Ici Saint-Denis N°12

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NumĂŠro 12 - mai 2012 - www.saintdenis.re

Davy Sicard au Palaxa Entretien avec le maire, Gilbert Annette Dossier : Saint-Denis avance, Sak nou la fĂŠ en 2011


SOMMAIRE

3 Davy Sicard au Palaxa 4 Entretien avec le Maire 6 Vie de quartier 7 DOSSIER

Génération Ambition J’agis dans mon quartier Connaissez vous bien votre ville 2011 en images

18 Retour en image 20 Coin des enfants 21 Une asso, une recette 22 Tribunes

REAGISSEZ !

Envoyez-nous vos réactions : communication@saintdenis.re

DIRECTION DE LA COMMUNICATION Mairie de Saint-Denis 1 rue Pasteur 97400 St-Denis tél : 0262 40 03 02 fax : 0262 40 07 66

Directeur de publication : Joël Périgaud Rédactrice en chef : Isabelle Wan-Hoï Coordinateur : H.-J. Riquel Rédaction, photo, maquette : la SDI OI Photographe mairie : Gaël Ayan Dépôt légal 5322 avril 2012. Imprimé à 60 000 exemplaires. N°ISSN 4754 Imprimerie Graphica. Papier écologique.

Toute reproduction, images et textes, interdite sans accord de la SDI OI. La Suite dans les Idées Océan Indien 9, rue Sully Prudhomme - ZIC n° 3 97420 Le Port - La Réunion 02 62 42 82 30 coordination@la-sdi.net EN COUVERTURE : Photo Stéphane Maïcon, Davy Sicard au Palaxa

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Vous souha i te z pa rt iciper au Ma rché de Nuit, adresser une demande à la Direction Economie, Commerce et Artisanat Mairie de Saint-Denis – Hôtel de Ville de Saint-Denis 97717 Saint-Denis Messag Cédex 9 Tél. : 0262 40 07 43 / Fax : 0262 41 46 54


EVENEMENT Davy Sicard en résidence au Palaxa

«Il était urgent de rouvrir ce lieu» A l’occasion de la sortie de son album «Mon peî», Davy Sicard s’est installé en résidence, avec son équipe, au Palaxa. Une semaine de travail intense ponctuée par des échanges avec des enfants, des adultes et des adolescents qui ont pu découvrir le monde du spectacle, grâce à la Mairie de Saint-Denis. Rencontre avec un artiste aux valeurs humanistes. Que pensez-vous de l a réouver t ure , tan t at t endue , du Palaxa ? «Disposer d’un tel lieu est primordial. Sa fermeture a lésé le panorama culturel dionysien. Il était urgent de rouvrir ce lieu. Cela apporte un espace professionnel qui va avoir de l’impact sur la création culturelle. J’attends de pouvoir vivre cet espace en tant que spectateur. C’est un bel outil qui a déjà une histoire à laquelle nous tenons tous.» Comment s’est dérouléE votre résidence ? «Il a d’abord été nécessaire de s’approprier le lieu. Les répétitions ont été ponctuées par les rencontres avec les enfants de C1 et CE2 de l’école Loulou Pitou de la Source et des jeunes en formation professionnelle qui ont découvert notre univers avec beaucoup d’intérêt.»

Sous les spots du Palaxa, la foule en liesse goûte son plaisir.

QUE vous a apporté cet te résidence ? D.S. : «Nous avons pu entrer dans le spectacle tout de suite. La connaissance de la salle a permis une véritable dynamique lors du concert. Chaque étape du concert était répétée et devant le public cela a fait la différence. Pas de problèmes techniques à gérer et du coup le contact est venu tout de suite. D’ailleurs, le concert a duré plus de deux heures, dans une salle surchauffée. Et il a fait vraiment très chaud !»

UN LIEU PRIMORDIAL Quelles ont été vos relations avec l’équipe du Palaxa ? «L’équipe a tout fait pour nous faciliter le travail. Réactifs et attentionnés, ils ont su répondre à nos attentes. Pour moi, c’était capital. Les relations humaines sont essentielles et cela permet de pallier les problèmes techniques sur une structure en finition.»

Quels ont été les échanges avec les enfants et les jeunes ? «Cela é été très enrichissant autant pour les jeunes que pour moi. Il y a ce regard des autres sur notre travail, la curiosité, le regard de respect, c’est très encourageant. Voir leur intérêt et donner envie pour cette profession est une vraie respiration. Cela devrait être systématique lors de passage d’artistes.» Et Davy de conclure : «Si tu veux aller vite, tu marches seul. Si tu veux aller loin, marche avec les autres.» n

site et contact

www.palaxa.re contact@palaxa.re Palaxa : 02 62 92 09 90

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ENTRETIEN Questions à Gilbert Annette, Maire de Saint-Denis

«Nous sommes au travail !» Qu’il s’agisse du prix des carburants ou des produits de première nécessité, les réponses durables n’ont pu être trouvées par les pouvoirs publics. Le dossier reste entier et le défi difficile, car pour une moitié des Réunionnais qui vivent en dessous du seuil de pauvreté français, il devient quasiment impossible de boucler les fins de mois. Il faut donc réaliser une véritable égalité de pouvoir d’achat avec la métropole, pour les minimas sociaux et les revenus modestes. Nous avons proposé au gouvernement de déterminer un panier de la ménagère de 100 produits de base les plus consommés par les ménages modestes, fixé par l’Etat au prix métropole, garantissant l’égalité de pouvoir d’achat.

Priorité au recrutement local

Il faut donc réaliser une véritable égalité de pouvoir d’achat.

Question : Après les évènements qui ont secoué plusieurs v i l l es de l a R éun i on , don t Saint-Denis, où en est la situation aujourd’hui ? Sur le plan événementiel, le calme est revenu, l’ordre public rétabli. L’incendie

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a été éteint en surface par des mesures ponctuelles. Mais ces mesures posent des difficultés aux collectivités locales, puisqu’il s’agit de l’argent des contribuables réunionnais que l’on détourne de sa destination pour abaisser temporairement le coût de la vie chère.

