Ici Saint-Denis | N°23

Page 1

ICI SAINT

NUMÉRO

23

FÉVRIER À JUIN 2016

DENIS LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE SAINT-DENIS

RENCONTRE

Vêlayoudom Marimoutou : nouveau recteur péi

DOSSIER

Démocratie participative, Saint-Denis montre l’exemple A découvrir aussi : les réalisations quartier par quartier

www.saintdenis.re



Démocratie participative : un lien privilégié entre les citoyens et leurs représentants. Photo de la couverture (de gauche à droite) : Christophe Leperlier, conseiller de secteur à Saint-François, et Richard Lebon, habitant du quartier. Grâce au travail du conseil de secteur, véritable relais d’information entre les habitants et les services de la ville, la passerelle du Chemin des Brumes a pu être totalement réhabilitée, permettant à Christophe Lebon et à six autres familles d’accéder à leur domicile, en toute sécurité.

Couverture

SOMMAIRE P. 4/5 // RENCONTRE

P. 38/39 // TRAVAUX

P. 6/7 // L’ENTRETIEN

P. 40/41 // REGARD SUR LA VILLE

Démocratie participative : rendre les citoyens acteurs.

Familières ou insolites, des photos de Saint-Denis prises par ses habitants.

P. 8/9 // ACTU

P. 42 // KOZ AN ZOUAN

P. 10>21 // DOSSIER

P. 43 // LESPASS M ARM AY

P. 22/23 // RETOUR EN IMAGES

P. 44/45 // TRIBUNES POLITIQUES

P. 24 // AGENDA

P. 46 // VIE ASSOCIATIVE

P. 25 // EN LÈR

P. 47 // SA MÈM LÉ BON !

Vêlayoudom Marimoutou, un recteur péi pour une vision globale.

Service civique : 50 jeunes au service de la réussite éducative. Démocratie participative : Saint-Denis montre l’exemple.

Les évènements marquants de ces derniers mois.

Vos rendez-vous dionysiens...

Morgane Lebon : « Être Réunionnais : une opportunité qu’il faut exploiter. »

Une ville que nous construisons ensemble.

La boush i fé dolo !

Jeux d’éveil pédagogique avec « Say it in English ».

Expression des groupes politiques.

SDOVB, Saint-Denis Olympique Volley Ball. Boucané brèdes manioc.

P. 26 // PATRIMOINE

Remise en état d’un lieu mémoriel : le cimetière La Peste, au Chaudron.

P. 27 // EN BREF P. 28/29 // ÉVÈNEMENT Le Big Up 974 : met la Réunion en lèr !

P. 30/31 // UNE JOURNÉE AVEC Erika Ramin, journaliste à la Direction de la Communication.

P. 32/37 // LA VIE DES QUARTIERS L’actualité de votre quartier.

VOS RÉACTIONS, VOS SUGGESTIONS : Envoyez-nous vos réactions : communication@saintdenis.re DIRECTION DE LA COMMUNICATION Mairie de Saint-Denis - 1 rue Pasteur - 97400 Saint-Denis Tél. : 0262 40 04 04 - Fax : 0262 40 07 66 www.saintdenis.re

villedesaintdenis974

Directeur de Publication : Didier Annette Directrice de rédaction : Estelle Choucair Comité éditorial : Estelle Choucair, Ingrid Joubert Rédactrice en chef : Ingrid Joubert Rédaction : Amélie Fricker ( Koïnè ) Maquette : Facto Saatchi&Saatchi Photos :Fabrice Picot, Studio Lumière, Gaël Ayan, Shutterstock. Merci à M. Lebon et M. Leperlier pour leur participation à la photo de couverture. Impression : Graphica – Dépôt légal no6102 Ce magazine a été imprimé à 60 000 exemplaires sur du papier écologique.


Mon rêve ? Que les jeunes Réunionnais sortent de l’académie avec les atouts pour conquérir le monde !


RENCONTRE VÊLAYOU DOM M AR MOUTOU

un recteur péi pour une vision globale Le 3 mars dernier, le conseil des ministres nommait pour la première fois un Réunionnais, Vêlayoudom Marimoutou, à la tête de l’académie de l’île. Malgré son emploi du temps chargé, nous l’avons rencontré. Les médias l’ont largement évoqué : enfin un Réunionnais pour définir une politique académique d’éducation et de formation dans le cadre des orientations nationales et pour diriger les services de l’Éducation Nationale sur notre territoire. Vêlayoudom Marimoutou nuance : « Parce que je suis Réunionnais, j’ai certainement une appréhension plus rapide des problématiques, et j’ai conscience du symbole que représente ma nomination, mais dans les faits, je suis surtout très impliqué parce que la situation l’exige, tout comme l’étaient mes prédécesseurs... » Et les chantiers en effet ne manquent pas. « L’une des principales ressources de La Réunion, c’est sa jeunesse. La construction de cette jeunesse est vitale et doit être faite dans un cadre précis, celui de la République. Elle s’envisage sur le long terme, depuis l’entrée des enfants de 2 ans en Très Petite Section, jusqu’aux bacheliers. Entre les deux, il faut pourvoir à une prise en charge de qualité. Malgré 70 années de départementalisation, la situation sociale et économique de La Réunion reste préoccupante et impacte l’académie. » Des atouts pour conquérir le monde Même si le nouveau recteur affirme n’avoir que des priorités, il détaille cependant les dossiers dont il s’est déjà saisi : la poursuite de la lutte contre le décrochage scolaire (le nombre de « décrocheurs » est ainsi passé de 8 000 en 2010 à moins de 4 000 en 2015), la qualité de la formation professionnelle (indispensable pour insérer durablement les jeunes qui en sont issus), et bien sûr la mise en place de la réforme du collège, préparée par son prédécesseur... « Je suis également très sensible à la formation à la citoyenneté et à la laïcité, ainsi qu’à l’état de santé global de la population scolaire, qui est un vrai sujet de société. »

Je suis également très sensible à la formation à la citoyenneté et à la laïcité. « Nous ne sommes pas dans une bulle. Le monde bouge et les jeunes Réunionnais doivent participer à ce mouvement. C’est pourquoi je suis favorable à ce qu’une ville mette en place des moyens d’accompagnement, comme le fait Saint-Denis avec ses activités périscolaires. L’académie est une partie de la solution, car la connaissance participe au traitement des inégalités. Mais tous les services de l’Etat doivent être coordonnés pour optimiser notre action. Mon rêve ? Que les jeunes Réunionnais sortent de l’académie avec les atouts pour conquérir le monde ! »


L’ENTRETIEN DÉMOCR AT E PART C PAT V E

rendre les citoyens acteurs Si le vote est l’outil de la démocratie représentative, la consultation régulière des citoyens (lire pages 14 et 15) constitue le fondement de la démocratie participative. Explications détaillées avec le maire de Saint-Denis, foncièrement convaincu de la nécessité de stimuler l’action municipale par la parole des citoyens.

Entre outils d’information et de communication et instances citoyennes, Saint-Denis est plutôt bien dotée en matière de démocratie participative. En effet, certains outils existent depuis le début de notre mandature en 2008, d’autres ont été créés depuis car nous sommes convaincus de leur nécessité. L’émission de radio « Dialogue Dionysien » par exemple, ce n’est absolument pas un gadget ! À raison d’une quarantaine d’émissions par an, et d’une vingtaine de sujets par émission, ce ne sont pas moins de 800 questions qui font l’objet d’une réponse chaque année. Vous connaissez le principe : l’auditeur me pose une question, en direct par téléphone, par SMS ou via Facebook, et j’apporte une réponse, soit immédiatement, soit après avoir consulté les services concernés, lors de l’émission suivante. Je peux vous assurer que cette émission est extrêmement utile. Premièrement parce qu’elle me permet de clarifier auprès des auditeurs les responsabilités des différentes institutions (État, Région, Département, CINOR, Ville). Et deuxièmement parce que, lorsque le problème soulevé par l’auditeur relève de la responsabilité de la Ville, il me donne la possibilité de me rendre compte d’un éventuel dysfonctionnement au sein de tel ou tel service et de relancer le traitement d’un dossier. Bien sûr, ce n’est pas toujours facile d’encaisser la critique, mais en tant qu’élus, nous sommes comptables du mandat que les Dionysiens nous ont donné. C’est bien normal de rendre des comptes à ceux qui vous ont donné procuration !

C’est bien normal de rendre des comptes à ceux qui vous ont donné procuration !

Mais la démocratie participative, ce n’est pas seulement la possibilité de critiquer l’action des élus. C’est aussi participer au débat public. Absolument. Regardez les réunions Sak nou la Fé. Chaque année, sauf l’année dernière en raison des élections, je me rends en présence de l’élu de secteur dans chacun des 18 quartiers de la ville pour faire le point sur les grands engagements pris pour Saint-Denis et sur les réalisations passées et à venir dans le quartier. Avec une centaine de participants à chaque réunion, c’est un exercice utile, lors duquel les habitants peuvent s’exprimer publiquement. Mais je rêve qu’il y ait encore plus de monde !


7

La démocratie participative vient au chevet de la démocratie car celle-ci ne fonctionne pas bien. Au-delà de la désaffection pour la chose politique, il y a une forme de renoncement, d’égoïsme, de repli sur soi. On devient « consommateur » du service public. Mais la cité appartient à tous et à toutes ! Si l’on veut l’améliorer, il faut s’impliquer ! C’est ce que nous proposons à travers les différentes instances citoyennes existantes : les Conseils de Secteur (dont nous souhaitons élargir les champs de compétences), le Conseil des Sages (qui doit nous permettre de ne pas reproduire les erreurs de la métropole, où les seniors sont souvent coupés de la société), le Conseil des Jeunes Dionysiens (CDJ) mis en place le 11 juin dernier… Je souhaite également avant la fin de la mandature pouvoir mettre en place des Conseils d’Usagers, notamment sur l’intégration des nouveaux arrivants, les transports collectifs ou encore la restauration scolaire.

S’impliquer pour améliorer la cité.


ACTU SERV CE C V QUE :

50 jeunes au service de la réussite éducative La Ville de Saint-Denis s’est engagée à recruter 300 jeunes en service civique d’ici fin 2017. Durant ce premier semestre 2016, un premier groupe de cinquante jeunes a été formé par la Ligue de l’Enseignement et affecté à des missions de médiation pour lutter contre le décrochage scolaire. Retour sur un projet ambitieux. Créé en 2010, le service civique a pour vocation de proposer à des jeunes d’effectuer une mission rémunérée au service de l’intérêt général (lire encadré). Ni emploi, ni stage, ni contrat aidé, le service civique permet à ces jeunes d’approfondir leur rapport à l’engagement et à la citoyenneté, tout en ayant un premier contact avec le monde du travail. A Saint-Denis, 50 jeunes ont ainsi été recrutés et formés, grâce à une convention passée avec la Ligue de l’Enseignement. Stages d’observation en classe, psychologie de l’enfant, techniques d’animation et mises en situation ont été complétés par une formation civique et citoyenne ainsi qu’une formation aux premiers secours. Ces jeunes ont été dispatchés à travers 13 établissements début mars afin d’intervenir auprès des élèves de CE2 exclusivement, l’année la plus cruciale au niveau du décrochage scolaire.

