MEGEVE SUR LA TERRE N°15 by La Tribune de Megève

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édito

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N° 15… Quinze ans déjà… C’était au temps où tout Megève ne parlait que des bisons venus peupler notre paysage du côté de la Sasse. L’événement était de taille : une douzaine de grosses bêtes à cornes s’étaient octroyé le luxe d’une balade en hélico pour rejoindre leur domaine… C’était en 1994, une année propice aux belles aventures qui durent : Megève Magazine sortait son N° 1, le premier de la série… Depuis 15 ans, notre magazine met l’accent tonique sur les rendez-vous prestigieux de la capitale du ski et de la fête : Polo Masters, Megève Simplon, Jazz Contest, Snow Golf Cup… Mais aussi sur un certain art de vivre où luxe et paillettes s’inscrivent en toute harmonie dans les grands espaces de nature et d’authenticité. Ce N° 15, c’était une évidence, se devait d’inviter ses lecteurs à feuilleter en textes et en images les plus belles pages de nos 15 ans d’existence, à découvrir notre village en 15 volets où s’écrivent dans le même temps souvenirs, présent et avenir. Pour découvrir que Megève a le privilège de savoir s’appuyer sur ses racines pour mieux bâtir son devenir. C’est aussi avec émotion que l’équipe qui depuis 15 ans met tout son cœur, sa sincérité et son énergie à préparer un magazine qui nous ressemble et qui vous ressemble, tient à vous remercier fidèles partenaires, annonceurs et lecteurs. Grâce à vous, nous pouvons chaque année ouvrir tout grand les portes de nos rêves. Oui, notre village fait rêver et fera toujours rêver car il porte en lui cette dimension exceptionnelle d’être universel.

Illustration de couverture : Kaviiik Publication annuelle éditée par SELO PRESS ALPES Sarl de Presse au capital de 38.000 Euros Siège Social : 1033 Route de Sur le Meu - 74120 Megève ISSN 1253-0999

Principal Associé SELO PRESS LTD

Photo : Sébastien Volle

Direction de la Publication Alessandra Gherardi - Madeleine Feige

125 Rue Monseigneur Conseil 74120 Megève Tél. +33 (0)4 50 21 40 33

Secrétariat de Rédaction Elodie Bouffay Conception et Réalisation Graphique Madeleine Feige - Agnès d’Ennetières Domergue Aude Zajackowski Ont participé à la rédaction Pascal Arvin-Bérod - Fabienne Bétend - Elodie Bouffay Alain Damecour - Claudine Emonet-Profit - Sylvie Ferré Caroline Groulet - Johana Trossat Crédits Photos Altitude Photo - Jean-Claude Ligeon - David Machet - Philippe Gal Pierre Marin-Lamellet - Pierre-Antoine Missud - Agence Zoom bionnassayimages.com - Photo Passion - Tops Socquet Megève JP Noisillier-Nuts.fr - Franck Lataste - Eric Lemire - DDD Pierre Photo - Megève Tourisme - Collections privées/D.R. Régie Publicité JFM Editions Bureaux administratifs et correspondance SELO PRESS ALPES - BP 191 91 Rue d’Arly - 74120 Megève Tél. 04 50 21 80 90 - Fax 04 50 21 80 89 e-mail : selo-alpes@wanadoo.fr

www.selopress-alpes.com Imprimé en UE (Bernard Dupret Conseil) Dépôt légal 4ème trimestre 2008 Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos). La Direction décline toute responsabilité concernant les photos et illustrations qui lui sont fournies par les annonceurs ou les organisateurs d'événements.

SUR LA TERRE INTERNATIONAL S.A. Genève - Suisse Head Office 26 Avenue de la Praille CH - 1227 Carouge / Genève Tél. + 41 22 310 48 00 Fax + 41 22 310 48 01 www.surlaterre.com

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Sommaire

JC de Castelbajac Vilebrequin Rossignol

Diesel Ralph Lauren Burberry Baby Dior Kenzo Vilebrequin Rossignol

Diesel Woolrich Vicomte Arthur

KIDS

HOMMES FEMMES

EDITO - Editorial

NEWS

EXCLUSIF - Nos adresses coups de coeur

ARTISTE - Kaviiik, un K à part...

RENDEZ-VOUS - Pierre Margara

PIONNIER - Le coup d’audace de la Sasse

LA SAUVAGEONNE - Nano le retour...

