Habitat Printemps Eté 2014

habitat Printemps - été 2014

Evadez-vous !

Au sommaire Immobilier toutes les infos pratiques

Intérieur décorez tendance

verandas les nouveautés 2014

Extérieur

plantez le décor

Un supplément

2 _ 3

Edito La venue du printemps signe souvent le retour des grands projets d’habitation.

Est-ce l’effet du beau temps ? La vision du jardin en plein renouveau ?

Toujours est-il que nos esprits s’éveillent et nos têtes fourmillent d’idées !

Installation d’un poêle à bois, Changement de cuisine, Construction d’une véranda, Achat d’une piscine…

Ce guide Habitat vous offre un panorama complet des dernières tendances en matière d’habitation, d’équipement et de décoration.

Une maison plus design, économique et écologique, voici le souhait de chacun ! Et il est maintenant à portée de main.

Bonne lecture.

Au sommaire Immobilier Une publication du journal L'Alsace 18 rue de Thann - 68945 Mulhouse Cedex 9 Tél. : 03 89 32 79 05 - Fax : 03 89 59 24 43 - Courriel : ALSPub@lalsace.fr Directeur de la publication : Jacques Romann Fabrication Prépresse : L’ALSACE Supervision rédactionnelle : Julie Rosenblatt Imprimerie : L’ALSACE et GRLI. Ne pas jeter sur la voie publique. Toute reproduction même partielle est interdite.

L’éditeur n’est pas responsable des éventuelles erreurs d’impression ou photos.

Les prix, descriptifs et photos sont sous la seule responsabilité des annonceurs.

Textes : Martine Ribs, APEI et Libre Service Presse hors mention contraire.

p. 4

Energie

P. 18

Intérieur

p. 30

fermetures

P. 38

Extérieur

P. 46

4 _ 5 / Immobilier et construction

Acheter un logement existant : l’avant-contrat Vous envisagez d’acheter un logement existant récent ou ancien, maison ou appartement. Pour avoir une bonne appréciation du marché, des prix et de la qualité des logements, n’hésitez pas à visiter plusieurs logements avant de vous décider.

Vous êtes décidé à acheter : attention l’avant-contrat vous engage déjà Préalablement à la vente, vous signez un avant-contrat qui détermine les conditions dans lesquelles se fera la vente. Sa signature vous engage ainsi que le vendeur. L’avant-contrat peut-être : - soit une promesse unilatérale de vente : le vendeur vous fait une offre de vente par laquelle il s’engage à vous réserver son logement pendant un délai clairement précisé; si elle est passée sous seing privé, c’est à dire sous simple signature du vendeur et de l’acquéreur, la promesse unilatérale de vente doit être impérativement enregistrée dans un délai de dix jours à compter de la signature par les deux parties au bureau d’enregistrement du centre des impôts de votre domicile.

- soit une offre ou une promesse unilatérale d’achat : attention, vous vous engagez fermement à acquérir le logement si le vendeur accepte vos conditions, alors que le vendeur, lui, ne s’engage pas à vous vendre son bien. En tout état de cause, si vous signez ce type d’avant-contrat avec ou sans l’intermédiaire d’un professionnel, aucune somme ne peut vous être demandée.

- soit un compromis de vente correspondant à une vente ferme avec début d’exécution et qui engage le candidat acquéreur ainsi que le vendeur.

Prenez le temps d’en analyser le contenu dans le détail N’hésitez pas à poser des questions au vendeur : vous pouvez lui demander de faire modifier ou supprimer les clauses qui ne vous conviennent pas. Veillez à ce que figure le maximum de précisions, notamment : - l ’état civil de l’acquéreur et du vendeur, l’origine de la propriété, le prix, - l a description détaillée du logement, les équipements du logement et les annexes, - l a condition suspensive relative à l’obtention des prêts que vous avez sollicités, - l es servitudes privées éventuelles, la situation hypothécaire ou locative du logement, le montant des honoraires de l’intermédiaire chargé de la négociation et à qui incombe le paiement, la date de signature de l’acte authentique…

Si le logement est situé dans un immeuble en copropriété : demandez le diagnostique technique préalable à la mise en

copropriété, le carnet d’entretien de l’immeuble, renseignez vous sur l’état des parties communes et les travaux à venir. Demandez impérativement à consulter dans le détail le règlement de copropriété et les derniers procès verbaux d’assemblées générales. La surface exacte du logement doit être précisée sur l’avant-contrat.

Si le logement est situé dans un lotissement : demandez à consulter le règlement de lotissement et le cahier des charges.

Plusieurs « états » ou « constats » doivent vous être remis pas le vendeur tels que par exemple, le diagnostique de performance énergétique, un état mentionnant la présence ou l’absence d’amiante si le logement a fait l’objet d’un permis de construire avant le 01/07/1997, un constat de risque d’exposition au plomb pour tout logement construit avant le 01/01/1949…

Pour plus d’information, merci de nous consulter.

Vous pouvez avoir intérêt à faire inclure dans l’avant-contrat des clauses suspensives ou résolutoires vous assurant que la vente se réalisera sous certaines conditions : par exemple sous réserve d’avoir revendu votre précédent logement ou d’avoir obtenu un certificat d’urbanisme qui ne fasse pas apparaître des contraintes nuisant à votre projet. Si vous n’obtenez pas le ou les prêts que vous avez demandés ou si l’une des conditions suspensives ou résolutoires que vous avez eu la précaution de faire inscrire dans l’avant-contrat n’est pas réalisée, l’avant-contrat est annulé et les sommes que vous avez versées vous sont alors obligatoirement remboursées.

Ne versez rien avant la signature de l’avant-contrat En règle générale, le vendeur, pour vous réserver le logement, vous demandera une somme qui peut atteindre 10 % du montant de la vente.

- Ne versez aucune somme directement au vendeur mais libellez un chèque au nom du professionnel (agent immobilier ou notaire) mandaté pour effectuer la transaction.

- En cas de transaction directe avec le vendeur, vous avez intérêt à consigner toute somme versée chez un séquestre (notaire, agent immobilier, avocat, conseiller juridique) que vous aurez choisi avec le vendeur.

Du lundi au jeudi de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30. Le vendredi jusqu’à 17 h. Fermé au public le jeudi matin. Consultations gratuites par : téléphone • sur rendez-vous.

Permanences sans rendez-vous à Mulhouse les mercredis de 14 h à 16 h 30. Permanences à Saint-Louis, Altkirch, Guebwiller, Sainte-Croix-aux-Mines et Cernay.

L’ADIL du Haut-Rhin

Agence départementale d’information sur le logement Siège : 31, avenue Georges Clémenceau - COLMAR - Tél. 03.89.21.75.35 - Fax 03.89.23.61.91 Antenne : 28, rue des Franciscains - MULHOUSE - Tél. 03.89.46.79.50 - Fax 03.89.66.45.31 www.adil68.org

Après la signature de l’avant contrat vous disposez d’un délai de rétractation de 7 jours L’avant-contrat doit vous être notifié par lettre recommandée avec AR ou remis par tout autre moyen équivalent (remise par certains professionnels contre émargement ou récépissé, ou pli d’huissier). Si vous souhaitez vous rétracter vous devez le faire par lettre recommandée avec AR dans le délai de 7 jours à compter du lendemain de la première présentation de la lettre vous notifiant l’avant-contrat ou à compter du lendemain de la remise.

Si vous signez directement l’avant-contrat avec un non professionnel, vous ne versez aucune somme avant l’expiration du délai de 7 jours.

Si vous signez l’avant-contrat avec un professionnel mandaté (notaire, agent immobilier), toute somme qui peut vous être demandée doit être versée entre les mains d’un professionnel disposant d’une garantie financière. En cas de rétractation, la somme que vous avez versée, le cas échéant, doit vous être restituée dans un délai de 21 jours à compter du lendemain de la date de rétractation.

NB : Si vous signez directement la vente sans avant -contrat, vous bénéficierez d’un délai de réflexion de 7 jours.

Dernière étape : l’acte authentique C’est le contrat ou acte de vente établi par le notaire. Dès que toutes les conditions pour la vente sont réunies, il est signé par vous et le vendeur devant notaire.

- Assurez-vous qu’entre votre visite et la signature de l’acte de vente, il n’y a pas eu de modifications dans le logement et que les équipements prévus existent toujours.

- La remise des clefs se fera chez le notaire sauf conditions particulières.

- Le notaire qui a rédigé l’acte en garde un original (la minute). Il vous remet une copie qui constitue votre titre de propriété. Conservez-la précieusement.

6 _ 7 / Immobilier et construction

Financer son premier achat Une multitude d’outils attractifs existent pour financer son premier achat immobilier.

Outre les divers crédits bancaires, rentrent également dans la balance le prêt à taux zéro ou encore le moins connu Action logement.

Décryptage des solutions à votre disposition.

Afin d’encourager l’accession à la propriété pour tous, l’État a mis en place plusieurs prêts réservés aux populations les plus faibles économiquement.

Prêt à taux zéro renforcé, une visée sociale et écologique En tête de liste se trouve le très plébiscité PTZ+ ou « prêt à taux zéro renforcé ». Destiné à être combiné avec d’autres prêts, il est dédié à l’achat du logement principal des primo-accédants – ceux qui n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années – sous conditions de ressources.

Le PTZ+ ne peut aider à financer que l’achat d’un bien neuf, exception faite de l’achat d’un logement social par le locataire et de la location-accession. Son montant est un pourcentage du coût total de l’acquisition et dépend du nombre de personnes allant occuper le logement et de sa localisation. Son remboursement ne peut dépasser la durée des autres prêts, dans la limite de vingt-cinq ans.

Si les performances énergétiques du logement permettaient en 2012 de bonifier le montant du PTZ+, elles deviennent la règle de base dès le 1er janvier 2013 puisque seuls les logements respectant des normes de performances énergétiques strictes (certifiés BBC ou RT2012), seront éligibles.

Des prêts réglementés pour des emprunteurs ciblés Le PAS - prêt d’accession sociale – vise les ménages aux revenus modestes. Il est accordé, sous conditions de ressources, à un taux avantageux aux personnes qui acquièrent leur résidence principale et aux propriétaires qui font des travaux dans le logement qu’ils occupent. Il peut financer 100 % de l’acquisition.

