Ruthene Magazine N°22

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SEPTEMBRE 20

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Souriez, vous êtes masqués !

ACTUALITÉS

TELEX, VOTRE ACTUALITÉ... RENCONTRE

BERTRAND ONFRAY Micropolis, jardin de la biodiversité

LE DOSSIER LA BIODIVERSITÉ • EXEN

L’EXPERT DE LA BIODIVERSITÉ SE TROUVE À VIMENET

• LPO

LA PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ DANS LES AIRS ET SUR TERRE

• MICROPOLIS

20 ANS D’EXPÉRIENCE DANS LA SENSIBILISATION DES PUBLICS

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PORTRAIT

RENÉ DURAN Pour toujours cheminant

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UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...

JEAN-HENRI FABRE

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L’EDITO

LA RECETTE DU MOIS

CHEESE CAKE AUX FRUITS ROUGES

Triste et compliqué. Tel est le constat. Le monde d’après, n’est pas, pour l’heure, parsemé de fleurs et annoncé comme un retour à la nature, à l’authenticité, à l’oisiveté lettrée, mais toujours marqué par le masque. Plus que jamais. Des écoles aux entreprises. Comme si le vengeur, Dame nature, n’en avait pas fini de montrer à l’homme la voie de la sagesse. C’est aussi et surtout le cruel dilemme actuel du capitalisme pris dans l’étau de l’économie et du politique. Et les semaines à venir seront…riches d’enseignements voire capitaux. Baudelaire parlant de modernité, évoquait l’absence de progrès. La réalité du XXIe siècle lui donne, hélas pour nous, raison. Tout comme le pensait aussi, avant lui, Montaigne, pour qui tout est cyclique. Comme tout est un éternel commencement. Pendant l’été, il y a eu des éclairs, des jours de repos, de randonnées à vélo ou à pied, histoire de cultiver la biodiversité, et de « port du sourire obligatoire » pour remonter le moral, lever la tête, même masquée. De toute façon, la vie est un masque. Nous portons un masque dans la vie publique, au sens propre désormais, le vrai visage étant notre vie intérieure. Car « le monde entier joue la comédie », nous prévenait Pétrone. A force de jouer, le masque s’est collé à nos basques. Et le marché, pas celui des produits frais et locaux, mais celui du mercantilisme, toujours aussi aveugle et vil, joue comme il spécule avec les prix, avec nos vies. Au Portugal, cela vaut le coup (le coût donc) d’en commander. Le masque qui n’était pas nécessaire quand nous n’en avions pas, est moins cher chez les Lisboètes. L’info est passée. On peut encore s’interroger. Le prix, lui, de la liberté, s’invite paradoxalement sur les masques. On écrit par-dessus le fait que l’on soit empêché de parle ou des symboles. Comme on pense finalement au monde d’hier à regret. Certains y mettent leur passion pour leur club de foot ou de rugby. J’y inscrirais bien le « Carpe diem » d’Horace. Puisque la mort est au bout du chemin, le but est la vie. Souriez, c’est la rentrée !

La rédaction

NOS COUPS DE COEURS

EXPOSITIONS SPECTACLES...

Le RUTHENE Magazine - Magazine gratuit mensuel - DIRECTION DE LA PUBLICATION : Stéphane Sichi - RÉDACTEUR EN CHEF : Stéphane SICHI - RÉDACTION : A. Ruffo, F. Lafon, L. Roustan, L. Thébault- redaction@ruthene-magazine.com - PHOTOS : Patrice Thébault - PUBLICITÉS : 06 23 01 36 25 - CONCEPTION/RÉALISATION : La Nauze Audiovisuel - IMPRESSION : Mérico (Bozouls) - TIRAGE : 8 000 ex - DIFFUSION : ADS organisation ÉDITION : AS 3 Editions - Route de Trinquiès - 12330 SOUYRI - N° siret : 480 863 638 00023 - DÉPÔT LÉGAL : 2610-0398

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ACTUALITÉS

SEPTEMBRE 20 - N° 22

anté PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS EN ENTREPRISE

Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail ont présenté aux partenaires sociaux un protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19, qui s’applique à compter du 1er septembre. Cette mise à jour du protocole découle d’un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), publié le 14 août, relatif à la transmission du virus par aérosols. Dans cet avis, le HCSP a formulé la recommandation du port systématique de masques dans tous les lieux clos publics et privés collectifs. Renseignements : www. travail-emploi.gouv.fr DIGIPILOTE UN SERVICE DES CCI