EVASION - Megève fait parler la poudre

GALOPS - Polo sur Neige

MUSIQUES - Megève et le Jazz

PODIUMS - A chacun son Olympe...

H/F

Polo Jeans Ralph Lauren

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74120 Megève Tél. 04 50 47 11 49 defile@megeve.com

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Sommaire

66 Rue Ambroise Martin - Tél. 04 50 21 49 88

CHRONOS - Il est une fois la Cote 2000...

MODE - Idées Shopping

PRESTIGE - Itinéraires mythiques entre terre et ciel

104

WHITE GREENS - Snow Golf Cup

110

FAIRWAYS - Emotions golfiques au sommet

116

CULTURE - Figure de proue du savoir

WWW.SWAROVSKI.COM 136 rue Charles Feige - 74120 MEGÈVE

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Les Chalets de Joseph

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Sommaire 120

PALAIS OMNISPORTS - Pressentir l’avenir...

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DYNASTIE - La Saga du pantalon “sauteur”

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ICONES - L’ESF fête 60 ans de virages parallèles

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COMMUNICATION - Megève Tourisme...

Salon avec cheminée, meublé et décoré, 4 chambres, Home Cinema, piscine intérieure, SPA

144

LIFESTYLE - Une signature...

Renseignements sur les réalisations en cours :

150

RESTAURANTS - Carnet gourmand

06 11 88 95 66

155

SUNLIGHTS - 15 ans de people...

Atelier authentique de luxe et d’élégance

Chalet d’exception proche du centre du village dédié au Luxe et au Bien-être

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SQUAW VALLEY www.squawvalleyfrance.com

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Photos : Tops Socquet - Megève

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Le massif du Jaillet, un des points de vue du Domaine du Mont d’Arbois.

Domaine du Mont d’Arbois A Megève et nulle part ailleurs

Séjourner au Domaine du Mont d’Arbois,

Ici, les visiteurs se sentent aussitôt chez eux, reçus avec

c’est d’abord ressentir un immense sentiment de pléni-

gentillesse et discrétion, secondés avec prévenance et

tude. Puis découvrir un espace privilégié où la vue se perd

efficacité, dans une ambiance chaleureuse, lumineuse et

dans les couleurs changeantes et émouvantes de la

étrangement familière, qui ne laisse aucun détail au

montagne qui, au fil des saisons, trace ses chemins dans

hasard. A chaque minute et avec une exigence ardente, les établissements du Domaine réinventent tous les

la neige immaculée ou le long des sentiers en fleurs. C’est aussi, et surtout, l’esprit Rothschild, subtile alchimie de raffinement, d’harmonie et de douceur de vivre. Une

Arborant le prestigieux label “Relais et Châteaux”, le Chalet du Mont d’Arbois est doté d’une piscine chauffée à 30° pour nager à l’extérieur, même en plein hiver.

plaisirs. Le Chalet du Mont d’Arbois est la figure de proue du Domaine, un Relais & Châteaux connu et reconnu.

famille qui dessine la détente d’une main légère et d’un

Au pays du Mont Blanc, il donne le ton de l’excellence,

crayon sûr, au cœur d’un environnement d’exception et

à l’image de son restaurant gastronomique “le 1920” et

d’une station dont l’élégance le dispute à l’authenticité.

de son SPA qui fait aujourd’hui référence en la matière.

Le Domaine du Mont d’Arbois, c’est encore le mariage

A une encablure de là et distillant la même qualité de

réussi de la tradition et de la modernité, du design

service, La Ferme du Golf cultive l’esprit sportif de sa

contemporain et des créations artisanales, des meubles

situation : au pied des pistes l’hiver, à l’orée du golf l’été.

traditionnels et des collections de famille. De tissus

Que l’on soit à l’un ou à l’autre, on profite alors avec

recherchés en aménagements originaux, de souvenirs

gourmandise de la multiplicité des plaisirs de la table

précieux en objets chinés aux quatre coins du monde,

car cinq restaurants différents se proposent d’accueillir

c’est un univers unique, précieux et confortable qui

les hôtes du Domaine. Autant d’adresses qui, après le

accueille ses hôtes, à mille lieues de tous les stéréotypes.

plaisir des yeux, se chargent de séduire vos papilles.