Le service civique permet à ces jeunes d’approfondir leur rapport à l’engagement et à la citoyenneté.

Intervenir au service de l’intérêt général Ni enseignants, ni animateurs, ni surveillants, ces jeunes ont plutôt été missionnés pour être des médiateurs, sorte de « grands frères » chargés de redonner le goût de l’école à certains marmailles, en accord avec les équipes éducatives. Ce projet global, qui résulte d’une convention signée fin 2015 entre le maire Gilbert Annette et Dominique Sorain, préfet de La Réunion, n’en est qu’à ses débuts. Les applications envisagées pour les jeunes qui seront recrutés au second semestre sont multiples, de la sensibilisation à l’environnement en passant par le gaspillage alimentaire.


9

Le service civique, qu’est-ce que c’est ? C’est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, et de 24h par semaine minimum, ouvert aux 16-25 ans et élargi à 30 ans aux jeunes en situation de handicap. Accessible sans condition de diplôme, le service civique est indemnisé et s’effectue en France ou à l’étranger. Il doit s’accomplir dans un des neuf domaines d’intervention reconnus prioritaires pour la nation : solidarité, santé, éducation pour tous, culture et loisirs, sport, environnement, mémoire et citoyenneté, développement international et action humanitaire, intervention d’urgence.

Läetitia Volia-Garnier, élue à la jeunesse : « Le service civique aide à grandir » « Le service civique est un engagement citoyen qui offre aux jeunes de nombreux avantages. Bien sûr, il est indemnisé, mais surtout, il permet de grandir, de gagner en confiance, en maturité, de prendre des responsabilités, de se sentir utile à la société et de bénéficier d’une première expérience professionnelle. Les jeunes qui s’engagent ont tout à y gagner ! »

Le service civique est un engagement citoyen qui offre aux jeunes de nombreux avantages.


DÉMOCR AT E PART C PAT V E :

Saint-Denis montre l’exemple C’est un des grands enjeux de la mandature : renforcer la participation des citoyens à la prise de décision politique, pour que chacun, à l’échelon local, soit acteur de son environnement. Cette démocratie participative se traduit par la mise en place d’outils d’information et de communication mais aussi par la constitution d’instances représentatives des citoyens. Nous vous proposons à travers ce dossier un petit tour d’horizon des initiatives dans notre ville. Ensemble, construisons Saint-Denis !


DO ssier SOMMAIRE P.12/13 // LA DEMOCRAT E PART C PAT VE pour qui ? pourquoi ?

P.14/15 // DÉMOCRAT E PART C PAT VE des outils pour agir !

P.16 // D RECTE ET EFF CACE l’audience des élus

P.17 // LA DÉMOCRAT E 2.0 une réalité pour Saint-Denis !

P.18/19 // NFORMAT ON DANS LES QUARTIERS les réunions Sak nou la fé

P.20/21 // RÉFORME DES RYTHMES SCOLA RES les parents ont tranché


DOSSIER LA DÉMOCR AT E PART C PAT V E :

pour qui ? pourquoi ? Ericka Bareigts a été l’élue à la Démocratie Participative à Saint-Denis pendant plus de deux ans. Nommée Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité Réelle par le Premier Ministre, elle a laissé sa place à Philippe Naillet. Mais, après avoir sillonné les quartiers, rencontré les habitants et initié de nombreux projets dans ce domaine, elle suit toujours de près toutes les réalisations dionysiennes en matière de proximité. Pour Ici Saint-Denis, elle apporte son éclairage.

La vitalité, le dynamisme des quartiers de leurs habitants, souvent regroupés en collectifs divers et variés sont un apport pour l’action publique.

Pourquoi une démocratie participative (ou démocratie de proximité) ? Pour être à l’écoute des habitants, qui sont les relais de ce qu’il se passe dans leur quartier, au plus près du terrain. Le projet de développement pour lequel notre équipe a été élue en 2014, et qui se décline aujourd’hui en programme d’actions se nourrit grâce à la démocratie de proximité des propositions faites par celles et ceux qui vivent au quotidien les réalités de notre ville.

Les élus ne représentent-ils pas les électeurs ? Ne sont-ils pas légitimes quand ils définissent l’action publique ? Vous parlez de la démocratie représentative et elle légitime sans conteste la représentativité des élus et l’action publique. Cependant, cette action qui se décline en 5 projets de Ville et de Vie, nous souhaitons qu’elle s’enrichisse tout au long du mandat des avis, critiques, apports issus de la diversité de nos quartiers. Ces avis sont par exemple dispensés par près de 400 habitants regroupés en 18 conseils de secteur.


13

Cette concertation n’est-elle pas parfois un frein à l’action publique ? Au contraire, elle en est un des moteurs. La vitalité, le dynamisme des quartiers, de leurs habitants, souvent regroupés en collectifs divers et variés sont un apport pour l’action publique, par exemple pour l’exécution des petits travaux de proximité, un miroir, des ralentisseurs, la sécurisation d’une voirie à l’écart… Jusqu’où peut aller la démocratie participative ? Quelles sont ses limites ? Quels sont ses atouts ? En plus de dynamiser l’action publique, cette démocratie participative est une source d’idées et de projets qui émanent parfois du bon sens commun ou d’une connaissance historique du quartier qui peuvent échapper aux études techniques réalisées en amont. Les limites revêtent plusieurs formes : financières, règlementaires ou en termes de temps. Néanmoins, sur l’année 2015, ce sont 35 travaux de proximité qui ont été réalisés suite aux fiches remontées par les CDS ou via Allo Mairie.

En favorisant un dialogue régulier entre eux, la démocratie participative sédimente le lien entre l’élu et la réalité de son quartier. La puissance du web et le développement de l’interactivité dans nos vies quotidiennes constituent-ils une opportunité pour la démocratie participative ? Sans doute puisqu’ils facilitent et démultiplient l’expression citoyenne, à condition que celle-ci s’énonce dans le respect des règles élémentaires de bienséance et de courtoisie. Et notre commune en offre l’opportunité à ses habitants. Cela est par exemple possible grâce au site de la Ville, sa page Facebook et celles des 18 secteurs de la Ville récemment mises en ligne (La Montagne, mon quartier ou encore Domenjod, mon quartier).

Trouve-t-on l’intérêt général quand on laisse s’exprimer les particularismes ?

La démocratie participative peut-elle lutter contre l’abstention et le désintérêt pour la politique ?

Toute action publique bénéficie à tous, donc relève de l’intérêt général. Certes, les habitants expriment le plus souvent un besoin près de chez eux : le revêtement de leur rue, leur école, leur quartier. Cette demande de proximité bénéficiera à toutes les personnes habitantes du quartier.

Elle est une vigie, un aiguillon pour consolider le lien entre le politique, les élus et les habitants. En favorisant un dialogue régulier entre eux, la démocratie participative sédimente le lien entre l’élu et la réalité de son quartier et leur rappelle si besoin était leurs intérêts communs.


DOSSIER DÉMOCR AT E PART C PAT V E :

des outils pour agir ! « Forme de partage et d’exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique ». La démocratie participative peut prendre plusieurs formes et à Saint-Denis, ces outils sont divisés en deux catégories : les outils de communication et les outils de concertation.

RDV

@

PE

G

Côté communication, la Ville tient à sa disposition un certain nombre de supports pour informer les citoyens.

Ville ou sur les pages Facebook. Tout ce que vous souhaitez savoir sur les événements culturels et sportifs à venir. Diffusés tous les 15 jours ;

la Lettre PEG (Projet Educatif Global) distribuée tous les deux mois aux parents d’élèves : elle permet de les informer sur les dispositifs mis en place comme les activités périscolaires par exemple ;

les Newsletters de quartier : D’ici quelques jours, les dionysiens découvriront quartier par quartier l’actualité qui les concerne ! Une actualité au plus près des habitants, sous forme de petit journal et distribuée gratuitement dans les commerces de proximité.

le site internet de la Ville, qui regroupe informations pra­ tiques, services en ligne, marchés publics et futurs événements ; les rendez-vous de Saint-Denis, diffusés tous les mardis, mercredis et vendredis sur la plupart des radios de La Réunion et qui rappellent aux auditeurs les événements à ne pas manquer ;
 l’émission Dionycité, avec un format magazine, diffusé sur Antenne Réunion le mercredi à 18h40, et un format actu, qui compile sujets courts, image de la semaine et agenda du week-end, diffusé le vendredi à 13h ;
 les réunions Sak Nou la Fé, organisées chaque année, pour faire le point, quartier par quartier et en présence du maire et de l’élu de secteur, sur les chantiers réalisés, en cours et à venir ; Ici Saint-Denis, magazine municipal qui est distribué dans toutes les boites aux lettres de la Ville et permet de découvrir l’action municipale, d’aller plus loin dans la compréhension de certains sujets et bien sûr de se divertir ; les agendas culturels et sportifs : Il s’agit d’agendas numériques que vous pouvez découvrir sur le site de la

D’autres outils de communication sont à la disposition des citoyens pour interpeler les élus ou les services de la Ville.
 l’audience des élus le samedi matin dans les mairies annexes, donnant la possibilité à chaque Dionysien de solliciter personnellement son élu de secteur ;
 l’émission « Dialogue Dionysien » (et son prolongement sur Facebook) diffusée sur Exo FM et sur les radios associatives de l’île, dans laquelle le maire répond aux questions posées par les auditeurs et les internautes ;
 les comptes Facebook Saint-Denis Officiel, Dionycité, En Lèr, et prochainement ceux des différents secteurs de la ville, qui permettent aux citoyens connectés de poster leurs questions, leurs remarques ou leurs suggestions ;
 l’application bientôt téléchargeable sur smartphone, afin de donner la possibilité à chaque mobinaute d’interpeler les services de la Ville, tout en consultant l’essentiel des infos pratiques.


15

Mais la démocratie participative ne passe pas seulement par des outils d’information et de communication. Elle s’exprime aussi grâce à l’implication de groupes de citoyens représentatifs de telle ou telle communauté.
 les Conseils de Secteurs, qui sont la voix des habitants, quartier par quartier, et à l’origine de nombreux travaux de proximité ;
 le Conseil des Sages, sollicité pour apporter son éclairage et ses recommandations quant aux aménagements impactant les seniors (accessibilité, logement, santé, loisirs…) ;
 la Commission Communale d’Accessibilité, qui siège aux côtés des différentes directions pour que soit mieux prise en compte la personne handicapée dans la ville ;
 le Conseil des Jeunes Dionysiens, fraîchement constitué, chargé de porter à la connaissance des services et des élus les attentes et besoins de la jeunesse dionysienne.

Forme de partage et d’exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique.


DOSSIER D RECTE ET EFF CACE,

l’audience des élus Depuis 2008, les élus assurent une permanence tous les samedis matins afin de recevoir les administrés pour un entretien personnalisé. A cet exercice, les élus de secteur sont particulièrement sollicités. Reportage avec Jacques Lowinsky, 1er adjoint au Maire et élu à La Source.