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EUTERPE 12 : ESPACE KERALA Un réseau pluriprofessionnel centré sur l’HUMAIN, l’Equilibre, le Développement personnel, le Mieux-être et le Maintien en Santé s’installe au cœur de Rodez. Euterpe12, une association fédératrice et engagée dans le développement d’approches non médicamenteuses et innovantes qui regroupe aujourd’hui plus de 60 membres professionnels de la Santé, de la Musique et des expressions artistiques, sera bientôt accueillie dans KERALA, situé Rue A. Bessou à Rodez. Ce réseau va mettre en synergie Ressources-Expression-Créativité-Rencontres au sein d’un espace « cosy », d’une salle de réunion ou de formation, d’un espace polyvalent. Plus de 21 spécialités réunies autour de la Musicothérapie, de l’Art-thérapie et des techniques psychocorporelles vont proposer des ateliers originaux. KERALA se veut être un lieu de rendez-vous avec : une Conférence-débat-concert tous les mois, « A la rencontre de… » le samedi matin de 10h30 à 12h30 (consulter sur notre Agenda : www.euterpe12.org), des expositions et créations de Talents d’Ici et d’Ailleurs. Euterpe12 est animée par le désir de redonner forme à des Essentiels : tout d’abord à la dimension collective de partage et de mutualisation, puis à la mise en lumière de ressources et d’expertises partageables. Ces Essentiels sont porteurs de Sens et de Puissance de Vie. Nos expériences professionnelles de terrain en témoignent tous les jours. Plus d’informations : Association Réseau pluriprofessionnel Euterpe12 5 Rue Abbé BESSOU 12000 RODEZ

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ACTUALITÉS

SEPTEMBRE 20 - N° 22

ulture ALLONS AU CINÉMA...

Alors que les salles de cinéma ont rouvert le 22 juin dernier, le public retourne timidement dans les salles obscures. Les plus de 200 établissements cinématographiques en Occitanie constatent une chute de fréquentation. Seulement 20 à 30% des entrées réalisées habituellement sont enregistrées cette année. Grâce au soutien de la Région Occitanie / Pyrénées - Méditerranée ainsi que la DRAC Occitanie (Ministère de la Culture), et le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée), l’agence de cinéma Occitanie Films, a conçu une vidéo réunissant une quarantaine de personnes issues du milieu du cinéma afin de clamer un message à l’unisson : Allons au cinéma Cette vidéo de 5 minutes sera diffusée dès le 18 septembre prochain dans les salles d’Occitanie et sur internet. Elle rassemble au total 40 personnes dont des responsables de salles de cinéma, des réalisateurs et réalisatrices ainsi que des comédiens... Les exploitants de salles ont pris les mesures sanitaires nécessaires pour protéger tous les spectateurs. Cette même vidéo sera relayée sur les réseaux sociaux afin d’encourager les internautes à se rendre dans les salles de cinéma Voir la vidéo : https://urlz.fr/dMkD MESSAGE DE SOUTIEN...

Au nom de toute l’équipe de La Nauze Production, nous souhaitons un bon rétablissement à Frédéric Le Moal, spéléogue, qui a été vicitime d’un grave accident de moto cet été. Une pensée pour lui, toute sa famille et surtout d’être patient afin de traverser ce moment difficile. Amicalement..

ENTR’ACTE

UNE HISTOIRE DE PAUSE... Cette année, ce sera malheureusement sans PHOTOfolies… La crise du Covid, avec la longue période de confinement et le manque d’horizon dégagé pour organiser sereinement un événement public, qui conduit chaque année, plus de 2000 visiteurs à passer à passer voir la tête d’affiche, et plus de 10000 personnes à déambuler en différents lieux devant des images, ce contexte sanitaire délétère aura eu raison du festival : les conditions n’étaient pas réunies pour préparer avec efficacité et en dehors d’une urgence qui aurait conduit à « faire pour faire », comme cela est évoqué dans l’édito de 2020. Cette année, si le festival ne se fera pas officiellement sous sa forme traditionnelle, ce n’est pas pour autant que le mois d’octobre ne sera pas un mois d’expositions : en guise d’« entracte » (c’est l’état d’esprit retenu par les acteurs du festival), un certain nombre de lieux participant habituellement aux PHOTOfolies proposeront des expositions, avec la complicité de l’association PHOTOfolies qui continue son humble patronage ! Alors, pas de thématique, pas de fil conducteur, pas de cohérence esthétique, pas de volonté de dispenser un discours quelconque par l’image, et donc pas de leçon : non, juste le simple plaisir de mettre en avant, envers et contre tout, des images, et faire profiter, malgré tout, le public de ce média photographique qui a pris sa place à cette période sur la scène culturelle ruthénoise et aveyronnaise et dont les acteurs de PHOTOfolies ont voulu construire un scénario alternatif pour éviter un baiser de rideau total bien que tout à fait temporaire. Ce qui est sûr, c’est que malgré les difficultés, le festival annulé fait d’ores et déjà, à travers son absence à venir, des nostalgiques chez les organisateurs : c’est dire son importance dans le paysage, et c’est dire l’envie de montrer qui guide ceux qui s’engagent dans PHOTOfolies. Gageons que l’année prochaine sera celle d’une motivation redoublée pour un programme plein d’ambitions !

