Ruthene Magazine N°20

MARS 20

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Aux urnes citoyens !

ACTUALITÉS

TELEX, VOTRE ACTUALITÉ...

RENCONTRE

BRUNO GARES La gagne au service de l’intérêt général

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LE DOSSIER LA VILLE DE DEMAIN...

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PENSER ET VIVRE LA VILLE DE DEMAIN MATTHIEU LEBRUN SERGE JULIEN CHRISTIAN TEYSSÈDRE

PORTRAIT

FREDERIK CAMACHO Un talent « pur-sang » mis en selle en Aveyron

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UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...

JEAN-ALEXIS BÉTEILLE

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L’EDITO

LA RECETTE DU MOIS

PANTOUFLE PÉRIGOURDINE

L’échiquier politique est au bord de l’échec, éparpillé façon puzzle comme diraient les tontons flingueurs, au point de ne plus être audible ni compris et encore moins pris au sérieux par le citoyen. Si ce dernier ne peut faire usage du droit à la déconnexion comme il se doit, le politique est de son côté trop déconnecté…D’autant que le tempo de la vie comme des infos ne permet guère de lever la tête, prendre de la hauteur, faire le pas de côté. A peine la malle de Carlos refermée que s’ouvre la vidéo de Griveaux, le masque du coronavirus se dépose comme un avion à Carry-leRouet, s’éparpille lui aussi façon puzzle, alors qu’Agnès (dé)laisse la santé mal en point pour les ors de la capitale quelques heures avant les avoir refusées…Bref, il est temps, d’autant que vient le printemps, de prendre son temps. De faire le point sur soi et autour, sur ce qui va bien comme sur ce qui ne va pas. Comme un éloge de la lenteur pour s’isoler, mais ensemble. Le temps de mûrir, printemps toujours de circonstance, pour entrer dans l’isoloir et indiquer ce que l’on veut pour demain. Son vœu pour demain.

Dans nos campagnes et dans nos villes.

Tout doit être lié. Et la campagne électorale est le moment où jamais pour retisser ce lien et réaliser ce vœu.

Il est temps de reprendre en main demain. Pour voir plus loin. Cela tombe bien, nous proposons dans ce numéro, sur l’angle de l’urbanisme et du cadre de vie, de mettre en perspective et en lumière le regard, quelques mots surtout, de la part des candidats de la cité Ruthénoise. Leurs actions phares pour éclairer la ville de demain. Pour la vie, demain. A vous de débattre dans l’isoloir. En votre âme et conscience, aux urnes citoyens !.

La rédaction

NOS COUPS DE COEURS

EXPOSITIONS SPECTACLES...

Le RUTHENE Magazine - Magazine gratuit mensuel - DIRECTION DE LA PUBLICATION : Stéphane Sichi - RÉDACTEUR EN CHEF : Stéphane SICHI - RÉDACTION : A. Ruffo, F. Lafon, L. Roustan, L. Thébault- redaction@ruthene-magazine.com - PHOTOS : Patrice Thébault - PUBLICITÉS : 06 23 01 36 25 - CONCEPTION/RÉALISATION : La Nauze Audiovisuel - IMPRESSION : Mérico (Bozouls) - TIRAGE : 8 000 ex - DIFFUSION : ADS organisation ÉDITION : AS 3 Editions - Route de Trinquiès - 12330 SOUYRI - N° siret : 480 863 638 00023 - DÉPÔT LÉGAL : 2610-0398

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ACTUALITÉS

MARS 20 - N° 20

conomie LA RÉGION OCCITANIE ET SNCF LANCENT UN PLAN DE RECONQUÊTE DES VOYAGEURS

La fin d’année 2019 a été difficile pour les usagers des trains régionaux liO, entre la coupure entre Sète et Béziers, liée aux intempéries, et le mouvement social des retraites ayant entraîné plusieurs semaines de grèves. La Région Occitanie a pris la mesure de ces empêchements et demandé à la SNCF de mettre en place, dès janvier, la prime fidélité et un dédommagement à la suite du mouvement de grève, donnant lieu à 1 ou 2 mois gratuits pour les abonnés hebdomadaires et mensuels.

Aujourd’hui, un vaste plan de reconquête est lancé, s’adressant aussi bien aux abonnés qu’aux voyageurs occasionnels.

Renseignements : www.laregion.fr AGENTS IMMOBILIER : RENOUVELLEMENT DE VOTRE CARTE PROFESSIONNELLE

Formation Obligatoire des Professionnels de l’Immobilier Suite au décret N°2016-173 du 18 Février 2016, le renouvellement de la carte professionnelle des professionnels de l’immobilier est conditionné par le suivi de cette formation qui abordera les thèmes en lien direct avec l’activité professionnelle des stagiaires (questions juridiques, économiques, commerciales, la déontologie, techniques concernant l’habitation, l’urbanisme....)

3 sessions sont proposées : 23 et 24 Mars ou 14 et 15 Mai ou 20 et 27 Octobre 2020 Renseignements : www.aveyron.cci.fr

SIA 2020 :

PLUIE DE MÉDAILLES POUR LES PRODUCTEURS AVEYRONNAIS Cette année vingt-six producteurs et vignerons aveyronnais vont rentrer du Salon de l’Agriculture avec des médailles, dont huit en or, saluant la qualité de leur travail.

