Hello ! le magazine du jardin des Fées - N°2

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Le jardin des fées

Le magazine du

Special Olympics Belgium :

Découvrez nos médaillés

Visite des nouveaux locaux du JDF Sport Reportage : À la découverte de la mini ferme de Genly AVIQ : Visite du Salon Autonomies & Envie d’Amour 2016

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Edito Dans ce 2è numéro de « Hello ! », le magazine du « Jardin des fées », vous y découvrirez de nombreuses facettes du métier d’éducateur, des rencontres insolites, des évènements vécus avec émotions par nos résidents tels les Special Olympics Belgium (SOB), la visite des nouveaux locaux du JDF sport et des interviews menées de A à Z par les journalistes en herbe de l’atelier journal. Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce magazine. Avec la fin de cette année académique, je vous souhaite d’excellentes vacances, avant de vous retrouver pour la rentrée avec de nouvelles et belles choses à découvrir ! Bonne lecture !

Salvatore Guaeta

« Chaque fois qu’un enfant dit je ne crois pas aux fées, il y a quelque part une petite fée qui meurt » James Barrie (Peter Pan)

Sommaire

Les Special Olympics Belgium JDF Sport Cuesmes

p. 4

p. 7

Portrait de Martin p. 11 Portrait d’Alice

p. 12

La mini ferme de Genly

p. 13

Salon Autonomies & Envie d’Amour 2016

p. 17

Découvrez mon métier/Freddy Descamps

p. 19

Le retour en famille/Interview d’Alain

p. 20

Divertissement/Évènements

p. 22


Les Special Olympics Belgium 2016 (SOB)

« Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre. » Pierre de Courbetin/fondateur des Jeux Olympiques modernes

Pendant la compétition, les athlètes donnent tout et se surpassent ! Nous avons eu la chance de voir beaucoup d’entre eux récompensés par de belles médailles ! Au jardin des fées, on ne laisse rien au hasard, les coachs soutiennent et encouragent leurs participants toute l’année et ce n’est que le résultat d’un beau travail d’équipe entre les éducateurs et les résidents.

4 / Les Special Olympics Belgium

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Nos médaillés aux Special Olympics Belgium 2016 : OR : Christian/équitation, Laurence/natation (brasse),

Denis et Jamel/Bocce par équipe, Joël D./lancer du poids et saut en longueur, Georges et Fatiha/saut en longueur.

ARGENT : Laurence/natation sur 25m nage libre,

Georges/lancer du poids et 100m, Jacky/Bowling (cat.Men A5).

BRONZE : Joël D. et Christopher/100m., Fatiha/softball.

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Les Special Olympics Belgium /5


Les Special Olympics ce n’est pas que du sport !

Cet évènement met aussi à l’honneur l’Art, le pouvoir de l’Art et l’épanouissement que celui-ci apporte aux personnes ayant un handicap mental. Dans cette démarche, les Special Olympics organisent une exposition artistique. Kelly et Thierry ont eu la chance de voir leurs œuvres exposées à l’Art Exhibition !

Œuvre de Kelly 6 / Les Special Olympics Belgium

Œuvre de Thierry

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Centre de jour du JDF Sport Depuis 2015, le JDF sport occupe des locaux sur le site de Cuesmes. Ceux-ci nécessitaient quelque peu de changements et de rénovations pour le bien-être des résidents, et le confort des éducateurs encadrant ces activités.

Le Centre de jour de Cuesmes : Square de la résistance 26 7033 Cuesmes

Inutile de rappeler que le sport a de multiples avantages à être pratiqué et apporte des bienfaits considérables sur la santé à tout niveau.

Quelques clichés avant et après les travaux… Les activités proposées aux résidents des différents sites leurs permettent ainsi une interaction et des échanges plus riches à travers ce lieu commun.

Quelles sont les activités proposées ?