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BERTRAND ONFRAY MICROPOLIS, JARDIN DE LA BIODIVERSITÉ

Entretien avec Bertrand Onfray qui a pris la direction du site voici deux ans pour mettre en lumière la cité des insectes avec son écosystème sous nos semelles aveyronnaises. Pour quelles raisons avez-vous pris la direction de Micropolis ? J’avais envie d’autre chose. Je dirigeais une structure publique à Saint-Nazaire qui englobait site touristique, musée et office de tourisme. Je n’étais plus en phase avec la tournure que cela prenait, je suis parti. Quand on est en décalage, on s’en va. Je connaissais l’un des scénographes de Micropolis, j’ai donc candidaté. Cela correspondait aussi à mes aspirations, à 51 ans, d’être plus proche de la nature, plus à la campagne, de consommer local, l’Aveyron c’était parfait !

Entretien : André Ruffo Photographie : Patrice Thébault

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Quelles sont vos missions ? J’ai quatre rôles principaux : donner du sens et un cap pour l’équipe ; incarner la structure ; créer et saisir les opportunités de développer ; et trancher quand c’est nécessaire en interne. C’est une grande différence avec mon précédent poste à St-Nazaire qui était intéressant mais disparate, trop fouillis. Ici, je gère un seul site, c’est plus simple, et l’équipe est plus regroupée.


RENCONTRE

Connaissiez-vous l’Aveyron ? J’étais venu en vacances il y a très longtemps avec ma femme à Laguiole, Villefranche-de-Rouergue, Nant, les gorges du Tarn…J’avais pu voir la diversité des paysages même s’il n’y a pas la mer ! L’Aveyron est un département génial, un peu endormi mais l’A.D.T. (Agence de développement du touristique en Aveyron, NDLR) en est consciente pour faire bouger les lignes. Quelles sont vos priorités ? Découvrir et comprendre le site pour essayer de le développer de façon harmonieuse et mettre en place l’écosystème. L’idée est de redonner à Micropolis de l’influence. Il y avait 60000 visiteurs en 2017, puis 70000 en 2019, c’est une bonne tendance. La fréquentation fut bonne cet été malgré le contexte. Il faut être raisonnable pour un village de moins de 400 habitants, c’est bien. Nous devons améliorer le stationnement. Mais le site répond à l’air du temps. L’Aveyron était visionnaire en créant ce parc unique en France il y a vingt ans. Les Aveyronnais ne se sont pas emparés de ce bijou mais il faut se donner les moyens d’être ambitieux, et je souhaite le faire progressivement, en harmonie. Comment comptez-vous faire ? Il faut faire prendre conscience qu’il y a aussi un parc et pas seulement un bâtiment couvert. Nous devons proposer plus de services, mieux l’entretenir pour que ce parc soit incontournable. L’insecte c’est le vivant, le dehors. La biodiversité c’est des choses toutes bêtes, comme profiter du parc, de son bosquet, de la prairie, l’eau, des murets en pierre sèche, tout cela présente les écosystèmes. Nous introduirons par exemple des bancs pour profiter de l’extérieur. Il faut mettre une forme de plaisir pour le dehors, valoriser ce que l’on fait. Il faut apporter du confort, de l’ombre pour devenir un lieu agréable quel que soit le temps, et développer les animations. Nous n’avons pas pu le faire cette année mais l’année prochaine, je compte en ce sens faire venir une compagnie de théâtre sur le carnaval des insectes. En matière de biodiversité, qu’en attendez-vous ? Nous avons ouvert cette année le chemin de la biodiversité à travers quatre dispositifs que sont la tourbière, les prédateurs et proies, le compostage avec des animations sur le recyclage, et un hôtel à insectes avec des plantes et des papillons. Il faut savoir que 50% des urbains sont déconnectés de la nature, nous devons les aider, montrer le cycle des saisons, revenir au vivant, à l’essentiel en les sensibilisant. QUELQUES CHIFFRES : • 24 salariés en moyenne dont 16 permanents et 35 au cœur de l’été. • 1 comité scientifique, 1 élevage à insectes • 80% d’insectes. • 65000 visiteurs dans un village de moins de 400 habitants

Le Bourg - 12780 Saint-Léons - France Tel : 05 65 58 50 50 www.micropolis-aveyron.com

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Le confinement a été vécu comme un cauchemar par les hommes, la nature l’a vécu comme une parenthèse enchantée. On a rarement vu autant d’animaux reprendre les territoires désertés par l’humain. Avec son incroyable diversité faunistique, l’Aveyron peut être fier des associations comme la LPO, la Fédération de pêche ou Micropolis oeuvrant à la protection des espèces et à la sensibilisation du public. Le département abrite également la recherche scientifique. L’entreprise Exen, à Vimenet, est devenue une référence mondiale, dans l’étude des éoliennes et leurs impacts sur les chauves-souris et les rapaces. Mais la parenthèse enchantée se ferme. Le gouvernement vient d’autoriser à titre dérogatoire l’utilisation des néonicotinoïdes, pour la culture de la betterave. Ce produit interdit depuis 2018, par la loi Biodiversité, attaque le système nerveux des abeilles. Et sans abeille, il n’y pas de pollinisation. En revanche, on pourra consommer plus de sucre... une drôle de logique économique !

