revu - numéro XI - Février 2018

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P A R T I C I P A N T S Victor Fraigneau Sébastien Granier Mathieu Iniesta Jothi Loljeeh Erwan Passini Clément Pichon Vincent Sabatier Maurice Schwab

Plan des 4 Seigneurs Montpellier _ Fevrier 2018 imprimé à 150 exemplaires

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XI


SOMMAIRE 3

crédo revu

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Editorial Vincent Sabatier

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Publicité Versus

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Utopie M∆TEO

7 8 9 10 11

Percaville Clément Pichon Retour vers le passé M∆TEO Mésothéliome Sébastien Granier Retour vers le Futur M∆TEO BuckTopie Maurice Schwab Etre humain est-ce utopique ? Jothi Loljeeh

12 17 18 19 21

??? Victor Fraigneau Le futur d’hier aujourd’hui M∆TEO Rébus à la villa Borghese 12 Au large de l’espoir Vincent Sabatier Publicité Versus

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??? M∆TEO

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Serait-il utopique d’être humain ? Jothi Loljeeh

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Eloge de la goutellette au mur Maurice Schwab


revu ne vous fera pas de promesses. Pas de votes, de likes ni de tweets à la clé. Ce carnet, vous ne devez rien en attendre. Seulement un aiguillon destiné à piquer la curiosité en ces temps d’apathie générale. Des participants hétéroclites pour une production qui l’est tout autant, sur des sujets aussi inutiles qu’indispensables. C’est ce que revu vous propose. Pour traverser des mondes différents et les interprétations du réel et du rêve, il vous faudra momentanément vous défaire de certaines idées et vous laisser aller à la curiosité la plus primaire…puis tourner la page. Ce simple geste vous transportera ailleurs pour tout recommencer. Qu’ils soient engagés, optimistes, désenchantés, libertaires ou traumatisés, tous les sujets ont leur place dans revu.

ÉVEIL ET RÉSISTANCE C’est un appel auquel nous répondons. Une idée à transmettre qui invite à se détourner de la pensée unique, à creuser un peu plus loin. Libre à vous de passer votre chemin, cette tribune ne racolera pas l’auditoire. Elle l’agressera au contraire, piquant les habitudes d’un quotidien en crise dont tout le monde s’accommode.


NUMÉRO ONZE

Edito

A l’heure où les rêves se meurent dans les désillusions, que les quotidiens s’accumulent sur la route de l’absurde lorsqu’on se rend compte que le travail n’a plus que le sens de l’obligation, que rien ne semble entraver la marche actuelle, il faut admettre que les utopies se sont tues. On a enterré Thomas1 dans le berceau des années 90, spolié sa création en la réduisant à son impossibilité, en posant les fondations d’un monde unique, le confortant dans une absence de contestation par l’effondrement de son apparente antinomie. Mais c’est des rêves que l’on vit, de l’ambition d’un futur, à fracasser l’unicité d’une vision décadente. L’utopie, c’est redéfinir un objectif, une vision, un projet de société et vouloir y mettre la folie nécessaire dans nos actes. L’utopie devient une croyance le matin, un besoin le soir. Il n’en restera sûrement qu’un rien, mais tout est question d’échelle. Alors, l’utopie se matérialise comme la retranscription d’une volonté grandiose dans la petitesse de nos tâches, elle prend forme dans la conscience de nos choix, dans le refus de la seule consternation, dans l’éveil et dans la résistance face au diktat de la normalisation. Ce carnet sera un petit bout d’Utopie... une île à redécouvrir... une île au large de l’espoir2 1 Thomas More (1478-1535), écrivain ayant inventé le concept et le mot d’«Utopie», du grec : οu- (négation) et τόπος (lieu) signifiant, «en aucun lieu». 2 «Une île», Jacques Brel 1962