A l’accueil de la mairie annexe, Stéphane a décidé de mettre de l’ambiance en cette matinée pluvieuse. Il serre une main, fait la bise, propose un café, prend des nouvelles de la famille. Ici, on se connaît, au moins de vue. Stéphane aide les administrés qui se sont déplacés à remplir leur fiche d’audience, qui rappelle l’objet de leur demande et permettra un meilleur suivi. Certains ont pris rendez-vous : ils seront prioritaires. A son arrivée, Jacques Lowinsky sait qu’il doit combiner cordialité des échanges et efficacité des solutions trouvées. Ce matin, c’est tout d’abord un groupe de gramounes qui vient le voir. Ils souhaitent créer un nouveau club du 3e âge, et le sollicitent pour la mise à disposition d’une salle. L’élu cherche à en savoir plus sur le projet. Un nouveau club pour ce quartier où la proportion de séniors est importante, pourquoi pas. Mais pour quelles activités  ? Le projet mérite d’être creusé. Rendez-vous est pris, au domicile du futur président du club. Ensuite c’est au tour de Manon*. La jeune maman de 22 ans, séparée et sans emploi, attend désespérément un logement et vit chez ses parents avec son fils de 18 mois. Le logement est étroit, la situation critique. Jacques Lowinsky complète sa fiche d’audience avec son numéro d’inscription auprès des bailleurs sociaux, afin de pouvoir se renseigner sur sa situation. « Je ne vous promets rien » dit-il. Il l’encourage à contacter la Mission *prénoms d’emprunt

Locale pour mettre en place un vrai programme d’insertion, puisque la jeune femme souhaite se réorienter vers le secteur de la petite enfance. « C’est comme ça que vous ferez avancer votre dossier ». La matinée s’achève avec Giovanni* et son papa, venus solliciter l’élu pour un poste d’ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique). « Ce ne sont plus les élus qui distribuent les postes municipaux » leur répond Jacques Lowinsky mais il en profite pour interroger le jeune homme sur ses envies réelles et son niveau d’études. « Tu as ton Bac et un niveau BTS, tu t’intéresses aux métiers de la défense, contacte la Mission Locale pour un accompagnement personnalisé ». L’élu l’encourage et le convainc sans difficultés de tenter sa chance pour des concours en métropole. Père et fils ressortent du bureau, motivés comme jamais.

Chaque semaine, la Ville publie sur son site internet et sur sa page Facebook le planning des audiences. Renseignez-vous !

Flashez ce code pour découvrir le planning des audiences. Ville de Saint-Denis


17

LA DÉMOCR AT E 2.0 :

une réalité pour Saint-Denis ! Depuis quelques années, les initiatives de démocratie 2.0 se multiplient à Saint-Denis, avec pour objectif de stimuler la participation citoyenne. Avec un site internet entièrement repensé en 2013 et une présence active sur plusieurs réseaux sociaux, la Ville de Saint-Denis fait figure de bonne élève en matière d’interactivité numérique. Homme de l’ombre, Mickaël Bastien en est à la fois le webmaster et le community manager. C’est grâce à lui que les informations présentes sur www.saintdenis.re sont quotidiennement mises à jour, tout comme les 5 comptes Facebook (Saint-Denis Officiel, Saint-Denis Education, En Lèr, Dialogue Dionysien et Dionycité), le compte Twitter et la chaîne Youtube de la Ville. Vaisseau amiral de cette communication digitale, le compte Facebook Saint-Denis Officiel fédère plus de 22 000 fans, des femmes à 59 %, avec une forte proportion de 25-34 ans, suivis des 18-24 ans. Mickaël rédige environ 4 « posts » par jour, qui touchent chacun 2  000 internautes en moyenne. Mais certains posts connaissent une popularité plus importante  : récemment, une vidéo de la Nouvelle Entrée Ouest a touché plus de 80 900 personnes !

Depuis quelques semaines, des pages Facebook de proximité ont vu le jour ! A terme, chacun des 18 quartiers de la Ville aura la sienne. Actualités, événements, infos... pour tout savoir sur son quartier !

20 % de négatif pour 80 % de positif L’implication des internautes (likes, partages, commentaires, messages privés) dépend vraiment des types de publications. Lors de la récente opération « Nuits sans Lumières » (SaintDenis a fait le choix d’éteindre l’éclairage public sur certains axes routiers et bâtiments de la ville pour éviter de perturber la migration des pétrels), ils ont été nombreux à utiliser Facebook pour exprimer leurs félicitations…

ou leurs critiques ! « Mais globalement, il y a 20 % de négatif pour 80 % de positif » précise Mickaël. La grande majorité des internautes utilise cet outil pour signaler un dysfonctionnement ou obtenir un renseignement. Selon le sujet, Mickaël se fait fort de se renseigner auprès du service concerné afin d’apporter une réponse dans les meilleurs délais. Une organisation qui devrait être considérablement allégée avec la toute nouvelle application bientôt disponible, qui permettra de signaler un problème (voirie, propreté, sécurité…) en prenant une photo qu’il sera possible de géolocaliser. Un gain de temps considérable dans le traitement des demandes !


DOSSIER NFORM AT ON DANS LES QUART ERS :

les réunions Sak nou la fé Grands projets ou travaux de proximité, les réunions Sak nou la fé sont l’occasion pour le maire et les élus de secteur de venir à la rencontre des habitants pour faire le point sur l’action municipale dans chacun des 18 secteurs de la ville.

Mardi, 17h15. Le gymnase de JacquesCœur à la Providence se remplit peu à peu. Mélanie, retraitée : « Moi je viens en voisine, pour connaître les projets du quartier, surtout en ce qui concerne les séniors. »

Un bel exemple de démocratie de proximité.

Salma, elle, est représentante d’une association d’aide aux plus démunis dans le quartier de Vauban et tenait absolument à être présente. « Nous avons une élue de secteur très disponible et très impliquée. Quand elle dit qu’elle vient à l’une de nos manifestations, elle vient. C’est pour elle que je suis là. » Justement, Marie-Annick Andamaye arrive et s’installe face au public, accompagnée du maire Gilbert Annette

mais aussi des élues Brigitte Adame (Montgaillard) et Geneviève Bommalais (Saint-François). Le Maire prend la parole et rappelle où en sont les 5 grands projets pour la ville : NEO (la Nouvelle Entrée Ouest), PRUNEL (le Plan de Rénovation Urbaine du Nord-Est Littoral), RITMO (le Réseau Intégré de Transports Modernes), TECHNOR 2 et le Pôle Senior qui doit voir le jour sur l’actuel site de l’ASPTT au Chaudron. Il détaille aussi où en sont les 5 grands projets de vie extraits du programme de la mandature : la gratuité des bus pour les jeunes, les bourses de voyage, la gratuité des cantines scolaires, les Ecobox et les chantiers d’insertion.


19

Informer, écouter, agir Un film de cinq minutes est diffusé pour rappeler les différentes actions réalisées dans le secteur. Réhabilitation des Camélias, livraison du gymnase Patrick Cazal, travaux de proximité, réfection des écoles et des lieux d’accueil pour la petite enfance, chantiers d’insertion… Mises bout à bout, toutes ces réalisations rappellent que le quartier est en pleine mutation. Puis Marie-Annick Andamaye rappelle les éléments clés du programme territorial spécifique au secteur : soutien à la vie associative, actions en faveur de l’environnement (765 tonnes de déchets encombrants ont été enlevés en 2015  !), rôle prépondérant du Conseil de Secteur… Des exemples concrets d’actions au service de l’intérêt général. Vient ensuite le temps des questions. Le micro passe dans les rangées, et les habitants interpellent directement leurs élus. Sont évoqués dans le désordre : la surveillance de la pause méridienne dans les écoles, l’avenir de Château Morange, actuellement en travaux, la hausse des impôts, ou encore les nuisances sonores dans le quartier… Les élus écoutent, répondent, expliquent, prennent des notes. L’ambiance est plutôt calme et disciplinée dans le gymnase désormais comble. Après 2 heures d’échanges, les participants sont invités à se retrouver autour d’un pot de l’amitié. Les discussions continuent, plus informelles, entre élus, habitants et agents municipaux.

Flashez ce code et retrouvez votre émission Dionycité sur le sujet du Sak Nou la Fé de la Providence !


DOSSIER RÉFORME DES RYTHMES SCOLA RES :

les parents ont tranché

84,2% des parents se sont prononcés en faveur du mercredi matin. La réforme des rythmes scolaires a été l’occasion dans notre ville d’un exercice de démocratie participative à grande échelle. Retour sur un processus parfois contesté, mais qui a su stimuler notre vivre ensemble. Rentrée scolaire 2014-2015. La réforme des rythmes scolaires impose la semaine de 5 jours pour les enfants des écoles maternelles et élémentaires. Après l’organisation de 9 forums citoyens dans notre ville, le samedi matin est préféré à 72 %. Pendant 18 mois, ce nouveau calendrier est apprivoisé par les enfants, les parents et les enseignants. Un constat s’impose : l’absentéisme du samedi matin progresse dangereusement, mettant en péril l’apprentissage des enfants. Une nouvelle consultation s’avère indispensable.

Avec l’accord du rectorat, les parents sont invités à exprimer leur choix en faveur de l’école le mercredi matin ou le samedi matin. Pour exprimer le suffrage le plus large possible, chaque papa et chaque maman peuvent voter. Les bulletins distribués peuvent être glissés dans une urne dans les écoles sur le temps périscolaire (de 7h30 à 8h ou de 15h15 à 17h30) ou alors être retournés à l’enseignant qui les centralise. Ce vote par correspondance sera privilégié à 90 %.

14 446 votants Le 8 mars dernier, tous les bulletins sont centralisés et le dépouillement peut commencer. Avec un taux de participation de près de 70 %, le résultat est sans appel : 84,82 % des parents se sont prononcés en faveur du mercredi matin, contre 15,18 % pour le samedi matin. Ces résultats, qui doivent être suivis d’un avis définitif des conseils d’école, seront pris en compte dans la nouvelle organisation proposée par la Ville à la rentrée du mois d’août, notamment en ce qui concerne la mise en place des activités périscolaires.


21

RÉACTIONS IBRAHIM CADJEE, ÉLU DÉLÉGUÉ AU PROJET EDUCATIF GLOBAL « Les résultats des forums citoyens en 2014 nous avaient confortés dans notre choix du samedi matin : tout le monde semblait d’accord pour accorder aux enfants une vraie coupure durant la semaine. Mais face à l’absentéisme observé dans les classes, consulter les parents est apparu comme une nécessité. Une municipalité doit être au contact de sa population ! L’échelon territorial est définitivement l’échelon le plus adapté pour l’exercice de la démocratie participative. »

CLAIRE*, MAMAN D’ÉLÈVE

Ibrahim Cadjee, élu en charge du Projet Educatif Global.