Pette édition 2020 du Concours général agricole organisé dans le cadre du SIA a choisi de saluer d’un Prix d’excellence (or) la boucherie des Fermiers du Bas Rouergue à Villefranche-de-Rouergue. Ce prix atteste de la maîtrise des savoir-faire d’une entreprise ou d’un producteur lui permettant de garantir une grande régularité dans la qualité de sa production.

Les vins ne sont pas en restent, quatre Marcillac ont été médaillés : les rouges Cuvée de Flars et les Pierres Rouges (2018), ainsi que le rosé Cuvée Eglantine (2019) du domaine Laurens de Clairvaux (tous trois en argent) ; le rouge Les Rougiers (2018) du Domaine du Cros à Goutrens (bronze).

Et pour finir, 22 produits ont été récompensés : la bière Bio de Printemps de la Brasserie d’Olt à Saint-Geniez (bronze) ; le saucisson sec traditionnel (or) et la saucisse sèche traditionnelle (argent) de chez Linard à Lanuéjouls ; le Thérondels (or) et le Cantal (bronze) de la fromagerie de Thérondels ; le Laguiole AOP (or) de la coopérative Jeune Montagne à Laguiole ; le Bleu des Causses AOP (or) de la Société fromagère de Rodez ; le Roquefort AOP bio Roquebelle (or) de la Société fromagère de Saint-Affrique ; le Laguiole fermier AOP (argent) de la Borie Alte à Saint-Amans des Cots ; le Pavé des Cazelles bio (argent), le Roquefort AOP La petite Cave (argent) et la Brique des Cazelles (bronze) de Gabriel Coulet à Roquefort ; la tome de brebis Papillon (bronze) des Fromageries du Lévézou à Villefranche-de-Panat ; le yaourt Bêle et Bio (bronze) d’Emmanuel Valayé à Arvieu ; le foie gras entier de canard en semi-conserve (or) de Aveyron Foie Gras à La Primaube ; le foie gras entier de canard en semi-conserve (or) et le foie gras entier de canard en conserve (argent) de la Drosera Gourmande à Laguiole ; le foie gras entier de canard en semi-conserve (argent) et le foie gras entier de canard en conserve (bronze) de Nord Aveyron Porc à Espalion ; le foie gras entier de canard en semi-conserve (argent) et le foie gras entier de canard en conserve (bronze) du Manoir Alexandre à Espalion ; la Gentiane d’Aubrac Marius Bonal (argent).

Félicitations à tous pour leurtravail et leur engagement...

Plus d’informations :

www.salon-agriculture.com

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ACTUALITÉS

MARS 20 - N° 20

ulture SOIREE DE GALA POUR EUTERPE 12

Lors de notre dernier numéro, nous vous avions présenté la création du réseau Euterpe 12 : Musiques et soins sans Frontière en Aveyron, qui propose de décloisonner les pratiques, fédérer et rassembler des professionnels de Santé de tous horizons autour de la Musique dans tous ses états.

Le samedi 4 avril, à la grande de Floyrac à Onet le château, une soirée de gala sera l’occasion de découvrir et soutenir le projet de cette jeune association.

Renseignements : euterpe.du12@gmail.com ÉVÈNEMENT : LA FINALE NATIONALE DE GYMNASTIQUE ARTISTIQUE FÉMININE

Pour cette année 2020, le Gym Club Ruthénois organise la Finale Nationale de Gymnastique Artistique Féminine, les 30, 31 mai et 01 juin 2020 à l’Amphithéâtre de Rodez. Cet événement acceuillera près de 1300 gymnastes...

Un appel à bénévole est lancé... Alors si vous souhaitez vous investir dans un événement qui promet d’être des plus festif, n’hésitez pas à vous raprocher du Gym Club Ruthénois pour plus d’informations...

Renseignements :

www.gymclubrodez.fr

RAPPEL : ELECTIONS MUNICIPALES ET COMMUNAUTAIRES

Les élections municipales se dérouleront le dimanche 15 mars 2020 pour le premier tour. Le second tour des élections aura lieu le dimanche 22 mars 2020..

Pour pouvoir voter les 15 et 22 mars prochains vous devez vous être inscrit sur une liste électorale.

© Jean-Baptiste Millot

ALEXANDRE KANTOROW AUX VIEUX PALAIS À ESPALION

Ce prodige, doublement couronné aux Victoires de la Musique classique 2020, sera prochainement en résidence d’artiste au Vieux Palais.

Pour Alexandre Kantorow, artiste à la renommée grandissante est une pointure dans son domaine et a souhaité revenir à la musique de chambre en compagnie de complices de longue date : Amaury Viduvier, Shuichi Okada et Aurélien Pascal.

Il est en effet, le Premier pianiste français à avoir remporté le Concours Tchaïkovski ainsi que le Grand Prix du concours, révélation musicale de l’année 2019. A peine plus de 20 ans, et Alexandre Kantorow est déjà surnommé le « tsar du piano français ». Les critiques sont dithyrambiques et le public enthousiaste.

