construction d'un parcours de recherche mention recherche
ÉTUD. DANTCIKIAN Romane UNIT E1032B - MÉMOIRE 4 - MÉMOIRE MENTION RECHERCHE - OPTION.
SRC
DE.PFE DE.MEM
CATTANT J. D’EMILIO L.
MARCH ARCH
DEM AMTH S10 20-21 15-16
© ENSAL
construction d'un parcours de recherche mention recherche
mention recherche sous la direction de Julie CATTANT Luna D'EMILIO
Romane DANTCIKIAN
École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon 2020-2021
première partie
01 UN PARCOURS CUMULATIF
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un parcours cumultatif
Contexte d'étude | Si rien ne me prédestinait à m’orienter vers
un parcours de recherche, la trajectoire que j’ai finalement appliquée à mon cursus universitaire en a décidé autrement. Sans frontalement en convenir, ce sont les exercices de production exigés dans les enseignements qui ont orienté cette trajectoire. Ces dernières années ont été rythmées par un certain nombre de livrables à produire. Ceux-ci ont été autant d’opportunités saisies pour construire ce que je présente aujourd’hui comme les premières étapes de mon parcours de recherche.
Parcours de recherche | Toutes ces étapes ne s’articulent pas autour du même sujet de recherche (celui que je défends aujourd’hui volontiers comme mon sujet de prédilection et autour duquel j’entends bien poursuivre ces étapes). Elles restent néanmoins constructives, mais ce n’est qu’à partir de l’année dernière que les choses se sont imbriquées les unes avec les autres. Tout cela a enfin commencé à faire sens, et ce document est là pour retracer ce parcours.
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première partie
juin 2018
sept. 2018
sept. 2019
oct. 2019
janvier 2020
01
02
03
04
05
rapport d’étude
mobilité au Brésil
master VEU
stage en agence
mémoire de recherche
ciblage du sujet
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un parcours cumultatif
avril 2020
mai 2020
sept. 2020
juin 2021
sept. 2021
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07
08
09
10
article de recherche
stage en collectivité
semestre 09
Projet de Fin d'Études
trajectoire doctorale
Diagramme chronologique du resserrement thématique de l'objet de recherche © production personnelle
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première partie
01 rapport d’étude
Les premiers pas | Si la volonté d’articuler le mémoire [ARCHI] avec le mémoire [VEU] et le PFE a émergé lors de sa rédaction, mon appétence pour la recherche s’est révélée quelque temps plus tôt. La rédaction du rapport d’étude en troisième année a constitué ce premier pas et elle a surtout été un point de départ quant à la prise de conscience du degré de vulnérabilité qui touche nos territoires. Le sujet, qui posait la question de la mise à l’épreuve des villes littorales face aux changements globaux et à l’élévation du niveau des eaux, m’est apparu aussi passionnant que vaste et insolvable. C’est alors qu’il m’est apparu comme essentiel de traiter de tels sujets pour comprendre le rôle que je pouvais jouer en tant que future actrice de la ville et des territoires, pour partager les connaissances et alarmer mon entourage. J’ai compris que c’était dans les écrits que je pouvais traduire mes convictions sur les questions environnementales et maîtriser l’anxiété à laquelle doit faire face notre génération.
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un parcours cumultatif
02 année de mobilité au Brésil
Partir pour mieux revenir | Ces questions de recherche se sont vite heurtées à la problématique de la localité et du contexte géographique. L’année de master 1 en mobilité à la Faculdade de Arquitetura e Urbanismo de l’Université de São Paulo a été décisive pour cibler le cadre culturel dans lequel je souhaite exercer à l’avenir. Les sujets abordés étaient nourris de contextes et savoirs locaux auxquels je me sentais étrangère. Un sentiment d’illégitimité à étudier ce qui m’est géographiquement et culturellement lointain s’est manifesté. Bien qu'extrêmement enrichissantes, mes expériences à l'étranger ont paradoxalement apaisé ma soif d'exode, de déracinement et remis en question mes ambitions d'exercer à l'international. L’échelle d’étude s'est rapidement resserrée à celle du territoire français, puis à celle de la Dracénie pour finalement mieux m'ancrer dans le territoire où j'ai ma place. Le cadre de mes recherches alors prit une tout autre tournure, plus personnelle, mais avec bien plus de sens.
