Édition Maine-et-Loire Offert par votre journal. Cahier au Courrier de l’Ouest du jeudi 23 novembre 2017.
economie
Palmarès entreprises : les 300 plus gros chiffres d’affaires du Maine-et-Loire Enquête : Angers, ville de congrès
L’Entrepreneur de l’année Emmanuel Picot PDG d’Evolis àAngers
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En partenariat avec
Photo Denis Lambert
Entretien : François Miquet-Marty président de Viavoice
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ÉDITO - SOMMAIRE
L’emploi, comme fil rouge Le paysage a changé. En 2015, notre premier supplément Economie s’ouvrait avec des mots qui parlaient de la crise. Et si nous y rendions hommage aux énergies créatrices à l’œuvre dans notre département, c’était pour partager la conviction que le Maine-et-Loire disposait des talents nécessaires et qu’il surmonterait cette épreuve. Deux ans plus tard, de mauvaises nouvelles continuent certes de tomber, mais chacun ressent que le vent a tourné. Dans l’ensemble de notre pays, la reprise s’est installée, les investissements repartent et les acteurs économiques retrouvent un meilleur moral. Cette embellie ne produit malheureusement pas encore les effets espérés sur la courbe du chômage. Nous restons prisonniers d’un paradoxe français : d’un côté, des entreprises manquent de main d’œuvre ; de l’autre, des demandeurs d’emploi restent sur le bord du chemin. Rien que dans notre département, il ne se passe pas une semaine sans qu’un entrepreneur témoigne de ses difficultés à recruter. Si le contexte a changé, l’emploi reste donc au cœur de ce troisième numéro de notre supplément Economie. Il s’intéresse notamment à ces entreprises de Maine-et-Loire qui embauchent, mais aussi à celles qui ont su repartir
de l’avant après avoir frôlé la liquidation. Nous y présentons, par ailleurs, le classement des quelque 380 entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse les huit millions d’euros. Depuis son lancement, notre publication annuelle se donne pour autre objectif de célébrer l’excellence et de valoriser le savoir-faire local qui s’illustre notamment dans le haut de gamme. Comme l’an passé, nous y dévoilons le palmarès de nos Trophées 2017 : L’Entrepreneur, L’Innovation et Le Coup d’éclat de l’année. Sollicités sur notre site, les internautes ont, quant à eux, désigné le produit qui incarne le mieux le Maine-et-Loire. Enfin, en partenariat avec le Crédit Mutuel, un prix spécifique récompense un jeune créateur d’entreprise. Des activités débutantes aux valeurs sûres, de l’industrie aux services, des secteurs traditionnels aux nouvelles technologies, du nord au sud et d’est en ouest, c’est à l’ensemble de notre tissu économique que nous nous intéressons, au quotidien dans notre journal et aujourd’hui dans ce supplément. Bruno GEOFFROY Rédacteur en chef
Supplément réalisé par : Chloé Bossard, Alexandre Blaise, Yves Boiteau, Olivier Hamard, Vivien Leroux, Xavier Maudet, Fabien Leduc, Agathe Le Nueff, Pascale Pineau, Freddy Reigner, Benoît Rochard, Laurent Zarini. Infographies : Cécile Gravouil. Photos : Denis Lambert, Michel Durigneux, Laurent Combet, Josselin Clair. Coordination : Patrice Guillier. Montage : Christine Chesnier. Régie publicitaire (Precom) : 02 41 25 34 10. Imprimé sur du papier 100% PEFC, issus de forêts durablement gérées, fabriqué en Allemagne, à partir de 52% de fibres recyclées, IFGD. Ce papier fourni par UPM sous le numéro F1/11/001 est porteur de l’écolabel européen. Eutrophisation : 0.003kg/tonne.
3 L’année 6 des entreprises Conjoncture. L’analyse d’Eric Grelier, 7 président de la CCI Ils embauchent 9 (Michelin, O2, Castel, Vilmorin) Les plus gros employeurs 13 du Maine-et-Loire Le classement Pouey des entreprises 14 par chiffre d’affaires 2017. 28 Trophées L’Entrepreneur de l’année 2017. 30 Trophées Le Coup d’éclat de l’année 2017. 32 Trophées L’Innovation de l’année L’Entretien : François Miquet-Marty, président de Viavoice
(+ de 8 millions d’euros)
Depuis 1884
33 Prix des lecteurs et internautes. 34 Lede produit le plus emblématique l’Anjou Prix Crédit Mutuel Anjou du Jeune Créateur d’entreprise
: ces entreprises 35 Renaissances qui reviennent de loin
(Cailleau Herboristerie, Mateloc, librairie Richer, Fimec-Alfi Technologies, Adheneo-Couvertures de Loire et Loire Ornements)
réinventent 41 Ilsle commerce Luxe : ils savent faire 44 Avant-Après. 50 L’histoire en photos de sites d’activité Enquête : 54 Angers, ville de congrès l’agenda des associations 56 Sur et réseaux (L’Angevine de bijouterie, Longchamp, Le Talon français, Greyscale, domaine de la Coulée de Serrant)
Classements des entreprises avec Pouey International (pages 14 à 27)
Depuis 1884
1 Courrier de l’Ouest Éco
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Entretien
FRANÇOIS MIQUET-MARTY
« L'entreprise de demain ne sera plus juste une entreprise » Déchiffreurs de tendances, Viavoice et son président embrassent le champ politique, social, économique, sociétal. Vision large et fine de notre monde en marche. Entretien Chloé Bossard et Patrice Guillier Photos Denis Lambert L’élection d’Emmanuel Macron a-t-elle, à vos yeux, marqué un virage significatif et surtout durable de l’état de l’opinion ? François Miquet-Marty : « L’opinion a identifié cette élection comme d’une autre nature que les précédentes présidentielles. Et, pour les électeurs d’Emmanuel Macron, elle s’inscrit dans un processus de régénération plus que dans une alternance. Cette partie de la France veut ainsi signaler qu’elle se remet en mouvement, embrasse l’avenir avec une vision nouvelle, un peu comme en 1958, 68, 81… Mais cette frange ne représente que 15% de l’opinion et sa vision reste à partager. Or, le dialogue est très difficile entre les différents camps : il suffit de voir ce que les uns et les autres ont compris derrière le simple mot présidentiel de « fainéants »… Dans une note récente, vous posez la question de l'identité du pouvoir en place : est-il l'expression des milieux économiques, des classes moyennes, des cadres, des Français qui souffrent ? Une réponse commence-t-elle à émerger ? « Un part du vote pour Emmanuel Macron a plus relevé du désir de dépasser le modèle ancien que de rallier sa personne. Aujourd’hui, le mouvement social déclenché par la refonte de la Loi travail le pose en représentant du libéralisme et des milieux favorisés. La gauche radicale a une vision tranchée, et sans doute caricaturale, du macronisme. Mais, en face, Emmanuel Macron n’a toujours pas vraiment explicité son approche et sa philosophie. Pas même dans son livre « Révolution ». Craint-il de sortir de l’ambiguïté à ses dépens ? La suite devra valider les deux points qui fondent sa spécificité : la rupture et la dynamique. Pour l’heure, les milieux économiques et les cadres continuent d’adhérer : notre baromètre atteste que le moral des décideurs a retrouvé son niveau de 2007, d’avant la crise ! Ce bon moral est d’ailleurs, en luimême, un levier de la reprise. » La réforme du Code du travail vous paraît-elle plus chargée de chances ou de risques ? « La réforme elle-même ne court guère de risques : elle se fera. Pour l’exécutif en place, elle est plus porteuse d’opportunités que de dangers. La contestation elle-même contribue indirectement à légitimer son action : on veut entraver le pouvoir, c’est donc qu’il avance ! S’il y a risque, il est plutôt politique et concerne la majorité : c’est d’être réduite à un collectif de défense des intérêts des entreprises, d’apparaître comme le faux-nez du libéralisme économique, y compris aux yeux des indécis. Quant à l’éventualité que les jeunes rallient l’action de la CGT, elle n’est pas à exclure. Mais elle est aussi à rapprocher de ce constat : 45% des Français pensent que
François Miquet-Marty est le président de Viavoice, société internationale spécialisée dans les études et le conseil en stratégie. Ses publications et analyses lui valent d’être fréquemment sollicité par les médias.
leur situation va s’améliorer. Et les jeunes sont plus nombreux à souhaiter intégrer le marché du travail qu’à vouloir tout chahuter. » Dans votre livre « Les Nouvelles Passions françaises », vous décriviez un pays déprimé, ressentant la crise comme étant aussi d’ordre moral. Dès lors, la perception d’une amélioration même mesurable de la conjoncture n’est-elle pas compromise ? « Ces dernières années, les Français baignaient effectivement dans un double sentiment diffus, et parfois aigu, d’avenir perdu et d’épuisement du modèle républicain. Avenir perdu : l’école et la formation ne garantiraient plus la réussite des générations montantes. Epuisement du modèle : le système
d’assurance maladie et retraite paraît de moins en moins viable. Emmanuel Macron veut répondre à ces angoisses, notamment en promouvant la flexisécurité. Mais au-delà, comme il connaît bien notre Histoire, il sait et sent que les Français ne se reconnaissent et ne se retrouvent que dans le miroir de leur avenir commun. Il s’efforce de leur redonner une perspective. » Dans l’ouvrage plus récent que vous avez publié, « Secrets de croissance », sont mis en avant des exemples de réussites flagrantes d’entreprises libérées. Le modèle est-il applicable aux grands groupes ? « C’est vrai, il s’agit plutôt de PME. L’entreprise libérée fonctionne, comme une équipe, sur des valeurs …
3 Courrier de l’Ouest Éco
Entretien
« Sur internet, n’importe qui peut lancer, pour toute la planète, une application nouvelle qui menacera une activité établie depuis longtemps. »
partagées, une liberté d’expression et de décision, avec une orientation métier claire. Il n’y a pas vraiment de recettes pour étendre ce modèle aux plus grandes entreprises et y induire des convergences aussi vertueuses. » Au-delà et peut-être au-dessus de l’ « entreprise libérée », vous placez le concept d’ « entreprise-métamorphose ». Quelle définition en donneriez-vous ? « L’entreprise-métamorphose est, comme un être vivant, capable de s’adapter et de changer en permanence. C’est d’autant plus vital que l’avenir économique est en train de devenir illisible. Je suis frappé d’entendre autant de dirigeants, y compris de grandes sociétés, confesser à quel point ils baignent dans l’incertitude. Incertitude quant à l’avenir à moyen terme, non seulement de leur entreprise mais de leur métier même. Sur internet, n’importe qui peut lancer, pour toute la planète, une application, une offre nouvelles qui menaceront une activité établie depuis longtemps. Exemple : le groupe hôtelier Accor confronté à Airbnb… Dès lors, toute entreprise ne peut durer qu’en menant de front deux efforts en apparence contradictoires : se structurer sans cesse pour grandir en se consolidant ; se réinventer sans trêve pour ne pas perdre l’élan qui accompagnait l’intuition première à l’origine de sa création. » Cette nécessité de se refonder en permanence explique-t-elle l'attrait des grands groupes pour les start-up ? « Oui, exactement. Pour une grande entreprise, faire la révolution en permanence est un peu compliqué. Comment expliquer à des salariés dont on a bien défini le rôle et les missions qu'ils sont appelés à changer de fonction ? C'est ce qui se passe à La Poste : il faut dire aux facteurs, maintenant vous n'allez plus seulement distribuer le courrier, vous allez conforter les personnes âgées. C'est très noble, mais ce n'est pas du tout le même métier. Ce que cherche une partie des grandes entreprises aujourd'hui, c'est la capacité de leurs équipes à intégrer de l'esprit de changement. Et comme c'est souvent difficile en interne, beaucoup essaient de le faire en s'adossant à des start-up. »
4 Courrier de l’Ouest Éco
Vous écrivez : « Il existe paradoxalement au cœur de l'entreprise moderne une ambition qui fonde aussi la politique moderne, celle d'instituer le monde de demain »... « Avec la Révolution française est apparue cette idée totalement folle que l'Homme pouvait se saisir de l'avenir et le façonner. C'est la raison d’être historique de la politique. Sauf que, désormais, plus de la moitié des Français estiment que l’action politique ne peut pas transformer leur vie. D’un autre côté, on voit de plus en plus d’entrepreneurs prendre en main la création de l’avenir à la place des politiques. On peut citer Google avec des réflexions sur la réalité augmentée et le trans-humanisme, mais aussi le créateur de Tesla ; ou Apple qui, de fait, change le monde à chaque sortie de produit. C’est un phénomène qu’on ne cerne pas encore bien et qui soulève des questions abyssales, comme la légitimité d’acteurs privés à préempter le futur de l’humanité. »
« Beaucoup de dirigeants avouent baigner dans l'incertitude » Ce monde nouveau peut-il peut se concevoir avec un manque de croissance, voire dans la décroissance ? « Je crois que l'idée d'une décroissance économique est difficile à articuler avec une envie collective de construire des choses. Il y a des gens qui créent des produits nouveaux et d'autres qui les achètent. Ce seul principe là est générateur de croissance économique. Penser l'avenir dans une logique de décroissance signifierait freiner l’acte de consommation. Et l’idée est loin d'être majoritaire. » Dans votre dernier livre, vous décryptez la trajectoire de 200 entreprises très diverses. Certaines recettes de développement fonctionnent-elles mieux que d'autres ? « Il y en a beaucoup ! L'un des parcours les plus intéressants est celui de General Electric, qui a procédé
ITINÉRAIRE Viavoice (études et conseil en stratégie) a été fondée par François Miquet-Marty et deux associés en 2008. En réponse à la crise économique qui a émergé cette année-là, les créateurs de Viavoice se donnaient pour « mission d’aider entreprises et institutions à mieux grandir, à optimiser leur croissance future ». Cette mission n’a pas changé et Viavoice dispose aujourd’hui de bureaux à Paris, Londres et Casablanca. François Miquet-Marty est docteur de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS Paris). Il a été maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) de 1996 à 2001. Pendant cette même période, il travaillait à BVA comme directeur des études d’opinion. De 2001 à 2008, il fut directeur des études politiques et d’opinion de l'institut Louis-Harris.
à deux transformations rapides au cours de son histoire. Dans les années 1960-70, le dirigeant Jack Welch a refondé totalement la société qui accusait un retard technologique. C’était une première rupture. Et, depuis le début des années 2000, Jeffrey Immelt a engagé une seconde démarche de transformation pour instiller un esprit de révolution dans cet empire mondial. Il a créé ce qu'il appelle des « fonderies » -l’une d’elles basée à Paris - qui mélangent des métiers différents pour infuser cette idée de changement dans toutes les strates de l'entreprise. General Electric a été pionnier sur ce point. » La rupture brutale est donc souhaitable ? « Pas forcément, chaque entreprise doit chercher son propre modèle. Michelin, par exemple, intègre l’innovation à tous les niveaux avec l'ouverture à une commercialisation des pneus par le digital, l'idée d'être en symbiose avec des recherches universitaires, etc. A l’inverse, Essilor, qui est le champion
Entretien mondial des verres de lunettes, se développe beaucoup par la croissance externe. C'est en achetant de nombreuses start-up sur la planète qu'est visée l'idée d'une innovation permanente. » Les dirigeants des grandes entreprises sont-ils mieux armés aujourd'hui pour faire face à ces mutations ? « D'une part ils sont mieux armés, d’autre part la mondialisation et la digitalisation ont sensibilisé à l’idée d’un monde nouveau. Un personnage a pris de l’ampleur dans les entreprises : le responsable du digital. Au départ, il assurait des fonctions essentiellement techniques, puis son rôle a évolué pour prendre la mesure des évolutions en cours. Aujourd'hui, on voit des chefs d'entreprises remarquables dans leur capacité à intégrer en permanence le changement et à le verbaliser. La difficulté majeure, c'est que tout va très vite. On n'est plus à l'époque de Henry Ford, où les business models pouvaient changer tous les 20 ou 30 ans. »
« L'entreprise est d'abord une somme de passions collectives » Viavoice a publié en août une étude selon laquelle les dirigeants d’entreprises érigent l’humain au premier rang des atouts à faire valoir pour préparer l’avenir. A l'heure de l'automatisation, cela peut surprendre... « Je suis content que vous en parliez parce que ces résultats sont très surprenants. On pouvait imaginer que face à une période d'incertitude, la solution consiste à se dire : il faut de la flexibilité dans l'entreprise. Mais ce n’est pas ce que disent les dirigeants. Face à un monde qui bouge, il existe deux voies : soit on considère qu'il y a un chef omniscient qui prépare son entreprise au monde d'après ; soit on considère que la plupart des salariés sont à même de cerner les mutations, d'avoir des idées et d’être moteurs du changement. Bonduelle, dans le Nord, a beaucoup associé ses salariés à la définition de la stratégie de l'entreprise. J'y vois une forme de révolution. » Emmanuel Macron a annoncé cet été la création d'un fonds de soutien à l'innovation de dix milliards d'euros. Mais l'innovation n'est-elle pas plus un état d'esprit qu'une démarche à subventionner ? « L'innovation est clairement un état d'esprit. Ensuite il faut l'encourager. Un fonds de soutien comme celui-ci peut être utile, mais si personne n'a envie d'innover, il n'y aura pas d'innovation. Donc c'est surtout un signal envoyé pour sensibiliser au fait que le monde de demain va nous imposer de plus en plus d'être en innovation. » En résumé, l'entreprise d'aujourd'hui peut-elle durer et réussir si elle se contente de n'être qu'une entreprise, c'est à dire une entité structurée qui vend des biens ou des services ? « Une entreprise n'est pas seulement une organisation, une logique de production, un bilan comptable. Une entreprise est d’abord sous-tendue par des passions collectives : la passion du chef d'entreprise, celle des salariés qui aiment leur métier, et celle des clients qui ont envie d'acheter ce qu'on leur propose. C'est une passion humaine. Donc non, une entreprise ne peut pas prospérer en étant limitée à la promotion de ses produits, dans une forme de distance par rapport à la société. L'entreprise de demain ne pourra plus être juste une entreprise. »
« On n'est plus à l'époque de Henry Ford, où les business models pouvaient changer tous les 20 ou 30 ans. »
« Secrets de croissance » révélés Depuis 2008, François Miquet-Marty concentre ses travaux sur les nouvelles conditions de croissance des entreprises. Son approche repose notamment sur les opportunités offertes par les mutations de société et culturelles. Il a développé une partie de ses analyses dans « Les Nouvelles Passions françaises - Réinventer la société et répondre à la crise » (Michalon, 2013) et dans « Secrets de croissance ». Dans ce dernier essai de 360 pages, publié fin 2016, il passe au crible la destinée de plus de 200 entreprises, de différentes époques, sur plusieurs continents. Selon les cas, il pointe les clés de leur réussite ou les ferments du déclin, souligne leurs évolutions. De cette
vaste enquête au cœur de l’aventure entrepreneuriale, surgit une évidence : l’enjeu du succès durable se pose aujourd’hui en des termes inédits. « Secrets de croissance - L'entreprise métamorphose, nouvel âge de l'entreprise » (Ed. Michalon. 365 pages , 22 euros).
5 Courrier de l’Ouest Éco
REPÈRES
2017 dans les ENTREPRISES
C'est arrivé cette année Nouveau président au Crédit Mutuel L’avocat angevin Philippe Tuffreau, 62 ans, a pris la présidence du Crédit Mutuel Anjou le 9 mai. Il succède à Bernard Flouriot, qui occupait cette fonction depuis 2007. Deux chantiers d’envergure seront menés durant son mandat : l’ouverture d’une caisse dédiée aux professions de santé et la rénovation du siège historique de la banque régionale à Angers, situé dans l’ancienne usine Cointreau, place Molière.
« Montlimart » habille les hommes Juliette, 28 ans, et Charlotte, 30 ans, sont les arrière-petites-filles du fondateur d’Eram. Après avoir défendu leur marque et leurs objectifs devant le comité de direction du groupe familial, les deux jeunes femmes, diplômées de l’ESCCA, ont lancé cette année leur propre marque : « Montlimart ». Elles travaillent en priorité avec des fournisseurs français ou, à défaut, « basés à moins de 2.000 km ». Leur gamme balaye « tout le vestiaire masculin ». Le ministre Nicolas Hulot est déjà client de leurs chemises. Pantalon « Mauges », tee-shirt « Anjou» ou encore chaussures « Montjean » visent davantage « les 25/40 ans. Si les produits sont distribués sur leur site ou des plateformes internet, à terme, elles aimeraient ouvrir une boutique physique à Paris ou Nantes.
Après avoir fêté ses 25 ans en juin, l'usine Scania d'Angers a commencé en août à produire les camions nouvelle génération de la marque. Trois ans de préparation et une profonde réorganisation ont été nécessaires pour accueillir ces poids-lourds, jusqu'alors uniquement produits dans l'usine de Södertälje, en Suède. Alors que 2016 était déjà une année record pour Scania Production Angers, avec une cadence de 64 camions assemblés par jour, le site envisage d’augmenter encore le rythme pour atteindre 76 à la mi-février 2018. L'usine s'appuiera notamment sur les 110 embauches réalisées en un peu plus d'un an, sur un effectif total de 650 personnes.
Levavasseur, des pépinières au maraîchage Après huit mois de liquidation judiciaire, les pépinières Levavasseur (LoireAuthion) ont finalement trouvé un repreneur. Le tribunal de commerce a acté, le 10 mai dernier, la reprise de l’exploitation fondée en 1730 par le groupement de maraîchers nantais Primaloire. En s’installant en Anjou, ces agriculteurs cherchent à diversifier leurs territoires de production pour réduire les aléas climatiques et alimenter en continu le marché de la salade verte. Seuls quatre salariés ont conservé leur poste sur les onze restants.
Depuis Saumur, Chudeau repeint aussi Angers Bientôt centenaire, l’entreprise générale de peinture Chudeau est, à Saumur, la plus importante entreprise du secteur du bâtiment. Elle figure dans le trio de tête des peintres en bâtiment dans le Maine-et-Loire. Depuis sa reprise en 2010 par Jean-Noël Goujon, un ancien salarié, et son associé Thomas Mabileau, l’entreprise a continué sa progression régulière. Elle réalise 30 % de son chiffre d’affaires sur l’agglomération angevine. Elle emploie 70 salariés et une quinzaine d’intérimaires pour un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros en 2016.
Cybèle à Noyant multiplie des bactéries pour l’agriculture En peine campagne noyantaise, la société Cybèle Agrocare a vu le jour il y a un an. Cette start-up du végétal s’est spécialisée dans la production de bactéries utiles à l’agriculture. Appliqués sur les graines, ajoutés dans le sol ou pulvérisés sur les plantes, ces auxiliaires naturels favorisent la pousse et le rendement. L’entreprise de Noyant est une émanation de la holding Proxis Développement, un groupe créé en 2004 et basé à Levallois-Perret. Il compte quatre sociétés réparties sur une douzaine de sites en France, Italie, 6 Courrier de l’Ouest Éco
Josselin Clair
Scania fête ses 25 ans et assemble un nouveau camion
Alors que 2016 était déjà une année record pour Scania Angers, avec une cadence de 64 camions assemblés par jour, le site envisage d’atteindre 76 en février 2018.
États-Unis et Hong-Kong. Chiffre d’affaires cumulé : 130 millions d’euros pour 440 salariés. Un million d’euros d’investissements est planifié chaque année pour soutenir le développement de Cybèle.
Le Calvez s’implante à Cholet Le groupe finistérien Le Calvez (900 salariés, 110 millions d’euros de chiffre d’affaires) est spécialisé dans le transport de gaz, d’hydrocarbures, de volailles et surgelés. Pour conforter sa place de leader dans l’Ouest pour le transport de surgelés, le groupe breton va investir 4,5 millions d’euros dans une nouvelle plateforme logistique sur la zone du Cormier à Cholet. Sur 34.000 m2, à proximité du Leroy Merlin, cette plateforme pourra accueillir 5.000 palettes. Le démarrage de l’activité est annoncé pour l’an prochain. Une trentaine d’emplois seront créés « dès le départ : principalement des conducteurs routiers et des hommes de quai », selon le président Jean-Jacques Le Calvez. Il précise vouloir « développer à Cholet l’activité transports d’hydrocarbures et de gaz, si l’opportunité se présente »
Speed Burger s’installe à Beaucouzé Fondée en 1995, la franchise angevine Speed Burger a terminé 2016 sur un chiffre d'affaires de 26,19 millions d'euros. Elle emploie plus de mille personnes sous ses cinquante enseignes en France. Pour accompagner son développement, la société s’est offert au printemps un siège social flambant neuf à Beaucouzé. Soit 540 m² comprenant des bureaux, un entrepôt et une cuisine-laboratoire où sont élaborées les nouvelles recettes. « Après vingt-deux ans de location, nous voici enfin chez nous », se réjouissait le fondateur Bruno Bourrigault.
