Offert par votre journal Cahier du 24 mai 2017
Une finale pour l’Histoire e 100 Coupe de France
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100 e FINALE DE LA COUPE DE FRANCE
mercredi 24 mai 2017
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mercredi 24 mai 2017
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Angers-SCO, la folie d’y croire
Cette histoire a commencé à Granville, au terme d’un après-midi brumeux de janvier. Elle va se terminer dans trois jours, dans la ferveur d’un Stade de France que 18.000 Angevins, au moins, s’apprêtent à envahir. Avant cet épilogue, cette histoire pourrait aussi emprunter des chemins de traverse. S’offrir un détour. Géographique, en se projetant vers Rotterdam, et chronologique, en remontant au XVIe siècle. Que pourrait y trouver Stéphane Moulin, à l’heure de préparer sa causerie d’avantmatch ? Une inspiration, un souffle épique en puisant dans L’Éloge de la folie, d’Erasme. Un écrivain humaniste, devenu aujourd’hui l’une des incarnations de l’histoire et la culture européenne. L’Europe, justement, qui tendra les bras au SCO s’il gagne cette finale de Coupe de France. Football fiction, sans doute. Comment imaginer Angers, revenu dans l’élite il y a seulement deux ans avec ses petits moyens, bousculer le grand PSG ? Un Paris d’autant plus remonté qu’il peut, en soulevant un deuxième trophée -après la Coupe de la Ligue- masquer en partie sa saison ratée. Miser sur le SCO serait pure folie, donc. Précisément, « la folie est la source des exploits de tous les héros », écrit Erasme. Exploit, héros : des mots, en l’occasion, qui ne seraient en rien galvaudés. Car Moulin et ses hommes s’apprêtent à sentir le parfum des batailles homériques, de celles que l’on mène à un contre cent, et dont l’issue semble déjà connue, inéluctable. « Personne ne
Laurent Combet
Samedi, Angers-SCO disputera contre le PSG la deuxième finale de Coupe de France de son histoire, soixante ans après la première. L’aventure, déjà très belle, pourrait devenir extraordinaire...
Angers, stade Raymond-Kopa, 25 avril 2017. En battant Guingamp en demi-finale les Angevins se sont ouvert les portes d’une finale historique. nous imaginera gagner contre Paris », confirmait l’entraîneur angevin il y a quelques jours. Le match serait joué, écrit d’avance à l’encre de certitudes nées des comparaisons de budgets, d’effectifs ou de palmarès. Le petit monte à la capitale. Il est prié d’y prendre une leçon. Peut-être. Peut-être pas. Jackpot à Paname Croire à Angers, c’est croire à la Coupe. Cet espace rare et précieux ou, quelquefois, la logique balbutie. La glorieuse incertitude du sport, en somme. Croire à Angers, c’est ac-
cessoirement rêver d’une bonne affaire, puisque les sites de paris sportifs donnent Ndoye et les siens vainqueurs, selon les cas, à 13, 17, voire 20 contre 1. Jackpot à Paname. La grosse cote, c’est donc le SCO. Ce club qui se construit doucement mais sûrement et qui n’en finit plus, depuis deux ans, de réécrire les chapitres de sa propre histoire. En 2015, le voilà qui revient en Ligue 1. Une première depuis 21 ans. Et aujourd’hui, il retourne à Paris -plus précisément à Saint-Denis- vivre une finale de Coupe de France. La fin d’une très longue attente de six décennies et un clin d’œil appuyé à l’épopée des
Bourigault, Loncle, ou Biancheri. Angers n’est donc plus à une sensation près. Séduire, c’est surprendre. Si le SCO s’impose samedi soir, il déchaînera des passions aux horizons inconnus. Y croire, juste un peu, c’est déjà rêver beaucoup. C’est illogique, absolument ; déraisonnable, très certainement. Et totalement fou, assurément. « La folie est une ivresse sans fin, où la joie, les délices, les enchantements se renouvellent sans cesse. » Erasme comme préparateur mental, ça a quand même beaucoup d’allure.
Romain Thomas
Vincent Manceau
Pierre-Yves CROIX
Pourquoi ils y croient Olivier Pickeu
manager général d’Angers-SCO
Thomas Mangani milieu d’Angers-SCO
défenseur d’Angers-SCO
défenseur d’Angers-SCO
Laurent Combet
Josselin Clair
Laurent Combet
Laurent Combet
« D’abord parce qu’on a tout à gagner, à la grande différence des Parisiens qui sont dans l’obligation de la gagner. Et ils ne seront pas là pour clôturer une saison exceptionnelle, auprès de leur public. Ils sont dans une situation de frustration. Ensuite, ce sont les cent ans. Et le billet de la finale a été créé par un Angevin. Je pense que c’est tout sauf un hasard. Enfin, la finale de la Gambardella, en levée de rideau, opposera Marseille à Montpellier. Et les deux publics souhaitent se mettre avec nous. Donc, on joue à trois contre un. »
« Parce que c’est une finale. C’est toujours un match très spécial. Tout se joue sur 90 ou 120 minutes. Ce n’est pas comme le championnat où l’on sait qu’on a toujours la possibilité de se rattraper le match d’après. Dans ce cadre-là, aucune équipe n’est imbattable. Et puis on a de la qualité chez nous aussi. Il y a également le fait que Paris est ultra-favori. Alors que, pour nous, ce n’est que du positif. S’ils gagnent, c’est juste normal. Et ils peuvent penser que c’est déjà fait. Mais il faudra nous respecter. »
« Parce que je suis un compétiteur, d’abord. Parce que j’ai envie d’y croire, tout simplement. Si nous, les joueurs, n’y croyons pas, ça va être compliqué. J’y crois aussi parce qu’on a su tenir Paris en échec l’an dernier chez nous (0-0). Et qu’on les a bien embêtés cette saison (2-0, 0-2). Sur un match, tout est possible. Il y a déjà eu des exploits en finales de coupes. Dans ce genre de match, on sort un peu de la normalité. J’y crois, j’y crois même beaucoup. C’est à nous de faire le match qu’il faut. »
« J’y crois parce qu’on est en finale (rire) ! Si on n’y croit pas au départ, ça ne sert à rien de la jouer. On a une chance. Et puis, il y a cette date, soixante ans après la première et dernière finale. Ce billet dessiné par un Angevin… Toutes ces petites choses nous poussent à y croire. On n’a pas de pression, c’est sûrement les Parisiens qui l’ont davantage. Il faut qu’on aborde ce match avec le même état d’esprit que durant tout notre championnat. J’y crois parce qu’on va y aller avec beaucoup d’envie. Et l’ambition de soulever cette coupe. »
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mercredi 24 mai 2017
« Ce n’est pas un match normal »
A quelques jours de la finale de Coupe de France, Stéphane Moulin, l’entraîneur angevin, évoque la préparation d’un événement rare pour le club et inédit pour lui.