03 master VEU
Dépasser l'échelle architecturale | Le projet urbain abordé en
licence 3 a éveillé en moi une appétence vers les échelles qui dépassent celle du cadre architectural et constructif. J'ai alors exprimé l'ambition d'élargir et diversifier mon parcours universitaire en intégrant le double-cursus architecture-études urbaines (master Villes et Environnements Urbains porté par l'École Urbaine de Lyon), qui me rapproche d'une échelle plus intégrale, plus territoriale que celle du simple édifice à concevoir. Certains enseignements m'ont initiée à diverses productions scientifiques, qui ont orienté mes travaux et complexifié l'approche architecturale des questions que je souhaitais désormais aborder (biorégionalisme, communs, héritages...).
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première partie
05 mémoire d'initiation à la recherche
Un sujet de prédilection | À ce stade, la question était alors d'unir, avec cohérence, les thématiques qui m'animaient. L'idée a lentement fait son chemin pour aboutir en une problématique qui était la suivante : À l’échelle des villes moyennes françaises non-métropolisées, il semble intéressant de se demander sous quelles conditions la régénération des logements vacants –en tant que patrimoine et ressources en latence– peut participer à la construction d’une réponse soutenable à certains enjeux contemporains –environnementaux, architecturaux et territoriaux–, par les concepteur·trice·s et pour les habitant·e·s.
Ce mémoire, ''Ressources latentes : le cas des logements vacants / tentative de définition d’un modèle post-carbone pour l’architecture et les territoires'', tente d'exprimer comment nous pourrions dépasser la simple décarbonation parfois discutable du secteur de la construction, par le biais de la reconsidération de l'habitat en centre ancien.
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un parcours cumultatif
06 séminaire et article de recherche
Un travail de publication collective | Dans le même temps, l'enseignement de séminaire, en Master 2, porté par le domaine d'études AMTh de l'ENSA de Lyon, m'a initiée au travail de collectif scientifique. En tant que membre du comité scientifique, j'ai participé à rédiger l'appel à communication d'une journée d'études sur le thème de ''l'hybridation comme ressource''. Sous les contraintes imposées par la crise sanitaire, notre travail a finalement pris la forme d'une publication. Les étudiant·e·s ont rédigé une série d'articles sur leurs thématiques de recherche respectives croisées avec une thématique commune ouverte, restée celle de l'hybridation. L'ouvrage collectif ''L'hybridation comme ressource : concevoir et habiter des espaces en mutation'' a été publié aux Presses Architecturales de Lyon. À titre personnel, mon article questionne le modèle métropolitain à l'heure de l'Anthropocène et tente d'ouvrir de nouvelles portes aux concepteur·trice·s et aux habitant·e·s pour, entre autres, hybrider la diversité d'échelles de vie qui existent dans l'ombre des métropoles insatiables.
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première partie
04 stage en agence d'architecture du patrimoine
Accumuler les connaissances techniques | Se posent donc, à
présent, les questions de l’héritage et de son « recyclage ». Puisque c’est à travers cet héritage que j’imagine la ville de demain et les territoires qui la composent, il me semblait indispensable d'en apprendre plus sur la pratique du projet de réhabilitation en architecture. J'ai saisi l'opportunité d'un stage long auprès d'Architectes du Patrimoine, chez Alep Architectes, pour approfondir les connaissances techniques et pratiques en conditions réelles, du côté de la maîtrise d’œuvre. Ce stage a été une façon de mettre certaines hypothèses théoriques à l'épreuve de la réalité (chantier, phases de projet, maîtrise d'ouvrage) et d'en savoir plus sur le volet administratif du métier. Néanmoins, l’environnement professionnel de l’architecture du patrimoine se situe dans des systèmes économiques et socio-culturels parallèles à ceux d'une réalité que je questionne : ces architectures ordinaires qui m’intéressent davantage.
07 stage en collectivité
Nuancer ma critique sur le fait métropolitain | Au fil du temps, les problématiques posées ont naturellement orienté ma posture vers une critique de la métropolisation, de l'urbain généralisé et vers un désintérêt des territoires métropolisés. Néanmoins, je reconnaissais une part d'arbitraire dans cette posture, basée sur un ressenti personnel et sur une forte influence des auteur·e·s engagés sur la question. J'ai souhaité affiner, confirmer et/ou réfuter mes hypothèses en réalisant un stage long au sein du service des Études Urbaines et Prospectives Territoriales de la Métropole de Lyon. Ces quelques mois m'ont permis de comprendre les rouages d'une Métropole, de nuancer certaines de mes hypothèses et surtout d'en apprendre plus sur le fonctionnement d'une collectivité territoriale.
