ÉVANGILE SELON
JEAN
S.
INTRODUCTION L'apôtre saint Jean.
1"
nous (ournissent sur
lui
—
Les Évangiles,
les Actes des aprttres et la tradition
d'assez noniltrcux détails l)ic)jrrnplii(jues
Son nom,
-.
'Sliôhanàn, sig^nilie Jéliovid» a fait grâce. Il était (ils de Zéltédée et de Salomé Son père était pécheur sur le lac de Galilée, et Jean exerça lui-même relte profession pendant (jucNjue temps. Sa mère faisait partie de ces pieusrs daliléennts qui se dévouén-nt au service de Notre -S<'ign«'ur. Il fut dahord disciple du précurseur, auprès ducjuel il se trouvait lors(|u'il vit Jésus pour la première fois*. Les synopti(|ues nous racontent son apjiol définitif puis son élection en ({ualité d apôtre''. Avec saint Tierre et saint Jaccjues, il fut témoin de plusieurs miracles importants du Sauveur " et de son agonie à Gethscmani ". A titre de disciple favori ', il occupa une |)lace |)rivilégiée durant la dernière cène. A cause de son tempérament ardent, il avait reru du divin Maître, conjointement avec son frère, le surnom de a Fils du tonnerre'" ». Dans les Actes des apôtres comme dans les récits évangélicpies, on le voit souvent associé à saint Pierre ".Il assistait au concile de Jérusalem '^. On ignore à quelle époque précise il quittai la capitale juive pour aller prêcher l'évangile aux païens. La tradition rapporte d'une voix unanime qu'il se rendit dans l'Asie Mineure, spécialement à l-phése, où il vécut longtemps. Saint •''.
:
'',
Irénée, disciple de saint
Pour
Dolyciirpe, lequel
commentaircfl catltollqucs, to.vpx Rupt-rt de T)«ti(z, »|K^clatix /il rtanij. Joaniiin cummrutanorum Itbri xiv «dnn» 1.1 Pntrol. lat. di^ Mlifnc, t. CXI.I.X); Ti>l»'t, In Baero»ancl. JoanniB rvtinijrLctimmrntara ('..l.'Knf, I6nO); Fr. X. Palrlil, In Jixinvtm r /ininnitarium (Kmuc, l^S'); Oirluy, Commrnt in erauij. S. J<iannl$ («Jaiid. 2* «^<llt.. 18H0 lUncbrrfC Schrffg, KrangrUum naeh Jnhnnnfê, iiber$«Ut unit erkla^rt (Muntcti, IMTK- lMH4>). ' VojTfi li«« ll<»llandliiti*«. Aeta Sanrtoriim. «a f7 d<V. M»' P. tunard, l'.lp^ttre S. Jeun: notre grand comD>rntaire, iDiroducU, p. 1 et m. '
10.
la p.
<
»
;
;
les
Ouvrages
:
l'avait
été de l'epôtre
bien-aimé,
' Cf. Matth. IV, 21; xxvii, 66; Marc, i, 1320; XV, 40, etc. * Cf. J«Hin. I, 35-40. * Cf. Matth. IV. 21 et •.':'; \av\ v. lo. * Matili. X, 3; Marc, wr, 13 «t sk. " Cf. Matth. xvii, 1 et ss.; Marc. v. 37, etc. " Matth. XXVI 27. " Cf. Jonn. xiii. 23 et m. '" Cf. Marc. lU, 17; ix. 37; Luc. ix, 84,
ftA.
" Voyex Luc. xxii, 8; Ift;
zx. 4; xxt,
7
et ««.; viir. 14 rt »* Cf. Gai. Il, w.
J«Min. xiii.
et m.; Act «.,
etc.
m,
1,
24; xvitr. 11; iv, 13
462
ÉVANGILE SELON
mentionne souvent d'autres racontent
martyre
S.
JEAN
ministère de saint Jean dans cette contrée ^ Eusèbe- et il fut exilé à Patmos par Domitien, après avoir subi
le
comment
huile bouillante et fumante^
» auprès de la porte Latine. Il 100 de notre ère, sous Trajan 2« Plan et division du Vf^re. Rien de plus simple et de plus lumineux que l'organisme intérieur du quatrième évangile. « Les différentes scènes de la vie de Jésus -Christ que l'auteur place sous nos yeux ne sont pas seulement choisies avec soin; c'est aussi avec soin qu'elles sont disposées, conduisant peu à Mon Seipeu le lecteur à la conclusion exprimée par l'apôtre saint Thomas gneur et mon Dieu. » Nous voyons, d'une part, la foi et le dévouement des disciples et des amis du Sauveur se développer graduellement et perpétuellement; d'autre part, nous assistons à un développement analogue d'incrédulité et de haine parmi ses nombreux et puissants ennemis; ce qui ne tarde pas à produire un conflit, dont l'écrivain sacré place tour à tour sous nos yeux les principaux épisodes, jusqu'à la conclusion sanglante du drame et jusqu'à la résurrection glorieuse de Jésus. Pour les détails, on admet généralement les divisions et les subdivisions suivantes. D'abord, un prélude ou prologue, i, 1-18 le Verbe avant et après l'incarnation. Ensuite, deux parties, nettement séparées. La première, i, 19XII, 50, expose quelques-unes des circonstances dans lesquelles Notre-Seigneur \^ les Jésus -Christ se révéla lui-même au monde. Elle renferme trois sections premiers témoignages et les premières œuvres, i, 19 -iv, 54; 2« le conflit, V, 1-xi, 56; 3o la conclusion de la vie publique, xii 1-50. La deuxième partie, xui, l-xx,31, raconte les résultats du ministère de Jésus, c.-à.-d., sa glorification toute divine. Trois sections aussi la glorification du Sauveur manifestée dans ses discours d'après la Cène, xiii, 1-xvii, 26; 2» sa glorification extérieure dans sa passion, xviii, 1-xix, 42; 3« sa glorification par sa résurrection, xx, 1-31. Le tout s'achève par un appendice ou épilogue, qui décrit une apparition de Jésus sur la rive du lac de Tibériade, xxi, 1 -26. 3° L'authenticité du quatrième évangile a été violemment attaquée de nos jours. Et pourtant, rien n'est plus clair que les affirmations des anciens écrivains sur ce point. Seuls, dans l'antiquité, les hérétiques mentionnés sous le nom à'Alogi |)ar saint Épiphane, nièrent que notre évangile fût l'œuvre de l'apôtre saint Jean; mais ils ne pouvaient donner d'autre preuve de leur négation qu'un motif dogmatique et préconçu ne voulant accepter ni le Logos, ni le Paraclet, ils rejetèrent comme apocryphes les livres du Nouveau Testament où il en est question, notamment le quatrième évangile et l'Apocalypse. Tout doute relatif à la composition des écrits de saint Jean disparut avec ces hérétiques; mais leur assertion fut renouvelée à la fin du xviii« siècle, et elle est proférée actuellement avec plus d'ardeur que jamais dans l'école qui se nomme « critique ». D'après la plupart des exégètes rationalistes, le quatrième évangile serait un écrit de tendance, qui n'aurait été composé que vers le milieu, ou tout au plus dans la première moitié du second siècle. Dans notre petite Introduction aux évangiles^', nous avons résumé l'argument extrinsèque, ou de tradition, par lequel on réfute aisément cette étrange erreur. Au sujet de l'auteur du quatrième évangile, « des voix multiples, se succédant
le
d' «
mourut à Ephèse vers
'''.
l'an
—
:
:
:
,
:
:
'
C. hirr.,
2
HUt.
m,
1, 5
rccl., II, 18.
;
3, 4; 23, 3, etc.
Viyez aussi saint Jérôme,
COntr. Jovin., i, 26, etc. * lîOHsiiet.
* Euhèbc,
ments par lesquels les ratlonalfstoa prétendent démontrer la fausseté du séjour de calnt Jean ^i Éphèse et en Asie, voyez notre grand commentaire,
HUt.
eccl.,
vu,
25.
Sur
les
argu-
^
p. x-xr.
l'agea 11 et 12.
ÉVANGILE SELON
S.
JEAN
463
remontant jusqu'à Tépoque où cet écrit sublime de l'apôtre saint Jean ou le supposent. Un»» infaillible, si la tradition n'est |)as un mot vide d<?
à de fréquents intervalles, et
composé \ prononcent
fut
démonstration est
telle
sens.
le
nom
»
L'aryument intrinsèque nous conduit à une conclusion tout aussi rijroureuse. La forme sous laquelle on le jirésente est devenue familière on déduit soit de l'ensemble, soit des détails de la narration, a que l'auteur était Juif, qu'il élait originaire de Palestine, qu'il avait été témoin oculaire de la plupart des faits consignés dans son récit, (ju'il appartenait au collège apostolique, qu'il n'était autre que Jean, fils de Zébédée'. o Et d'abord, l'auteur trahit presque à chaque verset sa nationalité et sa patrie soit par son style, qui a vraiment « une âme hébraïque-* »; soit par ses fréquentes citations de l'.Vncien Testament, toujours faites d'après l'hébreu soit :
:
'
;
par ses notes topo^^raphiques ', soit enfin j)ar sa connaissance intime des mœurs et des coutunies juives*'. Il fut témoin oculaire sa chronologie, d'une jurande netteté^, montre que la vie de Jésus est présente à sa pensée, telle qu'elle se déroula en réalité; les fêtes à l'occasion desquelles Notre -Seigneur se rendit à Jérusalem sont fidèlement citées^; de nombreux [)etits détails, vivants et dramati(|ue8, prouvent que l'auteur avait lui-même contemplé les scènes (fu'il décrit, et qu'il parle d"aj)rès sa propre expérience'*. Ces faits, et d'autres encore'", prouvent en même temps que l'auteur appartenait au cercle le i)lus intime des disciples, au collège apostolique. Mais on peut aller plus loin et aflirmer <ju' « il existe un rap[)ort de ressemblance très étroit entre l'âme si calme, si délicate, si tendre, si contemplative de saint Jean et le caractère de l'évangile que nous étudions ». La manière même dont il parle de lui, essayant de se cacher sous le voile de l'anonyme, nous aide à découvrir son secret ". Nos adversaires allèguent, il est vrai, les différences très réelles de fond et de forme (jui existent entre le <juatrième évangile et les trois premiers '^ Mais ces dissemblances s'expliquent |)ar celles du but et du caractère personnel des écrivains sacrés, comiiu* aussi par la diversité des époques où ils composèrent leui'S œuvres. A la fin du premier siècle, le christianisme n'était plus dans son enfance; il avait atteint ITtge adulte, et saint Jean pouvait tenir aux chrétiens d'alors un lan,::ige plus profond. Au surplus, son récit suppose l'existence des autres narrations évangéliques; s'il glisse brièvement sur le ministère de Jésus en Ualilée '*, et s'il insiste sur l'activité déployée par le divin Maitre à Jérusalem, c'est pour compléter l'œuvre de ses devanciers, et pour présenter la personne et l'o'uvre du Christ sous un nouvel aspect. •4" J.e curiuUre prtpre au qualriùtne évangile ressort en partie des lignes :
<
^
Kont
m.
Il
ftoiu
connu
08t le
rivi,
fie
toutes les églincs qui
> dliali
Ku.'^tw, IJiat. eccL,
34.
VojcEdans notre grmnd commcntatrc.p.xxvXXXIII. le di'veloppenicnt de wtlc dùiuonstniiloD. ' Vuyex la |>. -lai.
'
" Cf.
'
"
cr.
11. %'i\
111.
14: VI, 33: xiii.
:
:
X.
S2: Jiii,»4;
kvm, M; xui^4U»
«tu.
I,
-'0, 3'),
l.
38:
35.
s».: IX,
6 7
:
II,
:
39, 43 VII. S 11.
II,
;
:
22;
;
III,
X, 22; xni,
2; iv, etc.
1.
ir, 4 et m.; viii,
XX. S-H; XXI. H, II, Voyez II. 17; iv, 27; VI,
'*
1
XIII, 4. s. 12. 30; XIV. 31
13 et .:
1
XIX,
:
«te. 1», «0,
70-71
;
xi.
6, 8, IS, etc. ** Cf. I,
,
.
.
<'t
IH: xvii,
i:: XIX, Si. SA. Stt, etc. * (7. I. :«. 4-4: II. 1 m. 23; v, 2; VI i»: I. IH, fti, Lc < ÂTtd'iuiiient, raut'Mir » vécu et TojsMiù liant le p.iy». Il k'ust uiAlé au ficnplo, U a tout r< 'itm(>l(^ do tes prupre* yrux c'est uu Juif paieatlnlcn. > • Cf. II. C: IV. 9. »7: V, l et M.; vu. 37; IX,
Voyez
6. 52. • (*f. II, 13; VI. 4
XX, t
"
85 et M.; Xllt,
U
Voyez
rinlrrxl. frénéralr, p. 13, 3».
H)pbUnie« do
l'Ccolo
XXXMI- XXXVIII. *'
CL
VI,
1
ei aa.; Vil» 1.
Sur
l.-s
de grand commeoulre,
rationaliste à
cette question, voyei notre p.
«tM.; XtX, 26 27;
et »a.
propos
ÉVANGILE SELON
4o4
qm
S.
JEAN
l'a souvent répété depuis Clément d'Alexandrie^, le nous a donné un « évangile spirituel », 7:v£u[j.aTt/tûv euayyEÀ'.ov, en ce sens que les synopticjues racontent surtout les traits extérieurs de la vie de Jésus-Christ-, et racontent ses relations avec les honnmes, tandis que Jean nous fait lire davantage dans la vie intérieure, dans l'âme du Verbe incarné, et expose ses relations avec Dieu son Père. Voilà pourquoi ses pages contiennent beaucoup plus de paroles que de faits, et ces faits eux-mêmes, ainsi que leurs acteurs, ont ici quelque chose de plus idéal, de plus relevé. Quant aux discours du Sauveur, ils sont habituellement moraux dans les synoptiques, d'ordinaire dogmatiques dans saint Jean; ce qui fait qu'on a pu appeler très justement ce dernier « Tévangéliste du Fils de Dieu », Mais, des deux côtés, c'est bien le même Christ et la même doctrine, quoiqu'ils nous soient présentés sous des aspects
précèdent. Ainsi qu'on
disciple bien-ainié
différents^.
—
originale et le style. C'est certainement en grec, et même en pur sous le rapport des expressions, que saint Jean a écrit son évangile; mais son style est d'une extrême simplicité, et n'a absolument rien de classique. On voit, en le lisant, que ses pensées lui venaient d'abord à l'esprit en hébreu, et qu'il les traduisait en grec. Peu de particules, pas d'incidentes, peu d'inversions, choses tant aimées des Grecs; les phrases sont le plus souvent rattachées les unes aux autres par la conjonction xat, et, à la façon hébraïque^. L'auteur emploie fréquemment la formule Amen amen, et les mots « vérité, vrai, croire, connaître, péché, gloire, œuvre, vie, vivre, contempler, monde, témoigner, témoignage », etc. ^. 6" L'occasion, le lieu, le temps de la composition, but que se proposait l'auteur. Nous savons, par divers témoignages très anciens, entre autres ceux de Clément d'Alexandrie^, d'Eusèbe de saint Jérôme^, que c'est à Éphèse, sur la demande très pressante des fidèles de la province d'Asie, que saint Jean composa son évangile. Ce fut vraisemblablement aux dernières années de sa vie, qui coïncidèrent avec la fin du premier siècle. Il n'est pas possible de déterminer l'époque d'une m mière plus précise. Le but est aussi très clairement indiqué et par l'auteur lui-même et par les ce fut d'exciter la foi en Jésus, le Christ, le anciens écrivains ecclésiastiques Fils de Dieu, afin d'obtenir par lui la vie éternelle^*. Assurément les autres évangélistes poursuivent un but analogue, mais d'une manière moins directe et moins spéciale que saint Jean '^, dans les pages duquel tout a été choisi, les faits aussi bien que les discours, pour faire cette démonstration. A côté de son dessein piincipal, l'évangéliste en eut aussi de secondaires. C'est ainsi qu'il se proposa de compléter les synoptiques^'^: intention bien naturelle, puisqu'il écrivit assez longtemps après eux. Il voulut cerlainement aussi faire de la polémique contre et les ébionites^'; néanmoins, s'il a eu parfois en vue les les gnostiqucs erreurs de son temps, c'est d'une façon toute générale. 50
La langue
un grec
très
—
"^,
'-^,
^'-
:
^'*
Voyez Eusèbe,
*
' ÏAi
môme
IJist. eccl.,
auteur
les
vi, 14,
nomme
7.
aoi\).'x-iY.a,
corpf>re]f'.
^
Voyez notre grand commentaire, Voyez I, 1 -II, 10, etc. Voyez notre grand commentaire,
*
Ap. Euscb.,
'
Ibid., III, 24,
^
^
Jliht. eccl.,
l'roœm. in Matth. XIX, 3S: XX, 31. ** Voyez Orlg<ne, in
*
*
p. xLviii-L.
p. Liv-i.vii.
vi,14.
C
phane. User., li, 19; saint Jérôme, Proœm. in Matth. Comp. saint Irénée, adv. Hœr., m, 11, *' « Ces deux pensées, Jésus Fils de Dieu et la vie en son nom s'aperçoivent à travers tout l'évangile. » (Un exégète contemporain.) ^^ Voyez saint Augustin, de Cons. evovg., i, 4. '3 Cf. Clém. d'Alex., ap. Euseb., Uint. eccl., vi, 14; saint É[)lpliatic, Hier., li, 12; saint Jérôme, de Vir. iUuHtr., 9. '^* Saint Irénée, adv. TJxr., 16. *^ Saint Jérôme, de Vir. iUustr., 9. ,
m
Joa^i..
i
C; saint Épl-
,
ÉVANGILE SELON
CHAPITRE 1.
Au commencement Verbe
et le
Verbe,
1.
Verbe
erat
au commencement avec Dieu.
2.
était le
avec Dieu, et
était
le
JEAN
S.
I
In principio erat Verbum,et Verbnra
apud Deum,
et
Deus
erat
Verbum.
était Dieu. 2. Il était
PROLOGUE
Hoc
erat in principio
apud Deum.
où la parole et la ^a^^^^<.' divines sont plus on Ps. xxxii, 4-8; cvi 20; moins personnlllées cxLVii, 15; Prov. viu, 2*2 et ss.; Sap. vu. 22 «t SB.; Is. Lxv, 11, etc. Kn dehors de la Bible, un ,
:
Le Verbe de Dieu.
1-18.
I,
Magnifique préInde, venu directeuient du ciel digne préface de di.-ait satiit Ji-rAme l'évangile hplrlluel et théologltjue par excellence. Avant de meunier In vie de NMre- Seigneur JéttU8-( hriHt, faint Jean ideniitte non héro« avec le divin i.ogo», dont il indique rapidement lea relation» avec Dieu et avec le monde, et dont il décrit un quel<tue4 termes généraux ravëuement parmi le*» hommes. ,
couirae
1«
;
I/exl«tence primordiale du Verbe. I, 1-5. I. I-S. Le Verl»e ilans se*» rap|Kirt8
—
«'HAP.
—
In principio (:v ài/r,): à l'origine du momie, au premier Instant de la création. Allutiio.i évidente à Gen. i, 1. Cf. Prov. VIII, 23, A cetie é|>oque lointaine le Verbe fXiittait <lé)ù, erat : il est «lonc antérieur au temiM et aux choses créivs il n'a Jamaiii eu de éleriielH
avec Dieu.
;
c«»mincncera«'nt,
il
est éternel. Cf.
(.'«»1.
i,
18.
—
parole substantielle de Dieu le P^re. Le moi Krec ô /Oyo; (avec l'arllele ) est (>nc«>rc plus exi>r(>s^lf il ne dt'tiigne |»as seulement la p irojp, main aUAsi la cause di*s choses. In r.iWon, e(<-. Nom d'une grande beauté et d'une K'Hiide pnifotMÎnir pour iléiiigner le Ver!» |»orliit écrivains soniM-l, le KiU do IMeu. Parmi >aci4'-«, raint .Jean e«l wul k l'employer dam* ce s/*n«. VA. vent. 14; I .loan. i, 1; A|>oo. xix, 13 Il dit Inl-m^mo formellement, dans ce dernier
Verbitm. C-à-d.,
la
;
(luaNiKe,
que
c'nit
qu'il avait appris à
Juive,
toile
qu'elle
|t<'ir
le
un<* révélai
connaître.
e*t
con»ign«V
Hible, soit en dehors de
la
li>n
»(W*«-lalo
La iradiiion itoit
lltlératiir'<
ii:itiit
la
Naerée,
avait pu antsi lui en doiiinT une première notion.
Pour
la lilble,
Comment.
vojet
les
— VII.
passages huirants.
mttn'rà', parole, tn-a souvent employée dans le Turgum pour débigner Dieu lui-même. Voyez noire grand coiumentalre, p. 3-6. Ixîs rationalistes ont vainement afflnné que saint Jean aurait emprunté le nom et la doctrine du I^ogos aux gnoatlques ou au philotiophe Juif Phlloii. Ulen de plus Inexact, car ridc-e que ces hérétiques et Philon se faisaient du Logos diffère entièrement du concept île saint Jean. Il est très vrai-M-mbiabie que Tevancite l'e.xpression
géliste eut préclsf-ment recours <t ce nom iMiur en bien établir le vrai sens, et pour réfuter Et Indirectement les erreurs des gnosilques. Vtrhum eraf. ..Ces mots nous apprennent quels étaient, do toute éternité, les rapix>rUs du Logos Apud Dfum. Le grec, Tipo; xôv avec i)ieu. Wtov, < vers Dieu >, tilt plus, et marque non seulement la JuxLa|M>t>ltion. irais des relations et des communications personnelles, vivantes, d'où il suit que le Verbe a sa subsiactives stance propre et sa personnalité di!>tincte. — Kl l>fUf (ce RuiMUintif est mis en avant |tour oco'ntmr la iH-nM-o erat... Le Verbe est Dieu;
—
—
:
)
il
p«-!»<de pleincmoiit
l'eHM-nt'o
divine.
—
Ilof
vem. 2). Uécapitulatitm vlpoureuse du ver». 1. Le pronom, é^ah ment très accentue, détdgne le divin Logos, tel qu'il vient d'être
erat...
(
bri^venirnt décrit. 3-6. Ia' Verlie
rapi orts avec lo avix l'iiumanlié. Ontnia... Toutes choses sans excepti<n. Le Logos n'attendit pas l'heun* de »on li>carnall<>n IMMir malllfe^ter >on artl^ilé extérieure; tous les êtres crt^Hi lui dolxrnt Ifxbtrnce.
monde
et eu
dans
k-s
particulier
— /W
30
4G6
S.
Jean, I, 3-9.
3. Omnia per ipsum facta sunt, et sine ipso factum est uihil quod factum est.
4.
3.
Toutes choses ont été faites par lui, de ce qui a été fait n'a été fait
et rien
sans
lui.
4.
En
Tu ipso vita erat, et vita erat lux
lui
était la vie, et la vie était
hommes
hominum.
la lumière des
Et lux in tenebris lucet, et tenebrae eam non comprehenderunt. 6. Fuit homo missus a Deo, cui nomen erat Joannes. 7. Hic venit in testimonium, ut testimonium perliiberet de lumine, ut omnes
9. Erat lux vera, quœ illuminât omnem hominera venientem in hune mundum.
lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas saisie. 6. Il y eut un homme envoyé de Dieu^ dont le nom était Jean. 7. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, alin que tous crussent par lui. 8. Il n'était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière. 9. C'était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde.
ipsum
jeter ses rayons salutaires » sur l'humanité.
crederent per illum. 8.
Non
erat ille lux, sed ut testimoperliiberet de lumine.
nium
,
donc, connue disent cause instrumentale de la créa-
(6i' aÙTO'j). Il est
les théologiens, la
—
comprehenderunt, où xaxlXaêov. D'après quelques anciens auteurs Les ténèbres n'ont :
:
:
taient un point après « nihil » et commençaient une nouvelle phrase avec o Yéyovoç Ce qui a :
On
a renoncé à bon droit à cette manière de lire, qui affaiblit conTn ipso vita... (vers. 4). sidérablement l'Idée. C.-à-d., la puissance qui produit la vie à ses divers degrés et qui la conserve. Par conséquent, de le Verbe est une source universelle de vie Tie physique, de vie intellectuelle, de vie morale, et surtout de cette vie supérieure et spirituelle dont il est très fréquemment question dans le quatrième évangile, comme d'un don très pré-
—
:
monde par Notre - Seigneur JéHUs-ChrIst. — Et vita erat... Nous passons aux relations du Logos avec l'humanité. — Lux, apporté au
cieux
-0 aôjç (avec l'article). Expression rcniarquaole pour les autres êtres, le Verbe a été simplement la vie pour l'homme doué de raison et de conscience, il a été en môme temps lumière. « Ce qui ne veut pas dire seulement une illumination de l'intelligence..., mais une transformation de l'homme entier, ayant pour but et pour effet réparioul«sement harmonieux de toutes ses forces Bptrltuolles. » JJominem. L'humanité en général, et paH feulement Israël. Et lux... lucet :
;
—
(vers. 5).
Il
—
s'agit toujours, d'après l'Interpréta-
que nous croyons la plus probable, des œuvres du Verbe avant l'Incarnation. In levchrlH. C.-à-d., yiarml les hommes, promptement dérhus de W;nr pureté première, ainsi qu'il est racnté Oen. m, 1 et se. Notez l'emploi du temiw présent, 5pa{v£',, qui marque la durée, la
tion
—
coutinuité.
(morales),
rapparltion des ténèbres la luiuière n'a pas cessé de pro-
<?
M.'ilf^r''-
pas réussi à obscurcir la lumière. Cette interprétation est peu probable, car le verbe xaraXaixêâvetv signifie habituellement saisir, s'emparer de. Le sens est donc Les ténèbres ont refusé de se laisser éclairer par la lumière, elles ont réagi contre elle. Cf. m, 19. 2" L'apparition du Verbe sur la scène du monde et les résultats produits par elle. I, 6-18, Ici, saint Jean passe à l'histoire proprement dite de Jésus, et, comme les autres évangélistes, il la commence en parlant du ministère du précurseur. 6-13. Le Logos repou«sé par l'incrédulité et reçu par la foi. Vers. 6-8, le témoignage de Jean- Baptiste; vers. 9-10, le Verbe se manifeste au monde vers. 1 1-13, manière dont il fut reçu par les Juifs. Fuit hoino : par opposition au Verbe divin et éternel. Mais cet homme était 7nlssus a Deo, chargé de remplir un rôle magnifique relativement au Logos. Cf. Luc. r, 5-25, 57-80; m, 1 et ss. Cui nomen... Le narrateur se borne à mentionner rapidement le nom et le ministère de Jean, sachant sa vie bien coimue Le d'après les récits évangéliqucs antérieurs. vers. 7 décrit clairement la nature et l'objet de ce ministère, d'abord d'une manière générale, venit in testimonium; puis en termes plus spéciaux, ut... Oe hi?/i?nc .Tean-Raptiste devait être le témoin du Verbe incarné, du Verbe lumière, le désigner à ses compatriotes comme le Messie promis et attendu. Nous entendrons bientôt Kon fidèle témoignage. Cf. vers. 19-34. Voyez aussi Matth. III, 11-12; Marc, i, 6-8; Luc. m, 15-18., Ut omnes... Tel était le but final du témoignage du précurseur amener tous les Juifs, et indirectement tous les hommes, à croire au caractère messianique de Jésus. Non erat... lux (to ^wç, la lumière signalée plus haut). Grande emphase dans ces mots (vers. 8), qui Insistent sur l'énorme infériorité de Jean par rapport au Verbe. .SWi ut lestimovivm... Cela, et ])aH davantage. Erat lux... (vers. 9). Autro contraste entre le Logos et Jean-Baptiste. Comp. :
;
été fait en lui était la vie.
—
Non
Et sine ipso... C'est la même vérité, exprimée en termes négatifs. Saint Jean aime les répétitions de ce genre pour renforcer la pensée. Cf. vers. 20; nr, 16 x, 5, etc. — Nihil. oùôé ev, « ne Plus fortement dans le grec UDura quidem ». D'après la ponctuation qui a été depuis longtemps adoptée d'une manière définitive, les mots quod factum est appartiennent au vers. 3. Les gnostiques et les interprètes alexandrins (de même saint Irénée) met-
tion.
;
5. et la
5.
;
—
—
—
j I
—
:
—
— —
t
9
Jean,
s.
10. Il était
dans
a été fait par
le
monde,
et le
monde ne
lui, et le
I,
monde l'a
pas
connu. 11. Il est
venu chez
les siens
lui, et
12. Mais, à tous ceux qui l'ont reçu, a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu; à ceux qui croient en son nom, 13. «pii ne sont pa.s nés du sanf^, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de Ihomme. mais de Dieu. 14. Et le Verbe a été fait chair, et il a habité parmi nous et nous avons vu il
;
le ver». 8«. - Vera : la lamière eg^ontielle, idéale, qui «lëmontre sa réalité en éclairant tous les hommes en général et chacun dVux en partiQiue iUumiiiat... : eoil par les lumières culier. naturelles d** 1 intelligence, soit par les lumières surnaturelles de la grâce. Quelques commentateur» rattachent les mots « venant en ce monile » au substantif « lumière »; ils désigneraieot alors l'apparition de Jésus au moment de sa vie publique mais cette interprétation est peu vralneinbiable. - In mundo erat ( vergrAce à l'Incarnation. C'est évidemset 10) ment du monde des homme^i qu'il s'agit Ici, 3îun(lun per ipfnim...: d'après le contexte, yon c gnonit. ainsi qu'il n-ulie du vers. 3 Fait pins douloureux encore que celui qui a été constJii»^ au vers. S*», pui-que alors le Log»* ne t'était pas encore directemont et per-onn» lleIn ]>rn}>Tia .. (vernoent manifesté au monde.
—
;
:
—
—
—
même
mais pluK n-slrelnK'. \i tO'.a « propria », représenta» la |*ortl<>n du genre humain qui était d'une façon plus intime et plus complète la propriété du l/Ogo«, c.-à d., la nation Juive, ilevenue
En
).
Iwi
iKïnsée,
effet, l'expression
le iHîuple
,
de .léhovah
j>ar
excellence (cf. xix,
qui aurait du accueillir avec un enthousla-mo |ileln de f<>l et .Sui, o't lîto*. ceux qui lit appard'amour. tenaient en propre; de nouveau les Juifs, Knn r-e^perunt ( O'J rapi/aCov; voyer le ver-
i; le
l)i
ut. VI!. 6. etc.), et
ll«*-«lc
—
:
iiiasHilics Juifs h*>). V.n effet, la grande rcfu'a de reconnaître JébU^ comme le Cln l«t ceux qui crurent en IdI ne formèrent qu'une tous Quutqtuit , ôlOl (ver». 12) minorité. les Individus Itolé* qui crurent en lui |tarinl la m-vise dcmei!"-- '•'•••Iule. - iKdit t>i... I^otir réc«»m|»en*ée, pnlwiu'iU fol fui a'I'i rcçii'Cnt le i-mix-w d'atteindre plelnenit^nt le but que Dieu •'était pro|MNMi *»n envoyant «on
sel
;
—
:
'
Jom. m,
—
Fil» sur la
tomv
Dei
Aires d'ujte nuuvell>> eMp^>ce,
:
*
tli-«
<f.
nal«i»anoe n'e-t t*» l'ffT nialH «l'une intervriiti
I
"
'
'i
1,
t>alr et
du
FiHct dont la «ang...,
nx-n'-tr cl
myt-
puluuinrc il. me. » Hia tfui... r/AvntHr^ll'tr* appiiU* lur la rondltlmt < «Ine qua ('rttlunt I» n » de erttr> flilallon. rn»ln» an nom du Verhr Incarné, n»l'r« r|.i"ii ^mi T^rlfahifnnrnt l"«»f ei (lulnlljue uutf 0« Vûm de DIru. — QmI nt/H... (ver-
tiquo
raundo erat,
In
10.
mu'
et
ipsura factus est, et muiidus
u
de
la
11. In propria venit, et sui euin non receperunt. 12. Quotquot autem receperunt euni, dédit eis potestateni filius Dei licri, his qui credunt in nomine ejus, 13. qui non e.x sanguinibus, neque ex voluntate carnis, neque ex. voluutate viri, sed ex I)eo nati sunt. 14. Er Verbum caro factum est, et habitavit in nobis; et vidimus gloriani
13
set
Contraste entre cette
).
filiation divliio
humaine, pour donner une |<iée plu» nette encore delà première. — Ex »nnij>i%-
et
Qliation
la
nihus. C.-à-d., par la vole ordinaire de la génération. Le pluriel désigne les particules multiples tloiit se coin|M>se le
sang, élément
eHS<-n-
à la formation du cori« humain. Celle Met? générale est développée jMir les deux expro*sions plu" :q>écial«^ ne^iu ,-. nei)%ie... Carni», viri. Dans l;i génération, c'est d'abord l'instinct tiel
—
de la chair, c'est ensuite la volonté? de rhonimo qui est en activité. La description va en grailalion ascendante, panant « de la matière à l'instlnct naturel ». Sed ne Deo...: par opposition «a sang, à la chair, k l'homme. Au lieu de nofi êuut le grec dit ont été engon Iré». 14 -IR. Le Verbe fait ch.ilr, obK*t den saintes et douces espérances des âmes crojame»*, -~ Verhvm raro...* .<alnt Jean ne recale {«h devant le réalNme de cette expression. » C'est qu'elle marquait, mieux que toute autre, les anâanilxBi'ments In -fr^ibles du Fils de Dieu dans son incarnation comme aussi sa mlsérii-orxle et son
—
:
,
,
amour liebr.
pour
Irllnl Il
M
,
;
les
hoiuroea. Cf.
Jiwin. iv, 3. I/C
I
TIm.
1
19
tit.
:
mot ehalr dénigne
ici la nature humaine, »|W>cinlen»ent envlK-ik-'ét* dans son ap|Kir ncc extérk'ure, plcliw de f.ilbli !>-o
et de lul-ièrrs. Cf. Oen. vi, 3;
—
Rom.
m.
?o.
.
r
•.
Faclxim eut. D.ins le grec «levlnt. citlon de ce f.dt Hans iinfl miI f"' uprincl|ial du prologue. » .;i en avait parlé d'une n n ...c (cf. ven. 10 et 11): Il le diS-rlt m m la plus grande clarté. Voyex le r< tt L-oinpIei <lo saint Ldo. I, S« 3^, - in habitant. D'aprt* ta '
:
;
.
i
-
i
i
.
-
sous la t«nle ( itTxr.vtxacw >. metaphitre, que \v* claMilqoes eoaploient au««l bien que \t éciivains sacrés pour désUner
grec
:
Il
a
ha'dti''
it«*lle
peat-éin' allUHlon au IHru d'Ian^i avait dal> gné habiu r |iendjint longtemps. Cf, Rx. xxv. S, etc. Kt rt<f(rnM« ( i6«i«i(i'(ix, n«>as avons r«inlempl^>. (»n »M»nt un aoœnt )ofrut et iriotnla
vie hniiialne. Kll«
tabeniaclc via*
fatt
l<<qne| |r
,
phiiit * Irsveri re* fait npi>el
à
!«on
«*inotl«»n
•
MO
467 "
co^'uovit.
ne l'ont pas reçu.
set Il
10-14.
,rn*'
du buik.
mou. Le
ce qu'il
OInrinm I
4
avait
vu
<
il.i'
•
!<•
efuê. !<** prrf«vil«>o«
n.
"H ri*
.|i» in-
«
rr^plcndl^aimi •<"i. irs de mil humantUN Allaskio aux
rhilr
•
.ui»»*
ill-'
expérlcner per»oi
4G8
S.
Jean, 1, 15-19.
ejus, gloriam quasi unigeniti a Pâtre,
plénum gratiœ
et veiitatis.
Joaunes testimonium perhibet de
sa gloire, gloire comme du Fils unique venu du Père, plein de grâce et de vérité.
18. Deum nemo vidit unquam ; unigenitus Filius, qui est in sinu Patris, ipse
Jean rend témoignage de lui, et en disant C'est celui dont j'ai dit Celui qui doit venir après moi a été placé au-dessus de moi, parce qu'il était avant moi. 16. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce. 17. Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité ont été faites par Jésus - Christ. le Fils 18. Nul n'a jamais vu Dieu unique, qui est dans le sein du Père,
eiîurravit.
voilà celui qui
15.
ipso, et claraat dicens Hic erat quem dixi Qui post me venturus est, ante me :
:
me
factus est, quia prior
erat.
16. Et de plenitudine ejus nos omnes accepimus, et gratiara pro gratia. 17. Quia lex perMoysen data est, gratia et Veritas per Jesum Christum facta est.
Et hoc est testimonium Joannis,
19.
miracles de Jésus, à sa sainteté, à sa doctrine relevée, à sa transfiguration, à sa résurrecGloriam... quasi,.. tion, à son ascension, etc. si
—
C.-à-d. une gloire telle que doit la posséder le Fils de Dieu. La particule w; n'exprime donc Unigeniti a pas ici une simple comparaison. Paire (Ttapà Tzâzpoç): le Fils unique engendi-é par Dieu le Père d'une manière proprement dite, par opposition aux fils de Dieu dans le sens large dont il a été question plus haut. Comp. le L'adjectif plénum retombe sur « Ververs. 12. bum ». Dans le grec, 7îXr,pï)Ç est au masculin, comme Xôyo;. La locution gratiœ et veritatis est empruntée à l'Ancien Testament, où ces deux substantifs sont souvent associés. La grâce, hôMd, c'est ici le divin amour, tout désireux ,
—
—
de répandre ses bienfaits; la vérité, ^émoanah, ce sont les lumières surnaturelles apportées par
—
Joannes testimonium... (verson rôle marqué plus haut. Cf. Clamât. Au parfait dans le grec, qui vers. 7. emploie une expression très énergique ( xéxpayev), pour désigner la vigueur du témoignage. Bic erat quem... C.-à-d. C'est de lui que j'ai dit Celui qui vient après moi a été fait avant Logos.
le divin
set 15)
:
fidèle à
—
—
:
:
Sur ce témoignage, voj'ez les vers. 27 et 30 Matth. III, 11). Il exprime nettement la précxistonce du Verbe, avec un jeu de mots qu'on pourrait dével<^pper ainsi Mon successeur sur la scène do l'histoire est en réalité mon prédécesseur, pni qu'il existe de t^mte éternité. Et de p'eniludine... (vers. 16). Ces mots n'appartiennent plus au précurseur, mais h l'évangéliste. La plénitude on question, c'est, comme au vers. H*», la surabondance de tous les biens BumaturelH. Omnes nos... C.-à-d., le narrateur et U)Ufi les r-hrétiens de son temps, au moi...
(cf.
15.
crie,
:
:
;
19.
Or
l'a
voici le
manifesté.
témoignage de Jean,
de ces dons du Logos. Moïse avait été pour les Hébreux l'intermédiaire de privilèges extraordinaires, et en particulier de la législation divine à laquelle on a donné son nom lex per Moysen.,. Mais qu'était cela, comparé aux immenses bienfaits apportés au monde par Notre -Seigneur Oratia et veritas. D'une part, Jésus-Christ? des faveurs gratuites, au lieu des sacrifices :
—
nombre et des choses pénibles que la loi demandait; d'autre part, la réalité, par opposition aux ombres et au symbolisme de la théoj cratie. Deum nemo... (vers. 18). Aucun homme n'a donc une connaissance réelle et immédiate de Dieu. Ce que nous savons de lui nous a été révélé surtout par Jésus -^Christ ipse (pronom très accentué) enarravit (élrjY^craxo, a interprété). Le trait qui est in sinu... est destiné à montrer que Jésus a une parfaite compétence pour interpréter aux hommes les choses de Dieu il est son Fils unique, et il a avec lui les relations les plus intimes. Le temps présent, « qui est » (o w'v), exprime la perpétuité de ces relations. Au lieu de la leçon plus commune et beaucoup plus probable o \iQvoyevTjÇ uioç, le Fils unique, quelques manuscrits grecs assez importants et plusieurs Pères ont la variante ô fji.ovoY£vr,ç (àzôç, le Dieu sans
—
:
:
—
M
unique.
:
PREMIERE PARTIE
—
—
nom desquels parle. Saint Jean « même exrjérlnienté la réalité de cotte 11
le Christ était
gabîc
».
—
rempli, et son
sa
mission s.
1,
19
XII, 50.
—
Les premiers témoignages et lbs Section I. IV, 54. TREMIÈRES ŒUVRES. I, 19
—
§ I.
—
Le Verbe de Dieu Jean- Baptiste.
I,
est
désigné par
19-34.
caractère Inépui-
Plutôt,
:
—
le
—
avait lui-
Graiiam pro gratia (-/àpiv àvtl
Tapprocliemeot fraj^pant,
et
par ses paroles et par ses œuvr
grâce dont
d'après l'intorprétutlon qui nous parait la meilleure Grâw; sur grâce une série iw.'rj»eUiellf; de nouvelles faveur», Quia... ((•rs. 17>. L'évanKéllHte va in'ilqucr, par un -/àpiTC»;;.
démont'e Fa divinité
Jésuf)
;
caractère suiciu ucnt
Premier témoignage du précurseur. I, 19-28< Il répond à une délégation des autoHoc est... L'évangéllste va déverités juives. lopper la pensée qu'il n'a fait qu'énoncer dans Judœi. Ce nom, qui avait les vers. 7-8 et 15. d'abord été celui de la tribu de Juda en partl-^ \o
19-28.
—
I
Jeav,
s.
I,
20-25.
4C9
envoyèrent de Jérulorsque les Juifs salem des ])rêtres et des lévites, pour lui
quando miserunt Judaei ab Jerosolymis sacerdotes et levitas ad eum, ut interr -
demander
garent
lui
eum Tu quis es? 20. Et confessus est, et non
Qui es -tu?
:
confessa, et il ne nia point Je ne suis pas le Christ. et il confessa 21. Kt ils lui demandèrent Quoi donc ? Ks-tu Élie? Et il dit Je ne le suis pas. Es-tu le prophète? Et il répondit Non. 20. Et
il
;
:
:
:
lui
dirent
:
'
:
:
Ils
n.-
confe-sus est Quia non sura eg<. s. 21. Et interrogaverunt eum:Quid ergo? Elias es tu? Et di.xit Non sum. Propheta es tu? Et respondit Non. 22. Di.xerunt ergo ei Quis es, ut responsum demus his qui miserunt noa? quid dicis de teipso?
:
22.
:
:
donc: Qui es-tu?
:
que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis -tu de toi-même? 23. Il dit Je suis la voi.v de celui qui crie dans le désert Hendez droit le chemin du Seigneur, comme a dit le proafin
23. Ait Ego vox clamantis in descrto Dirigite viaiu Domini, sicut dixit Isaias
:
:
:
:
propheta.
{(liète Isaïe.
24. Or ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens. 25. Ils continuèrent de l'interroger, et lui dirent Pourquoi donc baptises -lu, :
Un de la captivité de Babjlone, à rcprést-ntor la nation théocratique tout eniière. Saint Jean remploie beaucoup plus fréquemment (jue les synoptiques, et «)uvtnt dans un «ns spécial. jMtur désigner les chefs d'I^raol, en uint qu'ils étaient hostiles à Jéïus. On admet généralement qu'il s'agit ici d'une délégation offlcielle, envoyée par le sanhéilrin, Iwjnel, chargé de la direction spirituelle du peuple )ulf, ne sortait pas de son r/SIc on questionnaut
culici, servait, depuis la
24. Et qui missi fuerant, erant ex pharisaeis.
25. Et int»'rrogaverunt
runt
ei
eum,
Quid ergo bapiizas,
:
choi.-.is
parmi
puisque
la
si
et
tu
dixe-
non es
tliéoiogfcns de la Dation, les question à résoudre était toute nUgieuse. 7^ quis es? Un dialogue rivant , rapide, s'engage entre eux et le précurseur. Los Interrogations qu'ils lui loscnt < sont le reflet des préoccupations du temps >, car l'attente du Messie était alors universelle chez les Jalfs. Confrnsus fst, et non..., et... (vers. 20). Formule tns solennelle d'introduction, d'abord ptMlilTe, puis n<!'g;itlve, puis de nouveau {toaltlvr. F^lle met en relUf l'énergie et la parfaite sincérité de I.a rejHtnse de J«an-Itaptistc. Son... ego Christui. Il va droit au point principal, et * ré|><^>iid vraiment à la pi n.«(éo Intime de ses Intf rn«pai4.'ur« »,
—
—
pui(«<iue le |»euple Bup))ot^att alors le
Christ. Cf. Luc.
m.
que Jran
était
Elias... (vers. 11).
15.
Les Juifs crojalcnt, en effet, que ce célèbre prophète devait réapparaître queliue (em|i« av.mt In manlf«st«(iop du Messie. Cf. Mal. iv, ft-6; Pro^iheta. Dans Ir gn-c Matth. XI, 14, etc. 6 Tîpoçr.Tr,;, avec l'article; un pn»ph^to drtermliié que l'on attendait en même tempt qno le Christ. Il n'est pat* {MtMible acturlk-nK-ni do dire Quis esf... (^uld cfJf«»...r \.t% qui il éult. délégués inolstent (vers. ÎS); car II fallait bien qu'ils portaM<-nt une réionse à leufs chefs. Voieliimantis...(vfn. IX). Jean ne pouvait iiéfl*
—
:
—
—
nir ni plus
humblement,
sa mlMlon.
Il
pitu
di
cialt le prérun»«>ur
du
ni
ut
a
>
pruphétUé par Kal*-. Cf. U. xu 3; Matth III, S (voyps le mnimrntalrr): Marc. l. S: vem. J4 ). Note réLuc. III. 4. — Qui mtwi... trnapecUre de l'écrivain sacré. p<'Ur pré|iarer la
rAle avait été
(
Vm
pr*tr« Juif.
question
qui
suiL
-
-
JTz
pHarism-t$.
Or
lea
pliarUI« ns étalent les re)trfson(anta outri^ de la IV-gnlItt^
Mt aotM
Jpan- DapiUtc aa talot d« *, .1
.•
i't
du
«
oxclié liant
tnoavrmcnt le
paja.
— —
du centre <lo la tli ormUc. tas. Les dél^oéa ntal-'iit
eitnwtnllrrllglcux » qu'il
Ab Jero^olymU
:
Saerrtli tes et Irt^-
éit
nalureUenMU
iradltlonnrlle
ri'llglru«e
;
la
niolndrr
leur panilnaalt Intoh^rablo.
lnt)<>\4ti<<a <.>i< '<!...
(rcn. 15). Poarf)uol, s'il ne |>i iiv*lt Justincr sa conduite par no lltn« •|4clal, J<'aO a<lrolnlslralt-ll aux foulm ).< iMi^tAsM tjmt^ llque dont |«rlcnt ]>lut louftiotuvtit lc« tr»la baptisas...
f-
470
Jean,
S.
Chiistus, neque Elias, iieque propheta?
26-31.
I, si
26. Respondit eis Joaunes, dicens Ego baptizo in aqua médius autem vestriim stetit, quem vos nescitis. :
;
ni
tu n'es
prophète
le Christ,
Elle, ni
ni
le
?
20. Jean leur répondit Moi, je baptise dans l'eau mais, au milieu de vous, se tient quelqu'un que vous ne connaissez :
;
pas.
27. Ipse est qui post me venturus est, cujus ego non qui auto me factus est sum diguus ut solvam ejus corrigiam
27. C'est lui qui doit venir après moi, je ne qui a été placé au-dessus de moi suis pas digne de dénouer la courroie
calceamenti.
de sa sandale. 28. Ces choses se passèrent à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean ba|»tisait. 29. Le lendemain, Jean vit Jésuh qui
;
llxc in Bethania facta sunt trans Jordanem, ubi erat Joannes baptizans. 29. Altéra die vidit Joannes Jesum venientera ad se, et ait Ecce agnus Dei, ecce qui tollit peccatum mundi. 28.
:
Post me 30. Hic est, de quo dixi venit vir qui ante me factus est, quia prior me erat. :
;
venait à
lui
,
et
il
dit
:
Voici
l'agneau
de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde. Après 30. C'est celui dont j'ai dit moi vient un homme qui a été placé audessus de moi parce qu'il était avant :
,
moi.
Et ego nesciebam eum
31.
raiers évangiles? I,
Voyez Matth. m,
4 et 5; LUC. III, 3, 7, 16 et
sed ut
;
5 et ss.;
sp.
—
Marc.
Ego.., in
par opposition au baptême (vers. 26) a dans l'Esprit -Saint et le feu », que devait administrer le Christ. Cf. Matth. m, 11, etc.
aqua
:
—
paroles supposent que Jésus s'était déjà manifesté à Jean en se faisant bap-
Médius.,
stetit. f'es
tiser par
lui.
,
Cf.
Matth.
m,
13
et
ss.,
etc.
—
Vts D'sctis. Le pronom est très accentué Moi, mais vous ne le connaissez pas je le connais :
;
Et moi,
31.
ne
je
pas;
le connaissais
Jourdain itrans Jordavem) l'autre (habité par Lazare et ses sœurs; cf. xi, 1) sur la rive droite, près de Jérusalem. Il est vrai qu'au lieu de Br,6avia, on lit Br)9aêapà dans un assez grand nombre d'anciens témoins, et Origène acceptait cette variante, à laquelle il a donné une certaine vogue; mais la leçon « Béthanie » est préférée à bon droit par la plupart des critiques et des La formule erat... haptizans déinterprètes. note un séjour prolongé du précurseur dans ces ,
—
parages. 2°
Second témoignage rendu à Jésus
Joan-
jiar
Baptiste. I, 29-34.
énoncé dans des formes plus positives théologiques »; cette fois, devant les propres disciples du précurseur. Altéra die. Dans 29-34. L'agneau de Dieu. Venientern ad se. le lendemain. le grec Jésus revenait sans doute du désert après sa tentation. Ecce. Dans le grec: ioe, locution (}ue notre auteur emploie plus de vingt fois, au Agnvs... Le lieu de ioou des synoptiques. grec a l'article: ô àu.^jôç, l'agneau mystique depuis longtemps prédit et attendu. « Expression qui est devenue populaire dans le langage chré«
et
est
Il
plus
—
:
—
—
—
tien. tiste
Kandaies orientales.
encore.
—
[pse ent
qui...
(vers.
27).
Comp.
le
vera. 15. Ici, la pensée est i)ré8entée d'une manière ping directe. Cujus... non sum...
—
Comme
dan»
Haint
Marc,
i,
7
,
et
dans saint
Luc, iM, 16. — /7«c... facta sunt... (vers. 2%). Note topographique Hcrvant de amclusion à ce récit. In Bethania. Il y avait donc dans la Palestine mérlflif^nale deux vllhigcs de ce nom, situés, l'un (le nôtre; sur la rive gaucho du
—
>'
En donnant
faisait
ce
allusion
nom
Bap-
à Jésus, Jean
au grand
oracle
d'isaïe,
LUI, 7, où le Messie souffrant est représenté sous la ligure d'une brebis conduite à la bouchciic, d'un agneau qui ne pousse aucune pliUnte lorsqu'on le tond. Cf. I Petr. i, 18-19; Apoc. v, 9 ; VII, 14; XII, 11.— Qui tollit... Le verbe aïpwv signification d'enlever, d'expier. Le substoute la masse peccatum est collectif des péchés des hommes. On le volt, le précureeur met surtout en relief le côté douloureux, qui est en môme temps le c6ré le plus noble, du De quo dixi (vers. 30) dans rôle de Jésus. le témoignage qui précède. Comp. le vers. 27. Nesciebam eum (verj. 31). Jusqu'au moment
a
ici la
tantif
:
—
:
—
Jean,
s.
pour
c'est
TTiais
Israël
que
qu'il
manifesté en
soit
venu baptiser dans
suis
je
I,
32-38.
471
manifestetur
ego
in
propterea
Israël,
veni
aqua baptizans.
in
l'eau.
Et Jean rendit témoignage, en disant J'ai vu l'KsjjHl descendre du ciel connue une colombe, et se rejioeer
32. Et testimonium perhibuir dicens Quia vidi Sj iritum desc
sur
eum.
32.
:
lui.
Et moi, je ne le connaissais pas mais celui qui m'a envoyé baptiser dans ''elui sur qui tu verras l'eau m'a dit l'Hsprit descendre et si- reposer, c'est celui qui baj»tise dans l'Esprit -Saint. 34. El j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu. 35. Le lendemain, Jean était encore 1m, avec deux de ses disciples. 3G. Et regardant Jé^tis qui passait, il dit Voici l'agneiiu de Dieu. 37. Les deux disciples l'entendirent 33.
;
:
:
parler ainsi, et
ils
suivirent Jésus.
Jésus, s'étant retourné, et voyant qu'ils le suivaient, leur dit Que cherchez-vous? Ils lui dirent Rabbi (ce qui '^ignilie Maître), où demeurez- vous? .'J8.
:
:
qu'il
va
itn'-ciser,
Jean n'avait pas 8U
«l'une
ma-
Jésus éialt le Metisic: mais alors 11 l'apprit par une révi^lation infaillible. Ce passage n'est donc pas nière
ccriaine, ctimplote, offlcIeUe, que
'
a
•
:
quasi
columbam de
maudit hui^er
cjelo, et
33. Et ego nesciebam eura sed qui misit me baptizare in aqua, ilh^ mihi Sujier quem videris S|)iritum dedixit ;
:
manentem super eum,
scendenteui, et
hic est qui bajitizat in Sjàritu sancto. 34. Et ego vidi. et testimonium pcrhibui quia hic est Filius Dei. et
35. Altéra die iterum stabat Joannes, ex discipulis ejus duo.
36. Et respiciens
Jesum ambulantem
,
Ecce aguus Dei. 37. Et audierunt eum duo discipuli loquentem, et secuti sunt Jesuin. 38. Conversus autem Jesu-;, et vidcns
dicit
:
eos sequentes se, dicit eis Qiiid quaeritis? Rabbi (quod dicitur Qui dixerunt ei iuterpntatum Magister), ubi habitas? :
:
—
Bapitzatin Sfuritu... par saint Marc. Voyez le» note» du vers. 2«. Ego i-idi (t... (vers. 34). Conclusion einTjjlque du témolfrnagc de Jean. On doit prendre dan-* le liste et
(vers. 33>. ,
sens
(>trlct
mots FiUus Dei,
Ioh
de» Tere. 15, 18, 27,
I II.
— se»
comme
re«6ort
11
3'>.
t»t reconnu comme le iteênie par premiers diaetpleê. \, 35- II, 17.
Jénu
1» Première rencontre du Meoiile arec sea futurs disciple». I, Sfi-ftl. Cri épUo le ne contredit point les [««Kiiges Matth. IV, 18 -2-.': Marc, i, 16-20; Luc. v. 1 11, qui racontent un appel définitif. Kn c« t enlnlt,
Jean
l'éTangélInte saint
d^l-crlt
«eu!< iivnt
nière dont le» pn'inieni dlwlpli reUtlonn personnelles arec Je«u».
i«
1.»
ira-
entrèrent en
S4-4S. André. Jenn et Slnion-IMem». - Afttra comme au le Icmirroaiin D'apre* le gnc Thto. 1/un d'eox était nalnt André, ver», t». d'iiprés le ver». 40. I/autrr, qui n'eut t»»» nomm*,
die.
:
—
était
du quatrième
Taiitcur
L'affD<«n
<P«tataf«
ém
«t«
DIru.
CataeoMbc».)
l'ip^tre
évan»(li«*.
' • Mon, et Altwl notj« '•te». telle e»t l'opinion con Keee am****"- (ver^ 36-. \u\<i. >,- v. r» .•:• et le commentaire. Un merrrtllenx effrt fut Imméf.., diatement pnMialt («r cet tp pan (ver» 17». Tri était. d*alll«nr«. ré >7 pur Jean -Baptiste. Quid gn-t aatiit Jraii.
'
'
—
—
1
«Il t,
eontradlction 17, ctr.
Sed
mrte
Matth.
lu.
uL.., proi-trrra^.
U
!««•
et
Luc.
rite adnil-
Jran dorait lui fournir l'oocMlon de ci'MipAtiiotn. ranlfcMU-r lo HauTvur à Kt UnUmvntmtn.^ Ten. SS PonnuJ'- «oU-nnHle pour Introduira In paroiea haportamen qui Vidi Spiritutn^. Sor <M fait, roji-i • ulrc^t ni»(ré par
m
(
Lac. III Ce uvii
.
t1
(>i
Q'jat
—
I.
—
oocniDMiUârv. MantmUwi, rappurté qu« par notr* Oxaiifé 1«
—
dfui diaeiplea aulralent rai-nt à qvelq«« dlatance Ti< \jen
J.
la
pamM mn*
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Titra
V«nk)uM1 ter -(<!«»ee (mbi
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.
h«,'.i.'.t*).
.ir;!N
i
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Itou
qui
— Jlabèi.
.l«nna»«^t
à -m
v
472
Jean,
S.
Venite, et videte. Vene39. Dicit eis runt, et viderunt ubi raaneret, et apud eum nianserunt die illo hora aiitem erat quasi décima. 40. Erat autem Andréas, fia^er Siraonis Pétri, uniis ex duobus qui audierant a Joanne, et secuti fueraut eum. :
;
41. Invenit hic primum fratrem suura Inveiiiraus MesSinionem, et dicit ei siara (quod est interpretatuiu Christus). 42. Et adduxit eum ad Jesum. Intuitus autem eum Jésus, dixit Tu es Simon, :
:
Jona
tilius
;
Cephas (quod
tu vocaberis
interpretatur Petrus). 43. In crastinum voluit exire in Galilaeara, et invenit Philippum. Et dicit ei
Jésus
:
Sequere me.
44. Erat
autem
Andreœ
civitate
:
prophète, invenimus
Jesum, filium
:
Josepli, a Nazareth. 46.
Et dixit
poferit aliquid
:
A
Nazareth
boni esse? Dicit
ei
Philip-
Veni, et vide. 47. Vidit Jésus Nathanael venientem
pus
ad in
:
se, et dicit de eo Ecce vere quo dolus non est. :
Hora décima
Israelita,
(vers. 39). C.-à-d., quatre
heures Ce fut une heure décisive pour la vie intime de l'évangéliste c'est pour cela qu'il l'a notée, b Saint Jean compte aussi les heures à la manière des Romains; l'opinion contraire, soutenue par quelques aiiteuis, n'a pas été démontrée par des preuves complèt'ment sati -faisan tes. Invenit hic (vers. 41). Le soir de ce même jour, André s'était hâté de chercher son frère pour le conduire à .Jésus, sachant peut-ôtre que celui-ci devait quitter la contrée le lendemain. — Primum. Les manuscrits grecs varient entre Ttpwxov (c'est la leçon de la Vulgate) et 7:pô)To;, !e premier. En toute hypothèse, le sens est que les deux visiteurs de Jésus .'e mirent l'un et l'autre à la recherche de leur frère, et qu'André fut le premier h découvrir le sien. Jnvenimvs... Il dit cela avec l'accent du triomphe et de la Joie. Uens'am C'eut le mot hébreu maiiiak, hellénisé, de
l'aprcs-iuidi. «
;
—
—
et qui 8l«nifie oint.
haut, vern.
Sfe"»,
—
—
Quod
eut...
Comme
l'écrivain sacré traduit
lecteurs. C^jmp. le vers.
42»>.
—
Intuitus
i)lus
pour ,
ses
è|j.6)i-
Regard profond, prolongé, qui pénétra )uw^^'au fond de l'âmo de Pierre. Ce fut une Intuition surnaturelle. Simon, flliuB... Voyez Mal th. xvi, 17-18. A ce nom, que le «J/aç
(vers. 42).
—
futur ar»Atro avait La
:
:
:
,
;
jK^rté
d'André
la ville
et
de Pierre.
45. Philippe rencontra Nathanael, et lui dit Celui de qui Moïse a écrit dans :
annoncé les jirophètes, nous l'avons trouvé c'est Jésus de Nazareth, fils de Joseph. 46. Et Nathanael lui dit De Nazareth peut -il venir quelque chose de bon? Philippe lui dit Viens et vois. 47. Jésus vit Nathanael qui venait à Voici un véritable lui, et il dit de lui Israélite, en qui il n'y a pas de fraude. la loi, et qu'ont
;
Nathanael
ei
39. Il leur dit Venez et voyez. Ils vinrent et virent où il demeurait, et ils restèrent chez lui ce jour -là. Il était environ la dixième heure. 40. Or André, frère de Simon-Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus. 41. Il trouva le premier son frère Simon, et lui dit Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie le Christ). 42. Et il l'amena à Jésus. Jésus, l'ayant regardé, dit Tu es Simon fils de Jona tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre). 43. Le lendemain, Jésus voulut aller en Galilée, et il rencontra PhiUppe. Et il lui dit Suis -moi. 44. Or Philippe était de Bethsaïda, :
Philippus' a Bethsaida, et Pétri.
45. Invenit Pliilippus Nathanael, et dicit ei Quem scripsit Moyses in lege, et
39-47.
I,
Jusque-
dénomination noue laquelle
Jésus oppose devait devenir
lô,
il
:
:
:
—
Cephas. son vicaire et le chef de son Eglise. C'est l'araméen Jcé/â', pierre, rocher. 43-51. l'hillppe et Nathanael. In crastinum. Le quatrième Jour à partir de l'arrivée des délégués du sanhédrin. Comp. les vers. 19, 29, 35. Voluit exire... Le rôle que Jésus avait à remplir en Judée était achevé pour le moment. Invenit... : au moment où il se mettait en route.
—
—
—
Philippe et Nathanael étaient aussi des disciples Bethsaida. Petite ville située du précurseur. sur la rive occidentale du lac de Tibériade, non loin de Capharnaiim, Vo}'ez Matth. xi 21 et les Nathanael (vernotes; VAtl. géogr., pi. x.
—
,
—
généralement identifié avec Le premier nom était personnel le second, patronymique (en araméen Quem scripsit... (vers. 46). flis de Tolmaï). Philippe ne pouvait pas dire plus clairement qu'il regardait Jésus comme le Messie promis tant de fois dans l'Ancien Testament. Cf. Luc. Filium Joseph. Philippe XXIV, 27, 44, etc.
set
45
)
est
assez
l'apôtre saint Barthélémy.
:
;
—
—
d'après la connaissance très imparfaite qu'il avait alors de Jésus; Il ignorait encore son origine divine. A Nazareth potest...? Exprèsparle
ici
—
Nathanael ne pouvait insignifiante que Nazareth pût abriter le Messie. Sur cette localité Ve>4 et Hde. voyez les notes de Luc. i, 26. « Le meilleur remède contre les opinions pré-
slon
très
dédaigneuse.
croire qu'une
bourgade
si
—
.
| ^"
1 i m
S 1 S
474
Jean,
S.
I,
—
48
48. Dicit ei Nathanaei Unde me nosti? Respondit Jésus et dixit ei Priusquam te Philippus vocaret, cuiu esses sub ficii,
11, 2.
48. Nathanaei lui dit D'où me connaissez-vous? Jésus lui répondit Avant que Philippe t'appelât, lorsque tu étais sous le figuier, je t'ai vu. 49. Nathanaei lui répondit Rabbi, vous êtes le Fils de Dieu, vous êtes le
:
:
:
:
vidi te. 40. Respondit ei Nathanaei, et ait: Rabbi, tu es Filius Dei, tu es rex Israël.
:
roi d'Israël.
50. Respondit Jésus, et dixit ei dixi tibi Vidi te sub ficu, ciedis his videbis. :
61.
Et
;
dicit ei
:
Amen, amen
Quia majus
50. Jésus lui répondit
:
dit
crois
dico vo-
Et die
tertia
et les
y puli
—
—
.
.
ne l'est pas seulement par la naissance, mais par son être le plus intime, de In Quo tout son coeur et de tout son esprit.
un
Israélite qui
—
Un homme
dolus...
et loyal.
—
Unde
un caractère droit (vers. 48). La réflexion
intègre,
me...
de Jésus supposait, en effet, qii'il connaissait à Cum... sub ficu. Dans le fond Nathanaei. grec avec l'article Sous le flguier ( un figuier déterminé). Ce trait dut rappeler à Nathanaei quelque incident important et secret de sa vie intérieure; aussi, de la connaissance surnaturelle qu'en possédait Jésus, il conclut aussitôt qu'il avait devant lui le rédempteur promis
—
:
,
:
Filiug..., rex... (vers. 49).
Deux beaux noms du
le premier exprime ses relations avec Messie Dieu, mais vraisemblablement dans un sens large; Majus le second, ses relations avec Israël. hl8... (vers. 60). La foi de Nathanaei aura sa récompense. Allusion aux grands et nombreux miracles dont il devait être témoin pendant la Amen, amen. vie publique de Notre-Seigneur. .Saint Jean emj>lole seul (vingt -cinq fols) cette formule redoublée, au lieu du simple « amen » des synoptiques. C'est un apfiel très énergique à la véracité divine, une sorte de serment. Videbitie. Jésus s'adresse maintenant à toute la petite troujKî de disciples qui l'accompagnait. On lit dans quelques manuscrit» Dénonnals Cxlum..., et anyelos... Ce lan0U8 Terrez... :
—
—
—
:
—
anges de Dieu monter
et
descendre
II
était.
2. Et Jésus fut aussi invité aux noces, avec ses disciples.
Jésus et disci-
Dicit de eo (vers. 47), Jésus était alors entouré de Pierre, d'André et de Jean, qui Ecce vere. C- à - d., faisaient route avec lui.
conçues. »
Parce que je
1. Trois jours après, il se fit des noces à Cana en Galilée, et la mère de Jésus
nuptiœ factae sunt in mater Jesu ibi. et
:
vu sous
sur le Fils de l'homme.
Galilaeae, et erat
Vocatus est autem ejus ad nuptias.
2.
t'ai
;
CHAPITRE
1.
:
:
apertum, et angelos Dei ascendentes et descendentes supra Filium hominis.
bis, %àdebitis cselum
Cana
Je
le figuier, tu tu verras des choses plus grandes que celles-là. 51. Et il lui dit En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert,
t'ai
i
que
Sauveur
gage figuré
signifiait
communion
perpétuelle avec le ciel, et que les
le
était
eis
anges étaient constamment à sa disposition, pour Ascendentes et... Alluaccomplir ses volontés. sion évidente à l'échelle de Jacob. Cf. Gen. xxviii, 12. Filium hominis. Sur ce titre, par lequel Jésus se désigne lui-même onze fois dans le quatrième évangile ( beaucoup moins que dans les synoptiques), voyez Matth. vin, 20, et le com-
—
—
mentaire. 2"
Le premier miracle de
Jésus. II, 1-12.
- 1-2. Introduction
les noces do Die tertia : à partir de la date citée Cana. en dernier lieu. Cf. i, 43. C'était donc le sixième Cana. Localité assez comjour depuis i, 19. munément identifiée à Kefr Kenna, au nord-est de Nazareth, et nommée Cana de « Galilée », parce qu'il existait un autre Cana, situé près de Sidon. Cf. Jos. xix, 26; Ail. gfonr., pi. x, Erat mater... Trait qui a pour but XI, XII. de préparer les détails qui suivent, Marie joua un rôle Important dans ce premier miracle de Et discipuU (vers. 29). Ceux-ci furent son Fils. invités par égard pour leur Maître, et ce fut sans doute leur présence Inattendue qui faillit mettre les nouveaux mariés dans un grand
Chap.
—
II.
:
—
— —
embarras.
Changement de
—
l'eau en vin. Défidoublement pénible en une Dicit mater... Son regard délicatelle fête. tement attentif a tout aperçu, et elle s'adresse à Jésus pour parer ii la situation. — Dans les mots
3-10.
ciente
vivo.
—
Fait
fi
to
l
476
S.
Jean, II, 3-10. 3. Et le vin venant à manquer, la mère de Jésus lui dit Ils n'ont pas de
3. Et déficiente vino, dicit mater Jesu ad eiim Viiium non habent.
:
:
vin.
Et
4.
dicit ei
est, millier?
Jésus
:
nondum
Quid
milii et tibi
4.
Jésus
lui dit
Femme, qu'y a-t-il Mon heure n'est pas
:
entre moi et vous?
venit hora mea.
encore venue. Faites 5. Sa mèie dit aux serviteurs tout ce qu'il vous dira. 6. Or il y avait là six urnes de pierre, pour servir aux purifications des Juifs,
Quod5. Dicit mater ejus ministris cumque dixerit vobis, facite. 6. Erant autem ibi lapidepe hydriœ sex positae, secundum purificationem Judœo-
:
:
contenant chacune deux ou
rum, capientes singulœ metretas binas
et
vel ternas.
sures.
Impiété hydrias 7. Dicit eis Jésus aqua. Et impleverunt eas usque ad sum-
7.
:
mum. Et dicit
8.
eis
Jésus
:
Et
Ut autem gustavit architriclinus aquam viniim factam, et non sciebat unde esset, ministri autem sciebant qui hauserant aquam, vocat sponsum architriclinus,
10. et dicit ei
vinum
non..., la
;
et
cum
inebriali
plupart des interprètes voient
la
Locution hébraïque capable d'exprimer des nuances nombreuses de la pensée. Cf. Jos. xx\i, 24; Jud. XI, 12; II Reg. xvi, 10; Matth. vili, 29, etc. Si elle gence de vues, la
Remplissez d'eau remplirent jusqu'au :
en portèrent. le maître d'hôtel eut goûté l'eau changée en vin, ne sachant d'où venait ce vin, quoique les serviteurs qui ils lui
9.
Dès que
avaient puisé l'eau appela l'époux,
Omnis homo primum
demande discrète d'une intervensurnaturelle. — Quid mihi et tibi... (vers. 4).
à bon droit tion
:
ponit
ils les
:
9.
bonum vinum
Et
me-
Puisez main8. Alors Jésus leur dit tenant, et portez -en au maître d'hôtel.
Haurite nunc,
Et tulerunt.
et ferte architriclino.
Jésus leur dit
ces urnes. bord.
trois
10. et lui dit le
bon vin
;
:
Tout
le
sussent bien,
homme
il
sert d'abord
puis, après qu'on a
beaucoup
—
Usqu^ ad... (verquinze ù cent quinze litres. set 7 ). Les moindres détails attestent que l'auArchitriclinus teur était un témoin oculaire. (vers. 8). Mot d'origine grecque, qui signifie le
—
:
m vrque
toujours « une divernon - acceptation d'une solida-
d'une proposition », etc., elle peut avec le respect le plus profond aussi, en l'adressant à sa mère, Jésus voulait -il simplement dire que son ministère public étant ouvert, il devait désormais n'envisager dans sss nctos que la volonté de .*on Père céleste. Cf. Luc. II, 49. On peut la traduire, avec un commentateur contemporain, par Laissez- moi faire, ma mère. Le titre mulier, yjvai, n'a rien de dur non plus. Chez les Juifs comme chez les Grecs, on l'adressait, d^ns l'intimité, même aux pereonnes les pluh aimées. Cf. xix, 26; xx, 15, etc. rité, le refus
s'associer
;
:
—
Eora mea
est
une expression caractéristique du
quatrième évangile (cf. vu, 30; viii, 2u; xir, 23 XIII, 1, etc.), pour marquer le moment précis voulu par Dieu pour telle ou telle chose. « Jésus sa vie entière est réglée fait tout à son heure ;
;
n'a pas besoin d'être il Dicit mater... (vers. 6). dirigé ni stimulé. » Marie avait fort bien comptis que sa demande
providentiellement...;
n'étiiïl
—
pas absolument
rejctée.
—
Quodcum-
Le ciianycment de l'eau en vin à Caua. (D'ai>rè8 un ancien ivoire.)
que...: quelque extra/^rdlnalre que l'ordre pût paniitre.
Au
— Secundum j/urificationem... (vers. 6).
Bujet des rites purlflcatolrcs des Juifs, voyez
—
Metretas. Marc. VII, J-4, et le c^jmmentalre. Vraisemblablement le (j.£Tpr,TT,i; attlquc, qui contenait près de trente-neuf litres. La capacité de chaque amphore était donc d'environ soixante-
chef du a trlcllnlum » ou du repas. Il désigne sans doute Ici le premier des serviteurs, chargé de l'ordonnance du festin, de la dégustation des Ut... guntaiit (vers. 9). mets ot des vins, etc. Grand étonnemcnt de 1' «architriclinus ». C'est
—
s.
Jean,
11-13.
II,
bu, il en sert du moins bon; mais toi, tu as réservé le bon vin jusqu'à maintenant. 11. Jésus fit là le premier de ses miracles, à Cana en Galilée et il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
477
fuerint, tune id quod deterius est tu autera servasti bonum vinuni usque udhuc. ;
Hoc
11.
Cana
in
;
fecit initiura
Galil.Tje
suam,
riain
;
signorum Jésus
maiiifestavit glo-
et
eum
et crediderunt in
disci-
puli ejus. 12. Après cela, il descendit à Capharnaiim, avec sa mère, ses frères et ses
disciples
peu de 13.
et
;
ils
n'y
Post hoc descendit
12.
demeurèrent que
La Pâque des Juifs était proche, monta à Jérusalem.
ascendit Jésus Jerosolymam.
guer ce
:
11-12. Conclusion.
—
—
III. Jésus se manifeste pnhHquemmt u Jérusalem, en Judte, en Samarie et en Galt-
§
—
Gloriain suam. C.-à-d., sa puissance divine. Ké.xultat de cette manifestation 14. crediderunt,.. I)éj/i les disciples do Jésus avalent commencé à croire en lui (cf. i, 37, 41, 45, 49);
—
:
VU»
f<d lit Klor»
un nouvi^au
(lu loiu|>lfl i)'IIi-ro«l«.
pnttfr^t.
--
Poat
|>eu do lrm|H aprè* 1«* pphIIko kuc ( VI r». 13) d« ('«na. - DfctHdit... Kn vffot. (!a|'!i:trnaOiii éUll bâtie au btinl du lac (vi>y(>« Maiib. iv, IS; :
•
très court séjour à Capharnaum de- la longue Installation que Jésus devait y faire un peu plus tard. Cf. Matth. iv, 13-16.
Hoc... initium... C'est
donc vraiment le premier «le tous les miracles de Notrc-.Slgncnr que saint Jean vient de racon-
VAt'.
X, XI), et rail» «iir In pIbUniu Frnlff» rjtu. Sur le im>ii« do ccllt' vojTfi Mntlh. XII, 46 cl le* no(M.
fj^f'jr., pi.
>.
manserunt non
ibi
Et prope erat Pascha Judœorum,
13.
probablement sur sa propre L'xpérience, et non sur une coutume rè-ffuUère, qu'il s'appuie pour Omnis... primum... (vers. 10). dire
leur
et
Capharnaum
et fratres ejus, et
raultis diebus.
et
ter,
ejus;
discipuli
joui"8.
et Jésus
Cf. I,
mater ejus,
ipse, et
Jivm muiHé... Ce détail
—
Ml
a)oul4 iM>ur diailn-
—
II, 13
lée.
IV, 54.
vient à Jérusalem et y «éjourne à VtycCiislon de la fftte de l'âque. II, 13 III, 21. 13-21. Les vendeurs chassés du temple. — /'.«<1»
Il
D'a|>ri**
(
chn
:
In
M.
tle Vi>i;U<-.)
promiérr'
Nolrc-.ScIgneur •ali'iii
|M.*n<lant
•'achèvera PAl'ir. ni' (
.i:
PAqno an mlnlm^rr puhîtc d«
Aêcrnthl .car liraucoup (
rr
i>:
étfalriuciii
Il
-a-
.'
u la
•
»»'|">ru'tirr
.4lJ.i;<h>7r., pi.
XVIII
éraiigiiu «ignalo tuiqu'à cinq
•.
'
I
vojafM
<lo
J4
478
S.
Jean,
14. Et invenit in templo vendentes boves, et oves, et columbas, et luimula-
rios sedentes.
Et
15.
de
ciini
funiciilis,
de templo, mimularioriim
oraiies ejecit
oves quoque, et boves effudit ees, et
flagellum
fecisset quasi
;
et
mensas subvertit.
Et his qui columbas vendebant, dixit Auferte ista hiuc, et nolite facere domum Patris mei domura ne ^h'onis. 16.
:
"
17. Recordati sunt vero discipuli ejus quia scriptum est Zelus domus tuse :
comedit me. 18. Responderunt ergo Judan, et dixérunt ei Quod signum ostendis nobis :
quia haec facis? 19. Respondit Jésus, et dixit eis Solvite teraplura hoc, et in tribus diebus :
excitabo
14-22. 14.
Et
il
trouva dans
le
temple des et do
marchands de bœufs, de brebis
colombes, et des changeurs assis. 15. Et ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs et il jeta par terre l'argent des changeurs, et ren;
versa leurs tables. 16. Et il dit à ceux qui vendaient des colombes Otez cela d'ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. 17. Or ses disciples se souvinrent qu'il est écrit Le zèle de votre maison me dévore. 18. Les Juifs, prenant la parole, lui Quel signe nous montrez -vous dirent pour agir de la sorte ? Détruisez ce 19. Jésus leur répondit temple, et en trois jours je le rétablirai. :
:
:
:
iilud.
20. Dixerunt ergo Judœi Quadraginta et sex annis œdificatura est templum hoc, et tu in tribus diebus excitabis illud? 21. Ille autem dicebat de templo cor:
poris sui. 22. Ciim ergo resurrexisset a mortuis.
à Jérusalem pendant sa vie publique (ii, 13 ; v, 1 22 et ss.; xii, 12); les ss.; VII, 10 et sa.; x trois autres n'en mentionnent qu'un seul, à l'occasion de la dernière Pâque et de la Passion. Voyez rintrod. gén., p. 13, 3 In templo (voreet 14). D'après le contexte, dans la cour extérieure du temple, dite cour des païens (Atl. archéol., pi. xciv). Vendentes... et numularios... Sur leur présence dans l'enclos sacré, voyez Matth. xxi, 12, et le commentaire. En effet, les 8ynoi)tiques racontent un épisode tout semblable, mais qu'ils placent à la fin de la vie de NotreSeigneur. Comme il n'est pas possible, malgré les assertions en sens contraire de divers commentateurs hétérodoxes, qu'ils se soient trompés, non plus que saint Jean, sur l'époque du fait en question, il est évident que Jésus expulsa deux fois les vendeurs du temple la première fois au début, la seconde durant les derniers Jours de son ministère public. Sa première protestation contre un aussi étrange désordre ne produisit qu'un résultat passager, ajirès lequel les abus recommencèrent. Il sera aisé au lecteur de conntator des différences très marquées entre les deux épisodes. Auferte isla (vers. IG). C.-à-d., les colombes et les cages qui les contenaient. Nolite facere... Par cette parole, Jéius Jastifle Kl conduite en tant que Fils de Dieu, 11 lui appartenait de faire cesser un abus qui profanait k; temple, Pj palais théocratique. Rerordati aunt... 'vers. 17). Témoins de cet acte de zèle, lea dliiclples qui accompagnaient Jésus
et
,
'.
—
—
:
—
—
:
—
(cf. venj. 12) lui XiOkxx
II,
pawage du
Immédiatement ce Lxvni, 10 ZtlM domua...
applIqTièrent Pd.
:
Il a fallu qua20. Les Juifs dirent rante-six ans pour bâtir ce temple, et vous le rétablirez en trois jours ? 21. Mais il parlait du temple de son corps :
22.
Après donc
qu'il
fut
ressuscité
—
Responderunt... Jadsei (vers. 18). C.-à-d., du peuple (voyez i, 19, et les notes; ; spécialement les prêtres, irrités de l'autorité que Jésus s'était arrogée sur leur propre domaine. les chefs
— Quod signum.,.? Ils lui demandent un miracle,
pour légitimer l'acte par lequel il s'était posé Solvite temen « prophète réformateur ». plum (vers. 19). Réponse à dessein ambiguë, dans la(iuelle Notre -Seigneur donnait au mot temple une sigiiiflcation spéciale, comme le montrent les mots i.'o tribus dichus et la réflexion très expresse de l'évangélisle au verExcitabo... Littéralement, dans le set 21. grec Je l'éveillerai. Image qui convenait fort bien pour représenter le miracle de la résurrecQuadraginta et sex... tion de Jésus -Chri.-t. (vers. 20). L'historien Josèphe, Ant., xv, 11, 1, nous apprend qu'IIérode le Grand avait com-
—
—
:
—
reconstruction et l'agrandissement du dix-huitième année de son règne, l'an 734-735 de Rome on était donc alors en l'année 780-781.— .^Hdiflcatum e.st... L'édifice sacré ne fut achevé que beaucoup plus tard, l'an 64 de notre
mencé
temple
la
la
:
—
Tu in tribus... Hérode Agrippa IL Les Juifs relèvent énerglquement ce qui leur paraît être une impossibilité et une absurdité. De temp'o corports... (vers. 21) temple dans lequel la divinité résidait d'ur.o manière merveilleuse et parfaite, grâce à l'union hypostatlque. C'est donc ù l'éclatant miracle de sa lésurrectlon que Jésu^ renvoie les Juifs, comme h une preuve indiscutable de sa mission divine et de son origine supérieure. Cf. M;itih. xii, 40
ère, par
—
et 3tv/, 4.
:
— Vum re8urrexi!i:iH... (vcrB.22). Aupa-
.
Jean,
s.
II,
23
—
III, 2.
479
d'entre les morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture, et à la parole que Jésus
recordati sunt dincipuli ejus quia hoc dicebat, et crediderunt Scriptur», et sermoni quem dixit Jésus.
avait dite. 23. Pendant qu'il était a Jérusalem pour la fête de Pâque, beaucoup crurent
Pascha
en son nom, voyant
in
les miracles
qu'il
faisait.
Mais Jésus ne se
point à eux, parce qu'il les connaissait tous, 25. et qu'il n'avait pas besoin que personne lui rendît témoignage d'aucun homme; car il savait lui-même ce qu'il y avait dans l'homme. 24.
liait
Cum autem
23.
Or
1.
il
y avait
homme
appelé
|>arrai
pharisiens
les
Nicodéme, un des
.Jero.t
.
nomine
qu»
faciebat. 24. Ipse autem Jésus non credebat teraetipsuui eis, eo quod ipse nosset ocmes, 25. et quia opus ei non erat ut quis testimonium perhiberet de homine ; ipse enim sciebat quid esset in homine.
CHAPITRE
un
esset
die festo, multi cr- .. cjus, videntea signa ejus
in
III
homo ex pharisteis,. 1. Erat autem Nicodemus nomine, princeps Judteorum.
premiers des Juifs. 2. Il
vint la nuit auprès de Jésus, et
Maître, nous savons que vous êtes venu de la part de Dieu comme docteur car personne ne peut faire les miracles que voua faites, si Dieu n'est lui
dit
:
;
avec
;
leur soarentr.
—
Scripturie.C.-k-il.,
aux puaaget
LtvroM qui prophétlrialont la résarreotlon (lu Measie. Cf. P». xv, U», etc. Sermonl : la parole € DétrulBet ce teniph'... »» Voyez dans S. .Matilj. xxvi, 61, et tlans S. Marc, xir, 58, la baiwc c.tl'imnlo que loa cnneajU du Sauveur appurèront , durant »on procès devant le sanhé'•alnt"
—
drin, sur ciite expression flKuK*. 33-35. l'ii grand nombre de Juifs croient en
Nous du pre-
Jf<r<i, inala il'uiic nianu.Tc très inipiirfalte.
a "i- dans ces liioies
un ri^umé
Htii-clnct
de Jc»u<i-L'hrl»t k Jerusaleni. Des cbefit d'I-ra4l, demeurés incrédules, lu narrateur pasxn au |ii>uple même, en apparence plein de fui. uisM d'une fui su|>ertlctelle rt fragile, qui lUK
^<•)<nlr
r
.In llalire.
I,
pr
r
»111 à
—
serrant 4 '!• In l'aâc'ia, et tMalglWBt I— lumlt U tétm. - OrtâHOmnoU Hl ^
1
»'
:
,
;
quœ
facere
cum
tu facis, nisi fuerit
>
« In
noimm
»,
rt^oBnurenl
i
mais imparfaits. Sa fui en la plnjart oc d'entre eux était nulle; aussi ses n n U eux étalent -elles très n'ascrvéca êemftipantn... ko quod... M<>ilf qui uiriKaait sa conduite llfant h fond danc leurs cu-uni. Il siastes,
'
:
—
:
fiavall
qu'elle
combien l<'ur fui était f.ilbli-, appuvct était, non sur s<>n propre ti lu'i.vi ico.
mais Hur l'ardeur iKUt^gore
—
minicles. Cf iv, 4».
>,7
srrom-
développement p^ychohHitlqui; >lu tr.iit qui et manière très tH'TKiqUf il «fllrm»T que la science de Jt^u* l'-uii ««uruaturello. .il»*>B<'au
lue. Cf. I, 43, 4«.
Chai-. III. Nl''o<ltnie.
—
KnintUn
l-tl.
Ottf
Ihablleit'
de Jésus arec
r
convrrfa<l'>ii
prcmKr exemple de
'
la
fol
une
{«r uppualuott a oe« disciplra enibou*
-nli .«
ur
avec
le Sauxour transformait. • locoMton. imparfaite dont 11 vient dXro parlé, en
pMiatle et
fol
solide.
—
Sirodrmu». Ifoai
grec, eomoM «i portalMU alors des Julfa bom» Prineepê^. C.-à-d.. membre du »an breux. Ve»U noetê ( vers. S bAdriD. Cf. Tti . M. par respect humain, étldeiBBent. poor nn pas
—
—
;
défdalre à «es colbglias, q«l se montralCM déjà \trv. t'a à Notre Helgneor. Cf. ii. 11. 'lUK... (vent I). Début irè* rwp ec h" tuetix.
iul,
'
laquelle
Le
tl'sutrrs ;
.-).
pr»'*cede,
—
•
r
^*
<|u'oix-a*i<
</uia ojnt^
'
^
lu«
Deus
eo.
lui.
nvant, les disciples n'aTaient pas attacbc une grande Iniporuncc à cette parule, qu'llH n'avalent point comprlM elle ne se présenta donc guère à de«
Hic renit ad Jesum nocte, et dixit Rabbi scimus quia a Deo venisti magister nemo enim potest haec signa 2.
ei
JéMu,
ém
piurirl
chefi
<
N>>u<i
Jutfo
MBttaDCMs
savons » sup^oat que relailvenwnt à
at aient,
tdwUgnw à
emu. de Ntoo-
480
S.
3.
Respondit Jésus,
et dixit ei
Jean, III, 3-8.
Amen,
:
Jésus
3.
amen
dico tibi, nisi quis renatus fuerit denuo, non potest videre regnum Dei.
répondit
lui
En
:
véritc',
en
aucun homme, s"il ne naît de nouveau, ne peut voir le royaume vérité, je te le dis,
de Dieu. Dicit ad eura Nicodemus Quomodo potest horao nasci, cura sit senex? Nuraquid potest in ventrem matris suae iterato
homme
introire, et renasci?
et naître
4.
5.
:
Respondit Jésus
:
Amen, amen
dico
renatus fuerit ex aqua et Spiritu sancto, non potest introire in retibi, nisi quis
gnum
Dei.
Quod natum est ex carne, caro est quod natum est ex Sjuritu, spiritus est. 6.
et
7.
;
Non
mireris quia dixi tibi
:
Oportet
vos nasci denuo.
lui dit Comment un peut-il naître, lorsqu'il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère,
Nicolème
4.
5.
:
de nouveau
?
En vérité, en aucun homme, s'il ne
Jésus répondit:
je te le dis,
vérité,
renaît
de l'eau et de l'Esprit -Saint, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. 7. Ne t'étonne pas de ce que je l"ai dit Il faut que vous naissiez de nou:
veau. 8. Spiritus ubi vult spirat ; et vocem ejus audis, sed nescis unde veniat, aut quo vadat sic est omnis qui natus est
8. Le vent souffle où il veut; et tu entends sa voix, mais tu no sais ni d'où il vient, ni où il va il en est ainsi de tout
ex
homme
:
Spiritu.
—
Â. Deo vcnisti : chargé d'une mission pour enseigner au nom de Dieu. Nemo enim... Base excellente sur laquelle Nicodcme appuyait cette croyance. Cf. ii, 23 Respondit Jésus (vers. 3). Comme V, ?.6, etc. on l'admet généralement, Jésus répond ici à la
dème.
—
spéciale,
;
—
pensée intime de son interlocuteur, qui associait aux miracles de Notre - Seigneur l'idée de l'avènement très prochain du royaume de Dieu et du Messie. Partant de là, Jésus, ce divin et habile pédagogue, va indiquer h Nicodènie la condition nécessaire poui»^ entrer dans ce royaunu la régénération, ou la transformation radicale de l'être intérieur. Cf. Marc, i, 15. Amen, amen... Voyez i, 51 et le commentaire.— Renatus... denuo. Dans le grec Si quelqu'un n'est engendré d'en haut (par une vertu divine; cf. m, 31 XIX, 11). Mais l'adverbe avtoOev a aussi parfois le sens de « denuo » , de nouveau que :
—
:
;
,
beaucoup d'interprètes soit anciens, dernes, lui donnent en cet endroit, Vulgate,
syriaque, etc. C'est
le
TU.
cation. Cf.
m,
5; I Petr.
la i,
soit
mo-
comme
la
meilleure expli3, etc. Au fond,
la signification est la même dans les deux cas, puisque cette vie nouvelle, supérieure, ne peut l!\on p )iesl venir que de Dieu. Cf. i, 13. videre... C-à-d., posséder. Voyez le vers. 5»>. — Re(fnum Dei. Sur cette expression, qni désigne en somme l'Église du Messie et le salut qu'elle procure, voyez Matth. m, 2 et le commentaire.
—
Cîomme ses coreligionnaires, Nlcodèmc attendait un royaume de Dieu tout extérieur et politique Jédus lui i>arle d'un « royaume Invisible, dans ;
lequel on entre par une transformation morale », par une nouvelle naissance entièrement spirituelle.
—
Quornodo
jxdest... (vers. 4).