Moins connu, le prêt Action logement (ancien 1 % logement) est accessible aux salariés des entreprises non agricoles du secteur privé, ayant dix employés ou plus, pour financer 30 % maximum de l’acquisition (dans le neuf ou l’ancien sans travaux) ou de la construction de leur résidence principale.

L’intéressé doit se renseigner auprès de son employeur.

Reste le Plan épargne logement (PEL) couplé avec le Compte épargne logement (CEL) qui, proposés par de nombreuses banques, permettent d’obtenir un prêt à taux préférentiel, après une phase d’épargne.

Prêts classiques, le jeu de la concurrence Malgré le bénéfice des prêts réglementés, l’acheteur est le plus souvent contraint de contracter un prêt bancaire classique. Ce crédit peut financer tout ou partie de l’achat ou les travaux d’un logement principal ou secondaire, dans le neuf ou l’ancien. Les formules proposées par les banques sont variées et prennent en compte les revenus du ménage.

Pour faire le meilleur choix il faut alors se plier à une comparaison méthodique. Premier élément à garder en tête : le coût du crédit. Il comprend, outre le prêt, les frais de dossier, les assurances et les indemnités de remboursement anticipé.

La durée est un autre critère de choix. Plus elle est longue – actuellement 17 ans en moyenne* - plus l’amortissement du prêt est lent : en cas de revente, le montant récupéré après remboursement du capital restant dû sera donc généralement faible.

Au centre de ce savant calcul, réside enfin le taux d’emprunt, variant dans son montant et ses modalités.

Une affaire de taux d’intérêts Un prêt à taux fixe implique un taux déterminé dans le contrat de prêt, pour toute la durée de remboursement. C’est intéressant quand le taux proposé est bas. Concernant les mensualités de paiement, elles peuvent être constantes ou modulables (évolution selon la capacité de remboursement) ou encore « lissées » ce qui permet d’ajuster les mensualités pour tenir compte des autres prêts engagés dans le plan de financement.

Autre option : le prêt à taux variable qui évolue, à la hausse ou à la baisse, en fonction d’un indice inscrit dans le contrat.

Pour limiter les risques, le prêt peut être « capé », c’est-à-dire que la variation du taux est limitée sur la mensualité ou la durée.

Afin d’apprécier au plus juste les offres de prêts bancaires, l’acheteur doit se référer au « taux effectif global » inscrit dans la proposition, qui représente le coût réel de l’emprunt (incluant les divers frais énumérés).

Julie Polizzi *

a durée moyenne des prêts immobiliers est de 17,41 ans au L 3e trimestre 2012, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

8 _ 9 / Immobilier et construction

frais d’acquisition : quesaco ?

Les

Dans la plupart des cas, les prix de vente des immeubles (maisons, appartements, terrains à bâtir) sont fixés hors frais d’acquisition.

Ce qui signifie que l’acheteur règle les frais de la vente.

Ces frais, couramment appelés à tort « frais de notaire », s’ajoutent au prix d’achat mais ne reviennent ni au vendeur, ni au notaire pour leur plus grande part. En outre, le tarif chez le notaire est strictement réglementé et fixé par l’Etat.

Cette rémunération varie en fonction du prix de vente et se situe en général entre 0,9 % du prix de vente et 1,33 % selon le montant de la transaction. Des minima existent si les prix sont bas.

Alors que représentent réellement ces frais que l’on désigne, de manière inexacte, « frais de notaire » ?

• I l s’agit d’abord et essentiellement d’impôts de mutation c’est-à-dire des taxes qui reviennent à l’Etat et aux collectivités locales appelés encore « droits d’enregistrement ». Le notaire est chargé de les recouvrer pour le compte de l’Etat. En effet, les impôts ne concernent pas seulement ce que vous gagnez (impôt sur les revenus, CSG,...) ni ce que vous possédez (taxes foncières, ISF,...). L’administration fiscale taxe également les immeubles lorsqu’ils changent de propriétaire.

•A vant de vous engager dans un projet immobilier, n’hésitez pas à prendre contact avec votre notaire. La consultation est gratuite lorsqu’il rédige un acte.

Cette taxe se décompose de manière suivante : Taxe départementale…………............3,80 % sur le prix de vente Taxe communale……………….............1,20 % sur le prix de vente Frais d’assiette ……………….2,37 % sur la taxe départementale Attention, le taux de la taxe départementale a été relevé dans le département du Haut-Rhin (comme dans la quasi-totalité des départements) à 4,50 % (au lieu des 3,80 %) pour les actes de vente conclus entre le 1er mars 2014 et le 29 février 2016.

Demandez-lui un calcul prévisionnel des frais occasionnés pour l’acquisition. Profitez-en pour lui demander de calculer les autres frais éventuels à prévoir, en particulier, si vous demandez un crédit à votre banque, le coût d’une garantie hypothécaire.

Le notaire assure une mission de service public et se trouve soumis à un tarif obligatoire fixé par l’Etat et applicable dans toute la France. Lui seul peut vous fournir une information précise et des explications détaillées.

Agir avant, c’est prévoir.

Réagir après, c’est subir.

(Source Notaires de France)

•V iennent ensuite les frais appelés débours : ils représentent le coût des documents d’urbanisme, du bureau des hypothèques ou de la requête au livre foncier, du cadastre, etc...

Ils servent à rémunérer les différents intervenants et/ou à payer le coût des différents documents.

Les impôts de mutation et les débours forment ensemble environ 6 % du prix de vente, et à partir du 1er mars 2014 jusqu’au 29 février 2016 environ 6,70 %.

•E nfin, la rémunération du notaire proprement dite (émoluments) pour la réalisation des nombreuses formalités préalables (analyse des diagnostiques, rédaction du compromis de vente, vérification du livre foncier, des états civils, de l’urbanisme,…) la rédaction de l’acte authentique de vente, la réception des parties, l’explication de l’acte, l’exécution des formalités postérieures à la vente, mise à jour du livre foncier,, la détermination et le paiement de la plus-value et des droits d’enregistrement et la conservation de la minute c’està-dire de l’original du contrat pendant 75 ans.

Conseiller impartial, juriste spécialiste du droit de l’immobilier, du patrimoine et de la famille, le notaire est à votre écoute pour vous aider à réaliser vos projets au mieux de vos intérêts en toute sécurité.

CHAMBRE DES NOTAIRES DU HAUT-RHIN www.chambre-haut-rhin.notaires.fr 4 place des Martyrs de la Résistance - 68000 COLMAR / 03 89 41 19 71 / chambre.68@notaires.fr

10 _ 11 / Immobilier et construction

Maison neuve : le bois et le contemporain ont la cote À quoi ressemblent les constructions neuves d’aujourd’hui ?

Compactes, lumineuses et contemporaines, elles sont au top de l’isolation. Répondant bien à ces critères, les maisons en bois ont le vent en poupe.

Sur le marché de la construction neuve, la tendance évolue. La crise est passée par là mais aussi les nouvelles normes en matière d’économies d’énergie et de réduction des gaz à effet de serre. Les budgets plus contraints des familles, auxquels s’ajoute la flambée des prix du foncier, limitent la superficie des parcelles et la taille des maisons. La surface moyenne habitable se situe actuellement entre 90 et 100 m2.

Désormais, ce sont les maisons contemporaines, voire design, qui séduisent les ménages désireux de faire construire. Lorsqu’ils en ont les moyens, ils font volontiers appel à un architecte afin d’adapter au mieux leur future demeure à leur mode de vie, tout en y apportant une touche personnelle.

12 _ 13 / Immobilier et construction

Exigence thermique Aujourd’hui, l’espace intérieur est organisé autour d’une vaste pièce à vivre servant à la fois de séjour et de salle à manger. La séparation avec la cuisine a tendance à disparaître. La taille des chambres est en général comprise entre 10 et 12 m2. À l’étage, elles sont disposées autour d’un palier afin de perdre le moins de place possible. Les couloirs d’accès sont définitivement bannis. En revanche, les plans des constructeurs illustrent la volonté de faire pénétrer au maximum la lumière naturelle à l’intérieur des pièces. Outre l’apport de baies vitrées, il s’agit aussi de veiller à l’orientation de la maison en évitant de placer des ouvertures sur la façade nord. Depuis janvier 2013, date de la mise en place de la nouvelle réglementation thermique, les constructions neuves doivent respecter la norme BBC (bâtiment basse consommation). On voit ainsi apparaître des maisons aux formes plus compactes qui se prêtent mieux à cette exigence. L’isolation est renforcée et les systèmes de chauffage évoluent. Les poêles à bois design font l’objet d’un véritable engouement et les maisons à ossature bois connaissent un succès grandissant car elles sont bien adaptées aux aspirations écologiques et esthétiques. Le mariage de ce matériau avec la pierre, l’alu et le verre est particulièrement en vogue.

APEI-Actualités

Crédits des visuels : • Maison Réseau Pro, Artibat • Maison WeberHaus

14 _ 15 / Immobilier et construction

Savoir bien

s’isoler

La réduction des dépenses énergétiques passe bien souvent par une amélioration de l’isolation. Revue de détail.

Pour bien isoler sa maison, il faut savoir d’abord lutter contre un phénomène délicat : les déperditions de chaleur. Sachez qu’une habitation perd 30 % de sa chaleur par le toit, 15 % par les sols, 15 % par les murs et 15 % par les fenêtres.

Les 25 % restants s’échappent dans le renouvellement de l’air et les ponts thermiques. C’est donc au niveau des parois qu’il est le plus facile, et le plus utile, d’agir.

Tout en haut On le sait tous : la chaleur monte. Elle s’échappe donc vers le toit, en même temps que la vapeur d’eau générée par nos tâches quotidiennes et par notre seule respiration.

La VMC a son rôle à jouer dans ce domaine mais l’utilisation de matériaux respirants n’est pas superflue. L’isolation des combles est à surveiller de près, surtout quand ils sont inutilisés ou que le bâti est ancien. Une toiture végétalisée pourra aussi avoir son efficacité et sera tout autant appréciée lors des saisons plus chaudes.