L’autre détonateur de ces évènements est le chômage massif des jeunes réunionnais : 60%, un record dans l’Union européenne ! Cette question déjà ancienne s’est encore aggravée cette dernière décennie : 8 000 bac et + sont aujourd’hui au chômage. Des Réunionnais, méritants, diplômés ! Cela crée une situation insupportable, indigne d’une région française. C’est pourquoi, en dehors des mesures d’urgence, constituées de contrats aidés professionnalisés, nous devons répondre à l’aspiration des jeunes et de leur famille en mettant rapidement en œuvre, «un plan Marshall» pour l’emploi des jeunes. La priorité doit être faite au recrutement local, en adaptant la loi et en développant des formations universitaires et professionnelles susceptibles de répondre localement à l’ensemble des besoins de La Réunion.


ENTRETIEN Et le Chaudron ? Nous sommes toujours au travail ! Nous avons décidé avec nos partenaires, dont la CAF, de reconstruire le Centre Social. Ce lieu avait été conçu comme un centre de ressources, un espace de rencontre et de vie, pour les habitants. C’est pour nous, un outil essentiel pour le développement socio-culturel du quartier. Les Chaudronnais vont être associés aux différentes étapes de sa mise en œuvre. Nous allons faire tout notre possible pour que ce nouvel espace soit inauguré à la rentrée. Enfin, pour compléter cette offre, nous travaillons également sur un projet de médiathèque et sur un projet d’équipement sportif à proximité du centre social, pour mieux répondre à la demande des associations du secteur.

tionnements de l’appareil municipal. Pour le Maire que je suis, et pour mon équipe, ces informations sont primordiales, car elles permettent d’améliorer notre action municipale en maintenant un dialogue citoyen de qualité. Et vous, que di tes -vous aux Dionysiens que vous rencontrez ? Je leur dis d’abord, ma détermination à réaliser l’ensemble de nos engagements de campagne électorale. Nous devons tenir notre parole pour redonner du crédit à la parole politique. Je leur dis aussi que nous sommes à

leur écoute, que nous entendons leurs demandes, mais que nous ne pouvons pas répondre positivement à chacune d’entre elles. Au-delà des demandes personnelles, individuelles, notre rôle est de veiller à l’intérêt général, sans jamais perdre de vue nos priorités. Je les réaffirme ici : la réussite éducative de nos enfants, un logement de qualité pour chaque famille, la lutte contre l’exclusion sociale, un développement économique solidaire, qui ne laisse personne sur le bord de la route, voilà pour quoi nous nous battons. n

Vous avez récemment tenu 18 réunions publiques, de compterendu de mandat, dans l’ensemble des quartiers de la ville. Quel bilan en tirez-vous ? Ces réunions publiques de compte rendu de mandat ont lieu tous les ans, dans tous les secteurs de la ville. J’y suis particulièrement attaché.

Maintenir un dialogue citoyen Nous avons appelé ces réunions SAK NOU LA FE, parce qu’elles donnent l’occasion à l’équipe municipale de présenter ses réalisations de l’année écoulée, à la fois sur l’ensemble de la ville et sur le secteur. Cela permet de faire le point sur l’avancée des projets par rapport aux engagements que nous avons pris, au moment des élections en mars 2008. Nos concitoyens sont invités à donner leur opinion sur les réalisations en question, mais ils peuvent aussi exprimer leurs demandes et leurs attentes vis-à-vis de la Ville. Cet exercice offre la possibilité aux Dionysiens de nous faire part de leurs remarques, de leurs critiques sur un certain nombre de dysfonc-

Nous devons tenir notre parole.

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VIE DE QUARTIER

Saint-François

L’ancienne gendarmerie se transforme Calendrier et budget • La destruction de l’ancienne gendarmerie est prévue en juin 2012 • Durée des travaux : de juin 2012 au deuxième semestre 2013 • Budget : 1 700 000 euros (évaluation faite en avril 2011) n

Un nouvel espace de vie adapté aux besoins des riverains.

Bientôt, plus besoin de descendre en ville pour faire ses courses, aller chez le médecin ou se rendre chez la sage-femme ! Un centre médical, une supérette, une boulangerie, un coiffeur, un rôtisseur, un imprimeur vont se partager les 800 mètres carrés de surface au sol occupés aujourd’hui par l’ancienne gen-

darmerie. Une micro-crèche de 120 mètres carrés, un terrain de jeux avec toboggan et carrousel, deux boulodromes seront également des espaces de convivialité pour un quartier en plein développement. Pour y accéder : une vingtaine de places de parking et des emplacements pour les personnes à mobilité réduite.

«Ce projet va permettre d’améliorer la vie et le quotidien des habitants, leur donner un meilleur cadre de vie et surtout créer une dynamique et une proximité au centre de Saint-François.» explique Aline Catherine, élue de quartier. Ce lieu qui répond à une demande très forte de la population, bénéficie de l’aide de la Mairie de Saint-Denis qui apporte le terrain, de la SODIAC, qui coordonne le projet et des Chambres de commerce et de métiers. n

Chaudron

La place Nelson Mandela se refait une beauté La pl ace Nel son Mandel a est d’abord connue pour son marché forain. Et c’est un marché nouvelle formule qui a démarré fin mars, avec un parking aménagé et sécurisé, plus de carreaux pour les forains, plus d’équipements et d’hygiène, et surtout, plus de place dans les allées, pour les clients. La rénovation de la place Mandela, c’est aussi la création d’un lieu de rencontre au cœur du quartier. L’objectif est

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d’améliorer le cadre de vie des habitants du Chaudron. Les revêtements de sols ont été refaits à neuf, des arbres ont été plantés et des bancs installés, projecteurs et éclairage ont également été prévus. C’est donc une toute nouvelle place qui vient de naître à Saint-Denis. Un lieu de vie qui pourra accueillir, en-dehors du marché forain, animations et spectacles, et qui sera, n’en doutons pas, un haut lieu de la vie dionysienne ! n

Cinq mois de travaux pour un coût de 1 600 000 euros


DOSSIER

Stéphane Trapier

Saint-Denis avance

En 2011 encore, la ville a mis l’éducation au cœur de son projet. Petit tour d’horizon avec ceux qui aident nos enfants à grandir. Saint-Denis avance, mais surtout se construit avec vous : rencontre avec des conseillers de secteur, des habitants bénévoles qui agissent au quotidien, dans les quartiers. Enfin, culture, sport, logement, associations, grands projets, testez vos connaissances sur votre ville, avec notre quizz et retrouvez les grands moments de l’année en images.