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un parcours cumultatif
08 semestre 09
Tester les projets et les problématiques | La clé d'entrée du projet pour ce semestre 09 était celle des centres anciens des villes moyennes. Notre groupe de trois, Juliette DUDAY, Vincent MANZINI-FAHNDRICH et moi-même, avions choisi la ville de Vienne comme territoire d'étude privilégié, celle-ci regroupant un certain nombre de problématiques que nous sommes parvenu·e·s à croiser au fil des mois. Néanmoins, cette clé d'entrée s'est montrée relativement restreinte et notre propos sur la revitalisation du centre a rapidement montré ses limites. Le projet, autant que la problématique, se sont retrouvés appauvris par le périmètre d'action que nous avions volontairement restreint à celui du centre – la périphérie étant accusée d'être à l'origine de tous les maux des centres-villes. Et si, finalement, il ne s'agissait pas d'agir sur le centre avec des œillères sur les périphéries, mais de faire dialoguer le centre et les périphéries d'une manière plus contemporaine, plus durable et surtout spécifique à chaque territoire ? C'est finalement cette problématique qui a orienté nos projets de PFE au semestre 10.
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première partie
09 Projet de Fin d'Études
Une étude hybride | Ce dernier projet s'est révélé comme une opportunité de cumuler toutes les connaissances et méthodes développées en amont pour construire une étude hybride, que je souhaite la plus complète possible. Elle s'appuie sur les supports du PFE, du mémoire VEU et de la Mention Recherche et mêle architecture, études urbaines et recherche. Une partie concerne l'étude commune à notre groupe : notre démarche, notre parcours et nos problématiques collectives sur les centres-villes et leurs périphéries autour de six thématiques (voir partie suivante pour en savoir plus), nos connaissances partagées sur les villes moyennes et les analyses comparatives entre Vienne, Aix-les-Bains et Draguignan. Une seconde partie, plus individuelle, illustre l'application de cette démarche sur la ville de Draguignan et comment elle se traduit en termes de projets architectural, urbain et territorial. Le projet s'appuie sur une thématique privilégiée qui est celle de l'habitat. Il devient alors l'application projectuelle de l'énoncé théorique porté dans le mémoire de recherche.
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un parcours cumultatif
10 trajectoire doctorale
Continuer à donner du sens | Cette dernière année s'est
aussi révélée comme une ouverture professionnelle vers la recherche. Elle a confirmé l'ambition que je cultivais pour poursuivre le travail mené sur et avec la ville de Draguignan. Je souhaite mettre à disposition toutes les connaissances accumulées et conceptions que j'ai élaborées, au service de ce territoire qui m'est cher et duquel je souhaite me rapprocher géographiquement et professionnellement. Je souhaite lui rendre une part de ce qu'il m'a offert et participer activement aux changements qu'il va voir émerger ces prochaines années.
Lors de mes recherches, un entretien mené avec Jean-Louis Coutarel, spécialiste des centres anciens, a ouvert une possibilité de suite professionnelle à mes questionnements. Le programme 1000 doctorants pour les territoires accompagne la mise en place d’un projet de thèse en contrat CIFRE, au sein de la collectivité, pour aider, mutuellement, les deux parties à répondre à certaines problématiques qui leur sont spécifiques, y compris celle que je pose sur les thématiques des logements vacants, de la valorisation patrimoniale, de l'habitat et de la ré-habitation du centre ancien de Draguignan. J’envisage donc une poursuite d’études que je souhaite réaliser sous cette forme, au sein d’une collectivité territoriale, sur le territoire dracénois. Le travail que constituera mon PFE représentera, à terme, un bagage conséquent qui servira de support pour monter mon projet de thèse. Celui-ci sera prévisionnellement porté à partir de septembre 2021, date à laquelle mes souhaits (directeur·trice de recherche, laboratoire, etc.) seront émis. Un dialogue avec les acteurs concernés est, par ailleurs, déjà engagé.
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deuxième partie
02 DES MÉTHODES CROISÉES
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des méthodes croisées
Complémentarité des méthodes | Le travail de groupe, dans sa définition, implique une complémentarité des compétences de chacun·e. De fait, nous avons su croiser nos centres d'intérêt et nos façons de faire pour faire émerger une méthode commune pour la construction de notre étude. Néanmoins, l'application par le projet étant propre à chacun·e de nous, l'usage des méthodes individuelles a structuré l'élaboration de nos projets. De l'intérêt des méthodes sensibles | Les imaginaires individuels
et collectifs se font légion lorsqu'il s'agit de décrire ces villes qui ne correspondent pas à l'idéal culturel et médiatique métropolitain. Ces images perçues structurent notre rapport avec elles et font souvent d'elles des incomprises, Draguignan la première. Souvent touchée par la critique facile, parfois même traitée de tous les noms d'oiseaux, la capitale dracénoise subit de plein fouet la construction de ces imaginaires. Il y avait donc nécessité de se les approprier pour les déconstruire (et les reconstruire).
