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Grow avec Jorge Cervantes
from 2005 04 FR
by SoftSecrets
1-2 pour cent d’azote 2-4 pour cent de phosphore 3+ pour cent de potassium
La luzerne sèche contient environ 2,5 pour cent d’azote, 0,5 pour cent de phosphore et 2,0 pour cent de potasse. La luzerne se vend dans les magasins d’alimentation. On la trouve aussi sous forme de granulés ou en poudre. La luzerne en granulés ou en poudre est moins épaisse et convient pour la confection de thé bio.
Le sang (séché ou en poudre) est récolté dans les abattoirs, séché et moulu en poudre ou en farine. C’est une source riche d’azote soluble qui agit vite (12 à 15 pour cent du poids), d’environ 1,2 pour cent de phosphore et de moins d’un pour cent de potasse. Ajoutez de la farine de sang pour stimuler la croissance du feuillage. Les chiens et les chats adorent manger de la farine de sang. Rangez-la hors de leur portée, vous la garderez plus longtemps. C’est un excellent ingrédient pour un mélange de thé.
L’engrais de poule est un des favoris car il contient beaucoup d’azote. L’engrais provenant de poules en cage contient en général plus d’azote que celui des poules qui courent. Certains engrais de poules sont plein de plumes qui contiennent elles aussi jusqu’à 17% d’azote en bonus. La teneur moyenne en nutriments d’engrais frais de poules est de: N-1,5%, P-1,5% et K-1,5%. De l’engrais sec de poules: N-4%, P-4% et K-1,5%. Tous deux contiennent des oligo-éléments. Faites attention avec l’engrais frais car il peut brûler les plantes. Mélangez l’engrais de poules dans une infusion.
Le fumier de vache souvent appelé “fumier de bœuf” provient des vaches de laiterie. L’engrais de bœuf provenant d’animaux vivants enfermés dans des étables peut contenir un taux élevé de sel. Des tests procédés sur des engrais vendus en sac ont montré qu’ils contenaient entre 5 et 9 pour cent de sel soluble par poids sec. S’il est appliqué en grande quantité, cela suffit pour arrêter la croissance, voire tuer des plantes. Le fumier provenant de vaches vivant sur des pâturages que la pluie a pu lessiver contient moins de sel et est mieux adapté.
La teneur moyenne en nutriments du fumier de vache varie entre 0,6-0,3-0,3 et 2-1-1 et contient également une série complète d’oligo-éléments.
La farine de poisson, un produit dérivé important de l’industrie de la pêche, est fait à partir de poisson séché moulu en farine. Elle est riche en azote (environ 8 pour cent) et contient 7 pour cent d’acide phosphorique et de nombreux oligo-éléments. Elle sent mauvais et une bonne ventilation est nécessaire quand on l’utilise à l’intérieur. Rangezla toujours dans un récipient hermétique qui n’attirera pas les chats, chiens et mouches. Utilisez-la dans les thés.
L’émulsion de poisson, un produit liquide dérivé de l’industrie de la pêche, est une solution soluble bon marché riche en azote, oligo-éléments, phosphore et potassium bio. Ce fertilisant naturel est immédiatement absorbable par la plante et ne se surdose pas facilement. L’émulsion de poisson peut être diluée avec de l’eau, mélangée dans une infusion ou utilisée comme spray foliaire mais peut former des grumeaux si le mélange est fort concentré. Pour éviter les grumeaux, filtrez le mélange. Même l’émulsion de poisson désodorisée pue.
Les déjections de chauves-souris se composent des excréments et des restes de chauves-souris. Elles sont riches en azote soluble, phosphore et oligoéléments. La quantité limitée et le coût de la collecte de ces déjections les rendent onéreuses. Enfermées dans des grottes abritées, les déjections sèchent avec un minimum de décomposition. Les déjections fraîches contiennent de grandes quantités d’azote et brûlent si de trop de fortes doses sont appliquées. Les restes plus anciens, plus courants aussi, sont riches en phosphore et font un très bon engrais pour des plantes en fleur. Les déjections de chauves-souris se trouvent habituellement en poudre et s’utilisent en infusion ou en spray foliaire. Ne respirez pas la poussière quand vous la manipulez; cela peut provoquer des nausées et des irritations.
Les déjections d’oiseaux marins sont riches en azote et d’autres nutriments. Le courant Humboldt le long de la côte de Pérou et du Chili maintient les pluies au minimum. Pour cette raison, les déjections d’oiseaux marins se décomposent peu. On racle les déjections des rochers d’îles maritimes arides. La dose moyenne à utiliser dans un jardin est d’une cuillère à café par gallon d’eau. Ces déjections sont ramassées sur de nombreuses côtes autour du monde.
Le fumier de cheval se trouve directement dans les box à chevaux et sur les champs de course. Il doit être composté pendant deux mois ou plus pour en tuer les graines de graminées. La teneur en nutriment du fumier de cheval est de : N- 0,6%, P-0,6%, K0,4% et contient la série complète d’oligo-éléments. Utilisez-le dans un thé.