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DOSSIER

Génération ambition ! Mieux manger à la cantine, enrichir le temps périscolaire en apprenant l’anglais, s’éveiller au théâtre, ou au yoga. Rencontre avec ceux qui aident nos enfants à grandir, dans les soixante-dix neuf écoles et les soixante sept cantines que comptent la ville.

L’anglais en s’amusant c’est possible à Saint-Denis.

Dynamique et enjouée,

«Apprendre l’anglais, cela doit être ludique, interactif et pédagogique» Roukya propose une sensibilisation à l’anglais, aux jeunes enfants de maternelle en grande section et de primaire, en CP et CE1. «Il s’agit d’un éveil, j’essaie de les captiver par la musique et des jeux qui proposent l’apprentissage aux couleurs et à différentes thématiques.» Elle utilise le théâtre, la musique et des objets pour intéresser les enfants et développer leur

sens de l’écoute et leur créativité. Cet échange doit les amuser tout en leur permettant d’acquérir des notions en anglais. Ils arrivent l’esprit ouvert et ils ont des capacités pour apprendre très tôt. «Les enfants ne trichent pas. Il faut s’adapter et prendre en compte leurs besoins. Je remarque parfois une lueur dans leurs yeux. Ils sont fiers d’avoir cette connaissance». Ils sont environ cent comme elle, à intervenir dans le cadre du plan anglais initié par la ville. n

«Découvrir le théâtre par des jeux, en s’amusant et s’exprimant avec son corps.» Laure est comédienne. Elle propose aux enfants de CE2, CM1 et CM2 des ateliers théâtre au sein de trois écoles dionysiennes. «Je leur demande comment, si on ne parlait pas, le corps peut dire. Comment raconter pour rendre vivant ?» La comédienne parle de délicatesse, de monde imaginaire où l’on est la princesse, où l’on vit un rêve. Il s’agit de leur appor-

ter de la confiance en soi, de construire une nouvelle forme de liberté. Pour que tout se déroule au mieux, l’animatrice apporte son regard sensible pour apprivoiser l’enfant. La préparation d’un spectacle est intégrée. Les enfants répètent tout au long de l’année, un spectacle de chansons créole et de métropole qu’ils joueront fin juin dans un auditorium. L’occasion pour les parents de découvrir le résultat de plusieurs mois d’investissement. n

Libérer l’imaginaire des enfants, tout en les structurant.

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DOSSIER

Le corps et l’esprit en harmonie.

«Faire découvrir la cuisine aux petits et aux grands» Monsieur Somarandi est chef dans un grand restaurant de Saint-Denis. Un chef à la cantine, c’est lui ! L’idée : proposer aux enfants un plat original autant par le goût que par la forme. L’objectif était de faire découvrir une nouvelle cuisine et de former à des recettes originales les cantinières. Le chef propose des ateliers interactifs où les enfants participent avec curiosité. De manière ludique, ce passionné de cuisine montre aux enfants les outils. Celui qui remporte la palme avec son

Apprendre à respirer.

«Pour les enfants, le yoga est zen.» Guy Martin est un grand-père au physique d’adolescent ! Il enseigne à des enfants qui ont entre 7 et 10 ans. Il n’y a pas de programme, pas de niveau. Il s’agit de développer l’attention, la concentration, de travailler sur le bien-être et de ressentir son énergie, d’apprendre à vaincre ses peurs et de s’accepter. Venir au yoga, comme pour toutes les activités, n’est pas une obligation. C’est un acte volontaire, spontané. Guy constate que les enfants sont

souvent attirés par le yoga parce que l’un des parents pratique. «Souvent, ils arrivent très sérieux. Je les prends comme ils sont, à cette heure où ils sont entre deux activités. J’essaie de les amener vers un moment d’immobilité.» Pour découvrir la respiration, l’animateur, utilise les sons avec le «a» le «o». Les enfants découvrent leur verticalité, travaille la flexion avant et le rapport entre l’esprit et le corps. «nous jouons en interaction, tous ensemble». Même si parfois il faut recadrer et rappeler que l’on est dans la salle de yoga ! n

Embellir un plat, pour donner envie.

nom rigolo, c’est la “girafe” qu’on utilise pour mixer. Les enfants, coiffés de calots et avec des gants, ont participé à la réalisation de verrines de gaspacho de tomates et de poivrons dans la cantine de l’école. Les réalisations ont été partagées avec les autres élèves, pour le goûter. Valoriser les cantinières est également un pari que s’est donné le chef. La nouveauté a été de les former dans la cuisine d’un grand restaurant. Six cantinières, deux par deux, sont venues découvrir ce nouvel univers. Pour le chef, «L’essentiel est de stimuler les sens.» n

Partager un délicieux Gaspacho “fait cantine“…

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DOSSIER

J’agis dans mon quartier ! Ils sont plus de quatre cents, ce sont des habitants bénévoles, on les appelle les conseillers de secteur. La Ville finance chaque année, les projets qu’ils mettent sur pieds.

Les enfants de Sainte-Clotilde, sensibilisés à la propreté grâce à l’implication des conseillers de secteur.

Sécurité aux abords d’une école, chemin à rénover, aménagement d’une aire de jeux, l’environnement ou les actions de proximité, les conseillers de secteur sont des bénévoles qui arpentent le quartier pour discuter avec les riverains et prendre en compte leurs attentes. Les projets répertoriés sont alors proposés à l’élu de secteur.

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Ce dernier étudie chaque demande avec les équipes des mairies annexes et les services techniques de la Ville. Ensemble, ils vérifient la faisabilité budgétaire et technique. Une fois validés, les projets sont réalisés ! Les budgets sont votés annuellement et le suivi des opérations est quasi quotidien. n

Devenir conseiller de secteur : Contactez nous : 0262 29 66 42 Email : patrice.chaffre@cds-saintdenis.re 10, rue des Caramboles, Sainte-Clotilde - 97490


DOSSIER

La Bretagne : faire vivre la convivialité

Jean-Philippe, un nouveau président plein de dynamisme.