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deuxième partie
Une méthode commune « Je sais où je veux aller. Je sais où, pourquoi et comment je veux réaliser mon Projet de Fin d’Études. » C’est avec cette idée en tête – une idée plutôt arrêtée, je suis prête à l’avouer – que j’ai entamé le premier semestre de cette dernière année d’études. J’ai rapidement été confrontée aux exigences du DEM AMTh1 ; la première de ces exigences étant le travail en groupe sur ce semestre. Je me suis alors mise à imaginer toute une série de stratagèmes pour tirer parti de cette contrainte et enrichir, à titre individuel, mon Projet de Fin d’Études. N’ayant jamais eu l'opportunité de mener à bien une véritable expérience de groupe, j’étais alors loin de m’imaginer que ce travail collectif allait devenir une véritable force, donner plus de profondeur à mes objets d’études originels, en faire émerger de nouveaux et surtout se poursuivre au-delà son terme. Chacun·e de nous, Juliette DUDAY, Vincent MANZINI-FAHNDRICH et moi-même, a grandi dans une de ces villes que l’on dit ''moyennes'' : respectivement à Aix-les-Bains (Savoie), Vienne (Isère) et Draguignan (Var). C'est un point commun qui n'a rien d'anodin et qui a participé à cultiver en nous cette irréductible envie de rendre un peu d'intérêt à ces villes et un peu de dignité à leurs centres. La question des centres des villes moyennes s'est rapidement imposée comme le cœur de notre travail et cette étude commune s'est retrouvée fortement enrichie par nos expériences personnelles et points de vue comparatifs. Mettre en réseau pour faire émerger des similitudes et des différences : voici une des pistes
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que recommandent les scientifiques et spécialistes des villes moyennes (1). Nous avons tâché d'y apporter notre contribution (bien modeste, au vu de l'ampleur de la mission), selon une démarche méthodologique qui a structuré notre travail.
1.
Il nous a fallu faire le point sur les maux qui touchent beaucoup de ces centres-villes et établir une liste réduite de thématiques qui nous semblaient les plus stratégiques à étudier. 2. Une fois le mythe de la catégorie unique des ''villes moyennes'' (2) déconstruit, nous avons tâché d'identifier des profils de villes qui partagent un certain nombre de spécificités communes par leur histoire et/ou leur géographie. Chacune de nos villes s'est érigée en représentante de ces profils, mais l'objectif était avant tout de miser sur les situations et identités spécifiques de chacune de ces trois communes et des territoires qui leur sont propres. C'est là qu'une partie de notre travail collectif s'est individualisée. 3. Chacun·e de nous s'est fait·e spécialiste d'une thématique particulière suite à la rédaction de nos mémoires d’initiation à la recherche. C'est par cette entrée théorique et thématisée que les projets aux échelles architecturales, urbaines et territoriales ont émergé dans les trois villes. Notons que chacun·e de nous a veillé à garder à l'esprit la co-existence des cinq autres thématiques. 4. La finalité était, à terme, de faire émerger des solutions communes pour les centres des villes moyennes en mettant en place des solutions spécifiques à la situation de chaque ville.
1. C'est, par exemple, ce que fait la plateforme francophone des agglomérations avec ses colloques annuels sur les villes moyennes.
rez-de-ville habitat patrimoines espaces publics mobilités travail 2. Demazière Christophe. « Pourquoi et comment analyser les villes moyennes ? Un potentiel pour la recherche urbaine » [en ligne]. Métropolitiques. 29 janvier 2014.
les ressources patrimoniales pour Juliette la question commerciale pour Vincent celle de l'habitat pour moimême
des méthodes croisées
une situation commune pour les centres-villes
villes moyennes
thématiques abordées :
rez-de-ville habitat patrimoines espaces publics mobilités travail
diversité de typologies
villes sous forte influence métropolitaine
villes de villégiature ancienne
ville en arrière-pays d’un littoral attractif
VIENNE
AIX-LES-BAINS
DRAGUIGNAN
construire une nouvelle notion de proximité et un nouveau lien entre le centre et les communes périphériques
articuler le cœur de ville avec les bords du lac pour rassembler autour de l’image de ville du bien-être
contrer la fuite vers les périphéries et accompagner le retour des populations dans le centre
commerce
patrimoines
habitat
mise en réseau
VIENNE
DRAGUIGNAN
des situations spécifiques
des thématiques approfondies
des solutions spécifiques des solutions communes
AIX-LES-BAINS
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deuxième partie
Des méthodes individuelles Des outils méthodologiques Conventionnels ou expérimentaux, les outils développés ces dernières années au cours de mes différents travaux se retrouvent être des outils finalement mis en réseau, qui ont tous été ré-exploités pour le Projet de Fin d'Études. Certains sont tirés de références scienti-
fiques, d'autres le sont le sont moins. Quoiqu'il en soit, j'assume pleinement leur complémentarité qui permet d'apporter un peu de subjectivité à l'objectivité, un peu de sensible à l'expertise, et inversement.