Nlcodèmc
croyait sans doute, à la façon des pharisiens (cf. Matth. III, 9), avoir droit au royaunjc mos«laniquc par cela seul qu'il était fils d'Abraham ;
de
Ik
son
vif
élonnement,
qu'il
mauLfeete
:
dans
les
qui est né de l'Esprit.
termes
Nat.qaid que quelques commenta-
plus expressifs
les
C'est h tort
potest...?
:
teurs regardent sa réponse comme l'effet d'une a grossière méprise » car, étant un Juif très ;
ne pouvait pas ignorer ce qu'était, au moins d'une façon générale une régénération spirituelle. Respondit Jésus ( vers. 5 ). Dans ce verset et les trois suivants, Jésus réitère son assertion précédente, dont il se contente de modifier légèrement les tei'mes, et il en démontre la possibilité. Les mots renatus... ex aqua et... sont synonymes de la locution « renasci denuo », employée au vers. 3, car ils marquent soit instruit,
il
,
—
—
« la
condition extérieure et
« l'agent céleste » de la
Jésus
affirme
absolue.
Il
énergiquement
si
s'agit
9.
—
(
nc'cessité
m,
qui lui corresponde dans .
la
11, etc.; Conc. Trid., L'adjectif sancto n'a rien
Matth.
Sess. VII, can.
.
soit
évidemment du baptême chré-
tien. Cf. I, 33;
natum.
matérielle »,
seconde naissance dont
vers. 6
).
le
texte grec.
—
Quod
Raison pour laquelle cette
seconde naissance est tout à fait nécessaire entrer dans le royaume des cieux est un acte entièrement surnaturel, auquel aucun homme ne saurait arriver jiar ses propres forces. Cf. Ex carne. La chair, par oppoI Cor. XV, 50. sition à l'e.'prit, c'est, dans le langage biblique, la nature humaine avec ses faiblesses et sa tendance au péché. Il va de soi qu'elle ne ixîut engendrer que la chair. Pour être régénéré spiOporrituellement, il faut renaître ex Spiritu. Jésus tet vos... ( vers. 7 ). Dans les vers. 3 et 5 avait pnrlé des hommes en général son langage devient maintenant plus direct. Nlcoilèine luimême et tous les Juifs ont besoin Me la régéSpiritus... (vers. 8). nération en question. :
—
— ,
;
—
Comparaison intéressante « un phénomène mystérieux do la nature va servir à mieux faire c^)mpr( Jiilrc à Nioodème un mystère surnaturel. » Le vent, car c'cfet lui que désigne certainement :
I
Jean. III. 9-14.
s.
9 Nicodèrae
cla peut- il
répondit
liii
Comment
:
se faire?
Tu os maître en 10. Jésus lui dit Israël, et tu ignores ces choses? 11. Eli vérité, en vérité, je te le dis, :
ce que nous savons, nous le disons, et ce que nous avons vu nous l'attestons et vous ne recevez pas notre témoignage. 12. Si je vous ai parlé des choses de la terre sans que vous ayez cru, comment croirez-vous <]uand je vous parlerai des choses du ciel ? 13. Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme, qui est dans le ciel. 14. Et comme Moïse a élevé le serpent dans le* désert, de même il faut que le Fils de l'homme Eoit élevé, ;
,
Ici le
mot
qu'il
est
un être aussi peu connu fantasque dans ses allures
7cv£0(i2, est libre et
:
ubi t?it/r.., sed neteis... De même, rion n'est plus iuy8t<5rieux que la vie nouvelle communiquée h rbuiuwc par l'Ebprlt- Saint au moment
—
du baptême sic... gui... ex Spiritu. Quomodo... vers. 9). Nlcodème ne comprei d pas :
(
toute
encore Jésus,
fiiec
slgnltlcalion
la
ces opi^ratlons
:
l'Ksprlt de Dieu.
—
Tu
es
dos
de de ôioa-
paroles
merveilleu>;e8
inafjifter
(
'i
Ty.a>o;, avec l'article le maître connu et estimé de tous)..., et... Il y a un reproche dan.s celte réflexion de Notre -Seigneur (vers. 10). Si Nlcodème s'était t>ouvenu de certains oracles de rAiicl) D Testament, Il aurait élé mis nUémcnt sur la vole. Cf. Ez. xi, 19; xxxvi, 25-SO Zacli. - Dans les vers. il-'Jl, l'entretien se xiil, 1. :
;
un ilUcours où Jésus
tran.-forme en
plan de Dieu pour jicnséea le
principales
nMempteur,
le :
vers.
décrit le
salut de rtiumanlié. Trois
révélateur, vers. 11-13; 14-16; le Jugement, ver-
le
4«!
9. Respondit Nicodemus, et Quoraodo possunt hwc tieri ?
divit ni
:
10. Respondit Jésus, et dixit ei Tu es magister in Israël, et hœc ignoras? 11. Allen, amen dico tihi, quia qiîod scimus loquimur, et quod vidimus mur; et testimonium nostrum non .4^^. :
:
piiis.
non
12. Si terrena dixi vohis, et tis,
quomodo,
dixero vobis
si
''
<
c;el.
credctis ? 13.
Et nemo ascendit
in caelum,
nij-i
qui descendit de caelo, Filius honnnis, qui est in cœio, 14.
Et sicut Moyses exaltavit serpenita exaltari oportft rilium
tem indeserto, honiinis.
, littéral. : ce qui se passe sur la terre), faut entendre en particulier le mystère de la régénération que Jésus venait de révélt-r h Nlcodème. Par « les choses célestes » (xi ÉTio'jpivta, ce qui se passe au-dessus du ciel). Noire -Seigneur désignait sa divinité, le mystère de la sainte Trinité, le dessein de Dieu relatif à la rédemption, etc., toutes choses qu'il devait maniEt nemo...(vcTv. 13). Raii'on fester peu à peu. pour laquelle on devait cn>ire à la imrole do Jésus sans la moindre hésitation seul parmi tous les hommes, il connaît à fond les my»t^ret
îTz'.yt'.a
11
—
:
célectes,
puis<{u'il
est
descendu du
cit- 1
.
où
il
continue de résider par sa nature divine. Co l>a.ssagc contient une preuve tn^ foite de la divinité de Notre -S«'lgtieur Jésu8-( hri-t. Qui descendit : par l'lncaniatic>n. I.es moU yiemo afCfi.dit doivent être pris ici dans une acception toute générale; ils ne se rapportent pa.s directement à J<S«us, qui n'était pas encore remonté Kt •'irat. .. Dans les viri*. 14-15, lo au ciel.
—
—
sot» 17-21.— AmeTi,amen... Notre Seigneur relève
d'abord énerglquement (vers. 11-12) la véracité de son propre témoignage : Nlcodème et tous les Juifs dcvraii'nt le croire sur sa simple parole. Lex Interprètes se sont deman lé |Kiurquol lo Sauveur, on ce seul endroit, parle à la première i>er•<>iiDi- <lu pluriel { sei mus , loquimur etc.). Ils ont réjH.tidu de dlffércntea manières à ci-tte quesJésus s'associerait ses disciples ou Jeantion Il parlerait à la foin en son nom et riaptlMto au nom «le »>ti l'ère, etc. Lo plun nlmplo e>it de (llro que lu narrateur emploie ici lo pitirloi de Romaniuox la force de* m:i)oaio oi d'autf>rtté. riitlmus placé* on KradatlOD niot.i irimuM, ri«'-»-ti'!nr;T. j-mr fl«-«l>rnor la scioiu-o de JésiH. pas 00 qu'il «ail pcxl:! n TU » -11- •<-« proprra ,
:
:
,
'
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—
—
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31
482
S.
Jean, III, 15-21.
15. ut omnis qui crédit in ipsum non pereat, sed habeat vitam aeternam.
15. afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
16. Sic
enim Deus
dilexit
mundum,
ut
Filium suum unigenitum daret; ut omnis qui crédit in eum non pereat, sed habeat vitaiu cBternam.
misit Deus Filium suum ut judicet mundum, sed ut salvetur mundus per ipsum. 17.
in
Non enim
mundum
Car Dieu a tant aimé le monde, a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17. Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais afin que le monde soit sauvé par 16.
qu'il
lui.
Qui crédit in eum, non judicatur; qui autem non crédit, jam judicatus est, quia non crédit in nomine unigeniti Filii 18.
Dei. 19. Hoc est autem judicium quia lux Tenit in mundum, et dilexerunt homines magis tenebras quam lucem erant enim eorum mala opéra. :
;
2X}. Omnis enim qui maie agit, odit lucem, et non venit ad lucem, ut non arguantur opéra ejus.
21. Qui
autem
facit veritatem, venit
ad lucem, ut manifestentur opéra ejus, quia in Deo sunt facta.
que Notrepar cette expression. Cf. XII, 33. Paradoxe remarquable, puisqu'il s'agit d'une exaltation qui était en elle-même l'humiliation la plus profonde mais la mort de Jésus sur la croix devait être suivie à bref délai de la résurrection et de l'ascension, d'un triomphe éternel. Ut oinnis qui crédit.,., habeat... (verset 15j. But de la mort du Messie, et condition à laquelle on aura part au salut qu'il apporte. .Sic enim... Les vers. 16-21 ont été parfois regardés, mais bien à tort, comme une sorte de commentaire ajouté par l'évangéliste aux paroles de Jésus. Si ce changement avaii eu lieu, l'écrivain sacré l'aurait indiqué par une transition. Le vers. 16 marque le motif qui a décidé Dieu ie Père à livrer son Fils à la mort de la croix. On a dit à bon droit qu'il résume toute la Bible ""X tout le pian divin en ce qui concerne le salut de l'humanité. L'adverbe O'IItw;, placé en avant de la jihrase, a une énergie particulière. Mundum : le genre humain tout entier. Dieu veut donc sauver tous les hommes Fans exception. Saint Jean fait volontiers usage du substantif /ôa{j.o; {v)lxante-dtx-hult fois), que les synoptiques réunis n'emploient que quinze fols. Filium... unigenitum. Ces mots mettent en relief la grandeur du don fait par Dieu à l'humanité Il n'avait rien de plus cher que son Fil» unique. Cf. Gen. xxii, 2. Ut omnis... Répétition du vers, 15. iWon enim... Cvcrs. 17). L'intention que Dieu se proposait en envoyant ("j'I/wÔTivaO... C'est son crucifiement
iSelgneur
désignait
;
—
—
—
—
:
—
—
18. Celui qui croit en lui n'est pas jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il ne croit pas au nom du Fils unique de Dieu.
Or voici quel est le jugement : lumière est venue dans le monde et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. 20. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière; de peur que ses œuvres ne soient con19.
la
,
damnées. 21. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce que c'est en Dieu qu'elles sont faites.
sou Fils sur la terre est exposée d'abord négativement, non... ut judicet (le verbe juger a dans tout ce passage le sens de condamner); puis positivement, sed ut salvetur... Jésus dira plus tard, il est vrai Je suis venu pour juger 39 ) mais ce rôle ne sera le le monde ( cf. ix sien que d'une manière indirecte, et par la faute des hommes eux-mêmes. En réalité, il n'est venu que pour sauver. Notez la triple répétition :
,
;
—
emphatique du mot monde dans ce verset. Qui crédit... (vers. 18). Encore la foi, comme Qui non condition « siue qua non » du salut. crédit... L'iucrédulité est par elle-même un jugement, une sentence de condamnation, Hoc puisque la foi est essentielle au salut.
—
—
(vers. 19). C.-à-d.: Voici eu quoi consiste le jugement. -— Quia lux... Cf. i, 4-5, 9. Ce nom convient fort bien ici, puisqu'il est ques-
est...
tion
des
incarné.
révélations
Comp.
apportées
les vers. 11 et 12.
par
le
Verbe
— Dilexerunt.
si on la rapproche du vers. 16-'. Cf. i, 5, 11. Triste réponse des hommes h l'amour de Dieu. Le substantif homines représente spécialement les Tenebras : le monde et Juifs en cet endroit. Erant enim... ses tendances coupables. Cf. i, 5. Motif de ce choix anormal et de cette incrédulité. La conduite morale exerce une grande Influence sur la fol, surtout en mauvaise part, Cette pensée est développée dans les vers. 20-21, en ce qui concerne soit les mauvais (vers. 20^, Bolt les bons ( vers. 21 ). Ut non arguantur»
magis... Réflexion douloureuse, surtout
—
—
—
j
j
!
j
j
1
s.
Jean,
22. Après cela, Jésus vint avec ses disciples daus le pays de Judée; et il y demeurait avec eux, et baptisait. 23. Joau baptisait aussi à Ennon, près de Salira, parce qu'il y avait là beau-
coup d'eau. On y venait,
et
ou y
était
III, 22-27.
483
22. Post haec venit Jésus, et discipuli ejus, in terram Judaeam et illic derao;
rabatur cum eis, et baptizabat, 2.3. Erat autem et Joannes in .t-Ennon juxta Salim, quia aqi.. :.t; erant illic; et veniebant, et baptizabaniur.
^
baptisé. 24. Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. 25. Or il s'éleva une dispute entre les disciples de Jean et les Juifs, touchant
nes in carcerem.
la puritication.
tione.
Nondum enim
24.
25. Facta
autem
e-.t
cum
pulis Joannis
missus fuerat Joanquaîstio ex disci-
Judieis de puritica-
vinrent à Jean, et lui dirent Maître, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, et auquel tu as rendu témoignage, baptise maintenant, et tous vont à lui. 27. Jean répondit L'homme ne peut rien recevoir, qui ne lui ait été donné
Et venerunt ad Joannem, et diei Kabbi, qui erat tecum trans Jordanem, cui tu testimoniuni perhibuisti, ecce hic baptizat, et omne» veniunt ad eum.
du
fuerit
20. Et
ils
:
26.
xerunt
ne soient pas convaincns d'être mauvais. Faat veritatem. Fulre la vérité, c'est se conduire conforuicuient ù la loi morale. : par opptKiitlon à ut Ut ma Hi/m tel Uur. uon art^uaulur ». L'anti|>aihie et la i>yii)|»atbic des Juifâ & l'égard de Jésus -Christ se rattachnieui donc très iutiiuement à leur vie, à leurs mœurh les uns le haïssaient et le fu.vaient l>arc« (|u'iU avaient peur de lui; les autres l'aimaient et accouraient auprès de lui fiarce qu'ils Quia in étalent sûrs de hon approbation. Lko.^ L'évangélibtc ne raconte pas ici qu(>l effet le* paroles de Jésus produisirent sur Nic4Hlème; malH U Indiquera plus loin ce réHaltat d'une manière indirecte. Cf. vu, ftO et xix, 39. T <i-] iir de Jésus en Judée et nouveau t' III' !. i.'e que lui rend le précurseur. III, C.-à-<l., afin qu'ils
—
—
.
't
.
:
—
Jean exercent simultanément l'Oêt lupc. Après les divers *vén<;n»« nlH qui ont été rnconli-s à partir de — Terram Jmiiratn : la province, par t, 13. i>|KMltloD à in capitale. Demorabatur, bap'iwaUit. Iii)i«rfaUs qui dénotent une certaine dur('*e. C'oniiiM* Il ««ra dit plun b:u, tv, 'i, JéxuN no 3'i-S4. Jt^us et
—
i«ur minlfiere.
IjapilsHit
fo* |*erHoni>ollemeut
ciple» qui eoiiferaleot
al<irii,
:
c'étaient n«t
d'une n
non {«s le liaptéme rbré;' du moliM rhj|K»thèM» U pin» vr i.aU un klinple baptême pD^iMiratoIre,
aliotru,
est •),
.
i
celui do
«mt
Jean.
Krat
..
rt
iiré-nr»enr continuait
«lls-
ant. t.- tran-
>
J<
remplir avec irle non miaUten». pr^t à dUpamltre de U motnnvi au moment voulu |«r T)lea (comp. lo vert. l4>>. — \a% •rndmenOt sont pertagé* «or 1» situation d'.if'iNon et df Salim. On abandonne A peu prM coinpIHement aujoard'hul i'opiDina il'KiMètiF, qui plae« ces deux locallléi dans le ToUtnaire ùm HcTtbopolU, en flamarle, dan» La valMe do Joanlaln. et on le* Identifle *v«c )m booTfAdes d« 8éUa et d'Ain, nwatlon»
vver». t3».
I-'-
di-
:
Non
quidquam,
nisi
27. Kespondit Joannes, et dixit
:
ciel.
:
homo
potest
accipere
datum de
ei
Ciclo.
néee an livre de Josné, xv, 32, comme appartenant à la Judée méridional.-. ( Vuyer l'.lf/a.'» VenUbnut... De* foules gèogr., pi. vu, x.) c«in»idérable8 accouraient encore auprès de Jean-
—
—
Baptiste.
Somlwn
enim... (vers. 24). Sur ee
qno notre narrateur
fait,
t>orne à Indiquer,
se
voyez Matlh. xiv, 3; Marc, vi, 17; Luc. ni, 19-20. 25-36.
Nouveau témoignage du précurseur en Facta eêt... Les vers. 25 cl faveur de Jésus. S6 nous reuM'Ignent sur l'occasion de cet épi-
—
—
Qiurslto (:^r,rr,<Tt;) une eontestation , une querelle. Cette querelle eut Heu entre les disciples de Jean (er d<«ef;>ult«...; la locution montre que ce furent eux qui la 8U.«cllereni) et un Juif (telle eKt la meilleure leçon (iCTa 'io'jîafov, au lieu de ixtii 'lo".^SxitDv, cum Juda-is), c|ui vint Kans doute leur parler du ba|>-
sode.
:
:
téine (de yurtrlraticnei ct>ntérv |»ar les disciples 'il de Jésus, en lui donnant la pn f' Venrrunt (vem. 2' de Jean. -e, fondement pelnée, comme le moi * .: i>our luiK-z jKîU reapectueux ui lu Utlnitoqui erat terum... Cf. l. 28. Tilurn^. Cf. I, 29 et m. Par cons(V(uent, (x<lul qui nai4itat : omnt t'empnintcr te «lolt tout. ton rite rV-flnetlf et essayant de te «upptanier. tunt... A leur» yeux, 'était là Kt '. AveuR'rn par U pa«mon. Ils le plun .
—
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,
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exatfèrpnt lifMMitiUt
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de la réponeo. de Jésus sur Jmd. »..•.-„
|)et'.-
Le
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pn.i-.-,c
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nkre
oeciulon. Cf.
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corwur dan» une autre
3«
d'hu*
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générale, •< :
-.
..
•
à cbacOB parle dooo
de Ji*un d'une sM» («cr». !•> Let
MfAC.
484
S.
Jean, III, 28-33.
28. Ipsi vob mihi testimonium perhiquod dixerim Non sum ego Chri-
betis,
:
Btus, sed quia missus siira ante illum. 29. Qui habet sponsam, sponsus est;
aniicus autera sponsi, qui stat, et audit
eum, gaudio gaudet propter vocera sponsi. Hoc ergo gaudium meum impletum est.
28.
Vous-mêmes vous me rendez
moignage que
:
Christ, mais j'ai 29. Celui qui a l'épouse est l'époux ; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et l'écoute, est ravi de joie à cause de la voix de l'époux. Cette joie qui est la
mienne 30. Illum oportet crescere,
té-
Je ne suis pas le été envoyé devant lui.
j'ai dit
me autem
est complète.
30. Il faut qu'il croisse, et que je di-
minui.
minue.
Qui desursum venit, super omnes e>t. Qui est de terra, de terra est, et de terra loquitur. Qui de cœlo venit, super
31. Celui qui vient d'en haut est audessus de t'^'is. Celui qui /ient de la terre est de la terre, et parle de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous 32. et il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. 33. Celui qui reçoit son témoignage certifie que Dieu est véridique.
31.
omnes
est;
;
32. et
tur
;
et
33.
quod vidit et audivit hoc testatestimonium ejus nemo accipit. ,
Qui accepit ejus testimonium, signaDeus verax est.
vit quia
de Jean venaient de mentionner le témoignage de leur maître; celui-ci leur en non svm ego... Cf. i, 20, rappelle le contenu Qui habet... (vers. 29). Par 26 et ss., 30 et ss. cette image délicate, empruntée à l'Ancien Testament (cf. Is. Liv, 8; LXii, 5; Os. ii, 16 et ss.)
disciples
:
—
—
Amicus spovsi. On nymphe » chez les Grecs.
l'appelait
—
Stat
:
«
le
para-
debout pour
—
attendre l'époux et exécuter ses ordres. Gaudio gaudet. Hébraïsme, qui marque une Joie très vive. Hoc ergo... Jean s'applique à lui-même la comparaison il n'a personnellement que le second rang ; le premier appartient à Jésus. Impletum est : puisque l'époux est arrivé pour
—
:
célébrer ses noces.
—
— Illum
oportet. ..(vers. 30).
L'influence de Jésus va s'exercer désormais ; celle de Jean va prendre fin. Avec quelle touchante
humilité le précurseur voit son rôle s'achever l Qui desursum... Deuxième partie de la réponse la supériorité universelle de Jésus, versets 31 - 36. Môme réflexion à faire ici qu'à propos des vers. 16 et ss. c'est d'une manière toute gratuite qu'on a prétendu que ces pensées ont été ajoutées par l'évangéliste au discours du précurseur. La supériorité universelle de Notre -Seigneur résulte, soit de son origine céleste, vers. 31 soit de la nature de son témoignage, vers. 32-34; soit de sa qualité de Fils de Dieu vers. 35. Le vers. 36 sert de conclusion L'expression desursum à ce petit discours. venit (vers. 31) est expliquée par de cœlo venit. Jéfcus a donc une origine divine, qui le met super omvfs, sur tous les hommes sans exception ; car c'est de chacun de ceux-ci qu'il est qui est de terra... Le trait de terra loquidit tur prépare ce qui va être afOrmé du témoignage divin de Jésus-Christ. Les hommes ne peuvent Quod vidit... parler que dos choses ten-estres. (vers. 32). Jésus lui -môme a exprimé naguère une pensée toute semblable. Cf. vers. 11». Il connaît d'une manière certaine et Infaillible Et avdirit : dans ses tout ce qu'il annonce. Nemo relations Intimes avec son Père céleste. accipit. Les croyants n'étalent alors qu'en très petit nombre, et l'incrédulité ù regard de Notre-
—
:
:
;
,
-^ Deux (.
s'engageant l'un à Tauire. Peinture des Catacumbes.)
t'-poux
—
:
—
et f^ue JésuB, puis les apôtres
employèrent à leur tour (cf. Matth. ix 15; xxv, 1 et ss. Eph. v, 25 et sa.; Apw. xix, 7, etc.), le précurseur continue de montrer « quelle est sa position subordonnée à l'égard du Sauveur ». Jésus est l'époux à qui appartient l'épouse, c.-ù-d., l'Église; Jean «on intermédiaire a'etst qwe l'jjral de l'époux auprès de l'épouse, chargé de demander la main rie ,
;
,
celle
-
cl
'(
et aussi de préparer les fôtes nuptiales. »
—
—
Sf'lgneur devait toujours dominer parmi les JuL's. Un beau résultat Cf. vers. 19; i, 6, 10, 11.
—
s.
Jean, III, 34
Car celui que Dieu a envoyé dit de Dieu, parce que ce n'est pas avec mesure que Dieu donne l'Es34.
les paroles
—
IV,
485
4.
34. Qiiem enira misit Deus, verba Dei loquitur non enim ad mensuram fiât Deus Spiritum, ;
prit.
35. Le Père aime le Fils, remis entre ses mains.
et
a tout in
36. Celui qui croit au Fils a la vie éternt'Ue celui qui ne croit pas au Fils ;
ne verra pas
la vie,
Dieu demeure sur
mais
la
colère de
lui.
35. Pater diligit Filium, et manu ejus.
36. Qui crédit in Filium, habet vitara aeternam qui autem incredulns est Filio, non videbit vitam, sed ira Dei manet super eum. :
CHAPITRE 1. Jésus, ayant su que les pharisiens avaient ap[)ri8 qu'il faisait plus de discij>Ies et baptif-ait plus que Jean 2. (quoique Jésus ne baptisât pas luimême c'étaient ses disciples qui bapti;
omnia dédit
IV
1. Ut ergo cognovit Jésus, quia audierunt pharisœi quod Jésus plures discipulos facit, et ba{»tizat, quam Joannes 2. (qnanquam Jésus non baptizaret, sed discipuli ejus),
saient), 3.
quitta la Judée, et s'en alla de nou-
veau en Galilée. 4.
Or
il
fallait
qu'il
par
passât
la
brièvement signavit r/wia... Quiconque croit au témoignage de J('>urt- ChilBt cerilfle par lii m<^me (atteste, jKxir aill^l dire, au moyen d'un sceau) que Dieu e^t véridique. putsqa'II reçoit avec conOance le« paroles la fol est lnill<iué
(vers.
:
33).
divin (qtum enim..., ver». 34); Kon... ad mensude JtS«u» lul-mèmc. ram... D'où II Kult que Dieu a donné avec a>>«indance son esprit à Notre- SclKneor, auquel kmiI I>euvcnt convenir ce» parole»; car & «jucl autre que lui rK!«prit- Saint a-t-il ét4^ donné luivg PaUr iHH'jtt... (ven». 35). Motif do ine«an'? il l'almc cette conduite de Dieu envers Jéttus comme «on KIIh unUiiio. — Omnia dedlt...: en coii'-t-iuence de cet amour Infltd. L'exprewion in inauu fait Image. Qui rrc(/lf... ( vctk. 36). Conclu-l' n pratique de ce qui vient d'étr»* illt « la foi en lui tiu ronrcrnnnt le KIU d« Dieu l'Incrédulité h son égard ont den conHé<|uenccs (|Ml ac pridoiigent jusque dans l'éternité. > .S'un videbit. C.-à-d., comme au ver». S Il ne Ira .. manet... Le teropa j':irilcl|»«Ta point 4.iM-nl manque une étemelle durée. I r S* Jéaua dans la province de SAmarie. IV, 1-43. (Vtntmst'* a ec oe qal a été raconté do ton tnlrii«tére à Jérnaalem et en Judée. Ijà, il a cherché la fol, et 11 ne l'a pa« trouvé*»; Ici, Il rrncoDtrr, pour alnil dlrr, rana la rlierrber. f. lie Hauviur, allant do Judée I CiiAP IV. •n OalUéo, trsTerae la Saniarlo et 'arrête k Blcliar. rf.~ cognovit : probablcnieot, i»ar les
de
reii»'>yé
—
c -ù-d.,
—
:
—
:
—
:
—
U
—
—
Judœam,
et abiit
iterum in
4.
Oportebat autem
eum
transire i»er
Samariam.
Samarie.
de
3. reliquit
Galilaeam.
'
rapport» qui lui vinrent de qneli|ue«- uns de aet Quia awlirrunt... Le contexte montre que l'activité croissante de Jé«ua avait porté ombrapc anx pharlKlens, et i]u'IIk n'avaient paH caché leur m<'Tont«nt«ment. — Plure$ rliid-
disciples.
—
Comme naguère la Jalousie lien dlHclpIea de Jean-Baptiste (cf. lii. 26), la crainte des pha-
pulua...
—
rlsiens
exagmit
set 3).
Le narrateur rectlQc
les faiw.
Quanqnam...
(
ver-
l'une do ses as'er-
tions pn-cédentee (« ft tuiptizat », vers.
1 ), en davantage. Nous l'avons dit précédemment (note de m. Si*), le baptême alors conféré iiar les dUciples de Jé><us n'était que le or il n'eût paji été digne da baptême d'i-au Metwle d'administrer lui-même ce rite eoondalrc. Bon l>apté:iic à lui était le baptême dans l'K-'prlt- Saint (rf. i, S3), et le tem|Ht n'éUll — RflUfHit pas encore venu de le conférer (vers. 3). Jésus ne redoutait paa le jv^r'l: mal« 'à nous lo voyons se conformer d^<« i^ un prInHpc qui le dirigea en de noirn le sa vie, et éviter touu- provoca< de compromettre inutilement son ti' (ruvn-, l/orMjup son ht-un* »era venue, Il ne son géra plus & ménagi-r sc« adversaire*. Iterum (vers. S). Kn effet, saint Jean a dé|à mentionné un premier vojrage de Jéstu en Oalllée. Cf. t, 4S et is. Dana celte lointaine province, l'Inflncnce de« pbartalena était moina grande qu'en Judée. Oportebat.., (vers. A). Transition. La noate la plus directe pour aller de Jndée en G.-tMIée
la précl»iant
;
.
—
—
liOMalt jvir la ^amaiie (Âtl. giogr., pi. a>.
—
4B6
S.
Jean, IV, 5-10.
5. VeTiit ergo in civitatem Samariœ, qnae dicitur Sichar, juxta prœdiiim quod dédit Jacob Joseph, filio suo. 6. Erat autem ibi fons Jacob. Jésus ergo, fatigatus ex itinere, sedebat sic supra fontem. Hora erat quasi sexta. 7. Venit mulier de Samaria haurire aquam. Dicit ei Jésus Da mihi bibere. :
vint donc dans une ville de SaSichar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph. 6. Or là était le puits de Jacob. Et Jésus, fatigué du chemin, était assis sur le puits. Il était environ la sixième heure. 7. Une femme de la Samarie vint pour puiser de l'eau. Jésus lui dit : 5. Il
nommée
marie,
Donne -moi à Discipuli enim ejus abierant in civitatem, ut cibos emerent. 9. Dicit ergo ei mulier illa Samaritana: Quomodo tu, Judaeus cum sis, bibere a me poscis, quae sum mulier Samaritana ? Non enim coutuntur Judasi Samaritanis. 8.
8.
ville
boire.
Car ses disciples étaient pour acheter des vivres.
allés
à la
,
Cette femme samaritaine lui dit r vous, qui êtes Juif, me demandez-vous à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? Les Juifs, en effet, n'ont point de rapports avec les Sama9.
Comment
ritains.
Respondit Jésus, et disit
10.
donum Da mihi
scires tibi
;
ab eo,
ei
:
10. Jésus lui répondit
Si
Dei, et quis est qui dicit
sais le
bibere, tu forsitan petisses
te dit
et dedisset tibi
aquam vivam.
In civitatem. La locution et; uoXtv signifie ici auprès d'une ville. Sichar ( Su'/ap ) a été longtemps identifiée avec Sichem ou Naplouse, :
,
entre les monts Ébal et Gariest plus probable que c'était une localité
ville célèbre, bâtie
zim.
Il
quoique située dans les mêmes parages; probablement le hameau actuel d'el Askar, le Sukar du Talmud (Atl. géogr., pi. x). Prxdium... Sur ce domaine, voyez Gen. xxxiii, 18 différente,
—
—
xxiv, 32. Dédit. L'évangéliste parle en conformité avec l'interprétation traditionnelle que les Juifs donnaient à Gen. xxviir, 22. Fons Jacob (vers. 6). On voit encore aujourd'hui le puits de Jacob à environ une demiat
ss.
;
Jos.
toi-même
aurais-tu fait et
—
:
—
il
t'aurait
d'autres
:
Si tu connais-
don de Dieu, et quel est celui qui Donne-moi à boire, peut-être lui
:
donné de
fatigué
comme
sexta. Environ midi
cette
demande,
l'eau vive.
il
l'était.
—
Eoru..,
l'heure la plus chaude de la journée, et Jésus avait sans doute marché ,
depuis le matin. 7-26. L'entretien avec la Samaritaine. Venit mulier... Les vers. 7-9 servent d'introduction. De Samaria. Non pas de la ville de ce nom, distante d'à peu près deux heures, mais de la Da mihi... Jésus province, comme au vers. 4. demande à boire à cette femme, parce que ses
—
—
—
disciples, comme il est dit au vers. 8, étalent partis pour la ville, et avaient emporté avec eux le vase à puiser et la corde dont les voyageurs orientaux se munissent habituellement. Mais cette simple demande devait produire bientôt, le divin Maître le savait, des résultats merveil-
—
Quomoclo... (vers. 9). Grand étonnement de la Samaritaine. Elle reconnut la nationalité de Jésus iJudœus...) h la langue employée par lui ou à son costume. Les pronoms tu et me Non enim... Note intersont très accentués. calée par le narrateur pour expliquer le langage Coutunmr. H'uy)(p-?i'jOa!, avoir de la femme. des relations amicales. L'anlmoslté très vive, fréquemment attestée par le Talmud et par Josèphe, qui existait alors entre les deux peuple.-, remontait au refus que les Juifs avaient opposé, à l'épdque de Zorobabel, au désir exprimé par les Samaritains de contribuer à la reconstruction du temple de Jérusalem. Cf. Esdr. iv, 1-5. leux.
—
—
Voyez aussi Luc.
ix, 52 et ss. ; Joan. viii, 48. Respondit... Première partie de l'entretien Jésus excite d'abord dans la Samavers. 10-15 ritaine le souhait d'une condition meilleure.
—
Le
pnita de Jacol).
heure de Sichem, près tw«.,.
Touchant
aupra..., est trè«
oculaire.
— Sic:
(
d'el
Askar.
—
Donum Fatiga-
Le suivant, sedebat... dramatique et ré voie le témoin
détail.
c.-à d., tout
,
:
Éiat actael.)
simplement. Selon
le
—
Dei. C.-à-d., la grâce de rencontrer ainsi
Sauveur du monde.
—
Et
qui.s est qui...
Con-
naitisance à laquelle la Samaritaine devait être
conduite par cette première grâce. Comp. les vers. 25-26. Forsitan. Mieux vaudrait « uti-
—
Jean, IV, 11-18.
s.
Seigneur, vous 11. La femme lui dit n'avez rien pour puiser, et le puits est profond d'où avez- vous donc de l'eau vive ? 12. Êtes -vous plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses :
;
troupeaux ? Quiconque Jésus lui ré[>ondit boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif; 14. car l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. 15. La femme lui dit Seigneur, donnez-moi de cette eau, afin que je n'aie j>lus soif, et que je ne vienne plus ici pour puiser. Va, appelle ton IG. Jésus lui dit mari, et viens ici. 17. La femme répondit Je n'ai pas de mari. Jésus lui dit Tu as eu raison de dire Je n'ai pas de mari IH. car tu as eu cinq m iris, et maintenant celui que tu as n'est pas ton mari en cela, tu as dit vrai. tils
487
Domine, neque quo haurias habes, et puteus altus est; unde ergo habes aquam vivam ? 11. Dicit ei mulier
:
in
12. Xumquid tu major es pâtre nostro Jacob, qui dédit nobis puteura, et ipse ex eo bibit, et tilii ejus, et i)ecora ejus?
et ses
13.
:
:
13. Respondit Jésus, et dixit ei OmnÎH qui bibit ex aqua hac, sitiet iferum; qui :
autem biberit ex aqua quam ego dabo ei, non sitiet in wternum 14. sed aqua quam ego dabo ei, et in ;
fi
eo fons aquae salientis in vitain {eteriiara. D.'>mine, da 15. L)icit ad eum mulier mihi banc aquam, ut non sitiam, neque :
veniam hue
tuum,
;
;
—
Aquam certaÏDement , d'après le grec. Au propre, de l'eau de source, do Teau courante, i>ar opposlili n ù ceUe que l'on crnserve que
i>,
vitxim.
dans
les cltorncî».
Au
Ûffurô, la vie spirituelle et
que procure
la fol en Notre -Seigneur JésoB-Chrlit. Dicit... mulier (ver». 11). Voici que Bon ln<llff«'-ronce preniien.' (comp. le vers. 9) fait pla'-e à un ftentlment de niipect. comme reK^ort du titre qu'elle adrebse U JéKUS il Do-
«'•ternelle
—
i
(
mat
in'nt, x-'jpu);
elle
demeure
dattii le
monde
rtimme précédemment Nlctnlème (cf. III, 4). et elle dt-Oe Jésus de lai donner ce qu II puiHqu 11 n'a pas d*avT>T,|ix (in quo lui «ffro h'iurtoM), c.-à-d., de vase à pulner. et que le
••enslble,
puiLii était
profond.
—
yumqniii
tu
(ver». I2>.
.
accomplir ce dont Jacob lui -même avait été Incapable? l'utre nontrn. e« "amarlLalnH étalent un p<'Uple à demi pufcii, et k> Mtng de .lacob coulait à («lue daiu leiirt vp|n«»« <rf. IV R»r. xvn>; tra!<» M* j>ri'-i#'n•'. I«r "n dalf t M''
Coiiimeiit
JéniiB
|)ourrait-ll
—
I
natloiiat,
habeo
Dicit ei Jésus
virura.
.
1«,
14,
8: XI, 3.
di-
18. Quinque enim viros habuisti, et nunc quem habes non est tuus vir hoc ;
vcre dixisti.
ordinalro, surtout dans le texte grec (oj \lt,... Sed aqua... (ven». 14). Jé»us e'i; Tov lia» a». démontre sa seconde assertion du vers. 13, en vantant l'admirable offlcactté de l'eau mystique Foub aquer saqu'il »c cbarge de procurer,
—
—
Image
lietttit.^
terre, en
eaux de
—
lulfé
:
—
—
m
Omni$ qui... et de ttm nonibreux troupeaux (rers. 1S'. Jt-^ns " développa l'alléiforlo comnienOée, et ilgnalc Im graudm i|iinlltéii d<> i^oii raa Tire ». — SUtrt tterum. La prr'once d-» la 8a-
«ufflvammrnt
c^tte vérité.
~- A'on... in «trrnum. Négation d'une forte ezira-
la
demandent à remonter à
«'écoulant,
eau céleste veut elle procure lu
d'origine; cette
nlvi-au
leur
très expre^utlve. I.es
renocter Juhqu'au ciel, vie étemelle à tous ceux qui aus.<<l
et la
—
boivent.
Dit
mihi... (vers. 15).
Demande
Quoique vivement
impresslonni'-e, la S>amarttalne
pleine de candeur.
de vue terrwtrp. Juive, elle aurait probablement compris au molnx en partie la métaphore, car les pn>phétes parlmt »ouv«>nt auiwl d'um* eau symbolique. Cf. Is. xil. S: xliv, 8; Zncli. xiii, I, s'en tient toujours à stm jK.Int SI elle avait été
etc.
—
Difit
vers. 16
H
SS
:
et...
I>i'uxleme partie de iVntn'tU-n.
Jé^us
Samnrifîilne.
—
fuit apfiel l'a»»*
.
»*>r-i
à ..
la
de
>
ir»
Ihi
irute Il
6.
le piiltM aiipr/m duquel le Aanvrur était aiort Et l;»»r..., ft pérora. anl-. 0«>mp Ir vem «. Détail* pirin<t d'i'ropliaiic. Ce pnlta avait suffl à famille Jaooh. alnal qu'aux bruolnt de tnuu>
attaatalt
Non
:
Bene
Non habeo virum.
quia
xisti,
:
t» rilliiMti'
Jo»^i>h<*, .in
naaiiialni»
Vade, voca virura
:
et veni hue.
17. Re8[)ondit mulier, et dixit
:
:
Jésus
16. Dicit ei
:
:
haurire.
donne per
briir
»a
COI
t -
i
•
or-in.*,
t
lui
Vlail j*jur frap-
exciter mi
foL
—
«V'»»
(vem i;). La volubilité de la .<^niarluino CCMC tout à coup, et file ré|iond aai«i rtrot... brièvement que poulbl»-. - Quinqnr. h'iUn...
.
(venu 18). Il faut prendre re chiffre à la lettre. Ia* cinq mariait H avalr>nt été vralaernblahirmeol légltimea, et dUsoun tour à to'ir par le dlvoro».ou i>ar la mort. Cota refaite de la manière dont Jéfui parle de l'homme avec Inquel U S-murltainc
vivait
alon
:
quem
hale$, non
têt...
—
488
S.
Jean, IV, 19-22
Domine, video 19. Dicit ei millier quia propheta es tu. 20. Patres nostri in monte hoc adoraverunt, et vos dicitis quia Jerosolyrais est locus ubi adorare oportet. 21. Dicit ei Jésus Mulier, crede mihi, quia venit hora, quando neque in monte hoc, neque Jerosolymis adorabitis Pâ:
tre m.
22. Vos adoratis quod nescitis; nos adoramus quod scimus, quia salus ex
Judajis
est.
19.
La femme
dit
lui
:
Seigneur, je
un prophète. Nos pères ont adoré sur cette mon-
vois bien que vous êtes
20.
tagne, et vous, vous dites que Jérusalem est le lieu où il faut adorer. Femme, crois -moi, 21. Jésus lui dit rheure vient où ce ne sera ni sur cette montagne, ni à Jérusalem, que vous adorerez le Père. 22. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des :
Juifs.
Pmnoiu et adverbe fortement accenVideo quia... (vers. 19). Excellente déduction il fallait être prophète pour lire ainsi La Samaritaine, peut-être au fond des cœurs. avec le dessein de détourner la conversation d'un sujet qui lui était pénible, profite de la science merveilleuse de Jésus pour lui faire résoudre un problème d'ordre religieux et pratique, l'atrea noauquel elle prenait un /if intérêt
Hoc
verc.
tués.
—
:
—
:
stri...
(vers.
20).
—
In monte
hoc.
Le mont
La
avait raison, des Samaritains ou des Juifs?
question de la femme était sincère. Il est évident que sa conscience avait été remuée, et que Venit (au de bons désirs s'agitaient en elle. temps présent ep-/eTai) hora... Parole profonde et solennelle (vers. 21). L'heure dont parle Jésus c'est l'époque messianique, commencée avec sa vie publique, et qui devait mettre fin à toutes les prescriptions purement locales, en ce qui concernait le culte divin quando neque... Par
—
:
:
Ruines du temple des Samaritains, an sommet du mont Garizira.
Garlzlm, qnl était tout près de là (note du verset 6). IjC tenriplc que les Samaritains avaient lAil sur son (K)n)met à réi>oque de Néhémle (cf. II Mach. VI, 2; Jot-^pbe, Ant., xi, 8, 4; Xlll, 3, 4> av.nlt été détruit F>ar Jean Hyrcan, l'an 129 avant J<'>«UB-Ctiri8t ; mais on continuait de regarder l'endroit ronime sacré. Aujourd'hui encore, les quelques Saniarltaliiit qui résident k Naplousc ont à Cf;rtaln8 Jours j célébrer des rite» reliVt'S dieiHn... : en vertu de Dont, xii, gieux.
—
6, 6; II Beg. vi,
16; Pb. xlvxi,
16, etc. Qui
donc une grande et importante évolution religieuse le judaïsme seia abrogé, et la nouvelle religion Von .. quod qui lui succédera sera universelle. nescitis (vers. 22). Pour le moment, Jésus donne la préférence au Judaïsme orthodoxe de Jérusalem sur le Judaïsme schisniatlque des Samaritains. En n'admettant que le Pentateuquo, ceux-ci ces mots, Notie-Seigneur prophétisait
:
—
sVtalent privés par leur propre faute de révélations
nombreuses,
essentielles,
et
était nécessairement très Incomplet.
leur culte
—
Nos ad-
I
I O «a
g a
.
490
Jean, IV, 23-29.
S.
23. Sed venit hora, et nunc est, quando veri adoratores adorabimt Patrem in nam et Pater taies spiritu et veritate
quœrit, qui adorent eum.
23. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité car ce sont de tels adorateurs que cherche le
24. Spiritiis est Deus et eos qui adorant eum, iu spiritu et veritate oportet
Père. 24. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en
adora re.
vérité.
;
;
;
,
25. Dicit ei mulier Scio quia Messias venit (qui dicitur Christus); eum ergo vcnerit ille uobis annuntiabit orania. 26. Dicit ei Jésus
:
Ego sum,
:
,
28. Reliquit ergo hydriam suam et abiit in civitatem. Et dicit
hominibus
muillis
:
;
oramus... Il est touchant de voir Notre- Seigneur Jésus -Christ s'identifier ici à son peuple. Salus ex Judasis... En effet, comme le démontre l'Ancien Testament tout entier, c'était aux Juifs que Dieu avait rattaché le salut de l'humanité, puisqu'il avait confié à leur race le dépôt de la révélation, et qu'il leur avait accordé le privilège unique de voir le Messie sortir de leurs rangs. Cf. Gen. xii, 3; xviii, 18; xxvr, 4; Is. ii, 1 et
—
Rom.
au
vers. 22
1-2, etc.
III, ;
— Venit... (vers.
2.^?).
Comme
mais Jésus précise davantage la
—
pensée, en ajoutant cette fois et nunc est, Veri adoratores. C.-à d., les adorateurs parfaits. :
Le judaïsme faite,
pas
n'était
donc qu'une religion impar-
—
préparatoire, temporaire.
Le nouveau les
culte fondé par
hommes
à telle
ou
In
spiritu.
Messie ne liera localité, à telle
le
telle
nation, à tel ou tel rite extérieur et plus ou moins matériel (Jérusalem ou le Garlzlm, le temple, l'autel, etc.). Et veritate. La vérité, la réalité, par opposition aux ombres, lux figures qui abondaient dans la loi mosaïque. Taie» : les adorateurs en esprit et en réalité. SjAritus (mot accentué)... Deus. Par cette assertion (vers. 24) relative à la véritable essence de Dieu, Jésus justifie ce qu'il vient de dire de l'adoration, telle qu'on devra la pratiquer désormais. Étant un esprit pur, Dieu désire naturellement un culte tout spirituel et eos qui... Répétition pleine de vigueur. Assurément, Jésus ne réprouve pas le cuite extérieur, qui est une nécessité, étant donnée la double nature de
ou
telle
—
—
—
:
l'homme; mal» il montre ce que doit être ce cnlte lui-même pour plaire à Dieu. Cf. Matili.
r.
a et
(Vers.
Hs.,
iij.
sais
que
le
:
27. Au même instant ses disciples arrivèrent, et ils s'étonnaient de ce qu'il parlait avec une femme. Cependant aului dit: Que demandez -vous? Pourquoi parlez -vous avec elle? laissa donc là sa 28. La femme cruche, et s'en alla dans la ville. Et elle dit aux gens 29. Venez, et voyez un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il
cun ne :
:
29. Venite, et videte hominem qui dixit mihi orania quaecumque feci numquid ipse est Christus?
86.;
Je
te parle.
ou lier,
:
Christ) doit venir;
donc qu'il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 26. Jésus lui dit Je le suis, moi qui
I
;
le
lors
qui loquor
27. Et continuo venerunt discipuli ejus et mirabantur quia eum muliere loquebatur. Nerao tamen dixit Quid quaeris aut quid loqueris eum ea ?
lui dit
Messie (c'est-à-dire
,
tecum.
La femme
25.
:
16 ot SH
Ello
,
etc.
—
Dicit...
n'a pas compris,
mvlier...
sans doute.
pas
Christ ?
le
portée de ces sublimes instructions; en est toute saisie, et elle espère que le Messie, lorsqu'il sera venu, apportera une complète lumière sur toutes choses. Scio Comme les Juifs, les Samaritains attendaient le Messie, que plusieurs passages du Pentatei-que annoncent clairement. Voyez surtout Gen. XLix, 10, et Deut. xviii, 15. Ego .<um... (vers 27). C'est moi qui suis le Messie. Révélation d'une infinie bonté. Jésus se manifesta rarement à ses compatriotes avec une pareille clarté (cf. Matth. xvi, 20; xvii, 9, etc.), car II craignait de provoquer un enthousiasme trop humain, qui aurait compromis son œuvre. Comp. VI, 15, etc. Le danger n'était pas à redouter dans le cas présent.
toute
la
mais
elle
—
. .
—
27 30. L'arrivée des disciples met fin à l'enavertis par la Samaritaine, les habitants de Sichar viennent auprès de Jésus. •
tretien
;
—
Mirabantur. Les rabbins ne voulaient pas qu'on s'entretînt en public avec une femme, fût -on son mari. De là l'étonnement des disciples; mais leur respect pour leur Maître était plus grand encore
:
nemo
tamen... Cf. xxi, 12, etc.
L'émotion de
liquit... (vers. 28).
était
si
—
ReSamaritaine le motif qui
la
grande, qu'elle oublie
amenée auprès du puits*. — lUia hondnibus. Dans le grec TOt; àvOpcuTiotr, aux
l'avait
:
hommes; 1)1
le
c.-à-d., h
ceux qu'elle rencontrait. Rem-
d'un Paint zèle,
s'est passé, et elle
leur tour celui qui I,
41 et ss.
elle les 1';
— Omnia
raconte h tous ce qui
invite h aller trouver & si bi<;n
convaincue. Comp.
quœcnn
que... (vers. 29).
de ce que Jésus lui avait dit, elle conclut h juste titre qu'il aurait
Exagération très naturelle
pu
lui dire
beaucoup plus.
:
—
l^umquid
i^ise...?
.
s.
Jean, IV, 30-35.
30. Ils sortirent donc de la ville, et
vinrent auprès de 31.
Cependant
en disant 32.
:
lui.
les disciples le priaient,
Maître, mangez.
Mais
il
leur dit
30. Exierunt ergo de civitate, et veniebant ad eum. 31. Interea rogabant eum discipuli,
manduca. autem dicit ein Ego cibum habeo manducare, quem vos nescitis.
dicentes
J'ai
:
à manger
une nourriture que vous ne connaissez
491
:
liibbi,
32. nie
:
pas. 'S3.
Les disciples se disaient donc l'un Quelqu'un lui a-t-il apporté à
à l'autre
manger .34.
:
33. Dicebant ergo discipuli ad inviNumquid aliquis attulit ei mandu-
cem
:
care?
?
Jésus
ietir
dit
:
Ma
34. Dicit
nourriture est
ek Jésus
Meus cibus
:
est ut
faciam voluntatem ejus qui misit me» ut perficiam opus ejus. 35. Nonne vos dicitis quod adhuc qua-
de taire la volonté de Celui qui m'a envoyé, pour accomplir son a-uvre. 35. Ne dites -vous pas Encore quatre m<jis, et la moisson \nendra ? Voici que je vous dis Levez vos yeux, et voyez
tuor raenses sunt, et messis venit? Ecce dico vobis Levate oculos vestros et vi-
Elle ne doutait pas qu'il ne fût vraiment le Mosile; mais non bonhcor de l'avoir rencontré
rlste
:
:
:
veniebant... (vers. 30).
snhi de
est
Comme
l'imiiarfait.
au vers. 27, l'aoLe premier des
deux verbes e.Tprlme un acte transitoire; second, en acte prolongé.
le
31-38. Entretien de Jésns avec ses disciples. roule sur ces deux Idées la nourriture du Christ, ver?. 31-34; les raolssonneui-s et la moleson, vers. 36-38. Interea... Le vers. 31 sert de transition. llanduca. Les disciplw étalent allés à la ville tout exprès pour acheter les vivrez dont leur Maître et eux-mêmes avaient tant Il
:
—
—
besoin.
Comp.
les vers. 6 et s.
—
Eyo.
.
.
.
vos.
disciple*
.
deux pronoms font antithèse les apportent une nonrrlttire matérielle;
(vers. 32). Les
:
Jésus a trouvé, rlans la Joie cannée à non cceur par la conversion do la Samaritaine et pir la perspective d'auirw conversions nombreuses (cf. vers. 30, 89 et s».), un aliment nnmatnrel qnl rempéche de io souvenir qtiMl a faim. Qurm... nesritin. Ils n'avalent pas la moindre Idée de cette nourriture my>iiqutf comme lo montre la
—
,
n^flexion qu'ils se communlcjnérent entre eux : (iirrbant ergn... (vers. 33». Jésns va s'pxpU-
—
qiier
qoi
:
Meus
rthu.t...
ut furiam... (ver*. 54 >. Ce réconforte lntérlpnrr»m»'nt .
nourrit et lo de se soumettre en tout à la 'c Dieu concernant le saint du monde, r Intégralement iperficinm, TE>.cttôn«i>) n u\r.> de rédemption qui lui a été confié»». - Aiihuc quatuor... lieaucoup dMnten'réto* n'(mr«lenl o-s mot* comme un proverh»' populaire, par lequel le» Juifs auraient lU-sIpné le tempa qui s'éronlait chez eux entip \(^ s«>maillcs et la mo»«.«on. Il vaut le
c'est
•:
1
mieux
l«*s
do temps,
traitiT
comme un©
«Itnplo
Irnllratlon
et les aj-pllquer à la clrci»nstnnce pré-
sente. C«Ttnme la niojmon s'ouvrait en I*nle«tlne
vers le milieu d'avril, et qne les semailles y avaient lieu à la fin «Toctnbre, c'est -uv. mois de décembre qne Jt^ns traversait la S.tmarte le* champs de blé n'étalent pas alors ]annls«antii, mail d'un Ix^au vert. l.eraU onUon... \.r champ mystique de SIchar, qui venait à i"olne d'étn» ensemencé, était déjà rempli do bUSi mrtrs, prêt» h être moissonnés, et d'autres chain|>i<, l)eauroup •'«• plus vn«te-, mflrls-aleiit aussi nu 1<»Iî). :
Femine
p<>rtAni unA knipbore. (rho(<>gT»i>btc>.)
ftnit
«i
île riil«*iitine
ffnind, qnVile
n'oso
v>u« une fomje dubitative, dire, qu'on uc lut ravit
m
qao pour «ImI
citer lo fait
cr»l(rn.-int. )ii1«.
—
àixterurU,..,
—
mettf... (.vers. 56).
Jusqu'à
la
fln
do
totx
minr
492
Jean, IV, 36-42.
S.
dete regiones, quia albse sunt jam ad messem. 36. Et qui metit, mercedem accipit, et congregat fructum in vitam îi^ternam, ut
seminat simul gaudeat,
et qui
et qui metit.
les
campagnes qui blanchissent déjà
pour
la
moisson.
Et celui qui moissonne reçoit une récompense, et amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème se réjouisse, aussi bien que celui qui mois36.
sonne. 37. In hoc enim est verbum verura, quia alius est qui seminat, et alius est
37. Car ici se vérifie cette parole Autre est celui qui sème, et autre celui
qui metit.
qui moissonne.
38. Ego misi vos metere quod vos non laborastis alii laboraverunt, et vos in ;
eorum
labores
Ex
39.
tis
autem
civitate
diderunt in
verbum
introistis.
illa
raulti cre-
eum Samaritanorum,
})ropter
mulieris testimonium perhiben-
Quia dixit mihi omnia quaecumque
:
:
38. Je vous ai envoyés moissonner là d'autres où vous n'avez pas travaillé ont travaillé, et vous, vous êtes entrés dans leurs travaux. 39. Or beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en lui, sur la parole ;
femme
de la
gnage
:
Il
qui lui rendait ce témoidit tout ce que j'ai fait,
m'a
feci.
Cum
venissent ergo ad illum Samarogaverunt eum ut ibi maneret. Et mansit ibi duos dies. 41. Et multo plures crediderunt in eum propter sermonem ejus.
40. Les Samaritains, étant donc venus auprès de lui, le prièrent de demeurer chez eux et il y demeura deux jours. 41. Et il y en eut un bien plus grand nombre qui crurent en lui, à cause de
Et muliori dicebant Quia jara non propter tuam loquelam credimus ipsi
sa parole. 42. Et ils disaient à la femme Ce n'e;st plus à cause de ce que tu nous as
40.
ritani,
42.
:
;
tien
avec ses disciples, Jésus développe cette
—
métaphore tle la moisson. Mercedem : le salaire du moissonneur. Nature de ce salaire congregat... in vitam œternam. Chose évidente,
—
:
puisqu'il s'agit d'une récolte spirituelle,
d'âmes
—
;
:
—
Propter verbum... Les Samaritains acceptent sans hésiter le simple témoignage de leur conci-
toyenne
qui démontrait il est vrai, la science surnaturelle de Jésus. Rogaverunt... (vers. 40). ,
,
—
A l'Imparfait, dans le grec
:
Ils
demandaient (avec
Simul gaudeat. D'ordinaire, la joie du semeur et celle du moissonneur sont séparées par un assez long intervalle; dans le cas présent, ces deux joies étaient simultanées, pui>que le bon grain, à peine jeté dans à jamais conquises.
l'âme de la Samaritaine et de ses compatriotes, devait produire des fruits abondants. In hoc (vers. 37). C.-à-d., dans la circonstance actucdo. Verbum : le proverbe bien connu que Jésus va ciier. Ailufi... et alius... (Seat le « Sic vos non vobis », qui trouve dans la vie humaine des applications quotidiennes, sous mille fonuos diverses. Jésus l'applique lui même à ses .lis-
—
—
—
—
ciples
:
Ego
m.i8l...
(vers. 38).
I)hète8, Jean- Baptiste, Jésus
raverunt.
En
effet,
le
—
Alii
lui-môme.
travail
:
les pio-
— Labo-
du semeur
est
très pénible, surtout lorsqu'il s'agit des semailles
—
Jn labores... introistis... : pour récolter ce que d'autres avaient semé. « En parlant ainsi, Jésus ne éc^m naissait point le rude
spirituelles.
Groupe de Samaritaine.
(
D'après une pliotograpliie.'
m
labeur qui attendait
les disciples, »
mais
une Idée exagérée de
Demande touchante, h laquelle le bon Maître accéda aimablement. Multo plures...
39-42. Jétius chez les Baraarlfalns de Sichar. Résumé très court, mais hlgnlflcatlf. Muiti cretJid^runt : tandis qu'/i Jérusalem et en Judée le Clirist n'avait trouvé qu'un petit nombre do
du Sauveur promerveilles sur cis âmes simples et lojales. Propter... loquelam (vers. 42). La Vulg. a bien distingué la différence qui existe entre >,aAta, le langage de la Samaritaine, et
croyants sincères, malgré ses miracles éclatants.
/.•^Yo;
éviter qu'ils se fissent leurs succès. lait
11
vou-
insistance).
—
propter... (vers. 41).
—
La
parole
dul-it des
—
{sermonem,
vers. 41), le langage
du
Christ.
s.
Jkan. IV, 43-50.
493
que nous croyons car nous l'avons entendu nous-mêraes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. 43. Deux jours après, il partit de là
enirn audivimus, et scimus quia hic est
et s'en alla en Galilée.
et abiit in
dit
;
vere Salvator mundi. 43. Post duos autera dies exiit inde,
Car Jésus lui-même a rendu ce témoignage, qu'un prophète n'est point honoré dans sa patrie. 45. Lors donc qu'il vint en Galilée,
Galila;am.
44. Ipse enira Jésus
44.
testimonium per-
hibuit quia jiropheta in sua i)atria honorem non habet. 45. Cum ergo venisset in Galilaeara, exceperunt eura Galilaei, cum onmia vidissent quse fecerat Jerosolymis in die festo et ipsi enira vénérant ad diera
les Galiléens l'accueillirent, parce qu'ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem au jour de la fôte car eux aussi ils étaient allés à la fête. 46. Jésus vint donc de nouveau à Cana en Gahlée, où il avait changé 1 eau en vin. Et 'I y avait un officier du roi, dont le tils était malade à Capharnaiim. 47. Ayant appris que Jésus venait de Judée en Galilée, il alla auprès de lui, et le pria de descendre, et de guérir son Hls, qui était prés de mourir. 48. Jésus lui dit Si vous ne voyez des si^^nes et des prodiges, vous ne croyez
;
;
festum. 40. Venit ergo iterum in Cana GalilîEîe, ubi fecit aquara vinum. Et erat quidam regulus, cujus filius infirmabatur
Capharnaum. 47. Hic cum audisset quia Jésus adveniret a Jud<ea in GaUheam, abiit ad eum, et rogabat eum ut descenderet et sanaret filium ejus incipiebatenim mori. 48. Dixit erpo Jésus ad eum Xisi signa et prodigia videritis, non creditis. ;
:
:
point.
49. L'officier lui dit Seigneur, descendez avant que mon tils meure. 50. Jésus lui dit Va, ton fils vit. Cet homme crut à la parole que Jésus lui
Domine, 49. Dicit ad eum regulus descende prius quam moriatur filius meus. Vade, filius tuus 50. Dicit ei Jésus vivit. Credidit horao sermoni quem dixit
avait dite, et
ei
:
:
—
s'en alla.
il
Ip»i enim... Ils avaient maintenant une ccrti-
la<lo direcie et persoiim !•
Mewle, dunt
lie.
— Halvator mumli
ia luieëioa con»i»talt
:
à eau ver
tous les buoiiues. 4» Stjour de Jésus en Galilée. IV, 43-54. 43-4Ô. Arrivée liu Sauveur dans celte province il reçt'lt dM habiiantH un cxceilcni accueil. (
;
narrateur »c propose d'indiquer le motif de - Seigneur en Galilée. Toutefol* le proverbe qu'il place sur le» lèvres de Jésu;) semblti plutôt contenir un motif capable d'écirter le divin Maître, de cette province, .\uii8i Iwaule
ce retour de Notre
coup
d'liil<>rj)r*-tea
dans
croient-
il»,
à la ëulte d'Ori-
de saint Jean, la patrie » de N<^tro- Seigneur est ici ia Judée, où il était né; n'y ayant paii reçu l'hotmcur qu'on lui devait, il lu quitte {>our venir en fialil*'-o. Voyez d'aoïreu oxpiicntionH dan« notre «raiid commentaire, pp. 86 et H7. ~ Tetttmotnum que,
k'oiie,
la
i)enBée
•<
wn
Jésus,
et ibat.
Saniarituins avalent cru sans voir de pnMliges, Omnia... sur la simple parole du Sauveur. qvae fcctrat. Sur ces nilracleti accoinplis {HDdant t'i die ft*to, la féto de l'dque la plus récente m, 2. ié -7) -opTTi), voyez ii, JS 46-54. Jésuft guérit le flls d'un fonctionnaire Iterum i?i Cuna. Alluroyal à (,'aphamaûm. sion au premier de tous les prodigi'S du Christ. ^a<Ti).tRejulus. Dans le grec Cf. II, 1-11.
—
.
(
*nim montre que
l^a |tartlculc
ver». 44).
:
;
—
/p«'...
:
—
—
:
aÔç, « un (offlcier) rojai, » civil ou militaire, au service d'HénKlc Âiitipos. Ce prince gouvernait
mata par flatterie. Cf. Mallh. XIV, 9, etc.- R(^ah(it (vpm. 47). A Ut prière pressante, l'Imparfait la (Jalllée
on
le
avec
le
simple titre de téirarqiie
nommait ordinairement :
;
roi
—
;
de Cana
sur le plateau de Galilée, et Capharnaum au bord du \:\c{AlL géoçr., pi. x, xi, xviii). - Indinebat.^ SiMi... Car 11 devait mourir. I) ai)rès le grec videriiig... (^crH. 4H ). Il est évident que celte
ilescinderet...
la
:
ville
••
—
mm
un certain blâme. Voyez le ct-mmentalrc dn ven. 45. N'otre- Seigneur aurait voulu lencontn r une foi plus |»arfalte, ba^S} sur son propre témoignage plus encore que sur ses miracles. Mi/na et ptodtijta {<j7\uix xa\
Notre- Seigneur JéiiUH-Cbriitt. Néaninoins la f<i| des Galiléens, uniquement ba>éc sur les mincies de Jc-Hus (rum... vt'Hnnfnt,... vert. 45), était elleniiiuc uMci imparfaite. Cump. lu ven. 44. Les
premier de cv» •ubslnntifs «-»1 plu* le second «ié-signe • un acte merveilgénérai Df$' leux contraire aux luU de la nature ». ctude, priu» quam... ( ren. 49). I<a requête devient de plu» en plus humble et prr»»«nt««. fdiuê miu». Duus te gri.o, Doua lUvns 1«
}>erhtbutl
mais lea
il
:
rians
circonstance présente, comme le racontent Matth. xiii, 57; Marc, vi, la
une autre r»coa«ion,
Kynopti<|iieH.
Cf.
—
I*rtrphtla... honorent... Voyez 4; Luc. IV, 24. Kicfprmnt Ica notes de Matth. xiit, 57. par opposition aux habltaiita do la ( V'T4. 45) Judée, qui n'avaient pas cru K4^rleu^ement en
—
:
IKirole contient
—
Tepaia). ;
,
—
Ia»
—
494
S.
—
Jean, IV, 51
51. Jam autem eo descendente, servi occurrerunt ei, et mintiaverunt dicentes quia filius ejiis viveret, 62. Interrogabat ergo lioram ab eis, in qiia melius habuerit. Et dixerunt ei Quia heri hora septima reliqiiit eum febris. :
V,
2.
51. Comme déjà il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui
annoncèrent que son
62. Il leur
demanda
fils
vivait.
l'heure à laquelle et ils lui dirent
s'était trouvé mieux Hier, à la septième heure, la fièvre
il
;
:
l'a
quitté.
53. Cognovit ergo pater quia illa hora erat in qua dixit ei Jésus Filius tuns vivit et credidit ipse, et domus ejus tota. :
;
53, Le père reconnut que c'était à cette heure- là que Jésus lui avait dit Ton fils vit; et il crut, lui et toute sa :
maison. 54.
Hoc iterum secundum
signiim fecit Jésus, cuAi veuisset a Judaea in Galilseam.
Ce fut là le second miracle que Jésus, après être revenu de Judée en
54. fit
Galilée.
CHAPITRE V
1.
Post hsec erat dies festus Judaeorum,
et ascendit Jésus
Jerosolymam.
2. Est autem Jerosolj^mis Probatica piscina, quae cognominatur hebraice Bethsaida, quinque porticus liabens.
diminutif
du cœur
iiaiStov,
qui exprime
tendresse
la
paternel. Jésus emploie le
mot v\6ç
—
;
narrateur se sert du substantif Tiaïç. Vade,... exauce le suppliant tout en mettant sa foi à l'épreuve. Cette épreuve fut d'ailleurs parfaitement supportée credidit... Eoram. in qua, ( vers. 52 ). L'officier parait avoir STupposé que la fièvre, quoique guérie par Jésus, ne disparaîtrait que peu à peu, et non d'une manière instantanée. Hora seplima : à une heure de l'après-midi. Credidit... (verset 53). Cette fols, il crut que Jésus-Christ était le Messie. Comp. le vers. 50''. Hoc iterum... (vers. 54). Conclusion et récapitulation du narle
vivit (vers. 50). Jésus
,
—
:
.
.
.
.
— — —
rateur.
1. Après cela, il y avait une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. 2. Or il y a à Jérusalem la piscine des Brebis, qui s'appelle en hébreu Betlisaïda, et qui a cinq portiques.
beaucoup discuté depuis
les premiers siècles sur nature de cette fête. Ce fut sans doute l'une des trois grandes solennités (la Pâque, la Pentecôte, la fête des Tabernacles) qui exigeaient un pèlerinage à Jérusalem ; la Pâque d'après le sentiment le plus commun. De nombreux commentateurs modernes donnent la préférence h la fête des Purim ou des Sorts instituée en souvenir de la délivrance des Juifs par Mardochée. Cf. Esth. ix, 20 et ss. Cette opinion est peu vraisemblable, car cette solennité était plus profane que religieuse, et on la célébrait dans toutes les localités de la Palestine aussi bien qu'à Jérusalem. Voyez notre grand commentaire, p. 91-93. 2-4. La piscine de Bethsaïda. E.tt autem... L'emploi du temps présent est à noter. 11 est possible que la piscine existât encore à la fin du i" siècle, lorsque saint Jean composait son évangile. Dans le cas où elle aurait été détruite par les Romains en même temps que Jérusalem, le narrateur se représenterait les choses telles la
,
,
,
—
Section
II.
— —
§ I.
Le
conflit. V,
1
—
XI,
66.
Les débuts de 7a crise
à Jérusalem.
V, 1-47.
Elle fut occasionnée par un miracle de Jésus, opéré en un jour de sabbat. Dans l'.'S synoptiques ansBl, nous voyons, à j)lusicurs reprises, des miracleo du môme genre exciter la colère et rhostJlité de« autorité» Juives. Cf. Mattb. xir, 1 «t »H., 10 et fis.; Luc. xiii, 10 et en. 1" JéHHs guérit un j)ar;ily tique auprès de la plKcJne de Bethsaïda. V, 1-9.
—
Chaf', V. 1. Nouveau voyage de Jésus à Jénigalcm à l'occasion d'une fête religieuse. Dieu /extuH. I/après la leçrjn la jdus probable du
existaient au moment du miracle. Probatica piscina. Suivant la meilleure interprétation du grec (Il y a) près de (la porte) des Brebis une piscine. Cette porte des Brebis, déjà mentltmnée par Néhémle, m, 1, 32, et ii, 39 (fsa'ar hai^if'ôn), était située au nord du temple, non loin de la porte actuelle de Salnt-Éticnne ( Atl. (jéogr., pi. ix et xv). /Zcftralce ; dans l'idiome araméen, qu'on parlait h Jérusalem au temps de Jésus-Christ. Bethsaida. Les manus-
texte grec
crits
—
:
soptr, sans article, une fCtc.
—
On a
qu'elles
:
—
—
grecs varient entre fiyj&aaioa,
pyjOiJaÔà
&
o. et
Q
n
S
a a "a
496
S.
Jean, V, 3-7.
3. In his jacebat multitudo magna langiientium, cœcorum, claudorum. ariàorum, expectantium aquœ motum.
4.
Angélus autem Domini desccndebat
seciindura tenipus in piscinam, et movebatur aqua. Et qui priur descendisset in piscinam post motionem aquae, sanus fiebat a quacumque detinebatur infirmitate.
Sous ces portiques étaient étendus
3.
un grand nombre de malades, d'aveugles, de boiteux, de paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau. 4. Car l'ange du Seigneur descendait de temps en temps dans la piscine, et en agitait l'eau et celui qui descendait le premier dans la piscine après que ;
l'eau avait été agitée était guéri
quelle
.
que fût sa maladie. Erat autem quidam
homo
tri-
5.
ginta et octo annos babens in infirmitate 8ua 0. Hune cum vidisset Jésus jacentem, et cognovisset quia jam multum tempus Vis sanus fieri ? habeiet, dicit ei
était
5.
ibi
,
:
Domine, 7. Respondit ei languidus hominem non habeo, ut cum tiiibata :
Or il y avait là un homme qui malade depuis trente -huit ans.
Jésus, l'ayant vu couché et sachant malade depuis longtemps déjà, Veux -tu être guéri? lui dit Seigneur, 7. Le malade lui répondit 6.
qu'il était :
:
je n'ai
personne pour
me
jeter
dans la
Ce dernier nom est peut-être le plu3 authentique il équivaut à l'aratiiéen bet-hesda\ maison de miséricorde. On ne connaît pas d'une manière exac e l'emplacement de cette piscine. On l'a identifiée souvent avec le Biiket I>r;\ïn
intervention angéllque, c'est parce que les Juifs aimaient à voir le ministère des anges partout où il y avait quelques faits surnaturels. En réalité, Dieu se sert souvent des esprits célestes en
(piscine d'Israël), réservoir maintenant à sec, qu'on voit au nord du temple (AU. géogr., Quinque porticus : galeries destinées pi. xiv). In his jacebat... (verà abriter les malades. set 3). Tableau vivant et pathétique. L'équivalent de l'adjectif magna manque dans les meil-
guéri.
et prjOeaoa.
;
—
—
leurs manuscrits grecs.— Languentium. Expression générale, qui est aussitôt déterminée par
mots cxcorum, claudorum... — Aridorum des malheureux dont une partie du corps était pour ainsi dire desséchée.— Le trait expi-ctantium... motum est omis dans un certain nombre de manuscrits grecs; nous le croyons néanii.oins suffisamment garanti. Le vers. 4 va les
(^Tjpôiv)
pareil cas.
—
Et qui
prior... Celui-là seul était
—
Triginta et octo... Non que mais il si longtemps y avait trente -huit ans qu'il était malade. Ce détail fait ressortir la grandeur du prodige. D'après le vers. 7»>, il semble que la maladie ait Cvm, vidisset... consisté en une paralysie. (vers. 6). Le cœur du bon Maître fut touché de pitié à la vue d'une aussi grande infortune. 5
-
9.
Le miracle.
cet infirme fût là depuis
;
—
—
:
nous dire en
qr.ol consistait ce
mouvement
des
que ce verset est omis luimôme par divers témoins mais on le trouve dans un plus grand nombre encore de manuscrits et de
eaux.
11
est
vrai
;
11 n'est nullement, comme l'ont prétendu quelques critiques, « une explication légendaire », Insérée après coup. Il rend compte de la présence des nombreux malades dont il vient d'être parlé; et sans lui, comme on l'a Justement fait remarquer, la réponse du paralytique h Jésus
versions, et
—
Angélus... Incompréhensible. Plusieurs Interprètes ont supposée descendebat. que le narrateur s'exprime ici d'après le sentiment populaire, qui attribuait le mouvement d'ébullltion Intermittente et temporaire des i ai.v,
(cf. vers. 7) ferait . .
et leur vertu bienfaisante, h l'intiirventlon «i'un ange. Main une telle explication fait visiblement
violence au t«xte. D'ailleurs, « quelle est la source médicinale qui puisse suffire b guérir les aveugles, les Ixilteux..., et n'Importe quelle Infirmité V Et, •1 cette vertu est naturelle, pourquoi un seul malade est-11 guéil? f C'est donc une vraie force
miraculeuse que l'évangéils-te tlgnalc ici. L'ange demeurait Invisible; si l'on supposait que l'ajrltatlon merveilleuse des eaux était duc ix une
Qucrisnn du paralytique de la piscine. - reliel do sarcophage. ) { Bas
Cognovisfiet
48;
II,
:
24-25,
Cf. i, 47 et Vis sanus...? Cette ques-
par sa science divine. ttc.
—
pour but de provoquer la fol et l'esJlominem non... (vers. 7>. pérance du malade. 11 était seul au monde,,et ne pouvait que b'avaucer
tion avait
—
Jean, V, 8-16.
s.
et piscine lorsque 1 eau a été agitée jjendaMt qae j'y \ai8, un autre deï>ceiid avant moi. Léve-toi, prends ton 8. Jésus lui dit giabat et marciie. 9. Et aussitôt cet honnne fat puéri et il puit son grabat, et marciia. Or ce jour- là était un jour de Babbar. 10. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri il ne C'est le sabbat t'est pas permis d'emporter ton grabat. 11. leur répondit: Celui-là même Prends ton graqui m'a guéri m'a dit bat, et marche. ;
fuerit aqua, mittat
;
^.
:
demandèrent Quel est cet Prends ton grabat,
12. Ils lui
homme et
:
qui t'a dit
marche
:
?
Mais celui qui avait été guéri ne
l'i.
[>a.s qui c'était car Jésus s'était de la foule rassemblée en ce lieu, 14. Plus tard, Jésus le trouva dans le temj)le, et lui dit Voici que tu as été guéri ne pèche plus désormais, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. 15. Cet homme alla, et annonça &UX Juifs que c'était Jésus qui l'avait
savait
;
retiré
:
;
in jin.
Jésus Surge, toile grabaambula. Kt statira sanus factus e-^t homo
8. Dicit ei
tum tuum, 9.
,
:
me
venio enim ego, alius aute
:
,
497
:
et
grabatum suum, autem sabbatum in
ille, et sustulit
bulabat. Erat
10. Dicebant ergo Judaei tus fuerat : Sabbatum est,
illi
um-
et
die illo. qui sana-
non
licet tibi
grabatum tuum.
tollere
Respondit eis Qui mesanum fecit, mihi dixit Toile grabatum tuum, et ambula. 12. Interrogaverunt ergo eum Quis 11.
:
ille
;
:
homo, qui dixit tibi Toile grabatum tuum, et ambula? 13. Is autem qui siinus fuerat eftectus, nesciebat quis esset Jésus enim decliua-
est ille
:
;
vit a turba constituta in loco.
14. Postea invenit
plo, et dixit
jam
illi
eum
Jésus in tem-
Ecce sanus factus
:
ne deterius
noli peccare,
es
;
tibi aliqu.id
continuât. 15. Abiit ille homo, et nuntiavit Judœis quia Jésus esset qui fecit eum sanum.
guéri.
pourquoi les Juifs poursuiparce qu'il faisait ces jour du sabbat.
10. C'est
vaient choses
Jé.sus, le
lentement Jusqu'à
la piscine, «le
bort» qu'il lui
était tnipt)88lble do prudier de lu p<il&.<>aDoe mira-
— Surge, tolif... (vers. 8). que dans uu incidint analogue,
—
d'effervescence i»opnlalre. A turba. le grec une fouie étant danH ce lluii.
parole
synoptiques. Cf. Mitth. ix, 6. etc. Pa« l» niolndn? intervalle «litre l'ordre do Jésus et la guerinon. La note erat... eabbalum... a pour but de préparer la suite du récit.
racont<-
—
Jit
S*
p.-ir
les
atatiin... (vers. 9;.
—
Jé»U8 est accusé de violer
le
sabbat. V,
10-18».
10-13. Le« Jnlfs, scandalisés par cette guérison opérée en un tel Jour, cbfrchet:t ii apprendre quel en éult raut«ur. Judeei : les chefs spirituels du (leuple. Voyez i, l'J et le commentaire. Non licft... Il euilt f<>rmelleiiient interdit par la loi de |M)rter nn fardeau le Jour du sabbat. Cf. Kx. XXIII, 12: XXXI, U; .1er. xvii, SI, etc. IjCt adrcrsuires de Jésus no voient ici que ce fait mat^'riel Ils ne s'Inqnlètnnt pus des circonstances qui l'avalent occasionm*. <ini me Mnum... ( ven>. 11 ). I^ paralytique le« ramène à la vraie «ituatton. 8a ré|ionte slgnifle Celui qui a eu la pulssanctt do me gu<'rlr aralt évidviunimt ntiHMi le «Irolt do me prmi^ttre d'emporter mon lit, m'orne en un Jour de sabbat. -
—
—
:
—
:
Qui* en UU... (vers. 12).
—
U
Cad.
guel est de Dieu ? Dfrliiiaril (vpp». 13>. JéciiR •'«^tajr j>ordu dans fuule, pour provwquer aucuu uiouvauient
l'homiiio qnl a
os»*
mépriser nin^l
M
COMMRTIT.
VII.
:
In loi
D'aprèa
:
M -18».
culeuBc des eaux.
M6mo
perseqiiebantur Judici in sabbato.
Pro[>terea
IC.
Jcsum, quia hitc faciebat
Notre- Seigneur, accusé par
se disculpe brièvement.
—
In ttmjdo.
les
Juifs,
Cét.Tlt «ans
doute uu sentiment de reconnal»»aiicc qui avait conduit ]• paralytique dans le lieu saint. I^ Sauveur, l'y ayant trouvé (invenit; peut-être l'avait -il expressément cherché), voulut gti- rir son 4iue oonime son corps. Jam noh... C«tte recoiumandatiiiu, ain.->i présentée, semblerait Indiquer que la maladie avait été la conséquence de quelques i)éché« graves. Voycjs Mat th.
—
—
le commentaire. Deterius... aliniAme en cette vie, à plus forte raison dans l'autre. Suntiavit JuiUeL» < vers. 15 ). L'inrinne avait pris des Informations au sujet de son bienfaiteur. Kn le faisant connaître aux
IX,
et
a*"
quid...
:
—
Juifs,
11
rait des
ne se doutait nullemi-nt qu'il
embarras kérieux
;
il
lui crée-
voulait avant tout
Justifler lul-ni^mo, et prouver qu'il avait bien fait d'ob^-ir 4 ce saint thaumaturge. Per$eqiubantur... (vers. 16). I)e nonibn-ux manuscrits grecs ajoutent Kt ils cherchaient à le
se
—
:
chefs du |«upl« contre Jésus va s'accentuant de plus en pluti. •? fafielKit. Te phulcl et cet imparfait uuintrrni qoe les ennemis do Notre- Seigneur avaJeur -•» tu«'r.
L'hostilité
dis
.
vue d'autres cas (|uo Vorea les notes du
la
>
guérlsou
ilu pMralytl«|u>'.
-
PiUrr... u»]u«
vers.
8.
modo... (vers. 17). L'uruvro de Dieu e»t 3'J
u4o d9
498
S.
17. Jésus
autem respondit
meus usque modo
eis
:
Jean, V, 17-22. 17. Mais Jésus leur répondit Mon Père agit jusqu'à présent, et moi aussi
Pater
:
operatur, et ego operor.
j'agis.
18. A cause de cela, les Juifs cherchaient encore davantage à le faire mourir, parce que non seulement il violait le sabbat, mais parce qu'en outre il disait que Dieu était son Père, se faisant égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole, et
18. Propterea ergo raagis quaerebant
eum
JudiBÎ iuterficere, quia non solum solvebat sabbatum, sed et patrem suum dicebat Deura, œqualera se faciens Ueo. Respondit itaque Jésus, et dixit eis :
leur dit 19.
Amen, amen
dico vobis, non potest
:
En
19.
vérité, en vérité, je vous le ne peut rien faire de luisi ce n'est ce qu'il voit faire au
Filius a se facere quidquam, nisi quod quaecumque viderit Patrem facientem enira ille fecerit, hsec et Filius similiter
dis, le Fils
facit.
Fils aussi le fait pareillement. 20. Car le Père aime le Fils
même,
;
Père
20. Pater enim diligit Filium, et omnia deraonstrat ei quœ ipse facit; et majora Lis demonstrabit ei opéra, ut vos miremini.
car tout ce que le Père fait, le
;
et lui
,
montre tout ce qu'il fait et il lui montrera des œuvres plus grandes que cellesci, afin que vous soyez dans l'admira;
tion.
21. Sicut
enim Pater
et vi vificat, sic et Filius
21. De ressuscite
suscitât mortuos
quos vult vivificat.
même Neque enim Pater judicat quemsed omne judicium dédit Filio,
22.
quam
s'être
;
arrêtée
avec
épuque lointaine,
la
création
n'a pas cessé
il
;
cette
doi<uia
un
seul instant
il conserve et gouverne le monde créé Qui donc pourtant oserait l'accuser de Et ego... Jésus imite son violer le sabbat? Père céleste, et lui aussi, malgré le sabbat, il a
d'agir, car
par
lui.
—
de travailler sans relâche. Pour être valable, l'argument suppose de la façon la plus évidente que Notre- Seigneur est Dieu luimême, tout à fait égal à son Père. Les Juifs en comprirent fort bien la portée; mais cela ne propteren... magis... fit qu'exciter leur haine Patrem suum. Dans le grec son (vers. 18»). propre ( vO'.ov) Père. 3" Jésus développe sa justification personnelle. V, 1.S*>.47, lôb-30. Première partie œuvres divines que le Flh accomplit en coopération avec son Père. Amen, amen... Les vers. 19-20 reviennent sur la déclaration qu'a rapidement esquissée le verset 17, et démontrent l'intimité qui règne entre le Père et le Fils. « Jésus proclame, sous forme néî^nilve d'abord (non potest...), sous forme jiosltlve ensuite ( quiecamque enim,...), qu'il exerce une activité Kemblablc à celle du Père 1! ne fait lien par lul-n)6me, tout sur l'indication de DIcn, » Da nouveau, nous trouvons Ici clairement exprimée l'identité de nature entre le Père et le Fils, et, par 8uite, l'Identité de volonté, d'opérations; en effet, les fils ordinaires ont le pouvoir f;t le dn-lt d'accomplir une foule de chose» que leurs pères ne font pas, ou qu'ils sont môme incRi'îiblo^ d« faire. Los mots <i non poUwt...' ne marquent nullement un manque de le
droit
:
—
:
:
—
:
veut. 22. I
mais
même, en
aussi
Car il
le
que
effet,
morts et
les
les
Fils vivifie
le
Père de
vivifie,
ceux
qu'il
Père ne juge personne
le
a remis tout
le
jugement au
;
Fils,
puissance dans le Fils ; mais, tout au contraire, une absolue perfection, puisqu'ils indiquent qu'il est en tout semblable à son Père. Similiter (6[xota);) facit. Non seulement le Fils accomplit les mêmes choses que le Père, mais il les fait Motif de cette complète de la même manière. identité d'opérations : Pafer... diligit... (verset 20). Lorsqu'ils aiment quelqu'un les hommes lui font part de ce qu'ils possèdent et n'ont ainsi fait Dieu le Père rien de caché pour lui à l'égard de son Fils, pour lequel il nourrit un
—
—
,
;
amour
Inflnl. Ainsi s'expliquaient les œuvres admirables de Jésus. Mais il devait en faire de plus surprenantes encore, grâce à son union inefet majora... Ut miremini. fable avec Dieu Le verbe grec xaTaTtXayïîaYiTÔe dénote un
—
:
étonnement allant jusqu'à
stupéfaction.
la
—
Sicut enim... (vers. 21). Jésus va décrire en termes généraux ces « majora opéra » qu'il vient de prédire. Le Fils a reçu le pouvoir do communiquer la vie spirituelle, vers. 21-27, et aussi celui de faire sortir les morts de leurs tombeaux par la résurrection des corps, versets 28-29. sicvt...
—
Pater
L'Idée exprimée en premier lieu,
snsritat... K\QV^. 21), est générale
—
Morcette série de versets. ceux qui sont morts soit au propre, soit Quos vult... Le Fils a donc une au figuré. autorité égale à celle du Père sur ce point si non pas d'une Important. « Ceux qu'il veut façon arbitraire, mais d'après les mérites ou les dériiérltes des morts en question. D'où 11 suit que, dans cette seconde partie du vers. 21, Il ne s'agit que de la réauiToction splrltuolle.
et
domine toute
tuos
:
—
i»
:
s.
Jean, V, 23-28.
499
;
23. ut omncs honorificent Filium, sicut honoriticant Patrem. Qui non honorificat Filium, non honoriticat Patrem, qui misit illum. 24. Amen, amen dico vobis, quia qui verbum meum audit, et crédit ei qui misit me, habet vitam aeternam, et in judicium non venit, sed transiit a morte in vitara.
25. Kn vérité, e;i vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où
25. Amen amen dico vobis, quia venit hora, et nunc est, quando mortui audient
les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue
vocem
que tous honorent le Fils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils, n'honore pas le Père qui l'a envoyé. 24. En vérité, en vérité, je vous le dis, nfin
23.
comme
ils
celui qui écoute
ma
parole et qui croit la vie éternelle et ne vient point en jugement mais il est passé de la mort à la vie.
à celui
m'a envoyé, a
(jiii
vivront. 26. Car,
comme
Père a la vie en a donné également au Fils d'avoir la vie en lui-même; 27. et il lui a donné le pouvoir d'exercer un jugement, parce qu'il est le Fils lui-
même,
ainsi
le
il
de l'homme. 28. Ne vous étonnez pas de cela car l'heure vient oii tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de Dieu
,
Filii Dei, et qui
audierint vivent.
26. Sicut enim Pater habet vitara in semetipso, sic dédit et Filio habere vitam in semetipso
;
27. et potestatem dédit ei judicium facere, quia Filius hominis est.
;
in
28. Nolite mirari hoc, quia venit hora, qua omnes qui in monumentis suut,
audient vocem
Filii
Dei
;
;
puisque tons
les
raorta sans exception doivent
—
Lej vers. 22-23 contiennent la raUon pour laquelle le Fils ne donnera la vie de la grâce qu'à un ctrtaia nombre d'hoiutuca il a été institué ]ugc suprême jKtr son Père (omne... d^dil...), et il rendra ix cliacun Buivant ses œuvre». Ce droit de Juger l'humanité est ainsi ud des « majora npcra » il<; Notre -Seigneur Jéeus- Christ. I^e-t mota yienuf... Pater jiulicat... ne doivent pas être pris dans un sens absolu. Le Pore est Juge aushj bien que le Fil*: ce qui est aftlrmé Ici, c'es^t qu'il ne ressusciter corporel lemcn t.
:
—
pas saos le Fils, à l'exclusion du Fils. ...:io plus haut, IM, 17-18, le verbe Juger a dans oi passage la Higniticatlon de condamner. '
:
<
—
Ut omms... (verj. 23). But que s'est proi)08é Père en conQnnt ù son Fils la puissance de Juger le monde. L'identité dos pouvoirs a pour conséquence l'Identité des hommages & recevoir des hommes le Fils a droit aux mêmes honneurs que le Père, c-à-d., à des honneurs divln«. Conséqaenco de cotte volonté d»? Dieu !'• Père qui non hunorïjieai..., non... Cela est brident, puisque le Fils eut le représentant et rfg.-il du P/TC. Amen, amen... (vers. Ï4 ). Jésus fait Jus<iu'à trots fois appel sa témoignage de Dieu dani cette premU-rc fiartlo de bo:i dls0"Uni. Cf. vers. 19 et 25. Ik^ ver». J4-3j nous montrent le Fils exerçant dans le temps le double |M>uvoir de reMOscIter spirituellement et do Juger loi hommes. Qui... audit .. ft crédit... Cost .II' ch»/^|Uo individu qui décMe, en fin de ':M>te. s'il aura la vie éternelle, ou s'il serm 1<>
:
— :
—
—
•
I
—
<.
c!
I
uiùii.L:
ix
.
i'L.i
Lu
D'oQo part,
Ilab^t...,
non
renit...
présent (^t h remarquer, et ( tran«tl( ), colul du temps Il
s'agit
d'un droit ac4)u1s
pour toujours
sant.
—
ni, 36); de l'autre, d'un fait
(cf.
—
déjà accompli. laquelle tous les
JJorte
la
:
mort
6pirituel!c,
hommes appartiennent en
Amen... (vers.
à
nais-
26). RéiR-ililon solennelle,
80U8 une nouvt'lle forme, de l'assorilon qui préest... La voix du Venit hora,... cède. Fils do Dieu retentissait alors nit'me parmi les morts spirituels, pour les vlviUer; libre à chacun d'eux de l'écoiuer et do lui obéir, iK»ur mériter ainsi de renaître d'une manière surnaSicut enim... (vers. 26). Jésus ilémonlre turellf. Il est capable son affirmation des vers. 24 et 26 de produire la vie, i>arce qu'il est, comme son In »emetPère, une source de vie. Cf. i, 4. ipao. C.-ù-d essentiellement, sans avoir reçu la vie de personne. — Dédit... Filio: au Fils en tant qu'il s'est fait homme, car, en sa qualité de Verbe Incarné, 11 possède aussi la vie i»ar lul-
—
mme
—
:
—
,
—
Et poteatatem... (vers. 27) ainsi qu'il mémc. a été dit au vers. 22. Mais 11 est remarquable que Jésus, qui a insisté sur st>n i>ouvoir de procurer la vie, n«? parle qu'en termes rai>ides do Solite la puissance qu'il a de condamner. Ne vous étonnex pas de co inirarl... C.-à-d. qiio Je viens do dire, car Je vais vous révéler une vérlt<^ plus surprenante encore. En ofTet , Mius apprenons dans les vers. 28 et 29 comment lo Fils exercera à la On des terni* son droit do ressusciter corp<^rellement et do Juger les mort*. C'eut là une nouvelle preuve de l'InVenit limité i|ul existe entre lui et le Père. hora. C^flUs fois, Jésus n'ajoute pas < et nunr est » (cf. vers. 25), parce qu'il s'agit de la rt'^urrecllon générale et du Jngen;ent dernier, à In l'i'poquo de la couMimmatlon des siKies. :
—
:
—
—
mnnuT.evti» : dans les t. Nuire- Seigneur ne parle
;
On
If
volt,
ttnant de
l»
500
S.