Faire le mur L’isolation des murs peut s’effectuer par l’intérieur ou par l’extérieur. La première option est souvent privilégiée dans le cadre de travaux de rénovation ou dans les nouvelles constructions,

car elle est considérée comme plus facile à mettre en œuvre, plus rapide et moins onéreuse. Il existe différentes techniques pour y parvenir : l’isolation sous ossature métallique, qui consiste à poser une laine de verre semi-rigide sur tous les murs entre des rails de métal et des plaques de parement ou l’isolation par doublage collé isolant, alliant un isolant de votre choix à une plaque de plâtre. La laine de verre a fait ses preuves dans ce domaine depuis plusieurs décennies mais elle est maintenant largement concurrencée par d’autres produits tout aussi efficaces et plus écologiques. Il est également possible d’isoler les cloisons par l’extérieur, ce qui permet de ne pas diminuer la surface intérieure. On peut alors choisir de projeter un enduit spécifique sur un isolant posé contre le mur, ou de mettre en place des parements. Les travaux sont alors moins gênants puisqu’ils ne nécessitent pas de vider les pièces pendant l’intervention.

Une belle vue En ce qui concerne les fenêtres, les double ou triple vitrage seront évidemment privilégiés : loin d’être des ponts thermiques, ils peuvent devenir de véritables conducteurs de chaleur, simplement en s’appuyant sur l’énergie solaire ou en bénéficiant des techniques de vitres chauffantes déjà utilisées outre-Atlantique.

Mélanie De Coster

16 _ 17 / Immobilier et construction

Un peu plus près des

toitures

Dans une maison, il y a toujours moyen de gagner un peu d’espace.

En aménageant les combles, par exemple…

Lorsque l’on a pas les moyens d’acheter plus grand, il est tentant de vouloir gagner quelques précieux mètres carrés supplémentaires… Pour élargir leur espace vital, les Français partent désormais à la conquête… de leurs combles ! Des entreprises se spécialisent même dans leur aménagement et transforment les charpentes pour installer de nouvelles pièces à la place. Chambres, bureaux, salles de jeu et même salles de bains prennent de la hauteur…

l’unique condition avant de commencer les travaux : une autorisation est indispensable. Si vos nouvelles pièces représentent moins de 20 m2, une simple déclaration de travaux suffit.

Au-delà, un permis de construire est obligatoire. Il peut être plus compliqué de l’obtenir dès lors que l’habitation est située près d’un site classé, pour des raisons d’équilibre esthétique : la simple présence de fenêtres dans le toit peut être jugée disgracieuse.

Règles du jeu

Les dés sont jetés

Pour pouvoir s’installer dans les combles, il faut déjà être en mesure d’y tenir debout. Pour cela, il est généralement estimé que cet espace est aménageable si la pente du toit est supérieure à 30 %. Cependant, avoir la place nécessaire n’est pas

Les travaux sous le toit sont souvent l’occasion de revoir l’isolation de la maison… et donc de bénéficier d’éventuels crédits d’impôts. Juste ce qu’il faut pour investir dans des placards adaptés. Ces zones de vie s’avèrent en effet de plus en plus

faciles à meubler, grâce à des kits pour sous-pentes qui permettent d’installer en quelques heures des penderies ou des bureaux. Les portes coulissantes seront d’ailleurs privilégiées dans ces espaces. Les étagères modulables – composées de blocs à empiler – y trouveront naturellement leur place, comme les meubles bas. Le coût le plus important restera donc bien celui des travaux, qui varie de 300 à 1 000 € au m2. Faites établir plusieurs devis pour ne pas sauter au plafond en découvrant l’addition !

Mélanie De Coster

18 _ 19 / Energie

Le

feu créatif !

Fonte éternelle

Tout en rondeur

Le Contura 51 est un poêle moderne en fonte à convection d’air. Robuste, avec ses 4 pieds réglables, il restera stable sur n’importe quel sol et en toutes circonstances. Pour l’ouvrir, une jolie poignée chromée ou noire comme sur la photo. Sa large vitre offre une bonne vision du feu et grâce à la fonte, il va chauffer pendant longtemps. Astucieux, la grille qui maintient le bois en place lorsqu’on ouvre la porte.

Performance, rendement, confort hors pair… la nouvelle gamme des poêles mixtes (convection/rayonnement) Kaira possède toutes les performances des autres Tulikivi, spécialiste des poêles-cheminées en stéatite. Les Kaira présentent depuis 2013, des formes arrondies qui accentuent encore l’impression de douce chaleur diffusée. Combles ou grandes pièces, les 6 modèles sauront s’adapter à toutes les hauteurs de plafonds et à tous les habitats.

Symphonie Creation à Vendenheim, poêle Contura 51

Tulikivi, gamme Kaira

De l’allure et de la douceur Cette cheminée encastrée a l’élégance d’intégrer un casier à bûches circulaire qui fait toute la différence. Pratique et esthétique, il apporte douceur et raffinement à l’ensemble. Alliant l’acier et la rondeur, le modèle Crescendo peut recevoir différents types de foyers : celui-ci (Classic 3) affiche une puissance de 7kW et offre une large vision du feu.

Richard Le Droff, cheminée Crescendo

Glamour Superbe contraste d’un cadre en marbre déco polaire brillant incrusté de 5 cabochons en chêne huilé, la cheminée semi-encastrée Glam séduit d’emblée par sa réelle présence décorative. Faisant la part belle au feu, Glam peut s’équiper des différents types d’inserts Chazelles, ici avec l’insert Design D1200, d’une puissance de 22 kW (4 étoiles Flamme Verte). Notons également que l’intérieur en briques réfractaires est également proposé en coloris noir pour encore plus de design et de sobriété.

Chazelles, cheminée Glam

Ergonomique et coloré

Nettoyer sans attendre

Pour faciliter le stockage et la manipulation des granulés de bois, le contenant Swing est doté d’un astucieux système à bascule, permettant de récupérer aisément les granulés jusque dans le fond de la réserve. Il affiche un design ludique et moderne que vient compléter harmonieusement la pelle courbe by Woodstock® qui va aider au chargement du poêle. Swing est disponible en rouge/blanc ou gris anthracite/blanc, la pelle courbe en rouge et en blanc.

Capacité de stockage : jusqu’à 50 kg de granulés de bois.

Doté d’un moteur électrique de 950 watts intégré dans le couvercle, cet aspirateur à cendres chaudes (jusqu’à 40°C) offre une puissance d’aspiration de 17Kpa et un mode soufflerie. Il permet de nettoyer cheminées, poêles ou barbecues en toute sécurité, sans attendre qu’ils refroidissent complètement, et sans les désagréments liés à la manipulation des cendres. Le CeneHot s’utilise sans sac.

Woodstock® bois énergie, contenant Swing et pelle courbe, 246 €

Ribitech, aspirateur à cendres chaudes CeneHot, 99 €

20 _ 21 / Energie

Central, gyroscopique, en épi ou en version 16/9e, il existe forcément un modèle de poêle ou de cheminée capable de s’intégrer à votre décor…

Poêles et cheminées

se fondent dans le décor Si l’offre de foyers rustiques reste toujours aussi généreuse, la nouvelle génération n’a pas dit son dernier mot : repoussant toujours davantage les limites de la technologie, cheminées et poêles contemporains renouvellent leurs gammes pour mettre en scène à leur façon le sublime ballet des flammes. Exit les formes traditionnelles, place à la nouveauté. Si leurs techniques évoluées leur permettent d’accéder à de très hauts rendements, assurant confort, économie et grande aisance d’emploi, ce sont surtout leurs formes qui se remarquent. L’heure est aux cheminées spectaculaires, comme celles qui, installées au beau milieu des pièces à vivre, offrent des visions à 360° sur le foyer. Plus que des moyens de chauffage, il s’agit là de véritables œuvres d’art qui apportent un cachet exceptionnel aux lieux où elles sont installées.

Cédez au color block La tonalité orangée d’une flambée, c’est bien joli, mais quand elle est contrastée par une autre couleur, c’est encore plus bluffant. Autrefois portée sur le naturel des matériaux comme la pierre ou la brique, la cheminée renouvelle son style en s’habillant de couleurs vives. Pour les indécis, certains cheministes proposent même des cadres métalliques amovibles, pour varier les coloris au gré de ses envies… D’autres proposent de masquer le foyer par des panneaux colorés façon Mondrian lorsqu’il n’est pas utilisé. Même le traditionnel poêle de faïence cède aux sirènes de la mode en troquant ses motifs classiques contre de grands aplats de teintes franches…

Forcez le naturel À l’opposé de la tendance précédente, certains modèles jouent au contraire la carte du naturel, forçant sur le caractère brut de leurs matériaux. Comme taillés à même les éléments, les manteaux se parent alors d’ardoise, de métal effet rouillé ou de briques d’ébène.

Tout devient prétexte à s’émerveiller des forces créatrices de la nature, à commencer par la réserve de bûches qui, mise en valeur dans un espace dédié, forme sur le mur un véritable tableau végétal. Quant aux conduits des poêles, ils ne se cachent plus mais dressent fièrement leurs lignes cylindriques vers les hauteurs de la pièce…

Tournez manège Fleuron de la nouvelle génération, la cheminée centrale devient ou redevient le centre névralgique du foyer. Toute la vie de la famille s’organise autour de ce chaleureux point de rassemblement qui diffuse chaleur et bonne humeur dans toute la maison. Les cheminées les plus prestigieuses se font même pivotantes pour mieux suivre à la trace la vie turbulente de la maisonnée.

Double ou triple face À deux voire trois faces vitrées, la cheminée en épi s’adapte dans tous les espaces, délaissant les pans de murs pour s’intégrer à un angle ou s’avancer à la perpendiculaire d’une cloison. Offrant une plus large vision du feu, elle est tout particulièrement appréciée pour sa capacité à s’adapter aux espaces les plus réduits ou à faire office de cloison ouverte entre deux espaces d’une même pièce.

Ouvert ou fermé ?

Vous hésitez encore entre la rentabilité du foyer fermé et la convivialité d’un feu ouvert ? Bonne nouvelle : vous n’êtes pas obligé de choisir. Les foyers de cheminée à porte escamotable vous permettent de profiter d’une flambée « en liberté » pour le simple plaisir des yeux, puis de refermer bien vite la vitre pour un meilleur rendement une fois le spectacle consumé…

Vision panoramique Avec leur format 16/9°, les appareils panoramiques font sérieusement de l’ombre à nos téléviseurs et offrent un spectacle fascinant sur les flammes. En version poêles, ils se dotent même d’un socle pivotant pour se laisser admirer de tous les côtés…

Ludovic Chatel

22_ 23 / Energie

Allumons

flamme verte

la

Adopté par plus de soixante industriels du secteur, le label Flamme verte guide le consommateur vers les équipements de chauffage au bois les plus performants et les moins polluants du marché.

