DECEMBRE 19 - JANVIER 20
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Les oranges bleues ACTUALITÉS
TELEX, VOTRE ACTUALITÉ... RENCONTRE
CHRISTINE SAHUET
Présidente de la Chambres de Métiers et de l’Artisanat de l’Aveyron
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LE DOSSIER
NOËL, DES CADEAUX RESPONSABLES • • • • •
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L’HOMME EN ROUGE FAIT SON RETOUR LE DA.SHOP - RODEZ CHARLOTTE GIACOBBI THE TAUREAU À LAGUIOLE ADELINE THURIES
LES COULISSES DE
L’ATELIER DES MÉTAUX La passion de la chaudronnerie au service du sur-mesure...
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L’EDITO
UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...
FRANÇOIS GRACCHUS CABROL
Mais où est passée l’orange au pied du sapin? Celle que nos pères recevaient comme unique cadeau de Noël. Désormais, les arbres verts ont perdu la couleur de l’espérance. Ils sont teints d’un blanc, faussement immaculé, réellement chimique, avec des boules bien brillantes mais peu reluisantes, portant parfois des marques où tout n’est que luxe, vacarme et iniquité entres les Hommes. Des tas de cadeaux ont poussé chez certains au pied du sapin comme autant de courants d’air, de chimères et d’éphémères. Au pied des vitrines où regorge le paraître, des êtres dorment sur le trottoir. On dévisse même les bancs dans les villes pour ne pas qu’ils puissent dormir ou s’asseoir. Est-ce cela l’hospitalité ? La mondialité comme le définit Patrick Chamoiseau dans « Frères migrants » ? Et pendant ce temps, l’écart de rémunération ne cesse de se creuser dans le monde. La France compte neuf millions de personnes sous le seuil de pauvreté. Sur cette Terre d’inégalité, un réveil de conscience pointe le bout de son nez. Moins dans l’avoir, plus dans l’être pour partager la terre nourricière. Cet éveil est hélas encore marginal. A l’instar du colibri voulant sauver la forêt. Où sont passées les valeurs de sacrifice, de charité et d’intégration qui symbolisent Noël ? Celles à donner, une orange au pied du sapin, en signe d’humanité et de fraternité. Faisons le voeu, en cette période de fêtes, que les oranges perdent de leur bleu à l’âme pour retrouver la flamme. La lumière prégnante de l’Amour entre les Hommes.. La rédaction
LA RECETTE DU MOIS TATIN DE POTIMARRON, CRÈME DE ROQUEFORT
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EXPOSITIONS SPECTACLES...
Le RUTHENE Magazine - Magazine gratuit mensuel - DIRECTION DE LA PUBLICATION : Stéphane Sichi - RÉDACTEUR EN CHEF : Stéphane SICHI - RÉDACTION : A. Ruffo, F. Lafon, L. Roustan, A. Molinier - redaction@ruthene-magazine.com - PHOTOS : Patrice Thébault - PUBLICITÉS : 06 23 01 36 25 - CONCEPTION/RÉALISATION : La Nauze Audiovisuel - IMPRESSION : Mérico (Bozouls) - TIRAGE : 8 000 ex - DIFFUSION : ADS organisation ÉDITION : AS 3 Editions - Route de Trinquiès - 12330 SOUYRI - N° siret : 480 863 638 00023 - DÉPÔT LÉGAL : 2610-0398
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ACTUALITÉS
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conomie LES PREMIÈRES STARTUPS DE L’INCUBATEUR DE RODEZ AGGLOMÉRATION
L’incubateur de startups créé par la communauté d’agglomération de Rodez entre en phase opérationnelle. Les sept premiers porteurs de projets ont déjà été sélectionnés et bénéficieront d’un accompagnement pendant un an. Parmi celles-ci, on compte deux des trois lauréats du dernier Startup Challenge de Rodez..: éBim, de Nader Bechraou et 3D Maker de . Nicolas Fumel. Y sont accueillis aussi : Karakal, porté par Anna Feyler et Charlotte Durand, History Game, imaginé par Merryl Dos Reis, Pixistem, représenté par Jérôme Vieilleden, Postelo, de Vivien Bédos, et pour finir Moodow, conçu par Fabien Beth . Nous leur souhaitons un beau developpement. SALON DE L’AGRICULTURE
Le Salon International de l’agriculture aura lieu du 22 février au 01 mars 2020 à Paris, au parc des expositions. L’Aveyron y seractoujours aussi bien représentée et y aura une belle présence à ce rendez-vous incontournable. Renseignements : www.salon-agriculture.com MAISONS FRANCE SERVICES EN AVEYRON
Nouveau dispositif de l’Etat, ces structures regrouperont plusieurs services publics avec l’objectif de faciliter leur accès en milieu rural. Bozouls, Marcillac, Naucelle, Arvieu, Saint-Geniez-d’Olt, Argences-en-Aubrac et Réquista : voici le nom des sept communes aveyronnaises qui accueilleront une Maison France Services dès le 1er janvier prochain, comme 400 autres sur tout le territoire national.
RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE : FAIRE SES TRAVAUX, SANS TOMBER DANS LE PANNEAU ! Vous souhaitez réaliser des travaux énergétiques dans votre logement en évitant les pratiques déloyales de certains professionnels ? Vous pouvez lutter contre cette fraude, voici quelques conseils pratiques pour éviter les arnaques : • Les services publics ne démarchent jamais, il en va de même de votre fournisseur d’énergie, • Ne pas se précipiter en prenant connaissance de la documentation détaillée afin de comparer les offres, • Vérifier les qualifications professionnelles, • Vérifier que la société soit clairement identifiée, trouver un professionnel, • N’appelez pas les numéros figurant sur les prospectus même s’il sont d’aspect officiel, • Vous pouvez trouver les coordonnées d’un conseiller au 0808 800 700 , • Examinez la qualité des sites internet, • Vous trouverez des informations utiles sur le site FAIRE.fr, il assure un service public de la rénovation et vous oriente vers les solutions techniques adaptées à votre logement et vous éclaire sur les aides publiques et prix du marché. En cas de litige vous pouvez :saisir le médiateur de la consommationou contacter une association agréée de la protection des consommateurs Plus d’informations :
www.aveyron.gouv.fr
E SANTÉ FORMATION
- UDSMA: AIDANTS, ET SI ON VOUS AIDAIT ? Vous accompagnez, un proche âgé ou en situation de handicap, à titre non professionnel, à l’accomplissement des activités de la vie quotidienne. Un parcours de 5 rencontres vous est proposé pour échanger et rencontrer des professionnels afin d’améliorer votre quotidien. Pour vous aider et prévenir votre épuisement, le centre de formation de l’UDSMA, e-santé FORMATION, organise dès le mois de décembre un parcours de 5 rencontres gratuites, animées par des professionnels (psychologue, assistante sociale, médecin, ergothérapeute). • Comment établir une bonne relation aidant/aidé ? , le vendredi 6 décembre
• Maladies ou handicaps, quelles répercussions dans la vie quotidienne ? , le jeudi 12 décembre • Vers qui se tourner en cas de besoin ?, le jeudi 9 janvier,
• Quelles aides pratiques et techniques peuvent vous faciliter le quotidien ?, le jeudi 16 janvier • Quel comportement adopter pour éviter l’épuisement ?, le mardi 21 janvier.
Plus d’informations et inscription :
07 71 92 28 83 E-santé FORMATION . 227 rue Pierre Carrère . RODEZ Bourran
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ACTUALITÉS
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ulture RODEZ : MARCHÉ DE NOËL
Les chalets sont petit à petit installés dans le cœur de la ville. Là même ou battra le cœur de la fête durant cette fin d’année. Ces chalets, principalement mis en place pour le marché de Noël, seront au nombre de douze. Et seront ouverts du 14 au 31 décembre. Les 7 et 8 décembre, ces chalets accueilleront le marché des artistes, et le mercredi 11 décembre, ils accueilleront les associations caritatives pour le marché des solidarités. Le village de Noël sera installé de la place de la Eugène-Raynaldy à la place Sainte-Catherine... Renseignements : www.ville-rodez.fr
UNE PRÉSIDENTE POUR « LES AMIS DE LA CATHÉDRALE »
Claire Molinier remplace Jean-Charles Bielansky à la tête de l’association. Il a été nommé vice-président aux côtés de Pierre Lançon. Avec ses 300 000 visiteurs, les bénévoles de l’asssociation assurent l’accueil et les visites de ce monument le plus emblématique de Rodez. Son objectif sera de nouer de nouveaux partenariats avec de grandes entreprises du département et des collectivités. afin de récolter des fonds qui serviront à financer de futures rénovations ou publications. L’association vient d’obtenir des services fiscaux d’être reconnue d’intérêt général, ainsi vos dons pourront être défiscalisés à hauteur de 66%. Alors n’hésitez pas pas à les soutenir. Renseignements : www.facebook.com/AmisCathedraleRodez/
BSHOP,
LA BOUTIQUE GALERIE DES MÉTIERS D’ART DU RUTHÉNOIS C’est le jeudi 28 novembre au 13, rue Béteille, dans l’ancienne chapelle Jeanne d’Arc, que l’histoire a commencé pour la boutique-galerie des métiers d’art Bshop. Elle a été initiée par Jean-Michel Cosson et Claire Méravilles, tous deux passionnés de culture et de patrimoine. Véritables moteurs pour eux, « Nous souhaitions les faire partager au public dans un lieu atypique et insolite », affirment-ils. « Bshop : B comme Béteille et shop pour boutique mais aussi « évêque » en anglais, cela laisse une empreinte spirituelle et locale sur cet espace de résonance des métiers d’art » confie Jean-Michel Cosson. Le projet était en gestation depuis trois ans, il fallait trouver un lieu qui respire « le patrimoine, l’histoire, l’architecture et l’artisanat » précisent-ils. La chapelle a été désacralisée par l’évêché au mois de mai. Un bâtiment situé en « Site Patrimonial Remarquable », 290m² de surface au sol et un jardin à l’arrière avec 350 m² d’espaces verts protégés du bruit de la circulation. Un cadre idéal dont Claire Méravilles et Jean-Michel Cosson ont su saisir l’opportunité « pour créer un véritable écrin où artisanat d’art rime avec des créations uniques » ajoutent-ils. Du 29 novembre au 31 décembre, avant de refermer trois mois pour d’autres travaux, elle accueille 26 artistes et artisans d’arts. Céramistes, calligraphes, verriers, designers, sculpteurs… exposeront leurs créations. Parmi eux, une étoile montante de la mode, Hugo Matha, exilé à Paris mais originaire de Bruéjouls. A partir d’avril, une exposition permanente sera visible toute l’année couplée à des temporaires se succédant tous les deux mois. Jean-Michel Cosson et Claire Méravilles souhaitent en faire un espace ouvert à la nouveauté. Plein d’idées fourmillent dans leurs esprits : conférences, master classe, événementiels... Ils avouent « ne rien s’interdire pour le promouvoir ». Que vous soyez amateurs d’art ou simple curieux, pour acheter ou pour regarder, vous trouverez un lieu en mouvement pour présenter l’art et l’artisanat d’art dans toutes ses facettes. A visiter et à revisiter ! Plus d’informations : Bshop - 13, rue Béteille - 12000 Rodez 06 46 05 03 18 - 06 08 12 42 35 Email : polychrome.rodez@gmail.com
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CHRISTINE SAHUET
Présidente depuis 2010 de la Chambre des métiers et de l’artisanat, Christine Sahuet se veut optimiste en prenant conscience de l’acte politique du consommer local. Elle mise sur les projets et insiste sur le savoir-faire des aveyronnais. Rencontre avec cette dame de fer, exerçant dans une entreprise spécialisée en menuiserie métallique, qui a interrogé le président de la République lors du Grand débat à Rodez. Vous vous êtes présentées devant le président de la République lors du grand débat à Rodez en qualité d’artisan installé à Espalion, que faîtesvous et qui êtes-vous ? Mon époux est métallier et nous avons décidé de reprendre une entreprise à Espalion en menuiserie métallique et serrurerie en 1985. La vie est faite de choix et nous avons décidé de nous lancer. Sinon, je suis née à Paris avec des attaches aveyronnaises puisque mes grands-parents tenaient un café à St-Geniez.