... Croire, c’est encore vouloir Vincent Sabatier



Utopie (subst.fém.) Ce qui appartient au domaine du rêve, de l’irréalisable. [De la même manière que l’utopie,] «le rêve est le phénomène que nous n’observons que pendant son absence. Le verbe rêver n’a presque pas de présent.»1 [Presque intemporel,] «à la longue, la vie sans utopie devient irrespirable, pour la multitude du moins : sous peine de se pétrifier, il faut au monde un délire neuf.»2 [Alors,] «le progrès n’est que l’accomplissement des utopies.»3 [Évidemment,] «le progrès a encore des progrès à faire.»4 [De toutes façons,] «l’Humanité est vouée au progrès à perpétuité.»5 [L’idée étant qu’] «une utopie qui se borne à décrire un rêve irréalisable est plus néfaste qu’utile; le fossé entre le réel vécu dans l’instant et le souhaitable imaginé pour plus tard apparaît définitivement infranchissable. Tous les abandons sont alors justifiés, tous les projets se heurtent à la lâcheté des «À quoi bon ?». Elle peut être au contraire un facteur de renouveau, être à l’origine d’une dynamique, si elle est reçue en suscitant un «Pourquoi pas ?».»6 [Au final,] «une utopie est une étoile à l’horizon d’une vie. Même si nous ne pouvons l’atteindre, l’essentiel sera ce que nous allons découvrir au bord du chemin.»7

1. VALERY Paul, Tel Quel, Paris, Folio, 1996. 2. WILDE Oscar, Le portrait de Dorian Gray, Paris, Le livre de poche, 1972. 3. CIORAN Emil Michel, Histoire et Utopie, Paris, Folio, 1987. 4. MEYER Philippe, Les Progrès du Progrès, Paris, éditeurs du Seuil, 1998. 5. SAUVY Alfred, Mythologie de notre temps, Paris, Payot, 1965. 6. JACQUARD Albert, Mon Utopie, Paris, Le livre de poche, 2006. 7. SALOME Jacques, Une vie à se dire: ce n’est pas en perfectionnant la chandelle qu’on a inventé l’électricité, Paris, éditions Pocket, 2008.

MΔTEO


Clément Pichon Clément Pichon


Retour vers le Passé.

Christopher Lloyd et Michael J. Fox, dans Retour vers le Futur, sorti en 1985, se demandant déjà quand est-ce que nous allons nous calmer.

MΔTEO


Sébastien Granier Mésothéliome 2018 béton, pigment 20 x 17 x 9 cm


Retour vers le Futur. Aujourd’hui nous sommes confrontés à un changement technique de très grande ampleur, et nous sommes tentés de ne regarder que le présent, comme si ce qui arrive ne plongeait pas ses racines dans le passé. De façon sommaire, notre présent désormais, tient pour progrès tout ce qui provient de l’apport du numérique.

Pour autant, on ne comprendrait rien à cette révolution numérique tant qu’on ne la replacerait pas dans le mouvement d’ensemble de l’histoire, dont elle est à la fois une étape et un point culminant. Stéphane Vial, dans L’être et l’écran, la décrit d’ailleurs comme une étape, parce que la révolution que l’on appelle numérique n’est jamais que la dernière venue des révolutions techniques, après la révolution pré-mécanique du XVème siècle ou la révolution mécanisée des XVIIIème et XIXème siècles. Mais aussi un point culminant, parce que la révolution numérique est foudroyante et totale : en quelques décennies, elle réorganisera l’ensemble de notre système technique. Autant dire que nous sommes entrés depuis déjà quelques siècles dans une temporalité technique à évolution rapide, et que tout ce que l’on énonce (ou dénonce) aujourd’hui sous le signe de la vitesse n’est qu’un degré supplémentaire dans l’accélération que nous vivons depuis la Renaissance. Dès lors, l’histoire des techniques peut être lue comme la succession de plus en plus rapide des systèmes techniques. À travers la révolution numérique, cette prise de distance à l’égard de la réalité ordinaire, comme si quelque chose de magique se trouve à l’oeuvre au sein de ce «monde» encore à explorer, s’accompagne souvent d’un sentiment confus. D’une certaine façon, cela nous oblige à nous méfier des mystifications d’un progrès souvent considéré comme nécessaire à travers la nouveauté. Ce goût de la perpétuelle avancée a parfois été réduit à l’expression d’un désir frénétique d’échapper à l’ennui qui forme l’essence de l’existence humaine. Cioran, dans Histoire et utopie, s’interrogeait en ce sens, «l’histoire ne serait-elle pas, en dernière instance, le résultat de notre peur de l’ennui, de cette peur qui nous fera toujours chérir le piquant et la nouveauté du désastre, et préférer n’importe quel malheur à la stagnation ? L’obsession de l’inédit est le principe destructeur de notre salut». Pascal Chabot, dans Après le progrès, finit d’ailleurs son livre par une définition non moins réaliste en admettant le progrès comme une succession de finitudes infinies, témoins d’une évolution lente mais inévitable relative à un schéma darwinien du développement humain. Inarrêtable.