Retour sur cette certification d’une actualité… brûlante !

Depuis la mise en place, en 2005, d’un crédit d’impôt sur les équipements utilisant une source d’énergie renouvelable, les ventes d’appareils de chauffage au bois domestiques ont connu une forte progression. D’après les derniers chiffres avancés par SER Observer en juin 2012, plus de sept millions de ménages français sont aujourd’hui équipés d’un appareil de chauffage au bois. S’engageant tant sur les performances énergétiques des équipements que sur leur fonctionnement écoresponsable, le label Flamme verte, dans un souci d’amélioration continue, a insufflé, depuis 2000, une nouvelle dynamique au secteur…

Les critères d’obtention Recommandé par les entreprises certifiées NF, le label Flamme verte désigne par une étiquette les appareils les plus performants du marché. Fondé sur une charte de qualité, il s’appuie sur plusieurs critères environnementaux, comme l’hygiène de combustion, le rendement ou les émissions de poussières dans l’atmosphère. Depuis 2010, un nouvel affichage des performances environnementales permet de classer les poêles, inserts et cuisinières sur une grille de trois à cinq étoiles. Plus la performance globale de l’appareil est importante, plus le nombre d’étoiles affiché sur l’étiquette est élevé, avec un maximum de 5 étoiles. Depuis le 1er janvier 2012, seuls les appareils possédant 4 ou 5 distinctions peuvent se présenter sous le label Flamme Verte.

Le crédit d’impôt Le crédit d’impôt « développement durable » (CIDD) permet aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d’amélioration énergétique portant sur une résidence principale qu’ils occupent ou dont ils sont bailleurs. Chaque contribuable peut bénéficier de ce dispositif, qu’il soit imposable ou non. Si le montant du crédit d’impôt dépasse celui de l’impôt dû, l’excédent est remboursé au ménage. L’installation d’un appareil de chauffage bois ou biomasse (poêle, foyer fermé, insert, cuisinière utilisée pour le chauffage, chaudière) est éligible au CIDD dans certaines conditions. Les appareils doivent répondre à des exigences de performance, notamment du point de vue du rendement énergétique et de la concentration moyenne en monoxyde de carbone. Tous les équipements Flamme verte 4 ou 5 étoiles répondent à ces exigences. Pour une première

acquisition, le taux du crédit s’élève à 15 % du prix de l’appareil, hors frais de pose. Si l’équipement installé est destiné au remplacement d’un ancien dispositif, ce taux est porté à 26 % du prix. Dans le cadre d’un « bouquet de travaux », c’est-à-dire de la combinaison de plusieurs opérations d’amélioration énergétique, ces chiffres sont alors majorés à 23 et 34 %.

Où trouver un appareil Flamme verte ?

Les appareils labellisés Flamme verte sont disponibles auprès de tous les professionnels du chauffage au bois. La liste de ces appareils peut être communiquée par les Espaces Info Énergie mis en place par l’Ademe.

N° Azur (prix d’un appel local) : 0810 060 050.

Cette liste est également consultable sur le site : www.flammeverte.org

A.S.

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Boutons de

chaleur Passer son temps à courir de radiateurs en radiateurs pour adapter leur température est un bon moyen de se réchauffer… mais il existe des solutions plus simples !

Dans une maison confortablement chauffée, la température devrait se situer entre 19 et 20°C la journée et entre 16 et 18°C la nuit… Si ces données sont bien acquises, on ne passe pas nécessairement son temps à opérer des relevés journaliers auprès du thermomètre familial. S’adapter aux variations météorologiques ou aux conditions d’utilisation peut également devenir très contraignant : baisser le chauffage quand on cuisine ou quand le soleil donne sur les fenêtres, l’augmenter au réveil avant de prendre sa douche… Autant d’actes qui sont facilités par les régulateurs de chauffage. Ces appareils, qui fonctionnent sur le principe du thermostat, peuvent équiper les chaudières comme les radiateurs électriques.

Dehors ou dedans ?

Deux solutions permettent de mesurer la température. Les thermostats d’ambiance sont installés à l’intérieur des maisons, dans une pièce de référence (souvent le salon). Ils régulent automatiquement la température du logement en agissant sur les chaudières. Souvent programmable, cet équipement est bien adapté aux maisons de plain-pied ou aux appartements. Les sondes extérieures permettent quant à elles d’anticiper l’effet des variations météorologiques. Grâce à elles, les chaudières réagissent avant même que le logement n’ait eu le temps de se réchauffer ou de se refroidir. Ces sondes peuvent être complétées par des correcteurs d’ambiance afin de

prendre en compte les apports de chaleur à l’intérieur même du logement. On préférera ce système pour les demeures à étages ainsi que pour les planchers chauffants dont le temps de chauffe est plus long.

Tout un programme Alors que les premiers thermostats permettaient uniquement de déterminer une température voulue et de s’assurer qu’elle était maintenue, les modèles actuels sont souvent programmables.

Il devient dès lors possible d’établir les besoins en chaleur heure par heure sans aucune manipulation supplémentaire : le chauffage démarrera un peu avant votre réveil, continuera en mode économique durant votre journée de travail, sera relancé peu avant votre retour pour se couper pendant la nuit.

Une fois la semaine type enregistrée, il n’y a plus besoin de s’en occuper, sauf pour les situations particulières du type départ en vacances. Ces programmateurs peuvent être reliés aux chaudières grâce à un fil ou communiquer par ondes radio.

Électricité, quand tu nous tiens Les thermostats programmables peuvent aussi être utilisés pour les radiateurs électriques, particulièrement dans le cas des convecteurs ou des panneaux rayonnants. On parle alors de programmateur de chauffage : un émetteur envoie les ordres par fil ou par ondes radio.

Les radiateurs doivent tous être équipés de récepteurs pour que le système soit actif. Différentes zones pourront être définies dans le logement (salon, cuisine, chambre…) avec une température différente pour chacune d’entre elles. Des gestionnaires d’énergie permettent enfin d’adapter la consommation électrique des radiateurs selon les différentes périodes tarifaires… et donc de réaliser encore plus d’économies d’énergie que les autres modèles.

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Bien choisir son Le choix de l’énergie d’une habitation varie en fonction des logements, de leur situation géographique et des préoccupations de chacun : certains privilégient les appareils économiques, d’autres se sentent investis d’une mission écologique et d’autres encore se laissent guider par des raisons pratiques.

énergie Gaz, fioul, bois, électricité… les possibilités sont vastes en matière de chauffage ! À vous de trouver celle qu’il vous faut.

Le fioul Pointé du doigt par les écologistes, car en partie responsable des émissions de gaz à effet de serre, le chauffage au fioul a bien évolué ces dernières décennies. Aujourd’hui, les chaudières consomment moins que par le passé et s’associent même à des énergies renouvelables comme le solaire, par exemple. La chaleur se diffuse uniformément dans la maison sans assécher l’air, mais l’installation d’une chaudière et le stockage de ses cuves requièrent un espace important. Les tarifs du fioul ont tendance à augmenter sous l’effet d’une conjoncture difficile associant le tarissement des gisements de pétrole et l’augmentation de la demande.

L’électricité C’est la star des énergies en France : près de 80 % de la population se chauffe grâce à l’électricité. Pourtant, c’est aussi la plus chère ! Faciles d’installation et peu encombrants, les différents appareils électriques permettent de réguler la température via un thermostat. Le convecteur – le radiateur de base – chauffe rapidement les petits espaces bien isolés, mais consomme beaucoup d’énergie dans les vieilles et grandes bâtisses. De plus, il provoque des mouvements d’air incessants qui brassent la poussière et gênent les allergiques.

Le bois Le chauffage au bois séduit par les économies qu’il engendre mais exige certaines conditions. Le logement doit être suffisamment grand pour accueillir une cheminée et, surtout, pour

stocker les bûches. La maison doit également se situer dans une région forestière, à moins d’adopter un poêle à granulés.

Ce type de chauffage demande un entretien régulier et le respect de certaines règles de sécurité.

Le gaz Il existe deux sortes de chauffage au gaz, tous les deux plus respectueux de l’environnement que le fioul. Le propane (ou GPL) nécessite l’installation d’une cuve (aérienne ou enterrée) qui doit régulièrement être approvisionnée par un camion. Le gaz naturel (ou gaz de ville) est transporté par un réseau gazier et chauffe l’eau par le biais d’une chaudière. Rentable et performant, ce chauffage comporte des risques d’accidents domestiques. Attention, certaines communes peuvent ne pas se raccorder au gaz naturel.

La géothermie La géothermie est une solution d’avenir dont les performances économiques et écologiques commencent à séduire le grand public. La pompe à chaleur géothermique capte la chaleur retenue dans le sol sous forme de calories. Cette source inépuisable et gratuite demande tout de même un investissement de départ (un crédit d’impôt de 40 % est accordé par l’État) et le recours à un professionnel. Des modèles réversibles rafraîchissent l’air en été.

Les panneaux solaires C’est la solution la plus rentable à long terme. Si le prix des panneaux photovoltaïques – qui récupèrent les rayons du soleil et les transforment en énergie – semble exorbitant à l’installation, les tarifs sont quasi nuls par la suite (comptez seulement l’entretien). On peut même revendre le surplus d’énergie inutilisée et gagner de l’argent. Un bon calcul dans les régions ensoleillées !

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cheminées brillent

Les de mille flammes

1 000 €, les modèles les plus modernes peuvent atteindre 5 à Les hommes ont découvert le feu 6 000 €. Le prix varie selon l’implantation, et un foyer central et ont inventé les cheminées peu de temps ne demande pas le même budget qu’une cheminée d’angle. après. Depuis cette époque, les braises Une amélioration trouvent toujours de nouvelles manières Ne brûlez pas tout de suite vos vaisseaux : il existe des solutions de se mettre en valeur. pour faire baisser la facture. Par exemple, si une cheminée est Dans nos sociétés modernes, on a parfois oublié que le foyer était auparavant le lieu central d’une habitation : qui aurait délibérément choisi de s’éloigner d’une cheminée en plein hiver ?

