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ACTUALITÉS
TELEX, VOTRE ACTUALITÉ...
Généreux comme... Un communiquant...
RENCONTRE
Comme partout en France, les collectivités d’Occitanie, Région en tête, se mobilisent financièrement pour participer aux réparations de Notre Dame de Paris. Bel élan pour un monument qui est plus qu’un lieu de culte. Il ne faut pourtant pas perdre de vue que cet argent est d’abord celui des contribuables. En agissant ainsi, les élus présupposent que nous partageons cet engagement. Ce qui n’est pas certain et n’a pas été exprimé. Car le plus choquant dans l’affaire, c’est que les citoyens n’ont pas été consultés. Si nous avons délégué nos aspirations à mieux vivre sur notre territoire à un conseil municipal, un Département, une Région, pour améliorer les cantines, les transports, développer l’économie ou veiller à la protection de l’environnement, nous ne leur avons pas donné notre accord pour faire la charité et engager des financements qui sortent de leur domaine de compétence. Aider – ou pas - à restaurer Notre-Dame aurait pu faire l’objet d’un référendum citoyen, c’était typiquement l’utilité de cette consultation. Mais nos élus ont voulu, encore une fois, aller vite, faire de la surenchère, de la com, du buzz. Avec nos impôts, c’est plus facile.
JACQUES BARBEZANGE Directeur général des services du SMICA
LE DOSSIER
PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS... • UNE FORÊT À PLUSIEURS VISAGES • NICHE FISCALE VERTE... ET PARI SUR L’AVENIR • BOIS-ÉNERGIE, CONSTRUCTION, MENUISERIE, UNE FILIÈRE ENRACINÉE DANS SON TERROIR
PORTRAIT
RENÉ DURAN Un artiste « multimédia » passionné
UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...
HOMMAGE À GILLES BRENTA
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L’EDITO
LA RECETTE DU MOIS
LASAGNES CHÈVRE ÉPINARD
La rédaction
NOS COUPS DE COEURS
EXPOSITIONS, SPECTACLES... LES BONNES ADRESSES
COMMERCES, ARTISANS...
Le RUTHENE Magazine - Magazine gratuit mensuel - DIRECTION DE LA PUBLICATION : Stéphane Sichi - RÉDACTEUR EN CHEF : O-P Verkisto - RÉDACTION : O-P Verkisto, M. Ricci - redaction@ruthene-magazine.com - PHOTOS : Patrice Thébault - PUBLICITÉS : 06 23 01 36 25 - CONCEPTION/RÉALISATION : La Nauze Audiovisuel IMPRESSION : Mérico (Bozouls) - TIRAGE : 8 000 ex - DIFFUSION : ADS organisation ÉDITION : AS 3 Editions - Route de Trinquiès - 12330 SOUYRI - N° siret : 480 863 638 00023 - DÉPÔT LÉGAL : 2610-0398
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ACTUALITÉS
MAI 19 - N° 12
conomie INFORMATION : PROTECTION DONNEES INFORMATIQUES
DES
La CCI AVEYRON vous inviter à une réunion d’information et de sensibilisation sur le thème de la : « Protection des données informatiques : tout savoir sur vos obligations et la manière d’y répondre ». Cette réunion aura lieu le jeudi 23 Mai 2019 de 14H00 à 17H00 à la CCI Aveyron - Siège social - 17 Rue A. Briand - 12000 RODEZ Renseignements : 05 65 59 59 22 ou l.delaveau@aveyron.cci.fr 16 ÈME TROPHÉE DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE
Concours désormais incontournable en Occitanie, les Trophées de l’Économie Numérique récompensent les entrepreneurs développant des solutions et applications numériques porteuses d’innovation dans des domaines ciblés. Pour cette 16ème édition, les Trophées proposés sont : • Territoire et citoyenneté • Transition numérique et performance • Croissance, rayonnement et potentiel international • Transition énergétique et technologies vertes • Startup • Sport Connecté
Le jury sera composé de professionnels spécialisés de chaque catégorie, de journalistes, de partenaires de toute l’Occitanie, de parrains des Trophées de l’Économie Numérique et des lauréats de l’édition précédente. Clôture des candidatures :
Jeudi 23 mai 2019 Renseignements : www.lamelee.com
UN EPCC POUR GÉRER LE MUSÉE SOULAGES Le président du Conseil départemental, la présidente de la Région Occitanie, le préfet de Région et la préfète de l’Aveyron ont approuvé la création d’un Établissement public de coopération culturelle (EPCC) pour gérer le musée Soulages à partir du 1er juillet. « Il était temps », réagit Jean-Louis Chauzy, président du CESER Occitanie, Ruthénois et fervent soutien du musée. « Depuis que l’idée existe, c’est à dire depuis 2006, j’ai dit qu’il fallait créer un EPCC pour porter financièrement le musée... Trois musées pour une ville de 54 000 habitants c’est trop lourd... Lors de la pose de la première pierre, j’avais rappelé que des EPCC étaient couramment mis en oeuvre par les communes accueillant un grand musée. C’est d’ailleurs une volonté de Pierre Soulages lui-même ; la présidente de Région m’avait confié une mission d’étude à ce sujet en 2017.» « Aujourd’hui, l’agglomération supporte 100% du poids du fonctionnement. L’EPCC va permettre le partage des coûts de fonctionnement et d’investissement avec le Département, la Région, et l’Etat. Ce sera une bouffée d’oxygène pour ce musée qui a changé l’image de Rodez. » Cet accord arrive en effet à un moment crucial de la vie du musée, suite à deux années de baisse importante de sa fréquentation.
