Ici Saint-Denis | N°25

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ICI SAINT

NUMÉRO

25

DÉCEMBRE 2016 À JANVIER 2017

DENIS LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE SAINT-DENIS

ACTU

Des fêtes placées sous le signe de la solidarité

DOSS ER

Logement : une vie meilleure pour les familles

RENCONTRE Marco Ah-Kiem, l’artiste qui sculptait l’Histoire

www.saintdenis.re



Photo de la couverture : Juliana Dijoux et ses cinq enfants. Maman d'enfants malades, Mme Dijoux a bénéficié d'un appartement dans la résidence Les Mercuriales inaugurée fin 2016, à deux pas d'un centre médical, grâce à l'implication des services de la Ville.

Couverture

SOMMAIRE P. 4/5 // RENCONTRE

P. 38/39 // TRAVAUX

P. 6/7 // L’ENTRETIEN

P. 40/41 // REGARD SUR LA VILLE

Le logement, socle du développement.

Familières ou insolites, des photos de Saint-Denis prises par ses habitants.

P. 8/9 // ACTU

P. 42 // KOZ AN ZOUAN

P. 10>21 // DOSSIER

P. 43 // LESPASS M ARM AY

P. 22/23 // RETOUR EN IMAGES

P. 44/45 // TRIBUNES POLITIQUES

Marco Ah-Kiem « Sculpter notre Histoire. »

Décembre solidaire.

Logement : une vie meilleure pour les familles.

Les évènements marquants de ces derniers mois.

Une ville que nous construisons ensemble.

Spécial 20 Désanm !

Jeux d’éveil pédagogique avec « Say it in English ».

Expression des groupes politiques.

P. 24 // AGENDA

P. 46 // VIE ASSOCIATIVE

P. 25 // EN LÈR

P. 47 // SA MÈM LÉ BON !

Vos rendez-vous dionysiens...

Osofa Mohamed « Explorer nos racines .»

Jeunesse 2 000.

Le Burger trotter.

P. 26 // PATRIMOINE

Retrouver le sens du 20 Désanm.

P. 27 // EN BREF P. 28/29 // ÉVÈNEMENT Ré-enchanter le Marché de Nuit !

P. 30/31 // UNE JOURNÉE AVEC Isabelle Guimber, agent d’accueil.

P. 32/37 // LA VIE DES QUARTIERS L’actualité de votre quartier.

VOS RÉACTIONS, VOS SUGGESTIONS : Envoyez-nous vos réactions : communication@saintdenis.re DIRECTION DE LA COMMUNICATION Mairie de Saint-Denis - 1 rue Pasteur - 97400 Saint-Denis Tél. : 0262 40 04 04 - Fax : 0262 40 07 66 www.saintdenis.re

villedesaintdenis974

Directeur de Publication : Didier Annette Directrice de rédaction : Estelle Choucair Comité éditorial : Estelle Choucair, Ingrid Joubert Rédactrice en chef : Ingrid Joubert Rédaction : Amélie Fricker (Koïnè) Maquette : Facto Saatchi&Saatchi Photos : Studio Lumière, Gaël Ayan, Fabrice Picot et Kévin Robert Impression : Graphica – Dépôt légal no6274 Ce magazine a été imprimé à 60 000 exemplaires sur du papier écologique.



RENCONTRE M ARCO A H-KIEM

« sculpter notre Histoire »

Lorsqu’il prend sa retraite il y a quelques années, cet ancien psychologue scolaire ne se voit pas occuper son temps à jouer aux boules ou aux dominos. Investi d’un devoir de mémoire, il souhaite écrire l’Histoire de La Réunion, mais choisit le burin à la place du stylo. Rencontre avec un passionné.

Quoi de mieux que la pierre, pour sculpter le visage de ceux qui ont marqué notre passé commun ?

Lorsque Marco Ah-Kiem fait visiter sa « sculptothèque » nichée dans l’écrin de verdure d’Ilet Quinquina, ce sont les grandes figures de l’Histoire réunionnaise qui s’animent. «  Nous, Réunionnais, connaissons mal notre Histoire. Alors quoi de mieux que la pierre, notre belle pierre de basalte, pour sculpter le visage de ceux qui ont marqué notre passé commun, afin de les sauver de l’oubli pour toujours ? » Vous avez certainement vu certaines de ses sculptures : Roland Garros sur la base aérienne 181 de Gillot, Ivrin Pausé (qui fut facteur à Mafate durant 40 ans) à Grand Place, et bien sûr, Marianne, fille d’Heva et d’Anchaing, qui sera la compagne du célèbre esclave marron Cimendef, représentée petite fille en pleine corvée d’eau, sur le rond-point menant au Pont-Neuf dans les bas de La Bretagne. « L’esclavage est la part la plus douloureuse de notre Histoire et les grandes figures du marronnage méritent notre admiration, elles qui n’ont jamais été mises en lumière. » C’est pourquoi une sculpture représentant Heva soignant les plaies d’Anchaing est venue rejoindre Marianne lors des cérémonies du 20 Desamb. « Je me suis inspiré de la pietà, cette figure de l’iconographie chrétienne. »

« Arracher à l’oubli ce qui nous fonde. » Mais Marco Ah-Kiem n’a pas fini de sculpter. « Mon rêve serait de produire plusieurs pièces qui viendraient jalonner les berges de la Rivière-des-Pluies, sorte de « Chemins de la Mémoire » que les Réunionnais, mais aussi les touristes, pourraient emprunter. J’ai même le projet d’acquérir un pan de falaise pour pouvoir y sculpter une Histoire de La Réunion en bas-relief. Vous allez me prendre pour un fou ! Pourtant ma démarche n’est pas celle d’un illuminé ou d’un militant, c’est celle d’un passionné. En utilisant la pierre de basalte, jugée impropre à la sculpture en raison de sa dureté, considérée inférieure au marbre car elle est sombre, j’ai le sentiment de faire œuvre utile. »


L’ENTRETIEN LE LOGEMENT

socle du développement « Gouverner, c’est d’abord loger son peuple » disait l’Abbé Pierre. Et en effet, la politique de l’habitat et la maîtrise de l’urbanisme relèvent des compétences de la commune, qui délivre les permis de construire et dispose de droits de réservation sur les logements sociaux. Eclaircissements avec Gilbert Annette, maire de Saint-Denis.

« Pour que les enfants aient une vie meilleure. »


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On évoque souvent la forte croissance démographique de La Réunion en général et de Saint-Denis en particulier. Comment l’accompagner ?

Bien loger, ce n’est pas seulement fournir un toit. C’est aussi penser et organiser le vivre-ensemble.

Il faut nuancer cette affirmation. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, l’année 2013 a été marquée par un phénomène inédit : le déséquilibre du solde migratoire à La Réunion. Avant, il y avait environ chaque année 5 000 entrées sur le territoire et 5 000 sorties. Or en 2013, il y a eu 10 000 départs. Il convient bien sûr d’analyser si ce phénomène va se poursuivre dans le temps, mais cela change la donne, car ce déséquilibre vient limiter la croissance démographique. De plus, nous le savons, cette croissance est en train d’achever sa courbe. On a souvent parlé du million d’habitants en 2020, aujourd’hui les spécialistes s’accordent à dire que la population réunionnaise se stabilisera autour du million d’habitants en 2030. De la même façon, Saint-Denis compte aujourd’hui 145 000 habitants, et s’équilibrera autour de 165 000 en 2030. Cette vision prospective nous permet d’adapter le Plan Local d’Urbanisme et le Schéma d’Aménagement Régional pour répondre à ces évolutions. Mais, même si l’augmentation de la population dionysienne ralentit, le manque de logement aidé reste problématique ? Absolument. Il y a près de 5 000 demandes en attente sur la commune (demandes pour un premier logement mais aussi demandes de mutation). Avec une moyenne de 250 logements livrés par an, la précédente équipe municipale n’a pas réussi à rattraper un retard qui s’est creusé. A notre arrivée en 2008, nous nous sommes fixés l’objectif de 500 logements par an, et nous y sommes parvenus avec 4 000 logements livrés depuis 2008. Nous avons poursuivi cet effort et cette année, nous avons même dépassé cet objectif avec la livraison de 900 logements. Pourquoi cette implication ? Parce que les conséquences du mal logement sont très graves. Quand vous habitez un appartement surpeuplé et inadapté, que vous ne pouvez pas vous épanouir personnellement et familialement, cela fragilise la société tout entière. Les pères fuient le foyer, les mères s’épuisent, les enfants souffrent de décrochage scolaire, les tensions et la violence se multiplient… Il faut réussir à briser ce cercle vicieux et donner aux populations les plus fragiles les conditions de développement nécessaires. De quelles façons ? En mobilisant le patrimoine foncier de la commune pour les bailleurs sociaux au prix des domaines (prix fixé par l’Etat) de façon à favoriser de nouvelles constructions, en apportant notre garantie d’emprunt, ou en finançant directement le foncier. En encourageant aussi les bailleurs à réhabiliter les logements les plus anciens. Notre effort n’est pas seulement stratégique, vous le voyez, mais également financier. Il permet progressivement de répondre aux besoins, mais aussi de soutenir l’économie, et en premier lieu le secteur du bâtiment.


ACTU

Décembre solidaire

Comme chaque année, le CCAS de Saint-Denis multiplie les actions sociales durant le temps des fêtes. Pour que la solidarité et la convivialité s’exercent pleinement dans notre ville auprès des populations les plus fragiles.

