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Biocanna de Canna

espaces proches l’un de l’autre, j’ai pu expérimenter une très bonne méthode. La technique consiste à désynchroniser les périodes de jour et d’obscurité des deux espaces. Si les deux lieux sont plus ou

Les plantes dans les tuyaux ne doivent pas commencer leur croissance avec trop d’enthousiasme

moins de taille égale, il est très simple de pomper l’air chaud de l’un (celui où les lampes sont allumées) et de le faire passer dans l’autre en utilisant une installation de pompe aspirante à double connexion. D’accord, c’est un peu plus cher, mais ça permet de maintenir une température plus ou moins constante dans les deux espaces, ce que les plantes adorent ! Il faut juste s’assurer que l’arrivée d’air frais de l’extérieur est plus que suffisante, pour que les plantes aient toujours de l’air frais à leur disposition.

Des hauteurs différentes

Un système de culture complètement différent est une construction qui permet aux plantes (et aux fleurs) de grandir de façons différentes. J’entends d’ici les vieux rétrogrades protester que l’installation des lampes dans ces conditions sera un vrai cauchemar ! Mais je vous assure que ce mode de culture inhabituel n’est pas aussi mauvais qu’on pourrait le croire à première vue. Si, par exemple, on s’assure que les tuyaux (dans lesquels les plantes sont placées) sont installés de manière totalement indépendante, les lampes qui seront accrochées à différentes hauteurs présenteront le grand avantage que les plantes seront illuminées autant par les côtés que par au-dessus. En résumé, la quantité totale de lumière que les plantes reçoivent peut être augmentée considérablement en utilisant cette méthode de culture, et la récolte

pourra donc être meilleure. Il faut aussi s’assurer que les plantes qui se trouvent dans les tuyaux les plus hauts (les plus éloignés des bords) ne commencent pas leur croissance avec trop d’enthousiasme, sinon celles qui se trouvent dans les tuyaux placés plus bas risquent d’être envahies, avec toutes les conséquences fâcheuses qui pourraient en découler. Si cela arrivait, il vous faudra couper un peu les plantes (seulement dans la phase de croissance), ou faire un peu s’affaisser la construction, ce qui éloignera les tuyaux les uns des autres.

Idéal pour les plantes mères

Un autre système de culture consiste à utiliser une énorme bassine ou un gros seau comme base pour la culture, mais la majorité des producteurs trouvent ce système inutilisable vu qu’il faut être continuellement sûr que les besoins en liquide fertilisant sont assurés. Mais pour les producteurs malins qui cherchent un moyen sûr de remplir leur espace de culture avec des clones de la même plante mère, ces bassines donnent un résultat fiable. Le ‘seau géant’ peut aisément contenir une plante mère gigantesque, ce qui vous permettra d’être fourni en descendants uniformes. De plus, en pensant au