Une finale, par définition, est un match à part. Faut-il donc s’y préparer différemment, bousculer les habitudes ? Stéphane Moulin. Oui, ce sera obligatoirement une préparation différente parce que c’est un match différent. Elle doit correspondre a minima à l’ampleur de l’événement. Ce n’est pas un match normal. Il y a soixante ans que le club n’a pas eu l’opportunité d’en jouer un comme ça, c’est bien qu’il est unique ! Le niveau d’exigence est toujours le même, mais un match si différent doit amener aussi des choses différentes.
les joueurs puissent exprimer tout le potentiel, malgré et compte tenu de l’adversité. Mais il n’y a pas de trucs nouveaux, pas de nouvelles règles… On ne va pas faire du water-polo, d’un coup. Le terrain fera la même dimension, avec des arbitres. Le stade sera plus grand, mais les joueurs commencent à avoir l’habitude. On a été au Parc, à Marseille, à Lyon… Le Stade de France ? On le découvrira la veille du match. Est-ce important ? Tout l’est, mais rien n’est exceptionnel. Dark Vador ne va pas sortir d’un coup sur le terrain. Ce n’est pas démystifier l’événement, mais juste en prendre la mesure.
Au-delà de l’aspect technique, est-ce surtout les mots, les discours, qui seront différents ? Sur le plan technique, on se préparera à l’identique, mais c’est surtout la manière de faire ressentir les choses qui évolue. Peut-être faudra-t-il avancer progressivement pour arriver avec la bonne énergie au bon moment. Il ne faut pas la dépenser trop tôt. L’idée, c’est surtout de la libérer au bon moment.
Certains clubs ont recours à un préparateur mental, dans ces circonstances. Y avez-vous songé ? Non. Pourquoi ? Chacun fait comme il veut, mais je ne crois ni aux pompiers, ni aux fées magiques. Ou alors il y a un travail entrepris depuis longtemps. Sinon… Ça se saurait, si les faiseurs de miracles, ça marchait. Denis Troch ? La fois où il est venu, Caen en a pris cinq contre Marseille. On a une méthode, qui semble fonctionner. Pourquoi d’un coup faire appel à quelqu’un d’autre ?
Avez-vous des références dans ce domaine ? Des précédents pour vous et le SCO ? Le match de la montée avait été un match à part. Il fallait être présent le Jour-J et on l’a été. Les deux demi-finales de la Coupe de France furent aussi à part, même si ça ne ressemble pas à ce qu’on va vivre. En demi-finale, on est l’orée d’un événement. Là, on y est !
Y a-t-il plus d’échanges avec vos joueurs pour évaluer le ressenti de chacun ? Non. La frontière est tellement infime entre ne pas bouleverser les choses et le faire. Il faut trouver le juste milieu, qui fait que tu atteins ton objectif ou pas, en termes d’expression individuelle et collective, pour arriver au meilleur niveau.
Le défi, c’est de ne pas laisser l’émotion parasiter l’événement, mais d’en faire une force ? On a la chance de disposer d’une semaine pour préparer ça en amont. Il faut éviter que l’émotion soit en tête de gondole le jour du match. Émotion, émotivité, ce n’est jamais très propice à la performance. Il faut faire les choses suffisamment tôt, pas trop tôt non plus, mais de manière progressive pour arriver à ce que les joueurs soient prêts à en découdre – c’est le mot qui convient – sans penser à des choses perturbantes.
Josselin CLAIR
Qu’aviez-vous fait de spécifique en prévision du match de la montée ? On avait préparé des messages des familles pour les joueurs. On s’était retrouvé pour une mise au vert dès la veille du match, ce qu’on ne fait pas habituellement à domicile…
Vous semblez opter pour changer le moins possible vos habitudes. Voilà. Avoir une préparation qui nous ressemble, maîtrisée, partagée aussi. D’un seul coup, on devrait fermer les grilles ? Ce n’est pas comme ça qu’on se prépare. On doit maintenir, et renforcer nos habitudes, que les joueurs aiment. On ne va pas partir lundi pour jouer le samedi, et tout exploser sous prétexte qu’on joue une finale. C’est le meilleur moyen de passer à côté. Il faut s’appuyer sur ce qui fait notre style.
« Je préfère que l’on se repose sur des bases solides et existantes, plutôt que d’en inventer. »
Sur le plan émotionnel, affronter Paris, est-ce plus simple ou plus compliqué ? Vous ne serez pas favoris … Je ne sais pas. On s’en fiche, on le sait. C’est quasiment le cas avant chaque match ! On a joué deux fois Paris, et les deux fois ils ont gagné. Donc, ils vont encore gagner parce que jamais deux sans trois, et qu’ils sont nettement plus forts que nous… Comment pourrait-on nous en vouloir de ne pas gagner ? C’est notre quotidien. Et là, c’est d’une puissance ! Donc on l’occulte. Est-ce un levier sur lequel appuyé pour motiver vos joueurs ? Oui, mais ce n’est pas quelque chose qu’on découvre. C’est comme ça qu’on en a parlé lorsqu’on les a joués en championnat et c’est certainement comme ça qu’on en parlera encore. Mais les joueurs savent très
bien que nos chances ne sont pas énormes. Celles qu’on a, parce qu’on en aura, il ne faudra pas les gâcher. Ce n’est pas qu’on ne nous considère pas, c’est juste une logique. Economique, et à tous les niveaux… La seule anormalité, ce serait qu’on gagne ! Comment le PSG pourrait perdre contre Angers ? Ce serait quand même un sacré fiasco pour eux. Avez-vous pris des conseils auprès d’autres coaches ou avezvous été préparé, dans vos formations d’entraîneur, à aborder un finale ? Non, on n’évoque pas une finale de coupe ou une montée. Il n’y a pas une recette qui te fait gagner une finale. La vérité, comme en championnat, c’est qu’il faut jouer le match au bon moment. Ni trop tôt, ni trop tard. Ce qui est important, c’est que
Et un coach, peut-il vivre l’événement comme un autre match ? Oui. Je n’ai pas besoin de psy, tout va bien (sourire). Après, c’est vrai qu’on ne prend peut-être pas tout à fait la mesure de ce que ça représente autour de nous. Je ne pense pas que quelque chose changera. C’est peutêtre la garantie d’un exploit. Je préfère qu’on se repose sur des bases solides et existantes, plutôt que d’en inventer.
Tactiquement, malgré vos défaites en L1 (deux fois 2-0), vous avez donné l’impression de pouvoir bousculer le PSG. Avez-vous réfléchi à la manière de jouer cette finale, tactiquement ? Honnêtement, je n’y suis pas encore (entretien réalisé le 11 mai, ndlr). Jusqu’à la dernière minute de Ligue 1, on reste dans l’euphorie d’être en finale. Après, on va se demander comment faire pour la gagner. Propos recueillis par Gildas CROZON et Julien HIPPOCRATE
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Le rêve s’est écrit en cinq actes
De Granville au Stade de France, retour sur le parcours du SCO dans cette Coupe de France 2016-2017. Une épopée qui raconte aussi l’histoire d’une saison.
AFP
1 Granville-SCO (8 janvier) : le déclic
Cela fait plus de deux mois que les Angevins courent après un succès. Beaucoup d’entreeux sont partis à la Coupe d’Afrique des Nations. Plusieurs émargent à l’infirmerie. Pierrick Capelle et Jamel Saihi s’ajoutent à la liste, durant l’échauffement. Puis Sunu, après 27 minutes de jeu. Juste avant, le Granvillais Jegu a ouvert le score (9e). Le SCO égalise grâce à un but de Benyahya, contre son camp, après un bon travail de l’une des recrues, Jonathan
Bamba. Point positif n°1. Le deuxième arrive par le pied gauche de Dickson Nwakaeme, buteur de la victoire. Point positif n°3 : la qualification. Le SCO lance son épopée.
