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Weckels exterieur

Comme nous avons tendu le plafond de plastique avec un piquet, l’eau de pluie peut facilement s’écouler.

Le pouvoir du vent

Partons du principe que vous avez décidé de vous lancer et commençons par la découpe du plastique d’agriculture. Je vous conseillerais de remettre cette étape à plus tard, et de le couper à bonne longueur quand vous aurez complètement terminé la construction de l’abri. Vous ne seriez pas le premier bricoleur à trébucher sur une solide racine d’arbre, ou même sur un tuyau ou un câble (faites toujours très attention à ça) et à être forcé de revoir la taille de son abri et à la refaire plus large que ce qui était prévu au départ. Il cela arrive, c’est dommage de devoir jeter un plastique soigneusement coupé mais brusquement devenu trop court, et c’est pourtant ce qu’il faudra faire car coller deux bouts de plastique donne rarement de bons résultats. Le vent et la pluie les s’engouffreront très vite dans la première fissure, maltraitant vos fragiles têtes de fleurs. Une fois que vous aurez mesuré la taille correcte et que vous aurez creusé quatre trous profonds autour de la plante ou des plantes (et ce sans

rencontrer de problème majeur) –laissez beaucoup d’espace autour d’elles, de très grands abris nécessiteront six trous- vous pourrez y planter les piquets bien droit. Puis vous remplissez à nouveau les trous avec de la terre ou du sable. Une fois que c’est fait, utilisez le dos de la

hache ou la grande masse pour enfoncer plus profondément les piquets dans la terre. Essayez d’enfoncer les piquets d’un demi-mètre de plus, pour un total d’un mètre et demi de profondeur. Il est vital que les piquets soient bien et profondément enfoncés dans la terre (et ensuite solidement fixés), car l’abri aura à supporter une pression très forte. Ils devront survivre à beaucoup d’orages automnaux sans jamais s’écrouler ou tomber les uns sur les autres. Si cela arrivait (parce que les piquets n’étaient pas suffisamment ancrés dans le sol), les dégâts causés à vos plantes seraient incalculables. Une fois que les piquets sont bien enfoncés dans le sol, vissez sur leurs sommets (de chaque piquet), les lattes ou les planches de bois auxquelles sera fixé le plastique pour agriculture. Ces lattes ou ces planches devront aussi résister à une pression importante sans ployer ni se casser. C’est pour cela que j’utilise généralement des vis (de préférence en acier inoxydable) pour fixer les planches aux piquets, car elles permettent de maintenir plus fermement la planche. Une fois que les lattes/

Vous devrez veiller à ce que vos abris spéciaux n’attirent pas l’attention de la police, ni des voleurs d’herbe.

planches sont bien fixées aux piquets, il faut visser quelques solives en bois plus fines entre les planches. Cela permet de s’assurer que la pression exercée sur le plastique par le climat est bien répartie entre les piquets et les lattes/planches qui y sont attachées.

Rembourrer les coins

Pour être sûr que le plastique d’agriculture ne se déchire pas sur les coins pointus (et donc dangereux) de l’abri, nous les peaufinons avec du tissu, des vêtements ou de vieilles serviettes ou tout autre chose similaire, qui puisse recouvrir les petits clous qui se trouvent dans les coins. Il est très important de bien terminer ainsi ces coins car même si le plastique d’agriculture est bien placé et bien attaché même sans rembourrer les coins avec du tissu, de gros orages peuvent déchirer toute la feuille en lambeaux à partir d’un tout petit accroc qui se trouverait dans un coin. Ces minuscules accrocs peuvent être le point de départ de l’anéantissement de toute une culture, puisque les lambeaux déchirés claqueront comme un fouet dément en frappant les plantes et les têtes de fleurs, et en les taillant en pièces. Donc soyez prévoyants et rembourrez soigneusement les coins aigus d’une manière ou d’une autre, pour que le vent n’ait aucune possibilité de causer des ravages. Pour revenir au plastique d’agriculture, on peut en trouver de différentes épaisseurs et donc à différents prix. Un plastique qui a une bonne épaisseur offre le gros avantage d’être difficile à déchirer, mais hélas, un plastique épais présente aussi l’inconvénient de laisser passer peu de lumière. Cela est préjudiciable à la plante : plus le plastique sera épais, moins le soleil pourra atteindre les feuilles, et donc, la plante aura moins d’énergie. Mais un plastique