La culture bio faisant maintenant partie intégrante de l’industrie de la ganja, le géant Canna a créé une ligne de produits entièrement bio. Ils ont toujours préféré cultiver en terre qu’en hydroponie. Cependant, la croissance plus rapide et les récoltes plus riches du système hydroponique ont séduit une majorité de cultivateurs et il est devenu la norme. Mais les gens devenus plus conscients des avantages de la culture bio (jusque dans les supermarchés), la demande s’est étendue au marché du cannabis. La réponse de Canna face à cette tendance, c’est le BioCanna; une nouvelle série de produits nutritifs entièrement bio pour les plantes en terre. Et pour ne pas faire les choses à moitié, tous les efforts ont été faits pour produire des nutriments aussi efficaces et respectueux de l’environnement que possible. Tous les produits BioCanna porte le label EKO délivré par la Fondation internationale SKAL qui supervise les productions biologiques du monde entier. Canna est en attente du certificat équivalent à la British Soil Association. Le label EKO garantit que les ingrédients des produits sont réellement bio et ainsi, qu’ils ne contiennent ni fertilisants, ni pesticides chimiques, ni colorants, conservateurs, arômes synthétiques ou chimiques. Ils ne peuvent pas non plus contenir d’OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Les principes de la culture bio renforcent la biodiversité. Ce qui signifie la diversité des organismes vivants de différentes origines; plus il y a de types différents d’organismes, plus grande est la biodiversité. C’est dans cette biodiversité que les différences entre les cultures hydroponiques et les cultures bio deviennent claires. Un fertilisant minéral chimique standard contient un peu plus de la ration correcte d’azote (N), de phosphore (P) et de potassium (K). Le système est stérile et les bactéries sont maintenues au minimum. Nous savons que cela permet de cultiver des plantes plus grandes et plus grosses plus efficacement que la nature ellemême, mais à quel prix? Nous savons que les fruits et les légumes bio contiennent au moins deux fois plus de qualités nutritives que leurs équivalents hydroponiques mais malheureusement, de telles recherches n’ont pas été effectuées sur les fleurs de cannabis. Canna a démontré par ses propres recherches que les produits cultivés avec du BioCanna ont un pourcentage plus élevé de certaines huiles essentielles telles que la Limoène, la Caryophyllée et l’ _-Humulène. Ces huiles déterminent l’odeur et la saveur; l’observation la plus évidente des cannabis bio étant leur odeur et saveur plus riches. La Limoène est également réputée pour ses propriétés anti-inflammatoires et améliore la circulation sanguine tandis que d’autres recherches ont montré que des récoltes bio contenaient plus d’acide salicylique également bon pour les problèmes cardiovasculaires. Les engrais bio doivent également contenir le bon taux des éléments essentiels NPK pour l’usage qu’en fait la plante. La différence entre les fertilisants bio et minéraux, c’est la forme sous laquelle ont trouve ces éléments. Dans les fertilisants bio, ils sont liés organiquement comme on les trouve dans la nature. Sous cette forme, ils sont difficiles à mesurer (contrairement aux fertilisants minéraux dont on peut tester la conductivité). Cependant, la plante est toujours capable d’observer la même quantité de minéraux. Afin de produire le bon mélange pour les différentes phases de développement de la plante, les fertilisants BioCanna ont traversé un processus complexe. Une des étapes importantes dans ce processus est la fermentation (la séparation de substances complexes grâce à des micro-organismes, comme pour la bière). Après de longues recherches sur les micro-organismes et les matières végétales, Canna a développé un processus de fermentation à 100% contrôlé qui assure un produit consistant facilement absorbable par la plante. BioCanna est disponible en trois mélanges différents: BioVega pour la phase de croissance, riche en azote beta en accord avec les besoins de la plante et conçu pour stimuler le développement des racines et la formation de pousses solides. BioFlores procure les compléments nécessaires à la plante pendant sa phase de floraison, contenant entre autres des extraits de houblon. Le houblon contient une substance similaire aux cannabinoïdes comme le lupulin, le luparol, le lupulon et l’humulon qui donnent aux plantes de la vigueur pendant la floraison. BioBoost, un additif pour grossir la récolte. Le BioBoost est un extrait fermenté de plantes provenant des forêts tropicales qui a la caractéristique de stimuler la floraison et de renforcer le goût. Canna recommande de nourrir les plantes manuellement (la densité des produits pourrait boucher les pompes) trois fois par semaine. Grâce à la présence d’acides de fruits qui amortissent le pH, il n’y a plus besoin d’acidifier l’eau. Cela peut sembler compliqué mais en pratique, la culture bio est très simple et la qualité des produits vaut la peine d’un peu de temps supplémentaire et d’un poids légèrement inférieur.

BIOCANNA de CANNA

La boîte avec chauffage à placer dans le placard ou pour faire pousser des clones est un système commode et facile à utiliser.

danger permanent d’une visite des “forces de l’ordre”, ce genre de grande bassine présente l’avantage qu’une seule plante offre souvent moins de risques (pouvons-nous dire “pas de risques du tout” à l’heure actuelle ? ) qu’un jardin rempli de plantes mères. Il faut bien sûr garder la plante mère dans un lieu différent de ses clones, sinon, elle sera emportée avec les autres plantes en cas de perquisition.

La boîte

Un système de culture ingénieux pour le producteur amateur est la boîte spéciale dont la base est équipée d’un chauffage. Il est clair que ce système assure un environnement très confortable pour les jeunes plantes de marijuana. De plus, ce genre de boîte convient très bien aux producteurs qui voudraient construire eux-mêmes leur propre placard à culture. Il suffit simplement d’enfoncer la boîte dans un placard, de pointer une lampe par dessus, d’installer un système de ventilation et voilà ! Le seul inconvénient de cette boîte est son manque de profondeur, ce qui vous empêche d’y

L’installation de lampes n’est pas encore un franc succès, même si une pompe à aspiration évacue directement l’air chaud. La construction retient toujours trop de lumière, mais il y a de fortes chances que ce système soit amélioré dans le futur.

laisser les plantes trop longtemps en période de pré-croissance, sinon elles resteront petites et les récoltes risquent d’être limitées. Si vous comptez cultiver dans un grenier, y compris dans les coins (sous la toiture fortement penchée), ce système convient très bien pour produire des plantes correctes dans un espace aussi réduit. Ces boîtes conviennent aussi assez bien pour faire pousser des clones. Si on couvre la boîte avec un couvercle transparent, l’humidité de l’air qui y est contenu sera tout à fait adéquate, ce qui stimulera les clones à s’enraciner plus rapidement et les fera se développer un peu plus vite.