« En 2014, j’étais partagée, mais je n’ai pas pu participer aux forums citoyens pour me faire une idée. Le choix du samedi matin a eu pour conséquence de rajouter des heures de présence à l’école pour mon fils de 5 ans, étant donné qu’il était déjà inscrit au centre aéré le mercredi (mon conjoint et moi travaillons du lundi au vendredi). J’ai donc logiquement voté pour le mercredi. J’ai trouvé très intéressant que la Ville nous sollicite et les modalités du vote très pratiques ! Pourquoi ne pas nous consulter sur les activités périscolaires ou les bons plans vacances ? » *prénom d’emprunt


RETOUR EN IMAGES

Meeting d’Athlétisme

La Ligue Réunionnaise d’Athlétisme organisait en avril la 6e édition de son grand Meeting au stade Marc Nasseau, un rendez-vous devenu incontournable dans le circuit des meetings Nationaux 2 de la Fédération Française d’Athlétisme. La preuve : c’est à Saint-Denis que le Français Dimitri Bascou s’est qualifié pour les JO grâce à un temps de 13’31 au 110 m haies !

Espace Océan : inauguration de l’îlot A3

Nouvel An Tamoul 
 Le 19 février, le groupe d’habitations Espace Océan A3 a été inauguré en présence du Maire Gilbert Annette, de Monique Orphé, députée et élue déléguée au logement social et de Philippe Naillet, élu du centre-ville. L’îlot A3 signe l’avancée du projet Espace Océan, il représente 51 logements locatifs sociaux et 5 commerces.

Ambiance Kollywood et Bollywood à l’Ancien Hôtel de Ville. Pour fêter le Nouvel An Tamoul, le Maire a reçu le Consul de l’Inde. Ericka Bareigts, Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité réelle avait fait l’honneur de sa présence. La fédération tamoule réunionnaise a signé une convention avec la Ville pour l’enseignement de la langue tamoule dans les écoles primaires dionysiennes.

Médiabus

C’est au Brûlé que Laetitia Volia-Garnier, élue du quartier, a eu le plaisir d’inaugurer le 11 mai la Maison Roger. La ville complète cette offre territoriale d’accès à la lecture publique et aux actions culturelles avec deux médiabus. Ces « boîtes à kiltir » mobiles sillonneront les quartiers pour proposer des prêts de livres et de DVD ainsi que des projections cinéma.

Suivez toute l’actualité de votre ville en images sur les réseaux sociaux


23

Label Ville conviviale Ville solidaire

Le 15 mai dernier, le Stade de l’Est vibrait grâce à deux rencontres de handball d’exception ! Les filles du HBF n’ont pas démérité face aux Tamponnaises mais c’est du côté des joueurs de ChâteauMorange que la victoire est venue ! Félicitations aux nouveaux champions régionaux !

Finales Régionales de Handball Le 19 avril dernier, à l’occasion de la remise du Label européen « Ville conviviale - Ville solidaire 2016 » SaintDenis a accueilli Atanase Périfan, créateur de La Fête des Voisins. L’occasion de revenir sur l’implication de la Ville et du tissu associatif dans les actions de proximité !

Cérémonie de Citoyenneté

Samedis du patrimoine « Les Samedis du Patrimoine », c’est votre rendez-vous culturel tous les derniers samedis du mois. Au programme : expositions, conférences, ateliers, spectacles et autres visites commentées autour du patrimoine. Pour associer connaissances et divertissement !

Le 27 avril dernier, les jeunes Dionysiens de 18 ans nouvellement inscrits sur la liste électorale ont officiellement reçu leur carte d’électeur. Une cérémonie symbolique pour les sensibiliser aux droits et devoirs du citoyen.

Kabarkartié

Succès garanti pour la première édition de Kabarkartié à l’Ilet Quinquina ! Dans un esprit de partage et de convivialité, les artistes présents ont pris plaisir à mettre la culture kréol en lèr. Kabarkartié vous donne rendez-vous chaque 4e samedi du mois. Pour connaître le lieu de la prochaine édition, rendez-vous sur Facebook, sur saintdenis.re, ou via l’agenda radio dionysien.


AGENDA

JU JU in

illet

juin

juillet

AO ût août

le sport DU 2 AU 3 JUILLET VOLLEY « SECONDE ÉDITION

DE LA NUIT DU VOLLEY » // Gymnase de Champ-Fleuri Organisé par le VBC Saint-Denis

23 JUILLET BOXE THAÏ « BATTLE 974 »

// Petit Stade de l’Est

Par la KEKE TEAM, à partir de 19h30

DU 29 AU 31 JUILLET 47e TOUR AUTO

// Départ de Saint-Denis

Créé en 1969, c’est LE rendez-vous historique de rallye automobile. Départ et arrivée dans le chef-lieu.

la culture

Les Rendez-vous mensuels Chaque mois la Ville de Saint-Denis vous propose des événements récurrents, différents et gratuits !

// Tous les premiers samedis du mois au Barachois ! Venez à la rencontre des producteurs locaux dans une ambiance chaleureuse et festive. Dates : 2 juillet (thème : Sports et Jeunesse) 6 août (thème : Marché aux plantes)

21 JUIN LA FÊTE DE LA MUSIQUE // Rendez-vous dans le centre-ville dès 18h ! Manifestation phare de la Ville qui attire chaque année plus de 10 000 spectateurs, la Fête de la Musique ce sera 27 spots musicaux et plus de 2 000 musiciens attendus.

DU 11 AU 25 JUILLET FORUM DES CALLIGRAPHIES Le réseau de lecture publique organise son Forum des Calligraphies dans toutes les bibliothèques dionysiennes. Grâce aux ateliers d’initiation et aux rencontres, découvrez tous les secrets de l’écriture (chinoise, latine, arabe, contemporaine, graff et indienne). Contact : 0262 94 28 88 Réseau de Lecture Publique de la Ville de Saint-Denis

A PARTIR DU 6 JUILLET FÊTE DE LA EID

// Cité des Arts

La Ville célèbre la fête de la EID à travers des temps forts tel que le village culturel qui s’installera cette année à la Cité des Arts. Stands associatifs, expositions et spectacles permettront de découvrir toutes les facettes de cette fête des origines.

DU 20 AU 31 JUILLET

MARCHÉ DE NUIT

JAZZ O BARACHOIS // Les deuxièmes samedis du mois dès 19h au Barachois.

Sous les étoiles, les notes jazzy vous emporteront à coup sûr ! Jazz O Barachois, c’est le rendez-vous des mélomanes. Dates : 9 juillet et 13 août

KABARKARTIÉ // Les quatrièmes samedis du mois.

Le traditionnel Kabarachois s’installe à présent dans les quartiers. Entre maloya, fonnkèr, séga et humour, venez profiter d’un moment inoubliable en famille. Date : 27 août au Moufia

MARMIT ZISTOIR // Les derniers vendredis du mois à 18h.

Kriké Kraké, les conteurs s’installent près de chez vous pour un voyage dans l’imaginaire d’ici et d’ailleurs. Dates : 29 juillet à Sainte-Clotilde et 26 août à la Case Vauban

LES SAMEDIS DU

PATRIMOINE

Nouveau rendez-vous dédié à la découverte de votre patrimoine dionysien. Activités pédagogiques et ludiques, visites guidées et conférences sont au programme. Dates : 30 juillet et 27 août

LIRE EN SHORT

Transmettre le plaisir de lire et promouvoir la lecture auprès des jeunes, voici les défis de cette opération Lire en Short. Pour cette 2e édition, les bibliothèques proposeront des ateliers ludiques et découvertes. Les enfants pourront également profiter de l’amphithéâtre du Cœur Vert Familial pour profiter des ouvrages mis à leur disposition.

Flashez ces codes pour découvrir l’agenda culturel et l’agenda sportif de la ville

Agenda culturel

Agenda sportif

24


EN LÉR MORGANE LEBON

être Réunionnais : une opportunité qu’il faut exploiter ! Rien dans son histoire personnelle ou ses origines familiales ne la prédisposait à tomber sous le charme de l’Empire du Milieu. Après une année en immersion totale à Taiyuan dans la province du Shanxi, Morgane est revenue poursuivre ses études à Saint-Denis. Une halte nécessaire, avant de mieux repartir… « Trop souvent, on n’a qu’une représentation caricaturale de la culture chinoise. Mais celle-ci est infiniment riche ! » s’exclame Morgane. Elle commence à étudier le chinois au lycée, en troisième langue, par simple curiosité. « Le côté pragmatique de la langue, très loin du français et de son caractère parfois alambiqué, ça m’a plu ! Mais le rythme n’était pas très intense et s’est nettement accéléré quand j’ai pris chinois en deuxième langue en prépa Lettres. » Pendant deux ans, la jeune femme suit les cours du soir de l’Institut Confucius, sur le campus universitaire du Moufia. A l’issue de sa prépa, elle obtient une bourse via l’Institut et part un an étudier le chinois à l’université de Taiyuan, ville jumelée à Saint-Denis. Le niveau est élevé, le rythme très soutenu, la jeune femme s’accroche. En parallèle, elle réalise une mission d’attachée culturelle commandée par la Ville de Saint-Denis : recenser tous les acteurs de la ville de... 7 millions d’habitants (associations, bibliothèques, lieux d’exposition…). Une mission facilitée par les contacts que Morgane a noués l’année précédente en participant à l’organisation du festival Guan Di avec la FAC Réunion (Fédération des Associations Chinoises). Associer goût pour la culture et passion pour la Chine Après avoir également organisé un camp d’été à La Réunion pour des étudiants chinois, Morgane participe à l’accueil et l’interprétariat de la délégation d’artistes chinois venus à l’occasion de l’ouverture de la Cité des Arts en février dernier, tout en terminant sa Licence de Lettres. Et après ? « Je vais devoir partir en métropole puisque je souhaite passer un Master de Négociation Internationale et Interculturelle. La plupart des diplômes qui impliquent un haut niveau de chinois sont orientés vers le business, la Chine étant la puissance économique que l’on sait. Moi je voudrais pouvoir continuer à garder un pied dans la culture. Les jeunes Réunionnais ne réalisent pas qu’en raison du lien naturel entre la Chine et La Réunion, nous avons des atouts pour réussir là-bas. » A bon entendeur...

10 questions à… Morgane Lebon Q : Quel est ta plus grande qualité ? Ma spontanéité. Q : Et ton principal défaut ? Mon impatience ! Q : Ton héros préféré ? Elektra, le personnage de Marvel, championne d’arts martiaux. Q : Ton livre préféré ? Sans hésiter, « Anna Karénine » de Léon Tolstoï. Q : Ton film préféré ? « Les Trois Royaumes » de John Woo. Q : Le pays où tu désirerais vivre ? La Chine bien sûr. Q : Le don que tu rêverais d’avoir ? Etre invisible, observer sans être vue. Q : Ton plat préféré ? [Rires] J’avoue, ce n’est pas un plat chinois : le rougail saucisses ! Q : Qu’emmènerais-tu sur une île déserte ? Mon Tolstoï ! Q : Quelle serait ta devise ? N’aies peur de rien, ni de personne et encore moins de demain.

Vous pouvez retrouver tous les portraits en lèr ainsi que des informations sur la jeunesse dionysienne sur le facebook Enlèr


PATRIMOINE

26

REM SE EN ÉTAT D’UN L EU MÉMOR EL :

le cimetière La Peste, au Chaudron Une plaque commémorative a été dévoilée le 20 décembre dernier au cimetière La Peste, également appelé cimetière des Bannis, récemment remis en état par les services de la Ville. En quoi ce lieu d’inhumation nous renseigne-t-il sur notre Histoire ? Explications.