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Qui aurait cru qu’une petite entreprise comme Exen, implantée à Vimenet et partie de rien, devienne une référence nationale dans l’expertise de l’environnement en général et de la biodiversité, en particulier. Mieux, elle est hyper spécialisée dans le comportement de la chauve-souris.

C

ette aventure extraordinaire est partie de Yannick Beucher. Aujourd’hui, le fondateur et gérant est à la tête d’une vingtaine de salariés (28, l’été avec les saisonniers). Cette réussite est basée sur l’amour des espèces animales et leur observation. Exen travaille sur l’impact des infrastructures sur les chauves-souris. « Il faut savoir que 80 % des impacts provenant des éoliennes touche la faune volante. Au début, nous avions étudié ces impacts sur les oiseaux, aujourd’hui nous nous apercevons que les chauves-souris sont les plus touchées. Les rapaces et les chauves-souris sont tués par collision avec les éoliennes, par barotraumatisme », explique Yannick Beucher. Ce phénomène est en réalité un accident touchant les tissus les organismes vivants. Il est causé par un changement de pression des gaz dans le corps. C’est en observant ces accidents qu’Exen comprends mieux les relations des causes à effet entre les structures bâties par l’homme et la destruction des espèces autochtones ou endémiques. Exen travaille également sur la construction des ponts, des ouvrages, du photovoltaïque, des routes et autres projets qui affectent la faune sauvage. « Nous comprenons mieux quelles espèces sont menacées par les éoliennes et quels comportements, ils adoptent suite au changement induit dans leur environnement », souligne Yannick Beucher.

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LE DOSSIER Une maîtrise biologie en poche, Yannick Beucher s’est lancé dans la vie comme ingénieur agricole. A la faveur d’un licenciement économique, il se monte tout seul, à Vimenet, grâce aux aides pour les créations d’entreprises. « C’était 2003, et le département de l’Aveyron était l’un des premiers en France, à voir s’installer des éoliennes », se remémore le jeune chercheur. C’est alors le début de l’aventure qui l’amènera à devenir écologue, un scientifique spécialiste de l’écologie. De fil en aiguille, il devient spécialiste des chiroptères (la famille des chauves-souris). « C’est encore le dernier domaine où l’on peut encore faire des découvertes biologiques », confie le chercheur. Une assertion qui s’est avérée. « Jusqu’en 2006, on pensait que la chauve-souris était uniquement herbivore. En 2016, on découvre qu’elle est carnivore. Grâce à nos recherches, nous en avons trouvé ici à Saint-Geniez d’Olt », souligne celui a fondé une association qui a pour objet l’observation de la chauve-souris. Yannick Beucher et ses amis adhérents (la majorité sont salariés d’Exen) passent leur week-end à la recherche de ces bêtes, très mal connus encore. C’est ainsi qu’ils ont « mis à la main » sur la grande noctule. Une chauve-souris vivant en Europe, mais mal connues. « Nous avons mis un GPS d’environ 3 g sur cette chauve-souris qui peut peser jusqu’à 60 g. Nous nous sommes aperçu qu’elle pouvait faire jusqu’à 150 km, la nuit pour aller chercher à manger. Grâce aux nouvelles technologies, nous pouvons aussi enregistre le son », admet le chercheur, qui espère bien faire d’autres découvertes sur la grande noctule, notamment. A noter qu’en 2010, le ministre de l’Écologie lançait un appel d’offres pour la réalisation d’un guide d’impact. Exen se lance dans le projet et le remporte. Résultat, aujourd’hui, des entreprises allemandes, comme Kjm conseil environnement, profite de l’expérience de l’entreprise aveyronnaise.