Nous espérons que cet épisode vous aura inspirés et que vous allez vous tourner vers un futur radieux. Un peu de découverte et de remise en question n’a jamais fait de mal à personne, pour autant que vous n’oubliiez pas votre sécurité et celle des autres ! Bonne réussite !

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Cultiver avec Jorge Cervantes Hydro-biologique

Cultiver des têtes injectées de résine comme ces beautés de manière bio en hydroponie, c’est plus facile en utilisant des engrais bio professionnels et correctement testés. Vous pouvez remplir des sacs de culture avec un mélange sans terre et l’arroser avec des nutriments liquides bio pour avoir des têtes au goût sucré.

Hydro-biologique, ça sonne faux quand ça sort de la bouche. Hydro-biologique? N’est-ce pas un oxymore? Comment peut-on allier le jardinage hydroponique, réputé pour son usage intempestif d’engrais chimiques avec une culture bio?

L’expression hydro-biologique combine deux mots: hydroponique et biologique. La culture hydroponique consiste à cultiver des plantes sans terre en les nourrissant avec des solutions nutritives liquides. Une substance biologique contient des molécules de carbone qui sont ou étaient vivantes. Les engrais bio sont tous les engrais qui contiennent des molécules de carbone ou une substance naturelle qui n’a pas était altérée dans son état d’origine. La culture hydrobiologique: c’est cultiver des plantes sans terre en les nourrissant avec une solution nutritive bio.

La plupart des systèmes hydroponiques utilise un environnement de culture pour soutenir la plante et les racines. Cet environnement est semblable à la terre mis à part qu’il ne contient pas d’éléments nutritifs produits biologiquement ni par des processus chimiques. Si vous cultivez dans un médium stérile sans terre ne contenant aucun élément nutritif et que vous le fertilisez avec des engrais bio solubles, vous cultivez hydro-biologiquement. Pourquoi cultiver hydro-biologique? Le contrôle des fertilisants et le goût sucré de l’herbe bio sont des raisons suffisantes pour convaincre les cultivateurs réticents. Comme la plupart des récoltes poussent à l’intérieur en moins de 90 jours, le temps est trop court pour que des nutriments bio insolubles puissent interagir pour devenir absorbable par la plante. Les cultivateurs en intérieur provoquent la floraison en changeant la lumière de 18 heures par jour à 12 heures par jour. Six à dix semaines plus tard, les têtes femelles pleines de résine sont récoltées. C’est un laps de temps très court pour de nombreuses activités biologiques. Durant le cycle de vie de la plante, ses besoins nutritifs changent. Les jeunes pousses ont besoin d’une plus grande quantité de phosphore et de potassium. Les plantes végétatives utilisent plus d’azote. Et les têtes en fleur nécessitent plus de phosphore. Les fertilisants bio libèrent des éléments nutritifs à différents niveaux et il est très difficile de calculer quelle quantité est ainsi libérée. Les engrais bio ont également tendance à être épais et se mélangent difficilement à l’eau. Toutefois, quand ils sont mélangés et appliqués correctement, les engrais bio solubles sont prêts à l’emploi et c’est de la super dope.

Pour fournir automatiquement l’équilibre exact d’engrais bio aux plantes, le système hydro-biologique est plus compliqué. Sauf si vous choisissez un mélange tout fait d’engrais bio solubles d’une des sociétés suivantes: Canna, Bio Bizz, Atami, etc, vous devrez mener des expériences pour trouver l’exacte combinaison de nutriments pour cultiver les têtes les plus grasses.