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Une gastronomie aux multiples facettes qui marie tradition et modernité LE 1920 AU CHALET DU MONT D’ARBOIS En ces lieux, l’osmose est totale entre le décor d’une sobre élégance et la cuisine, se renouvelant au fil des saisons. La haute gastronomie que prodigue le chef Olivier Bardoux célèbre, ici, avec un exceptionnel doigté la mer et la terre en s’appuyant sur une sélection rigoureuse des meilleurs produits. Tel un feu d’artifice, un large éventail de gourmandises conclut le repas, dont le légendaire soufflé Tradition Rothschild.

Le Chalet du Mont d’Arbois**** 447, chemin de la Rocaille 74120 Megève Tél. : +33 (0)4 50 21 25 03 montarbois@relaischateaux.fr www.chalet-montarbois.com La Ferme du Golf *** 3048, route Edmond de Rothschild - 74120 Megève Tél. : +33 (0)4 50 21 14 62 ferme.golf@sfhm.fr www.chalet-montarbois.com Restaurant gastronomique : Le 1920 Tél. : +33 (0)4 50 21 25 03 La Taverne du Mont d’Arbois et l’Atelier de la Taverne Tél. : +33 (0)4 50 21 03 53 Restaurant d’Altitude : L’ Idéal 1850 Tél. : +33 (0)4 50 21 31 L’Auberge de la Cote 2000 Tél. : +33 (0)4 50 21 31 84

LA TAVERNE DU MONT D’ARBOIS Dans une ambiance chaleureuse de chalet chic à la décoration inspirée, la Taverne est une des tables les plus prisées du Mont d’Arbois. Sa spécialité ? Proposer une cuisine classique qui marie les plats du terroir avec les saveurs d’une grillade ou d’une volaille rôtie à la cheminée. L’ATELIER DE LA TAVERNE Un décor feutré, teinté de modernité, signe l’espace de l’Atelier où l’on vient retrouver tous les plaisirs d’un restaurant qui propose des spécialités culinaires autour d’un même thème : le fromage. L’AUBERGE DE LA COTE 2000 Idéalement située au pied des pistes de la Cote 2000, une terrasse ensoleillée pour déjeuner entre deux descentes ou pour se retrouver le soir, entre amis, autour d’une fondue savoyarde. L’IDEAL 1850 Au sommet du Mont d’Arbois, l’Idéal 1850, c’est avant tout une vue imprenable sur le Mont Blanc et le massif des Aravis. Un panorama qui donne envie de prendre son temps pour déguster une cuisine soignée et inventive.

Un soin “spécial skieurs” prodigué au SPA du Chalet du Mont d’Arbois Dédié à la détente et au bien-être du corps et de l’esprit, le Spa du Chalet du Mont d’Arbois, à Megève, affiche un esprit très design associant aux matières brutes des lumières changeantes, diffusées par fibre optique. En cultivant la différence et dans la plus pure tradition Rothschild, ce Spa séduit autant qu’il rassure par la qualité des soins proposés d’abord, mais aussi par le choix d’un matériel de dernière génération. L’hiver, les sportifs ne sont pas en reste puisqu’après une grande journée de ski, une autre spécialité les attend avec le célèbre soin “Spa & Ski”. Composé d’un drainage du visage aux huiles essentielles, d’une relaxation plantaire et d’une boue auto chauffante apposée sur le dos, c’est pour le skieur un moment de bien-être absolu et réparateur.

Photos : CONTREJOUR, ARPIN, Art Fabi, DR.

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Hôtel Week-End**

S U R L A T ER RE News

Remontées mécaniques et ISO 14001

Les Portes du Mont-Blanc

JPN / Nuts.fr

A quelques pas du coeur du village, cet hôtel accueillant est idéalement situé à proximité des pistes de Rochebrune et de la télécabine du Chamois. Les seize chambres tout confort avec bains, W.C. et TV bénéficient d’une vue exceptionnelle sur le Mont-Blanc et les Aiguilles de Warens. Deux salons calmes et confortables invitent à la détente près de la cheminée ou à la convivialité des petits-déjeuners. L’été, un petit jardin permet de profiter d’un coin de verdure en toute quiétude. Aux petits soins pour sa clientèle, Françoise reçoit aussi ses hôtes internationaux en Anglais et en Italien. Parking devant l’hôtel. Ouvert toute l’année (informations à l’Office du Tourisme).