Nouveau siège et embauches chez Orkeis Créée en 2005, Orkeis est spécialisé dans les services virtuels aux entreprises. La société, qui affiche un chiffre d'affaires de trois millions d'euros et emploie quarante salariés, a emménagé en mars dans des locaux flambant neufs de la Technopole d'Angers-Beaucouzé. Un projet stratégique au moment où l'entreprise cherche à attirer de jeunes talents. Au moins dix personnes doivent être embauchées d’ici la fin de l’année pour répondre à la hausse d'activité.
CONJONCTURE TENDANCE
« La confiance relance l'investissement » L’élection d’Emmanuel Macron a redonné confiance aux entrepreneurs, analyse le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Eric Grelier.
,,
L’embellie des carnets de commandes Cette embellie se traduit différemment dans les chiffres suivant les secteurs. Dans l’industrie
Eric Grelier, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Maine-et-Loire.
LE NIVEAU DE CONFIANCE DES ENTREPRENEURS 10,5
Donner une note de 1 à 20, 1 étant le niveau le plus faible et 20 le plus élevé 7,8 7,7
7,2
7,2
7,2
7 2012 Juin
Mars
Juin
2014 Oct
Mars
Juin
Oct
Janv
Juillet
L’ÉVOLUTION DE L'INVESTISSEMENT 59%
56% 50%
46% 40%
38%
12%
14% Janv
Janv
Sept
LÉGENDE Positive
29%
25%
16%
15%
26%
Janv
21% 19%
17%
2016
2015 Juillet
Sept
60%
57%
2017
2016 Janv
L’ÉVOLUTIONS DES EFFECTIFS
81% 83%
Janv
80% 82%
81%
78%
77%
78%
76%
76%
59% 57%
10% 9% 11% 11% 11% 11% 9% 10% 11% 15% 16% 15% 15% 13% 14% 9% 8% 10% 6% 6% 8% 6% 7% 7% 5% 6% 8% 9% 9% 10% Mars
Juin
Oct
2012
Mars
Juin
2013
Oct
Mars
Juin
2014
42% 35%
37% 36%
42% 41% 40% 40% 38% 38% 38%
36%
Stable 27%
Négative
Oct
Janv Juillet
2015
Janv
Sept
Janv
2016
5% Janv
Sept
2017
2015
23%
22%
Mars
Juin
34%
Source : enquête de conjoncture réalisée par la CCI de Maine-et-Loire en septembre 2017 auprès de 1.020 chefs d'entreprise du département.
Mars
Juin
39%
31%
21%
22%
29%
29% 30% 30%
Mars
Juin
26%
25% 24%
2015
2014 Oct
45% 46% 46%
24%
2013 Oct
36%
22%
20%
45%
Oct
Janv
Juillet
24%
2016 Janv
Sept
28% 25% 24% 23%
8% 7% 9% 9%
46%
40% 40%
23%
22%
47%
44%
64% 66% 67% 67%
Juillet Janv
L’ÉVOLUTION DE L'ACTIVITÉ/CHIFFRE D'AFFAIRES
2012 Sept
85% 83%
83% 83% 79%
2017 Sept
Intérim/CDD
CDI
36% 35%
8,2
2015
Recueillis par Chloé Bossard
8,9
8,1
6,6
2013
Oct
8,0
7,7
,,
et dans l’artisanat, les indicateurs montrent de bonnes retombées. Les carnets de commandes se remplissent, les délais de paiement se sont améliorés ; c’est donc que les trésoreries vont mieux. Le flux est reparti. La technologie et la téléphonie s’en sortent aussi très bien, comme les services à la personne.
Concernant la situation économique du pays, quel est votre niveau de confiance ?
8,7
Il y a du mieux aussi du côté du BTP, qui reste très lié à l’investissement public. Les grands travaux lancés à Angers sont de nature à alimenter l’activité des entreprises, tout comme la mise en place du plan départemental pour l’accès au numérique. On a donc un bon alignement des planètes. En revanche, certains secteurs restent en souffrance. C’est le cas du commerce, particulièrement de l’équipement de la personne, où les magasins physiques sont concurrencés par le numérique. Et l’hôtellerie-restauration reste un peu difficile à financer : les investisseurs demeurent un peu frileux. L’offre s’est, il est vrai, beaucoup étoffée ; peut-être que tous les modèles économiques ne sont pas viables. Du côté de l’emploi, on retrouve du mieux dans les offres, mais on coince pour trouver des gens. Certains secteurs sont en tension depuis déjà longtemps, comme l’hôtellerie, les services à la personne, les transports… Ce n’est pas que les gens ne veulent pas travailler, mais il y a de vraies questions autour de la mobilité, de la formation et de l’orientation des jeunes. Tout ça reste fragile, d’où la nécessité de travailler sur le triptyque confiance, vision, stabilité.
Josselin Clair
Ce qu’on ressent clairement, c’est que l’élection du président Macron a redonné confiance au monde de l’entreprise. Le pragmatisme affiché correspond aux préoccupations quotidiennes des chefs d’entreprise, qui cherchent avant tout à pérenniser leurs activités. Au niveau national comme dans le Maine-et-Loire, l’amélioration du moral des chefs d’entreprise et des investisseurs est donc indéniablement liée à son arrivée au pouvoir. C’est un élément très important, car on sait bien que quand le ressort de la confiance est cassé, tout le monde se met en mode arrêt. C’est ce qui s’est passé sous François Hollande. Maintenant, on a besoin d’avoir une vision pour savoir où l’on va et de la stabiliser. Il peut y avoir des adaptations, mais il serait néfaste de vouloir changer de cap en cours de route. C’est sans doute ce qui nous a manqué au cours des dernières années. On le mesure dans toutes les enquêtes : la confiance en l’avenir relance les investissements, les modernisations d’outils et les adaptations que les entreprises avaient retardés. Il s’agit d’une véritable embellie, au moins dans le ressenti.
34%
20%
Sept
2016
Janv
10% Sept
2017
Pays de la Loire Sept 2017
43% 38% 19%
2017 Janv
Sept
Infographie PO • CG
7 Courrier de l’Ouest Éco
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Chiffres clés : ■ Effectifs : 20 salariés ■ CA 2017 : 1,6 millions d’euros
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8 Courrier de l’Ouest Éco
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EMPLOI
ILS EMBAUCHEnT
Au-delà de l’intérim et des CDD, on assiste au retour de « vraies » embauches. Mais la rencontre entre l’offre et la demande ne coule pas de source…
Michelin : « Recruter exige de l'énergie » Le site Michelin de Cholet bénéficie d’importants investissements et embauche. Mais le service du personnel doit multiplier les initiatives pour séduire les postulants. La pérennité de l’usine choletaise (1.350 salariés) se confirme d’année en année. « C’est un site porteur, important pour Michelin. Nous avons investi 85 millions d’euros ces cinq dernières années », calcule Thierry Clerc, chef du personnel. Les gammes développées à Cholet concernent les pneus de remplacement pour les camionnettes, utilitaires, 4x4 et SUV. Le marché de « première monte » pour les constructeurs de véhicules de tourisme gonfle depuis peu ces volumes, en croissance de 5 % cette année. Et, avec de nouveaux clients extérieurs, l’atelier de mélangeage (où est conçue la gomme aux deux cents composants) affiche cette année 30 % de volumes supplémentaires. Reste à trouver des bras et les compétences. « Nous avons de toute façon soixante à quatrevingt départs à la retraite chaque année », relève Thierry Clerc. Des départs souvent anticipés de six mois ou un an, en raison du « dispositif fin de carrière ou des comptes épargne temps ». Pas moins de 150 personnes ont été recrutées au premier semestre 2017 et « l’objectif est d’en avoir recruté 150 autres au second semestre ». « Nos besoins concernent principalement les métiers de production et de maintenance. » Pour la production, le chef du personnel ouvre les bras à tous les profils : « Un candidat qui a une première expérience de l’industrie, c’est toujours mieux. Mais on ne se limite pas : l’important est qu’il ait une capacité à acquérir des compétences, un savoir-être et qu’il soit capable de s’adapter à des horaires contraignants. » Certaines équipes tournent toutes les semaines (matin, après-midi et nuit), d’autres sont uniquement affectées au week-end. La maintenance impose une formation de base (Bac pro, électromécanique, BTS maintenance…). « On est prêts en outre à accompagner ces personnes », encou-
MICHELIN
Vers les 300 embauches cette année
Différentes formations sont proposées aux postulants : tutorat, alternance ou formation en interne.
rage Thierry Clerc. En plus d’un tutorat interne et des cursus en alternance, l’entreprise propose une formation d’un an à Clermont-Ferrand et « des perspectives d’évolutions ».
Offres d’emploi sur les bus… Las, les candidats ne se bousculent pas autant que Michelin l’espérait et le turnover est plus important en raison « de l’effet masse » des embauches. Le service du personnel est contraint de multiplier les initiatives : réseaux sociaux, sites spécialisés, presse écrite, radio… Les bus de Cholet relaient aussi les offres, imités par les panneaux lumineux de la Ville. Un « road show », recrutement à ciel ouvert sur la place Travot, a
même été savamment mis en scène fin octobre. Pôle Emploi est aussi associé à l’opération : « Des actions sont prévues à Saumur, Angers et même en Sarthe. » Michelin va jusqu’à proposer un « pack mobilité » aux postulants tant convoités : « On leur propose une découverte de la région avec leur famille, la prise en compte d’un éventuel déménagement, un accompagnement du conjoint pour trouver un autre emploi… » Avec moins de 7 % de chômage dans un bassin qui souffre d’un manque d’attractivité, Thierry Clerc le reconnaît : « Recruter nécessite une énergie forte ». Et deux cents embauches supplémentaires sont prévues l’an prochain… Fabien LEDUC
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9 Courrier de l’Ouest Éco
Yves Boiteau
ILS EMBAUCHENT
L’agence O2 d’Angers (à gauche, sa responsable Nelly Vidal) emploie plus de 110 salariés.
O2 recrute « en permanence » Leader français du service à domicile, le groupe sarthois continue d’embaucher. Avec plus de 110 salariés aujourd’hui, son agence d’Angers en profite elle aussi. Ce n’est pas nouveau, le secteur des services à domicile est l’un de ceux qui recrutent le plus en France. Et cette tendance n’est manifestement pas prête de s’inverser. Vieillissement de la population, recomposition et modification des structures familiales, extension des amplitudes horaires de travail… Les facteurs socio-économiques qui favorisent aujourd’hui le recours à des services à domicile sont nombreux. Le développement du groupe O2, créé il y a plus de vingt ans au Mans (Sarthe), résume à lui seul l’évolution du marché. Poussé par une croissance annuelle à deux chiffres, il a dépassé les deux cents millions d’euros de chiffre d’affaires l’an passé et emploie aujourd’hui près de 13.000 collaborateurs en France. 17.000 si l’on raisonne à l’échelle de Oui Care, la holding qui chapeaute désormais la société et les filiales qu’elle a créées ou rachetées ces dernières années. A Angers, l’agence O2 (1) est au diapason. « Notre démarche de recrutement est permanente », appuie Nelly Vidal, sa responsable. Avec des pics saisonniers, correspondant peu ou prou à la rentrée des classes de septembre et celle des élèves de 3 ans en janvier. En septembre, au moment
Depuis 1884
de notre rencontre, Nelly Vidal tablait sur vingtcinq recrutements d’ici à la fin de l’année et « une dizaine de postes à compter de novembre ».
Un fort turn-over Le ménage et le repassage pèsent pour près de la moitié de l’activité de l’agence angevine. Mais la demande de garde d’enfants est en très forte progression (près de 25% de l’activité). Les profils recherchés ? « Pour les moins de 3 ans, un diplôme type CAP petite enfance est exigé ou une expérience au minimum de trois ans. Pour les plus de 3 ans, c’est l’expérience ou l’aptitude qui compte », précise Nelly Vidal. Diplôme obligatoire aussi pour les prestations d’accompagnement des personnes dépendantes, troisième champ d’activité d’O2. Lui aussi en pleine croissance. De fait, c’est sur la recherche de postes polyvalents que l’agence d’Angers, comme le groupe, cherche aujourd’hui à accentuer ses efforts. D’où une offre interne de formation et de professionnalisation importante. « Nous y voyons un intérêt pour la gestion de nos plannings, bien
sûr. Mais le but est bien de pouvoir proposer des volumes suffisants à nos salariés pour atteindre un temps plein quand ils le souhaitent », précise Jean-François Auclair, le directeur des ressources humaines d’O2. Un moyen de lutter aussi contre le turn-over. Sur quelque 5.500 personnes recrutées par an, le groupe en perd « environ la moitié ». « Chez nous, c’est plus la conséquence naturelle de départs d’étudiants ou de souhaits d’évolution professionnelle », prolonge Nelly Vidal, pour qui « un vrai changement est en train de s’opérer sur les métiers des services à la personne ». Yves Boiteau
(1) O2 est aussi présent à Cholet et Saumur, sous forme de franchises.
L'ENTREPRISE en chiffres Plus de 110 salariés à l’agence d’Angers 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires. 13.000 collaborateurs employés à l’échelle du groupe, pour un CA de près de 200 millions d’euros en France.
Classements des entreprises avec Pouey International (pages 14 à 27)
10 Courrier de l’Ouest Éco
Depuis 1884
ILS EMBAUCHENT
A Saumur, Castel innove et croît Castel a fait le choix de rester à Saumur et de s’agrandir à proximité immédiate de l’A 85. Croissance et emplois à la clé.
Laurent Zarini
Basé à Saumur sur la zone Écoparc de SaintLambert-des-Levées depuis plus de vingt ans, Castel est le leader français dans la conception et la fabrication de solutions de contrôle d'accès, d'interphonie professionnelle et de sécurité. Son logo bleu reprend fièrement la silhouette du château. Fidélité à l’ancrage. Penser local pour croître global. L’entreprise élabore des solutions high tech dans les environnements les plus exigeants : secteur médical, parkings, transports, pénitentiaire, défense, bâtiments tertiaires (banque, hôtellerie, bureaux), sites industriels ; et même groupes scolaires, avec un système d’alertes ciblées. Depuis Saumur, Castel se développe à travers ses huit agences régionales (Paris, Lyon, Lille, Nantes, Strasbourg, Tours, Bordeaux, Marseille) et un réseau de distribution mondial. L’innovation et le service via l’assistance technique portent loin la croissance.
Le directeur général, Ali Mamoud, fier de rappeler que « Castel conçoit, développe ses produits et en maîtrise la fabrication sur son site de Saumur. Une démarche unique en France sur notre marché ».
Un recrutement actif Employant quatre-vingt-dix personnes, Castel a quasiment doublé son effectif ces cinq dernières années avec quarante embauches et continue à recruter. « Notre fort développement nous a conduit à embaucher dans tous les secteurs de la société ces dernières années et nous allons continuer en ce sens, malgré nos difficultés à recruter. Les profils que nous recherchons sont essentiellement des ingénieurs et des techniciens (ingénieurs électronique hardware, ingénieurs développement web et technologies embarquées, techniciens validation, ingénieurs réseau, techniciens support hotline…). Nous avons également des besoins en production, gestion magasins et il nous faut des commerciaux performants », énumère Ali Mahmoud, le directeur opérationnel. L'innovation est constante grâce à l'écoute des besoins des clients et à l'importance du département recherche et développement : il emploie dix-sept ingénieurs et techniciens, soit 20% des
effectifs. Parmi les dernières innovations produits développées figure la deuxième génération d'interphones. Autres nouveautés de l’année : IPEVIA, une solution de contrôle d'accès pour le petit et moyen tertiaire ; ainsi que la PPMS Box, solution permettant de coordonner les plans d'urgence et de sécuriser les établissements scolaires.
Nouveau bâtiment Pour accompagner son développement, Castel va déménager. L’entreprise quittera son siège historique de 1.800 m² à Saint-Lambert-des-Levées au premier semestre 2018, pour s'installer sur un nouveau site d’un hectare et demi, situé ZA de la Ronde à Neuillé. Le nouveau bâtiment de 3 200 m² permettra d'étendre le département R&D, les bureaux, mais également la surface de production et de stockage.
« Notre futur bâtiment, dont la première pierre a été posée en juillet dernier, nous permettra de faire face à nos ambitions, avec comme objectif d'atteindre les 20 millions de chiffre d'affaires en 2020. Son implantation confirme également notre attachement à la vie économique locale du bassin saumurois », conclut Ali Mahmoud. Laurent Zarini
L'ENTREPRISE en chiffres Castel a rejoint le groupe italien URMET en 2010. En 2015, Castel a conclu l’acquisition de MWS (gestion des alarmes), près de Tours, à Larçay (12 salariés et un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros). 14,7 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2016 avec une croissance de 12 % (doublé en cinq ans).
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Vilmorin
ILS EMBAUCHENT
Le site de La Ménitré, qui compte 367 salariés permanents, continue d’embaucher régulièrement.
Vilmorin-Mikado sème les emplois Business unit de Limagrain, le semencier Vilmorin-Mikado recrute. Il réunit des métiers très spécifiques sur son vaste site de plus de 70 hectares à La Ménitré. Le semencier Vilmorin installé affiche une bonne santé. Cette business unit de Limagrain vient de changer de nom pour afficher sa récente évolution. Depuis le mois de septembre, elle s’appelle Vilmorin-Mikado, avec deux sièges : l’un en Anjou, l’autre au Japon. A l’échelle internationale, elle compte quelque mille collaborateurs. Le site de La Ménitré bénéficie de la politique de développement du groupe coopératif Limagrain. En 2016, Vilmorin s’est rapproché du semencier Mikado Kyowa Seed Co Ltd. « Un an après notre fusion, la nouvelle business unit a hérité des caractéristiques d’origine de chaque entité », déclare Rodolphe Millet, directeur général de Vilmorin-Mikado. On dénombre ses implantations dans douze pays.
Des saisonniers et bien au-delà Le site de La Ménitré, qui compte 367 salariés permanents, embauche. Durant la période printanière et estivale, cent-cinquante saisonniers sont recrutés. Non sans difficultés. « À l’année, nous recherchons des caristes, manutentionnaires, analystes de laboratoire... », complète 12 Courrier de l’Ouest Éco
Charlotte Tavin, en charge de la communication extérieure. Pour des contrats à durée déterminée, les besoins correspondent à des postes de technicien de sélection notamment. Après quelques extensions et aménagements réalisés au fil des années, le site ménitréen dispose d’un espace de travail étendu. L’usine couvre trois hectares et l’activité « recherche » environ soixante-dix hectares, dont soixante en pleins champs. 7,5 hectares sont réservés aux bâtiments du centre de recherche. L’an dernier, un nouveau parking a été réalisé, avec modification de la voirie communale afin d’augmenter la capacité de stationnement et d’améliorer la sécurité des salariés comme des visiteurs. L’activité du site est en effet intense. Délicat de parler de Vilmorin-Mikado sans évoquer le groupe Limagrain, dont il dépend. Celui-ci rassemble, dans cinquante-cinq pays, plus de 9.600 collaborateurs, dont 50 % en France. Et plus de 2.100 salariés sont dédiés à la recherche. C’est une des caractéristiques du groupe. Environ 16 % du chiffre d’affaires est consacré à cette activité. « C’est d’un niveau équivalent aux sociétés du secteur pharmaceu-
tique », souligne Charlotte Tavin. « La Ménitré accueille un des quatre principaux centres de recherche. » Une grande diversité de métiers et de savoir-faire sont ainsi concentrés sur le site de la Vallée. En se rapprochant du semencier japonais Mikado, Vilmorin voit son organisation évoluer. « Les équipes de chaque métier sont amenées à se rencontrer. Un comité stratégique est à la tête de cette business unit ». Il est dirigé par Rodolphe Millet, avec pour adjoints Dominique Amilien et une Japonaise, Takako Sakai. Pascale PINEAU
L'ENTREPRISE en chiffres 367 salariés permanents Environ 150 saisonniers (printemps-été) 70 hectares consacrés à la recherche (dont 60 en pleins champs) 16% du chiffre d’affaires du groupe Limagrain est investi dans la recherche
REPÈRES emploi
Les plus gros employeurs en Maine-et-Loire Le champion reste en tête. Avec 2.300 salariés, la coopérative agro-alimentaire Terrena (16.000 collaborateurs au niveau national) reste le principal employeur privé du département à travers ses différentes implantations. A titre de comparaison, la très moderne, productive et vaste usine Scania d’Angers ne compte « que » 620 salariés… soit moins que les Menuiseries Bouvet à La Membrolle. Ce palmarès qu’a établi la rédaction fait aussi apparaître une constante : le bassin de Cholet est et reste un gros pourvoyeur d’emplois (ainsi que l’atteste le faible taux de chômage qui caractérise ce tonique territoire). Il « truste » ainsi pas moins de six places sur les douze premières de notre classement.
Privés • Terrena : 2.300 • Eram (Saint-Pierre-Montlimart) : 2.100 (total monde : 7.500) • La Poste : 1.723 • Michelin (Cholet) : 1.350 • Thales (Cholet) : 1.300 • Valeo (Ecouflant) : 1.120 • Charal (Cholet) : 1.050 (sur 3.000) • Brioche Pasquier (Les Cerqueux) : 987 (trois usines) • Nicoll raccords et plastiques (Cholet) : 962 (sur 1150) • Crédit Agricole : 811 • Hutchinson-Paulstra (Segré) : 770 (10.000 en France) • Crédit Mutuel Anjou : 711 • Eolane (Angers et Combrée) : 685 (3.200 au total) • Menuiseries Bouvet (La Membrolle-sur-Longuenée) : 630 • Keolis (Angers) : 627 • Scania (Angers) : 620 • Clinique de l’Anjou : 600 • Groupe Devillé (outillage et pièces de sécurité auto, Baugé et Beaucouzé) : 583 (931 au total) • GSF (propreté et hygiène, Angers et Cholet) : 550 (3.0000 en France) • Longchamp (Segré et Combrée) : 490 • France Champignon (Saumur) : 488 (609 au total) • Convergys (centre d’appels, Angers) : 465 • Restoria (Saint-Barthélemy) : 455 (et 700 au total)
Dans le public, le gros bataillon reste logiquement le Centre hospitalier universitaire avec 6.444 agents, effectif en progression même par rapport à 2015 (6.285). Les cinq plus gros employeurs publics du département se concentrent, sans surprise, sur Angers. La Ville d’Angers, son Centre communal d’action social (CCAS) et la communauté d’agglomération Angers Loire Métropole totalisent à eux seuls 4.102 agents (4.117 en 2015). Soit sensiblement plus que le Conseil départemental (environ 2.800) et à peu près autant que la Défense nationale.
• CAIB (menuiseries métal, Cholet) : 450 • Guillet Volailles (Daumeray) : 430 • Atos (informatique, Angers et Trélazé) : 420 (16.500 en France) • Lacroix Electronics (Montrevault-sur-Erdre) : 420 (3.150 au total) • Dorel (produits de puériculture, Cholet) : 400 • Chassis Brakes (Saint-Barthélemy) : 400 • Lacroix Electronics : 400 • Polyclinique de Cholet : 400 • Caisse d’Epargne : 378 • Enedis (ex-ERDF) : 370 • Vilmorin (La Ménitré) : 367 (472 en France) • Hyper U Mûrs-Erigné : 362 • Bodet (groupe) : 250 (sur 700) • Carrefour Saint-Serge : 240 • Evolis (Beaucouzé) : 220 (375 à travers le monde) • Thyssenkrupp (Saint-Barthélemy) : 170 • Euroviande Services (Saint-Sylvain-d’Anjou) : 50 au siège (1.000 en France)
Publics • CHU d’Angers : 6.444 • Université d’Angers : 3.859 • Ville d’Angers : 2.926 • Angers Loire Métropole : 696 • CCAS d’Angers : 480
Les échos de l'Eco Biogance s’offre 1.000 m² à Champtocé Spécialiste des produits d'hygiène naturels pour animaux de compagnie, Biogance a intégré cette année un nouveau siège social de 1.000 m² dans la zone de Champtocé. Depuis sa création en 2008, l’entreprise a connu un développement exponentiel. Elle emploie aujourd'hui quatorze salariés pour un chiffre d'affaires d'1,5 million d'euros, en croissance de 15 % l'an dernier. Quinze embauches sont prévues d’ici 2020.