La fiche : 1-0 Jouan (9e), 1-1 Benyahya (24e, csc), 1-2 Dickson (61e). Michel-A. Bamba, Traoré (cap), Thomas, Manceau - Santamaria - Sunu (Tait, 27e), Doré (Tahrat, 66e), Mangani, J. Bamba - Dickson.
En clair-obscur en première partie de saison, Thomas Mangani choisit la Coupe de France pour afficher son renouveau. Omniprésent dans le jeu, le milieu angevin inscrit aussi deux buts, sur des penaltys obtenus par Jonathan Bamba, en pleine confirmation. Dominateur, le SCO confirme, lui aussi, ses progrès dans le jeu. Et surtout dans l’efficacité. Pour la deuxième fois seulement cette saison, Mangani
Corse-Matin
3 CA Bastia-SCO (28 février) : quand tout réussit… Le SCO reste sur trois victoires consécutives en Ligue 1, au moment de se présenter face à « l’autre » club de Bastia… à Ajaccio. Le SCO rame, concède des occasions et ne s’en crée qu’une, avec Famara Diedhiou. Le SCO mène 1-0. Une avance qu’il maintient malgré une
seconde période au moins aussi moyenne. Le Stade de France est à deux marches. La fiche : 0-1 Diedhiou (40e). Michel-A. Bamba, Pavlovic, Thomas, Martinez - Santamaria - Pépé (Tait, 63e), Ndoye (cap), Mangani, Bérigaud (Sunu, 57e) - Diedhiou.
Avec ses 39 points en championnat, le maintien est quasi acté. La formation de Stéphane Moulin s’est inclinée, trois jours plus tôt, à Nantes. Il enchaînera ensuite quatre autres revers en Ligue 1. Mais pas en Coupe de France. Les Angevins s’imposent logiquement 2-1, grâce à des réalisations de Bérigaud et Ndoye. Pour mettre les deux pieds dans le dernier car-
ré. Cette rencontre est aussi la première cette saison d’un certain Alexandre Letellier… La fiche : 1-0 Bérigaud (9e), 1-1 Sankharé (18e), 2-1 Ndoye (67e). Letellier - Manceau, Pavlovic, Thomas, Martinez (Capelle, 24e) - Ndoye (cap), Santamaria, Mangani - Pépé (J. Bamba, 77e), Diedhiou, Bérigaud (Sunu, 83e).
Josselin CLAIR
enfin un gros !
5 SCO-EA Guingamp (25 avril) : Letellier, ce héros
Laurent COMBET
4 SCO-Bordeaux (5 avril) :
et les siens inscrivent trois buts dans une rencontre. La fiche : 1-0 Mangani (14e, sp), 1-1 Thomas (36e, csc), 2-1 Mangani (82e, sp), 3-1 Capelle (89e). Michel - Manceau, Bourillon, Thomas (cap), Martinez (A. Bamba, 83e) - Santamaria - Doré (Pépé, 58e), Capelle, Mangani, J. Bamba Dickson (Tait, 62e).
Josselin CLAIR
2 SCO-SM Caen (1er février) : Mangani, le réveil
Cela fait partie des belles histoires de la saison. Alexandre Letellier, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou, fait son retour lors du quart de finale contre Bordeaux. Cette demie sera son instant de grâce. Alors que les Angevins mènent 1-0 grâce à un but de Mangani, Guingamp obtient un penalty injustifié après une main imaginaire de Ndoye (88e). Briand s’élance, Letellier détourne sur son poteau droit. Quelques minutes plus tard, Toko
Ekambi envoie les Angevins au septième ciel en doublant la mise in extremis. Le SCO y est, soixante ans après. La fiche : 1-0 Mangani (38e), 2-0 Toko Ekambi (92e). Angers-SCO : Letellier - Cissokho, Traoré, Thomas, Manceau - Santamaria - J. Bamba (Pavlovic, 86e), Ndoye (cap), Mangani, Bérigaud (Pépé, 62e) - Diedhiou (Toko Ekambi, 83e).
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Angers Sco
mercredi 24 mai 2017
Alexandre Letellier Gardien 26 ans (1,93 m, 93 kg) Parcours professionnel Paris-Saint-Germain (2006-2010) Angers-SCO (depuis juin 2010) L’info en + Formé au Paris SG, le gardien angevin vit une saison faite de hauts et de bas. Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit en août 2016, Letellier doit patienter presque huit mois pour retrouver le haut niveau. Il fait son retour face à Bordeaux, en quart de finale de la Coupe de France, où il sera décisif. Il le sera à nouveau, en demi-finale, face à Guingamp, en détournant un penalty de Briand à une minute du terme du match. Un arrêt qui envoie le SCO en finale. Photo : Laurent Combet
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Angers Sco
mercredi 24 mai 2017
Mathieu Michel Gardien 25 ans (1,88 m, 82 kg) Parcours professionnel Nîmes Olympique (2013-2016) Angers - SCO (depuis août 2016) L’info en + Arrivé à Angers en août 2016, Mathieu Michel n’avait jusqu’alors connu qu’un seul club : le Nîmes Olympique. En deux saisons et 75 matchs, le Gardois a cumulé 233 arrêts, soit le total le plus élevé pour un gardien, en Ligue 2, sur la période 2014-2016. Des performances qui lui ont permis d’être nominé parmi les quatre meilleurs gardiens de L2 en mai 2016. Photo : Laurent Combet
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Angers Sco
mercredi 24 mai 2017
Denis Petric Gardien (Slovénie) 28 ans (1,86 m, 80 kg) Parcours professionnel AJ Auxerre (2004-2009 FC Istres (2010-2013) ESTAC Troyes (2013-2016) Angers-SCO (depuis janvier 2016) Palmarès Champion de Ligue 2 (2015) L’info en + Monté en Ligue 1 avec Troyes après une saison 2014-2015 remarquable, Denis Petric est élu meilleur gardien du 2e échelon du football français par ses pairs. Il devance alors des gardiens comme Yohann Pelé, désormais titulaire à Marseille, ou encore l’ancien Angevin, Ludovic Butelle. Photo : Josselin Clair
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Romain Thomas Défenseur 28 ans (1,93 m, 84 kg) Parcours professionnel Brest (2007-2008 et 2009-2010) Pacy-sur-Eure (2008-2009) Carquefou (2010-2013) Angers (depuis 2013) Palmarès Champion de CFA (2012) L’info en + Même s’il est encore jeune, Romain Thomas pense déjà à son après-carrière de footballeur. Titulaire indiscutable en défense centrale, il ne souhaite pas quitter le milieu du football et pense devenir entraîneur. Pour cela, il a déjà obtenu son Brevet d’Etat 1 et 2. Photo : Josselin Clair
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Ismaël Traoré Défenseur (Côte d’Ivoire) 30 ans (1,84 m, 89 kg) Parcours professionnel Sedan (2007-2012) Brest (2012-2015) Angers (depuis 2015) L’info en + L’international ivoirien aime Angers-SCO, et inversement. En effet, alors que son bail dans le Maine-et-Loire expirait en juin 2017, Traoré a décidé de prolonger l’aventure jusqu’en 2020. Photo : Josselin Clair