Le jardin est vite rempli d’abris, un plaisir pour les yeux du producteur (d’extérieur). Espérons maintenant une super récolte ! épais permet aussi de conserver la chaleur plus longtemps qu’un plastique plus fin. Il est donc conseillé de bien analyser la sensibilité de votre culture au vent. Si vous vivez dans un endroit exposé, un plastique épais sera sans doute nécessaire pour ne pas que vous perdiez tout aux premières bourrasques de l’automne. Si vous vivez dans une zone très peuplée ou si votre culture est bien entourée d’arbres et/ou de clôtures, il vaut mieux que vous optiez pour un plastique plus fin.

Agrafer le plastique

Les quatre piquets sont maintenant bien enfoncés dans le sol, les planches en bois auxquelles le plastique sera attaché sont fixées, et les coins pointus sont bien rembourrés avec de vieux tissus. Nous pouvons maintenant tendre le plastique d’agriculture sur l’entièreté de la construction. Ensuite, nous agrafons avec précaution le plastique aux lattes et aux piquets. Cette opération est beaucoup plus facile si on utilise une agrafeuse électrique, car une agrafeuse manuelle n’est pas assez puissante pour enfoncer complètement les agrafes dans le bois. Une agrafeuse électrique d’une bonne puissance (qui fonctionne vite et facilement) n’est pas vraiment bon marché, c’est pour cela que j’en loue toujours une plutôt que de l’acheter. Vous pouvez en louer dans des magasins de location d’outils ou dans les meilleurs magasins DIY. Rappelezvous qu’on vous demandera sans doute une caution et même parfois une pièce d’identité. Je vous conseille d’utiliser des agrafes en acier inoxydable pour fixer le plastique d’agriculture. Avec les fortes pluies et le vent qui agresseront vos abris en automne, des agrafes moins chères (souvent en acier galvanisé) feront long feu, et en peu de temps votre plastique d’agriculture flottera sous la brise (les agrafes cassent quand elles rouillent).

Sur cette photo, on voit très nettement les solives en croix. Elles permettent de répartir le poids entre les piquets et de maintenir le plastique d’agriculture loin des boutons.

Attention aux trous

Il ne faut pas agrafer le pastique au sol sur toute sa longueur. Le premier mètre de terre doit être laissé libre de plastique pour que le vent puisse s’engouffrer sous les abris. C’est très important pour que l’air puisse circuler et qu’il y ait une bonne ventilation, cela empêche que le taux d’humidité soit trop élevé sous l’abri, ce

Le climat sous les abris est un paradis pour les plantes en fleurs. La température est agréable et élevée, et les têtes des fleurs sont protégées des agressions du vent et de la pluie.

Les têtes des fleurs vont rapidement se développer. Le rendement sous abris est excellent, même si il faut faire quelques efforts supplémentaires pour cultiver. Ici aussi, les plantes sont très bien protégées par leurs abris. Les trous ronds permettent l’évacuation de la condensation, et nous laissons un mètre (environ) ouvert et non recouvert de plastique pour contrôler la ventilation et la circulation de l’air.

Une marijuana aussi belle et d’une telle qualité s’obtient (plus facilement) sous abris. Ça vaut bien le temps et l’effort qu’on met à les construire !