Après Megève Tourisme en 2007, qui vient d’opérer avec succès les contrôles de ses normes Afnor et Iso, c’est au tour des remontées mécaniques de s’engager vers une certification ISO 14001 version 2004. Pour les néophytes, l’ISO 14001 est un «label» environnemental. Cette démarche, pas très aisée à mettre en œuvre, a été initiée par le Syndicat National des Téléphériques de France (SNTF) qui accompagne la SEM des remontées mécaniques de Megève, à l’instar d’une vingtaine de stations du département. Sensible depuis des années aux problématiques environnementales, et au regard des nouvelles contraintes du Grenelle de l’Environnement, Megève a donc saisi cette opportunité pour obtenir sa certification. La première étape démarrée en 2008 devrait s’achever en 2010 pour atteindre sa phase finale en 2012.

Fraîchement rebaptisé «Les Portes du Mont-Blanc», cet espace s’étend désormais sur les quatre stations que sont Megève le Jaillet, la Giettaz, Combloux et Cordon. Ce domaine offre 100 kms de pistes qui serpentent entre chalets d’alpage, sapins et s’ouvrant à 360° sur le plus beau panorama des Alpes. Pour valoriser ce site d’exception qui compte plus de 60 pistes, des retenues collinaires, dont la toute nouvelle située sur le Jaillet, ont été implantées pour alimenter 120 canons à neige. 34 remontées mécaniques rapides et confortables, un espace handiski, 2 snowparks… composent une partie d’un territoire où crêtes et combes forment des univers encore vierges. Entre restaurants d’altitude et aires de pique-nique, les sports d’hiver se conjuguent aussi avec sentiers piétons ou de raquettes et pistes de luge.

Megève grand ski

222 Route de Rochebrune BP n°7 - 74120 Megève Tél. 04 50 21 26 49 Fax : 04 50 21 26 51 www.hotel-week-end-megeve.com www.weekend-megeve.com

Megève figure en 2nde position des stations familiales et en 4ème des stations grand ski d’après une étude menée par l’Ecole Supérieure de Commerce de ChambérySavoie. Ce palmarès des stations de ski 2008 a été élaboré à partir d’un panel de critères spécifiques. Les données examinées pour la première catégorie portent sur les pistes : dénivelé, technicité, nombre, connexion à un grand domaine, enneigement avec l’altitude maximale de la station, période d’ouverture, nombre d’événements et leurs variétés, prix du forfait et de l’hébergement. Les indices concernant la catégorie «station familiale» évaluent la découverte de la montagne en ski alpin, ski de fond, activités nature et raquettes, le prix des hébergements, l’événementiel, culture et loisirs, patrimoine et la période d’ouverture de la station. Après les sœurs Goitschel, pour qui Megève est une merveilleuse station de grand ski, cette étude enfonce le clou. Autant d’arguments pour rassurer sceptiques et dubitatifs.

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S U R L A T ER RE News

Megève veut développer le tourisme d’affaires La station, qui accueille près de 200 manifestations par an, a la volonté d’optimiser le volet du tourisme d'affaires et souhaite mettre en avant ses outils : Palais des Sports et des Congrès, Hôtellerie haut de gamme… Les grandes entreprises sont de plus en plus nombreuses à choisir le village pour organiser leurs séminaires et incentives. Au cours des deux dernières années, Megève a notamment accueilli, «le challenge national des experts-comptables», Seb, Volkswagen, Pepsi Cola, Richmond International, L'Oréal, SFR, Labo Pharma, Total, Soitec, la Banque Rothschild, Barclays, Lacoste et Biogène, Cartier… Aujourd'hui, la station reçoit des incentives et des séminaires d'entreprises de tous les secteurs d'activité, avec une prédominance du luxe et de la finance. Dans les années à venir, l’objectif est d’augmenter encore sa part de marché sur un créneau très prisé par de nombreuses stations durant les périodes les plus creuses de la saison.

Têtes d’affiches Début décembre, alors que la ferme «La Sauvageonne» fêtait ses 100 ans et Nano ses 30 ans de restauration à Megève, Emmanuel Renaut recevait le Gault et Millau d’or. Plusieurs fois étoilé, le chef lance son nouvel établissement route du Leutaz. Décidemment le village ne manque ni d’imagination, ni de têtes d’affiche, ni de ressources.