En 1919, alors que La Réunion voit revenir ses Poilus, le « Madona » accoste au port de la Pointe des Galets, transportant à son bord le terrible virus de la grippe espagnole. L’épidémie est fulgurante. En quelques semaines, le virus suit le tracé du chemin de fer de l’époque (qui rejoignait Saint-Pierre à Saint-Benoît). A Saint-Denis où la mortalité est très importante (on dénom­bre 1 000 morts pour la seule semaine de Pâques !), les corps sont empilés au cimetière principal de la ville (l’actuel cimetière de l’Est), dans des fosses communes très vite saturées. Pour protéger la ville des sources de contamination, on commence à enfouir les corps plus à l’Est, sur le domaine du Chaudron, propriété de la famille Maureau.

Peste ou grippe espagnole ? Quelques années plus tard, La Réunion doit à nouveau faire face à une épidémie mortelle. En novembre 1926, alors que des prisonniers sont réquisitionnés pour déchar­ger un navire marchand venant de Madagascar, ces derniers sont contaminés par le virus de la peste bubonique qui s’était déclaré à son bord. Localisée au niveau de la prison, l’infection s’étend à une centaine de cas, les autorités ayant rapidement pris des mesures de confinement.

Les victimes sont elles aussi enterrées au cimetière La Peste. La proximité des deux épidémies explique très probablement ce raccourci entre peste et grippe espagnole. Le site aurait également servi à enterrer des condamnés, dont la dépouille ne pouvait côtoyer celle des honnêtes gens. Cette plaque commémorative est la première d’une longue série visant à mieux faire connaître aux Dionysiens ces lieux mémoriels chargés d’Histoire.


EN BREF

Primat : le journal de l’école fête ses 20 ans ! Le « JP » (qui s’appelait « Pages d’enfants » jusqu’en 2009) fête ses 20 ans d’existence ! Pendant toutes ces années, le journal de l’école de Primat, dirigé avec enthousiasme par Elsa Trémoulu, a permis aux enfants du quartier de s’épanouir et de s’exprimer. Articles, dessins, interviews composent le journal qui paraît trois fois par an. Les journalistes en herbe apprennent les bases du métier lors d’ateliers périscolaires proposés par la Ville de Saint-Denis. A l’occasion de cet anniversaire, d’anciennes plumes sont venus partager leur expérience avec les enfants de l’école.

Huiles usagées : ayez le réflexe de les recycler ! Saviez-vous qu’un seul litre d’huile usagée peut contaminer un million de litres d’eau ? C’est un déchet polluant et dangereux qui présente des risques sanitaires sérieux. Rapportez votre huile usagée (non mélangée à d’autres liquides) dans l’une des 6 déchèteries de Saint-Denis (Bellepierre, Moufia, La Bretagne, Sainte-Clotilde, Cité Hyacinthe, La Montagne). Vous contribuerez à son recyclage ! En effet, une fois collectée, cette huile servira de combustible pour produire de l’électricité. Les professionnels aussi sont concernés. Les huiles noires (huiles de vidange moteurs et huiles industrielles) et les huiles claires (huiles des circuits hydrauliques et des turbines) peuvent être collectées gratuitement. Le matériel de stockage nécessaire peut même être subventionné à hauteur de 70 % par l’ADEME. Plus d’informations en contactant le 02 62 47 35 50.

Conseil des Jeunes : la jeunesse dionysienne en lèr ! Validée par délibération du conseil municipal, la constitution d’un Conseil des Jeunes pour la ville de Saint-Denis a été lancée ! L’objectif ? Permettre aux jeunes Dionysiens d’exprimer leurs idées, notamment en matière de politique pour la jeunesse, et d’être force de proposition. Entretenir un dialogue avec la municipalité, et plus globalement, devenir des citoyens responsables et autonomes. Ce Conseil des Jeunes sera composé de 55 jeunes âgés entre 16 et 30 ans, natifs ou demeurant à Saint-Denis et ayant une activité à Saint-Denis. Ces membres seront tirés au sort pour 40 d’entre eux et désignés par le Maire pour les 15 membres restants. Devront être respectés : la parité entre femmes et hommes, la représentativité des quartiers, la diversité de la jeunesse dionysienne. « Ce Conseil des Jeunes est l’aboutissement logique d’une consultation qui existe déjà (et qui a conduit notamment à la construction du skatepark par exemple). Aujourd’hui, cette consultation se structure et devient

incontournable et régulière » explique Mathieu Accot, responsable de la direction de la jeunesse. Rendez-vous sur Facebook ou dans notre prochain numéro pour connaître la constitution du Conseil des Jeunes en détail !


ÉVÈNEMENT LE B G UP 974

met la Réunion en lèr ! Le festival dédié aux arts de la rue est également une vitrine pour la street culture insulaire dans toutes ses dimensions : musicale, visuelle et sportive. Avec la Cité des Arts comme centre névralgique, la manifestation ne devrait plus cesser de grandir.

L’édition 2016 du Big Up 974 a tenu toutes ses promesses.

Du 11 au 13 mars dernier, ils étaient nombreux à se rendre sur le site de la Cité des Arts pour la première fois. Des jeunes, des moins jeunes, habitants des cités voisines, fans de hip-hop ou curieux attirés par les diverses animations. C’est ainsi que l’ont voulu les responsables de ce vaste espace culturel  : un lieu ouvert, accessible, où la population de Saint-Denis et des environs pourrait venir, pour flâner, se promener, découvrir un artiste, rencontrer des amis… Comme le rappelait Gilbert Annette lors de son discours d’inauguration de la Cité des Arts, les sportifs réunionnais ont commencé à « exploser » sur le plan national lorsque l’île s’est dotée des infrastructures nécessaires au repérage et à l’entraînement des jeunes talents. Au niveau culturel, ces mêmes équipements manquaient jusqu’à présent… jusqu’à l’ouverture de la Cité des Arts, qui a été pensée comme un espace de diffusion (pour accueillir des artistes venus d’ailleurs, Etats-Unis, Europe, zone Océan Indien) et de création (pour permettre à des artistes locaux de progresser dans leur démarche artistique et de bénéficier d’une meilleure visibilité).


29

Encourager et promouvoir la culture urbaine péi A ce titre, l’édition 2016 du Big Up 974 a tenu toutes ses promesses : danse, chant MC, DJ, graff ou sports extrêmes, les propositions ne manquaient pas. Outre les shows des rappeurs Médine, Kenyon ou du comorien Cheikh MC, la manifestation a laissé une large place aux interactions avec le public : flashmobs, performances, jeux de piste, initiations, scènes d’impro, concours de chant, ateliers d’écriture, de beatmaking ou de DJing, démonstrations de bodypainting, de BMX ou de rollers, conférences, projection de documentaires, battles pluridisciplinaires… Avec pour seul mot d’ordre, découvrir la diversité des modes d’expression de la street culture et pourquoi pas, se lancer aux côtés d’artistes confirmés ou en devenir.

Hip Hop Games Concept Destiné aux jeunes danseurs, ce tremplin organisé en parallèle du Big Up 974 a été l’occasion de faire émerger la qualité des talents locaux pour leur offrir une visibilité bien au-delà des frontières de l’île. A l’issue de ce challenge basé sur l’improvisation, c’est Raskalou Crew qui ira défendre les couleurs de La Réunion pour la grande finale internationale à Lille le 8 novembre prochain !


UNE JOURNÉE AVEC ER K A R AM N,

journaliste à la Direction de la Communication Dionycité, vous connaissez ? Ce programme court de 4 minutes diffusé sur Antenne Réunion depuis 2010 est LE rendez-vous des Dionysiens pour tout savoir sur l’actualité du chef-lieu. Reportages dans les quartiers, portraits, évènements, grands projets… derrière chaque sujet, le professionnalisme et la pédagogie d’Erika Ramin font mouche.

8h00 : je démarre ma journée par une petite réunion d’équipe avec les autres membres du service Communication. Cette réunion va me permettre de connaître l’actualité du moment et d’identifier les sujets des prochains numéros de Dionycité. Depuis le mois de janvier, nous avons changé la formule et au lieu d’une seule émission, je livre à Antenne Réunion deux émissions par semaine : un format magazine, qui nous permet de traiter un sujet en profondeur comme la restauration scolaire ou les logements sociaux (diffusé le mercredi à 18h40), et un format plus journalistique, qui compile des sujets d’une minute environ, l’image de la semaine ainsi que l’agenda du week-end (diffusé le vendredi à 13h). 10h30 : après avoir calé plusieurs interviews pour les jours à venir, je pars sur le terrain. Direction le Bas-dela Rivière pour rendre compte du projet de la pépinière de la commune, qui produit des espèces endémiques en partenariat avec le Parc National. Une fois sur place, j’observe, je mets mon interlocuteur à l’aise, je lui pose quelques questions, puis je filme ! Mon souci est d’obtenir une information claire et des images d’illustration qui soient exploitables au montage afin de produire un sujet compréhensible par tous les téléspectateurs.

Le contact avec les gens : c’est ça mon moteur !


31

13h30 : de retour à mon bureau, je dérushe mes images, c’est-à-dire que je les télécharge sur mon ordinateur, je les trie et je ne conserve que les plus intéressantes. Je vais ensuite écrire mon sujet, enregistrer la voix off, et réaliser le montage. Mon expérience de 11 ans chez Antenne Réunion m’a appris toutes les facettes du métier, et c’est justement cette polyvalence qui permet à la Ville de réaliser Dionycité sans passer par une société de production extérieure… et donc de gagner en réactivité ! 16h : je repars sur le terrain pour un sujet qui ne nécessite pas d’interview, mais juste quelques images. C’est ce qui me plaît profondément dans mon métier : il n’y aucune routine, chaque journée est différente, je jongle avec les sujets et les différents interlocuteurs. Depuis la création de Dionycité, nous avons réalisé pas moins de 300 sujets !

Pour info : Retrouvez vos émissions Dionycité sur Antenne Réunion Dionycité Mag, le mercredi à 18h40 redif : Jeudi à 23h00 Dionycité Actu, le vendredi à 13h00 redif : Samedi à 9h45

Flashez ce code pour découvrir le reportage sur la pépinière municipale Dionycité


LA VIE DES QUARTIERS

que s’est-il passé dans votre quartier en 2015 ? CAMÉLIAS / VAUBAN / PROVIDENCE LA MONTAGNE 15e

ÉLUE : MARIE-ANNICK ANDAMAYE

ÉLUE : BRIGITTE HOARAU

Chemin Nourly : un exemple d’efficacité citoyenne ! Le 20 juin 2015, Brigitte Hoarau, élue de secteur, et Erika Bareigts, élue déléguée à la démocratie participative, réceptionnaient auprès des riverains les travaux du chemin Nourly, fruits d’une demande qu’ils avaient formulée auprès des services municipaux. Les riverains souhaitaient en effet qu’un miroir de sécurité soit posé à la sortie du chemin, le manque de visibilité étant très dangereux, et que l’éclairage public soit renforcé. Après s’être rapprochés de leur élue de secteur, ils ont pu bénéficier de ces travaux de proximité, qui aujourd’hui, leur changent la vie !