YANNICK BEUCHER

un écologue passionné de chauves-souris

Les études menées et les informations collectées permettent à Exen d’alimenter une banque de données construisant l’historique et le suivi de ces impacts sur les espèces volantes. Cette expertise, d’une quinzaine d’années fait de l’entreprise aveyronnaise une pointure, dans le domaine. « Nous nous sommes spécialisés dans la recherche de solutions et dans les grands types de risque. Nous avons découvert, par exemple, qu’en faisant diminuer de 1 à 2% la production d’énergie, nous obtenons un gain pouvant aller jusqu’à 95% de la biodiversité », ajoute le chercheur. Exen s’est aussi aperçu que « les grands rapaces qui n’ont pas de prédateurs, n’ont pas peur ». Ce sont « des paquebots, qui à l’approche des éoliennes ont du mal à s’en éloigner rapidement et vont en général dedans ». « L’idée est de pouvoir adapter la présence de l’oiseau et d’arrêter les machines, à temps ». Ce sont ce genre de découvertes qui font d’Exen est une référence, en matière de prévention. Le rôle de l’entreprise s’envisage en amont, également. L’exemple du parc de Lapanouse-de-Cernon est parlant. « Le parc était à l’arrêt, suite à une polémique. Nous avons été missionnés pour le faire fonctionner, tout en maîtrisant les risques », confie l’écologue. Pendant les deux années d’étude, Exen s’est servi de caméras de détection de drones pour simuler les animaux volants. « Aujourd’hui, le parc a bien redémarré, avec toute une série de mesures de réduction de risques de collision des grands rapaces », se félicite le chercheur..

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10, rue du Couvent - Cruéjouls 12310 Palmas-d’Aveyron Tel : 05 65 42 94 48 www.aveyron.lpo.fr www.acebook.com/LPO-Aveyron Saisie des observations sur VisioNature : www.faune-tarn-aveyron.org

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LE DOSSIER

L

a ligue de protection des oiseaux est très connue du grand public pour ses interventions multiples, dans la protection des oiseaux. Elle jouit d’une incroyable sympathie dans les médias grâce à quelques coups d’éclats rondement menés par son président Allain Bougrain-Dubourg. Mais cela n’est que l’arbre qui cache la forêt. En effet, la LPO créé en 1912, en France et organisée en délégation, dans chaque département fait un travail scientifique et de fourmi tout au long de l’année. Bien que connue pour son travail sur les oiseaux, il n’en demeure pas moins qu’elle oeuvre pour la protection d’autres animaux. En Aveyron, avec plus de 100 000 observations annuelles, la base de données de la LPO renouvelle les connaissances parmi les groupes dits taxonomiques (descriptions et regroupement des êtres vivants). Cette base de données permet une actualisation des connaissances et ce, quel que soit les groupes taxonomiques étudiés. En effet, la LPO s’intéresse aussi aux chauves-souris, aux mammifères terrestres, aux reptiles, aux amphibiens, poissons, libellules, papillons de jour et de nuit, orthoptères, coléoptères, hémiptères, apoïdes, arachnides, mollusques, flore... Il faut dire que l’Aveyron est un des départements en France où il existe une biodiversité extraordinaire. Que l’on parles des Causses, du Ségala, du Rougiers, de l’Aubrac, partout où notre regard se porte, la LPO est présente pour la protection des espèces et des espaces menacés. Dans le département, il a été recensé 295 espèces d’oiseaux, 27 espèces de chauves-souris, 52 espèces de mammifères terrestres, 18 espèces de reptiles, 16 espèces d’amphibiens, 35 espèces de poissons, 66 espèces de libellules, 170 espèces de papillons de jours, 1 300 espèces de papillons de nuit (macro-lépidoptères)… Ce qui fait de l’Aveyron l’un des départements français les mieux connus en terme de diversité faunistique. Cette richesse est partagée avec le grand public. La LPO intervient régulièrement en milieu scolaire, par exemple. La Ligue propose des sorties commentées avec des guides professionnels. Elle demande aussi aux amateurs et habitants, en général, de contribuer au comptage des oiseaux et des chauves-souris. Durant le confinement, partout en France les volontaires ont été mis à contribution pour une observation de cette faune. Si vous souhaitez rejoindre la LPO, pour le comptage traditionnel des chauves-souris, des oiseaux ou autres collaboration «bénévoles », vous pouvez appeler directement l’association.

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20 ans d'expérience dans la sensibilisation des publics Fondé il y a 20 ans, Micropolis est un lieu entièrement dédié au monde du tout petit. Il a été inspiré par Jean-Henri Fabre, entomologiste natif de Saint-Léons, après le succès phénoménal du film Microcosmos.

APPRENDRE A REGARDER...

Cet été, 70 personnes ont participé aux ateliers photographiques animés par le photographe Patrice Thébault et organisés par la cité des insectes Micropolis en Aveyron. Ces ateliers avaient comme objectif d'apprendre à regarder la biodiversité qui nous entoure et d'appréhender autrement l'image photographique !