BOIS : VENTE DE PRINTEMPS DES EXPERTS FORESTIERS D’OCCITANIE Le 26 mai prochain, à Mazamet, se tiendra la vente des experts forestiers d’Occitanie. Elle sera coordonnée par Fréderic Lejuez, du cabinet d’expertise et gestion forestière « Forêt Evolution ». Le cabinet « Forêt Evolution », de Conques en Rouergue, qui gère plus de 10 000 ha en Aveyron et les départements voisins, organise et coordonne deux fois par an la vente de lots de bois issus de forêts privées gérées par les Experts Forestiers de France en Occitanie. Cette vente par adjudication, sous pli cacheté, réservée aux professionnels, a lieu traditionnellement à Mazamet aux mois de mai et octobre. 43 000 m3 en 27 lots d’essences les plus courantes d’Occitanie seront proposés le 26 mai aux acteurs de la filière. « C’est un moment important pour tous les acteurs de la filière », dit Fréderic Lejuez, «au delà de la vente proprement dite, elle leur permet de se rencontrer pour prendre le pouls de la profession, échanger, et passer ensemble un moment de convivialité. » - Lire notre dossier au sujet de l’économie du bois. Plus d’informations : www.foret-bois.com/ExpertForestier
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ACTUALITÉS
MAI 19 - N° 12
ulture COURSE EIFFAGE DU VIADUC : LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES
Pour sa 6 ème édition, la désormais célèbre course se déroulera le 17 mais 2020. Une nouvelle identité a été créée spécialement pour l’évènement, mais la difficulté reste la même : 23,7 kilomètres à parcourir sur le tablier d’un des plus hauts viaducs de la planète avec vue imprenable sur la vallée du Tarn, Millau et les premiers contreforts du Larzac. Les inscriptions seront ouvertes à partir du 17 mai. Avec le soutien de Groupe Eiffage, Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau, Conseil départemental de l’Aveyron,Ville de Millau, CC Millau Grands Causses, EcoTrail Organisation. Informations et inscription :
www. course-eiffage-viaducmillau.org FETE DE LA NATURE 2019
Du 22 au 26 mai 2019, cinq jours de manifestations et d’animations gratuites pour permettre à tous les publics de vivre l’expérience de la nature. Pour cette édition 2019, vous pourrez en Aveyron partir à la découverte des plantes et des animaux qui se sont adaptés à la nuit. Cette balade nocturne vous emmenera autour de la commune de Livinhac-le-haut. Vous pourrez aussi visiter un Refuge LPO chez Mme Claude Orciba à la Rouquette le 25 mai. Ou bien, A l’aide de jumelles et filets à papillons, venez parcourir la grande prairie d’Aubrac et devenir pour un jour un vrai naturaliste. Captures, comptages et identifications seront au programme afin de faire un relevé des espèces d’oiseaux et papillons présents sur ce site. Plus de rensignements : www.aveyron.lpo.fr ou www. fetedelanature.com
STREET ART :
CAPITALE DECAZEVILLE
Decazeville veut s’inscrire parmi les rendez-vous nationaux du Street Art. « Mur Murs », qui débutera en mai prochain, propose pour sa première édition une scène déjà haute en talents et en couleurs. Considérée comme l’expression artistique du 21 ème siècle, très populaire en France, le Street Art n’est plus cantonné aux métropoles. C’est le message que passe la communauté d’agglomération de Decazeville, organisatrice de « Mur Murs ». Une première graine avait été plantée en 2017, avec le gorille de la zone du Centre signé Jo Di Bona, grand nom du street art parisien. Mais cette année, il s’agit bien d’un festival qui marque la première pierre d’un rendez-vous annuel. Une vingtaine d’artistes vont travailler en direct et animer les murs et les bâtiments de la ville. Jo Di Bona, parrain de l’évènement, a ouvert son carnet d’adresses. On pourra donc assister aux créations gigantesques de Astro ODV; Kouka, dont on a pu voir ses guerriers Bantous à Paris et Alber et ses figures très colorées vues à Muralis... Le Street Art n’est pas seulement esthétique, les artistes délivrent un message à travers leur travail. C’est le cas du Monkey Bird Crew, représentant du collectif animalier, ou Bishop-parigo dont les petits oiseaux colorés sont devenus un symbole de paix et d’amour. On note aussi la venue de Stéphane Vignal, alias Operagraphics, l’un des tous premiers à avoir popularisé le Street Art en France. Du 20 Mai au 29 juin dans les rues de Decazeville Plus d’informations : www.facebook.com/murmurs.streetart.decazeville/
LE SIÈCLE SOULAGES :
CHASSE AU TRESOR 2.0 Dans le cadre du siècle Soulages, une chasse au trésor 2.0 est organisée sur le piton ruthénois pour tous. Partez en famille à la découverte des secrets du patrimoine ruthénois. Rdv au kiosque du jardin public pour débuter l’aventure ! munissez-vous d’un smartphone ou d’une tablette et téléchargez gratuitement l’application «cluekeeper». De nombreux lots à gagner chez vos commerçants ruthénois ! Plus d’informations : www.freemickaventure.fr
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JACQUES BARBEZANGE DIRECTEUR GÉNÉRAL DES SERVICES DU SMICA
NOTRE VISION MUTUALISTE EST PLUS QUE JAMAIS D’ACTUALITÉ » «
Entretien : O-P Verkisto Photographies : Patrice Thébault
Conseiller municipal, adjoint au maire, maire de Baraqueville depuis 2014, à 58 ans, Jacques Barbezange est rompu à la gestion d’une commune rurale, ce qui l’a conduit à diriger le Syndicat Mixte pour la Modernisation et l’Ingénierie informatique des Collectivités ou établissements publics Adhérents (SMICA). Créé en 1987, à une époque où l’informatisation des communes et le numérique étaient encore bégayants, le SMICA est devenu un outil d’ingénierie informatique indispensable à la gestion administrative des collectivités et au service des citoyens. Sa réussite est saluée au niveau national.