SAINTE CLOTILDE ÉLU : GÉRARD FRANÇOISE

Réfection de la rue des Deux Canons : un travail sur le long terme Les différents services de la Ville ont mis en place un plan de travaux sur plusieurs années pour améliorer cet axe extrêmement fréquenté. Dès 2010, l’intégralité du réseau d’eau potable, qui était vieillissant, a été refait. En 2012, c’est le réseau d’eaux pluviales qui a été remis à neuf. En 2014, l’ensemble des trottoirs a été rénové, puis la voirie en 2015. La rue est à présent agréable, et sécurisée !

Ces travaux sont venus renforcer considérablement le confort de chacun. Notre priorité, c’est l’éducation, et cela passe par l’amélioration de l’environnement des enfants !

Travaux à l’école Candide Azéma : consulter toutes les parties prenantes Depuis 2008, la Ville investit fortement dans l’aménagement et la réfection des écoles dionysiennes. A la Providence, l’école Candide Azéma avait grand besoin de rénovation. A la demande des parents d’élèves et des enseignants, la Ville a mis en œuvre une série de travaux : construction d’un préau, accessibilité, réfection des toilettes, installation d’une toile d’ombrage.

C’est un des axes les plus anciens du quartier. Depuis notre arrivée en 2008, nous en prenons soin, pour le confort de ses usagers et de ses riverains.


33

BELLEPIERRE ÉLU : DAVID BELDA

Nous sommes là pour améliorer le quotidien des administrés avec des actions de proximité concrètes !

Réhabilitation de la salle polyvalente : un chantier gagnant / gagnant ! A quelques pas de la mairie annexe, la salle polyvalente accueille quotidiennement les associations sportives et culturelles ainsi que les écoles du quartier. La Ville se devait de lui apporter quelques améliorations. A travers un chantier d’insertion, 12 personnes ont œuvré pendant un an afin de sécuriser les ouvertures de la salle et créer deux locaux supplémentaires (pour stocker le matériel sportif et accueillir le club de boules du quartier).

BOIS-DE-NÈFLES ÉLU : FRANÇOIS JAVEL,

Développer les territoires passe aussi par ce genre de projets qui fédèrent au-delà des frontières du quartier.

BAS DE LA RIVIÈRE ÉLUE : MARYLISE ISIDORE

Le jardin Ti Kat Sou est aujourd’hui un petit coin de tranquillité et de verdure pour les habitants du quartier. Un atelier d’insertion pour réhabiliter le jardin Ti Kat Sou

Une serre pédagogique pour faire rayonner le quartier Ce lieu unique est l’un des chantiers permanents de la Ville. Ici la nature est reine et tout a été conçu pour que la biodiversité s’y épanouisse. Pendant plusieurs mois, le terrain a été défriché, préparé à accueillir serres, plantations et espaces potagers. La serre a un double objectif : accueillir toute l’année des personnes du quartier qui souhaitent apprendre le travail de la terre et accueillir les écoliers pour transmettre les valeurs de l’agriculture raisonnée.

L’espace, situé au pied des escaliers du même nom qui relient la rue Gibert des Molières au Bas de la Rivière, a été réhabilité à la demande des habitants. Le projet a fait l’objet d’un Atelier Chantier d’Insertion (ACI) d’une durée de 6 mois durant lequel 12 personnes du quartier ont pu redonner vie à ce témoignage du passé. Nettoyage, plantations, fleurissement ont redonné ses lettres de noblesse au jardin Ti Kat Sou.


LA VIE DES QUARTIERS

que s’est-il passé dans votre quartier en 2015 ? LE BRÛLÉ

ÉLUE : LAËTITIA VOLIA-GARNIER

Lorsqu’on habite dans un écart, c’est primordial de pouvoir retrouver des lieux de rencontres et de partage tout près de chez soi ! Réhabilitation de l’espace socioculturel, une nouvelle dynamique pour la vie associative Si le Brûlé a su conserver son petit côté « village de montagne », le tissu associatif y est extrêmement dynamique. La Ville a donc décidé de réhabiliter un lieu laissé à l’abandon : l’ancienne maison Roger. Pendant plusieurs mois, 15 personnes ont travaillé sur le site. Peintures, étanchéité, remise aux normes électriques, accessibilité, l’espace socioculturel peut à présent accueillir les actions associatives du quartier.

CENTRE-VILLE

ÉLU : PHILIPPE NAILLET

Lorsque travaux de proximité et projets d’insertion se coordonnent, c’est tout un quartier qui en bénéficie !

Rénovation du parc Montreuil pour associer insertion et proximité Fortement attendue, la rénovation du parc Montreuil a été rendue possible grâce à la mise en place d’un Atelier Chantier d’Insertion (ACI). Cet ACI de plusieurs mois a permis à une douzaine de personnes de se former à l’aménagement paysager et à la maçonnerie. Inauguré le 13 février dernier, le parc a reçu un excellent accueil de la part des riverains : plantations, agrès de parcours de santé et volcan de basalte en font un lieu très prisé par les familles environnantes.

DOMENJOD

ÉLU : MAXIME ASSABY

D’ici quelques semaines, petits et grands pourront en profiter. Nous avons ainsi répondu à une vraie attente des riverains.

Un nouveau plateau vert pour Ilet Quinquina L’ancienne école d’Ilet Quinquina abrite des associations dynamiques mais jusqu’à présent, le terrain face à leurs locaux était complètement inadapté pour y organiser des actions. La Ville a alors entrepris une réhabilitation complète pour pouvoir proposer un véritable plateau vert sportif. Après la réfection de la clôture, 15 personnes s’attellent au reste des travaux : déblayage, construction de murets d’enceinte, installation d’un portail...


35

CHAUDRON

ÉLU : THIERRY MÉLADE

C’est un investissement important, mais il était essentiel et nous sommes contents de l’avoir fait.

LA BRETAGNE

ÉLU : VIRGILE KICHENIN

Je suis très attentif aux demandes concernant les voiries mal en point ! C’est un réel problème pour les usagers.

Groupe scolaire Herbinière Lebert : chantier réussi ! Le groupe scolaire Herbinière Lebert accusait en effet un réel problème de toiture : quand il pleuvait, l’école prenait l’eau ! Devant cette urgence, le remplacement de la toiture s’est fait pendant le temps scolaire, après la mise en place d’un périmètre de sécurité. Au final, une isolation thermique et acoustique considérablement améliorée. Pour la maternelle, une nouvelle salle a été créée pour accueillir les plus petits en attendant que les travaux s’achèvent. Une rénovation d’envergure rendue possible grâce à l’implication de tous.

LA MONTAGNE 8è

ÉLU : JEAN-FRANÇOIS HOAREAU

Faire bonne route ensemble ! Parmi les réalisations 2015, le Chemin Forestier a été totalement réhabilité au mois d’octobre. Un investissement de plus de 80 000 euros qui comprend la reprise de l’enrobé et la création de trottoirs. Les riverains peuvent de nouveau circuler correctement et en toute sécurité.

Le quartier de Ruisseau Blanc est en pleine mutation, nous sommes en train de créer une vraie centralité, une identité pour ce secteur. Naissance progressive d’un centre pour Ruisseau Blanc Dans cet écart de Saint-Denis, à mi-chemin entre le village de La Montagne et la léproserie, le changement est en marche. A l’image d’autres quartiers des hauts, la Ville souhaite créer un centre avec ses services de proximité. Ici, tout a commencé par la réalisation d’un équipement sportif puis par la mise en place d’un véritable espace de transport en commun. A terme, pôle multi-loisirs, pôle de développement culturel, espaces d’animations et centre social changeront définitivement le visage du quartier.


LA VIE DES QUARTIERS

que s’est-il passé dans votre quartier en 2015 ? MONTGAILLARD

ÉLUE : BRIGITTE ADAME

C’était une demande forte de la population depuis des années. A présent, petits et grands profitent pleinement de cet espace adapté.

MOUFIA

ÉLU : DIDIER EUPHRASIE

Avec ces jardins potagers, les liens entre voisins se tissent, on échange, on discute autour de ses plantations, tout le monde y gagne ! Des jardins potagers pour renforcer le lien social

Un nouveau plateau vert pour le quartier Il n’y avait pas jusqu’à présent pas de plateau vert de proximité dans le quartier. La Ville s’est donc attelée à combler ce manque. Allée des Gloxinias, le nouveau plateau vert permet désormais aux associations et aux familles de pratiquer leur sport à deux pas de chez eux. Afin d’améliorer cette offre, la Ville a mis en place un Atelier Chantier d’Insertion (ACI) durant lequel des jeunes issus de Montgaillard ont réalisé des gradins et fleuri le site.

LA SOURCE

ÉLU : JACQUES LOWINSKY

Rénovation de l’école de musique C’est vrai pour le sport, mais également pour la culture. Ainsi, l’école municipale de Musique, de Danse et d’Art Dramatique Loulou Pitou permet aux élèves de progresser dans leur art. Pour améliorer leurs conditions d’apprentissage, la Ville a réhabilité l’école, refait l’isolation acoustique et amélioré les conditions d’accessibilité pour un coût de 1,8 million d’euros.

Ce projet fait suite à une demande très forte des habitants via le Conseil de Secteur : bénéficier d’un espace situé près des lieux d’habitation pour mettre en place un jardin construit, conçu et cultivé collectivement avec les habitants et les associations du quartier. Un ACI (Atelier Chantier d’Insertion) a mobilisé 12 jeunes pendant 6 mois afin de réaliser un muret d’enceinte et d’implanter des parcelles prêtes à être cultivées !

La Source est un quartier d’où émanent de nombreux talents ! Nous mettons les moyens dans les équipements pour que ce vivier continue à s’épanouir pleinement.


37

BUTOR-MARCADET ÉLUE: NICOLE HUMBLOT

Un établissement sécurisé, agréable et accessible pour tous, voilà l’objectif pour chacune des écoles dionysiennes.

MOUFIA 2

ÉLUE : AUDREY BÉLIM

Après la réhabilitation du centre communal de Moufia 2, ces travaux offrent un nouveau visage au quartier ! Moufia 2 est un tout jeune quartier qui relie Moufia et Le Chaudron. Il dispose de son propre centre communal. La rue du Père Lafosse avait grand besoin de travaux. C’est chose faite. L’enrobé a été refait à neuf pour le grand plaisir des riverains.

L’école de Champ Fleuri a fait l’objet de toutes les attentions dans ce secteur. Entre sanitaires, sol souple, clôture et remise aux normes, ce sont des dizaines de milliers d’euros qui ont été investis pour le bien-être des enfants.

PRIMAT

ÉLUE : SONIA BARDINOT

SAINT-FRANÇOIS

ÉLUE : GENEVIÈVE BOMMALAIS

C’est un vrai plaisir de voir que les riverains ont adhéré à ce projet d’embellissement !