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LE DOSSIER Le succès de cet outil qui s'étend sur 2400 m2 (et une quinzaine de salles) ne se dément pas. La jeune structure s'adresse à tous les publics. Les scolaires et les jeunes publics constituent une cible privilégiée pour Micropolis dans sa mission de sensibilisation à la biodiversité. « En visitant Micropolis, on apprend des choses, on voit, on écoute, on observe, on joue… Tous les sens sont en éveil pour rencontrer le monde des insectes et donc une partie de la biodiversité », explique Bertrand Onfray, directeur de Micropolis. Il est vrai que dès l'entrée, le public est mis dans l'ambiance. « on suit des fourmis dessinées au sol. Ces animaux sont habituellement négligés, voire écrabouillés et là, ce sont eux qui nous guident… Leur rôle devient primordial », souligne le directeur. Ce fil rouge conduit les curieux dans l'antre des insectes. Murets en pierre sèche, mares et points d’eau, arbres, arbustes, bosquets, prairies, tonte tardive...tous les habitats sont recréés ou respectés pour favoriser la vie. « La tourbière pédagogique est également un lieu spécifique et riche pour la biodiversité. Elle va d’ailleurs être intégrée à un parcours intitulé ‘‘sur le chemin de la biodiversité’’ qui emmènera le public à travers quatre focus pour mieux découvrir différentes facettes de la biodiversité, la tourbière avec sa faune et sa flore particulière, le bosquet des proies et prédateurs, le composteur, l’allée aux papillons et autres butineurs », détaille Bertrand Onfray. Ce travail de sensibilisation auprès du grand public se fait en partenariat avec l'Education nationale, auprès des élèves de premier et second degré. Des animations spécifiques sont mises en place pour coller au plus près du programme scolaire. Mieux, Mircropolis propose même des formations aux enseignants. L'enjeu pour les jeunes générations est aussi à ce prix. Mais ce public n'est pas le seul visé. Tous les publics sont intéressés par ce formidable travail. « Nous montrons des insectes, d’ici et d’ailleurs, des collections, nous expliquons les insectes sociaux, les évolutions aux différentes saisons, les capacités étonnantes de certains insectes. Nous avons aussi des propositions d’animations ou de visite en autonomie pour tous les âges et à toutes les saisons », relate le directeur plein d'enthousiasme. Et d'ajouter : « La sensibilisation à la biodiversité se fait également à travers les jeux, livres ou produits vendus en boutique, en encore les messages et articles partagés sur les réseaux sociaux ». Micropolis sensibilise donc le public « à la biodiversité avec des actions concrètes qui limitent l’impact de l’homme sur la nature et ses ressources. Contrôle de nos consommations d’énergie, poubelles à tri sélectif, chasse d’eau double flux, robinets d’eau s’éteignant tout seuls, détecteurs de présence pour la lumière… sont autant d’actions de notre engagement qui préservent la biodiversité et encouragent les visiteurs à faire de même », conclut le directeur. La boucle est bouclée !

Le Bourg - 12780 Saint-Léons - France Tel : 05 65 58 50 50 www.micropolis-aveyron.com

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PORTRAIT RENCONTRE Texte : Laurent ROUSTAN. Photographie : Patrice THEBAULT

Il a dû naître en marchant, René Duran. Et déjà partir loin de cette France occupée d’alors, prendre le maquis pour ne jamais tout à fait le quitter tout au long de sa vie. Le maquis, René Duran le fréquenta toute sa vie durant. Quand il prit la clandestinité pour échapper à la guerre d’Algérie, quand il lança un Pavé sur Rodez juste avant mai 68, quand il grimpa sur le Larzac au début des années 70, et par la suite, à force de volonté de se proclamer « Différent », ce maquis devint fréquentable, fréquenté, par toutes sortes de gens, d’idées, d’artistes venus visiter tout le savoir éclectique mais riche et interconnecté par ses soins que René y avait dressé, pas à pas : la peinture, le rock’n’roll, la poésie, le rugby, les arts plastiques, la linguistique, les quilles de huit, le dialogue tout le temps… Un inventaire à la Duran qu’aurait savouré Prévert. René a marché tout le temps, depuis son Faubourg, et a fait des millions de fois depuis le tour de Rodez comme on fait le tour du monde, comme on tourne autour de la terre. Une révolution de planète, une révolution Duran. Autour, à côté, mais avec toujours cette loi de l’attraction qui a fait de René l’observateur du monde, de son monde, de sa terre natale. Attiré mais tournant, notant, observant, créant au fil des ans et des révolutions des archives personnelles qui ont dressé au sein des murs de sa maison de nouveaux murs de connaissance, de savoir, de culture, d’art, glanés chemin faisant tout autour de lui, où qu’il aille. Ce que ses yeux ont vu, ses oreilles entendues. La langue d’ici d’abord, celle qui tintait encore dans ses années de jeunesse, l’occitan, qu’il portera en flambeau situationniste de la culture « d’aìci ». Dont il finira par tout connaître : « Tout d’abord, je m’étais intéressé à la littérature en priorité ; après au cinéma sans laisser tomber la littérature ; après, à la politique ; après, au rock’n’roll ; après, je m’accrochai aux arts plastiques tout en gardant un intérêt pour le reste ; après je me penchai sur le rugby ainsi que sur les quilles de huit », écrit-il dans Allégation. Depuis les sous-bois de la culture, en orbite autour du savoir, René Duran n’en oubliera pas d’en être acteur. Tout le temps de manière débonnaire mais affirmée. Faire du punk-rock minimaliste avec Opticiens diplômés puis Novel Optic. « Je ne ressentais pas personnellement de musique en moi, malgré que j’eusse retrouvé le rythme de mes poèmes que j’avais écrit à dix-neuf ans en marchant parmi la foule étrangère à l’extase. Je n’étais pas du genre à y laisser mon sang ». Plasticien - Ecrivain, avec des ouvrages patchwork où René y contait au final, sous formes de chroniques entre le récit et l ‘idée, son amour pour la culture, l’art, les êtres et leur humanité. Journaliste sportif. Organisateur de rendez-vous « off » dans l’ombre chaleureuse de l’Estivada, le festival occitan de Rodez. Conférencier sous les jupons noirs du musée Soulages. « L’éphémère de la rue ; détruire des schémas de pensées éculés ; mettre les pieds dans le plat ; faire l’agitateur d’idées ; porter une attention aux hasards... » Comme ces hasards qui nous faisaient se rencontrer, René, camarades de plume et de mots à Toulouse dans les publications des éditions du Corbeau ou les soirées du Salon qui reçoit, ou à Rodez, dans le magazine Tocade ou les couloirs des journaux, dans les expositions, les festivals ou les concerts. Ou plus simplement dans la rue, ou après un « Couçi vas » nous prenions pour cinq minutes l’ascenseur vers tes orbites, le chemin vers tes maquis, avant que l’un de tes grands rires ne sonne l’au revoir.