Pour Jean-Philippe, permettre la rencontre, rompre l’isolement, vaincre l’ennui, c’est essentiel. C’est ainsi qu’une réflexion s’engage sur l’espace qui entoure la bibliothèque. Cet équipement, au cœur du quartier, attire petits et grands à l’intérieur. A l’extérieur, des groupes sont souvent installés par terre pour jouer aux dominos ou aux cartes… Le Conseil de secteur a donc proposé d’installer des bancs et des tables où anciens et

jeunes se retrouvent pour s’amuser et parler. Des kiosques et un parcours de santé sont venus compléter ce lieu de rencontre autour du jeu. Réussite totale pour cette opération qui a permis de créer un nouvel espace de vie dans le quartier, et pour le Conseil de secteur, qui a pu ainsi se faire connaître. «Nous avons profité de la dernière Fête de la Bretagne, pour sensibiliser les habitants sur le rôle du Conseil de secteur et l’intérêt de s’impliquer dans une démarche de proximité». n

Cité Vauban : une nouvelle aire de jeu Ci té Vauban, une pi scine désaffectée offrait aux résidents un spectacle quotidien désolant qui posait en outre, un vrai problème de sécurité. «Beaucoup de familles vivent dans ces immeubles et pourtant les enfants n’avaient pas d’endroit pour s’amuser». Partant de ce constat, Marie-Claude, présidente du Conseil de secteur, décide avec les habitants, de transformer cette ancienne piscine en aire de jeux.

Le projet est validé par la Ville : eau stagnante et moustiques ont donc depuis peu, laissé la place à toboggan et autres jeux adaptés aux enfants. Dans un espace de verdure qui les protège de la route, cet espace à l’architecture colorée, permet aux habitants de se retrouver sous les arbres où des bancs ont aussi été installés. Changer la vie quotidienne dans son quartier, en étant un habitant bénévole, c’est donc possible ! n

Marie-Claude, toujours attentive aux besoins de son quartier.

Primat : un jardin familial, en toute sécurité «Notre quartier est en plein essor et il nous a paru vraiment important, dans un premier temps, de travailler sur la protection des enfants». Evelyne, avec ses collègues Conseillers de secteur, a donc proposé à la Ville de réaliser des aménagements au carrefour menant au collège, afin d’éviter les accidents. Les feux multicolores ont été rendus fonctionnels par mesure de sécurité. «Ensuite, nous avons eu envie d’espaces verts pour faciliter les rencontres, avoir des moments de convivialité». Dans un quartier où l’ur-

Evelyne, la solidarité avant tout.

banisme se développe, se retrouver pour discuter et échanger dans un cadre verdoyant était un vrai pari. Pari réussi pour le Conseil de secteur : un jardin familial a été aménagé au cœur de la cité. Ce lieu est aujourd’hui parcouru chaque jour par les enfants qui le traversent pour aller à l’école. Ils trouvent désormais sur leur chemin des marelles, un espace pique-nique équipé de bacs à verre et de poubelles, des tables, des bancs, et… des calebassiers sous lesquels ils peuvent profiter de leur goûter. n

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DOSSIER Grands projets, logement, culture, sport, associations, écoles, cantines, connaissez-vous bien votre ville ?

• 1 / Les travaux de rénovation urbaine sur le quartier des Camélias ont commencé ? A- Oui depuis 2008 B- Depuis 2011 C- Vont commencer • 2 / Quelle est la surface du Cœur Vert familial ? A- 10 hectares B- 20 hectares C- Plus de 20 hectares de terrain

• 4 / Existe t-il un lien entre le Palaxa et la Cité des arts ? A- Non, aucun B- Oui, le Palaxa fait partie de la Cité des arts C- Oui, la Cité des arts est l’autre nom du Palaxa • 5 / Existe t-il une différence entre mairie annexe et centre municipal ? A- Oui B- Non

• 8 / la Médiathèque Alain Lorraine a fêté en 2011, ses UN an d’existence. Mais dans quel quartier de Saint-Denis se situe cette médiathèque ? A- La Source B- Sainte-Clotilde C- Le Brûlé

• 6 / A qui a été attribué le grand prix du roman métis de la ville de Saint-Denis en 2011 ? A- Lyonel Trouillot B- Maryse Condé C- Gilbert Annette

• 9 / Combien de repas sont servis chaque jour aux élèves de maternelle et primaire à Saint-Denis ? A- 5 000 à 10 000 repas B- 10 000 à 15 000 repas C- Plus de 15 000 repas

• 3 / Est-ce que l’Espace Océan prévoit la construction de logements ? A- Non, aucun logement B- Oui, entre 100 et 300 C- Oui, Plus de 600

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• 7 / Quelle est le nombre d’associations subventionnées par la ville ? A- 150 B- 450 C- 1 000

• 10 / combien de personnes ont été reçues en 2011, dans les antennes de justice et du droit et au point d’accès au droit de Saint-Denis ? A- 500 B- 1 000 C- Plus de 2 500


DOSSIER

• 11 / l’immeuble Auteuil, dans le quartier Vauban, a été livré en 2011. Abritant pas moins de 95 logements, il a une particularité, laquelle ? A- Il a été construit par la SHLMR B- C’est l’immeuble le plus haut de La Réunion C- C’est un immeuble uniquement réservé aux personnes célibataires

• 12 / fêtes de quartiers, fêtes d’écoles, événements sportifs, culturels, citoyens ou encore associatifs, la ville organise ou aide à l’organisation de nombreuses manifestations. Combien en 2011 ? A- 100 B- Plus de 300 C- Plus de 800

• 15 / La Ville finance des actions en faveur de l’emploi et de la formation, notamment des jeunes ? A- Vrai B- Faux • 13 / Une ferme d’animation pédagogique devrait voir le jour en 2012 à Saint-Denis, dans quel quartier ? A- dans tous les quartiers, puisqu’il s’agit de créer une ferme dans toutes les écoles de la ville B- au Chaudron, à la place de l’ancien zoo

• 16 / «Lo Kér la vil» est le nom d’une opération destinée à donner un nouveau souffle dans un quartier de saint-denis, lequel ? A- Moufia B- Centre-ville C- Saint-François