Jean, V, 29-35.
29. et procèdent qui bona fecenint, in resiirrectionem vitœ qui vero raala egerunt, in resurrectionem judicii. ;
30. Non possum ego a nieipso facere quidqnara. Sicut audio, judico et judicium meum justum est, quia non quœro voluntatera meam, sed voluntatem ejus qui misit me. 31. Si ego testiraoniura perhibeo de rae;
testimonium
ipso,
meum
non
est
verum.
29. et ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection de la vie *,
mais ceux qui auront fait le mal en sortiront pour la résurrection du jugement. 30. Je ne puis rien faire de moimême selon ce que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. 31. Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est :
}.as vrai.
32. Alius est qui testimonium perhibet de me, et scio quia verum est testimo-
nium quod perhibet de me. 33. Vos misistis ad Joannem
monium 34.
,
et testi-
perhibuit veritati.
Ego autem non ab homine
monium
accipio
;
testi-
sed hsec dico ut vos
32. C'est un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai, 33. Vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. 34. Pour moi, ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis
salvi sitis.
cela afin que vous soyez sauvés.
35. Ille erat lucerna ardens et lucens. Vos autem voluistis ad horam ex ul tare in luce ejus.
35. Jean était une lampe ardente et brillante et vous avez voulu vous ré-
résuiTection spirituelle.
—
Qui bona..., mala
Désignation abrégée de l'ensemble de la vie, de la conduite, et nouvelle preuve quïl n'y aura rien d'arbitraire dans le jugement du In resurrectionem vitœ,... judicii. C.-à-d., Fils. une résurrection qui conduit à la vie éternelle ou h UQe éternelle damnation, au ciel ou à l'enNon fiossum... Le vers. 30 conclut la fer. première partie de ce discours, en revenant à !a pensée par laquelle elle s'est ouverte. Comp. le vers. 19. Toutes ces grandes choses, ce n'est point par lul-n;ômc que le Fils les accomplira, mais par suite de l'harmonie parfaite qui règne entre sa volonté et celle du Père. Le pronom ego a une importance particulière en cet endroit .Jésus s'identifie ouvertement avec le Fils de Sicut audio : selon ce qu'il entend de Di.u. la part du Père. Aussi son jugement est -11 nécessairement Juste et Infaillible. 31-40. Seconde partie du discours témoignages par lesquels le Père sanctionne les déclarations (vers. 29).
—
;
jouir une heure à sa lumière.
c'est
le bien de ses propres ennemis, afin puissent croire plus facilement en lui et
pour
qu'ils
être sauvés iut... salvi...). (
vers. 35
).
—
Ille...
Éloge du précurseur
même démontre combien
Jean
;
lucerna...
mais cet éloge
était inférieur
au
—
:
—
:
du
Fils.
—
Si ego... Prévenant
une objection
13), Jésus concède h ses adversaires qu'en tant qu'homme 11 a besoin d'un témoignage qui garantisse sa véracité. Ce témoignage, Il va le leur fournir amplement. C'est d'abord le témoignage de Dieu lui-même Alius est... ^vers. 32). Dans cet « autre )^ en effet, il ne faut pas voir Jean -Baptiste, dont Jésus va parler Immédiatement, mois Dieu le l'ère. Cf. VII, 28; VIII, 28. Il y a ensuite le témolgnage du précnrgeur, vers. 33-35, témoignage provofjué et entendu par ceux auxquels Notre(i:t.
VIII,
—
:
—
.Selgneur s'adref^salt alors
—
:
Vo$ misistis...
Cf.
I, 19 et «). Ego autem... f vers. 34). Restriction Importante. 81 le Sauveur a mentionné le t<^mol!/nage de Jean, ce n'est pas pour lui-même,
comme
ij'il
avait eu bCiïOln d'un Kecours
humain
;
(
Me.îslo
:
Torclies aiitlnues. monuments grecs.)
D'arrèâ les
celui-ci était
la lumK'ire
perî-oiinin-'a
celui-là une simple lampe (Xû/vo;) à l'éclat emprunté. L'imparfait erat semble signifier que Jean - Baptiste était alors en prison (cf. I, 7),
—
Ardens que son ministère avait pris fin. Dans le grec (une lampe) allumée et luisante. — Voi>... voluistis... Les Juifs avaient au fait h Jean -Baptiste un accueil tout frivole lieu de mettre à profit ses graves enseignement», et et
lucens.
:
:
Us n'avaient pensé qu'à se réjouir, comme des enfants, h la lueur éclatante de cette lampe mystique, et cela ad horam, d'unn manière transitoire. Cf. Matth. xi, 16-19. Allusion au
Jkan, V, 36-42.
s.
36. Mais moi, j'ai un témoignage i)lus grand que celui de Jean car les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir, les œuvres mêmes que je fais, rendent de moi le tcmoignage que c'est le IVre qui m'a envoyé. 37. Le Père, qui m'a envoyé, a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, ni con;
'
501
36. Ego autem habeo testimoniiira majus Joanne opéra enim quît- dédit milii ;
Pater ut perficiam ea, ipsa ciiHîrd quœ ego facio testimonium perhibent de me, quia Pater misit me. qui
me
37. Et qui misit
Pater, ipse testi-
monium perhibuit de me; neque vocem ejus unquam audistis neque speciera ,
templé sa face. 38. Et vous n'avez pas sa parole demeurant en vous, paice que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé. 39. Vous scrutez les Ecritures, parce qtie vous pensez avoir en elles la vie éternelle ce sont elles aussi qui rendent témoignage de moi. 4U. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. 41. Je n'accepte pas la gloire qui vient
ejus vidistis. 38. Et verbum ejus non habetis in vobis manens, quia quem misit ille, hnic vos non creditis. 39. Scrutamini Scripturas, quia vos putatis in ipsis vitam œternam habi-re ;
des hommes.
cipio.
42. Mais je vous connais, et je sais que vous n'avez pas l'amour de Dieu en
42. Sed cognovi vos, quia dilectionera Dei non habetis in vobis.
;
et illse sunt
quœ testimonium
perhibent
de me.
ad me, ut
40. Et non vultis venire vitara habeatis.
ab hominibus non ac-
41. Claritatem
vous.
peu de durée de reniboiigiasmc produit sur ces
Âmes légèrcd par l'apparition du précurseur. — Ego autem... (vers. 36h Jtsus revient avec plus
de dôialUsur lu téiuuignage de son l'ère témoignage manifesté soit «luns les œuvres luagnlfiquoi que le Sauveur accom|ilis>alt au notii de lileu, vers. :i6, 6oU dans len or.icies ôr» maints Opéra... quse... Ces mots Livret», vers. 37- 4U. désignent non seulement led miracles de NotreSeigneur Jésus •< hrlct, mais aussi ^a prédication, la Conversion d< s pécheurs, le Jugeuient dus lncr<SJules, etc. Sa vie entière atteste «tu'il teattmoétnit réellement l'envoyé de Dieu :
—
:
—
PaUr ip»t. (vers. 37). ninm... quiu... mitilt... Cet autre témoignage provenait plus directcuient de Dieu que olui des œuvres du Saiivenr. Il n'est pas probable qu'il ait consisté dans la voix célehto entendue au moment du baptême de Jésus. Cf. Maitti. III, 17. etc. Nous pensons que JésiD* abcinie dès cet enlroit le témoignage que loii Père lui avait rendu dans les Écritures. La seconde moitié du vers. 37 et le vers. 88 tout enllor contiennent un repn<cbe sévre. Les Juifs ne s'élalen'. Ulssé convertir < pnr aucun des ntojeiiM •iont Dieu s'était mtvI pour faire pém^trer »a révélation Ju^qu'A eux. Jéniis signale trois lie r<>s moyens, qui s'adressaient au sens de l'ouï' ( 1 fque rocrm...), au sens de la rue .
—
inrquf
nptctfTn...) et
au cœur (non... in voMt...),
qui •'olilcllalent par conséquent la cr»n>-clen«> huin.ilnede toute* manieras >. txii Juifs n'avalent pn>flté d'aucun d'eui. -- Verbum .manntê. Cvtto parole divine était écrite dans les I.lvr(>« saints; mais elle no pasa.iii |ms dans icm âmes |>our le* Kaison de tout cela quia.., transformer. non crtdttiM. Lm pn>nomR tilt, Huie et ros sont Bcrutaminl. très aoc60laé«. (vers. i'J ). Le
—
:
—
.
.
vorbe epsuvÎTe n'est pas h rimiMJratif, mais à Y>>U3 scnitd... Kn effet, rin licaiif prét^ent lUpuis l'exil surtout, les Juifs étudiaient sans :
cesHc l'Écriture,
compter
les
<*
mots
mais beaucoup pluet
les
s.vllabes, (jue
—
pénétrer
en pour en i>our
Quia... frutale feus et l'esprit. » avnicnt raison de penser ain^i (cf. l.er. xviii. û; Uoiu. VII, 12, etc. ); mais par cette rétlexUm, Jé>UH leur adre^N» un nouveau reproche, parce (|u'lls s'imngiruilent faussement que la possession dus divines Écritures leur aM<umlt IHir .tunt quar... à elle seule la vie étemelle. Uien de plus vrai. Voj-ez I..UC. xxiv, 57 et Ut notes, et aussi l'Introduction générale placée en tête du tome I p. 2 et sa. « Jésus-Christ que les l'Ancien, c mme deux Testaments regardent son attente: le Nouvi^ti, comme son modèle; tlJt...
Ils
—
,
:
tous doux,
comme
leur centre.
non
VHlltH... (vers. 40).
snlt
do venir à
>>
(Pascal.)
—
Kt
Singulière coninidtetlon entre leurs sentiments et leur conduite. La Hible les P'iivoyalt au Messie; tout démontrait »iue Jé^us <^Uit ce Christ promli, et Ion refalui
pour posséder
vraie ri»
la
(ut rifam...).
41-47. Troisième partie du discours les cause» rincr«'-<lullté des Juifs et s<s terribU-s r»'«ultats. Jésus mentionne d'ab«ird lt« motifs dn mauvais vouloir de ses ennemis, vers. 41-44: prédit en)«uito la ctinitamnalion qui les attend, il vers. 45-47. Cloittutetn (êr»;av, la gloire).. Notre Soigneur pré%iint encore une objection de %it contradicteur» s'il se plaint de leur manque de fol, ce n'est |Mtint à cause d'une ambition :
de
—
:
non
satisfaite et
mécontente: peraonneHaaMot ,
besoin d'eux et de leur* homauHiaa. Ooçnovi rot (ver*. 4S). Il les of>nnalt à fond,
n'a nul
Il -
cumpictcmcnt,
et c'est ainsi qu'il lit
dans leur
502
Ego
veni in nomine Patris mei, et me si alius venerit in nomiue suo, illum accipietis. 43.
P-on accipitis
—
Jean, V, 43
S.
:
VI,
1.
43. Je suis et vous
ne
venu au nom de mon Père, recevez pas si un autre
me
;
vient en son propre
nom, vous
le rece-
vrez.
44. Quomodo vos potestis ciedere, qui gloriam ad invicem accipitis, et gloriam quai a solo Deo est non quœritis ?
45. Xolite putare quia ego accusaturus est qui accusât ;
sim vos apud Patrem vos Moyses, in quo vos
speratis.
46. Si enim crederetis Moysi, crederetis forsitan et mihi ; de me enim ille scripsit.
non
47. Si Jiutera illius litteris
croire,
vous
;
croiriez aussi en moi, puisque c'est
moi
quomodo
Comment pouvez-vous
44.
qui recevez votre gloire les mis des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu renl ? 46. Ne pensez pas que ce soit moi qui vous accuserai devant le Père celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous espérez. 46. Car, si vous croyiez à Moïse, vous
de
a écrit. 47. Mais, si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez -vous à mes pa'
creditis,
verbis meis credetis?
qu'il
rôles ?
CHAPITRE 1. Post haec abiit Jésus trans Galiiœae, quod est Tiberiadi^
mare
premier motif de leur incrédulité. Ils un véritable amour de Dieu {quia clilectiO'iem...); il est donc naturel qu'ils ne le reçoivent pas, lui, le Fils et l'envoyé du Père
cœurs n'ont
le
pas
:
—
Si alius...: un faux Messie, se présentant in nomine suo, sans Illum avoir reçu aucune mission de Dieu.
ego
veni,... et non... (ver?. 43).
—
accïpielix
coi:irae le
:
montre
l'histoire des
faux
Messies nombreux qui séduisirent tour ù tour une partie de la nation juive, durant Ub premiers siècles de notre ère. Il y a beaucoup d'ironie
—
Quomodo vos... ( verdans ce trait. Jésus Indique une seconde raison de
set 44). l'incrédulité des Juifd
:
c'est
leur orgueil, leur
Remarquez l'énergie du langage. — Gloriam ab invicem... Le contraire de ce *\ue faisait Notre-Seigneur. Comp. le ver-
s'en alla au delà Galilée, ou de Tibériade ;
Après cela, Jésus
1.
de
;
VI
la
mer de
ciples de îloïse,
auraient été aussi les dis.. Parole majestueuse, qui ne doit pas .«eulement s'entendre de quelques oracles messianiques isolés, tels que Gen. III, 15; Deut. xviii, 15, 18, etc., mais « de tous les types, les sacrifices, les cérémonies symbolifjues du culte, qui avaient en vue le futur Si antem... libérateur du peuple de Dieu ». (vers. 47). L'antithèse porte moins sur les subs-
ciples de Jésus.
ils
—
De me enim
—
tantifs litteris (Ypc([JL(j.aaiv, écrits)
et verbis,
que sur les pronoms illius et vieis. En effet, comparaison a lieu entre Moïse et le Christ. §
IL
—
Délmt de la crise en Galilée. VI,
la
1-72.
ambition démesurée.
Sur ce désir insatiable d'approbation et de gloire humaines, voyez xii, 43; Matth. vi, Quœ a nolo 1-5, 16 -IH; xxiii, 5- 12, etc. Deo Dans le grec la gloire qui vient du seul
set 41.
—
..
vrai t'rez
:
—
NoHte putare... (vers. 45). Ne pas de mes rejiroches actuels la conclusion l>len.
qui suit.
vers.
I^es
45-47 exiiosent
le résultat,
redoutabl'î pour les Juifs, de leur refus de croire en .léwus Moïho lui -même, sur l'appui duquel :
ils
à
croyaient pouvoir compter, sera IcM
wmdamncr.
—
le
premier
Le Sauveur va Indiquer
c la cause de cett<i Immense déception qui les attend » : 8i... cmlAretis... (vers. 46). Au Heu à<:
foinifan,
il
taiiiemcDU 8i
faudrait « uiique le»
i»
;
c.-ù-d.,
wr-
Juifs avaient été les vrais dis-
Même
dans cette province, où Notre-Seigneur
avait été d'abord la lutte
va éclater
si
bien accueilli (cf. iv, 45), D'un côté, Jésus refu-
aussi.
sera de se prêter aux espérances charnelles des Juifs en ce qui concernait le Messie; de l'autre, exigera plus que jamais de ses disciples la foi il en sa personne et en sa parole. Pour ces motifs,
un grand nombre se f^^épareront de lui. 1^ Les deux prodiges qui servirent d'occasion à
la crise.
VI, 1-21.
—
1-16. Miracle de la multiplicaun des lares épisodes de la vie publique de Notre-Seigneur qui soit raconté par les quatre évangélisf es. Leurs narrations s'harC}iAi'.
VI.
tion des pains. C'est
monisent parfaitement, quoique chacune d'elles jirésente quelques particularités distinctes. Cîf. Matth. XIV, 13-21; Marc, vi, 30-44; Luc. IX,
so
I
Q
504
S.
Jean, VI, 2-10,
2. et seqnebatiir eiim multitiulo magna, quia videbant signa quoe faciebat super his qui infirmabantur. 3. Subiit ergo in montem Jésus, et ibi sedebat cura discipulis suis. 4. Erat auteni proximum Pascha, dies festus Judaeorum. 5. Cum sublevasset ergo oculos Jésus, et vidisset quia multitude maxima venit
ad eum.
dixit
mus panes,
ad Philippum Unde ememanducent hi? :
ut
2. et une multitude nombreuse le suivait, parce qu'ils voyaient les miracles
qu'il opérait sur les
malades. Jésus monta donc sur une montagne, et là il s'assit avec ses disciples. 4. Or la Pâque, jour de fête des Juifs, était proche. 5. Ayant donc levé les yeux, et voyant qu'une très grande multitude venait à lui, Jésus dit à Philippe Où achèterons-nous des pains pour leur donner à 3.
:
manger ?
Hoc autem
dicebat teutans eum ipse enim sciebat quid esset facturus, 7. Piespondit ei Philippus Ducento6.
Mais
rum denariorum panes non sufficiunt eis, ut unusquisque modicum quid accipiat,
disait cela pour l'éprouver ; savait ce qu'il allait faire. 7. Philippe lui répondit Deux cents deniers de pains ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu.
8. Dicit ei unus ex discipulis èjus, Andréas, frater Siraonis Pétri 9. Est puer unus hic, qui habet quinque panes hordeaceos, et duos pisces sed hœc quid sunt inter tantos ? 10. Dixit ergo Jésus Facite homines discumbere. Erat autem fœnum miiltum in loco. Discubuerunt ergo viri, numéro quasi quinque millia.
8. Un de ses disciples, André, frère de Simon -Pierre, lui dit 9. Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons mais qu'est-ce que cela pour tant de monde? 10. Jésus dit donc Faites asseoir ces hommes. Or il y avait beaucoup d'herbe en ce lieu. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
10-17. Les vers. 1-4 servent d'entrée en matière. Post hsec. Tiansition très vague. Saint Jean omet en cet endroit des faits nombreux , exposés par les trois premiers narrateurs. Voyez notre Synopsis, §§ 41-62. Nous avons dit dans l'Introduction, p. 463,4°, qu'il glisse sur les épisodes qui allaient moins à son but, et qu'il insiste seulement sur un petit nombre d'incidents, qui avaient servi d'occasion à d'importants discours du .Sauveur. Abiiitrans mare... D'après saint Luc, IX, 10, à Bethsaïda- Julias, au nord -est du lac. Saint Marc, vi, 31, nous fait connaître le motif de ce voyage : Jésus se retirait dans cette région solitaire, pour procurer un peu de repos à fces apôtres, qui rentraient fatigués à la suite de leur première mission. Q,aod... Tiberiadis. N<^m plus connu des lecteurs de saint Jean que la dénomination juive « mer de Galilée ». Tibénade était une ville d'une certaine Importance, bâtie par Hérode Antlpas sur la rive droite du lac, et ainsi nommée en l'honneur de l'empereur Tibère (.AU. géogr., pi. x et xi ). Seqiidhitur ..., videbant... faciebat (vers. 2). Imparfaits qui expriment la durée. Sur les nombreux ndracles que Notre -Seigneur opérait alors,
avant
;
:
:
;
:
—
—
—
—
—
voyez Matth. xiv, 1-2. In montem (vers. .3). Dans le grec io ô'poç, avec l'article; la montagne qnl se trouvait là. Sedebat : se reposant, suivant l'intention qui l'avait conduit en Erat... proximum... (vers. 4). Note ce Heu. chronologique trè« précieuse. C'était probablement la troisième Pâque depiila le commencement do la vie publlqae du Sauveur (voyez ii, 13; v, 1 et k commentaire; Luc. vi, 1;, Juate un an :
—
—
6.
car, lui
,
il
il
:
:
;
;
—
la dernière
Pâque
et la passion de Jésus,
Cum subievusset... Les vers.
le récit
du
miiacle.
5-13 nous
La plupart des
vers. 5 sont propres à saint Jean.
donnent
détails
—
du
Dixit ad... Non pas immédiatement après l'arrivée des foules, mais, comme on le voit par les autres récits, sur le soir, lorsque Jésus eut longuement parlé au peuple et guéri les malades qu'on lui avait amenés. Tentans eum (vers. 6) voulant mettre la foi de Philippe à l'épreuve. Ducentorum denariorum ( vers. 7 ). Saint Marc cite aussi ce trait. La somme équivalait ù environ 166 fr. «- La bourse qui servait à l'entretien de Jésus et de ses disciples n'avait probablement jamais renfermé une telle fortune. »
—
:
—
—
Dicit
Andréas
(vers. H).
D'un tempérament
actif,
a déjà pris des informations sur les ressources dont on pouvait disposer. Elles étaient h peu près nulles, la foule ayant déjà consommé les vivres dont elle était munie. Puer. Un jeune TcatSâpiov. garçon, d'après le grec Hordeaceos. Détail propre à saint Jean, comme le I)récédent. La classe pauvre se nourrissait habiPisces. Le mot tuel Ionien t de pain d'orge. grec ô'^âpta désigne au propre tout alinaent préparé sur le feu et qu'on mange avec le pain 11
—
—
:
—
(r «
obsonium
poihsons grillés,
»
des Latins); spécialement les c'est Ici le cas. Cf. xxi,
comme
—
Luc. XXIV, 42. Discumbere (vers. 10): par groupes, afln que la distribution fût faite avec plus d'ordre. Cf. Marc, vi 39; Luc. IX, 14. Fœnum multiim. En effet, on était alors à la fin de mars ou au commencement 9, 13
:
s'asseoir
,
—
d'avril, et la pluie
du pruiLunipu
était lombéer'
Jean, VI, 11-17.
s.
Jésus prit alors les pains, et ayant grâces, il les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulaient. 12. Ix)rsqu'ils furent rassasiés, il dit 11.
rendu
à
ses disciples
Ramassez
:
les
morceaux
qui sont restés, pour qu'ils ne se perdent
11.
505
cum
Accepit ergo Jésus panes; et
gratiasegisset,distribuit di.'-cumbentibu.s; similiteret expi.scibus quantum volebant. 12.
Ut autem
pulis suis
impleti sunt, dixit disciColligite quae superaverunt
:
fragmenta, ne pereant.
pas.
13
ramassèrent donc, et ils corbeilles avec les morceaux qui étaient restés des cinq pains d'orge, après que tous eurent les
Ils
douze
rem{)iirent
implevenint cophinos fragmenturum e:: quinque panibus hordeaceis, quae superfuerunt his qui manducaverant. 13. Collegerunt ergo, et
duodecim
mangé. 14. Ces hommes, ayant donc vu le miracle qu'avait lait Jésus, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. 15. M.iis Jésus, sachant qu'ils allaient Venir l'enlever pour le laire roi, s'enfuit de nouveau, tout seul, sur la montagne. ]». Lorsque le soir fut venu, ses discipi<s descendirent au bord de la mer. 17. Et étant montés dans une barque, ils s'avancèrent vers Caj-harnaum, de l'autre côté de la nier. Or il faisait déjà nuit, pt Jésus n'était pas venu à eux.
—
Viri^. La foule s'assit «ur ce tapla de verduro. quniqiie miUia. .<ans com|»;er le» feintnos et les enfanta, ajoute saint Matthieu, xir, ^1. Aecfpii.... et cum... (vers. 11 ). Mêmes détails que dan;» les synopt^ncit. Le trult f/uantttm raie-
—
bant, qui fait reMortir la grandeur du prodige, Colligite...: eut propre au quatrième érang^Ue.
—
14. Illi ergo homines cum vidi.ssent quod Jésus fecerat signum, dicebant Quia hic est vere {)ropheta qui venturus :
est in
mundum.
cum cognovisset quia venturi essent ut ra]terent cum, et faoerent eum regem, fugit iterura in raontem 15. Jésus ergo
ipse solus. 10. Ut autem scro factum est, descenderunt discipuii ejus ad mare. 17. Et cum ascendissent navim, venerunt trans mare in Capharnauni. Et tenebr<e j;im factai erant, et non venerat ad
eos Jésus.
est...
propheta (6 TTpoçr.TT,;
miné)...
C.-à-d.,
ie
le
:
Messie.
prophète déterà
Aliiif«lon
I)eut.
annoncé par .Moltw» était MeMsic par len una. tandis que
XVIII, 15. Le prophète
Mentiné an
d'autre* l'en distinguaient. Cf.
i, Jl.
—
Cum...
pas nécessairement Ici an moyen de sa sclenco divine; il otait facile, en vojant l'attitude de la foule, do comprendre ce Ct rapermt.,. On roulait qui Fe passait. cognoviimet... (vers.
Ift)
:
—
enlever JétiUs de force, l'emmener à JéruKaU et le pr»>clauier n>l
'\
:
roi- Me«j>ie,
m
temi>orel
roi
surtout, qui seconerait le Joug de Rome et w>oconformément njettralt tout l'univers à Isra» aux espéranct'S gro*>leres que la plus gratide partie «lu j»euplo Juif ratUnchait alors à l'aveneFiitjit. I>miiH plui>i(Min nient de son Christ. avemanuscrits fai•^jltlt autorité, noun llm-nt 1
,
—
:
•/»i>p/-,<T£v,
s'enfuit.
fanes,
Il
se
J<'t»UH
Ciir
relir:».
s«»
exiHtalt entre
de ÇCÛysi,
il
oTstlon* pro•
l'Ii
lui
lieu
«'•i>''mlt k r««s
ce n'f-t
son |)ouple. ni
au
r .1
ei
m>b c<>iii|<atrloi' h n-lailvc-
ment au vrnl rAle <ln M«*iu>io, qui nn<« na flnalcment u mort. -- Sohu : n'omtnenint aucun de
r^!L-OÉius>
wc* dlsciplrs arec lui. Xultli>lirati<in a-< i>ains. { Anrirnti« timpal'pi^.i
voiir^/rnint
...
njrr.itlonii
ant<
(
\>
I
rii
nri-,
.
.
et 13).
JIU
Comme trgo...
dana Im \,r* Tfra.
li et lA déciiveot rrnlhoiulaiiiiw qui fut
dan»
la
r<inl0
It-ll. iv*ws niari-he mlracaloascment ntir Ir» Saint Matthlou. XIV. SSiS.et saint Marc, Vf, 45 -St, mcontt'nt aussi cet épls4Mlr. La narration du quatrième évangile est la plus concise dca troll. Ut autem... I^cs rers. ic-l** i^n^.'irtt^ parent le récit de ce nouveau pnnlig»'. AsMca tard, aph** le coucher du »n|r|l. Cral* gnant que aea disciple* ne se lalwaieent «atmlflots.
par cet <klatant miracle.
exrU^ Uic
—
—
506
S.
Jean, VI, 18-25.
autem, vento raagno ôante,
18. 'M-Are
cxurgebat.
Cum
19.
remigassent ergo quasi stadia
\iginti qiiinque auC trigiiita, vident Jesum ambulantem supra mare, et proxi-
mum
navi
18.
Cependant la mer se soulevait, au grand vent.
souffle d'un
ticri, et
timueruut.
19. Lorsqu'ils eurent ramé environ vingt -cinq ou trente stades, ils virent Jésus qui marchait sur la mer, et qui s'approchait de la barque et ils eurent ;
peur. 20. Ille autem dicit eis nolite timere.
:
Ego sum,
21. Voluernnt ergo accipere eum in navim, et statim iiavis fuit ad terram in
quam
ibant.
22. Altéra die, turba quae stabat trans mare vidit quia navicula alia non erat
una, et quia non introisset cum diseipulis suis Jésus in navim, sed soli
ibi nisi
discipuli ejus abiissent. 2.3. Aliae vero supervenerunt naves a Tiberiade, juxta locura ubi mandiicaverant panem, gratias agente Domino.
Cum
ergo vidisset turba quia Jésus neque diseipuli ejus, ascenderunt in naviculas, et venerunt Caphar24.
non
esset ibi,
uaum, 25.
qufierentes Jesum, Et cum invenissent eum
iraiis
par l'enthousiasme du peuple, Jésus les avait contraints de s'emba;quer iminéiliatement. Venerunt Cf. ilatth XIV. 22; Marc. vi. 45, lis allaient; c.-à-d., (vers. 17). D'après le grec In Capharnaum. Saint ils se dirigeaient. Marc, VI, 45, nomme Bethsiïda (celle de la rive occidentale) mais elle était voisine de Capbarncr
—
:
—
;
—
Vento mayno... naiim {AU. gcogr., pi. x et xi). (vers. 19). Les ténèbres, l'absence de leur Maître, puis l'orage, trois causes d'angoisse pour les Cum remigns^ent (vers. 19). Le vent apôtres. était contraire, disent les deux autres narraSiadia vlyinti... Le stade équivalait à teurs. 185"; cela f;iit donc en tout 4 625 ou 5 500'". D'après Josèphe, Ucll. jud., m, 10, 7, le lac était large d'environ 40 stades. Saint Matthieu et saint .viarc disent d'une manière générale que JésUs rejoignit les apôtres au milieu de la mer; Vident Jesum... saint Jean précise da\antage. Voyez les deux autres narrations, qui sont beauTimuerunt. Ils croyaient coup plu» complètes. voir un fantôme. La parole encourageante Eyo 8um, iiolite... (vers. 20), est identique dans les
—
—
—
—
trois r«^"lt8.
—
Voluerunt... (vers. 21).
parfal* dans
A
l'im-
le grec Ils voulaient le recevoir barque. Ce qui peut bignlficr Ils étaient dl8[»oséa L le recevoir... Mais le verbe vouloir est souvent employé par les classUmes dans le seiia do faire une chose volontiers, avec Joie; or les narrations parallèles nous montrent que
dans
:
la
:
c'est cette Hftcondc interprétation préf«^ror, puisqu'elles
daufl
u%
que nous devons
afllrment que Jésus
oaruue et acheva
le
monta
voyage avec
tma
20. Mais il leur dit C'est moi, ne craignez point. 21. Ils voulurent alors le prendre dans la barque, et aussitôt la barque se trouva au lieu où ils allaient. 22. Le leudeniain, la foule qui était restée de l'autre côté de la mer remarqua qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque, et que Jésus n'était pas entré :
dans cette barque avec ses disciples, mais que les disciples seuls étaient partis. 23. Cependant d'autres barques arrivèrent de Tiberiade, prés du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces. 24. La foule, ayant donc vu que Jésus n'était pas là, non plus que ses disciples, monta dans les barques, et vint à Capharnaiïm, cherchant Jésus. 25. Et l'ayant trouvé de l'autre côté
—
disciples.
Statim navis... Le vent ayant ausMatthieu et saint Marc), on put
sitôt cessé (saint
promptement
franchir Il
le
reste de la dit-tance.
donc pas nécessaire
n'est
ici
d'admettre un
troisième miracle. 2"
Le discours de Jésus à Capharnaum et VI, 22-72.
ses
résultats.
22-24.
L'occasion
Seigneur sur le
grec, ces
la
:
la
foule
rejoint
Notre-
du lac. Dans versets ne forment qu'une
rive occidentale
trois
longue période; circonstance extraordinaire, tant les phrases de saint Jean sont d'ordinaire courtes et hachées. Altéra die... Une partie de la foule était demeurée sur le rivage nord -est, dans l'espoir de revoir Jésus et d'être témoin de quelque autre prodige. Comp. le verV'.dit quia... ni,si... Ceux qui composet V6. saient cette foule te souvinrent donc qu'il n'y avait eu en cet endroit, la veille, qu'une seule barcjue, celle dans laquelle les apôtres s'étaient embarqués sans prendre Jésus avec eux. Ils conclurent delà que Notre -Seigneur n'était pas encore parti. Alise vero... Les propriétaires de ces barques les avalent peut-être amenées pour gagner quchpie argent, en ranu-nant une du peui)le sur le rivage occidental. 1>. 'tie Asceruleruvt... (vers. 24) désespérant de trouver Jésus il.iDS les parages du nonl. 25-3.3. Première partie du discours le pain matériel, et, le pain spirituel i)ronds par Jésus. Cest comme un dialogue tiè.-i vivant entre 'e divin Maître et les Juifs. Cf. vers. 25 -V7, 28 :î9, iO-33. Cum invenissent...: daua la synagogue seule
—
—
—
—
:
:
—
s.
Jean, VI, 26-32.
de la mer, ils lui dirent Maître, quand étes-vous venu ici ? En vérité, en 26. Jésus leur répondit vérité, je vous le dis, vous me clierchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassa^5ié8. 27. Travaillez en vue d'obtenir, non la nourriture qui y)érit, mais celle qui demeure |)Our la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera car c'est lui que Dieu le Père a marqué de son :
mare, dixerunt
ei
Rabbi, quando hue
venisti ?
26. Hespondit eis Jésus, et di.xit Amen, dico vobis, quœritis me, non quia
:
;
507
:
amen
vidistis signa, sed quia manducastis ex panibus, et saturati estis.
27. 0[>eramini non cibum qui périt, sed qui pernianet in vitara aiternam, quLMu Filius hominis dabit vobis. IIuuc «Miiin Pater signavit Deus.
sceau. 28. Ils lui dirent
donc
:
Que
:
:
:
:
de CapharnaQin, d'apr.'s
huc.f Kl
le verj". 60.
quotnodo?
- Quando
Peut-être Boupç^miiait-on que Jésus avait accompli quelque nouveau mlnicle. Sans tenir compte de leur question le Sauvcnr fait appel à lecr conscience quxriUa me., (vers. 26>. I^a formule Amen, amen... revient quatre fols dans ce dlfOiars. Coinp. les ver». 3î, 47, 54. Signa- Pluriel de aii»t)t, <
»
—
:
,
—
N'applique
uniquement à
la multide« |>ain» : dinon, il désignent l't'ii.sfniblc dos prodiges du .^^iiveur. Ce mot est lm{»ortaiit ici. Tou-" les nilraclert de J6juk étalent des signes, qui att(*stalcnt son c;iractérc et son rdlc ; mais au lieu de les envisager comme tels, les Juifs ne s'arrêtaient qu'ù leurs c<ké» extérieurs c'est ainsi que, dans la multiplication des pains, ils avalent va seulement la nourriture qui les avait ras-aslés. Jésus proteste contre une tendincc Ofieramiui (vers. 27). Ce verbe, si charnelle. qui Hik'iiille acquérir par le travail, sup|M»sc une oondlilon at>S' il (I nient néccsKalre pour recevoir on n'oble «Ion que le .»<auveur va promettre tleti'lra ce don quc al on le gagne par de sérieux efloriH. y un eibum..., te<t... Aux aliments iiiat<Tlr|K, qu'il faut s'amiliiilier sans cotso |Mirrc que leurs effet* sont tran>lt<)in*«, est op|to«é un mets ln:illériblo, d'une cfflcarllé p<>nTinnenU>, qui pn><luit la vie éternelle. On le vult, JtStus < mIsII Io fait matériel du |«ln donné et mangé U rollle, jMiur en faire le thème d'un cn»«-lgncmont qui nmlc. d un b<>ut & l'autre*, sur l'Mé«< myatiqui) d'un aliment offert h l'âme par le Fils de Dlrti ». — /lunr (pronom accentuél... nigna' vU... I>iou a tuarqué le Mouks do aoD ct-au;
cato/orie,
s'il
pli'j;ition
:
—
:
—
28. Di.xerunt ergo ad
ferons-
nous pour faire les œuvres do Dieu ? L'œuvre de 29. Jésus leur répondit Dieu est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. 30. Ils lui dirent Quel niiracle faites;uis donc, afin que nous voyions et que nous croyions en vous? que faites-vous? 31. Nus pères ont mangé la manne dans le désert, ainsi qu'il est écrit Il leur a donné î\ manger le pain du ciel. 32. Jésus leur dit F^n v»'rité, en vérité, je vous le dis, ce n'est pas Moïse
eum Quid
facie-
:
mus
ut operemur opéra Dei ? 29. Respondit Jésus, et di.xit eis : Hoc est opus Dei, ut credatis in eum quem misit ille. 30. Dixerunt ergo ei Quod ergo tu :
facis
siguum, ut videamus,
et
credamus
quid operaris? 31. Patres nostri manducaverunt manna in deserto. sicut scriptum est Panem de
tibi ?
:
manducare.
c.clo dédit eis
32. Dixit ergo eis Jésus Amen, amen dico vobis, non Moyses dédit vobis panera :
c.-A-d.
qu'il
l'a
approuvé, accrédité,
jMir
les
œuvres merveilleuses qu'il lui a donné d'aca>mpllr. Cf. V, 3j^. — Quid /nriemuM.. (vers. 28). Comprenant que Jésus exigeait d'eux un effort moral, ils lui demandent par quel acte spécial pourront se rendre agréables à Dieu et accoiusa volonté (ut... opéra Del). Question qui caractérise fort bien les Juifs de cette (po^iue: car, pour eux, la perfection oonsi.^talt presque uniquement en actes extérieurs. -- Ut credatis... ( vers. 29 ). Le Sauveur les mène t<)Ut à ci>up au cœur mAtne du sujet qu'U voulait traiter la fol en sa |M-rt>(>nne et en sa mission. Cf. vers. 36, ils
pllr
:
Aux wuvris multiples, œuvre unique. — Quod ergo
36, 40, 47. cette
oppoM
Il
tu.
.
(
ver-
compris que Jt^sus se donnait lui-même comme l'envoyé do Dieu. Mais eurs exigences semblent étranges, lors lU'oD |K«nse à ce qu'Us avaient vu la veille de leurs propns yeux; d'aut^mt plus qu'alom la set 30). Les Juifs ont parfaitement
multiplication des pains leur avait p;iru suflisanté iM»ur prouvi-r «jue celui qui l'avait actt»mplic était
!<•
riirl't.
Comp.
mai) testât Ions I
14. Toutefois prêter h leurs riinprtHwinn et
le vers.
Notre -.Selxneur avait refusé do enlhouHl.iHte«,
m
pHNluite itur eux par le prodige s'était trouvée atténuée. Ut tideamus, et... I/O contraire de ce (|ue Jésus dira plus tanl à l'aitdtre Thomas. Q'iid ojierariaf Ils rrnvident à Cf. XX, 99. Ji'iius- Christ sa pmpnt (tantle, non sans mail* gnilé (cf. rers. Î7«): Que fais -lu |«our li^.-ltlmer
—
ui nilMilon?
l'alreM vo$trL.. (vers. 31
sion au grand nilrscle do la
manne, apr^s
lie d'ii;gypl«. Cf. I£x, XTi, 14 et «s.;
Num.
1.
Allula tôt-
xi,
fl
ot
;
508
Jean, VI, 33-38.
S.
caelo, aed Pater meus dat vobis de ca?lo verum,
de
panem
qui vous a donné le pain du ciel, maia c'est mon Père qui vous donne le vrai
pain du
ciel.
Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au
cœlo
33. Panis enini Dei est, qui de descendit, et dat vit^iu mundo.
33.
monde. ad eum
34. Dixenint ergo
:
Domine,
34. Ils lui dirent donc Seigneur, donnez-nous toujours ce pain. 35. Jésus leur dit Je suis le pain de vie celui qui vient à moi n'aura pas faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. 36. Mais, je vous l'ai dit, vous m'avea vu et vous ne croyez point. 37. Tout ce que le Père me donne viendra h moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors. 38. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoj'é. :
semper da nobis panem hune. Ego sum 35. Dixit autem eis Jésus panis vitae qui venit ad me non esuriet, et qui crédit in me non sitiet unquam.
:
:
;
;
Sed dixi vobis, quia et vidistis non creditis. 37. Orane quod dat mihi Pater, ad me non veniet et eum qui venit ad me 36.
me,
et
;
,
ejiciam foras. 38. Quia descendi de
Cfelo, non ut faciam voluntatem meam, sed voluntatem
ejus qui misit me.
Panem de cselo... est empruntée Lxxviii, 24. Par cette insinuation, les interlocuteurs de Jésus auraient voulu l'exciter à accomplir lui-même un prodige analogue. Le pain qu'il leur avait donné la veille était trop épliémère. Non Moyaes... (vers. 33). L'antithèse est double et porte, d'une part, sur Moïse s?.
au
La
—
plus merveilleux encore que la manne.
citation
Ego
sum... (vers. 35). Il y a beaucoup d'originalité dans cette assertion, destinée à écarter tout
Ps.
Cf. iv, 26. C'est donc Jésus luiqui est le vrai pain du ciel le pain de Dieu, par lequel la vie est donnée au monde. Conséquence de ce Comp. les A^ers. 32-33. qni venit..., non esuriet. Venir à Jésus, fait c'est croire en lui, comme le dit la proposition parallèle qui crédit... Non sitiet unquam. Dans le grec, avec un vrai luxe de particules où [).-fi... tzioizots. Voyez iv, 13-14, négatives où Jésus s'est comparé à une source intarissable. Cette image de la soif assouvie est ajoutée pour compléter celle du pain qui rassasie à jamais. Sed... (vers. 3fi). Encore un reproche bien légitime les Interlocuteurs de Jésus n'ont pas mis à profit le> occasions qu'Us avaient oueo de croire. Les mots dixi vob/s font allusion h la parole du vei's. 26. Vidistis me. Les Juifs avaient vu Notre -Seigneur opérer de grands miracles; ce qui aurait dû les conduire à la foi. Omne... (vers. 37). Ce verset et les trois suivauis décrivent le bonheur •' ceux qui viennent à Jésus Quod avec le sentiment d'une fol sincère. dat... Pater. En eff't,.on ne peut venir ainsi à Jésus qu'en vertu d'une grâce spéciale de Dieu ; mais ceux qui n'ont pas reçu celte grâce nô doivent s'en prendre qu'à leur propre Indignité. Remarquez l'emploi du neutre, « omne quod » ; re>)resente le genre humain, « donné pour il ainsi dire on bloc à Jésus -Christ par son Père, Non comme une totalité Impersonnelle. » certainement pas) ejiciam... Litote, ( o-j [j.Ti pour dire qu'ils seront aimablement accueillis. Foras : en dehors de la communion de ses Quia descendi... disciples. Cf. Matth. xxii, 13. L'idée dominante des vers. 38-40 est celle-ci Comment pourrals-je les rejeter, puisque Je suis venu lcl-b;is pour faire la volonté de mon Père, et que sa volonté est qu'Us soient sauvés?
malentendu.
même
—
,
—
:
—
:
—
:
—
L'urne qui contenait la manne. (D'après une ancienne monnaie juive.)
Dieu
—
—
Père; d'autre part, sur le- mots opposés au simple panem c.-à-d., 8ur le vrai pain du ciel contrastant avec la manne. Dédit, dat. Celle -cl n'était tombée que pendant quelques années; le pain nouveau sera donné sans fin. Vt-rum (à).r,Otvôv ) et
panem
le
i;er?/.m
—
—
W)rre8rK)nrlant à lidéal
,
parfait.
:
— Panis
enim...
Description plus complète de ce pain U descend véritablement du ciel, et il procure la vie spirituelle, non seulement h un peuple en particulier, mais à tous les hommes (verii. 33>.
céleste
—
:
,
—
(mundof. Seconde partie de l'entretien ce pain «plrltuel n'eut autre qrje Jésus loi -mémo. Sempf.T da noUis.^ Uoquète naïve, qui rai)pelle 34
-
47.
:
—
:
ceik; do la S.imurltalne (iv, 15). I^îs Juifs pr^n-
uient érldemment k quel;ue mets matériel,
—
i
—
.
Jean, VI, 39-46.
s.
39. Or la volonté du Père qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40. La volonté de raon Père qui m'a envoyé, c'est que quiconque voit le Fils, et et croit en lui, ait la \ie éternelle
illud in
moi-même
et
;
je le ressusciterai
au dernier
509
39. Haec est autem volunia- ej is qui misit me, Patris, ut omne quod dcdit milii non perd:im ex eo, sed resuscitem
novi^simo
die.
40. Haec est autem voluntas Patris mei qui luibit me, nt omnis qui videt Filiurn,
eum. habeat vit«'im aeteni nu ego resuscitabo eum in novissimo die.
et crédit in
;
jour.
41. Les Juifs murmuraient donc à son sujet, i»arce qu'il avait dit Je suis le pain vivant, qui suis descendu du ciel. 42. Et ils disaient N'est-ce pas là Jésus, tils de Joseph, dont nous connaissons le j>ère et la more? Comment donc :
:
dit-
il
:
43.
Je suis descendu du ciol? Mais Jésus leur répondit
Ne
:
murmurez pas entre
vous. 44. Personne ne j>eiit venir à moi, si le Père, qui m'a envoyé, ne l'attire; et moi je le ressusciterai au dernier jour. 4.0.
Il
dans
est écrit
les
prophètes
:
seront tous enseii^nés de Dieu. Quiconque a entendu le Père, et a reçu son enseignement, vient à moi. 46. Non que quehju'un ait vu le Père, si ce n'est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. Ils
Non
ut..., sed... Tout le projçramnic de XotreSeignear Jésus -Christ e«t coutenu dans ws mots. Cf. IV, 34; y, 80; Matth. xxvi, 39, 43; Luc. II, 49, etc. Et... voluuta»..., ul... (verset 39). Comp. le pasKage ni, 14-17, où Notre.Seigncur a déjà exprimé et dch-clop|)é cette
—
—
Son
perdant... Celui qui n'avait pas i^rdre les fragments «le pain qui restaient apr^ son grand miracle (et. vers. 12),
l)en«^.
voulu
Iala»4.-r
réservait
évMerament wes âmes qui lui
vives j)our les lit TfSUHcitem. sieurs fois
<ic
.
In
IV, 17.
—
<i
l*ap|>elle
Joan.
plus
Cf. v, 29*.
—
I
les
ét;ilent si cht^rcK.
Parole ré|)étée plusuite dans ce discours comme
.
une sorte de refrain hh^. In vovinnimn
comme
Hoillcltudes
—
».
Comp.
di*"
;
ailleurs
40^ 44"», au Jour du jugement, les vers.
notre ôvangéllste. Cf.
Urr,- eut... ut... (vers. 40). Jéutis
plus clalr»Mi:tnt quels sont ceux qui lui donnés par i*on l'6ro. Qulcon'pie contemple
ll<|iio
ont
(.'lé
41. Murmurabant ergo Judiei de illo, quia dixisset Ego sum panis vivus, qui de cjçlo descendi. 42. Et dicebant Nonne hic est lesus, filius .loseph, cujus nos novimus p;irrem, et matrem? Quomodo ergo dicit hic Quia de c.vlo descendi ? 43. Kespondit ergo Jésus, et dixit eis Nolite murmurare in invicem. 44. Neino potest venire ad me, nisi Pater, qui misit me, tra.^erit eum et ego resuscitabo eum in novissimo die. 45. Est Hcriptiun in prophetis Et erunt omnes docibiles Dei. Omnis qui audivit a Pâtre, et didicit, venit ad me. :
:
:
:
;
:
Non
46. nisi is
quia Patrera vidit quisquara, qui est a Deo, hic vidit Pulrem.
Et dicebant... (vers. 42). suggère la même réflexion qu'aux habitants de Nazareth. Voyez Matth. xiii, 54 57 et le commentaire. Le verbe «(vrtmtts est très emphatique Nous connaissons {«rtout a été conmiun et faltoment sa parenté ordinaire dans son origine. On Ignore t^l saint Joseph vivait encore à cette é|K)que: on croit assez généralement qu'il était mort avant le début <lu minihtére public de son flls putiitif. — Nolite... (vers. 43). Sans répondre dln-ctenient / lobjectlon, Jôstis dirige l'attentitm de si-!< audi tcurs sur «m ptilnt plus Important |>our l'ux, et il leur indique la voie par l.iqui-llt' il» |M>iirr(>nt venir à lui, s'ils veulent trouver le s.i'ut, vrr sets 43-4«. Nemo pnteat... (vtrs. 44 ). sibiliié abse)lue de rrtiire, sans une fa von dtMUf rt : par une claie du ciel. — Traxtrit. luIh forte pr«»Shion. luI ne fa!' ai. un." vImI, tic
Leur
Incré^lnlité leur
:
;
I
i
.
ett faite a«s<
conlcnipit^ par la idupart de se« auditeurs artueU.
Au
Fllt
(
•)ï'»)5'«»v,
,
—
Eyo
renuaritatM...
!.«•
pronom
cat très solen-
Mol, en tant que llr^nile. iturmura' hanL.. (vers. 41 >. Ils manifestjklent aln»l le inéonntenteniont que leur avait oaus/ la parole Bgo »nm )Kin<l... G-tle phras» nViait |mu sortie des K'vros ilo Jésus telle que nou« la ll.*oQa |a( niai) elle rérame d'ooe manière tr'-i exacte les nel
:
;
.
.
exprpMion hcancoup plus forte que qui rldft ), r.^^^ il. qnl<viiique l'éludle en Inl-in^tiK* L't dans «es (piivre^, et croit ensuite en lui, |io«i«-<l«'ra la vie *^i*;molIe. Ce n'est mslheuri*u<M.>nirnt {las ainsi <|ue le Sauveur avale 4^té le
—
vers. 33, 36 et 3h.
qui
lals>io
nie
e
commrncera-
In prophétie.
,: ..
écrits prophéfi'iii.
lleo
do
-
:.
,
..
i
(vers. 46). C.-è-d., «r v.r 40. La
dm
vm
Is.
'/<"
...-
-
.-'.
K...
dit
cli
uv, :
13.
—
en*'-'-."''-
par Dieu. Cest à l'époiinc du M<<Mle que '_-•— nr venu «lu phèlo rattache crr ;
—
ment d'i>n haut. omnif qui... Main
le^ms du ic «luiu
!<<« eut faut les accepter par la foi ( ditUeit >. quiti... (verw. 4« >. Jéwos écarte uo autre* ji li
j
.!«
<lo
il
tondu
:
écouter Dieu, être Instruit par
in
lui,
ce
610 47.
in
S.
Amen, amen
me,
Jean, VI, 47-55.
dico vobis, qui crédit
47.
En
vérité,
en vérité, je vous le en moi a la vie éter-
dis, celui qui croit
liabet vitara feternam.
nelle.
Ego snm
48.
panis vitîe.
49. Patres vestri mandueaverunt manna in deserto, et mortui sunt. 50. Hic est panis de cœlo descendons, ut si quis ex ipso manducaverit, non
moriatur. 51. Ego siim panis vivus, qui de cœlo descendi. 62. Si quis manducaverit ex hoc pane, et panis quem ego vivet in aeternum dabo, caro mea est pro mundi vita. ;
53. Litigabant ergo Judœi ad invicera, dicentes Quomodo potest hic nobis car:
dare ad manducandum? 54. Dixit ergo eis Jésus Amen, amen dico vobis, nisi manducaveritis carnem Filii hominis, et bibeiitis ejus sanguinem, non habebitis vitam in vobis.
nem suam
:
55. Qui
manducat meam carnem,
—
Qui
crédit... (vers.
—
,
,
47). Cette pensée, déjà
formulée plus haut tion h
une autre
descendu du
(cf. vers. 40), sert de transivérité capitale.
promesse 48 69. Troisième partie du discours de la sainte Eucharistie. Les déclarations du Siiuvcur sont faites en une série de phrases :
ciel.
mange de ce pain il vivra éternellement et le pain que je donnerai, c'est ma chair, pour la vie du 52. Si quelqu'un
,
;
monde. 53. Les Juifs disputaient donc entre eux, en disant Comment celui-ci peutil nous donner sa chair à manger? En vérité, en 54. Jésus leur dit donc vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. :
:
55. Celui qui
et
comme on voit Nisi is qui... Seul le Fils de Dieu, engendré par le Père, a vu Dieu, et peut convenablement enseigner les hommes,
n'est pas le voir phj'siquement
un professeur humain,
48. Je suis le pain de vie. 49. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50. Voici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point, 51. Je suis le pain vivant, qui suis
une
mange ma
chair, et boit
supérieure, dont nous fourniront la clef. Ego... panis... Comme au vers. 35. Patres ainsi que les Juifs venaient ve.'itri... (vers. 49) de s'en vanter. Corap. le vers. 31. Mais, ajoute Jésus, la manne n'était pas un vrai pain de vie, puisqu'elle n'éloignait pas la mort (mortui sunt). Seul le pain céleste qu'il donne lui - même est de telle nature (oûté; èortv, hic est; vers. 50), qu'il procurera la vie à jamais. Ego suru... (vers, 51). Répétition tout h fait solennelle. signification nouvelle et
les vers.
52
et
—
ss.
—
:
—
Comp,
les vers.
48 et 60,
—
Si guis... (vers. 52).
Jésus s'applique directement à lui-même ce qu'il vient de dire du pain de vie. Panis quem..., caro mea... Ces mots, importants entre tous, précisent l'essence du pain promis par NotreSeigneur. Plus haut, il avait parlé de sa perIl mentionne ici sa chair d'une sonne entière manière spéciale, parce que c'est elle qu'il se propose de donner aux hommes comme un aliment céleste. Le pain de vie et le corps sacré de Jésus ne diffèrent donc pas l'un de l'autre. Litigahant... (vers. 53). Plus haut (cf. verset 41), les Juifs s'étaient contentés de murmurer; maintenant ils discutent entre eux, tout animés do sentiments défavorables à Jésus, sur la signification de ses paroles. Ils en ont parfaitement compris le sens carnem... dare ad... Dixit... (vers. 54). Pour toute réponse, Notre-
—
;
—
—
:
Le miracle de la niaiiiic. (Treixjuc roDiaine du ivc aiiicle.)
Seigneiir affirme .'ous le serment (am^n...) qxie, refusent de manger sa chair et de boire son
s'ils
sang, brèret, énergiques, remplies d'une autorité dlLes vers. 48- Cl réitèrent plusieurs des paroles prononcées plus haut; mais elles ont ici
Tlne.
ils
n'auront pas la véritable vie.
—
Filii
hominis. Jésus choisit à dessein ce nom, parce que c'cfit en tant que Fils de l'homme qull peut Qui marulucal... donner sa chair en aliment. (vers. 55), Répétition de la pensée sous une
—
Jean, VI, 5G-G2.
s.
mon
511
meum sanguinem habet vitum seternam et ego resuscitabo eum in novissimo die.
sang, a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour.
bibit
56. Car ma chair est vraiment une nourriiure, et mon sang est vraiment
56. Caro enim mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus.
,
;
un breuvage. 57. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en
57. Qui manducat meam bibit meum sanguinem, in
lui.
et
,
58. Comme le Père qui m'a est vivant, et que, moi, je vis
envoyé par
le
Père, de même celui qui me mange vivra aussi par moi. 59. C'est ici le pain qui est descendu
du ciel. Ce n'est j>as comme la manne, que vos pères ont mangée, après quoi sont morts. Celui qui mange ce pain \nvra éternellement. GO. Il dit ces choses en enseignant dans la synagogue, à Capharnaûm 61. Beaucoup de ses discijiles, l'ayant entendu, dirent Cette parole est dure, et qui |>eut l'écouter? 62. Mais Jésus, sachant on lui-même ils
ego
carnem, et me manet,
in illo.
me vivens Pater, et ego vivo propter Patrem, et qui manducat me, et ipse vivet propter me. 58. Sicut misit
Hic
59.
est panis qui
Non
dit.
sicut
de Cfelo descen-
manducaverunt
patre.^
manna, et mortui sunt. Qui manducat hune panem, vivet in œternum. vestri
Haec
60.
synagoga docens,
di.xit in
in
Capharnaûm.
que ses disciples murmuraient à ce suCela vous scandalise?
61. Multi ergo audientes ex discipulis ejus, dixerunt Durus est hic sermo, et qui.s potest eum audire? 62. Sciens auteni Jésus apud semetipsum quia murmurarent de hoc discipuli ejus, dixit eis Hoc vos scandalizat?
forme
8« le
:
jet, leur dit
»9,
:
positive.
l'emploi (lu
Notez
et
ici,
aux
vers. 57, 68,
verbe plus expressif Tpfôy£iv,
aa lieu de àiOisiv, ilarm le texte Caro inim... (vers. 56). Ce que sont ordinaires pour
original.
—
aliments
les
corps, la chair et le fang de Notre -Soigneur Jô^as- Christ le sont pour l'Ame. I^e divin Maître montre Ijien, par cette compale
raison, qu'il parle au propre, et non au figuré.
—
In me manet, et... (ver». 67). par co mets divin, c'c«t l'union cotre Jésus (
l'Ame
fl>ièle.
—
produit
plus étroite Sir ut misit...
).
:
—
source de toute vie. Viro propter Patrem (8ià TÔv lIxTépot ). Jésus possède, lui aussi, exc4-llemment la vie, parce qu'il a le Dieu vivant pour la
Père.
jKîut
Il
donc
pro-
la
curer A ttm tour à ceux qui BC i)ourrltw«>nt ilo i*a propre 8ub!<tJincc vivtt profiter me. :
--
Hic
est...
oomiMMio
:
Ia! vers.
do trois
69 se
proponl-
tlons énergl(]U<*H, dans
Ica-
contexte,
comme on va
voir; 3» rinsti»
eut lieu tout fens de la proules^e ( cf. Mntth. XXVI, 2G-29; Marc. XIV, Ï2-25; Lur. XXll. 15 -Su): 4° lu tradition: 5« les déflultions de à fait dans
(]tii
le
des détails dans notre grand 133-135; Palrizi. C«mmenttitio de Chrintn jHine vitir Rome, 1886. cl le traité Vo3».z
l'Église.
commentaire,
p.
,
de l'Hucharlctie dans 60-72.
dans
Ués'iltats
cercle,
le
soit
les lr(-8
grands théologiens. opposétt de l'i-nt retien
gén)'>ral
,
soit
intime,
d**»
de Jésus. Ce fut, d'une part, Tlncré<lullié; de l'antre, la fol la plus aimante. disciples
—
i/arr dint... Transition et lntro<luction
(
vers. 60).
—
/« syri'igoça. Ix» synoptiques nous ont appris que Jésus prenait volontiers la parole dans les synagogues. Marc. I, 21
Matth. iv, 23: xii, 9 et ss. ; Luc. iv, 16 et ss., SI et m. Kx disciiiulia (vers. 61 ). Les dlsciplci» dans le sens Cf.
—
;
large,
comme
Dans
le
Diinu. il résulte du mot tfiulli. grec: <Tx>Tip6;, dur, rh<x|uaiit, Intolérable, par op(>o«ition à |X3>ax6;, doux, i>uave. Ceux qui faisaient cette réflexion sDp|M>>atent évidemment, que Jésus leur ordonnsll «le dé,
quelles
membrer son corps
du
!«• Siiuveur oondensi* tout ce qu'il vlrnt do dire
le
tution de ce divin sacrement,
la
La même idée sous une autre forme. Viwns, 6 swv œlui qui vit par excellence,
vers. 58
—
et
L'effet
:
et de
lo
manger jwr
n»t>r-
plm
précis
sang qui s'en échap|>erait, davantage <-nci>rc h d«-8 Jnlfs. oc qui Affu^i itiufttjvkum iv ix'j-:ût ( vem. 62).
que crttA pmm*>it«o de
JéMiis.
C.-à-d.
(«In
le voit,
ritchariBtIq'ie.
rien de
On
a |«rlé de ia fol dan* les vers. J«-47, c'oat l'Rurbarl'-lc <|iit lui sert de thème à partir du 1* le vurM. 44 Notu en avons poar (Tarants boiic mOuM, qai Mt d'une si grande oUrté; S'il
:
ooaux
:
-<>irc le
I
:
—
,
d'une manli'-rc suniatuIloe 42; iv, 1«; v, M, etc. vua...f Pronoms fortement arrrnfYiJ. Pu trnant i ce Ungagt', J<^itus cmtlrni' ••« netle l'i M-n* que les lu' doDOuut à la laltc de l'ÙvlUe à la uvwlomQ relie.
,
Cf.
|>jir
i.
liituliloM,
512
S.
63. Si ergo videritis
Jean, VI. 63-69.
Filium hominis
ascendentem ubi erat prius?
63.
vant 64. Spiritiis est qui vi\âficat
;
caro non
prodest quidquam. Verba quai ego locutus
sum
vobis, spiritus et vita sunt. quidam es. vobis qui
65. Sed sunt
si
vous là
voyez le Fils de où il était aupara-
?
64. C'est l'esprit qui vivifie la cliair ne sert de rien. Les paroles que je vous ;
ai dites sont esprit et vie.
non
credunt. Sciebat enim ab initio Jésus qui essent non credentes, et quis traditurus
eum.
esset
Et
riiomme monter
Mais
il en est quelques-uns parmi ne croient pas. Car, dès le commencement, Jésus savait ceux qui ne croyaient point, et quel était celui
65.
vous qui
qui le trahirait.
Et dicebat
Propterea dixi vobis, quia nemo potest venire ad me, nisi fuerit ei datum a Pâtre meo. 66.
:
67. Ex hoc multi discipulorum ejus abierunt rétro, et jam non cum illo ambulabant. 68. Dixit ergo Jésus ad duodecim Numquid et vos vultis abire? :
66. Et il disait C'est pour cela que je vous ai dit que personne ne peut venir a moi, si cela ne lui a été donné par mon Père. 67. Dès lors beaucoup de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec :
lui.
68. Jésus dit donc aux douze Et vous, est-ce que vous voulez aussi vous en :
aller ?
Simon Petrus Domine, ad quem ibimus? Verba vitae 69. Respondit ergo ei
:
«ternae habes.
partie de ce discours. set 63). Allusion ciel
—
Si...
videritis... (ver-
au retour du Sauveur dans
le
par son ascension glorieuse. C'est là, en
effet, qu'il était «
auparavant »
(ubi... 2Jrius),
de toute éternité, comme Fils unique du Père. La phrase contenue dans ce verset n'a pas été achevée. A la fin, il faut sous- entendre les mots Que direz- vous alors? Le sens est donc Si le Fils de l'homme est capable de faire plus monter au ciel ) il est capable de faire ( de moins; h'il est le Fils de Dieu, il saura trouver le moyen de donner sa chair en nourriture et Bon sang en breuvage; en outre, lorsqu'il sera remonté au ciel, son corps sacré cessera d'être soumis aux lois ordinaires de la nature, et il ne sera pas nécessaire de le couper en morceaux :
:
,
jtour
le
manger.
—
Spiritus
est... (vei's.
64).
Vérité générale, que Notre- Seigneur apilique ensuite au cas présent, pour mettre fin au scandale de ses disciples imparfaits. Par cette explication,
comme
Bossuet, Jésus ne rabat rien du littéral, mais il y ajoute le spirituel et le divin. » Dans l'organisme humain, c'est l'esprit qui est le principe vivifiant la chair sans l'esprit est incapable de quoi que ce soit et ne peut que tomber en putréfaction. 81 donc le Sauveur affirme que sa chair mangée par les chrétiens leur donne la vie, il désigne ainsi non pas sa chair isolée de fon esprit, mais lui demeurant unie, sa chair toujours vivante grâce à l'union hypostatique avec le Verbe de Dieu. Voyez d'autrf^ détails dans notre grand commenulre, p. 140-141. Verba... spiritus et vita... Prises dans leur véritable Higniflcatlon et envtaagéeë dans leuru opérations inoflables, lo« paroles de Jésus relatlveo & l'EucbarUttle étalent le dit
'(
;
—
69. Simon -Pierre li»i répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Vous avez les paroles de la vie éternelle.
—
véritablement esprit et vie. Sed sunt... (verset 05). Réflexion douloureuse, qui indique la vraie raison pour laquelle de nombreux disciples refusaient d'admettre les explications du Sauveur. Toutefois , leur refus de croire n'avait rien de surprenant pour lui sciebat enim... Ah initio : depuis le premier instant où ils s'étaient attachés à lui. Cf. ii, 24-25. Selou d'autres, mais moins bien de toute éternité. Et quis traditurus... La figure sinistre du traître fait ici sa première apparition dans l'évangile de saint Jean. Et dicehat... (verset 66 ). Jésus continue d'expliquer le motif de la défection d'un certain nombre des siens ils ne lui avaient pas été donnés par 6C>n Père. Cf. vers. 37, 44. Ex hoc (vers. 67) à pirtir de ce moment ou bien, en conséquence de cela.
—
:
:
—
—
:
—
:
—
;
Abierunt...
—
consommant
:
Duodecim
ainsi leur incrédulitc^.
(vers. 68). C.-à-d., le collège apos-
tolique, qui, à cette époque, était
assez longtemps.
—
Numquid
formé depuis
et vos...?
Le divin
Maître provoque lui-même une crise parmi les Douze, car il voulait que leur adhésion fût Respondit... l'elrus entièrement spontanée. (vers. 69). Saint Pierre nous apparaît le môme dans le quatrième évangile que dans les trois tout dévoué à Jésus, impétueux, premiers prenant la parole au nom des autres apôtres, etc. Ad quem ibimus (le grec emploie le temps présent)? Ils ne voient personne à qui Ils puissent adhérer, j-1 ce n'est à Jésus, qui possède tout ce dont ils ont besoin, et qui peut seul satisvirba vitse... (c.-à-d,, des faire leurs désirs
—
:
—
:
paroles qui i)rocurcnt la vie éternelle; comp. le vers. 64). Enfin, ils cioicnt fermement que leur
Maître est
le
Messie
:
Et noB... (vers.
70).
Jean, VI, 70
s.
70. Et nous, nous avons cru et nous avons connu que vous êtes le Christ, le Fils de Dieu. 71. Jésus leur répondit pas choisi au nombre de
de vous 72.
est
Ne
:
vous ai-je
douze? Et
l'un
un démon. Judas Iscariote.
parlait de
Il
de Simon
—
le
71. Respondit eis Jésus Nonne ego vos duodecira elegi ? Et ex vobis unus diabolns est. :
72.
CHAPITRE
:
va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais.
et
Remarquez
mus
l'énergie de cogiiovnnua (au
d<^c1aratlon
la
credidi-
Dicebat autem
Iscariotem eura,
1. Après cela, Jésus parcourait la Galilée; car il ne voulait pas aller en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. 2. Or la fête des Juifs, dite des Tabernacles, était proche. 3. Et ses frères lui dirent Pars d'ici,
513
3.
70. Et nos credidimus et cognovimus quia tu es Christus, Filins Dei.
fils
car c'était lui qui devait trahir, quoiqu'il fftt l'un des douze. ;
VU,
cum
Judam Simonis
hic enini erat traditurus esset unus ex duodecim. ;
VII
Post hsec autera ambulabat Jésus Galilœam non enim volebat in Judseam ambulare, quia quaerebant eum 1.
in
;
Judaii interficere. 2. Erat autem in proximo dies festus Judaeorum, Sceiiopegia. 3. Dixerunt autem ad eum fratres ejus Tran.si hinc, et vade in Judseani, ut et :
discipuli tui videant opéra tua quie facis.
bat...
in Galilteam. Allusion évidente au minis-
parfait; c'est une
tère de Notre -Seigneur dans cette province, tel
chomî accomplie)..., et aussi l'onlre dans lequel le« deux verl>e« (-ont plac«!'8 les apôtres ont commencé par croire, puis 11« ont su et connu. - Au lieu de ô u'.o; to'j Hioô (.FlHva l)ei), d'lm|Mirtants manuccrlts ont la rarlaiitc '» âyto; TO'j Hioj, le s.-ilrit de Dieu, qui pourrait bien fournir la nullU-ure leçon. Ce tllre, déjà employé dariH les cynopilques (cf. Marc, i, VI; Luc. IV, 34 ), désigne celui qui a été consacré, mis de côté entre tous, pour accotnpilr l'œuvre de Dicn en tant que Me^8le. yonne eijo... ( ver-
les synoptiques le décrivent longuement, l^s troU Imparfalta du vers. 1 manjuent une durée plus ou moins prolongil-e. Bum... iiittrSrenopetlure... .Mnsi qu'il a été dit v, 18. gla. Mot d'origine greojuc (Txr,vo7tT,Yta, action de drc.H.scr une tente), qui désigne le haj hasaiikkôi des Hébreux, ou la fête des Tab'-rnacleii, que l'(»n célébrait presque aussi soleuncllemeni que la Puquc et la Pentecôte, tluratit huit jours entlerf. Sur son origine et son but, voyez Lev. XXIII. 34-36, 39-43. 3-10. Les frères de Jé-^us le preswnt d'aller à Jérusalem pour y passer la tHe d<i» Talier- Sur l'expression /ralres rju.i voye» nacles. les notes de ii, 13. Les |tan-nt8 du .Sauveur voulaient qu'il nlldt exercer son mlni-Urc et se manifester dans la province la plus tm|><)rlaDte de la Pal<-«tlnc (in Jiidtram), nUn d'encourager •es partisans. La réflexion vldfant oiKra... supaccompli de |H>He qu<> Notre- Soigneur avait nombreux utlr.icles eu Galilée (voyrt les synoptlqurh). Ses proches. Imbus dei fausse* Idée* ii.esslaiilquea i|Ul étalent alors courantes |>arnil les Juifs, auraient voulu qu'il attestât ta nilssl«m tn Jud<'-e et & JéruMiem |»ar toute »« rte dnitlons d'éc'at.Cf. vi 14-15, Su. elc, — .Vrmo qn>j>}>e... (vers. 4). Ils lui reprtx-hent d'*iro en ut contradlrtion avec luI-mAme d'un it que la miutl'm qu'il dit avoir r^uo >>• connue; do l'autre, Il dent
et
luii.ps
:
—
set 71). <
Cnntnwte tragique
»
entre l'appel des
Douic et ta trahison de l'un d'entre eux. Ces mois contiennent à la fols une pn>phétlc et un arenU-iement. — DiabtAua eut : un vrai suppAt
—
Satan par rap|Mirt h Jésus. Dicebat... (vers. 72). Petit commentaire ilu narrateur. de
Judam
Stmouii. C'.-à-d., fils mol I ururiolem voyes M.ittli. ,
mcriLalre.
— Cum
HMft...
!<es
.x
—
Simon. Sur
«le
I
,
.
et le
quatre évangé-
relèvent b.ibituellement par ce trait
ll-t."*
fumlo de
la
conduite
<le
lo
coml'in-
.lud^s.
-- Le ronflit f'aci'futui' à Jrrusalrm à reation de la /ite des Tabernaclt». Vil, 1-
I III. l'
A,
,
ai.
Tout 1'
api>artli'nt Ici
en propre au quatrième
liicrédullir i\m frèrea <lii
—
—
,
,
évangile. filon
que
i-iiij.jr
Chai-. Vil.
de Jéaoi, et lodécl-
h «ton égïird. VII,
—
1-ï. lu'nKiuctii'
CoHur.yT.
— VII.
1
•
—
>
Caillée.
1>.
Ambiûa-
'
:
SI
—
Si
htrr...
L*'
i
lA acot/Uiplls de tels mincir-
(
uip.
33
k
icr-
514
Jean, VII, 4-13.
S.
Nemo
4.
quippe
quid facit,
in occulto
palam esse si hœc facis, manifesta teipsum mundo. 5. Xeqiie euim fratres ejus credebant in eum. et quf^rit ipse in
;
Dicit ergo eis Jésus
6.
:
Tempus meum
uondura advenit tempus autem vestrum semper est paratum. ;
Non
7.
autem de
1)60
mundus odisse vos me quia ego testimonium perhiquod opéra ejus mala sunt.
potest
odit, illo,
;
8. Vos ascendite ad diem festum hune ego autem non ascendo ad diem festum istum, quia meum tempus nondum impletum est. 9. Hœc eum dixisset, ipse mansit in ;
4.
Car personne n'agit en
secret, lors-
cherche à paraître si tu fais ces choses, manifeste -toi au monde. 5. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui. 6. Jésus leur dit donc Mon temps n'est pas encore venu mais votre temps à vous est toujours prêt. mais 7. Le monde ne peut vous haïr moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises. 8. Vous, montez à cette fête; pour moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n'est pas encore accompli. 9. Après avoir dit cela, il demeura on qu'il
;
:
;
;
Ut autem ascenderunt fratres ejus, tune et ipse ascendit ad diem festum,
Galilée. 10. Mais, lorsque ses frères furent partis, il monta, lui aussi, à la tête,
non manifeste, sed quasi in occulto.
non pas publiquement, mais
Galilaea. 10.
comme en
secret.
11. Judaei ergo quserebant
festo, et dicebant
:
Ubi
eum
in die
est ille?
11. Les Juifs le cherchaient donc pendant la fête, et disaient Où est -il? 12. Et il y avait une grande rumeur dans la foule à son sujet. Car les uns C'est un homme de bien les disaient autres disaient Non, mais il séduit les :
Et murmur multum erat in turba de eo. Quidam enim dicebant Quia bonus est; alii autem dicebant: Non, sed seducit turbas. 12.
:
:
;
:
foules.
Nemo tamen palam loquebatur propter metum Judaeorum.
13. illo,
set
—
Mundo. Non pas le monde universel, monde juif, qui avait son centre dans capitale. — Neque enim... (vers. 5). Remarque 3.
mais la
de
le
de l'évangéliste, destinée à expliquer cette conduite irrespectueuse, audacieuse, des frères de Jésus. Le verbe credebant ne désigne pas un marique absolu de foi, puisque les parents du Sauveur croyaient à son pouvoir d'accomplir des miracles; il désigne une foi incomplète, imparDicit... Réponse calme et digne de Jésus, faite. Tempus meum...: le temps de se vers. 6-8, manifester au monde, comme on le lui demandait temps qui n'était pas encore arrivé, d'après le plan divin. Non poteat... (vers. 7). Eux, Ils peuvent aller à .Jérusalem sans courir aucun péril, car le monde, dont Ils partagent les tendances, n'a pas d'hostilité contre eux; au contraire, il y a opposition entre Jésus et le monde, dont il dénonce les vl'jcs et les misères morales. Dans ce passage, le mot monde est pris en mauvaise i*art, aln.-r qu'il arrive d'ordinaire dans le quatrième évangile. Conclusion Vos ascen-
—
—
;
—
—
:
rrjo... non... (vers. 8). La leçon o'jttw, pas encore, de quelques manuscrits, au lieu do la simple négation o-jx, est une correction tardive, faite pour expliquer l'Inconstance apparente de Jésus (cr>mp. le ver». 10). Tout s'explique aisément sans ce petit cou|) de force. Les mots saivants iquia tempua...) le montrent le Sau-
dite...,
:
Cependant personne ne parlait de publiquement, par crainte des Juifs.
13.
lui
veur voulait aller à la fête, lui aussi, mais pas avec ses frères, ni de la manière éclatante qu'on Cette interprétation est d'ailleurs
lui conseillait.
confirmée par la suite du récit
:
non manifeste,
sed... (vers. 10).
11-13. Une grande émotion règne à Jérusalem au sujet de Jésus. Ce petit récit forme un Le mot Jvdœi par optableau très animé. position à turba du vers. 12», désigne les chefs siiirltuels du peuple, mal disiosés euvei's NotreQuserebant, dicebant. Autres imSeigneur. parfaits marquant la répétiiion et la durée des
—
,
—
actes. Cf.
—
vers.
Ubi... ille?
assister
aux
L
De même aux
On
vers. 12 et 13.
était habitué
à voir Jésus
fêtes religieuses, et son absence pa-
De plus,
raissait inexplicable.
11
était
alors
au
—
Murmur (vers. 12) de sa renommée. des rumeurs comprimées, d'après le vers. 13. L'évangéliste cite quelques fragments des conversations du peuple, qu'il nous montre très partagé de sentiments au sujet du divin M Itre faîte
:
:
Quia
bonus...
;
Non
,
sed...
—
Nemo palam.
.^
Tvers. 13) tant les chels de la nation étalent redoutés de tous. 2« Deux discoura prononcés par Notre-Solgneur Jésus-Christ durant la fête. VU, M- 3a. Jésus fait l'apnlogîe 14-36. Premier discours de sa doctrine et revendique une mission toute divine. Trois subdivlslona (vers. 14-24, 26-31» :
:
s.
14. Or, vere le milieu
monta au temple,
de
Jean, VII, 14-19.
la fête,
Jésus
14.
515
Jam autem
die
festo
mediante,
ascendit Jésus in temj»lum, et docehat. 15. Et mirabanlur Judtei, dicentes
enseignait. 15. Et les Juifs s'étonnaient, disant Comment connaît -il les lettres, lui qui n'a pas étudié ? Ma doctrine 16. Jésus leur répondit n'est pas de moi, mais de celui qui m'a
16. Hespondit eis Jésus, et dixit Mea doctrina non est meà, sed ejus qui mihit
envoyé.
me.
quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il saura, au sujet de ma doctrine, si elle est de Dieu, ou si je parle de moi -môme. 18. Celui qui parle de lui "lème cherche ^a pro|)re gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé est véridique, et il n'y a pas d'injustice en lui. 19. .Moïse ne vous a-t-il pas donné Il loi ? Et aucun de vous n'accomplit la
17. Si quis voluerit voluntatem ejus facere, cognoscet de doctrina, uirum ex Deo sit, an ego a raeipso loquar.
et
il
:
:
17. Si
1
:
Quoraodo hic
cum non
litteras scit,
didi-
cerit ? :
18. Oui a semetipso loquitur, gloriara propriam quœrit (jui autem quaîril gloriam ejus qui misit eum, hic verax est, et injustitia in illo non est. ;
Nonne Moyses dédit vobis legem? nemo ex vobis facit legem.
10.
et
;i.
i2-36), dont chacune est introduite par une réflexion de l'évangéllste relative aux ImpresBlons des Juifs (cf. vers. 16, 25. 32). Le vers. 14 »iTt de tran.-ltloii. Die... mediante. Dans le au milieu de la fôte. — 3îirab ntur (vergrec
—
:
•et
PltitAt
IJi).
:
il»
ambassadeurs. Ces derniers n'ont aucun Intérêt à falsifier la vérité: hur langage est sincère et vrai
lAi substantif uiju^tice qui est faux ot déshonnôte. L'application de ce passage se fait d'elle -mémo
tia
(
hic... lerax... et...).
désigne
Ici
étalent étonnd-s (è6aC|xaj;ov).
La prédication du .Sauveur était si remarquable ( -f. vers. 4«; Matth. vu, 28, etc.), que ses adversaires eux-mêmes, les orgueilleux lilérarqucs iJiuIafi), ne pouvaient cacher l'ôtonnement qu'elle leur causait. article)
—
Litteran (YpiîtifiaTï sans
lettres et les sciences d'une
lett
:
mardèrc
Kénérale (cf. Act. xxvi, 24); puis, chez le« Juif<, tout l'ensemble de Pcnacignement rabbinli|ue, avec leti saintes *Écrl tu res pour base: toute la masse Indit^este des traditions transmisis de lx)iicho en bouche, et le* coramtntaln-s ^ans Cum yw».„ noiubre qu'on y avait ajoutéii. On savait <tue Jésus n'avait pas fré4|u<-nté les
—
—
Renpomlil... (vi-rs. 16). rattache très naturellement à r-U' rétlexlcm île ses adversaires quelques <l«''c'aritl'iis qui o«»noernalenl lOrlxInc «le sii iloci rine. non nua, ««'/.., OrlKlriti entlen-nvnt divine Lu efl«"t cet enselKncmrnt n'ayant rlon d'humain. Il n'était pas nécvSHa Ire qu'il *-ùt été puls4 Il des soup-es humaines. - Kl qniB... (vers. 17). f
N
.
i.-s
d«*s
rabMiis.
i.-Sel^fn-ur
:
.
«;rU<-rlum de l'iuwertlon qui prtVé.lf. Note/,
l'as-
mots nduerit volunlaUm Voulidr fin(-èrem<-nt accomillr la volonté iltt I>l«-u, U-lln <|U cllf •'•('«It ii;aiu(eHU-« ilanx l'Anriun Testament, l'était resf'entir par \k iiiAiul* pour les eboMS divines une sympathie qui devait amener à r«cnm. .itro l'orlirlne ci'deste dr la doctrine de Jésus. < f Qui a Memrtipmn... (rerV, 4<1 : XTIll. 11. s t 1-) Antre critérium qui drri<lopp«- 1<« mots utrnm rx f)eo... du ver»*-! préci^dont. Il y a deux ai*rleN do doctoura les uns no s'occ(i|ient que h<K-U(li)n dus
—
,
:
d'enseigner leors pmprw liées et * satiafalro leur ambiUm pt'monnelle: lo autrr>^ <-herrhent %vaut tout la gloire de celui dont Us sont les
MiMM(
ri\<''t
'*'*
tubirs
<lc>
la lut.
Peinturv des Ctitaoiinites.)
à J^Qs. — Sonn*... vors. 19>. L*enchafn«»m»rt Vouh rektfx nxm eniwigiH-iiK-iit pamit être main II n'y n rl''n d'étonnant à a-la, piilM|«i<* TOUS traiti-E do la m^tut* manière celui qw IMru Nemo. /arit,.. To»iB a transmis p.-»r MoTsc. Cent aux rhffs spirituels d'IsraAI qu«* s'a<trc«a» Jésus; or il «wt certain qu«'. Uml en se or»nfi«rniant d'une façon Kenèralo k la kttr»» do l.« l«»l , etIIIls en violaient con-taminent l'i «tprli talent luèmo très à l'alw dan* unu fouic Oc uaa. '
:
:
—
.
.
516
Jean, VII, 20-27.
S.
20. Qiiid
me
qiiaeritis interficere?
Re-
spondit turba,etdixit: Daeraoniumhabes; qiiis te qucV?nt interficere?
:
;
Respondit Jésus, et dixit eis opus feci, et omnes miramini.
21.
Unum
20. Pourquoi cherchez -vous à me faire mourir? La foule répondit Vous êtes possédé du démon qui est-ce qui cherche à vous faire mourir? J'ai 21, Jésus leur répliqua et dit une oeuvre, et vous en êtes tous :
:
fait
étonnés.
Moyses dédit vobis eumcisionem (non quia ex Moyse 22. Propteiea
cir-
est,
sed ex patribus), et in sabbato circumciditis horainem.
22, Cependant Moïse vous a donné circoncision (quoiqu'elle ne vienne pas de Moïse mais des patriarches ) et la
,
,
vous pratiquez
la circoncision le jour
du
sabbat. 23. Si circumcisionem accipit
homo
in
sabbato, ut non solvatur lex Moysi, mihi indignamini quia totum horainem sanum feci in
sabbato?
23, Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez -vous contre moi, parce que j'ai guéri un homme tout entier le jour
du sabbat? 24. Nolite judicare
secundum faciem,
eed justura judicium judicate. 25. Dicebant ergo quidam ex Jerosolymis Nonne hic est quera quœrunt :
interficere ?
26. Et ecce palam loquitur, et nihil ei dicunt. Numquid vere cognoverunt principes quia hic est Christus? 27.
Sed hune scimus unde
Cf. Matlh. V, 17 et
ss.;
xii, 34
;
sit;
Christus
xv, 3-9, 13-14;
—
xxiii, 4 et ss.; Marc, vii, 7 et ss,, etc, Quid me... (vers. 20). Argument « ad hominem » très
énergique. Transgresseurs de la loi, de quel droit voulaient -ils infliger à Notre - Seigneur le dernier supplice, comme s'il l'avait lui-même vioke? Respondit turba. La foule était là
—
très
compacte
vers.
(cf.
1
1
et ss.)
,
et elle igno-
Quelques personnes, indignées de l'accusation de Jésus, qu'elles s'appliquaient à elles-mêmes, se permirent de l'interrompre brutalement. Les mots dœmonium habes ne signifient pas précisément Tu os po-sédé du démon mais C'est le démon qui te pfiusse & dire une telle fausseté. La formule revient à celle-ci Tu dis des choses absurdes. Les Interrapteurs se figuraient que Jésus parlait 8<^)U8 le coup d'une hallucination. Cf. x, 21, etc. Unnm opu8... (vers. 21). Notre Seigneur leur répond d'une manière indirecte, en rappelant le grand miracle de la pi>cine, qui avait rait les sinistres projets des hiérarques.
—
:
:
;
:
—
excité contre lui la haine des chefs. Cf. v, 2 et H«. Miramini. Dans le grec 6au[xâÇeTe, Voyez la note du vers. 15', Propterea (ver-
—
:
—
Ne
24.
jugez pas selon l'apparence,
mais jugez selon
la justice.
25. Quelques-uns, qui étaient de JéruN'est-ce pas là celui salem, disaient qu'ils cherchent à faire mourir ? :
Et voilà
qu'il parle publiquement, ne lui disent rien. Est-ce que vraiment les autorités ont reconnu qu'il est le Christ? 27. Mais celui-ci. nous savons d'où il
26,
et
ils
Lorsque
le
huitième jour après
la naissance
l'enfant coïncidait avec le sabbat,
de
on n'hésitait
—
pas à pratiquer la circoncision quand même. Notre - Seigneur argumente sur ce fait, pour légitimer sa propre conduite Si... accipit (vers. 23). Ut non solvatur...: puisque la loi, sans distinguer, fixait la cérémonie au huitième :
—
.
,
—
L'adjectif totum est capital dans ce raisonnement à fortiori h la circoncision, enviïagée non comme un signe du salut moral, mais, à la manière des rabbins, comme la simple guérison d'une partie corrompue du corps humain, Jésus oppose la guérlson totale qu'il avait opérée précédemment, Nolite... (vers. 24 >. Conclusion qui met en un parfait relief la suprême injustice des adversaires du Sauveur, Secundum faciem est un hébraïsme selon les appaDicebant... rences extérieures, avec partialité, Vers. 25-31 Jésus réfute la fausse opinion de la foule touchant son origine personnelle, toute Quiilam ex... Les habitants de Jérudivine. salem connais!?aient mieux que la foule, venue en grande partie des provinces, les projets des jour,
:
—
—
:
—
:
—
Nonne
De
la
l'reuve que cette malveillance était InJastlfiable. Il y a sans doute ici une ellipse C'est
liberté avec laquelle parlait Notre -Seigneur,
ils
pourjuol
verunt... (vers. 26).
set 22j.
Je
vous
dis...
—
:
Moyses dédit... La uno des preHcrljitlons
clrconcL-don était, en effet, le» plui importantes do la loi mosaïque. Cf. Lev. zii, 3, etc. Mais, cf^mmc l'ajoute Jésus, elle
remontait bloc pliiH haut que Moïse se.d ex Et in sabbato... patribus. Cf, Gen. xvii, 10, :
—
chefs tirent
il
l'égard de Jésus
une étrange déduction
rcgjirdaient donc le
:
Messie
;
mais
— se
Numquid... cogno-
Quia... est
comme ils
:
hic...?
possible
hâtent de
Christus. Ils
que Jésus fût rejeter
cette
sed hune (pronom très dédaibonne pensée gneux Ici vers. 27)... Langage qui nous révèle encore un préjugé Judaïque relativement an :
;
j
1
Jhan, VII, 28
S.
qtmnd le Clirist viendra, {)er tonne ne saura d'où il est. 2M. Jésus criait donc dans le terai)le, enseignant et disant Vous me connaissez, et vous savez d'où je suis. Je ne mais celui suis pas venu de moi-raêrae qui m'a envoyé est véritable, et vous ne est; or,
:
;
le
34.
517
cum
autera
venerit,
nemo
uudo
scit
.^it.
Clamabat ergo Jésus in templo Et me scitis, et unde sim scitis. A meipso non veni, sed est verus qui misit me, quem vos nescitis. 28.
docens, et dicens
:
connaissez pas.
29. Moi, je le connais, parce que je viens de lui, et que c'est lui qui m'a
29.
Ego
ab ipso sum,
scio eura, quia
me
et ipse
misit.
envoyé. 30. lis cherchaient donc à Tarrêter; et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue. 31. Mais, parmi la foule, beaucoup crurent en lui et ils disaient Le Christ, lorsqu'il viendra, fera- 1- il plus de miracles que n'en fait celui-ci? 32. Les pharisiens entendirent la foule murmurer ces choses à son sujet et de concert avec les chefs, ils envoyèrent des agents pour l'airéter. 33. Jésus leur dit donc Je suis encore avec vous pour un j>eu de temi)s i)uis je m'en vais à celui qui m'a envoyé. 34. Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas; et là où je serai, vous ne pouvez venir. :
;
;
:
,
MeMie. On préteDdait (unde ne dénigne pas
que son origine Ucu de la iiai-<6ance,
alor^ le
rextractlon en général, la famille) deinetipTalc iiicoiiiiue Jusqu'au mumcnt de ton ajiparlllon, qiil wralt soudaine. Imprévue Christus .. ClamaUt' (vem. 28) d'une voix cniue, rctcntlœante. Jn templo. Car Jénua se trouin.il»
:
mm —
:
—
dans
vait alors
Kt
l'cnclo? sacré.
Comp.
le
vers. 14.
concesBlon à ses IriterlocutturK. Kn réalité, à part r-a iiiilKi>anco virginale, on cunnals^all toutes k-s clicoii.''tan(e^ ovterleures de sa vie. MaU voici qu'il va leur révéler ce qu'ils ignoraient au sujet de son origine et de sa mUwlun divhn'fl .4 melfiso... me..., et unde... Il fait cette
—
:
C.-àd.
y a vraiment quelqu'un qui m'a envoyé. Uuem... vesntiê. On ne louvuit a ircsHor un plus grave reproche à /•;«(
veillé qui...
:
Il
—
des
membres du
(leuple llié->cratlquo.
traient bien qu'Us Ignoraient
qu'iU
r<
Kifo »ckiK
le
11«
mon-
.S«'|gneur, puls-
—
fuMiient de rec^xiiiaitre »«»n envoyé. ver», li)) Contraotc, et, en niénif temps, .