Bodet à l’heure des embauches Les offres d’emploi ne manquent pas au sein du groupe Bodet, fondé il y a près de 150 ans à Trémentines et dont le siège va rejoindre en fin d’année la zone du Cormier à Cholet. L’entité campanaire, activité historique, a depuis été supplantée par l’entité Bodet Software (300 des 700 salariés, dont 130 à Cholet). La société développe des systèmes pour les services RH et des outils de gestion des temps de
présence, d’absence, des contrôles d’accès… Cette branche génère 35,7 des 76,5 millions d’euros de chiffre d’affaires total en 2016. Forte d’une croissance à deux chiffres, Bodet Software, friande de candidatures spontanées, relaie actuellement sur son site une vingtaine d’annonces : analyste, consultant formateur logiciel, conseillers support et clientèle, ingénieur développement…
Velco remporte le concours Lépine européen Le guidon de vélo connecté développé par la start-up angevino-nantaise Velco a remporté, début septembre, le premier prix du Concours Lépine européen 2017. Le Wink Bar est un guidon équipé d'un système de navigation GPS et de phares automatiques, qui visent à rendre la pratique du vélo plus agréable et sécurisée. La jeune entreprise avait bouclé en janvier une première levée de fonds de 450.000 euros destinée à financer l’industrialisation et la commercialisation de son produit, désormais disponible à l’achat.
13 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ
Le classement des entreprises selon le chiffre d’affaires (plus de 8 millions d’euros) Comment lire nos tableaux Ces tableaux ont été réalisés par Pouey International SA, spécialiste « business to business » du renseignement commercial et financier garanti et du recouvrement de créances. Chaque tableau classe les entreprises par ordre décroissant du chiffre d’affaires dans leur domaine d’activité. Qui est retenu ? Ces informations concernent exclusivement les entreprises privées dont l’établissement principal (siège social) est situé dans le Maine-et-Loire. Pour cette raison, certaines sociétés présentes dans le département ne figurent pas dans les tableaux. Par ailleurs, la loi Macron du 6 août 2015 a étendu le dispositif de confidentialité des comptes de résultat aux petites entreprises (sont concernées les sociétés ne dépassant pas deux des trois seuils suivants au titre du dernier exercice comptable clos : chiffre d’affaires : 8 M€ ; total du bilan : 4 M€ ; 50 salariés). Pour cette raison, ne sont considérées dans ces classements que les entreprises affichant un chiffre d’affaires supérieur à 8M€. Comment ? Ces données officielles sont collectées auprès des greffes des tribunaux de commerce dans les semaines qui précèdent leur publication. Les entreprises ne déclarant pas leur bilan ou dont le bilan n’a pas encore été mis à disposition ne peuvent donc pas figurer dans ce Dénomination
palmarès. Quant aux secteurs d’activité, ils ont été établis par rapport au code NAF (nomenclature des activités françaises, établie par l’Insee) d’appartenance de chaque société. Quand ? Les chiffres indiqués sont ceux des bilans clôturés en 2016 voire 2017. Combien ? Les valeurs sont exprimées en « kiloeuros ». Ainsi, un total de 1.700 dans le tableau correspond à 1.700.000 euros. Quoi ? Outre le rang de classement, la dénomination et la commune de domiciliation du siège social, ces tableaux mentionnent les derniers chiffres hors taxes déclarés par chaque entreprise. Soit son chiffre d’affaires (CA), l’évolution en pourcentage de son dernier CA connu par rapport à celui de l’année précédentes (sachant que des facteurs multiples peuvent intervenir dans cette évolution) et son résultat net à la date de clôture du bilan. Enfin, par défaut, les entreprises classées ne font pas état de chiffres consolidés (pour un groupe, somme des chiffres des entités le constituant). Cependant, certains chiffres consolidés sont indiqués si le groupe en a fait communication. De ce fait, certaines entités d’un groupe peuvent figurer en leur nom alors que le nom de leur groupe d’appartenance figure aussi dans le classement.
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
LES CERQUEUX
127243
-3,3
8813
MORANNES SUR SARTHE DAUMERAY
120008
0,4
634
LA MENITRE
114139
13,1
13494
BRISSAC LOIRE AUBANCE
105690
2,2
1282
SEGRE EN ANJOU BLEU
98101
-0,8
1347
LES CERQUEUX
68298
-0,7
1897
ST BARTHELEMY D ANJOU
56053
-2,8
67326
AGROALIMENTAIRE
Depuis 1884
1
BRIOCHE PASQUIER CERQUEUX
2
SAS GUILLET
3
VILMORIN
4
BISCOTTE PASQUIER
5
SA LA TOQUE ANGEVINE
6
PATISSERIE PASQUIER CERQUEUX
7
COINTREAU
8
ATM PETFOOD
LONGUE JUMELLES
55565
-20,9
2820
9
EVIALIS FRANCE
LONGUE JUMELLES
48791
-12,5
1243
10
CHAUCER FOODS
ST CYR EN BOURG
37057
7,1
64
11
CAVE ROBERT ET MARCEL
ST CYR EN BOURG
28753
0
6509
12
EUROVIANDE SERVICE
VERRIERES EN ANJOU
28219
-6
-93
13
BEJO PRODUCTION
BEAUFORT EN ANJOU
24604
27,9
2520
14
AVIAGEN FRANCE
BEAUCOUZE
23260
15,2
640
15
GIFFARD ET COMPAGNIE
AVRILLE
22803
8
1565
16
BOUVET LADUBAY
SAUMUR
22601
2,9
2231
17
COOP AGRICOLE LES CAVES DE LA LOIRE
BRISSAC LOIRE AUBANCE
22230
2,4
651
Classements réalisés en collaboration avec Pouey International
14 Courrier de l’Ouest Éco
Depuis 1884
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
AVRILLE
19128
14
1457
LONGUE JUMELLES
16386
24
1896
CHATEAUNEUF SUR SARTHE
16301
30,6
634
AGROALIMENTAIRE 18
FOUCTEAU SA
19
TECHNISEM
20
CHOCOLAT MATHEZ
21
JCT PLANTS SAS
BEAUFORT EN ANJOU
13008
-3,7
259
22
TECHNI DESOSS
VERRIERES EN ANJOU
12515
5,1
368
23
POMONE
LES HAUTS D ANJOU
12431
11,8
1388
24
ETS CELLIER
CHALLAIN LA POTHERIE
11521
-16,3
102
25
GRATIEN MEYER
SAUMUR
10525
7,4
101
26
NUTRAL SAS
CHATEAUNEUF SUR SARTHE
9867
-0,3
741
27
VEUVE AMIOT SAS
SAUMUR
9817
6,2
27
28
BARRAULT HORTICULTURE
LA POSSONNIERE
9659
-3,3
187
ST BARTHELEMY D ANJOU
302938
-11,9
7315
BTP 1
THYSSENKRUPP ASCENSEURS
2
LUC DURAND
LONGUENEE EN ANJOU
32213
-2,2
81
3
ALTER CITES
ANGERS
31819
60,9
665
4
CEGELEC INFRA BASSIN DE LOIRE
BEAUCOUZE
31794
26,6
2743
5
SCIC D'HLM GAMBETTA
CHOLET
31602
326,9
5976
6
ALTER PUBLIC
ANGERS
26432
106,2
182
7
ALLIANCE CONSTRUCTION GROUPE
SEVREMOINE
25626
-6,5
519
8
OCCAMAT
SEGRE EN ANJOU BLEU
24456
-18,4
174
9
COMEC
LA TESSOUALLE
24416
-15,4
1033
DURTAL
23618
26,5
330
10
GROUPE MARAIS
11
TECHNITOIT
LES PONTS DE CE
20729
-20,3
3288
12
COURANT SA
CHALONNES SUR LOIRE
20060
-2,6
454
13
C.A.A. AGENCEMENT
MAUGES SUR LOIRE
17250
3,7
55
14
JOUSSELIN CONSTRUCTION
OMBREE D ANJOU
14733
-9,4
123
15
BOISSEAU BATIMENT
MAUGES SUR LOIRE
14378
25,6
145
16
ATELIERS PERRAULT FRERES
MAUGES SUR LOIRE
13466
-15,5
-372
17
CONSTRUCTIONS DU HAUT ANJOU
OMBREE D ANJOU
13315
5
251
18
CHARPENTE MENUISERIE ROUSSEAU
LONGUENEE EN ANJOU
13082
-5,2
-438
19
DEFONTAINE
LA SEGUINIERE
12385
12,6
305
20
ENTREPRISE HUMBERT ET CIE
LES PONTS DE CE
11860
-0,2
423
21
SDEL ENERGIS
ECOUFLANT
10789
0
427
22
PODELIHA ACCESSION
ANGERS
10681
43,2
107
23
ENTREPRISE BREHERET
MONTREVAULT SUR EVRE
10282
-8,1
263
24
HORTERE CONSEIL
ST LEGER DES BOIS
10008
18,7
50
Source Pouey International
15 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
LOURESSE ROCHEMENIER
9906
3,2
219
ANGERS
9246
-0,3
306
DOUE EN ANJOU
9152
26,3
140
CHOLET
8995
6,2
259
MOZE SUR LOUET
8757
10,6
187
ANGERS
8535
0
342
CHALONNES SUR LOIRE
8117
24,9
234
BTP 25
JUSTEAU FRERES
26
MTC
27
VERCHEENNE TRAVAUX HYDRAULIQUES, MARITIMES ET FLUVIAUX
28
ABG CLIMATIQUE
29
ATHEX
30
SARL LUCAS ANGERS
31
E.R.B.
COMMERCE
Depuis 1884
1
SCANIA FRANCE
ANGERS
685764
21
15323
2
LARIVIERE
ANGERS
378404
1,4
8542
3
DENKAVIT FRANCE
MONTREUIL BELLAY
222365
-6,2
9291
4
AXELIS TERTRE
BEAUCOUZE
173366
6,3
6868
5
INTERVET
BEAUCOUZE
170603
0,2
1133
6
CHAUSSURES ERAM
MONTREVAULT SUR EVRE
154553
-6,9
-20230
7
COOP AGRICOLE DU PAYS DE LOIRE
BELLEVIGNE EN LAYON
113945
-2,5
1672
8
SIAA
ANGERS
105169
4,8
254
9
ARANEA
MURS ERIGNE
100276
-0,3
3273
10
SAUMUR DISTRIBUTION
SAUMUR
90575
-1,8
306
11
DOREL FRANCE
CHOLET
89597
-7,4
-5320
12
S.L.C.
BEAULIEU SUR LAYON
85851
8,3
2102
13
GROUPE A.D. SUD OUEST
ANGERS
84939
-7,2
1550
14
AUTODISTRIBUTION BASSIN PARISIEN NORD
ANGERS
84618
5,1
2586
15
IKKS WOMEN
SEVREMOINE
75810
-5,9
6396
16
MARTIN RONDEAU
ST BARTHELEMY D ANJOU
75743
4,6
2426
17
AD GRAND OUEST
ANGERS
70391
0,4
2081
18
GOURONNIERES DISTRIBUTION
ANGERS
63497
0,3
1214
19
IKKS JUNIOR
SEVREMOINE
60423
-0,9
3426
20
TEXTO FRANCE
MONTREVAULT SUR EVRE
55859
-16,8
-39345
21
LEROY ACCESSOIRES DISTRIBUTION
SEGRE EN ANJOU BLEU
54891
36,5
788
22
SOCIETE AUTOMOBILE CHOLETAISE
CHOLET
54009
5,9
670
23
BOCAGE
MONTREVAULT SUR EVRE
53795
-5,2
-3535
24
TERRENA GRAND PUBLIC
ANGERS
51580
0
1398
25
GROUPEMENT DES METIERS DU BOIS
CHEMILLE EN ANJOU
47891
7,8
1859
26
ALLIANCE LOIRE
ST CYR EN BOURG
45838
5,9
120
27
DYNAMISM AUTOMOBILES
BEAUCOUZE
44530
19,2
671
Classements réalisés en collaboration avec Pouey International
16 Courrier de l’Ouest Éco
Depuis 1884
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
CHEMILLE EN ANJOU
44365
-1,1
3114
BEAUCOUZE
43805
10
1256
LES PONTS DE CE
42938
2,6
144
ST BARTHELEMY D ANJOU
42616
-5,3
1662
VERRIERES EN ANJOU
40853
5,7
731
BRISSAC LOIRE AUBANCE
40743
31,4
535
CHOLET
40724
0,7
507
SEVREMOINE
40666
-0,6
453
MONTREVAULT SUR EVRE
40533
0,5
734
VILLEVEQUE
40379
-6,9
132
CHOLET
40214
-0,2
-275
CHEMILLE EN ANJOU
40104
0,6
754
MAZE MILON
39971
8,5
438
COMMERCE 28
ETABLISSEMENTS SOGAL RESEAU NEGOCE
29
FUSEAU SAS
30
FLEURON D ANJOU
31
BECRIDIS
32
SYLDIS
33
STE ANGEVINE D EDITION LIBRAIRIE
34
DYNALEC DIST
35
LANDRISE
36
ERAM INTERSERVICES
37
GEMY VEHICULES OCCASION PAR ABREVIATION,
38
ETS DUGAST
39
CHEMILLE DISTRIBUTION
40
LIGERIA
41
CHARRIER
CHOLET
39572
5,7
93
42
EUROKA
CHOLET
39079
-7,5
228
43
SEGRE DISTRIBUTION
SEGRE EN ANJOU BLEU
38060
-5,1
1033
44
GARAGE MODERNE SA
ANGERS
37740
5,2
325
45
POMANJOU INTERNATIONAL
ECOUFLANT
37622
-4,3
290
46
MACANTI
DOUE EN ANJOU
37265
-2,9
1173
47
COUZEDIS
BEAUCOUZE
33509
0,4
958
48
POM'EVASION
LES GARENNES SUR LOIRE
33034
2,2
108
49
LA METAIRIE
LONGUE JUMELLES
32177
-1,2
892
50
SAS MAX 2
CHATEAUNEUF SUR SARTHE
31584
0,5
266
51
AVENIR AUTOMOBILES
BEAUCOUZE
31331
8,5
315
52
ONE STEP
SEVREMOINE
31326
11,2
2512
53
LES VERGERS D'ANJOU
VERRIERES EN ANJOU
31252
14,4
188
54
CEMADIS
BEAUPREAU EN MAUGES
31121
-2,7
1019
55
BAMIDIS
CHEMILLE EN ANJOU
30909
-1,2
497
56
BRISSAC DISTRIBUTION
BRISSAC LOIRE AUBANCE
30645
-1,8
307
57
CHOLET AUTOMOBILES
CHOLET
30179
-2,2
264
58
SCANIA LOCATION
ANGERS
30059
20,7
332
59
ZOLPAN CENTRE OUEST
ANGERS
29583
15,6
-1695
60
TERRIEN
OREE D ANJOU
29569
-5,4
90
61
ALBERT BESOMBES MOC BARIL
SAUMUR
29382
27,1
113
62
FINDIS BRETAGNE
BEAUCOUZE
29263
18,4
1692
63
SYNCHRO DIFFUSION
ST BARTHELEMY D ANJOU
28515
9
870
64
SOC COMMERCIALE DE PRODUITS AGRICOLES
LE PUY NOTRE DAME
28289
-14,3
277
Source Pouey International
17 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
ANGERS
28122
-1,2
524
SEVREMOINE
27916
-1,7
814
GREZ NEUVILLE
27755
1,7
298
BEAUCOUZE
27498
6,9
1513
ST BARTHELEMY D ANJOU
27224
19,6
1564
BELLEVIGNE EN LAYON
27147
4,1
42
ANGERS
26682
0
-158
LYS HAUT LAYON
26160
0,5
459
LOIRE AUTHION
25947
-0,2
327
SAUMUR
25758
3,1
245
BEAUCOUZE
25612
15,6
62
ANGERS
25305
-5,5
48
COMMERCE
Depuis 1884
65
LES JUSTICES 2000
66
IKKS MEN
67
SOLIODIS SA
68
SNA EUROPE FRANCE
69
LILIAL
70
SA AGRILOIRE
71
CLENET
72
VIVALDIS
73
CALPE
74
PAYS DE LOIRE AUTOMOBILES
75
CARBURANTS COMBUSTIBLES PETRODIS
76
EDIMAG
77
SARL MARTINEAU
CHALONNES SUR LOIRE
25284
-1,5
207
78
MODEMA AGRI
ST LEGER SOUS CHOLET
25233
-5
428
79
MACAFI
SEVREMOINE
24631
2,6
355
80
MAISON PELE
CANDE
24606
1,4
200
81
GEA FOOD SOLUTIONS FRANCE SAS
BEAUCOUZE
24335
-2,2
302
82
SDD
TIERCE
24220
2,3
369
83
ETABLISSEMENTS PETIT
AVRILLE
23449
17,5
1037
84
BETAIL VIANDES MAUGES MAYENNE
ANGERS
23137
-2,9
-252
85
DLF FRANCE
BRISSAC LOIRE AUBANCE
23076
6
192
86
FINDIS ADC
BEAUCOUZE
22999
-3,9
757
87
CHALODIS
CHALONNES SUR LOIRE
22799
2
406
88
HORTICASH
ST MARTIN DU FOUILLOUX
22721
1
-295
89
DROUET
SEVREMOINE
22450
-5,3
252
90
TIMAEL
ANGERS
22122
35
77
91
FINDIS PAYS DE LOIRE
BEAUCOUZE
21621
8,8
906
92
MOBIDIS
ST GEORGES SUR LOIRE
21583
2,5
609
93
FINDIS SUD OUEST
BEAUCOUZE
21260
-8,1
405
94
ANGERS ACTION AUTOMOBILE
ANGERS
20853
16
359
95
RICHEL EQUIPEMENT
ST BARTHELEMY D ANJOU
20516
46,4
1006
96
BELLIARD
ST BARTHELEMY D ANJOU
20390
4,6
192
97
HEULIN ROUSSEAU
ST BARTHELEMY D ANJOU
20234
-3,2
739
98
LINAK FRANCE
BEAUCOUZE
20113
13,3
451
99
HADERMA
CANDE
19550
0,1
324
Classements réalisés en collaboration avec Pouey International
18 Courrier de l’Ouest Éco
Depuis 1884
Publicité
Mots clés :
• Terrassement • Réseau assainissement • Aménagement urbain • Entretien de voiries • Bordures coulées • Désamiantage • Déconstruction
Chiffres clés : ■ Effectifs : 85 salariés ■ Rayon d’action : Maine-et-Loire et Nord Vendée ■ CA : 12 millions d’euros en 2017 ■ Année de création : 1973 Reprise par le groupe Charier en 2006
Charier Routes et Travaux Urbains, Agence Lahaye Agir pour que ça dure Connue et reconnue pour ses compétences dans le domaine de la construction d’infrastructures routières, de la plateforme industrielle jusqu’au particulier, Lahaye TP se diversifie. Elle accompagne ainsi les entreprises privées pour l’entretien courant de sites industriels. Confrontée à la présence d’amiante dans les réseaux unitaires d’assainissement, l’entreprise a formé ses collaborateurs et possède la certification Qualibat 1552. Elle intervient aussi dans le désamiantage de bâtiments destinés à la réhabilitation ou à la démolition. Intégrée à l’entreprise familiale Charier, 120 ans cette année, l’agence Lahaye profite des dernières inno-
vations en lien avec des enjeux de société sociaux et environnementaux. Le bureau d’étude, recherche et développement Charier a par exemple pensé le « Frioflex », un enrobé à froid stockable utilisé pour reprofiler les chaussées déformées. Par l’adjonction de fibres végétales dans les couches de forme, le procédé « Satis » augmente la portance du sol et diminue l’épaisseur de l’enrobé. Avec « Hélianthe », l’énergie solaire est récupérée pour chauffer des équipements grâce à un fluide caloporteur présent dans l’épaisseur de l’enrobé. Autre innovation, « l’Enrovol », un enrobé pour le sol d’élevages industriels de volailles, qui se révèle plus économique que le dallage béton.
CHArIEr - AgEnCE LAHAyE Z.A. de la Vainnerie - La Tourlandry 49120 CHEMILLE-En-AnJOU 02 41 64 46 60
Publicité
Mots clés :
■ Vente et location de véhicules ■ Gestion de parc ■ Véhicules de remplacement
Chiffres clés :
■ Effectif : 60 collaborateurs ■ 11 vendeurs pour le secteur d’Angers ■ CA 2017 : 35 millions d’euros ■ 1 500 véhicules neufs vendus par an ■ Date de création : 01/09/2012 Auparavant Citroën Angers était une filiale du constructeur ■ 1 agence à Segré
CITROËN ANJOU MOTORS
Une équipe au service des professionnels
A l’écoute des besoins et des exigences des professionnels, Citroën Anjou propose toute une gamme de services qui leur est entièrement consacrée. Que ce soit pour l’acquisition d’un seul véhicule ou la constitution d’une flotte, la concession dédie aux professionnels une équipe de spécialistes du secteur qui saura cerner au mieux vos besoins et vous proposer des véhicules en adéquation avec votre activité. L’enseigne propose également de nombreuses solutions en terme de financement, de location longue durée et d’entretien.
Citroën Anjou Motors adapte aussi son service aprèsvente aux professionnels. Un guichet leur est réservé et des techniciens spécialisés sont là pour réceptionner les véhicules du lundi au samedi matin. Pour garantir la continuité de votre activité, des solutions de mobilité sont systématiquement proposées. Plus qu’un simple concessionnaire, Citroën Anjou Motors, devient alors un véritable partenaire de l’entreprise. Nouveauté 2018, au 1er janvier DS Auto devient une marque à part entière et la DS7 Crossback en février 2018 en sera le premier produit. Une exclusivité à découvrir chez Citroën Anjou Motors.
3, rue Vaucanson ANGERS 02 41 21 22 22 Zone commerciale la Renaissance SEGRÉ 02 41 26 31 19 www.reseau.citroen.fr/angers
19 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
COMMERCE 100
SAS HUCODIS
BECON LES GRANITS
19438
0,7
661
101
SALORGES
MONTREUIL BELLAY
18827
-1,9
233
102
VAL DE LOIRE AUTOMOBILE
ANGERS
18586
21,1
666
103
M.V.S.
ST CYR EN BOURG
18472
5,2
683
104
ROCADE SUD AUTOMOBILES
ST MELAINE SUR AUBANCE
18266
2,4
255
105
AURODIS
CORZE
18265
-0,5
356
106
SOCIETE DE DISTRIBUTION DU LOIR
DURTAL
18178
4
99
107
ETABLISSEMENTS SOGAL RESEAU GSB
CHEMILLE EN ANJOU
17921
7,7
486
108
CHARRON
MAUGES SUR LOIRE
17273
-8,4
96
109
SAVAS SAS
DISTRE
16853
4,1
500
110
VALDIPOM
LES HAUTS D ANJOU
16826
-16,2
11
111
GARAGE DELETRE
ST GEORGES SUR LOIRE
16690
-9,8
2
112
GCA ANGERS
ANGERS
16487
1,1
417
113
COLMADIS
MAULEVRIER
16282
3,1
421
Source Pouey International
Nouveau site sur VIHIERS depuis août 2017
Depuis 1921, les ETS LAHAYE transforment toutes les solutions textiles techniques : PVC, TISSU, POLYESTER, CUIR… PROTECTION SOLAIRE : voiles d’ombrage, pergolas, stores… HOUSSES : machines, mobiliers BÂCHES VÉHICULES : camions, remorques, bennes INDUSTRIE : cloisonnements thermiques, brise-vent, rideaux coulissants, préaux, chapiteaux, acoustiques... SELLERIE : agencement, banquettes, garnissage, sellerie, sièges...