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RENCONTRE
Connaître le travail des élus semble incontournable à la direction du SMICA... Notre comité syndical est composé uniquement d’élus, nous sommes en contact permanent avec eux et la réalité du terrain. A mon niveau, comme à celui des agents, comprendre les besoins des élus et le fonctionnement des communes est essentiel. C’est la raison pour laquelle nous expérimentons les différentes solutions informatiques pour ne retenir que les plus adaptées... Nous avons dépassé la démarche commerciale, nous sommes des partenaires qui apportent la réponse la plus pertinente possible. Comment est né le SMICA ? Gilbert Serieyes, alors maire de Moyrazès, et une vingtaine de collègues, en avaient assez de passer des heures à administrer leur commune avec un crayon et du papier alors qu’il existait des solutions informatiques pour les aider. Gilbert est un fana d’informatique. A 96 ans, il est toujours devant ses ordinateurs... Ils ont sollicité Jean Puech, président du Conseil départemental, qui a aidé la structure à exister sous forme d’un syndicat mixte indépendant. Mais Gilbert Serieyes tenait à une dimension coopérative et solidaire pour ce projet. Sa vision mutualiste était juste : plus de 30 ans après, nous réunissons 425 adhérents sur toute l’Occitanie. Cette obligation du numérique n’a t-elle pas accéléré le désenchantement des maires que l’on ressent aujourd’hui ? Il y a bien d’autres choses qui les ont désenchantés ! les conseils municipaux se sentent souvent vidés de leur substance au sein des intercommunalités... Nous avançons à marche forcée vers la dématèrialisation. C’est le vœu du gouvernement. Tout doit être numérisé, automatisé, accessible par internet, aussi bien dans nos relations avec les citoyens qu’entre les communes, les services de l’État, les administrations... La loi oblige les collectivités à disposer sur leur site d’un portail de télé-procédures au service des administrés, comme l’état-civil ou les inscriptions à la cantine... C’est la grande mutation à laquelle nous sommes confrontés ; nous devons le suivi du dossier et une réponse aux citoyens. Pour cela, il faut les outils et du personnel formé. Quelle est la demande récurrente des élus qui sollicitent vos services ? De disposer d’outils informatiques qui permettent de répondre aux réglementations nationale et européenne qui ne cessent d’évoluer, comme les plateformes de marchés publics, le contrôle de légalité, et à moindre coût financier. C’est là où entre en jeu l’esprit de mutualisation et la solidarité qui est notre force : pour le même service, la collectivité riche va payer pour la plus pauvre. Peux et Couffoleux dispose ainsi des mêmes outils que le Conseil départemental. Et plus notre réseau s’étend hors de l’Aveyron, plus cette mutualisation est efficace. On parle beaucoup de la protection des données en entreprise, est-ce le cas pour les collectivités ? De la même façon. Nous appliquons la directive RGPD*. Nous avons donc mutualisé ce service qui est très lourd, et qui a des conséquences dans la vie de tous les jours. Deux agents ont été recrutés pour sensibiliser les acteurs publics à la protection des données. Quelle est votre actualité ? Nous sommes associés au Conseil départemental pour participer à la stratégie de développement des usages numériques. C’est un nouveau champ d’action, ce sera un observatoire des demandes des Aveyronnais à leurs administrations locales de la santé, du social, de l’agriculture, de l’éducation... Nous allons également être plus pertinents avec l’objet connecté, rendre les bâtiments publics plus intelligents dans la gestion des fluides, des flottes, des salles, des économies d’énergie, d’eau... * Règlement général sur la protection des données. Règlement de l’Union européenne en matière de protection des données
REMARQUÉ PAR LE MINISTRE A l’occasion des 30 ans du SMICA, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique, avait envoyé un message dans lequel il saluait « la performance du SMICA en matière de numérisation des dépenses et de solidarité entre les collectivités. » Et en 2018, le syndicat a reçu le trophée « Argent » du label « Territoire Innovant », pour la numérisation des registres d’actes d’état civil des communes aveyronnaises. Plus d’informations : www.smica.fr
à caractère personnel.