C’est un bel exemple de démocratie participative. Les riverains ont alerté, nous avons réalisé. Réfection du chemin de l’Evêché Trois mois de travaux ont été nécessaires pour refaire à neuf cet axe qui s’affaissait. Les bus peuvent à nouveau l’emprunter et déposer les riverains près de chez eux.

Le Jardin des Pierres : quand les riverains participent à l’embellissement du quartier L’artiste Mégot a accompagné les habitants dans un projet d’embellissement de leur quartier. Ils ont ainsi repeint avec les couleurs fétiches de l’artiste le mobilier urbain et une dizaine de pierres et tables à l’aide de bombes aérosols.


TRAVAUX

une ville que nous construisons ensemble

CHAUDRON : LES TRAVAUX DU NOUVEAU CYBERCASE ONT COMMENCÉ ! Depuis quelques semaines, les travaux vont bon train du côté du Chaudron. Le nouveau cybercase attenant au MAIL du quartier devrait être livré en juillet prochain. Cet espace de 120 m2 permettra aux quelques 5 000 visiteurs annuels de retrouver leurs rendezvous habituels : des activités de loisirs pour les jeunes, des ateliers informatiques pour les seniors et la possibilité pour tous d’utiliser du matériel informatique afin de rédiger curriculum-vitae, lettres de motivation, et autres courriers…


39

LE CHANTIER DU GROUPE SCOLAIRE FRANÇOISE MOLLARD TOUCHE À SA FIN Intégrée au Programme de Rénovation Urbaine des Camélias, cette opération permettra d’améliorer l’accueil des élèves et d’accroître la capacité de l’école de 4 classes supplémentaires. Démarrés il y a plus d’un an, les travaux portent sur : • la construction d’un espace de restauration (réfectoire et cuisine de 511 m2), de locaux administratifs (bureaux, salle des professeurs, sanitaires, infirmerie) et de salles d’activités (bibliothèque, salle informatique), • l’aménagement d’espaces récréatifs (préau), • la transformation des anciens locaux de restauration en salles des classes, • le réaménagement de l’entrée de l’établissement. Livraison prévue en juin !

RÉHABILITATION DU CENTRE CULTUREL CHÂTEAU MORANGE Inscrit depuis 2010 à l’inventaire des monuments historiques, le Château Morange a bénéficié du soutien de l’ANRU pour changer de visage. Démolition intérieure, extérieure, ravalement des façades, nouvelle toiture, mise aux normes

électriques, machinerie scénique, nouveaux fauteuils, aménagement des jardins… Château Morange a bénéficié d’une restauration totale pour accueillir dès septembre 2016 des activités culturelles à vocation cinématographique.


REGARD SUR LA VILLE Nous vous invitons à photographier Saint-Denis à travers des scènes de la vie quotidienne,

Photo prise par Sébastien Bluker Coeur Vert Familial. Gagnant du concours photo lancé sur la page Facebook de la Ville 250 Likes !


41 des paysages, des clins d’œil insolites... Envoyez vos photos à communication@saintdenis.re

Photo prise par « Neuneu Ro » Jardin de l’Etat 145 Likes !


42

KOZ AN ZOUAN KOSA- N-SHOZ :

La boush i fé dolo !

HORIZONTAL

1 Lu lé konm in lérisson mé lu lé minm famiy le ra. Ni fé kari avèk. 4 Lu lé konm inn ti sitron ver. Son po lé plin bourlé. Lo gou lé for minm. Pa bezoin mèt in gro morso. 7 In bonbon lé fé èk karamel é èk pistash pilé. 8 Dobèr pistash i anserv sirtou pou fé rougay avèk, ou sinonsa pou mèt dann sandwich. 10 In mélanzh zépis malbar pou mèt dann kari kabri, kok , poisson ... 13 In bégné la form triang. Dedan, néna fromazh, ou sinonsa, la viann, poisson. Ou pe mèt piman konm pa. 14 Ni anserve ali dan la kizine. Pou kraze piman lé kalou. 15 Kissiit an frikassé, an bouyon : fèy sitrouy, maniok, patat, mouroung, shoushou, sonzh ...

VERTICAL

Réponses : 1/Tang - 2/Graton - 3/Camaron - 4/Combava - 5/Bichiques - 6/Letchis - 7/Colodent - 8/Dakatine - 9/Safran - 10/Massalé - 11/Achards - 12/Zourit - 13/Samoussa - 14/Pilon - 15/Brèdes

Niveau facile

2 La kouènn, la pane koshon frit. Ni manzhe tèlkèl ou an rougay. 3 Pli bèl ke lo krevèt : li vive dann la rivir. 5 I trap azot dann vouv dann lanbousur la rivir, lé ti mé lo pri lé sho. 6 Li lé insanpassab pou nout fèt la fin de lané, èk son grin, ni fé toupi. 9 Lassassin i mét ali dann brèd mouroung. 11 Legume an lamél èk gro piman, zhinzjanm, safran. Vapsuvap ! Tshaaaaaa !!! Dann marmite sho. 12 « Inn dé troi » ... li lé anlèr piédboi ! Ni fé kui ali an sivé.


LESPASS MARMAY

say it in English

hen

poule

Les animaux eggs LABYRINTH : HELP THE HEN TO FIND ITS EGGS

butterfly

FILL THE GRID WITH THE FOLLOWING WORDS HORSE SHEEP GOOSE CAT GIRAFFE KANGAROO

DOG SCORPION TURTLE BIRD RABBIT HAMSTER

BEE SNAIL MONKEY SQUIRREL HIPPOPOTAMUS OSTRICH Ani m als

papillon

CAMEL EAGLE SNAKE BEAR CHICKEN ALLIGATOR

ANT DOLPHIN ELEPHANT FISH BUTTERFLY FOX

C F

G

U

A J

S

N A K

E

M K

S

I

HO R S E

A B

M Y

V L

T

P

H T

J

A

D

E

M

S HE E P

T

L

T

U

R T

L

E

D M

I

R

G

A

Q

G OOS E

Y E

K

N

O M P

I

U O

I

B

D

L

M

C AT

C AME L

H A

M S

T

E

R V G B

G

E

B

M E

G IR AF F E

E A G L E alligator

S

I

P

O

P

M U

S

A

R

K A NG A ROO

S NA K E

H

P

O T

A

bird

S Q UIR R E L

oiseauH I P P O P O T A M U S OS T R IC H

Q T

N

A

H P

E

L

E

G

T

D

F

R

R

DOG

B E AR

H

E

E

P

E

S

O O

G

O

W

E

N

S C OR P I ON

C HI C K E N

I

N

O

I

P

R O C S

X

O

R

T

E

T UR T L E

AL L IG AT OR

R A

N

P

H C

I

R T

S

O

R

J

S

K

B IR D

A NT

R

I

L

V

E

F

A R

I

G

A

N

B

C

R ABBI T

DOL P H IN

I

F

E

L

D

O

L

P

H

H

G

H

O

I

HA M S T E R

E L E P HA NT

L

M A

N

T

H

O R S

E

N

N

S

L

H

B EE

F ISH

E

E

B

U

T

T

E

L

Y

A

I

N

C

SNAI L

B UT T E R F L Y

I

L

E

M A C

N R A E

B

K

F

D

I

M ONK E Y

F OX

N G

R F

turtle tortue

L OB S T E R

rabbit S E AL lapin

alligator

U S N

LOBSTER SEAL

hippopotamus hippopotame

cat

chat


TRIBUNES POLITIQUES

comment faire vivre la démocratie ? La démocratie participative est une notion apparemment consensuelle et omniprésente dans les discours politiques mais dont le sens si on y regarde de près, est problématique. En effet, que veut-on signifier en associant l’adjectif « partici­ patif » au mot démocratie?

tés privées que de la sphère politique comme en témoigne la progression continue de l’abstention électorale dans les grands pays démocratiques. L’abstention aux élections municipales qui était en France de 25 % aux débuts de la Vè République atteint en moyenne aujourd’hui les 40 %.

Etymologiquement, la démocratie, du grec, dèmos = peuple et kratos = pouvoir, signifie pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. A priori, la démocratie implique donc par définition la « participation » du peuple, pourquoi invoquer alors la démocratie « participative » ? Y aurait-il une « démocratie non participative » ?

C’est pour pallier ce phénomène de rejet que le chantier de la décentralisation a été lancé à partir de 1982. Car la démocratie participative est d’abord une démocratie de proximité, il a donc fallu donner du pouvoir aux élus locaux avant de pouvoir penser les modalités de participation des citoyens.

Ce sont les Grecs qui « inventent » la démocratie au Vè siècle avant notre ère. Il s’agissait d’une démocratie « directe » dans laquelle les citoyens assemblés sur la place publique « participaient » pleinement à la vie politique et délibéraient sur toutes les questions relatives à la vie de la Cité. Mais cette première expression de la démocratie disparaît pendant plusieurs siècles pour resurgir à partir du XVIIIè siècle en Occident sous une forme nouvelle. Dans l’Etat moderne fondé sur la Nation, impliquant un territoire étendu et une population nombreuse, la démocratie devient « indirecte » ou « représentative », le peuple n’y exerce plus directement le pouvoir, sa « participation » se borne à élire des représentants qui le représenteront et délibéreront à sa place le temps de leur mandat. C’est cette nouvelle forme de démocratie représentative qui est actuellement en crise. Du fait de nombreux facteurs, individualisme croissant, déclin des idéologies, société de consommation de masse, etc., le citoyen moderne tend plus à se préoccuper de la sphère de ses activi-

Le problème essentiel est de concilier la démocratie représentative incarnée par les élus et la démocratie participative à laquelle aspirent nombre de citoyens dès qu’il s’agit de décisions politique affectant leur cadre de vie quotidien. Les dangers croissants des technologies industrielles, les questions environnementales, éducatives ou de santé publique, mobilisent les citoyens et les poussent à intervenir de plus en plus dans les débats politiques, à demander des explications, voire des comptes aux élus. La démocratie participative consiste donc, dans son principe, à associer le plus possible les citoyens aux prises de décisions politiques. Cela suppose en priorité une véritable information des citoyens, puis leur consultation sur les projets à venir et ensuite la mise en place d’une concertation publique permettant un débat effectif avec les élus. Enfin, pour les écologistes, la démocratie participative doit aller encore plus loin avec la mise en place de référendums ayant valeur délibérative, les citoyens devenant co-auteurs de leur avenir. C’est à ce prix que la démocratie participative sera une démocratie vivante. Groupe EELV Ville de Saint-Denis

le 70e anniversaire de la departementalisation C’est à l’Hôtel de ville de Saint-Denis, le 16 mars 1946, que fut annoncée aux Dionysiens et à l’ensemble des Réunionnais la nouvelle que La Réunion était devenue un département français. En l’absence du maire en titre, Raymond Vergès également député, c’est le Président du Conseil général qui s’adresse à la foule : « Pour un petit territoire habité aujourd’hui par une population aux trois quarts misérables, (ce sont) des possibilités d’expansion dans le domaine économique et dans le domaine social. La Réunion département français, c’est la possibilité pour demain de réaliser tout ce qui n’a pu l’être hier ». La proposition de loi sur la départementalisation-assimilation, présentée en commission le 26 février 1946, est votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale constituante le 14 mars 1946 et inscrite au JO le 19 mars 1946. Le rapporteur de la loi, Aimé Césaire, député de la Martinique invente le terme « départementalisation » ; il en précise le sens : la transformation sociale des colonies, enfoncées dans les retards et les détresses de tous ordres. Et Césaire qui est aussi poète rappelle la situation des quatre vieilles colonies (Marti-

nique, Guyane, Guadeloupe, Réunion) : « une vieille misère pourrissant sous le soleil, silencieusement ; un vieux silence crevant de pustules tièdes l’affreuse inanité de notre raison d’être » (Cahier d’un retour au pays natal). La suite appartient à l’Histoire : la trahison des objectifs de la loi par la Gauche nationale de la IVe République et l’abandon du projet par les gauches insulaires. C’est la droite au pouvoir dans la Ve République qui mettra en œuvre l’ambition et les objectifs de solidarité de la loi du 19 mars 1946. A La Réunion, la transformation de la vie et le recul de la misère s’effectueront à partir de 1963 par la droite départementaliste autour de Michel Debré. A quoi sert une commémoration ? Robert Badinter, chargé du 50e anniversaire de la Déclaration des droits de l’Homme de 1948 répond : « A revenir aux sources, à dresser le bilan, à ouvrir des voies nouvelles ». Le groupe « Pour Saint-Denis » René-Paul VICTORIA


45

la démocratie participative C’est pour répondre à l’aspiration légitime des populations, des citoyens à s’occuper eux-mêmes des affaires de proximité, des affaires locales par opposition aux affaires nationales, que progressivement a été mis en place œuvre depuis les années 80 le processus de décentralisation.