MΔTEO


Maurice Schwab


être humain est-ce utopique? prière de Mahatma Gandhi

Retrouver l’humanité dans nos pensées, nos paroles et nos actes, est-elle une utopie ?

Aide-moi à dire la vérité en face des forts et à ne pas mentir pour m’attirer les applaudissements des faibles. Si Tu me donnes de l’argent, ne me prends pas mon bonheur. Et si Tu me donnes la force, ne m’enlève pas mon pouvoir de raisonner. Si Tu me donnes le succès, ne m’ôte pas l’humilité. Si Tu me donnes l’humilité, ne m’ôte pas ma dignité. Aide-moi à connaître l’autre aspect des choses. Et ne permets pas que j’accuse mes adversaires d’être traîtres parce qu’ils ne partagent pas mon point de vue. Enseigne-moi à aimer les autres comme je m’aime moi-même, et à me juger comme je juge les autres. Ne me laisse pas m’enivrer par le succès si je l’atteins, ni me désespérer si j’échoue. Fais-moi plutôt me souvenir que l’échec est l’épreuve qui conduit au succès. Enseigne-moi que la tolérance est le degré le plus élevé de la force et que le désir de vengeance est la première manifestation de la faiblesse. Si Tu me dépouilles des richesses, laisse-moi l’espérance. Et si Tu me dépouilles du succès, laisse-moi la force de volonté pour pouvoir vaincre l’échec. Si Tu me dépouilles du don de la santé, laisse-moi la grâce de la Foi. Si je fais du tort à quelqu’un, et si quelqu’un me fait du tort, donne-moi la force du pardon et de la clémence. Mon Dieu… si je T’oublie, Toi, ne m’oublie pas!

Jothi


Où sortir de l’Utopie ?


Où s’implante l’U


topie ?


Où se gouverne l’Utopie ? VF VF


Le futur d’hier aujourd’hui. A près avoir évoqué le progrès en tant que tel, le parallèle avec l’architecture reléverait des limites intrinsèques à une projection aussi