• 14 / Combien d’agents travaillent chaque jour au Plan propreté de la ville ? A- 20 agents B- 100 agents C- Plus de 400 agents

• 17 / quand les jours de collecte de la cinor ne sont pas respectés, la ville doit enlever les depôts sauvages. Cela représente en moyenne 70 tonnes par... ? A- par mois B- par semaine C- par an

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DOSSIER

réponses

• 1 / c. ANru. Les travaux ont débuté en 2012. 124 hectares, un projet à dimension urbaine et sociale qui transforme durablement le quartier. Plus de 131 millions d’Euros sont consacrés au développement de la vie économique, avec des commerces, des services publics de proximité, des logements et des voies élargies. La Ville y consacre près de 18 millions d’Euros, la fin des travaux et la transformation du quartier est prévue pour 2014. •2 / c. cœur VErt fAmiliAl. Des Camélias à la Trinité en passant par Champ-Fleuri pour se prolonger jusqu’au Butor, le vaste périmètre du “Cœur Vert Familial” couvre 35,5 hectares d’espace vert. Soit 71 terrains de foot. Différents sites de convivialité de plein air sur gazon seront proposés : aires de pique-nique, boulodrome, kiosques et amphithéâtre. Un lieu de détente arboré terminé en juillet 2013. La cascade, le bassin et les toboggans ont pris place. •3 / c. L’espace océan sera un espace de vie urbain et humain. Ce projet va apporter une nouvelle respiration à la ville. Bureaux, commerces, restauration et habitat jouiront d’espaces verts, d’allées aérées et paysagères qui faciliteront les déplacements. Son aménagement prévoit une continuité commerciale d’environ 12 000 m2, un centre d’affaires de 18 000 m2 offrant la possibilité d’accueillir des administrations, des sièges d’entreprise et un pôle tertiaire. Ce sera

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aussi un quartier résidentiel. Six cents à huit cents logements sortiront de terre, du standing, mais aussi des logements pour les primo-accédants, du locatif social et intermédiaire. L’hôtellerie d’affaires complètera l’offre disponible sur le territoire. •4 / b. Le paLaxa est la première étape, inauguré en février dernier, du projet de La Cité des Arts, qui ouvrira en 2014. Ce centre culturel à portée intercommunale, au rayonnement régional est réalisé sur l’îlot Jeumont. Phare culturel, on y trouvera aussi bien des Arts vivants (musique, danse, théâtre etc.), que les Arts plastiques (peinture, sculpture…), visuels (vidéo de création) ou encore littéraires (écriture, lecture…). L’investissement financier se monte à 28 millions d’euros dont 5,6 millions d’euros pour la Ville. En 2014 : ouverture au public de la tranche 1 de la Cité des Arts et réalisation de la tranche 2.

•5 / oui. SErVicE Public. Il existe 13 mairies annexes et 5 centres municipaux sur le territoire. Les mairies annexes offrent différends services : délivrances d’actes, recensement militaire, légalisation d’actes, aides sociales, demandes de logement social.Elles proposent également des services de proximité qui facilitent le quotidien des administrés. Elles servent par exemple d’intermédiaires avec les services municipaux centralisés comme le retrait des encombrants, l’élagage et tous les problèmes liés à l’environnement sur le domaine public. Les centres municipaux quant à eux, ne délivrent pas d’actes d’état-civil.

•6 / a. GrAND Prix métiS. A l’initiative de la Ville, ce prix est décerné par un jury (auteurs, professionnels du livre et de la lecture, journalistes et institutionnels). Il récompense un roman de langue française qui met en lumière les valeurs de diversité, d’échanges et d’humanisme, symboles de l’Île. Le lauréat 2011 est Lyonel Trouillot, pour “La belle amour humaine”. La Mention spéciale récompense une auteure réunionnaise, Catherine Pinaly, pour son roman “Sur Feuille de Songe…”. Le prix lycéen a été décerné à Delphine Coulin, pour son roman, “Samba pour la France”.

•7 / b. ASSociAtioNS. Il existe actuellement 450 associations qui ont bénéficié de 29 712 465 euros de budget en 2011 (dont le Centre Communal d’Actions Sociales (C.C.A.S.) et la Caisse de Écoles). Il s’agit du deuxième budget de la Ville. Ces associations mènent des actions dans divers champs du quotidien : culture, sport, prévention, animation, éducation populaire, insertion, vie familiale, économie. En 2011, ce sont plus de 1 150 projets qui ont été soutenus. A travers le tissu associatif, ce sont plus de 700 personnes qui ont bénéficié de contrats aidés en 2011. •8 / a . l A méDi At hèQuE Alain Lorraine a été inaugurée fin 2010, dans le quartier de La Source. Du nom du poète Réunionnais disparu, sur une surface de 460 m2, elle compte plus de 16 000 documents imprimés, sonores et vidéos. Tél : 0262 90 49 90


DOSSIER •9 / c. cANtiNES ScolAirES. 10 893 repas sont servis dans les écoles élémentaires et 7 157 repas en maternelle. Avec 579 agents de cantine dont 260 agents en contrat aidé pour 67 points de cuisson. Ce sont 18 050 repas qui sont servis chaque jour aux enfants. •10 / c. juSticE Et Droit. Notre ville compte 2 antennes de justice et du droit (Butor, Camélias), et un point d’accès au droit (Moufia). Médiation familiale, situation de surendettement, conflit de voisinage, ouverts à tous, de manière gratuite et confidentielle. Des professionnels (associations, avocats, notaires, etc.) sont présents pour orienter et conseiller. En 2011, plus de 2 900 personnes ont été reçues. Contact Point d’accès au Droit : 0262 92 27 50