Entretien : André Ruffo Photographie : Patrice Thébault
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Qu’est-ce qui vous a donné envie de diriger la chambre des métiers ? J’ai été présidente de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises), membre de l’Union professionnelle de l’artisanat appelée aujourd’hui Union des entreprises de proximité et je suis présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat depuis 2010 pour apporter le service aux autres. La présidence c’est le chef d’orchestre, être à l’écoute des gens pour que tout le monde puisse s’épanouir. Nous tenons un bureau mensuel et on arrive toujours à trouver un consensus en associant tout le monde.
RENCONTRE
Dans le cadre du siècle Soulages, la chambre des métiers et de l’artisanat a organisé le mois dernier la première édition du Salon des métiers d’art, quel bilan tirez-vous de cette manifestation ? Le bilan est positif. J’en profite pour remercier les équipes et les élus de la Chambre pour la qualité des métiers d’art. Le public a vraiment reconnu cette qualité et les artisans ont été ravis. Cela se retrouve dans le succès des boutiques éphémères dont on a donné l’impulsion. Les artisans d’art le font eux-mêmes et c’est très bien. Ils font partie de l’économie aveyronnaise et participent au maillage du territoire. Y aura-t-il une deuxième édition ? Nous sommes en réflexion avec l’idée de l’organiser tous les deux ans. Ce qu’il faut en attendant c’est que les gens consomment local sinon on va se retrouver sans commerce de proximité. Il faut aller acheter chez les artisans, métiers de bouche comme métiers d’art. Comment se porte l’artisanat ? L’artisanat ne se porte pas si mal que ça. Il y a 7145 entreprises alors qu’il y en avait 6112 en 2008 soit un delta positif de plus de 1000 entreprises. Le revers se porte sur les salariés où nous comptons actuellement 11779 salariés pour un delta négatif de 1700 salariés. Il y a 37% des entreprises qui emploient des salariés, l’un des enjeux est de pousser à l’embauche. On est là pour accompagner. Il y a 45% des entreprises qui ont plus de 10 ans alors que la moyenne en Occitanie est de 30%, l’ancienneté de ces entreprises doit leur permettre d’avoir de l’ambition. L’Aveyron est une terre d’entrepreneurs car il y a la valeur du travail. Actuellement il y a plus de 150 offres non pourvues, essentiellement par manque de jeunes mais il y a beaucoup de reconversions avec des gens qui s’épanouissent. Le bâtiment recrute et on manque de jeunes, la crise de 2008 a réduit la voilure des entreprises pas forcément enclin à former un jeune. On a la chance d’avoir un centre d’apprentissage de qualité, il faut venir. Quels sont les enjeux de la Chambre des métiers et de l’artisanat ? L’enjeu est de conserver la proximité, c’est notre coeur de métier. A compter du 1er janvier 2021, il n’y aura plus qu’une seule chambre régionale, à Toulouse, et on devient une antenne. Nous venons fin novembre de voter notre dernier budget. C’est à nous de porter nos projets à la Région. C’est une nouvelle façon de travailler, il faut y aller, être présent, être optimiste. On se remet en question, cela casse les habitudes, avec de nouvelles formations à proposer. On dépoussière avec de nouvelles prérogatives. Avez-vous obtenu des réponses aux problématiques énoncées au président de la République lors du Grand débat ? C’est trop tôt pour avoir des réponses et l’actualité sociale brûlante amènera sans doute des changements. Les points que j’avais soulevés concernent la prise en compte de la carrière longue, la pénibilité et l’auto-entreprenariat. Affaires à suivre. Quel message souhaitez-vous adresser pour Noël ? On peut s’épanouir et gagner sa vie dans l’artisanat, s’éclater et faire vivre sa famille. Il faut acheter local. Avant de se jeter sur Internet, il faut regarder ce qu’il y a autour de soi. Tout le monde est responsable. Il faut être acteur de son territoire, c’est une question de bon sens. L’immédiateté fait du mal dans le mode de consommation mais on revient au circuit court.