Premiers concernés par les actions sociales du CCAS : les enfants bien sûr ! Organisées conjointement par le CCAS et les mairies annexes, des journées d’animation se sont tenues du 3 au 22 décembre dans chacun des 18 secteurs de la ville. Au programme : spectacle, distribution de cadeaux par le Père Noël en personne et pot de l’amitié. Pour les familles relevant du dispositif de l’aide sociale, il suffisait de s’inscrire au préalable. Ce sont au total 4 300 cadeaux qui ont été distribués, permettant à ces marmailles de vivre un beau moment de fête avec leurs parents. Les seniors, un public prioritaire. Attendue avec beaucoup d’impatience, la journée d’animation à leur attention s’est déroulée au Parc des Expositions de la NORDEV le 15 décembre dernier. Après un accueil et une collation dès 8h30, ils étaient 1 600 à suivre la messe dans un hall aménagé pour l’occasion, puis 2 200 à participer au déjeuner dansant qui s’est prolongé dans la bonne humeur jusque à la fin de l’aprèsmidi. Bien sûr, cet événement d’envergure ne pourrait s’organiser sans la participation active des 36 clubs du 3e âge qui œuvrent sans relâche durant l’année pour faire vivre le lien social et la convivialité dans les quartiers.


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Personne ne doit être oublié !

Enfin, dernier temps fort de ce mois solidaire, une journée récréative s’est tenue le 13 décembre en faveur des personnes sans domicile. Réunis à la Plaine-des-Cafres, une cinquantaine de bénéficiaires ont pu partager un déjeuner suivi d’un tournoi de pétanque. Pour cette opération, le CCAS était épaulé par plusieurs partenaires fidèles, comme la Croix Rouge et le Rotary.

Pour Jean-François Hoarau, délégué aux Affaires Sociales et aux Actions de Solidarité, « l’objectif est d’apporter un peu de bonheur aux populations les plus fragiles en cette fin d’année, en veillant à couvrir l’ensemble du territoire. Nous avons pris l’engagement de rendre ces rendez-vous récurrents : ils sont désormais pleinement inscrits dans le calendrier de nos actions. »

Nourjhane Mamode, récemment nommée déléguée aux Actions Humanitaires, confirme cette volonté : « Nous avons des structures qui fonctionnent et des partenaires extraordinaires, à nous de cadencer les actions pour n’oublier personne, car personne ne doit être mis de côté dans une société. Les publics en difficulté ne viendront pas à nous, c’est à nous de tendre la main. »

Vous souhaitez vous impliquer dans des actions solidaires ? L’association « Respa Seul » cherche des bénévoles ! Trop souvent, l’isolement conduit les personnes âgées au sentiment d’inutilité, voire à la dépression. « Respa Seul » rend visite à ces gramounes, leur propose de nombreuses sorties et activités, et les accueille durant le temps des fêtes. Plus d’infos au 02 62 58 02 50 !


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LOGEMENT :

une vie meilleure pour les familles Bien que Saint-Denis dispose d’un taux de logements sociaux nettement supérieur aux exigences réglementaires, la Ville a pris l’engagement de construire plus de 500 logements sociaux par an. Il s’agit en effet de répondre à une demande qui reste forte sur notre commune, avec une population éligible à plus de 60 %. Parce que chaque citoyen doit pouvoir accéder à un logement adapté à ses besoins !


DO ssier SOMMAIRE P.12/13 // NOS ÉLUS Regards croisés sur le logement

P.14/15 // NOS SERVICES Quel parcours pour le locataire ?

P.16 // PORTRAITS DE LOCATAIRES La patience a fini par payer !

P.17 // LOGEMENT ET PRÉCARITÉ Un accompagnement social pour les plus fragiles

P.18/19 // QUALITÉ DE L’HABITAT SOCIAL Des progrès remarquables

P.20 // FLUIDIFIER LE PARCOURS RÉSIDENTIEL L’accession à la propriété, c’est possible !

P.21 // À VOUS LA PAROLE !


DOSSIER NOS ÉLUS

regards croisés sur le logement

Gérard Françoise (Sainte-Clotilde) «  Le secteur de Sainte-Clotilde a connu cette année une forte croissance dans la livraison de logements sociaux, « boostée » par l’opération Les Mercuriales et ses 191 logements, rue Lory Les Bas, que nous avons inaugurée fin octobre. Si elles répondent à des besoins parfois anciens, ces livraisons nous amènent à réfléchir plus globalement sur l’aménagement du territoire et à de nécessaires rééquilibrages. Car plus de logements, cela veut dire plus d’équipements publics (au niveau de l’éducation, des transports, des loisirs…) mais cela implique également de favoriser l’implantation de plus de commerces de proximité. » Didier Euphrasie (Moufia) «  Au Moufia, nous avons plusieurs problématiques  : la quasi absence de réserves foncières, les contraintes du PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui nous interdisent de construire des bâtiments de plusieurs étages dans les hauts du secteur, des logements sociaux vieillissants, ainsi qu’une très forte demande. Les solutions passent par une densification des bas en réhabilitant les groupements d’habitation existants, mais aussi par l’accession à la propriété. En effet, une fois les logements achetés par leurs locataires, ces derniers ont à cœur d’effectuer les rénovations nécessaires afin de pouvoir transmettre ce patrimoine à leurs enfants ! » Thierry Mélade (Chaudron) « Au Chaudron comme ailleurs, les besoins sont importants : je reçois une dizaine de demandes de logement par semaine ! La spécificité, c’est que nous avons beaucoup de familles nombreuses, la demande porte donc sur des grandes surfaces : kaz a tèr ou F4. Or ces produits sont rares… Heureusement, il reste du foncier mobilisable sur le secteur pour construire de nouveaux logements et notre rôle est d’accompagner les bailleurs dans ces réalisations. Mais ça prend du temps ! Il se passe en effet entre 3 et 4 ans une fois le terrain acheté pour qu’un projet sorte de terre. »


13 Brigitte Adame (Montgaillard, Camélias, Trinité) « Le quartier des Camélias a bénéficié d'une aide exceptionnelle avec l’ANRU puisque plus de 1 000 logements ont pu être rénovés avec le soutien de l’Etat, ce qui a occasionné la satisfaction des habitants et renforcé l’attractivité du quartier. Mais la demande reste forte, notamment pour des familles très nombreuses. On le sait : certains logements vétustes sont vides. Il convient aux bailleurs de mobiliser les fonds nécessaires pour pouvoir réhabiliter ces logements et répondre à ces situations.

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Taux de logements sociaux à Saint-Denis : 35 % Demandes en souffrance (fin 2016) : 5 000 Logements collectifs privés livrés (2014-2016) : 1 431 Logements sociaux livrés (2014-2016) : 1 600 Permis de construire pour maison individuelle délivrés (2014-2016) : 289

Globalement depuis 2009, tout le secteur connaît une densification importante, avec chaque année, de nombreuses livraisons. Cela n’est pas sans poser quelques problématiques, notamment quant aux capacités d’accueil dans les écoles. On voit bien que la question du logement nécessite une réflexion plus globale sur le renforcement des transports, la fluidification de la circulation, l’implantation de micro-crèches, d’aires de jeux… »


DOSSIER NOS SERV CES

Quel parcours pour le locataire ? La Direction de l’Habitat accueille les personnes en attente d’un logement aidé, sur rendez-vous, du lundi au jeudi, de 8h à 13h, et participe aux commissions d’attribution auprès des différents bailleurs. Explications.

Nous travaillons en étroite collaboration avec les bailleurs sociaux, et établissons avec eux une priorisation des dossiers.

« cette nouvelle organisation devrait aussi permettre une meilleure prise en charge. »

« Pour beaucoup d’administrés, quand on a un problème de logement, on va voir la Mairie ! » sourit Christelle Baldinot, à la Direction de l’Habitat. Or si la Ville centralise les demandes sur Saint-Denis, elle n’est pas propriétaire des logements sociaux. C’est pourquoi un demandeur doit également déposer un dossier auprès des différents bailleurs (SIDR, SHLMR, SODIAC, SEDRE ou SEMADER). « Nous travaillons en étroite collaboration avec les bailleurs sociaux, et établissons avec eux une priorisation des dossiers. C’est pourquoi il est important de déposer une demande chez nous, et de nous signaler tout changement de situation. »


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Un rapport entre l’offre et la demande qui reste tendu Cas n°1 : les situations d’urgence. En cas de rupture d’hébergement (la personne perd son logement en raison de problèmes financiers ou familiaux), le demandeur est accueilli lors d’un entretien à la Direction de l’Habitat afin d’analyser sa situation. Un rapport est alors établi, transmis aux bailleurs et examiné en commission d’urgence (deux sessions par mois). Le bailleur reçoit alors le demandeur lors d’un deuxième entretien. Son dossier passe en commission d’attribution et si la proposition du bailleur convient au demandeur, celui-ci prend possession du logement. Cas n°2 : les situations non urgentes. Elles sont très variées  : un jeune couple qui veut s’installer, une famille qui souhaite changer de quartier, un foyer qui s’agrandit et qui a besoin d’un logement plus grand… Avec près de 5 000 demandes, l’attente est d’au moins une année, c’est pourquoi les demandeurs doivent impérativement mettre à jour leur dossier une fois par an. « L’année 2016 a été marquée par la livraison de 900 logements, c’est sûr que la situation s’arrange peu à peu, mais le rapport entre l’offre et la demande reste toujours tendu. Quant à l’attente, tout dépend du logement souhaité, du quartier demandé, de la situation sociale et professionnelle du demandeur, et bien sûr du rythme de libération des logements, impossible à prévoir. »

Un partenariat étroit avec les bailleurs La procédure d’attribution repose sur une évaluation des dossiers en fonction de leur ancienneté, sauf pour les situations prioritaires : personnes âgées, personnes en situation de handicap, personnes placées en foyers d’hébergement, victimes de violences conjugales, dossiers ayant plus de 4 ans d’ancienneté, insalubrité. « Nous avons besoin de connaître tout changement de situation » rappelle Christelle Baldinot. « Trop de demandeurs ne nous préviennent pas en cas d’une nouvelle naissance ou de la perte d’un emploi. Certains ne nous communiquent pas de numéro de téléphone valide. D’autres enfin se contentent de déposer un dossier chez nous, mais pas chez les bailleurs ! La plupart des bailleurs ont désormais un fichier commun au niveau des demandes : cette nouvelle organisation devrait aussi permettre une meilleure prise en charge. »

LISTE DES PIÈCES À FOURNIR (originaux restitués) pour déposer une demande : Pièce d’identité, livret de famille, attestation de ressources, justification de domicile.