Au fil du temps, de nouveaux modes de chauffage sont apparus, reléguant les feux de bois à l’arrière-plan. Depuis plusieurs années pourtant, face à l’augmentation des coûts de l’énergie, les bûches ont refait leur apparition dans nos salons

À la mode Les fabricants de cheminées ne s’y sont pas trompés et les dessins des poêles à bois n’ont jamais été aussi inventifs que ces derniers temps. Entre les âtres placés au centre des pièces et les modèles muraux de plus en plus design, il est parfois bien difficile de faire un choix. La concurrence est d’autant plus rude que des foyers électriques et des flambées à l’éthanol imitent les flammes classiques avec toujours plus de précision. Tout le monde peut posséder une cheminée, ou une reproduction de celle-ci : au sol, en hauteur, apposée contre une cloison, toutes les fantaisies existent. Même les matières jouent le jeu : si le métal résiste bien à la chaleur, les cheminées peuvent s’habiller de marbre, de plaquettes de parement, de verre teinté… Le choix a cependant un prix : si les âtres les plus classiques se négocient, hors pose et travaux éventuels, dès

déjà présente, il est possible d’améliorer son rendement : un insert, implanté dans un foyer ouvert, ne coûte « que » 500 à 2 000 €. C’est peut-être le meilleur moyen de profiter d’une véritable chaleur : un foyer fermé chauffe jusqu’à sept fois plus que son équivalent ouvert, tout en consommant moins de bois.

Plein feu sur la déco Il n’y a rien de plus triste qu’un âtre dénudé. Si vos moyens ne vous permettent pas d’investir dans les derniers foyers design, ce n’est pas une raison pour cacher votre poêle à bois. Pour en améliorer l’apparence, vous devrez alors mettre la main à la pâte. Quelques accessoires amélioreront déjà le regard que vous lui porterez, comme un joli présentoir pour les bûches ou des pelles originales. Sur son manteau, vous pourrez déposer une collection de cadres photo, très classiquement, ou être plus original et y disposer de multiples vases : même vides, ils créeront une ambiance romantique. Un miroir ou des bibelots divers rempliront également l’espace. Plutôt qu’un tableau, collez un sticker grand format sur le mur qui surplombe les flammes; ceux qui comportent des citations célèbres feront briller votre culture. Une guirlande lumineuse peut aussi encadrer le foyer, afin de mieux le mettre en valeur. N’oubliez pas : les flammes peuvent déjà être un spectacle à elles seules, alors ne boudez pas votre plaisir.

Mélanie De Coster

30_ 31 / Intérieur

Composer une éco « Éco » pour écologique et économique, deux qualités en plein boom chez les fabricants de cuisines et d’appareils électroménagers.

Privilégiez des matériaux peu polluants Un large choix de matériaux naturels ou facilement recyclables s’offre à vous pour composer les meubles de votre future cuisine. Le bois est une valeur sûre, à choisir d’origine certifiée (PEFC) et de provenance européenne pour limiter le transport. La pierre de lave et le granit, pour le plan de travail, sont d’autres options naturelles et peu transformées. L’acier et le polyéthylène présentent l’intérêt d’être facilement recyclables.

Savoir lire les étiquettes Désormais présentes sur tous les appareils électroménagers, les étiquettes énergie classent de A à D les performances énergétiques et de consommation d’eau de chacun. Il est conseillé d’opter pour un appareil noté A+ à A+++. Plus cher à l’achat, il sera rentabilisé à l’usage sur vos factures d’eau et d’électricité.

cuisine

Attention également à la présence de composés organiques volatils (COV) dans les peintures, colles et vernis utilisés pour fabriquer les meubles : des étiquettes indiquent désormais leur taux, allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions).

Reconnaître les innovations vertes Certaines innovations technologiques permettent de précieuses économies, ne passez pas à côté ! C’est le cas des réfrigérateurs avec dégivrage automatique et froid dynamique, des tables à induction avec zones de chaleur flexibles s’accordant à la taille des récipients, des mitigeurs à limiteur de pression et de température, des lave-vaisselle raccordés à l’eau chaude, des fours vapeur, des hottes à moteur à courrant continu, de l’éclairage à LED, des lave-linge à capteurs…

Autant d’éléments qui par leur efficacité, permettent de gagner du temps et de l’argent.

Faire le choix de la durée Écologie et économies passent aussi par la résistance au temps et le refus du tout jetable et de l’obsolescence programmée. La longévité existe encore, mais elle a un prix et passe souvent par le choix d’une marque reconnue pour ses qualités dans la durée. Miele (qui promet des appareils testés pour durer 20 ans), Perene, Liebherr ou De Dietrich… font partie de ce club « sélect ».

APEI-Actualités. Laure Hamann

Crédits des visuels : • Tiroir pour bacs à tris sélectif Perene.

• Combiné réfrigérateur congélateur éclairage LED, efficacité A++ Gorenje +.

32 _ 33 / Intérieur

Pour bien concevoir sa

salle de bain...

Mieux vaut ne pas se tromper dans la conception de sa salle de bains car elle sera là pour longtemps. Il peut être judicieux de faire appel à un architecte pour un résultat optimal. À défaut, les conseils de Fabrice Knoll, architecte et designer...

Qu’il s’agisse d’une implantation neuve ou d’une rénovation, avant toute chose, faites le point sur vos envies et vos besoins : éléments sanitaires, rangements, matériaux.

Si vous vous sentez perdu devant la multiplicité des produits et ne parvenez pas à faire des choix pour définir votre projet, n’hésitez pas à faire appel à un architecte, il saura vous écouter et répondre au mieux à vos besoins. Vous pouvez lui demander une simple esquisse ou la prise en charge total du projet. Le coût de son intervention sera en partie compensé par une optimisation de la mise en oeuvre et un résultat sans erreur. À défaut, passez à l’action !

Préliminaires Prenez soigneusement les mesures de la pièce et élaborez une première esquisse sur le papier en tenant compte de passages suffisants pour circuler d’un élément à l’autre. Rendezvous dans les show-rooms des fabricants, simulez les gestes quotidiens devant les produits qui vous plaisent pour tester leur confort, leur ergonomie, et vous rendre compte des couleurs et des matériaux (les plus antidérapants possible pour le sol). Le choix d’un produit dépend non seulement du style, mais aussi du confort dimensionnel, du confort tactile, de la facilité d’installation et d’entretien.

34 _ 35 / Intérieur Essentielle, la surface Vos choix seront très dépendants de la surface dont vous disposez. Dans une petite salle de bains (entre 2,25 et 4 m2), l’ergonomie est primordiale et vous ne pourrez mettre que l’indispensable. Les rangements, les effets de miroirs et des couleurs claires seront importants pour donner une impression d’espace. Préférez les installations qui ne dévorent pas l’espace : ainsi une grande douche (éventuellement avec un bac profond) sera plus agréable qu’une petite baignoire; une grande vasque encastrée dans un meuble plus étroit sera plus confortable à utiliser qu’une petite vasque. Une porte coulissante peut également permettre un gain de place. Dans une salle de bain de taille moyenne (entre 4 et 7 m2), quelques éléments de confort peuvent être ajoutés à l’indispensable. Soit, un siège pour se poser, une douche en plus de la baignoire, un deuxième lavabo...

Dans une salle de bain spacieuse (plus de 7 m2), il serait dommage de ne pas jouer sur l’ambiance et les effets visuels. Mettez en scène votre salle de bains grâce à la lumière, au dessin des lignes de carrelage, à la menuiserie; vous pouvez également jouer avec des différences au sol pour marquer les divers espaces; et si la place est suffisante, ajoutez des éléments de confort, spa, sauna...

Avec le temps...

Si la présence de jeunes enfants dans la famille induit des installations particulières (baignoire impérative, espace pour la table à langer...), l’approche de l’âge a d’autres nécessités. Alors, la douche doit être facile d’accès, les robinets doivent pouvoir se tourner sans effort (vive le galet de commande digital qui permet d’ouvrir, fermer, régler la température de l’eau d’une pression de doigt !), la douchette doit pouvoir descendre facilement le long de la barre de douche, des barres de relèvement peuvent être installées dans la baignoire et la douche où un siège pliable est bienvenu. Les lavabos à hauteur réglable sont aussi commodes pour les petits que pour les seniors. Le chauffage doit être immédiat (sèche serviettes soufflants !). L’éclairage doit être précis et un miroir grossissant est bienvenu.

Et les toilettes ?

Lorsque l’espace s’y prête, isoler les toilettes est une solution commode, mais il arrive qu’il n’y ait pas d’autre solution que de les installer dans la salle de bains. Heureusement, les toilettes suspendues ont marqué en progrès à la fois esthétique et hygiénique, et les nouvelles propositions des fabricants pourront vous consoler du manque de place ! Tout nouveau et fort séduisant, le wc japonais équipé d’un jet d’eau et d’un système de séchage : nul besoin de papier toilette. Les abattants peuvent être dotés de détecteur de présence; les sièges se font chauffants, et un auto-nettoyage anti-bactérien se produit à la fermeture... Vous n’êtes pas convaincus ? Alors méditez ces chiffres : un Européen a besoin de 13 kg de papier hygiénique par an et 270 000 arbres sont utilisés chaque jour sur la planète pour la production de ce produit !

M.-C. D.

36 _ 37 / Intérieur Trois petits tours et puis sont ronds...

Les petits pois reviennent une nouvelle fois donner du goût à notre décoration.

Petit pois devriendra grand

Il est des tendances dont on ne se lasse pas. Celle des pois en décoration en fait partie, puisqu’elle réapparaît cette année au menu de nombreux designers. Nos sympathiques petits ronds se retrouvent aussi bien sur les tissus que sur la vaisselle ou le papier peint et même sous forme de pastilles individuelles à distribuer au gré de ses humeurs. Si les cercles sont de véritables concentrés de vitalité décorative, il faut pourtant savoir bien les accommoder.

Petits, petits, petits...

Il existe des pois de toutes les tailles. Les plus petits, discrets, se faufilent naturellement partout et se fondent assez facilement dans leur environnement. Il n’en est pas de même de leurs grands frères, qui se font remarquer beaucoup plus rapidement. Ces derniers ont d’ailleurs vite tendance à s’imposer, au point que le reste de la décoration se laisse oublier. Si vous ne voulez pas voir tous vos efforts d’aménagement réduits à néant par quelques pois, n’en abusez donc pas. Un coussin aux larges ronds multicolores est dynamique, dix peuvent vous faire perdre la boule. Un lé de papier peint peut également suffire, surtout si le reste des murs est uni. Si vous servez des pois, faites-le donc avec circonspection. Rien ne vous oblige pour autant à vérifier vos lentilles pour mettre en avant votre goût pour ces formes : un rappe l avec un tissu orné de pointillés plus calmes saura unifier votre ambiance.