En pente comme une tente

Une fois cette petite tâche accomplie, il nous reste la dernière étape, qui n’est pas la moins importante. Il faut placer des piquets en dessous du plastique d’agriculture pour que le toit soit tendu en un point, comme une tente. Ici aussi, protégez bien le dessus du piquet qui sera en contact avec le plastique avec une bonne couche de vieux vêtements, pour qu’il ne transperce pas la feuille de plastique. Grâce au piquet placé au milieu de la feuille de plastique, on crée

un effet de tente, et donc, le toit en pente permet l’écoulement de la pluie. Si nous ne le faisons pas, après une pluie, le toit sera couvert de flaques qui créeront une importante pression sur le toit de l’abri. C’est très dangereux non seulement pour la construction, mais aussi pour les plantes car les flaques d’eau de pluie deviendront de plus en plus lourdes avec le temps, le plastique commencera à se distendre puis à se déchirer, voire même dans le pire de cas, fera tout s’écrouler. Dans tous les cas, le résultat sera la destruction de vos plantes sous l’énorme masse d’eau qui s’écroulera brutalement par le toit, ou qui suivra l’éboulement des planches, des lattes de bois et des piquets. Ça m’est arrivé une fois et je ne le souhaite à personne : une magnifique plante Top44 à laquelle il ne restait plus que deux semaines de floraison avant de pouvoir être récoltée a été écrasée d’un coup quand la feuille de plastique s’est déchirée sous le poids de l’eau qui s’y était accumulée en une nuit. La force de l’eau de pluie a cassé toutes les branches et les boutons ont été écrasés dans une épaisse masse de boue. Ce qui promettait d’être une superbe (future) récolte a été réduit en une nuit au plus grand désastre que j’ai connu. En tant que producteur, on tire des leçons de ces expériences, mais je dois dire que depuis lors, je n’ai pas eu à regretter d’avoir ajouté du rembourrage au piquet qui maintenait le toit de mon abri.

qui accroîtrait les risques d’infection et de moisissure. Ne pas fixer le plastique au sol sur toute sa longueur présente aussi l’avantage de nous laisser un accès aisé aux plantes et aux têtes des fleurs, pour pouvoir surveiller leur évolution. Un autre truc pour vérifier que les plantes ne sont pas soumises à un taux d’humidité trop élevé est de couper des trous ronds aux coins du plastique d’agriculture. Ces trous permettront l’évacuation de la condensation due à l’air chaud, plutôt qu’elle se dépose en couche sur le dessus et les côtés du plastique et ruisselle ensuite sur les plantes (ce qui détremperait les boutons). Ces trous ronds sont également d’une importance vitale pour les plantes, puisque sans eux, l’environnement des abris deviendrait une couveuse à moisissure, moite et étouffante, plutôt que d’être une protection contre la forte humidité de l’air extérieur. Les trous doivent être ronds pour que les rafales de vent ne puissent déchirer le plastique; s’ils étaient de forme carrée, ils se déchireraient beaucoup plus facilement.

Ne tassez pas trop pas votre sol

Les plantes que j’ai cultivées sous abris et qu’on voit sur les photos qui illustrent l’article, ont toutes été cultivées en terre. Ca fonctionne très bien, pour autant que la terre autour des plantes ne soit pas trop compacte. Et cela arrive beaucoup plus vite que nous ne le voudrions en construisant les abris. Les racines des plantes peuvent vite étouffer, ce qui causera la mort de vos plantes et la destruction de toute votre récolte de l’année. Pour éviter cela, il faut retourner un peu la terre avec beaucoup de précautions (aussi sous les bords extérieurs de l’abri), et/ou faire des trous dans le sol (avec un bâton de bambou par exemple), pour que les racines reçoivent assez d’oxygène. Évidemment il faut procéder avec la plus grande précaution ! Une fois les abris construits, il nous apparaîtra très vite que les mauvaises herbes apprécient ce climat idéal autant que nos plantes. Ces mauvaises herbes, qui consistent habituellement en orties et en herbes peuvent puiser une grosse partie des éléments nutritifs destinés à la plante de marijuana, de plus, les mauvaises herbes de petite taille peuvent retenir la rosée et accroître le risque de moisissure pour nos plantes. Pour ces raisons, le désherbage vous évitera beaucoup d’ennuis et vous devriez y consacrer une bonne partie du temps que vous mettrez à choyer vos plantes de marijuana.