En résidence du 9 au 15 mars au Vieux Palais à Espalion, une série de rencontres et de concerts sont programmés sur tout le département et promettent de beaux moments avec ces jeunes musicien talentueux.

Plus d’informations : www.vieux-palais.org

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BRUNO GARES

LA GAGNE AU SERVICE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL L’ancien champion d’escrime relève un nouveau défi, en postulant à la présidence de la Fédération Française d’Escrime, à la rentrée. Rencontre avec ce Ruthénois qui a franchi les échelons du sportif et du politique en faisant rimer passion avec compétition.

Comment vous êtes-vous retrouvé une épée entre les mains ?

Le sport m’a attiré, j’avais des prédispositions. J’aurais pu partir dans le foot ou le rugby mais j’ai commencé à 5 ans et demi en escrime en regardant les films de capes et d’épée. Le premier maître était Hongrois et s’appelait Horvat.

J’avais déjà l’esprit de compétition. Je continuais après l’entraînement à cartonner la cible.

Entretien : André Ruffo Photographie : Patrice Thébault

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Qu’est-ce qui vous plaît dans ce sport ?

La stratégie et la tactique. J’en reviens à la compétition. Le sport de haut niveau est à part. C’est se surpasser, être exigeant avec soi-même. J’avais des facilités, je sentais les coups mais il fallait travailler plus que les autres pour atteindre le haut niveau. C’est une philosophie de vie, le ressenti du sportif.

RENCONTRE Qu’est-ce qui fait un bon entraîneur ?

Le palmarès aide ! (rires) Mais j’ai très vite effacé mon palmarès pour pousser les Ruthénois. Très jeune, j’avais les qualités pour entraîner, à savoir l’observation, prendre du recul pour ne pas déstructurer la ligne du sportif. Il faut jouer avec son caractère, ses qualités. Il faut éviter d’en faire des clones. Quand je suis devenu entraîneur, toutes les catégories de la région ont gagné. Un entraîneur donne l’axe, ce sont aux sportifs de se prendre en main. J’ai eu beaucoup de chance, les sportifs étaient à l’écoute même si parfois on claque les portes mais cela n’empêche pas de travailler, c’est humain.

La présidence de la fédération française d’escrime est donc une suite logique à votre parcours...

J’ai franchi toutes les étapes, bénévole, sportif, président de club, entraîneur, armurier… J’ai effectué 24 ans dans l’équipe de France. Le sport de haut niveau est un monde de l’impossible, il faut savoir pousser les portes, persévérer.

J’en connais les rouages. En parallèle, je me suis investi en politique, en tant que conseiller municipal adjoint aux sports et conseiller d’Agglo de 2008 à 2014, puis cabinet du Maire de Rodez - Christian Teyssedre, enfin conseiller auprès du cabinet de la Ministre des sports - Laura Flessel. L’escrime est restée ma passion.

Que souhaitez-vous apporter à votre sport ?

Il faut avoir une vraie vision politique en amenant un vrai projet de clubs. Les clubs sont le cœur de mon projet par la connaissance du terrain. La problématique porte sur l’après Jeux Olympiques de Paris qu’il faut préparer dès maintenant. On ne peut plus se permettre d’attendre. Nous avons perdu 16000 licenciés en 8 ans (50000 actuellement, NDLR).

Il faut restructurer la formation et développer la vie sportive, modifier l’architecture de la fédération pour prendre davantage en compte les clubs. C’est fédérer, tous ensemble on ira plus loin. Je me sens investi par rapport aux maîtres d’armes. Donner de l’espoir dans l’échange, transmettre ses expériences. Si je me présente c’est pour rassembler et échanger. Denis Masseglia, président du comité national olympique et sportif français dit « qu’il faut sauver le soldat le club », cette réflexion nous va très bien. Je suis dans le même esprit.

Avez-vous des regrets ?

Non si ce n’est d’avoir été moins présent pour mes quatre enfants.

Justement, quel regard portez-vous sur votre terre de naissance, l’Aveyron et Rodez ?

La qualité de l’Aveyronnais c’est qu’il est travailleur et rigoureux. On n’est pas meilleur mais on n’a pas peur de se faire du mal au travail. Quand on voyage, la décompression est à Rodez. On remet vite les pieds sur Terre. J’ai l’attachement au pays, je fais tout pour être présent, auprès de mes proches comme dans la vie en général. Je veux garder le lien.

Quel est votre meilleur souvenir sportif ? j’en ai deux, c’est aux Jeux Olympiques à Athène de 2004 pour l’ambiance du groupe et quand Rodez devient champion d’Europe des club en 2015. Ce qui fait gagner c’est le travail en équipe.

Comment se passe votre campagne ?

Cela fait 1 ans et demi que je vais au contact des clubs car je suis un homme de terrain. Je sens que c’est le moment.

La fédération française d’escrime est la plus titrée des Jeux Olympiques, c’est l’une des plus belles fédérations. C’est un honneur, je me dois d’être à la hauteur.

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En 2050, plus de deux tiers de l’humanité écologique et sociale toujours plus forte, il es de vies. Durabilité, résilience, ou indépendanc conduire notre réflexion. Repenser nos villes, c’est construire notre avenir.

