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À l’antenne
Découvrez des stylistes, des barbiers et des coloristes grâce au balado Silence On Coupe.
Le distributeur de beauté professionnelle Novy.Co s’est associé à Mathieu Courtemanche, barbier, entrepreneur et propriétaire de salon de Laval, pour lancer un balado, Silence On Coupe. Conçu pour unir l’industrie canadienne de la coiffure, le balado, animé par Mathieu, diffuse un nouvel épisode toutes les deux semaines, chacun étant une conversation avec un styliste, un barbier ou un coloriste différent pour leur permettre de raconter leur parcours et d’aborder toutes sortes de sujets, des médias sociaux à la gestion de salon et plus. Présentant des entrevues avec Jeremy Wilde, Patrice Bélanger et Maude Lavoie entre autres, Silence On Coupe a été créé pour mettre en lumière les nombreuses possibilités qui existent dans l’industrie de la coiffure, faire connaître des artistes uniques et montrer à la nouvelle génération à quoi ressemble une carrière en coiffure. Nous avons rencontré le président de Novy.Co, Philippe Dubuc, pour en savoir plus sur le balado.
Parlez-vous du balado Silence On Coupe ; qu’est-ce qui vous a incité à le lancer ?
Depuis la pandémie, bien des événements de coiffure ont été annulés, et il y a moins d’occasions pour la communauté de la coiffure de se rencontrer. Les relations entre les stylistes ne sont plus ce qu’elles étaient. Je pense que les stylistes ont des difficultés quant à leur personnel, leur flux de trésorerie, l’inflation et des choses comme ça, et s’ils ne sont pas en contact avec d’autres personnes, ils peuvent facilement se sentir seuls dans ces difficultés. J’en parlais avec Mathieu (Courtemanche) dans une de nos conversations. J’écoute des balados dans mes temps libres, et je lui disais qu’il n’y a pas vraiment de balados dans l’industrie canadienne de la coiffure, surtout sur les affaires. Comme Mathieu connaît beaucoup de stylistes, il a suggéré une collaboration pour le balado, et nous sommes partis de là.
Qu’est-ce que vous souhaitez que les auditeurs retiennent du balado ?
Je veux qu’ils comprennent qu’il n’y a pas de façon unique de réussir comme styliste. Je veux aussi qu’ils réalisent que la coiffure est une chose personnelle, parce qu’un styliste peut avoir fait des études en coiffure, d’autres peuvent avoir appris le métier de leurs parents ou de leur famille, d’autres peuvent être autodidactes, et c’est fascinant d’écouter l’histoire des gens et de découvrir comment ils sont arrivés là où ils en sont.
J’ai beaucoup d’amis avocats, comptables, etc., des emplois souvent synonymes de succès. Mais lorsque je les vois, ils sont déprimés et travaillent 70 heures par semaine. Au bout du compte, bien des stylistes peuvent gagner plus d’argent que ces gens-là, mais la coiffure a parfois une image négative. Je voulais montrer ce qui se passe vraiment dans l’industrie, et que c’est une industrie prospère. Je voulais aussi motiver la nouvelle génération et lui montrer que la coiffure est un vrai emploi, un bon emploi, qui permet de gagner sa vie tout en s’amusant.
PLUS D’INFORMATION SUR SILENCE ON COUPE SUR SON COMPTE INSTAGRAM, @SILENCE_ON_COUPE
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