QUELQUES CHIFFRES : • 7145 entreprises et 11779 salariés en Aveyron • 37% des entreprises emploient des salariés en Aveyron • 45% des entreprises ont plus de 10 ans d’existence pour 30% en Occitanie • 930 jeunes sont en formation à la Chambre des métiers • 25 métiers et 40 diplômes sont proposés • 103 salariés au campus et à la Chambre des métiers
CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT Z.I. de Cantaranne, Rue des Métiers, 12850 ONET-LE-CHÂTEAU www.cm-aveyron.fr
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Cette année encore la hotte du Père Noël sera remplie. En vacances sur sa terre d’adoption, l’Aubrac, il a souhaité des cadeaux uniques, faits à la main et durables. Attaché à l’Aveyron et à l’Occitanie, il a affirmé sa volonté d’acheter local car il sait que c’est un gage de qualité. Il s’est tourné naturellement vers les artistes et artisans d’art. Leur signature à eux, c’est leur savoir-faire et leur humanité. Ils sont des véritables orfèvres de la matière travaillant à la demande selon les envies. Cette promenade rédactionnelle et photographique va vous emmener à leur rencontre. Bienvenue à vous dans un univers authentique fait de passion et de créativité que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Alors, pourquoi pas se laisser tenter par l’aventure de l’artisanat d’art pour ce Noël ? Dossier réalisé par F. Lafon et A. Ruffo - Photographies : Patrice Thébault
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LE DOSSIER
Reine des neiges 2, Star Wars 9, ou encore second quatuor de James Ellroy, les suites reviennent comme les saisons. Et en ce premier numéro de l’hiver et dernier de l’année, c’est le père Noël en personne qui fait son retour, tradition oblige, pour frapper à la porte de la rédaction. L’occasion d’échanger avant son grand soir... Faîtes-vous des mises en conformité pour votre traîneau comme pour les remontées mécaniques des stations ? Bien entendu ! A l’automne, la commission sécurité vérifie que tout soit au poil. Une équipe de lutins vérifie aussi que l’appel d’offres se fasse dans les règles de l’art... Car on ne sait pas toujours à qui on a affaire. Surtout que je pratique la mondialisation en couvrant la Terre ! En arrivant en Aveyron, j’ai d’ailleurs été surpris de voir que la station de Laguiole était gérée par une société des Pyrénées alors que sur l’Aubrac, il y a de quoi faire avec les autres stations voisines.
Vous préconisez la carte du local en somme. Ne craignez-vous pas la concurrence ? A l’image de la polémique du Black Friday, c’est certain que ce n’est pas facile car le consumérisme est partout et que les règles, y compris du consommer local, ne sont pas les mêmes pour tous. Je pense qu’il ne faut pas interdire, cela empire. Mais consommer est un acte politique. Il faut pouvoir répondre au nécessaire, pour toutes les bourses, et se faire un peu plaisir. C’est la quadrature su cercle ! Et c’est à chaque citoyen d’agir en son âme et conscience pour assurer l’avenir de l’humanité.
Et mangez-vous de la viande alors ? Je suis effaré des proportions que prend l’agribashing. Je ne mange pas mes rennes bien qu’en ragoût c’est bon si c’est votre question ! Mais j’apprécie de temps en temps de manger un bon steak et bientôt une bonne dinde de circonstance sur ma table. Je suis partisan de se nourrir de tout, de façon équilibrée. Ou comme on dit en agriculture, de façon raisonnée. Je m’apprête, après la livraison des cadeaux, à participer aussi à la fête, en dégustant du foie gras. N’en déplaise aux habitants de l’oncle Sam ! Leurs enfants auront quand même leurs cadeaux, c’est la liberté de conscience et de pensée. Je vous ferai remarquer au passage que même Pierre Rhabi, fondateur du mouvement du Colibri que je partage, mange de la viande. Le tout étant de le faire avec modération.
Avec les mouvements de grève, avez-vous prévu de partir plus tôt ? Cela devient en effet une habitude en cette période chez vous mais cela montre qu’il y a un malaise social pour une partie de la population. J’ai la chance de pouvoir compter sur des rennes de qualité, bien entraînés toute l’année par mes lutins. Mais il est vrai que j’ai été très étonné d’apprendre que le train
de nuit Rodez-Paris était plus lent en 2019 qu’en...1956 ! C’est inconcevable ! Encore une fois, tout a été fait pour les grandes villes, le tissu urbain au détriment des campagnes. Or la nature est essentielle, et pas seulement pour permettre à mes rennes de bien respirer. Des pays comme la Suisse et l’Autriche ont d’ailleurs fait machine arrière en relançant les trains de nuit. J’espère que d’autres pays emboîteront le pas du ferroviaire, moins polluant.
En parlant de pollution, comment faîtes-vous pour être en bonne santé à quelques jours du grand soir ? Je délaisse mon traîneau pour marcher tous les jours dans les forêts de Rovaniemi. La tranquillité de la nature permet le repos et la réflexion. C’est le meilleur des médicaments. Je m’organise en amont pour éviter de courir donc de stresser, d’être dans l’immédiateté et me préserver ainsi des plages horaires pour moi. Les lutins sont collants parfois ! Chez vous, je constate que la santé n’est pas en forme. Le mal du siècle n’est pas le dos mais l’argent. A force de vouloir faire des économies sur le dos des gens, ces derniers en ont plein le dos justement ! Et quand je vois les perspectives de tous ces cheveux blancs - et pourtant je ne fais pas de prosélytisme ! - je m’inquiète de leurs conditions quand viendra l’heure des vieux jours...