La Chine : domaine skiable en devenir A en croire la délégation chinoise qui a été accueillie à Megève début décembre, nul doute que les stations rhônalpines disposent d’un important potentiel. L’objet de cette visite portait sur la présentation et le fonctionnement des stations de sports d’hiver. ERAI (Entreprise Rhône-Alpes International) a été sollicité par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) afin de permettre à 17 personnes, originaires de la province de Jilin, de venir visualiser le fonctionnement d’une station de ski et d’en rencontrer ses acteurs. Cette province prévoit, en effet, de construire un complexe touristique écologique dans les montagnes du Changbaishan qui comportera, entre autre, une station de ski. Aussi cette délégation, conduite par le vice-gouverneur de la province, M. Chen Weigen, a-t-elle pu appréhender l’itinéraire de création d’une station depuis sa construction, jusqu’à sa gestion, en passant par les relations inter-stations, les administrations locales, les remontées mécaniques, les systèmes d’enneigement, la sécurité en montagne, la formation des guides, la promotion… Eh oui ! Il ne suffit pas d’avoir de la neige pour créer une station de sports d’hiver.

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PEAK PERFORMANCE STORE Rue de la Petite Taverne - 74120 MEGEVE Tél : +33 4 50 90 07 06 - E-mail : contact@peakperformance-megeve.com WWW.PEAKPERFORMANCE.COM

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Sur rendez-vous de 9h30 à 12h00 et de 15h00 à 20h00 Non stop vendredi et samedi de 9h30 à 20h00

S U R L A T ER RE News

Dynamiser le village «Pas question de faire la même chose que nos voisins». Megève est la station qui suscite le rêve alors rêvons. C’est ce qui paraît avoir émergé des réunions animations, impliquant différents acteurs socio-économiques, mises en place cet été. De riches échanges, des idées, et surtout une prise de conscience qu’il n’est pas facile de mettre en adéquation moyens, projets, et approbation de tous les partenaires. Manifestement c’est l’envie de mettre l’humain au centre de cette problématique qui a primé. Rien de prétentieux, d’ostentatoire et il fallait oser l’impensable : implanter un carrousel pendant un mois place du village à Noël. Expérimentale, cette opération est relayée par plusieurs hôteliers et commerçants qui offrent des tickets aux enfants de leurs clients. Si, en plus de créer le pass hiver il fallait trouver d’autres arguments pour asseoir notre position de station familiale, les billets sont en vente à l’Office au prix d’1€.

Henry Jacques Le Même : Hommage

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Jamais les Journées Européennes du Patrimoine n’avaient rassemblé autant de monde au village. Durant ces deux jours, un important cortège a déambulé dans les rues, puis sur les massifs de Rochebrune et du Mont d’Arbois à la découverte de l’architecture d’Henry Jacques Le Même. Concepteur du chalet du skieur, cet architecte de renom a débuté sa carrière à Megève avec la construction du chalet de la Baronne Noémie de Rothschild en 1925. Il n’a eu de cesse, au cours de sa longue carrière, de faire preuve d’inventivité. Pour rendre hommage à son colossal travail, une plaque Patrimoine du XXème siècle de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales (DRAC) a été apposée sur le chalet du Grizzly, l’une de ses nombreuses réalisations. Ce rendez-vous des amoureux d’architecture de montagne a également permis de visualiser, en soirée, le film de Catherine Dupuis et de rencontrer le directeur du CAUE, qui gère les archives de l’architecte, et nous a permis de mieux comprendre la démarche de l’architecte de tout un siècle.

La tête dans les étoiles Et si l’observatoire tant attendu ouvrait enfin ses portes en 2009 pour l’année mondiale de l’astronomie. Et si encore, 400 ans après le premier regard de Galilée dans une lunette astronomique, explorer le ciel profond, en faire des photos, les transférer, à terme, dans un planétarium grand public au Palais des Sports se concrétisait. Et si enfin nous pouvions entendre que l’univers est en expansion, que nous sommes poussières d’étoile, alors Megève prendrait une tout autre dimension culturelle. Quand en 2007, l’association Megève Astronomie lance ce programme, elle envisage de l’implanter à proximité du foyer de ski de fond au plateau de la Livraz. Un recours administratif de dernière minute voit le bon déroulement de cette opération contrarié. Aussi, en accord avec l’ONF, propriétaire des terrains, il est désormais question d’installer cette bulle de polyester près de la télécabine du Jaillet. Co-financé par Mme la Baronne Nadine de Rothschild, à concurrence de 75 000€, ce projet au coût global de 150 000€, intéresse de nombreuses personnes au Pays du Mont-Blanc, qui sont prêtes à s’investir, voire à prêter leur matériel. Aussi, 2009 serait-elle l’année idéale pour ce premier envol loin de toute pollution lumineuse ?