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20 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
COMMERCE 114
JOSEPH VERDIER
MONTREUIL BELLAY
16275
17,5
-282
115
ISADIS
MAUGES SUR LOIRE
16189
-1,6
510
116
POMANJOU
ECOUFLANT
15978
-2,4
91
117
SELECT FRUIT
LES GARENNES SUR LOIRE
15323
-3,5
185
118
SARL ATLANPOM
FREIGNE
15115
-10,8
86
119
GRAVIS TRELAZE
TRELAZE
15027
-6,9
887
120
SA TIJOU
CHEMILLE EN ANJOU
15022
27,2
192
121
TR EQUIPEMENT
ECOUFLANT
14942
96,8
1252
122
NUNHEMS FRANCE
BEAUCOUZE
14761
15,7
604
123
VALLANDIS
BELLEVIGNE EN LAYON
14340
2
295
124
VERT ANJOU
LES GARENNES SUR LOIRE
14144
-3,7
83
125
CAILLEAU PNEUS
ANGERS
14010
7,1
102
126
PINDIERE FRANCE
SEVREMOINE
13869
-13,2
-121
127
DIRECT-FLO
ANGERS
13449
12,4
257
128
PROVAL SYSTEME
BEAUPREAU EN MAUGES
13212
-2,1
-271
129
TECHNI-MAG
MONTREVAULT SUR EVRE
12636
-0,8
-1326
130
SICA TRANSFOFRUITS
ANGERS
12520
18,3
60
131
SURTECO FRANCE
BEAUCOUZE
12462
8,4
561
132
CHOLDIS
CHOLET
12401
-5,9
-112
133
SA VAL'PRIM
LONGUE JUMELLES
12258
6,9
-193
134
CONVIDIS
SAUMUR
12153
6,1
203
135
SA GENNES DISTRIBUTION
GENNES VAL DE LOIRE
12130
14,3
179
136
COMPTOIR AGRICOLE DES MAUGES
OREE D ANJOU
11483
4,5
476
137
LA MAISON DU ROSE
DOUE EN ANJOU
11456
6,5
308
138
ENZA ZADEN FRANCE COMMERCIAL SAS
ALLONNES
11422
4,7
757
139
GGP DISTRI
MONTREVAULT SUR EVRE
11305
12,4
166
140
BEJO GRAINES FRANCE
BEAUFORT EN ANJOU
11279
17,6
1128
141
PLATEFORME TECHNIQUE NATIONALE MONTAJAULT
ANGERS
11275
5,9
1173
142
ETS PIERRE BOURRE
MAUGES SUR LOIRE
11081
13,4
280
143
CHOLET AUTO SPORT
CHOLET
10968
-0,9
284
144
ETABLISSEMENTS SIMON
CHOLET
10951
2
62
145
SANIT FRANCE OUEST
AVRILLE
10887
-4,4
147
146
SAS ROMET 49
LES HAUTS D ANJOU
10754
-15,1
-48
147
IDENTITES 49
VERRIERES EN ANJOU
10686
13,8
708
148
PYRADIS
TRELAZE
10674
10,3
-122
149
I.CODE
SEVREMOINE
10619
0
991
150
ITAL AUTO 49
ANGERS
10508
14,2
108
Source Pouey International
21 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
ANGERS
10419
0,9
27
VERNOIL LE FOURRIER
10338
-0,7
226
MONTREVAULT SUR EVRE
10215
20,8
93
COMMERCE 151
SOCIETE CASH 49
152
VERNDIS
153
L OEUF DES DEUX MOULINS
154
THOMAS CHOLET
CHOLET
10113
2,7
372
155
SA CHOLETAISE DISTRIBUTION ET SERVICES
CHOLET
9934
-9,8
156
156
SARL CREPINS OUEST
CHOLET
9879
7,9
691
157
BOUCARD EMBALLAGES
LA SEGUINIERE
9685
5,4
743
158
POM'LIGNE
TUFFALUN
9671
9,2
66
159
SERVI COULEURS
ST BARTHELEMY D ANJOU
9586
19,6
220
160
SARL UNIP QUINCAILLERIE DOUESSINE
DOUE EN ANJOU
9488
-0,7
238
161
REAL AUTOMOBILES
ANGERS
9468
-0,9
78
162
DANUBE AUTOMOBILES
ANGERS
9390
12,4
0
163
CIBA OUARY
CANDE
9079
-9,3
251
164
GCA CHOLET
CHOLET
8844
-5,8
82
165
TRELADIS
TRELAZE
8774
37,1
240
166
RURAL GARDEN
VERRIERES EN ANJOU
8773
120,9
196
167
ALCOR EQUIPEMENTS
CHAMPTOCE SUR LOIRE
8729
53,9
266
168
SERVICE AGRI
BEAUPREAU EN MAUGES
8554
-18,4
137
169
SOC DU GARAGE DE BRETAGNE
ANGERS
8492
-10,2
122
170
JARNY SUD LOIRE
DOUE EN ANJOU
8289
-12,8
-266
171
LAULINE
CHALONNES SUR LOIRE
8244
0,5
-145
172
GLACES DISTRIBUTION INTERNATIONALE
BEAUFORT EN ANJOU
8186
-4,2
1196
173
SOCIETE DES FOURS A CHAUX D'ANGERS
ANGERS
8148
91,1
-386
174
BELLIARD MATERIAUX
BEAUPREAU EN MAUGES
8099
4,9
340
LA SEGUINIERE
167197
206,3
11893
SEVREMOINE
130788
-2,8
1251
VERRIERES EN ANJOU
106017
2,5
1360
MONTREVAULT SUR EVRE
99062
5,2
-10096
INDUSTRIE (hors agroalimentaire) 1
BOUYER LEROUX
2
ONESIKKS
3
JF CESBRON
4
LACROIX ELECTRONICS
5
ARTUS
AVRILLE
90989
13,6
10398
6
COMPOSANTS ARCHITECTURAUX INDUSTRIALISES POUR LE BATIMENT
CHOLET
83251
8,7
3396
7
CARPENTER SAS
NOYANT VILLAGES
76988
-6,6
4580
8
FIBERTEX NONWOVENS
CHEMILLE EN ANJOU
67232
2,3
4791
9
UNIL OPAL
SAUMUR
66680
-4,7
6517
ECOUFLANT
64074
13,6
2353
10
SCANIA PRODUCTION ANGERS SAS
Source Pouey International
22 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
INDUSTRIE (hors agroalimentaire)
Depuis 1884
11
COEXPAN FRANCE S.A.
BEAUCOUZE
62645
-5,9
2017
12
EVOLIS
BEAUCOUZE
62604
-0,2
8612
13
EUROPAC CARTONNERIE ATLANTIQUE
DURTAL
60479
0,1
204
14
TECHNISYNTHESE
MONTREVAULT SUR EVRE
53109
-2,2
2165
15
GREGOIRE-BESSON
SEVREMOINE
52033
-6,3
345
16
TRIOPLAST FRANCE
OMBREE D ANJOU
50545
-0,1
2007
17
DEVILLE AUTOMOTIVE SAFETY COMPONENTS SAS
BAUGE EN ANJOU
49205
3,2
2908
18
BATISTYL MENUISERIES
MAULEVRIER
49101
9,2
1046
19
A ET R CARTON CDF
CHOLET
44755
0,4
663
20
MERLIN GERIN LOIRE
SAUMUR
41596
-15,3
-584
21
PALAMY STE
LE MAY SUR EVRE
41209
4
1850
22
SHAPERS' FRANCE
LA SEGUINIERE
40768
32,8
231
23
ETABLISSEMENTS SOGAL FABRICATION
CHEMILLE EN ANJOU
39806
4,7
74
24
WARNER ELECTRIC EUROPE SAS
ST BARTHELEMY D ANJOU
37713
-3,4
1684
25
BODET SA
TREMENTINES
33860
4,8
1638
26
ZACH SYSTEM
AVRILLE
33269
22
1992
27
CETIH FENETRES
SEVREMOINE
33022
110,5
28
28
ETABLISSEMENTS CLEON
LA ROMAGNE
32456
-11,8
444
29
ALLTUB FRANCE
SAUMUR
30672
-5,3
1813
30
LES ATELIERS DIXNEUF
LA ROMAGNE
30020
-0,2
2186
31
NEOFORM INDUSTRIES
CHOLET
28935
0,6
128
32
KOLMI HOPEN
ST BARTHELEMY D ANJOU
28695
-1,4
-126
33
SCHERING -PLOUGH SANTE ANIMALE
SEGRE EN ANJOU BLEU
28319
-4,8
1235
34
SLAMI
CHOLET
27865
-2,4
64
35
GUERIN SYSTEMS
LE MAY SUR EVRE
27296
-50,2
-1338
36
QALIAN
SEGRE EN ANJOU BLEU
27272
-2,8
-737
37
PARADE
MONTREVAULT SUR EVRE
26371
-5,6
1298
38
ORE
VERRIERES EN ANJOU
24505
8,5
2483
39
HUMEAU BEAUPREAU
BEAUPREAU EN MAUGES
22550
-18,1
396
40
CAROLEX
LONGUE JUMELLES
22504
0
511
41
EOLANE ANGERS
ANGERS
22191
-14,6
43
42
ALLIA
VERRIERES EN ANJOU
22179
3,2
-66
43
JACKY DUFEU
NOYANT VILLAGES
21413
6,5
381
44
GREYSTAL
MONTREUIL BELLAY
20625
-11,2
-744
Classements réalisés en collaboration avec Pouey International
Depuis 1884
23 Courrier de l’Ouest Éco
Publicité
• Protection des moyens de production végétale • Protection des denrées stockées
■ Effectifs : 5 permanents + 5 équivalents temps plein ■ CA 2016 : 1,5 millions d’euros ■ Année de création : 2000
TRAITA Service, un appui précieux pour les pros du végétal et de l’industrie agro-alimentaire TRAITA Service « entre pros du végétal » accompagne les professionnels des cultures spécialisées (horticulteurs, maraichers, arboriculteurs, pépiniéristes) à chaque étape de leur activité. Lavage, blanchiment, déblanchiment des serres, désinfection des serres, des sols ou des supports de culture, broyage de plants légumiers, vente de produits spécifiques, …, les prestations de TRAITA Service sont larges et établies sur mesure en fonction des contraintes de chacun. TRAITA Service « entre pros des denrées stockées » s’adresse aux professionnels de l’industrie agroalimentaire : coopératives, négoces, semenciers, import - export à qui elle propose des solutions pour protéger les denrées stockées des ravageurs.
■ Rayon d’action : France entière
Désinfection - désinsectisation des locaux par pulvérisation et thermoné-bulisation, protection des denrées par fumigation, dératisation..., TRAITA Service répond à tous les besoins et intervient face aux dangers qui pourraient impacter votre activité. Consciente des enjeux environnementaux, la société évolue en permanence pour s’adapter aux nouvelles réglementations et aux évolutions du marché. Une réactivité qui a permis à l’entreprise de multiplier son chiffre d’affaires par deux en seulement quatre ans. TRAITA Service est située en Pays de Loire entre Angers et Tours et intervient sur toute la France.
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24 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
MONTREVAULT SUR EVRE
20394
2,9
-775
Localisation
INDUSTRIE (hors agroalimentaire) 45
MFC ERAM
46
PREMIER TECH GHA
VIVY
20185
0,5
229
47
AFFINERIE D ANJOU
NOYANT VILLAGES
19431
-15,2
430
48
AMCOR FLEXIBLES MONTREUIL BELLAY SAS
MONTREUIL BELLAY
17861
-26,6
1557
49
GROLLEAU
MONTILLIERS
16463
-4,4
2
50
SLTS SAS
ST LAMBERT LA POTHERIE
14931
-10,4
-895
51
BIO WEST
NUAILLE
14633
21,7
1245
52
GIZEH EMBALLAGES ANGERS
BEAUCOUZE
14588
-3,3
745
53
SOCIETE COYARD
BEAUCOUZE
14292
-4
-749
54
DEVILLE SA
BAUGE EN ANJOU
13595
1,6
782
55
ANJOU TOLERIE STE
ST GEORGES SUR LOIRE
13476
17,9
655
56
AEQUS AEROSPACE CHOLET
MAZIERES EN MAUGES
12969
-23,5
-471
57
MORILLON
BEAUPREAU EN MAUGES
12806
-23
1235
58
BATIMPRO - CHARRIER
NUAILLE
12747
3,2
416
59
PICHARD BALME SA
SAUMUR
12373
12,5
539
60
SA TOLAZZI FRANCE
SEVREMOINE
12196
35,6
305
61
ITEC-PRODUCTION
VERRIERES EN ANJOU
11953
-20
55
62
HYDROVIDE STE
LEZIGNE
11430
21,9
-526
63
SIPINCO
ERDRE EN ANJOU
11301
-9,1
689
64
LEFRANCQ PACKAGING
CANDE
11184
3,8
236
65
MANUCLASS
SEGRE EN ANJOU BLEU
10928
-5,7
146
66
SOCIETE INDUSTRIELLE ANGEVINE DE MONTAGE
MORANNES SUR SARTHE DAUMERAY
10809
1,7
940
67
LMH SOLUTIONS
BEAUPREAU EN MAUGES
10214
224,7
-444
68
2 B RECYCLAGE
SEGRE EN ANJOU BLEU
10200
13,3
274
69
DELAHOUSSE ET FILS
BRISSAC LOIRE AUBANCE
10139
5,7
1391
70
ETABLISSEMENTS ROBERT
TIERCE
10116
6,4
282
71
JOUSSELIN PREFABRICATION
OMBREE D ANJOU
9981
7,7
251
72
FRANCE FIL INTERNATIONAL
ST CLEMENT DES LEVEES
9887
2,2
425
73
OCCAMIANTE
SEGRE EN ANJOU BLEU
9838
26,1
353
74
CUTSERVICES
MAULEVRIER
9694
36,5
885
75
ADEMI PESAGE
LA SEGUINIERE
9649
13,2
334
76
GEP
SEVREMOINE
9507
-11,2
364
77
L'AUXILIAIRE DE CONSTRUCTION METALLIQUE DE LA LOIRE
CHACE
9457
-1,8
315
78
ETS COLONNIER COIFFARD
ST LEGER SOUS CHOLET
9124
-14,7
577
79
N.P. CREATIONS
ALLONNES
8895
14,3
305
80
SAGI
CHAMPTOCE SUR LOIRE
8793
-1,6
568
Source Pouey International
25 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
OREE D ANJOU
8736
3,4
250
ERDRE EN ANJOU
8658
12,1
516
CHOLET
8642
4,5
152
LE MAY SUR EVRE
8584
12,5
-3328
BEAUPREAU EN MAUGES
8529
4,6
399
81
ASTRHUL
82
TECHNO BAT
83
EDILTECO FRANCE
84
COLORALU
85
SOCIETE RENE BIDET MEUBLES AMENAGEMENT INTERIEUR
86
DGM INDUSTRIES
CHAMPTOCE SUR LOIRE
8520
-10,5
414
87
ETABLISSEMENTS GUIMARD
ST GERMAIN DES PRES
8465
4,1
2
88
SUTEAU ANVER
SEVREMOINE
8018
33,8
251
SERVICES 1
LES LAVANDIERES
AVRILLE
168377
0,3
16501
2
STREGO
ANGERS
66970
3,3
4100
3
SOREGOR
BEAUCOUZE
53094
1,7
1983
4
IN EXTENSO CENTRE OUEST
CHOLET
47915
28
4166
5
JOURNAL DU COURRIER DE L'OUEST
ANGERS
41483
0,3
268
6
RESTORIA
ANGERS
40526
3,2
617
7
BODET SOFTWARE
CHOLET
35707
12,3
2972
8
PASQUIER
LES CERQUEUX
34609
7,1
7216
9
LOGEMENT ET GESTION IMMOBILIERE POUR LA REGION DE L OUEST
ANGERS
31414
0
3992
10
RICHOU VOYAGES
CHOLET
30138
0,2
182
11
GSF AURIGA
CHOLET
29641
3,3
1533
12
AFONE PARTICIPATIONS
ANGERS
26088
-31,8
-10313
13
MALAKOFF MEDERIC SERVICES
ANGERS
23873
50,8
15306
14
GEMO SERVICES
MONTREVAULT SUR EVRE
23627
-2,1
46
15
MSD ANIMAL HEALTH INNOVATION
BEAUCOUZE
17835
-12,2
3465
16
ANJOU BUREAU GESTION
BEAUCOUZE
17313
3,5
545
17
MG-TECH ANGERS
CHAMPTOCE SUR LOIRE
16139
87,6
1711
18
FINANCIERE DE L OMBREE
INGRANDES LE FRESNE SUR LOIRE
13257
12,5
-7830
19
MATELOC
CHOLET
13163
-15,4
1955
20
MELIS@ EXPLOITATION
ANGERS
12739
-6,6
1858
21
CHAUSSURES RENE
MONTREVAULT SUR EVRE
12699
-2,7
188
22
GROUPE SOREGOR
BEAUCOUZE
12033
9,2
2102
23
FONCIERE ROY RENE
BOUCHEMAINE
11711
-4,1
644
24
ACP
MONTREUIL BELLAY
11684
-3,3
250
25
AFONE INFRASTRUCTURE
ANGERS
11560
31
-10747
26
ORATIO AVOCATS
ANGERS
11092
33,9
496
27
BECOUZE
ANGERS
10401
13
589
Source Pouey International
26 Courrier de l’Ouest Éco
LE PALMARÈS DES ENTREPRISES Dénomination
Localisation
Chiffre d’affaires total en K€
Taux de croissance du CA en %
Résultat net en K€
SERVICES 28
EUFRATE
ANGERS
10248
1,4
2
29
AFONE MONETICS
ANGERS
9753
-10,8
2433
30
SOCIETE LOCATION SERVICE
SAUMUR
9232
3,7
1994
31
GESTBOUCH
ST BARTHELEMY D ANJOU
9036
10,5
-93
32
ANGERS EXPO CONGRES
VERRIERES EN ANJOU
8228
3,7
-87
33
UTILITIES PERFORMANCE
AVRILLE
8060
-18,4
-1064
34
GEMO LOGISTIQUE CHAUSSURES
MONTREVAULT SUR EVRE
8012
2,1
10
CHOLET
58049
1,9
1742
ST BARTHELEMY D ANJOU
56970
-0,7
448
CHOLET
29986
8,1
414
MAUGES SUR LOIRE
21625
-3,9
-490
CHOLET
20292
1,9
248
TRANSPORT-LOGISTIQUE 1
ANTOINE DISTRIBUTION
2
KEOLIS ANGERS
3
AGENEAU TRANSPORTS
4
JOLIVAL FRANCE
5
GAUTIER LOGISTIQUE CHOLET
6
SEILLERY TRANSPORTS
ST BARTHELEMY D ANJOU
19336
-6,5
261
7
SARL TRANSPORT GAZEAU
MONTREVAULT SUR EVRE
17862
1,6
309
8
TBPFM
SEVREMOINE
13755
8,3
447
9
RIPOCHE TRANSPORTS
BEAUPREAU EN MAUGES
11566
4,3
212
VILLEVEQUE
10817
4,6
306
10
GEORGELIN LOGISTIQUE ET TRANSPORTS
11
VOYAGES CORDIER
ST BARTHELEMY D ANJOU
10662
1,4
427
12
ERAM LOGISTIQUE
MONTREVAULT SUR EVRE
10535
-10,8
-220
13
TRANSPORTS ROUTIERS DE LA LOIRE SARL
LES PONTS DE CE
9812
6,6
145
HORS CLASSEMENT 1
ANDEBIO
ANGERS
11246
2,5
892
2
ANGERS SCO
ANGERS
27387
207,2
5374
3
CENTRE DE PATHOLOGIE DE L'OUEST
LES PONTS DE CE
8164
8,9
627
4
CLINIQUE DE L'ANJOU
ANGERS
48449
0,8
894
5
CLINIQUE SAINT LEONARD
TRELAZE
15896
1,3
774
6
CLINIQUE SAINT-JOSEPH
TRELAZE
25213
7,8
1727
7
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES BIO ANALYSES
SAUMUR
10168
4,7
1144
8
POLYCLINIQUE DU PARC
CHOLET
8380
-0,7
-85
9
SEL GRAAL
TRELAZE
22021
0
1972
XLABS SELARL
CHOLET
8608
3,1
772
10
Depuis 1884
Classements réalisés en collaboration avec Pouey International
Depuis 1884
27 Courrier de l’Ouest Éco
l'entrepreneur de l'année TROPHÉES 2017
Emmanuel Picot imprime sa success story Patron bienveillant et visionnaire, Emmanuel Picot a fait d’Evolis un modèle de réussite. Ses pairs l’ont élu Entrepreneur de l’année 2017. Il nous avait promis trente minutes d’entretien, pas une de plus. La faute à un agenda surchargé. Costume bleu, cheveux blancs, la cinquantaine élégante et le verbe franc, Emmanuel Picot passera finalement plus d’une heure et demie à nous conter Evolis, volontiers prolixe quand il s’agit de défendre l’entreprise qu’il a co-fondée il y a dixsept ans. « Il y a beaucoup à en dire », sourit-il. Spécialisée dans la fabrication de systèmes d’impression pour cartes plastique, la PME de Beaucouzé détonne par sa réussite. En croissance continue depuis ses débuts -de l’ordre de 5% par an-, la société a réalisé 76,9 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2016 et vise les 100 millions d’euros d’ici 2020. Ses imprimantes, entièrement fabriquées à Angers, sont vendues à 90% à l’étranger, dans 140 pays. Afin de soutenir ce développement rapide, Evolis a recruté 55 nouveaux salariés au cours des deux dernières années, pour atteindre un effectif total de 375 collaborateurs. Une vraie revanche pour Emmanuel Picot, ingénieur de formation, dont l’ambition avait d’abord été contrariée par une expérience malheureuse. Co-fondée à Varades en 1994, sa première usine d’imprimantes à cartes est rachetée deux ans plus tard par un groupe américain… lui-même repris par un concurrent qui finit par fermer le site en 1999. Evincés, ses cinq co-créateurs lancent Evolis sur le même créneau, à Angers cette fois. Après un démarrage progressif et plusieurs contrats juteux, l’objectif de devenir numéro un mondial est clairement affiché. Un pari gagné il y a cinq ans. « Pour moi qui n’ai jamais été bon à l’école, c’est une belle leçon », plaisante le PDG, tout en affichant une certaine modestie. « On n’est qu’une PMI française, il n’y a pas de quoi s’exciter le pompon. »
Denis Lambert
« On ne peut pas être performant si l'on n’est pas bien dans ses pompes »
Emmanuel Picot devant le siège d’Evolis à Beaucouzé, un bâtiment ultra-moderne qui en est à son troisième agrandissement.
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Devançant notre demande, Emmanuel Picot nous entraîne dans une visite du siège en plein chantier. Ce bâtiment ultra-moderne en est à son troisième agrandissement, passé de 7.500 à 11.000 m² en dix ans. « On a déjà intégré une unité de plasturgie et refait notre pôle R&D », rappelle le dirigeant. Cette fois, un nouvel étage de 500 m² s’est élevé sur l’ancien toit végétalisé pour accueillir les services commerciaux, marketing, ressources humaines et support technique. Entre les bandes de moquette en cours de pose se dessinent les futures salles de « meeting » avec écran connecté. S’ajoute un demi-cercle de « brainstorming » modulable au milieu de l’open space lumineux. Des marqueurs de l’entreprise du XXIe siècle. « Je veux donner aux collabora-
Denis Lambert
réussiteS de l’année
Spécialisée dans la fabrication de systèmes d’impression pour cartes plastique, Evolis affiche une croissance continue depuis ses débuts en 2000.
teurs ce que j’aurais aimé trouver en démarrant : des espaces moins formalisés, facilitant l’émulation collective », résume-t-il. A l’extérieur doit sortir de terre, d’ici fin 2018, un nouveau bâtiment entièrement dédié au bienêtre des 220 salariés angevins, comprenant crèche, salle de sport, salle de massage, cantine, salle de sieste et espace détente. Adepte d’un management bienveillant, le charismatique patron voit ces investissements comme une garantie pour l’avenir. « La performance d’une entreprise n’est égale qu’à la somme de ses performances individuelles », aime répéter le PDG, qui appelle chacun de ses employés par son prénom. « Vous ne pouvez pas demander à quelqu’un d’être performant s’il n’est pas bien
dans ses pompes. A l’inverse, si vous évoluez dans un environnement bienveillant, vous avez plus de chances d’être performant. C’est une roue vertueuse. » Ce principe, Emmanuel Picot s’attache à l’appliquer partout sur la planète. Après un déménagement à Shanghaï, l’entreprise prépare l’ouverture prochaine d’un bureau à Boston et l’arrivée de la filiale indienne dans de nouveaux locaux, plus vastes et plus confortables. Ces chantiers s’accompagnent d’une restructuration humaine, avec des nominations en cascade.
Un nouveau marché dans la grande distribution Côté marchés, le secteur bancaire reste la
Les deux autres entrepreneurs nominés Sophie Baron
Gilles Boutreux
Fondatrice d'Alliance Group, en 2001 à SaintGermain-sur-Moine, Sophie Baron s'est imposée dans le secteur très masculin du bâtiment. Après avoir fait sortir de terre plus de 5 000 maisons individuelles, la PDG a créé cette année une nouvelle entité, Alliance Promoteur, pour des projets de plus grande envergure. Sa première opération concerne la construction de 45 logements et 400 m² de bureaux dans le secteur de la Baronnerie, à Angers.