Le tir à l’arc

Le fitness seéf sed nidraj eL

Le ping-pong

La musculation

La menuiserie JDF Sport Cuesmes / 7


Mais qu’est-ce que le BOCCE ? Le bocce est une variante italienne du jeu de boules (la pétanque). Il se joue en simple, double ou en équipe. Le matériel de Bocce se compose de boules en bois lissées généralement de couleur rouge et verte ou rouge et bleue. Il y a 4 boules par couleur (au total 8). Le cochonnet s’appelle « une Pallina ». La surface de jeu doit être une surface du style « tapis », « moquette », « pelouse synthétique » ou « pelouse coupée très courte ». Le terrain est un grand rectangle de plus ou moins 18m sur 3.5m qui est entouré d’un coffrage afin que les boules ne sortent jamais du terrain. Le terrain se décompose en 4 parties : « deux zones de lancer » aux extrémités, et deux autres qui sont « les zones cibles de la pallina » au centre. Le jeu se déroule comme pour la pétanque traditionnelle, c’est-à-dire deux personnes ou équipes s’affrontent. Les joueurs sont équipés d’une vareuse de la même couleur que les boules avec lesquelles ils jouent (rouge et verte c’est pour le repaire visuel). L’équipe A commence à jouer, elle doit envoyer « la pallina » dans « la zone cible pallina ». Si après 3 essais elle échoue, c’est l’équipe B qui lancera cette dernière. Ensuite, l’équipe qui a lancé « la pallina » commence à tirer une boule puis l’autre équipe fait de même. L’équipe ayant sa boule la plus loin de « la pallina » joue jusqu’au moment où une de ses boules est plus proche que celle de l’adversaire. (Comme pour la pétanque) Le jeu se joue jusque 11points. Aux Special Olympics ce sont des matches de 15min. Au terme du chronomètre, c’est l’équipe qui obtient le plus de points qui gagne.

Le bocce

Hugo

Le projet de Pierrick, Valentin, Maxime. Notre projet se sépare en deux ateliers bien distincts, l’atelier menuiserie et l’aménagement du potager. Ses deux projets sont indissociables car l’un ne peut pas fonctionner de manière optimale sans l’autre. Nous travaillons à l’extérieur quand le climat le permet et nous travaillons dans l’atelier menuiserie selon la présence des éducateurs et de la disponibilité des résidents participants. La fréquence varie de une à trois ou quatre séances par semaine. Les résidents du Jardin des fées de Cuesmes ainsi que des résidents d’autres sites qui sont volontaires participent à l’atelier. Afin de travailler dans des conditions de sécurité optimale, il est indispensable de ne pas avoir plus de trois résidents pour un éducateur. Nous récoltons des palettes et du bois de récupération que nous tentons de réutiliser et de transformer en différents meubles et objets. Le but est clairement d’utiliser le moins d’argent possible en matériel. Le centre possède également une salle de réunion. 8 / JDF Sport Cuesmes

Le jardin des fées


Il verra aussi prochainement la création d’une nouvelle activité proposée par Romain, éducateur artistique. Elle consistera en la restauration de meubles anciens ou simplement de relooking de meubles.

Photo du nouveau logo extérieur

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JDF Sport Cuesmes / 9


Impressions d’Henri qui récupère sa chambre rénovée après l’incendie : « J’ai eu peur, j’ai couru dehors, je n’étais pas dans ma chambre, tout a brulé je n’avais plus d’affaires, plus rien. J’ai eu un soutien psychologique parce que ça été une période difficile, je suis resté 9 mois sans ma chambre, on m’a logé à la Verte Colline, c’est compliqué de changer comme ça d’environnement. Comme je n’avais plus de vêtements, il a fallu m’en racheter. Quand j’ai retrouvé ma chambre, c’était la joie, le bonheur, j’étais rassuré.»

Couloir rénové

De gauche à droite : Benoît, Mickaël, Henri, Guillaume, Christian, Rachid.

10 / JDF Sport Cuesmes

Le jardin des fées


Rencontre avec Martin, educateur au JDF Sport Quels sports encadrez-vous au JDF Sport ? Je m’occupe principalement de la natation et du mini-foot ainsi que des entraînements pour les Spécial Olympics dans ces deux disciplines. Je prends en charge aussi tous les sports lorsqu’il y a un éducateur absent.

Avez-vous eu des résidents cette année au S.O.B ? Si oui, lesquels ? Oui, en natation : Laurence et Frédéric.

Avez-vous déjà eu des médaillés ? Oui, chaque année on a des médaillés ! Tous les résidents nous ramènent de belles médailles. Et puis la plus belle récompense c’est d’y participer, d’être là, on y travaille toute l’année donc c’est vraiment une récompense d’être présent, on sort du cadre, on est à l’extérieur, on visite les belles villes, nous sommes allés à Bruges, Liège, Bruxelles l’an passé, c’est quand même des expériences assez sympathiques.