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Vincent Manceau Défenseur 27 ans (1,74 m, 65 kg) Formé au club L’info en + Précieux. Au SCO depuis toujours, Vincent Manceau est vrai couteau suisse pour Stéphane Moulin. Milieu de terrain à ses débuts, il est désormais titulaire au poste de défenseur latéral droit… ou défenseur latéral gauche. Photo : Josselin Clair
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Issa Cissokho Défenseur (Sénégal) 32 ans (1,71 m, 68 kg) Parcours professionnel Guingamp (2003-2006) Orléans (2006-2007) Blois (2007-2008) Carquefou (2008-2010) Nantes (2010-2015) Genoa (2015-janvier 2016 et juin 2016-janvier 2017) Bari (janvier 2016-juin 2016) Angers (depuis janvier 2017) L’info en + La patience est une vertu. Le défenseur sénégalais a dû attendre ses 26 ans pour signer son premier contrat professionnel avec le FC Nantes. Photo : Josselin Clair
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Mateo Pavlovic Défenseur (Croatie) 26 ans (1,94 m, 81 kg) Parcours professionnel Zagreb (2008-2012) Werder Brême (2012-2013 et 2015-2016) Ferencvaros (2013-2015) Angers (depuis juin 2016) Palmarès Coupe de Hongrie (2015) L’info en + Connu pour ses qualités défensives, le Croate à longtemps joué attaquant au cours de sa formation, ce qui lui a servi cette saison. Titulaire au poste d’attaquant face à Saint-Etienne, il ne lui faut que 17 minutes pour ouvrir le score d’un superbe coup de tête. Un vrai but d’attaquant. Photo : Laurent Combet
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Jamel Saihi Milieu de terrain (Tunisie) 30 ans (1,82 m, 75 kg) Parcours professionnel Montpellier (2006 – juin 2016) Angers (depuis juin 2016) Palmarès Champion de France (2012) Finaliste de la Coupe de la Ligue (2011) L’info en + Dans l’effectif angevin, Jamel Saihi est le joueur qui a participé au plus grand nombre de match de Ligue des Champions. C’était avec son club formateur, Montpellier, lors de la saison 2012-2013. Il participe alors à quatre rencontres. Photo : Laurent Combet
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Angers Sco
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Baptiste Santamaria Milieu de terrain 22 ans (1,83 m, 73 kg) Parcours professionnel Tours (2013- juin 2016) Angers (depuis juin 2016) L’info en + Infatigable : voilà comment Baptiste Santamaria pourrait être qualifié. Le milieu de terrain court beaucoup, et longtemps, à tel point qu’il a la plus forte VMA (23 de vitesse maximale aérobie) du groupe. Une performance qu’il partage avec Mangani et Ndoye, ses deux partenaires du milieu de terrain. Photo : Josselin Clair
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Angers Sco
mercredi 24 mai 2017
Grégory Bourillon Milieu de terrain 32 ans (1,87m, 74 kg) Parcours professionnel Rennes (2002-2007) Paris SG (2007-2009) Lorient (2009-2014) Reims (2014-janvier 2016) Angers (depuis janvier 2016) Palmarès Coupe de la Ligue (2008) Finaliste de la Coupe de France (2008) Coupe Gambardella (2003) L’info en + Après un an et demi sous les couleurs d’Angers-SCO, Grégory Bourillon ne prolongera pas l’aventure. En fin de contrat, il quittera le club en fin de saison. Photo : Josselin Clair
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Pierrick Capelle Milieu de terrain 30 ans (1,80 m, 71 kg) Parcours professionnel Clermont (2012-2015) Angers (depuis juin 2015) Palmarès Finaliste de la Coupe de France avec Quevilly (2015) L’info en + Si Capelle n’est pas un grand buteur, ses réalisations passent rarement inaperçues. En témoigne son magnifique but, à Guingamp, la saison dernière. Après un contrôle de la poitrine, il pivote et enchaîne par une reprise de volée en pleine lucarne. Il reçoit, pour cette réalisation, le trophée UNFP du plus beau but de la saison. Un but à voir et à revoir. Photo : Laurent COMBET
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Finale 1957 : Toulouse et le vent, trop forts pour le SCO 3-0 après 28 minutes, un retard insurmontable En ce dimanche 26 mai, 43 125 spectateurs ont pris place dans le stade de Colombes. « C’était impressionnant, se souvient Claude Bourigault. Et puis, il y avait la musique, le Président de la République René Coty… » Et un vent soutenu. Un vent qui joua un rôle certain. De nombreux acteurs estimaient que si le SCO avait gagné le « toss », la face du match eut pu en être changée. Tout au moins l’ampleur du score (6-3). La pièce tournant en faveur de Pleimelding, le capitaine toulousain, celui-ci choisit de débuter la rencontre avec le vent dans le dos. Avantage certain pour les véloces ailiers Brahimi et Bouchouk. Après 28 minutes de jeu, Toulouse menait 3-0. « Et pourtant, nous n’avions pas été ridicules dans le jeu », rappelle Claude Bourigault. Le SCO avait en effet vu trois tirs repoussés devant la ligne par des défenseurs. La réduction du score de Biancheri, le meilleur Angevin (35’) redonna espoir avant la pause mais en vain. Car en fin de match, à chaque réalisation du SCO (Boucher csc, et Bourigault), succéda un nouveau but toulousain.
Textes : Emmanuel ESSEUL
Préparation, parties de pêche et vin d’honneur... En cette fin mai 1957, alors que la scène politique française est marquée par la démission de Guy Mollet, président du Conseil, Angers prépare sa première finale de Coupe de France. Si un certain engouement existe en ville, le SCO conserve sa traditionnelle quiétude. Quelques anecdotes symbolisent la sérénité des joueurs angevins, déjà ravis d’avoir bouclé leur première saison en Division 1 à la onzième place. Le colosse Wladislaw Kowalski s’adonne à quelques parties de pêche, parfois accompagné de Claude Bourigault. Le mercredi soir, à quatre jours du match, toute l’équipe est même reçue dans un café de la Cité du Roi René pour un…
vin d’honneur. Au cours de cette semaine de préparation, Walter Presch connut néanmoins une grosse frayeur en voiture. Un camion le précédant perdit soudain d’importants morceaux de bois. L’un d’eux brisa son pare-brise. L’entraîneur n’eut que le temps de se baisser pour l’éviter. Cette finale, le SCO la prépara sans changer ses habitudes. Et dans la peau du petit. Car Toulouse, autre novice à ce stade de la compétition, impressionne depuis plusieurs saisons déjà. Leurs deux confrontations en championnat ont d’ailleurs nettement tourné en faveur des joueurs de Bigot : 5-2 en Anjou, 5-0 dans la ville rose.