Ricochets

Crédit des visuels : 3 Suisses

Ce qu’il y a de bien avec les pois, c’est qu’ils existent dans toutes les couleurs... et qu’ils peuvent rappeler toutes les époques. Cet hiver, leur aspect vintage, qui évoque les fifties, est ainsi particulièrement mis à l’honneur, dans un rouge et blanc qui ne gâtera pas l’ambiance de la période des fêtes.

Sachez que l’on trouve des accessoires ornés de ces motifs dans toutes les pièces, du salon aux chambres, en passant par la cuisine et la salle de bain. Il ne vous reste plus qu’à décider à quelle sauce vous allez manger ces pois-là !

Mélanie De Coster

carreaux

Des pas comme les autres Les carreaux de ciment, tomettes et zelliges ont un succès fou. Alliant le charme de l’authentique à l’originalité des pièces uniques, ils font craquer même ceux qui n’aiment pas le carrelage !

Des motifs par milliers Apparus au début du XXe siècle, les carreaux de ciment ornent aussi bien l’intérieur de la Casa Batllo construite par Gaudi à Barcelone, que les halls d’entrée de nombreux immeubles haussmanniens. Mélange de ciment, sable, poudre de marbre et colorants, ils sont obtenus par séchage et ornés de motifs géométriques de différentes couleurs. La palette des motifs est infinie, des traditionnels carrés, étoiles et cubes aux créations contemporaines des designers, tout est possible ! Certaines marques proposent même à leurs clients de créer leur propre dessin, histoire de se composer un sol unique.

Les tomettes, le goût du Sud Obligatoirement hexagonales dans le Sud, parfois carrées dans d’autres régions, les tomettes sont fabriquées depuis le XIXe siècle. En terre cuite, elles se déclinent dans un camaïeu de teintes chaleureuses, mais peuvent aussi être émaillées.

Douces et fraîches sous les pieds, elles apportent convivialité et authenticité à tous les intérieurs. Dans les maisons anciennes, elles ont souvent été recouvertes par un parquet ou une moquette modernes : une restauration des sols peut alors réserver de belles surprises…

Les zelliges, tradition du Maroc Typiques de l’artisanat marocain, les zelliges sont des carreaux de terre cuite émaillés dans des teintes nacrées, unis ou ornés de formes géométriques. Carrés, mesurant généralement 5 x 5 cm ou 10 x 10 cm, ils présentent une surface irrégulière et brillante qui fait tout leur charme, la lumière se reflétant différemment sur chacun d’eux. Ces petits carreaux sont parfaits dans la salle de bain ou la cuisine, pour recouvrir une crédence, paver la douche ou le coin lavabo, etc.

APEI-Actualités. Laure Hamann

Crédit des visuels : Mosaic del Sur

38 _ 39 / Fermetures et vérandas

Porte d’entrée : élégante et performante Une porte d’entrée est un investissement important car, au-delà de l’image que le propriétaire souhaite donner à son domicile, cette occultation doit assumer plusieurs missions : fermeture et sécurité, isolation thermique et acoustique, éventuellement apport de lumière. Chaque modèle est donc à choisir en fonction des performances attendues.

Le matériau dans lequel est réalisé la porte est à choisir en fonction bien sûr des goûts de l’acquéreur, du style qu’il entend donner à la façade de sa maison, des moyens financiers dont il dispose, mais aussi des qualités thermiques et acoustiques qu’il en attend.

Le choix des matériaux Les portes sont fabriquées dans les mêmes matériaux que les fenêtres : bois, PVC, aluminium mais aussi acier. Dans tous les cas, attention de ne pas trop tirer sur les prix : quel que soit le matériau choisi, il convient de faire preuve de vigilance quant à la qualité de la finition et de la pose de la porte.

Si le choix se porte sur le bois, on retiendra une essence rustique, solide et résistante dans le temps. Le bois nécessite un entretien régulier pour le protéger des intempéries. Cette contrainte est largement contrebalancée par l’aspect plaisant du matériau, mais aussi par ses qualités thermiques et acoustiques. Le bois doit être associé à une solide fermeture pour assurer la sécurité.

Le PVC, présente le même avantage pour les portes que pour les fenêtres : il est plus économique et nécessite peu d’entretien. Il présente également des propriétés d’isolation thermique intéressantes dès lors que l’on choisit un certain niveau de qualité. Très résistant aux intempéries, le PVC l’est en revanche moins aux effractions.

40 _ 41 / Fermetures et vérandas L’aluminium, par la souplesse de son travail, présente des modèles d’une grande esthétique offrant, en outre, une bonne résistance à l’usure et aux infractions. Conducteur du froid comme de la chaleur, il devra cependant être associé à de bons isolants dans des conceptions techniques élaborées.

C’est pourquoi on préfèrera généralement les portes monoblocs aux modèles à cadre.

L’acier est le champion de la résistance aux effractions et permet aussi des fantaisies dès lors qu’il est associé à un bon complexe thermique. Il est possible de le peindre ou, s’agissant de certains aciers, de les laisser vieillir naturellement.

On pourra également associer plusieurs matériaux dont les performances complémentaires donnent des produits d’excellente qualité : le bois, par exemple, pour sa résistance thermique et acoustique et l’acier pour sa résistance aux effractions. On trouve, enfin, des portes en matériaux composites, tels que la fibre de verre, très résistante.

Garder la chaleur Les exigences thermiques augmentant avec les réglementations, le rôle de la porte (comme celui de la fenêtre) devient fondamental dans la performance énergétique globale des logements. Pour atteindre le niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation), autrement dit les exigences de la nouvelle réglementation thermique, il est nécessaire que le coefficient de transmission thermique du produit soit inférieur à 1,8 W/m2.K. Il conviendra cependant de faire preuve de vigilance quant à la qualité de la liaison entre la porte (dite « l’ouvrant ») et le mur, auquel est fixé le cadre (« le dormant »). Cette qualité de liaison revêt une importance capitale pour bénéficier des performances thermiques intrinsèques de la porte. Rien ne sert, en effet, de choisir une porte très isolante (et donc coûteuse) si les jointures ne sont pas parfaitement étanches.

Enfin, on veillera dans le cas d’une porte vitrée à la qualité du vitrage, qui devra être au moins équivalente à celle des fenêtres du logement.

Améliorer le confort acoustique Les performances acoustiques d’une porte sont primordiales si le logement se situe dans une zone bruyante : proximité d’un aéroport, de routes ou de rues de grand passage, par exemple. Il conviendra, dans ce cas, de choisir une porte « isophonique », véritable rempart aux nuisances sonores. Elle sera généralement constituée d’une association de matériaux choisis pour leurs performances acoustiques, qui assurera en même temps le confort thermique. Pour un niveau acoustique satisfaisant, on retiendra le niveau AC1, voire AC2.

Se protéger des intrus Côté sécurité, la fermeture trois-points est quasiment devenue le standard préconisé par les assurances. Il est possible de choisir plus sûr encore avec des serrures cinq-points couplées avec d’autres dispositifs comme des renforts anti-dégondage, des charnières haute-sécurité, etc. Si nécessaire, se référer au label a2P du CNPP (Centre national de prévention et de protection) qui concerne de nombreux produits de fermeture qui sont notés en fonction d’un temps moyen de résistance. En cas de vitrage, celui-ci devra bien sûr présenter des qualités élevées de retardement d’intrusion.

Enfin, la qualité des accessoires ajoute également à l’élégance d’une porte d’entrée : poignée, barre, anneau de tirage ou heurtoir, par exemple. Autres éléments de décor, un simple entourage de serrure ou un cadre d’ouverture de boîte aux lettres qu’il conviendra de choisir dans un matériau suffisamment résistant aux agressions extérieures.

Crédit des visuels : • Athéna de Bel’m (x2) • Aludéal de Gerling • Nativ de Zilten • La porte blindée Diamant® Sérénité

Source : Qualibat, organisme certificateur des entreprises de bâtiment.

Pour en savoir plus ou pour rechercher un professionnel qualifié : www.travaux.qualibat.com

42 _ 43 / Fermetures et vérandas

Les

vérandas, en toute transparence

Les vérandas d’aujourd’hui savent jouer avec le temps. Grâce à des matériaux et à des techniques toujours plus évoluées, elles deviennent de véritables pièces à vivre, habitables toute l’année.

Pendant des années, les vérandas ont eu mauvaise presse.

Trop chaudes l’été, glaciales l’hiver, elles n’étaient utilisées que quelques mois par an. Plusieurs décennies ont pourtant passé depuis la construction des premiers modèles accessibles à tous et les recherches en termes d’isolation ont été bénéfiques à ces pièces de verre. Aujourd’hui, elles ne se contentent plus de jouer les jardins d’hiver : accueillant salons et cuisines, elles s’utilisent au quotidien. S’il est possible de rénover des vérandas existantes, une conception bien pensée dès le départ est un gage de réussite qui permet de profiter de cette extension en toute saison.

Tous aux abris Les vérandas modernes savent se rendre agréables. Elles évitent les coups de froid grâce à des structures qui limitent les ponts thermiques, et donc les pertes de chaleur. Pour y

parvenir, elles peuvent s’appuyer sur leur charpente. L’aluminium est ainsi souvent préconisé : solide et léger, il est également facile à entretenir. Le bois revient aussi se dorer au soleil, grâce à ses qualités naturelles en termes d’isolation. Le PVC, quant à lui, n’est conseillé que dans le cadre d’ossatures non porteuses et l’acier est réservé aux constructions plus conséquentes. Les vitrages sont de plus en plus performants : le double vitrage se renforce d’un gaz isolant, et peut même être équipé d’un filtre UV. Cette protection thermique refroidira également les cambrioleurs, le verre devenant plus difficile à briser. Les joints d’étanchéité des nombreuses ouvertures sont par ailleurs de plus en plus efficaces, et permettent d’éviter les fuites d’air. Dans ces conditions, la ventilation devient essentielle : les extracteurs d’air sont placés vers la toiture alors que les arrivées d’air sont positionnées en bas des parois. Pour plus d’efficacité, ces produits sont automatisés.