Cela leur apporte-t-il une amélioration dans leur confort de vie au quotidien ? Je pense que oui, si la personne est quelqu’un d’assez angoissé, elle ne pense pas à ça, pendant ce laps de temps, et se donne à fond. Ce qui lui permet d’évoluer.

Quel est votre sport favori ? Pourquoi ? C’est le mini-foot, car c’est le sport que je pratique en dehors du travail.

Devenir éducateur a-t-il été une évidence pour vous au moment du choix des études ? On peut dire qu’on est éducateur de père en fils chez moi, mes parents étant tous les deux des éducateurs, j’ai eu quelques facilités à ce niveau-là.

À votre avis, quelles qualités faut-il posséder pour encadrer des résidents ? Une grande écoute, beaucoup de patience, et savoir gérer son empathie. Je pense que ce sont les 3 grandes qualités principales.

À quel(s) autre(s) mots vous pensez quand je vous cite le mot « sport » ? Il y en a tout plein, je pense au mot bien-être, car cela apporte une certaine hygiène de vie.

De gauche à droite : Guillaume, Benoît, Martin, Mickaël, Christian.

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Portrait de Martin / 11


Rencontre avec Alice, educatrice au JDF Sport

Quels sports encadrez-vous au JDF sport et depuis quand ? Le tir à l’arc et le sport adapté depuis environ trois ans. Je suis également disponible dans les autres disciplines s’il faut remplacer des collègues absents.

Quels bienfaits le tir à l’arc a-t-il sur la santé ? Quelles aptitudes faut-il posséder pour pratiquer le tir à l’arc ? Le tir à l’arc est une activité de concentration et de maîtrise de soi, ce qui est vraiment intéressant parce qu’ils doivent s’avoir se poser, travailler sur la respiration, sur le maintien, ça fonctionne très bien.

Avez-vous déjà coaché au SOB, si oui avez-vous eu des médaillés ? Oui, j’ai déjà participé au SOB pour le sport adapté car il n’y a pas le tir à l’arc comme discipline, on a eu des médaillés car ils se sont entraînés toute l’année. Ils sont toujours fiers car c’est la récompense du travail fourni.

Constatez-vous un changement d’attitude après chaque activité ? Je constate d’avantage l’attitude qu’ils ont avant l’activité et pendant l’activité. C’est là que c’est le plus frappant : dans l’épanouissement de la personne.

Quels sont vos projets professionnels futurs ? Ça va rester toujours dans le milieu social, l’échange j’en ai besoin. C’est ma motivation.

Merci à notre partenaire !


A la rencontre des habitants de la mini-ferme de Genly !

De gauche à droite : Billy, Vitto, Florent, Lulia, Karim.

L’homme prodigue des soins à l’animal et celui-ci prend soin de l’esprit de l’homme par de simples et tendres échanges. Nous partons vers le site de Genly avec Lulia, Karim et Medhi. Sur place, nous allons non seulement découvrir les facettes de la mini-ferme mais aussi y passer un moment agréable où nous sentons bien que la nature et les animaux nous procurent un apaisement et une sensation de bien-être. Les éducateurs, Vitto et Florent, nous guideront avec l’aide de Zivojin que tout le monde surnomme Billy, le résident présent ce jour-là, pour les tâches quotidiennes de la ferme.

La création de la ferme... « Nous essayons le plus possible d’utiliser du matériel de récupération. »

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La Mini-Ferme de Genly / 13


Quand avez-vous eu l’idée de créer une mini-ferme, Vitto ? « Quand nous sommes arrivés sur ce site, dans un premier temps, nous avons eu l’idée de créer un jardin. Puis nous nous sommes dit qu’avec tout le terrain dont on disposait pourquoi ne pas créer une mini-ferme ? Nous allions déjà dans une ferme avec nos résidents et cela avait un certain coût donc nous nous sommes dit pourquoi ne pas investir cet argent-là sur notre terrain. » La ferme possède deux moutons, huit poules avec les coqs, deux lapins, un cochon d’Inde, trois canards, une petite oie, un paon. À l’intérieur du bâtiment, nous avons un chien, un petit aquarium, un canari. Nous comptons agrandir la ferme. Bientôt, nous allons commencer la création d’un étang, et la ferme accueillera un nouvel habitant : une ânesse ! « Les résidents nous étonnent de l’échange qu’ils ont avec les animaux. C’est surprenant, même sans paroles, le fait de toucher l’animal leur procure joie de vivre et satisfaction. C’est une belle interaction, on les responsabilise à nourrir les animaux, à bien les soigner, changer la litière… » Vitto