Les malheurs d’Eugène Fragassi « Non, décidément, il n’y a rien à faire. Je ne jouerai plus à Paris ! J’ai fait aujourd’hui le plus mauvais match de ma carrière… » C’est un Eugène Fragassi en larmes qui répondit aux questions des journalistes. Déjà malheureux avec Sochaux et Strasbourg lors de précédentes venues dans la capitale, le gardien du SCO a connu une finale cauchemardesque. Notamment sur les 3e et 5e buts. « Sur le 3e, un coup franc excentré, il ne
veut pas de mur et il est surpris par la frappe directe, explique Claude Bourigault. Sur le 5e, il se met à genoux pour prendre le ballon… et celui-ci lui échappe. » L’excellent Di Loretto n’avait plus qu’à conclure. « Mais il était hors de question de lui en vouloir, poursuit Bourigault. Gégène avait réalisé une saison extraordinaire, notamment lorsque l’on élimina le Racing (1-0), à Nantes. »
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Vincent Manceau, le SCO dans la peau
C’est le maillot de toute une vie. Presque une double peau pour Vincent Manceau, dont la carrière de footballeur ne s’est jamais écrite autrement qu’en noir en blanc, logo du SCO frappé sur le cœur. « Ce club, c’est ma seconde famille », glisse le latéral angevin, 28 ans en juillet prochain, dont vingt-deux sous ces couleurs. « Je suis arrivé au club à l’âge de six ans, commence-t-il, en se plongeant dans l’armoire à souvenirs. Frédéric Darnault et Eric Denizart habitaient à côté de chez mes parents. C’est lui qui m’emmenait à l’entraînement, son fils jouait avec moi. On allait ensemble aux séances, on suivait les pros, c’était quelque chose de magique dès le plus jeune âge. » À l’époque, le garçon touche aussi au tennis. Et longtemps, il n’imagine absolument pas vivre du football. « À 18 ans, je pensais plus à mes études qu’à faire carrière. Mais intégrer le groupe pro a complètement changé ma vie… » « Une fierté pour mes parents, mes frères aussi »
Ses grands débuts, c’est août 2008 : le SCO démarre une nouvelle saison de Ligue 2 et surclasse Sedan (3-0). Un certain Vincent Manceau a remplacé Mickaël Stephan à la mi-temps. Il fera quatre apparitions cette saisonlà, le double l’année suivante. Avant de s’installer définitivement dans l’équipe en 2010-2011. Aujourd’hui, le latéral affiche 155 matches de Ligue 2 et une soixantaine en Ligue 1. Un chiffre qui grossira encore l’an prochain, puisqu’il s’est chargé luimême d’inscrire le but du maintien à Lorient, début mai. Son premier dans la cour des grands, comme un symbole. « Ça fait plaisir de marquer et c’est symbolique, oui. Mais peu importe le buteur finalement, l’essentiel c’est ce maintien. Je
Marc Ollivier
Il aura bientôt 28 ans, dont vingt-deux passés à défendre les couleurs du SCO. Vincent Manceau aime le club, se reconnaît dans ses valeurs et s’y verrait bien y faire toute sa carrière.
Comme un symbole, Vincent Manceau a marqué le but du maintien face à Lorient. dois beaucoup à ce club et j’essaie de donner le meilleur de moimême à chaque match pour le représenter le plus haut possible. » Reconnaissance. Humilité. C’est la méthode Manceau. S’il parcourt des kilomètres chaque saison dans les couloirs du SCO, le latéral sait exactement d’où il est parti. À qui et à quoi il doit cette réussite. « C’est mon caractère, ça vient de ma famille : on est très simples et il faut surtout que je reste comme ça. C’est ma manière d’être, la façon dont mes parents m’ont élevé, et si je change, je pense que j’en prendrais une derrière la tête », dit-il en se marrant. Le natif d’Angers a pourtant bien conscience de son statut, de cette notoriété que les projecteurs de la Ligue 1 ont décuplée. « Oui, je sens de plus en plus que les gens s’identifient à moi, l’Angevin. Je montre aux jeunes qu’on peut réussir ici, commen-
cer tout petit et arriver jusqu’en pro. Avec nos résultats, ce but, je me rends compte que ça a pris une autre dimension. J’ai reçu tellement de messages sur Twitter : je ne comprenais même pas ce qui se passait ! » L’histoire, tellement belle, aura forcément une place à part dans les archives tenues par sa maman. « Elle garde tous les articles parus sur moi et me fait des classeurs qu’elle me donne à chaque fin de saison. C’est une fierté pour mes parents, pour mes frères aussi, même si on ne montre pas forcément nos sentiments. Mais je le ressens et j’en suis comblé. » La famille, on y revient toujours avec Vincent Manceau, lui-même papa d’un petit Jules et qui attend un heureux événement, à nouveau, pour septembre prochain. « Je prends exemple sur mes parents qui m’ont très bien élevé et si je suis
heureux dans ma vie aujourd’hui, ils y sont pour beaucoup… » Pour les remercier, Vincent Manceau a bien sa petite idée. Parce que la finale ne tombe pas un jour comme les autres pour lui : « C’est les soixante ans de mon papa ce jour-là et une fête est prévue ! Ma famille ne sera donc pas au Stade de France, mais je pense qu’il y aura un écran pour retransmettre la finale et j’espère de tout cœur qu’on pourra réussir quelque chose de magique ! » Les supporters du SCO en rêvent aussi, comme ils aimeraient ne jamais voir Vincent Manceau sous un autre maillot. Pour le symbole, là encore. « On verra, sourit l’intéressé. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans le football, mais si j’ai l’opportunité de faire toute ma carrière ici, je le ferai volontiers. » Julien HIPPOCRATE
« Rennes - Guingamp, c’était fabuleux ! »
Quels sont vos principaux souvenirs de Coupe de France ? Il y a beaucoup de souvenirs. J’ai assisté une fois à une finale au Stade de France : c’était le premier duel entre Rennes et Guingamp, en 2009. Les Guingampais, menés, avaient ren-
versé Rennes. C’était un super souvenir, l’ambiance incroyable, le stade tout en rouge et noir : c’était fabu-
« Déjà beaucoup de bons souvenirs. »
leux ! Je regarde souvent les finales à la télé, mais en voir une en vrai, c’est totalement différent. Là, d’être sur le
Eddy Lemaistre
Que représente une finale au Stade de France, contre le PSG ? Vincent Manceau. C’est magique de pouvoir jouer une finale au Stade de France, lorsqu’on débute une carrière professionnelle, c’est toujours l’un des objectifs. Surtout dans ce stade. Il n’y a que très peu de joueurs qui y arrivent. Nous, on aura cette chance. Pour beaucoup, ce sera notre première finale. C’est beaucoup de bonheur, beaucoup de joie. Et on va y aller à fond pour ne pas avoir de regrets à la fin du match.
terrain, ça va être autre chose encore.
Les coupes en général, ce sont toujours des souvenirs à part. Souvent bons, parfois moins… C’est vrai. Je me souviens d’avoir perdu une finale de Coupe de l’Anjou quand j’étais plus jeune et ce n’est jamais plaisant. Quand on arrive en finale, on n’a qu’une idée, c’est de la gagner. J’étais jeune, donc je n’irais pas jusqu’à dire que c’était dur de s’en remettre, mais c’est toujours une déception. Après, globalement, lorsqu’on arrive en finale d’une coupe c’est qu’on a fait un bon parcours. On en a fait beaucoup avec les équipes jeunes du SCO, sur de nombreux tournois, et ce sont beaucoup de bons souvenirs. Recueilli par J.H.