Quel message souhaitez-vous adresser pour Noël ? Je ne veux pas être moralisateur mais j’aime la devise de votre pays : liberté, égalité, fraternité. Si elle pouvait être réellement appliquée, et partout, ce serait magnifique. Il faut garder espoir. Je crois savoir que vous vous préparez à voter bientôt. J’espère justement que les Hommes qui souhaitent accéder au pouvoir le feront pour servir et non se servir. Il faut mettre les égo de côté sinon on ne pourra pas s’en sortir. Enfin, en tant que citoyen du monde, je souhaite à chacun la santé et la paix. Prenez-soin de vous. Partager du bon temps en famille ou entre amis pendant les fêtes, c’est le moment ou jamais ! Et n’attendez-pas les soldes pour vous faire plaisir, n’écoutez que votre coeur. On ne voit bien qu’avec le coeur comme a écrit Antoine de Saint-Exupéry. Je l’aime bien ce petit prince ! A vous, à nous de l’être aussi. Joyeux Noël. Entretien : André Ruffo
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La tanière de l’artisanat d’art en ruthénois Le Da. Shop, 10 rue de Bonald à Rodez, c’est la tanière des artisans d’art en ruthénois. Atelier de pratique, lieu d’exposition et de vente, il a tout pour devenir l’ancre des amateurs d’art sur le piton.
C’est l’histoire de deux artistes, Adeline Thuries, fleuriste (à lire page 17), et Charlotte Giaccobi, marqueteuse de paille et ébéniste. « Le courant est passé de suite entre nous, nous avons la même démarche créative et une volonté d’ouverture sur l’extérieur » confient-elles. « Le projet d’un espace commun dédié à notre activité s’est fait naturellement » ajoutent-elles.
Elles y exercent au quotidien leurs talents. Elles sont accompagnées par une dizaine d’artisans d’art qui y exposent et vendent leurs œuvres. « Nous en attendons le double en 2020 » ajoute Charlotte Giacobbi. Un foisonnement artistique promet d’être là pour ce lieu qui risque de devenir emblématique. « C’est une façon de travailler qui nous rend visible et plus fort ensemble » souligne Marlène Vidal, tapissière et designer, exposante au Da Shop.
Elles y ont apposé leur empreinte avec des créations uniques en petites séries présentées au public. Cela va de la céramique, aux bijoux, aux tabourets, aux vêtements, au cuir, à la décoration murale et intérieure, … Elles sont toutes portées par un savoir-faire racé made in Aveyron et Occitanie, avec des ouvrages faits main, originaux et durables. Pour démystifier les idées reçues, elles précisent « qu’il y en a pour tous les prix à partir de 3 euros ». La boutique se veut en mode sensibilisation. Les clients peuvent voir travailler les artisans en direct pour découvrir les techniques, les matières, les gestes. Des ateliers sont aussi proposés pour devenir des artisans d’art en herbe
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LE DOSSIER
Charlotte Giacobbi
L'alchimiste de la marqueterie de paille
Sur le piton, la castonétoise Charlotte Giacobbi, marqueteur de paille, a passé la vitesse supérieure en 2019. Elle a initié l'Elan d’Ebène, cofondée le Da. Shop, remportée le Prix des Métiers d'Art Soulages, …... Et l'histoire ne fait que commencer pour celle qui confie « vivre à 100 % tous ces moments comme dans un rêve éveillé ». La fibre artistique lui colle à la peau depuis le plus jeune âge. Elle l’emmène aux Beaux Arts de Toulouse. « Je sentais qu'il me manquait quelque chose, le besoin de travailler la matière m'attirer viscéralement » souffle-t-elle. Elle choisit de se former à la marqueterie, l'ébénisterie et la menuiserie en siège au lycée de Revel. L'aventure de l’artisanat pouvait commencer... !
Elle crée son entreprise pour exprimer son savoir-faire, l'Elan d'Ebene, « c'est mon bébé » confie-t-elle. Il lui manquait seulement un port d'attache. « Je voulais travailler dans un lieu qui me ressemble ouvert au public » ajoute-t-elle. Banco, au mois de juillet, elle inaugure, un atelier partagé le Da. Shop au 10 rue Bonald à Rodez. L'Elan d'Ebene à trouver un local qu'il va partager avec d'autres artisans pour « créer une émulation humaine et artistique » dit-elle. Véritable alchimiste de la matière, son plaisir, « c’est sortir des sentiers battus tout en jouant sur les couleurs en cassant les codes » glisse-t-elle. Elle est spécialisée dans la création de bijoux, nœuds papillons, décorations murales, mobiliers.... Tout ça en mode marqueterie de paille. Ce sont des pièces uniques et en petites séries qui s'offrent au public. Avis, à ceux qui souhaitent faire la différence dans leur intérieur où dans leur présentation, l'Elan d'Ebene, c'est le ticket style de cette fin d'année.