« Notre but est de devenir autonome, nous vendons nos œufs et nos légumes du jardin entre éducateurs. Avec les bénéfices, nous rachetons des graines ou un peu de matériel, « petit à petit l’oiseau fait son nid ». Pour le potager, nous utilisons la permaculture qui est un jardin permanent. Il n’y a pas que du terreau dans les bacs, des branchages sont entreposés dans le fond, du fumier et du marc de café. Le terreau est au-dessus, ce qui permet de faire des couches successives. Chaque année, le terrain est plus riche car ici la terre est très argileuse. » Vitto

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La Mini-Ferme de Genly

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Fiche d’identité : Nom scientifique : Ovis ariès Famille : Bovidés, sous famille des capridés Régime alimentaire : Herbivore, ruminant Longueur du corps : 1m à 1m50 Poids : 45 à 160 kg Durée de vie : 10 à 20 ans Lieux de vie : Milieu rural

Fiche d’identité : Famille des suidés : Mammifère

domestique omnivore

Nom de la femelle : La truie Nom du mâle : Le verrat Nom du petit : Le porcelet, cochonnet ou goret Où vit le porc ? Dans la porcherie Que mange le porc ? Le porc est omnivore Peau : Presque sans poil : poils longs = soies Odorat développé : Groin (truffes) Gestation : À peu près 3 mois

La truie met bas 10 porcelets 2 fois/an

Cri : Le porc grogne Durée de vie : Environ 15 ans

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La Mini-Ferme de Genly / 15


« Qu’est-ce donc que mourir, si ce n’est s’offrir nu au vent et s’évaporer au soleil ? Quand vous aurez bu à la rivière du silence, alors seulement vous pourrez véritablement chanter. Et lorsque vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez à monter. Et dès lors que la terre aura réclamé votre corps, vous saurez enfin danser » Khalil Gibran En mémoire d’Alain décédé ce 27 avril 2016

16 /

La Mini-Ferme de Genly

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Salon Autonomies & Envie d'amour Mélanie, Romina et Romain accompagnent Mickaël, Joël, Kelly, Muriel à Namur Expo pour la visite du Salon. Nous commençons par l’exposition Envie d’amour. Certains de nos résidents ont eu la chance de voir leur tableau exposé comme Muriel, Anaïs, Benoit, Kelly et Bounma. La partie exposition « Envie d’amour » a pour but d’informer et de sensibiliser le visiteur sur la vie affective, relationnelle et sexuelle d’une personne handicapée. Beaucoup de stéréotypes alimentent le sujet. Nous tentons de les décrypter, de les comprendre, en visitant les différents stands proposés.

De gauche à droite : Joël, Muriel, Mickaël, Kelly.

Muriel

Joël

Bounma

Kelly

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Salon Autonomies & Envie d’amour 2016 / 17


Tableaux de Mickaël

Anaïs

Le groupe « Vie affective et sexuelle » au Jardin des Fées Il y a quatre ans a été constitué un groupe au sein du Jardin des Fées constitué des psychologues, éducateurs des différents sites et de la direction pour réfléchir ensemble à tous les sujets touchant à l’affectivité et la sexualité au JDF. Actuellement, nous sommes 12 professionnels auxquels peuvent s’ajouter les cinq chefs de groupe. Nous nous réunissons pour partager difficultés, expériences et demandes des bénéficiaires : l’intimité, ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas, la contraception, la protection, la reconnaissance des couples, les fiançailles, la formation des résidents… sont autant de thèmes qui nous occupent chaque premier vendredi du mois. Exemple de réalisation concrète : les conseillers. Tout résident ou couple de résidents le souhaitant, un éducateur de sa structure ou le plus souvent d’une autre structure est disponible pour de l’aide, un suivi, des conseils, de l’écoute confidentielle, de la formation… De ce fait, nous tentons d’être à l’écoute des préoccupations et besoins de nos bénéficiaires de manière à ce qu’ils puissent vivre une vie affective et ou sexuelle sereine. Vincent Bodson, directeur. Le salon Autonomies proposait plutôt des appareils pour améliorer le confort de vie pour chaque type d’handicap et toutes autres informations. (Activités et matériel de sports et de loisirs adaptés, langues des signes, adaptateurs et aide à la conduite, chiens guides, …)