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1972 : du Parc des Princes aux étoiles de l’Europe
« Le 27 mai 1972 ? Je n’ai aucun souvenir ». « Vous êtes certain que ça n’était pas le Red Star en face ? » Avides de flash-back, les mémoires de Marc Berdoll et Pierre Bourdel, pourtant habiles, ont flanché. Les deux ténors du SCO, version seventies, ont séché : impossible de mettre une image sur ce que le hasard de l’histoire a bien voulu faire coïncider, 45 ans plus tard, avec un nouveau SCO-PSG. Samedi, au Stade de France, Santamaria et consorts seront les continuateurs des Gallina, Guillou et Edwige. Un soir de printemps, à l’occasion de la dernière journée du volet 1971-72, les « anciens » étaient venus cueillir un succès majeur (1-0), dans un Parc des Princes qui avait eu mille misères à bourgeonner (6 000 spectateurs). Dire que le PSG luttait pour se sauver…
Bourdel : « De sacrés artistes » Ironie de l’histoire, ou clin d’œil du destin, la soirée coïncidait elle aussi avec la quête d’aventure européenne. Le SCO, invaincu en septembre, est dans les starting-blocks en mai. Un succès lors de la dernière journée, c’est l’assurance d’une quatrième place et d’un premier voyage continental, via la fameuse Coupe de l’Union Européenne. Ça ne s’invente pas… Si les mémoires ont des trous, c’est parce que le football ne sortit pas vainqueur. La postérité aurait pu enregistrer le premier fait de gloire de Michel Vautrot au sifflet (il avait remplacé M. Wurtz au pied levé). Même pas… Guillou frappa bien le poteau de Delhummeau (51’), après s’être
Photo Archives
Il y a 45 ans, le SCO remportait l’unique succès de son histoire sur la pelouse du PSG et se qualifiait du même coup pour la Coupe UEFA. Un fait d’arme resté un peu en marge des radars de l’histoire.
Eric Edwige décoche une frappe du gauche qui fera mouche. Le SCO s’impose à Paris et décroche son visa européen. joué de Jean Djorkaeff, mais pas de quoi fouetter un chat… Son salut, le SCO le dut à son Guyanais, Edwige, dont la frappe du droit vint illuminer le destin angevin (84’). « On avait appris la nouvelle dans le vestiaire, s’illumine Pierre Bourdel, qui a emmagasiné la forme, mais pas le fond. Ça avait été une sacrée explosion de joie. » Le Dr Kerjean fanfaronna. Quelques mois auparavant, le président avait fait rire son vestiaire en jouant les madame Irma. « Le SCO ira jouer l’Europe », s’était-il lâché. Personne ne l’avait cru… De fait, puisque le SCO ne dut son baptême du feu international qu’à la faveur d’une différence de buts favorable sur Lyon (+16, contre +13), récompensant les effets salués du
fameux « jeu à l’angevine ». « On essayait de copier les Nantais et les Rémois, assure Pierre Bourdel. Ils n’aimaient pas trop. Ils étaient chauvins, hein ! On avait de sacrés artistes. Les Guillou, Poli, c’était quelque chose. » De retour de la capitale, les joueurs apprennent que le club mettra « pour une fois » (dixit Marc Berdoll) les petits plats dans les grands. Une subvention de 40 millions de francs est allouée par la ville. De quoi écarquiller quelques yeux. « Jusquelà, ça ressemblait à un club pro géré de façon amateur, assure Pierre Bourdel. Capitaine, je devais me battre pour que l’on puisse voyager en 1re classe. On n’était pas sous pression. Les adversaires
adoraient Jean-Bouin. C’était un peu comme nous avant d’aller à Monaco : on savait qu’on partait un peu en vacances ! » Inaliénable douceur angevine… Dans la foulée, le SCO livrera son unique joute européenne, face au Dynamo Berlin, payant un léger complexe d’infériorité. « On devait recevoir au retour, complète Pierre Bourdel. Mais par peur de prendre une volée à l’aller, les dirigeants inversèrent les deux matchs ». Résultat : un bon 1-1 à l’aller, une courte défaite 2-1 au retour, dans un Berlin-est exsangue. Mais le succès parisien avait fait converger les yeux vers Jean-Bouin. Jérémy PROUX
Les SCO - PSG, c’est toute une histoire… Le jour où…
comptée, reléguant presque au second plan le résultat final. Sur ce registre, Bruno Germain s’en était allé placé sa tête peu après la demi-heure de jeu, avant que l’inévitable David Ginola ne ramène le PSG à hauteur, en début de deuxième période. On a presque envie de dire que l’essentiel n’était pas là…
…le PSG découvrait la D1 à Jean-Bouin
…le SCO finit à 8 Et où Gilles Vessière, l’arbitre de la rencontre, eut la main plus que
…Di Maria fit des merveilles Daniel Fouray
11 août 1971… Jour de reprise de la D1. Jour de fête pour le tout nouveau, tout beau, Paris-Saint-Germain. Un an plus tôt, celui-ci est l’émanation du Paris FC et du Stade Saint-Germain, dernier né du foot francilien, promu en D2… puis en D1, dès la saison 1971-72. Un PSG qui essuie encore les plâtres, lance l’histoire par un déplacement en Anjou, et est pour l’occasion vêtu d’un seyant maillot rouge et blanc. Pas éblouis, les Angevins firent le job (2-0), qui préfigura une saison faite d’une vraie identité (c’était l’apogée du « jeu à l’angevine »), de garçons qui ont marqué leur temps (Poli, Guillou, Damjanovic, Edwige, Roy,…), et d’une qualification pour la Coupe UEFA en fin de saison.
Angel Di Maria, à la lutte avec Romain Thomas, fut l’auteur d’un magnifique doublé en janvier 2016, au Parc des Princes. lourde, proportionnellement à la virilité des acteurs sur le terrain. Au rayon des cartons rouges, le SCO l’emporta haut la main, bien lancé qu’il fut par une semelle salée de Christophe Galtier sur Patrick Colleter (qui sera lui-même expulsé après le repos). Hervé Gautier et Péan l’imitèrent peu après. Le tout au cœur
d’« un match engagé », se souvient Christophe Gehra, qui fêtait la première titularisation de sa carrière en D1. Bref, le spectacle était effectivement sur le terrain, voire dans les tribunes (une poignée de supporters franciliens restaient sous bonne escorte dans les travées de JeanBouin…) mais pas de la manière es-
Pour le SCO, promu mais somptueux, en ce début de saison 20152016, c’est un quasi-baptême du feu qui va finalement virer au feu d’artifice parisien, en plein hiver. Ce 23 janvier 2016, l’artificier en chef se nomme Angel Di Maria, au sommet de son art. L’Argentin, d’un incroyable geste technique, loba acrobatiquement Letellier (4-1, 63’), qui ne put à nouveau que constater les dégâts, avant de crucifier le portier angevin sur un piqué millimétré (5-1, 66’). Du grand art, pour un grand Paris, pourtant tenu en échec à l’aller à Jean-Bouin (0-0). Mais le Parc peut aussi sublimer.