Fin mai début juin, chaque secteur sera visible sur une page facebook. La territorialisation de l’action municipale trouvera par ce biais un espace d’expression, d’information, d’implication des habitats, favorisant ainsi la cohésion sociale, la solidarité, la participation de ceux qui habituellement s’excluent ou se sentent exclus.

Certes on ne parlait encore de démocratie participative, même si le terme de participation était déjà utilisé. En 1985, la Charte européenne de l’autonomie locale, stipule que « Le droit des citoyens de participer à la gestion des affaires publiques fait partie des principes démocratiques communs à tous les états membres du conseil de l’Europe. »

Si l’on est dans la proximité, la connaissance des besoins de la population sera plus pertinente. Cette connaissance passe aussi par les contacts réguliers que nous maintenons avec le tissu associatif dionysien. Les quelques 450 associations dont nous soutenons les projets, leurs bénévoles, leurs adhérents sont aussi le symbole d’une démocratie participative active sur notre territoire.

Dès 1990, en France, devant l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur Pierre Joxe déclare : « Les principes de la démocratie représentative ne doivent pas faire obstacle au nécessaire renforcement de la participation des citoyens à la vie publique. »

En regroupant près de 4 000 adhérents, la fédération dionysienne d’éducation populaire participe à rendre vivante une expression citoyenne qui alimente et dynamise l’action publique. N’oublions pas que notre pôle des Solidarités maintient avec les clubs des Séniors un lien très fort. Que ces derniers sont la mémoire de notre ville et tenir compte de leurs témoignages pour enraciner le développement, la modernisation de notre ville dans notre patrimoine historique et culturel, relève de la démocratie participative.

En février 2002 la loi relative à la Démocratie de Proximité est votée par l’Assemblée Nationale et le Sénat, et prévoit la création de Conseils de Quartier. Ayant pour vocation de privilégier le dialogue de la municipalité avec les habitants, ils vont constituer un outil essentiel de proximité. Cette notion de proximité est particulièrement importante sur le territoire dionysien qui compte 19 mairies annexes et centres municipaux. Des secteurs riches de leur histoire, de leur sociologie et par conséquent de spécificités qui nécessitent de mieux gérer, de gérer au plus près, de gérer avec. La connaissance des besoins de la population n’en est que plus pertinente. Ainsi animés d’une forte volonté d’être à l’écoute des habitants, d’enrichir, voire d’infléchir des programmes d’actions d’initiatives locales, de leurs idées novatrices, notre ville multiplie la création et mise en œuvre d’outils de démocratie participative. Au sein de ces services d’abord en créant en 2014 une direction de la démocratie participative située en plein cœur de Saint-Clotilde. Ancrée dans le local, elle favorise un lien directe entre les élus du quartier et les 400 conseillers de secteur, qui donnent régulièrement le pouls de leur quartier, par exemple pour l’exécution des petits travaux de proximité, un miroir, des ralentisseurs, la sécurisation d’une voierie à l’écart… Ce dialogue régulier avec la population, le Maire tient à le consolider toutes les semaines sur les ondes de la radio Exo FM dans cette émission « Dialogue Dionysien ». Saint-Denis est la seule commune de l’île à proposer cet échange à chaud avec la population, à une heure de grande écoute et en toute transparence. Cette relation nous l’amplifions en investissant de manière conséquente dans le numérique au service de la proximité. Le site www.saintdenis.re est une source renouvelée d’informations pratiques, d’alertes sur les travaux. Il est au cœur des quartiers grâce notamment au plan interactif qu’il propose. Mais plus encore, le service Allo Mairie mis en œuvre cette année, sous la forme d’un numéro unique permet désormais de signaler toute anomalie de fonctionnement sur le territoire.

Les conseils citoyens et le conseil de la jeunesse dionysienne viennent dans les prochains mois compléter cette boite à outils de proximité, pour continuer à rapprocher les élus des citoyens, les mobiliser sur des enjeux immédiats, concrets et témoigner de leur aptitude à dialoguer et à se rapprocher des habitants. Le premier est un dispositif réglementaire de la politique de la ville : les conseils citoyens seront constitués d’habitants, d’associations, et de socio professionnels issus des 11 quartiers prioritaires : 5 conseils citoyens sur Saint-Denis (soient environ 250 personnes). Ils favoriseront l’expertise partagée, en garantissant la place des habitants dans toutes les instances de pilotage. Le second émane de la volonté municipale d’offrir à la jeunesse le lieu et les moyens supplémentaires de donner leur avis sur la vie de la cité, sur des sujets qui les préoccupent au premier chef et de faire des propositions innovantes pour participer aux projets de modernisation de leur ville. Si ce lien capital entre les Elus et les Citoyens semble parfois distendu, voire fragilisé, c’est pour le renouer et le consolider que l’ensemble de ces moyens, dispositifs et outils, sont actuellement ou prochainement, mise en œuvre. Ils sont l’illustration très concrète de la volonté du Maire, des élus du conseil municipal de Saint-Denis d’investir pleinement le champ de la proximité. Une Volonté remarquée au plus haut niveau puisque notre ville vient de recevoir des mains du président de la Fédération Européenne des Solidarités de Proximité le Label Européen « Ville Conviviale – Ville Solidaire ». Saint-Denis pour tous

Ce magazine est ouvert à la pluralité des opinions, dès lors ces pages sont proposées aux trois groupes politiques qui composent le conseil municipal de Saint-Denis. Ces articles n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.


46

VIE ASSOCIATIVE SDOV B :

Saint-Denis Olympique Volley Ball

Objet : Pratique du volleyball en initiation, entraînement, compétition et tournoi.

On amène les enfants à se perfectionner, tout en effectuant un vrai travail de repérage.

David Françoise est un homme heureux. Le directeur technique du SDVOB, ancien entraîneur du Cannet sur la Côte d’Azur, voit les projets se multiplier pour le club dionysien. Côté marmay, le baby-volley (3-6 ans) et l’école de volley (6-10 ans) font le plein du côté du gymnase de Saint-François. « Pour les petits, le but est surtout de développer la motricité par le jeu. Quant aux enfants, ils sont divisés en plusieurs groupes : les poussins, les becs roses, les paille-en-queue et les papangues. Avec Anne-Laure Fontenay [un des 8 entraîneurs du club et ancienne joueuse pro] on amène les enfants à se perfectionner, tout en effectuant un vrai travail de repérage. »

Contactez le manager général du Saint-Denis Olympique Volley-Ball au 0693 13 81 04 pour avoir plus d’informations sur les entraînements.

Car la suite logique de cet apprentissage, c’est la compétition. Au total, ce sont 18 équipes qui s’entraînent sans relâche et qui font du club dionysien un redoutable adversaire sur le plan local, régional et national. « Les benjamins (filles et garçons) ont d’excellents résultats. Côté filles, les minimes et les cadettes sont premières du championnat.

D’ailleurs, 6 joueuses de notre équipe minimes sont sélectionnées cette année pour les Volleyades, l’équivalent du championnat de France pour les moins de 15 ans. Le club est réputé pour la grande qualité de sa sélection féminine chez les seniors : 11 titres régionaux consécutifs, 6 titres de l’Océan Indien, 4 titres en national 3. » Ces résultats ont amené le club à créer un Centre Sportif d’Excellence, ouvert depuis le début de l’année 2016 pour les filles (l’équivalent devant être développé en 2017 pour les garçons). Sous la houlette de Claude Chanou, figure majeure du volleyball hexagonal, les meilleures joueuses suivent un entraînement spécifique, 4 jours par mois, de 8h à 17h. « Ce dispositif combinant réussites sportive et scolaire doit leur permettre de continuer à progresser, tout en retardant le plus possible le moment d’intégrer un Pôle Espoir en métropole car on sait à quel point c’est difficile pour un jeune d’être loin de sa famille ! »


SA MÈM LÉ BON

boucané brèdes manioc On peut dire que Stéphanie Lauret est tombée dans la marmite quand elle était petite ! Dès son adolescence, elle aide ses parents restaurateurs, installés à Saint-Bernard. En 2008, elle décide de voler de ses propres ailes et ouvre Le P’tit Colibri. Le midi, elle cuisine essentiellement pour une clientèle pressée, qui travaille à La Montagne et souhaite un repas de qualité. Le soir, elle ferme sa salle et propose plusieurs plats à emporter aux habitants de La Montagne qui n’ont pas envie de se mettre aux fourneaux. « La cuisine, l’accueil, le service, j’adore ça ! C’est mon univers, depuis toujours ! Je cherche à faire avec amour une cuisine savoureuse, simple et authentique. » Mission réussie !

BOUCANÉ BRÈDES MANIOC INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES

800 g de boucané 200 g de brèdes manioc pilées 2 oignons émincés 1 petit morceau de gingembre pilé 4 petites tomates coupées en dés Sel, curcuma, thym

Faire bouillir le boucané pour le dessaler. Le couper en petits morceaux. Faire rissoler le boucané quelques minutes dans un peu d’huile. Rajouter les oignons, le gingembre, le sel, le safran, les tomates et une branche de thym. Faire revenir 10 minutes. Rajouter les brèdes, couvrir, et laisser cuire 15 minutes. Servir avec des grains, du riz blanc et un rougail tomates. Bonne dégustation !

Le P’tit Colibri 02 62 23 96 26

1, chemin des Manguiers - La Montagne Ouvert du lundi au samedi, de 11h à 13h30 et de 18h à 20h Fermé le samedi soir et le dimanche Service du soir : uniquement à emporter

Le-Ptit-Colibri-Officiel



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.