Températures record, effondrement de la biodiversité, inondations, incendies… Les effets du changement climatique se multiplient et deviendront bientôt notre quotidien. Ils sont le symbole d’un monde à l’agonie et nous renvoient à nos responsabilités. Aujourd’hui, soit nous choisissons d’agir et d’inverser la tendance, soit nous continuons à sombrer. Si nous avons su nous détruire, nous serons nous reconstruire.

Dans quelques semaines, nous serons appelés à voter, à faire un choix pour notre avenir, en désignant un nouveau ou une nouvelle maire. La politique menée durant les six prochaines années sera décisive. Face à l’urgence, ce mandat sera le dernier pour le climat.

L’échelon municipal est essentiel dans ce combat, c’est en agissant localement et collectivement, au plus proche des populations, que nous pourrons prendre un nouveau départ.

Nos villes doivent pouvoir s’adapter au changement climatique et organiser la résilience de nos territoires. Nous devons ainsi réduire notre empreinte carbone en portant des politiques publiques ambitieuses. Aujourd’hui, nous construisons le monde que nous laisserons demain à nos enfants, et cette lourde responsabilité nous impose d’agir. La ville de demain devra ainsi combiner attractivité économique, cadre de vie agréable, égalité et inclusion des populations et protection de l’environnement. Les enjeux sont importants, mais les solutions existent et la voie pour une nouvelle conception de la ville est ouverte. Trois piliers majeurs sont au cœur de cette recomposition, il faut adapter nos villes aux conditions climatiques futures, assurer une bonne qualité de vie et garantir l’avenir de la ville.

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LE DOSSIER

sera urbaine, et face à une crise st nécessaire de repenser nos lieux ce, voilà quelques mots qui doivent qu’elles soient petites ou grandes,

Les infrastructures urbaines, dans les grandes comme dans les petites villes, sont inadaptées aux bouleversements climatiques et notamment à la hausse des températures. Il faut adapter la ville pour permettre aux habitant.s.es de continuer à y vivre. Végétaliser la ville et repenser son urbanisme sont des solutions. La nature en ville n’est pas qu’un symbole, c’est aussi une arme pour purifier l’air et rafraîchir la cité. Le modèle du tout béton, du tout bitume est dépassé. Nous devons écrire un nouveau pacte avec le vivant. Mais il ne suffit pas de planter quelques arbres au milieu du bitume, il faut repenser la ville en profondeur. Les grands boulevards, les grandes places minérales, l’étalement urbain au détriment des terres agricoles, appartiennent au passé.

Dans les années à venir, l’eau, la nourriture, l’énergie, nos matières premières viendront à manquer. Comment répondre à ce défi ? Il nous faut économiser nos ressources, les utiliser de manière plus efficiente et changer nos modes de consommation. Continuer à importer notre alimentation au détriment de la qualité et de notre environnement n’est plus souhaitable.

Nous avons la chance de vivre dans un territoire rural, alors utilisons cette chance et créons de la richesse sur nos territoires.

Produire local c’est assurer notre indépendance alimentaire tout en créant des emplois durables avec un coût écologique réduit.

Le gaspillage énergétique est un problème majeur. Au-delà du coût écologique, c’est aussi un coût social et économique.

Il faut mener des politiques de rénovations thermiques massives en priorisant les ménages modestes, car la ville de demain ne se fera pas sans ses habitant.s.es, ni au détriment des

plus précaires. Nous devons aussi développer de nouvelles sources d’énergies locales telles que le solaire, la méthanisation ou la géothermie.

La question des transports doit tenir une place importante.

Chaque année, en France, 48 000 personnes meurent de la pollution atmosphérique, le modèle du tout voiture, du tout pétrole, arrive à bout de souffle. Nous pouvons difficilement nous en passer, mais nous devons limiter son utilisation, en développant les mobilités douces et les transports en commun.

Assurer des liaisons ferroviaires de qualité entre les différentes villes du territoire semble nécessaire. Mettre en place des bornes à vélos en libre-service, des espaces de covoiturage ou des liaisons régulières en bus, permettront de faciliter les communications tout en réduisant notre empreinte carbone.

Mais pour garantir la pérennité de ce nouveau modèle, la question démocratique est vitale. Elle doit redonner sa place au citoyen, pour qu’il puisse participer à la vie de la cité et contribuer à son évolution. Clé de voûte des sociétés humaines, l’éducation doit être au cœur de ce renouveau. Il faut réécrire notre pacte éducatif, car éduquer c’est construire le futur.

La ville de demain n’est donc pas seulement écologique, elle est aussi sociale, efficiente et vivable. Les solutions sont là, il ne reste plus qu’à choisir la ville dont nous voulons. Il ne reste plus qu’à choisir celles et ceux qui auront le courage d’engager la grande transition.

Léon THEBAULT

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Penser demain c’est essentiel en politique car demain se prépare aujourd’hui.