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Eux aussi, ils ont les yeux qui brillent Laurent COMBET
Josselin Clair
Ces Angevins d’origine ou d’adoption livrent leur ressenti et, pour certains, hasardent un pronostic...
« Le SCO, ma famille »
« Je risque un pari fou… »
Roselyne Bachelot, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, présentatrice de l’émission « 100% Bachelot » sur RMC
Frédéric Belier-Garcia, directeur du théâtre Le Quai
« Le SCO, c’est ma famille. Mon histoire. J’ai passé une partie de mon enfance, avec mon père, au stade Bessonneau. Quand il n’y avait que de simples rambardes autour du terrain. Mon idole, c’était Stéphane Bruet. Un beau blond… Aujourd’hui, c’est Cheikh Ndoye. Retrouver le SCO en finale, c’est un clin d’œil à ma propre histoire, car je suis aussi un peu supportrice du PSG. On a longtemps pensé que ces deux clubs étaient sur deux planètes différentes, mais elles se sont finalement rencontrées. »
CO
Josselin Clair
« J’ai un rapport presque superstitieux aux résultats du SCO. Quand il gagne, j’ai le sentiment que ma semaine va être bonne, et quand il perd... Je suis aussi les résultats de l’OM. Quand mes deux équipes s’imposent, je suis très très optimiste pour les jours à venir ! La finale, j’ai bon espoir de pouvoir aller la voir à Paris. C’est ce genre d’événements, sportif ou culturel, qui ont la faculté de souder une population. On se rend alors compte de la chance qu’on a de vivre ensemble. Mon pronostic ? J’ai envie de faire un pari fou, avec un 2-1 pour le SCO et deux buts de Ndoye. »
« L’occasion de rayonner »
« Quel succès ce serait… »
Christophe Béchu, maire d’Angers
« Se qualifier, ça m’a rempli d’émotion. Avant le penalty arrêté en demi-finale, je me suis dit : on n’y arrivera jamais. Et nous voilà en finale. Je ne pensais pas vivre ça. Mais j’y crois dur, même si quand j’en parle, je dis qu’on a peu de chances, par superstition… Il ne faut jamais perdre espoir. C’est l’essence du foot d’accomplir des exploits. Quel succès ce serait, pour la centième édition… Un tel événement, ça se partage. Les 100 cravates y seront ! »
Laurent COMBET
AFP
« La qualification d’Angers-SCO pour la finale de la Coupe de France est d’abord une performance sportive remarquable. Elle consacre le travail d’une équipe et d’un entraîneur, mais aussi d’un président et de tout un club depuis plusieurs saisons ! Soixante ans après sa dernière finale, c’est l’occasion pour Angers d’écrire l’Histoire. Il est évident que la participation du SCO à une finale de Coupe de France va permettre à notre ville de rayonner, de faire parler d’elle. Pour notre territoire, une victoire serait exceptionnelle en termes de retombées. »
Jean-François Dutour, président des 100 cravates
« Ma finale rêvée » Nicolas Mahut, tennisman angevin et fan du PSG
Pascal Favre d’Anne, chef étoilé
« Je suis le SCO, même si je ne peux aller voir les matchs en raison de mes obligations professionnelles. Mais il y a toujours un téléphone qui traîne sur un coin de table pour suivre les résultats... C’est davantage par chauvinisme et attachement à la ville, parce que je ne suis pas un footeux à la base. Malheureusement, je ne pourrai pas être à la finale, car je serai au même moment en Chine. Avec le décalage, le match démarrera à 3 heures du matin et j’espère trouver une chaîne de télé qui le diffusera... Mon prono ? 2-1 pour Angers ! »
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« C’est clairement ma finale rêvée ; c’est extraordinaire. Les Angevins doivent être comme des dingues. En 1998, j’avais obtenu des places pour une demifinale PSG-Lens grâce à mon sponsor de l’époque, Nike. Une ambiance incroyable. Depuis, j’adore ce club. Mais, sur ce coup-là, je serai pour Angers. Le trophée représenterait plus pour le SCO que pour le PSG. Disons simplement que je serais moins déçu si le SCO perdait. Y aller ? Cela va dépendre de ma programmation à Roland-Garros (qui démarre le lendemain. Ndlr). Au minimum, je regarderai à la télé. »
« Depuis la Chine »
« Le travail récompensé » Olivier Ménard Présentateur de l’émission « L’Equipe du soir », sur La chaîne L’Equipe
« C’est magnifique pour la ville d’Angers, pour ce club. C’est même inespéré quand on regarde le palmarès quasi vierge du SCO. Ca récompense le travail d’un club. Et puis, les Angevins restent quand même sur deux demi-finales récentes (2011 et 2014). Ça prouve que c’est une épreuve qui leur réussit. A Paris, personne ne me parle de cette finale, à vrai dire… Moi, j’en parle évidemment parce que je suis d’Angers. Angers passe un peu inaperçu. Et c’est normal. »
« Mes deux équipes de cœur » Bruno Jeudy, a vécu à Angers jusqu’à ses 20 ans, aujourd’hui rédacteur en chef de Paris Match « Vu de Paris, cette finale n’est pas une affiche. C’est David contre Goliath, mais ça a un côté sympathique. Ce devrait être l’une des premières sorties officielles du président Macron, ce qui va ajouter au côté médiatique de la rencontre. Je suis un peu tiraillé, car ce sont mes deux équipes de cœur. Depuis 1989, je suis un Parisien d’adoption. Mais je suis admiratif du parcours du SCO. »
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Angers Sco
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Flavien Tait Milieu de terrain 24 ans (1,75m, 70 kg) Parcours professionnel Châteauroux (2012-2016) Angers (depuis juin 2016) L’info en + En ouvrant le score face à Metz, le 28 janvier dernier, Flavien Tait a inscrit le seul coup-franc direct d’Angers-SCO, cette saison. Un but qu’il retiendra puisque c’est son premier en Ligue 1. Photo : Josselin CLAIR
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mercredi 24 mai 2017
Billy Ketkeophomphone Milieu de terrain 27 ans (1,80 m, 71 kg) Parcours professionnel Strasbourg (2009-2011) Sion (juin à décembre 2011) Tours (2012 – 2015) Angers (depuis juin 2015) L’info en + Né en France, de parents laotiens, Billy Ketkeophomphone a affirmé vouloir évoluer avec la sélection asiatique. Un vain souhait puisque le Laos ne reconnaît pas les joueurs ayant une double nationalité. Photo : Laurent COMBET
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mercredi 24 mai 2017
Kévin Bérigaud Attaquant 29 ans (1,76 m, 72 kg) Parcours professionnel Evian TG (2008-2014) Montpellier (2014- janvier 2017) Angers (depuis janvier 2017) Palmarès Finaliste de la Coupe de France (2013) L’info en + Haut-Savoyard pur souche, Bérigaud est le meilleur buteur de l’histoire d’Evian Thonon Gaillard. Il a inscrit 61 buts dans son club de cœur. Photo : Josselin CLAIR