Le fumier de lapin est également un engrais excellent mais il est difficile d’en trouver en grande quantité. Utilisez le fumier de lapin comme le fumier de poule.
La poudre d’algue ou de varech, provient d’algues récoltées dans l’Océan ou le long des plages qui sont ensuite lavées de l’eau salée, séchées et réduites en une farine poudreuse. Elle contient du potassium (potasse), de nombreux oligo-éléments, des vitamines, des acides aminés et des hormones végétales. La teneur en nutriments varie selon la variété et le milieu de croissance.
Les algues marines (liquide)
contiennent de l’azote, du phosphore, du potasse, des hormones végétales et tous les oligo-éléments nécessaires et se trouvent sous forme soluble dans l’eau. Mélangez-les dans un thé ou utilisez-les diluées comme spray foliaire pour soigner rapidement une carence alimentaire. Les algues liquides conviennent également pour le trempage des semences et des clones avant la plantation.
Le lisier de cochon contient beaucoup de nutriments mais agit plus lentement et est plus mouillé que le fumier de vache ou de cheval. La teneur moyenne en nutriment est de 0,6-0,6-0,4 et contient la série complète d’oligoéléments.
Les cendres de bois (bois dur)
apportent jusqu’à 10% de potasse et des cendres de bois tendre en contiennent environ 5%. Le potasse s’épuise rapidement. Il faut collecter les cendres dès qu’elles sont éteintes et les stoquer dans un endroit sec.
Les déjections de vers sont des humus digérés et excrétés par les vers de terre. Elles contiennent des quantités variables de N-P-K. C’est une excellente source d’azote qui ne brûle pas et est rapidement absorbable. Les déjections de vers aident également à fertiliser et à alléger la structure du sol. Mélangez-les dans un thé fertilisant.
Le Zoo Doo est un engrais fait à partir de fumier composté et de litière d’animaux herbivores vivants dans les zoos des villes. Le meilleur et le plus abondant fumier de zoo, c’est le fumier d’éléphants qui est semblable au fumier de vache pour sa teneur en nutriments. Si vous trouver du fumier de zoo frais, compostez-le jusqu’à ce qu’il ait chauffé puis refroidi pour empêcher les graines provenant de l’herbe de germer et pour l’empêcher des brûler les plantes lorsqu’il est appliqué.
Les superbes têtes boule de neige font toujours fureur dans les jardins bio!
Ce système bio-hydro par inondation nécessite très peu d’entretien. L’engrais liquide entre par l’arrière et est absorbé par les racines en 2-3 jours. Ce cultivateur a entièrement rempli le lit de culture avec des récipients car il faut apporter moins de soin avec un jardin bio muni d’un système hydroponique par inondation.
Jorge Cervantes es autor de Indoor Marijuana Horticulture: The Indoor Bible, Marijuana Indoors: Five easy gardens, Marijuana Outdoors: Guerilla Growing, y cientos de artículos. Sus trabajos se han publicado en holandés, inglés, francés, alemán y español. www.marijuanagrowing.com.
weckels world of wonders
Par Weckels, le spécialiste de la culture d’Atami Le pays des merveilles de Weckels
Construire des abris
Rassemblez à l’avance le plus de bois possible, pour que la construction des abris se fasse sans difficulté. Sur cette photo, on peut voir tous les outils nécessaires pour la construction des abris, y compris l’agrafeuse électrique. On fixe les planches aux piquets avec des vis, en s’assurant que la construction pourra supporter des orages très violents.
Dans cet article, nous examinerons comment construire des abris spéciaux autour des plantes (femelles), pour mieux les protéger contre le climat humide et orageux de l’automne. Comme les producteurs, nous préférerions évidemment récolter dans les meilleures conditions possible les nombreux et jolis bouquets de fleurs que les plantes produisent en automne. À cet égard, les abris que nous allons construire ont un résultat réel et concret. De plus, ces abris permettent également de cultiver les variétés à longue floraison même sous nos climats. Bien sûr, il faudra avoir un peu de chance avec la température (les gelées ne doivent pas être trop fortes). Mais avec ce petit peu de chance et sous la protection d’un abri solide (autour et au-dessus de la plante), nous pourrons récolter jusqu’à la fin de novembre !
Protéger les floraisons tardives
Pour les variétés à floraisons hâtives également (variétés d’extérieur), ces abris offrent de grands avantages, puisque la température élevée qui règne sous l’abri est très appréciée des plantes. Les plantes puiseront plus d’eau et de nourriture, puisque la température élevée leur donnera plus d’énergie et que leur sève sera plus vigoureuse. Les abris éviteront également que l’eau de pluie ne tombe sur les plantes, elles puiseront donc une plus grande quantité de l’eau enrichie en éléments nutritifs (et fortifiante) que nous leur donnons. Auparavant, cela aurait posé problème car en automne, les plantes auraient passé beaucoup de temps à être suralimentées par l’eau de pluie. Si nous leur avions alors donné de l’eau enrichie (par toutes sortes d’éléments nutritifs et fortifiants), nous leur aurions fait plus de mal que de bien.