La vie de la cité est vitale et demande une vision. Un cap. Elle fait battre le cœur et respirer à pleins poumons. Justement, l’environnement avec le réchauffement climatique et la pollution est sur toutes les lèvres, n’étant plus l’apanage d’un parti. L’enjeu est universel et commence par l’endroit où l’on pose ses pieds sur la terre et le bitume. Nous avons profité des élections municipales pour demander aux quatre candidats à Rodez de donner leurs trois actions phares en matière d’urbanisme et de cadre de vie pour imaginer la ville de demain. Nous constatons d’ailleurs que les deux projets qui font débat dans cette campagne concernent justement ce volet avec le parc des expositions à Malan et celui de Bourran II. Il en va de l’aménagement du territoire. Alors, quelles sont les pistes des candidats pour y vivre mieux ? A cette question, les réponses de Jean-Philippe Murat ne nous sommes pas arrivées.

Dommage pour le débat démocratique.

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LE DOSSIER Rénovation thermique

MATTHIEU LEBRUN Candidat « Rodez citoyen »

Stopper l'étalement urbain, le bétonnage et végétaliser

Rodez comptait plus de 2171 logements vides en 2016 (source INSEE). Dans un souci écologique, Rodez Citoyen souhaite ré-

nover les logements existants en ville afin d’y attirer de nouveaux habitants plutôt que de construire de nouveaux logements en périphérie de la ville, grignotant et imperméabilisant toujours d’avantage l’espace naturel et agricole. C’est dans cet esprit que nous nous opposerons à l’ouverture de toute nouvelle zone commerciale, comme celle de Malan. Nous mettrons en place un plan de réhabilitation du bâti en ville, afin de créer des logements adaptés aux familles et d’embellir la ville. Nous serons attentifs au loyer de ces appartements afin de garantir une part de logement « très sociaux », favorisant la mixité. Nous accompagnerons cette rénovation par une végétalisation importante de la ville.

Programme de rénovation thermique de tous les logements du parc HLM et des bâtiments publics car les Ruthénois passent une part conséquente de leur budget en énergie et principalement pour le chauffage de leur domicile. Des dépenses qui pèsent lourd avec une tendance globale à l’augmentation du coût de toutes les énergies.

Accompagnement des propriétaires dans la rénovation thermique de l'habitat privé. Ceci est d’autant plus important pour les ménages modestes qui parfois ne se chauffent pas assez à cause du coût de l’énergie. Au confort de l’habitat s’ajoute la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Maisons de quartier

Les Ruthénois aspirent à un cadre de vie plus agréable mais aussi à des liens sociaux développés et à une plus grande prise en compte de leurs idées et besoins. C’est pourquoi nous ferons en sorte que chaque quartier dispose d’une maison de quartier. Ces équipements seront le centre de la vie des démocratique des quartiers et un lieu de rencontres intergénérationnelles privilégié. Elles disposeront d’espaces de réunion pour les projets citoyens et les associations ; d’un lieu d’accueil et d’information avec notamment point presse, relais prêt médiathèque/ludothèque, informations de la ville… ; de permanences des services publics pour un accompagnement aux démarches, l’accès aux droits, une aide informatique,... ; de salles d’activités pour s’y retrouver et jouer aux cartes, à des jeux de société ou accueillir par exemple des cours de yoga...

SERGE JULIEN

Candidat « Rodez ensemble autrement »: Rénovation de la voirie :

Programme de rénovation de la voirie pour combler le retard pris depuis dix ans. La circulation des piétons et des personnes à mobilité réduite est fréquemment entravée, le mobilier urbain est dépassé et insuffisant. Ces travaux devront aussi prendre en compte les problématiques de circulation des vélos. Bancs et poubelles seront mis au goût du jour et implantés en nombre suffisant.

Programme d’enfouissement des réseaux en parallèle des travaux afin d’améliorer l’esthétique des rues et de supprimer les risques de dégradation des câbles aériens.

Rénovation de tous les squares de la ville :

Ce programme sera lancé après concertation des habitants dans le cadre des comités de quartiers qui seront réactivés.

Ces espaces doivent favoriser le lien social du quartier et offrir des aires de détente et de rencontre dans un cadre agréable.

De nombreux squares sont devenus des espaces où dominent les déjections canines. Ce fléau sera combattu par une communication en direction des propriétaires de chiens. Les moyens seront mis afin de les aider à s’impliquer dans l’objectif d’une ville propre. La verbalisation des contrevenants sera activée si nécessaire. »

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SERGE JULIEN

Candidat « Rodez ensemble autrement »: Rénovation du quartier du Faubourg :

La rénovation de ce quartier, déjà prévue en 2008, est restée en panne. L’implantation définitive de la maison de santé, si elle ne remet pas en cause son utilité, crée des contraintes qui impactent l’aménagement global du quartier : disparition du parking, du square, de l’emplacement du marché. De plus, ce quartier cumule les problématiques : fermeture des commerces, circulation non sécurisée, saleté de l’espace public et insécurité en raison d’une concentration de population marginale générant nuisances et incivilités.

Un plan global d’aménagement sera élaboré pour créer un parking sous la Maison des associations ; réfection de l’avenue Tarayre et des trottoirs ; le marché du vendredi visible et accessible (haut de l’avenue et parvis de l’église) ; réalisation d’un espace vert digne de ce nom sur la « trouée verte de la rue Béteille » ; aménagement du parvis de l’église du Sacré-Cœur ; rénovation de l’EHPAD St-Cyrice, longtemps repoussée. Ce grand projet s’accompagnera de mesures d’incitation au retour des commerces.