mémoire
VEU
stages
PFE
2. Chomette Guy-Pierre. Le piéton du Grand Paris. Paris : Parigramme Éditions. 2016, 282 p. 3. Coste Anne, Guillot Xavier, Dubus Nicolas, et al.. Spatialiser la transition énergétique [rapport de recherche]. ENSAG, septembre 2015.
2. Géographie subjective
3. Arpentage
Comprendre les besoins des habitant·e·s et les images mentales qui se construisent. S'informer sur les politiques et projets en cours auprès des acteurs professionnels.
Doter les habitant·e·s de cartes à représenter pour comprendre la perception géographique qu'ils ont de la ville et du territoire qu'ils vivent au quotidien (1)
Penser la balade urbaine (2) comme outil d’analyse, pour tester, réfuter, confirmer certaines idées préconçues. Repérer et s'approprier les changements, les patrimoines existants et les modes de vie.
4. Corpus théorique +
5. Études de cas
Lecture de textes et d'ouvrages, scientifiques ou non. Traitement des idées élaborées par les spécialistes d'un sujet précis et construction d'un socle théorique.
Comparaison de différents cas d'études pour faire émerger les disparités et similitudes. Approfondissement d'un cas d'étude pour valider ou réfuter les hypothèses théoriques.
Mise en perspective de données quantitatives et analyse orientée de ces données en fonction des problématiques et thématiques d'étude.
8. Cartographie
9. Le dessin
Exploiter les Systèmes d'Information Géographique pour comprendre les spécificités d'un territoire. Cartographier pour représenter ces spécificités et agir localement.
Tester les projets au travers du dessin pour les scénariser et évaluer la cohérence de leur programme, de leur implantation, de leur matérialité.
S'inscrire dans un réseau de projets existant et faire émerger leurs résultats. Analyse de projets d'étudiants de l'ENSA·M pour s'ouvrir à de nouvelles perspectives (3).
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6. Analyse de données
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1. Entretiens
7. Analyse des projets
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semestre 09
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+ rapport d'études
1. Méthode inspirée de celle de Catherine Jourdan, psychanalyste et artiste documentaire
des méthodes croisées
Des approches diversifiées Néanmoins, après avoir analysé la ville sous tous ses coutures, ma subjectivité a, petit à petit, laissé place à l'objectivité et je n'étais plus capable d'identifier des éléments en tant qu'habitant·e·s ; et de la même façon, je n'étais
pas apte à regarder le territoire avec un oeil purement expert. Il m'a donc semblé essentiel de croiser une diversité d'approches, me permettant d'offrir une analyse orientée, mais néanmoins le plus exhaustive possible.
1. Lussault Michel. « L’urbain-métropolisé français dans la mondialisation - processus et scénarios ». Territoires 2040, N°4, Paris, Datar/La Documentation française, septembre 2011, p. 11-37 + Vigano Paola. « Recycling city ». Università Iuav di Venezia. Pordenone : Giavedoni Editore. 2012
1. Approche descendante
2. Approche ascendante
Analyser par le haut, constater par l'espace perçu en carte et traduire les effets des politiques publiques sur le territoire, en termes de données et d'atlas comparatif
Analyser par le bas, constater par l'espace vécu par les habitant·e·s et traduire ces indicateurs et besoins réels, en termes d'espaces et de modes de vie
3. Approche interdisciplinaire
4. Approche interscalaire
Articuler les disciplines de l'architecture, des études urbaines, des sciences sociales et de la géographie
Articuler les échelles d'analyse du centre ancien, du centre-ville, de la ville et du territoire et les échelles de projet architectural, urbain et territorial
5. Approche de recherche par le projet
6. Approche scénaristique (1)
Faire émerger des problématiques théoriques et spatiales par le projet
Élaborer des scénarios de projet pour s'inscrire dans différentes prospectives et mettre les hypothèses à l'épreuve de ces prospectives
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