Mes chers collègues, Mesdames, messieurs, Chers Angevins,
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Au moment de prendre la parole devant vous, ceint de cette écharpe aux couleurs de la République, laissez-moi vous dire toute l'émotion qui est la mienne.
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Quelle que soit votre place dans cette salle, quel que soit le lieu où vous suivez cette séance du conseil municipal, quels que puissent être les liens qui nous unissent, que nos divergences soient petites ou grandes, je sais que vous le comprenez.
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Une émotion, qu'elle se manifeste sous une forme ou sous une autre, demeure quelque chose de profondément intime, de profondément sacrée. Mais cette émotion-là, mes chers collègues, je souhaite vous la faire partager, simplement, sans artifice.
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Ce soir, c'est mon cœur que je laisse parler. Il est des jours où la vie d'un homme ou d'une femme, par la grâce du suffrage universel, bascule dans une autre dimension, s'ouvre vers d'autres horizons. Je vis précisément cet instant, devant vous, devant les Angevins. Comprenez que je ne pouvais garder l'intensité de cet instant pour moi seul. Comprenez que je ne pouvais garder cette émotion pour moi seul.
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Mais cette émotion, elle s’accompagne surtout d’un sentiment de fierté et de la pleine conscience des responsabilités qui va avec l’honneur qui m’est fait.
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A l’issue d’une campagne électorale, vous le savez, il résulte forcément un choix entre deux candidats. Deux histoires qui