CHRISTIAN TEYSSÈDRE Candidat « Notre parti c’est Rodez »

Rénovation :

Rénovation des écoles Flaugergues et Paul Ramadier, travaux à Cardaillac, Gourgan et Cambon.

Extension de la médiathèque dans les locaux en face de la mairie.

Aménagement : Remise du double sens rue Saint-Cyrice.

Construction d’une deuxième maison de santé place Adrien Rozier, une troisième résidence sénior, une quatrième maison de retraite pour tenir compte du vieillissement de la population.

Construction de deux gymnases : à Vabre et au vallon des sports.

Reconstruction de boulodrome route de Vabre.

Réalisation d’une liaison routière entre la station de Bénéchou et la route de Rignac pour fluidifier la circulation.

Construction d’une passerelle sur l'Aveyron sous Cardaillac.

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Embellissement : Création d’une forêt urbaine rue Béteille à l'emplacement de la démolition des immeubles vétustes. Cette forêt urbaine sera un nouveau poumon vert en centre-ville. L’objectif est de planter 1000 arbres, de végétaliser les aires de jeux et les cours des écoles.

Construction d’un marché couvert face à la mairie dans l'immeuble propriété de la mairie pour renforcer l'attractivité du cœur de ville.

Dossier réalisé par André Ruffo Photographies : Patrice Thébault

LE DOSSIER

POUR APPROFONDIR LES PROGRAMMES : Les 15 aura lieu le premier tour des élections municipales. Ce rendez-vous, moment fort dans notre démocratie, designera la nouvelle équipe en charge des affaires de Rodez pour les six prochaines années.

Alors pour approndir les propos de chacunes des équipes en lisses , vous trouverez les liens vers leurs site Internet :

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Matthieu LEBRUN - www.rodezcitoyen.fr Serge JULIEN - www.rodezensembleautrement.fr Christian TEYSSÈDRE - www.notreparticestrodez.fr Jean-Philippe MURAT - www.facebook.com/pages/category/Politi-

cian/Jpmurat2020-Rodezun-projet-de-ville-100786088093111

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PORTRAIT RENCONTRE

Un talent « pur-sang » mis en selle en Aveyron Au jeu de la vie et du hasard, Frederik Camacho ne s’en sort pas si mal. Ce jeune homme de près de 25 ans, Vénézuélien, poursuit ses études de musique à Lausanne en Suisse, où après avoir été Bachelor à la Haute école de musique de la ville, le voilà poursuivant sa route diplômante vers le Master et plus encore. Son instrument j’allais dire de vie ? Le violon. Un instrument qu’il pratique depuis l’âge de 7 ans et avec lequel il est quasiment fusionnel. Au Venezuela, sa virtuosité fut reconnue dès ses 11 ans avec les premiers prix glanés ci et là, en soliste ou en orchestre.

On pourrait croire alors que Frederik Camacho se préparait à un univers radieux dans le monde de la musique, mais ce fut plus compliqué que cela. Nous étions au Venezuela et la famille de Frederik ne roulait pas sur l’or. Mais vivait là-bas une professeur de musique française, Virginie Robilliard, qui fut frappée par la qualité de jeu du jeune Frederik. « Un talent pur-sang », dira-t-elle.

On n’est plus très loin de l’Aveyron, un département que le jeune pur-sang Camacho va découvrir en 2012, invité pour une master class à Las Canals, dans le vallon de Marcillac. « L’Aveyron, c’est le premier endroit que j’ai connu en France, dit Frederik Camacho. Petit à petit, il y a des familles qui se sont intéressées à ma vie, ma carrière, mes études...Des gens que j’ai connus dans les concerts, et certains avec qui j’ai lié une amitié très forte, comme Danièle et Jean-paul Laffly, NDLR ». Deux ans plus tard, le jeune violoniste pétri de talent se retrouve à étudier au Conservatoire régional de Paris.

Déjà aidé par une association aveyronnaise, et par Virginie Robilliard, à laquelle Frederik a écrit pour lui demander aide et conseils, et qui l’a pris sous son aile. Lui conseillant Paris, et ensuite l’invitant à la suivre lorsque celle-ci devint professeur à Lausanne. « Il s’est retrouvé en France sans rien, sans ressources », raconte Jean-Paul Laffly, le trésorier de l’association Émotions musicales, basée à Sallesla-Source. Émotions musicales, dont la raison sociale est d’« aider des jeunes étudiants talentueux , sans ressources, afin de leur permettre de poursuivre des études dans le domaine des arts qu’ils ont choisis », est l’association dissidente de la première association aveyronnaise venue porter un soutien financier à Frederik Camacho. Dans le but justement de poursuivre ce soutien au jeune virtuose.

Pourtant, au Venezuela, « j’étais dans une famille aisée, mon père architecte, ma mère professeur.