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La forêt aveyronnaise représente un patrimoine de biodiversité et une ressource économique. Sa première qualité saute aux yeux du promeneur, du chasseur ou de l’amateur de champignons. La seconde, indispensable à l’économie locale, connaît une nouvelle dynamique. Dossier : Entretiens : O-P Verkisto Photographies : Patrice Thébault
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Les forêts d'Aveyron s’étendent sur plus d’un quart du département (277 000 ha). Elles sont composées à 80% de feuillus (hêtres, chênes, châtaigniers, ormes...), les 20% de feuillus sont des mélèzes, des épicéas, pins et sapins. Autre caractéristique : le morcellement et les caractères locaux (lire en encadré), qui confèrent au département la diversité de ses paysages et de ses biotopes.
Ressources de biodiversité... et d'imaginaire L’écosystème forestier préserve les sols et l’eau ; il contribue à la protection des infrastructures, des hommes et des ressources agricoles contre les risques naturels ; il est une réserve irremplaçable de la biodiversité et contrairement à une croyance répandue, les surfaces boisées augmentent régulièrement en France. C'est aussi une réserve pour l'imaginaire et la détente. Des communes forestières ont créé des sentiers sur ce thème : en forêt de Guirande, près d'Argences en Aubrac, un circuit « art et détente » raconte l'histoire d'un petit conifère ; Taussac, dans le Carladez, a tracé dans sa forêt communale riche de feuillus les « sentiers de l'imaginaire », ponctués de sculptures étonnantes comme jaillies des arbres, ainsi qu'une « Maison du bois » qui conserve de vieux outils forestiers.
A CHAQUE TERROIR SON ARBRE... • Le chêne pédonculé, frêne et châtaignier dans le Ségala • Le chêne pubescent dans les Grands Causses et le Camarès • Le frêne dans le Ségala et les Monts de Lacaune • Le pin sylvestre dans les Grands Causses • Le pin noir d'Autriche dans les Grands Causses et les Monts de Lacaune • L'épicéa commun dans le Lévézou et les Monts de Lacaune • Le douglas dans le Lévézou, les Monts de Lacaune et la Haute-Châtaigneraie auvergnate • Le chêne rouvre dans la Basse-Châtaigneraie auvergnate et la bordure Aubrac • Le châtaignier dans le Ségala et la Châtaigneraie auvergnate
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LE DOSSIER
LE BOIS DE LINARS ET L’ARBORETUM DE VABRE, POUMONS VERTS DE L’AGGLO... Le « bois de Linars », à Olemps, est référencé depuis le 12ème siècle. La commune a en a fait un lieu de promenade et de découverte. Des plantations de feuillus ont été effectuées, elles se sont ajoutés aux douglas, pins laricio et aux peuplements naturels d’érables, tilleuls, chênes, hêtres, merisiers, frênes et noisetiers qui font de ce bois, classé « espace naturel sensible », un superbe résumé de la forêt aveyronnaise. L’arboretum de Vabre, propriété de la Ville de Rodez, offre sur plus de 2,5 ha une belle collection des espèces locales de feuillus et résineux. Des pancartes expliquent les caractéristiques de chacune, une bonne façon d’apprendre à les reconnaître.
LE CHÂTAIGNIER, SYMBOLE D’UNE PAYSANNERIE DISPARUE
Son bois fait les planches et les meubles, son fruit nourrissait les hommes et les bêtes. Jusqu’à la fin du XIXème siècle, il occupera une place majeure dans les campagnes pauvres. Puis on l’oubliera. Face à la disparition de nombreuses variétés de châtaignes, quelques passionnés ont entrepris leur sauvegarde. En 1995, ils créent l’Association Verger Conservatoire Départemental (AVCD), un verger et un conservatoire sont installés à Rignac ; l’INRA et le Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes accompagnent l’opération. Vingt ans plus tard, une soixantaine de variétés sont conservées sur le verger où l’on peut découvrir des variétés de châtaignes locales aux jolis noms de Marigoule, Marsol, Maraval et Sativa.