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Nicolas Pépé Attaquant (Côte d’Ivoire) 21 ans (1,78 m, 68 kg) Parcours professionnel Angers (2013-2015 et depuis 2016) Orléans (2015-2016) L’info en + Véritable révélation de la saison, Nicolas Pépé a connu sa première sélection avec l’équipe A de la Côte-d’Ivoire. C’était le 15 novembre dernier, à Lens, face à l’équipe de France (0-0). Entré à la place de Gradel à la 86e minute, il est tout proche de donner la victoire à son équipe trois minutes plus tard, en butant sur Benoit Costil, le gardien français. Photo : Laurent COMBET
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mercredi 24 mai 2017
Karl Toko Ekambi Attaquant (Cameroun) 24 ans (1,83 m, 70 kg) Parcours professionnel Paris FC (2010- 2014) Sochaux (2014-2016) Angers (depuis juin 2016) Palmarès Coupe d’Afrique des Nations avec le Cameroun (2017) L’info en + C’est un parcours peu conventionnel qu’a effectué Toko Ekambi. Alors en U15 au Paris FC, il décide de ne pas aller dans un centre de formation pour jouer au futsal. Il revient dans son club en U19, avant de filer à Sochaux puis d’atterrir à Angers en début de saison. Photo : Laurent COMBET
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Famara Diedhiou Attaquant (Sénégal) 24 ans (1,92 m, 79 kg) Parcours professionnel Belfort (2011-2012) Epinal (2012-2013) GFC Ajaccio (2013-2014) Sochaux (juin 2014 – janvier 2015) Clermont (janvier 2015 – juin 2016) Angers (depuis juin 2016) Palmarès Meilleur buteur de Ligue 2 (2016) L’info en + Fait assez rare. Cet hiver, l’attaquant sénégalais a refusé une offre mirobolante venue d’un club de 2e division chinoise. Ce club proposait un transfert de 6 millions d’euros, et un salaire dix fois supérieur à celui qu’il perçoit à Angers. « Je veux jouer au foot et me faire plaisir » avait-il déclaré. Photo : Laurent COMBET
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mercredi 24 mai 2017
Jonathan Bamba Attaquant 21 ans (1,73 m, 67 kg) Parcours professionnel Saint-Etienne (2014-janvier 2016) Paris FC (janvier 2016-juin 2016) Saint-Trond (Août 2016-décembre 2016) Angers (depuis janvier 2017) L’info en + S’il n’a plus porté le maillot de SaintEtienne depuis la fin d’année 2015, Jonathan Bamba est prêté à Angers, et appartient toujours aux Verts. Ses performances à Angers, auraient, semble t-il, convaincu les dirigeants stéphanois, qui pourraient lui offrir une prolongation de contrat. Photo : Laurent COMBET
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mercredi 24 mai 2017
Gilles Sunu Attaquant 26 ans (1,81 m, 75 kg) Parcours professionnel Châteauroux (2006-2008) Arsenal (2008-2010) Lorient (2010- janvier 2015) Evian TG (janvier 2015 – juin 2015) Angers (depuis juin 2015) Palmarès Finaliste de l’Euro des moins de 17 ans (2008) Champion d’Europe des moins de 19 ans (2010) L’info en + Alors qu’il a porté les couleurs de l’équipe de France en moins de 17 et 19 ans, Gilles Sunu a opté pour la sélection togolaise, en septembre dernier. Perturbé par les blessures, il n’a toujours pas eu l’occasion d’honorer sa première sélection avec le maillot des éperviers. Photo : Josselin CLAIR
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mercredi 24 mai 2017
Stéphane Moulin Entraîneur 49 ans Parcours professionnel Joueurs : Angers (1984-1990) Châteauroux (1990-1992) Châtellerault (1992-1997) Entraîneur : Châtellerault (1997-2005) Angers B (2005-2011) Angers (depuis 2011) L’info en + Le 2 avril dernier, contre Nantes, Stéphane Moulin a dirigé son 250e match à la tête d’Angers-SCO. Battant ainsi le précédent record, détenu jusqu’alors par Karel Michlovski (1953-1956 et 19601962). Photo : Josselin CLAIR
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mercredi 24 mai 2017
Olivier Pickeu Manager général 47 ans Parcours professionnel Joueur Caen (1989-1990 et 1991-1992) Tours (1990-1991) Montpellier (1992-1993) Toulouse (1993-1995) Amiens (1995-1998) Lille (1998-1999) Le Mans (1999-2001) Varzim (2001-2002) Reims (2002-2003) Manager général : Angers (depuis 2006) L’info en + Véritable clef de voûte de la réussite angevine, Olivier Pickeu est connu pour dénicher des talents sur le marché des transferts. Le tout avec peu de moyens. Une réussite qui ne passe pas inaperçue puisque, l’été dernier, Monaco s’était renseigné pour faire venir le manager général sur le Rocher. Rien que cela. Photo : Josselin CLAIR
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PSG
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Adrien Rabiot Milieu de terrain (France) 22 ans (1,88 m, 71 kg) Parcours professionnel Paris SG (2011-2012) Toulouse (2012-2013, prêt) Paris SG (depuis 2013) Palmarès Champion de France (2013, 2014, 2015 et 2016) Coupe de France (2015 et 2016) Coupe de la Ligue (2014, 2015, 2016 et 2017) Trophée des Champions (2015) Sélection nationale : Finaliste de l’Euro U19 (2013) L’info en plus + Dans la famille Rabiot, je demande Véronique, une maman très présente dans les choix de son fils. Et pour cause… Véronique joue aussi le rôle d’agent pour son prodige de rejeton. C’est elle, notamment, qui a négocié sa prolongation de contrat le liant jusqu’en 2019 au PSG. Photo : Stéphane Geufroi
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mercredi 24 mai 2017
Marco Verratti Milieu de terrain (Italie) 24 ans (1,65 m, 60 kg) Parcours professionnel Pescara (2008-2012) Paris SG (depuis 2012) Palmarès Champion de France (2013, 2014, 2015 et 2016) Coupe de France (2015 et 2016) Coupe de la Ligue (2014, 2015, 2016 et 2017) Trophée des Champions (2013, 2014, 2015, 2016) Sélection nationale : Finaliste de l’Euro espoirs (2013) L’info en plus + Marco Verratti a débuté sa carrière professionnelle dans le club de sa ville natale, Pescara. Et le joueur est du genre précoce, puisqu’il fit ses premiers pas avec l’équipe fanion à l’âge de 16 ans. Pescara évoluait alors en 3e division. Photo : Philippe Renault
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Edinson Cavani Attaquant (Uruguay) 30 ans (1,84 m, 71 kg) Parcours professionnel Danubio (2005-2007) Palerme (2007-2010) Naples (2010-2013) Paris SG (depuis 2013) Palmarès Champion de France (2014, 2015 et 2016) Coupe de France (2015 et 2016) Coupe de la Ligue (2014, 2015, 2016 et 2017) Trophée des Champions (2013, 2014, 2015, 2016) Coupe d’Italie (2012) Champion d’Uruguay (2007) Sélection nationale : Copa America (2011) L’info en plus + Elu meilleur joueur de Ligue 1 cette saison, l’attaquant uruguayen en est également le meilleur buteur, et de loin. Avec notamment un quadruplé lors de la 5e journée à Caen (0-6). Quatre buts inscrits lors de la première mi-temps ! Photo : Stéphane Geufroi
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Photographe : Nicolas Geslin
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