Benoît

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Salon Autonomies & Envie d’amour 2016

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Freddy Descamps : un job qui assure ! Les participants de l’atelier journal ont rencontré M. Freddy Descamps dans le cadre d’une interview menée par Ben, Christian, Guillaume, Mickaël et Rachid. Le groupe a trouvé cette entrevue très enrichissante et intéressante. Quel est le public auquel vous vous adressez en général ? Les entreprises et les indépendants. Je suis plus axé sur les petites entreprises, celles de moins de 15 personnes, les indépendants et aussi les particuliers.

Avez-vous eu des litiges dans le passé ? Moi personnellement, non, jamais.

Est-ce une profession libérale que vous exercez ?

Êtes-vous l’assureur du JDF ?

Non, ce n’est pas une profession libérale, mon métier, c’est agent d’assurance.

Oui.

Quel type d’assurance se vend le mieux ?

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?

L’assurance auto car c’est l’une des seules obligatoires.

Le contact avec les gens.

Et pour l’immobilier ?

Quels sont les types d’assurances que vous proposez ?

L’assurance incendie.

Tout type d’assurance.

Est-ce vous qui êtes intervenu quand il y a eu l’incendie à Cuesmes ?

En cas de sinistre, comment cela se passe-t-il ?

Non, je n’étais pas l’assureur du JDF à ce moment-là, je le suis devenu après.

Quand il y a un incendie par exemple, je prends une déclaration de sinistre, cela peut être soit un mail, un dépôt de plainte, un rapport d’intervention des pompiers ou quelques photos. J’ai toujours besoin des dires des clients pour clarifier le tout.

Quel jargon employez-vous le plus souvent dans votre métier ?

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On parle beaucoup de sinistre, pour vous un sinistre c’est quelque chose de grave, nous, on va dire sinistre à partir du moment où il y a une demande d’intervention.

Découvrez mon métier : Freddy Descamps / 19


Les retours en famille : Alain, un chauffeur pas comme les autres !

Alain et Georges.

Décrivez-moi en quelques mots votre fonction au sein du « Jardin des Fées ». Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? Ma fonction est chauffeur/accompagnateur. Je suis au JDF depuis deux ans et demi, ma mission est d’emmener les résidents en famille et les accompagner lors des rendez-vous médicaux.

Combien de fois par mois faites-vous des retours en famille ? On en fait deux par mois, on les emmène tous les derniers vendredis du mois et on va les rechercher le lundi d’après.

Combien de résidents transportez-vous ? Ils sont six par camionnette.

Je suppose donc que vous n’êtes pas le seul chauffeur pour le voyage ? Non, on a tout le temps à peu près trois camionnettes. Plus ou moins dix-huit résidents au total. Ce sont pratiquement tout le temps les mêmes qui retournent.

Quel est votre itinéraire ? Dans quelles régions ? Principalement dans Paris, mais on a aussi des personnes qui sont du Luxembourg ou de Laon. On les dépose un par un et ensuite on reprend le chemin du retour. L’organisation est très importante, surtout au départ. C’est pour cela que nous partons avant 7h30 pour éviter les bouchons sur la route ou des accidents, des crevaisons, c’est déjà aussi arrivé.

Que faites-vous pour rendre agréable le trajet aux résidents ? Écoutez-vous de la musique, par exemple ? Oui on met de la musique juste avant Valenciennes et après, on met l’autoroute info pour se tenir au courant.

Quel métier vouliez-vous faire étant enfant ? Informaticien, ce que je faisais auparavant.