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A SAVOIR : PLUS DE 25 HA, PLAN DE GESTION OBLIGATOIRE Le Centre régional de la propriété forestière (CRPF) est un établissement public chargé de développer, d'orienter et d'améliorer la gestion durable de la forêt privée. Il a une mission de police et de contrôle, ses agents sont des techniciens et les interlocuteurs des propriétaires privés de forêts de plus de 25 ha qui ont obligation de leur présenter un «plan simple de gestion» conforme à la politique de gestion durable établie au niveau national. Pour les surfaces de moins de 25 ha, un code facultatif de bonne gestion des pratiques sylvicoles ouvre des avantages fiscaux, notamment sur les droits de mutations. https://occitanie.cnpf.fr/n/aveyron/n:2532
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LE DOSSIER
Eric Lacombe, directeur générale de Sylva Bois*, estime que la forêt est un placement sans gros risques, qui demande néanmoins de bien peser son investissement car il présente quelques particularités. C’est aussi l’occasion de réaliser un investissement éco-responsable. Les forêts aveyronnaises sont privées à 85%. Elles appartiennent à 65 000 propriétaires dont la très grande majorité sont des agriculteurs propriétaires de moins de 4ha, souvent laissés en l’état. Mais de plus en plus de particuliers se tournent vers cette forêt pour réaliser un investissement sur le (très) long terme. Quels conseils donner à un particulier qui voudrait investir dans une forêt en Aveyron ? La première chose c’est de savoir ce que l’on veut faire de sa forêt. Pour une utilisation récréative, ou la chasse, la qualité des bois a peu d’importance. Pour un placement financier c’est différent. Il faut s’assurer que les essences sont adaptées aux sols, que la parcelle est accessible, vérifier que le terrain est profond, ce qui facilite la croissance des arbres. Chaque essence est plus ou moins productive et chaque marché est plus ou moins actif. Aujourd’hui, les plus actifs sont les marchés de résineux et de chêne. Les résineux sont recherchés pour la construction et la palette, le chêne pour les parquets, les traverses de chemin de fer et le meuble. Le chêne a une croissance très longue, on utilise des arbres âgés de plus d’une centaine d’années. Pour les résineux c’est autour de de 50 ans. Il faut prendre ce paramètre en compte car sur de telles durées, il y a une probabilité de risque naturel, d’incendie... Et pourtant les placements forestiers sont à la mode... Aujourd’hui il y a plus d’acheteurs que de vendeurs, la valeur financière de la forêt a augmenté. Je l’explique par une certaine défiance vis à vis des placements traditionnels et parce que l’investissement forestier constitue un niche fiscale intéressante. Mais il est très difficile d’affirmer que dans 30 ans le bois vaudra plus qu’aujourd’hui, de plus, la fiscalité peut évoluer. Les gens font un pari sur le long terme. Cela reste un placement tranquille, qui rapporte environ 2,5% par an. Le risque est faible mais il existe. Si on élimine les catastrophes naturelles, il y a aussi des renversements de tendances : le hêtre était très demandé il y a 15 ou 20 ans, aujourd’hui il a perdu 50% de sa valeur. Comment vous situez-vous par rapport à ces propriétaires ? Nous réalisons un diagnostic technique afin de conseiller le propriétaire vers l’usage qu’il souhaite faire de sa forêt, nous pouvons aussi l’entretenir et la gérer pour lui. Quels secteurs d’activité de Sylva Bois et de ses filières sont-ils les plus dynamiques ? Un peu tous, même si le sciage a un peu ralenti avec la diminution de la construction, néanmoins ; nous exportons beaucoup de bois sciés vers la Chine et le Vietnam ; le bois énergie marche très fort, sous forme de plaquettes comme de granulés à partir de la sciure. Pour le particulier, le bois bûche et le granulé se sont bien développés en raison de la qualité des nouveaux inserts. * Groupe coopératif ruthénois qui trouve son origine dans la coopérative aveyronnaise créée en 1992. Sous ce chapeau sont regroupées plusieurs entreprises d’exploitation et de gestion forestière, de sciages et de produits finis, de reboisement et de production de bois énergie.
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PRODUCTEUR DE BOIS ENERGIE
Trois plateformes en Aveyron • Camarès • Naucelle • Pont-de-Salars
De la forêt au sciage de bois. www.sylva-bois.fr
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La forêt est une filière au poids économique et social bien réel, créatrice d’emplois non délocalisables. Longtemps la filière bois a été représentée en Aveyron par les menuisiers et ébénistes qui se transmettaient un savoir-faire séculaire. La crise économique et les nouvelles habitudes de consommation ont eu raison des plus fragiles. Mais les professionnels le disent, rien n’est perdu. La filière forêt-bois représente près de 3000 emplois indissociables des territoires ruraux.
LE DOSSIER La forêt doit s’adapter De nouvelles activités se développent ; le bois-énergie, en particulier, première des énergies renouvelables, dont la production est bien adaptée à la forêt aveyronnaise où il y a beaucoup de taillis et de petit bois de qualité médiocre qui n’auraient pas trouvé d’autres utilisation. Comme le précise Stéphane Foury, président de l’association Aveyron Energie Bois, « c’est la ressource la moins chère du marché, son prix est stable et ne dépend pas des crises géopolitiques. » La construction bois a trouvé sa place. Christophe Gardin, patron de la société Abita à Lunel, jette un regard optimiste sur cette activité : « Le chalet c’est terminé... Maintenant nous proposons des maisons d’habitation très confortables, bien intégrées et répondant à toutes les exigences. Nos clients privilégient la qualité écologique du bois, ils apprécient le confort de son isolation et les économies d’énergie que cela entraîne. » Si la construction bois est en plein essor en Aveyron, le paradoxe vient de l’origine des bois utilisés qui sont souvent des résineux de qualité, importés de Scandinavie. L’industrie du meuble, qui a subi de plein fouet le changement des habitudes de consommation au milieu des années 1990, a dû s’adapter pour ne pas disparaître. Comme beaucoup de menuiseries, Les Ateliers du Rouergue, à Rodez, se sont tournés vers le bâtiment : « Nous fournissons des portes sur mesure, en chêne, hêtre, châtaignier, sapin ou peuplier pour la construction neuve et les restaurations. » dit Sébastien Nowitzki, directeur-général de l’entreprise et président du CRITT. « Nous travaillons des chênes et des peupliers de production locale pour les petites séries, mais la forêt aveyronnaise n’est pas capable de fournir de grandes quantités. » Le problème de cette forêt très morcelée, avec beaucoup de petits propriétaires, est posé : pour devenir une ressource locale, elle doit réformer ses méthodes afin de fournir plus de bois et de meilleur qualité. C’est ce que souhaite la Région, qui a placé la filière bois en deuxième priorité derrière l’aéronautique.