<
ralHoii pn>(ondc de cette science du Sauveur quia ab f;>«o... Tirant directement de DVu son origine, engemlré par lui de t4»utc éternité ayarit reçu de lui sa nd^sion, comment ne lio>nnaltralt il («s à fond? Quirrefant... (verset 3o) h savoir, Im hiérarque**, furieux de <-«< l.nngage. - Semo misit..: |>ar cralnio du |HMipîo sans doute. Mais rév.mgéliittc notr un motif d'ordre su|>èrlrur quta runutum... — Ilora fjUM : l'h'ure divinement flxec pour la p*««tnn du CLrUt. CL Matlh. xxri, i*. IM turtnA
:
•
:
:
—
30.
dere
;
Quaerebant ergo et
nemo
eum apprehen-
misit in illum manus, quia
nondum venerat hora ejus. 31. De turba autem multi creiiderunt in eum; et dicebant Christus, cum venerit, nuinquid plura signa faciet quam :
quae hic facitV 32. Audierunt raurantem de illo
cipes et
turbam mur-
pharis.npi
miserunt [»rinpharisœi ministros, ut appréhenliaec, et
dèrent eum. 33. Dixit ergo eis Jésus
:
Adhuc mo-
dicum tempus vobiscum sum,
et
vado ad
qui me misit. 34. Quœretis me, et non invenietis; et ubi ego sum, vos non potestis venire.
eum
autem... (vcr^. 31). I>a foule recueillit des parolos
du Sauveur une nitllleure ln)pre^slon Chi-iatua .. numquitl...* Le raisonnement était Juste: Saint Jean 8upiK).-e de nouveau les nombreux prodiges :
accomplis antérleuren)ent par Jt'-stus et raeonlés par les synoptiques. Axuiierunt... Vers. 32-37 Jédus annonce en termes mystérieux qu'il retournera bientôt vers pon Pcrc céleste. - ilurmurantern : à Toix basse, comme plus haut.Comp. rriucipeg les vers. 12-13. àp-/i-:piî;, le« princes des prêtres) et pharintri. C.-à-d., les membres du sanhédrin. Afiserunt... En voyant rimpretisloo favorable produite par Ji'-hus sur le iwuple, ils se décident h |)a.sMr aux voles de Dixit ergo (à l'cK-easinn de cette défait. iiiarcbc: ver?. 33). Cest à s<« adversaires Incrédules que Notre Seigneur va 8|»écUlement s'adresser. Ses (tarolos < c<mtiennent une allusion érlileiite U sa mort et à sa gloriHcatlon (cf. viii, SI ; xiii, 33), et afflnnent que (uir cotte mort, survenue t:ins qu'ils se fussent convertis, ils se trouveront définitivement sé|>aré« ilo lui, et regretteront plus tard de ne (tas l'avoir aocucllU ». Adhuf motltium... Six mois feu<k tem|M lement M^paralent Jésus de fa passion, puisqu'on était alors en novembre, et qu'il devait mourir au mois d'avril suivant. — Vado. I,e tempe pri'*cnt r.iarque tout eusemb:o la e«'rtltude et \m Quirretlt... et non... (ver». 34). proximité. Celle pbrane contient une menace évidente. I^ea ennemU «lu Sauveur le rbcrihen>nt pour «»bt<'Dlr St u6i~. aua accoun; tuais U sera trup tard.
—
:
—
(
—
—
—
—
—
518
Jean, VII, 35-40.
S.
35. Dixeriint ergo Jud?ei ad semetipsos: Quo hic itnrus est, quia non inveuieraus eiim? Numquid in dispersionera gentinm iturus est, et docturus gentes?
35. Les Juifs dirent donc entre eux : ira- 1- il, que nous ne le trouverons pas? Ira-t-il vers ceux qui sont dispersés parmi les Gentils, et instruira -t- il les
Où
Gentils?
sermo quem non invenietis
36. Quis est hic
me,
Qu;\?retis
6um
et
dixit
:
et ubi
;
36. dite
:
me
ego, vos non potestis venire ?
Que signifie cette parole qu'il a Vous me chercherez, et vous ne
trouverez pas, et là où je serai, vous
ne pouvez venir? novissimo autem die magno clamabat, dicens Si quis sitit, veniat ad me, et bibat. 38. Qui crédit in me, sicut dicit Scriptura, flumina de ventre ejus fluent aquse
37. Le dernier jour, qui est le plus grand de la fête, Jésus se tenait debout, et criait, en disant Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. 38. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau ,vive couleront de son sein, comme
vivae.
dit l'Écriture.
Tn
37.
festivitatis, stabat Jésus, et :
dixit de Spiritu, quem accepturi erant credentes in eum nondura enini erat Spiritus datus, quia Jésus
39.
Hoc autem
;
nondum
:
39. 11 dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croyaient en lui car TEsprit n'avait pas encore été donné, ;
parce que Jésus n'était pas encore glo-
erat glorificatus.
rifié.
Ex
40.
snm
illa
ergo turba,
cum
audissent
au ciel, où il montera le jour de son ascenLes mots vos non potentis... montrent clairement que Jésus ne s'adresse qu'à ses ennemis Ad semetipsos (verdans ces deux versets. les uns set 35). Locution populaire, signifiant :
sion.
—
40.
Plusieurs donc, parmi la foule,
est une source d'eau vive et vivifiante pour tous ceux qui croient en lui. Sicut dicit... (vers. 38). Ce n'est pas une citation proprement dite que va faire Notre -Seigneur; dans les mots qui
—
:
aux
autres.
—
Quo
hic
(pronom dédaigneux)...
tournent ses paroles en dérision. Ils auraient les compren Ire, car la phrase « Je vais vers celui qui m'a envoyé b était particulièrement mais ils continuent de fermer les yeux clair L'expression clispersionem genà la lumière. tluin (GiaTTropàv xwv 'EaXtqvwv, la dispersion des Grecs était technique chez les Juifs pour désigner ceux des leurs qui vivaient dispersés Et docturus... C.-à-d. ne dans le monde païen. réussissant point parmi nous, peut-être va-t-il Quis tourner son activité du côté des Gentils. est... (vers. 36). Cette répétition prouve que, tout en se moquant, ils soupçonnaient que quelque chose de grave pour eux était caché sous les déftiarations de Jésus. 37-3i>. >ei!otid discours Notre- Seigneur prora<-t il'envoyer l'E-prit- Saint b. ceux qui croiront In novissimo... die... Le huitième jour en lui. de la fête des Tabernacles avait une importance U)u«e pirttciilière imagno). Cf. Lev. xxin 36; Stabat... et clamabat... Nuin. XXIX. ?,!> , etc. Iniro«lii' tion très solennelle à ce discours, dont donne qu'un bref sommaire. le n irranur n 81 fjutu sitil... On croit ass<;z communément que Jénus raitiiiha ce langage symbolique à un rite propre & la fête des Taïiernacles chaque matin, excci'ié le iiremler Jour, on allait proœsRlonnellenient rem[illr un vaHC d'or à la fontaine de HIU)é, fit on 'n répandait le contenu au coin de r;int<;l de» hol'x;auHteH, en souvonlr de la matière miraculeuse dont le Seigneur avait abreuvé son peuple dans le désert de Pharnn. Veniat... Ils
pu
;
—
)
—
Jésus source de
vie.
(D'après un ancien sarcophage.')
:
—
:
—
,
—
—
:
—
et oibat. Jéttua redit ici (cf. iv, 14; vi, 35) qu'il
suivent, /ïMmiwa... /fMcw^..,
nombreux passages des
il
résume
saints Livres.
le
sens de
Voyez
Is.
XLi, 18; XLiv, 3; lv, 1; lviii, 11; Jer. ii, 28; Flumina: Ez. XXXVI, 25; xxxix, 29, etc. des quantités d'eau considérables, symbolisant
—
—
des grâces multiples. De ventre... C.-à-d., de Hoc la partie la plus intime de son être. autem... (vers. 39). Selon sa fréquente coutume, l'évangéliste explique le sens spécial des paroles de son Maître. Nondum enim... Raison pour
—
—
ne fut pas donné aux croyants d'une manière complète et visible, avant la première Pentecôte chrétienne. Il est considéré en cet endroit comme l'Esprit du Sauveur lui-même; or, Il convenait que le Christ eût accompli son œuvre sur la terre et fût remonté dans sa gloire, avant d'envoyer son Esprit à laquelle
l'Esprit- Saint
ses amis. .30 Résultats produits par ces discours de Notre- Seigneur. VU, 40-53. 40-44. Nouvelle discussion à son sujet parmi le peuple. Petit tableau dramatique. Deux partis, comme au vers. 12 l'un favorable, l'autre défavorable à Jésus. Toutefois, dans le premier parti. :
û 1
s.
ayant entendu ces paroles, disaient Celui-ci est vraiment le prophète. 41. D'autres disaient
:
:
C'est le Christ.
Mais quelques autres disaient E-t-ce que le Christ viendra de Galilée ? 42. L'Ecriture ne dit-ello pas que le Christ viendra de la race de Da\nd, et du hourg de Bethléem, où était David. 43. Il y eut donc division dans la :
foule à son sujet. 44. Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. 45. Les agents retournèrent donc vers ks princes des prêtres et les pharisiens.
Et ceux-ci leur dirent Pourquoi ne l'avez -vous pas amené? 46. Les agents répondirent Jamais :
:
homme
n'a j)arlé
comme
cet
homme. :
aussi ? 48. a-t-il quelqu'un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ? 49. Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits. 50. Xicodéme, celui qui était venu
Y
trouver Jésus la nuit, et qui était l'un d'entre eux. leur dit ôl. Notre loi condamne-t-clle un homme «ans (ju'on l'entende d'abord, et :
on appréciait nna.
qu'il
«llffi'rpmmpnt
a fait?
Il
le
Sauveur
:
pour
était
:
—
—
t.it
général parmi la foule
itaqoe... (TtTs. 43).
:
iHnaenitio (T/i<T\ii)
— Quidam autrm
(verw. 44).
de quelques exaltés, «jul appar cnalent an tterond parti. Il ne faut pas l«*s mnfundre avec l<*^ »»ervUeur« do sanhé^lrln, env«»yé« p«iur arrêter le -anveur. Comp les vers. 32, 4.'» et sa. 4* 53. l/opinlon des membres du sanhédrin. Vrnerunt miniittri. Ils semblent avoir reçu leur MiamlaC d'arrêt au milieu île la fét^, p«a apr^ l'arrlv*;* de Notre -Seigneur, qu'ils avalent pu, par oonsé«iurnt, écoutt'r à loUlr. Conip. lea Qnare non...? léfi t«»n mUle d« vers. 14. 12. cette question révèle le méoonionreinont aroor qui la dictait. S**nquam »!'• lomtuê... ( verset 46 >. Flépons« pleine île candeur, qui rf^Il n'Ait\l
—
—
—
femie l'un do« plus 4e Jésua. Cf. Marc,
l>e.iiii
i,
éloges i|u'on
:
:
:
:
;
:
46. Responderunt ministri
homo,
siciit
:
Nunquam
hic homo.
lîesponderuut ergo eis pharisœi et vos seducti estis?
47.
:
Numquid
48. Numquid ex principibus alicpiis credidit in eum, aut ex pharisieis? 49. Sed turba haec, quae non novit
legem, maledicti sunt. 50. Dixit Nicoderaus ad eos, ille qui venit ad eum nocte, qui uims erat ex ipsis
:
Numquid
51.
nem,
lex nostra judicat homiab ipso, et co-
nisi prius audierit
gnoverit quid facial?
nlmpleraent pro/j/ieto (6 îrpoçi^rri;), le prophète énilnent qui a déjà été mentionné pin» haut (cf. I, 21 et le» notes); pour les aufre*. 11 était le Messie lui-même (ver». 41). A ceux cl le p.irtl défavorable répondait Xainquiil a Oalilira...' La Bible est alléguée à l'appui de celte assertion: yonve.., (v«t9. 4î ). Kx semine Dai'id. Voj'ez II Ueg. vu, 16; Ps. XXX, 37-38; Is. xi, 1; Jcr. .XXiil, 5, etc. - n- R thlthem, Cf Mich. V. 2, etc. - Ré:«ul-
\e%
hos sermones ejus, dicebant Hic est vere propheta. 41. Alii dicebant Hic t>t Cliri>tug. Quidam autem dicebant Numquid a Galilaea venit Christus? 42. Nonne Scriptura dicit Quia ex seraine David, et de Bethlehem castello, ubi erat David, venit Christus? 43. Dissensio itaque facta est in turba propter en m. 44. Quidam autem ex ipsis volcbant apprehendere eum sed nemo raisit super eum manus. 45. Venerunt ergo ministri ad pontifices et pharis<eo8. Fa dixerunt eis illi Quare non adduxistis illum?
sic locutus est
47. Les pharisiens leur répliquèrent Est-ce que vous avez été séduits, vous
sans qu'on sache ce
M9
Jean, VII, 41-51.
ail fait
9S; Lao. iv, 11, etc. Co«
hommes grouierB l'influence
n'avaient
pu
de sa prédication
se soustraire
sonne, et II sible d'accomplir leur odieuse mission.
quid
et
à
de toute ^a perleur avait été moralement lmpo«> ,
voê...
(
vers. 47
l'end urciiisenicnt des
).
—
Trlst*- contraste
hiérarques et
la
Numentre
coniluite
vraiment noble de leurs serviteur». — SrdtuH. Ceux qui croyaient en Jésus n"ot;iient. aux yeux de ses enneml»i, <|ue desh ntumes ^é<lults, Induits I.es membres du sanhédrin citent en erreur. leur propre exemple comme une régie que tout devaient suivre relativement à leur adversilre: ynmquid er... (vers. 48). Ix>s mots turba hmtt quee... (vers. 49) furent dictés par un dOdain et un orgueil suprêmes. Voilà dans quels rangs, d'Nprè<i les chefs du peuple, Jésus trouvait ces a^lliérentit et wb aroln. Dijrit Steodevitu.,. (vers. 5o). M.ilK'ié su tlmbllté, que le narrateur rapiK'Ile en queli|ueit mots Hlle qui... norte ; cf. m, 2). il nt entendre une promiatton des plus rages et des plus fermes. Vnua... rr ip$i$. NiciMième était donc, lui aasal, membre du »an> hi'^IrlD. Cf. Luc. XXIII, »<» {Jo'j) ïvtt,ç. .Vu»i»f/u('i Irx... (vers. Al ). Il ne pr«>nd pns dlre<tement la défense de Jéeus c'rût été lut nuire
—
—
—
—
—
:
;
infailliblement, p^^n-s
;
Il
exlgenoM
tnnt «es enneiutt élalrnc exa«>
rappelle simplement u ce» ilrriiter» «la
la
loi,
Im
eilgrnces violées \^r «ai
520
Jean, VII, 52
S.
Responderunt,
52,
dixeruiit
et
ei
:
Nuraqiiid et tu Galilfeus es ? Scrutare Scriptiiras, et vide quia a Galilaea pro-
pheta non surgit. 53. Et reversi domum suam.
unusquisque in
sunt
—
Jésus autem perrexit in monteni
1.
Et diluculo iterum venit in teraet oranis populus venit ad eum et sedens docebat eos. 2.
plura
.
;
4.
52. Ils lui répondirent Es -tu Galiléen, toi aussi? Scrute les Ecritures, et tu verras que de la Galilée il ne sort pas de projihète. 53. Et ils s'en retournèrent chacun, dans sa maison. :
CHAPITRE
Oliveti.
VIII,
VIII
1. Or Jésus se rendit sur la montagne des Oliviers. 2. Et, de grand matin, il vint de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui; et s'étant assis, il les ensei-
gnait. 3.
Adducunt autem
scribae et phari-
mulierera in adulterio deprehensam et statuerunt eam in medio,
3.
Alors les scribes et les pharisiens
amenèrent une femme surprise en adultère et ils la placèrent au milieu de
lui
srei
;
;
la foule. 4. et
lier
dixerunt
ei
Magister, hase
:
modo deprehensa
dans cette circonstance de honteuse.
<
f.
Ex. xxiii,
— Aumquid et
Ils
Ils
1
;
mu-
est in adulterio.
la
manière
Deut.
i,
16 et
la ss.,
plus etc.
Comp. le vers. 47. ne répondent de nouveau que par une injure. donnaient le nom méprisant de Galtlœus aux tu... (vers. 52).
partisans de Notre -Seigneur, soit parce qu'ils le croyaient, eux aussi, originaire de la province de. Galilée, soit
parce qu'un grand nombre de Scrutare ( dans
ges disciples étaient Galiléens.
—
Us se trompent étrangement, car la Galilée avait vu naître au moins le prophète Jonas. Cf. IV Reg. xiv, 25. le
grec
:
interprète)..., et vide...
—
Reversi sunt... (vers. 53) sans s'être décidés à rien contre Jésus, grâce au zèle de Nlco-
dème. 4° Épisode de
:
4.
Et
femme
Maître, cette ils dirent à Jésus vient d'être surprise en adultère. :
avec les versions latines et autres, con-
crits grecs,
fragment incriminé. Somme toute, est suffisamment garantie, et presque tous ceux qui l'attaquent ne peuvent s'empêcher de reconnaître que l'incident a dû tiennent
le
l'authenticité
se passer tel qu'il est raconté
femme
adultère. VIII, 1-11.
Tout d'abord une question de critique, vivement débattue depuis les temps anciens. Ce passage (y compris le vers. 53 du chap. vir, qui se trouve dans un cas identique) a-t-11 toujours fait partie du quatiième évangile? De nombreux interprètes contemporains, pour la plupart pro-
testants ou rationalistes, en nient l'authenticité,
parce qu'il manque dans les manuscrits grecs réputés les meilleurs ainsi que dans le syriaque et dans plusieurs manuscrits de l'Itala. Ils ajoutent que l'épisode est « étranger au contexte ». Cette dernière preuve ne signifie rien Ici, c^r pourquoi l'évangéliste n'auralt-U pas Intercalé parmi les discours de Notre -Seigneur un fait important et slgnificailf qui les avait momentanément Interrompus? A l'autre i)reuvp, tirée des témoignages ancien», nous pouvons op[H^».-ier une preuve Identique, en disant qu'un nombre bien olus considérable encore de manus,
,
D'ailleurs,
il
:
Cornely, Iiitrod., la
ici.
que l'omission de tout ce passage par un certain nombre d'anciens témoins la crainte provient d'un motif dogmatique qu'on avait, dans quelques cercles chrétiens, que la conduite miséricordieuse de Jésus ne devînt un encouragement à certains péchés non moins graves que honteux. Voyez notre grand commentaire, p. 163-166; Knabenbauer, h. l.; est très probable
2« édit.
t.
III,
p.
233
et
ss.
de la
—
—
Perrexit 1-2. Introduction. Chap. VIII. montem...: sans doute pour y passer la nuit, comme il fera plus tard, durant les derniers In templum Jours de sa vie. Cf. Luc. xxi 37. TÔ tepôv, le temple dans le sens (vers. 2) in.
,
—
:
—
Omnis populus... large, les galeries sacrées. La foule des pèlerins, bien disposée dans sa masse générale, goûtait toujours extraordinairement 3-5*.
de ce Maître parfait.
les instructions
Une femme gravement coupable est conJésus, pour qu'il prononce lui-même sa
duite il sentence. —- Scribse. Ils ne sont mentionnés Adduqu'en cet endroit du quatrième évangile. cunt... et statuerunt... : sans respect pour Jésus ni pour la foule; mais les scribes voulaient précisément tendre un piège h Notre - Seigneur,
—
—
Modo le montrer leur langage. Dans le grec éTiauTOçwpf;), prise sur fait,— /n lege... lapidare (vers. 6). Tel était,
comme va (vers. 4). le
:
s.
Jean, VÏII, 5-12.
5. Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes -là. Vous doac que dites- vous ?
521
5. In lege autem Moyses man'l.i\it nobis hujusmodi lapidare. Tu ergo qia<]
dicis ?
baissant, écrivait avec son doigt sur la
6. Hoc autera dicebant tentantes eum, ut possent accusare eum. Jésus autem inclinans se deorsum, digito scribebat
teiTo.
in terra.
6
de
disaient cela pour le tenter, afin pouvoir l'accuser. Mais Jésus, se lifi
comme
Et
persistaient à l'interroger, il se releva, et leur dit Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette 7.
ils
:
premier. Puis, se baissant de écrivait sur la terre. la pierre le 8.
nouveau,
il
7. Cum ergo perseverarent interrogantes eum, erexit se, et dixit eis Cjui sine peccato est vestrum, primus in illara lapidem raittat. 8. Et iterum se inclinans, scribebat :
in terra.
Mais, ayant entendu cela, ils se retirèrent l'un après l'autre, en commençant par les j)lu8 âgés et Jésus demeura seul avec cette femme, qui était debout au milieu. lu. Alors Jésus, se relevant, lui dit Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a- 1- il condamnée? 11. Elle dit Personne, Seigneur. Jésus lui dit Moi non plus, je ne te condamnerai pas; va, et désormais ne 9.
;
:
:
:
9. Audientes autem unus post unura exibant, incipientes a senioribus; et remansit solus Jésus, et mulier in raedio
stans.
Erigens autera se Jésus, dixit ei sunt qui te accusabant
10.
Mulier, ubi
nemo
:
?
condemnavit? Nemo, Domine. Dixit dixit autem Jésus Nec ego te condemnabo vude, et jam amplius noli peccare. 11.
te
Quœ
:
:
;
|>èche plus. 12. Jésus leur parla
de nouveau, en lumière du monde celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de (lisant
Je suis
:
la
;
12.
Iterum ergo locutus
Ego sum
est cis Jésus,
mundi qui sequitur me, non ambulat in tenebris, sed liabebit lumen vitte. dicens
:
lux
;
la vie.
cli&timcnt fixé par la l<>i mi>saïi{ue qui uubUalt gravement ses ilevolra. Cf. Deuu xxii. 23-24. Peut -être s'agissait- il dans le cas prénent d'une f impie (lancée. Tu rrgo...f Le» interrogateur» css-iyt-nt de mettre Jésus en opposition avec la loi. Connais-
en effet,
le
une
|>oiir
aanc<!<c
—
sant sa miséricorde drait la coupable
rateur
:
hitr...
:
,
ils
de
supitosalent qu'il absou-
là celte réflexion
du nar-
direh'tnt teutanto... (vers. •).
C'-ll. Le Sauveur déjoue la malice de sfs Srriennemis, tout en acquittant l'accusé' bebat... Il est probable que Jésus n'i-crlvait rien de purtlculler, mais qu'il prenait cette attitude pour montrer qu'il ne s'occupait pas des accusateurs, et qu'il voulait demeurer étranger à Qui sine pfcento... (vers. 7 ). leur question. Par cette habile réiiunse, Notre -Pcigoeur se mnt^eait du côté de la^loi, en même temps qu'il mettait son advenuitres dans un embarras dont Ils ne purent sortir que par une fuite honteuse unuj po»l unum... ( vcri*. 9). — A Mmlnribus. Ceux-ci avaient con<iclpnrc d'avoir péehé davantage ou bien, plus avis*-*, ils ne voulaient |tAS Jfnta et mulirr < I^a rester !<•«» dernlem. malheureuse et la miiw^rlrordc >, comme dit SoIum : par rapport, non saint AuKUstin. point à la foule, mais aux accusateurs, qui Uulier, «M... f Court «valent tous disparu. dialogu** entre Notre -Seigneur et la r.>npal)lc, .Vrr <vr) u~. Cuiume dans une n. 10 et 11.
—
—
:
:
—
—
—
autre circonstance racontée par saint Luc, xir, 13 et 88., Jésus refuse do remplir l'oillce de juge. Néanmoins, à sa parole de bonté il ajoute un grave avertissement inv\ ampliuê... 5* Autre discours de Jésus durant ce même séjour à Jérusalem. VIII, 12-69. Trois parties, couih^-cs par des formules de transition: vers. 12-20, 21- Su, 31 »9. 12-20. Le Sauveur se rend solennellement l<moignaiîo à lui-même et déclare qu'il est la lUrum ergo... Transition lumière <lu monde. (vers. 12»). D'après le vers. 20, ce nouveau discours fut aussi prononcé dans le t4"mple, probablement d<*8 le lendemain de la fête dos T.»ber:
—
nacles.
—
Eyo
si/m... L'instruction
commence
majestueuse |«mle. Conip. Lux nnimli. * Après s'être désigné le ver». »8. comme la vraie source de la vie (cf. vu, sr et s*.), Jésus se dit la vraie lumière du monde. I>an8 l'Ancien Testament, dans les prophéties messianiques, la lumière est tout riu)plement <ilu moins en des cas nombreux) le symbole du bimheur. Cf. Is. viii,23; ix 1 xi.il,6. etc. In le sens est plus profond. L'évangéllste luimén.e détermine la nature du terme par l'adjonctl'o dna mots < de U vIo * (Itimfn ritm i, de sorte que nous serons autorisés à voir datis Us ténèbre» l'Iilée de la mort et c«>mmo le verl>e marcher désigne naturellement le |a«s.ige * traxcn l'exUtvucti lerrvsiro ven «uo but >K.l
et s'achève par cette
—
,
;
;
522
Jean, VIII, 13-19.
S.
Tu do 13. Dixerimt ergo ei pliarisœi testimoteipso testimoniura perliibes niura tuuru non est verum. Et 14. Kespondit Jésus, et dixit eis ego testimonium perhibeo de meipso, verum est testimonium meum, quia scio vos autem unde veni, et quo vado nescitis unde venio aut quo vado. ;
,
Vos secundum carnem non judico quemquara
15. •ego
judicatis,
judico ego, judicium meum verum est, quia solus non sum sed ego, et qui misit me, Pater. 17. Et in lege vestra scriptura est, quia duorum hominum testimonium vesi
;
rum
même
sum
qui testimonium perhitestimonium perhibet de me qui misit m<e, Pater. Ubi est Pater 19. Dicebant ergo ei
beo de meipso
;
et
:
tuus? Respondit Jésus
me
nous aurons
le
suit, qui s'unit h
:
Neque me
scitis,
Celui qui sens que voici moi par la foi, reçoit une :
lumière intérieure qui le guidera, en sorte qu'il ne risquera pas de se perdre, mais qu'il trouvera sûrement une autre vie, que la mort même
n'interrompra pas. » Cf. Il est
votre témoignage n'est pas vrai. leur répondit Quoique ja
;
14. Jésus
me
:
rende témoignage à moi-même,
témoignage viens, et où
mou
est vrai, car je sais d'où je
je vais mais vous, vous ne savez pas d'où je viens, ni où je vais. 15. Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge pereonne 16. et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais je suis avec le Père, qui m'a envo3''é. 17. Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai. ;
est.
18. Vjgo
nitif,
:
;
;
16. et
dirent donc
lui
Vous vous rendez témoignage à vous-
:
yi
Les pharisiens
13.
:
;
possible
i,
4;
m,
19; v, 24.
que cette parole de Jésus se
soit
•'^r
î^.
-0"
me
rends témoignage à moim'a envoyé, me rend aussi témoignage. je
et le Père, qui
;
19. Ils lui disaient donc Où est votre Père? Jésus leur répondit Vous ne con:
:
Seigneur, protestent aussitôt contre son asserTestimonium... non... verum : sous prétexte que, d'ordinaire, on ne saurait être un Quelque juge impartial dans sa propre cause. temps auparavant (cf. v, 31), le Sauveur avait consenti à s'appliquer cette règle; mais, en cet instant, 11 se place à un point de vue supérieur
—
tion.
—
et
& W # ^ 4
Or
18.
même
rejette
la
il
complètement
:
Et
si
ego...
(vers. 14). Elle n'est pas faite pour lui; seul il est capable de rendre témoignage dans sa cause
^ r.
personnelle, parce qu'il connaît seul pon origine
{unde veni)
(quo vado), ses relaetc.— Vos autem... que l'on rencontre fré-
et son tt'rme
tions avec Dieu, sa mission,
Mol
et
vous
:
antit'lièse
CCS discours. Jésus établit un contraste perpétuel entre lui et ses ennemis. —
quemment dans
Vos secundum...
(vers. 15).
Le jugement que
les
Juifs portaient sur Notre- Seigneur était charnel, c.-à-d., dirigé par des considérations humaines,
méchantes
et erronées; c'est pourquoi ce juge-
ment était à priori une condamnation. — Ego non judico : dans ce sens que Jésus était venu pour sauver le monde, non pour le condamner. Cf
m,
17-18. Les
mêmes,
hommes
se
jugeront eux-
d'après hi position qu'ils auront prise Si judico... (vers. 16). l)ar rapport au Messie. Restriction apportée à la pensée qui précède
—
:
en fait, Notre-t^eigneur Jésus-Christ a été établi juge souverain du monde (cf. v, 22), et comme il juge avec Dieu son Père, son jugement est
Grand candélabre qu'on allumait cour du temple de Jérusalem,
d&ni! )a
durant
la fête
des Tabernacles.
—
In lege... essentiellement conforme à la vérité. Hcriptum est... (vers. 17). Voyez Peut, xvn, 6 et
rattachée à l'illnmlnatlon que Von faisait dans la cour du te^iple, le 80lr de la fôte des TaberDlxf.runt ergo... (vers. 13). Comme nacles.
—
précédemment
(cf. vu, 12-13, 40-44), l'audiautour de Jéaus bc composait d'amis et d'cnneraiA. Les pharisiens, qui épiaient Notrc-
toire réuni
—
Duorum hominum. Or Jésus témoignage de deux personnes divines
XIX, 15.
allèL,'ue le
:
propre (ego sum qui..., vers. 18), et celui Dicede Dieu le Père. Comp. v, 86 et ss. bant... : Vbi... (vers. 19). Question Ironique, qui manifeste l'Incrédulité de ceux qui la ponaiont. Montre -le -nous, ce Père céltste que C.-à-d. tu allègues comme témoin; fais -le comparaîtra le sien
—
:
Jean, VIIÎ, 20-26.
s.
naissez ni moi, ni mon Père; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. 20. Jésus dit ces choses, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor; et personne
ne
que son
l'arrêta, parce
hetire n'était pas encore venue.
Je m'en vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où je vais, vous ne pouvez venir. 22. Les Juifs disaient donc Est-ce 21. Jésus leur dit encure
vais,
:
et
:
lui-même,
qu'il se tuera
Là où 23.
puisqu'il dit
:
je vais, vous ne y)0uvez venir?
Et
leur dit
il
:
Vous, vous êtes
d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; njoi, je ne suis pas de ce monde. 24. .le vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés car, si vous ne croyez pas à ce que je suis, vous mourrez dans votre péché. 25. Ils lui dirent donc Qui êtes-vous? Jésus leur répondit Je suis le principe, moi qui vous parle. 2G. J'ai beaucoup de choses à dire de vous et h juger en vous. Mais celui qui m'a envoyé est véridique, et ce que j'ai appris de lui, je le dis dans le monde. ;
:
:
devant nous.
—
Neque
me..., neqtie...
Apr^s avoir
Î28
neque Patrem raeum si me sciretis, Patrem meum sciretis. ;
forsitan et
verba locutus est Jésus in docens in templo et nemo apprehendit eura quia necdum venerat hora ejus. 2L Dixit ergo item m eis Jésus Ego vado, et qua- refis me, et in peccato vestro moriemini. Quo ego vado, vos ILnec
20.
gazo[>hylacio,
:
non potestis venire. 22. Dicebant ergo Jud*i Xumquid interficiet semetipsum, quia dixit Quo ego vado, vos non potestis venire? Vos de deorsum 23. Et dicebat eis estis, ego de supernis sum. Vos de mundo hoc estis, ego non sum de hoc mundo. 24. Dixi ergo vobis quia moriemini in peccatis vestris; si enim non credideritis quia ego sum, moriemini in peccato :
:
:
vestro.
Tu quis es? 25. Dicebant ergo ei Principium, qui et Dixit eis Jésus loquor vobis. 26. Multa habeo de vobis loqui, et judicare. Sed qui me misit, verax est; et ego quîe audivi ab eo, hœc loquor in :
:
mundo.
la
profonde divergence qui existe entre lui et
aln^l constaté leur ignorance coupable, le Sau-
sen adversjilres. --
veur intiiqac par quel moyen
vers,
comme
Cf.
Joan.
\]«
pourraient par-
venir à la connalsHance du l'ère iH me..., et Patrem... Au lien <le /orsUan. il fauilralt < utlque » il'aprèa le grec Il j a donc Ici une forte <fflmiation. Hsec verba... (vers. JO). ConcluBlon lie la première partie de ce discours. — In gavtvhylneio. «'.-à-d., dans le parvln dfK femmes, où étalent li-.ispenduB les troncs destinés k rece:
;
—
voir diverses aumAnes. Voyez .Marc, xii, 41 et le commentaire. Semo apprehmtUt... La Pro-
—
vidence 21- »0
veillait
sur
lo
J^îins préillt
Sauveur
:
quia
nertliêvt...
graves const^quences de l'incrt^lullté des Julfi*. Le conlniste entre lui <i eux (egn, ron) e«t pins accentué que et... Cette pencée a été JaniaU. — Kgo rado déjà exprimée pr(''cédemment (cf. vu, 33-34); mais elle retentit Ici avec une nouvelle vifpicur. In pfccato... Ils mourront dans leur Incrédulité, dans Irar endnrclMoment nuiuil criminel quinexpllrable. — Quo ego. ., voê non. I^r M-itaratlon wra complète et i>orpétuclle. — DU-ebjtit... (ver», 'ii). Comme plus liant, vu, 3S, la répon'«e des Juifs < eut crûment lnlnti>lligent«. Ils s'arrêtent à la pensée d'un suicide (numquul inter/triet...?), C-à-d.. d'un crime, tr»vc«tli'«ant ainiîl l'élément le plus Kubllmc de l'ÉvaDglIe, d'une manière à la fols riillcule et odlru»e », Kt diret-nt... (ror*. 2.1». S.IIIS daigner prendre ganle à l'IntçrrupUon, Jésus borne à Indijuer la cause de les
,
—
.
M
;
.
I
nn'liheses.
Omip.
le
II
V, 19
— vers.
1/e
est
deorsum
:
du monde per-
aussitôt (d^ hoc
«lit
Ueniarquii l'énergie
i>
uinto).
«les
«leux
Dixi... vofHa quia... (\ers. 24).
- In
21.
j>e(rati8...
lAi
pluriel
alterne avec le singulier, iu peccato... C'est le le j)éché est tour à tour envUagé niêujc hcns dans son enbeuible et dans ses manlfotaiions Isolées. QMia egn 8um. C.-ùd., que Je suIk le Tu qui» eaf !^e8t>le venu |H.ur voih sauver. Ils osent adresser a Jé>us cette qucf'lcn .comme :
—
—
le
s'ils
voyaient jvur
la preuilèn* fo
s.
ci}iium, qui... SI la Vulg.uc donnait lr| table sens, cette ré|>onse serait d'une
/'rinle véri-
ren ar-
quable pnifondeur (.le suis) le prlncljie, c.ù-d., le Dieu éternel anteur de toutes ch'-sos. mol qui vous parle. Touii fols II est certain, d'après la plupart des tiianuKrlts gr«s*s et même latins, qu<* telle n'est pta la slgnlflcatlon du teste primitif. \jL leçon la plus probable semble avoir :
été
rr.v
:
ip'/"»','»
'**
ti
/iàm
ûpiiv.
Il
e«t >rai
qu'on a Interprété cette phrase de bien dee manières (voyez notre grand commentaire, 17&-I70); mal* les deux traduction* suip. ( Je vantes sont de (>eaur«>np les meilleures BuU ) depuis le commencement ce qne Je voti* dis Je suis ) entièrement ce que Je vous dU. Or Jè«U'« no ce^•alt de di-clarer qu'il était le v McMie, le Fils de Dieu. •et it). Apr^ celte courte :
:
(
—
524
S.
Jean, VIII, 27-34.
27. Et non cognoveriint quia patrem ejus dicebat Deum. 28. Dixit ergo eis Jésus Cum exaltaveritis Filiura hominis, tune cognoscetis quia ego sum, et a meip?o facio nihil, sed sicut docuit me Pater, hœc loquor. 29. Et qui me misit mecum est, et non reliquit me solum, quia ego, quœ placita sunt ei, facio semper. 30. H;Tec illo loquente, multi credide-
27. Ils ne comprirent pas qu'il disait était son père.
que Dieu
Quand vous 28. Jésus leur dit donc aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je :
:
ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. 29. Et celui qui m'a envoyé est avec moi, et il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. 30. Comme il disait ces choses, beaucoup crurent en lui,
runt in eum. 31. Dicebat ergo Jésus ad eos, qui crediderunt ei, Judœos Si vos manseritis in sermone meo, vere discipuli raei
31. Jésus disait donc aux Juifs qui Si vous demeurez avaient cru en lui dans ma parole, vous serez vraiment
eritis,
mes
:
:
disciples, 32. et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.
32. et cognoscetis veritatem, et veritas
liberabit vos.
Semen Abrahœ 33. Responderunt ei sumus, et neraini servivimus unquam;
33. Ils lui répondirent
:
quomodo
tu dicis
:
d'Abraham,
Nous sommes
:
nous n'avons jamais été esclaves de personne comment dites- vous Vous serez libres? 34. Jésus leur répondit En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché.
la postérité
Liberi eritis ?
et
;
:
34. Respondit eis Jésus Amen, amen dico vobis, quia omnis qui facit peccatum, servus est peccati.
:
:
reprend sa déclaration sévère du vers. 24, et il atteste que c'est de ses adversaires surtout qu'il aurait ù parler, et cela pour les condamner, tant il y a en eux de choses répréhensibles. En les condamnant, il serait absolument juste et véridlque, puisqu'il ne fait qu'interpréter en sed qui..., et ego... toiit les jugements de Dieu Non cojnoverunt... (vers. 27) tant leur aveuglement était grand. Cette réflexion de l'évangéliste est encore plus concise dans le texte grec Ils ne connurent paQ qu'il leur parlait du Père. Notre version latine donne bien le sens. Cum erai tarer itis... (vers. 28). Jésus prédit qu'après sa mort (voyez m, 14-15 et les notes) les Juifs eux-mêmes reconnaîtront sa nature, sa dignité, son union étroite avec Dieu. Pour l'accomplissement de cette prophétie, voyez Luc.
une condition absolument nécespour que les néophytes fussent vraiment et complètement ses disciples (l'adverbe vere est sa parole était saire
:
—
:
:
:
—
XXIII, hœc...
48; Act.
II,
37, etc.
Notre -Seigneur ne
—
—
—
Assurément, les Juifs. «
c'était là
Ou
une haute distinction pour
pourrait s'étonuer
qu'ils parlent si fièrement
(
il
est vrai)
d'une llbe/té ou Indé-
pendance héréditaire qu'ils font rumoritcr jusqu'à Abraham, taudis que le souvenir de l'esclavage égyptien comme de la servitude babylonienne
Sicut docuit...,
se lasse pas de revenir
sur ce fait. Comp. le vers. 2G v, 20, 30, etc. Il ne parle et n'agit que d'après la volonté de son Père et en union avec lui; de môme que le qui me Père demeure nans cesse uni au Fils Hiec illo... (vers. 30). Conmisit... (vers. 29). clusion consolante de cette seconde partie du m.uiti crediderunt... La foi de ces discours nouveaux di-ciples était très ferme, puisqu'elle s'appuyait plus encore sur le témoignage per5)ODDcl de Jé-ius que sur ses miracles. En outre, é'w^.it d'autant plus remarquable elle que, d'après le vers. 31, ces convertis avalent été au nombre des ennemis du Sauveur (« Judaeos »). 31-59. Discussion de Jésus et des Juifs au sujet de leur filiation réciitrofjue. .Si... manSiiili».,. Cette conbtance & croire et à obéir à
—
Cognoscetis veritatem (vers. 32). Fruit magnifique de leur fidélité. La vérité dont parle ici Jésus, c'est d'abord son enseignement; c'est aussi sa propre personne, puisqu'il est la vérité essentielle, descendue des régions célestes pour éclairer la terre. Voilà pourquoi il peut veritas liberabit. .. Grâce h moi, vous ajouter redeviendrez libres sous le rapport moral. Responderunt... (vers. 33). Les voilà blessés dans leur orgueil, parce qu'i's ont mal compris cette Semen Abrahm... parole du divin Maitre. très accentué).
,
;
et ix?ivane, enfin l'assujettissement actuel à l'em-
romain auraient pu les rendre plus modestes. Mais il CHt évident qu'ils se placent au point de vue, non des faits matériels, mais de la théorie. » D'ailleurs, la domination romaine, que l'on subissait sans la reconnaître ouvertement, n'entravait qu'à demi l'exercice de la liberté
pire
:
—
:
nationale.
De
là
cette protestation orgnelllcuso
et toute pharisaïquc.
—
l
—
Itespondit... (vers. 34).
pensée, Jésus démontre à ses Interrupteurs qu'ils sont réellement esclav<8 au point de vue moral, puisqu'ils commettent le péché. Quoique abstraite et générale en apparence (omnis qui .), la vérité qu'il énonce est très concrète et retombe directement sur l'uu-
Expliquant sa
,
Jean, VIII, 35-41.
s.
35.
Or
demeure pas toiimais le fils y maison
la
;
demeure toujours. 36. Si donc le fils vous met en
aeternum
in
filius
;
in
donio
in ;ti.er-
num. 36. Si ergo vos filius liberaverit, vere
liberté,
vous serez vraiment libres. 37. Je sais que vous êtes fils d'Abraham mais vous cherchez j\ me faire mourir, parce que ma parole n'a pas ;
pri.^e
autem non manet autem manet
35. Servus
l'esclave ne
dans
joiii^s
525
liberi eritis.
37. Scio quia
me
qua?ritis
non capit
Abrahaî estis; Hcd sermo meuij
filii
interficere, quia
in vobis.
sur vous.
que j'ai vu chez Père; et vous, vous faites ce que vous avez vu chez votre père. 39. Ils lui répondirent Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit Si vous 38. Moi, je dis ce
mon
:
:
fils d'Abraham, faites les œuvres d'Abraham. -lu. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité, que j'ai entendue de Dieu; cela,
êtes
Abraham ne
pas
l'a
:
œuvres de votre Nous ne sommes
pas des enfants de fornication; nous avons un seul père, Dieu.
—
ditoire.
Ego quod
Servuê auUm... (vers. 36). L'idée de
un rapproL'esclave non maiet in
:
facite.
Nunc autem quœritis rae interfihominem qui verilatem vobis locusum, quam audivi a Deo; hoc Abra-
40. cere,
tus
fecit.
Vos
41.
ci :
set
38>>)
et
leurs
Inteotions
ie Ûis
a
ie
criminelles à
(vers. 40) montrent qu'ils
desceuflaiits d'Abrali.iui
contraire,
vestri.
unum patrem habemus,
cbeinent lnU're«>j*niu. domo.. ; on s'en défait lorsque ses services sont
Au
patris
Nos ex furnicatione
:
Deum.
égard
inutiles.
opéra
facitis
Dixerunt itaque non Rumus nati
l'esclavage suggère à Notre-Selgneur
devenus
apud Patrem meum.
vidi
;
ham non
fait.
41. Vous faites les père. Ils lui dirent
38.
loquor et vos quse vidistis apud patrem vestrum, facitis. 39. Kesponderunt, et dixerunt ei Pater noster Abraham est. Dicit eis Jésus: Si filii AbrahaB estis, opéra Abrahju
que d'une
sont
ne
son les
ui.niiéie cstt-
droil
de rester toujours dans la mai.>-on patemeile, car Si il y e«t chez lui, en (juaiiui «l'ijcriilcr.
—
(vers. 36).
ergo... Jllliis...
d'ôtre pris dan-*
Ici,
mot
le
un sons générai
il
;
J«'«U8- Christ, qui ap|>ortait
U
liberté
l'égard
rerc
(
du péché. Pour cela,
croire eu lui et à
la
liberi...),
le laisser
ils
agir.
cesse
désigne évi-
demment vraie
tlls
aux Juifs lU>ortc
ii
n'avaii-nt qu'à
—
Scio quia...
(vers. 37). Jésus ne leur conu.>8te \km le privil'h •imeur qu'ils revendiquaient; ce qu'il leur n'pro<-lie, c'est une conduite indlKnc de leur noble desct'ndance ged quierUis... Leur Incrédulité était la cause de cette haine injuste ({Uii atrmo... Non capit... I^o grec slgoifle
lège et
:
:
—
(Ma parole) ne fait pns do pnv Jédus indique la rai.son pour grés en vous. laqu<-il<- son enseignement n'a («s du prls4> sur «ux ; Eu»-., ft roB... (vers. S8). Il y a entre eux Quo'l riiU... : et lui une op|xwlilon absolue. probaltienient
:
—
—
durant sa dans UTIL-
m-o
;
étonïflle;
aussi
vli-il
do sentiments J'alrem rcatrum : non pus avpc 1«? l'i-re. Al>rahani, celte fol». Notre- Soigneur •xpliquo plus loin sa |ienséo. Au lieu do viiH»tiM. \o grec que) vous avrx l'ulendu. porte TjxoyfjsTr, Itrjip<)n<lerunt...(xer*. 39). Les Juifs ont compris qu<} Jéius leur nttrlltuaii un autre |>ér<< qu'Ain iihain au«»i maliitli-nni-nt ils leur nflirl'uUr matinu nnti^rlourr comp. lo vers. 33«) noMirr... rHeit ri».. Lo SaUNfur IcMir objecte à bon droit que leur^ actes en gvucial (veri
c
(
—
:
(
!.«•
«acritli*»*
«IWlinUwm.
parfaito
:
—
rieure et HU|>orllok'lli'. qui a^rgravnit
faute.
—
IlorriM
Clr-
lenr
consli'
cnnittatice
noc (pronom
forten!i.iit
i,
iiM'
.Kbrahnm non... I*o falnt |>atiiarelii' «^ ordre* de Dieu et m- hAlait J' avec rifiKCt Vc» (par opp»»»!»!.-!» » ^f.r »)ii«i«'> les exécuter.
W
Mans
le
•et 3b*. C4>uip. le ver». 44.
—
/«rlM»...
(
vori-. 41».
:
.
526
S.
Oean, VIII, 42-47.
42. Dixit ergo eis Jésus Si Deus pater vester esset, dilegeritis utiqiie me ego enim ex Deo processi et veni neque enim a meipso veni, sed ille me :
;
;
misit.
Quare loquelam meam non cognoQuia non potestis audire sermo-
43.
scitis ?
nera raeum. 44. Vos ex patre diabolo estis, et desideria patris vestri vultis facere. Ille homicida erat ab initio, et in veritate non stetit, quia non est veritas in eo. Cum loquitur mendacium, ex propriis loquitur, quia mendax est, et pater ejus.
42. Jésus leur dit donc Si Dieu était votre père, vous m'aimeriez, car c'est de :
Dieu que je suis sorti et que je suis venu; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'e-t lui qui m'a envoyé. 43. Pourquoi ne connaissez - vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez eutendre ma parole. 44. Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n'est pas demeuré dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car menteur, et père du mensonge.
Ego autem
45.
si
veritatem dico, non
creditis mihi.
46. Quis ex vobis arguet me de peccato ? Si veritatem dico vobis, quare non creditis
mihi?
Deo est, verba Dei audit. Propterea vos non auditis, quia ex Deo 47. Qui ex
non
estis.
Étrange malentenda. Si Jésos suppose aux Juifs c un autre père qu'Abraham, c'est donc, pensentaccuse Sara d'adultère et qu'il veut imprimer à toute sa descendance la honte de l'illégitimité. Ils protestent avec énergie, et, puisqu'on paraissait leur contester la gloire d'être les enfants d'Abraham, ils remontent plus haut, et réclament pour eux- mêmes et pour Abraham la gloire plus grande d'avoir Dieu pour père commun. > Cf. Mal. ii, 10, etc. On peut aussi, ils, qu'il
avec d'assez nombreux commentateurs, prendre le mot « fornicatio au figuré, comme synonyme d'idolâtrie, ainsi qu'il arrive souvent dans l'Ancien Testament (cf. Ex. xxxiv, 16; Jud. ii, 17; i»
•Jer.
II,
20,
etc.).
Dans
ce cas, le
sens serait
:
explique ouvei-tement son insinuation des vers. S»*" et 41. Et desideria„. vultis... : de même que Notre Seigneur ne songeait qu'à accomplir la volonté de Dieu. Ille... Jésus indique quels sont les désirs, les tendances, que ses ennemis voulaient imiter dans le démon leur père. Comme lui, ils sont homicides; comme lui, ils n'ont rien de commun avec la vérité. Homieida... ab
—
•
—
—
initio.
Dès
le
commencement de
l'histoire
est la victime. Cf. G^en.
—
m,
1 et se.;
vers.
42-47 la conduite de ses compatriotes à son égard démontre qu'ils sont les fils, non pas de Dieu mais de Satan. Diligeretia... me : bien loin de me haïr et de vouloir ma mort. — Jésus :
—
,
avait un droit strict à lenr affection, puisqu'il était le Fils et l'envoyé de Dieu ego... ex Deo. Proeesai : par la gf-nératlon étemelle; selon d'autres, par l'incarnation. Veni : en me manifestant au monde. yeque enim... Répétition de la pensée, r>oar lui donner plus de vigueur. :
—
—
—
Quare loffudam (vers. 4i). Fait tn« extraordinaire, ou mieux, très gravement c^jupable, paliv|ue Jéaui se présenuilt.
prouvé, *^'ec tous le» signe» qui caractérisent un envoyé divin. Quia non potrgtis... Impossibilité morale,
— dont — Voê
le« Juif» portai»int
Il
l'a
tonte la roHponnabilité. ex^. diabolo... (vers. 44). Le Sauveur
ii, 24,
—
Quia non est...; cum loquiDéveloppement de cette dernière peiisée. Pater ejus. C.-à-d. le père du mensonge, le
aussitôt sa chute.
premier auteur de ce vice honteux.
Longue répon>e de Jésus,
Sap.
In veritate non... Il a abandonné la vérité par son orgueil mensonger, qui amena etc.
idoles (ce qui était vrai des générations récentes). ergo...
du
genre humain, Satan a occasionné, par ses séductions, la sentence de mort dont tout homme
tur...
Dixit
est
45. Mais moi, quand je dis la vérité, vous ne me croyez pas. 46. Qui de vous me convaincra de péché? Si je vous dis la vérité, pourquoi ne me croyez -vous pas? 47. Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu, C'est pour cela que vous n'écoutez point, parce que vous, n'êtes pas de Dieu.
Nous sommes demeurés fidèles à notre Dieu, et nous ne nous sommes pas livrés au culte des
—
il
—
:
—
JUgo au-
Mais moi, parce que ]e dis la vérité, vous ne me croyez pas. D'après ce qui vient d'être dit, en agissant ainsi, les Juifs montraient bien qu'ils étaient les fils du démon. Quis... arguet (ce verbe est au présent dans le texte grec vers. 46). Défi que Jésus jette fièrement à ses adversaires, sans qu'aucun d'eux puisse protester. Le Sau^ eur étant la sainteté même, « il en conclut que ses tem... (vers. 45). Plutôt, d'après
le
grec
:
—
;
paroles aussi doivent être acceptées comme l'expression adéquate de la vérité » ai veritate-n..., quare...? Qui ex Dro... (vers. 47). Jésus :
—
répond lui-même à
la
question
qu'il
vient de
poser. L'incrédulité de sfs adversaires provient
de ce qu'ils ne sont pas ex Deo, c.-à-d., attirés Respondelibrement par Dieu. runt... (vers. 4H). N'ayanl pas d'autro ^-.rKU'uent à opposer ils ripostent par des outrages. L'ein» et conduits
,
—
s.
Jean, VIII, 48-56.
48. Les Juifs lui répondirent donc, et N'avons -nous pas raison de
lui dirent
:
un Samaritain
dire que vous êtes
et
un
possédé du démon? Je ne suis pas 49. Jésus répondit possédé du démon, maib j'honore mon Père et vous, vous me déshonorez. 50. Pour moi, je ne cherclie pas ma il est quelqu'un qui la propre gloire cherche, et qui jug&. 51. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort, Maintenant 52. Les Juifs lui dirent nous connaissons que vous êtes possédé du démon. Abraham est mort, et les prophètes aussi et vous dites Si quelqu'un garde ma parole, il ne goûtera jamais la mort. 53. Ltes-vous plus grand que notre père Abraham, qui est mort, et que les prophètes, qui sont morts aussi? Qui prétendc-z - vous être ? 54. Jésus répondit Si je me glorifie
48. Responderunt ergo Judaei, et dixe-
runt
;
:
:
;
:
moi-même, ma gloire n'est rien; c'est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites qu'il est votre Dieu.
Et vous ne le connaissez pas mais moi, ju le connais; et si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et 5.0.
;
ei
Xonne bene dicimus nos quia tu, et daemonium habts?
:
Samaritanus es
49. Respondit Jésus
:
;
527
Ego dœmonium
:
non habeo; sed honorifico Patrera meum, et vos inhonorastis me. 50. Ego autem non quœro gloriani
meam
;
est qui quaerat, et judicet.
Amen,
51.
dico vobis, si quis servaverit, mortem non
ani-'ii
sermonem meum
videbit in îeternum. 52. Dixerunt ergo Judfei Xunc cognovimus quia d.Tmoniuni habes. Abra:
ham mortuus
est,
prophétie; et tu
et
sermonem meum servavenon gustabit mortem in œternum,
dicis rit,
:
Si quis
Numquid
53.
major
tu
es pâtre no-
Abraham, qui mortuus est?
stro
I)hetae
et pro-
mortui sunt. i^uem teipsum facis?
54. ResfKDndit Jésus Si ego glorifiée meipsum. gloria mea nihil est est Pater meus qui gloriiicat me, quem vos dicitis :
;
quia I>eu8 vester est. 55. Et non cognovistis eum, ego autem novi eum et si di.xero quia non scio ;
eum, ero similis vobis, mendax.Sed scio eum, et sermonem ejus servo.
je gard<' sa parole.
Abraham,
îAi.
votre péro, a tressailli
5G.
Abraham, pater
vester, exultavit
présent, thrimus. Indique quo cumsumnient sur leurs
naire de ce mut. Le fondateur, puis les héros et les saints de la théocratie étalent morts cummo
Samaritanua. Au sujet de cette Invoyez ir, 9^ et le comiucniafre; I-àm:!!. /)irmo/iium ftabM; Inspiré par l'esprit L, 28.
hommes, et Jésus prétendait avcdr puissance de rendtc immortels tous ceux qui croient en IuL Qtiem tri}'gum...T Qui prétends-tu être? Ta pn-simipilon est Ir ' - Si ego glorijlco... Jésus réjKmd h tlon Insolente. Comp. v, 31-32, où n'u» .i.^nn TU une déclaration aiinlogtie. Krt l'aler... Le 8anvenr n»- T«'nt yns d'autre gloiri qu'il re<;<»lt de Dlen, de ce DIeti dont Us
plol
du
teiup»
l'injure en queitilon étaii
—
kjvres.
Kulte,
—
niAUvals. Cf. vii, 20.
—
K'jo... non... (vers. 49).
Jésus réfute cette calomnie arec un calme admirable. La preuve qu'U n'a rien de commun avec le (lénion, c'est qu'il hon<jre Dieu ( 8rd honnrlflro...): chose que Satan ne lui inspirerait pas de Vos inhonoraaUê... Kn l'outrageant faire. •loal sca eimemia ^'exposent à de terribles repréralllcn, non point de la part <lu Jétus lui-même, car il no cherche pas sa propre gloire vers. 50), est qui quterat... mais de la part de son Père Ku efift, niéi»rlser Jé«us c'était méprltior DIen lui-même, dont II éuit l'amljaaMAdrur et le Fil*. — .S't (/uU MrmoiMm... (vers. SI). FromesMo pleine de Huavlt4i poor eeax des au<iit<'uni qui croraiont furtnemeat «n Jésus. Cf. iti, l«: iv, NuiU coçnorimun ( rtr13-U : V, 84, «te. •« mmwAlmf u ' >ct 68). IMos JéwM
—
,
<
:
— —
.
ennemis s'endarclwnt daaalMr <
.
et
tu..
Nouvill«
hanirls. à pro|ina de la
(>iii{i>. Ml-
Kt
61*;.
—
Mé|ir tw de oea MOrt qw Notre» venait de nwttomer (coup, le vcret qo'lii ent««dalnt daaa le eens ordi-
A^tr^ih'im.. Jtit(<
Inrr
les atitn'S la
—
'
'
'
—
;
ét»e les nis
(qurm n«.
/
cf. ver».
;
4i*i
nourrissent une telle \ iU n<* connabkent pas »... Non relie antithèse Jôsuh co.iiplclemerit A cause des relation» Sifnthn roH». m'n. qu'il a ar<y I'!l
à tort qu'Us put»
—
.
(il(<^
i
:
i
,
—
il
IX.
l.vn
m
Juif»
afarntalent qu'lU mont : toute leur tondinle déu tralrr. -- S>rmnnrm... aerro : rt, mo:' Urines. — Abraham...
"nd
sot Inri
qu'.\
,
I
celui de s'être déf'tr rf.
ver».
•Tfpto oe rrpnx^he, suppositions
<ii»-
43).
maU —
Juifs.
>
^
h rautrc reproche •!
il
Non
.
;
ra bien
i
''
-•
.
;»
Sxuttavit Ui»:'
•
528
S.
ut videret diera sus est.
meum
;
Jean, VIII, 57
vidit, et gavi-
—
IX,
3.
de joie désirant voir vu, et il s'est réjoui. ,
mon
jour
;
il
l'a
67. Dixerunt ergo Judrei ad eum Qninquaginta annos nondiim habes, et^
57. Les Juifs lui dirent Vous n'avez pas encore cinquante ans, et vous avez
Abraham
vu Abraham
:
vidisti ?
Amen, amen dico antequam Abraham fieret ego
58. Dixit eis Jésus
vobis
,
:
,
sum. 59. Tulerunt ergo lapides, ut jacerent eum; Jésus autem abscondit se, et exivit de templo. in
:
?
68. Jésus leur dit En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. 59. Ils prirent donc des pierres, pour les jeter sur lui; mais Jésus se cacha, et sortit du temple. :
CHAPITRE IX 1. Et praeteriens Jésus vidit hominem caecum a nativitate. 2. Et interrogaverunt eum discipuli Rabbi, quis peccavit, hic aut ejus :
parentes ejus, ut caecus nasceretur ? 3. Respondit Jésus Neqne hic peccavit, neque parentes ejus; sed ut manifestentur opéra Dei in illo. :
1. Jésus, en passant, vit un homme aveugle de naissance. 2. Et ses disciples lui demandèrent Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle? 3. Jésus répondit Ni lui n'a péché, ni ses parents mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en :
:
;
lui.
mots font évidemaux promesses qu'Abraham avait
très forte) ut videret... Ces
un miracle; plus simplement, pensons -nous avec
ment
d'autres commentateurs, en se dissimulant dans
allusion
reçue:! de Dieu relativement
au Messie. Cf. Gen. 18; xxii, 18, etc. L'illustre patriarche avair été inondé d'une sainte joie, en
XII, 3;
xvm,
contemplant d'avance par la foi le jour de leur accomplissement {dietn meum : l'époque de l'avèncmcnt do Jésus- Christ). Ses espérances se sont pleinement réalisées vidit... Des limbes où était son âme, il avait contemplé le Messie. Gavisus est: d'une joie nouvelle, produite précisément par la léalisation de la divine promesse. Dixerunt... (vers. 57). Les Juifs transforment méchamment le sens dos paroles de Jésus, comme s'il s'était vanté d'avoir eu sur la terre une entrevue personnelle avec Abraham. Quinquayinta annos. Non que Notre- Seigneur parût avoir cet âge; cinquante est simplement Ici un chiffre rond. Antequam..., ego suni <ver8. 58). Comme au vers. 56, Jésus dépasse les Bupfiosltlons de ses Interlocuteurs. Son assertion ra.'ijestueuse, soulignée par un serment (amen, amen...), est d'une vigoureuse brièveté, et d'une clarté parfaite; 11 ne pouvait pas dire plus exidicl*ement qu'il est étemel, qu'il est Dieu, C'est bien ce que comprirent les Juifs; aussi, en le regardant c^jmmc un blasphémateur, voulurentils lui appliquer sur-le-chami) le châtiment du blasphème, la lapidation tulerunt ergo... (vernet 59). Cf. Lev, XXIV, 10. Ahi>eondit se. D'après un asw-z grand nombie d'iriU^rprètes anciens et modernes, en se rendant Invisible par :
—
—
—
—
:
—
rangs de la foule, ou en se cachant dans quelqu'un des édifices du temple. Le mot exivit favorise davantage ce second sentiment. 6» Guéri^on de l'aveugle -né. IX, 1-41. « Il s'agit ici d'un aveugle bien connu du public (comp. le vers. 8), et par conséquent d'un miracle facile à constater par ceux là même qui ne l'ont pas vu opérer.,. C'est, de tous les faits miraculeux consignés dans notre évangile, celui à l'égard duquel l'auteur rentre le plus dans les détails extérieurs. » Il nous en donne comme un procès- verbal, avec toutes les preuves qui déles
•
montrent sa Chap. IX.
réalité,
—
1-7,
Le miracle.
—
Prsetericns...:
—
Quis au chez les
aussitôt après avoir quitté le temple.
peccavit... (vers. 2), Cette question est posée
point de vue de la croyance
commune
y avait toujours, en ce qui concernait les Individus, une connexion étroite entre le mal physique et le péché partout où celuilù
Juifs,
(lu'il
:
existait, celui-ci devait avoir préexisté
cause. Cf. Luc. xni,
—
comme
ut ciecus... Les disciples supposent donc qu'on pouvait pécher même avant de naître. Neqne hic..., neque.. 1
et ss.
JJic...
—
(vers. 3). Jésus exclut les
deux hypothèses. Laissant de côté la cause de la cécité, Il va indlquei" quel but elle avait dans le cas présent 'ut inanifestentur... Opéra Dei : œuvres do toutopulssance et de bonté infinie. Me (les niaiiuserits grecs flottent entre à(xé et r,|xà;, « nos ») :
—
—
s.
Jean, IX, 4-11.
4. Il faut que j'accomplisse les œuvres de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il ej;t jour la nuit vient, pendant laquelle personne ne peut travailler. 5. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. 6. Après avoir dit cela, il cracha à terre, et tit de la boue avec sa salive; puis il oignit de cette boue les yeux de ;
Me
4.
529 oportet operari opéra ejus qui
me, donec dies est; vcnit nox, quando nemo potest operari. misit
Quamdiu sum
5.
mundi. 6. Haec
cum
mundo, lux
in
sura
dixisset, expuit in teret liuivit
ram, et fecit lutum ex sputo, lutum super oculos ejus.
l'aveugle.
Va, lave -toi dans la il lui dit de Siloé (nom qui signifie Envoyé). Il y alla donc, se lava, et revint Et
7.
7.
:
jtiscine
Et dixit ei Vade, lava in natato(quod interpretalur Missus). :
Siloe
ria
Abiit ergo, et la vit, et venit videns.
v«»yant.
De sorte que ses voisins, et ceux l'avaient vu auparavant mendier, dis^iient N'est-ce pas là celui qui était assis, et qui mendiait? Les uns disaient: 8.
qui
:
C'est
Itaque vicini, et qui viderant eum quia mendicus erat, dicebant Nonne hic est qui sedebat, et mendicabat? Alii dicebant Quia hic est. 8.
prius
:
lui.
9. Et d'autres Nullement, mais c'est quelqu'un qui lui ressemble. Mais lui il disait C'est moi.
9. Alii
:
lis
,
:
donc
10. Ils lui dirent
y«*ux ont11.
ils
:
Comment
autem Ille
ei.
Nequaquam, sed
:
vero dicebat
Dicebant ergo
10.
sunt
simi-
Quia ego
:
tibi
ei
:
Quomodo apeni
oculi?
répondit Cet homme qu'on Jésus a fait de la boue, et en a
11. Kespondit Ille homo, qni dicitur Jésus, lutum fecit,*et unxit oculos mecs,
(yen.
fecit... (vers. 6). Détails dramatiques paradoxe tout divin le thaumaturge rend la cécité plus complète encore, avant de la faire dlspaniltro. Sur cet emploi merveilleux de sa salive, voyez aussi Marc, vu, 33 et vin, •-•2-26. Vade, lava... (vers. 7). I^ Sauveur demande un acte de fol à l'Infirnie, pour lui faire mériter Satatoria Siloe. Le grec a — isa guérlson. ÀtodpL, comme dans les L.\-\. En hébreu, sihHih, c.-à-d. Tni««u«, envoyé, comme traduit exactement le narrateur, d-tte placlne célèbre, mentionné»* par Ifcaïe, vin, 6, était située en di-hor» des murs de Jérucalem, au bud du mont Ophel
:
Les œuvres de Dieu, c'est chargé de letf acc<JU)pllr en tant qu'envoyé du Père; ses disciples avec lui, el la leçf)n r,uâ; est aulbentlquc. Donec dies... On travaille d'ordinaire pendant le Jour, et on se repose durant la nulL Notre-ScIgneur emploie Ici les mots ]our et nuit dans un sens figuré, pour diSigncr le temps de sa vie et celui de t-a mort. oportet...
est
sum.
tes
été ouverts?
Il
aj>j>elle
4).
Jétius -Christ qui ebt
—
—
Lux
:
sum,..
(
vers. 5
).
Dans
l'acception la plus
:
Expuit..., et
et
:
—
—
;
encore aujourd'hui sous le même nom {AU. g^ogr., pi. xiv et xv). Ce^t irè« prolablcment À cause de rassoclullon d'l<Ucs qui existe entre le nom de Sll<jé et son propre rôle d'envoyé par excellence, que Notre-Selgneur voulut que le miracle fût achevé en ce lieu. - A* Ut..., elle exicte
lavil, et veiM...
du
Remarquet
la vie et la rapidité
récit.
8-1'^. racle.
—
L'enquête de
la
du miconstate
foule au sujet
Itiique... W'T*.
8
et •
:
on
l'Identité de l'InArnie. — Vieini. rt qui... Le rfeit up{>oM> que cet aveugl<>, comme tant d'autre* avant f*i »prè« lui, avait coutume de s'aaseolr en an endroit spét-lnl de la ville, où 11 implorait
(
r<u«Ti«oD de l'aveugle-nc Prc»<|ue de* Ct'.«cum !•«•.)
la iharit4^ des {«asiuintâ.
—
AUi.... alit nul^vi...
di^rumion ir^s Intéressan!-narrateur insiste, atln de montrer qu'il tait pas le molnlre doute au sujrt de la qu'on avait pu oorsiatcr tous les Jours longtemps. Quomodo... (vem. lu» '" roftv I'mvcukIo sur le mo«lo dr sa gii< récit (Tcrs. 11) est unt reprodoctloa ires ooew (vers. S). Petite
1
'
t
<
<
iiiviTielle
de cette expreêslon
(cf. i,
4; rni, \i;
XI. 9, etc.); maU aussi dam an mim gpéclal, rtr c'est en tant qu'il ef«t la lurlère da monde qae Jéiu« va rrndro Tue à l'aTeafle.
U
OolUUDiT.
—
VII.
—
—
i
84
Jean, IX. 12
s.
Va à la puis il m'a dit pisriue de Siloé, et lave-toi. J'y suis allé, et ^e me suis lavé, et je vois. 12. Ils lui dirent Ou est-il? Il réjx)!!ont mes yeux,
:
Je ne
:
531
et dixit mihi
Et
et lava.
:
Vade ad
natatoria Siloe,
abii, et lavi, et video.
Et dixerunt
12.
:
dit
'21
ei
Ubi
:
est ille? Ait:
Nescio.
sais pas.
eum ad
aux pharisiens celui avait été aveugle. 14. nr c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait
13. Adducunt CiECus fuerat.
ouvert les yeux,
ej'S.
15. Les i>liarisiens lui demandèrent donc aussi comment il avait recouvio la vue. Kt il leur dit Il m'a mis de la boue sur les yeux, et je me suis lavé, et je
15. Iterum ergo interrogabant eum pharisiei quomodo vidisset. Ille autem
i;i Ils ameiièrent
<]ui
:
autem sabbatum
Erat
14.
lutum
Jésus
fecit
dixit eis
,
quando
,
aperuit
et
Lutum mihi
:
pharisœos, qui
oculos
posuit super ocu-
los, et lavi, et video.
vois.
phane vient pas de Dieu, puisqu'il n'observe pas le sabbat. Mais d'autres disaient Comment un liomme péclieur pourrait -il faire de tels miracles? Et il y avait division entre 16. Là-dessus, quelques-uns des
risiens disaient
homme
Cet
:
:
Dicebant ergo ex pharisaeis quidam: liomo a Deo, qui sabbatum non custodit. Alii autem dicebant Quomodo potest homo peccator haîc signa facere? Et schisma erat inter eus. 16.
Non
est hic
:
eux. 17. Ils dirent donc de nouveau à l'aveugle Toi, que dis -tu de celui qui t'a ouvert les yeux? Il répondit C'est un prophète. 18. Mais les Juifs ne crurent point qu'il eût été aveugle, et (pril eût recouvré la vue, jusqu'à ce qu'ils eussent fait venir ses parents. 19. Va ïU les interrogèrent, en disant Est-ce là votre fils, que vous dites être :
:
17. Dicunt ergo c»co iterum Tu quid dicis de illo qui aperuit oculos tuos? Ille autem dixit: Quia propheta :
est.
né aveugle?
Comment donc
voit-il
main-
'20.
Les jMirents répondirent, en disant
Nous savons que cest notre est né aveugle
mais comment voitnant? nous ne le savons pas
;
ou qui
lui
—
—
;
plcojcnt faire ronntator
son but
{ad
Oitni|>étenu-s
«lu
..
<
tith. 14
)
pp-parer
(lo
Comp.
le
les
miracle i>ar phaitswoB).
lu
comme pour
:
v
li«
—
la
antn-
Krat...
fuéri-
Vv détail a j»our lecteur aux incidents qui l.utum vers. 14 «t «.
paralytique. Cf.
snirnit.
,
9.
—
D'après les Idées |>harts«Tqaea , eett^' o\>ération si simple était nn« vlnlailon formelle dn •abhat. Quornotto riiUétt (vers. 111, Ce point
fecit.
—
inti^n-sxHlt
p«érlHon p.lucljH».
les
pharisiens b«'nucoTip plus qiie la
donnée l'étmliease d« leurs «»t Aie... a Veo (ren. 14;.
iit^nie, (*'tant
—
et
Son
de
vidisset, vi-
19. Et interrogaverunt eos, dicentes
:
(juem vos dicitis uatus est? Quomodo ergo
Ilic est filius vcsier, (juia
c.'pciis
nunc
vi'itt?
20.
Kesponderunt eis parentes ejus, et Scimus <juia hic e^t filius
dixerunt
mainte-
il
de ce qui t'était passé. Vojrci le vern. 7. Heaeio (vers. It). Il iKnorait ce que Jésu» était devenu B\irit qu'il l'avait qiiltlé. 13 34. L'pnquéie ilp« pltai-Ulcn!!. Elle a trots phawH, nul corn-siiorKionl aux vers. 13 17. Ih-28, Ad'Iucunt ^um.. On a vu i-.irfnU «lans t4-3i. c«tto (l<^inar<-he uno Intfntlun hiwtllf main il est plii* vnilM.'nii>l.ibio que In fcnile vuulalt «Im-
êobbatnm.
ergo Judtei
fuissct,
:
noster, et quia ca'cus natus est
;
21.
rilés
crediderunt caecus
donec vocaverunt parentes ejus qui
:
Mis, et (ju'il
quia
derat.
:
tenant ?
Non
18. illo
21.
quomodo
autem
nunc
;
vidcat,
nescimus; aut quis ejus aperuit oculos,
Au
lieu
de reconnaître
le
prodige et d'en rendre
gloire k Dieu, lU so «cundallscnt d'an acte qu'ils rcKsr<lal<'nt
comme ou
KxcclhuW
objection
crime.
—
AtU autem,^
de (piolques-unit iVentrs eux. Le pluriel hier §içna montre qu'IU eonnalsRehi' salont le» autreti ml'acles du Sauveur. tma : dans le Mns de dl\Uion, dlssentlmeuL InierrogC" sur ce qu'il penwilt A" »nn h-enful-
—
—
teur, l'aveiiKle fait une admiralile rét»«'V*e 'v-rlrtrj>h>ta f$t: c.-à-d., un li
fet 17»:
I:»nt et aitls-aiit au nom de Dieu. Cet Oonira»te avec rincrc^dulllé dt-s chef» <iii ! won crediderunt.^ Ceux-ci, malgré ri'\l de* faits. sgiMent en tout evia < nrnlàtret»^ cnrartéristiqae », afln de pr ne i>ouvslt p»n y avoir eu de mirarle. que, imlvanl eux, le miracle aurait »t* •.. Vocaverunt purrHtet... : sfl" de coBà la l«jl. tinuer l'enquéto auprès d'eux. - Fe1m*»0... Ils
—
répondent (vers. O)-
SU cvmme
de* gcusiimldosi
532
S.
nos nescimus. Ipsum interrogate ipse de se loquatur.
Jean, IX, 22-31. aeta-
:
tem habet,
a ouvert les yeux? nous l'ignorons. Interrogez-le, il a l'âge; qu'il parle pour
lui-même.
Hœc
dixerunt parentes ejus, quoniam timebant Judœos; jam enim conspiraverant Judaei, ut si quis eum confiteretur esse Christum extra synagogam 22.
,
fieret.
23. Propterea parentes ejus dixerunt
:
Quia œtatem habet, ipsum interrogate.
Ses
22.
parents
dirent
qu'ils craignaient les Juifs
cela,
parce
car les Juifs étaient déjà convenus ensemble que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait chassé de la synagogue. 23. C'est pour cela que ses parents dirent Il a l'âge; interrogez- le lui;
:
même. 24. Vocaverunt ergo rursum hominem qui fuerat ctiecus, et dixerunt ei Da gloriam Deo. Nos scimus quia hic homo peccator est. 25. Dixit ergo eis ille Si peccator est, nescio; unum scio, quia caecus cum :
:
modo
essem,
Ils appelèrent donc une seconde l'homme qui avait été aveugle, et Rends gloire h Dieu; nous ils lui dirent savons que cet homme est un pécheur. Si c'est un pécheur, 25. Il leur dit je ne sais; je sais une chose, c'est que
24.
fois
:
:
aveugle, et que maintenant je
j'étais
video.
vois.
Dixerunt ergo
26. tibi?
illi
:
Quid fecit
quomodo
aperuit tibi oculos? Dixi vobis jam, et 27. Respondit eis audistis quid iterum vultis audire ? Numquid et vos vultis discipuli ejus :
;
fieri?
donc: Que
26. Ils lui dirent
comment
t'a- 1-
il
ouvert les yeux ? 27. Il leur répondit Je vous l'ai déjà dit, et vous l'avez entendu pourquoi voulez-vous l'entendre de nouveau? Estce que, vous aussi, vous voulez devenir fait ?
t'a-t-il
:
;
ses disciples ?
28. Maledixerunt ergo ei, et dixerunt Tu discipulus illius sis nos autem Moysi discipuli sumus. :
;
29. Nos scimus quia Moysi locutus est Deus hune autem nescimus unde sit. ;
ils l'accablèrent d'injures, ïoi, sois son disciple; nous, nous sommes disciples de Moïse. 29. Nous savons que Dieu a parlé à
28. Alors
et dirent
Moïse d'où
30. Respondit ille homo, et dixit eis In hoc enim mirabile est quia vos nesci:
tis
unde
sit,
et aperuit
31. Scimus autem Deus non audit sed ;
est,
voluntatem
et
meos quia
peccatores
quis Dei cultor ejus facit, hune si
exaudit.
qui craignent de s'attirer des ennuis. On voie par ce trait k quel point les pharisiens pesaient Bur les conseiences (comp. les vers. 22 et 23). Les parents reconnurent du moins que leur flls Extra synagoétait aveugle de naissance. gam... (vers. 22) par une formule d'excommunication. Vocaverunt... hominem... (vers. 24) pour lui faire subir un nouvel interrogatoire. Da gloriam... Rendre gloire à Dieu, c'eût été, dans la circonstance, reconnaître avec les pharlelens que Jésus était un pécheur Nos (avec
—
:
:
—
:
—
emphase; scimus... ,S'l peccator... (vers. 25). La narration nous donne de plus en plus le beau spectacle de « la naïveté de la fol contrastant avec la dialectique raisonneuse (et
malsaine) de l'InL'expérience de l'aveugle était Irréfragable sur ce point; Au^Bl oppose -t- il énerglquement sa certitude k crédulité
>.
—
Unum
scio, quia...
;
mais celui -
ci
nous ne savons
,
est.
30. Cet homme leur répondit, et dit : C'est ceci qui est étonnant, que vous ne
sachiez pas d'où ouvert les yeux.
oculos.
—
il
:
il
est,
et qu'il
m'ait
31. Or nous savons que Dieu n'exauce pas les pécheurs tnais si quelqu'un honore Dieu et fait sa volonté c'est celuilà qu'il exauce. ;
,
—
Quid fecit...? quomodo... (vers 26). L'impatience et l'embarras des chefs percent sous ces questions, déjà posées antérieuDixi... jam... rement. Comp. les vers. 15 et 19. (vers. 27). Lui aussi 11 s'impatiente, ce qui lo rend ironique et mordant Numquid et vos..f Il comprenait fort bien qu'ils étalent entièreMaledixerunt... ei ment hostiles à Jésus. (vers. 28). Dans le grec Ils l'Injurièrent. Comme l'on fait souvent lorsqu'on est à bout de raii-ons. Tu..., nos autem... Pronoms très accentués. Pour ces pharisiens superbes, Moïse était seul l'envoyé attitré de Jéhovah Nos scirnus... (verset 29). Respondit ille... (vers. 30). Sans se laisser intimider, il tire vaillamment et admiracelle des pharisiens.
—
:
—
:
—
:
—
blement, en ce qui concernait Jésus, les conclusions renfermées dans sa guérit^on miraculeuse, vera. 30-33. Pour lui, le prodige doiil U avale
s.
Jean, IX, 32-40.
533
A
Jamais on n'a entendu dire que ouvert les yeux dun
32. sœculo non est auditum quia quis aperuit oculos caeci nati.
cet homme ne venait pas de ne pourrait rien faire. Tu es né tout 34. Ils lui répondirent entier dans le péché, et tu veux nous enseigner? Et ils le jetèrent dehors. 35. Jésus ap{»rit qu'ils l'avaient jeté dehors; et l'ayant rencontré, il lui dit Crois- tu au Fils de Dieu? 36. Il lui répondit, et dit: Qui est -il, Seigneur, afin que je croie en lui? 37. Et Jésus lui dit: Tu l'as vu, et
33. Nisi esset hic a Deo, non poterat facere quidquam. 34. Responderunt, et dixerunt ei In peccatis natus es totus, et tu doces nos? Et ejecerunt eum foras. 35. Audi vit Jésus quia ejecenmt eum foras; et eum invenisset eum, dixit ei
32.
quelqu'un ait aveugle -né. Si
3.3.
Dieu,
il
:
:
celui qui te parle, c'est lui,
Je crois, Seigneur. Et prosternant, il l'adora. 39. Alors Jésus dit C'est pour un jugement que je suis venu dans ce monde, afin que ceux qui ne voient {las voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. 40. Quelques pharisiens, qui étaient avec lui l'entendirent et lui dirent Est-ce que nous sommes aveugles, nous aussi? 38. Il répondit
:
t^e
:
:
,
été l'objet démontrait sans réplique
que le thaumaturge était en relations très intimes avec Dieu. Le théologien le plus habile n'aurait pas mieux argumenté. In peccatis... totus (avec emphase dans tout ton être). De nouveau l'outrage en
—
:
guise de réponse ( vers. 34 ). Comp. le verf. 28. Cette i»aroIe a du moins le mérite d'attester la croyance «les Juifs au péché originel. Cf. Ph. l, 7. Kjeeerunl eum... : en le mettant bnitaiement à la (torto. Voie de fait qui fut sans doute aus-
:
:
Tu
credis in Filiuni
Dei?
36. Respondit ille, et dixit: Quis est,
Domine, ut credam
eum?
in
37. Et dixit ei Jésus Et vidisti eum, et qui loquitur tecum, ipse est. 38. At ille ait Credo, Domine. Et :
:
procidens adoravit eum. 39. Et dixit Jésus lu judicium ego in hune mundum veni, ut qui non vident videant, et qui vident cœci fiant. :
40. Et audierunt quidam ex pharisaeis, eum ipso erant, et dixerunt ei: Numquid et nos cœci sumus?
qtii
—
Et dixit... (vers. 39) se tournant vers la foule de ses auditeurs. La menace que Jésus va lancer contre ses ennemis forme le plus frappant contraste avec les vers. 35-38. Injwlicium... vent... Cf. ni, 19; v, 27; Luc. II, 34, etc. Par le fait même de sa venue en ce monde, Jésus o|>èro une séparation |armi les
proeidfns...).
:
—
sitôt suivie
hommes, qui se partagent relativement à lui en deux catégories ceux qui volent et ceux qui pont aveugles. Cela est exprimé d'une manière ut qui non..., et qut... Ceux qui ne paraiioxale
de terribles
voient pas, ce sont les humbles et les simples Uatlh. xi 25) ils croient en Jésus(cf. VII 49
—
de l'excommunication. 35-41. Jésus ne révèle k i'avougle - né et adressée
inoenisfel
— Cum
menaces aux pharisiens. non pas for:
:
:
,
,
;
:
cum
tuitement, mais après l'avoir cherché. Graiido bonté du diTln M.iltre. Credin in Fi-
—
lium...f D'aprèf les meilleurs
manuscrits grecs
au Fils do au Mesiic. Cf. XII, 34. etc. Uuiê est... ut... (vers. 36). Réponse émue, qui annonco de» (tis|>o>>ition8 :
rhoiiiiiie: c.-&-d.,
—
excellente». i/aveuKlc« croyait
à
s<in
blenfailour,
C4>nf««sé, •r>u(T<'rt
M
l'av.ilt
il
même
iM«nRtnnc
(voP<. 37).
déjà
ne encore prîHiccuiié
[Miur lui; maiit
l'était jiolnt
de
avait
il
Kn
».
—
II
Viditti
Gruupc (laveuflea ^tjpi
réalité, l'inflnne
avait été JustfUclà incapable de voir Jéaui le prétérit a donc Ici le sens du pnWnt Tu
••'
•
'
ivlniurt-
<lr tiiti.t.«-«ii
)
:
:
l<yjuUur... ipie...
—
qu'à
—
Qui
la fljimarl-
veni. 3H). Acte do Crfdo... formulé eD paroles et en actee (<l
laine. Cf. iv, 1«. fui couiplct,
le rois.
Même «léclaration (
Christ et »ont lllumin<'ii par lui. Ceux qui volent, se flgurvnt qu'ils volent, ce •«•ni ils rrfu»ent do les orgiioillcux. les pharl.lcns croire au Mceale, et deviennent ooipplèteiLcnt
ou plutôt qui
:
534
S.
41. Dixit eis Jésus
:
Jean, IX, 41
cœci essetis
Si
X,
5.
41. Jésus leur dit Si vous étiez aveugles vous n'auriez pas de péché mais maintenant vous dites Nous voyons; c'est pour cela que votre péché demeure. :
,
non haberetis peccatum niinc vero diQuia videmus peccatum vestrum citis
,
;
:
—
;
:
;
ma net.
CHAPITRE X 1. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un larron.
Amen, amen
dico vobis, qui non ovile ovium, sed ascendit aliunde, ille fur est et latro. 1.
intrat per ostiutu
in
Qui autem intrat per ostium, pastor ovinm.
2.
2.
est
3.
Huic
ostiarius aperit, et oves
Mais
par la porte
celui qui entre
est le pasteur des brebis. 3. A celui-ci le portier ouvre, et les brebis entendent sa voix il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les fait
vocem
ejus audiunt; et proprias oves vocat nominatim, et educit eus.
;
sortir.
4.
Et cum proprias oves emiserit, ante
4.
Alienum autera non sequuntur, sed
aveugles (comp.
les vers.
29 et
él*»).
—
Num-
porte, où ils trouveraient le portier ou le gardien (cf. vers. 3), et ils s'introduisent dans Qui le bercail par ailleurs, par escalade ». autem... (vers. 2). Au contraire, le vrai pasteur
la
quid et nos... (vers. 40). Comprenant l'allusion, les ennemis du Sauveur lui demandent ironiSi cseci... (vers. 41). quement une explication. Réponse écrasante de Jésus. Si les pharisiens étaient dans une ignorance invincible, ils ne seraient point coupables. Mais ils se vantent de tout savoir, et, en vertu de leur pK tendue
—
—
sagesse,
refusent d'accepter
ils
les
enseignenitnts
donc juste qu'ils soient châtiés. Peccitum... mavet. Un péché qui persévère, qui demeure, est par là même Impardonnable. 7« Le bon Pasteur. X, 1-21. L'une des pages les plus touchantes du quatrième évangile. Les adversaires de Noire- Seigneur prétendaient être les seuls guides atti11 leur démontre trés de la nation théocratique qu'ils ne sont en réalité que des pasteurs égoïstes, mercenaires, tandis qu'il est, lui, l'unique bon Pasteur des âmes. Les détails de cette belle allégorie sont empruntés aux mœurs pastorales de la Palestine ancienne et moderne. On trouve araez Houvent des images semblables dans l'AnI.s. xl. Il ; cien Testament cf. Ps. xxii, I et ss. Jer. xxni; Ez. xxxiv; Z.ich. xi, etc. 1-6. Première partie de l'allégoChap. X. rie : le caractère et la conduite d'un bon pasQui non intrat... « Dans les teur en génénd. vastos steppes de la Judée et de la Pérée, les truiif>eHUZ paissaient la nuit en plein air dans de grands enclos ou bercalls, fermés de palls-aïk?" (parfois de murs groHHlers)... Ctux qui en veulent aux brebla dans uo but égoïste... éviieut
du Messie
;
il
lorsqu'il a fait sortir ses propres ;
;
5.
Et
brebis, il va devant elles et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. 5. Elles ne suivent point un étranger,
eas vadit et oves illum sequuntur, quia sciunt vocem ejus.
est
—
;
Médaille des prtmiers bïôcIob, reiirusentaui ie hun Pasteur.
pér Hre franchement, ouvertement, aupiès
;
;
brebis
—
:
même.
—
il les connaît lui aussi IndividuelleEducit eas : pour vocat nominatim. Ante les conduire aux meilleurs pâturages. ainsi que cela so pratique eas vadit (ver^. 4) en Orient (voyez la gravure do la p. 537). Alienum nufem... (vers. 5). Les brebis sont, en effet, très cralutlves à l'égard de ceux qu'eUe»
naissent, et
—
ment
—
:
:
j
des-
per ostium. Tous ses délégués font de Oves vocem... (vers. 3). Elles le con-
—
—
Jean, X, G
s.
mais
elles le fuient
car ellos ne
;
coii-
naishCMit pas la voix des étrangers.
Jésus lei r dit cette parabole, mais ne comprirent pas de quoi il leur
fiigiunt al) eo, quia
Hoc
G.
non noverunt vocem
En Jésus leur dit donc encore vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. 8. Tous ceux qui sont venus sont des voleurs et des larrons, et les brebis ne les ont point écoutés. 9. Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera, et il sortira, et il trouvera des pâtjirages. 10. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi, je suis venu ]>our que les brebis aient la vie, et :
proverbiura dixit eia
Jésus;
autem non cognoverunt quid loquc-
illi
retur
parlait. 7.
53/J
alienorum.
6. ils
-13.
eis.
Dixit ergo eis iterum Jésus Amen, amen dico vobis, quia ego sum ostium 7.
:
ovinm. 8. Omnes quotquot venernnt, fures sunt et latrones, et non audierunt cos
0V08.
Ego sum
9.
ostiura.
me
Fer
qnis
si
introierit, salvabitur; et ingredietur, et
egredietur, et pascua inveniet. 10. Fur non venit nisi ut furetur, et mactet, et perdat. Ego veni ut vitam
habeant,
abondamment. bon pasteur. Le bon
et
abundantius habeant.
in'elles l'aient plus
Je suis le donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, et celui qui
11.
l»asteur 12.
point pasteur, à qui les brebis n'appartiennent pas, voit venir le loup, et abandonne les brebis, et s'enfuit; et le loup ravit et disperse les brebis. 13. Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il n'est
—
Hoc prmtrne connalBsent pas fujlunt... bium (dans le grec Tcapoijxia, comparalgun ). Conclusion de cette première partie de l.i paraIlli autem... Aveuglés couiine bole (ven». 6). les phariMlena ne lia l'étaient par leur orgueil comprirent pa» que le conlrasto établi par .Ié«ug entre te bon pasteur et le voleur les vbalt sité:
:
—
,
claleroent.
Deuxième purllo
7-18. lut
-mémo
la
hixtt ergo...
Maître di'
Jésus s'applique à comparalMni du bon pasteur. Formule de transition. Le divin
Insl-to, puiscju'un
son
comme
lunpave. Cotte la pri'inlère,
:
—
n'a [kin salhi la
seconilo
par
le
Atnrii, amni... C<jmp. le
partie
ponéc
s'ouvn',
serment accoutumé
vers.
—
1.
:
A';/" sutn...
Le Sauveur déclan; iire lui- mémo cette |K)rli,' du bercail qu'il av.tlt ineiilloiinéo au début Ontium ovin m. C.-à-d., la de la paratxde. porte par larjueilo on pénétre auprès d> n br(>bli<. Omne* quotquot... (vers. 8), Dan» le gri-c, ipréis la leçtm la plus probjible Tous ceux qui M>nt vrnus avant moi. ('etto pamle doit étm
—
I
:
éviilfiniiionl
expllqu<'-e
Jénns uicnt
ce
,
ilaiw le
bon
d'après
1«
contexte.
Or
petit
discours, opiMMo constam-
{taAtcur
aux bergent méchants et aux pbarUlens
ni**roen«lres, ra propre personne
aux autres c.hrt* spirituels (Ion Juifs. C'est donc h ceux-ci qu'il faut n-streindre l'application, rieniarquoz d'allleum que Notre- Seigneur et
ai t> tmiipv.m ni
s'exiirlui"' l<>
poraine.