Producteur de plantes aromatiques à Andard, Gilles Boutreux gère le groupement Végécom, qui permet à une douzaine d'horticulteurs angevins de commercialiser leurs productions à l'échelle nationale sous la marque Jardins de Loire. Alors que la filière traverse une grave crise, cette coopérative unique en Anjou a réalisé un chiffre d'affaires de sept millions d'euros l'an dernier. Végécom cherche aujourd'hui à s'étendre en intégrant de nouveaux apporteurs.
principale source de contrats d’Evolis, dont les machines équipent plus de 60.000 agences pour l’édition de cartes de crédit. L’activité se développe principalement au Moyen-Orient et aux Etats-Unis, mais aussi en Chine, où l’entreprise angevine a signé un contrat de plus d’un million d’euros fin 2016. « Une vraie satisfaction » pour le dirigeant, encore étonné que des Chinois puissent acheter de la technologie française. Si l’activité historique d’identification des personnes (édition de cartes d’identité, d’électeurs, de transports…) continue également de croitre, l’heure est plutôt à la diversification. Evolis est en train de conquérir un tout nouveau marché avec sa solution d’étiquetage Edikio. Testé depuis quatre ans dans deux supermarchés angevins, le système est en cours de déploiement dans les 120 hypermarchés Auchan de France, mais aussi dans les chaînes de grande distribution allemande Edeka et italienne Conad. « Jamais nous n’avons été si actifs sur tous les fronts », se félicite Emmanuel Picot, fidèle à son credo de réussite : « Se réinventer en permanence pour pouvoir capter de nouvelles opportunités ». Même si, parfois, le dirigeant a dû se cogner pour mieux repartir. Comme lorsqu’Evolis a voulu lancer une solution d’impression de photos sur carte, permettant de glisser la bouille de ses enfants dans son portefeuille. « Ça a été un bide total », admet le PDG. Des ratages vite pardonnés par ses pairs qui saluent sa success story. Figure de la vie économique angevine, Emmanuel Picot a choisi de partager son expérience au sein de la Chambre de commerce et d’industrie et du Réseau Entreprendre. « Une évidence » pour celui que l’ascension aurait pourtant pu pousser à déserter l’Anjou. « Ce n’est pas ma manière de voir les choses », répond-il au mot « délocalisation ». Ce patron a décidément tout bon. Chloé Bossard
BIO EXPRESS 1963 Naissance à Tarbes (Hautes-Pyrénées). 1981 Commence ses études à l’ESIEE Paris. Obtient son diplôme d’ingénieur. 1987-1991 Travaille tour à tour comme ingénieur électronique dans un laboratoire de recherche rattaché au CNRS, puis chez Chemco Graphic France et enfin au Centre national d’études spatiales. 1991 Co-fonde sa première société de retouche d’images sur PC, Image In. 1994 Co-crée l’unité de production d’imprimantes à cartes Privilege Card à Varades. L’usine est rachetée deux ans plus tard par un groupe américain qui finit par la fermer. 2000 Emmanuel Picot crée Evolis à Angers avec cinq associés. Il en prend la présidence. 2006 Evolis entre en bourse. 2007 La société s’installe dans des locaux flambants neufs à Beaucouzé, agrandis trois fois depuis. 2013 Part neuf mois en voyage autour du monde avec son épouse et leurs trois fils. 2016 Elu à la Chambre de commerce et d’industrie, en charge de l’international. 2017 La société emploie 375 personnes dans le monde, dont 220 à Angers.
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LE COUP D'ÉCLAT DE L'ANNÉE TROPHÉES 2017
Gazzella Atlantique emballe les clients étrangers Spécialisée dans la fabrication de machines pour l'emballage en carton et en bois, l'entreprise avrillaise a réussi à s'introduire sur le marché saoudien. était presque trop importante pour la taille de l'entreprise. Nous avons réussi ce pari, mais il nous faut désormais nous structurer mieux et optimiser nos procédés d'organisation du travail, pour pérenniser l'activité et la développer encore.» Grâce à ce contrat au Moyen-Orient, Gazzella Atlantique compte bien explorer de nouveaux marchés, se tourner vers la Russie, s'ancrer aux Etats-Unis… La société lorgne aussi vers d'autres pays tels que l'Iran. « Nous ne pouvons pas actuellement faire beaucoup plus que le chiffre d'affaires actuel, entre cinq et six millions d'euros, confie Andrea Torcellan. Dans quelques années, nous serons prêts à franchir un nouveau palier. Pour l'instant, il s'agit surtout de bien nous consolider pour devenir le leader sur notre marché.» Chez Gazzella Atlantique, on préfère donc ménager sa monture pour aller loin et, comme on le dit en Italie, « Chi va piano va sano ».
En rachetant en 2011 la Sodeme, alors en liquidation, le groupe italien Corali a décidé de recentrer ses activités. Jusqu'alors, l'entreprise concevait des machines pour les fabricants de palettes et de cagettes en carton ou en bois. Avec Gazzella Atlantique, le choix a été fait d'abandonner les palettes et de se concentrer sur l'agrafage. Sur ce marché de niche, le savoir-faire de l'entreprise d'Avrillé est particulièrement reconnu. « C'est un type de fabrication très particulier, concède le directeur vénitien de Gazzella Atlantique, Andrea Torcellan, installé en Anjou depuis bientôt cinq ans. Si les cagettes en bois ne sont utilisées que dans certains pays d'Europe, les emballages carton sont utilisés partout dans le monde. Nous sommes capables de concevoir des systèmes d'agrafage ou de collage très élaborés pour des besoins très différents, en proposant la conception, le développement, l'installation, l'assistance et les pièces détachées.» La petite entreprise avrillaise, unique en France, tire plutôt bien son épingle du jeu. Il y a deux ans, elle a conçu une machine pour les Etats-Unis, destinée à l'emballage des feuilles de tabac. Cette commande lui a ouvert le marché américain et surtout l’a fait connaître plus largement. A la clé, un contrat avec une entreprise d'Arabie Saoudite qui lui a commandé une machine installée cet automne sur le plus gros site de production de cartons d'emballage du MoyenOrient. Soit un contrat de 1,8 million d'euros et une option pour une autre machine du même type livrable dans trois ans... Gazzella Atlantique a relevé le défi, portant du même coup son effectif à 28 personnes en inté-
Olivier Hamard
Devenir le leader dans le secteur
Andrea Torcellan, le patron italien de Gazzella Atlantique.
grant une demi-douzaine de nouveaux salariés l'hiver dernier. « Ce débouché saoudien est une très belle carte de visite pour nous, reconnaît Andrea Torcellan. Cela vient soutenir notre présence sur les salons internationaux où nous présentons notre savoir-faire. Mais cette vente
Olivier Hamard
L'ENTREPRISE en chiffres - Quinze à vingt machines sortent chaque année de l'usine d’Avrillé. - Six personnes ont rejoint l'effectif de Gazzella en 2016. - 800.000€, c'est le montant de la machine vendue aux Etats-Unis en 2015. - 2.500 m2 de locaux accueillent les activités de Gazzella Atlantique à Avrillé. - Le groupe italien Corali compte environ 75 salariés près de Bergame.
Les autres entreprises nominées Inwin
Atech
L’Abeille boissons
Réseau d’experts en stratégie digitale pour les professionnels et intégrée au groupe angevin Inwest, l'entreprise Inwin s'est rapprochée en début d'année d'un concurrent lyonnais, NetinUp. Dirigée par Romain Buché, la société angevine va ainsi passer de quatre à trente-quatre agences et envisage un développement des deux marques en parallèle dans les prochaines années. D'ici 2022, le groupe compte devenir leader sur le marché français en ouvrant, en franchise, environ vingt-cinq agences par an. Ses dirigeants espèrent atteindre, en 2022, un total de 160 sites, soixante sous la marque Inwin et cent sous celle de NetinUp.
Créée en 1986 à Mazières-en-Mauges, l'entreprise Atech conçoit et fabrique des équipements de décoration et du mobilier de fleurissement pour les espaces publics. Spécialisée dans l'aménagement urbain, la société a innové cette année en proposant des aménagements dans les gares de Cholet et d'Angers. Leader dans la fabrication de bacs et contenants pour végétaux, la société dirigée par Thomas Bourgeois-République a installé ainsi, à plus de six mètres de hauteur, des suspensions végétales géantes entourées de cercles lumineux. Elles embellissent le site tout en demeurant hors de portée du vandalisme.
Créée en 1876, la société L'Abeille boissons emploie 125 personnes à Cholet. Elle est aujourd'hui, avec 130 millions de bouteilles produites par an, le leader des boissons gazeuses à marques distributeurs. Elle a lancé cette année, en association avec la marque française Smiley®, un produit baptisé Smiley Fruity. Déclinée en quatre parfums, cette nouvelle boisson aux fruits non gazeuse est référencée chez les enseignes de la grande distribution sur tout le territoire national.
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Publicité
Mots clés :
■ Systèmes de pompage ■ Instruments de mesure ■ Systèmes d’agitation ■ Systèmes d’entraînement ■ Maintenance
Chiffres clés :
■ Effectifs : 29 salariés ■ CA 2017 : 7 Millions d’euros ■ Date de création : 1974
SOCIÉTÉ BÉCOT
Des solutions sur mesure pour la gestion des fluides dans votre usine De Cherbourg à Perpignan, la société Bécot facilite le travail des entreprises industrielles en apportant des solutions de transfert et de mesure des fluides adaptées à leur activité. Pompes, instruments de mesure, agitateurs, systèmes d’entraînements, la société est capable d’apporter des réponses techniques à tous les besoins tout en proposant les meilleurs compromis technico-économiques. Pour une meilleure gestion de l’énergie, Bécot fait également pour vous le choix de matériels de qualité alliant performance et efficacité énergétique. Pour chacune de vos demandes, le service commercial de l’entreprise, composé de 13 technico-commerciaux et de 2 chargés de projets expérimentés, réalise les études sur site ou sur consultation. Vous travaillez ensuite ensemble à l’élaboration du cahier des charges et après avoir cerné vos besoins, les techniciens de
l’entreprise vous orientent vers le matériel qui conviendra le mieux à votre application. Pour répondre aux spécificités de votre activité, la société Bécot peut également créer pour vous des systèmes tout en un. Pensées par le bureau d’étude de la société, ces solutions clés en main, appelées SKID, peuvent regrouper des systèmes de pompage, de mesure, d’agitation ou d’entraînement et sont conçues pour s’adapter parfaitement aux installations existantes dans votre usine. Les missions de Bécot vont au-delà. Après l’installation et la mise en service de ces systèmes, les équipes de Bécot continuent de vous suivre en assurant l’entretien et la maintenance de vos équipements. Une maintenance que l’entreprise est en mesure de réaliser sur site ou dans ses ateliers. Avec des compétences aussi larges, la société Bécot devient votre interlocuteur privilégié pour répondre à tous vos besoins.
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L'INNOVATION DE L'ANNÉE Trophées 2017
Physidia soigne sa croissance 2017 marque un tournant pour Physidia et sa machine d'hémodialyse à domicile. Une récente levée de fonds doit lui permettre de conquérir le marché européen. A ce jour, cent vingt patients en France utilisent la machine de dialyse quotidienne à bas débit créée par Physidia à Saint-Barthélemy-d'Anjou. En deux heures, elle permet de réaliser seul, chez soi, une hémodialyse et le dispositif est pris en charge par l'assurance maladie. Avec l'arrivée de nouveaux investisseurs, l'entreprise angevine peut désormais accroître son développement en Europe. Après plusieurs années de recherche, d'expérimentation, d'améliorations, Physidia a su proposer une machine d'auto-dialyse véritablement innovante. Légère, transportable, connectée, elle améliore le confort des patients et les dispense de quitter leur cadre familier pour subir de longues heures de dialyse auxquelles s'ajoute une grande fatigue. « On rend ainsi aux gens la capacité de travailler, d'avoir une vie sociale, précise Michel Houdou, fondateur de Physidia et président du groupe OEM Développement. Notre équipement leur permet désormais de vivre presque comme tout le monde. » Au fil des ans, Physidia a créé un comité scientifique, pour s’adjoindre une caution médicale, et obtenu l'autorisation de mise sur le marché. « Quand nous avons commencé à vendre cette machine, il a fallu convaincre médecins et patients, rappelle Michel Houdou. Puis, pour mieux nous structurer et accélérer notre développement, il nous fallait trouver des investisseurs.» La levée de fonds effectuée, Michel Houdou et ses nouveaux partenaires ont choisi, en mars dernier, un capitaine pour emmener le bateau Physidia vers de nouveaux horizons. Jérôme Augustin, cardiologue de 57 ans, a derrière lui un long parcours dans l'industrie pharmaceutique en France et à l'étranger. « Le défi est de faire pas-
Olivier Hamard
Un millier de patients dans trois ans
Jérôme Augustin, à gauche, a pris la présidence en mars de Physidia, l'entreprise créée par Michel Houdou, à ses côtés.
ser Physidia au stade de véritable entreprise du secteur médical, explique le nouveau président, en conservant son esprit de start-up. Nous avons recruté des commerciaux spécialisés, nous voulons communiquer très largement auprès des patients, des médecins et du corps médical et nous allons travailler sur l'aspect logistique. Par exemple, l'utilisation de la machine nécessite chaque jour des produits consommables que nous fournissons. Nous devons sécuriser les approvisionnements pour éviter toute rupture.» L'entreprise espère avoir équipé deux cents patients d'ici fin mars 2018, pour dépasser un millier dans trois ans. « Prochainement, nous compterons huit patients aux Pays-Bas, précise Jérôme Augustin. Nous voulons nous développer à l'étranger et l'international devrait dépasser le
marché français fin 2019. » Avec les Etats-Unis en ligne de mire d'ici quelques années. Olivier Hamard
L'ENTREPRISE en chiffres 15 millions d'euros de fonds levés par Physidia en 2016 1er mai 2013, date de la première auto-dialyse 23 kilos, poids de la machine créée par Physidia 34 salariés composent l'équipe de Physidia en 2017 Plus de 50.000 dialyses déjà effectuées avec la machine angevine
Les autres entreprises nominées Soft-eNov Dirigée par Jacques Régent, Soft-eNov a mis au point à Angers une pastille numérique autocollante certifiant l'authenticité des produits. Baptisée e-key dtsl, elle se lit avec un flash-code et consiste en une sorte de petite « boîte noire » qui permet d'assurer qu'un produit n'est pas contrefait. La pastille ne peut être ni scannée, ni décollée et en garantit la traçabilité.
Groupe Brangeon Avant la fin de cette année, le groupe Brangeon,
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basé à La Pommeraye, ouvrira sa première station dans l'Ouest pour le ravitaillement des camions en gaz liquéfié. Cet équipement, mis en service à Cholet en association avec Avia et la société de transport BPFM, assurera aux chauffeurs routiers l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié ou comprimé. Cette station leur permettra l'accès aux zones de circulation restreintes mises en place dans certaines grandes villes de France. Avec plus de mille collaborateurs répartis sur une quarantaine de sites, le groupe familial Brangeon est spécialisé dans le transport, la logistique et la gestion des déchets.
Octopus La société choletaise Octopus a présenté début 2017 son robot Octopus Poultry Save, une machine entièrement automatisée permettant d'assainir des poulaillers. Dans ce secteur agricole, où la pandémie est particulièrement redoutée, le robot diffuse des produits désinfectants. Mais il peut aussi assurer une surveillance des locaux, de la luminosité, de l'hygrométrie… Octopus a levé 1,5 million d'euros auprès d'investisseurs et envisage la commercialisation de cinquante robots cette année. Elle prévoit de passer à six cents en 2019 et trois fois plus en 2021.
LE JEUNE CRÉATEUR D'ENTREPRISE
Prix
TROPHÉE 2017
Sammy, l'ange gardien des soirées Deux étudiants angevins de 20 ans ont créé Sammy, une application responsabilisant les jeunes face aux dangers de l'alcool au volant. Le Crédit Mutuel Anjou a décerné à Maxime Nivot et Julien Béliard son prix 2017 du Jeune Créateur d’entreprise. Il récompense une idée née, pour l’un et l’autre, de douloureuses expériences personnelles. Alors en fin de terminale à Beaupréau, ils ont eu l’intuition de créer une application destinée à valoriser le ou la « capitaine de soirée », celui ou celle qui ne boit pas pour ramener la voiture et ses amis à bon port. Aujourd’hui en troisième année d'études, respectivement en économie-gestion et en marketing, les deux jeunes ont concrétisé leur projet. « La violence routière touche tout le monde, mais particulièrement les jeunes, affirme Maxime Nivot. Notre application veut donc les responsabiliser en apportant un côté ludique et en récompensant le capitaine de soirée, un rôle perçu souvent comme un fardeau. » « Nous avons travaillé à partir de ce concept, ajoute Julien Béliard, en imaginant une application gratuite. Nous l'avons appelée Sammy en référence au Sam, abréviation de ‘’Sans accident mortel’’, créé par la Sécurité routière, laquelle a trouvé notre idée très intéressante et nous soutient.» Le principe de l'application, géolocalisée, est simple : lors d'une soirée, les utilisateurs inscrits créent un groupe et désignent un « Sam », chargé de conduire. En fin de soirée, il véhicule tout le monde et ses amis lui offrent virtuellement des crédits. Il pourra les échanger contre des offres promotionnelles proposées par les partenaires de l'application. Tout se fait sur smartphone, l'outil de communication préféré des 18/24 ans. De premiers partenaires ont été approchés et un site internet a été créé pour qu'ils puissent s'inscrire avec des formules et des durées différentes selon leurs souhaits. Maxime et Julien ont monté une société et ont
Olivier Hamard
Le chauffeur gratifié
Maxime Nivot (à gauche) et Julien Béliard ont, dès le lycée, nourrit leur projet.
investi, avec le soutien de leurs proches, une somme de 43.000 euros pour démarcher et développer l'application avec une société des Sables-d'Olonne. « Nous disposons désormais d’une formule-test de l'application pour l'évaluer, indique Maxime. Elle sera ainsi utilisée de manière limitée pendant quelques mois à Angers, Cholet, Nantes et aux Sables-d'Olonne. » « Après ces tests et les éventuelles améliorations, nous aimerions lancer l’application grandeur nature l'an prochain, complète Julien. Mais il reste encore des points à affiner, sur le plan juridique par exemple. Nous voulons aussi lever d’autres fonds qui nous sont nécessaires.»
Les deux jeunes ne ménagent donc pas leurs efforts pour trouver des appuis. Des efforts payants puisqu’ils ont été primés à l’occasion de plusieurs concours d'entrepreneuriat. L'occasion leur a même été offerte de partir aux Etats-Unis fin octobre à la recherche d'investisseurs. Ils ont aussi obtenu chacun le statut d'étudiant-entrepreneur qui rend plus souple le suivi de leur cursus. Autant d'atouts qui doivent permettre à Sammy les conduire là où ils veulent aller.
Olivier Hamard
Les autres entreprises nominées Cottos Médical Installée à Avrillé, la société Cottos Médical a mis au point un vélo baptisé Cycleo pour lutter contre le vieillissement et destiné aux résidents de structures d'accueil. Né de l'imagination d'un jeune ingénieur angevin, Benjamin Cosse, Cycleo se présente comme un vélo d'appartement. Totalement sécurisé pour éviter les chutes, il est relié à un écran sur lequel est projeté un décor virtuel et il adapte les difficultés en fonction de la fatigue ou de l'état de santé. Connecté, il évalue les performances physiques et cognitives par des tests de logique et de mémoire sur l'écran. Assemblé à
Noyant, l'appareil a déjà séduit plusieurs établissements. Un essai clinique sera mené l'an prochain au CHU d'Angers, sur une version adaptée, avec des patients du service de gériatrie. L'entreprise, forte actuellement d'une douzaine de personnes, a lancé mi-septembre une seconde levée de fonds pour financer sa croissance.
Eïsox Accompagnée par la Cité de l'objet connecté, la société angevine Eïsox a conçu une tête de thermostat permettant de réguler la température dans chacune des pièces de la maison. Grâce à
un logiciel d'intelligence artificiel, le procédé rend chacun des radiateurs de la maison totalement autonome. Entièrement connecté, il détecte ainsi la présence humaine, analyse la qualité de l'air et régule la température de la pièce en fonction des habitudes de ses occupants. Le concept a été initié par Joël Chotard, un ingénieur angevin qui travaille depuis déjà une dizaine d'années sur les questions de gestion intelligente des bâtiments. Le dispositif a été conçu avec son fils Maxence et un autre jeune ingénieur angevin, Baptiste Clénet, qui a déjà reçu plusieurs prix internationaux d'innovation.
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LE PRODUIT DE L'ANJOU PRIX DU PUBLIC
Cointreau, ambassadeur historique Elu « Produit emblématique de l’Anjou » par les internautes du Courrier de l’Ouest, le Cointreau porte haut les couleurs angevines à travers le monde. Depuis 142 ans.
Anthony Dorfmann
Un puissant parfum d’orange saisit les narines dès l’entrée de la distillerie Cointreau. Les vapeurs d’écorces douces amères confèrent une atmosphère chaude et humide à la salle où s’alignent les traditionnels alambics en cuivre. Toute une histoire. « Déjà, en culotte courte, j’aimais cette odeur qui se fait de plus en plus intense lorsqu’on s’approche. Et qui explose quand on pousse la porte de ce lieu gorgé de lumière », se rappelle Alfred Cointreau, unique représentant de la sixième génération. En charge du patrimoine depuis six ans, ce trentenaire décontracté incarne la saga familiale débutée en 1849 au cœur d’Angers. A l’époque, le distillateur de guignolet Edouard Cointreau met au point une liqueur d’orange aux notes à la fois sucrées et poivrées, et à la transparence cristalline. « Cette limpidité tranchait avec les couleurs chamarrées des liqueurs de l’époque. Ça a été son coup de génie », analyse Corinne Lava, responsable du Carré Cointreau. Les qualités gustatives -et digestives !- de ce triple-sec, couplées à une publicité audacieuse, font rapidement son succès.
En croissance partout De la rue Saint-Aubin, l’entreprise doit déménager vers les quais de Maine, où elle trône pendant cent quinze ans. Depuis 1972, Cointreau occupe
« On a fait le choix de garder nos racines et les Angevins nous le rendent bien », se réjouit Alfred Cointreau, le représentant de la sixième génération.
LES GRANDES DATES 1849 : les frères confiseurs Adolphe et Edouard-Jean Cointreau ouvrent leur première distillerie, rue Saint-Aubin à Angers. 1857 : l’entreprise déménage sur les quais de Maine, dans un bâtiment aujourd’hui occupé par le Crédit Mutuel. 1875 : Edouard Cointreau commercialise son triple-sec à base d’écorces d’oranges. 1898 : Cointreau et les frères Lumière tournent le premier film publicitaire au monde, mettant en scène le fameux Pierrot. 1904 : le Cointreau remporte le premier prix de l’Exposition universelle de Paris, qui lui confère une notoriété internationale. 1972 : Cointreau s’installe à Saint-Barthélemyd’Anjou. 1989 : fusion avec le groupe de cognac RémyMartin. 1999 : inauguration du Carré Cointreau. Ce musée accueille aujourd’hui 11.000 visiteurs par an. 2011 : décès de Pierre Cointreau à l’âge de 90 ans. Son petit-fils, Alfred, rejoint l’entreprise. 2017 : la distillerie produit quinze millions de bouteilles par an, distribuées dans plus de 200 pays. Le chiffre d’affaires du groupe RémyCointreau dépasse le milliard d’euros.
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un site de dix hectares à Saint-Barthélemyd’Anjou, où travaillent deux cents salariés. Si la production est restée artisanale, la société s’est adaptée à son temps en automatisant ses lignes d’embouteillage, en traitant ses eaux usagées, ou encore en recyclant ses déchets d’écorces en épandage agricole.