Un au revoir donc, puisque tu marches toujours.

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Patrimoine & éducation : aPPrendre Pour la vie ! journeesdupatrimoine.fr | #JOURNÉESDUPATRIMOINE

18.09 — une journée dédiée aux scolaires

© Ministère de la Culture – Illustration Jérémie Fischer – Impression DILA

Journées européennes du patrimoine 19 – 20 sept 2020


SEPTEMBRE 20 - N° 22

UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...

Un entomologiste de classe mondiale Entomologiste, écrivain, académicien, Jean Henri Casimir Fabre né le 21 décembre 1823 à Saint-Léons marqua son époque. Scientifique reconnu mondialement, il a suscité l’admiration de ses pairs. Il quitta l’Aveyron à 11 ans avec les siens dans l’espoir d’une vie meilleure. Il trouva refuge à Rodez, Aurillac, Toulouse, Montpellier et enfin Avignon où il s’installa. Au collège royal de Rodez et au séminaire de l’Esquille à Toulouse, il se fit remarquer pour sa vivacité d’esprit et sa passion pour la nature. En 1837, il arrêta l’école pour aider ses parents. Il passa à 17 ans en candidat libre son brevet supérieur. Reçu premier, il est nommé à 19 ans, instituteur au collège de Carpentras. En autodidacte, il obtient le baccalauréat de lettres et de mathématiques en 1846, la licence de mathématiques en 1847 et de physique en 1848. Ses rencontres avec le botaniste avignonnais Esprit Requién et le naturaliste Moquin Tandon vont le marquer. À leurs côtés, il décida de se consacrer à sa vocation : l’étude de l’histoire naturelle et des insectes. En 1855, il tenta avec succès le doctorat. Son sujet d’étude était « Recherche sur l’anatomie des organes reproducteurs et sur le développement des myriapodes ». En 1866, il fut nommé conservateur du musée d’histoire naturelle d’Avignon. Il est considéré comme l’un des précurseurs de l’éthologie, science du comportement animal, et de l’écophysiologie. Il expira le 11 octobre 1915 à Sérignan-du-Comtat dans le Vaucluse. En juin 2000, en son hommage et dans l’élan du film Microcosmos, la cité des insectes à Micropolis éclot à St Léons. C’est un espace consacré à la biodiversité et surtout au monde des insectes. Depuis sa création, c’est 1,5 millions de visiteurs qui ont déjà passé ses portes.

Texte : Fabien Lafon

A proximité, sa maison natale est en visite libre. Elle permet de partir sur ses traces avec la découverte de son cadre de vie, de ses observations sur les insectes, de ses fabuleuses inventions et d’une collection d’insectes naturalisés.

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NOTRE GIRAFE A TOUJOURS UN COU D’AVANCE

US O T T R E OUVE K-ENDS D E ET EE BR LES WRE, OCTO /2020 MB U 1/11 E T P E S 10 A / 7 1 DU

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A75 SORTIE 44-1

À 15 minutes du Viaduc de Millau

ans


LA RECETTE DU MOIS

SEPTEMBRE 20 - N° 22

CHEESE CAKE AUX FRUITS ROUGES

15, Avenue Cabrol 12300 DECAZEVILLE

05 81 46 91 11 Préparation : 30 mn

Pour 6 personnes • 100 g de beurre • 500 g de Cream cheese

Etape 1 : Mélanger le cream cheese avec le citron, la crème et la vanille à l’aide d’un robot (vitesse moyenne).