Direction de l’Habitat : 02 62 40 05 80


DOSSIER PORTR A TS DE LOCATA RES

« La patience a fini par payer ! » C’est une famille recomposée dans l’air du temps : Daniel et Jeannine vivent avec Eitan, le fils de Daniel, et Kyan, leur fils de 6 ans. Ils sont rejoints le week-end par Stephen, le grand fils de Jeannine, en formation au Port durant la semaine. « Avant nous étions dans un appartement de type F3 » raconte Daniel. « Les trois garçons dormaient dans la même chambre, c’était compliqué, on n’avait pas de balcon, et de plus l’immeuble était vraiment vétuste, la sécurité insuffisante… Le jour où je me suis fait voler ma voiture dans le parking, on s’est dit trop c’est trop. »

Vraiment, ça en vaut la peine.

Le couple dépose une demande à la Direction de l’Habitat mais également auprès des cinq bailleurs sociaux de la ville. « On voulait mettre toutes les chances de notre côté ! » Après deux ans d’attente, la famille obtient sa mutation : la SHLMR lui propose un appartement de type F4 dans la résidence « Îlot A3 » près de l’espace Océan. « Quand on a visité, on était ravi ! L’appartement est traversant, ventilé, sans vis-à-vis, il possède une terrasse couverte de 15 m2 avec une superbe vue mer. Et puis on reste au centre-ville, où sont scolarisés les enfants. On a juste à traverser le boulevard Lancastel pour aller courir sur le front de mer. Notre loyer est passé de 585 euros à 680 euros par mois, mais vu que nous travaillons tous les deux, nous arrivons à supporter cette hausse. Vraiment, ça en vaut la peine. »

Pour Marie, 55 ans, maman de 5 enfants majeurs, c’est exactement l’histoire inverse. « Après mon divorce, ma situation financière a commencé à se dégrader. Comme mes enfants avaient grandi et que 3 d’entre eux avaient quitté l’appartement que j’occupais, il était urgent que je déménage, vu que mon RSA ne me permettait pas de régler les 788 euros de mon F5. Je suis allée trouver mon élu de secteur, qui a vraiment tout fait pour appuyer mon dossier auprès des bailleurs. C’était long ! Imaginez : pendant 3 ans, je n’ai pas pu acheter le moindre vêtement, heureusement que j’ai bénéficié de bons alimentaires du CCAS et de l’aide de la Croix Rouge. Comme ça arrive souvent, tout s’est débloqué en même temps : quand la SHLMR m’a proposé un F3 au Moufia, les autres bailleurs m’ont également contactée. Mais j’ai choisi le Moufia ! Aujourd’hui, mon loyer est de 452 euros, je suis très bien installée, je peux enfin respirer. »

je peux enfin respirer.


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LOGEMENT ET PRÉCAR TÉ

un accompagnement social pour les plus fragiles En France, le droit au logement est un droit constitutionnel depuis 1946. Mais pour certains, les accidents de la vie les ont un jour amenés dans la rue. Le CCAS et les autres acteurs de l’accompagnement social sur le territoire dionysien unissent leurs efforts pour redonner un toit à ceux qui n’en ont plus.

« L’objectif est d’évaluer la situation de cette personne dans sa globalité. » Le point d’entrée, c’est le 115. Le point d’entrée, c’est le 115. Une fois qu’une personne sans domicile a composé ce numéro, elle est orientée vers les structures d’hébergement : l’Abri de Nuit (rue Monthyon), puis l’Accueil de Jour (ruelle Turpin). A la Maison de la Fraternité et de l’Inclusion Sociale du Père Grienenberger (qu’on appelait avant l’EDSI, l’Espace Dionysien de Solidarité et d’Insertion) la personne est mise en contact avec une assistante sociale. L’objectif est d’évaluer la situation de cette personne dans sa globalité : a-t-elle des problèmes de santé, des dépendances, de la famille, une formation ? Ses droits sont-ils ouverts ? L’Accueil de Jour permet à toute personne sans domicile stable, en habitat mobile ou précaire de bénéficier d’une adresse administrative, lui permettant d’accéder à ses droits civils, civiques et sociaux.

La possibilité de recourir à des aides facultatives Une fois les droits ouverts, l’accompagnement social se poursuit au rythme de la personne en situation de précarité. Quand elle est prête à effectuer une demande de logement, l’assistante sociale se rapproche de la direction de l’Habitat, qui travaille elle-même avec les différents bailleurs (lire pages 14 et 15) afin de trouver un logement adapté aux besoins et aux ressources. Pour favoriser cette dynamique, le CCAS peut être amené à constituer un dossier de demande d’aides facultatives, en plus du dispositif de droit commun : l’aide aux frais d’accession (pour régler le dépôt de garantie et le premier mois de loyer) ou encore l’aide au mobilier de première nécessité. La finalité de cet accompagnement, le relogement, ne peut être atteint que lorsque la personne a réuni toutes les conditions (financières et psychologiques) en vue de cette autonomie nouvelle.


DOSSIER QUA L TÉ DE L’HAB TAT SOC A L

des progrès remarquables Depuis la fin des années 2000, les évolutions réglementaires et les dynamiques propres aux bailleurs ont mécaniquement augmenté le niveau de qualité des projets de construction. Vérification sur le terrain avec la SODIAC qui concentre 81% de son parc sur le chef-lieu.

Améliorer le vivreensemble.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’obligation d’adapter les logements sociaux aux contraintes climatiques et au mode de vie des territoires d’outre-mer ne date que du 1er mai 2010, date d’entrée en vigueur de la RTAA-DOM (Réglementation Thermique Acoustique et Aération). Ces nouvelles dispositions en matière de performances énergétiques ont modifié le profil des bâtiments, avec la fin des grands ensembles, incompatibles avec ces exigences. Si la SODIAC n’est pas le seul bailleur social sur Saint-Denis, elle a fait le choix d’aller plus loin et d’adopter une démarche volontariste, puisque l’ensemble de ses projets depuis 2013 sont également certifiés CERQUAL, garantie d’une qualité supérieure et contrôlée. Les investissements pour le bailleur sont plus lourds, mais ils sont amortis par des coûts d’entretien plus faibles. C’est une démarche globale qui touche l’organisation même de la SODIAC, la conception du projet, et la relation aux locataires, considérés comme des clients pour le bailleur.

Confort thermique et performance énergétique Ainsi les logements d’aujourd’hui sont pensés pour un meilleur confort thermique : ils sont traversants, équipés de brasseurs d’air, avec par exemple des portes d’entrée doublées de grilles verrouillables pour ventiler le logement en toute sécurité. Avec un réseau de plomberie plus court, la déperdition d’énergie est limitée. Les robinets sont équipés d’économiseurs d’eau, et les éclairages collectifs d’ampoules à basse consommation. L’implantation des bâtiments et l’environnement végétal sont pensés pour éviter les îlots de chaleur, qui augmentent la température des logements par réverbération. Les constructions dans le logement social peuvent être aujourd’hui aussi qualitatives que dans le privé, comme en témoigne la livraison récente des « Mercuriales » à Sainte-Clotilde.


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Mais la qualité de vie passe également par une intégration harmonieuse du logement social dans son environnement. En livrant via l’opération « Les Fuchsias » 24 maisons individuelles au Brûlé, dans une zone d’adhésion au Parc National, la SODIAC prend en compte les modes de vie des habitants des hauts, que ce soit au niveau des contraintes climatiques ou dans l’intégration de la nature à la vie de tous les jours. Enfin la SODIAC n’a pas attendu la promulgation de la Loi Egalité et Citoyenneté (actuellement en projet), pour réfléchir au moment de la conception des projets, à l’aménagement des commerces de proximité, des espaces publics, des aires de jeux pour les enfants… La logique est également économique : en favorisant l’amélioration du vivreensemble, le bailleur limite les nuisances et les dégradations, qui peuvent s’avérer extrêmement coûteuses. Un bel exemple d’aménagement réussi avec le Moulin des Mascareignes à La Montagne, mêlant LLS et LLTS, en logements collectifs, logements individuels en accession sociale et terrains à bâtir.