90 % à l'étranger Désormais adossé au groupe Rémy-Cointreau, l’unique site de production écoule quinze millions de litres de Cointreau chaque année, dont 90% sont distribués à l’étranger. Empire du cocktail, les Etats-Unis restent de loin de premier marché de la marque. « Nous sommes en croissance sur tous les continents, avec un gros développement en Chine », note Corinne Lava. Connue sur toute la planète, l’iconique bouteille carrée en verre ambré affiche fièrement « Angers, France » sur son étiquette. Une mention indispensable pour Alfred Cointreau, dont une partie du travail consiste à animer la communauté des barmen autour du globe, de l’Afrique du Sud à la Suède, et du Brésil au Japon. « Je commence toujours par leur parler de la douceur angevine et de la vallée de la Loire », explique-t-il. « Je suis ambassadeur d’Angers avant d’être ambassadeur Cointreau. »
Très attaché à l’Anjou, le jeune homme se dit « extrêmement fier » que les internautes et lecteurs du Courrier de l’Ouest aient plébiscité le Cointreau comme « Produit emblématique de l’Anjou ». « On a fait le choix de garder nos racines et les Angevins nous le rendent bien. C’est la preuve qu’avant d’être roi dans le monde, il faut être prince en son berceau ». Cette leçon, Alfred l’a héritée de son grand-père Pierre Cointreau, qui a dirigé l’entreprise jusqu’à sa mort en 2011. Un personnage aussi intimidant qu’inspirant. « C’est lui qui m’a suggéré l’idée de rejoindre l’aventure familiale », raconte le jeune homme, alors commercial à Paris. Pris de passion pour la fabrication de la liqueur, il a commencé par décharger les sacs d’écorces d’oranges, avant de gravir les échelons. Aujourd’hui, sautant d’un vol à l’autre, l’héritier n’a plus qu’une obsession : user de son nom pour faire rayonner l’Anjou dans les bars du monde entier. Chloé Bossard
RENAISSANCES
Fabien Leduc
LEUR HISTOIRE
Ces entreprises auraient pu disparaître. L’imagination, l’audace, l’arrivée de nouveaux investisseurs respectueux de leur identité et des savoir-faire, leur ont redonné un avenir.
« Nous pouvons être amenés à vendre 500 grammes ou cinq tonnes d’une même plante », assure la dirigeante Jeannine Brard (en médaillon), forte d'un catalogue aux 800 références !
Cailleau Herboristerie : « On nous a traités de fous ! » Créée en 1868, Cailleau Herboristerie a souffert avant d’être reprise en 2013 par les époux Brard. A la clé : embauches, déménagement et investissements. Si Léon Cailleau, le fondateur, voyait les bâtiments flambant neufs de la zone Actiparc à Chemillé, son panier de camomille lui échapperait sûrement des mains. Les 4.200 m2, répondant aux normes draconiennes de la filière, abritent aujourd’hui des machines à la pointe de la technologie. Elles trient, nettoient, coupent, broient, conditionnent et expédient les 800 plantes au catalogue. Menthe, radis noir, mélisse, artichaut, camomille ou balsamite produits en Anjou côtoient le ginseng de Chine, le guarana du Brésil… La délicate production aux multiples fragrances ressort en vrac, en sachets, en tisanes, en gélules ou bien en flacons d’huile essentielle. Les clients sont les herboristeries, les pharmacies, les magasins diététiques, les industries… Le vrac « bio ou conventionnel » restant l’activité principale, en feuille entière, coupée menu ou en poudre calibrée en microns. Il y a peu, pourtant, cette entreprise familiale était morcelée en trois sites et se trouvait freinée par des machines vétustes. Outre ces difficultés structurelles, s’est ajouté en janvier 2011 le coup de massue de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. L’instance interdit au
dirigeant d’alors, Yves Cailleau, de poursuivre son activité de distribution en gros de « plantes médicinales relevant du monopole des pharmaciens ». Neuf postes, sur les vingt-sept que compte la société, seront supprimés.
Pari payant Alors, lorsque Jeannine Brard reprend la société en 2013, avec son époux Philippe et son fils Jordan, le défi est de taille. « Notre banquier et notre comptable nous ont traités de fous ! », a rappelé la dynamique entrepreneuse lors de l’inauguration des nouveaux bâtiments en septembre. Le pari des époux Brard s’est révélé payant puisque d’une vingtaine de salariés à la reprise, la société en compte une trentaine aujourd’hui. Le chiffre d’affaires de 2,4 millions d’euros a bondi en deux ans à 3,6 millions. Une croissance synonyme de futures embauches. D’autant que, finalement, en septembre 2016, l’entreprise chemilloise a obtenu le statut d’établissement pharmaceutique, cadre juridique lui rouvrant les portes des officines… Autre levier de croissance : l’export, des États-Unis à la Corée du Sud, qui représente actuellement « 15 à 20 % du chiffre d’affaires ». Sans compter le lancement d’un
site de vente en ligne (www.floranjou.com), où particuliers et professionnels peuvent faire leurs emplettes. D’ailleurs, les fameux bâtiments qui auraient impressionné Léon Cailleau sont « déjà trop petits », selon Jeannine Brard. « On va lancer des démarches pour une nouvelle extension ! » Fabien LEDUC
L'ENTREPRISE en chiffres 150. L’an prochain, Cailleau Herboristerie soufflera sa 150e bougie. 10.000. C’est la surface en mètres carrés acquise l’an passé dans la zone Actiparc de Chemillé-en-Anjou. 2,4. En million d’euros, cette somme comprend la construction du nouveau site et les nouvelles machines. 800. La société propose un catalogue de 800 références. 35. Le chiffre d’affaires a bondi de 35 % ces deux dernières années.
35 Courrier de l’Ouest Éco
RENAISSANCES. LEUR HISTOIRE
Dominique Laurence, directeur général de Mateloc, une entreprise choletaise qui loue notamment des coffrages en béton pour la construction.
Mateloc a fait bloc pour s'en sortir Le spécialiste choletais de la location de matériels pour le bâtiment renoue avec les bénéfices, après de rudes années. Son statut de coopérative ouvrière l’a aidé. Chez Mateloc, on reste toujours soudé. C’est une des vertus du statut de société coopérative et participative (Scop) qui permet aux salariés d’être actionnaires. Au bout de deux ans d’ancienneté, chaque salarié de Mateloc entre au capital social. En contrepartie, il verse une participation « symbolique » de 20 € et s’engage à verser à ce même capital 2 à 5 % de son revenu annuel. « 100 % de nos actionnaires sont nos salariés. Nous avons notre destin entre nos mains, nous ne dépendons pas d’un fonds de pension qui aurait des exigences en matière rentabilité. C’est un système très sain », explique le directeur général, Dominique Laurence. Les soixante-quinze salariés ont voix au chapitre en assemblée générale et sont associés aux décisions stratégiques. Lorsque les vents sont contraires, le personnel affronte les éléments uni comme un seul homme. Ainsi, en 2009, Mateloc subit de plein fouet la crise du bâtiment et des travaux publics. « Du jour au lendemain, on a perdu 25 % de notre activité », rappelle Dominique Laurence. Le marasme dans la construction pénalise directement et fortement Mateloc, spécialisé dans la location de matériels pour le BTP, des engins de chantier aux coffrages métalliques (banches), la découpe béton ainsi
Depuis 1884
que la manutention pour l’industrie (maintenance et location de chariots-élévateurs). Mateloc décide alors de mettre fin aux CDD, aux contrats intérimaires, de ne pas remplacer les départs en retraite et de revoir à la baisse les revenus de tous. Fini les deux à quatre mois de salaires complémentaires : le personnel est rémunéré sur douze mois. « Le statut de Scop nous a aidés à traverser la crise. D’abord parce qu’on a un capital plus important, donc de la trésorerie, et parce qu’il y a eu un dialogue constructif avec l’objectif commun de préserver l’emploi. » Certains salariés consentent même à faire don de jours de RTT, quatre en moyenne.
Une décision collective prise en AG En juin 2016, Mateloc taille dans le vif. Elle cède son activité location de proximité (engins de chantier) au groupe vendéen Dubreuil. Celui-ci reprend les vingt-et-un salariés concernés dans les agences de Cholet, Trélazé, Nantes et Montoir-de-Bretagne. Là aussi, c’est le fruit d’une décision collective votée en assemblée générale extraordinaire. « C’est un choix stratégique assumé pour nous recentrer sur nos autres métiers, notamment la location de coffrages
qui représente 60 % de notre chiffre d’affaires. » Ces mesures, associées à une reprise de la construction depuis fin 2016, permettent aujourd’hui à Mateloc d’envisager l’avenir avec sérénité. « On va renouer avec les bénéfices cette année et recruter sept personnes en 2018 », assure Dominique Laurence. La direction a même proposé une hausse des salaires… qui a été acceptée par les salariés. Dans les bons comme dans les mauvais moments, les décisions se prennent dans l’intérêt de l’entreprise.
L'ENTREPRISE en chiffres 16 : en millions d’euros, le chiffre d’affaires 2016 12 : en millions d’euros, le chiffre d’affaires 2017 (après la cession d’une activité) 5 à 10 % : la progression du chiffre d’affaires estimée pour 2018 75 : le nombre de salariés 4 : l’écart entre le plus haut et le plus bas salaire
Classements des entreprises avec Pouey International (pages 14 à 27)
36 Courrier de l’Ouest Éco
Depuis 1884
RENAISSANCES. LEUR HISTOIRE
Ces libraires ont retrouvé le sourire Reprise avec ses vingt salariés par le groupe Rougier & Plé en novembre 2016, la librairie angevine s’est relancée. Et pourrait retrouver l’équilibre dès cette année.
Yves Boiteau
En septembre 2016, lorsque tombe à Angers l’annonce de sa mise en redressement judiciaire, peu nombreux sont les observateurs à accorder des chances à la librairie Richer. En difficulté depuis plusieurs années face à l’émergence d’Amazon et la concurrence des centres culturels de périphérie, l’emblématique enseigne de la rue Chaperonnière ne vient-elle pas déjà, un an plus tôt, de se séparer de son directeur et de quatre salariés ? En pleine rentrée littéraire qui plus est, pas simple pour ses équipes de composer avec le choix de Pierre Richer, le propriétaire, de déposer son bilan. « Faute de livres, on en était rendu à conseiller nos clients d’aller chez nos concurrents. On a mal vécu cette période », raconte aujourd’hui Jean-Yves Gachet, son actuel directeur. Pierre Richer assume. Et parle alors d’un choix destiné à faciliter l’arrivée d’un repreneur. Deux mois plus tard, le groupe Rouger & Plé est choisi par le Tribunal de commerce parmi plusieurs candidats. Spécialisé dans les beaux-arts et les loisirs créatifs, l’enseigne est en plein développement (elle ouvre son vingt-cinquième magasin à Rouen ce mois de novembre) et s’est engagée à reprendre les vingt salariés. Une garantie qui, avec sa santé financière, a joué en sa faveur aux yeux des juges commerciaux.
La confiance du repreneur Pour les employés et les clients fidèles de la librairie, c’est le soulagement. Reste des interrogations. Si les deux entités ont en commun une longue histoire entrepreneuriale, leurs cœurs de métier sont bien différents. « La vraie satisfaction est venue de la confiance qui nous a été accordée. Rouger & Plé s’est appuyé sur nos compétences : nous sommes donc restés prescripteurs pour la partie librairie. En retour, nous bénéficions de leur savoir-faire en matière d’art créatifs », salue Nicolas Auvinet, l’adjoint de Jean-Yves Gachet. Preuve de cette confiance, c’est à ce duo maison que Rouger & Plé a pré-
Le nouveau tandem de direction de la librairie Richer : Jean-Yves Gachet (à droite) et son adjoint, Nicolas Auvinet.
féré finalement confier les clés de son magasin d’Angers… après avoir initialement nommé un directeur extérieur. « L’équipe est extraordinaire. Ça aurait été ridicule de composer sans son avis. L’important pour nous, c’est bien que ça marche. Et cette reprise est un succès », prolonge Caroline Maufrais, la directrice du réseau de magasins du groupe. « Il y a bien entendu encore des petites choses
à améliorer, mais si l’on continue comme ça, le retour à la rentabilité sera pour cette année. » « On retrouve des niveaux de chiffre d’affaires de 2012 et 2013 (près de 3M€. Ndlr), confirme JeanYves Gachet. Et la satisfaction, c’est de voir, en plus du retour de nos clients, l’arrivée de nouveaux visages. » Yves Boiteau
Les échos de l'Eco La Boucherie s’implante en Afrique Forte de 137 restaurants en France et dans le monde, l’enseigne angevine La Boucherie a ouvert fin juin son premier établissement sur le continent africain. Bavettes et entrecôtes sont désormais servies dans un centre commercial d'Abidjan, aux côtés de plats mijotés issus de recettes locales. Cette implantation ivoirienne fait suite au contrat signé avec le groupe CFAO. Il acte l'ouverture de douze restaurants La Boucherie dans des centres commerciaux de huit pays d'Afrique au cours des prochaines années. Après le Cameroun en 2018 et le Sénégal début 2019, suivront le Congo, le Nigeria, le Gabon, la République démocratique du Congo et le Ghana.
Giffard voit grand pour ses sirops Le liquoriste angevin Giffard a inauguré en juin sa nouvelle usine de sirops à Saint-Léger-des-Bois. Ce bâtiment de 6.000 m², imaginé par l’architecte angevin Frédéric Rolland, a nécessité un an de travaux et un investissement de treize mil-
lions d'euros. La société familiale y produit les 75 sirops de sa gamme (1,5 million de litres par an) dont 80% sont vendus à l'international. « Nous devions nous doter d’un outil de production plus performant pour soutenir notre croissance à l'export », expliquait Edith Giffard, qui dirige l'entreprise aux côtés de son frère Bruno. Son fils Pierre a pris la direction du site.
Dachser investit dans un site logistique à Angers-Marcé Un bâtiment de 4.200 m² flambant neuf s’élève à l’entrée de la zone d’AngersMarcé : c’est ici que l’entreprise de transport Dachser a choisi d’implanter sa nouvelle base logistique, après 42 ans passés à Angers Saint-Serge. Inauguré en juin, ce site de quatre hectares est stratégiquement placé, juste à côté d’un nœud autoroutier. Un investissement de 5,2 millions d’euros, indispensable pour assurer son développement.
37 Courrier de l’Ouest Éco
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Vivien Lreoux
RENAISSANCES. LEUR HISTOIRE
Pour travailler le plus précisément possible, Alfi utilise des techniques modernes, comme la réalité virtuelle, la 3D ou les conférences internationales en ligne.
Alfi Technologies a tourné la page Liquidée en 2010 sous l’appellation Fimec, l’entreprise fabriquant des machines industrielles, au Pin-en-Mauges, a retrouvé des couleurs et changé de nom. Le changement peut paraître anodin. L’ex-Fimec se fait désormais appeler Alfi Technologies, le nom du groupe qui possède l’entreprise du Pinen-Mauges. « Depuis début 2017, nous avons mis en place une communication transversale, même si les sociétés sont toujours indépendantes juridiquement », indique Marc-Emmanuel Favre, responsable marketing et communications de la société. Alfi technologies ne nie pourtant pas la portée symbolique de la modification. « On nous parle encore beaucoup du désastre de 2010. Des clients nous disent "C’est vous qui avez coulé". Ça a marqué les esprits. Mais la page est tournée. » Les événements en question remontent donc à sept ans. En 2010, la Fimec, née une quarantaine d’années plus tôt, compte encore plus de centcinquante salariés. Les difficultés financières la contraignent pourtant à en licencier cent-dixsept au début de l’année, avant une liquidation judiciaire en mai. Un traumatisme considérable pour les ex-salariés, qui ont longtemps contesté en justice les conditions de cette chute, s’estimant victimes de la gestion du groupe Legris.
Dans le monde entier À la reprise par Materials Technologies (devenu Alfi), l’entreprise ne compte plus qu’une tren-
taine de salariés. Année après année, elle a tranquillement remonté la pente. Quatre-vingt personnes travaillent aujourd’hui sur le site. Et le niveau d’activité est satisfaisant. « On commence à se faire connaître et à bénéficier d’une bonne réputation. » La PME est en pointe dans la conception et la fabrication de machines pour l’industrie. Des outils technologiques vendus dans le monde entier. Elle commercialise notamment des lignes de manutention, conçoit des systèmes de déchargement ou d’assemblage. Michelin, DHL ou La Poste australienne figurent parmi les clients les plus connus. 70 % des partenaires sont basés hors de l’Hexagone. « Il y a une grosse activité autour des matériaux de construction, portée notamment par l’étranger, note Marc-Emmanuel Favre. Ça commence à revenir aussi en France. » Pour travailler le plus précisément possible, Alfi utilise des techniques modernes, comme la réalité virtuelle, la 3D ou les conférences internationales en ligne. Tout cela nécessite un réseau internet performant. Pas toujours simple en milieu rural. À tel point que l’entreprise s’est battue pour obtenir un réseau efficace. « Nous sommes désormais équipés, assure le responsable. Vu la cadence, nous avons besoin d’une transmission décente. Ça commençait vraiment
à nous pénaliser. » Mieux équipé, Alfi pourrait voir encore plus loin. « Notre projet, c’est de connecter tous nos équipements. »
Compétition aussi sur le recrutement Une bonne partie des quatre-vingt salariés d’Alfi travaillent devant un ordinateur dans le bureau d’études. Des postes de conception et d’ingénierie très pointus. Côté atelier, le savoirfaire est également bien précis et technique. Pas facile donc de trouver des chaudronniers ou autres tourneurs-fraiseurs. « Même si l’on est en pleine campagne, la région est jours facile de se confronter à de plus grands groupes. » Vivien Leroux
L'ENTREPRISE en chiffres 80. Le nombre de salariés de l’unité d’Alfi Technologies au Pin-en-Mauges. 70 %. Proportion des clients basés hors de l’Hexagone. 7%. Part du chiffre d’affaires que le groupe consacre à sa politique d’innovation.
39 Courrier de l’Ouest Éco
RENAISSANCES. LEUR HISTOIRE
Charlotte et Luc ont relevé le défi Au Coudray-Macouard, Couvertures de Loire et Loire Ornements sont nés sur les cendres d’Adhénéo. Avec à leur tête, deux ex-salariés qui y croyaient. Il n’y a pas si longtemps, Adhénéo était un cador du bâtiment. L’entreprise de couverture du Coudray-Macouard (présente aussi à Trélazé) raflait tout au prix d’une politique agressive sur les tarifs. Puis ce fut la chute avec une reprise en 2013, un redressement judiciaire en avril 2016 et un plan social en mai 2016. Début 2017, l’entreprise est au bord du précipice : il n’y a pas de plan de continuation. Le salut vient finalement de l’intérieur. En février 2017, Charlotte Duplessis, 34 ans, et Luc Dubourg, 26 ans, à l’époque respectivement responsable de l’atelier d’ornementation et chargé d’affaire en couverture, sont convaincus que leur entreprise mérite une dernière chance. Ils investissent leurs deniers personnels, sont aidés (1) et constituent deux SARL Couvertures de Loire et Loire Ornements, avec des effectifs réduits (quinze salariés pour la première et cinq pour la seconde). « On y croyait à 3.000 % », dit Charlotte Duplessis, à l’envie communicative. Le challenge méritait d’être relevé. « La restructuration avait été faite en mai. Nous avions un an de commandes devant nous. Nous avons été soutenus par nos clients, dont certains ont décalé des budgets importants. Nous avions aussi des compétences. Sur les chantiers, Adhénéo ne souffrait pas de problèmes d’exécution mais d’effectifs. Il n’y avait aucune raison ne pas y arriver. Restait à convaincre les salariés. Une inquiétude les étreignait : l’histoire, on leur avait déjà racontée. On a essayé d’être les plus transparents possible ». Aujourd’hui, Couvertures de Loire et Loire Ornements écrivent la première page de leur jeune histoire. Les deux entreprises, qui ont retrouvé toutes leurs qualifications, travaillent sur le toit de particuliers ou de monuments historiques. Le chantier du château d’Azay-le-Rideau (Indreet-Loire) a été réceptionné en juillet, celui de la
Benoît Rochard
« Aucune raison ne pas y arriver »
Charlotte Duplessis dirige Loire Ornements et Luc Dubourg, Couvertures de Loire.
Sainte-Chapelle du château de Vincennes (Valde-Marne) le sera à la mi-octobre. « Nous sommes sur la bonne route. Un objectif commun s’est créé. Mais ce serait très présomptueux de dire que c’est gagné. Nous ne sommes pas à l’abri d’un client qui paie mal ou d’un chantier qui se passe mal ». Les « babys entrepreneurs » veulent grandir, mais pas trop vite. « L’objectif est d’être à vingt-cinq personnes d’ici trois ans ». Au printemps prochain, ils comptent aussi rependre les visites publiques de l’atelier de girouetterie et replanter « l’arbre à girouettes ». Un beau symbole de renaissance. Benoît Rochard
L'ENTREPRISE en chiffres Couvertures de Loire : 15 salariés, 2 millions d’euros de chiffre d’affaires prévisionnel. Loire Ornements : 5 salariés, 400.000 € de CA prévisionnel. 8 qualifications. Les deux entreprises possèdent huit qualifications, notamment pour travailler toutes techniques de couverture, intervenir sur les monuments historiques. Elles possèdent aussi le label Reconnu garant de l’Environnement (RGE). 1.200 m2 : c’est la surface d’ardoises changée (ainsi que des chéneaux en inox et quatre épis de faîtages) sur la Sainte-Chapelle du château de Vincennes.
(1) Par Initiative Anjou et le réseau Entreprendre dont ils sont lauréats.
Les échos de l'Eco Eolane ouvre son capital et change de président Spécialisée dans les services électroniques, Eolane a ouvert son capital au fonds d'investissement Hivest Capital Partners cet été, entamant ainsi une nouvelle étape de son développement. L'entreprise angevine, fondée en 1975, a atteint un chiffre d'affaires de 360 millions d’euros l'an dernier et emploie désormais 3.200 salariés dans cinq pays. La société veut se donner les moyens d'accompagner la révolution digitale et l'internationalisation des échanges. Dans le même temps, Paul Raguin a cédé sa place de président du directoire à Christophe Malrin, qui a dirigé le groupe Exxelia pendant plus de dix ans.
Passage de relais à Végépolys Démissionnaire en janvier 2017 de sa fonction de président du pôle de compétiti-
40 Courrier de l’Ouest Éco
vité angevin Végépolys, Jacques-Antoine Cesbron a été remplacé au mois de mai par Yves Gidoin. Le directeur général de la coopérative horticole et maraîchère Fleuron d'Anjou a pris les commandes après quelques mois d'intérim assuré par Eric Groult. Végépolys compte à ce jour plus de 400 adhérents, majoritairement implantés en Maine-et-Loire. Il vise à devenir le pôle de référence mondial en matière de production de végétaux spécialisés.
Mécénat : les Pays de la Loire exemplaires Une récente étude menée sur le mécénat révèle que la région des Pays de la Loire est particulièrement active dans ce domaine. Une entreprise de la région sur cinq apporte régulièrement son soutien à des projets associatifs d'intérêt général, soit 21% (14% pour la moyenne nationale). En Maine-et-Loire, 19% des entreprises sont concernées. 96% de ces mécènes sont de petites ou moyennes structures qui soutiennent des projets locaux dans les domaines de la culture, du patrimoine, du sport, de l'éducation ou du social.
COMMERCE ILS LE RÉINVENTENT
Le bon sens paysan en rayon
Olivier Hamard
« La Ferme de chez nous », à Saint-Léger-sous-Cholet, ne fait fonctionner que les circuits courts et ne propose que des produits locaux en vente directe.
« Nous sommes vraiment un commerce de proximité », note l’agriculteur-gérant de « La Ferme de chez nous », Hugues Vigneron.
Pour emprunter le plus court chemin entre producteur et consommateur, quatre agriculteurs des Mauges se sont associés pour créer « La Ferme de chez nous ». C’est aujourd’hui l’unique magasin alimentaire de la commune. En trois ans, l'équipe est passée de quatre à huit salariés et enregistre une croissance annuelle de 10%. Commerce de proximité, « La Ferme de chez nous » fonctionne avec une charte précise : des « apporteurs » bien identifiés et aucun intermédiaire.