Un peu de technique Si l’usage premier de la véranda est de laisser entrer le soleil dans les maisons, il reste hors de question de brûler sous les rayons UV. Des stores peuvent donc être posés, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Pour le toit, il existe même des toiles, développées au départ pour la conquête spatiale, qui s’avèrent très efficaces pour réfléchir les rayons du soleil. Les panneaux en polycarbonate, bon marché mais à l’esthétique moyennement appréciée, peuvent toujours être installés sur cette zone. Les parois verticales, elles, seront facilement assorties de stores qui permettent de contrôler l’intensité lumineuse.

La domotique permet à tous ces produits de fonctionner en quasi-autonomie, grâce à des capteurs de chaleur ou de pluie, pour conserver une atmosphère agréable sans devoir y penser.

La bonne chaleur Ces pièces supplémentaires peuvent aussi entrer dans le cadre des bâtiments bio-climatiques.

Bien conçues, elles captent la chaleur à l’aide de murs spécifiques, comme la terre cuite ou le parpaing, qui la stockent et la redistribuent de manière progressive, tout en la faisant circuler dans le reste de la maison à l’aide d’un système de ventilation dédié. Cette technique permet même de se passer de l’installation de chauffage lors de la construction de la véranda. Quelques règles guident les plans : outre une isolation renforcée, le vitrage doit mesurer au minimum 20 m2 et représenter au moins ¼ des cloisons.

Construite dans les règles de l’art, votre véranda vous permettra de faire des économies d’énergie tout au long de l’année.

Mélanie De Coster

44 _ 45 / Fermetures et vérandas

véranda,

Une ça change la vie !

Prolongement naturel de l’habitat sur le jardin, la véranda est la solution idéale pour agrandir harmonieusement sa maison et profiter d’un nouvel espace aux multiples configurations.

Modèle Eleganz, Véranda Rideau En effet, une véranda s’aménage et se décore selon la fonction qu’on souhaite lui attribuer. Séjour, salle à manger, cuisine, salle de sport, bureau… les possibilités d’agencement n’ont pour limites que votre imagination et vos envies.

Une pluralité d’usages Loin de l’image de la verrière ou du simple jardin d’hiver, elle est devenue une véritable pièce à vivre, utilisée quotidiennement : du matin au soir en été, un peu le matin et plutôt l’aprèsmidi en mi-saison, surtout l’après-midi en hiver.

Salle à manger (39 % des vérandas), salle de séjour (26 %) ou encore salon (22 %), la véranda se prête à toutes les déclinaisons.

Elle peut même abriter une cuisine (4 %) et pourquoi pas une piscine (2 %).

Quelle que soit sa fonction, la cartographie de son implantation au seuil de la maison révèle sa dimension centrale dans l’habitat : 35 % des vérandas donnent en effet sur le salon, 30 % sur la salle à manger et 25 % sur la cuisine (étude réalisée par BatiEtude auprès de 400 particuliers dont la véranda a été installée entre 2008 et 2012).

La motorisation, un atout confort Dans une véranda, il est possible de maîtriser la chaleur grandissante grâce aux solutions domotiques qui peuvent animer tous les équipements : stores de toiture, volets roulants, stores intérieurs, brise soleil orientable et même éclairage.

Difficile en effet de les manipuler chaque jour s’ils ne sont pas motorisés…

Automatisés, ils permettent de maîtriser sans y penser les apports de lumière et de température en toute saison, sans intervention.

BON à SAVOIR Quelles formalités pour créer une véranda ?

Les démarches administratives varient en fonction de votre projet.

Moins de 40 m² : la déclaration de travaux Pour construire une véranda d’une surface au sol n’excédant pas 40 m², une simple déclaration de travaux auprès de votre mairie suffit. Celle-ci vérifie alors la concordance du projet avec les règles d’urbanisme en vigueur, puis délivre l’autorisation de construction dans un délai d’un à deux mois.

Attention, certaines communes peuvent avoir des exigences particulières et/ou solliciter un permis de construire pour un ouvrage inférieur à 40 m². Par précaution, mieux vaut se renseigner auprès de votre mairie.

Plus de 40 m² : le permis de construire Ce document administratif s’impose dès que la surface créée au sol dépasse 40 m². Il s’obtient par le dépôt en mairie d’un dossier en 4 exemplaires, comprenant : - un plan de situation du terrain, - un plan de masse des constructions à édifier ou à modifier, - un plan de coupe du terrain et de la construction, - une notice décrivant le terrain et présentant le projet, - un plan des façades et des toitures, - une photographie permettant de situer le terrain dans l’environnement proche et dans le paysage.

Cas particulier : dans le cadre d’une habitation de plus de 170 m² ou atteignant cette surface après travaux, il est obligatoire pour le particulier de passer par un architecte pour réaliser son dossier de demande de permis de construire.

Pour accueillir les convives, cette nouvelle pièce à vivre assure un niveau de confort idéal. Eté comme hiver, les températures n’ont pas de prise sur le climat intérieur, préservé par la qualité des profilés en aluminium à rupture de pont thermique et des vitrages à faible émissivité et à isolation renforcée. Dedans ou dehors, il n’y a qu’un pas, grâce aux châssis coulissants sur le pignon droit en façade, ou la porte s’ouvrant à l’anglaise sur la partie gauche de l’ouvrage. Une pièce tendance et nature, où il fait bon vivre... Verand’Art

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Bien choisir la porte du

garage

Cinq critères sont à prendre en compte pour choisir une porte de garage : la situation de votre garage, la place dont vous disposez, le style de la maison, le besoin d’isolation et l’exigence de sécurité.

Il existe plusieurs systèmes d’ouverture conçus pour s’adapter à différents types d’emplacement et taille de garage. Les portes basculantes pivotent et se glissent sur une ossature en acier placée sous le plafond. Le volume de votre garage reste ainsi entièrement disponible. Lors de l’ouverture, il est fréquent qu’une partie de la porte déborde sur l’extérieur, ce qui s’avère gênant si votre garage donne sur le trottoir. Dans ce cas, vous pouvez opter pour une porte sectionnelle dont les panneaux articulés par des charnières coulissent verticalement et viennent se loger entre deux rails fixés au plafond. Pour les petits garages, les portes à enroulement offrent un faible encombrement, sur le même principe que les volets roulants. Si le plafond de votre garage est bas et si vous préférez une ouverture totalement dégagée, choisissez plutôt une porte à déplacement latéral. Guidée par des sabots sur des rails en acier perforé, elle coulisse vers la droite ou la gauche en se rangeant contre le mur intérieur.

Quel matériau ?

Tous ces modèles peuvent être équipés d’une motorisation et d’un système de sécurité. Ainsi, plus besoin de descendre de voiture pour ouvrir ou fermer la porte. En fonction de sa fréquence d’utilisation, veillez à sa solidité et à sa durabilité. Une porte en aluminium a l’avantage d’être très légère et robuste à la fois, grâce au polyuréthane injecté composant sa structure.

De surcroît, elle ne rouille pas. Solide et résistant, l’acier doit en revanche être traité contre la corrosion. S’il y a des pièces au-dessus de votre garage ou si vous y avez aménagé un atelier de bricolage, mieux vaut choisir un matériau isolant comme le PVC. Inaltérable, il est recommandé pour les régions littorales.

Naturellement isolant, le bois n’a pas son pareil sur le plan esthétique. C’est l’idéal pour conserver l’aspect traditionnel de votre maison.

APEI-Actualités. F. L.

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Nouveautés Berceuse Un instant d’évasion, la tête tournée vers le ciel et le corps doucement bercé par un agréable mouvement de balancier… Voilà l’expérience que propose le nouveau Rocking-chair de la collection Océo de ProLoisirs. Sa structure 100 % aluminium endu*re les aléas de la météo sans ciller. La toile de son assise assure quant à elle un confort optimal pour tous ceux qui souhaitent s’adonner à la rêverie. Alors, elle est pas belle la vie ?

Prix indicatif : 249 €, en jardinerie et magasin spécialisé

outdoor Attrape-rêve « Petit oiseau ne craint rien. Ce sont des rayons de lune que nous sommes allés attraper et que nous conservons précieusement dans cette cage tout droit sortie de mes songes et désirs ».

Avec sa sculpture lumineuse SmoonCage Nomad, Sylvie Maréchal conjugue design, poésie et fonctionnalité. À la fois objet de décoration et source de lumière, à poser ou à accrocher, elle ouvre l’imaginaire.

Prix indicatif : 816 €, www.beauetbien.fr

Un plongeon et au lit

Enflammé Camps, nouvelle marque française de barbecue haut de gamme, révolutionne la cuisine en extérieur avec IQ, son modèle à induction design.

Doté de plaques réversibles grill-plancha, il offre une grande liberté de cuisson, préserve la qualité et le goût des aliments qui cuisent dans leur jus et limite les désagréments habituels du barbecue (fumée, odeurs). En outre, la montée de température est immédiate et l’espace bien aménagé : un plateau coulissant permet de préparer ses viandes avant de les saisir.

Prix indicatif : 2 900 €, www.clepsydre.com

Un savoureux moment de détente pour se plonger dans la lecture ou se délasser au soleil... telle est la promesse du nouveau lit de soleil Latino de ProLoisirs. Offrant un confort incomparable, son coussin ne retient pas l’eau en cas de pluie. Très résistant, le lit ne craint ni les UV, ni les agressions de l’environnement extérieur. L’allié incontournable des pauses farniente ! À partir de 369 €, en jardinerie et magasins spécialisé

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Stores et cie !

Un tombé parfait Grâce à la nouvelle largeur de leurs bandes de 250 mm, ces stores californiens sont d’élégants complices pour les fenêtres de grandes dimensions. Des plaquettes de lestage en bois placées en parties hautes et basses du store lui apportent un tombé parfait et soulignent à merveille sa verticalité. Celles placées en partie intermédiaire la rompent harmonieusement.

Déclinées en 5 finitions bois et 1 aluminium, ces plaquettes ajoutent un beau jeu de perspectives et soulignent le store avec élégance.

Luxaflex, bandes de 250 mm et plaquettes de lestage, prix sur devis.

Double mixte !