« La qualité de vie passe également par une intégration harmonieuse du logement social dans son environnement. »


DOSSIER FLU D F ER LE PARCOU RS RÉS DENT EL

L’accession à la propriété, c’est possible ! Même si les demandes déposées à la Direction de l’Habitat sont supérieures aux biens disponibles, la Ville met tout en œuvre pour favoriser l’accession à la propriété des locataires de logements sociaux. Explications.

Le 24 novembre dernier, ils étaient six familles aux revenus modestes à signer officiellement dans les salons de l’ancien Hôtel de Ville l’acte de propriété de leur logement. Cette opération faisait suite à la cession par la Ville de Logements Très Sociaux (LTS) lui appartenant au Moufia. « C’est un grand jour pour moi et mon épouse » confie René-Paul Dupuis, l’un des heureux propriétaires. « Cela fait 33 ans que je vis dans cette case, elle a vu grandir mes enfants ! Depuis une quinzaine d’années, nous économisons sou après sou pour pouvoir la racheter. Sans ce dispositif, jamais nous n’aurions pu devenir propriétaires, nous n’aurions pas eu les moyens d’acheter un bien dans le privé. » Des prix de vente plus bas que les prix du marché Huit autres familles situées dans le même groupe d’habitation devraient suivre d’ici peu. Comme l’a rappelé durant la cérémonie Monique Orphé, élue déléguée au Logement et à l’Habitat, « le logement est un droit fondamental, un facteur essentiel de l’épanouissement personnel ». C’est pourquoi la Ville met tout en œuvre pour céder son parc (composé à ce jour d’environ 550 LTS) aux occupants, avec un dispositif de vente validé par l’Etat permettant de prendre en compte les situations socio-économiques des familles. Les prix de vente sont sensiblement plus bas que les prix du marché, et tiennent compte des loyers déjà versés.

Cette dionysienne signe son contrat d'accession à la propriété aux côtés du Notaire et de l'élu, Gérard Françoise.

Le logement est un droit fondamental. Outre cette politique d’accession à la propriété sur son propre parc, la Ville incite également les bailleurs à proposer de l’accession sociale et intermédiaire (LES ou PSLA). Mais si des aides sociales existent pour rendre possibles ces projets, les acquéreurs doivent également tenir compte de leurs nouvelles responsabilités, comme le maintien en l’état du logement, le dialogue avec la copropriété, ou le versement de la taxe foncière. Tout ceci n’inquiète pas RenéPaul : « Je continuerai à mettre de l’argent de côté, mais au moins, maintenant je me sentirai vraiment chez moi. »


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à vous la parole ! Comment vous sentez-vous dans votre logement ? Qu’appréciez-vous ? Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ? Maoulida, Montgaillard

J’aime bien mon appartement, mais mon immeuble est en mauvais état, il n’y a pas assez d’entretien, pas de local à poubelles.

Françoise, centre-ville

Gérard, La Montagne J’ai une belle maison, spacieuse et confortable, proche des commodités de la ville, que des avantages et peu d’inconvénients. La difficulté c’est le plan de circulation ! C’est un vrai problème la circulation, je conseillerais aux gens de moins prendre leur voiture et de plus utiliser les transports en commun.

Je me sens très bien dans mon logement, c’est un peu bruyant mais comme je suis citadine, je suis heureuse d’habiter au centre-ville. En revanche, je finis le travail tard le soir et je ne me sens pas du tout en sécurité en rentrant chez moi, j’ai peur des agressions.

Benoît, Vauban

Anne-Cécile, La Montagne

J’adore ma maison, je rêve juste d’une terrasse pour profiter plus de l’extérieur…

Mon appart est super agréable à vivre, la résidence est propre, moderne. Je suis proche du centre-ville, du supermarché, en tant qu’étudiant, c’est pratique. La propreté du quartier pourrait être améliorée.

© Photo : Flore Baudry

Tomy, Domenjod

J’aime mon appartement car il est spacieux et mon quartier car il est calme et sécurisant. C’est simplement dommage qu’il n’y ait pas plus de commerces.


RETOUR EN IMAGES

Journées Européennes du Patrimoine

Les 17 et 18 septembre dernier, des milliers de personnes ont sillonné les rues et les quartiers de Saint-Denis à la découverte du patrimoine. L’Histoire à la portée de tous comme au Chaudron, à Saint-Bernard, au Bas-de-la-Rivière et au centre-ville où divers ateliers étaient proposés.

Fête de Primat

Fête des Iles de la Lune

Le 10 septembre, le square Labourdonnais était aux couleurs des Iles de la Lune. Au programme : danses, expositions, défilé de mode, démonstrations culinaires et concerts ont animé cette journée de commémoration des îles des Comores.

Dipavali 2016

L’ambiance était au rendez-vous lors de la Fête de Primat les 12 et 13 novembre derniers. Sur la place verte de l’église, le public a pu profiter des manèges, expositions photos, démonstrations de zumba et des concerts notamment celui du groupe Kiltir. Les festivités se sont clôturées par un magnifique feu d’artifice !

Le samedi 5 novembre, le square Labourdonnais a vibré au rythme de la fête de la lumière tamoule. Danses bollywood et classiques, restauration traditionnelle et expositions ont permis au public de s’immerger le temps d’une soirée dans les traditions indiennes.


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Jeux d’eau pour tous

Donner la chance aux personnes à mobilité réduite de jouir des activités nautiques, c’était l’objectif de la journée « Jeux d’eau pour tous ». Le 29 septembre, une centaine de participants de tous âges issus d’écoles spécialisées, d’associations et d’autres organismes se sont rencontrés à Aquanor. Après « Sports pour tous » et « Ciné pour tous », Saint-Denis poursuit ses efforts pour plus de solidarité.

Conseil des Jeunes Dionysiens

Somen Kréol Près de 11 quartiers ont participé à la semaine consacrée à la culture et la langue créole, du 22 au 30 octobre. Concerts, conférences, marmit zistoir… De nombreuses animations ont investi les secteurs du chef-lieu. Le quartier de La Source était à l’honneur avec la tenue d’un grand kabarkartié le samedi 29 octobre conviant notamment Tiloun et Tikok Vellaye.

Ils étaient tous présents pour cette première séance plénière le 10 novembre dernier ! Les 55 jeunes de 16 à 30 ans qui composent le CJD se sont retrouvés très officiellement à l’ancien Hôtel de Ville aux côtés de Laëtitia Volia Garnier, élue déléguée à la Jeunesse. Lors de cette séance, il a été question de la charte de fonctionnement et des thèmes prioritaires qui seront traités par le CJD.

Netoy nout kartié !

Sensibiliser les riverains à leur environnement ou apprendre les fondamentaux du jardinage… C’était tout l’enjeu de l’opération « Netoy nout kartié », portée par le Conseil de Secteur du Bas-de-la-Rivière et les habitants du quartier de la Rocade au Moufia. Un dispositif qui a rencontré un vif succès !


AGENDA

JAN FÉV vier janvier

rier février

Les Rendez-vous le sport mensuels Pause estivale pour les rendez-vous mensuels de la Ville. Marché de Nuit, Jazz O Barachois, Kabarkartié, Marmit Zistoir et Les Samedis du Patrimoine seront à retrouver dans les quartiers dès le mois de mars 2017.

28-29 JANVIER CHAMPIONNAT DE LA

REUNION DE MUAY THAÏ

Pour cet événement organisé par l’association Perfect Gym Boxing Dionysien, venez nombreux encourager les meilleurs de la discipline sur le site de Champ Fleuri (gymnases S et B).

19 FEVRIER COUPE DE LA REUNION

DE BICROSS

la culture FEVRIER NOUVEL AN CHINOIS

Comme chaque année, la Ville de Saint-Denis accueille le Nouvel An Chinois ! Entre danses du lion et du dragon, spectacles, démonstrations et pétards, c'est l'occasion de se plonger dans la culture chinoise et de découvrir les traditions ancestrales. Selon une ancienne légende, seuls 12 animaux avaient répondu présents à l'invitation de l'Empereur de Jade pour le Nouvel An. En remerciement, chacun se vit attribuer une année du zodiaque chinois et c'est ainsi que nous célèbrerons en 2017 l'année du coq ! Nous vous invitons à découvrir le programme complet prochainement sur le site www.saintdenis.re

Après les phases de qualification du mois de novembre, c’est sur la piste de bicross de Champ Fleuri que s’affronteront les champions. Un événement piloté par le CSSD !

26 FEVRIER TRAIL DES ANGLAIS

Du Port au Stade de la Redoute, 26 km et 1 200 m de dénivelé positif, le Trail des Anglais est un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de course ! L'événement fait partie des 14 étapes du trail court du Trail Tour National.