Se développer en réseau « Nous n'avons rien inventé ! » se défend Hugues Vigneron, éleveur bio à Saint-Christophe-duBois, gérant du magasin et à son origine avec trois autres agriculteurs. « Nous avons simplement fait appel au bon sens : nous sommes dans une région où la variété de produits est importante et notre souhait était que les agriculteurs puissent vendre à un juste prix. Ici, chacun apporte sa marchandise. Le transfert de propriété se fait quand le consommateur paie ses achats. On demande au producteur une commission pour régler les besoins du magasin, salaires, loyer, frais de fonctionnement ; sans bénéfice. »
« La Ferme de chez nous » a ouvert avec une vingtaine de producteurs. Ils sont aujourd'hui cinquante, bios ou non, installés à moins de cent kilomètres. « Mais 80% du chiffre réalisé est fait avec des apporteurs installés à moins de trente kilomètres, précise Hugues Vigneron. Nous sommes allés les chercher mais certains sont venus nous voir spontanément. Il n'y a pas de clivage entre produits bios et conventionnels. Nous choisissons des agriculteurs qui travaillent de manière raisonnée, raisonnable. Et nous restons très vigilants sur la qualité.» Plusieurs agriculteurs peuvent proposer les mêmes produits mais le principe est plutôt d’éviter une concurrence exacerbée. Le magasin propose aussi un rayon boucherie-charcuterie, tenu par des professionnels. 70% de la clientèle est très locale : la zone de chalandise n'excède pas dix kilomètres. « Nous sommes vraiment un commerce de proximité, complète Hugues Vigneron. Et on ne nous voit pas comme un service de dépannage, mais bien comme un endroit où l'on fait ses courses. Les gens s'y rencontrent et l’on nous dit aussi que nous créons du lien social. Tant mieux si c'est le cas, mais nous n'avons pas cette prétention. »
Pour ouvrir le magasin, les quatre agriculteurs ont investi 200.000 euros et le concept a déjà séduit d'autres producteurs. A Mouzillon, en Loire-Atlantique, s'est créée l'an passé, sur le même principe, une seconde « Ferme de chez nous ». A Mortagne-sur-Sèvre, un autre projet est bien avancé, le souhait étant que surgissent ailleurs des initiatives similaires. « Cela nous permettrait de mutualiser certaines choses, espère Hugues Vigneron. Nous voulons encourager des gens à créer des points de vente sous la même bannière avec, pourquoi pas, à terme, l’embauche d’un animateur pour coordonner et dynamiser ce réseau. » Olivier Hamard
LA FERME en chiffres 4 agriculteurs à l’origine du magasin 8 salariés 10% de croissance annuelle 50 producteurs environ alimentent les rayons 70% de la clientèle est très locale (pas plus d’une dizaine de kilomètres)
41 Courrier de l’Ouest Éco
ILS RÉINVENTENT le commerce
A Baugé, lèche-vitrines sur internet
Agathe Le Nueff
Le site Achetezenbaugeois.fr permet aux commerçants et artisans de Baugé-enAnjou de bénéficier d’une vitrine sur internet. Une visibilité permanente appréciée.
Pierre-Jean Allaume, président de la commission Développement économique de Baugé-en-Anjou.
Pourquoi acheter ailleurs ce que l’on peut trouver près de chez soi ? Cela pourrait être le slogan de www.achetezenbaugeois.fr, le premier site internet marchand mutualisé de Maine-et-Loire. Le projet est initié au printemps 2015 par la Ville de Baugé-en-Anjou, à l’issue de réunions avec les commerçants et artisans locaux. « Ils avaient constaté une baisse de la fréquentation de leurs commerces, notamment à cause des ventes en ligne. On a cherché une façon d’y remédier », explique en préambule Pierre-Jean Allaume, président de la commission Développement économique de Baugé-en-Anjou. La solution a été trouvée au Puy-en-Velay (HauteLoire), qui avait créé une plateforme peu avant. Objectif des pionniers auvergnats : tenter de capter les recherches des internautes pour les orienter vers des commerçants locaux. « L’ambition n’était certes pas de devenir Amazon, mais bien d’utiliser internet pour faire venir les clients dans les boutiques. » En septembre 2015, pour porter le site, l’Office de commerce et d’artisanat du Baugeois (Ocab) est créé par la Ville de Baugé-en-Anjou, en par-
Depuis 1884
tenariat avec le club Baugeois Entreprendre, l’association Action Comm’ Baugé, l’Office de tourisme du Baugeois, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre des métiers et de l’artisanat et le Crédit Mutuel. Le site sera officiellement lancé dès avant Noël, avec une cinquantaine d’artisans et commerçants adhérents.
Démarrage en flèche Le démarrage est fulgurant. Les 1.200 premiers produits présentés ont attiré plus de 5.000 visiteurs et enregistré plus de 9.200 clics en deux mois. « Le site permet d’acheter en ligne, mais il a surtout pour mission de faire connaître les produits et les services que l’on peut trouver sur notre territoire. Il agit vraiment comme une vitrine, avec une visibilité permanente, 24 heures sur 24 et 365 jours par an », continue Pierre-Jean Allaume. À ce jour, www.achetezenbaugeois.fr regroupe 64 commerçants et artisans. Pour un tiers d’entre eux, les plus dynamiques et les plus investis dans l’animation de leur offre, le résultat est particulièrement probant. « Le site est surtout
un moyen de se faire connaître, d’avoir de nouveaux contacts », estime Valérie Mellier, gérante de l’institut de beauté « Spa et bien-être ». Pour Fabien Bahuaud, gérant de la boulangerie « Le Fournil d’Angélique », « il permet aussi de mettre en avant certains produits et de capter une nouvelle clientèle, plus jeune et plus habituée au commerce en ligne ». Et pour mieux accompagner les commerçants dans l’utilisation du site, une apprentie en marketing numérique sera embauchée cet automne par l’Ocab. « Ce qui est intéressant, c’est aussi le bénéfice de la mutualisation. En surfant sur le site, un internaute va non seulement trouver ce qu’il cherche mais aussi découvrir d’autres boutiques. L’objectif à travers cette initiative, c’est bien d’assurer le maintien et le développement du commerce et de l’artisanat sur le territoire. Maintenant, on attend aussi des habitants qu’ils jouent le jeu », conclut Pierre-Jean Allaume. www.achetezenbaugeois.fr
Classements des entreprises avec Pouey International (pages 14 à 27)
42 Courrier de l’Ouest Éco
Agathe Le Nueff
Depuis 1884
Faubourg du Commerce
ILS RÉINVENTENT le commerce
Aux Ponts-de-Cé, dans la zone du Moulin Marcille, le futur Retail Park s’entourera de terrains de loisirs sportifs et de détente.
La mue des centres commerciaux Autour d’Angers, l’Atoll et le Moulin Marcille incarnent le renouveau des centres commerciaux de périphérie. Objectif : faire vivre aux clients une expérience marquante. Dépassés les amas de tôles gris et les parkings bétonnés défigurant les entrées de ville. Autour d’Angers comme ailleurs, les zones commerciales du XXIe siècle rivalisent d’ingéniosité architecturale. Bien plus que de simples alignements de boutiques, elles deviennent de véritables espaces de loisirs et de détente. Objectif : proposer aux clients une expérience inédite qui déclenchera l’acte d’achat. A Beaucouzé, l’Atoll a donné le ton de cette transformation dès 2010. Cette gigantesque soucoupe blanche au design futuriste abrite 70.000 m² de boutiques, principalement dédiées à l’équipement de la maison. Mille salariés y travaillent. A l’intérieur de l’anneau, les 3.500 places de parking se font presque oublier sous les arbres et les terrasses des restaurants. A l’appellation de « centre commercial », ses concepteurs préfèrent celle d’« écoparc », mettant en avant son label Haute qualité environnementale.
« Les clients attendent de la mise en scène » « Il y a une atmosphère spécifique à l’Atoll. Les gens restent plus longtemps, ils vont au restaurant, profitent des animations familiales et des divers services (bornes interactives, prêt de poussettes, navettes gratuites…) », observe Amaury Bironneau, directeur Grand Ouest de la Compagnie de Phalsbourg. « Beaucoup viennent
d’ailleurs s’y promener le dimanche alors que les magasins sont fermés. » La recette fonctionne. En cinq ans d’activité, l’ovni n’a cessé d’augmenter sa fréquentation pour frôler les huit millions de clients cette année, dont 60% viennent du Maine-et-Loire. Et le modèle fait des émules : l’Atoll reçoit régulièrement la visite de délégations françaises et étrangères, inspirées par le concept novateur. A l’autre extrémité de l’agglomération, aux Ponts-de-Cé, c’est un autre géant au design radicalement opposé qui doit sortir de terre, dans la zone du Moulin Marcille. Le futur Retail Park de 25.000 m² se veut ouvert sur la Loire qui le borde et ses itinéraires cyclables. Une promenade verte sera même installée sur sa toiture végétalisée. Cet espace, entièrement consacré au sport et aux loisirs, doit créer 250 emplois… une fois que les nombreux obstacles administratifs auront été levés. Premier installé sur le site en 2009, le Village Décathlon a fait figure de précurseur. Tout autour du magasin de sport, une piste de roller et plusieurs terrains sont librement accessibles, complétés de vestiaires et de douches. De nombreux événements y sont organisés. « On propose une approche plus souple du consumérisme. Les gens ne viennent plus dans le seul but d’acheter, ils cherchent autre chose », avance Thierry Cariou, le directeur. Sur ses onze hectares de terrain, Décathlon a
fait venir un cinéma Cinéville, le parc de jeux pour enfants LoopiLand et un restaurant Buffalo Grill. Chacun se nourrissant de l’autre, la fréquentation totale devrait dépasser le million de visiteurs cette année. Une salle d’escalade et une autre dédiée aux sports de raquette doivent les rejoindre en 2019. Entre ces deux mastodontes, Espace Anjou n’a pas échappé au mouvement. Rénové et agrandi en 2014, l’historique centre commercial angevin mise désormais sur le digital pour faire la différence, avec le wifi gratuit et une application mobile. Sollicité, son directeur n’a pas souhaité répondre. Mais le chef-lieu du Maine-et-Loire a-t-il le calibre suffisant pour absorber tant de nouveaux mètres carrés commerciaux sans mettre en péril son centre-ville ? Certains en doutent, notamment à la Chambre de commerce et d’industrie. « En terme d’aménagement, chacune de ces trois zones répond à un besoin spécifique », estime pourtant Jean-Pierre Bernheim, vice-président de l’Agglo en charge de l’économie, réfutant tout risque de saturation. « Le commerce a besoin de toujours plus de surface pour vendre la même chose, c’est une vraie tendance. Les clients attendent de la mise en scène, de la démonstration, de l’animation », explique l’élu. Une mue indispensable pour contrer la concurrence féroce du commerce en ligne. Chloé Bossard
43 Courrier de l’Ouest Éco
LUXE
ILS SAVENT FAIRE
Terre de traditions et d’artisans, le Maine-et-Loire excelle dans les productions exigeantes. De la maroquinerie de luxe au vin d’exception.
Angevine de bijouterie, l’art du fait main
Chloé Bossard
A l’Angevine de bijouterie, au Plessis-Grammoire, une nouvelle génération perpétue le savoir-faire ancestral du maillage au fil d’or. Tout en se projetant vers l’avenir.
Helga Dalmazzo, créatrice de bijoux (à droite), est depuis l’an dernier à la tête de la société familiale avec sa sœur Karin et leur beau-frère Mickaël Bernard.
Une atmosphère concentrée règne dans l’atelier de l’Angevine de Bijouterie, au Plessis-Grammoire. Les gestes sont millimétrés, le doigté précis. Sous la lumière de leurs lampes, huit personnes s’appliquent à souder, mailler, graver, polir et sertir à la main des bijoux d’exception faits d’or, d’argent et de pierres précieuses. Ces pièces sur mesure seront vendues entre une centaine et plusieurs milliers d’euros chez de grandes maisons françaises. « Notre spécialité est le travail du fil d’or, un savoir-faire totalement perdu en France. Nous sommes les seuls à l’exécuter encore », explique Helga Dalmazzo, gérante et créatrice de bijoux. Sa passion lui vient de son père, Robert Dalmazzo, qui a réhabilité et développé la technique du maillage au cours de vingt ans passés à la tête de l’entreprise, de 1996 à 2016. « Tout est encore fait à la main, comme à ses débuts. Ce travail est d’une telle finesse qu’il ne pourra jamais être mécanisé », assure Helga. Depuis 2016, cette artiste du bijou gère la société familiale avec sa sœur Karin, en charge de l’accueil client et de l’administratif, et leur beau-frère Mickaël Bernard, pour la démarche commerciale. « Peut-être que nos enfants se poseront plus de questions ; mais pour nous, faire perdurer cet héritage familial était une évidence », sourit Karin. 44 Courrier de l’Ouest Éco
Complémentaires, tous trois ont aussi été formés aux techniques de la bijouterie, afin de pouvoir répondre à des demandes de plus en plus précises. Car, observe Mickaël, « les clients recherchent toujours plus de produits personnalisables, avec un retour à l’artisanat et au fait main ». Une tendance sur laquelle l’entreprise entend capitaliser en lançant sa propre marque de bijoux dès 2018. Actuellement, explique l’associé, « nos créations sont vendues sans marque en boutiques. Notre nom n’apparaît nulle part. Nous voulons renforcer notre visibilité en créant une identité forte ». La refonte totale du site internet, avec l’ouverture d’une boutique en ligne, doit accompagner ce nouveau départ.
Un pied au Japon En parallèle, le trio commence à porter son regard hors des frontières françaises. La maison angevine vient de rejoindre l’Institut des métiers d’art (IMA), un gage de qualité qui doit la faire rayonner à l’international. Une porte est déjà ouverte au Japon, pays d’inspiration d’Helga, où une présérie est en cours d’élaboration pour un intermédiaire. « Cette finesse, c’est ce qui plait aux Japonais. Ils ont une véritable culture du détail », pointe la gérante en montrant un bracelet lacé serti de diamants. Attachée à développer son savoir-faire ancestral,
l’entreprise n’est pour autant pas réfractaire à l’innovation. Au contraire. Afin de conquérir ces nouveaux marchés, l’Angevine de bijouterie s’est dotée l’an dernier de machines de prototypage modernes et d’une imprimante 3D, qui lui permet de se diversifier en réalisant notamment des bouchons de stylos d’art et des produits spécifiques pour les particuliers. Un secteur « en pleine croissance », se réjouissent les dirigeants. Ce savant mélange de tradition et de technologie, Helga, Karin et Mickaël s’attachent à le transmettre à leur tour à la jeune génération. Deux apprentis ont ainsi rejoint l’atelier en septembre. Une grande première. Chloé Bossard
L'ENTREPRISE en chiffres 1978 : fondation 1996 : reprise par Robert Dalmazzo 2016 : reprise par Helga et Karin Dalmazzo et Mickaël Bernard 8 salariés, dont 2 apprentis. 642.000 euros de chiffre d’affaires en 2016.
Michel Durigneux
LUXE
A Segré, tous les procédés de fabrication et de contrôles concourent à la reconnaissance de la marque auprès du public.
Longchamp, une exigence familiale Sur l'océan de la maroquinerie mondiale, fabriquer artisanalement des produits haut de gamme avec un procédé industriel est le défi de la flotte Longchamp. Créé en 1948 par Jean Cassegrain, le groupe Longchamp est demeuré familial. Fortement ancrée dans le département avec plus de 500 personnes, l'entreprise a fait de l'exigence une condition indispensable pour asseoir sa présence sur le marché international. Au fil des ans, le groupe Longchamp a mis en place une organisation qui lui permet de marier qualité et production. En industrialisant un travail artisanal et en misant sur le maintien et la transmission d'un savoir-faire, mais également grâce à des procédés qui assurent une fabrication identique sur tous les sites, en France comme en Tunisie, à l'Ile Maurice ou en Roumanie. « Nous maintenons le même niveau de qualité partout, explique le directeur industriel, David Burgel. Toutes les matières utilisées passent par le site de Segré où elles sont contrôlées. Le procédé de fabrication est rigoureusement le même dans toutes nos usines et chez nos soustraitants. Tous les produits finis reviennent ici pour vérification avant d'être réexpédiés dans le monde entier pour être vendus. C'est cette rigueur qui nous permet de durer et de nous développer, avec en plus l'âme d’une société qui a su rester familiale.» Pour rester dans cette gamme haute, Longchamp ne veut donc surtout pas rogner sur la qualité
de production pas plus que sur les matières premières : cuirs, tissus, boucles de ceintures ou procédés de fermeture sont testés avant mise en fabrication.
« Le service après-vente est le meilleur indicateur » « Nous vérifions la résistance aux intempéries, à l'utilisation, avec des outils de simulation ou une batterie de tests, précise Sylvain Charretier, responsable assurance qualité. Un même sac doit être utilisable dans des pays chauds et humides comme dans des régions beaucoup plus froides. Il peut en effet être vendu partout dans le monde ; sans compter que les gens voyagent beaucoup. Nous disposons de différentes machines permettant de tester la résistance des matières, leur adaptation ; et nous faisons aussi des tests avec les produits fabriqués. » Une machine simule ainsi un sac porté à la main et reproduit les secousses de la marche ou la pose du sac par terre ; une autre teste les effets de la sueur sur le cuir. La résistance à l'eau est, elle aussi, éprouvée... « La qualité est au prix de cette rigueur à tous les niveaux, assure David Burgel. La somme de ces efforts va faire notre force au regard de nos concurrents. » « Le service après-vente en est le
meilleur indicateur, complète Sylvain Charretier. Nous avons peu de retours grâce à toutes ces exigences. Elles débutent dès le travail de recherche de nos stylistes, qui vont créer de nouveaux produits en tenant déjà compte de tous ces paramètres. » Au-delà de ce processus, Longchamp a misé aussi sur la préservation de son savoir-faire artisanal. L'entreprise a créé son propre centre de formation, ce qui lui a permis d'anticiper 150 départs en retraite dans les cinq dernières années sans baisser son niveau de production. Olivier Hamard
L'ENTREPRISE en chiffres - 800 salariés en production en France (420 à Segré et 70 à Combrée) - Plus de 3.000 références fabriquées chaque année - 400 boutiques Longchamp dans le monde - Près de 2.000 points de vente - 75% de croissance entre 2010 et 2012 - 566 M€ de chiffre d'affaires en 2015
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LUXE
Le Talon français prend de la hauteur
Irma Notorahardjo
Il y a un an, la femme d’affaires Tanya Heath reprenait l’entreprise Biotteau, à Torfou. Le site est désormais spécialisé dans le talon amovible haut de gamme.
Avant de reprendre l’entreprise Biotteau à Torfou, la carrière de Tanya Heath est passée par la diplomatie et Sup’ de Co Paris…
Irma Notorahardjo
« Je vous assure, mes talons faisaient tellement de bruit que mon mari n’osait même plus marcher à côté de moi ! Maintenant, c’est fini : on a développé des patins bi-matières silencieux… Génial ! » Tanya Heath est une femme d’affaires plutôt volubile. Et comblée. Il y a un an, la Franco-canadienne a racheté les ateliers Biotteau, à Torfou, spécialisés dans la fabrication de talons haut de gamme. Elle a rebaptisé les lieux Le Talon français. Et ne regrette pas son acquisition. « En faisant cet investissement, nous avons montré que notre projet de talon amovible pour femmes était un vrai projet, dit-elle. Il y a une barrière intellectuelle qui est tombée, car certains pensaient que le concept n’était pas possible. Avant, on sous-traitait la fabrication des talons. Désormais, c’est nous qui faisons : cela nous donne une crédibilité. D’ailleurs, ceux qui sont venus voir sur place sont repartis enthousiastes. »
Plus de cent brevets ont été déposés pour asseoir ce concept de talon amovible !
46 Courrier de l’Ouest Éco
Le Talon Français produit donc pour Tanya Heath, une marque de luxe qui a mis trois ans -après plus de cent brevets déposés ! - pour développer son système de talon amovible. Aujourd’hui, avec son atelier de Torfou, Tanya Heath peut maîtriser la chaîne de production de A à Z. « C’est hyper important. Maintenant, on a une vraie réactivité. Avant, on mettait neuf mois pour développer un talon… Ce n’était plus possible. Avec le nouvel atelier, on a un cycle de développement plus court. »
« La meilleure usine de talons en France » Sur place, on trouve une quarantaine de machines à injection et cinq salariés. « Ce sont des artisans très pointus, des experts dans leur domaine. Pour moi, c’est simple, c’est la meilleure usine de talons en France. » En un an, Le Talon Français a sorti deux nouveaux modèles qui représentent aujourd’hui « 60 % du chiffre d’affaires » de l’unité. « Ces nouveautés ont écrasé les modèles précédents. » Bien sûr, la marque Tanya Heath n’est pas la seule à profiter des talons made in Torfou. Mais, dans le secteur du luxe, on tait les noms. Dans sa boutique parisienne, la femme d’affaires -dont la carrière est passée par la diplomatie et Sup’ de Co à Paris- n’affiche aucune paire de chaussures à moins de 290 €. Le concept plaît. Et après Lisbonne, Mexico, Toronto et donc Paris, la marque est en train d’ouvrir un nouveau point de
vente à Beyrouth. L’Italie pourrait aussi être dans le viseur. « Je ne pensais pas que notre produit allait plaire aux Italiennes, explique Tanya Heath. Mais, à ma grande surprise, c’est le cas. Notre talon est un mixte de stabilité et d’esthétisme ; c’est notre marque de fabrique. Or, en Italie, on ne jure que par l’esthétisme. Il faut croire que nos produits sont beaux ! » Freddy Reigner
L'ENTREPRISE en chiffres 4. Le nombre d’années qu’il a fallu à Tanya Heath pour élaborer son concept de talon amovible ; soit de 2009 à 2013, année au cours de laquelle son premier magasin a ouvert ses portes à Paris. 40. Le nombre de machines à injection implantées dans les ateliers du Talon Français, à Torfou. 290. Soit, en euros, le prix d’entrée de gamme des chaussures Tanya Heath. La note peut monter jusqu’à 510 €. 5. Le nombre de boutiques Tanya Heath : Paris, Toronto, Mexico, Lisbonne et bientôt Beyrouth. Les revendeurs de la marque sont également limités. On en trouve à Rome (Italie), à Florence (Etats-Unis), à Amsterdam (Pays-Bas), à Porto (Portugal), à Santiago de Chile (Chili), à Brossard (Canada), à Cholet, Aix-En-Provence, Hossegor et Peschadoires (France).
Laval
Sablé sur Sarthe
Segré Pruillé Angers
Saint -Nazaire Nantes Saint-Séb Rezé
Brain-sur-l’Authion Saumur
Cholet
La Roche-sur-Yon
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LUXE
Avec Greyscale, les chiens ont du chic Portée par sa marque Milk & Pepper, l’entreprise choletaise imagine et produit des vêtements haut de gamme pour les chiens depuis 2009. Un marché porteur. Ne cherchez pas les modèles à quatre pattes. Dans les locaux de la société Greyscale, c’est plutôt l’envers du décor. Ici des colliers à strass, là des doudounes militaires… Un vrai dressing -tailleXXL - dont rêverait plus d’un bouledogue français. C’est bien l’objectif de l’entreprise choletaise, créée en 2009 et plus connue sous le nom de sa marque principale, Milk & Pepper. Il y a huit ans, Sylvain Bréjon et Frank Clémençon se sont lancés dans cette aventure. Le premier est alors directeur artistique d’une entreprise de mode pour enfants. Le second est commercial dans le secteur des accessoires pour animaux de compagnie. « Par défi », les deux se sont associés pour donner un coup de patte au monde de la mode canine. Au catalogue : pulls, t-shirts, mais aussi colliers en cuir, coussins… « Il y a toujours l’image du petit chien de mamie avec son pull à carreaux, sourit Sylvain Bréjon. Nous voulions apporter du qualitatif, pas du déguisement. » Va pour le haut de gamme et des collections calquées sur la « vraie » mode, celle des humains, « en veillant à ce que le produit ne soit pas un handicap pour le chien ». L’ensemble est pensé en France puis fabriqué en Europe et en Chine.
Coton bio, maroquinerie de luxe…
Greyscale
« Apporter du qualitatif, pas du déguisement. »
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Alexandre BLAISE
L’ambition des associés passe par la marque Milk & Pepper et un marché doublement ciblé. D’un côté, les propriétaires de chiens de petites tailles (du chihuahua au bouledogue français), prêts à habiller leurs toutous (surtout en Île de France et sur la Côte d’Azur). De l’autre, des indépendants : toiletteurs, magasins pour animaux de compagnie… « Ils étaient délaissés par les concurrents, qui se tournaient vers les grands magasins », poursuit Sylvain Bréjon. Des enseignes qui ne sont pas longtemps restées insensibles à la société choletaise. « Ils nous ont sollicités en 2012, se rappelle le gérant. Ça a été un cas de conscience : les produits n’étaient pas forcément adaptés à ce marché. » Pour s’adapter à une clientèle plus large et à des
Sylvain Bréjon, l’un des deux fondateurs de Greyscale.
portefeuilles moindres, Greyscale a donc lancé sa deuxième marque, Noox. Des produits plus techniques, moins haut de gamme, à retrouver chez Truffaut, Jardiland, Animalis… « En deux ans, nous sommes devenus leaders sur ce segment chez Truffaut, se félicite Sylvain Bréjon. Notre force, c’est de proposer des produits exclusifs pour chaque chaîne. » Aujourd’hui, l’heure est au « retour en force sur Milk & Pepper ». « Nous misons sur cette marque pour l’export, explique le dirigeant. Avec elle, nous apportons plus de valeur ajoutée. » Un nouveau site internet, permettant la vente en ligne, devrait rapidement accompagner le projet. L’occasion de proposer aussi des coussins en coton organique ? C’est une piste. Cette approche haut de gamme pourrait conduire l’entreprise à mettre un pied dans le luxe au sens plus large, en s’appuyant sur le
savoir-faire choletais, notamment dans la maroquinerie. « Je pense qu’on va le faire sous peu. » Alexandre Blaise
L'ENTREPRISE en chiffres 4. Depuis le début de l’année, Greyscale est dirigée par quatre associés. Les « historiques » Sylvain Bréjon et Frank Clémençon ont été rejoints par Franck Sznajder et Patrice Huchet. 400. Le nombre de références proposées chaque année. 600. Le nombre de points de vente indépendants dans lesquels Milk & Pepper est présent. Le tout dans près de vingt-cinq pays. 1,9 million d’euros. Le chiffre d’affaires (en hausse) de Greyscale en 2016
Olivier Hamard
LUXE
Nicolas Joly a transmis l'amour du lieu et son savoir-faire à sa fille Virginie qui gère désormais, depuis deux ans, le domaine du château de la Roche-aux-Moines-Coulée de Serrant.