Des abris pour toutes les saisons

Quand nous avons récolté les plantes, abasourdis par la qualité de notre herbe, nous pouvons démonter les abris. Si cette opération est menée complètement et avec soin, on pourra réutiliser les matériaux pour la récolte de l’année suivante. Les producteurs (d’extérieur) malins laissent parfois leurs abris tels quels et y poussent alors de nouveaux semis pour la culture du printemps suivant. On peut ainsi contourner le problème du climat qui reste souvent froid au printemps puisque les semis peuvent pousser sous la protection des abris (déjà existants). Si vous pensez à conserver vos abris, je vous conseillerais de remplacer en partie le sol dans lequel a poussé la précédente culture (pour ne pas empoisonner la génération suivante de plantes) et d’y mêler les mélanges de terre nécessaires. La terre, avec ses bactéries, aura ainsi tout le temps de fabriquer les éléments nutritifs pour le moment où la génération suivante de plantes de marijuana sera plantée…

Bonne chance !

Festival Highlife de Barcelone, seconde édition

Quand: 14, 15 et 16 octobre 2005 Où: La Farga, Barcelone

Après l’immense succès du premier Festival Highlife de Barcelone l’an dernier (15 000 visiteurs, le festival du cannabis le plus visité au monde), Une suite devait être organisée. Cette seconde édition du festival Highlife de BCN se tiendra du 14 au 16 octobre inclus, à La Farga à Barcelone, sur une surface totale de 8000 m2.

De nombreuses sociétés internationales se présenteront pour la première fois devant un public espagnol et français. A côté de l’espace commercial, un grand espace est réservé pour des séminaires, des discussions politiques et des divertissements. Outre le côté commercial, ce festival est surtout un art de vivre dont l’objectif est de réunir un public d’amis du cannabis.

En plus de dix ans, le festival Highlife est devenu une institution aux Pays-Bas. Issu à l’origine du bimensuel papier glacé Highlife, le festival était une réponse à une demande sans cesse croissante du public ainsi que du monde des affaires liées aux cannabis. En ce temps-là, il n’y avait pas d’autre lieu où les grow shops, coffee shops, head shops et autres commerçants pouvaient se présenter à un large public. Et nulle part ailleurs non plus, le public pouvait prendre connaissance d’autant de services et de produits nouveaux sur le marché du cannabis toujours plus sophistiqué.

Le premier festival Highlife eu lieu en 1994 au complexe d’Ahoy à Rotterdam. Des groupes réputés comme Cypress Hill ont participé à l’événement donnant des concerts excellents. Lors du premier festival, la musique était le centre de l’événement et le festival lui-même passait au second plan. Au fil des ans, cela a changé petit à petit; la musique est passée à l’arrière plan tandis que le festival devenait de plus en plus gros et plus international. Cette nouvelle formule fut récompensée lors du dernier festival néerlandais, fin janvier 2005, par un nombre record de visiteurs. Pas moins de 14 000 membres du public (international) ont fait la route pour le festival Highlife où ils furent accueillis par 100 stands issus de différents pays.

L’un des atouts du festival Highlife de Barcelone pour de nombreux visiteurs est la légendaire Coupe Highlife, la présentation des gagnants pour la meilleure herbe et le meilleur hasch choisis par des grow shops espagnols et des graineteries. La Coupe Highlife est devenue au fil du temps un honneur reconnu internationalement, une garantie de professionnalisme et dont le taux de participation dépasse de plusieurs têtes le seul rival qui vaille la peine d’être cité, la Coupe High Times.

Nous espérons vous rencontrer vous aussi à Barcelone les 14, 15 et 16 octobre 2005!

Pour info : Discover Publisher Tél: +31 (0) 73-549 8112 ou Soft Secrets Espagne (Ibisland Invest S.L.) Tél: +34 (0) 93 861 6280

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