A Aubin, le lycée de l’excellence Le lycée des métiers du bois et de l’habitat d’Aubin a été labellisé « Plate-Forme Technologique ». Cela conduit ses professeurs et ses élèves à réaliser des études de prototypes ainsi que des transferts de technologie au profit des entreprises. Cet établissement sera la plaque tournante du pôle de formation de la filière bois voulue par la Région et la profession. « L’idée est de créer un campus pro autour des lycées du bois et de la forêt, dit Aurelien Beziat, directeur délégué aux formations. Nous connaissons une forte reprise d’activité dans ces métiers, les entreprises se modernisent et rattrapent leur retard technologique, elles ont besoin de recruter à plusieurs niveaux de formation. C’est pourquoi nous proposons sept bac pro, deux BTS et jusqu’à la licence pro. » Ce campus des métiers répondra aux besoins de formation des entreprises, il pourra orienter ses enseignements en fonction de la demande, jusqu’à la mise en oeuvre éventuelle d’un nouveau diplôme. De son côté, en liaison avec le lycée d’Aubin, le Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie (CRITT) de Sainte Radegonde est un centre technique dédié à la filière bois du Grand Sud. Cette association met en œuvre des actions de conseils, d’ingénierie et de formation auprès des PME et PMI du secteur, en particulier dans les domaines de l’innovation, de la certification et de la sécurité.
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RENÉ DURAN
Entretien : O-P Verkisto Photographies : Patrice Thébault
UN PEU ÉCRIVAIN, UN PEU MUSICIEN, UN PEU PLASTICIEN, UN PEU CRITIQUE, UN PEU JOURNALISTE, BEAUCOUP PASSIONNÉ... René Duran hante le paysage artistique occitan depuis des années. Le Siècle Soulages lui donne l’occasion de présenter, à sa façon, les tendances de l’art contemporains que Pierre Soulages a pu côtoyer. Le discours fleuri et abondant, piqueté d’anecdotes et de souvenirs, n’est pas toujours évident à suivre. Mais une vérité s’impose : René Duran est un pur, sa passion pour l’art sous toutes ses formes n’est pas feinte et il aime partager ses idées. Pourquoi vous avoir choisi pour présenter les écoles d’art plastiques que Pierre Soulages a croisé sur sa route de la création ? A Rodez on connaît mon parcours, que je qualifie d’éclaté et autodidacte. Je m’intéresse à l’écriture, aux arts plastiques, au rock, à la tradition occitane, au théâtre, au sport. J’ai eu l’occasion de rencontrer ces écoles de l’art contemporain qui ont existé en même temps que Pierre Soulages bâtissait son œuvre à lui, tellement étendue dans le temps qu’il les a toutes croisées. Je ne veux pas dire qu’elles l’ont influencé, mais je veux montrer l’environnement artistique du 20 ème siècle qui est très riche. Je veux aussi montrer un art décentralisé, déconcentré, puisqu’il est né à Nice avec Yves Klein et Arman dans les années 1950 et s’est poursuivi avec le courant Fluxus et Ben Vautier 18
PORTRAIT RENCONTRE
dans les années 60 ; à Sète avec Di Rosa, Combas, le MIAM, la figuration libre; à Nîmes avec Support/Surfaces et à Rodez avec l’art approximatif et négligé dont je fais partie avec Jean-Luc Fau, chef et artiste, Papillion, mon complice du rock, l’importance de la Mostra del Larzac où, ne l’oublions pas, Soulages était l’invité d’une des premières éditions. Je parlerai aussi de le Seconde école de Paris, à laquelle on raccroche Soulages. Vous pensez que Soulages se définit par rapport à l’école de Paris ? Il l’a fréquenté mais il s’en démarque. Cette école s’est quasiment éteinte au moment où apparaissait celle de Nice, et en particulier Yves Klein. Mais Soulages, par la longévité de sa création, reste pratiquement le dernier des abstraits en France. Je vais d’ailleurs donner la parole à Christelle Darras, historienne de l’art, qui évoquera cette période. La rétrospective Klein au musée Soulages c’est pour vous un clin d’oeil de l’histoire de l’art contemporain ? Ah oui, et comment ! On peut dire, en forçant un peu le trait, que Klein et Arman ont brisé l’hégémonie de l’Ecole de Paris, et de Soulages, sur l’abstraction à la fin des années 1950. Je vois un autre clin d’œil. Celui du choix de Soulages de s’installer à Sète, une ville où la création bouillonne sous toutes ses formes, mais dont il se tient éloigné. Avec l’art pictural et le rock, le rugby et les quilles de huit sont vos autres domaines de prédilection. C’est étonnant, la plupart du temps, sport et art ne se mélangent pas. J’aime me définir comme « multimedias »... à la croisée de plusieurs expressions dont le sport fait partie. J’ai tenu la chronique « rugby » de la Dépèche pendant 25 ans parce que le rugby, comme les quilles de huit, sont une expression de notre région. Je m’implique autant dans l’art plastique, le sport ou la musique, sans me considère spécialiste d’aucun. Avec qui vous sentez-vous le plus à l’aise ? Les artistes ou les sportifs ? Sans doute avec les sportifs. Je trouve qu’ils sont plus modestes, moins égocentriques que les artistes dans leur démarche. A part dans le rock où le collectif est important. C’est sans doute lié à la solitude de la création. Quelle sera votre actualité après cette série de conférences ? Je vais intervenir dans une sorte de manifestation pour la défense des ouvriers de la Bosch... Il faut que les artistes gardent leur autonomie mais je pense qu’ils doivent aussi pouvoir s’impliquer dans un mouvement social, avec leur expression. C’est ce qui se fait à Decazeville avec le collectif « Tous ensemble » autour du club de rugby qui se mobilise pour la défense de l’hôpital local. Et à la rentrée, à La Cabane, chez Christiane Phalip à Tayrac, nous exposerons des peintres de Support/Surfaces de Limoges.