Il
(»1
ut
'
.
la
)u«U
que
—
12. Mercenarius autem, et qui non est pastor, cujus non sunt oves propriœ, videt lu])nm venienteni, et dimittit oves, et fugit;
lupus
et
rapit,
dispergit
et
oves.
autem
Mercenarius
13.
fugit,
quir.
—
Notre -Seigneur revient xnr ce fait capital. I^ verbo introierit et les suivants, Jusqu'à inrenirt, so rapportent pliitAt anx (mHteurs secondaires qu'aux brebis. Comp. le vers. 2. Salv<ihtlur : dans le temps et dan» l'éternité.
—
Fur non
venit nisi
..
—
(ver». 10). Di'sciipilon dra-
matique de la c induite du mauvais pasteur. Comp. Kz. xxxiv, 1 et <i8. La manière d'agir d<Notre-Selgneur Jt-sus-Chrlst, le l>on Fauteur par à fait l'opposé de la leur A'Iuilrable |>ensée, qui sera aimmenE'jo oertt E<jo... pafttir tée jusqu'à la tin de l'allégorie.
exci'llence, est tout
:
..
—
bonus (ven*. ll>. L'ailJ«cilf gr»*c xa>o; exprime tout ensemble l'idée de beauté et celle de honte; Ici il qualifie le berger qui s'acquitte fldelem* nt do ses fonction». - lionus j-a.nlor... Principe dont Jésus s'est d<)'i Uit (cf. ver*, lu^), et dont 11 so fera encore plus loin, l'appllcailon (comp. et m.; (rcn. xxxi, io; I Kcg. xMt, les vers. Atilmam... dat. Dans le gn-c £8, etc.).
M
—
:
Tt6r,<Ttv, < pfinit » ;c
hd..
Il
donne
sa
Tleouume
c«»mme g.ige. — ilercenartus (Tent. 11). Knrore une anttthtee entre le bim pAateur et le mauvais (cf. vers, lu). Ce dernier, rrpn'venté plut haut sous les traita d'uu voleur, l'rat maintenant sons ceux d'un miTcenalre c.-h-d., d'un ienrileur 4 qui. ntovennant Mlalrc. on confiait — Ltipum : l'enntMnl à«% le soin du trou|)eau r.in»,H>n,
;
brebis
dam
^•us
len
/wnt Le
temp<» vi uni»
les pays.
—
/urra .«un(... Knfln, génération contemU»« pa-.t'Mirn appar-
son propry Kalut. Tri» .l de »a tnintonae tupu» rapit... Suu luoiif i;ul<i m«r«^fi4fuite
—
rlUJt..., rt
^V'rn au</l«run/_. tleanent h la même |térl>Kii>. Cf. ver* 5. La conduite de raveu»len<^ en éfall
uD exemple frappant.
Ego sum pastor bonus. lioniLs suam dat pro ovibus suis.
11.
pastor animara
£go swm... ^era.
9).
iHmitttt....
•
•
:
:
— futo
ne ix-nne qu'à
non...
Kçn fum...
(vera.
IS*.
(vers. 14».
ouup sur cuuj> celle
rv»mp
(«•
<mti
'
l>>
>
i;».
dwix >o voC
53G
Jean, X, 14-21.
S.
mercennrius est, et non pertinet ad eum de ovibiis. 14. Ego Rura pastov bonus, et cogno800 meas, et cognoseunt me meœ ,
1.5.
me
novit
sicut
agnosco Patrem
;
Pater
pro ovibus mois. 10. Et alias oves liabeo, qiiœ non siint ex hoc ovili; et illas oportet me addiicere, et vocem meam audient, et fiet iiuum ovile, et unus pastor.
mes brebis me con-
nais mes brebis, et naissent,
ego
et
animam meam pono
et
est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. 14. Je suis le bon pasteur, et je con-
comme
15.
le
Père
je connais le Père
;
me
et je
connaît et qi;e
donne
ma
vie
pour mes brebis. 16. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie cellesfaut que je les amène, et il lù, aussi, elles écouteront ma voi.K, et il n'y aura qu'une seule bergerie et qu'un seul pas;
teur.
me
17. Propterea
Pater, quia ut iterum su-
diligit
ego pono animam meam, mam eam. 18. Nemo tollit eam a me, sed ego pono eam a meipso. Et potestatem habeo ponendi eam, et potestatem habeo iterum sumeiidi eam hoc mandatum accepi a Pâtre meo. 19. Dissensio iterum facta est inter Judœos propter sermones hos. 20. Dicebant autem multi ex ipsis Dœmonium habet, et insanit; quid eum :
17. C'est pour cela que le Père m aime, parce que je donne ma vie pour la reprendre de nouveau. 18. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père. une division 19. Il y eut encore parmi les Juifs, à cause de ces paroles. :
20.
:
auditis? 21. AHi dicebant Hœc verba non Bunt daemonium habentis numquid dae:
;
vers. 11), ainsi qu'il avait fait jiorce (vers. 7 et 9).
Comp.
3-5,
les vers.
Iniime entre
—
le
pour
celle
de la
— Cognosco..., et cognoseunt... existe
Il
8.
Sauveur
une union
très
et ses brebis mystiques.
Sicut novl... (vers. 15). Beau rapprocliement pour mettre davantage cette pensée en religf. Il no faudrait (ju'une simple virgule entre les ve;8. 14 et 15, qui ne contiennent qu'une seule et même phrase. Les relations réciproques du Père et du Fils, au point de vue de la connais-
eance et de l'amour, sont la figure de celles qui Et régnent entre Jésus et les âmes fidèles.
—
animam... pono... Comp.
le
vers.
11.
C'est la
preuve par excellence de l'attachement sincère et généreux. Et alias... (vers. 16). Du monde juif, le divin Pasteur porte tout à coup ses regards sur le monde païen, où il voit aussi de très nombreuses brebis à sauver. Hoc orill : le bercail Israélite, qui avait contenu jusqu'alors tout le troupeau de Jéhovah. Et illas (mots accentués) oportet... C'était une nécessité d'après le plan éternel de Dieu, que les prophètes avaient si souvent proclamé. Et vocem... Ces nouvelles brebis deviendront fidèles à leur tour.
—
—
—
Comp.
les vers.
3
5.
— —
Onum
ovile.
Plutôt,
primitif « unus grex » un composé dos .Juifs et des païens convertis (yîa 7ïo{iJ.vr, au vers. 1, le mot latin « ovile » ajncsfKmd nu grec aVir^). Cet unique troupeau, c'est rp^gllRC du Christ, Église vrai-
d'aprt* le
texte
:
;
seul troupeau,
;
ment catholique,
f-^rmée de la réunion de tous
Beaucoup d'entre eux disaient du démon, et il a perdu :
est possédé
II
le
sens; pourquoi l'écoutez-vous? 21. D'autres disaient Ce ne sont point là les paroles d'un homme possédé du :
peuples pacifiquement groupés sous la houdu Christ. Cf. Ez. xxxiv, 23; xxxvii, 22 et ss., etc. Le vers. 16 contient donc « une allusion très claire à la conversion des Gentils ». les
lette
—
Propterea vie... (vers. 17). Le généreux dévouement du bon Pasteur pour ses brebi« le
—
rend extraordinairement cher à son Père. Ut iterum... Il reprendra sa vie par la résurrection. En effet, le Messie ne saurait être atteint par la mort de la même manière que les autres hommes. Les anciens oracles l'avaient prédit aussi et ss.
du
:
cf.
—
vers.
Ps. xv, 10;
Nemo l?»».
—
Is.
un, 11-
12
;
Act.
ii,
24
Développement Les mots ego et a meipso re-
tollit...
lèvent très fortement
(vers. 18).
le
caractère spontané de
mort de Notre -Seigneur Jésus -Christ. C'est de son propre gré qu'il est mort; personne ne l'y a forcé. Voyez les expressions dont se serv<;nt les quatre évangélistes pour décrire son dernier la
soupir
:
Matlh. xxvii, 50; Marc, xv, 37; Luc.
—
Hoc mandatum: XXIII, 46; .loan. xix, 30. l'ordre de donner sa vie et de la reprendre suivant les circonstances indiquées |)ar Dieu. 19-21.
les
Juifs au
(<J/_i(J\iOL)
iterum...
Nouveau désaccord entre
snjft de Jésus.
—
Dissensio
—
Multi (vers. 20), C'était 16. Allusion à ix la majorité qui se déclarait contre NotreDxmonlum habet. Voyez yii, 20; Sclgneur, Quid eum...f Était- co VIII, 48 et les notes. la peine d'écouter un Insensé, qui était inspiré ,
donc
par
—
l'esprit
— inauvala? —
Alii
dicebant... {ver •
^ ^
538
Jean, X, 22-29.
S.
monium
potest caecorum oculos aperire?
22. Facta sunt autem Encaenia in Jerosolymis et hiems erat. 23. Et arabulabat Jésus in templo, in porticii Salomonis, 24. Circumdederunt ergo eum Judaei, Quous(]ne aniraam noet dicebant ei straiu tollis? Si lu es Christus, die nobis palam. 25. Respondit eis Jésus Loquor vobis, et non creditis. Opéra, quse ego facio in nomine Patris mei, hœc testimonium perhibent de me. 2G. Sed vos non creditis, quia non estis ex ovibus meis. 27. Oves meae vocem meam audiunt; et ego cognosco eas et sequuntur me. 28. Et ego vitam aeternam do eis, et non peribunt in œternum, et non rapiet eas quisquam de manu mea. 29. Pater meus, quod dédit mihi, ;
:
:
,
et nemo raajus omnibus est rapere de manu Patris mei. ;
potest
démon
Ceux-ci appuient leur jugement favo-
sur les paroles (hsec terba non...), soit sur les actes de Jésus (numquid dsemonium...?). Leur raisonnement était d'une parrable soit
faite
—
IV. La lutte se poursuit à Jérusalem, Voccasion de la fête de la Dédicace. X, 22-42.
à
êtes le Christ, dites-le-nous clairement. 25. Jésus leur répondit Je vous parle, :
vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent elles-mêmes témoignage de moi. 26. Mais vous ne croyez point, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. et
Jésus -Christ consubstantiel à Dieu son Père. X, 22-38. 22-24. Occa.sion de cette déclaration importante de Notre - .Seigneur. Encaenia (du grec la fête du « renouvellement », ou ifv.OLi'j'.x) «le la Dédicace, instituée par Judas Machabée, après qu'il eut purifié le temple, odieusement profané par Antiocbus Épiphane. Cf. I Mach. IV, 50; II Mach. i, 18; x, 6 et ss. Elle avait lieu vers le milieu de décembre (hiems erat). Âmfjulabat... <^vers. 23). Selon toute vraisemblance, Jésus avait quitté Jérusalem durant deu.x mois qui séparait cette l'intervalle de solennité de celle des Tabernacles. Cf. vu, 2 et Hs. D'iiprès Ie.s synoptiques, il parait avoir pa^hé ce temps en Pérée. Voyez notre Synopsis, In porticu Salomoms. On iioiii$4 92-113. mult ainsi une galerie cf>uverte, située dans la partie orientale de l'édlflce sacré, et regardée comme nn reste du temple de Salomon. Cf. Act. III, 11; Jo^èphc, Ant., xx, 9, 7. Circumdederunt... eum (vers. 24; ù l'improviste, et peutêtre avec des inteniions hostiles, comme semble
—
;
—
—
—
:
l'Indiquer l'expr^H^lon caractéristique (iufjiiniu^....7
lent,
Le langage de
pre'-Hant.
tenir en uuspeiu
Ils
Judœi.
—
ces Juifs est Inso-
reprochont h Jésus de
au sujet de sa mission.
—
les
Hi
ma voix, et suivent. la vie éternelle, et
Mes
27.
brebis écoutent
je les connais, et elles
me
28. Je leur donne ne périront jamais, et personne les ravira de ma main.
ne
Ce que mon Père m'a donné
est
elles
29.
plus grand
que toutes choses, et personne ne peut le ravir de la main de Père.
tu es..., die... Comme s'il ne leur avait paa déclaré et démontré plusieurs fois très claiiement ce qu'il était. Cf. v, 19; vi, 35 et ss. vu, 38; ;
VIII, 12, 26
demandé
:
11, etc. « Mais le Christ attendu par le monde n'était pas celui que
X
,
lui offrait, et cette différence
n'était pas la
de conception
moindre des causes de
l'incrédu-
»
lité.
1«-
yeux
,
Dieu §
peut-il ouvrir les
:
et
jii.>;tesse.
démon
;
mon
eet 21).
le
;
des aveugles? 22. Or on faisait à Jérusalem la fête de la Dédicace et c'était l'hiver. 23. Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. et 24. Les Juifs l'entourèrent donc Jusques à quand tiendrezlui dirent vous notre esprit en suspens? Si vous
25 - 30. Première partie de la réponse du Sauveur. Il reproche aux Juifs de ne croire ni à sa parole, ni à ses œuvres; motifs de cette incréLoquar déclaration très solennelle. dulité Je vous ai dit (que je vobis. D'après le grec Opéra..., testimonium... Cf. suis le Christ). T, 36. Il suffisait, en effet, de penser aux œuvres de Jésus pour comprendre ce qu'étalent sa perSed vos... Les vers. 27-29 sonne et sa mission.
—
;
:
—
—
expliquent le phénomène étrange de l'incrédupar leur propre faute, lité de la masse des Juifs les concitoyens du Sauveur ne comptaient pas au nombre de ses brebis. Jésus revient ici sur l'allégorie du bon Pasteur, citée par lui quelques Oves semaines auparavant. Cf. x, 1 et ss. meœ... (vers. 27). Deux caractères distinctlfs des brebis du Christ elles écoulent sa voix et elle» le suivent. Conip. les vers. 3-4, 14, 16. De son ;
—
:
côté,
Il
connaît, lui aussi, et 11 leur donne Ne fait-ant point partie de son mj'stique, ses ennemis refusent de
les
la vie éternelle.
troupeau
l'écouter et de le suivre.
non Ego
rapiet...
vltam... do.,
pense do
—
Non
peribunt..., et
Commentaire énergique des mot»
la foi.
(vers. 28).
—
Pater...
Magnifique récom-
quod
dédit... (ver-
Raison suprême de la certitude du saint éternel dans laquelle prouvent vivre les brebis du Chrlbt Jésus et sou Père sont luUultucut set 29).
:
S.
Jean, X, 30-38.
30. Moi et le Père, nous ne sommes qu'un. 31. Alors les Juifs prirent des pierres,
pour
le lapider.
Je vous ai montré 32. Jésus leur dit beaucoup de bonnes œuvres, venant de mon Père pour laquelle de ces œuvres me lapidez -vous? 33. Les Juifs lui répondirent Ce n'est pas pour une bonne œuvre que nous vous lapidons, mais pour un blasphème, et :
;
30.
loi
J'ai dit
:
:
Vous
êtes
35. Si elle appelle dieux
ceux à qui la de Dieu a été adressée (et l'Écriture ne peut être détruite), 36. comment dites-vous celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde Tu blasphèmes, parce que j'ai dit Je suis le Fils do Dieu ? 37. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. 38. Mais si je les fais, et si vous ne voulez [las me croire, croyez à mes ]'arole
î^i
:
:
pulufantK et cai'uMfs péril.
—
Au
fxeîCov), prec8 ont
lieu
texte
le
et
re(;u
nmsculln
le
défendre centre tont
île les
du neutre :
Mon
qnod...
mnjun
( ô...
divers manuscrits P^re, qui <ô; m'a )
donné ( mes brebis), est pla.s grand (\i.ti^(MV,) que tous. MaU celte leçon etit niolnft accréditée. Ce que le Père a donné à Jù^u», c'est une autorit»^
analogue à la sienne propre c'est de FiU unique, rar condivinité, transmlne par la génération
inûnt«-,
avant tout 8c-<{uent la
éternelle.
;
la (piallté
Selon d'autres.
s'agirait «les brebis
Il
mots sutrant-;, jietno pot» st.. non raplet e.as... » du de manu..., parallèles h verf. 2h*. semblent tout d'ab<ird favoriser ce sentiment. Toutefois le ven». 30, où il est évidem-
elles-mêmes,
et
Ie<5
'i
ment question de la cnnsubstantlalllé du Père dn Fils (ego et PaUr...), est cause qu'on
eC
donne habituellement
— Unum
mière opinion.
même
la
préfértnre à (
cv
)
la
pre-
ono seule et
:
su)>>^t<-ince.
31-38. Di'iixleme partie de l'entretien
à se» ennemis qui l'accurent do blaj>phème. Jésus ré|>on<l en Insistant sur sa déclaration antérieure. Suêtu'rntnt... Pour le lapider comme un blasphémateur. liO grec ajoute i:i).iv, de nouveau, par Rllimliin à viir, 5». -- Mnlin hf)tia... ( ver:
—
:
•<'t
33
).
Ilé|Mins«
Par itpY» xaXï
,
non moins f«<rme que délicate. m egnvia » .!< su» dt^lgnc
« oj»
,
tout l'ensemble de sa conduite, t Hinrlalement les nombreux miracles qu'il avait ncoomplls à Jénianlem. Cf. il, 33; iv. if,; y, 1 et ss. ix , l »
et êê.
—
;
gx
Paire... Cos
«pérèt au ooiu de DIcti
le
pnxllges avaient été
Père, et en vertu de
Pater unura sumua.
et
:
33.
Responderunt
ei
Judœi
:
De
bor.o
opère non lapidamiis te, scd de blasphemia, et quia tu, homo cum sis, facis teipsum Deura. 34. Respondit eis Jésus
:
dans votre des dieux?
écrit
Ego
31. Sustulerunt ergo lapides Judœi, ut lapidarent eum, 32. Rc'spondit eis Jésus Multa bona opéra ostendi vobis ex Pâtre nieo; propter quod eorum opus me lapidaiis ?
:
parce qu'étant homme, vous vous faites Dieu. 34. Jésus leur répondit N'est- il pas
530
:
Nonne
scrl.
ptura est in lege vestra, quia E^'o dix! : Dii estis ? 35. Si illos dixit deos, ad quos sermo Dei factus est (et non potest solvi Scri-
ptura), 36. quera Pater sanctificavit et misit in mundum, vos dicitis Quia blasphémas, quia dixi Filius Dei snm ? :
:
37. Si
non facio opéra Pat ris mei
,
nolite credere mihi.
facio, et
38. Si alitera
si
mihi TH>n
vullis credere, o[)eribus crédite, ut co-
toute -puissance que Jésus partak'ealt av<-.r Fada teiprum... (vers. 33). Ia:» Jnif« avalent donc parfaitement compris la panla
lui.
—
laquelle, en ré^illté,
Il déclamli élro égal ù Htêpondit... (vers. 34 ) S adaptant à l.t !.iiblesse do ses auditeurs. Notre -Seigneur daigne l(>ur déniontrcr, par le témoignage det< saintes Kcritures, (lu'lls n'avaient pas le moindre droit de rattaijuer. Les mots in Inje sont eni| dans le *ens large, p«)ur repriN?nt<r tout \ clen Testament. Cf. xii, 34; xv, 25. I.e pron.! ventru est accentué la lot dont vous von» in.. guelllissiz. -t Bijo dirl : Dii... Co j. i— i..'' empruntL' au Ps. lxxxi, C, et lea chef- a'I«r.ul y sont appelt'w 'Elôhim, en tant qu'ils refiré(tentaient Jéhovah lui-méni''. duquel découlait leur autorlié. Si iUo$... l>uns les rem. S* et 36, JéxuB argumente sur le texte qu'il vient de Alt <iuoB aermo Ott...: la parok» qal le* ciUT. Kt non p-l^t... Instituait luges ila peuple. Proposition inciilenie tnSi Iroporuute ici l'FUîrlture sainte, r.-à-d. la l<d divine, a une valeur Irréfragable, les écrivains tacri:-* avant |iarié au Ltts mot* quém l'atrr. nom de Dieu. tn mnnitum ( vers. 36). plac^ en avant |«>ur aoa'leat le Saoveur lut-mAme, Itgner la prn-< avi>r sa oouim mlMloa thi^orraU-ine», autrement ni'iu* v t autrement élevée* <iue o II. » des Jngt-s «ri».rB<l. — IHxi : fXint /v».. J. > .» explique et accentue do plus en plus ni dicU» Uu dlleinute. ration «dennelle du vira. 9o. Si non /arlo...: n aulrm... (vers. J7-18» oorrrw tm bore l'argument qui précé<le. L«s cBavrM
—
i
;
:
—
i
—
—
—
:
—
<
,
.
m
M
540
S.
Jean, X, 39
gnoscatis et oredatie quia Pater in est, et ego in Patre.
me
Quœrebant ergo eum appréhende manibus eorum, 40. Et abiit iterura trans Jordanem, in eum locum ubi erat Joannes bapti39.
dera
et exivit
;
zans primum et mansit illic. 41. Et multi venerunt ad eum, et dicebant Quia Joannes quidem signum ;
:
nuUum
fecit
—
XI,
3.
œuvres, afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père est en moi, et moi dans le Père. 39. Ils ciierchaient donc à le saisir, mais il s'échappa de leurs mains. 40. Et il s'en alla de nouveau au delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d'abord baptisé et il demeura là. 41. Beaucoup vinrent à lui et ils disaient Jean n'a fait aucun miracle ;
;
:
;
;
omnia autem quœcumque dixit de hoc, vera erant. Et multi crediderunt in eum. 42.
Joannes
42. mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. Et beaucoup crurent
en
lui.
CHAPITRE XI Erat autem quidam languens, LazaBethania, de castello Mariée et MarthfE, sororis ejus. 2. Maria autem erat, quae unxit Dominum unguento, et extersit pedes ejus cujus frater Lazarus infircapillis suis
1. Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, le bourg de Marie et de Marthe sa sœur. 2. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum, et qui lui essuj^a les pieds avec ses cheveux Lazare, qui
raabatur.
était
1.
rus a
;
3.
Miserunt ergo sorores ejus ad eum,
miracles de Notre -Seigneur attestent la véracité de sa parole, lorsqu'il se dit Fils de Dieu, égal Pater in me... et ego... : par l'idenau Père.
—
de nature, d'attributs, d'opérations. C'est l'équivalent de « unum sumus ». 2« Jésus échappe à ses ennemis et se retire en Pérée. X, 39-42. 39-42. Vaines tentatives des Juifs pour s'emQiiserehant. L'imparfait de la parer de Jésus. durée, de l'intensité. Le grec ajoute encore 7râ),iv, Exivit... Comme de nouveau. Cf. vu, 30, 32, 44. dans une circonstance analogue. Voyez viii, 69 Abiit iterum... Allusion et le commentaire. Le verbe mansit indique que le à I, 28. séjour de Jésus en Pérée se prolongea pendant Multi venerunt... (vers. 41). quelque temps. Leur langage prouve que le divin Maître exerça son ministère auprès d'eux et opéra des proJoannes... nullum. diges sous leurs yeux. San'ï le quatrième évangile, nous aurions Ignoré ce fait. Jean Baptiste démontrait la divinité de sa mission par tout l'ensemble de sa vie. Aussi, malgré cette absence de miracles, croyait -on 4UX divers témoignages qu'il avait rendus JésuB qyjecumqne... de hoc... vera... (vers. 42^.
tité
—
:
—
—
—
—
—
.'i
:
4
V.
—
La
plus vive encore après la résurrection de Lazare. XI, 1-66.
C'est,
en
lutte devient
effet, ce
grand miracle qui fournit
,
;
3.
malade, était son frère. Ses sœurs envoyèrent donc dire à
aux ennemis de Notre Seigneur l'occasion tant une résolution formelle à son -
désirée de prendre
Sur l'importance capitale de ce prodige, voyez notre grand commentaire, p. 218. Il eut lieu peu de temps avant la dernière Pàque de la vie de Jésus. Le récit est d'une grande sujet.
beauté. 1° Les préludes du miracle. XI, 1-16. 1-5. Les relations de Lazare, Chap. XI. Le made Marie et de Marthe avec Jésus. en lade est introduit le premier. Son nom hébreu, La'zar, est une forme abrégée de Bethania. 'Ela'zar, (Celui que) Dieu secourt. Aujourd'hui El-Azarieh; c.-à-d., le pays de
—
—
,
—
Lazare. Village situé près du sommet du mont des Oliviers, sur le versant oriental, à environ trois quarts d'heure de Jérusalem (Atl. géogr., pi. xv). Le détail de castello... est ajouté pour distinguer cette bourgade de celle qui a été mentionnée i, 28. L:i manière dont le narrateur
—
parle do Marie et de Marthe montre qu'il les supposait parfaitement connues de ses lecteurs. Maria..., quse unxit... (vers. 2). Cf. Luc. X, 38. Ce trait est cité par anticipation. Voyez xii, 1 Miserunt ergo... (vers. 3) en conséet 88. quence de l'amitié que Jésus témoignait à toute
—
—
la famille.
:
—
Erce
quem amas...
Prière indi-
Le malade était sans doute en péril lorsque ses sœurs envoyèrent ce message à Notre Seigneur. recte, d'une délicatesse justement admirée. -
642
Jean, XI, 4-13.
S.
diceutcs
Domine, ecce quem amas
:
iufir-
matur. 4. Aiidiens autem Jésus dixit eis Infirmitas haec non est ad mortera, sed pro gloria Dei, ut gloriticetur Filius Dei :
per eara. 5. Diligebat autem Jésus Martham, et
sororem ejus Mariam, et Lazarum. 6. Ut ergo audivit quia infirmabatur, tune quidem mansit in codera loco duobus diebus.
Deinde post hœc dixit discipulis
7.
suis
:
Eamus
in Judaeara iterum.
Rabbi, nunc 8. Dicunt ei discipuli qiiferebant te Judtei lapidare, et iterum :
vadis illuc ? Nonne duodecim 9. Respondit Jésus sunt horae diei? Si quis amb.ulaverit in die, non offendit, quia lucem hujus :
mundi 10.
videt si
offendit, 11.
post haec dixit eis
ait, et
:
Lazarus amicus noster dormit; sed vado ut a somno excitera eum. 12. Dixerunt ergo discipuli ejus Domine, si dormit, salvus erit. 13. Dixerat autem Jésus de morte ejus; illi autem putaverunt quia de dorraitione somni diceret. :
—
Dixit eis (vers. 4)
—
leur messager.
;
lade,
Ayant donc appris qu'il était mail resta cependant deux jours encore
dans
le
6.
même
lieu.
Retournons en Judée. 8. Ses disciples lui dirent Maître, les Juifs cherchaient récemraent à vous lapider, et vous retournez là? 9. Jésus répondit Le jour n'a-t-il pas douze heures? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne se heurte point, parce qu'il voit la lumière de ce monde 10. mais, s'il marche pendant la nuit, il se heurte, parce qu'il n'a pas de lumière en lui. 7. Il dit
ensuite à ses disciples
:
:
:
L.<zare.
Comp,
set 41, 42, 45.
les
—
ver-
Dili-
gebat autem... (vers. 6). « Heur(!use famille »,
Ce détail complète ceux qui précèdent, et prépare la suite du récit. 6-16. Le Sauveur annonce à ses discii)le8 la mort de son ami et son Intention d'aller le rappeler à la vie. Alannit... duohuH... : pour attendre l'heure de la Providence, et rendre le prodige plus éclat int. In Judaeam iterum (vers. 7). I>€ divin Maître et ses apôtres étaient alors en Pérée. Cf. xi, 40. D.cunt... (vers. 8). Le nom de la Judée causa aux Douze une véritable angoisse dans c';tte province la haine et le péril n'attendaient- ils pîis Notre- Seli^neiir? Cf. X, 31-39. Aû/«ne duuJcclin,., (sera. 9 droit.
—
—
—
:
—
réveiller.
12. Ses disciples lui dirent donc Seigneur, s'il dort, il sera sauvé. 13. Or Jésus avait parlé de sa mort mais ils crurent qu'il parlait de Tabbou:
;
pissement du sommeil.
rnarcliera sûrement et ne se heurtera pas contrece qui pourrait compromettre ea vie. » Lucem
—
bon
:
de Dieu, le double but final de la maladie de
En effet,
devait
revenir à la vie peu de temps après sa mort. Pro gfoiia Dei, vt... Ces paroles Indiquent quel
Vase d'albâtre. (Ancienne Egypte.)
11. Après ces paroles, il leur dit Lazare, notre ami, dort; mais je vais le
était, dans les desseins
ad
Lazare
dit h
:
et 10). Langage symbolique par lequel Jésus rassure ses disciples avant l'heure que son Père céleste a fixée pour sa mort, il n'a absolument rien à craindre. Les douze heures sont celles de la durée d'une journée de travail chez les Juifs. Elles figurent ici le temps de la vie terrestre; la nuit est le temps de la mort. « Chaque mortel a donc ses douze heures à marcher; elles seront plus ou moins longues, selon la volonté de Dieu, et, aussi longtemps qu'il fait jour pour lui, 11
par l'intermédiaire de n.ortem. Du moins, dans le sens stiict de
:
Non...
cette expression.
a-t-on
:
;
;
autem arabulaverit in nocte, quia lux non est in eo.
Hœc
Jésus Seigneur, voici que celui que vous aimez est malade. 4. Entendant cela, Jésus leur dit Cette maladie n'est point à la mort mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. 5. Or Jésus aimait Marthe, et Marie sa sœur, et Lazare.
:
—
hujus...
:
le soleil et
sa lumière bienfaisante.
—
Pust hœc dixit... (vers. 11). Le Sauveur connaissait, par une intuition divine, le douloureux événement qu'il annonce à ses disciples. Dormit,... ut a somno... Expressions figurées. Cf. Waiih. IX, 24; Marc, v, 39, etc. Si la mort mérite le nom de sommeil pour les croyants en général, à cause de la survivance de l'âme et de la résurrection du corps, elle pouvait bien le porter à plus forte raison dans la circonstance présente. Si dormit, salvus... (vers. 12) : le sommeil étant fréquemment, dans les maladies graves, le signe d'une sérieuse amélioration. Les apôtres s'étalent mépris sur le sens de la réflexion de leur Mjiître illi... putaverunt... (vers. 13). D'tin mot, Jésus met fin au malentendu :
—
—
:
—
mortuus
eat
(vers.
H).
—
Ûaudeo
propter,-,
s.
14. Jésus leur dit
ment
donc alors
La/are est mort
:
Jkan, XI, 14-22. claire-
15. et je me réjouis, à cause de vous, de ce que je n'étais pus la, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui.
Thomas,
16.
:
IG. Dixit er<^o Thomas, Didymus, ad condiscipulos
nos, ut morianiur
lui.
trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours
dans
le
tombeau.
effet, la résurrection
de Lazare Btimulant pour l:i fol ih-ti Quoniam non eram... Nt»lre-Si'igneur veut dire que, s'il eût été à Bc'ihanle, 11 aurait été «llfûctle à 8<»n cœur de ne pas guérir imiuédlateiuent eoa ami; dans ce cas. le miracle
un
vif
—
aurait été moins éclatant.
—
Thomas,
<jui...
IHilymun (ver«. 18). Le mot grec A'.o-jpio; a la Il traduit exactement slgnlrtcatton de )um<>au celui de Tbomas (en araméen, {ô "O*; en hébreu, f'ôm ). Il est probable que ra[»Airo devait ce nom, ou oe surnom, k une |>iir(lcularUé de sa nnliisance. Katnug... ut moriamur... Il v a dans celte parole • un beau trait de dévouemais on y remarque anesl la {-ropenslon ment aux Idées soiniire^ qui H«>rable avoir ctractélisé rnjWitre Thomas. Cf. xx, 24. Il e.'^t visible qu'il n'a (ms compris les rétiexi>>n>) nii>8umiitot) de son Miiltre, et qu'il le croit Inf.illllblement ;
—
;
perdu,
principaux dl^^ip!e•, 2« l^ r.-clt du pnxlige. XI, 17-44, Qtiahinr 17-19. Jésas arrive h Hotliante. «11*$... Chei les anciens Juif»*, l'ftiii^'rremcnt avait bIiikI
<iuo
s<
s
—
lien d'or.llnalre le Jour nl^me du décv-. Kn rappri>chant co trait du vers, tt on e-l amené à conclnr© que Lazare était nuTt d^-s le Jonr où le miKsairrr était arrUé pré* do Nolre-S«'igneur. !/« compte eat al^é à faire un Jour pour \p voyngo du m«*«ager, un p<Mir celui do Jésn». ot StndtUi deux )nnn d'arrêt « In e«Mleni looo ». quintleeim (rer*. IH). I.e stade éq'tivalatt * ci-nl quatre-vingt-cinq métrés. Cotte proximité de Jérusalem ••xnliqu»». d'une p-trt, l'atfluenoe des Juifs KUprV-s do Marthe et de Marie (cf. v*«rs, l»>; d'aotrr purt. !«• gran'l r t'-ntU-wnient ocraslon'ié :
—
pM-
1«
miracle.
— £x
Judxis
(
wrs. 19)
:
par
dicitur
Earaus et
eo.
,
venit, occurrit
sedebat. 21. Dixit
:
(erg. 15). En
cum
qui :
Venit itnque Jésus, et invenit eura quatuor dies jam in monuniento habentem. 18. Erat autem Bethania juxta Jerosolymam quasi stadiis quindecim. 19. Mulii autem ex Judfeis vénérant ad Martham et Mariam ut consolarentur t'Hs de fratre suo. 20. Martha ergo, ut audivit quia Jésus
Or Béthanie
de\aic £irc diMlples.
mani-
;
17.
il
était près de Jérusalem, à environ quinze stades. l'J. Beaucoup de Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie, pour les Consoler au sujet de leur frère. 20. Dés que Marthe eut appris que Jésus venait, elle alla au-devant de lui; mais Maiie était assise dans la maison. 21. Marthe dit donc à Jésus Seigneur, Kl vous aviez été ici, mon frère ne serait pas mort. 22. Mais je sais que, maintenant encore, tout ce que vous demanderez à Dieu, Dieu vous l'accordera. 18.
est
eura.
Allons -y, non»
17. .lésus vint donc, et
dixit eis
Lazarus mortuus
:
15. et gaudeo propter vos, ut credatis, quoniam non eram ibi. Sed earDuw ad
apjicle Didyiue, dit alors
aux autres di>ciple8 aussi, et mourons avec
Tune ergo Jésus
14.
feste
;
543
Domine,
Maria autem donii
illi;
ergo Martha ad Je^um fuisses hic, frater
si
:
meus non
fuisset mortuus. 22. Sed et nunc scio quia qua?cumque poposceris a Deo, dabit tibi Deus.
I
conséquent, des Jé>UH.
—
membres dn
Ad Martham
parti
h
ho^tflo
et... D'après la leçon
probable du grec inpoîti; rîpi Mrpf)av xx:... A la lettre Vers celles qui entouraient M.irthe et Marie. Cotte formule n'e-xl guère emplojrée qu'à propos de per>«r>n nages d'une certain»» distinction, Dt conatAartntur.. En vertu des coui urnes Juives, le <l<-ull et les condoloancoH duraient pendant st-pt Jours. vu -27. Entretien de Jésus arec Itartlie. Martha... Ml axulivil... Elle était ti>ute ù s«a devoirs de mattrer>8« de m ai -on. Quant à Mario, do»ni êfdthat occupée à recevoir les visiteur». Ce double trait est en jwrfalte confoi miti"- avoi: :
—
.
—
,
«ami Luc, x, 3s -40, nous api-n-nd dn
ce que
—
Si /uuhkx hw caractère des deux j-œurs. (vers, 21). Telle Bora au^si la première i.i .>> de Marie à J«''Kiis. Comp. le ven». Si. Kétl \i<m .
non moins déll<-ate que lu demande taci e adresprécedenmient p;ir Marihe ri Mare à leur EIW ^e relatent lUins divin ami rt vers, U^ doute rommiinl<)u^e pins d'une fois, |w«ndani la N«»d maladie et depuis la mort de leur frère. éme mainvers. 'ît >. Mots acnetituéa et j.uiie tenant que l4izare a oe«»é de Tlvre. .Mniitie exi-rlme la crrtltude où elle ert que « la m**! m Allie n'opposera pas une b«rrtére Infran- hl«sable à la pnU-ance * de Jésus. — l^a drnil-rt mots de ce verset, daUt tthl.,., « ne piurrit. être Ititerprétt^ que dans l«» nens d'un ap|»< sé<'
(
).
<
:
ii
rrct à cette pulaaanre, » Toult-foU, h-» r«v. t«t*nn* font remarquer que la foi dr N' en Kotr*^ seigneur n'est pas san» quelqur lu ,fecllon puisqu'elle suppose qu'il a ltc»<'in d« rrcnnrtr à IMeu i^inr re— ciUT s«n frère Rêêurçtl... (vers. 21). PriMWil UUsa6s à ««»• «
,
o
—
644
S.
Dicit
23.
illi
Jésus
:
Jean, XI, 23-31. 23. Jésus lui dit
Resurget frater
Ton
:
frère ressusci-
tera.
tiuis.
24. Dicit ei Martha Scio quia resurget in resurrectione, in novissimo die. :
24. Marthe lui dit Je sais qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier :
jour.
Dixit ei Jésus Ego sura resurrectio et vita qui crédit in me, etiam si mortuus fuerit, vivet; 26. et omnis qui vivit et crédit in me, non morietur in aeternum. Credis hoc? 25.
:
:
27. Ait illi Utique, Domine ego credidi quia tu es Christus, Filius Dei vivi, qui in hune mundum venisti. :
:
;
dixisset,
abiit,
:
audivit,
surgit
cito,
;
:
vague. Marthe l'applique au temps générale, et son langage montre qu'elle trouvait cette consolation bien loiùtaine et bien faible Sdo quia... (vers. 24). Ego sum... (vers. 25 et 26). L'une de ces déclarati' ns majestueuses, que l'on rencontre si souvent dans le quatrième évangile. Non seulement Jésus possède le pouvoir de ressusciter les morts, mais il est lui-même par excellence la résurrection et la vie. Il n'est donc pas nécessaire que Marthe n'attende la résurrection de son frère qu'à la fin des temps.— Le Sauveur tire une double consé<^iuence de son assertion qui crésein
de
dans
le
ré.surrectlon
la
:
—
:
omnU... Par la revivront, parce qu'il
dit...,
et
foi
en
les
lui,
les
morts
ressuscitera;
les
vivants ne mourront pas in œternum, mais seulement d'une manière transitoire. Credis hocf Appel très vif à la fol de Marthe, qui doit comprendre maintenant que Jésus est beaucoup plus puissant qu'elle le pen."ait. Utique... (vers. 27;. Oui, elle croit qu'il est la résurrection et la vie. Elle Indique aussitôt le motif qui lui fait accepter sans hésitation la déclaration du Sauveur. Ne croit-elle pas depuis longtemps (credidi, TieTrÎTTcUxa d'une fol ancienne, qui demeure) qu'il est le Messie, le Fils de Dieu tu es Christus... f Noble et ardente wjnfcsslon, qui ressemble beaucoup ii celle de Kalnt Pierre. Cf. Matth. XVI, 16 (voyez le commentaire). Le titre FiHus Dei vid est vraisemblablement employé Ici dans le een^ large, et synonyme de
—
—
:
:
Metfle.
—
Qui...- venisti.
Dans
le
grec:ô
Iç>//j-
Elle
27.
lui
dit
Oui, Seigneur, je
:
que vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant, qui êtes venu dans ce monde. 28. Lorsqu'elle eut dit ces choses, elle s'en alla, et appela Marie, sa
voix basse
et
30. Nondum enim veuerat Jésus in castellum sed erat adhuc in illo loco ubi occurrerat ei Martha. 31. Judaei ergo qui erant cum ea in domo, et consolabantur eam, cum vidissent Mariam quia cito surrexit et exiit, secuti sunt eam, diceutes Quia vadit ad monumentum, ut ploret ibi.
,
serait mort, vivra,
crois
et
29. Illa, ut venit ad eum.
il
26. et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois -tu cela?
et
vocavit Mariara sororem suam silentio, dicens Magister adest, et vocat te,
même
quand
;
Et cum hœc
28.
25. Jésus lui dit Je suis la résurrection et la vie celui qui croit en moi
,
en disant
sœur, à
Le Maître
:
est là,
demande. 29. Dès que Marie eut entendu, te
il
elle
se leva aussitôt, et alla auprès de lui. 30. Car Jésus n'était pas encore entré
bourg mais il était encore dans où Marthe l'avait rencontré. 31. Cependant, les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison, et qui la consolaient, l'ayant vue se lever prompteraent et sortir, la suivirent, en disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer. dans
le
;
le lieu
qui vient. C'était un des qualificales Juifs. Cf. Matth. xi, 3; Luc. VII, 19-20, etc. 28-32. Jésus et Marie. Abiit et vocavit...: sur la demande exprimée par Notre-Seigneur luimême Magister... vocat... Silentio, },6ibpy, en (j.evo;, celui
tifs
du Christ chez
—
—
:
Marthe savait que plusieurs des visiteurs étaient mal disposés envers Jésus. C'est sans doute secret.
par
respectueux de Maître (o ôiSao-xamaître par excellence) que celui-ci était habituellement désigné dans la maison de Lazare. Ut audivit, surgit... (vers. 29). Saint empressement, tout naturel de la part de Marie. Nondum enim. ..(vers. 3U). Le narrateur signale les moindres traits; on voit par son récit qu'il en avait été témoin oculaire. Jwlœl... secuti sunt... (vers. 31) avec l'intention de ne pas laisser Marie seule auprès du tombeau de son frère, vers lequel Ils avaient supposé qu'elle Xoç,
le titre le
—
—
—
:
—
sous SI fuisses... Comp. le vers. 21. Marthe, plus maîtresse d'elle-même, avait pu, après ces mots, engager une conversation avec Notre- Seigneur ; Marie en fut incapable. 33-44. La résurrection. Eam plorantem, et Judieos... < La contagion des larmes », comme on a dit. In/remuit... Le verbe î(x6pi(x.acrOat, employé ici et au vers. 38 (cf. Matth. ix, 30; Marc, i, 43 et xiv, 5), exprime toujours le mécontentement, l'Irritation. Dans le cas présent, la cau.:e de la sainte colère de Jésus fut se dirigeait.
l'impression
Videns... cecidit... (vers. 32)
de l'émotion
la
—
—
plus
vive.
:
—
8.
fut venue là où
32. Lorsque Marie
voyant,
était Jésus, le
pieds, et lui dit
:
Jean, XI, 32-40.
elle
Seigneur,
tomba à si
ses
vous aviez
été ici mon frère ne serait pas mort. 33. Jésus, lorscpi'il la vit pleurer, et qu'il vit les Juifs qui étaient venus avec ,
en son
elle j)leurer aussi, frémit et se troubla
esprit,
lui-même.
32. Maria ergo, cura venisset ubi erat Jésus, videns eum, cecidit ad jiedes eju.«. et dicit ei
:
Les Juifs dirent donc
:
fuisses hic, non
37. Mais quelques-uns d'entre eux dirent Lui qui a ouvert les yeux de l'avengle-né, ne pouvait-il pas faire que celui-ci ne mourût point? 38. Jésus, frémissant donc de nouveau en lui-même, vint au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée par -dessus. :
Ubi posuistis eum? DiDomine, veni, et vide.
34. Et dixit
cunt
ei
:
:
35. Et lacrymatus est Jésus. 36. Dixerunt ergo Judaei ?]cce quo-
Voyez
l'aimait.
39. Jésus dit
si
33. Jésus ergo, ut vidit eani ploranet Judœos, qui vénérant cum er. plorantes, infremuit epiritu, et turbavit
35. Et Jésus pleura.
il
Domine,
tem,
:
comme
:
mortuus frater meus.
esset
seipsum.
34. Et il dit Où l'avez-vous mis? Ils lui dirent Seigneur, venez et vo^ez. 36.
AS
:
modo amabat eum. 37. Quidam autem ex ipsis dixerunt Non poterat hic, qui af)eruit oculos cœri
:
nati, facere ut hic
non moieretur?
38. Je-us ergo rursum fremens in semetipso, venit ad monumentum. Erat autem spelunca, et laj)is superpositus erat
ei.
Otez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit Seigneur, il sent déjà mauvais ; car il y a quatre jours
39. Ait Jésus Tollite lajâdem. Dicit ei Martha, soror ejus qui mortuus fuerat
qu'il est là.
euim.
:
:
40. Jésus lui dit
que,
Ne
-je pas dit tu crois, tu verras la gloire <!e
si
:
uiori, qui occatiiouuait
Il
émus
employé
el
Ici
malice des Juifs,
la
à l'heure actui-lie, devaient
bicnt/^t
luctlro à protlt la réburrectioo de Lazare p<jur
si
est
ei Jésus Nonne dixi tibi credideris, vidtbis gloriam :
?
s'irritait
onc
davantage encore contre
contre U grande douleur,
Dicit
40.
quoniam Dei
probablement comi>loxe. et
:
Domine, jam fœtet, quatriduanus
t'ai
Dieu?
qui,
:
verbo xXa^eiv, pleurer à hante Toix ; caxp-Jciv, qui se dit dea laruic-d tilencicutes. Vo}-cz Luc. xix, 41 et le commcutaire. Ecce quoinoiL}... (vers. 36); Son jxit' rat... (vtTà. 37). BtHtxIons tn-s diverses des
nous
le
li.>onD
—
ou mal dle^HV
témoinii, selon qu'ils était-ut bien fés
cnveiB Notre-Sc'Igneur.
pluh hot>tiles
Qui
a;><r»/i(...
Les
eux-mêmes recunuabhaieut donc
de ce miracle.
la vérité
—
freinena... (vers
3h).
Cf.
ix
,
—
7.
Rursum
Voyez le v»r«. k3« et les avec une légère nuance
Ici nous lison», atmeUpso au lieu de « Kplrltu ». Krat autem... < Le tomlnau eet repréM.nté comme un caveau crcuhé dann le n^c >. et dans le<|U(l on descciiduit pout-éiie |«ar quelques mari li. -. La plirrc |>ouTait étio soit une porte \-" cale, soit « un cuuveiclo couché boriz ii()t4;s.
:
—
in
-
ment sur Marc.
TnUttt... i: (
»'
IJ.ii>-
rrfiii.m Ae IjtJarc. rrlii'f
de wrcojilj.iKe
—
—
m
montrer que le divin Maître touloura plolnoment, et qu'il fallait un acte f>i>écial de aa volonté pour que tes éroolloni puflM>nt écUicr au dehor». Uhi jitttHlMtta... |K>ur
potMté'iaii
—
(ver*. S4). Jéstua douiaodc à ôtro con luit aupK-< du torat>esu ; il ne pri^r>are h aijlr. -- Laeryitux-
u*
(»i
(\crs. li). <
OMMK. %T.
Au Tom. VII.
».
93, l'cvaiigéUalc é
llatih. xxvii
Cf.
(AU. arrhé'iL. pi. xxxii, flg. J, 3 — (vern. 89). Ordre 1res bref, sous U-qucl ».
Jc&tiH diHslniulo lion émotion. )
t'cndorrir dann lotir incrcMuIlté à Tégard du SauTurbiivit Bfijaum. Locution cbi>isie à veur. <!cHi9ln,
l'ourerturc
V, S
Comp.
lo
vm.
14*.
Femme
pratique et sODur aimante, Marthe prévolt un fait qui n'éiatt qro tn>p vraisemblable, et qu'il lui n>put(nait dv voir constater par l'aMlNtanoc; elle rn arertlt re«|)ectueuitemcnt le Maître Jam /arUi.., — Suiitie (lljt<... (vers. 40). Jé«us excite la fut .1« Marthe, qui parait avoir cessé de s'attendre un miracle. Comp. le* wr*. 24 et St, où il lui -iv Vuitenu Implicitement ce mA.i o langage. » ffloriam...: la gloire do IXou picrur^ piEUi rùsurrocUuQ de Laxuru. (.'f. \era. i, Incil... iîarthii...
:
'^
—
—
35
646
Jean, XI, 41-47.
S.
Tulenmt ergo
41.
lapidera. Jésus au-
sursum oculis, dixit Pater, gratias ago tibi quoniam audisti me.
tera, elevatis
:
Ego autem sciebam quia semper audis sed propter populum qui circumstat, dixi, ut credant quia tu me 42.
me
;
misisti.
cum dixisset, voce magna elaLazare veni foras. 44. Et statim prodiit qui fuerat mortuus, ligatus pedes et manus institis, et 43- Et
mavit
:
,
illius sudario erat ligata. Dixit Jésus Sol vite eu m, et sinite abire. 45. Multi ergo ex Judœis, qui vénérant ad Mariam et Martham, et viderant quœ fecit Jésus, crediderunt in eum.
faciès eis
:
41. Ils enlevèrent donc la pierre. Et Jésus, levant les yeux en haut, dit Père, je vous rends grâces de ce que vous m'avez écouté. 42. Pour moi, je savais que vous m'écoutez toujours mais je parle ainsi à caube du peuple qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est vous qui m'avez envoyé. 43. Ayant dit cela, il cria d'une voix forte Lazare, viens dehors. 44. Et aussitôt le mort sortit, ayant les pieds et les mains liés de bandes, et :
;
:
le
visage enveloppé d'un suaire. Jésus
Déliez -le, et laissez -le aller. leur dit 45. Beaucoup donc d'entre les Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et de Marthe, et qui avaient vu ce qu'avait :
en lui. Mais quelques-uns d'entre
fait Jésus, crurent
46. Quidam autem ex ipsis abierunt ad pharisseos, et dixerunt eis quae fecit
JCîUS. 47. Collegerunt er^o pontifices et pharisa?i
mus
,
concilium et dicebant Quid faciquia hic homo multa signa facit ? :
;
46.
:
homme
oeulis (vers. 41). Geste familier à ceux qui se Gratias... quoniam... Cette disposent à priir.
—
prière
du Sauveur
est
une
il avait action de grâces donc déjà tacitement demandé à Dieu la résurrection de son ami, et cette faveur lui avait été accor:
dée.
— Sciebam
set 42).
quia... (ver-
Explication qui a
pour but d'éviter tout malentendu. Jésus n'a pas imploré de Dieu ce prodige comme une grâce exceptionnelle « toujours uni à son Père, il ne pt-nt pas être question entre p«ix d'une délégation de faveur pour ;
une circontitance spéciale. » Sed propter (au Heu de
—
populum,
grec dit la foule)..., ut credant... Tel était le motif pour lequel ,1 Notre -Seigneur s'adressait publiquement h son Père. Accompli en de telles conditions, le miracle ne pouMomie emmaillolf-e. vait que démontrer do la (Dapresleamonun>«au égypiiene. ) façon la plus péremptoire fta miesion et ses pouvoirs ma{/va divin?. Voce clamavit (iy.p'x'^fa.nv^ , expression très énerveri. 43> pour mieux marquer pa Umteg\(iQ*i pninflance sur la mort. Veni foras. Plus vigoureusement encore dans le grec: AeCpo c$o), Ei tUxtim... (vers. 44). Le mort Ici dehoff.
—
:
;
—
—
le
:
eux
allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce qu'avait fait Jésus. 47. Les princes des prêti-es et les pharisiens assemblèrent donc le conseil ; et Que ferons - nous ? Car cet ils disaient fait
beaucoup de miracles.
obéit aussitôt, se dressa et s'avança, autant que le lui permettaient les bandelettes de toile dont il était entouré, d'après les usages funéraires
—
Sudario : des Juifs. Cf. xix, 40; xx, 5 et ss. le linge dont on recouvrait le visage des morts. Solviie...: pour que Lazare pût Cf. XX, 7. marclier plus aisément. Les assistants étalent
—
tellement Impressionnés, qu'ils oubliaient de lui venir en aide. 3« Les effets du prodige. XI , 46 - 66. 45. Des Juifs nombreux croient à la mission
de Jésus-Christ.
— Ex
Judseis.
Le texte montre
que l'évangéliste a directement en vue des témoins oculaires du miracle qui vénérant... et :
viderant... Cf. vers. 31 et
Le grec ne nomme
ss.
—
Ad Mariam
cette fois que Marie.
—
et...
Cre-
diderunt : réalisant le but que s'était proposé Notre - Seigneur. Cf. vers. 42*». 4()-53. Les hiérarques exaspérés prennent, au contraire, la résolution de le mettre h mort. Quidam... ex ipsis. C.-à-d., quelques-uns de Abieceux qui étalent demeurés incrédules. runt,... et dixerunt... : avec des Intentions hostiles, évidemment. Pontifices et pharisiei. Par conséquent, les sadducéens et les pharisiens, ces deux partis dirigeants du judaïsme d'alors. Concilium (Tuvéôp'.ov). Le sanhédrin est réuni en toute hâte, pour délibérer «ur les mesures h Quid facimusf Los prendre contre Jésus. membres de l'assemblée sont d'avis qu'il faut agir promptement le doute ne porte que sur la Raison qui nature des moyens à employer. réclamait l'urgence: hic homo (expression d« mépris) multa... Les adver^aire3 du Sauveur ne
—
—
—
—
—
;
contestent pas le vers. 27);
la réalité
—
de ses miracles (conip. d'éclat, qui auraient
mais ces actions
s.
Jean, XI. 48-54.
48. Si dimittimue eum hic, orai)« creeum et venient Romaui, eC
48. Si nous le laissons agir ainsi, tous croiront en lui, et les Romains viendront, et ruineront notre ville et notre nation, 49. Mais l'un d'eux, nommé Caïphe, qui était le grand prêtre de cette annéeVous n'y entendez rien, 1,^, leur dit 60. et vous ne réHéchissez pas qu'il vaut mieux pour vous qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse point. 51. Or il ne dit pas cela de lui-même; mais, étant {^and prêtre cette ani>éf-là, prophétisa que Jésus devait mourir il pour la nation 52. et non seulement pour la nation mais aussi pour rassembler en un seul corps les enfants de Dieu qui étaient dispersés. 53. A partir de ce jour, ils pensaient donc à le faire mourir. 54. C'est pourquoi Jésus ne se mon-
dent in
:
nec cogitatis quia expedit Yobis ut unus moriatur honio pro populo, et non tota gens pereat. 50.
51. Hoc autem a semetipso non dixit ; sed cura esset pontifex anni illius, prophetavit quod Jetons moriturus erat pro gente, 52. et non tantum pro gente, sed nt filios Dei qui erant dispersi, congregarel
,
,
in
:
cer souii isa con<luite contre le» Romains (cf. vi, 16 et le commentaire); or ceux-ci n'auraient pas manqué d'écraser cette insurrection populaire, et d'enlever aux Juifs le» dornierB restes d'autl tollent... tonomie qu'Us leur avalent lal8i><l-s :
noH
jam non
in
palam am-
lement présenté en termes généraux; mais Tapfal.i-att de doute pf>nr personne. IIoc autem... (vers. 6l-6*i). Profonde réflexion de l'évarigéllste à propos de la parole de Calphe. A senutifjiic. C.-à-d., spontanément, oonnie Prophetavit... Autnfids, \c* homme privé. gnàDda prêtres d'I>ra(.4 aval* nt Joui du privilège de nndre des oracles (cf. Ex. xxviii. Su; I R.g. xxvm, 6, etc.); Il en fut de mPme de Caïphe dans la circonstance pré»>ento, par une permission 8p('clale du Seigneur, qui, à »«m Insu, transforma sa cruelle parole on nnc belle pmphftîe, relative aux fruits de la mort du M(s>le. -
—
L'hyix)thè8e étiiit vraie Jusqu'à un certain point. Le peui^le Juif ne demandait alors qu'il se raiiKer derrière pon Mc8>le, et à h'élanvtnitrxt...
capitale,
ergo die cogitaverunt ut
eum.
pliratlon ne
:
l.i
illo
54. Jésus ergo
—
dét>lim«r tiAt
Ab
53.
les conduire à Jésus, ne font qn'exdter davantage Ifnr haine contre Inl. — Si dimittln.us... sic (vers. 48). C.-à-d., snns l'iMiipêclier d'agir. Première conséquence probable de leur inaclloo omnrs eredtnt... Deuxième conséquence ti
loeum peot
unum.
intorficerent
dû
(
;
nostrum locum et gentem. 49. Unus autem ex ipsis, Caii-has nomine, eum esset pontifex anni illius, dixit eis Vos nescitis quidquam, tollent
:
—
547
—
—
le
temple). Mat» lei biérarqoet oninisMitent bli-n mal Notre-Scigneiir, «'ils HUi)iM»«aleni fju'll 8e •erait prôié 4 un mouvement eiVJitlcux. — CalphaM. .Sur ce |H.'rf><JiitiaK»*, voyez Maith. xxvi, Atml iliiuii. De m£me au •7 et Iw notes.
—
13. C.-à-d., |H)tiiifo durant où mourut Jé^U!». Kn prlncijH), les grand)* prAtros Juifs éiaknt Inamovibles. ( 'était par nn abus d'HUtorln- que le- Roniainf, comuio
ver«.
81 et
xviii,
l'ann*"-*' n' l<^hre
nntrffol» les Syriens (cf. II M.«ch. iv, 7 et
J3 et
»!•
,
etc.), dr''|<o«al>
ss.,
^S.
nt a«sex fré<iuemmeiil lc«
Kulvant quelque* int»»rpi^t«s, le narrateur aurait voulu précisément slgnaer cet abn-* en euiployaui l'expresVna nexcitm... Le sion « pontifex anni illius ». eametAre orgtH illeux et d^dalffneux do C'aiphe Ul unu». .. apparaît dès ce* pnnnlem mol». (tap*. ft')). « Moy<>n sonimairf* <t expe<lltlf, luaU bf.itil, qnl conjurera t<»nt i»éril > au dire du gn n-1 prêtre. Ce «in« Oalphe cnriM-illalt à m» mais Coliftfn<*-< Hait le jA»n odieni dos crlmt-o la froMo politique n'y r^urdn p«« de M pr^i», urti>nt t|uand elle fait «emblant rie Ju»tinrr*eH prerM«^s par ne qu'elle nomme la ritlfon d'KUit totti geut. Unua moriiitvr. La vie M tiow n'est pas noraaiée, «t le principe «•( habil>ont'fes qui leur avalent
d<'-plii.
MMailI« fnirPi'« par les Knniaina en fouvrnir de 1» r<>o<iue(r ilr la Judée.
—
—
,
;
:
mm
.
.
—
Grntê
:
la nation Jnlre.
FUtoê Pri
nomni^ d'une manière
ainsi
eux qui étalent entier.
—
le
:
Co toM imvcn» le monde unum. Voyes le» aotki|>ée.
« â\ pyr r wà» * à
i^.njregnret
in
deveioppementa éloqucota de saint II, II
et a».
—
Ciçitai-rrunt. IMutO
,
Paul, K|iii. d'aprè- Ir
grrc 11« voiilniont. I^ mort de Jésus fnt door détidde IrrévcxaUUnient à partir de ce ) »••; U n'v Nvatt plus qu'à iruuwr une o.traakja la^o :
rabie.
548
S.
bulabat apud Judœos sed abiit in regiojiixta deseitum, in civitatem qiiae
Ephrem,
et ibi
55.
mam
;
morabatur cum
Proxiinum autem erat Pasclia Ju-
Or la Pâque des Juifs était proche, beaucoup montèrent de cette région à Jérusalem avant la Pàque, pour se puri55.
et ascenderunt multi Jero.-oly-
et
de regione ante Pascha, ut sancti-
ficareiit seipsos.
fier.
56. Quaerebant ergo
Jesum,
50. Ils cherchaient donc Jésus, et se disaient les uns aux autres, debout dans le
et collo-
quebantur ad invicem, in templo sfantes Quid putatis, quia non venit ad diem festura? Dederant autem pontitices et pharisaei mandatuin, ut si quis cognoverit ubi sit, indicet, ut appréhendant :
eum.
temple Que pensez-vous de ce qu'il n'est pas venu à la fête? Mais les princes des prêtres et les pharisiens avaient donné ordre que, si quelqu'un savait où il était, :
I
I
I
il
Jésus ergo, ante sex dies Paschse, Bethaniam, ubi Lazarus fuerat mortuus, quem suscitavit Jésus. 2. Fecerunt autem ei cœnam ibi et Martha ministrabat, Lazarus vero unus erat ex discumbentibus cum eo. 3. Maria ergo accepit libram unguenti nardi pistici, pretiosi, et unxit pedes Jesu, et exter.^it pedes ejus capillis suis 1.
venit
avait ressuscité.
—
—
mum
—
,
—
—
teniplf;.
de couix;r tinctes
à
:
— Quld
;
,
jmtatis, quia...f
II
;
est
mieux
phi^oc en doux propositions disQue i>en8ez-vous? qu'il ne viendra pas la
Ceux qui
posaient mutuellement ce« questions paraigsent avoir été favorables à Dederant autem... Les hiérarques Jésus. avalent lancé ce mandat d'arrftt en vertu de la
f/ifo?
se
—
leur récente décision. Cf. vers.
53.
lui
fit
là
un souper et Marthe un de ceux qui ;
Alors Marie prit une livre de parvrai nard d'un grand prix et en oignit les pieds de Jé.^us, et les essuya 3.
fum de
,
,
III. — Conclusion du ministère PUBUC DE NoïRE-SeIGNEUR. XII, 1-50.
54-56. Notre- Seigneur se retire à Ephrem. Non in palam... Il saura affronter le danger au temps requis; en attendant, il s'y soustrait
—
On
2.
servait, et Lazare était étaient à table avec lui.
Skction
—
Juxta desertum : le suivant sa coutume. déeert de Jada, si, comme nous le croyons, la ville d'Éphrem ('E^pa'.tx dans le grec) est identique à Oi'hra de Jos. xviii, 23 (cf. Jud. VI, 15; I Reg. XVI, 13 et ss.), actuellement Tayibeh, non loin de Béthcl (AU. géogr., pi. vh, Morabatur. Jésus séjourna pendant X, xii). Proxxquelque temps dans ce pavs tranquille. autem... (ver»». 55). Une de ces notes chronol'>giques qui jalonnent le quatrième évangile. Ul sancU/lcarent... : par des rites spéciaux, suivant l'espèce de souillure légale qu'on avait contractée. Cf. Ex. xix 10 Num. ix 10 II Par. Quierebanl ergo... (vers. 56). XXX, 17, etc. Comme dans une occasion précédente. Cf. vu, 11. In templo : dans les c^jurs ou sous les galeries
Xïl
1. Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était mort Lazare, qu'il
;
;
déclarât, afin qu'on le saisît.
le
CHAPITRE
du
3.
ouvertement parmi les Juifs mais il s'en alla dans une région voisine du désert, dans une ville nommée Éphrem, et il demeurait là avec ses disciples.
discipulis suis.
dœorum,
XII,
trait plus
;
nem
dicitur
—
Jean, XI, 55
1» Jésus est fêté à Béthanie par ses amis. Xir, 1-8. Comp. les récits parallèles Matth. xxvi, fj-13 et Marc, xiv, 3-9 (voj-ez les commentaires). 1-2. Le repas. Avte sex Chap. XII. :
—
dies... soir.
-
—
La Pâque commençait
14 niean au commentaire. pas directement d'Éphrem, mais de
Voyez Matth. xxvi,
Venit...
Jéricho,
:
comme
le
le
et le
2
racontent les synoptiques.
—
qiem... Détails solennels, destinés à expliquer la présence de Jésus à Béthanie. Fecerunt... (vers. 2) h savoir, les amis de NotreSeigneur. D'après les deux autres récits, le repas Martha mieut lieu chez Simon le lépreux. nistrabat... L'auiphitryon était donc un ami do Lazare et de ses coeurn. Marthe et Marie (comi». le vers. 3) nous apparaissent de nouveau ici avec leur caractère ppéclal l'une plus active, Lazarus plus aimante. l'autre plus calme vero... Ce trait, comme la plupart de ceux qui Vbi...,
—
:
—
,
—
'*^
précèdent, est propre à notre évangéllstc. 3 - 8. Mario parfume les pieds de Jésus. Maria. Saint Jean est seul aussi à mentionner
—
son nom.
—
Libram. Autre
détail
spécial.
La
i
S. Je.\k,
Xir, 4-n.
549
cheveux; et la maison fut remavec plie de l'odeur du parfum. 4. Un de ses disciples, Judas Iscariote,
et doraus
impleta est ex odorc unguenti.
ses
qui devait le trahir, dit
:
4. Dicit ergo unus ex discipulis ejns, Judas Iscariotes, qui erat eum trudi-
turus
on pas vendu ce cents deniers, qu'on aurait
Pourquoi n'a-
5.
1-
5.
:
Quare hoc unguentum non
veniit
parfum trois donnés aux y-auvres?
trecentis denariis, et
6. II disait cela, non parce qu'il fc souciait des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et qu'ayant la bourse, il l)renait ce qu'on y mettait.
Laissez -la, afin pour le jour
Dixit autem hoc, non quia de egeeum, sed quia fur erat, et loculos habens, ea quœ mittebantur portabat. 7. Dixit ergo Jésus Sinite illam, ut in diem sepulturre raeae servet illud.
Car vous avez toujours des pauvres avec vous mais moi vous ne m'aurez
8. Pauperes enim semper habetis vobiscum me autem non semper habetis.
Jésus dit donc
7.
:
qu'elle réserve ce ]»arfum
ma
de
datum
est egenis ?
6.
nis pertinebat ad
:
sépulture.
8.
;
,
;
pas toujours.
Une ^Tande multitude de
9.
Juifs apvinrent, non seulement j\ cause de Jésus, mais aussi IK)ur voir Lazare, qu'il avait ressuscité d'entre les morts. 10. Or les princes des pr<^tres pensèrent à faire nKjurir aussi Lazare, prirent qu'il était là, et
H.
parce que
ils
beaucoup d'entre d'eux à cause de
Juifs se retiraient croyaient en Jésus.
les lui,
9. Cognovit ergo turba multa ex Judœis quia illic est; et venenmt, non proj)ter Jesum tantum, sed ut Lazarum
vidèrent, quera suscitavit a mortuis. 10.
Cogitaverunt autem principes sa-
cerdotum
ut et
Lazarum
intertlceient,
IL
quia multi j)ropter illiim abibant ex JudîL'is, et creuebant in Jesum.
et
romaine d'alorc, SDbdlvbéc en douze
livre
(!-'|uivalalt
environ
à
—
trois
once*",
vingt -cinq
cent
Comme dans commentaire). l'nxll p« </(•»...; la tëlo aussi, d'après knj narratona jarallèles. — Saint Jean est seul à clu-r le trait tjrtertlt... capilUa... Cf. Luc. vu, 38. — I)oiniu imputa... Encore un détail nouveau, de ceu.\ grammes.
(jui
A'anil pistiei prttto^i.
Marc, xiv, 3
saint
frappent
(
voyoz
plus
le
un
I>iiU...JudaB..A\'er%.A).
aux
le
Irnioin
S;iliit
—
oculaire.
Matthieu attrihuc
en général rodieusc réflexion iiuare hoc uiiijumtum. .. (vers. 5); giiint Marc, h linéiques- un " d'entre eux. Saint .Jean nous dit que son Véritable auteur fut Judaii. Elle élnlt entièrement dlKue de lui. Sa grosHl^ro avarice contraste tlngullérenicnt avec l'amour généreux do Marie. Treceutia tlenarUa. Voyez Marc. dijJClplcK
—
XIV,
fi
—
et les not<8.
Dixit... hoc...
(
vcn». C
Ilcmaniuc du nanateur, (tour expliquer duite du traître. g.ilrc
(
la
>.
con-
—
//.cTtTT,; ),
Fitr erat : un voleur tuIqui s'aitproprlalt une partie
Minimes rontenues tlans la pauvre bounc à Jé^us et à ses aiidtrrs. I.oculon. Dans le grec yXioTTÔxoixo ^ an propre, l" lM>tlte boite dans latjuelle on plaçait les enib<"ichurc^ d«' fliU«"; puis une cai>(i«lt4> en génénu et cnQn une bourbe. — Ilubtn». Judan était «loue l'économe du la trou|)o ai>onioli<)uo, fonction que Jéi4n!« lui avait iianH doute confiée à cauM- de ses de<i
—
Commune
:
;
,
•l'iltudes
nient avt<c
particulière.
—
l'urtabat.
Probable-
la slgnlllcation d"enii><)rler, volor.
8initr,., (.vers. 7). JébUH
prend aliuablcmenl
—
la
défense de Marie.— Ut in diem...ljct mannjcrits grecs citent cette parole sous une forme un peu Elle a gardé ce parfum pour ma plus claire sépulture. La Vulgate a suivi la leçon la plu-i difficile, qui est regardée généralement comme la meilleure. Le seu"* paraît être Ne troublez point cette pieuse femme, car, en vérité, elle a conservé ce nard jxiur symboll«>r ma sépulture et pour la réaliser travance. Voyex les :
:
réeltH paraili'les.
—
Paupfrrs mim...
(
vern. 8).
Marc placent ccm mots Immédiatement avant ceux que nous Tenons de Saint Matthieu et suint lire.
1" Entrée triomphale de Jésus à Jértinalem. XII, 9-19. Cf. Mattb. XXI, l-ll (voyez le ooin ment aire ) ; Marc. XI, l-ll: Luc. xix, Si -44. I<e fait principal e«»t très brièvement exposé par saint Jean. L- H réflexions qui lui servent de prilude, versets li)-l l.et de conclusion, vers. 17-19, manquent dans les trois premiers r<H:lls.
Impressions roi t dn pfaple, \», au sujet de Notrodo SCS zh' .into, qui est bien dans Seigncur. Anti;! Quia itUe...: à n«:thale genre de saint Jeun. iile. I.e bruit de l'arrivée de Jésus chu se» anus ^etall pnunptement répandu. — .*>><< u< /xir>irum... Sentiment de c«rlo«.Ué bleu légillmc dans I'riTicif>fi gaerritotum ( Tcr* la circonstance. let 10). Ils n'étalent |»a« moins ho«tl!c« à Notre9-11. Iiitru<luctlon
soit
8«lgueur que gllc
:
'
met
les
pharisien».
I.r
quatrième *»vanfl si,
trèa bien ce fait en relief.
—
.
S.
5,'>0
Jean, XII, 12-18.
12. In crastinum autera, turba multa, qune venerat ad diem festum, cum audissent quia venit Jésus Jerosolymara,
lem acceperunt ramos palmarum, et processerunt obviam ei, et clamabant Hosanna! Beuedictus qui venit in nomine Domini, rex Israël! 14. Et invenit Jésus asellum, et sedit super eum, sicut scriptuni est ecce rex 15. Noli timere, filia Sion tuus venit sedens super pullum asinœ.
!
dessus, ainsi qu'il est écrit 15. Ne crains point, fille de Sion voici ton roi, qui vient assis sur le petit d'une ânesse. :
:
;
16. Les disciples ne comprirent pas d'abord ces choses; mais, après que Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent alors qu'elles avaient été écrites à son sujet, et qu'ils les lui avaient faites. 17. La foule qui était avec lui lorsqu'il avait appelé Lazare du tombeau, et l'avait ressuscité d'entre les morts, lui rendait témoignage.
lîœc non cognoverunt discipuli sed quando gloriticatus Jet>us, tune recordati sunt quia hœc
IG.
;
efant scripta de eo, et haec fecerunt
:
!
;
est
branches de palmier, et
au-devant de lui, en criant Hosanna Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël 14. Jésns trouva un ânon, et s'assit
alla
:
primum
nom-
foule
,
13. prit des
13.
ejus
Le lendemain, une
12.
breuse, qui était venue pour la fête, ayant appris que Jésus venait à, Jérusa-
ei.
17. Testimonium ergo perhibebat turba, quae erat cum eo quando Lazarum vocavit de monumento, et suscitavit eum a raortuis. 18. Propterea et obviam venit ei turba, quia audierunt eum fecisse hoc signum.
cela aussi que la 18. C'est pour foule vint au-devant de lui, parce qu'ils avaient appris qu'il avait fait ce miracle.
—
rum... Dessein criminel dont le motif est aussiquia multi... (vers. 11). tôt indiqué In crasti12-16. Le triomphe du Sauveur. num,.. Le lendemain du repas mentionné plus haut (cf. vers. 1 et ss.) ; par conséquent, cinq le dimanche, d'après jours avant la Pâque
de Jérusalem. Eosanna, henedictus... Cf. Ps. cxvii, 25 et ss. Mêmes acclamations que dans les synoptiques, avec quelques variantes. Invenit... asellum (vers. 14). Voyez les autres narrations, beaucoup plus complètes sur ce point. Sicut scriptum... Cf. Zach. ix, 9. Saint Jean
lopinton commune.— Turha..., quse... Cette foule se composait donc surtout de pèlerins venus de Acceperunt ramos... (vers. 13) la province. ainsi qu'on faisait chez les Juifs dans certaines 40 ; eérémoQlcS religieuses. Cf. Lev. xxiii
est seul avec saint
:
—
:
—
:
—
— Il
non...
(
vers. 16
).
—
Remarques analogues à
22 et XX, moment le jour
de
Matthieu à citer cet oracle.
l'abrège et le transforme légèrement. II,
—
9.
Primum
:
J7a?c
celles
au premier
même de l'entrée triomphale. Les apôtres ne comprirent bien la portée de l'oracle de Zacharie que lorsque leur Maître, après sa résurrection, leur eut ,
— Sed quando...
donné
l'intelligence
des
saintes
Écritures (cf.
Luc. XXIV, 45), et leur eut envoyé l'KspritSaint pour leur enseigner toute vérité (cf. XVI, 13). 17-19. Conclusion encore les sentiments opposés de la foule et de ses chefs à l'égard de Jésus. Testimonium ergo... Ceux des témoins de la résurrection de Lazare qui avaient reconnu le tliaumatiirge comme le Messie promis (cf. XI, 4.5), n'avaient pas manqué de communiquer autour d'eux leurs Impressions, et c'est & eux :
—
É(f7PtienB portant des palmes dans nne cérémonie reli^^ieuHe.
(Peinture de tombeau.)
qu'était due en partie l'organisation du triomphe Pharissei. propterea... venit... (vers. 18). dixerunt... (vers. 19) plus irrités et plus haiNihii neux que jamais contre Notre-Selgneur. Vous n'y gagnez proflcimus. D'après le grec rien (à attendre, à rerglverper ). Il y avait donc :
—
.
:
—
Ce trait est propre h saint Procfanerunt obriam... D'après cela, Jmo. Jémut eut deux rortège» distincts, dont l'un panft nvcc lui de IV-thanle, tandis que l'autre, nwuiiABé beulemcnt par notre uairateur, venait I ICacta.
—
xiir,
51.
:
deux partis parmi les ennemis eux-mêmes dn Sauveur les ardents et les modérés. Ce sont les :
premiers qui ont
Ici
la
parole.
—
Ecce
mun-
1
Jean, XII, 19-25.
s.
Les pharisiens dirent donc entre Voyez-vous que nous ne gagnons rien? voilà que tout le monde va après 19.
€ux
:
551
19. Pharisœi ergo dixerunt ad semetipsos \ idetis quia nihil proficimusV ecce mundas totus f>ost eum abiit. :
lui.
20. Or il y avait là quelques Gentils, de ceux qui étaient montés pour adorer
au jour de
la fête.
de Philippe, qui de Bethsaïda en Galilée; et ils le uriaient, en disant Seigneur, nous vouons voir Je«u8. 21. Ils 8'aj)prochérent
était
:
22. Philij)pe vint, et le dit à André; André et Philippe le dirent à Jésus.
puis
20. Erant autem quidam gentiles, ex his qui ascenderant ut adorarent in die festo. Ili ergo accesserunt ad Philipqui erat a Bethsaida Galilaeae, et rogabant eum, diceutes Domine, volu-
21.
pum,
:
mus Jesnm
videre.
22. Venit Philippus, et dicit Andreae; et Philippus dixerunt
Andréas rursnm Jesu.
23. Jésus leur répondit
venue où
le
Fils de
L'heure est
:
l'homme
doit être
23. Jésus autem respondit eis. dicens Venit hora ut clarificetur Filius hominis. :
glorifié.
24. si le
Eu
vérité,
en
ne meurt 25.
<iui
le dis.
tombe en
terre
|>a8,
seul; mais,
s'il
meurt.
exagéraient; mais, en même tempe, ils une prophttie lncon>ciente. 3« Quelques proiélyUM païens déëirent offrir leurs hommages à Ji^sus. XII, 20-36, Évéoenienl unique dans la vie do Notre -SelKueur, Il contrarie avec la haine des pharlbiens et des prôtrcs juifs. L'évangéliste u'cxp(»6C que du.<).„ Ils
faisaient
très
Amen, amen dico vobis. nisi grafrumenti cadens in terram mortuum
24.
num
fuerit,
demeure
il
vous
vérité, je
grain de froment
25.
ipsum solum
manet
;
autem
si
à jamais transfiguré, gloriflé. Cf. Anien, 30; vni, 20; Luc. xxiv, 26. amen... (vers, 24). Par cette formule solennelle, le Sauveur intnxiult une frapp.inte comparaison, qui décrit tout ensemble la nécessité et les fmltt devait être
—
VII,
brièvement le fait proprement dit; 11 pa^se aa di«coura que Jésus prononça à son
aoasitôt
occasion.
—
20 -Î2. Le fait. ginal "l'j/Xr.vc;,
OentlU*. Dnni le texte orideM Cirées, Cela revient au niciué. Voyce vu 3S'> et le commentaire. Les iDotssuiranu.e^- hi$ qui aHcenderanl.... montrent que on païens étalent prosèijtes, polsqu'lh ac<x)mpllssalcnt une partie des rites religieux du judaïsme. Hi ergo.^ (vers. 21). Cest sans iloute p;ir suite d'un pur ha*ard «jaMlM i'ailreaseront à Pbitlppc, qu'ils pouvaient difdcllenient connaître. Volumtt».^ videre. Ils ilésirunt fttre présMinu'-s à Notre -Seigneur, avnlr avec lui un entretien particulier. iHeit àndrea- (vern. 2i): u'onani pas intraluire seul et do lui-même les :
—
,
—
V^
suppliaata.
23-36.
Discours que
dans cette si .Ié«UH
rircoU'* tance.
SauTeur prononça le Lo narrateur no dit )>ae
accorda une audience à ces Hellènes,
& ses jciix. c'«itatent les pennée»' que au divin llaitre. IXins leur déhlr d'entrer en relations tiwc lui, Jé^us volt I' s fruits de salut que sa mort devait apporter à l'huiiianlté entière, et U Mnt |«r là mV-rnn ezcit<^ à luMr or>ungeas«iBenC cette mort, qiii'lque dotilourruse qu'elle dût Cire |M>ur sa li'i'iiportant,
leur déioitrchc «ugg<Ta
M
humaine.
—
éXr./uVenil (au prétérit 0:v) A'rra. 1, 'heure de sa passion, diitomials il pnK-hNlrip, nul* dont les Ignominies devalrot s« ir.tn^former en.HUlt« en gloire (u/ elari/icflur.^). Le nom de V\\t de rhoni.or convient fort bien i~À, puisque o'éult l'éUe bumaio de Jénus qui iiiiliire
:
Blé d'ÉtfXi'l»
(
rcduK ùe moUté).
(iranum... fnor» MTveilleux de sa pMsion. tmum... Le grain à» bM )eté en terre aembto waort apparwl* d'abord à jamais perdn ; wntM est en n«iité nne iMareiMe u«fwfonnatlae à» laquelle dé|«nd »a fécondité. I>e même, la moft -
m
.
de J(Sus était relie qu'il devait
la
dondltlon do la vie
oomBOiilqMr
•
i
iumaMH
552
Jean, XII, 20-31.
S.
raortunm fuerit, miiltum fructum afïert. Qui araat animam suam, perdet eam et qui odit aniraam suam in hoc mundo, in vitam œternam ciistodit eam. ;
me
porte beaucoup de aime sa vie, la perdra, sa vie dans ce monde, il
fruit.
Celui qui
et celui qui hait la
conserve pour
la vie éternelle.
,
26. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, mon serviteur sera aussi. Si quelqu'un me sert, mon
28. Pater, clarifica nomen tuum. Venit rgo vox de cïelo Et clarificavi, et ite-
Père l'honorera. 27. Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai- je? Père, délivrez -moi de cette heure. Mais c'est pour cela que je suis arrivé à cette heure. 28. Père, glorifiez votre nom. Alors vint une voix du ciel Je l'ai glorifié, et
sequaminister meus erit. Si quis milii ministraverit honorificabit eum Pater meus. 27. Nunc anima mea turbata est. Et quid dicam? Pater, salvifica me ex hac hoia. Sed propterea veni in lioram hanc. 26. Si quis milii ministrat,
tur
et ubi sura
;
ego,
illic
et
:
rum
clarificabo.
29. Turba ergo quae stabat et audierat, dicebat tonitruum esse factum. Alii dicebant Angélus ei locutus est. :
Respondit Jésus, et dixit Non me hœc vox venit, sed propter
30.
:
propter vos.
Nunc judicium
31.
mundi
est
;
nunc
princeps liujus mundi ejicietur foras.
amat... (vers. 25*»). Autre pensée générale, qui se rattache étroitement i\ la précédente. « Pour avoir la vie, il ne faut pas craindre la mort. » Comp. Matth, x, 39 et xvi, 25 Luc. ix, 24, etc., ;
où nous avons déjà rencontré cette maxime à l'apparence paradoxale. La vie physique, temporelle, y est opposée à la vie spirituelle, éternelle. Si Quis mihi... (vers. 26). Jésus semble dire particulièrement cela de l'apostolat, « lequel a des chances de mort analogues aux siennes, mais aussi des promesses pareilles de glorification. » Me sequatur : sans redouter
—
—
la souffrance, ni la
mort même,
—
lorsqu'il s'agit
d'accomplir le devoir. Honoriflcabit... Pater...: en accordant une place glorieuse dans le royaume éternel aux apôtres qui auront Fcrvi généreusement son Fils. Cf. Matth. xx, 28; Luc. xii, 32. Nunc anima... (vers. 27). Pour Jésus, entre le moment présent et la gloriflcation prochaine, il y avait la souffrance et la mort de là l'émotion très vive de son âme, qui ressentait en cet instant même comme un avant-goût de l'agonie de Gethsémanl. Qtiid dicam? Ces mots
—
;
—
expriment une sorte d'hésitation, d'embarras: Vers qui nie tournerai -Je dans mon angoisse? Mais anssitôt, de même qu'au Jardin de douleur, le Fils de l'homme conjure son Père réleste de lui venir en aide Pater, salvifica... Cf. Marc, :
comme à Gethhâte de retirer l'expression de son
xtv, 36, etc. Toutefois, toujours
sémanl,
Il
fie
désir naturel, pf^ur se conformer uniquement et t-ntlèremcnt .iu plan divin sed propterea (ofà :
toOto veni...
:
\x)ur cola,
—
:
je le glorifierai encore.
pour Koufftlr et pour mourir)
l'ater, clarifica... (vers. 28)
:
à savoir,
de la manière déterminée de toute éternité, quoi qu'il doive en coûter au Fila. --Venit ergo...
29. La foule qui était présente, et qui avait entendu, disait que c'était un coup de tonnerre. D'autres disaient C'est un ange qui lui a parlé. 30. Jésus répondit, et dit Ce n'est pas pour moi que cette voix est venue, mais pour vous. 31. C'est maintenant le jugement du :
:
monde c'est maintenant que le de ce monde va être jeté dehors. ;
Réponse du Père à cette admirable prière. Cf. Hebr. v,
et
prince
généreuse
troisième témoignage qu'il rendait ostensiblement à Jésus il y avait eu déjà celui du baptême (Matth. m, 17, etc.) et celui de la transfiguration (Matth. xvir, 5*>, etc.). Clarificavi, et iterum... a La glorification du nom de Dieu, but suprême de l'œuvre rédemptrice, s'accomplira sans faute; le sacrifice n'aura pas été fait en pure perte; mais, à vrai dire, cette gloriflcation avait déjà eu lieu dans une certaine mesure, car toute l'œuvre de Jésus sur la terre... avait été une gloriflcation de Dieu. » Cf. vu, 18; xr, 4, 42; xiii, 31 et ss.; XVII, 4, etc. Turba ergo... (vers. 29). L'évangéliste note les impressions des assistants au sujet de ce phénomène miraculeux. Les uns n'avaient remarqué qu'un bruit sourd et confus; aussi disaient -ils tonitruum esse factnni. Les autres, qui avaient distingué des paroles, supposaient que Dieu avait envoyé à Notre-Seigneur un message par l'intermédiaire d'un ange, ainsi que cela avait eu lieu souvent dans le cours de l'histoire Juive. Cf. Gen. xvi, 9; xxi, 17; Num. XXII, 32; Jud. II, 1, etc. Cette différence d'appréciations provenait vraisemblablement des dispositions diverses des auditeurs, de leur foi plus ou moins grande relativement à Jésus, Jean et les apôtres saisirent parfaitement le sens de la divine parole. Respondit... (vers. 30). NotrcSelgneur va leur expliquer à tous le but et la signification de ce prodige. Non propter me..., sed... Lui, en effet, 11 savait quelles étaient ses relations avec son Père à eux, qui les Ignoraient, ou qui refusaient d'y croire, la voix céleste Nunc... apportait un témoignage Infaillible. C'est le
7.
:
—
—
—
—
;
—
(vers.
31).
Deux
fols
do suite cet adverbe est
s.
32.
Et moi, quand
Jean, XII, 32-36.
j'aurai été élevé de
moi. 3.^. Il disait cela, pour marquer de quelle mort il devait mourir. 34. La foule lui répondit: Nous avons appris de la loi que le Christ demeure éternellement comment donc dites-vous Il faut que le Fils de l'homme soit élevé? Quel est ce Fils de l'homme? La lumière est en35. Jésus leur dif core pour un peu de temps parmi vous. Marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous burjtreunent. Celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. 3t). Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez terre, j'attirerai tout à
:
;
:
56;'
32. Et ego si exaltatus fuero a terra, omiiia traham ad meipsum. 33. Hoc autem dicebat, signiticans qua morte esset moriturus. 34. Hespondit ei turba Nos andivimus ex lege, quia Christus manet in œternum et quomodo tu dicis Oportet exaltari Filium hominis? Qtiis est iste Fiiius hominis? 35. Dixit ergo eis Jésus Adhnc mo:
;
:
:
dicum lumen
vobis e^t. Ambulate dum lucem habetis, ut non vos tenebrae comprehendant et qui ambulat in tenebris nescit quo vadat. in
;
36. Dura lucem habetis, crédite in lucem, ut filii lucis sitis. Ilaec locutus
répété et fortement accentué. Une crise tst Imnilncnie, t.u Jugement solennel ( jtulicium xpt(Tt;) va avoir lieu sur le monde par la passion
set 35). Jésus ne répondait Jamais directement à ces sortes de questions mais il donnait alors à l'entretien une direction morale, plus utile
mort du Christ. Résultat de ce Jugement princeps... ejicietur... Le prince de ce monde, c'est Satan; par la mort du Messie, Il
]K>\ir ses
,
—
et la
:
;
Interlocuteurs. Profiter, leur dlt-11 ici,
du don divin qui vous
mol et par
est oflfcrt en
vaincu et rejeté de son royaume. Cf. Col. Ce résultat, dont la réalisation a commencé au Calvaire, continue d'être produit chaque Jour, et II en sera constamment ainsi, jusqu'à l'éllmlnallon t<Jtale de S;itan, au Jugement dernier. C'est ainsi que la mort de Jésus tournera de toutes manières à sa propre gloire : ego si fX(iUatu$,.. (vers. 32). Sur cette locution, voyez III, 14 et viii, 28. « Avec l'clévatlon (du Sauveur) sur la croix, couiineiii;a son élévation O'/mla. Le grec eiiipl«)lo le m.'iscuUn au ciel. » Tti'éZi;, touH les hommes funis exception, à corullilon qu'ils croient en Notre- Seigneur. Traham a'I... L'attrait exercé sur tant d'&mes par le divin crucifié no peut n'expliquer que ]ur la gr&cc spéciale qui e»t pro'nise Ici mémo. sr-ra
n,
15.
—
—
:
—
-
FIoc autem... (ver».
de l'évangéliste.
—
3."?).
Réflexion explicative
turba (vers.
Ite»pondit...
34).
L'auditoire »c méprend, comme en tant d'autn*clrcon8tance8,Pur le sens de« paroles de Jésus.
Audivimiu... L'Ancien Tentameut (ifge dans •en-t
le
Ancienne repri-senuUon de
largo;cf. i,4rj;viii, 5,etc.),que les a-islstants
avalent entendu lire dans les synagogues, signale en plusieurs endroiu la durée j><rmanente du regno du Messie. Cf. II Uog. vu, 16; Ps. cix, 4 Dan. vu, U, etc. InterJ'-r. xxxiii, 17 et hs. prétant CCS passages avec l<-urs € révet» faiital;
;
tl«tes »,
les
Rédempteur
Juifs d'alors b'Iuiaginalent que établlriiit «tir la terre
le
un royaume
—
OporUt rraftari : être élevé au-dessans On. sus de la terre, la quitter j»ar consé(|uent. Filium hnmiuiê. Jésus n'avait pas employé oe
nom dans
—
sa
d'^tro c\U-c
;
aliiH-utlnn,
|>«;tlte
maU
se l'appliquait
les
t^-lle qu'clli'
vient
a^Hlstants savaient qu'il
souvent ù
lul-tii^iiie, et Ils n'igno-
que c'était 14 un des noms Dan. vu, 13.— (fuis rsl isU...*
raient pas non plus «lu Mes'le, d'apri-s
Kxpresslnn très déHlaigncusc
Quel est cet étrange M'-s^ic dont la uoos parles? IHxit ergo (ver:
—
la rrolx.
y a pour vous de plus urAdhur... lumrn... ( T'> ^^Z, avec l'arla lumière par untononi.iSi* ). Métaphore liclc 12, etc. facile à comprontire d'après ni 1» ; vui Cette lundére dont les Juifs ilevalent proOtct avant qu'elle ne s'etcigiill pour eux, c'était ilotlU Notre-Soigneor Jt'-susChrlst lui-même.
mol
c'e>t là 00 qu'il
;
—
gent.