Il est difficile de mesurer exactement combien d’engrais bio est dilué dans le réservoir. Les fabricants d’engrais chimiques mélangent facilement la quantité exacte de chaque substance chimique pour aboutir à une formule spécifique adaptée aux différentes phases de croissance: jeune pousse, végétative et floraison. Par exemple, la composition nitrate de calcium contient du calcium et de l’azote. De manière purement chimique, cette composition est facile à analyser et on sait exactement combien il y a d’azote et de calcium par poids et combien il faut en ajouter à un mélange de nutriments pour arriver au niveau désiré. La structure des nutriments bio est beaucoup plus complexe et il est difficile d’en mesurer le contenu exact en éléments nutritifs. Il est également difficile de les maintenir constants. Par exemple, la teneur en éléments nutritifs du “super bloom” bio, des excréments de chauves-souris, varie fortement et contient de nombreux éléments nutritifs différents. La diète et l’état de santé des chauves-souris, leur âge et les conditions climatiques influencent la teneur en éléments nutritifs.

Comment dépasser cette difficulté technique mineure? Achetez une solution bio pré-mélangée ou achetez différents fertilisants bio et mélangezles vous-mêmes pour créer votre propre préparation. De toute façon, vous devrez faire des essais pour obtenir le mélange parfait pour votre système et votre variété de cannabis. Tout cultivateur qui a fait ces essais avec des mélanges de fertilisants sait qu’en ajouter trop peut soit bloquer les nutriments, ce qui les rend indisponibles pour les plantes, soit brûler les plantes. Le résultat est le même: une croissance lente et moins à fumer.

Comme pour les engrais solubles chimiques, les engrais solubles bio peuvent être rincé et éliminé du système en cas de surdosage. Les fertilisants bio peuvent devenir toxiques en s’accumulant, tout comme les engrais chimiques. Les extrémités de feuilles brûlées, les feuilles froissées, fragiles ou d’un vert très foncé sont des signes d’accumulation de fertilisants ou de sur-fertilisation. Si vous rencontrez l’un de ces signes de surdosage, rincez le médium hydroponique avec plusieurs litres d’eau pure. Ce rinçage des excédents d’engrais pour les évacuer du système est très important pour le goût de l’herbe. De nombreux cultivateurs nord-américains rincent leur culture entière avec de l’eau pure durant les deux ou trois dernières semaines de floraison pour supprimer les fertilisants qui se sont amassés et affectent le goût de l’herbe. est un mélange équilibré d’algues marines qui contiennent tous les micro-nutriments (azote, potassium et phosphore), des nutriments secondaires (calcium et magnésium) et des oligoéléments. Les pourcentages d’azote, de potassium et de phosphore (NPK) sont inscrits sur les récipients contenant les engrais. Cherchez un mélange d’engrais qui contient 1-2 pour cent de N, 2-4 pour cent de P et 3+ pour cent de K. Ce mélange va apporter tous les nutriments nécessaires durant les trois-quatre premières semaines de croissance. De nombreux cultivateurs ajoutent des stimulants de croissance (additifs) tels que le Rhizotonic ou le Cannazym. Demandez conseil à votre grow shop local.

L’azote permet la croissance du feuillage et est fortement utilisé durant la période végétative. Les déjections de vers et d’oiseaux marins, la luzerne et les émulsions de poissons sont des sources riches en azote.

Les engrais pour la floraison contiennent des quantités importantes de phosphore (P) et de potassium (K). Les excréments de chauves-souris, le super bloom bio, ont des taux suffisants d’azote pour garder la plante verte. Mais le plus important, c’est qu’ils contiennent de grandes quantités de potassium et de phosphore qui stimulent la croissance des fleurs.

Faire du thé bio

Les mélanges de thés fertilisants bio contiennent des nutriments bio dilués dans l’eau. Les émulsions de poisson sont les thés bio les plus faciles à trouver dans le commerce. Les extraits liquides d’algues marines sont une source essentielle en oligo-éléments. Les déjections solubles de vers contiennent beaucoup d’azote et les excréments de chauves-souris sont riches en phosphore. Ces matières premières forment un excellent mélange de thés bio à utiliser seuls ou combinés.

Mélangez le(s) nutriment(s) bio à l’eau et laissez reposer entre un jour et un mois. Mélangez à nouveau la mixture et filtrez-là pour en retirer les grosses particules en passant le liquide au travers d’un tissu pour confiture ou d’un vieux bas nylon avant de l’utiliser. Un bon filtrage va éviter le bouchage du système d’irrigation.

Cette chambre de culture canadienne utilise des sacs de culture Supernatural avec de la terre et des engrais bio. Même si techniquement il ne s’agit pas d’hydroponie, elle utilise un système d’irrigation hydroponique aérien.

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