Étape 2 :

• 10 cl de jus de citron

Faire fondre le beurre et réduire les spéculos en miettes. Mettre le mélange dans vos moules comme une tarte.

• 15 cl de crème liquide 35%

Étape 3 :

• 1 c.a.c. de vanille liquide

Ajouter le contenu du robot dans les moules et réserver au frigo (3h env.)

• 200g de spéculos émiéttés • 200 g de fruits rouges variés

Étape 4 : Pour dresser, ajouter quelques fruits avec un peu de coulis de fruits rouges.

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SEPTEMBRE 20 - N° 22

NOS COUPS DE CŒUR

EXPOSITION

FESTIVAL

EXPOSITION

ÉVENEMENT

CASELLES, GARIOTES ET AUTRE PETIT PATRIMOINE

FESTIVAL TERRES D’AILLEURS

RENÉ CAUSSANEL

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 2020

Les caselles, gariotes, pigeonniers, murets et autres cayrous, qui témoignent de la construction de nos paysages, constituent un patrimoine d’une grande fragilité. Cette architecture de pierre sèche, qui se caractérise par un mode de construction traditionnel et économe, était l’œuvre de paysans et de maçons anonymes. Elle résulte de la conquête progressive des sols à partir du 18e siècle. Le morcellement agraire se traduit alors par la multiplication des petites propriétés délimitées par un matériau immédiatement accessible : la pierre. Celle-ci était récupérée lors des travaux agricoles et utilisée sans liant pour des constructions diverses. Les ouvrages bâtis servaient notamment d’abri pour le berger et ses plus jeunes bêtes, ou d’entrepôt pour le matériel viticole.

Terres d’Ailleurs est, à l’origine, un festival proposé par l’association Délires d’encre qui se déroule chaque année au Muséum de Toulouse en novembre. Pour la quatrième année consécutive, ce festival se décline également, pour notre plus grand bonheur, dans l’Aveyron à Decazeville. Cet événement permet de rencontrer des femmes et des hommes d’exception partis au bout du monde pour mieux comprendre l’univers qui nous entoure. Cette manifestation à la croisée de la géographie, des sciences humaines et de la biologie propose une approche originale des sciences par la rencontre de grands aventuriers et explorateurs hors du commun. Venez rencontrer ces invités exceptionnels et partager avec eux votre goût d’ailleurs !.

Deux expositions monographiques seront consacrées à René Caussanel tout au long du mois de septembre:

Les Journées du Patrimoine reviennent les 19 et 20 septembre 2020. En aveyron, c’est l’occasion de visiter des musées gratuits, des lieux ouverts de manière exceptionnelle, de faire des visites guidées insolites et d’autres belles activités, sur le thème « patrimoine et éducation, apprendre pour la vie » .

NAJAC

DECAZEVILLE

GALERIE REPLIQUE

Maison du Gouverneur, Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine

jusqu’au

31 octobre

Espace culturel Yves Roques

du

23 au 26 sept.

– Galerie Réplique (42 rue de l’Embergue Rodez, vernissage le samedi 05/09/2020, 18h) ou il présentera un ensemble inédit de grands nus à l’huile sur panneau datés Exposition René Caussanel - Rodez 2020de 1996. – La Menuiserie (14 rue du 11 Novembre Rodez, Expo du 5 au 27 septembre 2020 vernissage le vendredi 4 septembre 2020, 18h ou l’on pourra voir une importante série de dessins consacrée à ses chats.

42 rue de l’embergue 12000 RODEZ

Événement culturel de la rentrée, ces Journées sont l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine du territoire. Monuments historiques, musées et espaces scénographiques, architectures emblématiques, lieux publics ou privés ouvrent exceptionnellement leurs portes au service de la connaissance, de la sauvegarde et de la mise en valeur d’un patrimoine commun.

du

19 et 20 sept. 2020

Le 5 sept. au 3 Oct.

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Photographe professionnel depuis 1997, il se consacre aux sujets portant sur la relation entre l’homme et son environnement. Ses reportages sont diffusés pour la presse nationale et internationale par les agences CIRIC - GROUPE BAYARD et l’agence ONLYFRANCE . Parallèlement, il collabore avec le monde de l’entreprise, la communication et l’édition.

REPORTAGE ENTREPRISE

06.85.90.63.43

PILOTE DRONE AGRÉÉ PHOTOGRAPHIE & VIDÉO

patrice.thebault5@wanadoo.fr

REPORTAGE ÉVENEMENTIEL

www.thebaultpatrice.com




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