MEGÈVE

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Partagez des moments d’exception au cœur de Megève dans ce sublime chalet de 500 m2. L’écrin de toutes les émotions, l’incontournable rendez-vous des amateurs de luxe absolu.

Idéalement située sur les hauteurs de Saint-Tropez, ce lieu d’exception lové dans un parc émeraude est ouvert sur les deux baies légendaires de Pampelone et des Canebiers.

L’Étoile des Sens - Île de Ré Cet été, une nouvelle villa, au cœur de l’authentique village de SaintMartin, ouvre ses portes à l’Île de Ré.

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Nos adresses coups de coeur

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SU R LA TE RRE Exclusif

Chalet de Provence En cette nouvelle saison, Valérie et Ludovic ont totalement repensé leur boutique. Une bonne occasion de découvrir ou redécouvrir les cosmétiques, senteurs, bougies, déco et linge de bains… Dans cet univers dédié à la beauté et au bien-être, l’Occitane et sa gamme de soins côtoient la ligne de maquillage, Couleur Caramel, qui allie composition naturelle et technologies de pointe. Tandis que Tadé et la Sultane de Saba invitent au voyage avec leurs soins inspirés des rituels de beauté de l’Orient mais aussi du Japon, de Polynésie… Côté ambiance de la maison, Esteban et ses bouquets parfumés enchantent de leurs délicieuses senteurs.

Nouveautés : Dr.Hauschka et son concept exclusif de cosmétiques naturels bio. Des ingrédients puisés dans la nature et des plantes médicinales qui soutiennent les fonctions naturelles de la peau. Originalité : le coffret de miniatures, idéal pour les voyages. Côté convivialité et détente, la maison Théodor allie créativité, savoir-faire et excellence pour l’amour du thé, à partager de bouche à oreille. De quoi charmer vos sens et vous chouchouter, tout au long de l’année. 211 Rue de la Poste - 74120 Megève Tél. 04 50 90 18 58 contact@chaletdeprovence.fr

Icelink Une fois encore l’esprit sans complexe de la marque Icelink entre dans l’histoire de la haute horlogerie. La marque Suisse, dont l’attitude reste profondément californienne, a signé une exclusivité avec le Père Noël qui devient son ambassadeur. Il sillonnera les cieux des 5 continents avec la 6Timezone Santa Snow au poignet. Grâce à ses 5 fuseaux horaires, il peut ainsi organiser au mieux sa tournée. Andy Sogoyan, fondateur et créateur de la marque, s’est déclaré particulièrement fier d’avoir pu convaincre

ce mythe vivant : «Confier à l’homme, qui amène en moins de 24h tant de bonheur à travers le monde, le soin de véhiculer notre image a été une décision qui semblait s’imposer tout naturellement». Pour l’occasion Andy a fait briller toute sa créativité et s’est inspiré des couleurs festives liées à Noël. Ainsi la 6Timezone Santa Snow fait une exception et remplace les diamants par des rubis, avec également la fonction Icefuel© et ses dizaines de diamants qui, comme une averse légère de neige, annoncent la venue des jours de fêtes.

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Texte Alain Damecour Illustations Kaviiik

SU R LA TE RRE Artiste

Publi-Reportage

Quelques distinctions… 2006 - 7 affiches parmi les 100 meilleures affiches françaises de l’année 1999 - 4 médailles aux Affichades à Toulouse 1994 - prix de l’affiche du cinéma Italien 1991 - prix de l’affiche au festival de Cannes