« N'hésitez pas à pousser la porte pour découvrir mon univers » précisent-elle. Pour Noël, « je vous accompagne dans vos désirs pour mouvoir une création singulière afin de mettre des étoiles dans les yeux de vos proches » ajoute-elle. L'Elan d'Ebene, c'est un peu d'alchimie, pour une profusion d'émotions, estampillée fabriquée en Aveyron. www.facebook.com/lelandebene/
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Le taureau de Laguiole en mode design et décoratif… La statue du taureau de Laguiole souffle ses 72 bougies, elle est toujours incontournable en Aveyron. Jérôme Roux, propriétaire de la galerie du Taureau se situant en face « la bête », a voulu lui donner un nouvel élan et la populariser. En s'associant avec le coutelier forgeron espalionnais Tristan Lassère, ils en ont créé une nouvelle en mode mini : The TAUREAU – L’original –. Ce modèle est déposé et commercialisé depuis six mois. « Toute l'année, les touristes se succèdent sur la place du Foirail pour voir le taureau du sculpteur Guyot » confie Jérôme Roux. « Symbole de la race Aubrac, l'excellence aveyronnaise, elle représente aussi la fécondité et la force qui caractérisent le territoire et ses habitants » affirme-t-il. « Les badauds n'hésitent pas à lui toucher ses parties intimes, pour avoir de la chance, c'est une tradition » ajoutet-il. Véritable figure de proue, l'idée était de la rendre accessible à tout le monde en l'estampillant de son identité nord aveyronnaise. « La rencontre avec Tristan Lassère et ses œuvres a été un véritable coup de cœur » glisse Jérôme Roux. Il avait déjà modelé des vaches qui furent exposées à sa galerie d'art, ce fut un succès populaire. Il lui demanda de tenter l'aventure du taureau de Laguiole « dans le but de créer une sculpture design et moderne » souffle-t-il. Initiée il y a six mois, ses débuts sont prometteurs, ils témoignent de l'attachement des aveyronnais à leur identité et à leur artisanat. Grâce à sa griffe inimitable, Tristan Lassère a donné un coup de peps au taureau. Il a mis tout son savoir-faire dans cette création atypique. Issue de sa forge, objet fait à la main, sa création est unique. Esthétique, identitaire et symbolique, elle a tout pour être le cadeau branché pour les fêtes de fin d'année. Si vous souhaitez commencer 2020 avec la chance à vos trousses ayez le réflexe The TAUREAU. A voir en direct de la galerie d'art à Laguiole, elle vous attend en compagnie d'autres sculptures, céramiques, lampes, Buffadoo design, … En bref, une visite s'impose !
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LE DOSSIER
Le peps de la création florale... En 2007, Adeline Thuries, a décidé de se lancer dans l’aventure de la création florale. Elle a choisi le quartier historique du piton les Embergues pour s’installer au Da Shop. Elle s’est spécialisée dans l’événementiel et l’animation d’ateliers floraux. L’ouverture de sa boutique, c’est le prolongement naturel de son identité et de sa griffe. « J’avais le souhait de ne pas créer des bouquets standardisés mais plutôt des créations uniques pour le moments forts de la vie» confiet-elle. Elle ajoute « mon métier c’est de la créativité mais c’est surtout du partage ». C’est avec conviction qu’elle a choisi « une profession qu’elle a dans la peau » glisse-t-elle. Elle apprécie ce rôle de conseil qu’elle a lors des compositions pour les mariages, les baptêmes, les fêtes familiales et religieuses,.... « Un bouquet, c’est avant tout des émotions et du sens que nous créons à deux » glisse-t-elle. « La réussite des réceptions de mes clients, c’est mon leitmotiv » souffle-telle. C’est une relation privilégié qui se noue entre eux et moi. Sensibilité et empathie sont les gages chez Adeline d’un projet qu’elle créée à l’image de son client. Sa boutique, elle a voulu ouverte à tous les publics. Toute l’année, elle organise des ateliers pour fabriquer une composition florale personnalisée. Couronne de table et sa bougie, cornet de glace fleuri, composition pour la fête des grands-mères,...C’est tout un programme qui s’annonce ! « Ils se déroulent dans une ambiance conviviale » précise Adeline. « Je guide pas à pas les participants dans la conception de leur ouvrage » dit-elle . De 7 à 89 ans, Adeline a trouvé ses aficionados. Elle fait le don de son savoir-faire en maison de retraite et à son atelier pour des moments riches en inventivité et en émotions. Pour des fêtes de Noël sous le signe du peps, prenez une note de professionnalisme, une pincé de folie et un cuillèré de gentillesse, vous êtes arrivés dans l’univers exquis d’Adeline Thuries. Dépaysement et succès assurés !
Plus d’infos :
www.adelinethuries.fr
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LES COULISSES...
LA PASSION DE LA CHAUDRONNERIE AU SERVICE DU SUR-MESURE
L’atelier des métaux à Rodez, c’est une histoire de passionnés. Frédéric Laurens, le directeur, le définit comme « une équipe de sept personnes qui travaille tels des orfèvres le métal pour des pièces uniques et sur-mesure à la demande du client ». Il est spécialisé dans la conception et la fabrication d’agencements intérieurs et de menuiseries aluminium. « Particuliers, architectes et décorateurs qui souhaitent marquer de leur empreinte leur projet ont trouvé le bon filon chez nous » souffle-t-il. L’atelier des métaux, c’est une griffe marquée par le sur-mesure. « Notre objectif est d’accompagner et de conseiller le client dans ses choix ». Le bureau d’étude intégré permet de visualiser une ébauche en 3D de l’élaboration finale. « On peut la modeler au grès des envies et des besoins sans risque de déception pour les clients » glisse Frédéric Laurens. « J’ai souhaité amener le savoir-faire de l’industrie dans l’artisanat » affirme Frédéric Laurens. Cela permet un gain de productivité et de précision. Il a doté l’entreprise du meilleur en termes d’équipements et de services. Un bureau d’étude permet une collaboration efficiente entre les ingénieurs, architectes ou décorateur pour un projet abouti. Les machines à commande numérique permettent une grande précision au niveau de la découpe et du pliage. Pour chaque atelier, un technicien gère de A à Z la confection de la pièce demandée. Frédéric Laurens se dit « en réflexion permanente pour faire évoluer son entreprise ». Il crée la marque Oana pour fabriquer des barbecues et des braseros. « Le but est un produit qui a vocation à être durable dans le temps » précise-t-il. Pour cela, il utilise des matériaux nobles inaltérables. L’acier corten et inoxydable, le bois d’acacia d’origine Française. Vous avez prévu un aménagement design, épuré, traditionnel baroque ou coloré, les possibilités sont infinies. Particuliers, entreprises posez votre griffe sur votre habitat, ayez le réflexe l’atelier des métaux. 972 Avenue du Causse Parc d’activités de Bel Air 12000 RODEZ Tél. 05 65 74 78 33
www.atelier-metaux.com
Entretien : Fabien Lafon Photographie : Patrice Thébault
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UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...