Si vous deviez résumer en un mot votre travail, quel serait-il ? Passionnant ! En fait tous les gens sont différents, on en apprend tout le temps avec eux. C’est très enrichissant. 20 / Le retour en famille - Interview d’Alain

Le jardin des fées


Quelques impressions des résidents en retour famille… « J’aime bien partir parce qu’on part en navette, c’est cool, on s’arrête et puis Alain nous dépose carrément à côté du domicile, c’est ça qui est bien, et ce qui est bien aussi, c’est que l’on part trois jours du vendredi matin au lundi soir, c’est quand même pas mal. Quand c’est le retour, je suis content car j’ai vu ma famille. Je suis content de partir et je suis content de revenir aussi à Baudour ». Raphaël.

Raphaël

« Je suis content, je rejoins ma famille, mes frères, ils sont contents de me voir et moi aussi, je suis impatient de les retrouver, je trouve le trajet un peu long ». Bala « À mon arrivée, je suis heureux de retrouver mes parents et content de retrouver les lieux où j’ai vécu pendant toute mon enfance et adolescence. Il y a un changement de lieux, de personnes, un certain dépaysement. J’écris des textos à ma mère durant le voyage et il y a une certaine excitation du changement qui s’installe ». Benoit

À quoi ressemblerait votre trajet, si vous deviez le représenter par un dessin ? « Il ressemblerait à un soleil diffus qui me redonne un espoir éphémère ». Benoît  « Mon dessin serait comme un toboggan qui descend vers le sud, lorsque je revois ma famille, je suis heureux de revoir mes parents, mes frères et sœurs. Nous profitons le plus possible et c’est paisible. J’aime parcourir des grandes distances en voiture pour aller vers la France et vice-versa comme je suis d’origine marocaine, j’ai l’habitude de parcourir plus de 3000Km vers mon pays ». Rachid « Pendant le voyage à l’aller, je me sens bien et suis content et impatient de revoir ma famille, mais je suis assez triste au retour ». Karim seéf sed nidraj eL

Le retour en famille - Interview d’Alain / 21


EVENEMENT / DIVERTISSEMENT Sur le site « Les Muguets », on s’investit pour les chiens Galgos, en soutenant l’initiative de l’association « Galgo Save Belgium » qui a mis en place une collecte de cartouches d’imprimante. Une boîte a été déposée sur chaque site par les résidents. Une fois collectées, elles sont recyclées et les bénéfices vont à l’association : Une belle action pour nos résidents Fatiha, Joël, David S. et David L. !

Pour plus d’informations : www.galgosavebelgium.be

Remue-méninges ! Le joueur de golf doit envoyer la balle dans mon premier. Mon deuxième recouvre mon corps. Mon troisième vient après 1. Mon quatrième est le contraire de dur. Mon cinquième est un poisson que l’on trouve parfois en boîte. Mon tout est couvert de laine Je suis.............................. Mon premier vient avant 2. Mon deuxième indique combien d’argent l’on doit donner pour un objet dans un magasin. Mon troisième est le cri de la vache. Mon quatrième est l’aliment de base de la cuisine asiatique. Mon tout fut révolutionnaire à sa création Je suis..............................

Le saviez-vous ? Johannes Gutenberg, était un imprimeur allemand dont l'invention des caractères métalliques mobiles a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir.

Solutions : Troupeau de moutons et imprimerie

22 / Divertissement-Évènements


Etes-vous concernés par une vessie hyperactive ? Il faut briser le tabou…. La vessie hyperactive, aussi appelée urgence mictionnelle, est caractérisée par une envie pressante d’uriner. La perte d’urine peut être importante. Dans cette forme de fuites urinaires, les fuites ne se produisent pas lorsqu’une pression abdominale s’exerce sur la vessie – comme c’est le cas dans l’incontinence d’effort – mais bien subitement et à n’importe quel moment de la journée. L’hyperactivité de la vessie est donc très embarrassante car elle peut survenir n’importe où.

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Éditeur responsable : Jardin des Fées Rue de la Poire d’Or 32a 7033 Cuesmes Rédaction : Romina Caico jdf-mag@jardindesfees.net Journalistes-photographes : Rachid Ait-Oumzil Karim Arhori Patricia D’Hont Christian Diomar Joël Dumay Iulia Florea Medhi Haoud Mickaël Lisch Benoît Perron Guillaume Walensa Romina Caico Mise en page : www.bfstudio.be

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