Cette doublure thermique est une solution technique innovante qui apporte chaleur en hiver et fraîcheur en été, en un seul et même produit. Pratique, elle se présente sous forme d’un kit composé d’une doublure thermique souple et d’un ruban scratch autocollant qui permet une installation en quelques minutes sur un rideau existant. Tissée avec des fils métallisés, elle offre des performances techniques aussi efficaces quelle que soit sa face exposée au rayonnement thermique. Ainsi, avec un pouvoir de réflexion de 80 à 90 % des rayons infrarouges, la doublure BI-COOL renvoie vers l’intérieur de la pièce, la chaleur du chauffage en hiver et vers l’extérieur, la chaleur du soleil en été.

Moondream, doublure thermique BI-COOL, 39,90 €

Motorisez-vous Automatiser les stores de la maison en fonction de l’heure et de l’ensoleillement permet de préserver sans y penser, la fraîcheur à l’intérieur de la maison et en même temps de protéger les tissus du soleil. Ce capteur d’ensoleillement intérieur permet d’abaisser automatiquement le store intérieur dès que le soleil apparaît, et le remonte quand il disparaît. Sans fil et discret, il se fixe librement et rapidement sans câblage disgracieux.

Somfy, capteur d’ensoleillement Sunis WireFree

5 bonnes raisons de motoriser et automatiser ses stores intérieurs 1. Pour plus de bien-être au quotidien, avec la possibilité de piloter ses stores en un seul geste 2. Pour s’offrir un confort de manipulation : plus de cordon emmêlés, plus de store qui descend de travers ou en éventail…

3. Pour gérer les apports lumineux et thermique en fonction du moment de la journée et de ses envies. L’automatisation permet de se protéger de la chaleur et des rayons du soleil sans y penser.

4. Pour préserver les stores : manipulés en douceur et sans à-coups, les stores ont une durée de vie plus longue.

5. L’installation est facile, les nouvelles motorisations sans fil sont posées en quelques minutes.

Source : Somfy

Le soleil si je veux !

Le store pare-soleil AMZ SOLAR est l’alliance idéale entre une protection optimale contre l’ensoleillement, un grand confort d’utilisation et la technologie innovante du capteur solaire intégré. En cas de fort ensoleillement, le store se déroule automatiquement, grâce au détecteur d’intensité de la lumière, et protège la maison contre les rayons du soleil.

En période nuageuse, il s’enroule et permet l’afflux de la lumière naturelle dans l’habitat. En fonction du type de toile choisi, seulement 4 à 14 % des rayons solaires entrent dans la pièce ! 3 modes d’utilisation : automatique, semi-automatique ou manuelle avec télécommande.

Fakro, store pare-soleil AMZ Solar, prix sur devis

Exprimez-vous !

Pour ajouter une véritable dimension décorative à ses stores rouleaux, la collection Expressions propose une sélection de 20 motifs, applicables sur sa palette de 96 matières unies : imprimés graphiques, impressions photos, fleurs romantiques, motifs pour chambres d’enfant… Ici le motif Crimsom.

Luxaflex, gamme de stores rouleaux Expressions, prix sur devis.

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Ma

terrasse minérale En pierres naturelles ou reconstituées, avec des pavés de béton ou du carrelage, les revêtements minéraux offrent une multitude de styles pour la terrasse.

De quoi faire le meilleur choix en harmonie avec la maison.

Ambiance urbaine ou bucolique, contemporaine ou traditionnelle, couleurs claires ou teintes plus sombres... En matière esthétique, vous pouvez laisser libre cours à vos envies pour profiter d’une terrasse à votre goût. La diversité des revêtements minéraux vous le permet. Tous proposent une multitude de formes et d’aspects pour des créations authentiques ou audacieuses. Quel que soit celui pour lequel vous opterez, n’oubliez pas deux critères essentiels : la résistance au gel et les propriétés antidérapantes. Vérifiez les normes NF et l’indice R suivi d’un chiffre croissant. Le niveau minimal R10 est recommandé.

Dans chaque famille de matériau minéral, le prix dépend de la qualité sur laquelle il ne faut pas lésiner afin d’assurer la durabilité de votre terrasse. De manière générale, le carrelage est plutôt moins cher, la pierre reconstituée constitue un bon compromis et la pierre naturelle est plus onéreuse, noblesse oblige.

Grès, pierres calcaires, granit...

Crédit des visuels : • Terrasse pierre reconstituée Marlux Calcara • Dalles Bradstone • Dalles Sienna en grés cérame Leroy Merlin

Le carrelage le plus répandu et le mieux adapté aux terrasses est le grès cérame. Vitrifié dans la masse, il est solide, imperméable, peu poreux et encaisse bien les différences de température. Lorsqu’une couche d’émail est ajoutée en surface sur le carreau pleine masse, on parle de grès cérame émaillé.

Fabriquée à partir de morceaux de pierre broyée mélangés avec un ciment blanc et des adjuvants en résine, la pierre re-

constituée est un résidu de carrière se rapprochant de la pierre naturelle vieillie. Son calibrage lui confère différentes nuances. Elle s’adapte bien à tous les types de maison et d’environnement. Économique, le béton pressé présente un aspect gravillonné en dalles ou moulé en pavé. Son poids assurant son immobilité est un atout pour les poses sur sable. Les pierres naturelles restent plébiscitées pour leurs nuances et leur caractère marqué en fonction de leur provenance. Les pierres calcaires sont les plus utilisées, à l’image de la pierre de Bourgogne aux tons clairs ou ocres. Particulièrement résistants, le granit et le quartzite ne s’altèrent pas avec le temps tout en apportant une touche originale à votre terrasse.

APEI-Actualités

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Jardin : plantez le décor !

Avec l’arrivée des beaux jours, l’espace jardin devient l’objet de nouvelles envies.

Coin barbecue, terrasse bien protégée du vent et des regards, murets, palissades… pour répondre aux différents projets d’aménagement extérieur et créer des lieux de vie authentiques ou contemporains, les idées ne manquent pas. Pavés, dallages et autres lames de bois excellent dans l’art de s’harmoniser avec des collections de plus en plus créatives.

Consacrer un espace propre au barbecue, dans le jardin ou sur la terrasse, est un plaisir partagé par de nombreux particuliers attachés aux repas estivaux. Elégante et pratique, la cuisine extérieure Hadrien de Bradstone accueille tout naturellement le barbecue, s’agrémente d’emplacements pour recevoir le charbon de bois, les ustensiles, les plats, et s’entoure de banquettes prêtes à accueillir tous les convives. Composé de blocs superposables Hadrien, ce modèle restitue l’aspect brut de la pierre et offre un charme particulier au barbecue qui s’inscrit avec élégance au cœur du jardin.

Les lames Opal Natural sont en sapin du Nord provenant des régions du 60ème parallèle de l’Europe et de Russie. Les bois utilisés proviennent de forêts cultivées et gérées de façon durable, comme l’atteste le sigle FSC apposé sur le produit. Ce bois exprime joliment sa personnalité sur Opal Natural. Sa surface au grain fin, ponctuée de petits nœuds, et ses propriétés mécaniques (stabilité dimensionnelle) sont idéales pour des lames destinées à une palissade. Opal Natural intègre avec élégance les éléments décoratifs en aluminium laqué, qui jouent le rôle de frises. Elle peut également intercaler un ou plusieurs listels entre ses lames, formant des bandes étroites argentées et sobrement décoratives où se reflète la lumière. Palissades Opal Natural, So Garden.

D’aspect brossé, imitant parfaitement le bois, les lames en bois composite Pro Series de Fiberon disposent d’un profil plein, sans alvéoles, qui minimise les surfaces d’échange avec l’humidité et l’eau.

Antidérapantes, elles assurent un grand confort de marche et feront ainsi un joli petit chemin vers la piscine ou le coin repas. Garanties 20 ans, elles résistent sans traitement

aux attaques d’insectes, aux éclaboussures d’eau, à la pourriture, au gel, aux rayons UV et aux variations de températures.

Elles sont déclinées en 3 teintes : Brun Acajou, Beige Sahara et Gris Argent.

La pierre reconstituée se fait ici oublier sous une parfaite imitation de bois scié qui compose cette dalle de fabrication française proposée en lattes irrégulières. Pour un sol unique tout à fait dans l’air du temps. Au choix 3 coloris tendres : Cendré, Sahara et Taupe. Marlux, dalles Madria, collection In’Stone.

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Piscines : les tendances Toujours dynamique, le secteur de la piscine innove pour séduire toujours plus de Français.

Rappelons que la France est le deuxième pays le plus équipé en piscines après les Etats-Unis. Et pour convaincre les propriétaires qui n’ont pas encore craqué, les fabricants ne manquent pas d’arguments avec des piscines toujours plus design, technologiques et esthétiques.

Luxe et nature Sur mesure, s’intégrant parfaitement au jardin ou à la terrasse, les piscines de luxe font rêver. À débordement, elles jouent sur l’illusion en se couvrant d’inox et de verre pour présenter une brillance miroir. High-tech, leurs différentes fonctions se pilotent à distance depuis un smartphone ou une tablette grâce à la domotique.

Autre option sur mesure, les piscines naturelles séduisent par la douceur de leur eau. Grâce à de nouveaux systèmes (filtre à phosphates de Biotop), elles peuvent désormais se faire mini et être installées dans des petits jardins.

Pour tous les jardins et tous les budgets

APEI-Actualités. L. H.

Pas besoin d’avoir un grand jardin ou un gros budget pour avoir une piscine. Ces dernières années, la tendance est à la « démocratisation » avec notamment le succès des piscines en kit et des bassins à installer soi-même, en hors-sol, enterrés ou semi-enterrés. Rapides à mettre en place et abordables, les premières ont fait de la piscine un achat « coup de cœur » des étés ensoleillés.

Du côté des piscines enterrées, les mini bassins appelés « piscines citadines » se multiplient. Sur mesure ou pas, ces petits espaces de quelques mètres carrés s’installent dans un jardin urbain ou sur une terrasse et, grâce à un système de nage à contre courrant, permettent de se dépenser comme dans une grande !

Sport et relaxation La dimension sportive de la piscine se développe avec l’apparition d’équipements d’aquabiking, de rameurs, d’élastiques et de ceintures de nage, etc. Mais son aspect relaxant n’est pas pour autant négligé. On apprécie ainsi d’y trouver des jets massants pour profiter des bienfaits de la balnéothérapie.

D’ailleurs, les « spas de nage », ces grands bassins deux en un équipés de nombreux jets, connaissent un certain succès.

Crédit des visuels : • Spa de nage Clair Azur • Piscine miroir Steel & Style

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