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EN LÉR OSOFA MOHAMED

« explorer nos racines » Il faisait partie cette année de la centaine de bénévoles récompensés par la Ville de Saint-Denis. Entre lucidité et enthousiasme, portrait d’un artiste touche-à-tout qui transmet aux jeunes de La Source sa passion pour le moringue. « Quand, grâce seulement à mon corps, ma voix et mes percussions, j’arrive à faire venir et à captiver trois fois par semaine des enfants qui sont habitués à traîner sur internet ou devant les jeux vidéos, je suis heureux ! » Le fondateur de Lékol Sours Moringuer n’est pas natif de Saint-Denis. Né à Madagascar, d’origine comorienne, Osofa arrive à La Réunion alors qu’il n’a pas deux ans et grandit à Ravine Blanche. Sportif et curieux, il découvre le moringue au lycée. Cette pratique l’initie à l’Histoire des peuples de l'Océan Indien et représentera pour lui un tremplin vers l’art : le chant, la danse, la musique, le théâtre, le conte… Il multiplie les collaborations artistiques, mais passe en parallèle son Brevet Professionnel en animation culturelle option moringue. Il intervient alors en milieu scolaire et complète sa formation par un diplôme de Moniteur Educateur, désireux de pouvoir accueillir et encadrer des personnes en situation de handicap. Dès lors, son approche pédagogique se renforce. « Je me suis installé à La Source en 2008 et j’ai observé les jeunes du quartier. Quand j’ai vu qu’il y avait une vraie curiosité pour mes instruments, j’ai démarré par des ateliers musique au Foyer des Jeunes, puis j’ai créé l’association. » Les 5 piliers du moringue « Le moringue repose sur cinq piliers : le combat, la sou­ plesse, la musique, le rituel et la danse, et enfin l’Histoire. Il y a de nombreux jeunes d’origine comorienne dans le club, le moringue leur permet d’explorer leurs racines, de retrouver une forme de confiance en eux, et de maîtriser leurs corps. » Malgré une absence criante de moyens et son planning bien chargé (récent tournage dans un court-métrage, collectage et fonnkèr avec les gramounes du quartier...), Osofa tient à faire vivre ces rendez-vous réguliers. « Pour certains enfants, je suis un peu comme un grand frère, celui qui saura faire le lien s’il le faut entre leurs parents et l’école. » Une certaine idée de l’engagement, qui méritait bien d’être saluée.

10 questions à… Osofa Mohamed Q : Quel est ta plus grande qualité ? La générosité. Q : Et ton principal défaut ? Quand quelque chose ne me plaît pas, je prends la fuite ! Q : Ce que tu ne supportes pas chez autrui ? L’hypocrisie et la malveillance. Q : Le personnage, vivant ou mort, que tu aimerais rencontrer ? J’aimerais pouvoir revoir ma mère, qui a disparu quand j’avais 10 ans. Q : Ton livre préféré ? Amkoullel, l’enfant Peul d’Amadou Hampâté Bâ. Q : Ton film préféré ? Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman. Q : Le pays où tu désirerais vivre ? Les hauts de La Réunion, pour y cultiver mon jardin. Q : Le don que tu rêverais d’avoir ? Pouvoir éradiquer la méchanceté chez autrui d’un simple sourire. D’ailleurs, on l’a tous ce don ! Q : Qu’emmènerais-tu sur une île déserte ? Le Coran. Q : Quelle serait ta devise ? Ek in ti pé ou pé fé in bonpé.


PATRIMOINE

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Retrouver le sens du 20 Désanm Le 20 Désanm à Saint-Denis, c’est bien sûr la joie du Grand Défilé et la fête durant la Nuit de la Liberté. Mais pour retrouver la dimension profonde de cette journée de commémoration et d’hommages, la Ville a mis en place depuis le mois de septembre un dispositif historique inédit.

Conférence de presse pour le 20 décembre en présence de l'historien Laurent Hoarau.

Au départ, il y a la découverte d’une carte datée de 1880 et mentionnant les camps d’esclaves à travers la ville : camp Ozoux, camp Calixte, camp Giron, camp Jacquot… En superposant cette carte à la carte actuelle de SaintDenis, le projet est né d’aller dans les différents quartiers à la rencontre des associations impliquées dans l’organisation du 20 Désanm, et de travailler avec elles sur l’histoire de leurs quartiers, de l’esclavage à l’engagisme. Avec l’aide d’un historien (Laurent Hoarau), de deux médiateurs (Stéphane Boquet et Mickaël Rivière), et de l’association Rasine Kaf, les habitants ont ainsi exploré les époques marquantes de cette histoire et leurs caractéristiques sur le territoire dionysien (vestiges, toponymie,

personnalités...). La rue Mérencienne du côté de Patateà-Durand doit ainsi son nom à une esclave dont le fils aîné, une fois affranchi, s’installera dans le quartier. Les terrassements de Saint-François illustrent la dimension agricole d’une « zone-tampon » où eurent lieu les premiers métissages entre petits colons des hauts et affranchis fuyant la ville. Quant à Commune-Primat, le quartier tout entier est né du rassemblement des engagés, venus travailler la canne. « Cette approche scientifique permet de tordre le cou à certains croyances imaginaires » explique Stéphane Boquet, l’un des médiateurs. « Les habitants peuvent ainsi se réapproprier l’histoire de leur quartier, comprendre les évolutions qui ont eu lieu, et mieux cerner la réalité d’aujourd’hui. » Une démarche avec et pour les habitants, puisque des restitutions sous forme d’omaz nout zarlor se sont tenues un peu partout dans la ville du 12 au 18 décembre dernier.


EN BREF

150 nouvelles places de parkings ! En raison de la forte attractivité de Saint-Denis liée à sa dynamique en matière de commerces, d’emplois, de loisirs et d’équipements, le stationnement n’est pas toujours aisé. Une nouvelle offre a donc été conçue pour compléter les 3 000 places de parking existantes en voiries. Ces nouvelles places de stationnement seront gratuites, en semaine à partir de 16h, et le samedi à partir de 12h.

Des consultations gratuites avec des avocats La Ville de Saint-Denis, en partenariat avec l’Ordre des Avocats, organise désormais chaque deuxième samedi de chaque mois des consultations gratuites, de 9h à 12h, à la Salle Polyvalente de l’Hôtel de Ville.

Elles seront situées : • rue Jules Auber, face au magasin Vogue (70 places) • rue Juliette Dodu, un peu après le restaurant Les Délices de l’Orient (25 places) • à l’angle des rues Lucien Gasparin et Félix Guyon, après le Théâtre du Grand Marché (45 places).

Chaque Dionysien pourra ainsi poser ses questions gratuitement à un professionnel, à travers une consultation de 20 à 30 minutes, dans les domaines suivants : responsabilité civile, droit à la construction et urbanisme, droit du travail, droit de la famille, droit pénal, contentieux locatif… Ce service, exclusivement réservé aux habitants de Saint-Denis, est accessible sur rendez-vous, en appelant le 02 62 41 67 04 ou le 02 62 30 07 38.

Téléphérique urbain : la consultation publique est lancée ! Depuis le 28 novembre et jusqu’au 23 février 2017, les Dionysiens sont invités à donner leur avis sur le projet de téléphérique urbain piloté par la Ville de Saint-Denis et la CINOR. La première ligne, qui s’étendra sur 3 km, permettra de relier le Chaudron à Bois-de-Nèfles en passant par le Moufia, et sera mise en service fin 2019. Venez vous informer et donner votre avis sur ce nouveau mode de transport par câble ! Outre des réunions de proximité, vous pouvez poser vos questions et réagir à travers le site internet www.telepherique-urbain.cinor.org.


ÉVÈNEMENT

! it u N e d é h rc a M le r te n a h c n Ré-e

dez-vous régulier pour les s’imposer comme un ren su a it Nu de é rch Ma le ation en baisse en Créé en 2010, is. Mais avec une fréquent mo du s edi sam rs mie attendre… Dionysiens tous les pre ultats ne se sont pas fait ièrement repensé. Les rés ent été a nt me éne l’év , 2015

rt : Proximité, pas de temps mo A la direction Economie de e nch pla on , lieu vient d’avoir lorsqu’un Marché de Nuit com été a t cep con le que dire déjà sur le prochain ! Il faut un t nai rché de Nuit ronron plètement dynamisé. « Le Ma suffisamment différentes pas nt taie peu, les éditions n’é e Valérie Vlody, directrice les unes des autres » expliqu r désormais tout en œuvre pou du service. « Nous mettons c ave if, nement convivial et fest offrir aux Dionysiens un évé le exposants présents jouent Les . une thématique précise athém e cett de n e en fonctio jeu, réfléchissent à leur offr va si aus elle qui tion ma ani tique, et nous concevons une  » ue. atiq thém e cett à o éch e fair

it de l’année a malheureuseSi le dernier Marché de Nu des intempéries, les dernières ment dû être annulé en raison s promesses. En novembre, éditions ont rempli toutes leur . India a connu un vif succès l’événement baptisé Namasté ers trav à s faire leurs emplette Les visiteurs pouvaient ainsi ri, uster briani et autre tandoo dég ts, sen les 160 stands pré u ven (de ois ach Bar du bassin tout en découvrant autour du fois par s ette fac des s) tion ma le cœur névralgique des ani , ienne : danses traditionnelles méconnues de la culture ind dre pou en ts men leurs (ces pig tambours malbar, jet de cou i, rvédiques, drapage de sar ayu ges ssa ma i), baptisés hol et des rlan gui de n ctio nfe (co karom (billard indien), marleï 7 Rendez-vous le 4 mars 201 de colliers de fleurs), etc. Nuit ! pour le prochain Marché de


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iq ue, Chaq ue édition doit être un e vivante, interactive, avec un . thématique qui lui est propre

LE REGARD DE L’ÉLU ué aux marchés, droits Jean-Claude Fidji, délég domaine public et privé. de place, occupation du it, uentation du Marché de Nu « Face au tassement de la fréq r deu fon pro en on une réflexi nous avons mené en 2015 de cet événement. rité ula pop la ter pour reboos édition doit être t. Notre mot d’ordre : chaque cep con du t ple com ng oki à un relo sque nous enregistrons Nous avons ainsi procédé est propre. Et ça marche pui lui qui e tiqu ma thé une c , ave itants des autres communes unique, vivante, interactive ule : des Dionysiens, des hab form e vell nou e ent cett c ave ne sont satisfaits, mais égalem 10 000 visiteurs en moyen Les professionnels présents s ! riste tou s de s teur plu ica en ind s des plu mettre en place et, ce qui nous ravit, de l’objectif pour 2017 est de ais, orm Dés ois. ach Bar du les commerces autour -vous mensuel. » les retombées de ce rendez afin d’évaluer plus finement


UNE JOURNÉE AVEC SABELLE GU MBER

agent d’accueil Pour tous ceux qui se rendent au service de l’Etat Civil, elle est leur premier contact avec l’administration. Et ça tombe bien, car Isabelle Guimber ne quitte jamais son sourire ! Derrière cet accueil enjoué se cache une redoutable efficacité.