:
,
,
—
cum
k i»art, et adverbialement jxjur un iK-u de temfts. — Ambulate dum... Pctlt«' parabole dont l'aiipllcutlon ko fait alM^ntenl. tlolt
Cf. XI,
9.
éire
Tant
pris
(juo
dure
le Jour,
on
|>cut
raquer
lunM|Uo la nuit de lombci est venue, on risque, en manluiiit I>um hu-fm.. (vers S«). dans les précipices. Jésus Insiste sur cette grave pent^. Crt4re à la
sans |>clno à
vin occuiukllon»;
,
—
j
S.
i>o-i
Jean, XII, 37-44.
«àt Jésus; et abiit, et abscondit se ab eis.
37. Ciim autem tanta signa fecisset corara eis, non credebant in eum, 38. ut sermo Isaiae prophetœ implereDomine, quis credidit tur. quem dixit auditui nostro? et brachium Domini oui :
revelatum est
?
39. Propterea non poterant credere, quia iterum dixit Isaias 40. Excaecavit oculos eonim, et indura vit cor eorura, ut non videant oculis, et non intelligant corde, et convertan:
sanem
tur, et
eos.
41. Haec dixit Isaias, quando vidit gloriam ejus, et locutus est de eo. 42. Verumtamen et ex principibus multi crediderunt in eum sed propter pharisasos non confitebantur, ut e syna;
goga non
ejicerentur. 43. Dilexerunt enim gloriam magis quam gloriam Dei. 44. Jésus
lumière lucls.
,
c'est
autem clamavit,
évidemment
hominura et dixit
croire en lui.
Hébraïsme, qui marque une
:
— Filii
connexion
intime avec la lumière Vous serez aussi tout Abiit lumineux, et vous parviendrez au salut. et... Nous ignorons en quel lieu Jésus se retira. Peut-être à Béthanie. Comp. Matth. xxi, 17 et Abscondit se. D'après un desWarc. XI, 11. sein trèd arrêté. La lumière se déroba à ces 3'eux qui refusaient de profiter de son éclat. 4« Jugement flnal prononcé sur les Juifs, soit par l'évangéliste, soit par Jésus en personne. XU, 37-50. 37-43. Le jugement de l'évangéliste. « Résumé que l'auteur fait de la première partie de son histoire, avant de passer à une nouvelle série de scènes... Il porte sur l'eTet produit par les miracles, lequel a été comparativement bien Cum tanta... Prodiges petit et TKîu apparent. » :
—
—
—
éclatants et
tout
le
nombreux (xodaCra exprime
nombre).
—
Cf.
sur-
vu, 31; xi, 47; xx, 30;
XXI, 25. Non credebant... Triste résultat, souvent constaté par l'écrivain sacré. Il on Indique maintenant la cause ut sermo... (verset 38). Ce fait douloureux avait été prédit par Isaïe, en deux endroits de son livre qui ont tonjonrs été rogardés comme s'appliqnant au Messie. Quis eredidit...? Voyez Is. Liir, 1 et le commentaire. Le mot Domine a été ajouté par l'évangéliste. Les Juifs pouvaient et devaient croire; la vérité leur avait été clairement annoncée, les œuvres mfîrveilleuses de la puissance «livlne avalent brillé à leurs yeux. Propterea non... (vftrt. 39). Introduction au second texte.
—
:
—
—
—
Kxcfeeavit...(rers.4<)).
xwux. Jésus aralt
cité
Voyez
Is. rv,
9-10 et les
«atérleurcment ce
môme
des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s'en alla, et se cacha d'eux. 37. Quoiqu'il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne croyaient point en lui, 38. afin que s'accomplît la parole du prophète Isaïe, qui a dit : Seigneur, qui a cru à ce que nous faisons entendre? et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ? 39. C'est pour cela qu'ils ne pouvaient croire, car Isaïe a dit encore 40. 11 a aveuglé leurs yeux, et il a endurci leur cœur, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, et qu'ils ne comprennent de leur cœur, et qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. 41. Isaïe a dit cela lorsqu'il a vu sa gloire, et qu'il a parlé de lui. 42. Cependant, même parmi les chefs, beaucoup crurent en lui ; mais à, cause des pharisiens, ils ne le confessaient pas, pour n'être pas chassés de la synagogue. 43. Car ils ont aimé la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. 44. Or Jésus s'écria, et dit Celui qui :
,
:
passage, pour se plaindre de l'incrédulité de ses compatriotes. Comp. Matth. xiii, 14-15; voyez aussi Act. XXVIII, 2 G. La citation n'est pas absolument littérale, mais elle rend fort bien le sens du texte les Juifs n'ayant pas voulu croire, il leur sera désormais impossible d'arriver à la foi. if«cdta5t^..(ver8, 41). Saint Jean rappelle solennellement à ses lecteurs la circonstance spéciale dans laquelle ce second oracle avait été communiqué à Isaïe. Quando vidit..., et... C'est Jéhovah dans sa gloire que le prophète avait contemplé (cf. Is. vx, 1). L'évangéliste nous révélant qu'Isaïe avait alors vu .Jésus et parié de lui (car c'est certainement le Chri.«it que dé-ignent les pronoms ejus et eo), 11 résulte de ce rapprochement que Not'e- Seigneur ne difTère pas de Jéhovah. Verumtainen (vers. 4'2). Saint JcaaJ revient sur son assertion du vers. 37'», pour laj corriger un peu. Môme parmi les chefs du peuple! :
—
—
—
]yi\ii{j)rinclpihus, àp"/6vTa)v), le
Sauveur avait]
trouvé des adhérents; mais ces disciples imparfaits et timides n'osaient pas avouer ou ver toment leur foi. Tels étaient Nicodème et Josepk] d'Ariniathie
—
(cf.
m,
1
et
t^s.
;
vu, 50;
xix, 38). j
rapport moral,! les phai'isiens étaient le parti dirigeant d' Israël, et ils s'étaient montrés fort hostile- à Jesupj depuis le début de sa vie publique. Ut. ntm.. Les ennemis du Sauveur allaient jusqu'/i ('Xi;oa>-j raunler ses partisans. Cf. ix 22. — Dileierunt^ entm... Raison dernière du rcf<pect humain qui
Propter pharisaeos. Sous
le
—
.
,
—
Q'nriam vient d'être mentionné. Cf. v, 44. hominum,... Dei : la gloire qui vient des homuf.'^ de Dieu. 14-60. Le jugement de Notre Seigneur
_
;
croit en moi, ne croit pas en moi, mais en celui qui m'a envoyé.
me
Et celui qui
45.
—
Jean, XII, 45
s.
voit,
voit celui
qui m'a envoyé. 46. Je suis venu couime une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure point dans les ténèbres. 47. Et si quelqu'un entend mes jiaroles, et ne les garde paa, ce n'est pas mui qui car je ne suis pas venu pour le juge juger le monde, mais pour sauver le monde. 48. Celui qui me méprise, et qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge la parole même que j'ai annoncée le jugera au dernier jour. 49. Car je n'ai point parlé de moimôme mais le I*ére qui m'a envoyé m'a lui-même prescrit ce que je dois dire, ;
:
;
comment je dois parler. 50. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C'est pourquoi, les et
choses qi:c je dis, je les dis l'ère me les a ditej.
comme
le
amai-it »t dixU. Saint Il
lUi (cf. Tcra. 36^) la fin
Loê
Johu».
clie en ct-t endroit ne pa« pronuncéeji duns une circoos-
uit^^rleure,
divia M^iltre
ù
iiMiliis
s«.-
donc,
l;it..uu ii«
crédit in
1
comme
ne donne
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i'
uiaU Hult au luoiuent où le un peu plu.4 tât;
relirait, golt
(l'airlzi.
'
iir
inlutel^ru public de
(larolei qu'il
furent donc taiico
a raconté pluâ
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l'atliucktent
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Ici
sort»*
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inent
-i-
d'exi-ellenlji
Knabenl)u.uer, cUr.
).
«juc
de récapltu-
.Maiire.
—
Qui
hou vent divUré qu'il IVre (cf. v, 23. 30, 43; coni»é(4uence de cette
av^ilt
<ïua l'envoyé d« l)uu
le
U,
U
in me, non crédit in me, ï<d qui misit me. 45. Et qui videt me, videt eum qui misit me. 4G. Ego lux in mundum veni ut omnig qui crédit in me in tenebris non muneâi.
eum
in
,
47. El si quia audierit verba me.», et non custodierit, ego non judico eum; non enim veni ut judicem mundum, sed
ut salvificem
;
sont relatifs à Et non cu^t«tdi4rit... Sort oo eoaetgneni >nt. réeervâ à ceux qui ne pratiqueront pan icm préjullco... JùHUa oepiCi. Tvra. 47 -4^. ^ Eju » répété oett'i TiTité en dlSérent*.-» occaidAa& it. in, 17; V, V>27 ; viil. U. lla^t qui^ CbrlMt
:
celui-ci et
ira
loquar.
50. Et scio quia mandatum ejus virr>. aeterna est. Qua; ergo ego loquor, sicut dixit mihi Pater, sic loquor.
XIII
1. Ante diem festum Pascha.', scieu^ Jésus quia venit hora ejus ut trauseat
Icii C4>apableii. Ko effet, c« n'4 point la parole d'un homme, mata celle de Ulea lui-niôiue ^ula eyo^. (ver^. 4K;. Cf. v, 19. M, 24. 3'): vu, 16; VIII, 16, >8. i^, 65. - }t<inlmtum ejuM irtla_ (vers. &u). D'où 11 huU qiir (Uicoiii(ue rejette la parole du Cbruc s'excliil ili ccteweiit lui-iiièmc do la vie éteriH-Ue. du «.iiut.
condamnera :
- UUie ergo..., nti-ut... $ic... Tou« cv» niou «on? fortement accentuée. Jimun ne pnuvult |ia.H tneiire Uileux en relief ^tarfalte fld<^lité à tKs dire que
m
ce
que voulait «on
mm
4v«n. i«X
6.1
parole, uln*l luépria^,
Jugtn
él
!*<
m- celeate.
DKl'.XlàUK PARTIE Le«
r.''ault«t«
du minielH^
.XIII,
1
(!««
Jé«u*.
X.X. 31.
—
La ULOBIMCATIO.*! DV NoTIlK-SaJI. i.MirU PAKH HK< OKU!tllUUl DUM^Ol'Hr) A(NtK:>nÉ» XVII. M. A »1« ArdTHt». XIII, 1
SBCTtO.M
—
miivitnUi
—
mundum.
48. Qui sjiernit me, t-t non accipit verba mea, habet qui judicet eum. 8ermo quem locutus sum, iJle judicabit eum in novissimo die. 49. Quia ego ex meipso non sum locutus, sed qui misit me Pater, ipse milii mandatum dédit quid dicam, et quid
1%, etc.). Il tiri* récité -.rredU... in eum... - Qui ct<i«t.^(vcnt.4&): - Euo iax... (vera. 46). lAt «tes jenx de la foi.
quntrléme évangile e>t remp'.l de cette idée. Cf. verK. 25 • 36 l, 3-9; vitl, 13, eto. — Kt ai (/uU... < ver*. 47). I^eit wkt». 44-46 cooocmeot pluii directement U (leriiohne de Notn»- Seigneur J>^un-
555
1,
Qui crédit
CHAPITRE 1. Avant lu fête de P.i'iue, sachant que son heure était venue de passer de
XIII.
{
I.
—
Fendant
la cène pasfft'e. XtlT, 1-St.
donne aox I)ouic âne noar^Uc marque d'amour en leur lavaai les ptad*. XIII. 1*
l->0.
Jéiiu»
—
—
Chap. .XIII. 1-n. L'aei* Bjaibolt^iML Anle dttm /tttum. L« praoïlar i««r «le bi liée
656
S.
ex hoc
mundo ad Patrem,
suos, qui eraut in
mundo,
Jean, XIII, 2-8.
ciim dilexisset
in linem dilexit
eos. 2. Et cœna facta, cum diabolns jam misisset in cor ut traderet euni Judas Simonis Iscariotœ, 3. sciens quia omnia dédit ei Pater in manus, et quia a Dec exivit, et ad Deum vadit,
4. surgit a
sua;
et
cum
cœna, et ponit vestimenta accepisset linteum, praecin-
ce montJe au Père, Jésus, après avoir aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à la fin. 2. Et après le souper, le diable a3'ant déjà mis dans le cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le trahir, 3. Jésus, sachant que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, et qu'il était sorti de Dieu, et qu'il retournait à Dieu, 4. se leva de table et ôta ses vêtements et a3'ant pris un linge, il s'en ;
xit se.
ceignit.
5. Deinde mittit aquam in pelvim, et cœpit lavare pedes discipulorura, et ex-
versa de l'eau dans un basà laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. 6. Il vint donc à Simon- Pierre. Et Pierre lui dit Vous, Seigneur, vous me lavez les pieds ? Ce que je fais, 7. Jésus lui répondit tu ne le sais pas maintenant, mais tu le sauras plus tard. Vous ne me laverez 8. Pierre lui dit jamais les pieds. Jésus lui répondit Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi.
tergere linteo quo erat prseciuctus.
Venit ergo ad Simonem Petrura. Petrus Domine, tu mihi %ivas pedes? 7. Respondit Jésus, et dixit ei Quod ego facio, tu nescis modo, scies autem 6.
Et
dicit ci
:
:
postea. Non Livabis milii 8. Dicit ei Petrus pedes in seternum. Respondit ei Jésus Si non lavero te, non habebis partem :
:
mecum.
de Pâque, qui était en même temps le plus BOlennel, coïucidait avec le 15 nisan. Les synoptiques racontent que Notre -Seigneur mangea l'agneau pascal le 14 au soir, suivant la coutume saint Jean est parfaitement d'accord avec eux, puisqu'il place ce même repas « avant la fêle », comme dit le grec. Sciens Jésus... Début vraiment majestueux, par lequel l'évangéliste fait resj-ortir l'infinie bonté que le Sauveur manifesta envers ses apôtres dans l'acte qui va être décrit. Jésus accomplira cet acte de profonde humilité avec la pleine conscience de 6a dignité suréminentc et de la gloire qui l'attendait dans le ciel. Cum dilexisset... C'est sur cette phrase incidente que retombent les mots « ante diem... ». Suos (to-j; côIou;) les apAtres, qui appartenaient au Christ plus que tous ses autres disciples. Qui... in mundo. Antithèse avec le trait ex hoc mundo. Avant de quitter les Douze et de les laisser parmi les périls de ce monde, Jésus va leur donner une preuve éti^nuante de son amour. — La locution inflnem, de même que son équivalent grec e'.; t£).o;, peut plgnifler Jusqu'au dernier moment. Mais il vaut mieux la traduire Ici, à la suite de saint Jean Chryco^^tome et de nombreux commentatcurii, par jusqu'à la perfection. Cœna facta. Cvers. 2), Plutôt, d'après la meilleure leçon du grec : pendant le repas ^ÔEtTivou yivoitévou, au Jieu de •{v/o\ii-/rj-j). La cène légale n'était donc pas complètement achevée. C'était, selon toute Tralsemblance, lmmé<llatemcnt avant l'institution de la sainte Eucharistie. Cum diabolus... ;
—
—
—
:
—
:
—
:
—
Puis,
5.
sin, et
il
commença
:
:
:
:
La trahison de Judas fut un acte tellement odieux, qu'il ne pouvait avoir eu que le chef des démous comme premier inspirateur. C'est ce que- dit également saint Luc, xxii, 3. La prévision de cette trahison n'arrêta pas Jésus dans la
manifestation de son amour.
— Sciens quia...
non moins solennels que ceux pour relever la grandeur Infinie de
(vers. 3). Détails
du
vers.
1
,
qui daigna laver les pieds de ses apôtres. Surgit,... et ponit...; deinde... (vers. 4 et 5 ).
celui
—
Tableau que l'évangéliste fait revivre sous nos yeux par sa narration pourtant si sobre et si Venit ergo... (vers. 6). A première simple. vue, ces mots sembleraient indiquer, surtout si on les rapproche du trait cœpit lavare. ( verset 5), que Jésus n'avait pas commencé par saint Pierre. Mais ils s'expliqnent fort bien au&si dans l'hypothèsre contraire l'écrivain sacre raconterait d'abord le fait dune manière générale, « cœpit lavare...; » puis il reviendrait en arrière pour exposer les détails, « venit ergo ». Nous préférons ce sentiment. Et dicit... Dialogue trè.s intéressant entre Pierre et son Maître, virset.s C'-IO. Le futur prince des apôtres nous y apparaît avec toute l'ardeur de son caractère et aussi avec toute son aCfcction pour Jésus (saint Jérôme). Tu mihi. Deux pronoms pleins Scies postea (vers. 7) prochained'emphase. ment, après l'explication contenue dans les ver,
—
.
.
:
—
— —
sets 13 et
8S.
:
—
Non
lavabis... in... (vers. 8).
—
Non habeRefus d'une énergie extraordinaire. bis partem...: puisque l'apôtre indocile refusait la grâce spéciale, grâce de parfaite pureté et
s. 9.
Simou-Piene
lui dit
:
Jean, XIII, 9-lG. non mains
Seij^neur,
seulement mes pieds, mais aussi
les
9. Dicit ei Simon Petrus non tantum pedes meos, sed
Jésus lui dit Celui qui s'est baig^né n'a plus besoin que de se laver les pieds, car il est pur tout entier. Et vous, vous êtes purs, mais non pas tous, 10.
et
Domine, mauus,
Car
il
lo trahirait
;
pourquoi
il
dit
:
Vous
n'êtes pas tous purs. 12. Après qu'il leur eut lavé les pieds, et qu'il eut repris ses vêtements, s'étant
remis à table, il leur dit ÎSavez-vous ce que je vous ai fait ? 13. Vous m'appelez Maître, et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. 14. Si donc je vous ai lavé les })ieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux :
autres; 15. car je vous ai donné l'e.xeraple, afin que ce que je vous ai fait, vous le fassiez aussi.
ei
non indiget
mundus
:
nisi
non omnes.
savait «juel était celui qui c'est
Jésus Qui lotus est, ut pedes lavet, sed est totus. Et vos mundi estis, sed
Dicit
10.
:
Kn
:
et caput.
et la tête.
11.
L-,7
Sciebat enim quisnam esset qui eum propterea di.xit Non estis
11.
tradoret
:
;
mundi omnes. 12. Postqnam ergo
la vit pedes eorum, veslimenta sua, curn recubuisset iterum, dixit eis Scitis quid fecerim vobis? Magister, et Do13. Vos vocatis me mine et bene diciiis, sum eteuim. 14. Si ergo ego lavi pedes vestros,
et accepit
:
:
;
Dominus
et Magister, et vos debetis alter
alteiius lavare pedes. 15. Exemplum enim quemadmodum ego feci
dedi
vobis,
ut
vobis, ita et vos
faciatis.
en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son maître, ni l'envoyé plus grand que celui qui l'a envoyé.
16. Amen, amen dico vobis, non e>t servus major domino suo neque apostolu3 major est eo qui misit illum.
d'intime union avec Jesos, que symbuMsalt le yon tantum... aed... (vcrlavement dea p]e<ifl. f»ct 9). rierro eiag'''re dans le sens oppo>é, et d'Mnande à Notre -SL-igneur de laver loutts les parties de son corps qui n'éialeot pas recouvertes de vfitement«t, unt 11 était désireux de Qui li/tun i.<<t... lui être uni do plus on plu-». (v<Ti«. 10; c. -à-d. , colui qui a prln un bain, ô /sXounivo;) non indiget... Un bain rend la propreté au c«r|)9 tout entier, de sorte qu'on n'a plus besoin, en rentrant cluz 8<<1, (|uc de laver les pieds (les Juifs étalent chaur-sés de Il en était de inéaie des i^andales ). (>iroples n'njant aucun jKk-hé ai>Atre8 (et voh munilL..) grave à ^e nprocher, il »iif lisait qu'ils fu^ceut Sed von puriflés de leurs faute* légères. omnes. Restriction douloureuse, aussitôt déve-
C'est
IG.
vérité,
—
;
—
le concret pour l'abstrait. Kxemplum enim... Notre-Seigneur développe encore sa penil a donné à ses apdtres un modèle (u;:ôÔEivfia; parfait d'humilité; il en Juste qu'Us imitent son exemple. Son est nrvtta... (ver-
sée
:
—
—
M
:
—
loppée par saint Jean sciebat ctiim... (vers. 111. IS-'JO. Jé^Ul« explique plus complètement aux Douze la li^nincutlon du lavement des pieJs. - Il commence par exciter vivement leur attenVoca/tii »fi^... ( vers 13). tion .S'fltia </wl'f...? Ce fait va H-rvir de ba^ ù son raisonnement. Ma'jitler et Domine. Iians le grec ô C'.ÔïtxOpio;. S.Hliit IMorre venait do <!oiixs'ao; X2i nT deux fols de suite h Jésus ce Kecon<l titre. Conclusion tirée du Comp. les vers. 6 et 9. Alter fait Si erjo ego.... et ro«... (verc. 14). l'action de se laver a'.terlwi... ÉviileniuK-nt :
—
:
—
:
le* {iic«ls d'un bùio. D'après uo vaao vrcc.)
Esclave lavant
>')
(
—
—
:
,
mutuellement les ple<ls est citée comme * un •ymbole <]o la chailté fratenielle, de la parfaite condeitcendiincc que les diociple'* de Jé>«us sont tenui de i<railqucr
les
un» h l'égard dea autres
».
stt 16
).
Nous retrouverons
axiome, que
Jj't.u*
avait
M ut th.
plus di'Jà
luis
cIlC
(
xv.
2<>
>
cet
en d'uutnm
— «
x. 24: Luc. vi, 40. no SDfflntlt pas de Il connaître théoriquement Ie« vérltOa que le Uaiitt
occasions. Cf.
hue
reiits...
(
ven*. 17).
558
S.
Jean, XTII, 17-23.
17. Si haec scitis, beati eritis si feceritis ea.
17. Si vous savez ces choses, vous serez heureux, pourvu que vous les pratiquiez.
Non de omnibus
vobis dico ego Bcio (juos eleo:erim sed ut adimpleatur Scriptura Qui manducat raecura panem, levabit contra me calcaneum suum. 18.
;
;
:
Amodo dico vobis, priusquam fiât, cum facium fuerit, credatis quia ego
19.
ut
8um.
18. Je ne parle pas de vous tous. Je connais ceux que j'ai choisis ; mais il faut que l'Ecriture s'accomplisse Celui qui mange du pain avec moi, lèvera son talon contre moi. 19. Dès maintenant je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu'elle sera arrivée, vous croyiez à ce :
que je
Amen, amen dico vobis, quem misero, me accipit;
20. ei
me
accipit, accipit
21.
Cum
eum
qui
qui accipit qui autem
me
misit.
;
haec dixisset Jésus, turbatus
est spiritu, et protestatus est, et dixit
Amen, amen
suis.
En
vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque reçoit celui que j'aurai envoyé, me reçoit et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé. 21. Lorsqu'il eut dit ces choses, Jésus fut troublé dans son esprit, et il fit cette déclaration, et il dit En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me
20.
:
dico vobis, quia unus ex
vobis tradet me.
:
trahira.
ad invicem haesitantes de quo diceret.
dis-
recumbens nnus ex
dis-
22. Aspiciebant ergo cipuli
,
22. Les disciples se regai'daient donc uns les autres, ne sachant de qui il
les
parlait.
23. Erat ergo
cipulis ejus in sinu Jesu,
quem
diligebat
Jésus.
Jesui?.
vient d'exposer (dans les vere. 13-16); il faut Beati eritis : à cause avant tout les pratiquer, de la récompense que leur obéissance leur proNon de omnibus.,. ( vers. 18 ). Jésus curera. revient, à l'occasion de cette béatitude, sur la triste prédiction qu'il avait faite quelques instants auparavant. Comp. les vers. IC et 11. £fjo scio... Il connaissait à fond ses élus; il n'a
—
—
—
donc pas été trompé par les résultats. Mais il ievait y avoir un traître comme l'avalent annoncé les Écritures (ut adimpleatur...; la phrase est ellli ti'4ue « Hec factura est ut... i>). Qui manducat... Cf. Ps. XL, 10. La citation est faite librement. David avait écrit cela d'Achitophel. Bon ami intime, par lequel 11 avait été Ignominieuf-ement trahi. Cf. II Reg. iv, 31 et es. C'était une parole à double effet, qui, ,
:
—
plan divin, devait aussi se réaliser Levabit... calcapar la trahison de Judas. neum... : à la façon d'un cheval ombrageux et Amodo dico... (vers. 19). Jésus Indique brutal. le but qu'il se proposait en annonçant d'avance & ses apAtres ce trNte événement lorsqu'ils verront piochalnement sa prophétie réalisée, lis d'après
le
—
—
:
croiront plus fermement à sa mission (quia ego 8um : h navolr, le Messie promis; cf. vin, 24). Qui accipit... Cvers. 20). Consolation donnée aux ai fiiren fldMfs le privilège que leur Maître leur avait depuis longtemps promis (cf. Matth. X, 40 et Luc. ix, 48), privilège (n venu duquel
—
:
ils
devaient être
Intima
23. Mais l'un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de
d<
ses
r*>préj«cntants
mcurera malgié
d'eutre eux«
les
plus
la défection de l'un
2° Jésus prédit clairement qu'il sera trahi par Judas. XIII, 21-32. Voyez Matth. xxvi, 21-25; Marc, xiv, 18-21; Luc. xxii, 21-23. Saint Jean donne beaucoup de détails nouveaux ; il omet la plupart do ceux qui ont été relatés par les synoptiques. 21«. Transition solennelle. Turbatus est spiritu. Comme plus haut, xi, 33. Émotion très vive, causée par le crime horrible que Jésus venait d'annoncer (cf. vers. 18) et sur leqnel il va insister davantage. Protestatus est. Dans le grec ètxapTiJpr,aev, il rendit témoignage,
—
—
:
11
attesta.
La prophétie et l'effet qu'elle produisur l'entourage do Jésus. Unus ex vobis. Indication jilus précise encore que celle du verAspiciebant... habitantes («Ttopoûset 18. [J.ÎV01, embarrassés, incertains). Les apôtres sont comme écrasés par l'affreuse nouvelle, et ne trouvent d'abord aucune parole pour expri21^ 22.
—
sit
—
mer
leur stupéfaction. Ce n'est qu'un
moment
après qu'ils osèrent interroger Kotre- Seigneur. Voyez Matth. xxvi, 21 et ss. 23-26». Sur la demande de Tlerre, le disciple blen-aimé prie Jésus de lui faire connaître le Erat traître. Scène tout à fait dramatique. ergo... Petite description destinée h rendre plus Recumcompréhensible la suite de l'épisode. ben»... in sinu... Lors(iue doux convives étaient couchés sur un môme divan, h la façon antique, celui qui oc(ui)alt la place antérieure jiouvalt fatilenient appuyer sa tt''te stir la poitrine de son
—
—
voibin {Ail. a/c/téoi.;pl.xxni, Ug. l,7,etc.). C'eblà
s.
24. dit
Simon- Pierre
Quel
:
25.
Ce
est celui
lui
fit
dont
il
Jean, XIII, 24-30.
teigne, et lui
parle?
sur le sein de Jésus, lui dit Seigneur, qui est-ce? C'est celui à qui 26. Jésus répondit je présenterai du i>ain trempé. Et ayant :
:
trempé du Iscariote,
]>ain,
fils
il
donna
le
h
24. Innuit ergo huic Simon Petrua, et Quis est de quo dicit? 25. Itaque cum recubuis.Kct ille supra
dixit ei
disciple, e'étant alors pencbt*
Judas
de Simon.
559
:
pectos Jeeu, dicit
ei
Domine
:
quis
est';
26. Pespondit Jésus Ille est cui epo inlinctum panem porrexero. Et cum iiitinxisset panem, dédit Judœ Simonus :
Lscariotte.
Et quand il eut pris cette bouchée, Satan entra en lui. Et Jésus lui dit Ce que tu fais, fais -le au plus tôt. 28. Mais aucun de ceux qui étaient à tal>Ic ne comprit pourquoi il lui avait dit 27.
:
27. Et post buccellam, introivit in euia Satanas. Et dixit ei Jésus Quod facis, fac citius. :
28. Hoc autem nemo scivit discumbentium ad quid dixerit ei.
cela.
29.
Car quelques-uns pensaient que,
comme Judas
avait la bourse, Jésus avait voulu lui dire Achète ce qui nous est nécessaire {)Oiir la fête ou qu'il lui com:
;
Quidam
enira putabant, quia lohabebat Judas, quod dixisset ei Jésus Eme ea quœ opus sunt nobis ad diem festum aut egenis ut aliquid daret. 29.
culos
:
;
mandait de donner quelque chose aux pauvres. 30. Judas,
ayant donc
chée, sortit aussitôt. Et
saint
il
pris cette bouétait nuit.
Jean que Jésus avait ré:îfivé cette i)Iace Il n'y a pas de doute, en effet, que cet
Iniime.
apôtre, prlvUéRlé entre tous nous le rapiiort de l'affection, ne soit désigné par la formule unvs... qyjum dilirjrhat: la tradition es't unanime pour l'aftlriiier. Innuit tnjo... ( vern. 24). Pierre était peut-être étendu sur le mémo divan (ine Jésufl et Jean, mais derrière le divin Maitre. En tout cas. Il n'était pas éloigné d'eux. Cum rerubiiiaaet... (vers. 26). La leçon primitive du grec parait avoir été é;îi7;E<Ttôv (nu Heu de àvaTifT'nv); & la lettre s'étint Jeté sur..., c-àd., l'étant à dtmi retourné |Kiur intcrroKi-r Jésus à Voix ba^se. IU« eM eut... (vers. 26). Notre-
—
—
:
—
ne
BcigiiCur
refusa
point de lui
révéii-r
son
Cum
30.
lam
,
tum
:
ergo accepisset
exivit continuo. Erat
ille
buccel-
autem nox.
trempé daus la sanoe rongrâtn? qai était met8 caraetérlstiqnes du foitin pascal. Voyez notre grand commentiiirc sur saint Maitb.. l'un dee
p. 604.
26* -3ï. Le traître désigné par Jésus et conA'.t? hucallam (Ter». 27). Dans te grec après lu morrcaa ('{/(<j(X(0>). I)e même au
—
gédié.
:
—
32. Inirvivit... Satnnaa. Cette loi», d'une manière totale, dénnitlve. Voye» le verset 1 et le onmtm-ntaire. Dixit,.. Jrgus. A. hante Toix a>mme il résulte de la snito d«
vero.
—
,
—
récJt.
Qu'd
fncin
,
fac...
Par cca moJs
N«»tre-
ar ninntniit à Judn'^ qu'il savait tout, et le congédiait p<>ur qu'il allAt ac(x>nipiir, i^il Il en avait le courage, son Infime trahl><m. Semo tcivit... (vert. 2m ) tant Judas avait ét« habile à cacher pon J-u, et tant la délica(cv«« de JeKUB envers lui t'était montrée grande {"•Quidam. .. putalHint.^ (ver*. 29). qu7i la fin. Le narrateur menilonne l'inierpréiail- n qo« plnotrurs des spAireti donnèrent h la parole Ats Noire-S<-lgneur et au départ du traître. — <jv:r njnit... ad rfirm.. C. à-d., cr qui érait nérewaire pour la g>aiide H>«rnéi< du IS nlMin, ioti pour St-ign*
:
—
.-^i
les (Kiciflrn* k offir, «nlt
Tn (
r»>p««
D'aprm aB«
en hmfll^. Kreo|U«
t<liiture
pour
—
•'>«
un uiorceuu de palu aijaic.
.
pour
les tepas.
—
Aut
M
Juif-*
—
)
erret: mais il parla ég«lr-nient à voix banM*, de i^rtc mw rnint Jean fietil renteiiUit. Conip. lea Ten». 2k ut 2». Pain m. I^o mot grec '{/u)^Liov dé»lgi e en gZ-nt-ral < un murreau >, et dann re ran >iti'cAn\, d'api l'nplnloa la plus uooiiuuot',
Lm
ont toujnurH aimé à montrer généreux envers len iiauvres à l*c«cai4on d« la fèie de P&<(De. - CStm rrpo... (Ter*. 30). OnnciUNion trafique du récit. Erat... mor. Noa renlerocni aa di>hiirs, mais d'une m«iit<-ru spéciale pour le tr«Ure; Im tétièbm ronvinalent egi-riin.
—
Iniine-
aoii
4 II.
œuvre
—
slnUtre.
/Xamar»
<f* Jéitttu
ajffèa la cène. XIII, 3t
dtms
It
rértaett
.\IV, II.
Nous avons Ici la pnwilére partie dra pumiet d'adieu, c à la Mwntac^liuu tuute oéiesU », que
660
S.
Cum
31.
Jean, XIII, 31-35.
ergo exisset, dixit Jésus
:
Nunc
clariticatus est Filius hominis, et
Dens
clarilicatus est in eo.
32. Si
Deus
Deus
clarificatus est in eo, et
eum
clariticabit
in semetipso
;
et
continuo clariticabit eum.
adhuc raodicum vobiscum Quœretis me et sicut dixi Judieis Quo ego vado, vos non potestis veniie, 33. Filioli,
siim.
:
;
et vobis dico
modo.
invicem
vobis, ut disicut dilexi vos, ut et
;
vos diligatis invicem.
mei
estis, si
fut
sorti,
Jésus
dit
:
;
bientôt qu'il le glorifiera. 33. Mes petits enfants, je ne suis plus que pour peu de temps avec vous. Vous me chercherez, et, ce que j'ai dit aux Juifs Là où je vais, vous ne pouvez venir, je vous le dis aussi maintenant. 34. Je vous donne un commandement
nouveau
que vous vous aimiez les uns que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés. 35. C'est en ceci que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. :
les autres;
omnes quia disdilectionem habueritis
35. In hoc cognoscent cipuli
Lorsqu'il
:
Mandatum novum do
34. ligatis
31.
Maintenant, le Fils de l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui, 32. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu le glorifiera aussi en lui-même et c'est
ad invicem.
Notre -Seigneur adressa aux apôtres fidèles, immédiatement avant sa passion. Tout d'abord, jnsque vers la fin du chap. xiv, le discours prend sa forme est ensuite le genre d'un dialogue plus soutenue, et les apôtres demeurent généralement silencieux (excepté au chap. xvi, versets 17-18, 29-30). Les vers. 31-38 du chap. xiii servent d'exorde; le chap, xiv contient surtout ;
venait qu'ils fussent clairement avertis. Toutefois, on le conçoit, la parole vos non potestis... avait un sens bien différent, suivant qu'elle était adressée aux ennemis de Jét'Us ou à ses apôires. Relativement à ces derniers, la séparation iic
des consolations, le chap, xv des exhortations, le chap. XVI des promesses. 1° Introduction la prochaine séparation et :
XIII, 31-38. 31-32. Jésus sera bientôt glorifié, et son Père Cum... exisset... Le départ le sera avec lui, du traître était un soulagement pour le cœur du divin Maître, « qui éclate tout à coup en un ]s:unc ( advei be très accentransport sublime. tué). Ce départ allait donner le sifc nal des souffrances et de la mort du Christ t \ai8 la souffranca et la ujort devaient procurer à Jésus une magnifique gloire, qu'il envisage ici comme déjà clariâcatus est (èôoîocaôr) a été gloréalisée
ses résultats.
— >*
—
;
:
rifié).
Cf,
hominis
XII,
établit
—
Le 23, 32, etc. un contraste entre
i
1
om s
Filius humilia-
tions prochaines et la future glorlflca ion.
— Et
Deus... Résultat Inséparable du précédent. Cf. Le Sauveur développe XI, 4; XII, 28; xvii,4,
—
Si Deus... (vers, 32). Notez rythme qui règne dans ces deux versets, où l'on compte Jusqu'à cinq propositions parallèles, — Clarijlcahit... in semetipfo. C, -ù-d. que Dieu
cette grave penst'e
Représentation allégorique du ciel. (Peinture des Catacombes.)
:
le
Jésus ù sa XVII, 5; Hebr, i, 5,
a:43ûclera
la
—
gloire
personnelle.
Cf.
Et continuo... En effet, être presque immédia-
mort du Christ devait
temerit suivie de sa résurrection,
— Filioli
devait être que passagère; elle était définitive Mandatum novum... (verpour les autres. set 34). C'est pour les aider à se soutenir mutuellement et ù se consoler de son absence que Notre- Seigneur donne à ses amis ce commandement nouveau, Déj^ l'Ancien Testament avait
—
Jésua voudrait adoucir pour ses amis lo chagrin de la séparation. — Adhuc modlcum... Quelques bcnrefj seulement le héparaitnt de sa mort, — QuieretiH me... Les apôtres le cherchèrent en effet, aprèë qu'il le» eut quittés, de toute la Hicut dixl... AUus-ion ù force de leurs dét^lrs.
Inculqué aux Hébreux le précepte de la charité mutuelle (cf, Lev, xix, 18); mais II étnit loin de l'avoir fait avec la môme force et la mOine délicatesse, puisque Jésus va jusqu'à ordonner à ses dl.xciples de s'aimer les uns les autres comme il les a aimés lui-même sicut dilcjri... Jamais lo monde n'avait vu ni môme soupçonné In hoc (prénom accentué) rien de semblable.
vu,
co'jnoacent... (vers. 35).
Lo nouveau commandement, un diminutif plein de tendresse. On
33 -SS, est
sent
que
—
34 et à viiJ, 21.
—
Et vobis
dico... Il
con-
:
—
Le fondateur du
chiiS"
Sei^jneur, où Là où je -vous? Jésus répondit vais, tu ne peux rae suivre maintenant; mais tu rne suivras plus tard. Pourrjuoi ne pour37. Pierre lui dit rais -je pas vous suivre maintenant? Je donnerai ma vie pour vous. 38. Jésus lui réi)ondit Tu donneras ta vie pour moi? En vérité, en vérité, j(.* te le dis, le coq ne chantera pas avant que tu ne m'aies renié trois fois.
3G. Simon-Pierre lui dit
—
Jean, XIII, 36
s. :
allez
:
:
:
XIV,
561
3.
36. Dicit ei Simon Petru=î Domine, quo vadis? Kespondit Jésus Quo egoP vado, non potes me modo se(jui scqueris autem postea. 37. Dicit ei Petrus Quare non possura :
:
;
:
te sequi
modo? animuin meam
pr> te
ponam. ei Jésus Animam tnam me pones? Amen, amen dico tilii, non cautabit gallus, donec ter me neges.
38. Kespondit
:
pro
CHAPITRE XIV 1. Que votre cœur ne se trouble point. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en
Non turbetur cor vestrum. Deum, et in me crédite.
1.
in
Creditis
moi. 2. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures. Si cela n'était j»as, je vous l'atnais dit car je vais vous préparer une i»lace. 3. Et lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. ;
tianisme veut que l'amour fr.it«rnel ainsi compris et pratiqué soit comn.e lu signe caractéristique de pos adhérents.
In dorao Patris mei mansiones mulquo minus dixissem vobis quia vado parare vobis locura. 2.
tœ
sunt. Si
;
3. Et si abiero, et prœparavero vobis loctim, itcrum veuio, et accipiara vos ad
meipsum,
ut ubi
sum
ego, et vos
silis.
cisH<tnent, déslri-iix qu'il était do l'accompriirncr
•J» Première consolation la c^rlltudc d'une réunion future dans le ciel. XlV, iii. (HAP. XIV. - 1-C. Jésus retourne aupn-s de son Père, et il préparera là-haut une place |K)ur ses amis. Son turbetur... Le trouble des apAtrcs était surtout occasionné par l'annonce du départ imminent de leur Maître Cf. xm. 33. Cr,ditiit... rrtdtte. llenj^de à leur trlstesso La foi qu'ils ont tn Dieu doit les exciter à croire .nussi eu Jt'-sus. IN-nvoyé «lu Pén*, et A ne pus douter un s<.>ul Instant de sa pandc. t't.
(artont. Son j»>tft... moilo... Pierre devait dcn.rurer quelque temps ici-bns, pour roiuplir le-* hautes fonctions que Jésu- lui avait cnuMécs; 11t«'ni|« de l'tteinclle réunion ne viendrait, «jue plus tard feqwrlg... jtoftea. Quare non... miKlu (vers. 37). Il n'est pas satisfait de la
Manv. 19 it ss., 38 et s.; viil, IH, 2X, etc. KiouiM ynulta-... (vers. 3). I a place ne manqMcra donc pas ;lans le ciel |>our les recevoir, aln»i que tous les aulifs chréllrns fld«'lc«. S'il n'en était pas ainsi, leur Maître les aurait avottls ( «i ijuo viiuuM dLrijt.-fm. .. ); mais voici qu'au c ntrairo
du triple reniement de saint Matih. xxvi, 30 3^: Mure. xiv. 20 31 Luc. XXII, 31-31. Le récit de Kaiut Jean pré36-3h. Prc^liction
l'ierre. Cf.
;
—
sente plusleuiB particuUrilé.4 notable<>. Dicit ei Simon. Il en est rc^U*, lui, h l'annonce douloureuse qun contient le vers. 33. et II interrompt son Malir.' jMiur lui demander »in érlalr-
—
—
:
Comprenant
ré|Kiime.
pri>s;igeait
quelqu>'i«
toutefois dan(,'eri
unimam
à
|>our
demi
qu'elle
Notre-
Si-i-
pro U... Son «énéreux et r«' .itiuant, mais présomptueux, Jé^us réplique par une triste pré«licti'»n, quo Ie« quatre évangélistes c't«nt À peu pr^s dans Us m^-niea termes. S'uli-mt-iit, saint Mattlixu et saint Marc sup|M>iu'nt qu'elle fut prononcée sur la route de (fcthsétiianl saint Luc. comme noire antiMir, la place .nu cénacle. Peut-être fut -elle proférée à deux reprises. D'aUleurs, lu point e«aenlicl Mt gneiir,
ajouta
il
runtulAl...
:
(vers.
38).
A
..
l'apA
;
l'oracle
même.
CuMMK.NT.
\
I
I.
:
—
—
:
—
m
va leur pré|iarer une pUre (qnia ratto... : Et ai ab-nn... (v«r-. 3). Je valu...). iKveloppement de cette ré»*oiif.irtanfr prou <-ve. Les mots itrruin vrnio ne foi.t pas allll^lou au dcridcr avènement de Jn.ii»('hniit h la (In de* il
—
vttt'l.
lomi*,
pour
jugement
le
g»n<'rnl.
comme
le
pensent quelques Interpréti^, mais & l'alinuMe " "n is, accoell qu'il fira Individuelle iv -<'au moraent «le leur mort. " iprum \t% plus douce des récon.;- «r apAln>. Jésus la décrit avrc autant iV d* que do vigueur ut ubi..., tt nu... rodo, âciti». tt... (v«rB. 4 >. iJi mellleorr N-^^i •
'
—
:
30
562
S.
Et quo ego vado
4.
scitis,
et
Jean, XIV, 4-10. viam
Thomas
5. Dicit ei
mus quo viam
vadis
;
Domine,
:
nesci-
quoraodo possumus
et
scire ?
6. Dicit ei Jésus Ego sum via, et Veritas, et vita. Nemo venit ad Patrem, :
per me. Si cognovissetis me, et Patrem meum u tique cognovissetis et amodo cognoscetis eum, et vidistis eum. 8. Dicit ei Philippus Domine, ostende nobis Patrem et sufficit nobis. 9. Dicit ei Jésus Tanto tempore vobiscum sum, et non cognovistis me? Piiilippe, qui videt me, videt et Patrem. Quomodo tu dicis Ostende nobis Panisi
7.
;
:
,
:
:
trem
?
10.
Vous savez où
ego in Pâtre, et est? Verba quse ego loquor
creditis quia
me
da grfc paraît être Daisscz
je vais, et vous en
chemin.
le
5. Thomas lui dit Seigneur, nous ne savons pas où vous allez comment pourrions-nous en savoir le chemin ? G. Jésus lui dit Je suis la voie, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père, si ce n'est par moi. 7. Si vous m'aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père et bientôt vous le connaîtrez, et vous l'avez déjà vu. 8. Philippe lui dit Seigneur, montrez-nous le Père, et cela nous suffit. Il y a si longtemps 9. Jésus lui dit que je suis avec vous, et vous ne me connaissez pas ? Philippe celui qui me voit, voit aussi le Père. Comment peuxMontrez - nous le Père? tu dire 10. Ne croyez -vous pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? :
;
:
;
:
:
,
:
Non
Pater in
le
Là où
:
chemin/ C.-à-d.
je vai.i,
vous con-
Vous connaissez
:
le
—
chemin qui conduit à l'endroit où je vais. Domine, nescimus... (vers. 5). Franche et candide interruption de l'apôtre saint Thomas. « Se renfermant dans le sens matériel des mots, il déclare ignorer où Jésus va il ne comprend pas qu'il s'agit de sa mort, et il s'en tient à ce ;
principe de prudence usuelle, qu'il faut d'abord savoir où l'on doit aller, et choisir ensuite en con.-équence la direction et les moyens. » Dleit... (ver?. 6). Dans cette admirable et profonde léponse, Jésus indique tout à la fois le
—
—
mo^'en (ego sum). Via, r, ôSô; avec l'article la voie par excellence, la voie unique, de sorte que per8L>nne ne l)Ut
4.
savez
Stilis.
(ad Patrem)
et
le
:
si on ne se tient pas en communication étroite avec lui, 11 est Imposs-iblo encore d'aller au Père nemo... nisi per me. Notez la vigueur de cette assertion. 7-11. C'est dans le Père que l'on verra Jésus. Si... vie, et Patrem... Par ces mots Notre- Seigneur indique le motif pour lequel il est seul la voie qui conduit au Père. Il règne entre eux une parfaite Identité de nature et d'attributs connaître l'un, c'est donc connaître l'autre; aller à l'un, c'est aussi aller à l'autre, La parole qui précède contient un léger reproche, que Jé.su& adoucit par cette autre réflexion amodo cogno scetis (ou pltitôt, « cognoscitis » au prést^nt
croit pas en lui,
:
—
:
— :
,
d'après la meilleure leçon
—
du
grec)... et vidistis...
Ostende nobis... (vers. 8). Interruption analogue à celle de Thomas (cf. vers. 5). Philippe veut se rendre compte des chose» par lui-même ; il demande à voir le Père d'une manièrn extérieure et sensible. Tanto tempore... (vers 9). Nouveau reproche, également plein do bonté. D'après le grec, il s'adresse tout spécialement à Philippe; car au lieu de non cogno 'istis..., on y lit Et tu ne me connais pas? Il y avait plu» de trois ans que l'apôLre était auprès de .lésu» (cf. 1^44); s'il eût mieux connu son Maître et bien comprirt ses révélations multipliées, il aurait compris depuis longtemps qu'il était consubstanticl à Dieu, et qu'en le voyant, on voyait aussi Non cred.iils... le Père (qui videt me...). (vers. lu). Jésus remplace le verbe « voir », qui avait donné lieu au malentendu (cf. vers. 7^), croire )>, qui dissipera toute obscupar lo verbe rité. Ce n'est pas aux sens qu'il s'était adressé, mais à la fol. - Ego in Pâtre, et... : l'un dans l'autre, inséparablement unis par la substance divine, malgré la distinction des personnes. Cf. Démonstration rapide X 38. Verba quic. de l'union Ineffable de Jésus et du Père. Cette preuve ho dédouble, et est tirée d'abord do» paroles, puis des œuvre» du Sauveur, parole»
—
:
Jéisu» la voie, la Tcrfté, la vie. {
Ancienne
raosaïriue.)
—
'(
peat arriver au cleJ, anprèndu Père, autrement que par JchUh-Chribt c.-à-d., en profitant de 8c*» grâce», en suivant ses exemples, en pratiquant ses onseIgneriiontB. Veritas et vita. Ces deu.x sabetanllfa sont aussi accompagnés de l'article d.'ins le grec. Jésua est la vérité e^^Hentielle ;
—
(cf.
I,
i'il- IV,
0,
18; in, 11, etc.) et la vie enHcntlelIe V, 24, 40; vi, 38, etcj. Si on ne
U;
,
—
.
.
s.
Jean, XIV, 11-17.
que je vous dis, je ne les mais le Père, qui demeure en moi, tait lui-même mes œuvres. 11. Ne croyez -vous pas que je suis dans le Père, et que le Père est en
•Les paroles dis pas de
moi-même
;
vobis, a in
563
meipso non loquor; Pater autem
me manens, Non
11.
Pater in
ipse facit opéra.
ego
creditis quia
me
in Paîre, et
est?
moi? Croyez -le du moins à cause de En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera luimême Ie-« œuvre> que je fais, et il en fer.i de plus grui-les, parce que je m'en vais auprès du Père. IH. Kt tout ce que vous demanderez au Père en mou nom, je le ferai, afin que le IVre soit glorilié dans le Fils. 14. Si vous me demandez quelque chose eu mon nom, je le ferai. 15. Si vous m'aimez, gardez mes cora-
Alioquin propter opéra ipsa crédico vobis, qui crédit in me, o|)era quie ego facio et ipse faciet, et majora horum faciet, quia ego ad Patrem vado.
mandeuit'uts. IG. Er moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Parau-let, afin qu'il dt'mi'ure éternellement avec vous
vate.
l'2.
ces (L'uvres.
:
de vérité, que
17. l'Ksprit
monde
le
ne peut receviur, i)aice qu'il ne le voit f»as, et qu'il ne le connaît pas. Mais vous,
et fEUvrPB qui fait
du
le
comme rorpuie
révèlent
connue ayant par
l'ère,
par-
con^i-.tU'''»^
•*
mè
ne esticnce que liii. Voyex V, 19, 30; VIII, 28, 29: xii, 41, etc. Après co ralHonnement •U-cIaU Jé>u>i répète sa question m<>nie volonté et la
—
.
liu ver».
3*
li>*
:
Son
rrrdUui... (vers.
Seconde roaitolatlon
:
m'orne
11).
s'être
a|>rA«
—
néi-e^itaire
sann
—
cci«*c.
;
aussi
Optra qtue
ent-elle
rc^ltérée
\m Kuccès
rgo...
le
éclatant ei*t pmmlh à l'activité des prédicat<-unt d« l'cv»i (flic. Dans ce pa>«ai;c. U ne 'at<li pas tvuleiiioni du pouvoir d°a<'i-oinplJr ilei mlracU», mais de lout IVnsemble du nilnUtère plu-i
—
de J)'-Mii8, soit lies dliiclides. Quia... ad Patrem... C'est pnrce qu'il Jouira bientôt, dans pul«snn-e, que le 1« ciel, de Ha «rl'dre er <1«» la faveur «l'acRauvour an'ordcra h p» .nies eTworn qne ooinpllr des nn-rvclllrn s<dt
»
i
les siennes.
Kn
ofTi-t. c'f«t |»ar lo
llquc que la oonquAfr S'iKiiCdr
.Jé?»iis
'
Ir i-l
d'i
p-mr Nolre•
i
mencve. l,»-* A<les de* i; qoeroment, quoique d'an*^
{mn.
coll^Ro a|xmt<>-
rnuri-Jr
rv>nil
niant) th
.itir<
k»c.
élo.
—
Kt
Toute -pui^ano* d'nn autre genre qoe Jému promet à ar* dIscIpliM poor lea consoler d» son départ. Cf. Ma'.lh. qitthieunujuf...
18).
Amen, amen
Et quodrumqiie petieriris nomine meo, lioc faciam, ut
13. in
cetiir
14.
Si
me
petieritis
<piid
glorifi-
nomine
in
f iciam.
me, mandata mea ser-
15. Si diligitis 16.
l'arr^^m
Paier in Filio.
meo, hoc
Va ego rogabo Patrem,
et
alium
Paraclituui dabit vobis, ut maneat vobiscum in {Bternura : 17. Spiritum veritatis, qiiem mundus non potest accipere, quia non videt t.um. nec Bcit eum. Vos autem cognoscetis
vu, 7; XXI, 22; Marc, xi, 24, Pntrem manque dtns le texte grec.
meo
etc.
— In
Le root nnrtiinf
en falnant valoir les mérlt4-s du Christ , ft en priatil r^lon son esprit, dans une oitloD :
étroite avoi- lui. le
Héparô de «es u|>A(rH«, JésU't niauift-'-u-ra par trois M>rteM do (altit so.i union conitaute avec eux. XCV, 12 Ï4. I'i-l4. !• leur fera accomplir des œuvre» plus f^randeii encore que les siennes, et 11 exaucera tuuti'H leun» prières. — Altoqmn propter. .Trannitlon.(.'. ù d.:.SI le témoiKnai<e de mev paroles vous parait Innuftliuitit, acceptez celui de m<-8 œuvref*. Qui crédit... Cette condition est Cf. X, SM.
abM>lument
12.
dite.
but
llnal
-
que
glorificetur...
i't
le
Sauveur se
C'<^t;iii
pro)>o«ait
là
en
—
28, t-xr. s% de cette même proini»H80, avec une légcn- nuance dans l'rxpriwsion. 16-17 II leur enverra l'Ksprit- Saint. Si dihgitig... Tran»ition. C'est en o(m Isnant aux tuxindrcs préccptoa de leur Maître que lea ajiAlre.H, et les chrétiens en génc^ral Ini tcmolgni-ront i>our le mieux leur afTo<-tlon. Rt roiafio... (vers. 16). Kn échange «lo leur amour généreux, il leur obtiendra de soi; l'ere un doo magnifique. — Parueiitum ( îTipixXr,TOv ). La vraie nigniricatlon de ce nom, que «ilnt Jemn eut seul à employer dans le Nouveau T.'-tanu-nt, n'e?<t pas < o<»niM>Iuteur », mais • avo<'-.t ». Al'um : car Jésus avait été le premier avocat de 8«'S tlinclpli'!*. - Ut mane<tt... Co dl»in Paraclet n'abandonnera Janiaiti les a|>Atrfa, ni i'K4{l|4<* ^;»IHI'iwi... dont ils fi •miairot comme Ien<>>au. vers. 17). Notre- Srigneur décrit plus longue» ment le rAle du l'araclet par rapport aux dl*ciplcii. (I io nomme « l'Hupril de la vérité » ( tô nvîOiiï TT|: iïr^Hilxz, avec deux aril<-los>, parce qu'il |>o*».é«le en propre la vi^nti* «oit thé')rlquc. soit morale, et qu'il l.i iu« tonte*
choyée.
Cf.
4;
xi.
xil,
i/uld... (vers. 14). R«'i>étiiion
,
<
sani li"
ir.éIJinK'e
— Qwm
d'«Trrnr.
monde, inéchant
Indigne (le r>-r a pnii de
i>lr
.Viiiiili<'»«<'
-__:..
«'t
livré
an
n..,
<
cet
i^
I'-i>iit; cii.'
.•«•!
-
i-
.
!>tr«*
n'jr
l'o»
n'iirwm...
ue
f*i«aK-«l
)64
S.
euro, quia
apud vos manebit,
Jean, XIV, 18-23.
et iu vobis
erit.
18. liiara
Non relinquam vos orplianos ad vos.
;
ve-
je viendrai à vous.
modicum, et mundus me non \'idet. Vos autem videtis me,
19.
jara
vou.^ le connaîtrez, parc*^ qu'il demeurera* avec vous, et qu'il sera en vous. 18. Je ne vous laisserai pas orphelins;
Adliiic
me
quia ego vivo, et vos vi vêtis.
Encore un peu de temps,
19.
monde ne me
verra plus.
IVlais
et
le
vous, vous
verrez, parce que je vis, et que vous
vivrez. 20. In illo die vos cognoscetis quia ego sum in Pâtre meo, et vos in me, et ego iu vobis. 21. Qui habet mandata mea, et servat ca, ille est qui diligit me. Qui autem diligit me, diligetur a Pâtre meo; et ego 'iiligam eum, et manifestabo ei meipisum.
22. Dicit ei Judas, non ille Iscariotes Domine, quid factum est, quia manifestatin-us es nobis teipsum, et non mundo? :
23. Respondit Jésus, et dixit ei
Si
:
me, sermonera meum servaPater meus diliget eum, et ad
qiiis diligit
bit; et
pas partie du monde (cf. xvii, 14), et n'avaient rien de commun avec lui; c'est pourquoi l'Esprit- Saint viendra en eux, pour les éclairer et les fortifier.
—
:
—
•
dans ce monde.
—
Veniam ad
vos.
Dans
le
ïy/O'fLX'., au temps présent, pour marquer une certitude très grande. Cette promesse :
doit s'entendre toit des apparitions multiples de .Jésus -Christ à ses apôtres entre sa résurrection
et son ascension, soit, après son retour
au
ciel,
8 1 présence invisible, quoique très réelle, auprès de ^on É/lise jusqu'à la fin des siècles. Mundus me jam... (vers. 19) parce que le monde n'est capable de contempler que ce qui
de
—
:
tombe directement sous les sens, et que Jésus ne devait pas se montrer à lui après sa mort.
—
Vos...
videtla
:
i»ar
l'organe de li fol, qui
permettra aux .'ipôLres de contempler spirituellement leur Maître, même lorsque sa présence Vinn, et vos... Deaura c-ssé d'être t-criHible. meurés vivants de part et d'autre, ils pourront avoir entre eux des c^>mmunlcailons perpétuelles. In il o die (vers. 20 >. C. -ù-d.: au Jour où voua me venez; par conséquent, durant la I>érlode de relation'i fiOuvelles qui devait commenrer pour .Jésus et jKmr les siens après la résurrection, et surtout après la PenterAte.
—
—
—
Coçnoacelis
Père, et je l'aimerai aussi, et je nifesterai à lui.
me ma-
22. Judas, non pas Plscariote, lui dit Seigneur, d'où vient que vous vous manifesterez à nous, et non pas au monde? 23. Jésus lui répondit Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, :
:
in Pâtre..., vos in me..., ego in vobis) ira toujours croissant d'une part, à cause des manifestations qui démontreront de plus en plus la divinité de Jésus-Christ d'autre part, à cause de la certitude que les apôtres res^s^ntiront d'être unis étroitement à leur Maître, n)algré la séparation extérieure. Qui habet... (vers. 21). Condition mise par Notice- Seigneur aux manifestations intimes dont il vient de p <rler l'obéissance à ses commandements, cette grande preuve (ego...
:
;
18-24. Le Christ continuera de demeurer avec Non son Église d'une manière my^tique. relinquam... Promesse d'une granule suavité. La venue de l'Esprit -Saint n'empêchera pas .Jésus d'avoir des relations fr(:quentes avec ses c'était lui disciples. Le bon Maître le savait avant tout qu'ils désiraient, d'autant plus qu'ils connals-saient alors bien peu ce Paraclet qu'il Orplianos. Piivcs venait de leur promettre. le Jé-u-, ceux qu'il appelait ses <^ petits enfants » (cf. XIII, 33) auraient été vraiment orphelins
grfc
20. En ce jour- là, vous connaîtrez que je suis en mon Pèie, et vous en moi, et moi en vous. 21. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime. Or celui qui m'aime sera aimé de mon
quia...
Cette triple
connalsaaDce
—
:
du
Vr>ritable
amour.
—
Qui
diligit..., diligetur,..,
par pari », et avec quel avantage im-nense pour les disciples de Jésus! Mani/CHlabo...: intéiieurement et spirituelleDicit... ment, mais dune façon très réelle. Judan (vers. 22). Nouvelle interruption dont l'auteur était, cette fois, saint Jude, nommé aussi Thaddée ou Lebbée, frère de saint Jacques le Mineur. Cf. Matth. x, 3; Marc. m. 18; Luc. VI, 16; Act. I, 13, etc. Non ille... Le narrateur ne veut pas que Jude soit un seul instant confondu avec le traître, qui était son homonyme e:i hébreu de là cette note infamante pour ce Quid factum. est (xi Ysyovôv)... dernier. Qu'est -il survenu, pour empêcher les anciennes jirophétles de s'accomplir? Pour quel motif iie vous révélerez -vous pas au monde? En effet, l'Ancien Testament suppose que le Messie doit se manifester ù toutes les nations (cf. Is. ii, 2; XI, 10; xr.ii, 4, etc), et les Juifs d'alors donet...
diligam... C'est
le «
—
—
—
;
—
naient un", signification toute particulière à cette idée, comme si les oracles en question avaient annoncé que leur race devait soumettre et dominer le monde entier, grâce au Messie. lle8povdlt...(v(iVr'. 23). Sans entrer dans le cœur même de la question, Jésus se contente de réi-
—
térer
la
condition morale indiquée préc('ïdem ment: La manifes-
Si (lUfs diligit... Comji. le vers. 21.
tation qu'il a
promise sera spirituelle, indivi-
s.
et
nous ferons
clicz
Jean. XIV, 24-20.
notre demeure.
lui
!
665
eum veniemus,
et
mansionem apud eum
faciemus. 24. Celui qui ne m'aime point ne garde pas mes paroles et la parole que vous avez entendue n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé, du Père. 25. .Je vous ai dit ces choses pendant que je demeurais avec vous. ;
26. Mais
le
Paraclet, l'Espiit
-
Pat ris.
le
:
Hœc
2ô.
locutus sura vobis, apud vos
manens. 2G. Paraclitus autem Spiritus sanctus, mittet Pater in nomine meo, ille
Saint,
Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 27. Je vous laisse la j»ai.x, je vous donne ma j»aix; ce n'est pas comme le monde la donne que je vous la donne. Que votre cœur ne se trouble pas, et qu'il ne s'effraye pas. 28. Vous avez entendu que je vous ai dit Je m'en vais, et je reviens j\ vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce qtie je vais auprès du Père, parce que le Père est plus grand que moi. 29. Kt je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent, atin que, lorsqu'elles seront arrivées, vous
que
24. Qui non diligit me sei moues meos non servat. Et sermoneni quem amlisiis, non est meus, sed ejus qui misit me,
quem vos
omnia,
docebit
omnia quaecumque
et
vobis
sugireret
di.xero vobis.
27. Pacem relinquo vobis, parem mcara do vobis; non quomodo niundus dat, ego do vobis. Non turbetur cor vestrum^ neque formidet. 28. Audistis quia ego dixi vobis et venio ad vos. Si diligeretis
Va-
:
me, gauderetis utique quia vado ad Patrem quia Pater major me est. do
,
,
Et nunc dixi vobis priusquara
29. ut
eum factum
fiât,
fuerit, credaiis.
croviez.
ducllc, et elle ne se réalisera que pour ceux qtil lai tviuolgneront leur amour par leur tldéllté u
—
Manêionem accomplir tes commanJetiienti». apud eum. .: d'uue manière permanente, comme dana un u>mple.
—
Qui non
dilifjit... (vcTi». 24).
qu'aux vcrn. 21* et 23»; mais elle eut txprimce en termes négatif:». — Sit-t est meu» atd... Jésus montre par cette rétli'Xlon combien grande e^t la faute de ceux qui u'obéiMcnt (tas h «es ordres, puisque ce sont lesordrtHde Dieu lul-mOme. 4» Épilogue de ce premier divours. XIV, C'est la
iiième pen-^îc
,
25
31.
—
25-27. Uéoapitulat!(>n. TJaec locuta» tum. < Cet* choses » : c.-à-d., tout ce que nous «Toni Apud vos manens. Mais lu depuU xiK, :«l*. c'i^i aient, liélas! les derniers moments que Jét>us l'arapassait dauH l'iiiilmité avec les apôtre-. ditii» autem... (vers. 26). Comp. les verj*. 16
—
—
enverra ce divin l'ara<k't au nom même que celui-ci était venu au iioiu «lu Père. Cf. v, 43. Let tr.>is personnes de la Hal'.if Trinité sont mentionnées Ici rt)mn)e Doc<bU... l.e mi»t omnia v*l au vrr*. IC. tiétermitié |>ar le conu-xte tout ce dont les jxiur con Inuer aix'ktrci devaient avoir Ijesoln en particulier, l'œuvr»' de N«>tre Seigneur toutes ^e Inslructioni querrumqti^ dirern.., .\ii nip|>ellorn & lieu de tuygerel, le grec dit Il votre mémoire ( •jTToavr.aei). Il y avait dans cette promeMc un grand encoumgement pr)iir les qultt<*r; mais son les dUclplec. Jésas va Fjiprlt demeurera per|>étuollement avic eux Pacem relinpour les guldor et l»» Instruire.
it
17. Ix? l'ère
de M>M
Fils,
de
:
•
;
:
:
—
quo... (,\cni. Uî).
I<eg<i
lufliilmeot
précieux, sur-
à tous les périls que devaient apdtres en pr^hant l'Évangile. Paeem meam : la paix qui était pour ainsi dir^ propre à Notre- S<'ignour Jesn.--Clirl.Ht, ct-lle qu'il
tout
Ei l'on i>ense
courir
—
les
venu apporter sur la terre en tant qu<> Is. ix, 6; prince de la paix. Cf. Ts. i.xxi, 3, 7 .Von quiimodo m"Tic/u.«. Kn Mlch. V, .*>, etc. effet, la paix que donne le monde n'a ni fond,
était
:
—
ni solidité.
.
— yon
m ra du Seigneur.
turbetur... Tel
tat produit par cette paix
le résul-
28-29. I.a douloureuse parole de réparation. Audiatis quia... Comp. les vers. 2-4 et H, (iaudont Jésus résume Ici la substance. drreti*...: bien loin do s'attrister sans mesure. -- Quia t-o/Zo... On se réjuuii, vn efT<t d<« avantages do ceux qu'on aime verltaMement ; or, aller vers son Père. c'« lait pour Jésoa la
—
—
.
—
Pater bonheur parfait. d'une su|m rlorité slniplenirut relative, bien entendu. Comme en d'autres oocislons anali>gues. Notre -i^^lgnenr parle Ici en qualité de Fils de i'bomme, de Verbe fait chair; en t;int que Fils de Dieu, Il e«t entlér«iiMnt égal au Père. V<>7ei notre grand commentaire, FraniellD, de I)eo trinn, p. 1«A rt ps. p. 2S9 On l'a dit h bon dn>ll, « prononcée par un gitiire
Infinie
me...
ii.a}or
et le
.-
;
homme
ordinaire, l'iasphématoln». »
œite
p.irole M>ralt ridicule oit
Kt nune dtfi... Ivera. !:». Le Sauveur a fait connaître d'avanci> k te» ami* tout re qui Cimceniait soti départ et le pn'«tia(a avenir, afln que leur fol puls»e grandir cn-'.r*
Ms
prophéties accoœp'li»^ k xri, 4. •« 80- SI. Ailmirable résignation de Jé»u« h • Jam non »n les Tolouu:» de son Père.
lorsqu'ils
verT»>nt
la lettre. Cf. xiii. 1»;
—
30. Jam non multa loquar vobiscura. Venit enim princeps rauiidi hujus, et in me non habet quidquam 31. sed ut cognoscat mundus quia ;
diligo Patrera, et sicut mihi Pater, sic facio.
raandatum dédit
eamus
Surgite,
—
XIV, 30
S. .Jean,
566
hinc.
XV,
4.
30. Je ne vous parlerai plus guère déle prince de ce monde vient,
sormais; car et
il n'a aucun droit sur moi ; 31, mais il vient afin que le
monde
connaisse que j'aime le Père, et que je fais ce que le Père m'a ordonné. Levezvous, sortons d'ici.
CHAPITRE XV 1.
Ego sum
agricola 2.
Pater meus
vitis vera, et
Omnem
palmitem in me non feren-
tem fruclum,
tollet
eum
;
et
omnem
fert fructum, purgabit eura, ut
plus afïerat. 3. Jam vos
monem quem
mundi locutus
estis
sum
qui
fructum
propter servobis.
Matiete in me, et ego in vobis. Sicpalmes non potest ferre fructum a
4.
nt
Je suis
1.
car l'henre de la séparation était proche.
— Sur
princeps hujus mundi, voyez xii, 31 et le commentaire. Satan, qui était le principal instljîateur de la passion du Christ, allait bientôt Ee pré-enter (venit, spycTat au présent) dans la personne de Judas, des valets du sanhédrin et des autres ennemis de Jésus. Cf. xiii, Et in n.e non... 2, i7; Luc. XXII, 3 et 53. Cest à caiipe de leurs péchés que le prince de ce monde exerce son empire sur les hommes (cf. VIII, 44; II Petr. ii, 19; I Joan. m, 8); en Jésus, dont la sainteté était infinie, il ne pouvait trouver absolument rien qui lui appartînt. S'd ut œgnoscat... (vers. 31). Si le Sauveur « consent à se laisser vaincre en apparence et nomentanément i> par Satan, c'est afin de mieux manifester son amour pour son Père, dont il ijccompUt par là môme les volontés en ce qu'elles 8icut mandatum... sic... ont de plus pénible Surgite, eamus... Joignant les actes à la parole, Jé.^as se leva pour aller au-devant des humiliations et de la mort. Tout porte à croire qu'il quitta le cénacle immédiatement après avoir proféré cee mots. La suite du discours (chap. le titre
—
—
:
,
—
xv-xvi; et la prière sacerdotale <'chap. xvii) furent donc prononcées tur le chemin de Gethsémani. L'opinion contraire nous paraît peu TTauemblable.
la vraie vigne, et
mon Père
vigneron.
est- le
est.
Tout sarment qui ne porte pas de
2.
en moi, il le retranchera; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émondera, afin qu'il porte plus de fruit. 3. Vous êtes déjà purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de
fruit
magnifiques promesses, pour les foitiûer contre épreuves qui les attendaient ici -bas (xvx,
les
1-33). 10
La vigne symbolique. XV,
1
-
11.
Autre touchante allégorie qui ne nous a été conservée que par saint Jean. Cf. x, 1 et ss. Plus haut (vi, 35 et ss.) Notre-Seigneur s'était présenté comme le pain de vie, puis comme un grain de blé (xii, 24); ici il se compare à une vigne mystique. Cf. Ps. lxxix, 9 et ss. Is. v, 1 ;
et
—
ss,, etc.
Chap. XV.
—
1-3.
Dans
La vigne
(t
le
le
:
—
—
Palmitem (vers. 2). XIV, 16, etc. vigne nymbolique qui est Jésus -Christ, « comme sur les ceps matériels, 11 y a des sarments de deux sortes, et ils sont soumis à des traitements divers »: non ffrcutem..., et... qui fert... Les premiers sont retranchés impitoyablement (tollet; dans le grec: aipet, au temps présent). Les autres sont fournis h un émondage salutaire, qui a pour b'it de les rendre encore plus féconds purgabit... (le verbe xaOatpei fait une paronomaso aveo al'pci). Jam vos mundi (xaGapoî;... Parole tout aimable. Les apôtres n'ont plus besoin de cet élagago, j)ratlqué sur eux antérieurement par les Instructions sanctifiantes de leur Maitrc. Mavetein 4-11. La vigne et les sarments. me. a C'eut la leçon principale de l'allégoiic : XIII,
Sur
6;
la
:
—
f III.
En
THHCour» prononcé sur la roule de Gelhsémani. XV, 1-XVI, 33.
lace dn
monde
qui les haïra, Jésus exhorte
d'abfird hoh apOtre» ù lui aihérer par
*moar,
et à pratiquer la charité les
de» autres (xv,
1-21 y.
il
un
uns
ii
))arfait
l'égard
leur fait ensuite do
vigneron
grec nous trouvons l'un des adjectifs favoris de saint Jean, àÀT|6iv^ la vigne qui correspond à l'idéal, la vigne parfaite. Agricola. C.-à-d., le vigneron. Ailleurs Dieu est représenté par Jésus sous les ttalts d'un roi, d'un riche propriétaire, etc. Cf. Matth. XX, 1 et ss. ; xxi, 28 et ss. ; xxii. 2; Luc. Vilia vera.
—
—
1
s.
lui-mf-rae porter
du
fruit, e'il
Jean, XV, 5-6.
ne demeure
attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plu«, si vous ne demeurez en moi. 5. Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruit; car,
667
semetipso, nisi mansent in vite,
me
vos, nisi in
Ego sum
5.
testis facere.
aussi Jésus va-
du temps
•
il
la
6.
sous toutes les les ver-
rjjjtéter
Comp.
formes. » set» 6, «,
in vobis:
comme
vlt^l
votre
et
—
7, 10.
Eyo
votre snc
—
force.
ab^):unient
pour
{•ensable
indis-
Ja fécondité
des tiarmcnts. Jésus l'applique aussitôt aux apôtres: ail" nec vo.<... Cette application se poursnlt dans les
Sauveur
vers. 5-7, le ei.-tarit
caui^e
in-
sur cette ixîiisée, à de son Importance
—
très
Hic /ert... Le pronom est accentué De môme le
mot
nihil, qa'll faut pren-
capitale. 5
( vt-r.".
).
dre, en ce qui reganle Us
du falut, dans
chos( s
—
plus
la
»<igntflcation /-•7
8.-1
illi-
au dn sauueut qui a été »<''paré de la vigne nilt^lH;.
:
Tri««te sort,
figuré,
:
rnlttetur..., et..
et
,
..
(ver-
—
Fora» : en ce qui regarde Uh Ame*, hori» set 6
de
).
la
communion avec
le
..
(vers. 7).
promis ù roux
(leiinureroiit
nuMit
étroite-
Jésup.
h
unis
Le
langage figuré disparaît |)eu h peu h partir de cet Verba mea In endroit. revient à tof^Jn... Ce qui dire Kl vous oW-isetr jK»nctuellement h mes ordres. (juodrumqvf... pftfti*... rroniOH»n dé]fi faite dans la première imrtie dn discouru d'adieu. Cf. xiv, 1.1-14. In hoc clarifient"»... < vers. 8). Jésus continue de déi'rlri* hi* henrrux «ffrts de Tnnion Intime de te» disr'pleN «Tic lui i>ar !«!«
—
:
—
.,....,.„.
.ill
:
Olonuuiitta
u/rlrain».) kl
gloire
manserit
,
po-
mit-
parfait (< a été glorifié >); le résultat est en quelque sorte atulnt d'avance.
—
tfficiamini...: d'une manière de plu» en plus complète. C'est là encore un des précicnx effets de l'union avec Jésus. Sirut dilerit... (vers. 9). Le meilleur moyen de prathjuer cette union consistera en un amour ard- rit et .sincère pour le Sauveur, semblable à celui que lui porte son Père céleste et à celui qu'il a témoigtié
Et
lui-même k ses amis. — Manete in dilrctiot.e... dans l'amour que j'ai pour vous. Par conséquent Rendez -vous toujours dignes d'être aimés de mol. Ce qu'il faut faire |>«ur demeurer ilans l'amour de Jésus 51 prarc-pta C.-à-d.,
:
—
:
—
Sicut et ego... \Ai divin Maître ne pouvait pas alléguer un exemplaire plus parfait d'obéissance; aussi son Père l'avaitmca...
il
(vers.
10).
réc-omi>ensé en l'aimant toujours
—
maneo... clusion. «
davantage
:
et
Hwe
0«
loeutua sum... (vers. II). Concbt»ses », c.-à-d. fuftout les pa-
contenues dans Ie« vers. 9 et l'>, où est résumée toute l'allégorie de la vigne -- Oaudtum... in wbi». Excellent r^ultat ftnal de le boal'union des apôtres avec leur Maître heur dont sa sainte ftme était inond<!-e tautlia qu'il accompll-saii les volontés de Dltn deviendra leur propre bonheur. 2« Jé^us exhorte pes disciples à vivre dam roles
:
une charité réciproque
truite i^rfalte.
XV,
12 17.
—
celui auquel Je
—
A'!Uitak.'<8
<'hrtai
fert
Si maninritis
qui
du
hic niliil
Ce simple mol a kl une vigueur t- rrible. Ardt't.
<
me
précepte de l'amour fraternel. Hoc... pra-c^ptuin meum. Il y a boaacoup de mon précepte si'éclaJ solennité dans ces mots
Christ. et hors dcses grAces.
:y
me non
quis in
Si
eo,
in
sine
—
Strut pal n. rg..., nisi. .. Condition
vos palmites. Qui
vitis,
manet in me, et ego fructum multum; quia
sans moi, vous ne pouvez rien faire. 6. Si quelqu'un ne demeure i»as en
nec
tic
manseritifi.
fruits
nombreux
duiront, Dieu,
extérieure de
lin
qu'il* pro-
pr<K-unrunt
h'ulei
l'etuplul
12- 17.
Ia;
:
,
Les vt-rs. 13-16 vont dévelop|>rr ce comniundfni< nt Majvrem hae... ut. Il y a caractéristique. des afTeclions égoT>tOH, qui veulent avant tout ncevoir; la charité chrétienne cont-i-te surtout h donner, à Kacrlfler même ce que rhoninie a de tiens le plus. Cf. xiii.
.11.
.
plus cher ii'l-bas. - Anittiam... ponat...: comme Jésus l'a fait le pn-mier. Cf. x, ll.cic, - iimicig. D.it s toni c«' pas-agc. ce mot e«t p'+î dsns un en* pnh>lf. et désigne ceux qui ^ Si fee^ritit... (v«r». H>. I; de non». Ja» «04... du vers. 10« sous um* forme variée.
—
—
$frvo$ 'vers.
Comp.
I.^V
.
xit, S«, et xiii, 18.
'><»
Jésua avait donné ce nom à acs apAtres; d«'»«T^* mnli, il vent le» apreler sea ami», m^ n>">i Quia gtrruM... Le servltenr ramis. ordres de non msltre. mai» Il Igi onet le but de sa conduite. A l'ami, on (• <
—
et c'est aln»l
aux
nlfcuté
révélé
»lTc)«
:
que
I>ou7.e
le
Verbe
fait et
tout ce que n»
omnta quirntmqvf
—
Ayn
<
toi me^. Krtn.
It»
ntp
lo
..
568
S.
Jean, XV, 7-17. moi,
sera jeté dehors comme le saril séchera; puis on le ramaset on le jettera au feu, et il brûlera.
tetur foras sicut palmes, et arescet, et colligent eum, et in ignem mittent, et
ment,
ardet.
f^era,
manseiitis in me, et verba raea
7. Si
in vobis manserint, ritis
quodcumque
voliie-
petetis, et fiet vobis.
7.
il
et
Si
vous demeure^^ en moi, et que
mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, vous sera accordé. ceci raon Père sera glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit, et que vous deveniez mes disciples. 9. Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. 10. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j'ai moi-même gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. 11. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie et cela
In hoc clarificatus est Pater meus,
8.
ut fructuiu plurimum afïeratis, et efficiamini mei discipuli. 9. Sicut dilexit me Pater, et ego dilexi vos.
Manete
in dilectione raea.
10. Si prœcepta mea servaveritis, manebitis in dilectione mea, sicut et ego Patris mei prsecepta servavi, et maneo
in ejus dilectione.
«
H sec
locutus sura vobis, ut gauin vobis sit, et gaudium vestrum impleatur. 12. IIoc est prœceptum meum, ut di11.
meura
diura
iuvicem, sicut dilexi vos.
ligatis
Majorera hac dilectionem nemo aniraam suam ponat quis pro
13.
liabet, ut
amicis suis.
quœ ego
En
soit parfaite.
12. Ceci est mon coraraandement que vous vous airaiez les uns les autres, corame je vous ai aimés. 13. Personne ne peut avoir un plus grand amour que de donner sa vie pour :
ses amis.
Vos amici mei
14.
8.
estis,
si
14.
feceritis
Vous
15. Jam non dicam vos servos, quia servus nescit quid faciat dorainus ejus; vos autem dixi amicos, quia omnia quaecumque audivi a Pâtre meo, nota feci
vobis.
mes amis, commande.
êtes
ce que je vous
praecipio vobis.
si
vous faites
Je ne vous appellerai plus servique le serviteur ne sait pas ce que fait son maître mais je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait 15.
teurs, parce
;
connaître.
Non
vos me elegistis; sed ego elegi vos, et posui vos ut eatis, et fractura afferatis, et fructus vester raaneat; ut quodcumque petieritis Patrera in nomine meo, det vobis. IG.
16. Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis, et je vous ai établis afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre afin que tout ce que vous fruit demeure demanderez au Père en mon nom il vous le donne. 17. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. ;
,
Ilœc mando vobis, ut diligatis
17.
invicem.
en
r.
qu'il
d'une autre manière encore l'hotintur avait fait à sei apôtres en les traitant
lief
comme
d^e amis. C'est lui qui lea avait chuMs, qui ien avait alméH le premier; non affection pour eux avait été entièrement gratuite. Posni vos. Je VOU8 al éubiis, institués. But Bubliiue (Ui leur élection ut eatis (à travers le monde; >, et /ructnm afferatis (en convertlsKant les âme»;. Ces dernif-rs mots sont comme un écho
—
—
:
de l'allégorie de la vigne. — Fructua... maneat. Tant d'âmea h Jamais sauvée», TJ-^glise à Jamais fondée voilà les fruits immortels produits par les a{»ôtre9. Ut quodcumque... Comp. le verset 7^. Pour remplir leur rôle fructueux, mais :
—
auront besoin de grâces nombreuses; leur obtiendra InfalUlblemenr. Hiec mando... ( vorn. 17). Réitération brève et énergique du précepte de l'amour fraternel. Il est probable que le pluriel TaOxa (« haec ») est pris dans le sens du singulier. Cf. III Joan. difflciie, ils la
prière
—
les
4, etc. 3° Haine que aux envoyés du
le
monde incrédule témoignera XV, 18-27.
Christ.
Ainsi aimés de Jésus et soutenus par leur réciproque, les apôtres redouteront moins cette haine aussi injuste que cruelle. 18-2]. Les disciples seront détestés du monde, Si mundu».^* comme l'a^'ait été leur Maître. affection
—
s.
Jkan, XV, 18
monde vous hait, sachez qu'il haï avariL vous. 10. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce (4ui serait à lui mais, parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. 20. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi
18. Si
18. Si le
in"a
;
:
25.
569
mundus
vos odit, sciiote quia
me
priorem volùs odio habuit. 19. Si de nuindo fuissetis, mundu4 quod suum erat diligeret quia vero de mundo non estis, sed ego elegi vos do mundo, propterea odit vos mundus, ;
Mcmentote
20. e;^o
dixi vobis
domino
suo. Si
mei quera servus major persecuti sunt, et vos
serraonis
Non
:
me
,
est
persequentur si s( rmonem meum servaverunt, et vestrura servabunt. ;
la v«*tre.
21. .Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé. 22. Si je n'étais pas venu, et que je ne leur eusse point parlé, ils n'auraient pas de |>éché mais maintenant, ils n'ont pas d'excuse de leur péché. ;
23. Celui qui me h;iit, hait aussi mon Père. 24. Si je n'avais pas fait j»arini eux des œuvres qu'aucun autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché mais mainte;
ont vu, et Père,
nant,
mon
ils
ils
ont haï et moi et
25. afin que la parole qui dans leur Loi soit accomplie
écrite
e>t
Us m'ont
:
un
qui est exprimé
fait certain
forme hyi>oihétique. m<in<lc ennemi de Dieu,
-
XIV.
(cf.
17,
H)
27,
)
Me prwrem et
t»ouj cette
dunt Satan eet
n'avait
p;is
Le
t-obis...
oessé
le cbc-f,
un
seul
de huïr et de persécuter N" are-Seigneur, l'inau)<uration de fun niinislL-re public. Ses ri-pr<bcntatitii devaient uaturclleiiient »'atteU'Ire à être irailtS» de mAinc ^on exemple les consolera et les encouragera. Cf. l{<l>r xii, 3: Si de )nuJi'ln... ( ver«. 1!»). 1 l'etr. Il, ïl. Halii4tn flpèclale |)Our laquelle lU auront à liiibir QiukI tuuin... Plus forla haine du monde. tement diins le grec to lôtov, ce qui lui apjia:-ln6t.inl
depuU
;
-
—
:
tlent
iii
propre.
—
Klfyt
vua de... IjC*
Douze
natuiellemcnt fait partie du nionde avant que JétUH le« appelât à lui. M> mmlote... ( vcri». 19). Dévelop|)emcnt de la |>en."»i-o avaient
—
le vers. IH avait gimplement f«()uts8ee. -Strmtintn (ptfin dixi... Voyei xiil, 16, et aus>i Si me..., et M:.t;h X. 2-4-2ft; I.UC. VI, 40. vue... Il y aura parité entre le sort de« dii»clples Si êermonrm... Le miniset celui du Maître. tère iH-rnonnel dea a;Atre« n>> réunira pan mieux n<»n pli.» que celui du Chrli-t ; leur préiiiemlon ne sera |taa plus acceptée que la sienne. Toutesemble préférable de prendre ces mots fois Il en bonn^ part, conformément à leur sens naiu* Sans doute Je n'ai opéré damiit ma vie rel qu'un nombre re-trelnt de conversion», mnln
(|ue
—
—
,
:
après
D» mort
;
]e
gagnera! tout l'uulvcrs;
Il
en
me
Qui
23.
odit,
meum
Patrem
et
odit.
24. Si opéra
nemo
non
alius fecit,
fecisseni in eis qu.-c
peccatum non habe-
rent; nunc autem et viderunt, et oderunt; et
me,
et
Patrem meum.
25. Sed ut adimpleatur sermo qui in Quia odio halege eoruin scriptus est :
buerunt
haï sans sujet.
C'est
21. Sed haec orania facient vobis propter nomen meum. quia nesciunt eum qui misit me. 22. Si non venissem, et locutus fuissera eis, peccatum non haberent nunc autem e.\cu8ationem non habent de peccato suo.
me
gratis.
—
même
Sed hwc omnfa... do votu. un encouragement c'est IH)ur Jét>U8 que le» apdtres auront ù souffrir. Propter iionun... C. à-d., p«>ur sa personno iiiéme, repréwnlée par son nom. -- Quia neaauiit .. L'aveuglement du monde en ce qui conceniiiit Dieu et son Christ explique, hans l'exeiiHer, t>a haine |>our Jésus et pour le cullègu
sera (
de
verâ.
31
).
Kik-ore
:
—
aj>o«tolique. Cf. VII, '2H, etc.
22 -'J6. Le grand (leché du inonde. Le tangage de Notre- Seigneur c«t particulièrement ^oIennel dans tout ce pabSiige. — Si n- n ifu^nnfin.. Ije moud.- no j>out alléguer au-une excu^^ de soi ignorance nllgbUHO, qui lui fait haïr et pers*Qui me odlf. .. cuier Jésus et les ai>ôtres. (vers. 23». Ces m<»ts mettent on rell<f toute la gravité du |»éché du tnondo. puisque f^molgœr de la haine au MoMile, c était eu témoign* r à Dieu lui -mémo, dont il était l'envoyé et le Fil».
—
.S'i
Chrut
njiera... (l'était
(cf. veri>. 22).
(
vers. 24
).
Non teaieraent Jé^os-
pr(:i«nté et avait parlé
mais
II
au moodo
avait démoniré sa
mUshn
par des rpuvres merveilleu»eit ; et p<»iirtant «>n avait refusé de le recevoir. - Qujr nemo o/lwjr... Kn effet, ni les patriarches, ni Moïse, ol IM prophèiet, n'avaient rien accompli qui pût étr« — Sed comparé aux œuvir» de Notre ^ 'ird da ut... (vers. J6). I*a haln© du m mi. u TestaS.iuvcur n\nlt été pr^lit« «Uni» ment ( in lege : (Un» !• rtof large; cf. 1, )4X ••
i
570
S.
autem venerit Paraclitus,
Ciim
26.
—
Jean, XV, 26
quem ego mittam tum veritatis, qui
vobis a Patre, Spiria Patre procedit, ille testimonium perhibebit de nie. 27. Et vos testimonium perhibebitis quia ab initio mecum estis. ,
XVI,
2
26. Mais, lorsque le Paraclet que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité qui procède du Père, sera venu, il rendra témoignage de moi. 27. Et vous aussi vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi
depuis le commencement.
CHAPITRE XVI 1. Hœc locutus scandalizemini.
sum
vobis,
non
ut
2. Absque synagogis facient vos sed venit hora, ut omnis qui interficit vos, arbitretur obsequium se praestare Deo. ;
Le passage cité, Odio .. gratis (hébr. hinnâm, sans motif) est emprunté au Ps. lxviii, 6, où David parle comme type du Messie. Cf. Ps. sxxiv,
19.
26-27.
La haine du monde n'empêchera pas
la vérité d'éclater
eucore pour
là
les
encouragement.
au sujet de Jésus -Christ. C'est apôtres une parole de grand
— Cum... Paraclitus. Cf. xiv,
et XVII, 26. D'après ces
deux textes,
16
1. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ne soyez pas scandalisés. 2. Ils vous chasseront des synagogues, et l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre hommage à Dieu.
tions auxquelles les apôtres seront bientôt en
—
Hsec locutus sum. A savoir, le contenu des vers. 18-27 du chap. xv, Ut non... Ainsi prévenus, les disciples se tiendront sur leurs gardes, et éviteront tout péril de chute morale, d'incrédulité. Absque synagogis (àTToo-uvaycoyou;, en dehors des synagogues) au moyen de l'excommuaifacient... (vers. 2) butte.
—
—
:
Paraclet Ici Jésus
le
donné et envoyé par le Père. affirme qu'il l'enverra aussi lui-même. C'est donc, comme l'enseigne la théologie, que l'EspritSaint procède tout à la fois du Père et du Fils. Nous avons en outre, en cet endroit, une nouvelle preuve de la divinité de Jésus. Mittam... a Patre. Dans le grec d'auprès du Père. Les mots gui... procedit concernent la procession éternelle de l'Esprit- Saint; ceux qui précèlent étaient relatifs à sa proces.'-ion et à sa mission temporelle s, .Sur la discusMon célèbre engagée
est
—
:
—
entre l'Église latine et l'Église grecque h propos de ce passage, voyez les théologiens, au traité de la Trinité. Ille testimonium... : avec une autorité Irréf'lstlble, de sorte que la lumière se fera entièrement sur Jésus, malgré la haine du monde. Et vjs... (vers. 27). Les témoins humains, courageusement dévoués, à côté du témoin divin. Quia ab initia... Groupés autour de Jésus depuis le commencement de fa vie publique (cf. Luc. i, 2; Act. l, 22), les apôr.res étalent capables mieux que personne Ici -bas de dire la vérité b son sujet. 4» l/actlon do l'Esprit- Saint relativement au
—
—
(
Unc martyre décapitée. Pierre gravée du ive siècle.)