•11 / a et b. loGEmENtS. Du haut de ses 48 mètres, Auteuil est l’immeuble le plus haut de La Réunion. Il correspond au souhait de la Ville de tenir ses engagements en termes de constructions de logement social. 7 440 demandes de logements ont été enregistrées et en moyenne 2 500 demandes sont traitées par an. La Ville prévoit de construire jusqu’au bout du mandat, 500 logements par an. En 2011, 791 logements ont été livrés. •12 / c. ANimAtioN. Saint-Denis est une ville rarement au repos ! En 2011, le service animation a reçu 946 demandes d’aide. Prêts de salles, de chaises, de scènes, de sonos, de barrières, de tentes, impression d’affiches, etc. L’année est rythmée par de multiples manifestations qui font vivre les quartiers, pour tenir

la promesse d’une ville pour tous où le vivre ensemble est une réalité. En 2011, la Ville a organisé ou aidé à organiser 832 événements. •13 / b. PéDAGoGiE. L’objectif de cette ferme d’animation pédagogique est de proposer, aux jeunes et à l’ensemble des Dionysiens, un espace ouvert sur la faune domestique, la flore et les enjeux attachés a la valorisation de notre environnement. Métiers de la ferme expliqués aux enfants, actions éducatives, loisirs, on vous dit à très bientôt ! •14 / c. lE Pl AN ProPrEté est construit autour de 8 priorités : des quartiers propres, lutter contre les dépôts sauvages, traiter les épaves, résorber les friches urbaines, lutter contre les batteries orphelines, respecter la salubrité publique, lutter contre les déchets professionnels et la pollution visuelle, trois millions d’euros par an sont consacrés à cette action. En 2011, plus de 400 agents ont participé à un challenge visant à améliorer la propreté des routes, l’entretien des espaces verts, mais également l’état de propreté des sols, les dépôts sauvages, l’abandon de véhicules et autres encombrants, sur 378 km de voies dionysiennes.

•15 / a. formAt ioN. Dans le cadre du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) et en 2011 (cofinancées par la Ville de Saint-Denis et le Fonds Social Européen), des actions concrètes ont été menées avec la Mission Locale Nord : 5 ateliers “Chantiers d’Insertion” dont l’objectif est de remettre des personnes en difficulté en situation d’emploi, pour se reconstruire et définir un projet d’inser-

tion sociale et professionnelle. 6 chantiers “Adaptations professionnelles” pour 98 jeunes, avec l’objectif de développer le savoir-être professionnel et des compétences techniques pour des métiers innovants et porteurs : Animateur sportif, Coffreur bancheur, Médico-social, TIC Multimédia, CAP Petite Enfance, Technicien du spectacle. Soit 171 intégrations en 2011. Tél. Mission Locale Nord : 02 62 58 80 90

•16 / b. économie. C’est le nom donné à la rénovation des anciennes Galeries Leclerc. Les travaux ont commencé. Parkings, bureaux, galerie marchande, ce nouvel espace qui fera de nouveau un lien naturel entre les rues MaréchalLeclerc et Félix-Guyon devrait être livré en 2013. Mais le Moufia ou Saint-François ne sont pas en reste. Pour faire exister des cœurs de ville et rapprocher les services des habitants, des projets sont également en cours dans ces quariers. •17 / a. environnement. Malheureusement, encore trop de concitoyens ne respectent pas le calendrier d’enlèvement des déchets établi par la CINOR (encombrants, déchets végétaux). La Ville est donc obligée de mettre en œuvre une équipe de 12 agents qui sillonnent principalement le bas de Saint-Denis avec pour mission, sans machines et à la force des bras, le nettoyage des abords de voiries. En 2011, cette équipe a traité près de 850 tonnes de déchets, a effectué 1 023 rotations vers le centre de Transit de la Jamaïque à partir d‘environ 80 sites de dépôts d’encombrants sauvages… Soyons responsables ! n

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DOSSIER Avec plus de huit cents événements organisés par an, Saint-Denis est une ville capitale ! Parce que le “vivre-ensemble“ c’est aussi cela, retours en images sur quelques uns de ces moments forts où les Dionysiens se retouvent.

Le cirque de Taiyuan a démontré l’étendue de son talent lors de la célébration de Guandi 2011, durant trois jours, les festivités ont battu plein pour le plaisir de tous.

La Somén Kréol est un temps fort pour tous les Réunionnais. L’occasion de perpétuer la mémoire de notre île tout en participant à des attractions pittoresques dans les quartiers dionysiens.

La journée internationale des personnes porteuses de handicap, en décembre 2011, a été l’occasion pour la ville de mettre l’accent sur le jeune public et le sport adapté.

Ville d’Art et d’Histoire est un label officiel depuis 1985. C’est en Présence de Michel Lalande, Préfet de La Réunion et du Maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, que la Charte qui labellise notre ville a été signée, après une année de préparation, le 13 mars dernier.

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Le Nouvel An Tamoul, un moment attendu par la population dionysienne. Grâce et ferveur, les spectacles ont été l’occasion de partages culturels.


DOSSIER

Chaque année, le stade de la Redoute reçoit le vainqueur du Grand Raid. Cette année 2011, c’est Julien Chorier, vainqueur de la Diagonale des Fous en 23 heures et 56 minutes.

Tous les 3e samedi du mois, les mélomanes peuvent profiter des bœufs sur la scène du front de mer, c’est le JazzôBarachois ! Ceux qui préfèrent les musicalités créoles, le Kabarachois c’est les 4e samedi du mois. Spectacles gratuits.

Thomas Donnadieu intervient toute l’année dans le cadre de l’école de musique Loulou Pitou. Cette année, les percussions ont participé à la réussite des défilés du Carnaval.

La 2 e édition de Kaloo Bang c’était trois jours de fêtes, trente concerts avec des artistes internationaux. Alpha Blondy en Guest Star a enflammé le parc des expos !

Le célèbre kiosque du Barachois a un nom depuis 2011. Celui de ce grand musicien et défenseur de la culture créole, Jules Arlanda.

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RETOUR EN IMAGE

La Journée d’accès au droit en mars 2012 : un succès certain qui donne l’occasion de rencontrer les professionnels de manière confidentielle et gratuite.

Soirées festives sur Saint-Denis. Le Palaxa met en lumière la culture d’ici et d’ailleurs. Nouveau lieu de rencontres et de partages autour de la musique.

Chaque mois un nouveau thème. Celui de la Femme remporte un vif succès pour le Marché de Nuit. Sans oublier les transports vers les quartiers jusqu’à 2H du matin. Chaque 1 er samedi du mois.

Le Nouvel an chinois. L’occasion pour la communauté chinoise et les amoureux de la culture d’apprécier la grâce des jeunes danseuses lors des festivités.