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C’est une grande joie pour moi à chaque fois de pouvoir pratiquer et aider une personne sourde ou malentendante.

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Le saviez-vous ? L'Etat

Civil, chaque mois, c'est : 4 500 personnes accueillies 1 400 appels téléphoniques 2 400 demandes d'acte traitées

8h : c’est l’heure où nous ouvrons l’accueil au public. Le matin, c’est un peu la course ! Il faut pouvoir comprendre rapidement les besoins de chaque visiteur. Employée municipale depuis 1982, je suis à l’accueil de l’Etat Civil depuis 6 ans. Je connais donc bien les procédures pour chaque demande. Mais parfois, les gens ne sont pas familiarisés avec le langage administratif, ma mission est donc de reformuler systématiquement leur situation pour être certaine d’avoir bien compris et pour pouvoir les renseigner et les orienter le plus efficacement possible.

« Renseigner et orienter le plus efficacement possible. »

9h30 : je suis appelée pour traduire simultanément une demande en langue des signes. J’ai été formée il y a plus de 20 ans, j’étais une des premières ! C’est une grande joie pour moi à chaque fois de pouvoir pratiquer et aider une personne sourde ou malentendante. Je suis même appelée pour les réceptions protocolaires et les mariages, afin de traduire les cérémonies ! Cela contribue à sortir ces personnes de leur isolement, à leur permettre une plus grande autonomie, et puis ça donne une bonne image de la Ville, vous ne trouvez pas ?  13h30 : j’ai déjeuné rapidement, remplacée par mon binôme, puis je reprends mon poste. En effet le service est ouvert en continu de 8h à 16h du lundi au jeudi, et ferme à 11h le vendredi. Après avoir renseigné des touristes qui cherchaient l’Office de Tourisme (et oui, on a toutes sortes de demandes !), un jeune papa doit remplir une demande de passeport pour son nouveau-né. C’est l’heure du biberon, le bébé hurle, je n’hésite pas à le prendre avec moi pour que le rendez-vous avec l’agent puisse se dérouler dans le calme. C’est ce que j’appelle l’effet « wouaou » : la petite attention qui change le rapport à l’administration, qui le rend plus humain.  15h30 : j’accueille une dame qui s’est fait voler ses papiers. Elle est de très mauvaise humeur, un peu agressive. Je lui explique patiemment les démarches qu’elle doit accomplir. Mon empathie finit par la toucher, elle repart en me remerciant gentiment. Il faut être de nature joviale et aimer le contact avec les gens pour faire ce métier ! J’ai aussi beaucoup appris lors des formations à l’accueil que j’ai pu suivre : ce sont toujours des moments très épanouissants qui nous font progresser.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

logement social : les dernières livraisons LA MONTAGNE 15e Inauguré en juin 2014, « Le Coteau des Letchis », projet porté avec la SODIAC, a permis à de nombreuses familles de Ruisseau Blanc de bénéficier de logements de qualité. Sur un terrain en pente, 3 bâtiments abritant 61 logements du T1 au T6 ont été construits, ainsi que 62 places de parking dont 54 en demi sous-sol.

LE BRÛLÉ Bénéficiant de la certification CERQUAL, le groupe d’habitations « Les Fuchsias » a été inauguré en septembre 2016 par la Ville et la SODIAC. Ces 24 logements de type « Kaz à tèr » ont été conçus pour s’adapter au mieux à l’environnement des hauts et s’inscrivent dans le plan de Résorption de l’Habitat Insalubre.


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LA MONTAGNE 8e

BELLEPIERRE / LA SOURCE Situé à Bellepierre, le programme « Oyapock » conçu par la Ville et la SIDR a été inauguré en octobre dernier après 30 mois de travaux. Cette résidence de 7 étages clôturée et sécurisée abrite 50 logements du T1 au T5 qui bénéficient d’une isolation thermique optimisée et de chauffe-eau solaires.

Le groupe d’habitations « Les Poinsettias » a été inauguré en décembre 2015 par la Ville et la SHLMR. Du T1 bis au T5, d’une surface de 56 m2 à 86 m2, c’est au total 35 logements qui ont été livrés, sociaux ou très sociaux. Le chantier, qui a duré 19 mois, a généré 35 à 45 emplois à temps plein.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

logement social : les dernières livraisons SAINTE-CLOTILDE / BUTOR / MARCADET En septembre 2015, la résidence « Saint-Emilien » a été livrée avenue Desbassyns par la SIDR avec le soutien de la Ville. L’ensemble, sécurisé, végétalisé, naturellement éclairé, équipé de deux ascenseurs, est composé de 5 niveaux et doté de places de stationnement en sous-sol. Au total : 75 logements allant du T2 au T5 afin de répondre au besoin de densification des quartiers périurbains.

Non loin de là, le groupe d’habitations « Laelia » a été inauguré juste un an après, en septembre 2016, rue des Caramboles. Soutenu par la Ville et la SHLMR, le projet a permis de livrer 44 appartements de type LLTS du T2 au T5, afin de loger les foyers les plus modestes. Les travaux ont duré 24 mois et généré 40 emplois.


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CHAUDRON / PRIMAT

MOUFIA / BOIS-DE-NÈFLES La Ville de Saint-Denis et la SIDR ont procédé à l’inauguration de la résidence « Bel Air » en février dernier. Situé rue de l’Anjou, dans le secteur du campus universitaire du Moufia, ce groupement d’habitations compte 64 logements locatifs allant du T2 au T5.

Située rue Eudoxie Nonge à proximité du Centre d’Affaires Cadjee, la résidence « Célimène » a été livrée en juin 2015. Bâtie sur 5 niveaux dont un parking en sous-sol, elle comporte 51 appartements du T2 au T5.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

logement social : les dernières livraisons BAS-DE-LA-RIVIÈRE / CENTRE-VILLE Peu à peu, l’Espace Océan prend forme. Chronologiquement, c’est tout d’abord l’îlot A3 qui a été inauguré en février 2016. Au total, 51 logements locatifs sociaux du T2 au T5 et 5 commerces, sur une surface de 1 587 m2. L’opération conçue en partenariat avec la SHLMR a généré 30 emplois à temps plein.

Puis en septembre dernier, la Ville a inauguré avec la SHLMR toujours, l’îlot A2. Un projet d’envergure avec 99 logements (74 LLS et 25 LLTS), 8 commerces sur 1 066 m2, un parking de 133 places (dont 34 pour les commerces), un local commun résidentiel, ainsi que des jardins privatifs en cœur d’îlot situés au-dessus des parkings.

DOMENJOD Dans un quartier en pleine mutation, les groupements d’habitations « Le Roseau » et « La Cristalline » ont été inaugurés par la Ville et la SODIAC en décembre 2014. Chaque résidence comporte 40 logements répartis en deux corps de bâtiment, et au total 7 commerces en pied d’immeuble ont été aménagés. Côté stationnement, 80 places ont été crées en sous-sol destinées aux logements et 11 places dédiées aux commerces.


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CAMÉLIAS / MONTGAILLARD / SAINT-FRANÇOIS Dans le cadre de la réhabilitation du quartier des Camélias, le groupement d’habitations « Mondon » a été inauguré en novembre dernier. Pour la Ville et la SIDR, il s’agit d’un programme d’envergure d’une surface habitable de 4 700 m2, réparti en 7 bâtiments collectifs. Il comporte 85 logements (72 LLS et 13 LLTS) et 500 m2 de commerces répartis en 5 unités. Plusieurs logements ont été attribués aux familles qui avaient dû quitter les Camélias lors des travaux de démolition ou de désamiantage effectués en raison de la rénovation urbaine du quartier. Le chantier a nécessité 3 ans de travaux et généré 85 emplois.

LA BRETAGNE Inauguré par la Ville et la SIDR en avril 2016 après 20 mois de chantier, le programme « Pomme Jacquot » situé route Gabriel Macé comporte 35 logements collectifs du T2 au T5 construits sur un terrain de 2 840 m2. Grâce à des jalousies et des ouvertures traversantes, l’ensemble des appartements bénéficie d’une ventilation naturelle, y compris dans les pièces d’eau. Le choix des matériaux et l’équipement en eau chaude solaire contribuent aux exigences environnementales désormais en vigueur.