LA GRANDE SEMAINE Avec l’association L’estofinado, René Duran organise et anime, du 18 au 25 mai, quatre débats-spectacles avec des artistes et écrivains invités, autour des lieux de création plastique que sont l’École de Paris, l’École de Nice, de Sète et de Rodez. Un film et une exposition réalisés en collaboration avec Vincent Cunillère, photographe, collaborateur et ami de Pierre Soulages, complèteront ces conférences. La galerie CV 31 Av. Victor Hugo -12 000 RODEZ
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Le stress, l’anxiété, l’hyper émotivité, Les troubles alimentaires, Le manque de confiance en soi, La difficulté à surmonter un deuil, des problèmes familiaux, ou de travail.
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Uniquement sur RDV 30, rue Jean Moulin - 12000 RODEZ www.psychologue-aveyron.com
MAI 19 - N° 12
UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT... La chronique de Monique RICCI
Les savoureux Sabotages de Gilles Brenta n’auraient pas pu être mieux accueillis qu’à la « Menuiserie » où Jeanne Ferrieu a cet incomparable talent de nous amener à la rencontre d’artistes. On ne saurait distinguer qui donne cette nouvelle vie si particulière aux lieux : les traces de sa première raison d’être, les œuvres de passage, les instants partagés des visiteurs, la richesse et la diversité des talents exprimés, le sourire et la sincérité de Jeanne qui ont permis cette harmonie, entre vie passée et présent d’un atelier. L’imaginaire de Gilles Brenta avait donc réjoui cet été 2016, dans un humour surréaliste. Les « sabotages » ont été source d’inspiration pour des élèves, d’à peine dix ans, qui avaient projeté envoyer quelques textes à l’artiste malheureusement disparu en 2017. Leur message n’a donc pas été envoyé, leur petit mot d’accompagnement trouve finalement sa place. « A Monsieur Gilles Brenta. Merci pour ce monde souriant que vous nous offrez ! L’affiche de l’exposition nous a donné l’impression de pouvoir devenir ces « fourmis menuisières » qui créent dans le tronc des arbres leur société. Vos Sabotages sont plutôt tendres, ils ont invité notre esprit dans des aventures que nous avons écrites. Des associations étonnantes nous ont fait penser à Magritte, avec un humour rieur. Le monde, comme celui de ces sabots-âges est hors du temps, le monde moderne ne parait plus hostile à la nature. Ce n’est peutêtre pas qu’un rêve…» L…et A…. pour la classe, Paris 2e L’artiste n’a donc pas reçu ce message. Gilles Brenta est né en Belgique en 1943, connu comme décorateur de théâtre, de cinéma ; il fréquente des surréalistes dont l’inspiration se retrouve dans ses œuvres de poète, peintre, sculpteur…En 1993, il s’installe dans un hameau de l’Aveyron, « l’Hôpital ». Les bâtiments abandonnés sont rebâtis, renommés à l’unisson des nouveaux propriétaires : salle des fêtes André Breton, rue Dada, fontaine Irène Hamoin, place Louis Scutenaire. Il quitte ce monde en 2017.
La Menuiserie - 14 rue du 11 Novembre à Rodez
Les programmes sont à consulter sur le site
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Notre rhinocéros peut s’envoler
Bon Angle
La cité des insectes UniqUe en eUrope
St-Léons à 20 minutes de Millau A75 sortie 44-1
Photographe professionnel depuis 1997, il se consacre aux sujets portant sur la relation entre l’homme et son environnement. Ses reportages sont diffusés pour la presse nationale et internationale par les agences CIRIC - GROUPE BAYARD et l’agence ONLYFRANCE . Parallèlement, il collabore avec le monde de l’entreprise, la communication et l’édition.