« Permettre au terroir de s'exprimer » Vin d'exception produit en biodynamie sur les hauteurs de Savennières, la Coulée de Serrant est l'un des très grands crus appréciés par des connaisseurs du monde entier. Juste sept petits hectares accrochés au coteau, plongeant vers la Loire ; une vigne enracinée dans 40 centimètres de terre recouvrant un schiste rugueux. La Coulée de Serrant est en elle-même un lieu d'exception, par sa nature, son orientation ; plus subjectivement par l'immensité et la beauté du paysage, aussi. Ce caractère singulier, les moines cisterciens, qui s'y sont installés au XIIe siècle, l’avaient perçu. Ils produisirent là un vin qui a réjoui les papilles de Louis XI, de Louis XIV ou de l'Impératrice Joséphine... Des siècles plus tard, Nicolas Joly a mis ses pas dans les traces des monastiques sandales pour perpétuer ce vin rare, véritable produit de luxe tel que le définit le Larousse, «coûteux, raffiné, somptueux ».
« C'est plutôt le luxe qui m'a choisi » « Les cisterciens se sont installés sur des sites extraordinaires et savaient où planter les vignes pour qu'elles donnent le meilleur. On ne fait que reproduire ce qu'ils ont fait, le prolonger. » Pour Nicolas Joly, la notion de luxe est attachée au lieu, aux micro-exigences de celui-ci qui orientent les décisions du vigneron, à l'attention toute particulière portée à la plante, à la nature. « Une forme de respect, complète-t-il, de l'histoire de
cette terre qu’il s'agit de continuer d'entretenir pour qu'elle donne le meilleur. » Le meilleur, qui en fait un vin rare, donc cher. Mais, pour Nicolas Joly, ce n'est pas que le prix qui définit ce luxe. « Il s'agit de faire en sorte que le lieu s'exprime le mieux possible. Pour cela, il faut l'écouter, le comprendre, lui apporter ce qu'il demande, limiter les rendements, travailler artisanalement en s'appuyant sur des savoirs ancestraux ». Comptant parmi les précurseurs de la biodynamie, Nicolas Joly s'est donc attaché, millésime après millésime, à optimiser ses vignes. « Dans le véritable luxe, il a une notion de pérennité et il faut que chaque année soit une grande année, que l'on arrive à des résultats qualitatifs surprenants, faits de multitudes de subtilités. Et la réponse à tout ce travail minutieux vient de la clientèle, avec des gens qui viennent de toute la planète pour le goûter. Certes, on peut se poser la question de savoir s'il est juste de vendre une bouteille à un prix élevé. Mais quand le produit est vrai, cela ne me choque pas » Au terroir unique qu'est la Coulée de Serrant, Nicolas Joly a donc su ajouter un savoir-faire basé sur l'écoute de la terre et de la plante, répondre à leurs besoins en étudiant l'influence du ciel et l'action de la nature. Une quantité de
petits facteurs, alliée à des prises de décisions opportunes « pour mettre la vigne dans sa tendance à faire du goût. » Ce goût est aujourd'hui reconnu et apprécié par les plus grands amateurs et fait de « la Coulée », comme la nomme presque affectueusement le vigneron, un vrai produit d'exception. « Mais tout était déjà là et demandait à s'exprimer, concède Nicolas Joly. C'est plutôt le luxe qui m'a choisi ». Olivier Hamard
LE DOMAINE en chiffres - Plantation de la vigne en 1130 par les moines cisterciens - L’année 2017 marque la 887e vendange consécutive sur le domaine - Sept hectares de Coulée de Serrant avec 4.800 à 6.700 pieds à l'hectare - 20 à 25.000 bouteilles de Coulée de Serrant chaque année - Les trois appellations du vignoble représentent 15,7 hectares - Vignoble en biodynamie depuis 1981
49 Courrier de l’Ouest Éco
AVANT/APRèS
lES GRANDS SITES D'ACTIVITé
Le Palais des marchands à Angers
Archives municipales Angers
Avant
Olivier Hamard
APRÈS
Premier grand magasin d'Angers, Le Palais des marchands a ouvert ses portes dans les années 1870 et s'est successivement agrandi. Il occupait le site de l'actuel centre commercial Fleur d'eau, qui fut également celui des halles pendant les années 1980 et 1990. Grand magasin à l'image de ceux des boulevards parisiens, Le Palais des marchands a été totalement détruit le 21 novembre 1936 dans un gigantesque incendie, sans doute l'un des plus importants qu'ait connus la ville dans la période contemporaine.
Depuis 1884
Classements des entreprises avec Pouey International (pages 14 à 27)
50 Courrier de l’Ouest Éco
Depuis 1884
LES GRANDS SITES D'activité
Carrefour Saint-Serge
Archives municipales Angers
Avant
APRÈS
Le 23 octobre 1969 est un événement marquant pour le commerce angevin: s'ouvre ce jour-là le premier hypermarché, sous l'enseigne Record, dans le quartier Saint-Serge. Sur un terrain de 55.000 m2 et d'une surface de vente de 12.750 m2, il comprend alors un supermarché, une cafétéria, un magasin de meubles, des enseignes indépendantes et une stationservice de quatre pompes... Le site est devenu le centre Carrefour-Saint-Serge. Autour, s'est développée une zone commerciale et industrielle, en bordure de la voie sur berge ouverte dans les années 1970 et du contournement nord d'Angers.
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FRANC 51 Courrier de l’Ouest Éco
LES GRANDS SITES D'activité
L'Autre Usine à Cholet
APRÈS
Olivier Hamard
En 1943, la société Batignolles-Chatillon ouvre à Cholet une usine où l'on fabrique principalement des tours de précision. L'entreprise prospère et devient la société Ernault puis Ernault-Somua en 1962. Elle exporte dans le monde entier et devient l'un des plus importants constructeurs de machines-outils en Europe. En 1973, l'atelier emploie jusqu'à 950 personnes. Mais, de fusions en rachats, l'immense site Ernault-Batignolles de plus de trois hectares ferme définitivement ses portes en 2007. En 2016, s'est ouvert, dans les 16.000 mètres carrés de l'ancien atelier, L'Autre Usine, un très grand complexe de sport et de loisirs, comprenant entre autres une piste de karting, un bowling et des terrains de sport.
Archives CO
Avant
52 Courrier de l’Ouest Éco
LES GRANDS SITES D'activité
Avant
Archives municipales Saumur
Le Grand Café de la Paix, à Saumur APRÈS
Olivier Hamard
Que célébrait-on ce jour-là dans le centre de Saumur pour que Le Grand Café de la Paix connaisse pareille affluence ? La fête nationale ? On ne le saura peut-être jamais. Seule indication, le cachet de la poste qui fait état d’un envoi en 1913, probablement en juillet, et suggère que la photo fut prise au début du XXe siècle. Le café a disparu, mais l’élégant bâtiment est toujours là, à l’angle des rues Dacier et du Portail-Louis. Il abrite désormais une agence bancaire mais demeure identique, avec ses colonnes et ses balcons. Publicité
• Maintenance industrielle • Tuyauterie industrielle • Mécano-soudure • Dépannage industriel • Installation de systèmes de transports de fluides • Conception
Chiffres clés : ■ Effectifs : - 5 personnes ■ CA cumulés 2017 : - 700 000 € ■ Une agence à Angers ■ Implantation dans le Maine-et-Loire ■ Date de création : 2008
crédit photo Juliette Cottin
MPPI,
La maintenance industrielle dans tous les secteurs Installée à Angers depuis 2008, l’entreprise MPPI, gérée par Régis GUET, propose ses services de maintenance et d’installation aux industriels de la région, quel que soit le secteur d’activité. Que ce soit pour un projet d’aménagement ou de réparation, l’équipe de MPPI peut intervenir rapidement, grâce à ses compétences et ses qualifications techniques certifiées. En soutien aux équipes de maintenance internes, en dépannage industriel (mécanique, tuyauterie ou mécano soudure) ou bien pour l’installation d’un équipement,
MPPI peut apporter des solutions efficacement, puisque l’entreprise crée des pièces sur mesure avec le soutien de son bureau d’étude, avant de les fabriquer dans ses ateliers. La tuyauterie industrielle pour le transport des fluides n’a pas, non plus, de secret pour l’équipe qui intervient pour l’installation, la transformation ou la réparation de ce type d’équipements. Bon à savoir : toutes les interventions respectent des normes en vigueur et celles qui nécessitent un suivi particulier sont validées par le bureau d’études angevin partenaire.
28, boulevard de l’Industrie - 49000 Ecouflant Tel : 02 41 41 03 73 - Mob : 06 82 57 47 79 - www.mppi.fr E-mail : contact@mppi.fr 53 Courrier de l’Ouest Éco
CONGRÈS LA VILLE SE PLACE
Angers courtise le touriste d’affaires Congrès, salons, conférences… Les événements professionnels apportent 58 millions d’euros par an au territoire angevin. La Ville veut faire encore mieux. Trois milles. C’est le nombre d’événements professionnels accueillis chaque année sur le sol angevin. Salons, congrès, séminaires, conférences, forums… Des cinquante invités d’une convention d’entreprise aux 20.000 visiteurs du SIVAL, ces multiples temps forts attirent à Angers une foule de touristes d’affaires qui se logent, se nourrissent, consomment et se déplacent sur le territoire. Au total, les 356.000 journées-participant enregistrées chaque année par Angers Loire Tourisme génèrent 58 millions d’euros de retombées économiques, directes ou indirectes, rien que sur l’agglomération angevine. « En moyenne, un congressiste dépense 150 € par jour lors d’un événement de portée nationale et 300 € lors d’un événement de portée internationale. On tombe à 80 € pour un séminaire d’une journée », détaille Valérie Mathieu-Fichot, directrice du bureau des congrès et événements. Autour d’elle, six collaborateurs travaillent à coordonner l’offre d’accueil (salles, hôtels, restaurants, activités…) et constituer un guichet unique, afin d’attirer les organisateurs d’événements vers la Cité du Roi René. Avec un objectif fixé par l’équipe municipale : faire d’Angers LA place incontournable du tourisme d’affaires dans le Grand Ouest.
Electronique, végétal, santé Pour se donner les moyens de son ambition, la Ville fusionnera au 1er janvier prochain Angers Loire Tourisme avec la société Angers Expo Congrès, qui gère le Parc expo et le Centre des congrès (quarante-six collaborateurs, 280 événements par an dont 102 pros). Du haut de ses douze millions d’euros de chiffre d’affaires, cette nouvelle entité sera le bras armé du maire Christophe Béchu dans cette quête d’attractivité. Car, explique-t-on, Angers possède de sérieux
atouts. A commencer par sa position géographique, au cœur du Grand Ouest à 1h30 de Paris, et son image de ville verte primée pour sa qualité de vie. S’ajoutent ses filières d’excellence : l’électronique, le végétal et la santé. « On a vraiment une carte à jouer pour capter de nouveaux événements dans ces domaines sur lesquels notre savoir-faire est reconnu », estime Valérie Mathieu-Fichot. « C’est là-dessus qu’on peut apporter de la valeur ajoutée et rechercher des effets durables : attirer de nouveaux habitants, des étudiants, de nouvelles entreprises, des chercheurs… »
« En moyenne, un congressiste dépense 150 € par jour » Cet effet boule de neige, la Ville espère le déclencher avec le World Electronics Forum, sorte de Davos de l’électronique, qui s’est tenu à Angers du 21 au 28 octobre. Si l’événement n’a rassemblé qu’une grosse poignée de dirigeants étrangers, l’équipe municipale en attendait beaucoup en termes d’image. Selon Valérie Mathieu-Fichot, « le WEF est un événement de rayonnement qui doit être un formidable tremplin pour de futures retombées sociales, touristiques et économiques. » Même s’il faudra attendre un peu pour en mesurer les effets. Le même objectif est caressé avec le Congrès international d’horticulture, prochain rendezvous d’ampleur prévu pour 2022. Ces deux réunions mondiales suffiront-elles à faire oublier les revers des années précédentes ? Parti pour Nantes, le Salon du végétal a privé le territoire angevin de retombées évaluées à 4,3 millions d’euros. S’ajoute la baisse constante du nombre de visiteurs au Salon des vins de Loire, désormais concurrencé par le VinoVision
parisien. Christian Groll, directeur d’Angers Expo Congrès, propriétaire du salon, se veut rassurant : « On le sauvera, je suis optimiste ». De fait, la concurrence fait rage entre les villes, qui jouent des coudes pour capter les événements les plus juteux. Chacune y va de son offre de services packagée et de ses infrastructures nouvelle génération. « Aujourd’hui, toutes les villes organisent leur offre avec de très lourds investissements : Tours va s’équiper de deux Hilton, Nantes aussi ; Rennes aura bientôt son centre des congrès », énumère Valérie Mathieu-Fichot. Pour ne pas se laisser distancer, Angers mise sur la rénovation de son Centre des congrès, un chantier de 20 millions d’euros qui doit s’étendre jusqu’à fin 2018. « Le projet intègre le nouveau marché des événements corporate en proposant tout type de jauges », explique Christian Groll. En plus de l’auditorium de 1.240 places, une nouvelle salle de 400 places ouverte sur le Jardin des plantes sera créée, assortie d’espaces dédiés aux ateliers et réunions en petit comité. Cette configuration repensée doit permettre d’accueillir des événements de tous formats. Son directeur l’assure, le nouveau Centre des congrès va « remettre Angers dans le circuit ». Travaux oblige, la fermeture de la structure durant plus d’un an « aura forcément un impact économique », convient Valérie Mathieu-Fichot. Mais, assure-t-elle, « on est déjà en train de préparer commercialement la réouverture en 2019. Et là, on aura vraiment un atout de poids. » « Plusieurs gros contrats sont déjà signés », renchérit Christian Groll. Grâce à cet investissement, soutenu par une politique offensive, la Ville projette une activité en hausse de 50% en valeur sur les événements professionnels d’ici 2020. Chloé Bossard
Josselin Clair
Les événements privés montent en puissance
Olivier Paillet, directeur de l’Eseo.
54 Courrier de l’Ouest Éco
L’événementiel professionnel n’est plus l’apanage des pouvoirs publics. Depuis quelques années, entreprises, grandes écoles et autres structures y vont de leurs offres, afin d’attirer les touristes d’affaires en territoire angevin. « Cette évolution est liée au fait que les séminaires d’entreprise et les conférences l’emportent de plus en plus sur les salons », analyse Valérie MathieuFichot, directrice du bureau des congrès d’Angers Loire Tourisme, qui centralise l’offre. A l’Eseo, le directeur Olivier Paillet mène ainsi une politique volontariste dans ce domaine depuis son arrivée en 2014. Désormais, l’école d’ingénieurs angevine -en tant qu’organisateur ou simple hôte- accueille chaque année 1.500 congressistes lors d’événements autour de l’électronique. Deux temps forts ont marqué
2017 : le congrès EMC Europe sur la compatibilité électromagnétique, qui a réuni 400 chercheurs et industriels en septembre, et le colloque IoT sur les objets connectés, avec plus de 700 participants fin octobre. Soit la capacité maximum du site. Pour Olivier Paillet, l’intérêt est double. « D’abord, c’est enrichissant pour nos étudiants car ils ont sous la main le monde scientifique et industriel. Ensuite, ça valorise l’école en renforçant ses relations ». A ses yeux, ce formidable outil de mise en réseau vaut bien le budget de 100.000€ que l’école lui consacre chaque année. « On n’est pas là pour gagner de l’argent, on essaie juste de rentrer dans nos frais », assure le directeur. « Les retombées économiques profitent surtout au territoire ».
Laurent Combet
CONGRÈS. LA VILLE SE PLACE
La Ville escompte une activité en hausse de 50% en valeur sur les événements professionnels d’ici 2020.
Chloé Bossard
70% de la clientèle hôtelière
Les hôteliers Nathalie Busson, Alain Sabatier et François Taillandier.
Avec les taxis et les restaurateurs, les hôteliers sont en première ligne sur le marché du tourisme d’affaires : la clientèle professionnelle représente 70% de leur activité. Pour l’Hôtel Mercure du Centre des congrès, cette manne est vitale. Mais sa directrice, Chantal Hallier, note un profond bouleversement du marché : « Il y a quelques années, nos pics étaient en juin et septembre, les mois de congrès. Aujourd’hui, la fréquentation suit beaucoup moins le rythme des événements. » Elle pointe le remplacement d’importants salons par des événements plus modestes et plus nombreux, ce qui contribue à lisser l’activité sur l’année. La disparition de rendez-vous phares entraîne immanquablement une perte de chiffre d’affaires pour les hôtels, qui pratiquent des tarifs plus élevés durant les salons et congrès. « Le départ du
Salon du végétal nous a fait très mal. On était complet et l’on renvoyait même sur Cholet et Saumur », se souvient François Taillandier, de l’Hôtel de la Gare. « Maintenant, cette période des vacances de février est affreusement creuse… ». Il estime à « au moins un million d’euros » le manque à gagner pour les hôteliers et commerçants angevins. Tous regrettent de ne pas être suffisamment associés à la programmation de la Ville. En 2018, le Sival et le Festival Premiers Plans auront lieu la même semaine. « Une absurdité » pour Nathalie Busson, gérante de l’Hôtel d’Anjou. « Parfois, on n’est même pas au courant lorsqu’un gros événement se prépare. On l’apprend par nos clients », déploret-elle, réclamant de pouvoir jouer pleinement, elle aussi, son rôle d’ambassadrice. Ch. B.
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REPÈRES
ASSOCIATIONS ACTIVES
Sur l’agenda des réseaux Club partenaires - Trélazé
OZ
Le Club partenaires de Trélazé regroupe 400 entreprises de toutes tailles autour d'un projet commun : le Festival Estival. Cette année, elles ont apporté leur soutien à la manifestation à hauteur de près d'un million d'euros, soit les deux-tiers du budget global du festival. Le Club partenaires organise, à destination de ses membres, plusieurs manifestations au cours de l'année. Deux soirées-spectacle par an à la salle Aréna et des « business meeting ». Lors de ces tables rondes, les chefs d'entreprises disposent de deux minutes pour présenter leur activité. La septième édition de ces rencontres se tiendra à la salle Aragon le 8 février 2018 à 18h30.
Coopérative d’activités et d’emploi dédiée aux artistes, techniciens, proCoopérative d’activités et d’emploi dédiée aux artistes, techniciens, professionnels des métiers culturels et créatifs dans les Pays de la Loire, OZ est née en juin 2015. Basée à Angers, elle regroupe des professionnels des différents secteurs de la culture désireux de créer leur emploi. Incubateur de projets, la coopérative accompagne environ soixante personnes dans la région et devrait compter, à la fin de l'année, une dizaine de salariés. Elle organise régulièrement des réunions d'information. La prochaine se tiendra le mardi 28 novembre, de 10 heures à midi au J12, place Imbach.
Anjou Déjeuner Business Les jeunes chefs d'entreprises angevins de moins de 41 ans ont un réseau d'affaires depuis un peu plus d'un an, baptisé Anjou Déjeuner Business. Chaque premier vendredi du mois, jeunes chefs d'entreprises ou salariés à responsabilité commerciale se retrouvent autour d'un repas pour présenter leur service, échanger et enrichir leur réseau. A chaque plat, un changement de table permet de rencontrer un maximum de personnes et il n’y a pas plus de deux entreprises par secteur d'activité. Prochain déjeuner le vendredi 1er décembre à 12 heures à la Brasserie du théâtre à Angers. www.anjoudejeunerbusiness.com
La fondation Mécène et Loire regroupe des entrepreneurs angevins qui apportent leur soutien à des projets culturels depuis 2007. En janvier 2016, les vingt-huit membres de la fondation ont lancé la troisième édition d'une bourse destinée à la création artistique et aux jeunes créateurs, dotée de 30.000 euros. Sur vingt-sept dossiers étudiés, celui de l'artiste Lélia Demoisy avait été retenu pour une sculpture intitulée « Silva Adamas », installée dans le parc Balzac à Angers. L'œuvre a été dévoilée au public au début du mois d'octobre de cette année. La fondation Mécène et Loire a étudié 89 candidatures pour la saison 2017-2018 et a décidé de soutenir dix-huit projets pour un montant total de 150.000 €.
Carrefour Le 28 septembre au Centre de congrès d'Angers, le Club des entrepreneurs de l'Anjou (CEA) organisait le second Carrefour des entrepreneurs locaux. Après une première édition en 2015, le CEA proposait aux entreprises d'être partenaires de la manifestation. Avec cent-vingt stands et vingt-cinq conférences au programme, cette journée visait à faire se rencontrer les chefs d'entreprise de tous secteurs d'activité.
Du Bellay Le réseau du Bellay, qui fédère des entreprises angevines œuvrant dans le secteur du luxe, a participé au Luxe Pack de Monaco début octobre. Le réseau était représenté par l'Orfèvrerie d'Anjou et la société Jean Bal. Ce salon est l'un des plus importants rassemblements internationaux dédiés aux emballages de produits de luxe. Le réseau sera également présent les 28 et 29 mars prochains au salon Made in France, au Carreau du Temps à Paris.
ADECC 49 Créée le 22 novembre 2016, l'association pour le Développement de l'économie circulaire regroupe vingt-huit adhérents dans le département. Présidé par Jean-Yves Fouché, ce réseau invite les entreprises à travailler ensemble pour la valorisation des déchets, le regroupement de certains achats non stratégiques ou la consommation d'énergie. Premier réseau de ce type en France, l'ADECC 49 a déjà permis à cinq entreprises de réaliser 35.000 euros d'économie par des achats groupés. L'association comptera cinquante adhérents en cette fin d'année et probablement 150 en 2018. contact@adecc.org 56 Courrier de l’Ouest Éco
OZ
Silva Adamas
Dans le secteur des métiers culturels et créatifs, la coopérative OZ organise sa prochaine réunion d’information le 28 novembre
Femmes chefs d'entreprise Le réseau FCE, Femmes chefs d'entreprises, a ouvert une délégation dans les Pays de la Loire en 2014. Cette association a pour objectif de promouvoir l'entrepreneuriat au féminin. Les membres de la délégation régionale ont très activement participé, en mars dernier, à une semaine de sensibilisation sur l'esprit d'entreprendre au féminin. Quarante-quatre interventions ont ainsi eu lieu dans des établissements d’enseignement de la région, témoignages à la clé. La sixième édition de la Semaine de l'entrepreneuriat au féminin se tiendra dans toute la France du 5 au 16 mars 2018.
CELLA Le Club d'entreprises Loire Aubance se nomme désormais le Cella, pour Club d'entreprises Loire Layon Aubance, s'adaptant ainsi au périmètre de la nouvelle communauté de communes. Présidé par Alexis Desjeux, il vise à valoriser les savoir-faire locaux et créer des synergies entre les membres, avec ce slogan : « Devenez un entrepreneur agile ». Le Cella organise une soirée le 25 janvier 2018, à partir de 19 heures salle du Layon à Faye-d'Anjou, en collaboration avec la communauté de communes Loire Layon Aubance. Cette soirée, intitulée « Un pour tous, tous pour un, l'énergie collective au service de vos entreprises », est ouverte à tous les acteurs du territoire.
Interclubs Le mercredi 6 décembre prochain à 18 heures, le Carré Cointreau à SaintBarthélemy-d'Anjou accueillera une rencontre interclubs regroupant des membres de plusieurs associations d'entrepreneurs. Objectif : faire se rencontrer les décideurs au-delà de leur propre réseau. A l'invitation du Cella sont conviés, entre autres, des membres du club CME (Comment mieux entreprendre) et du CEA (Club des entrepreneurs de l'Anjou).
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