TRAVAUX

une ville que nous construisons ensemble

DOMENJOD RÉNOVATION DE L’ENSEMBLE SPORTIF PRÈS DU COLLÈGE En raison des nombreuses dégradations qui perturbaient la pratique sportive, des travaux de réhabilitation ont été menés. A l’extérieur : remplacement des grillages et des pare-ballons, réfection du plateau vert en gazon naturel, décapage de la piste de jogging et mise en place d’un revêtement de sol stabilisé, réfection de la piste d’athlétisme et de l’aire de saut. A l’intérieur du gymnase : réfection des filets anti-oiseaux côté Est, fermeture partielle des baies situées en partie haute, et surtout suppression de l’enrobé, remise à niveau du sol et mise en place d’un nouveau sol PVC pour la compétition. Un vrai coup de pouce pour les clubs !


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VAUBAN RÉFECTION DE LA MAISON DE QUARTIER Cet équipement municipal situé boulevard Vauban accueille régulièrement les établissements scolaires et les associations du quartier. Malheureusement, elle ne présentait plus toutes les garanties nécessaires en termes de sécurité et d’accès. C’est pourquoi des travaux de réhabilitation ont été lancés. Ils concernent le cloisonnement des bureaux, le remplacement des menuiseries, l’installation d’un ascenseur, la peinture et le revêtement de sol. Une bonne nouvelle pour la dynamique du quartier !

CENTRE-VILLE RÉHABILITATION DU MULTI-ACCUEIL PAUL DEMANGE Cet espace d’accueil pour les enfants de moins de 6 ans situé rue Monseigneur de Beaumont nécessitait d’importants travaux de restructuration pour répondre à la législation. Pour continuer à accueillir les bambins, une vaste opération a été conduite sur ce site appartenant à la CAF : démolition, couverture, étanchéité, isolation, menuiserie, peinture, électricité, plomberie et accessibilité. En apportant son soutien financier à hauteur de 20 %, la Ville confirme son engagement en faveur de l’accueil des plus jeunes.


REGARD SUR LA VILLE Nous vous invitons à photographier Saint-Denis à travers des scènes de la vie quotidienne,

Photo prise par Laurent Boyer Gagnant du concours photo lancé sur la page Facebook de la Ville sur la thématique solidarité.


41 des paysages, des clins d’œil insolites... Envoyez vos photos à communication@saintdenis.re

Photo prise par « Anais Jibassia »


KOZ AN ZOUAN KOSA- N-SHOZ :

Spécial 20 désanm !

HORIZONTAL

3 Sé bann zésklav té i shante é té i danse ali. An malgas, lo mo là i vé dire : kozé, di sat néna pou di. 4 In koloni portugué Lafrik de l’Est. Bonpé zésklav réioné té i sorte par laba. 5 In zésklav maron. Son madam sé Héva. In fonnkèr Lacaussade i rakonte son listoir. 6 Mo là i sorte an Léspagn : 'cimarron'. Li ve dire : alé maron, vole somin, shapé. 7 Lu lé bien konu : lu té i shasse bann zésklav té anmaronaz. 8 Bann promié propriétèr la tèr La Rénion. Zot la dévelope lésklavaz afon. 10 Promié boukan bann zésklav maronèr la fé èk branshdoboi, èk fey latanié.

VERTICAL

Réponses : 1/Cimendef – 2/ Sarda Garriga – 3/ Maloya – 4/ Mozambique – 5 Anchaing 6/ Marronage – 7/ Mussard – 8/ Colon – 9/ Lazaret – 10/ Lajoupa

au e v i N icile diff

1 Lo nom in zésklav la parti maron. In somé la montagne, 2 226 m, antre Mafate èk Salazie, i porte son nom. 2 In ladministratèr kolonial fransé. Sé lu la fé sorte lo dèkrè labolission lésklavaz lo 18 oktob 1848. 9 Sé in landroi té i anvoy bann zésklav èk bann zangazé malad dedan. Domoun i koné mié sat lé la Grande Chaloupe.

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LESPASS MARMAY

say it in English Joyeux Noël

LABYRINTH : HELP THE CHRISTMAS PRESENT TO FIND THE SANTA’S SLEDGE

FILL THE GRID WITH THE FOLLOWING WORDS MASS (messe) DECEMBER (décembre) LITCHI (letchi) TINSEL (guirlande) LOG (bûche) MIDNIGHT (minuit) CHRISTMAS TREE (sapin de noël) CELEBRATION (fête) GIFTS (cadeaux) CHOCOLATE (chocolat) STAR (étoile) FAMILY (famille) TOYS (jouets) SANTA CLAUS (père-noël) FIREWORKS (feux d’artifice)


TRIBUNES POLITIQUES

Un logement de qualité, pour garantir l’épanouissement Un Saint-Denis solidaire, pour tous, pour toutes les familles. C’est cette ligne directrice qui guide notre action en matière de construction de logements aux côtés des bailleurs sociaux ou privés. Chaque famille dionysienne doit trouver un logement qui corresponde à ses besoins. Car sans logement, comment un couple peut devenir une famille ? Comment un couple peut accueillir sereinement l’arrivée d’un enfant ? Un logement de qualité est indispensable, avec des chambres pour les enfants, pour les parents. Pour que chacun ait son espace de vie sous un même toit. Le logement social, un engagement fort Depuis 2008 notre engagement en faveur du logement social n’a pas faibli. Accompagner la construction de logements sociaux en mettant à disposition des bailleurs du foncier communal ou en garantissant leurs emprunts, c’est offrir aux familles dionysiennes des conditions de vie en adéquation avec leur pouvoir d’achat. Comment baisser les bras quand 60 % de la population dionysienne est éligible à un logement social ? C’est ce que les familles attendent de nous, que nous leur offrions des conditions de vie plus justes, plus épanouissantes, pour eux, pour leurs enfants mais aussi pour leurs seniors. 1 600 logements sociaux construits depuis 2014. Plus de 4 000 depuis 2008. 4 000 logements, 4 000 familles qui ont vu leurs conditions de vie s’améliorer, car les logements sociaux d’aujourd’hui ne ressemblent en rien aux logements sociaux d’antan. Nous veillons à la qualité des logements offerts à notre population. Il n’est pas question de construire des logements au rabais. Aujourd’hui les logements sociaux sont d'une qualité très proche de celle du parc de logements privés, tant en termes de confort qu’en termes d’esthétique.

Il nous faut encore encourager et soutenir les bailleurs sociaux et les propriétaires à rénover les logements existants car certains, très anciens, ne sont plus aux normes les plus récentes. Des logements adaptés aux moyens de chaque famille Nous avons à cœur d’améliorer les conditions de logement de tous les Dionysiens. Ainsi depuis 2014, plus de 1 563 logements privés dans des résidences collectives ont vu le jour. Des résidences réparties sur l’ensemble de la commune pour tendre toujours un peu plus vers un équilibre. Dans le même temps, nous accompagnons les Dionysiens dans leur rêve d’une maison qui soit à eux, pour celles et ceux qui ont un peu plus de moyens, en délivrant les permis de construire pour les maisons individuelles. Ce sont près de 300 permis qui ont été délivrés. Autrement dit, il y a à St Denis une volonté contribuant à favoriser l’accès au logement pour tous types : publics modeste, aisé, de classe moyenne, sat néna, sat la pwin, bref tout le monde. Faire rimer Noël et solidarité à Saint-Denis Noël c’est la famille, de bons repas, des cadeaux pour la plupart d’entre nous. Mais pour certains, c’est une période plus délicate où le manque de moyens pour faire la fête se fait davantage sentir. A cette époque de l’année, où le rouge devient la couleur de circonstance, flamboyant, letchis, habits du père Noël, nous avons à cœur de promouvoir l'esprit d'un Noël solidaire. Que cette période de fêtes soit l’occasion pour nous tous d’être attentif, aidant, aimant, chacun à notre niveau. Nous profitons aussi de cet espace pour vous présenter nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2017 : vœux de santé et de bonheur. Groupe Saint-Denis pour tous

La fin de la grande pauvreté Le 2 août 2015, 193 pays membres des Nations unies, dont la France, se sont engagés à éliminer la grande pauvreté sur la Terre à l’horizon 2030. Une partie des réponses à la pauvreté vient des poètes, engagés à nous entraîner dans notre devoir d’humanité : de Victor Hugo, avec son discours sur la misère à l’Assemblée nationale (1849) et son roman-plaidoyer Les Misérables (1862), à Edouard Glissant et son rêve de Tout-Monde dans une réflexion sur la relation d’humanité. Une autre partie des réponses viendra des pauvres eux-mêmes. Experts du quotidien difficile, par leurs intelligences inventives, ils élaborent des ruses et des stratégies de survie afin d’échapper à la vulnérabilité sociale. Ce « monde intolérable » (René Dumont) est à la croisée des chemins. Alors que « la main invisible » (Adam Smith) du capitalisme suicidaire ou l’inefficacité meurtrière du socialisme idéologique mènent le monde vers la fin des temps, des millions de petites mains tissent un avenir meilleur, à l’image du tapismendiant réunionnais, fabriqué par le courage des hommes et

des femmes. Mais partout, le travail se fait rare, la courbe du chômage ne sera pas inversée. Que faire ? Lao-Tseu nous avait montré la voie : « Il y a le ciel et la terre, l’être humain est au milieu et c’est sur lui que l’on devrait porter toute notre attention ». Mais c’est Thomas More qui nous donnera la solution en 1516. Il y a 500 ans, dans son ouvrage L’Utopie, il affirme que la pauvreté sera vaincue quand chaque humain disposera d’un revenu universel de dignité et d’existence. Et nous, quelles réponses allons-nous apporter aux Misérables ? Nous ne sommes pas uniquement constitués de nos choix, mais tout autant de ceux que nous ne faisons pas, c’est-à-dire de nos renoncements. C’est pour cela que Victor Hugo rappelle chacun à ses responsabilités : « Le possible n’est pas fait, le devoir n’est pas rempli ». S’il faut mettre fin à la grande pauvreté en 2030, quand commençons-nous ? L’Opposition municipale de Saint-Denis