REPORTAGE ENTREPRISE
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PILOTE DRONE AGRÉÉ PHOTOGRAPHIE & VIDÉO
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LA RECETTE DU MOIS
MAI 19 - N° 12
SALADE D’ASPERGES ET DE LOTTE
13 Avenue de Bourran 12000 Rodez
05 65 68 77 92 36 Place de l’Étoile 12450 Luc-la-Primaube
05 65 61 20 88 Préparation : 20 min Cuisson : 30 min
• 1 kg d’ épinard (frais ou congelé) • 300 g de fromage de chèvre (en bûche) • 100 g d’ emmental • 1 paquet de feuilles de paquet de feuilles de lasagnes / pour la béchamel légère • 4 c.à soupe de maïzena • 3/4 litre de lait écrémé • 3 C.à soupe de crème fraiche légère • ½ c.à Café noix de muscade • sel et poivre
Etape 1 Faites préchauffer le four à 200°C, pendant que les épinards cuisent à la vapeur. Etape 2 Égouttez-les, retirez-les tiges et hachez-les. Etape 3 Pour la béchamel, diluez dans une tasse la maïzena, la crème froide et un peu de lait. Portez à ébullition le lait restant et rajoutez le mélange maïzena. Laissez cuire 3 minutes en remuant jusqu’à ce que le mélange épaississe. Ajouter le sel, le poivre et la noix muscade. Etape 4 Émiettez la bûchette de chèvre. Dans un plat déposez une couche de lasagne, suivie d’une couche d’épinard, d’une autre de miettes de chèvres et d’une dernière de béchamel. Le tout saupoudré de poivre et sel. Recommencez l’opération sur 2 ou 3 couches. Etape 5 Finissez par la béchamel, recouverte d’emmental. Après 30 minutes de cuisson, servez les lasagnes accompagnées d’une salade verte aux noix.
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CHÂTEAU & JARDIN DE BOURNAZEL Ouvert de mi-avril à fin octobre Rue Noire - 12390 BOURNAZEL www.chateau-bournazel.fr
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NOS COUPS DE CŒUR
MAI 19 - N° 12
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FESTIVAL
FESTIVAL
ÉVÈNEMENT
BATEAU OLT :
LE SOFT’R FESTIVAL
FESTIVAL MINES DE JAZZ
L’ART DANS LA RUE :
PROMENADE ET RESTAURATION De la Croisière Découverte... à la Croisière Gourmande, vivez un moment d’exception au coeur de la Vallée du Lot Embarquez sur le bateau de la Vallée du Lot. Ecoutez, admirez, savourez la nature... Laissez-vous entraîner au fil de l’eau par le commentaire avisé de votre guide et soyez en harmonie avec la nature en naviguant en silence grâce à la propulsion électrique. Découvrez au détour de chaque méandre de la rivière, un village typique de la région, la beauté des paysages et de la nature. Vous apprécierez ce moment de calme, de découverte et de sérénité à bord de l’Olt !
BATEAU OLT Office de Tourisme et du Thermalisme de Decazeville Communauté Bureau de Flagnac La Planque - 12 300 Flagnac
05 65 63 27 96 www.bateau-olt.com
PERFORMANCES DE STREET ARTISTES Le Soft’R Festival fêtera ses 10 ans sur deux jours et accueillera de grands noms de la chanson française accompagnés de formations émergentes de caractère : Les Ogres de Barback / Les Négresses Vertes / Miossec / Opium Du Peuple / Lombre / La Charcuterie Musicale / Omar et Mon Accordéon / Yarglaa...
SAUVETERRE DE RG
Concerts, exposition de photos, projection de film, afters musicaux animeront, cette année encore le festival Mines de jazz, du 8 au 11 mai. Aprés les écoliers et collégiens qui ont présenté un spectacle «Ça jazze à Decaze» en ouverture du festival, vous pourrez découvrir : • le 09 mai Soirée Jazz et Théatre avec le Quatuor ISSACHAR, • le 10 mai un hommage à Michel Petrucciani avec Manhu Roche Quartet, • le 11 mai un hommage à Stéphane Grappelli : Eva SLONGO Quartet.
Le Street Art est aujourd’hui l’expression artistique la plus populaire en France et draine un très large public. Loin du graffiti des années 80 (tag), le Street Art met en scène d’authentiques artistes aux expressions très variées. Une structure de 3 x 8m sera installée rue Combarel, sur le site de l’ancienne prison, côté rue. Cinq artistes ou collectif d’artistes s’y succèderont de mai à septembre 2019.
DECAZEVILLE
RUE COMBAREL
Toutes les infos : www.minesdejazz.fr
infos et réservations : www.softr2rootsergue.com les 17
& 18 mai 19
le
08 au 11 mai 2019
Premier invité : BAULT Né à Rodez, Bault est depuis quelques années l’un des artistes les plus importants de la scène Street Art en France. Ses figures chimériques, mêlant l’humain, l’animal ou la machine, lui assurent une identité reconnaissable au premier coup d’oeil.
12000 RODEZ
Du 15 au
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LE CLUB RODEZ Association Oc’live 37 Avenue Tarayre RODEZ
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LES BONNES ADRESSES
MAI 19 - N° 12
SERVICE
RESTAURANT
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BOUYSSOU 2, rue des écoles 12330 St CHRISTOPHE VALLON
RESTAURANT
Fresh Store
Salon de thé, saladerie, restaurantion
Brasserie paysanne LES RIVES DU LOT Bar Glacier, à 5 km de Conques, à la confluence du Lot et du Dourdou. Base de canoë kayak Nous vous accueillons sur les rives du Lot. Grande terrasse extérieure. Aire de jeux pour enfants
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Grand Vabre, 12320 Conques en Rouergue Tel. 05 65 72 84 96
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