Mais avec l’inflation et tous les problèmes qui ont contribué à détruire l’économie du pays, ma famille s’est retrouvée en difficulté financière en deux ans. » Il n’y avait donc que le mécénat pour que Frederik puisse poursuivre son rêve. Et l’Aveyron, dont il aime « la nourriture, les gens, la musique », est pour lui comme un petit Eldorado. « On arrive à lui payer à peu près la moitié de ses besoins », confie M. Laffly. Comment ? Par les cotisations de ses membres, et aussi en l’invitant, ces dernières années, à venir jouer dans de nombreux lieux en Aveyron. « Le prix d’entrée de ces concerts est en participation libre, dit encore Jean-Paul Laffly, et évidemment tout lui revient. Ensuite, il trouve des façons de gagner l’argent qui lui manque. Par exemple, il a été invité à jouer dans un quintet qui s’appelle Bel Tango, c’est une formation qui tourne dans l’Europe entière. » En Europe, et en Aveyron au joli mois de mai prochain, à Saint-Geniez-d’Olt, pour le festival de tango. « C’est en projet, précise Frederik. Peut-être pas à Saint-Geniez, mais ce qui est sûr c’est qu’on fera un concert en Aveyron ». Sans compter qu’il reviendra cet été charmer pour la 5e année consécutives les oreilles aveyronnaises en divers lieux du département. « Je ferai beaucoup moins de concerts, tempère Frederik, puisqu’avec le quintet nous avons des concerts aussi, en Allemagne notamment. Mais ce sera dans des lieux beaucoup plus gros. » Pour quelques années encore, très peu assurément au vu du talent du bonhomme, les Aveyronnais d’Emotions musicales seront à ses côtés. Le temps que Frederik Camacho acquiert tous les diplômes nécessaires, les rencontres et l’expérience, pour asseoir définitivement sa carrière. Et voir si sa famille a besoin de lui, là-bas, au Venezuela.

Entretien : Laurent ROUSTAN. Photographie : Patrice THEBAULT

Contact : EMOTIONS MUSICALES Lieu dit Cadoul 12330 Salles la Source emotions.musicales@mailo.com

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MARS 20 - N° 20

UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...

un héros napoléonien ruthénois

buste est situé dans le quartier général de la Gendarmerie Française

Texte : Fabien Lafon

Le nom de Béteille a laissé son empreinte sur le piton. Une rue et une caserne marquent le souvenir de ce combattant d’exception des années napoléoniennes.

Né en 1763, Jean-Alexis Béteille, fils d’un commerçant du faubourg St Cyrice a toujours été attiré par la carrière de militaire. Engagé volontaire à 18 ans, il va profiter de la Révolution pour connaître une ascension fulgurante. En 1792, il fut élu par ses camarades au grade de lieutenant au 2e bataillon de l’Aveyron.

Quelques mois plus tard, il est promu au grade de capitaine. Il a combattu sous les ordres du commandant d’artillerie Bonaparte pour la reprise de la ville de Toulon tenue par les Anglais. Il avait une vénération indéfectible pour celui qui allait devenir le futur empereur.

En 1802, il est nommé chef d’escadron de la 2e légion de gendarmerie après de multiples expéditions en Égypte. En 1811, il est devenu colonel. Lors de la bataille de Villadrigo en Espagne, en juillet 1812, contre les dragons rouges britanniques, il met en déroute les anglais. Un affrontement d’une violence inouïe coûta la vie à plus de quatre cents Français. Béteille, le corps déchiqueté, put être miraculeusement sauvé grâce à la robustesse de sa constitution. Le nom de cette bataille figure sur le drapeau de la gendarmerie nationale française. Suite à ses actes de bravoure, en 1813, Napoléon l’éleva à la dignité de Baron de l’Empire et il reçut la croix d’officier de la Légion d’honneur. Il finit son parcours comme général de brigade. Il fut inhumé à Paris au Père-Lachaise en 1847.

Le 6 mai 1847, le conseil municipal ruthénois reconnaissant du legs de 20000 francs du général Béteille et en l’honneur de cet enfant du pays décida de donner son nom à une rue de la ville. En 1992, c’est au tour de la caserne de gendarmerie de voir apposer son nom sur ses locaux. En octobre 2009, les cendres de Jean-Alexis Béteille sont transférées à Rodez lors d’une cérémonie solennelle avec les autorités civiles et militaires.

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LA RECETTE DU MOIS

MARS 20 - N° 20

PANTOUFLE PÉRIGOURDINE

15, Avenue Cabrol 12300 DECAZEVILLE

05 81 46 91 11 Préparation : 15 mn Cuisson : 20 mn à 210°

Pour 2 personnes • 300g de magret de canard dégraissé • 40 g de foie gras cru ou cuit • 1 rouleau de pâte feuilleté • 1 jaune d’oeuf pour la dorure

Etape 1 : Dégraisser le magret de canard et le couper en deux. Étaler la pâte feuilletée.

Étape 2 : Mettre la moitié du magret sur la moitié de la pâte, saler, poivrer.

Ensuite poser le foie gras sur le magret, saler, poivrer.

Étape 3 : Mettre la dorure sur les bords de la pâte, et refermer le tout en appuyant bien pour coller.

Étape 4 : Mettre de la dorure sur toute la pantoufle, faire un petit quadrillage sur le dessus et mettre au four.