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Au Chaudron, la Place Nelson Mandela a été refaite à neuf. C’est là notamment qu’a lieu le marché forain. Il fallait donc fêter ça ! Kabar sous la pluie mais Kabar chaleureux.


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Le 8 mars dernier, dans le cadre d’une opération de résorption de l’habitat insalubre, des logements ont été livré à Saint-François. Les clés ont été remises aux familles par l’adjointe au Maire Ericka Bareigts.

Le 4 avril dernier, une nouvelle rue a été baptisée à Ste-Clotilde : en présence de sa famille et d’un camarade de route, le Maire a dévoilé la rue Jean-Baptiste Ponama, un réunionnais engagé.

Jeunes de tout juste 18 ans, vous avez été reçu par les élus le 28 mars dernier afin de recevoir votre carte d’électeur. Citoyens, vous pourrez faire votre devoir.

Le Big Up 2012 a été lancé le 31 mars dans la rue de Paris. Une manifestation pour les férus de hip hop et les amateurs des Arts urbains. Incontournable.

Maurice Greene, sprinter américain de renommée mondiale est passé par l’école Les Badamiers au Chaudron le 11 avril. Rencontre inoubliable entre le double champion olympique et recordman du monde avec nos marmailles.

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COIN DES ENFANTS Ici Saint-Denis, c’est aussi pour les enfants Vous voulez sensibiliser votre enfant à l’anglais, ou poursuivre avec lui, le travail commencé à l’école avec le “Plan Anglais“, cette page est pour vous.

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Regarde les dessins et écris le nom correspondant : mother, father, grandmother, grandfather, sister, brother.


UNE ASSO, UNE RECETTE

Tarte à la banane de Sandrine Venerosy, animatrice de l’atelier cuisine de l’association de quartier de l’îlet Quinquina.

Association Ilet Quinquina Certes, l’association de quartier Ilet Quinquina, forte de ses 70 familles adhérentes, peut être fière de son atelier cuisine. Néanmoins la cuisine est loin d’être sa seule activité. La solidarité active est son crédo, comme l’animation de quartier. Aussi, du lundi au dimanche, parents et enfants peuvent ensemble selon leurs goûts faire de la couture, de la broderie, de l’artisanat avec des feuilles de vacoas, marcher dans la forêt, danser et même - et c’est exclusivement réservé aux dames, apprendre le self-defense ! Les plus dynamiques se forment à la lutte grecque, le Pancrace. L’association organise des sorties dans les hauts durant les week end. N’hésitez plus, contactez l’association Ilet Quinquina et son coordinateur Cédric Dalleau au 0262 53 88 30.

Pour 6 personneS Réalisation : FACILE Préparation : 30 mn Cuisson : 20 mn Ingrédients : 250g de farine. 100g de sucre roux. 150g de beurre mou. 1 œuf. 6 bananes. 1 cuillère à café de vanille en poudre. Préchauffer le four à 200°. Dans un bol, disposer la farine et le sucre. Mélanger. Découper le beurre en cubes et l’incorporer à ce mélange. Travailler du bout des doigts jusqu’à l’obtention d’un crumble. Ajouter l’œuf battu à cette préparation. La pâte doit être souple et ne pas coller, sinon rajouter un peu de farine. Saupoudrer le plan de travail de farine et étaler la pâte à l’aide d’un rouleau. Enrouler la pâte sur le rouleau et la dérouler audessus du moule. Découper le surplus de pâte. Disposer les bananes coupées en rondelle et former une rosace. Saupoudrer de vanille en poudre et cuire au four durant 20 minutes. n

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TRIBUNES Le groupe “Les Dionysiens en toute confiance”. D’AUTRES CHOIX POUR SAINT-DENIS… Une opposition municipale crédible ne se cantonne pas uniquement dans la critique et la condamnation. Elle surveille, elle interpelle dans le cadre du contrat démocratique passé avec la population. Et à chaque fois qu’elle le peut, elle propose d’autres choix et d’autres alternatives. Car l’opposition municipale d’aujourd’hui serait la majorité municipale de demain dans le cadre de l’alternance démocratique. Qu’est-ce qui manque à la politique menée par l’actuelle majorité municipale ? Il manque de l’ambition, de l’innovation et de la générosité. Devant l’Histoire, ce mandat sera marqué par une absence de politique pour les jeunes, par le démantèlement des associations de quartier (souvenez vous toujours du CASE du Chaudron), par le découragement chez les bénévoles des associations qui survivent comme des miraculés et par des insuffisances dans une politique éducative qui n’a de globale que le nom, car l’Education populaire n’y a pas toute sa place. Par ailleurs, le sectarisme préside à la répartition des subventions. « Faire la fête » n’est pas une politique qui respecte la dignité des Dionysiens. A la fête, qui est gaspilleuse de l’argent public, qui génère des troubles à l’ordre et à la tranquillité publics et ne produit aucun effet sur l’emploi et le vivre-ensemble, nous préférons un soutien à l’action éducative quotidienne des associations dans les quartiers. La fête est un produit masquant les

difficultés de chacun ; la fête en se saoulant de bruit et de fureur, comme disent les Réunionnais, sert à boucher les yeux de la population sur les difficultés et l’absence de solutions. Quelle est notre ambition pour Saint-Denis ? Nous voulons une ville accueillante, apaisée et moderne ayant conservée sans complexe l’héritage des siècles et des hommes qui nous ont précédés. Nous voulons une société éducative et responsable refusant avec intelligence la violence dans la relation avec l’autre. A quoi servirait l’éducation si ce n’est pour apprendre à vivre avec l’autre dans sa différence et pour apprendre à vivre en harmonie environnementale sur la planète. Nos valeurs sont la liberté, l’ordre et la responsabilité. Notre objectif est de contenir la violence et la détresse et de faire reculer l’indignité dans les quartiers. Nos moyens d’action reposent également sur l’engagement de chacun pour l’intérêt général, notamment à travers les associations dans une démarche d’Education populaire. La subvention aux associations n’est pas une dépense à fonds perdus. C’est un investissement social, bonifié par le bénévolat et encore mal-chiffré dans la comptabilité de la Ville.Nous proposons comme modèle au monde une ville de SaintDenis créole, solidaire et ouverte à toutes les singularités humaines. Saint-Denis peut redevenir la capitale du vivre-ensemble n René-Paul Victoria Pour le groupe «Les Dionysiens en toute confiance»