—
monde et aux arVitres. XVI, 1-15. Le divin Maître a prédit naguère
—
le
;
—
rats,
impies et comme do si grands scéléque leur mort ne pourra ôtre qu'un ^ncriagréable à Dieu. Le martyre do saint
llco
Etienne et le fanatisme do Saul, des pharisiens, des païens envel.'^ l'Église naissante ne tarderont pas h montrer la rigoureuse exactitude de cette prophétie. Le vers. 3, hwc farient quia...,
—
tage.
XVI.
a
teileraerit les persé-
cution» que H(M difîclples auront à endurer de la part du monde; 11 a parlé aussi du témoignage de l'BfiprJt- Saint en sa faveur. Il revient •or cei deux pensées, pour les expliquer davanC'HAP.
—
La particule sed sens de '( immo », bien plus car Jésus va signaler un genre de persécution beaucoup plus grave encore. Arbitretur obsequium... Les ai»ôtres seront donc regardés comme des hommes cation. Cf. ix, 22; xii, 42.
1.5». Introduction
:
persécu-
exiflique
comment
les
ennemis de Jésus et de
Jean, XVI, 3-10.
s.
vous traiteront ainsi parce iVre ni moi. 4. Je vous ai dit ces choses afin que. lor«'|ue l'heure eu nera venue, vous vous souveniez que je vous les ai dites. 5. Je ne vous les ai pas dites dès le commencement, parce que j'étais avec vous. Et maintenant, je vais à celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me
Et
3.
ils
qu'ils ne connaissent ni lo
demande
Où
:
allez
3. Et haec facient vobis, quia lion noverunt Patrem, neque me. 4. ^'d haec locuius sum vohis. ut cum venerit hora eorum, reminiscamini quia
ego
Haec autem vobis ab initio non dixi, quia vobiscum eram. Et nunc vado ad eum qui raisit me et nerao ex vobis ;
:
;
;
reverrez plus
—
;
—
—
:
le
tcmpti où les Juifii
i-t
les paTi-ni ae
mettront ouvertement à i>(r>écntcr le chrl.«liaIleminltirrtmini quia... Ce couv«'nlr ne
nlsiiic.
—
devait
pati |>eu
du
contribuer
ii
la^'•urer le^ disciples
—
au milieu de leur» épreuves. //arc l'i... (voro. 6»). Auf)^i longtemps (jue Notre«•ur demeurnit auprès des hIcuh, il n'était hrist
«
d'une ri'anUre gl prédr'e, pniiKpie la persécution était encore loint.iluc; sur le point de les quitter, il leur révèle clairement le sort qui les aitc d. Sans d<>ut<! Il leur av. lit doni.é autrefois qiieli|U(H avertis^ieniei tu |K>rtant sur ce m^me pomt (cf. Matth. v, 11 13; X, 16 et BS., etc.); mais il avait parlé d'une manièiT beauciiup plus générale. iiéc«'>8aire qu'il
l'iiè
S* -II. l/flpuvre
le» avertit
du
l'atacU't (n ce qui n^garde
monde. Ce nont encorf de» cfin^olatlons et do druc©« promesses que Jésus va donner à «*» '"""«•»« amis; il voutlralt exciter une alnte Joie Icum Cfpun attrl>té«. Vado mi runi... *. i.ilf. %'\U l'avaient bien compris, aurait dû être |»oiir eux un snlet d*al!égie»se, ainsi qu'il le
—
'
—
n
<^té illt
i^nt...
—
plus haut. Cf. xiv, J«. Srmo... reproilie, par lequel leur
Aimable
o
vrtit les exciter ft ne pas M-uleaK>nt à Mon di'part comme tel, mais au H«n Ta; par conti'qiKM.t, h la gloire *t au bon-
r '
u
11
heur qui
lui
S(
Quo vadis?
:
Sed quia haec locutus sim vobis,
6.
tristitia
implevit cor vestrum.
Sed ego veritatem dico vobis expedit vobis ut ego vadam si enim non abiero, Paraclitus non veniet ad vos si autera abiero, raittam cum ad vos. 7.
:
;
;
8.
Et cum venerit
de peccato, et de
ille,
arguet mundum de judicio.
jusiitia, et
9. De peccato quidem q«iia non crediderunt in me 10. de justitia vero, (piia ad Patrem vado, et jam non videbiti» me .
:
;
;
son Kgliso pourront en venir à un tel point de cruauté, davouglement. y on noverunt... Cf. XV, 21 Luc. xxin, 24: Act. m. 17, etc. Touteful8 cette ignorance était grandement coupable, car il eût été aisé de la dissiper. Elle provenait d'un endurcissement tout à fait volontalie. •Sed haec... (vers. 4). Comme au ven». 1, avec quol(|UC8 nuanciMi dans rcxpreiylon. Hora
torum
me
interrogat
-vous?
Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. 7. Openilant, je vous dis la vérité il vous est utile que je m'en aille car. si je ne m'en vais pas, le l'araclet ne viendra ])oiiit i\ vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. 8. l'A lorsqu'il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la jusiice et le jugement. 9. En ce qui concerne le péché, parce qu'ils n'ont pas cru en moi 10. en ce qui concerne la justice, parce que je m'en vais à mon Père, et que vous
me
vobis.
di.xi
5.
().
ne
571
ut réacrviB 'lans le
ciel.
—
La
8um..., souvent employée ici les prédictions doaVerttatftn dioo... (vers. 7 i. Formule solennelle, qui équivaut au serment plus ha)>ituel « Amen, amon dico vobis >.
phrase
lo'utus
hscc
dan> ce passage, désigne lounuses des ver». 1-5.
—
— Exffedii txjUa... Le dé(iari en question sera avantageux non seulement à Ji'nus lui- même, mais aussi à ses afiAtres, puisqu'il aura pour effet pretRjue immédiai la venne «le l'K^pritBiilnt. Cf. XIV,
16-17. 27; XV. 26.
— Cum
rrnê-
que commence la description proprement dite du rôle tf-rrible do Paraclit i>ar rnp|s)rt au monde. — Arçwt. En convaincre quelqu'un qu'il a mauvairc part rif
..
(vers. 8). C'est
Ici
:
tort, lui m«^tire ses fautes sous les yeux.
—
L>ee
fera points sur lesquels l'Ksprlt- Saint porter la conviction du monde couputile soDt d'abord slinplemeut éuumérés de ]wcc'tto..., it trois
:
de
..,
ment Dsn»
et dr...
Ils
expllqaé^.
sont ensuite tour à unir briève-
— De
feerato
,
quin...
(
vers. 9).
deux suivantes, la particale ÔTi a le sens do < }«rce que » et noD Son errdiilerunt celui de « en tant que ». («u présent dan» le grec ils ne croient p'»)„. Ceux qui refu8<-nt de croire en Jésu» •< hrUt sont par là m^me dans le pérhé d'âne manii rv permanente. Telle est la cause de la frraoïie culpabilité du monde. — /)< jnâttUn (ver» lu). On admet n«*ei communément à la »ulie des l'ère» grecs, que Notre- Seigneur ne parle \*mp In 6f la Justice en général, ou de celle de» vrais croyants, mais de la sieniio propre, de »a parfaite Innorencr. qui sera àtmamtté' aa muade par le témoigMige irréfragable de loo aaeaaaioa cette phrase ei les
.
:
,
glurlrute Cl •».;
:
m,
i;iiiit
Ift; V,
od l'alrem... 10: z, 19;
I
Cf.
Tlu.
ArU
II,
m, U.
M —
572
S.
de
11. hujiis
Jean, XVI, 11-17.
autcm, quia princeps
jiidicio
mundi jam
jiidicatus est.
11. en ce qui concerne le jugement, parce que le prince de ce monde est déjcà
jugé. 12.
Adhuc multa habeo
vobis dicere
;
sed non potestis portare modo.
Cum
13.
antera venerit
veritatis, docebit vos
ille
;
Spiritus
omnera veritatem.
Non enim qu^cumque
loquetur a semetipso sed audiet loquetur, et qiiœ Ventura sunt annuntiabit vobis. 14. Ille me clarificabit, quia de meo accipiet, et annuntiabit vobis. ;
Omnia qusecumque habet Pater, sunt. Propterea dixi Quia de meo accipiet, et annuntiabit vobis. 15.
mea
:
Modicura et jam non videbitis iterum modicum, et videbitis me, quia vado ad Patrem. 16.
me;
,
et
Dixerunt ergo ex discipulis ejus Quid est hoc quod dicit nobis Modicum et non videbitis me 17.
ad iuvicetn :
12. J'ai encore beaucoup de choses h vous dire mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13. Quand cet Esprit de vérité sera venu, il vous enseigcera toute vérité. Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera l'avenir. 14. Il me glorifiera, parce qu'il recevra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. 15. Tout ce qu'a le Père est à moi. C'est pourquoi j'ai dit Il recevra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. 16. Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus et encçre un peu de temps, et vous me verrez, parce que je m'en vais auprès du Père. 17. Alors, quelques-uns de ses disQue ciples se dirent les uns aux autres signifie ce qu'il nous dit Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus et encore un peu de temps, et vous me verrez et Parce que je m'en vais auprès du Père
:
,
,
modicum, et videbitis me; Quia vado ad Patrem ? et iterura
et
:
:
;
:
:
;
:
;
'?
Et jam non... Une fuis remonté au ciel, Jésus deviendra invisible pour ses amlp. De judicio... (vers. 11). Jugement de condamnation perQuia princeps... Cf. xii, 31 xiv, 30. pétuelle. « En Satan s'était concentré l'esprit du monde; or Satan verra son règne renversé par la prédicati(m de l'évangile; son Jugement et sa condamnation sont le gage d'un jugement analogue pour les mondains, ses sujets. » 12-15. L'œuvre du Paraclet par rapport aux Transition et introduction adhuc apô res. muUxi... Jésus n'avait donc pas entièrement complété l'instruction des Douze. Il indique le morif pour lequel il ne leur avait pas tout nmi potestis... Le verbe portare fait révc'é Cum autcm... (vers. 13). C'ist au image.
—
—
;
—
:
:
—
Saint-Esprit qu'il était réserve d'achever l'édu-
—
cailon des apôtres, après la Pentecôte. L'équivalent grec de docebit est <'j'j-(\-'(i^nt% il vous guidera vers toute la vérité (c.-à-d., la vérit.é entière et compiète). Non enim... Restriction importante. Ij'Esprlt révélateur ne sera pas pour les apôtres et pour l'Église une source de vérités absolument nouvelles, distinctes de cellfs qui avaient été annoncées par Jésu". Comme le Christ lui-même, il ne parlera pas de Kon propre fond (a semetipso); il ne comn.unlqucra que ce qu'il aura reçu du Père et du Fds (sed quwcnmque...). Quœ veniura tunt... Cent le don Important de prophétie qui :
—
—
aux apôtres. L'Apocalypse presque entière et maint passage des écrits apostoliques (cf. II Tim. ifi, 2; II Poir. ii, 1; Jud. 17, IS, etc.) démontrent raccuaipllsacment de cette est promis
ici
—
Ille me... (vers. 14) promesse, de même que le Père glorifiera le Fils, et que celui-ci gloriDe flera le Père. Cf. i, 18; xn, 28; xvii, 4. meo accipiet. C.-à-d., du trésor de ma science infinie. Jésus s'exprime ici « humano modo », ainsi qu'il avait fait au vers. 13. Les trois personnes de la sainte Trinité ont une même science, :
—
également
infinie.
—
Omnia
qusecurnque... (ver-
set 15). Cette assertion sert de
preuve à
la pré-
cédente. Tout ce que le Père possède en fait de perfections, de connaissances, le Fils le possède aussi; il peut donc le communiquer lui-même à l'Esprit -Saint. Dans ce discours d'adieu, Jésus parle des trois personnes divines avec une teté remarquable. Cf. xiv, 16, 26; xv,
XVI, 5«
7,
La
n(.^t-
26;
14, 15. tristesse présente sera
Joie très vive.
XVI,
16 18 Les apôtres seront
de leur Maître, mais après. Cf. xiv, 18- 20.
changée en une
16-24, ils
le
prochainement privés retrouveront bientôD
— Modicum, et jam non...
En efltt, Jésus devait mourir dans quelques heures. Mais moins de deux Jours plus tard, il devait ressusciter et se manifester de nouveau
—
Les mot» à ses amis iterum modicum et... quia vado ad Patrem n'ont rien qui leur corresponde dans plusieurs des meilleurs manus:
crits
grecs, et
empruntés au
11
est
vers,
possible qu'ils aient été Leur présence n'ajoute
17.
—
rien à la pensée; elle est plutôt gênante. Dixerunt... Scène très dramatique (vers. 17-13). La dernière parole du Sauveur était paradoxale, mystérieuse, et les apôtres avaient de la peine à ja comprendre, quoique leur Maître leur eût
I
Jean, XVI, 18-24.
s.
donc Que signifie ce Encore un peu de tem[>6V Nous
18. Ils disaient qu'il dit
:
dicit:
Dicebant ergo Quid est hoc quod Modicura? Nescimusquid loquitur.
19.
Cognovit antem Jésus quia vole-
18.
:
ne savons de quoi il parle. 19. Jésus connut qu'ils voulaient l'interroger, et il leur dit Vous vous demandez entre vous pourquoi j'ai dit: Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus et encore un peu de temps, et vous
673 :
l»ant eurn
:
hoc
interrogare, et dixit eis
qiiieritis inter vos,
quia
cum, et non videbitis me; modicum, et videbitis me.
;
:
I)e
Modiet iterum
di.xi
:
me
verrez. 20. En vérité, en vérité, je \ous le dis, vous jileurerez et vous gémirez, vous, et
monde
le
Amen, amen
20.
dico vobis, quia plora-
mundus autem gau-
bitis, et flebitis vos,
se réjouira. Vous, vous serez
vos autem contristabimini, sed tristitia vestra vertetur in gaudium.
debit
dans la tristesse mais votre tristesse sera changée en joie. 21. Lorsqu'une femme enfante, elle a ;
de la tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu'elle a enf.mté un
;
21. Millier cura parit, tri>titinm h;ibet,
venit hoia ejus cum autem pepepuerum, jam non meniinit i»re>sura3 propter gaudium, quia natus est homo
<]uia
;
rerit
iils, elle ne se souvient plus de la souffrance, dans la joie qu'elle a d'avoir mis
mundum.
in
homme
un
au monde. 22. Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse mais je vous verrai de nouveau, et vbtre c<cur se réjouira, et personne ne vous ravira votre ;
22. Et vos igitur nunc quidem tristitiam habetis iterura autem videbo vos, et gaudebit cor vestrum, et gaudium vestriim nemo tollet a vobis, ;
joie.
23. En ce jour- là. vous ne m'interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous demandez quelque chose à mou Fere en mon nom, il vous
23. Et in illo die me non rogabitis quidquam. Amen, ameii dico vobis, si (]uid petieritis Patrem in uomine meo,
dabit
volris.
le dunner.i.
24.Usque modo non
24. Ji.stju'à présent vous n'avez rien
il
pluslt urii reprises
—
rejiion.
Qnla
annoncé sa mort
vailo...
et
ra.
ré.iur-
Jc^us avait dit cela au
vers. 10. 19-î?4.
Joie sans
flii
pour
apn-s t'oynortt ( par
les di»clpie«,
—
ce court moment de trlhte'*»c. une liiiultion BurnatureUe; comp. le ven. 30). Se» a|>ôtrcit n'ayant pas mé i'iuterrogcr, le Sauveur va au-devant de leur désjr et leur Intcrprè c
—
parole énigiDatique. Plnrubiti» et... D'atxiril, Il leur prédit de grandeB tristesses, qui di-valent avoir pour ratibe Ha passion et sa mort. tgiiomlnlouKe (cf. M.ilth. rx 15). Pendant ce temps. Ion niécliants et les Impies se n Jouiront, irlomph'-ront, croyant n'éire h Jamais la
,
de Jésus mund«8 autfm... Mai^, peu aprë.t, le chaKriii fera place à l'allégresiie pour Ic'i ai»/»tre'< lri$Utia... vtKtra... - MuUer cuni... v« Tii 21) C*.-n parai «on frappante, ixmr
détKirra.s«éM
:
:
(
dével.ipiKT Celle .louMe préillctloM. Klle «si awez fréqu* mment employée dann l'Ancien Testamon», du moins en ce qui concerne Ha prcuji^rc p.-irtle. Cf. Ih. xxvi, 1 Oh. xiil. 13; Mich. Jcr. IV, SI ;
IV, tt-IO, etc.
de
iH>*i,<^d»T
:
— Jfim
un OU
(
Violentes
nai-Haiico <vur«.
—
de
dit plus bas, xx, 20, c les disciples jouirent, après avoir vu le Seigneur. »
w ré— Guu-
dlum... nemo... La tristense sera de courte dur<!tf; mais le l>onheur sera perpétuel, car |wri«onne i.e
pourra l'enlever aux
ajx'^tre*,
iwrsécutcun». Cf. Act.
v.
—
In
)iar
41;
vcm. 23
illo die...
(
second
modicum
le
nisurreclion
,
«
I
\»&a
Il :
même
an temps marqué
»: c.-à-d, aprèji
l'ascension et la Pentecôte.
les vers. 16*» et 22'".
leurs
Cor. iv, 14, etc.
— Non
ro>jnhitii>.
la
Comp.
Le Terbe
grec Èpcd-riv a la double slgnlfl'-a'ion d'Interroger et de prier la première twt pri'férablo en cet endroit. Les a|>âtre8 n'uiinnt plus besoin, comme n.ngut re (cf. vers. 1»; xiv, 5, 8, 23 •, de |x>Her deM qll«•^tlons h leur Miiitre, pui^qne, grAce aux révéla: ions du Pnr.iclft, Ils connaî:
'/ul(i
petlrrtlis... «
tcrccBsion
mis
»>,
pié.'édemiwnt
a|»<>stolli|ne.
leur
cri cmilf
—
13; xiv, 26. toute- pu isMncc d'Inautre avatuage Immense, déjà pro-
tront toutes ch< ses. Cf. Si
vrri».
Ija
aux
Cf xiv, 13
;
membifs du
r«>ll«'ire
Xv, 16. Lor-qu'i
né<*»«aire |M»ur servir len ii. ri%Klit>o. il» n'atiront <{u'A lu di>ai.ind<r
Jri<ii«t
homo
{'•</«» moiln tm-i... (V'-r*. •»». p'.iir l'obtenir. Cex moUi ne contiennent |>as un n-y prement dit, mais la ^imllll• C(>nslaii> fait et une rxli >rtail<m Indirrcte. Avati' Jésus. (;hr|st néialt pa« en « ro un « )• parfait >: aatsl les apôtres n'avaleotiis |«a
f%i tié* s<itennr>l |.i
nnf.tnt.
—
lit
Ici
)
m^rn oublie
|««unc
souffran es qiio lui s-tn
quidquam
ntni inrmmit... Ia) bonUetir
e-t u-llemcnl grand, rpio l(.s
petistis
a
roritrc*
ron
la
iijllnr...
3°.') C'c«t l'application de La compiralson. ItetMin autem..., et i/au'Ubit^. Ainsi qu'il ••»
—
574
Jean, XVI, 25-32.
S.
nomine rneo. Petite, et accipietis, ut gaudium vesirum sit plénum, in
demandé en mon nom. Demandez,
et
vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite.
Hœc
25.
sum
proverbiis locutus
in
vobis. Venit hora cum jam non in proverbiis loquar vobis, sed palam de Pâtre
annuntiabo vobis. 26. In illo die in noraine rneo petetis
;
non dico vobis quia ego rogabo Pâtre m de vobis 27. ipse enim Pater aniat vos, quia vos me araastis, et credidistis quia ego a et
;
Deo
exivi.
a Pâtre, et veni in muniterum relinquo mundura, et vado ad Patrem. 29. Dicunt ei discipuli ejus Ecce nunc 28. Exivi
dum
;
25.
Je vous
ai dit ces
choses en para-
où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père. 26. En ce jour -là, vous demanderez en mon nom et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous 27. car le Père vous aime lui-même, parce que vous m'avez aimé, et que yous avez cru que je suis sorti de Dieu. 28. Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde je quitte de nouveau le monde, et je vais auprès du Père. boles. L'heure vient
;
;
;
venit, ut
29. Ses disciples lui dirent Voici que, maintenant, vous parlez ouvertement, et vous ne dites plus de parabole. 30. Maintenant nous savons que vous savez toutes choses, et que vous n'avez pas besoin que personne vous interroge voilà pourquoi nous croyons que vous êtes sorti de Dieu. 31. Jésus leur répondit Vous croyez à présent ? 32. Voici que l'heure vient, et elle est
songé à prier en son nom, quoiqu'il leur eût été donné de chasser les démons en ce nom Ut gaudium... plébéni et tout -puissant. num (TzeTi).r\ÇiM[).i\y\ accompli, parfait). Obtenant de Dieu toutes les faveurs utiles ou nécessaires, comment n'auraient-ils pas été pleinement
plus absolument besoin qu'il prie pour eux. En effet, continue Notre- Seigneur, son Père aime ceux qui lui ont été fidèles à la vie à la mort , ipse et 11 exauce directement leurs prières enim... (vers. 27). Le trait quia a l>*o... fournit à Jésus l'occas-ion de condenser tonte sa vie
heureux
en quelques paroles profondes
:
palam
loqueris,
et
nuUum
proverbium
dicis.
30. Nunc soi mus quia sois omnia, et non opus est tibi ut quis te interroget in hoc credimus quia a Deo existi. ;
31. Respondit eis Jesas tis? 32.
Ecce venit hora,
et
:
Modo
jam
credi-
—
:
V
6° Récapitulation et conclusion
du
discours.
XVr, 25-33. 2.5-33. Le futur triomphe de Jésus et de ses apôues. Le langage est très majestueux et d'une grande beauté. — Le pronom hsec se rapporte aux dernières paroles du Sauveur, surtout à In proverbiis. C.-à-d.. partir du veis 16.
—
80U8 une forme figurée, voilée, et par
obscure.—
Veriit hora...
palam
Ifi
môme
(KO.pçjt^al'x, ou-
vertement, nettement) de, Pâtre... Ces mots font surtout allusion aux relations de Jésus avec son Père. Jusqu'ici il n'avait pu les révéler, même à ses amis, que d'une manière Imjiarfalte, obscure; il les leur exposera plus clairement, soit par lui-même, entre ^a résurrection et son ascension, «At par l'Ksprlt- Saint apiès la Pentecôte.
—
In
le sens large,
tion à
<ï
illo
die (vers. 26). «
comme
us/jue
modo
Jour
y
dans
au vers. 23; par opposi»
du
ver»,
24.
—
///.
no-
mi r.e... peUti.H. Fait birn naturel, puisque les apôtres connaîtront mieux alors Jéhu- et na puisA'on dico... quÀ,a... Notez sance méf^atrl(•e. que ce langage n'exclut nullement la continuité de rinterceshion de Jésus-Christ. Cf. Ilebr. vit, 36; I Joan. ii, 2-3, etc. C'eut \h une manière trc-s délicate de dire que lea ai)dtre8 n'auront
—
:
;
:
:
—
(vers.
28).
Elle
se
Exivi .. et veni... résume pour ainsi dire eu
deux grands voyages, qui mier du au ciel.
ciel
—
sur
l'ont conduit, le pre-
second de
la terre, le
Dicunt
ei...
:
(vers. 29).
la ferre
Joj'euse et
naïve interruption des apôtres, qui supposent déjà, sa promesse du verset 25*>, et qui croient avoir entièrement compris Scimus quia... (vers. 30). ses dernières paroles. Naguère (corup. le ver.*. 19« et les notis) Jefeus leur avait démontré une fois de plus qu'il Usait directement au fond des cœurs; ils tirent de là la conclusion qu'il savait toutes cho-es et que, par con.st'qutnt, il vertaît véritablement de Dieu.
que leur Maître tient
—
Ils
répètent sa propre expression
Comp. set
les vers. 27 et 28.
31).
arrivés
—
Modo
:
a Deo
exi.s<t.
creditis (ver-
Pensez -vous que vous soyez C.-à-d. maintenant (mot accentué) à une foi :
pleine et entière? D'après divers Interprètes, la phrase ne serait pas Interrogatlve, mais simpleOui, vous croj'ez actuellement affirmative ment; et pourtant vold l'heure où votre fol Quoi qu'il en FOlt, coiUTa de grands dangers. Jésus leur prouve, par une doiiloureuse pré^ctlnn, combien leur foi est encore faible et Imparfaite (vers. 32). Le premier des deux verbes venit est au présent (epyexai), le second au :
—
s. déj.'i
venue,
où
vous
Jean, XVI, 33
serez
dispersés,
chacun de son côté, et où vous me laisHerez seul. Mais je ne suis pas seul, car le Père est avoc moi. 33. Je vous ii dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Dans le monde, vous aurez des afflictions mais ayez confiance, j'ai vaincu le monde. ;
—
XVII,
57&
1,
dispergamini unusquisque in propria, et
me
solura relinquatis
quia Pater
mecum
33. Ilaec locutus
pacem
habeatis.
habebitis
et
;
non sum
solus,
est.
sum vobis, ut in me mundo pressurara
In
mun-
sed confidite, ego vici
;
dum.
CHAPITRE XVII 1. Ayant dit ces choses. Jésus leva les yeux au cid, et dit Père, l'heure est venue; glorirtez votre Fils, afin que votre
clarifica
Fils vous glorifie,
rificet te
:
—
Diapergamini. Suivant de l'Image, à la façon d'un troubrebis errantes. Cf. x, 12; Uattb.
parfait (Iffi'rJivO.
touie
la force
j>ean
de
—
31. FA me golum... Pour raccomplis>ement, voyez Matth. xxvi, 56 et Marc, xiv, 60. On cent passer un accent de tristo.-se dans ces
XXVI,
1. Hiec locutus est Jésus, et snblevatis oculis in cjelura, dixit Pater, venit hora, :
Filium tuum, ut Filius tuus cla:
tis oculia... Comme au moment de la multiplication des pains et de la résurrecilon de Laaare. Cf. VI, 5; XI, 41.
l*-5. fier,
pli.
Le Christ conjure son Père de
maintenant que son rôle
—
Débat tout
Pater.
le glori-
ici-bus «>t
accom-
do
prière
filial
la
motM. Toutefois Jésus se hâie de revenir sur sa I>en8ée, pour dire qu'en réaUté ii n'est Jamais heui puisfjne son Père ne le quitte Jamais. Cf. vni, 1«, 29. Ut in me pacem... (vers. 33). Tel éult le but de ce dlsc<jur8 d'allf*n. Tout ce que J6<u» avait «xjHiwi à ses ai)A;re« tendait évlderami nt à leur procurer la paix, le bonheur, Diénic après qn'il le» aurait quittés. Du niCnic qu'il avait ré-umé sa propre vlo au vers. 2^', -le même le divin Mattre rénume ici la future destinc-e de ses diticiples : lu mundo prearuram.. $ed... Comp. le vers. 20. Au lieu «lu futur hattebitlM les le grec a le présent, £/ETe. D«'Jfi ai>dtres rcscentaieot la prc»»<lon de la souffrance, Sojea de l'angolsee. ConfliHle. Dans le grec vaillaiiti*. Suit le motif inébranlable sur lc<(Ufl devra «'appuyer leur virile confiance Ego vici... Le Mattre victorieux aidera infuiiliblemeni ses envoyé" h rfmix>rter la victolr*». Vrai < cri do triomphe », que Jésus pnurso Sûrement par antlcIpuUou. ,
—
,
,
—
:
—
:
La
f IV.
prière de J/$u» aouverain prftre.
XVII, l-M.
Prr!»iinn»tfr «>n pr:«Tr. (
Heiiiiurc dft C^tac»nil«s.)
On en
a de tont teraj»^ admiré < la sublimité, la ricbes«e », la simplicité, l<> t<>n ému et l'accent triomphal. Voyt'Z noire grand commt'nlairn, p. 313-314. r<imme la MX'onde partie du dlsooiin» d'adieu (chap. xv-xvi), elle fnt la suavité,
probablement commencée sur la n»ute de (îeths^manl,mai«i durant un moment d'arrAU Voyet XIV, 3ib et les not«s. 1»
Jènus prie son Péro poar
lai
-même.
WU,
1-5.
CUxV. XVII.
—
^. Introduction.
—
Jésus répétera rc 11, 21. 24. 2«.
plu«|eani fols;
cf.
ver».
—
qtio JéiiUH
par Sublmta-
nom
—
rrnlM^XTÎXvOîv, eut vrnuo) hora. L'heure do la glorification de l'HoiumeDii'u. Cf. XM. 23; xm. I. riartflra : surtout dans le ciel, comme le dira le vfrs. 6. — Ut Filiuê.. Ce n'ext |MU seulomont pour lai-m/>ni« 6,
Ion
demande
cette glorification:
il
di^iire.
devenir plus a{>te à promouvoir panai b'Muroes les totèréu de Dleo ton Pir». OL elle,
blQ
Jean, XVII, 2-8
S.
en donnant, selon la puissance o 'e lui avez accordée sur toute chair, la vie éternelle à tous ceux que vous lui avez donnés. 3. Or la vie éternelle, c'est qu'ils vous connaissent, vous le seul vrai Dieu, et celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ. 4. Je vous ai glorifié sur la terre j'ai accompli l'œuvre que vous m'aviez donnée à faire. 5. Et maintenant, glorifiez -moi, vous. Père, auprès de vous-même, de la gloire que j'ai eue auprès de vous, avant que
2. sicut dedisti ei potestatera oninis c^rnis, ut omne quod dedisti ei, det eis
2.
vous
vitam œternam. ut co3. Haec est aute;u vita {elerna gnoscaDt te, solum Deum verum, et quem misisti, Jesum Christum. 4. Ego te clariticavi super terrara; opus consummavi, quod dedisti mihi ut fa:
;
ciara, 5. Et nunc clarifica me tu, Pater, apud temetipsura, claritate quara habui, prias-
quam mundus
apud
esset,
te.
monde
le
milieu du monde. Ils étaient à vous, et et ils ont vous me les avez donnés gardé votre parole. 7. Maintenant, ils savent que tout ce que vous m'avez donné vient de vous 8. car je leur ai donné les paroles que vous m'avez données, et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de vous, et ils ont cru que vous m'avez envoyé.
seivaverunt.
;
Nunc cognoverunt
quia omnia quae mihi, abs te suut 8. quia verba quae deilisti mihi, dedi eis, et ipsi acceperunt, et cognoverunt vere quia a te exivi, et crediderunt quia 7.
dedi.-ti
tu
me
XIII,
;
;
misisti.
—
31-32.
Le
vers. 2
iiioiive
la
demande
il
,
—
—
—
—
:
—
manière dont .Jé.-us s'a-socio inticnmmftnt il réclame i>our «a p'o()re i)er.-onne ce qu'il exige jiour son Père ut tognoycfim te.... et qurm... Jcnum Chrt$lum. En aucun autre enrlrolt des évanglUs, le Sauveur ne se dé.'^lgne lui -même par ce nom complet, qui est devenu le plus u-uel dans U»^m.'irquez la
m'-ment à
I)i<u, et
:
—
rÉglUe catholique.
—
Ego
te...
(vers, 4).
Antro
puinsanie que Jésus allègue pour fttre durant sa vIo mortelle, Il fxau''*'- de Hfin Prn; l'a coDStaiiiOieut glorill6,eQ accompllbeant dam» ralMTn
:
moindres détails toutes se^ volontés opus cunsummavi... Cf. iil, 16; iv, 23; vm, 38, 42, etc. Le lendemain, au moment d'expirer, il devait redire cett' même parole. Comp. xix, 30. — Et nunc... (vers. 6). C.-à-d. de même que je vous les
explique aussi a en quoi et de quelle manière le l'ère sera glorifié par le Fils ». Sirut xaOoj:, a la bigniflcation ûi « puisque, attendu que. » Vous ne pouvez pas me refuser, puisquu von- m'avez donné, en tant que Me.»sie, une puissance univei'selle sur l'humanité, afin de la conduire au t.alut. Cf. Ps. ii, 7-8; lxxi, Potestatem omnis carnis est un 8-9, etc. hébraïsme (le pouvoir sur toute chair), et par € toute chair » il faut entendre tous les hommes. Cf. Gen. VI, 12; Ps. LXiv, 3; Ih. xl, 6, etc. TJt omne... Intention miséricordiouse que Dieu 86 propoi-alt en confiant à son Fils une telle Eaee est... vita... (vers. 3). Ces n.oîs autorité. expliquent la fin du verset précédent. La vie éternelle, c.-è-d., ce qui conduit les hommes au Ijonheur sans fin du ciel, consiste avant tout à bleu connaitre Dieu et son Fils, Notre-Selgneur Jésus -Christ. « Non que cette connaissance suffise par elle-même; mais tout le redte s'appuie Holuia D^.nrn verum. Dans le Bur elle. » grfc, avec une nuance l'unique Dieu véritable; par o|i|M)8itlon aux fausses divinités païennes. qui précè<le;
J'ai
6.
;
tuum
fût.
manifesté v^otre nom aux hommes que vous m'avez donnés du
Mauifestavi nonien tuum hominibus, quos dedisti mihi de mundo. Tui erant, et mihi eos dedisti et serraonem 6.
:
:
ai
glorifié, glorifiez-moi; j'ai bien
rôle, récompensez-moi. «
Il
rempli
mon
est touchant de voir
Notre -Seigneur faisant ainsi valoir les droits do sa nature humaine au triomphe du ciel. » Les mots apiid temetipsum contrastent avec « super terram » du vers. 4, et s gniflent par conséquent dans le ciel. Claritate quem habui (d'après le grec que j'avais; à l'imparfait de la durée)... Allusion à la gloire éternelle et infinie du Verbe, avant son incai nation. Cf.
—
—
:
:
1
,
1
-
2
2"
.
etc.
Le Christ
6-19. 6-8.
prie
pour
apôtres.
ses
Introduction: raisons
XVI F,
pour lesquelles Manife-
cette prière mérite d'être exaucée.
—
Jésus a a}>pris à ses slam... Première raison a['ôt'cs à connaître le Père, et par \h même ti Tui erant, et mihi... Seconde le glorifier. raison. En tant qu'ils appartenaient à Dieu et .Jésus- Christ, les ai)ôtres avaient un double il :
—
droit au.v
—
bénédictions et
à
la
protection du
sermonem... servaTroisième raison verunt. La i)ai-ole de Dieu ne diffère pas ici de renseignement de Jésus-Christ. Cf. v. 30; vu, 16; VIII, 38. Les versets 7-8 développent ce troisième motif, en indiquant quelques polnis spéciaux, d'une importance capitale, au sujet desquels les ai ôtre-i avaient accep'é fidèlement les Omnia quse dedisti... : in^tructlons de Jésus. tout l'enseignement et toutes les œuvres du Père.
:
—
Jean, XVII, 9-14.
s.
ce n'eHt 9. C'est pour eux que je prie pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que vous m'avez donnés, parce qu'ils sont à vous. 10. Tout ce qui est à moi est à vous, et ce ]ui est h vous est à moi et j'ai été glorifié en eux. 11. Et déjà je ne suis plus dans le monde; mais eux, ils sont dans le monde, et moi je viens à vous. Père saint, gardez en votre nom ceux que vous m'avez donnés, afin qu'ils soient un comme nous, 12. Lorsque j'étais avec eux, je les garilais en votre nom. Ceux que vous m'avez donnés, je les ai gardts, et aucun d'eux ne s'est perdu, si ce n'est le ;
;
fils
de perdition,
577
9. Ego pro eis rogo; non pro mundo rogo, sed pro bis quos dedisti mihi, quia tui sunt.
Et sunt
mea omnia
10.
mea
tua sunt, et tua
et clarificatus sura in eis.
;
jam non sum
11. Et
mundo
mundo,
in
ego ad
et hi
te venio.
Pater sancte, serva eos in nomine tuo, quos dedisti mihi, ut sint unum, sicut et nos. in
12.
sunt, et
Cum
essem cum
eis, e;.'o
servabam
eos in nomine tuo. Quos dedisti mihi, custodivi, et nemo ex eis pcriit, nisi filius perditionis, ut Scriptura impleatur.
que l'Écriture fût
afin
accomplie.
Mais maintenant je viens à vous, dans le monde, afin aient ma joie complète en eux-
l.'i.
13.
Nunc autem ad te venio, et haec mundo, ut habeant gaudium
et je dis ces choses
loquor in
qu'ils
meum impletum
in semelipsis.
mêmes. 14. le
Je leur
monde
pas du
ai
donné votre parole,
et
a haïs, parce qu'ils ne sont
les
monde, comme moi non
plus, je
ne suis pas du monde.
14. Ego dedi eis sermonem tuum, et mundus eos odio habuit, quia non sunt de mundo, sicut et ego non sum de
mundo.
ChrUt, KOD enseignement ea général
et
en par-
f'tc. Au lieu Je quos dedisti, U mieux de lire, avec plusieurs manuscrlis grecs: « quod didisti »; votre nom, que vous m'avez donné à manifester. De même au
vos atii buts,
est peut-être
ticulier.
9-19, Ce que Jésus demande pour le collège •postollque. 8a prière proprement dite est très courte; ce qui domine encore dans tout ce pasRa;^o, c'est l'exposé. pre?enle aussi fortement
quf délicatement, de» motifs pour
IcMiiieis Dieu Père doit protéger les ajW\ire< ceux-ci lui api>ar(iennent, ainsi qu'à son Fil.'* J6jU8-Chri8t. A'(/o vo eiê. I^es prônons» sont très accentués, et lli forment, à eux 8eal«, une magnifique prière. y on pro munio... Jésu< n'a pas plus songé & exclure d'une manière générale le mond)- de un prières, qu'à l'exclure des mérites (ie sa paflMon et de pa mort. Celle parole ne doit donc pas être prise dans un bens absolu, mats dans an retis relatif. En cet Inttant, onb:iant tout le rente, c'est uniquement pour ses apôtres que Jé»u.-t Intercède sed pro hit... f^t mea omnia... (vers. 10). Développement des tiiot» < pro his qur*..., quia tul... ». Tout est oomiiiiin entre le Père et le Fils;1es apAlres de Jfiijii mtut donc la propriété do Dieu. Ce passage auMil conllent une preuve très forte do la divinité du Sauveur, — Clarificatus sum... A ce litre en<-orc, le»» disciples méritaient le» faveurs du Pire. Kt jam non... (ven». 11). La prière devient do plus on plus pres-'ante. Kn remontant vrrs «>n l'ère, Jésus laissera ses a|>Atre8 au miii'Mi du monde, < ù lU coirront mille danger- <|U«' le Père saint (Il y a tout un argument dan^ l'éptlhètc stvete) dn Igné donc les coDservfr saint*. Serva... in nomine... Celte formule revient à dire Conservez les dans la connaisanro i|ue ]o leur al dnijnée de votre naturr. de le
:
—
—
:
—
;
•
:
Cc^MUSNT.
— vu
—
—
Ut sint unum... t'est ici l'objet veis. 12. principal de la prière de Notre -Seigneur pour ses a|>ôtrcs. 11 demande à leur intention l'unité parfai'e d'esprit et de cœur, de foi et d'amoi r. Sicut et nos. c Admirable modèle d'unité »,
—
d'harmonie; en même terni»?', « revendication aussi énergique que possible, de la part du Sauveur, de l'idt ntilé de nature avec Dieu. > Cum esfem... (vers, 12). L'heure do son retour ver» son Père est ki proche, qne Notre-Seigneur se regarde par anticipation comme étiint déjà K<jo se7-t<af>am... au ciel, li»in de se;» amis. L'Imparfait de la continuité.— Qésultal de celte nemo ex eis... vigilance de tous les instants Mais Jé«ii8 doit faire au^sIlAt une retstrleilon n<»l Jliius... < Fils de perdition » douloureuse Ci lui qui «.'est est un hébra^smc. qui »ignlOe «l 1« jterdu. — Ut Scriptura... Voyez xiil, commentaire. — llurc... in mundo (vers. 13). C. à-d., avant de cjulti^r la terre, tandis que ]e suis encore auprè* do mea dIscipUs privilégiés. Ut /inf<ean'... Cîonip. la locution snalogoe de XVI, î-l*. Ici, Il y a quelque cho<e do plus, puiïique c'eut la p;»rticipatlon complète à »on propre bonheur que Jé-ua demande t»our soa
—
—
:
:
:
H
—
ndèluH amlf. verf.
C'>
et 8.
—
Ego dedi... (vers. Kn «ccepiant avec
gnement» de leur Maître,
14».
Comp
fui
le^
les aj>/^trr
w'!:t ,!.n.>-
nu» (xlienx au njomle, et ce m"' que pervers, se ill^poso à le» p. mcot lo Père ne le* protégerait -il na*^
37
les
eriM-l-
—
h^r
678
S.
Jean, XVII, 15-22.
15. Non rogo lit tollas eos de mundo, sed ut serves eos a malo. 16. De mundo non sunt, non sura de mundo. 17. Sanctitica eos
tuus Veritas
veritate.
ego
Sermo
me
misi eos in
misisti in
17. Sanctifiez-les
mundum,
18.
mundum.
pro eis autem rogo tantum, sed et pro eis qui credituri sunt per verin
me,
21. ut omnes unum sint, sicut tu, Pater, in me, et ego in te, ut et ipsi in nobis unum sint, ut credat mundus quia
tu
me 22.
sunt
misisti.
Et ego claritatem quam dedisti
de...:
ayant renoncé totalement à
l'esprit
aux pratiques du monde. — Sicut et ego... « Rapprochement très louangeur » pour les Onze. Mais c'était d'une manière absolue, essentielle, que le Christ était séparé du monde (cf. VIII, 23); ses disciples ne l'étaient que d'une manière relative. — Non rogo ut... (vers. 15). En effet, les apôtres devaient demeurer dans le monde pour y accomplir leur mission, pour essayer de le convenir à Jésus -Christ. — Malo. Ce mot, comme izryir^'^o'J peut être au masculin ou au neutre. Dans le premier cas, 11 désignerait le démon, en tant qu'il est par excellence l'esprit mauvais, le mal moral personnifié; et
,
second cas il représenterait le péché en La première interprétation nous paraît « plus conforme à l'usage que saint Jean fait de cette exi^ression ». Cf. I Joan. ii, 13 et sa. m, 12 V, 18, 19, etc. Voyez aussi Maith. xiii, 19; Eph. VI, 16. D'ail'eurs, les deux sens reviennent à peu De muvdo non... Répétition du près au môoie. 14'', mais pour introduire une nouvelle ver:». demande SanrAiflca eos... (vers. 17). C.-à-d.: Pni qu'ils ne font pas du monde, sanctifiez -les. Les sanctifier, c'est les mettre à part, les consaIn crer, en vue de leur ministère ei relevé. veritate. Le rôle des apôires devant consi.ster h prftcher la vérité, il convenait que celle-ci fût pour ainsi dire l'élément dans lequel Us seraient Hanctlflés. Jésus indique brièvement en quoi conslHtait la vérité sanctifiante Serino tuus (c.-ù-d., tout Tensembl'' de la doctrine évangé-
dans
le
,
général.
;
;
—
:
—
—
:
ISqof;)..
—
Sic7tt
tu,...
et
ego...
(vei-s, 18). »
La
mission confiée aux npôtres réclame ab^olumont cett« ronfi*VTation divine. » rit,
—
3/1-
L Au
prété-
Matih. xxviii, 19. divin Maître venait d'annoncer
par arillcipallon. Cf. xx,
D'alllears, le
dans
la vérité.
Votre
21
vous m'avez envoyé dans
19.
;
aux Onze lenr mission ^irochaine. Cf. xv, 16, 20, etc. — Pro eis ego... ("vers. 19). Pensée d'une grande profondeur. Pour que ses envoyés eolent
Et
je
me
aussi je les ai envo3^és sanctifie
moi-même pour
eux, afin qu'ils soient, eux aussi, sanctifiés
Non
bum eorum
Comme
monde, moi dans le monde. le
19. Et pro eis ego sanctifico meipsum, ut sint et ipsi sanctifieati in veritate, 20.
ies ôter
les préserver
parole est vérité.
est.
18. Sicut tu et esro
in
sicut et
Je ne vous prie pas de
du du mal. 16. Ils ne sont pas du monde, comme moi non plus, je ne suis pas du monde. 15.
monde, mais de
dans
la vérité.
Ce
n'est pas
seulement pour eux mais aussi pour ceux qui doivent croire en moi par leur parole, 21. afin que tous soient un, comme vous. Père, êtes en moi, et moi en vous, afin qu'ils soient, eux aussi, un en nous, pour que le monde croie que vous m'avez envoyé. 22. Et la gloire que vous m'avez don20.
que je
prie,
bien aptes à remplir leur rôle, pour qu'ils soient « sanctifiés dans la vérité », Jésus se consacre à son Père et s'offre lui-même en sacrifice (sanctifico meipsrnn). La victime était prête, et dans peu d'heures son sang allait couler. Une des fins principales de son immolation volontaire était, donc la sanctification des apôtres, dans le f^ens qui a été marqué. Comment le Père de Jésus aurait- il pu rejeter une prière
appuyée sur de tels arguments? 3« Le Sauveur prie pour tous les chrétiens de l'avenir.
20-23.
XVII, 20-26. Il demande l'unité pour son
Non pro
eis...
tantum. Grâce à
Église.
—
prédication
la
des apôtres (per verbum...), des âmes nombreuses devaient croire en Jésus -Christ; l'intercession du Pontife suprême les embrasse toutes en ce Le grec Qui credituri. moment solennel. emploie le présent ceux qui croient. C'est là Ut omnes nnum... encore une anticipation. (vers. 21). Condition non moins essentielle pour le royaume de Jésus tout, entier que pour le
—
.
.
:
—
collège apostolique (cf. vers.
11'').
Sans l'unité,
aurait été tout à fait impossible do subSieut tu..., et ego... sister. Cf. Matth. XII, 25. L'union ineffable qui règne entre le Christ et son Père est une seconde fois proposée comme il
lui
—
un exemphî
parfait.
Comp.
le
vers.
11.
—
Ut
L'unité des chrétiens, qui formjra un contraste éclatant avec les haines et les divisions du monde, démontrera à celui-ci la misEt ego... sion divine de Jé.sus lui-même. Le Sauveur développe dans les vers. 22 et 23 cette demande d'unité, à laquelle il attachait une importance pnrticullère. Il expose d'abord à son Père ce qu'il a fait pour que tous ses futurs disciples soient parfaitement unie entre credat,
t...
—
eux: Claritatem (Sô^iiv) quam... sentiment par le contexte
Il
s'agit,
plus vraisemblable, favo-
d'ajtrès le
le
risé
(cf. vers.
24), de la gloire
s.
Jean, XVII, 23-25.
née, je la leur ai donnée, afin qu'ils soient un, comme nous somnjes un, nous
57U
mihi, dedi eis, ut sint nos uuu)u sumus.
unum,
Bicut et
aussi.
23.
Moi en eux,
et
vous en moi, afin
consommés dans l'unité, et monde connaisse que vous m'avez
23.
Ego
qu'ils soient
consummati
que le envoyé,
sicut et
que vous les avez aimés, comme vous m'avez aimé. 24. Père, je veux que, là où je suis, ceux que vous m'avez donnés y soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire que vous m'avez donnée, parce que vous m'avez aimé avant la création du monde. 25. Père juste, le monde ne vous a pas conuu; mais moi, je vous ai connu, et ceux-ci ont conuu que vous m'avez et
dus quia tu
me
in eis, et tu in me, ut sint in unum, et cognoscat mun-
me
misisti, et diie.xisti eos,
dilexisti.
24. Pater, quos dedisti mihi, volo ut ubi sum ego et ilii sint mecum, ut videant claritatem meam qiiam dedisti
me
mihi quia dilexisti tionem mundi. ;
autc cousliiu-
25. Pater juste,
mundos
ego autem
te
cognovi
verunt quia tu
me
misisti.
Jouit dans le ciel depuis son Dedisli..., dedi...: d'une aâcen>ion giorieu^'e. Ut mank-re anticipée, comme au vers. Ife"» sint unum. Qu'Us soient unis ici -bas, de même
conde demande.
—
Kgo qu'Us le seront un Jour dans la gloire. in ein, et tu... (vers. 23 Jésus habite moralement dans le cœur des Ju>tes (Eph. m, 17), et 11 est uni à son Pèrr- par l'idt^nttté de eubhtance (cf. XIV, 10-11, etc.); en de telles contllllons, 11 n'est pas po^lble que les chrétiens ne S'aient paâ étrolieiiicf.t unis entre eux. l/expre^tdon ut sint eorii'aminaU... est d'une grande vigueur tellement unis, qu'ils ue f:iS^ent plus qu'une seule et même chose. Et cojnoif4:at... Encore W but tlnal, un peu plus dévelop|>é qu'au vers. 21. Le rupproch(>ment nirut... nu diUxiuti fait admlrahleuient refsiortir l'étendue de l'amour de Dieu <>\\r les bomines. '2i. JèiUB demande à Dieu la gloire et le bon-
prière
vit
;
non cogno-
te
coguo-
et hi
;
envoyé.
dont Jé>u8-Chri8t
—
—
.
—
>.
:
—
—
'
Quo» dtd*sti...: tous les précéilcmraent tous les aj-ôtiea. Comp. ks vers. 6, 11, 12. Voio (Oé/tu). Ce croyants,
—
mot surprend dans une
prière
mais
;
<
c'est le
du FIN de Dieu )>, et la victime du a!vaire avait un droit ^trlct k être exaucée. Vo\ c» les notes du vers. IS»*. Ubi iuvi... iUi «ni. De nouveau Jésus parle du r\v\ et de la bien<
—
~
heureuse éternité l'ar a: Vt ridcarU claritatftn... Celte con: ii de lu k''-\i>infinie du Fils de Dieu formera la plii>^ t partie du bonheur de« Justes. — Motif d«gloire éternelle nuia dihxLiti... <omp. !<• veis. 5. 26 26. ConclUbloD et riTapitulation de la prk-nde Jéêw. rater juMr. Pius haut (cf. ver». U), il avait dit Père Mint. Il fait Ici ap|>el h la Justice divine, pnrco qu'il va conjurer »on Père de Juger entre le monde et t*^ disciple». .
:
—
:
Mundna
te
rance eet côntrahte
\l
comme
avait
non... Cf. i, 18; xv, i\. Ceiif
le plu-»
grand de« crimes.
Igno-
.Sab>i<-sant
AVo nutrin.„, et /kl... J6>»n communique a st-s disciples sa :
luimêiije connal.x-
sance du Pero cf. ver!». 2«*), et aub>l ce gr.4nd fait dans kquri yv ré»utne la prédication r> tienne: quta tn me... Cf. vers. h»». .V facitim ven». 26) par l'Interraédlalre du l'ar.iclft. Cf. XIV, 26. C'fSt pour mienx engager i^.'n l'rre céU'sle à lui accorder toute» lo# gtûit»^ nientlonm-cM dans ^a prière, que J^n» lut ex|M«e (
'
'
•<
(
f^lliiletncul
:
c
qu'il
avait déjà
était décld»' k faire rnci>r«' liiluttii...
ur
pi'iiv.'ilt
qu'il
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Toute ri-mplle d'.imour, p:»^
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.Martyrt
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de* («hue* et dva couruanM.
iAadvane
ino«ai<iu«L
h«ar élcriMto poor ton 1m ohrMUtMk L» doooo •ppclktiuu i'mitr mtX d« tnuMitioo à cctU ••-
6BCT10X M. — Jlbif» MAXinr^Tv sa ounun. dajh ^A PAWlUN. -WIII, 1 — XIX, il.
Crst en »• rnofiirmant an lanfait* d»* k« kUltro que Mlut Jean alm« à rci>ré*c&l*i
U
580
S.
Jean, XVII, 26
26. Et notiim feci eis nomen tiiiim, et notum faciam, ut dilectio qua dilexisti me, in ipsis sit, et ego in ipsis.
— XVIII,
3.
26. Je leur ai fait connaître votre et je le leur ferai connaître, afin
nom,
que l'amour dont vous m'avez aimé en eux, et moi aussi en eux.
soit
CHAPITRE XVIII 1.
Haec cum dixisset Jésus, egressus
cum
1.
Jésus au delà du torrent y avait un jardin, dans
Après avoir
dit ces choses,
discipulis suis trans torrentem Cedron, ubi erat hortus, in quem introi-
alla avec ses disciples
vit ipse, et discipuli ejus.
lequel
il
durant
les
est
2. Sciebat autem et Judas, qui tradebat eum, locum, quia fréquenter Jésus convenerat illuc cum discipulis suis. 3. Judas ergo cum accepisset cohortem, et a pontificibus et pharisœis mini-
stres, venit illuc
cum
laternis, et facibus,
et armis.
passion
comme nne
m,
veur. Cf.
glorification réelle
14-15; XII, 23 et
sb.;
du Sau-
xiii, 31-32.
de Cédron, où
xxvii, 27
avec § I.
1"
—
L'arrestation dans le jardin et procès chez Caïphe. XVIII, 1-27.
le
Jésus 8e livre de lui-môme à ses ennemis.
XVIII, 1-11. Plusieurs détails très Importants de ce récit sont propres à notre auteur. Aucun des autres évangélistes n'a si bien mis en relief la noble spontanéité avec laquelle le Sauveur alla audevant de ses bourreaux. Comp. Matth. xxvi, 47-^6; Marc, xiv, 43-52; Luc. xxii, 45-53. Il est vrai que saint Jean passe bous silence l'agonie de Jésus qui n'entrait pas dans son plan. 1-2. lutroducilon. EgresChap. XVIII. sus est... : de la ville, et non pas du cénacle, qu'il avait déjà quitté. Voyez xiv, 31»» et les Torrentem Cedron. On nommait ainsi notes. (en héhr., Qidrôn, noir, trouble; cf. II Reg. xv, 23) un torrent d'hiver, /eif/.'ippo'jç, dont le lit profond, à stc en été, sépare Jérusalem du mont des Oliviers ( Atl. géogr., pi, xiv et xv). Hortus. Trait spécial. Ce Jardin faisait partie du domaine de Grethsémanl, mentionné par les synoptiques. Sciebat... (vers. 2). Cette note .a pour but d'expliquer comment Judas, quoiqu'il eût quitté depuis quelque temps son Maître (cf. xiM, 30), 8ut f-i facilement le retrouver pour le trahir. Remarquez l'impaifait de la continuité, tradebat. Quia fréquenter... : surtout pendant les Jours qui avaient immédiatement précédé la pas-ion. Cf. Luc. xxi 37. 3-ù. Le Sauveur en face de ceux qui venaient pour l'arrftter. Cohortem , ttiV «rretpav avec la cohorte romaine qui était casernée l'arlicle dan» la tour Antonla, et dont une partie était chargée de maintenir l'ordre dans le temple ,
il
entra, lui et ses disciples. 2. Judas, qui le trahissait, connaissait aussi ce lieu, parce que Jésus y était souvent venu avec ses disciples. 3. Judas, ayant donc pris la cohorte, et des gardes fournis par les princes des prêtres et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes.
lui
;
grandes fêtes rellgieusea.
Cf.
Matth.
Act. XXI, 31, 37, etc. Judas n'avait pas la cohorte tout entière (six cents
hommes), mais seulement un détachement, commandé par le tribun. Voyez le vers. 12. Les membres du sanhé Irin, qui craignaient que l'arrestation de Jésus n'occasionnât du trouble (cf. Marc. XIV, 2), avalent sans doute demandé euxmêmes à Pilate cette escorte, en représentant MinisJésus comme un homme dangereux. tris : des appariteurs du sanhédrin, ou des huls-
—
—
—
—
—
—
Lî nierne égyptienre. (Peinture ancienne.)
—
,
—
:
chargés de la police intérieure du lieu saint. Matth. XXVI, 55; Luc. xxii, 52.— Latenus et facibus. Quoique ce fût alors la pleine lune, on s'était muni de lanternes et de torches, pour Jesua .. pouvoir uu besoin fouiller le Jardin. filers
Cf.
—
o
a s
im Ă&#x201D; 1
I I
582
Jean, XVIII, 4-13.
S.
4. Jésus itaque sciens omnia quse ventura erant super eum processit, et dixit
Jésus, sachant tout ce qui devait
4.
5. Respouderuut ei Jesum Nazarenum. Dii it eis Jésus Ego sum. Stabat autem et Judas qui tradebat eum cum
au-devant d'eux, et leur Qui cherchez - vous ? 5. Ils lui répondirent Jésus de Nazareth. Jésus leur dit C'est moi. Or Judas, qui le trahissait, se tenait là, aussi avec
ipsis.
eux.
,
eis
Quem
:
quiçritis ?
dit
:
:
,
,
Ut ergo
6.
lui arriver, vint
dixit eis
:
Ego sum, ab-
iernnt retrorsum, et ceciderunt in terra m. 7. Iterum ergo interrogavit eos Quem quaeritis? Illi autem dixerunt Jesum :
:
Nazarenum. 8. Respondit Jésus Dixi vobis quia ego sum si ergo me quaeritis, sinite hos :
;
abire,
Ut impleretur sermo, quem dixit Quia quos dedisti mihi, non perdidi ex «s quemquam. 9.
:
10. Simon ergo Petrus habens gla^ dîum, eduxit eum, et percussit pontificis servum, et abscidit auriculam ejus dfixteram. Erat autem nomen servo Mal-
:
:
:
Lors donc que Jésus leur eut dit ils reculèrent et tombèrent
6.
:
C'est moi,
par terre.
demanda de nouveau
7. Il leur
cherchez - vous ? Et Nazareth. 8. Jésus répondit c'est
moi
;
donc
si
i's
:
dirent
:
Qui Jésus de :
Je vous ai dit que moi que vous
c'est
cherchez, laissez aller ceux-ci. 9. Il dit cela, afin que s'accomplît cette parole qu'il avait dite De ceux que vous m'avez donnés, je n'en ai perdu aucun. 10. Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du grand :
prêtre, et lui coupa l'oreille droite. serviteur s'appelait Malchus.
Ce
chus. 11. Dixit ergo Jésus Petro Mitte gla^ diura tuum in vaginam. Calicem, quem dédit mihi Pater, non bibam illum ? etri
11. Mais Jésus dit à Pierre Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai -je pas le calice que mon Père m'a donné? 12. La cohorte, et le tribun, et les satellites des Juifs prirent donc Jésus
et
et le lièrent.
:
Cohors ergo, et tribunus, et miniJudaeorum comprehenderunt Jesum, ligaverunt eum. 13. Et adduxerunt eum ad Aiinam pri12.
Transition à un épisode entièrement propre au quatrième évangile. Saint Jean aime à signaler la science divine du Sauveur. Cf. sciens... (vers. 4).
n, 25;
XIII, 3, etc.
toutes
les
—
Omnia
liuralliations
quas... C.-à-d.,
toutes les
et
tortures
—
physiques ou morales qui l'attendaient. Processit : sans peur malgré tout, dé-ldé à glorifier son Père et à sauver les hommes par ses souf-
—
Quem qiiseritis? C'est sans doute après avoir échangé avec Judas les quelques mots cités par les synoptiques, que Jésus adressa cette question h la bande qui accompagnait lo frances.
- Ego sum (vers. 5). Réponse calme, vaillante, majestueuse. Stahat autem... Judas était demeuré là, à côté de ceux auxquels il avait traître.
—
—
servi de guide. Ablerunt... et... ceciderunt... Ce ne fut pas là un simple fait naturel, produit par une impression momentanée de vif effroi, en face de la courageuse attitude de Jésus; ce fat un effet vraiment miraculeux, le Christ ayant voulu manifester sa puissance on mémo temps f(
qu'il acc'-ptait l'humiliation
Luc.
IV,
3.».
—
rterum
qu'ils se furent relevés.
Parole
d'aimable
Comp.
ii,
ergo... (vers.
7)
— Sinite
sollicitude.
l'évangéllste un trait de la
aou
Mdtre
^cf.
i>.
1,5-16; :
après
Uns... (ver-<. 8).
Elle
rappelle
à prière sacerdotale de
xvri, 12), qu'il
cite
et
qu'il
applique d'une manière aascz libre, mais exac-
:
13.
Et
ils
l'emmenèrent d'abord chez
tement quant au fond
:
ut impleretur... (ver-
set 9).
—
10-11. Zèle intempérant de Simon - Pierre. Habens yladium,. L'une des épées dont parle saint Luc xxii 38. Pontiflcls servum. Cet homme s'était sans doute élancé un des premiers Malchns. De pour arrêter Notre - Seigneur. l'hébreu mélelc, roi. La mention de ce nom et ,
,
—
—
de celui de saint Pierre est propre à notre évanMitte gladium... (vers. 11). Comme dans Matth. xxvi, 52». Les mots suivants, calicem... non bibam..., qui rappellent un des traits de l'agonie du Sauveur (cf. Matth. xxvi, 39, 42; Marc, xiv, 36, etc.), ne sont cités que pai saint Jean. Sur la figure du calice, voyez Matth. géliste.
—
XX, 22 et les notes. 2° Le procès religieux de Notre -Seigneur Jésus-Christ, XVIII, 12-27. 12-14. Jésus comparaît devant Anne. Cet InciTrident n'est raconté que par saint Jean. bunus (/tXcap/oç, chef de mille). On nommait ainsi l'officier romain qui commandait une cohorte. Ligaverunt... : pour plus de sfireté. Détail nouveau. Ad Annam (vers, 13). Sur cet ancien pontife, voyez Luc. m, 2 et le commentaire. Le narrateur explique aussitôt pour-
—
—
—
quoi Jésus fut tout d'abord conduit chez lui et non chez Caïphe erat enim aocer... Môme aprè» :
J i
Jean, XVITI, 14-19.
s.
583
car il était le beau-père de Caïplie, qui était grand prêtre cette année-là. 14. Caï{)he était celui qui avait donné Il vaut mieux ce conseil aux Juifs qu'un seul homme meure pour le peuple. 15. Ce])endant, Simon -Pierre suivait Jésus, avec un autre disciple. Ce disciple était connu du grand prêtre, et il entra
mum erat enini socer Caiphae, qui erat pontifex anni illius. 14. Erat autem Caiphas. qui consiliura dederat Juda,*is (.juia expedit unum hominem mori pro populo.
avec Jésus dans la cour du grand prêtre; 16. mais Pierre se tenait dehors, près de la porte. L'autre disciple, qui était connu du grand prêtre, sortit donc, et
ivit
Anne
;
;
:
:
Sequebatur autem Jesum Sim
15.
ui
Petrus, et alius discipulus. Discii'ulus autem ille erat notus pontilici, et intro-
cum
Jesu in atrium pontificis;
Petrus autem stabat ad ostium foris. Exivit ergo discipulus alius, qui erat notus pontitici et dixit ostiariae, et introduxit Petrum. 17. Dicit ergo Petro ancilla ostiaria : 16.
,
parla à la portière, et lit entrer Pierre. 17. Cette servante, qui gardait la porte, N'es-tu pas, toi aussi, des dit à Pierre disciples de cet homme? Il dit Je n'en
Numquid
:
et tu
ex discipulis es hominis Non sum.
istius? Dicit ille
:
:
suis pas. 18. Les serviteurs et les satellites se tenaient auprès du feu, parce qu'il faisait fioid, et ils se chauffaient, Pierre était
18.
Cependant,
grand prêtre
le
et ministri
ad
;
aussi avec eux, et se chauffait. 19.
Stabant autem servi
prunas, quia frigus erat, et calefaciebant se erat autem cum eis et Petrus stans, et calefaciens se. 19. Pontifex ergo interrogavit Jesum de discipulis suis, et de doctriua ejus.
inter-
rogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.
une
Heu chez Anne c'est pourquoi le n.-irmteur s'est b<»mô à le mentionner d'un mot. Tfl est do moins le sentiment le plus probable (voyez notre grand comnunf., p. 33u). Dans l'hypoihé^e con traire, saint Jean n'aurait absolument rien dit
Anne avait continué d'exercer gmnde influence sur les différente»
déposition
sa
très
;
,
du peuple Juif. C'est par déférence, et pour mettre h profit son eip<!'rience et ses constllu, que son genlre, le grand prêtre alors en fonctions, flt romparuitre Jésus devant lui. II est d'allleure pos^^ible, comme on l'a wmvent 8np|>of-é, qu'Anne et ('aU*be habitassent dans le Pontiftx anni... Voyez xi, 49 même palais. Erat au/t-m.» (vers. 14). Cf. xi, et lo8 notes. 80. Ce trait rétrtwptctif a p«tur but d'indiquer d'avance de quelle " façon lnl({uc allait être dirlg' o une raose Judiciniru conduite \>ds un tel
cliiHseB
auKsI
de l'audience principale, orOci* lie, qui fut ccrtai nemcnt présidée par Caiphe, comme le raconta n( Petrus... stabat .. (vers. ir>) les synoptiques. debout auprès du portique extérieur qui doi» Dizit... ostiaria ( v«t*. I7j naît sur la rue. Notre auteur est seul à dire que ce fut la |h)I Et tu : tlère qui intcrrogi-a d'abt>rd rajtôtre. comme Joiin, qu'elle savait être dl.*clple de Jésus. Homlnia iattu» est une express on de mépris. Son sum. ÉjKtuvanté, Pl«rre n-nle lAchenient son Maître, ainsi que celui-ci le lui avait i>réAd prunas (vers. 18) auprès d un feu dlt.
—
—
pré-ldent 1.<-1«.
—
—
>.
—
Le premier reniement de Simon-Pierre.
synoptlquiB racontent les trois r«'iiiement4 d'une manière consécutive; saint Je.in plus fidèle ici h l'ordre chronologique, ép.ire le premier de» di'ux autres. Cf. Matlb.xvj, 69-75 ; Marc. XIV, 06-72 Luc. XXII, R5C','.— Sfu^'^^f^^r- Lk;« Terf. 15 et IG w-rvenl d'Introduction Ils racontent en termes dramatiques comment Pierre put pénéAlius diêcipulua. Saint trer iluns le préiotre. Jf-nn lui-même, comme aux auiri-s pruhages analogues. Cf. l 40 xtii, 23 et ss.; xix. 26, etc. Xntiiê pontiflci. On iKHore ii qu»-! titre préris. Quelques couimentati^'iirs ont jM-nsé qu'en sa qunlit* de pêcheur du lac de (inlilée, 11 aurait éie <hargé <1«; foiimlr de« |M>i.<»un<( au giand prêlri". In atrium: dan« ta cour int^^rieuru du [jps
—
.
allumé.
;
—
;
—
Pon'iflcii.
t<
[il.
Xil.Ug. 7, H; plxili,
i,C4imiiie
fwut dé igDcr que
ou
vers.
1J\
œ
flg. 8).
et PJ) avait-ni
nuits d'avril sont s uvi-nt
I.'s
frtJidi»
—
hlte, »e fussent réunis chez le grand prêtre. ronl^/rx... L'Interrogatoire |>oria sur deux points itf discipulis..., c.-hil., sur leur principaux nombre, leur «jualté, etc.; de doctritta..., sur la
mot ne
régnant. D'où les Incidents racontés h partir il siilt i|<ie tons du vers. 15 se passeront chex Calphe. Noii« ne inv« n* donc rien de rin»»Trognt<ilrr, il'.illlt-nrtk ^impliuicut oflliicuX et {réliailiiaiic, qui eut
l'aiphe et le»
:
—
palai» (.4(/. arehéol.,
,
Les mots erat... P'tfus... préen Palestine. parent la suite du récit. Cf. ven». 25 -S7. l9-2(. Ji^us au tribunal de Cniphe. Comp. Matth. XXVI, 57-66; .Marc. xir. 63 6|. Toutefois, la rewaemblancf avec lis deux autre» narrations e>t tri-s Tague en cet endroit en effet, saint Jean ne raconte |>«s la partie pi iiclpale de laséanc»', mais senlement une fcene préliminaire, qui se pa*sa entre Calphe et JéMUn, en présence de quelques serviteurs, en attendant que les membres du sanhédrin, mandés en tout*
:
,
:
que les serviteurs diappariteurs du sanh<'drlu (c*. ver». 3 de charbtin
le (xintife itlon
:
'
,
na'Mre génér.ilo de la prétlicaiion du H^ureur. bur cti deux chefs, le gran.l prêUe •spéralt truu.
.
684
S.
Jean, XVIIT, 20-25.
Ego palam Jésus ego semper docui in synagoga, et in templo, quo omnes Judœi conveniunt et in occulto locutus 20.
Respondit
ei
sum mundo
lociitus
;
sum
20. Jésus lui répondit J'ai parlé ouver-
:
;
nihil.
21. Quid me interrogas? Interroga eos qui audienmt quid locutus sim ipsis ecce hi sciunt quai dixerim ego. ;
:
au monde j'ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où t?eraent
;
tous les Juifs s'assemblent, et je n'ai rien dit en secret.
Pourquoi m'interroges -tu? Deà ceux qui m'ont entendu ce que je leur ai dit; eux, ils savent ce que 21.
mande
j'ai dit.
Haec autem cura dixisset, unus p.ssistens ministrorum dédit alapam Jesu, 22.
clicens
:
Sic respondes pontifici ?
:
;
24. Et misit eum Annas ligatura ad Caiphara pontificem. 25. Erat autem Simon Petrus stans, et
ver, dans les réponses de l'accusé, de quoi
eut
dit
un des donna un Est-ce ainsi
cela
,
en disant que tu réponds au grand prêtre?
tus si
Lorsqu'il
soufflet à Jésus,
Respondit ei Jésus Si maie locusum, testimonium perhibe de malo autem bene, quid me caedis?
2.3.
22.
satellites, qui se trouvait là,
l'at-
:
23. Jésus lui répondit Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal mais, si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes - tu ? 24. Anne l'envoya lié à Caïphe, le :
;
grand
prêtre.
Or Simon -Pierre
25.
était là
debout.
ae (Jaiphe, Jésus ne répondit qu'à la seconde. Ses disciples étalent de simples auditeurs de sa prédication; tout portait donc en réalité Fur celle-ci. Mais, sur ce point même, le divin Maicre
ne
fit
qu'une réponse indirecte, noblen)ent
fière,
l'inique pontife ne méritant pas davantage.
Palam,
Trapprjai'a
:
—
—
ouvertement, franchement, Mundo : à tous ceux qui
sans rien caclier. voulaient l'entendre, sans faire d'exception. Preuve que son enseignement avait toujours été public et universel docui in aynagogis et iv...
—
:
Comp. IV, 23;
V, 14 et ss.; vi, 60;
Marc,
i, 21;
— In occulto... nihil.
en termes négatifs.
vu, 14 et
Matth.
se.;
Luc. iv, 15, 31 et
ss.,
etc.
La même déclaration, faite Dans ces conditions, la
—
question de Caïphe était donc inutile quid me... (vers. 21). Alapam. La Vulg. a bien traduit le mot pàTciTfJLa, qui désigne, d'aprèfl sa signification la plus usuelle, un coup appliqué sur la joue avec la paume de la main. iîic respondes... Dans la noble réponse de Jésus, le brutal valet avait vu un manque de respect pour le pontife. Cf. Ex. xxii, 27. Si maie... (verset 23). Protest a' ion pleine de calme et d'énergie, sous la forme d'un « dilemme irréfutable». Testimonium perhibe... C.-à-d., démontre qu3 J'ai mal fait. Cet homme n'avait pas d'autre droit; le rette était l'affaire du juge. Misit eum... (vers. 24). Dans le sens du phis-que-par:
—
—
—
—
—
falt, d'après l'opinion que nous avons adoptée plus haut (notes du verf. lô*» ). L'évangéllste, te
souvenant ici qu'il n'a pas mentionné le renvoi de Jésus chez Ciii'i he, répare son oubli. C'est naturellement sur ce passag**. Interprété littéralement ('< Anne envoya alors... »), qno s'appuient surtout les partisans du sentiment contraire. 2.'i-27. lia suite du reniement de saint Pierre. Krnt autem... : ainsi qu'il a été dit au verfwt IS*». Dlxerunt .. A savoir, quelques-uns de ceux qui se chauffaient à côté de Pierre. j\uniriiiid et tu... ? Question presque identique à Celle de la po:t ère. Comp. le vers. 17. Unue
—
Le grand taqner el
le
irltre iuit.
faire conflamnfr.
—
Jle.uprmrVt
.
.
(vera. 20). Laitsfeant de lOlé la premlc-re quc&tlon
—
—
—
\
Jean, XVIII, 26-31
s.
On
et se chauffait.
lui dit
donc
:
N'es-tu
pas, toi aussi, de ses disciples? Il le nia, en disant Je n'en suis pas. :
26. Alors
un des serviteurs du grand
prêtre, parent de celui à qui l'ierre avait
Est-ce que je ne jardin avec lui ? et aus27. Pierre le nia de nouveau sitôt le coq chanta. 28. Ils conduisirent donc Jésus de
coupé
l'oreille, lui dit
pas vu d;ins
t'ai
:
le
;
chez Caïphe au prétoire. C'était le rnadn, et ils n'entrèrent point eux-mêmes ians le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pfiuvoir manger la pâque. 29. Pilate vint donc à eux dehors, et dit
cet
:
Quelle accusation portez-vous contre
homme?
30. Us lui répondirent Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. 31. Pilate leur dit: Prenez -le vous:
fx.. (vers. 26).
Le
trait
cognatus
ejus... (c.-ù-d.,
jaront d; .MaK-hus; cf. vers. 10) c.\i>Iiiiuc l'inlerventi> n Hpcciala de co serTiteur du grand Iterum negaiit... (vefj^. 27). Cétalt la ITÔtre. trcUlèrae UAf. Pour la conciliation des quatre léclu evanvt-licjuea au sujet de cet ('•pisode, voyez k'8 notes dt- Matih. xxvi, 63, et notre g^rand commentaire de calot Jean, p. 33 «-335. Statim gallu.-i... Ce chant du coq ramena Pierre à U r«!*allt6, en lui rappelant la réc^nto prophétie de «on Maître. Cf. xiii, 38.
—
—
f II.
—
L« procès
-
de Jisv,. XVIir, 28 XI.X, 16\
civil
Saint Jean l'expose pin» compIMement que le procès rollyleux. Noua somm-s redevables à notre <^rangélirtte de nombreux d<^tail8 nouveaux qui grand Jour sur la conduite de JMIale. Jetlf-nt ,
m
l» Jé-iiis
les
est llvr<?
membr.'j»
au gouverneur romain par
du Mnhédrin. .WIII, 28-32.
28. I>u palalf» du grand prêtre au prétoire. Cf. Luc. xxiii, 1. Matlh. xxvit, 2; .Marc, xv, P A Caiiha. I)ans IcH vern. 19-23, saint Jean a don'! vraiment raconté co <iui s'était paasé Les chez le grand prêtre, et non cIkz Anne. Roniaitis nomiralcnt prtitorlum la résidence ofllcltdle du préteur, ou, dans len pp>vlnres, celle lies prlncpaiix <»fllci«T* qui repréj^t-ntaUnt remplir. A Jéru>al<-m, Pll.itc régulait, d'apréa les un>«. dan* l'anrkn palnN d'Hérole le (frand ;
—
—
;
autres, «lan"» la cludelle Antonla, au iiord-oue^t du temple (Atl. oi>-or., pi. XIV». (*pat parce qu'ils n'avalent plus In droit d'oxécaier les M*ntenc<-8 capitales, fusM^Dt-ellf^ |iorté«s par le >anhéilrln, que !«• Julf-4 rondulxlront alnoi Jéaus au prétoire. Vojei Mnnt. Le mot Ica notrs de Matth. XX vit. 3. grrr T.o ,tt déilgoo parfids la quatrième veille d« U nuit. eDtrc trois et six heurt» da mallo. plUH pifib.Tliicm. nt
,
d'.ipré*
le-t
585
calefaciens se. Dixerunt ergo ei Nuraquid et tu ex discipulis ejus es? Negavit :
ille, et dixit
:
Non sum.
26. Dicit ei unus ex servis pontificis, cognatus ejus cujus abscidit Petrus auri-
culam
:
Nonne ego
te vidi in horto cura
illo?
27. Iterum ergo negavit Petrus; et statim gallus cantavit. 28. Adducunt ergo Je.sum a Caiplia in prœtorium, Krat autem mane et ipsi non introierunt in praetorium, ut non contaminarontur, sed ut manducarent pascha. 29. Exivit ergo Pilatus ad eus foras, ;
dixit Quam accusationem ailcrtis adversus hominem hune ? 30. Hesponderunt, et dixerunt ei Si non esset hic malefactor, non tibi tradidissemus eum. Aci iiiite 31. Di.xit ergo eis Pilatus et
:
:
:
Luc, xxii, 66, le jour commcn* seulement à poindre. On conç<ilt l'enipreaeement cruel des eunemls du Sauveur; du n'sle, les Romains avai< nt coutume de traiter de grand malin leurs affaires Judiciaire-i. l't non œnl^'apn-s yaint
çalt
—
taminarmtur. D'après
maUon
entrer dans une
Impureté
les principes pharUiiIijuea,
païenne constituait une
légale. Cf. Act. x
,
28
;
xi, 3.
Ce scru-
pule c mtrastc singullerem^^nt avec les inten* tlons criminelles da Juifs envers Notre- Selgnear. Cf. Mntth. xxiit, 24. Ut marutucarctit... Le mot Tpa»ch<i ne désigne |>olnt Ici l'agneaa pascal, mais, conme en plusieurs pas* Fagrs de l'Ancien Testament (cf. FH-ut. xvi, 2-3; II Par. XXXV, 7-9), les victimes qu'on immolait dans la matinée du 15 nl^an. Jour principal de
—
consommait ver* midi. C« donc nul emcnt que ca nt Jean e-t en détacconl avec les synoptiques au %\\\e' du Jour f>ù le Sauveur réU-bra la |>dque avec ses dl clples. Cf. Matth. xxvi, 17 et lea notea. 29-32. Les Juifs réclament du gi»uvi»rooHr la
fête, et
que
l'on
détail ne prf»uve
re.\écullon de Pilate
fit
leur
-- &rirU eryo.., aux Idée» relk-leu^ra conformant en Ci la
st-ntence.
celte concefslon
m» de ces admitilAtrés aux recom manda lions que Rome donnait ,
fonctionnaires
d.tns
les
provliéiTS.
-
» »e«
Pilatut.
Saint Jean m- la pas encore mentionné; mata aux ivanxlles parua il le supiio^e connu, grAr.< avant le rien. Voyez Matlh. xxvii, 3 cl lec--mmenU-dre. F ra» : en avant de la jHiric qui
—
me. Comp.
•lonnait nur la
le ven».
1«.
— Qunm
ofcuimtionfm. t Le droit romain exigeait, en I»arril cas, < une accusation jto^ltive et formelle, a - Si non Cf. Act. xvil, 6: XXV, 6; XXVI, SI. tan*t... ( vera. Su). Ké{H)nae en partie hautaine, en partie embarratsée des Julf<, qui avalrnl «npéré que Pilate ooaflmieralt purement et >lm|d ment It-ur sentoi.co, vans examiner à nou* !<- couvcrnrnr Irur r1pi»ta veau la cauae. .
.
—
586
S.
Jean, XVIII, 32-37.
eum vos, et secandum legem vestram judicate eum. Dixerimt ergo ei Judsei :
Nobis non
licet interticere
queraquam.
32. Ut sernio Jesu impleretiir, quem dixit, significaus qua morte esset rnoriturus.
33. Introivit ergo iteriim in prœtorium Pi atus, et vocavit Jesum, et dixit ei : Tu es rex Judaeorum? 34. Respondit Jésus dicis,
an
alii
A
:
dixerunt tibi
temetipso hoc de me?
mêmes,
et jugez-le selon votre loi. Mais Juifs lui dirent Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort. 32. C'était afin que s'accomplît la parole que Jésus avait dite, lorsqu'il avait marqué de quelle mort il devait mourir. 33. Pilate entra donc de nouveau dans le prétoire, et appela Jésus; et il lui dit Es-tu le roi des Juifs ? 34. Jésus répondit Dis -tu cela de toi-même, ou d'autres te l'ont -ils dit de les
:
:
:
moi? 35. Respondit Pilatus
:
Numquid ego
Jud.Tus sum? Gens tua et pontifices tradiderunt te mihi quid fecisti? Regnum meum 36. Respondit Jésus non est de hoc mundo. Si ex hoc mundo ;
:
regnum meum, ministri raei utique decertarent ut non traderer Judaeis; nunc esset
autem regnum
meum
non
est hinc.
35. Pilate répondit Est-ce que je suis Juif, moi? Ta nation et les princes des prêtres t'ont livré à moi qu'as-tu fait? :
;
Jésus répondit Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu, pour que je ne fusse pas livré aux Juifs mais mon royaume 36.
•
:
;
n'est point d'ici.
Ergo rex 37. Dixit itaque ei Pilatus Tu dicis quia es tu ? Respondit Jésus rex sum ego. Ego in hoc natus sum, et
37. Pilate lui dit alors
:
:
ad hoc veni in mundum, ut testimonium
ironiquement Accipite eum, et... (vers. 31). Si vous prenez ainsi les choses, jugez-le et condam:
nez-le vous-mêmes. Pilate savait bien qu'ils avaient déjà condamné Jésus, et qu'ils ne pouvaient rien de plus sans son assentiment offiIls sont obligés, ù leur grande honte, de ciel. rec</nnaître qu'ils avaient perdu ce qu'on nom-
—
—
mait le droit du glaive Nobis non licet... Vt sermo... (vers. 32). Précieuse réflexion de l'évangolli-te. Jésus avait prédit qu'il mourrait sur la croix (.cf. ni, 14; xn, 33; Matth. xx, 10. etc.). Or, c'était là le supplice infligé habituellement par les Romains. Il serait mort lapidé, tn qualité de blasphémateur, s'il eût été exécuté par les Juifs. Cf. Lev. xxiv, 14. 2" Premier interrogatoire de Jésus au prétoire. XVIII, 33-38». Comp. Mai th. xxvii, 11-14; Marc, xv, 2-5; Luc. XXI II, 2-5. La plupart des détails que nous :
:
Tu
es
donc
Jésus répondit Tu le dis je suis roi. Voici pourquoi je suis né et pourquoi je suis venu dans le monde
roi ?
:
,
,
:
accusation fausse, lancée contre lui par des qui en voulaient à sa vie. Numquid ego... (vers. 35). Pilate est visiblement froissé. Pour rien au monde l'orgueilleux Romain n'aurait consenti à être un Juif haï et méprisé. Non, il n'est pas Juif, et il ne s'occupe pas des affaires intérieures du pays ce n'est donc pas de lui - même qu'il a demandé à Jésus s'il était roi. Gens tua : la nation, réprésentée par ses Quid fecisti? Car membres les plus influents. ce ne devait pas être sans raison que l'accusé avait été condamné par ses concitoyfns.
—
hommes
;
—
—
—
liegnnm meum...
Le Sauveur répond
(vers. 36).
maintenant à
la première question de Pilate. Assurément, il est roi mais son royaume n'a rien de mondain, de politique
Cf. vers.
33.
;
:
ne contient pas la moindre menace pour Rome. Si ex hoc... Petit raisonnement fort bien choisi pour détout fiùrituel de sa nature,
il
—
sont propres à notre auteur. Le Messie et sa royauté. - Introivit ergo... Le narrateur signale fidèlement le va-etvient de Pilate, nécessité par les circonstances,
montrer celte asseitlon. En effet, si .Jésus avait été un roi ordinaire, il aurait eu auprès de lui ses gardes, ses soldats, qui auraient combattu pour le défendre et lui rendre la liberté.
puisque l'accusé était dans l'intérieur du prétoire, et les accusateurs au dehors. Cf. vers. 29, 38'»; Tu 68 rex...? Contraints de XIX, 4, 9, 13. formuler une accu>allon, les Juifs, comme le raconte samt Luc, xxiii, 2, avalent prétendu que JéflUB troublait tout le pays en se déclarant de là cette question de Pilate, qui exprime roi un grand étonnement : Est-ce bien toi qui es A temetipso... (vers. 34). le roi des Juifn ? Avant de reprendre directement au gouverneur, Jé«a.H veut que Ci'lui-cl lui dise dans quel sens il lui a i>oné son Interrogation. Par les mots an
Nuvc
a/ii.../Notre-Selgneiir Insinuait que c'était là une
tère public.
lisons
ici
33-38'.
—
;
—
—
puisque, tu le vols, je Ergo rex... (vern'ni pas un teul défenseur. set 37). La conclusion était évidente, et Pilate la tira aisément, mais avec un surcroît d'étonncmcnt. Tu dicis... Jésus souligne cette conclusion, et revendique la dignité royale avec une fierté toute divine. En même temps, il insiste sur la nature céleste et spirituelle de sa autem... C.-à-d.
:
—
—
royauté
:
allusion
Incamé;
Ego in à
la
hoc...
Le verbe natus sum fait temporelle du Verbe
naif-sance
veni in mundum, à son scène du monde, à son minisBelle misUt teatimonium
l'expression
apparition sur
—
la
. . .
s.
Jean, XVIII, 38
pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix. Qu'est-ce que la 38. Pilate lui dit vérité? Et ayant dit cela, il sortit de nouveau, pour aller auprès des Juifs. Et il leur dit Je ne trouve en lui aucune cause de condamnation. 39. Mais, c'est la coutume que je vous délivre quelqu'un à la fête de Pâque voulez -vous donc que je vous délivre le ;
XIX,
3.
»87
perhibeara veritati. Oranis qui est veritate, audit vocera raeam.
:
:
—
ex
38. Dicit ei Pilatus Quid ent veritas? cum hoc dixisset, iterum exivit ad :
Va
Judœos,
et dicit eis
Ego
:
nullara inve-
nio in eo causam.
autem consuetudo vobis ut vobis in Pascha vultis ergo dimiitam vobis regem Judœorum ? 39.
Est
unum dimittam
;
des Juifs?
roi
40. Alors, de nouveau, ils crièrent tous en disant Pas oelui-ci, mais Barabbas. :
Ur Barabbas
était
un brigand.
40. Clamaverunt ergo rursum omnes, dicentes Non hune, sed Bnrabbam. Erat :
autem Barabbas
latro.
CHAPITRE XIX donc alors Jésus,
Pilate prit
1.
et
le
flageller.
fit
2. Et les soldats, ayant tressé une couronne d'épines, la mirent sur sa tête, et le revêtirent d'un manteau de pourpre. 3. Puis, ils venaient auprès de lui, et
disaient
:
Salut, roi des Juifs
donnaient des
;
et ils lui
1. Tune ^go apprehendii Pilatus Josura, et flagella vit. 2. Et milites, plectentes coronam de spinis, iraposuerunt capiti ejus, et veste
purpurea circumdederunt eum. 3. Et veniebant ad eum et dicebant Ave, rex Jud^eorum; et dabant ei alapas. :
soufflets.
slon, qne Notre-Seijrneur Jf'*sus-Chr1st a remplie «Iff la façon 1* pins aâinlrablc. Cf. II Cor. i, X<»;
entl^re conviction do l'innot^ence de Jtktos
:
ego
"!•
au peuple de l'am* rst autfm^. nistler, conformément à la coutume (vers. 39). Sur cet usage, voyci Matih. zxv, 15 Vulti» ergo...f Pilate et \o commentaire. n'avait p.ifl besoin do la permission des Juifs pour relAcher un criminel mais, comme le montrera de plus en plus la suito du rt^lC, il le* c'est ponrredoutait, tout en les dédaignant quoi 11 voulait que racquUlement parût v<-nlr Clamavemvt... (vers. 40). Cri d'eux -mômes. bruyant et («auv.ige, comme II r«S»ultc du verbe San hune. sfi... C'est à ffroc éxpaôva'jav,
la 'II!; aMiiUt^
de res chefs qui- la foule exprima cette ilemando barbare. Cf. Matth. xxvii, 2<J. Krat autem... IVtnIl traghiue, dont on trouve le développement dans les synoptlqutm.
1
TIm. VI, H.
—
etc.
Omnia
qui...
Par ces
mot». Jé<<u8 Indiqae qaels pont ses partisans fiincires pt ses flilèles sajetu. Être de la rérlté », c'^'M en <^tre Tamt, la rechercher et vlrre en viii, 47. etc. OJTifomilté avec elle. Cf. m, 2t Au lit roc^m... : comme la voix d'un maître QuUl... verittia (vers. 3h»). Quesei d'un roi. tion toute supciflclelle, pnlsqu- Pilate n'attendit mémo pas la réponse. Qnrgtlon toute sceptique »o rit des vaincus recherches iiu-^i le j^nuvemenr •»
;
—
—
•»
:
» ihllosophe», et reg;ir<lo comme une rh<>><e arpt*** à (wm pptprrn yeux qu'il est Impossible df savoir en quoi coimistc la vérité ». Du moins *•]]>' montrait bien que Pllato ne croyait pas à
iKini»-
rti
u|t«''rlonr
de J6*um, mais qu'il le regardait rêveur subtil, qtil seerojalt
atix autres
3» J.s*u« et
homme*.
nirabha».
Luc. XXIII. 13cpt <^plaode,
3H*.40. fS; Marc. XT, 6-1»;
nUfc rapidement
3S. •!
»
•
.
""'it
raonnti^ par les
synoptiques. 3Hh - io. Pflate 6cli«m dans im pro)et de déKxirit ad...: dans le lIvriT Notr<«-Solkfnour.
—
de^M'In d'ptrtter la foale k lui
m
llhrrtt^ dff
l'aeout^.
La
demander
la mlito
petite allocutlim
du
gonvornenr e-t tP^ habllo en ce sens. Kn tant que Juge ofQciel, Il oommenoe par attester ton
proiMK«e ensuite
—
;
:
—
—
l'inctlgatlon
4« I.a it.-tgellailon et le
.XIX.
XVin,
n
Il
:
rommc un
Comp. Maith xxvti.
ur
t4uliim...
—
cnaronncment
d'épines.