«lointaine», que l’on qualifierait d’utopique. Si nous pouvons aujourd’hui imaginer quelque chose trente ans en avance, cela signifie que cela ne s’inscrit pas dans un futur mais dans l’utilisation des connaissances du présent; et donc nous pourrions supposer que cela est réalisable aujourd’hui. Par exemple, l’agence de Vincent Callebaut, qui est notamment reconnu pour ses interventions et ses discours, en faisant l’analogie entre architecture et cours de sensibilisation, semble vouloir inverser le cours du temps pour pointer du doigt des évolutions technologiques nécessaires. Ainsi les formes proposées ne sont qu’accroches à ces revendications orientées vers une «écologie». Pourtant, la plupart, pour ne pas dire la totalité, des projets imaginés par l’agencet, et ce malgré leur projection futuriste, n’ont pas trouvé d’écho et donc de transcription dans le monde réel. Il faudrait ainsi garder présent à l’esprit le fait que l’architecture a toujours entretenu des liens avec le virtuel, ne seraitce que parce que le projet constitue une anticipation, ou plutôt un potentiel de réalisation d’une réalité bâtie. En outre, le projet n’est rien d’autre qu’une «virtualité» pouvant être traduite aujourd’hui par les outils informatiques. Un «futur» projet inscrit des préoccupations du présent qui cherche à modifer un futur «passé» grâce à la sensibilisation de la société vis-à-vis de sa possible future évolution. Le procédé pour s’émanciper des revendications et des problèmes contemporains proviendrait alors de la technologie représentée par l’architecture dans ce cas-là, bien que nous puissions aussi supposé qu’il interviendrait dans le comportement des gens. À son époque, Mies van der Rohe était convaincu que la technologie révélait sa nature le plus explicitement dans la construction.«Partout où la technologie atteint son vrai but, elle se transcende en architecture». Il conviendrait alors d’interroger la génèse de la forme des projets futuristes de Vincent Callebaut. Pour autant, cette évolution des propos de Gottfried Semper, Goethe ou encore Karl Friedrich Schinkel, s’inscrit dans cette idée de la fonction poétique de l’architecture. L’architecture dépend de son temps, comme une cristallisation de sa structure interne, le doux déploiement de sa forme. C’est aussi pour cela que l’architecture et la technologie ont toujours été si intimement liés pour évoquer le passé, le présent et le futur.

MΔTEO


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Au large de l’espoir. Une lueur lointaine, une lueur abstraite que l’on nous vend.

L’époque est à l’espérance d’un monde meilleur. Cela l’a toujours été d’une certaine façon, c’est l’insatisfaction d’un présent, la quête d’un idéal, la constante conscience de l’injustice d’une société imparfaite. C’est la doxa universelle, ce ressentiment profond d’iniquité qui pousse les Hommes à espérer. Mais lorsque l’espoir prend lieu dans nos vies, se sont les prémisses de l’abandon qui se façonnent. L’espoir, c’est la chimère qui vient se poser sur le lit de nos désarrois. L’espérance devient la manifestation d’une démission, l’absence de choix et l’acceptation de la fatalité, car espérer, c’est craindre que l’action ne se réalise pas, c’est se projeter dans un futur hypothétique et laisser au hasard le soin de dicter nos émotions. « Il n’y a pas d’affect d’Espoir et de Crainte sans Tristesse. Car la Crainte est une tristesse et l’Espoir n’existe jamais sans la Crainte ; par suite, ces affects ne peuvent pas être bons par eux-mêmes1 ». L’espoir nous rend étrangers à nos vies, à l’abri de décision, nous conforte dans l’immobilisme de l’hypothétique échec. Il laisse le soin aux autres de décider à notre place. S’absoudre de l’espoir, c’est redéfinir le moment présent, s’y inscrire et vivre véritablement dans le seul temps éternel. Le désespoir en tant que contraire d’espoir, nous fait arrêter de se projeter dans le possible (futur) et reprendre les responsabilités qui auraient toujours dû nous incomber. Prendre conscience de ce fait permet de tenter, sans crainte. Ne rien attendre, c’est être toujours surpris, c’est essayer, tenter ce qui nous aurait toujours paru impossible. Dépasser les frontières et fabriquer nos quotidiens dans l’action pour ainsi 1

SPINOZA Baruch, L’éthique, 1677


reprendre une part de citoyenneté. « Tout le malheur des hommes vient de l’espérance2 ». C’est la recherche du bonheur qui doit pousser les hommes à imaginer le changement lorsque le malheur les accompagne. Le bonheur se définit dans son rapport au temps, dans sa durabilité, dans sa façon de s’inscrire de façon universelle et éternelle. Autrement, les satisfactions ne sont que plaisirs soudains, que des accomplissements de désirs, et lorsque ceuxci sont consumés, d’autres viendront prendre leur place. « Le plaisir est la mort et l’échec du désir3 ». Le bonheur n’est pas la joie, et la joie nous éloigne du bonheur véritable. L’utopie peut se définir en tant qu’objectif de bonheur, et délaisser l’espoir apparaît comme nécessaire à cette quête. Le désespoir nous rend le changement accessible, à notre échelle car acteur de celui-ci. Peut-être faut-il simplement désespérer le bonheur pour l’atteindre.