La solidarité plus que jamais d’actualité UN AVENIR A INVENTER Les manifestations du mois de février 2012 ont mis en exergue un sentiment de ras de bol et une exaspération des jeunes sur l’absence de perspectives et de projet encourageant. Si nous regrettons et condamnons les saccages et pillages, symptômes de cette désespérance, nous devons nous pencher sur le mal qui frappe nos sociétés : Un Etat englué dans un surendettement qui rend difficile toute marge de manœuvre supplémentaire Des moyens existants mais qui doivent être utilisés au mieux des priorités et des urgences L’absence d’une analyse stratégique de développement qui prend en compte nos forces et nos faiblesses mais surtout nos spécificités qui sont autant d’opportunités. C’est sur cette analyse et les priorités que nous voulons pour notre avenir, donc celui de nos enfants, que doit se décliner un projet politique avec un plan d’actions. Notre île ne manque pas d’atouts : une croissance démographique forte, donc des besoins dans les métiers manuels à

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court terme et dans tous les domaines ; des secteurs technologiques (photovoltaïque, développement durable, recherches et développement avec le cyclotron) à haute valeur ajoutée maitrisée et exploitables dans un environnement offrant des débouchés (Afrique australe et partenaires de la COI) ; un cadre exceptionnel avec un potentiel touristique largement sous exploité et sous structuré. Enfin et surtout un véritable laboratoire humain, carrefour des civilisations et des cultures, pouvant servir de modèle à d’autres pays, y compris le nôtre, en mal d’intégrations raciales et cultuelles réussies. Nos jeunes nous ont témoigné leur ras le bol en brûlant des poubelles mais en respectant l’humain car aucune agression physique, aucune stigmatisation de communauté n’a été constatée. Ceux qui habituellement prônent la politique du bouc émissaire en sont pour leurs frais. Il s’agit néanmoins d’un avertissement qui doit être entendu et pris au sérieux. L’espoir de nos concitoyens se fera sur un projet de société fort et non pas sur des éternelles promesses d’aides à court terme. n Le groupe Saint Denis Solidaire.


TRIBUNES Le groupe “Saint-Denis pour tous” Votre avis nous intéresse Comme chaque année au moment du Compterendu de Mandat, la Municipalité en place fait procéder à une enquête pour compléter à la fois ce qu’exprime la population dans ces réunions, lors des dialogues dionysiens radio et TV, ou à l’occasion des permanences des élus du samedi. De l’enquête effectuée au mois de mars et que nous vous invitons à partager, il ressort que vous êtes 82% (+4) à trouver Saint-Denis agréable à vivre, 75% (+4) belle et 64% (+4) moderne ; 73% (+5) considèrent que la Ville a changé depuis le début de la mandature et 86 % pensent que c’est plutôt en bien. Les Dionysiens considèrent majoritairement (à 65 %) que la Ville est bien gérée et que l’action menée est positive pour ce qui concerne les activités culturelles et sportives (69%), les transports en commun (69% +6), l’information aux habitants et surtout la propreté (61% + 6). 62% sont satisfaits du travail réalisé par le Maire depuis son élection et une majorité estime que les promesses électorales sont tenues, ce qui est un encouragement fort dans notre volonté de réhabiliter la politique par le respect des engagements énoncés. 70 % des personnes interrogées considèrent que le Maire défend sa Ville, qu’il est compétent (65%), dynamique (59%), à l’écoute des habitants (59%), qu’il prépare l’avenir (55%) et qu’il est proche de la population. Cette enquête a été réalisée dans le cadre de « PARTICITEZ », dont le but est de donner la parole aux administrés, cerner l’image qu’ont les habitants de leur Ville, mesurer le degré de satisfaction à l’égard des actions de la municipalité. Bien évidemment nous sommes satisfaits de ces résultats et notamment sur celui de la propreté pour laquelle la municipalité a engagé un effort considérable qui porte ses fruits. Votre avis en effet nous intéresse, car si nous nous sommes engagés sur un projet municipal, pour lequel vous pensez

majoritairement que nous tenons parole, nous avons également besoin de vos suggestions, de vos critiques, pour réajuster au quotidien notre action pour les dionysiens. Nous savons que bien des difficultés subsistent puisque 72% d’entre vous par exemple, considèrent que la Ville a un gros problème de stationnement et de circulation, c’est un sujet d’importance sur lequel nous apporterons des réponses concrètes. Par ailleurs, les derniers évènements sont là pour nous le rappeler, la question des jeunes reste notre préoccupation majeure et personne n’y est insensible. C’est pour cela que dès 2009, nous avions mis en place les ateliers-jeunes et continuons résolument sur cette voie puisque la Ville de St Denis est à elle seule, promotrice de plus de la moitié des chantiers d’insertion dans le département. Elle a employé pour la seule année 2011 plus de 1500 contrats aidés, directement ou indirectement par le biais d’associations. Notre volonté est d’aller encore plus loin puisque nous envisageons de doubler le nombre de ces Ateliers et chantiers d’insertion, en même temps que s’active la « Clause Sociale » qui va permettre au fur et à mesure de la mise en chantier de nos projets, l’embauche de jeunes des quartiers dans les entreprises. Sur le plan de l’animation et de l’éducation populaire, la mise en place depuis septembre 2011 de la Fédération Dionysienne d’Education Populaire, a permis de regrouper une trentaine d’associations. La FEDEP propose aux familles des activités régulières à caractère pédagogique, éducatif et citoyen à l’image de la grande manifestation populaire qui s’est tenue en décembre dernier. Vous pouvez être certains que nous ne nous laisserons pas aller à l’autosatisfaction, tant nous sommes convaincus des efforts qu’il reste encore à faire pour permettre à chaque citoyen d’être fier de sa Ville. n

Le groupe “Saint-Denis pour tous”

Ce magazine est ouvert à la pluralité des opinions, dès lors ces pages sont proposées aux trois groupes politiques qui composent le conseil municipal de Saint-Denis. Ces articles n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.

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