S’il y a un ruthénois qui a marqué le Bassin de sa griffe c’est bien François Gracchus Cabrol. Né en 1793 à Rodez, il était le fils d’un marchand drapier, un révolutionnaire virulent. Il entra à Polytechnique en 1810 pour se destiner à une carrière militaire. Il rejoignit les armées de Napoléon avec les galons de capitaine en 1813 et 1814. Il se distingua au combat de Wilhelmsburg le 13 février 1814. Il quitta l’armée en 1823 pour se consacrer à la sidérurgie dont il prévoyait l’essor. Une nouvelle aventure commençait pour lui. Il se rendit en Angleterre pour étudier les techniques modernes de la sidérurgie. En 1826, il entra comme conseiller dans la la société des mines de houille de la Salle et de Firmi. Il en prit la direction en 1827. Il s’associe au duc Elie Decazes qui souhaitait développer l’activité minière dans l’Aveyron. Le 3 novembre 1834, celle qui aura été la fille de la révolution industrielle en Aveyron, se voit enfin reconnue : Decazeville. François Gracchus Cabrol y construit des logements pour 3000 ouvriers, des hauts-fourneaux, un hôpital, une église, des écoles, des voies ferrées, des routes, des ponts, … En 1844, il est désigné premier magistrat de Decazeville. Le 14 août 1846, il est élu député de l’Aveyron après une campagne énergique contre Michel Chevalier dont il combat les théories sociales et le libre-échange. Il se retire de toutes activités en mars 1860. Brillant inventeur, il initia un système de préchauffage de l’air de combustion soufflé dans le haut fourneau. Il utilisa la combustion de la houille pour chauffer l’air et l’enrichir en gaz réducteur. Cela limita la consommation de charbon de bois et améliora la marche du haut fourneau en diminuant les problèmes amenés par l’utilisation de houille. En 1846, il se fit construire un mausolée au cimetière Miramont de Decazeville. Il mourut le 6 juin 1882 à Paris, il repose au mausolée avec son épouse, son frère aîné et son fils, Elie, qui n’avait pas eu de descendance. Ce bâtiment qui symbolise le riche passé industriel et minier du Bassin vient d’être restauré pour retrouver une seconde splendeur. Sa cité d’adoption n’a jamais oublié son cofondateur, le 29 septembre 1895, le sculpteur Denys Puech lui a consacré une statue sur la place qui porte son nom. Sur le piton ruthénois, une rue lui a été aussi dédiée. Texte : Fabien Lafon Photographie : Patrice Thébault
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LA RECETTE DU MOIS
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TATIN DE POTIMARRON, CRÈME DE ROQUEFORT
La Toile Cirée par Aurélie Cailhol
« Des recettes sauvages, chics et locales »
4 rue de la Barrière 12000 Rodez
05 65 60 84 71 Préparation : 1 h 20 Cuisson : 25 mn Pour la pâte
• 100 gr farine sarrasin • 200 gr farine de blé • 200 gr beurre à température coupé en dés • 1 œuf • 1 pincée de sel Pour la garniture potimarron • 1 petit potimarron
• 2 càs de miel de l’Aveyron • Une branche de romarin • Huile d’olive • Poivre & Sel Pour la mousse roquefort • 25 cl de crème fraiche • 50 gr de roquefort
Voici une recette pour épater vos convives en cette fin d’année !
Etape 1 :
Dans un robot muni d’un crochet, mélanger les farines, le beurre. Mélanger 5 minutes. Ajouter l’œuf. Mélanger 2 minutes. Laisser reposer la pâte 1h à température.
Étape 2 :
Laver puis couper le potimarron (on garde la peau) en petits morceaux, disposer dans un plat allant au four, ajouter miel, romarin, huile d’olive, sel et poivre. Bien mélanger pour enrober les morceaux. Cuire à 180°C 30 minutes environ. Les morceaux devant être tendres et colorés par le miel à sortie de four.
Étape 3 :
Huiler votre plat à tarte (huile d’olive de préférence). Y disposer vos morceaux de courge en les serrant. Je dirais même en réalisant une sorte de puzzle ! Coucher votre pâte de la taille de votre plat à tarte assez épaisse. Déposer là sur les potimarrons et foncer les bords : comme pour une tatin sucrée ! Il est possible qu’il vous reste de la pâte : celle-ci se congèle parfaitement !
Étape 4 :
Enfourner à 180°C pendant 30 minutes environ. Démouler dès la sortie du four. Chaud ! Il est possible que certains morceaux de potimarron résistent à l’opération et restent dans le fond du plat : peu importe, on les redispose joliment une fois démoulé.