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PARTAGEZ VOTRE POUVOIR, DONNEZ VOTRE SANG* !

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Centre hospitalier de Bourran

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Établissement français du sang

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EFS RODEZ Hôpital Bourran - Avenue de l’hôpital

Lundi > 11h30 - 13h30 • 14h30 - 19h Vendredi > 9h - 13h30 • 14h30 - 17h Samedi > 9h - 13h / 5 samedis par an Bus : Ligne B, E, ou F - Arrêt Mail Ligne L - Arrêt Hôpital

Contourner l’Hôpital par la droite en voiture.

Parking réservé aux donneurs. *Don de sang avec ou sans rdv

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MARS 20 - N° 20

NOS COUPS DE CŒUR

EXPOSITION

MUSIQUE

THÉÂTRE

EXPOSITION

TRAVERSÉES EDITH ROUX

DANS LES DÉDALES DE JULES VERNE

MURDER PARTY

FELIP COSTES

Entre 2017 et 2019, l’artiste a effectué une résidence à Onet-leChâteau, à la périphérie de Rodez.

Ayant habité au sein même du quartier des Quatre-Saisons en pleine restructuration, elle a rencontré les occupants, a effectué des prises de vues et des enregistrements pour constituer cette exposition intitulée Traversées.

Les œuvres montrent les origines diverses des habitants, leurs lieux de vie et leur évolution et, dans l’ensemble, le travail restitue la complexité d’une situation sociale représentative de l’histoire de l’habitation collective en France. Édith Roux fait partie des artistes contemporains qui utilisent la photographie ou la vidéo de manière critique, documentaire ou comme processus narratif à partir de situations précises, de lieux réels, identifiés expressément pour leur histoire, leur actualité ou leur portée sensible.

Spectacle musical interactif pour Orgue(s) et Univers Sonores autour de l’œuvre romanesque et scientifique de Jules Verne et de ses nombreuses adaptations cinématographiques.

Tel un Maître Loyal d’un chapiteau de cirque, Mister Mix (Vincent Dubus) assisté de son acolyte Monsieur Max (Baptiste Genniaux) à l’orgue, invitent le public à participer à l’aventure “Dans les Dédales de Jules Verne”.

L’aventure met en relation les quatre éléments naturels avec les romans de Jules Verne. L’eau représente 20000 lieues sous les mers, le feu sera le symbole de Autour de la Lune, l’air, l’Ile Mystérieuse et enfin Voyage au Centre de la Terre pour le dernier élément.

Chaque mois, un nouveau crime est commis au Théâtre de la Doline...

Assistez la police dans ses recherches, interrogez les suspects avec elle, cherchez des indices, émettez des hypothèses et soyez les premiers à découvrir le coupable.

Ces enquêtes sont les vôtres ! Ce ne sont pas des spectacles comme les autres, oh non, cher public ! Vous êtes le détective et aucune piste n’est à négliger. Tout est possible.

Une heure et demie intense, et un nouveau scénario à chaque soirée !

A la fin, les personnages vous révélerons leurs petits secrets...

La vérité n’a jamais été aussi proche !

Quelques soirées spéciales vous inviteront à remonter le temps et situeront l’action au Moyen-Âge, au Far West, ou dans la 4ème dimension...

Sa peinture donne à voir des paysages minéraux dans leur dimension immémoriale, dépourvus de toute forme de vie, sinon celle des masses brumeuses qui les masquent, les cachent et les dévoilent sans cesse, dans un jeu de lecture toujours renouvelé.

Le minéral porte en lui les empreintes anciennes, la mémoire archaïque. L’éphémère l’efface, le recouvre, le dévoile, n’en laissant voir que des traces changeantes.

Déconstruction, reconstruction se succèdent tissant leur trame.

Le paysage disparaît pour transparaître à nouveau, les brumes y écrivent encore, donnant à voir la matérialité du temps.

Felip Costes peint le mouvement, l’éphémère, les traces incisives de la perception, la tension, la faille qui n’existe que quand les choses bougent, quand l’air passe.

RODEZ

MARCILLAC-VALLON

THEATRE DE LA DOLINE

GALERIE REPLIQUE

Le 13 Mars. 2020

du

Musée Denis-Puech Place Clémenceau- 12 000 RODEZ

du

01 mars > 14 Juin

Eglise St Matial 12 330 MARCILLAC-VALLON

le

22 MARS 2020

1 bis rue du champ du Prieur 12100 MILLAU

42 rue de l’embergue 12000 RODEZ

7 et 28 Mars. 2020

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Photographe professionnel depuis 1997, il se consacre aux sujets portant sur la relation entre l’homme et son environnement.

Ses reportages sont diffusés pour la presse nationale et internationale par les agences CIRIC - GROUPE BAYARD et l’agence ONLYFRANCE .

Parallèlement, il collabore avec le monde de l’entreprise, la communication et l’édition.

REPORTAGE ENTREPRISE

06.85.90.63.43

PILOTE DRONE AGRÉÉ PHOTOGRAPHIE & VIDÉO

patrice.thebault5@wanadoo.fr

REPORTAGE ÉVENEMENTIEL

www.thebaultpatrice.com