2 3

CAMUS Albert, L’homme révolté, 1951 SARTE Jean Paul, L’être et le Néant, 1943

Vincent Sabatier



COUCOU !

TU VEUX VOIR MA GROSSE UTOPIE ?

MΔTEO


serait-il utopique d’être humain? « Si on vous dit que la vie est obscurité, elle est en effet obscure sauf là où il y a élan, Et tout élan est aveugle sauf là où il y a connaissance. Et toute connaissance est vaine sauf là où il y a travail, Et tout travail est futile sauf là où il y a amour ; Et quand vous travaillez avec amour vous attachez votre soi à votre être, votre être aux autres. »

Kalil Gibran

Parce que ce sont nos pensées nos paroles nos actions qui engendrent bonheur ou souffrance. N’oublions pas que les autres c’est aussi nous, et que chaque étincelle d’Amour qui émane de nous est un cadeau et un bienfait que nous offrons d’abord à nous-mêmes. Nous rencontrons de nombreux visages autour de nous et certains d’entre eux s’installent en nous à notre insu. Ce n’est pas à cause de leur beauté qu’ils s’imposent à nous, mais plutôt grâce à une autre qualité. Dans la plupart des visages la nature humaine ne transparaît pas, mais il s’en trouve cependant où cette qualité mystérieuse, intérieure, se manifeste spontanément. Alors ce visage-là se fait remarquer entre mille autres et se grave tout à coup dans l’esprit et devient chemin, phare, lumière.

Jothi



Eloge de la gouttelette au mur Utopie Architecturale à l’heure du paramètre et du tableau Excel

Vous nous connaissez ?! Oui, vous là !

Vous qui vivez en ville ou en banlieue, vous qui habitez maisons et appartements, qui allez au restaurant, à l’hôtel parfois, au centre commercial souvent. Vous enfin, qui suffoquez avec femme et enfants dans un T3 de 55m2 orienté nord-ouest, gouttelette au murs, grosse gouttelette au plafond, carrelage 30x30cm blanc moucheté, oui vous - nous sommes parfois dans tout cela. Nous comme vous d’ailleurs, car nous vivons aussi dans la désespérance de la gouttelette. Nous la vivons tous les jours, et nos efforts tendent à sa transformation. Ainsi nait l’utopie de l’Architecture au quotidien : dans l’effort sans cesse répété. Qu’ils sont beaux les idéaux, qu’elles sont belles les grandes idées !

Oh ! De l’Art ! Oh, regardez ! De l’Architecture !!

A l’heure où cette dernière est rendue mesurable, quantifiable, régulable, paramétrable, qu’elles restent belles nos grandes idées - Qu’ils sont beaux nos idéaux à son propos - mais surtout, qu’ils sont parfois bien muets. Alors que certains voudraient la limiter à ses qualités mesurables1, projeter ces idéaux nourri notre utopie de lui donner un peu de râble. Car notre utopie est notre souffle, notre utopie produit votre lieu de vie. Du T3 cité précédemment, dont chaque m2 est conçu par un non-sachant2, nous faisons une histoire. Nous contons des qualités non-quantifiables à votre quotidien - non quantifiables et pourtant essentielles. Architectes, notre utopie ne nous quitte jamais, elle est exigeante et nous permet parfois de parvenir à son émergence dans votre vie. Alors oui, maintenant, vous nous reconnaissez peut-être.

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La belle Architecture et le tableau Excel - Thomas Hachert, Editions du gourdin, 2015. https://www.youtube.com/watch?v=URby9xinMns

Maurice Schwab





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