Étape 5 :
Réaliser une crème fouettée bien ferme dans laquelle vous incorporerez au fur et à mesure des petits bouts de roquefort. On poivre ! Servir cette tatin tiède avec la crème de roquefort et une roquette sauvage bien piquante qu’on trouve sur le marché ! Bon appétit
CONCERT TASTO SOLO ANNA INGLESE Une demoiselle à la cour de Naples, 1470 - 1490
SAMEDI 14 DÉCEMBRE 19h00 | 25,00€ www.chateau-bournazel.fr
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Centre hospitalier de Bourran
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EFS RODEZ Hôpital Bourran - Avenue de l’hôpital
Lundi > 11h30 - 13h30 • 14h30 - 19h Vendredi > 9h - 13h30 • 14h30 - 17h Samedi > 9h - 13h / 5 samedis par an Bus : Ligne B, E, ou F - Arrêt Mail Ligne L - Arrêt Hôpital
Contourner l’Hôpital par la droite en voiture. Parking réservé aux donneurs. *Don de sang avec ou sans rdv
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NOS COUPS DE CŒUR
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EXPOSITION
SPECTACLE
EXPOSITION
MUSIQUE
SUR LE FIL
L’AIGLON
FEMMES ANNÉES 50.
TASTO SOLO
« Tout tient à un fil, on est toujours en péril. » A. Giacometti
Après le succès de Qui a tué Fualdès en 2016-2017 et de Palace en 2018 qui ont réuni en tout plus de 7 000 spectateurs, la compagnie de comédiens amateurs Rutènes en Scène revient avec l’Aiglon. Drame d’Edmond Rostand, la pièce propose de revivre la fin de la vie du fils de Napoléon 1er et de Marie-Louise d’Autriche, entre semi captivité et rêve de couronnement. Une mise en scène moderne et originale d’Eléonore Echène et une scénographie audacieuse de Constant Boerwinkel à base de vidéo mapping (projection dynamique des décors sous forme d’images vidéos) rendent cette pièce plus actuelle que jamais, plus de cent ans après sa création.
A partir du 14 décembre 2019, le musée soulages consacrera une exposition à la création abstraite des femmes dans les années 50 à Paris : Femmes années 50. Au fil de l’abstraction, peinture et sculpture. Déjà aux Etats-Unis se tenait en 1951 l’exposition fondatrice « Ninth Street Show » dans laquelle figurait 4 femmes : Joan Mitchell, Grace Hartigan, Elaine de Kooning et Helen Frankenthaler. Dans L’autre moitié de l’avant-garde 1910/1940 de Lea Vergine, éditions des femmes, publication doublée d’une exposition en 1980 en Italie. : Lea Vergine parle de découvrir la « moitié suicidée du génie créateur de ce siècle ». L’exposition présentera un ensemble de plus de 70 œuvres de provenance riche et variée : prêts d’artistes, de particuliers, d’institutions, de galeries, de fondations, de musées nationaux et régionaux .
Ce concert sera dédié à Anna Inglese, l’une des rares chanteuses professionnelles travaillant en Italie au XV e siècle, dont la voix « douce et subtile, pas humaine mais divine » avait été remarquée en 1455. Ce programme est composé de pièces écrites entre les années 1400 et 1500, pour la plupart extraites de manuscrits copiés à Naples vers la fin du siècle. Les œuvres tournent autour des thèmes essentiels dans la pensée de la fin du moyen-âge et du début de la Renaissance : « la Fortuna », « l’Amore » et les désamours, « il Ballo » ou encore « la Joia ». L’auditeur pourra découvrir des compositions qui n’ont jamais été jouées auparavant en concert : des œuvres reconstruites à partir de fragments, des compositions nouvellement créées à partir de la mise en musique de poésies de l’époque et des compositions pourvues de nouveaux textes en suivant les modèles de « contrafacta » en usage à cette période.
LA BALEINE
MUSÉE SOULAGES
CHATEAU DE BOURNAZEL
Nous avons le plaisir d’accueillir à nouveau Nathalie Andrieu et ces personnages fantasmagoriques... Cette artiste a ce don si féminin, si divin, de donner la vie. Ces personnages nous parlent, nous transportent avec une faculté déconcertante de traduire le mouvement tout en restant immobile... Un travail autour du fil, toujours à la quête de cet équilibre, « le juste milieu. Quelque part entre s’en foutre et en crever. Entre s’enfermer à doubler tour et laisser entrer le monde entier. Ne pas se durcir mais ne pas se laisser détruire non plus. Très difficile. » Emile Ajar L’angoisse du roi Salomon Les sculptures présentées jouent « sur le fil » pour traiter avec humour et poésie cette aventure « tordante ». Empreintes d’humanité, elles nous interpellent et l’on s’y retrouve parfois...
MJC D’ONET
26 bd des capucines 12850 Onet-le-Château
du
5 dec au 3 jan. 2020
25 place des artistes 12850 Onet-le-Château
le 12 Décembre 2019
AU FIL DE L’ABSTRACTION, PEINTURE ET SCULPTURE
Jardin du Foirail, 12000 RODEZ
du
14 dec au 10 mai. 2020
ANNA INGLESE UNE DEMOISELLE À LA COUR DE NAPLES, 1470-1490
Informations et réservartions au 05 65 80 81 99
le 14 Déc. à 19h00
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Photographe professionnel depuis 1997, il se consacre aux sujets portant sur la relation entre l’homme et son environnement. Ses reportages sont diffusés pour la presse nationale et internationale par les agences CIRIC - GROUPE BAYARD et l’agence ONLYFRANCE . Parallèlement, il collabore avec le monde de l’entreprise, la communication et l’édition.
REPORTAGE ENTREPRISE
06.85.90.63.43
PILOTE DRONE AGRÉÉ PHOTOGRAPHIE & VIDÉO
patrice.thebault5@wanadoo.fr
REPORTAGE ÉVENEMENTIEL
www.thebaultpatrice.com