Avant de commencer à faire les abris, il est conseillé de rassembler tous les éléments dont vous aurez besoin pour les construire. C’est un bon moyen de contrôler vos dépenses, puisque vous aurez besoin de beaucoup de bois et de plusieurs piquets solides, ce qui n’est pas bon marché. Avec un peu de chance, vous pourrez trouver le bois et/ou les piquets sur des chantiers (en, demandant la permission, bien sûr), ou sur des décharges le long des routes. C’est vous qui décidez, mais pour un producteur d’extérieur à petit budget, les décharges me semblent la meilleure solution pour se fabriquer des abris. Pour ceux qui estimeraient que tout ça fait beaucoup de travail, la meilleure solution est de faire un saut vers un centre local DIY, où ils pourront sans doute trouver tout ce dont ils ont besoin, et en plus à la taille désirée ! En plus de bois et de piquets en bois, nous aurons aussi besoin de feuilles de plastique pour agriculture, de vis, de clous, de morceaux de tissus et/ou de vieux vêtements, et d’agrafes. Pour les outils, prévoyez une foreuse, un marteau, une grosse hache ou une grande masse, une scie, une pelle mécanique, des ciseaux et une agrafeuse (de préférence électrique).
L’idéal est de construire les abris entre la mi et la fin juillet, car à ce moment, les plantes auront déjà dépassé leurs principales étapes de croissance.
Les angles pointus sont soigneusement remplis de vêtements (ici une vieille chaussette) pour que le plastique d’agriculture ne s’y déchire pas. Ces plantes sont joliment alignées. Comme elles ont toutes la même taille, il est aisé de construire au-dessus d’elles un seul abri.
Au travail!
Quand vous aurez réussi à rassembler tout ce dont nous venons de parler, vous pouvez vous mettre au travail. Il faudrait pouvoir construire les abris entre la mi et la fin juillet, puisque à ce moment, les plantes auront dépassé leur plus gros moment de croissance. Elles auront plus ou moins atteint leur volume définitif, et il n’y aura donc pas de risque que les abris soient trop petits. Mais elles continueront à grandir (surtout quand les têtes de fleurs commenceront à se former), et nous devrons sen tenir compte. La circonférence des abris devra donc être aussi large que possible (également sur le dessus), pour que les têtes des fleurs ne touchent jamais le plastique d’agriculture. Si cela arrivait, il y a de fortes chances que les boutons soient abîmés par le frottement du plastique.
Préparation mentale
Il devrait être clair à présent que la première chose à faire est de tout mesurer précisément avant de commencer à construire les abris. Il faut aussi penser au moment de la journée le plus adéquat, quand nous envisagerons de commencer à les construire. Par exemple, est-ce qu’il vaut mieux commencer à les assembler tôt le matin (pour éviter les grosses chaleurs des après-midi d’été) ? Mais alors, nous risquons d’avoir quelques ennuis avec nos voisins…En plus, certaines personnes pourraient avoir des soupçons si nous nous mettons à ramasser du DIY à des heures incongrues. Les soirs ou les heures d’obscurité peuvent aussi être un peu risqués : vous pouvez être pris pour un cambrioleur avec tous vos outils et vos allées et venues. Surtout pendant les mois d’été, où les gens quittent leur domicile et se déplacent en masse vers le Sud, et où la surveillance policière est alors renforcée. Ce sont là des conditions très hasardeuses pour le producteur d’extérieur qui se mettrait à se construire plus de cinq abris dans l’obscurité…Avec vos abris spéciaux, vous devrez faire attention non seulement à la police, mais aussi aux voleurs d’herbe. Il arrive très souvent que des petits morveux d’adolescents qui n’ont pas la moindre idée de comment acquérir les compétences nécessaires pour
produire leur propre dope, soient très contents de trouver le travail tout fait à la sueur de votre front, ou du front d’un autre enthousiaste producteur d’extérieur. Ils vont repérer soigneusement les lieux –votre jardin- pour revenir quelques mois plus tard et vider complètement la parcelle. C’est particulièrement quand nous cultivons les variétés à floraison tardive sous abri que nous devons faire attention : un emplacement qui ne présente pas de vis-à-vis direct en été peut se révéler beaucoup moins adéquat en automne, quand la majorité des arbres et des buissons commencent à perdre leurs feuilles ! Gardez à l’esprit qu’il vaut parfois mieux ne pas construire du tout d’abris, si ces constructions étranges risquent d’attirer l’attention de curieux, et peut-être même de potentiels voleurs d’herbe ou “d’éventreurs”.