13.
Comp. Matth. xxvii, S4-30; Marc, xr, U-19; Lne. xxiti, 9«-tS. Crap. XIX. - 1. Jèsns eut cnirllement flagrlM. FlageUavit. Sur c« Huppllcc, voye» les notn de Matth. xxvti. ;«. En rinfllgeant à Jeans, Pttata espérait exciter la pitié de ses accnsatours, ou assr>avlr leur haine; Il »e promettait
—
de
le
relâcher ensuite. Cf. I.nc.
xxm.
1«. ÎJ.
J-S. Iji scène ilu counummu-nt d'^plnr». Vfiyrz dans le» synoptiques le» di-lafls de ee doulourvux Incident, que saint Joam
588 4.
!S.
Exivit ergo item
dicit eis lit
:
m
JEAN, AIX, 4 -y.
Pilatus foras, et
Ecce adduco vobis eum
cognoscatis quia
nuUam
foras,
invenio in eo
Pilate sortit donc de nouveau, et Voici que je vous l'amène dehors, afin que vous sachiez que je ne 4.
dit
aux Juifs
trouve en
causam.
lui
:
aucune cause de condam-
nation. 5. Exivit ergo Jésus portaiis coronam ppineam, et purpureum vestiraentum. Et
dicit eis
:
Ecce homo.
:
Cum
ergo vidissent eum pontificea et ministri, clamabant, dicentes Crucifige, crucifige eum. Dicit ei Pilatus: ego Accipite eura vos, et cnicifigite €aim non invenio in eo causam. 6.
:
;
Nos legem 7. Responderunt ei Judaei haberaus, et seciindum legem débet mori, quia Filium Dei se fecit. 8. Cum ergo audisset Pilatus hune :
serraonem magis 9. Et ingressus ,
très brièvement.
—
avec l'autorisation gouverneur. C'est laient humilier
et
tirauit,
est
prœtorium iterum.
Milites... Ils agissaient soit directe, le
roi
5. Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit Voici l'homme! 6. Lorsque les princes des prêtres et les satellites le virent, ils criaient, en
soit
encore
tacite
du
des Juifs qu'ils vouVeste
châtier en Jésus.
—
disant: Crucifie, crucifie-le! Pilate leur dit Prenez-le vous-mêmes, et crucifiezcar moi, je ne trouve en lui aucune le cause de condamnation. Nous 7. Les Juifs lui répondirent avons une loi, et selon notre loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu. 8. Lorsque Pilate entendit cette parole, il craignit encore davantage. 9. Et étant entré de nouveau dans le :
;
:
lui- même l'accusé à ses ennemis, pour leur mieux faire partager la persuasion où il était de sa parfaite innocence. Ecce ho no (îôe, ô avOpwKo;). « Tarole de pitié, par laquelle le gouverneur faisait appel aux sentiments d'humanité qui vibrent dans toute La réponse fut celle de poitrine humaine. » bêtes fauves altérées de sang Crucifige... (verset 6). Il est à remarquer que les princes des prêtres et les huissiers du sanhédrin furent les premiers à pousser cet horrible cri (pontifices et...). Notez aussi le trait cum Hdissent : ce qui aurait dû les apitoyer ne fit que les rendre plus cruels. Accipite eum... Plus haut (cf. xvin, 31), cette même formule renfermait un refus a^sez (nergique de confirmer la sentence du tribunal juif; elle ne contient maintenant qu'une faible protestation. Du moins, Pilate ne se lasse pas d'attester l'innocence de Jésus ego non iiircnlo... Nos... habemus... (vers. 7). Les hiérarques tt les pharisiens s'enhardissent tn le voyant fléchir; à son « ego », ils opposent un « nos ï audacieux. Débet mori, quia... Leur première accusation avait revêtu une forme politique (voyez les n'>tos de xviii, 33); celle-ci Filius Dei est empruntée au don)aine religieux se... Le titre de Fils de Dieu doit être pris ici dans le sens strict. Cf. v, 18; vrii 58; x, 33. - Magis tim,uit (vers. 8). Déjà fortement impressionné par tout l'ensemble de l'attitude de Jésus, Pilate le fut beaucoup plus encore on entendant cette réflexion des Juifs. Il craignait, tout sceptique qu'il parût, d'irriter gravement quelque divinité dont il laisserait condamner le
présenter c'était
—
—
:
—
:
—
—
:
Clilaiiiyde de soldat. (D'après un vase peint.)
purf/urea. De même saint Marc ; saint Matthieu dit qu'on revêtit Notre -Seigneur d'une chlamyde
rouge de
soldat.
Scène de ï « Ecce Homo ». XIX, 4-8. 4-8. Cet épisode si émouvant n'est relaté que par notre évangélit-te. Ecce adduco... Pilate va faire une nouvelle tentative î>our toucher les Juifs, et obtenir d'eux une sentence d'élarglssem(-nt en faveur do JéHUs. Ut cognoscatiH quia... Cf. xviu, 3a*>. ti'll pieua't la peine de 6*^
—
—
.
Fils.
C"
Second Interrogatoire de Jésus dans
prétoire.
XIX,
le
9-11.
9-11. L'origine de Notre -Seigneur et la puissance de Pilate. Tout ce passage encore est propre au quatrième évangile. Unde es tu? D'a[)rè8 le contexte, avec ce sens 8pé:-ial Quelle
—
:
Jean, XIX, 10-13.
s.
il dit à Jésus D'où es-tu? Mais Jésus ne lui fit pas de réponse. Tu ne me 10. Alors Pilate lui dit parles pas? Ne sais- tu pas que j'ai le pouvoir de te crucifier, et le pouvoir de
prétoire,
:
:
délivrer?
te
11. Jésus répondit
:
Tu
n'aurais
aucun
ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui ra'a livré à toi est coupable d'un plus grand pouvoir sur moi,
s'il
589
ad Jesum Unde es tu? Jesu» autem responsum non dédit ei. et dixit
:
10. Dicit ergo ei Pilatus Mihi non loqueris ? Nescis quia potestatem habeo crucifigere te, et potestatem habeo dimittere te? :
11. Respondit Jésus Non haberes potestatem adversum me ullain, nisi tibi datum esset desu{»er. Propterea qui me :
tradidit tibi,
majus peccatum habet.
péché. 12. I)ès lors, Pilate cherchait à le dé-
Mais
en disant Si tu le délivres, tu n'es pas l'ami de César car quiconque se fait roi se déclare contre César. livrer.
les Juifs criaient,
:
;
13. Pilate,
ayant entendu ces paroles,
amena Jésus dehors,
s'assit
et
sur le
—
nature? ResponLe Christ Jugeait sufliiiaute sa ré|K)n3e anicrleure df. xviii, 36), et Pilate ne raéritalt pajt d'en savoir davantage; sans compter qu'il se serait fait difficilement une idée de la nature est ton origine? quelle est ta
Bum non
8i>écl;ile
..
de JtSus.
—
non... (vers. 10). regardait comme un
Slihi
Blessé au vif par ce qu'il
manque de
brutale: X''scia quia...f
yon
haberes... (vers. 11). Toujours divinecalme, Jésus rappelle ù ce Juge inique
ment «
-i
d'autorité »
question
—
il menace rudement l'accu-é, une qutsiion de droit en une
respect,
transformant
Et exinde quaerebat Pilatus dimiteum. Judœi autem clamabant, dicentes Si hune dimittis, non es amicus Caesaris omnis enim qui se regem facit, 12.
tere
:
;
contradicit Caesari. 13. Pilatus aiitom ciim audis-et ho8 sermones, adduxit foras Jesum, et sedit
gage. — Omnis enim... Prétendre à la royauté (comme Jésus l'avaK fait, d'après la calomnie
des hiérarques), c'était évidemment déclarer la guerre à César. Il j avait un crime analogue à soutenir le prétendant (comme le faisait Pilate, Cum audis.*et... en ne condamnant pas Jésus). (vers. 13). Atterré par ce langnge, le gouverneur ce&ce do résistei, et il se prépare aussitôt à prononcer la rentence de mort contre Notre- Sei-
—
—
gneur, avec toute la solonnité accoutumée. AdiUixit fora*... Durant toutes les négociations si bicD racontées par salut Jean (cf. xviii, 38
sa propre dépendance et sa re*>pomabilité » Dieu. Dffujer : du ciel, de Dieu
—
devai.i
—
Propterea, ?ii toCto I. parco que Pilate avait abusé de son autorité relativement à Jésus. Si le gouverneur romain était coupable, à plus forte raison Calpbc, qui
même.
Cf. Rotn. xiii,
Sauvtur au nom du
lui avait livré le
Kn
me... majxLt...
7'<t
:
saiibôilrln
:
effet, les cbefs spirituels
lu iH.'uple Juif connaissaient
Notre -Seigneur, sa commis une
ses miracles, et Ils avaient
.>aint(.'té,
injustice en le condamnant. Jésus est condamné au supplice de
suprême 7«
XL\,
la cn)ix.
12-lG».
12-15' .Derniers efforts
du gouverneur
p<^)ur
le
délivrer. Pres<iue tout appartient en propre à
—
Exinde. Le grec uns à partir de ce moment (c'est la traduction do la Vulgate); Bolon \i» autres poor ce motif, c.-à-d., h cause du la rétlexion par laquelle JéKUs av.iit Implicitement menacé Pilate dfs cb&tlmcntJt dlvin-*. Comp. le vern. Il, - Quxrebat. L'lDi|>arfnlt saint Jean dans ce |>a$«age.
i% TOUTO'j signille, d'uprés
les
:
:
Mau rinslsiance des ctamnfMint. Ils vont f.iiri' un dernier effort, qui réussira pleinement. Son e$ amicus... Être l'ami do C«'*.Tr, c'était, 8':rrrti» ^nv\^^ la domination d'un TifWrr, l'affaire marque
des efforu réitéré*.
Juifs n'ùtalt pas
moindre
:
(
Juge romain asaU aar «on (rD'unat. DAS-r«Ucf de l'arc do trloinrbe d« Tr»Jaa.>
—
:
n*. Aussi hauts fonctionna ira irrave -on pas une a<* d'être hostile à l'empereur. Les Juifs -
H
lit
ijU' 1
..•'
-ivai
Ht
>
fort
qu'Us portaient
.
;
bien, ot c'était un coup droit P.itte cd loi tcoaol c« lan-
à
et
8S.),
Jécua était demeuré dan-
—
l'ir
• riour
<1 j
sur ktiv »on tribunal. .Sans doute une itiite < tribun» lAlho»trotaê { /ij.^Iraprovliiéo • à la hAte. '. f (Iku) |«avé Je tpwTOv). A la lettre prétoire.
Pto
lr\bun<ili. W.i\\y>
;<
:
—
:
;
590
Jean, XIX, 14-18.
S.
pro tribunali, in loco qui dicitur Lithos-
Gabbatha. 14. Erat autem parasceve Paschœ, hora quasi sexta. Et dicit Judœis Ecce trotos, liebraice auteui
:
rex vester.
tribunal, au lieu appelé Litliostrotos en hébreu, Gabbatha. 14. C'était le jour de la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Et il dit aux Juifs Voici votre roi. ;
:
autem clamabant Toile, toile, crucidge eum. Dicit eis Pilatus Éegem vestrum crucifigaiu ? Responderunt pontifices Non habemus regem nisi Caesa-
criaient Ote-le, ôte-le crucitie-le! Pilate leur dit Crucitierai-jci votre roi ? Les princes des prêtres répondirent Nous n'avons pas d'autre roi que
rem.
César.
15.
Illi
:
:
:
16.
tradidit eis illum ut cruSusceperuut autem Jesum, et
eduxeruut. 17. Et bajulans sibi crucem, exivit in eum qui dicitur Calvariae locum, liebraice autem Golgotha, 18. ubi crucitixerunt
et eum eo médium autem
Jesum.
mosaïque. Le nom hébreu «Gabôat/ia ne correspond uuUeiuent au nom grec, car il signifie lieu élevé, éminence. Erat autem... (vers. 14). Le fait qu'il raconte était d'une telle gravité, que l'évangéliste mentionne toutes ses circonstances de lieu et de temps. L'expression parasceve (c.-à-d., préparation) est technique dans les évangiles pour désigner le vendredi (cf. Marc, xv, 42 ; Luc. xsiii, 54), parce qu'on préparait en ce jour tout ce qui était nécessaire pour les repas du sabbat. La « préparation de la Pâque », ce n'est donc pas la vigile de la solennité pascale, mais le jour même de la fête, qui tombait cette année -là un vendredi. Par conséquent l'on n'est pas en droit de s'appuyer sur cette locution, pour mettre encore le quatrième évangile en contradiction avec les trois premiers en ce qui concerne le jour de la mort de Notre- Seigneur. Hora quasi... C.-à-d., vers midi. Cette Indication crée quelque difficulté; car, d'après saint Marc, xv, 25, Jésus fut crucifié à neuf heures du matin (<c hora tertia i>) plus, d'après saint Jean lui-même, et de XVIII, 28'» , c'est de grand matin que Jésus avait été conduit au prétoire. Pour ré:ioudre ce petit jiroblème, tantôt l'on admet, mais sans raison suffisante, une erreur d'j copisite soit dans le second, soit dans le quatrième évangile; tantôt l'on s'appuie sur la particule fo;, « quasi », qui laiise une certaine marge. « Comme la troisième hfjure de taint Marc peut s'étendre de huit à dix heures, la sixième de saint Jean comprend certainement de onze h'.-ures à raidi. » Cette seconde solution est préférable. Ecce rex venter. Cette parole et celle du vers. IS** , Regem... cruciflgam, sont-olles des sarcasmes, PUate ayant pris déormals son parti de la mort de Jésus et voulant se venger des Juifs en les Insultant? ou bien furent-ellfs dictées par la pitié? (3es deux opinions ont trouvé des partisaoB ; la première nous parait i)lu8 vralsomblable. Tolte (c.-à-d., enlève)..,, cruciflge... Le« Jalfs réj>èU;Dt avec acharnement leur cri :
—
—
,
—
;
—
—
:
;
:
16. Alors
leur livra pour
le
il
crucifié. Ils prirent
donc Jé?us,
être
et l'em-
menèrent. 17. Et, portant sa croix, il vint au lieu appelé Calvaire en hébreu Golgotha. ;
eum,
alios duos, hinc et hinc,
ils
:
Tune ergo
cifigeretur.
Mais
15.
Là
18.
le
ils
autres avec lui, Jésus au milieu.
,
crucifièrent,
et
un de chaque
deux
côté, et
—
Comp. le ver;*. 6. Non ?iabemus.., nisi.,. Leur haine pour Jésus les pousse à cette autre infamie plutôt que de le reconnaître pour le brutal.
:
Messie, ils préfèrent renier toute leur histoire, tous les rapports intimes de Jéhovah avec leur nation. Tune. .. tradidit. . (vers. 16), Même
—
i
.
formule dans saint Matth., xxvii, 26, et dans saint Marc, xv, 15". Cf. Luc, xxiii, 25'', A la bassesse des Juifs correspondit celle de Pilate
céda par lâcheté, de même qu'il guider par leur haine sauvage.
il
—
§ III.
;
s'était laissé
Le dénouement du drame.
XIX, La narration de
16b -42.
saint Jean est
en général synoptiques ce qui ne l'empêche pas de contenir plusieurs belles plus brève
que
ici
celle des
;
particularités. 1" Jésus est conduit au Calvaire et crucifié entre deux larrons. XIX, 16'' - 22. 16»>-17. La voie douloureuse. Cf. Matth. xxvii, 31-34 (voyez le commentaire); Marc. Susceperunt... : XV, 20-23; Luc. xxiii, 26-33".
—
à
—
soldats romains, d'après
f-avoir, les
Bajulans
sibi...
portaient
cifiés
le vers. 23.
Ceux qui devaient être cru-
eux-mêmes
leur croix jusqu'au
Simon le Cyrésynoptiques. Exivit. 11 sortit (le la ville. Cf. Hebr. xiii, 13. Chez les Juifs, la peine capitale était toujours infli'gée en dehors Calvariae, Golgotha. Comme dans des cités. les autres récits. 18. Le crucifiement. Comp. Matth. xxvii, 35», 38 (voyez le commentaire); Marc, xv, 21», 27-28 ; lieu
néen
du ,
supplice. Sur l'épisode de
voyez
—
les
—
Luc. xxin,
33''.
—
Alios duos.
Deux
larrons,
—
Hinc et hinc. d'après les narrations parallèles. L'un à droite et l'autre à gauche, comme disent \eii
—
synoptiques, Les mots médium auifim... Insistent sur la pensée. C'est par dérision que Jésus fut mis à la place d'honneur, à cau^e de sa royauté. 19-22. Le titre de la croix. Cf. Matth. xxvii, 37 (voyez les notes); Marc, xv, 26; Luc. XXIII, 38.
—
Hcripait autem... Détail propre a
1
Jean, XIX, 19-24.
s.
une inscription, au-dessus de la croix. II y Jésus de Nazareth, roi des
19. Pilate rédigea aussi qu'il plaça
était écrit
:
591
autem
19. Scripsit
et titulum Pilatas,
crucem. Erat autem scriJésus Nazarenus, rex Juda-orum.
et posuit super
ptum
:
Juifs.
20. Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, car le lieu où Jé>us avait été crucifié était près de la ville. Elle
hébreu, en grec et en
était rédigée en
20. Ilunc ergo titulum multi Judreorura legerunt, (juia prope civitateia rat locus ubi crucifixus est Jésus. Et erat scriptum hebraice, gi-a?ce, et latine. «
latin.
21. Mais les pontifes des Juifs diN'écris pas Roi des saient à Pilate Je suis le Juifs mais écris qu'il a dit roi des Juifs. 22. Pilate répondit Ce que j'ai écrit, :
:
:
;
21. Dicebant ergo Pilato pontifices lîex JudaeoJndaeorura Noli scribere riim, sed quia ipse dixit Rex sum Ju:
daorum. 22. Respondit Pilatus
:
je
l'ai écrit.
23. Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et en firent quatre parts une part pour chaque soldat. JU prirent aussi sa tunique c'était une tunique sans couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas. Ne la 24. Et ils diront entre eux déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. C'était afin que s'accomi>lît ;
;
:
eaint
Jean.
—
latin gréclFé)
:
rouge sur une
Titulum
(ti't/.ov
est
un mot
Inscription peinte d'orctinalre en Super crutablette de bois,
—
—
-dessus de la tête du divin crucillé. Erat... «cH;)mm... Le» quatre narrateur» citent le* mots Rtx iudteorum L'éptihète yuzareuus ( > Na![a)païo;) n'est mentionnée que par saint
cem
:
ail
:
:
Quod
:
scripsi,
se ri psi. 23. Milites ergo cura crucifixi^sent eum, acceperunt vestimenta ejus, et fecenint
quatuor partes, unicuique niiliti partcm, et tunicara. Erat autem tunica inconsutilis, desuper contexta per totum.
Non 24. I>ixerunt ergo ad invicem scindaraus eam, sed sortiamur de il!a cujus sit. Ut Scriptura impleretur, di:
qualro soldats (le TetpâStov, ou « quatemlo » accoutumé) qui montaient la garde auprès de la
deux o|>ératlon8
croix, h
nikre
o|K!'ration
:
distinctes.
—
Pre-
acceperunt... et fecerunt... Voyer
—
Ilniic ergo... Toute la t-ulte de l'inciJean. dent (vers. 20-22) eut une particularité du quatr1^m«> évangile, à part le détail relatif aux trois lu'igue4, qui e»t également cité par Kaiut Luc. — Projif eivttatem. l>e saint Sépulcre, bAti sur l'eiupluamcnt du Uolgotha, est t^ltué ntatnmais, au tenant à Tlntérleur de Jénisilem temp"* de Jésu«, le Calvaire éuit légèrem«'nt en dfhots <le.H murs, au nord -ouest. Voyez VAtl. Hebraice, gritce et... çiogr., pi. xiv et xv. Vojeï Luc. XXVIII, 38 et le comraeutulre. JHeibant... )>ontiflceii (vers. 21). Ce furent sans ;
—
,
—
doute quelque-* délégués qui se pn-wnu'rent h Pilate. I/luipaifalt
marque
leur
ln.«.li'
hiérarque* iraient humllléH do voir T»\ <!•« Jtiifi attribué publiquement à
tance. Ixrs le
:
ipêt dixit
:
nouvelle
Hex mm..., ne
réitérer leur calumnic précé-
—
:
du ntoUu, une
petit© victoire. 2* l.e partage des v6t«ments.
XIX, 93-24.
Marc, xv, 24* Luc. C p. Matlh. xxvji, 36* xxiu, SI**. Les précieux détails qui concernent la tunique du Sauveur uo nous ont été conservés ;
;
\mr mdnt Jean. 93-21. D'après le quatrième évangile, les vétruieiitx de J;-9ua doniiéreot lieu, de la part des lu
•alnte
tuDwue wsèn-c
à Trt^vrs.
La dei le- n>tes de Matlh. xxviil, 3ô«> conceinii la Kilme tunique tl (unt.-u/i c-à-d., la robe extérieure d'>iit rOrlent biblique ont toujours ei
>
.
-,
fai-
dente. Cf. vers. 12; xvni, SS I-uc. xxiii, 2. Quod aeripai... ( Tcru. 22). U. f um bref et Iminrleux. rilatc ren)|M)rtu, cette fol»
Iji
de
C4*lul qu'ils
mé|iriH.ileiit et détestaient. I>a rétlactiou
pro|M«f pur eux sait d'ailleurs que
titre
:
:
arr/nio,'
,
pi.
I.
fig. 1, 2. ».
lo,ctc.). -- L'<
va donner quelques dévelopjienients km ^an» IncoiunUlia (ippa^oO erat auttm... couture.— Druui-rr. (.'.-ù-d., à |»art1r de r..ii\««r. ture hU|>érU'ure pMr laquelle on |MKsalt l.t i' I^a tunique formait un Usuu d'une seu'e Son aeindamuê... (ver», 24). conttjrta per... " •-•'m Cou iKv en quatre morceaux. eP ^
—
:
\
—
tout son prix.
commun
—
Ix-s soldats projH.-
accord de
la
tirer
au
•«.•n
,
>.>
u,
..>
592 cens
S. :
Partiti sunt vestimenta
Jean, XIX, 25-29.
mea
sibi,
et in vesteni raeara raiserunt sorteni.
milites
Et
quidam hœc fecerunt.
cette parole de l'Écriture Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré ma tunique au sort. C'est là ce que firent :
les soldats.
25. Stabant autem jnxta criicem Jesu mater ejus, et soror matris ejus, Maria
Cleophie, et Maria Magdalene.
Cum vidisset ergo Jésus matrem, discipuhim stantem, quem diligebat, Mulier, ecce filius tuus. dicit matri sure 27. Deinue dicit discipulo Ecce mater tua. Et ex illa hora accepit eam discipulus iii sua. 28. Postea sciens Jésus quia omnia 26.
et
:
:
ut cousummaretur Scriptura, dixit Sitio. 29. Vas ergo erat positum aceto plénum, Illi autem spongiara plenam aceto, ]ly^sopo circumponeutes, obtulerunt cri
consummata sunt, :
ejus.
avaient fait précédemment pour les quatre parts. UL Scripiura... Saint Matthieu cite aussi ce texte du Pei. xxi, 19 dans la même circonstance. L'accomplissement de l'oracle était saisissant. 3" Les derniers moments de Jésus, XIX 25 - 30. Le récic devient de plus en plus solennel,
—
,
,
comme
les faits.
25-27. Jésus confie sa mère au disciple qu'il aimait. Épisode digne du quatrième évangile et qal n'est raconté que par lui. Stabant... Transiiion, tt en même temps contraste avec la scène qui précède. Il est touchant de penser qu'à celte heure suprême d'humiliations et d'angol^ae8, Jésus était entouré de quelques amis fidèles. Les synoptiques mentionnent au-sl la présence des saintes femmes (non toutefois de Marie), à quelque distance de la croix, mais senlen^^nt après la mort de Notre -Seigneur. Cf. Matih. XXVII, 55; Marc, xv, 40; Luc, xxiii, 49. Mater ejus. Désolée, mais d'une vaillance à toute épreuve, et partageant les douleurs de Bon Flb", D'après le sentiment le plus commun dans l'antiquité comme de nos Jours, les mots Maria Cleophae (c,-à-d,, femme de Cléopha.s) sont une apposition à soror matris... Cette autre Marie était la mère de Jacques le Mineur et de JoM.'ph. Cf, Malth, xxvii, 56, etc. Maria Magdalene. C-à-d,, Marie (originaire) de Magdala, Voyez Luc, viii, 2 et le commen-
—
—
—
—
taire.
—
Cum
groupe Adèle,
vidisaet...
(vers,
26).
Dans
le
regard de Jétus distingua sa mère et «on dl«:lple de prédilection, qui l'avait èuivi courageusement auHsi Jusqu'au Calvaire. Mulier est ici un titre d'honneur et de respect. Voyez II, 4 et les notes, Ecce Filius... C.-à-d. Voici celui qui doit désormais vous servir de fll* et prendre do voua un soin tout dévoué, paiMi'i'il me faut vou^ quitter. Ilien n'est plus toocbant que ce dernier trait de la sollicitude filiale de Jé«as pour Marie. Comme ''indique au le
—
—
:
25. Cependant, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie - Madeleine. 26. Ayant donc vu sa mère, et, auprès d'elle, le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère Femme, voilà votre fils. Voilà ta 27. Puis il dit au disciple mère. Et, à partir de cette heure, le disciple la prit chez lui. 28. Après cela, Jésus, sachant que tout était accompli, afin que l'Écriture fût accomplie, dit J'ai soif, 29. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, la fixant à un rameau rf'hysope, l'approchèrent de sa bouche. :
:
:
moins indirectement
quem
trait
le
diligebat,
cause de son affection spéciale pour saint Jean que Jésus lui confia sa mère, de préférence à tout autre disciple, Les mots Ecce mater tua (vers. 27) complètent le legs sacré du Sauveur expirant. En les prononçant, Jésus recommandait à Jean de traiter Marie comme si elle avait été réellement sa mère. Saint Jean comprit son Maître, et dès ce moment il eut pour Marie toute l'affection et les prévenances d'un fils ex illa hora... In sua. Dans le grec stçTa tO'.a,«in propria»; c-à-d., dans sa maison, 28-29. La soif douloureuse de Jésus en croix, Comp. iMatth. xxvii, 46-49; Marc, xv, 34-36. Quoique plus concise, la narration de saint Jean se compose en grande partie de détails nouveaux. Sciens quia... Introduction solennelle à cet autre incident. Cf. xiii, 1, L'expression omnia consummata... désigne l'accompl 8.«ement intégral par Jésus de toutes les prophéties qui concernaient sa vie et sa mort. Le texte grec insère l'adverbe rfiy] avant Tiavia Sachant que déjà tout était accompli. Un point cependant restait à accomplir, et Jésus va se prêter spontanément à sa réalisation ut covsummaretur..., dLxit. Scriptura. D'après les uns, le vers. 22 c'est à
—
—
—
:
:
—
—
:
— :
—
a In siti moa potaverunt me Suivant les autres, le vers. 16 du « Aruit tanquam testa virtus mea, et Ps, XXI Sitio. llngua mea adhaesit fauclbus mels. » La soif e.st l'un des tourn ents Ira plus affreux des crucifiés, qui font en proie à une fièvre ardente, causée parles b'e-;sures faites aux mains et aux pieds, et par l'horrible tension imposée an corps tout entier pendant de longues heures. Vas ergo... (vers. 29). Il s'agit do la provision de « posca » mélange d'eau et de vinaigre, qui servait do breuvage aux soldats romains. TJyssopo. Cotte plante, que l'on croit avoir appartenu ^ la famille dos Labiées, a des tlgea
du
Lxviii
Ps,
aceto,
:
»
:
—
—
,
—
s. Jkan, 30.
Quand Jésus
dit
il
Tout
:
la tête,
31.
est
eut prit le vinaigre, accompli. Kt inclinant
Oc comme
c'était
dun
l-nguos XXI,
la
préparation,
pied et au delà {Ml. dUist.
ïiat.,
fig. 1).
3<J. Le dernier soupir de Jésus. Comp. MalQi. xxvu, 5<); Marc, xv, 37; Luc. xxiii, 46'. Les deux premiers détails ne sont mentionnés que par saint Jean. — Cunsutnmatutn est, teTi).eTTat. Dans le même sens quau vers. 28. Vm
entrant dans ce mnnde, Jésus avait promis, selon l'admirable d< ctrinc de saint Paul, Hebr.. x, 7, d'iiccomplir toute la volont»^ de Dieu; en quittant lu terre, il a la satisfaction de [Mouvoir
—
dire qu'il a tenu entièrement sa promesse. Eniisit. Plutôt, d'après le grec Il livra.
—
:
Expression qui met en relief la parfaitf liberté avec laquelle niuurut N'itie-Scij:neur JôsusChrist. Cf Luc. xxiil, 4(i; Gai. M, 10. etc. 4' Le coup de lance au cûlé de Jésus. XIX, 31 37.
Saint Jean seul a conservé le souvenir de cet inttTe.ssant épih4jde.
Le
«
:
—
—
—
fussent dépos4'-s au plus vite de l'instrument do le .sabbat qui approchait était leur supplice celui de l'octafe pascale. Scrupule analogue à :
—
Ut franumtttur... On le « crurifragium », ou briscm<-nl dex jamlM.'s. Klle n'avait lieu <pren des cas partiruliern, car dordinaire les cruciliés demeurairni .nur la croix jusqu'à leur mort, qui n'avuit lieu qu'après de longues heures, ou même, parfois, après plusieurs iours. Elle était
celui
de xviii. 2HV
nommait
cette
opération
CoMMEMT.
Cum
30. dixit
ergo accepisset Jésus acelum.
Consummatutii
:
Kt
est.
inclinalo
ergo, quoniam parasceve non remanerent in cruce corpora sabbato, erat enim niagnus dics illc sab Judaei
31.
erat, ut
rogaverunt IMlatum ut frangerentur
bail,
eorum
crura,
et tollereiitiir.
Venerunt ergo
3'2.
milites,
quidem fregerunt crura, crucilixus est
cum
et
— VII,
primi qui
et allerius
eo.
Ad Jesum autem cum venissent, viderunt eum jam morluum, non fre-
'Xi.
ut
gerunt ejus crura 3t. sed unus militum lancea latus ejus aperuit, et conlinuo exivit sanguis et ;
a(]ua.
testimonium perbibuit. testimonium ejus. Kt ille
35. Et qui vidit
verum
et
est
quia vera
scit
36.
ut et vos credafis.
dicit,
Facta sunt
enim
lia'C
ut Scriplura
Uès cruelle par elle-même; mais ses tortures avaient précisément pour but de compenser ce qu'elle enlevait à la durée du crucillement. Fregerunt : au moyen de massues ou de barres /Vimi celui des deux larrons d"nt (Je fer. les soldats s'approchèrent en premier lieu. 33-35. La poitrine (\v Jésus transpercée dun i't viderunt... jum... Nctrecoup de lance. Seigneur était mort beaucoup plus tôt que la Unus... laticea... (verplupart des crucifiés.
—
—
.
—
—
probablement conçu quelques doutes au sujet de la mort de Jésus. Aperuit. La leçon authentique du grec est lu iLvu;ev, il perça. Notre version latine a f,voiU''i il ouvrit. On ne saurait dire avec certitude de quel côté fut ptjrlé le coup de lance. Si l'on réfléchit au but que se proposait le st.ldat, on dira de préférence, que ce fut à gauclie, du côté du cœur hypothèse qui .semble confir^immée par le fait qui suit et cotitinuo... guis et aquu. Non pas de l'eau sanguinolenlt*. mais deux liquides séparés, de la lymphe et du sang. Fait remarquable, qui dunlinaire n'a \vm lieu après la mort; au^si l'évangéliste va-t-il le Souligner de di\ers«>s manières, soit en insistant sur la véracité dr s<jn propre témoignage, soit en citunt plusieurs anciens textes qui furent (Jut vutit... (vers. 3r)). Selon alors réalisés. sa coutume, saint Jean se désigne lui-même de set
34).
Ce
soldat
avait
—
;
—
:
—
crurifragium ». L'occasion est brièvement indiquée Judaei ergo... Parancevc : le vendredi. Voyez les notes du vers. 14. Vi non rémunèrent... Ijk loi juive exigeait que les corps des supplicit^s fussent retirés, iivant la nuit, de la croix ou du gilMjt. i'J. Peut, xxi, 22-23. Erat enim... Raison «jjeciale qui faisait désirer aux hiérarques que les trois crucifiés 31-32.
503
capite, tradidit spiritum.
rendit lesprit.
il
de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car ce jour de sabbat était solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompit les jaml>es des suppliciés, et qu'on les enlevât. 32. Les soldats vinrent donc, et rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. 33. Klaut ensuite venus à Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jairibes; 3i. mais un des soldats* lui ouvrit le côté avec une lance, et aussitôt il en sorlit du sang et de l'eau. 35. Celui qui l'a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est véridique. Kt il sait qu'il est vrai, afin que, vous aussi, vous croyiez. 36. C;ir ces choses ont cti'> faites, afin
pi.
XIX, 30 36.
—
cette
indirecte, qui
façon
particulier
di'
solennité.
—
a
Ut
ici
un caractère
et
w>a... C'est a
ses lecteurs qur l'évan^jéliste «"adresse. Il voudrait leur inculquer, par le récit de cette circonstance merveilleuse de la mort de JésusChrint,
une
'M't-^n.
foi
Deux
ferme
et
oracles
ardente au Sauveur. de l'Ancien TeHl«m»'nt
—
Ftictu «un»... qui avaient prt'-dit ces détails. ut... I^"s textes qui vont être cité» »o rappor-
ts
S.
594 impleretur
:
Jean, XIX, 37-41.
Os non comminuetis ex
37. Et iterum alia Scriptura debimt in quem transfixerunt.
dicit
eo.
Vi-
:
que l'Écriture fût accomplie Vous no briserez aucun de ses os. 37. Et ailleurs, l'Écriture dit enIls contempleront celui qu'ils ont core :
:
38. Post haec autem rogavit Pilatum Joseph ab Arimatliaea, eo quod esset discipiilus Jesu, occultus autein propter metum JiidfEorum, ut tolleret corpus
percé. 38. Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret, par crainte des Juifs, demanda à Pilate qu'il lui
permît de prendre
le
corps de
Jesu. Et permisit Pilatus. Venit ergo, et tulit corpus Jesu. 30. Venit autem et Nicodemus, qui venerat ad Jesum uocte priraum ferens mixturam myrrhae et aloes, quasi libras
Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus. 39. Nicodème, qui auparavant était venu auprès de Jésus pendant la nuit, vint aussi, apportant environ cent livres
centuni. 40. Acceperunt ergo corpus Jesu
d'une composition de myrrhe et d'aloès. 40. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de linceuls, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs. 41. Or il y avait, dans le lieu où il
,
,
et
ligaverimt illud linteis cum aromatibus, mos est Judseis sepelire.
sicut
autem
41. Erat
novum,
in
in loco, ubi crucifixus
liorto monumentum quo nondum quisquam positus
hortus
est,
;
et in
erat.
talent donc au Messie d'après l'intention divine. Os non... Voyez le vers. 33. Cette prescrip-
—
avait été crucifié, un jardin, et dans ce jardin un sépulcre neuf, où personne encore n'avait été mis.
du crucifiement (voyez VAtl. xv plan de l'église du Saint-Sépulcre).
tout près de celui gèogr., pi,
;
tion était tout d'abord relative à l'agneau pascal, ce type frappant du Christ immolé pour salut dés
le
—
hommes.
Cf.
Ex. xir, 46;
Num.
Videbnnt in... (vers. 37). Ces mots .'e rapportent au vers. 34. Ils sont tirés de Zach.f xii 10 (voyez le commentaire), et cités d'une manière assez libre.
IX, 12.
,
5'- La sépulture de Jésus. XIX, 38-42. Comp. Matih. xxvii, 57-61; Marc, xv, 42-57;
Luc. xxiii, 50-56.
Le corps du Sauveur e.st descendu de la Us soins de Joseph d'Arimathie. Dans ce passage, le rôjit de saint Jean se rapproche souvent de celui des synoptiques, qu'il abrège. Post haec. C'était le soir, disent saint Matthlea et saint Marc. Eo quod... Motif qui 1n.spira à Jo.seph sa courageuse conduite. 38.
croix par
—
—
Occultas... Restriction
:
—
il
n'avait pas été Jus-
un très vaillant disciple. L'embaumement. Ce récit est entièrement propre au quatrième évangile. — .Ylcodemus 77/1... Voyez m, 2 et vu, 60. — Mixturam myrrhie et... Les deux parfums avaient été d'abord réduits en poudre. Sur la myrrhe, voyez M«tth. II, 11 et les notes. Le bois d'aloès est
qu'alors
39-40.
,
aromatique. Cf. Prov. vit, 17; Canr. tmL, pi. xxxii, flg, 7). lAbroê centum. QuanUt<î très considérable (un ptu \>\\u de «2 kllogr.). Sainte profusion, comme celle de Mario. Cf. xii, 3 et ss. AcceTperunt... (veri", 40). Nic^jdèn)e <t Joseph rénnia. Comp. les Ligaverunt...: avec des bandeverw. 38 et 3». It'ttiï». Cf. XI, 44; Luc, XXIV, 12. 41-42, JéMUB est mta danii le tombeau. Erat... horlun. Saint Jean est t'eul à parler do ce Jardio, et à dire que le lieu de Ut sépulture était OUI»'! trcH
!,
—
14 (AV.. d'hlit.
—
Rameau dn Bal»amoden<lrnn arljie qui produit la
iWfirrha
myrrhe.
—
—
—
Novum
aus-il
la
in quo... Saint Matthieu menllonne première de ces deux circonstances, et
—
Jbi ergo... (vers. 42). Luc la seconde. Conclusion et récapitulation. Cf, vers. 31 et 41.
saint
s.
Jkan, XIX, 42
42. Ce fut donc là, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche, qu'ils déposèrent
—
XX,
rm
3.
42. Ibi ergo propter parasceveii Judaeorum, quia juxta erat moaumeutuui, posuerunt Jesum.
Jésus.
CIIAPITRi: XX
1. Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine vint au sépulcre dès le matin, comme les ténèbres régnaient eiicop' et elle vit que la pierre avait été ôtée du sépulcre. 2. Klle courut donc, et vint auprès de Si mon- Pierre, et de l'autre disciple que Jésus aimait. Et elle leur dit Ils ont «•iilevé le Seigneur du sépulcre, et nous ne savons où ils l'ont rais. .'1 Pierre sortit donc avec cet autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. ;
:
—
Pfoyler...,
mieux,
quia juxta... Tout s'arrangea pour
d'une part, l'on était pressé p;tr l'arrlvéti du sabbat, et que, de l'autre, le wpulcre se trouvait h proxlrulré. le
Skciiox
puls<iue
—
III.
,
KsT
Jksl's
KÉSCUHKCIIOX. Corniuo dans géliste
chap.
les
OIXIUIKlk
XX,
xvm
SA
PAtl
1. Una autem sabbati, ^laria ^Nla^^dalene venit majie, cum adhuc len-brie essent, ad monumentum et vidit lapidera sublatum a raonumento. ;
2. Cucmrit ergo, et venit ad Simonera Petrum, et ad alium discipulum quem
amabat Jésus
et dicit illis Tulerunt de raonumento et nescimus ubi posuerunt eum. 3. Exiit ergo Petrus ^ ille alius discipulus, et venerunt ad monumentum. :
;
Dominum
)niL8. L'emploi du pluriel suppose <iue, d'aprws notre évangéliste aussi, Marie Madeleine était
au tombeau en compagnie d'autres femmes. 3-10. Saint Pierre et saint Jean visitent à leur tour le sépulcre. Le quatrième évangile raconte hcuI en entier cet épisode; mais saint
allée
Luc, XXIV. 12, y fait une allusion rapide, en ce qui regarde saint Plern'. La narration eat très
I-3I.
et xix, notre évan-
supjKWL' et coaipli^to
les
namitions des
dvnoptlqucti. Sur l'accord des quatre récits, mnl-
gré U'urs Siinopais ii.ifi
,
plus
361-361', et notre 175- lyo. Saint Jean ne raconte pa-< fait môme de la résurrection; il se pp.
§5 le
liorne, lui (lo
cxtôrU*ur»»H, vojez notre
dl7er»r«>ii('eti
commentaire,
granit
auMi,
quelques apparitions
6 relater
Jé-tus n^MSUsclié.
du Sauveur à Marie Madeleine.
I* Apparition .\X, 1-18.
—
de Madeleine au sédans saint Luc le l>r'inler Jour apn^s lo Habbjit. Le vers. 1 se rattache saint Mallli., xxviii, 1; à saint Marc, xrni, 1-4,
Chat. X.X.
pulrre.
—
Una
1-2. Vintte
Comme
aulftn...
:
;i
—
Maria Maijdalene. ù saint Luc, xxiv, l-*i. >alnt Jean n'evclnt pas les aatrearainiei* feniroea ; il se liorne à mentionner celle qui va Jouer lo rAle Manf *ufn adhue... I>e grand maprinrlpal. lin, dirent saint Marc ut saint Luc. Il e>t vrai que ce dernier ajoute * orto Jam sole; * mais
Il
—
:
marquer
j>our
le
moment do Au temp^
r«rri\ée.
—
t'u-
nt dans le grec elle conrt. Ardente, Marie ne peut deiiMurcr avi-c ses amies auprès du >4pulcre ouvert mais e le m* tuXtc d'aller annoocer aux apAtres Simonrm. ri... ce qn'elli! vient de constater. rurrit
(
vers.
2
).
pn'^i
:
lnt> r
eur d'un sepulc:e
i>ii>'iii(nr!i.
;
—
nlium... Pierre et
Jean étalant
.
lea
deux
pain m'ambres du collège apoatolique. runt : les Juifs, les eDoeiiila ilt Jéiiu.
princi-
Tulf-
—
As*€i>
—
roouTerocnté». Oumbant. .(vers. U): tant • e par ciix-ni6m«« avaient hAto do »e ren In -'. du fait ni grave nul ^ rrmettmrrit... Plus alerte, i«rcv qu'il était plus Jeuoo. f
.
—
S.
Jean,
Cunebant autera duo simul,
et ille
596 4.
alius discipuliis prœcucurrit citius Petro, et
monumentum.
venit primas ad
XX,
4-13.
4. Ils couraient tous deux ensemble mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sé;
pulcre.
Et ciim se inclinasset, vidit posi;a
5.
Et
5.
s'étant baissé,
il
vit les linceuls
sed séparai im involutum in unum locum. 8. Tune ergo introivit et ille discipulus. qui venerat primus ad monumentum et
poses à terre; cependant, il n'entra pas. G. Simon -Pierre, qui le suivait, vint aussi, et entra dans le sépulcre et il vit les linceuls posés à terre, 7. et le suaire, qu'on avait mis sur sa tête, non pas posé avec les linceuls, mais roulé à part, dans un autre endroit. 8. Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi
vidit, et credidit.
et
non tamen introivit. Venit ergo Simon Petrus sequens
linteamiiia 6.
;
eura, et introivit in monumentum; et vidit liiiteamina posita, 7. et sudarium, quod fuerat super caput ejus, non cura linteaminibus positiim,
;
Nondum enim sciebant Scripturam, eum a mortuis resurgere.
9.
quia oportebat 10.
Abierunt ergo iterum discipuli ad
semetipsos. 11.
tum
Maria autem stabat ad monumen-
Dum
foris, plorans.
ergo fleret, in-
monumentum.
clinavit se, et prospexit in 12.
Et
vidit
duos angelos in albis,
eedentes, unum ad caput, et unum ad pedes, ubi positum fuerat corpus Jesu. 13. Dicunt ei illi Mulier, quid ploras? Dicit eis Quia tulerunt Duminum meum, et nescio ubi posuerunt eum. :
:
de regarder Linteamina: les bandelettes mentionnées ci -dessus (xviii, 40). Le nom grec est le même de part Posita: mises à part, et d'antre (obôvta). rangées avec soin. Voyez lei vers. 6'' et 7. A(/n... introivit: ou par respect pour son compngnon, ou par Buite de sa vive émotion. J'etrus... introivit (vera 6) toujours prompt et décidé. Ce trait le caractérise parfaitement. Hudurlum quod... (verri. 7) Pierre, qui avait pénétré dans la chambre sépulcrale, observa ce détail que Jean n'avait pas pu remarquer. Caput ejus. L'évang ;llste, « tout absorbé par son s'-;>t », oublie de mentionner le nom de NotreLc ;^uear. Non eum... sed... L'ordre qui régnait dar.h le w';{>n!cre démontrait que le corps n'avait p*< été enlevé précipitamment, mais que le divin Maire était vraiment ree^usclté. Vidit et CTfAidit (,vern. b). Saint Jean crut pleinement à la réalité de la rf^surrection. Saint Luc nons •pprend, L c, quelle» étalent les impressions de salut Pierre. Notre évangéllste expose, avec ta candeur accoutumée (cf. ir, 22), la raison C'a/n se inchnasfet
dans
liiitérieur
(
vers. 5
)
:
afin
du sépulcre ouvert.
—
—
— —
:
— —
—
—
—
pr>ur laquelle les discIpUm furent
si
lents à croire
d'usé manière c^>mpl':te au mystère de la rénurrc-H'-n. bien qu'il eût. été préflit par les saints Livrea et par Jékua lui - même Ifondum enim... :
;
;
il
vit, et
il
crut.
9. Car ils ne savaient pas encore, d'après l'Ecriture, qu'il fallait qu'il ressuscitât d'entre les morts. 10. Les disciples s'en retournèrent donc chez eux. 11. Cependant Marie se tenait dehors, près du sépulcre, pleurant. Et tout en ]tleurant elle se baissa, et regarda dans le sépulcre. 12. Et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tète, et l'autre au.x pieds, à l'endroit où avait été déposé le corps de Jésus. Femme, pourquoi 13. Ils lui dirent pleures-tu? Elle leur dit Parce qu'ils ont enlevé mon Seigneur, et que je ne sais où ils l'ont mis. ^
:
:
Marc, xvi, 11; Luc. xxiv, 11, i)). Cf. 23, 24. Lorsqu'ils eurent été éclairés par l'Esprit(vers.
cessèrent de douter, et ils comprirent les divins oiac'.e.^. Cf. Act. ii, 25-27, Ad semetipsos 31; XIII, 33; I Cor. xv, 3. (vers. lu). C.-ù-d., chez eux, à leur domicile
Saint,
ils
pleinement
—
d'alors.
11-18. Jésus se manifeste à Marie Madeleine. Comp.'Marc. xvi, 9-11; mais saint Jean développe assez longuement et très dramatiquement ce que faint Maïc n'avait fait qu'esquisser en Stabat peu de mots. foris. Marie était donc revenue auprès du sépulcre. Comp. le very lorarts. Désolée non seulement de la set 2. mort de son Maître bien -aimé, mais au3s«i,
—
. . .
—
d'après sa supposition, de l'enlèvement du corps Inclinavit se et... : comme avait fait
sacré.
—
saint Jean.
Comp.
le vers. 5. Elle aucsi, elle crai-
gnait de pénétrer dans l'intérieur du tombeau. Angelos. Les autres saintes femmes avalent pareillement vu, peu d'instants auparavant, des ap^jes dans le sépulcre. Cf. Matth. xxviii, 6 Marc. XVI, 5; Luc. XXIV, 4. In albis (veis. 12). La Dicunt couleur du triomphe, de l'allégiesse. ei... (vers. 13). Ils adressent doucement la p.irole Q.uia à Marie, pour la consoler et la calmer. tuleruTit... Préoccupée i)ar ses pensées et ses recherches, elle ne semble pas bo douter qu'elle
—
;
—
—
—
s. Ji:an,
Ayant
14.
dit cela, elle rg retourna,
ei vit Jésus debout ])as
mais
;
ne savait
elle
que ce fût Jésus.
Femme, j>ourquoi 15. Jésus lui dit pleures -tu? qui cherches - tu ? Pensant :
que
c'était le jardinier, elle lui dit
gneur,
où tu
:
Sei-
c'est toi qui l'as enlevé, dis-miji
si
l'as
mis, et je l'em porterai. Marie! Elle se
16. Jésus lui dit
tourna, et lui dit
:
:
Rabboni
(c'est-à-dire.
:
Marie Madeleine vint annoncer J'ai vu le Seigneur, et a\ix disciples voici ce qu'il m'a dit. 19. Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, comme les portes 18.
:
11«'. Les mot» Dominum a des anges devant meum sont remplis d'une palnte Unlrcs^e. yescio ubi... Ce qui revenait à dire Si vous le Bav(7, , vous, dites- le- mol. Converêa est... (ver*. 14) sans attcndro de rép<">n.sc*, son émotion étant trèe profonde et la reniant tout absVidit Jeitim... Elle reçoit enrtn la trUte. récoiiipenfe de son amour fidèle. Mais tout d'abord elle ne reconnut pas Jésut», qui voulait encore la mettre à l'épreuve en ne te nonnifestant pas lmm<^diatcniorit ù elle et non Mci'bal... Cf. .\xi, 4; Marc, xvi, 12; Luc. xxiv, 16, ilulier, <7»<id ., (ver», 15). yiieatl<«n litU-ralcmcnt la uiônie que celle do« angc«. Cf. vers, 13», ExiittimavB quia... Voyant un homme de grand laatln dans le Jardin, etlo supposa, toujours iniulète et troublée, que c'cia.t le Jardinier. Elle l'Interroge avec beaucoup de politOMie ( Domine , si tu...), afin de mieux arriver à ses fins. — Eum mstullgti. Mémo rcflexion ù faire qu'à propos dn pronom < ejus ", an vers. 7. f:<jo rum tollam. Marie ne réfléchit pas que le fardeau ferait trop lourd |>our elle. Son amour lui l>ep4U;ide qu'elle sera capable de tout, pourvu qu'elle puisse seulement recouvrer le corps do JHua no peut résister davanpon divin ami. tage à tant <rafTe<-tl«m, et 11 se rév^-lc complèDicU ti...: Maria (ven. IS). t4>niciit ii .Ma<lel(>uie MiSî'xjX du ti'xre grec est calqué cor l'hc'breu
—
:
—
:
—
:
—
—
—
—
:
La manière dont Notre -.Si'IgniMir
co simple
nom
fut
comme un
pro-
i^lair qui
—
Omi-er^a... Illumina tout à fait la xltualion, Avant que Jénua lui parl&t Marie s'élait donc de n luveau touniéo dans la dlnTtlon du s4ptilcrr. C«»tiip. le vem. 1«. — ItahUnn (paCoO'jvi daim le grec) eut i>n augmentatif de rabbi, et slguifle également Mon mi«ttn>: mais c'est un titre plu^ rc (lertucux encore Cf. Marc, x. II. Cert tout ce que la sarprlso et l'émotion do ,
Mario
lui
permirent de
dire.
— SoU
me... (ver-
597
;
:
hortulainis esset, dicit ei
eum,
sustulisti
eum
:
noiii,>a
14-19.
14. Haîc cum di.xisset, conversa est retrorsum, et vidit Jesura stantem et non sciebat quia Jésus est. 15. Dieit ei Jésus Millier, quid ploras? quem qua-ris? Illa existimjins quia
;
et
dicit
illa,
ei
si
tu
tollam.
Jésus
ei
Domine,
:
dicito mihi ubi posuisti
eum
ego
Dicit
16.
re-
Maître)! 17. Jésus lui dit Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va vers mes frères, et dis- leur Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
A/tri'itfi.
XX,
Maria. Conversa liabboni (quod dicitur
:
:
Magister). Noli me tangere, ascendi ad Patrem meura. Vade autem ad fratres meos, et die eis 17. Dicit ei Jésus
:
nondum enim
:
meum et Patrem Deum meum et Deum vestrum.
Ascendo ad Patrem
vestrum, 18. Venit Maria Magdalene annuntians discipulis
Quia vidi Dominum, et haec
:
dixit mihi. 19.
Cum
ergo sero esset die illo, una et fores essent clausœ ubi
sabbatorum,
set
17),
Ne
La
phra.<o
grecque
(iri
(lou
âirrou a
sens de « Noil mihi adhicrere >; c.-à-d.: cherche pas à me retenir. Il e^t évident,
plutôt
le
d'après cette pap)le,que Marie s'était préi.lplt<!-e aux pieds de fon Maître, pour les baiser avec
Sur les diverses interprétations qu'on en a données, voyoz n<»tre grand commentaire, pp, 36rt-369. .Suivant celle qui nous parait élro la meilleure, Jéous rc|>ond Ici aux oentlments intimes de Marie, qui semblait vouloir le retenir Jamais sur la terre, pour le posuéder conmic on ne i>eut le fuiro qu'au ciel. Il lui dit donc No me retiens pan, car Je ne suis pas encore remonté vers mon Père; avant que Je puisse revenir Ici- bas et vous emmener tous avec mol dans la blenhenreu»* patrie. Il do't s'éooulrr un Vade autem... temps c<'nisidénible encore. Jésus donne à Marie la mission d'aller porter à »08 aiWVtrcs la nouvelle de »a résurrection, et en même temps de sa pro-halne ascension. Fratre» mens. Nom tout almaMe, de beanconp Ane-nij BUjK-rlcur à celui d'amis. Cf. xv. 15. ail... C- àd. Je suis vivant mai*» Je ne dcmcarerii pas toujours aToc vous comme |>ar le Patrem m*um... et rtutrum. C'«».t le passé. même Père, le même Dieu pour Jt!*-U8 et potir SOS disciples, mais non de la môme monlère; Notre c'est |our cela que Jé^us ne dit pas Vrnit ilaria... (vers. 1H>. P<re. notre I)|. il 8a Joie retentit à travers son mowage. abrt''gé l'ulà Dfminum, et... par l'évangéllrite S* Jé!«us apparaît au collège a|HMitollque le •olr du Jour de »a nSsurrecilon, XX, lD-2.1, CoMip, Marc, xvi, 14; Luc. xxiv, 31-43, certainement de la môme ap|«ntlon Il o'aglt effusion.
.'i
:
—
—
—
;
:
—
:
—
:
diin* les trois
récits;
mais
détails diffèrent
les
entièrement. 19 -so. L'apparition. Una $abbatormm. Même exr^re««l' n qu'au Trrs. 1 à part l'emploi du pluriel, qu'où iruu»e aussi s** «t là dans Ici
—
,
XX,
Jean,
s.
erant discipuli congregati, propter metum Judaeorum, venit Jésus, et stetit in
medio,
et dixit eis
:
Fax
vobis.
20-26.
du lieu où les disciples étaient assembléa étaient fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se tint au milieu d'eux, La paix soit avec vous et leur dit 20. Et après avoir dit cela, il leur !
:
20. Et cum hoc dixisset, ostendit eis manus et latiis. Gavisi suiit ergo discipuli, viso Domino.
montra
mains
ses
Les disen voyant le
et son côté.
ciples se réjouirent donc,
Seigneur.
Fax vobis. 21. Dixit ergo eis iteriim Sicut misit me Fater, et ego mitto vos. :
22. Ilîec cum dixiswset, insufflavit, et Accipite Spiritum sanctum. dixit eis 23. Quorum remiseritis peccata, rerait:
tuntur eis
et
;
quorum
retinueritis, retenta
Bunt.
Et il leur dit de nouveau La paix avec vous Comme mon Fère m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. 22. Ayant dit ces mots, il souffla sur eux, et leur dit Recevez l'Esprit-Saint. 23. Les péchés seront remis à ceux auxquels vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux auxquels vous les retien21.
:
soit
!
:
drez. 24. Thomas autem unus ex duodecim qui dicitur Didymus, non erat cum eis quando venit Jésus. 25. Dixerunt ergo ei alii discipuli ,
:
Vidimus Dominum. Ille autem dixit eis Nisi videro in manibus ejus fixuram clavorum, et mittam digitum meum in locura clavorum, et mittam manum meam in latus ejus, non credam. 26. Et post dies octo, iterum erant :
synoptiques. Cf. Marc,
—
Fores... clause...
les
i, 21; Luc. iv, 31, etc. Les apôtres, terrifiés par
événements des derniers jours, cra'gnaient d'être et persécutés comme disciples de Stetit ( £<7Xï) ). Il se montra soudain Jé>us. au milieu d'eux, pénétrant d'une manière surnaturelle dans le cénacle, en vertu des dons
recherchés
—
—
Fax vohis. nouveaux de son corps ressuscité. Comme dans saint Luc, xxiv, 36. C'était la salutation accoutumée des Juifs, — Ostendit eis... convaincre de son Identité. Même après sa rét^urrection, les mains, les pieds (cf. Luc. xxiv, 39) et le côté de Jésus avalent donc conservé les trace?, désormais gloGavisi rleuFes, des clous et de la lance. gunt... : ainsi qufi leur ilaitrc le leur avait prédit. K.t. XVI, 20. 21-23. Les grands pouvoirs. Dixit... iteî.. />i... Cette fois, le Fax vohis va servir d'introduction à la mission que Jésus voulait confier
(vers.
20)
:
pour
les
bien
—
—
à
K-e ajiôtres
:
Sicvt misit...
et eyo... Il
avait été
24. Or Thomas, l'un des douze, appelé Didyme, n'était pas avec eux lorsque
Jésus vint. 25. Les autres disciples lui dirent donc: le Seigneur. Mais il leur dit Si je ne vois dans ses mains le trou des clous, et si je ne mets mon doigt à la place des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. 26. Huit .iours après, les disciples
Nous avons vu :
péchés. Cf.
c'est
—
(ut immédiat, quoique invlHlhle dans ses effets, et moins complet qu'au Jour de la Pentecôte. Qtiontm remiHerUiM... (vers. 23). A cette effusion
—
du .SalMt-Eaprlt JéHOs rattache pour eea apôtres aa pooToir tout divin, celui de remeilre leit ,
,
G
le les
grec, par-
les retenir, c'est
le
gile.
24-25, Le doute pôti e
Thomas.
—
Sur
de
l'a-
le
nom
Didymris, voyez les notes Non erat cum de XI, 16,
—
mas
—
fc->
cap. 5
digne d'être absous. 3" Jésus se manifeste une seconde fois aux apôtres dans le cénacle, huit jours après sa résurrection. XX, 24-29. Ce récit appartient en propre au quatrième évan-
apôtres L travers le monde. /n»it//la»if (verg. 22). Geste symbolique qui figurait rpUprit- Halnt (7:vcO|j.a, louffle), que NotreSeigneur allait Cfjtnmnniquer aux Onze. Comp. ArcijAlc Si>lritum... Ce don sacré Oen. II, 7. qu'il r-nvole
sess. xiv,
en pardon, lorsque pécheur se montrera in-
refuser le
dit
évidemment
donner;
eis...
lai
comme
chés,
-même pour glorifier Dieu et sauver 1« homme»; c'tKt dans un but tout semblable
env-ôé
Concil. Trid.,
can. 2, 3, 6, 7, 9. Voyez aussi Matth. xvni, 18 et les notes. Laisser aller les pé-
Il
est impossible d'In-
diquer pour quel motif Thoétait alors
—
absent.
Nisi videro... (vers. 25). Cette réflexion semble indiquer que les apôtres lui avalent donné tous les détails de l'aiiparltion antérieure. Cf. vers. 20; Luc. XXIV, 39. 26-29.
Comment
le
Le saint clou cnnsorvô à Trôve». ( Rc'duit de luoitié.)
doute fut aimablement Poat dUa octo : u
guéri par Notre-belgaeur.
—
Jkan,
^.
étaient enfermés de nouveau, et Tliomas avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées; et il se tint au milieu d'eux, et dit La paix soit avec vous! Intro27. Ensuite il dit à Thomas duis ton doigt ici, et vois mes mains; approche aussi ta main et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais
XX,
27 -Hl
509
discipuli ejus in tus, et
Thomas cum
ois.
\'enit Jésus, januis clausis, et sletit iu
medio, et dixit
:
Pax
vobis.
:
27.
:
,
Deinde
affer
meum
Thoraae
dicit
tum tuum hue,
et
manum tuam, ;
:
Infer digi-
Wde manus meas
;
et
mitte in latus et noli esse incredulus, sed fidelis. et
fidèle.
28.
Thomas
répondit, et
lui dit
:
Respondit Thomas, et dixit ei et Deus meus. Cjuia vidisti me, 29. Dixit ei Jésus
Mon
Seigneur et mon Dieu 29. Jésus lui dit Parce que tu m'as vu, Thomas, tu as cru; heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru 30. Jésus fit encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont point écrits dans ce livre. 31. Ceux-ci ont été écrits, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de bien, et que, le croyant, vous ayez la vie en son nom. !
28.
:
:
!
du Jour de la réëurrection tlimanche suivant. Comp.
partir 1«*
Venit..., stetlt...,
iHztt...
la première foU. Cf. vers.
;
par conséquent,
le
vers.
Identiquement ia»>.
19».
—
comme
— Infer... et vide...
Je jU8 emploie à dessein les expresl'upôire sceptique, pour lui mieux Conclusion prononcée démontrer son erreur. SoU esse..., avec l'accent «l'une inQnic bonté Ne deviens piis infldéU', mais aed... Dans le grec Saint Tliomas oca-t-il touclicr les cicatldele. trice* du Sauveur? Il n'est guère possible de l'afllrmcr avec certitude. L'hyixpthcso négative eu effet l'eviingésemble plus vraisemblable liste cite In («rôle du disciple c^jnimc ayant Iteaponsuivi sans intervalle celle du Maître Domivut... et Dean... (.'oiifesdU„. (vers. 2«). sioii ikvtynl claire qu'elle était f xactc. Elle exprime Quia en qoelqueit mots tout ce qu'était Jénus.
<veni. 27).
sions
mêmes de
—
:
:
—
;
,
:
—
—
vUhati^. (vers. 2»).
gueur signale de
la fol
:
et
I>aii8
mot en
sa rép^ms»', Notre-.S-iu<intrastc
deux degrés
l'un, Inférieur, basé tar l'expc-riencc
(quia triJiappuyé uniquement sur le témoignage (beati qui nun...). 40 Conclusiun des récits évangell(|ii s de Mtot
sensible et les preuves matérielles utù..):
l'autre, supérieur,
Jean. XX, 30-31. 30-31. Jetant un regard eu arrière «or ton
:
Dominus meus,
Thoma,
beati qui non viderunt, et crediderunt. 30. Multa quidem et alia signa fecit credidisti
;
Jésus in conspectu discipulorum suorum,
quœ non sunt 31. tis
scripta in libro hoc. ut creda-
HaBC autem scripta sunt
quia Jésus est Cliristus, Filius Dei, credeutes, vitam habeatis in nomine
et ut
ejub.
croyait avoir achevé, et se «lurenant des nombreux miracles de divers genre accomplis par Notre -Seigneur Jésus-Christ durant sa Tic publique, l'évangéllsie avertit ses lecteurs qu'il n'a raconté qu'un tn s i^etlt nombre .Vu'^i... et alia... Ce sont les de ces prodiges apparition!» miraculeuses du illvin rt»>isusclté qui In conafteetu... lui suggèrent cette réflexion. Les prodiges en question avalent eu Ueu au grand Jour, et plusieurs tém«dns ocul.ilre-, diunes de fol, avalent pu les constater et lf>- if'-t«r. /7/rf auffni... vers. 31 ). C-ik-' racont<-8 par saint Jean. L's faits dont se compilée le quatrième ev.inKue ont presque toujours jwnr ba»e les linéiques prodiges de Jésus dont II contient le récit. — Ut eredati-s... L'écrivain sacré ne se lasse i»a< de revenir sur ce bnt, qu'il a eu tans cesse à In n 11 l'i, l»ensée. Cf. t. 14-18, 27, 33. 49-51 18. Ift; V, IH; VI, «8; vu, 29, etc. But toit ensemble théorique (la fol en Jésus-Christ, Klta de Dieu quia Jésus...) et pratique {et ut creVitam. La vie Kumatnrclle, toute deutes...). céleste, que Jt^us était venu api>orter an monde. Cf. m, 15-16; T. S4. etc. — In nomtne ejtis. C.-à-d., grAoo à st« iDOrlt«s tnfloU. Cf. Act. IV, 13; XV, 4-5, etc. livre, qu'il
:
—
(
-
;
:
—
,
;
600
S.
Jean, XXI, 1-6.
CHAPITRE XXI
1.
1. Après cela, Jésus se manifesta de nouveau à ses disciples, près de la mer
Postea manifestavit se iterum Jésus ad mareTiberiadis.Manifesta-
discipiilis,
vit
autem
2.
de Tibériade.
sic,
Erant
Simon Petrus,
siraiil
et
Tho-
mas, qui dicitur Didyraus, et Nathanael, qui erat a Caua Galilaese, et filii Zebedaei, et alii ex discipulis ejus duo. Dicit eis
Dicunt
cher. Ils lui dirent
:
Nous y
:
allons aussi
avec toi. Ils sortirent donc, et montèrent dans une barque et cette nuit-là, ils ne
;
et illa
ainsi.
Thomas, appelé Nathanaël, qui était de Cana et
:
:
ei
manifesta
Didyrae, et en Galilée, et les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples, étaient ensemble. Je vais pê3. Simon -Pierre leur dit
Simon Petrus Vado pisVenimus et nos tecum. Et exierunt, et ascenderunt in navim 3.
cari.
Il se
Simon -Pierre,
2.
nocte nihil prendiderunt.
;
prirent rien. 4.
Mane autem
littore
facto, stetit Jésus in
4.
non tamen cognoverunt discipuli
;
mais les disciples ne reconnurent pas que c'était Jésus. 5. Jésus leur dit donc Enfants, n'avez -vous rien à manger? Ils lui
quia Jésus est. Pueri, num5. Dixit ergo eis Jésus quid pulraentarium habetis? Responderant ei Non. 6. Dicit eis Mittite in dexteram navigii rete, et invenietis. Miserunt ergo;
dirent
:
de
APPENDICE
;
—
nuit qui fournit au pêcheur ^es mellleurea chances. 4-8. La pêche miraculeuse. Notre- Seigneur avait accompli un miracle semblable vers le milieu de sa vie publique. Cf. Luc. v, 1-11. Stetit, È'dTY) à rimprovlste, comme plusieurs
—
ce passage.
:
autres fois depuis sa résurrection. Cf. xx, 19 et 26. — Non... cognoverunt...: Jésus ne voulant
,
pas être reconnu sur-le-champ par ses disciples. Voyez les notes du vers. 1; xx 14-15, etc. Pueri, Ttaiôta (vers. 6). Appellation familière, qu'un étranger pouvait se permettre à l'égard Pulmentarium. Le mot d'humbles pêcheurs. grec TtpoT^âyiov désigne en général tout « ce qu'on m;inge avec » le pain du poisson dans la circonstance présente. Jésus se présente donc alors comn)e sll voulait acheter du poisson.
<TO}-ez les fioteu).
Chap.
divin
XXT,—
—
:
;
—
;
expression njontre qu'aprib la rt'tiurrection Jésus était 1 abItMtlleroent InvlHlble, et qu'on ne poualt le \olrqueH'll le j>«rmeltalN MareTihc-
—
—
riailiê lU/teB.
:
oa
U
uust
«i«.-
Galilée.
Voyez
—
,
1-14,
- Pontea. Dans l. Introduction. âpre» ces chfjKcs. Lwutlon fréquemment employée par saint Jean. Cf. v, 1 vi, 1, etc. Mani/tJilaiit «e. C.-ù-d,, Il se renOit visliile. Cette
grec
:
jours actif entre tous. Illa nocte nihil... La Providence le permettait ainsi afin q e le miracle du matin parût plus éclatant, car c'est la
Voyez notre grand comnientaire pp. 376-376. Il ne peut y avoir quelque hé^itatlon qu'à propos des ver?. 24-25
le
:
—
:
XXI,
dit Jetez le filet à droite barque, et vous trouverez. Ils le
,
:
Maître.
la
—
Les vers. 30 et 31 du thap. xx semblaient avoir mis le sceau au livre de saint Jean c'est donc un appendice, un épilogue, que nous trouvons ici. Le motif pour lequel le narrateur l'a ajouté, avant de publier son évangile, paraît être indiqué au ver-. 23 saint Jean voulait « mettre fin aux bruits erronés qui avaient cours dans la chrétienté asiatique au sujet de sa propre personne i», comme s'il devait à Jamais échapper à la mort. Les doutes émis parfois sur l'autheiitlcité do cette page ne reposent sur aucun argument sérieux le style et le genre bont tout du long ceux de l'apôtre; les anciens maniiscrits comme les anciennes versions citent
le
Non.
2 - 3. Pierre et quelques autres disciples vont pêcher dans le lac, Erant .nmul... : vivant peut-être en commun et vaquant à leur métier de pêcheurs. Il est probable que ces sept disciples appartenaient au collège apostolique. Si le narrateur ne cite pas les noms des deux derniers c'est sans doute parce qu'il n'avait pas eu l'occasion de parler d'eux dans le corps de son livie. Sur Nathanael et Cana, voyez les notes de touI, 46, et II, 1. — Dicit... Petrus (vers. 3)
^^parition de Jésus sur les bords du lac de Tibériade. XXI, 1-26.
Le travail des apôtres béni par
:
6. Il leur
:
l*-
;
:
:
unanimement
Le matin étant venu, Jésus parut
sur le rivage
Mittite... et
vi, 1 et lea 1
invenieti8... (vers.
6).
Il
leur parle
tourne un ami qui donne un conseil, et obéiHst rit ainsi qu'on le fait d'ordinaire dans
ilf le
s.
Jean, XXI, 7-13.
jetèrent donc, et retirer,
le
ils ne pouvaient plus à cause de la multitude des
601
jam non valebant illud trahere prrc multitudine piscium.
et
j>oissons.
Alors
7.
que Jésus aimait
le disciple
dit à Pierre
C'est le Seigneur. Dès que Simon-Pierre eut entendu que c'était le :
il se ceignit de sa tunique, car nu, et il se jeta à la mer. 8. Les autres disciples vinrent avec la barque, Cfir ils étaient peu éloignés de la terre (environ de deux cents coudées), tirant le filet jdein de poissons. 9. Loi-squ'ils furent descendus h terre, ils virent des «harbons allumés, et du poisson placé dessus, et du pain. 10. Jésus leur dit Apportez quelquesuns des poissons que vous venez de
Scijçneur, il
était
:
7. Dixit ergo diligebat Jésus,
discipulus illo, queîn Petro Don)inus est. Simon Petrus cum audisset quia Doniinus est, tunica succinxit se, erat enim nudus, et misit se in mare. 8. Alii autera discipuli navigio venerunt (non enim longe erant a terra, sed quasi cubitis ducentis), trahentcd rete piscium. :
9. Ut ergo descenderunt in terram, viderunt prunas positas, et piscem su-
perpositiim, et panem. 10. Dicit eis Jésus Afferte de piscibus quos prendidistis nunc. :
j)rendre.
Simon-Pierre monta dans la barque, à terre le filet, plein de cent cinquante trois gros poissons. Et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne fut pas rompu. 12. Jésus lejir dit Venez, mangez. Et aucun de ceux qui prenaient part au re|)as n'osait lui demander Qui êtesvous? car ils savaient que c'était le S'jigneur. 13. Jésus vint, prit le pain, et le leur donna, ainsi que du poisson. 11.
et tira
:
:
cas semblable"'. Le ton decunvicllou nvcc lequel U leur ;iv;ili proiiiU le 8uccè<» avait dû lea frapI>cr.
dan»"
— Jam
von
uu do ce»
Le filet était tonil)é de jwlMons qu'on rencontre
rairhant...
bancti
Ascendit Simon Petrus,
11.
rete in (errara,
et traxit
plénum raagnis piscibus
quinquaginta tribus. Et cuiu non est scissum rete. 12. Dicit eis Jésus Venite, prandete. Et nemo audebat discumbentium interrogare eum Tu quis es? scientes quia
ceiitum
tanti essent,
:
:
Duminus
est.
Et venit Jésus, et acci[tit panem, dat eis, et piscem similiter.
13. et
manière conforme aus-l h son caractère. Comp. lo vi-r». II. — T'unira. Dans lo grec £7::vc-Jtt,;, ce dont on se revêt par-dessus; par conséquent, un vêtement fup<'rieur. D'où 11 mit qu'on no doit pas piendre à la lettre les mots erat... 7,udu8. Pierre avait garlé une tunique légère ou un :
caleçon (Atl. arehéoK.
pi.
r,
flg.
3, 4>.
—
Quas\...
(lucrntin (ver*. H). C.-à-d., 105'", puisque la cuudc-c valait <>»525.
—
VUierunt. Au 9-U. Le repiis symbolique. Ils volent. L'emploi do dans le grec
prés<'nt
ce tom|>s
:
marque
la
surprléo des
Priini$...et piii«m (ô-J/iptov (iet
;
10; voyez les nt»tes do vi,
disclpleti.
—
de mén.o au ver9).
l.v
tout avait
miniculemement préparé par NotreSelgncnr. AfftrU de piêctbiiê^. (vers. 10). Non que cm pol<sotiH dussent faire |iartle du rt-pas otïcrt par Jé«UH h ses amU (cf. vers. 13): mais le Sauveur les déolralt |)our lui-même. < Ils Rgurent «ymbolii(U<ntent loe anus que ses dlacipli>s vont lui gagm-r à iravt-rs K- monilo, et qu'ils lui apporterotii induite avic l<>lc. Quant au n-pas,... il oxprtmo la nécessité du divin concours et des été
I^ (
p^-che iutr>ruleu*<*.
D'aprè* UD nioDunimt du vi* lèclc.)
parfois dani le lac
do Tlbérlade. Cotte
comme
p^he
premliro, Im fruit» n)>oii'lantfl do futtir minUt^ru dca a|>dtre>t. ( f. Luc. V, 10. D»mini/< e»t (vem. 7). Son amour tmlent avait révélé à nalnt Jonn, |>Iuh encore qu lo miracle, la préfenr«> du Maître. c'ent llcrn' qui S'il vit plaa prom|'t«nn-nt ii< lança le premier yrm Ji'-sua '^ml^tt f^...), d'une
mIracuUusc
figurait,
la
;
—
.
grAcoM céloMltMi, |tour remplir avec fruit le rdle Ctntum... (vers. U). do |»écheur spirituel. »
—
On compta JoyeuM-mcnt
po ssons sous le<» mai/nt» et lo trait cum lanti .. rc'èvrnt ré'enlue du Vrnite ptattdfU (ven^. 13). D'aprùa miracle. !<• grec: Ll, dijeiin«'z. Aimable inviraiion. yemo^. dtarumbetiUum (dans l«« grec: aOCTUk
yeux
du
tllvln
—
Mi(ltn>.
,
les
—
l/épltlti'te
—
002
o.
14.
Hoc jam
JEAN, XXr, 14-16. que Jésus manifestait à ses disciples, depuis qu'il était ressuscité d'entre les morts. 15. Après qu'ils eurent mangé, Jésus Simon, tils de Jean, dit h Simon-Pierre m'aimes -tu plus que ceux-ci? Il lui répondit Oui, Seigneur, vous savez que Pais mes je vous aime. Jésus lui dit 14. C'était la troisième fois
tertio manifestatus est
Jésus discipulis suis,
cum
resurrexisset
se
a raortuis. 15. Cum ergo prandissent. dicit Simoni Petio Jésus Simon Joannis, diligis me plus his? Dicit ei Etiam, Domine, tu scis quia amo te. Dicit ei Pasce agnos
:
:
:
:
:
meos.
:
agneaux. 16. Dicit ei iterum scis
:
Simon Joannis,
16. Il lui dit de nouveau Simon, fils de Jean m'aimes - tu ? Pierre lui répondit Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime. Jésus lui dit Pais mes agneaux. :
me ? Ait illi Etiam, Domine, tu quia amo te. Dicit ei Pasce agnos
diligis
:
,
:
:
meos.
des
:
disciples)...
:
tant
il
était
évident pour les
sept témoins qu'ils avaient Jésus auprès d'eux.
Hoc jam du
partie
—
Conclusion de cette Les deux apparitions antérieures
fait allusion
auxquelles saint Jean
la
j
'
15-17. 10-17. Passage d'une importance capitale, qui fait suite à i, 42, à Matth. xvi, 17-19 et à Luc. xxri, 31-32. Sur le point de f|uitter la terre, le Sauveur confie plus expUclr-oment que jamais à Simon -Pierre le soin de guider son tn)Upeau
—
mystique. Simon Joa/nnis (ou « Jona » d'aprofi quelques manuscrits; comp. Matth. xvi, 17). A xxaU reprl.iieB (cf. vers. IC et 17) .Jéwus donne 4 l'apôtre « ce simple nom de famille », tandis que révang«*llsto emploie la glorieuse dénomination de HImf/n- Pierre. Plu« hin. C.à-d., plus
—
autres ajiôtres. Celui que J^w'ifi étab)i.««ait Hon ropréwîntant Ici-bas devait l'aimer pliiH ardf-mment et plus généreusement qna personne. Humble réponse de Pierre Etiam..., lu 9CiB... Averti par la triste expérience de *a chute, Il Ti'f»«e pas se mettre auiii'almeiu cch
—
:
(ci.
mm
de l'expression àY«7ïôtv, qui marque
Matth. xxvr, 33), et il il aban-
•Section, dont
—
un amour plus
ont été racon-
XX, 19 et 83., 26 et 88. L'évangéliste ne veut parler ici que de manifestations collectives. 2° Saint Pierre est confirmé dans ses hautes fonctions de chef de l'ÉglÏÉC du Christ. XXI,
deMOi de MA fr^reg atàrvM «Implemeot
s'était servi
pêche miraculeuse. (Pointure des Catacombes.)
tées
n<;
—
Amo te. donne l'appréciation à son Maître. le grec, nous lisons le verbe cpi)\à), qui so dit d'une tendre?se naturelle, tandis que Jésus
Dans
tertio... (vers. 14).
récit.
Repas qui suivit
qne
I
relové. Pasce agnos... D'après pôffxe tu àpvt'a... pais mes petits grec agneaux. « Le témoignage de Pierre est aussitôt récompensé (comme autrefois sa confession glorieuse, Matth. XVI, 15 et ss.), par une mission honorable et de confiance. » Rien de plus clair que ce langage de Jésus; car, dans l'Ancien Testament le peuple de Dieu est fréquemment appelé son troupeau, les brebis de son pâLuraj^e. Cf. Ps. Lxxiii, 1 Lxxvi, 21 Jer. x 21 et xiii, 17 Mich. vu, 14, etc. Cotte Ez. XXXIV, 4 et ss. même figure revient aussi plusieurs fois dans l'évangile. Cf. x, 1 et ss. ; Matth. ix, 36 x, 6, etc. Diligis me... (vers. 16). Pierre a renié trois 11 faut qu'il répare sa faute en fols son Maître protestant trois fois aussi do son amour. Ici et au verset suivant, Jésus omet la comparaison « plus hls ». Etiam... La réponse de l'apôtre est Identique à la préct^dente. Comp. le vers. 16b. Pasce agnos... Dans le grec avec des expreftsions nouvelles: Tcoifiatve xà npoocxTia... Le verbe 7roip.atvetv a une signification plus étendue que p6rTX£iv, car il marque non seulement, comme ce aernler, le soin de nourrir le troupeau, jnaii en général toutes les fonctkwiBdu pasUur. le
:
;
,
;
;
,
;
;
;
—
;
—
—
,
s.
Jean, XXI, 17-21
pour la troisième fois de Jean, m'aimes- tu V Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour 17. Il lui dit
Simon
troisième fois M'aimes-tu? et il lui Seigneur, vous savez toutes répondit choses vous savez que je vous aime, Jésus lui dit Pais mes brebis. la
:
:
Dicit
17.
:
fils
C03 tertio
ei
Simon Joaunis,
:
amas me? Contristatus di.xit
tertio
ei
Domine,
amo
Amas me?
:
omnia
tu
Dixit ei
te.
est Petrus, quia
:
nosti
et dixit ei
tu
;
:
quia
sois
Pasce oves meas.
;
:
En
vérité, en vérité, je te le dis, lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais loi-méme, et tu allais où tu voulais; 18.
mais lorsque tu seras vieux, tu étendras tes raains, et un autre te ceindra et te conduira où tu ne voudras pas. 19. Or il dit cela pour marquer par quelle mort il devait glorifier Dieu. Et. après avoir ainsi parlé, il lui dit Suismoi. 20. Pierre, s'étant retourné, vit venir derrière lui le disciple que Jésus aimait, et qui, pendant la cène, s'était reposé sur son sein, et avait dit Seigneur, quel est celui qui vous trahira? :
:
21. Pierre donc, l'ayant vu, dit à Jésus: Seigneur, celui-ci. que d"viei!'lia-t-il ?
Lf substantif TtpoSiria suppose aus-ldc<« agneaux
—
grandi*. l'amour dévoué
di'-jà
Dicit...
(vers. 17): t:int
tertio
pour Jérius est nécessaire aux paàtoura de« ûmes. met Cette fois. .4 mas Notre -.Seigneur »0 sert lui aussi du verbe çiAciv, eraployé par Pierre dans ses deux précédenlt-s réponses. Cuntri status..., qtiia... La triple qu«>slion de Jésus paraUsait, en effet, exi>rliuer de la déflanoo. Omnia yioatl, tu ad»... De la Rflence universelle du .Sauveur (cf. ii, 2.^; Act. I, 2«, etc.), Pierre conclut à la connaissance particulière qu'il Tient de uientionner deux fois déji'i. - l'(i$ce oves...; pOT'/c 'T. npôoaTa... Comme nu vers. 15, Jésus emploie le verbe JJôtxoj; le diminutif disparaît Ici. < Les conclusions i.atiqucfl d«' ce |us<-age sont évidentes ciU'S consistent dans la primauté de saint Pierre, si énergiquement afHrmte par Jésus-Christ; puis, I>.ir mode de déduction, dans la primauté anali»ane do ton* k's successeurs. Vuytz les théolo-
—
—
—
1*
giens, :S"
au
:
de ^Kgi!^e. L'issue de ^apo^tolat de saint Pierre et de traité
raint Jean. X.\I, 18-23. 18- lo*. Jésus prédit h Pierre son futur mar-
Cette prophétlo est tout naturellement & rinslallntloD de Simon-PI<Trc conmic <-lR'f du trou|>cau symbolique du Sauveur, pulaiju'un Imn pa^ivur doit donner sa vie pour ses l)rtbi>i. Cf. X, Amen, ame»... 11; xtll, 87. pour la vingt -cln'niléme foin dan* (et évangile. CHnijeUi* tf, rt ami.utabas. Inaur* do l'uxlétyre.
a'«!>ori<V
—
—
.
pendanrc compble dont on )nult dans la ]euii.'sn* alors on no «lépend prpwjue do p»'raonne, :
un. l
:
.in
HO suffit
irtm dé^tri.
tcintnre
h sol-
même,
Li première
au moyen de
«>i
fait
laqu<'llo
l'on suit
allusion Ifs
s«'«
à la
Orl«'nlatix
rciruuaacni leur largo tunique, lor»<iu'iU voyagent
18.
Amen, amen cingebas
junior,
volebas
manus
cum
dico tibi, et
te,
esses
ambulabas ubi
cum autem senueris, extendes tuas, et alius te cinget, et ducet ;
quo tu non
vis.
19. Hoc autem dixit, significans qua morte clarificaturus esset Deum. Et cum hoc dixisset, dicit ei Sequere me. :
20.
Convcrsus Petrus, vidit illum
disci-
pulum quem diligebat Jésus, sequentem, qui et recubuit in cœna super pectus ejus, et dixit Domine, quis est qui tradet te ? 21. Ilunc ergo cum vidisset Petrus, :
dixit Jesi]
:
Domine,
hic
autem quid?
—
ou qu'ils travailUnt. Cutn... senueris. Saint Pierre devait donc parvenir à un flge assex avancé. Ectendes manus... Mouvement nécessaire lorsqu'on se fait mettre sa ceinture par un autre. Mnij on crui. iflé n ausei les mains étendues, si bien que le sup|ili<-o de la croix est i>arfols appelé par les auteur> clas*l ^ues l'extension des mains. — Ducet quo tu non... Ces mots cont Tu marchais où tu trastent avec le trait voulais et font allusion aux tourment* hor-
—
:
,
du cruclrtement, «lul font frémir même natures les plus valll-\ute.». Hoc autem... veri». lu*). Kxplicatlon h lu manière de notre
ribles les (
vi, 64; vu, 39; xi , 13, morte... D'où il suit saint Pierre avait déjà subi glorîrnîM lucnt
év«ng<li»le. 51
;
Cf. l, 21 XII, C, 33, etc. -
;
Qua
que le martyre, lorsque le quatrième ;i con)|iosé. Sur son cruciflem«nt, vo} xmc-nt /{ont., i, 6, 4; OrlK^uo, dan» Kusctte, '
•
,
IHst.
ecct.,
III,
1, etc.
—
Ciariflcaturiis...
En
par le généreux sacrlticc de leur vu'. les martyrs procurent une grandi* gloire h Dieu. 19^- 23. Oracle relatif à sali t Jean. Stqvert me. Tout d'abord au propre, ainsi qti'll ré»ol«« de la suite do récit (comp. le ver». SO.qni noua montre les deux a|)Atres ee mettant en mouvement à la suite de Jésus); puis aus»! aa figuré Suis- mot Jusfitru la mort de la croix. Dttcipulum... tequenttm (vers. 20). Ritn qu'il n'eût l«s été Invité comme Pierre, Jean se croyait autorisé h suivra Jéaus, en vt-rtu do« nlattons Intimes rt familières qu'il avait avec lul. <! Qui... reeributl... Dans le grec ènirtauiv, celui qui tomba aur. Voyrc Ut note* do xiii. K. C«m vidisset... (vers. 21). C'ost pnr (?it« rét 'O I>our son ami que Pierre Interp'ge .c : sujet: /iic uu(«>H, g ultif La phrase*. -. effit,
—
:
—
—
:
-
604
S.
Jean, XXI, 22-25.
22. Dîcit ei Jésus Sic enra volo manere donec veniam, quid ad te? Tu me
sequere. 23. Exiit ergo sermo iste inter fratres quia discipulus ille non moritur. Et non dixit ei Jésus Non moritur, sed Sic eura volo manere donec veniam, quid :
:
ad te?
Jésus
22.
:
lui
dit
Si
:
demeure jusqu'à ce que
veux
je
je vienne,
qu'il
que
t'importe? Toi, suis -moi. 23. Le bruit courut donc, parmi les fi'ères, que ce disciple ne mourrait point. Cependant, Jésus n'avait pas dit Il ne mourra point mais Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que :
:
;
t'importe ? 24.
Hic
monium et
24. C'est ce disciple qui rend témoi-
discipulus ille qui testiperhibet de his, et scripsit htec; est
scimus quia verum
;
testimonium
est
gnage de ces choses et qui les a écrites et nous savons que son témoignage est
ejus.
Sunt autem et alia multa quae fecit Jésus quae si scribantur per singula, nec ipsum arbitror mundum capere 25.
;
posse eos, qui scribendi sunt, libres.
véridique. 25. Il y a encore beaucoup d'autres
choses écrivait le
—
à lui ? Le Sauveur question une répnnsj mystérieuse Sic cum... (vers. 22). Ou plutôt, d'après le grec fit
lui est réservé
,
à cette
:
:
Si
(ààv)
je
veux
qu'il
reste...
Le
a sic » latin
corruption du texte. — Manere donec.,.: demeurer vivant sur la terre jusqu'au second avènement du Christ. Toutefois, la formule donec veniam est vague à dessein,
ne peut être qu'une
Jésus n'ayant pas voulu indiquer clairement à saint Pierre quelle serait la destinée du disciple blen-aimé (Quid ad te? En quoi cela te concerne- 1- il?). Ici comme plus haut, xiv, 3, elle désigne le retour mystique de Notre-Stigneur au moment de la mort de chaque homme; par suite, an moment de la mort de saint Jean. Exiit ergo... (vers. 23). Ce malentendu, qui provenait en premier lieu de l'ambiguïté de la parole de Jésus, s'augmenta encore par suite do la longue vie de saint Jean. Inter fratres. Nom plein de douceur que les premiers chrétiens se donnaient entre eux. Cf. Act. ix , 30 XI, 1, 9, etc. Et non dixit... Le narrateur renverse cette fausse interprétation, en opposant au Non moritur la prophétie même du Sauveur Sic eum volo... Malgré cela, on crut pendant
—
—
;
—
:
longtemps que
Jean
était
d ius son tombeau. i» GoDcluslon déflnitlve.
seulement endormi
XXI.
24-26.
;
monde
que
Quel sort
si on les que Jésus a faites une à une, je ne pense pas que
24.
entier pût contenir les livres
l'on devrait écrire.
Témoignage en faveur de du quatrième évangile.
l'auteur
la
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véracité de Il est ratta-
ché très étroitement à l'épisode qui précède Eic est ille...— De his, hsec. Ces pronoms ne se rapportent pas uniquement au chap. xxi, mais Scimus. L'emploi du au livre tout entier. pluriel a fait parfois supposer que ces deux derniers vertets ne proviendraient pas de saint Jean lui-même, mais des chrétiens d'Asie, qui auraient ainsi contresigné son œuvre et attesté l'authenticité, la parfaite vérité de ses récits. Mais rien n'empêche que ce passage n'ait été écrit, comme tout le reste, par l'apôtre blen-aimé; dans ce cas, il corroborerait son propre témoignage en lui associant celui des fidèles dÉphèse. Comp. le verset suivant, où l'écrivain parle à la première personne du singulier: arbitror. 25. Caractère nécessa' remont incomplet de cet Sunt et alia... Comp. xx, 30; mais évangile. la formule actuelle est plus générale encore. Il y a quelque chose de très touchant dans :
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,
—
—
l'hyperbole nec ipsum... mundum... C'est uno manière expressive de dire qu'il aurait fallu de nombreux volumes pour raconter dans tous ses détails la vie de Notre -Seigneur Jésus -Christ,
que nos quatre évangiles en contiennent seulement des fragments. et