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Pié-de-ri ek mang atèr Konbien foi i fo in moun i garde anlèr avan gingne woir le sièl ? (How many times must a man look up before he can see the sky ?) Oui, épisa konbien zorey i fo in sèl moun nana avan antann domoun pléré ? (Yes, ‘n’ how many ears must one man have before he can hear people cry ?) Oui, épisa konbien moun i fo i krève pou li konprann nana tro domoun i krève ? (yes, ‘n’ how many deaths will it take till he knows that many people is died ?) La réponse, Dalon, le van i soufe la réponse ; la réponse : le van i soufe la réponse. (The answer, my friend, is blowing in the wind ; The answer is blowing in the wind.) Lété an 1963 kan Bob Dylan la sorte morso là i apèle « blowing in the wind ». Zordi, 53 z’an apré, lèr i kado Bob Dylan pri Nobel litératur, l’Amérik i vote pou Donald Trump. Zordi, 53 z’an apré, konbien foi i fo in moun i garde anlèr avan woir le sièl ? Le samedi, dann sak méri Sin Dni, zélu i resoi, i resoi demoun i vé woir le sièl. Le sièl, pou in takon, sé trouve in plas travay, le sièl, pou in tralé, sé trouve in bon toi. Lé malizé ! Woir le siel sé pi ète in mang atèr. Konm di tonton Georges : Ni koné kan in mang lé atèr, sé ke li la tonbé. E kan li la tonbé, parapor la hotèr, li la kraze inpé. Donk i préfère alé trape lo mang desi le pié akoz sak lé atèr la pi sitèlman bon. Alor, si i pran aou pou in mang atèr, sa i vé dire i done pa ou in bon valèr. Woir le sièl, sé devenir in pié-de-ri : in pié-de-ri pou out mesié, in pié-de-ri pou out madam, in pié-de-ri pou out famiy. Koman rodone la valèr domoun - moin té sar di mang atèr - la fine tonbé ? La réponse, Dalone, la solidarité i soufe la réponse ; la réponse : la solidarité i soufe la réponse. Soman la solidarité zordi la pi solidarité lontan. Lontan, la solidarité té surtou in solidarité moun a moun, in solidarité atèr atèr.

Gingne aou in kou de kongne, ou té pé konte si lantouraz. Lantouraz là, pou komansé té la famiy. Lantouraz là té osi voizin. Dann tan là, té i done in kou-de-min inn-a-lot paregzanp pou in tèt zognon, pou 2 pinte de ri, pou fé in mariaz, ziska pou bâti in kaz. Lété dann tan lantant koudmin. Firmezir, sa la komanse dégréné pou plin de rézon : akomansé par la famiy. Bann famiy i reste pi minm plase. Lé fane fané, alors le noyo la solidarité osi la fane fané. Anplikesa, avansa, bann Sosiété Ouvrièr (kisa i rapèl ankor Sosiété Ouvrièr ?) sindika, parti politik, group la relizion té fé zoué zot rézo solidarité pou in grèv aou, in sekour katolik aou, in vandredi jour la sharité zarab aou. Zordi, malérézman domoun la pi tro la èk sa pou rant an poundiak dann bann sindika. Azuzé dann bann parti politik ! Anfin, plis an plis i arète an vil, dann gran gran limèb. Pou dire, té minm oblizé invante « la fête des voisins » pou artrouve, in foi l’an, lespri solidarité voizin là. Anrézon la solidarité lontan, konm di le konte, l’apou fashe ek de ri. Ou koné kan i di in moune i fashe èk de ri i ve dire li désote la vi. La solidarité atèr atèr l’apou désote la vi. Kroi pa sa, sa kanar bouré ! Konm di Patrice, « lantant kou-de-min, la solidarité atèr atèr zamé va tinn ; li l’apou transformé ». Toutfason, zordi, anplis, i baze osi si la solidarité anlèr atèr. Pou sa, bann zinstitusion i rante an par. Zouti la solidarité l’Erop sé bann fon strukturel : • 2 miliar pou bann zèd 2014 - 2020 pou La Rényon. • Le départman i done paké kestion la solidarité pou bann gramoun, pou portèr zandikap, pou Revenu Solidarité Aktiv. • L’ETA pou kouve bann risk la vi la develope l’ETA Providanse  : An 1945-1946, la fé pousse Sékurité Sosial. Koméla nana plin bransh : bransh maladi, bransh zaksidan ek maladi travay, bransh la retrète, bransh famiy. An 1988, la mète Revenu Minimum d’Insertion, le ti Rémi. An 1999, la razoute couverture maladie universelle. • La Komune, li, son solidarité i komanse dann buro Centre communal d’action sociale, i kontinué dan karo shantié l’insersion, dann luzine kontra édé, san konté lozman sosial. Pou toulbon bann zinstitusion i sobate pou tashe manir Réyoné lé pi oblizé di ali : konbien foi i fo in moun i garde an lèr avan ienbou woir le sièl ? E la pankor fini. Konm fétespré, bann zékolozis, an parmi, i vé alé pli loin, i vé fé vote le Revenu universel d’existence. Le revenu de baz pou toulmoun, in vié lidé Voltaire dann « L’homme aux quarante écus » (1768), Thomas Paine dann « Justice agraire »(1797) John stuart Mill dann « Principes d’économie » (1848). 1848 : i rapèle pa zot in date ? Le revenu de baz, in nouvo 20 désanm ? Mang atèr, arète èksa ; viv pié-de-ri ! Groupe EELV Ville de Saint-Denis

Ce magazine est ouvert à la pluralité des opinions, dès lors ces pages sont proposées aux trois groupes politiques qui composent le conseil municipal de Saint-Denis. Ces articles n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.


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VIE ASSOCIATIVE

Jeunesse 2000 Objet : Transformer et améliorer les conditions d’existence des citoyens du Chaudron et de sa périphérie. Jeunesse 2000 - Pôle ESS 15 rue des Frères Cazamian SIDR Chaudron Bloc D Appt 1 02 62 53 36 68

Mieux faire connaître un pôle Economie Sociale et Solidaire en plein renouveau. Créée… en l’an 2000, Jeunesse 2000 comprend plusieurs pôles : le pôle CEJ (Contrat Enfance Jeunesse) offre un accueil aux enfants jusqu’à 17 ans (activités périscolaires ou durant les vacances), le pôle CLAS (Contrat Local Accompagnement Social) fournit une aide aux devoirs dans les écoles et les collèges, le pôle ATL (Aide au Temps Libre) propose de nombreuses activités ouvertes à tous dans ses locaux situés rue Louis et Auguste Brunet, tandis que le pôle ESS (Economie Sociale et Solidaire) met en place de nombreux projets aux valeurs de l’ESS. Dirigée depuis quelques mois par Cygrid Janac, ce pôle désormais abrité au rez-de-chaussée du 15 rue Cazamian multiplie les initiatives afin de mobiliser enfants, adolescents et parents autour de réalisations économiquement viables et porteuses des valeurs de la solidarité, de l’ancrage local et de la protection de l’environnement.

Au programme des actions 2017 : la création d’une micro -crèche aux valeurs de l’ESS au cœur du Chaudron, la mise en place d’un potager communautaire, un projet de woofing en Australie pour 12 adolescents du quartier (le woofing consiste à partir travailler dans une ferme bio en échange du gîte et du couvert), l’implantation d’un Ecobox au Chaudron et d’un stand au Port pour les croisiéristes afin de commercialiser les objets réalisés en ateliers (bijoux, instruments, vêtements…), le renforcement des activités du local pour impliquer le plus grand nombre d’habitants dans la production de cet artisanat péi, l’organisation d’un grand carnaval sur le Chaudron et les quartiers limitrophes en octobre afin de renforcer la cohésion sociale à travers un projet culturel populaire… A suivre !


SA MÈM LÉ BON

Le Burger trotter Tombé amoureux de La Réunion, Cyril Delarbre a choisi de lancer sur le chef-lieu une activité qui a le vent en poupe : le foodtruck, incarnation moderne et branchée de notre bon vieux camion-bar ! Avec la coordination de la Ville de Saint-Denis, le Burger Trotter change d’emplacement chaque jour, du centre-ville à Sainte-Clotilde. Privilégiant les circuits courts, Cyril travaille en priorité les produits frais et locaux, de la viande au fromage en passant par les fruits et légumes. Quant à ses buns (les petits pains moelleux utilisés spécialement pour les burgers), ils proviennent d’un artisan boulanger dionysien dont la recette est tenue secrète !

LE VÉNÉRABLE

Le Burger Trotter 06 92 00 41 85 Ouvert du lundi au samedi, de 11h à 14h Emplacement itinérant à consulter sur Facebook

Le Burger trotter

Faire légèrement griller les buns. Etaler une fine couche de mayonnaise sur la tranche du dessous, puis un confit de figues. Déposer : • quelques feuilles de roquette, • un steack haché de bœuf péi saisi selon la cuisson souhaitée, • une escalope de foie gras poêlée (1 minute de chaque côté), salée et poivrée. Etaler un confit d’oignons sur la tranche du dessus, poser. Bonne dégustation !



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