Kaviiik, un K à part… Kaviiik, un drôle de nom devenu signature de référence sur les affiches qui attirent l’œil et qui collent à la mémoire. Artiste éclectique qui conjugue les talents pour être à la fois graphiste, affichiste, illustrateur, décorateur, poète et aventurier. Autant d’activités comme les couleurs d’une palette qui se mélangent et donnent du sens à la création. Artiste atypique, qui tisse des liens aux quatre coins du monde, comme on ouvre des portes. Il nous ouvre la sienne et signe la couverture de ce magazine… Avec ses 3 «i», Kaviiik a presque un nom de viking. Il n’en est rien, car son repaire est à Brison, un petit village suspendu au-dessus de la vallée de l’Arve. C’est ici son nid d’aigle, le nomade land de ce navig’acteur solitaire assoiffé de rencontres, qui n’en finit pas de mettre le cap sur de nouveaux projets. Ces fameux «i», pourraient bien symboliser Imagination, Inspiration et Intuition qui éclairent la vie de Christian Gavignet, ce sont aussi ceux contenus dans son identité. Une rencontre avec Kaviiik est un voyage au gré de ses multiples collaborations artistiques. Le vent de sa création porte la conversation de ses racines de la vallée de Bonneville, jusqu’au bout du monde.

«Ce sont les idées qui me trouvent !» S’il n’a jamais cherché à être en haut de l’affiche, son nom figure discrètement en bas des plus insolites. Dans ce domaine, il est devenu incontournable,

son style reconnaissable entre tous, interpelle et s’esquisse entre humour et poésie. Ses affiches annoncent en couleur les Festivals : celui d’Humour de Saint-Gervais, «Au Bonheur des mômes du Grand Bornand, les Rencontres du Cinéma Italien, Le Retour des Alpages d’Annecy, les Championnats de France d’Athlétisme… et tant d’autres pour des cirques, des spectacles, des événements. Ses sources d’inspiration sont très hétéroclites. «Je rassemble les éléments, je m’en imprègne et j’oublie tout ; je fais le vide et l’idée surgit d’elle même…» confie-t-il, ajoutant «Ce n’est pas moi qui trouve les idées, ce sont les idées qui me trouvent !». Artiste altruiste, Kaviiik est sensible à l’humain et invente des chemins de traverse pour partager son art. Décoration de la DASS d’Annecy avec des personnes en difficulté, de la maison d’arrêt de Bonneville avec des détenus sur les thèmes résilience, responsabilité,

espoir… Création de fresques, peintures et textes dans les classes du collège St Jean Bosco de Cluses sur les thèmes éducation, responsabilité, respect des autres, des différences et de la nature. A l’auberge départementale des Glières, Kaviiik a conçu une fresque gigantesque, accompagnée de 120 poésies, sur l’histoire du Plateau, illustrant la résistance, la liberté et la montagne.

Des rencontres comme sources d’inspiration L’histoire de Kaviiik s’illustre à coups de temps forts. Une expédition dans l’Himalaya avec des jeunes toxicos et des douaniers a permis une grande exposition rassemblant des œuvres de peintres reconnus et un livre «De l’autre côté du voyage» où se mêlent les images et les textes, dont certains inédits de Michel Butor. Toujours en Inde, il a réalisé d’immenses décors de théâtre pour George Miller, réalisateur de Mad Max, il a peint des fresques pour

un palais de l’émir du Bahreïn, conçu un foulard-carte de vœux pour le roi du Maroc. A Megève, Kaviiik a décoré le Chalet Noémie du Mont d’Arbois. Une récente collaboration avec Michel Butor a donné naissance au livre «Loup gris, Loup bleu» paru aux éditions de l’Astronome. Il est même allé au Cashmere superviser la fabrication d’un tapis dessiné par lui. Un jour il a eu le rare privilège d’être convié par Balthus dans son atelier. Une incroyable diversité de rencontres comme autant de sources d’inspiration. «Je crois que lorsque l’on fait les choses avec engagement, passion et amour, les portes s’ouvrent et les choses se font presque naturellement», conclut-il. Cet hiver certaines de ses œuvres seront exposées sur le domaine skiable de > Saint-Gervais. Glissez l’œil ! 711 Route du Mont - 74130 Brizon Port. 06 80 44 00 45 kaviiik@aol.com

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SU R LA TE RRE Rendez-vous

Texte Caroline Groulet Photographies Tops Socquet Megève

Au pays où les étoiles sont de neige, naissait il y a 40 ans «My Way», composée dans l’intimité d’une petite chambre d’hôtel par Jacques Revaux. Une muse était sans doute passée par là, laissant son empreinte magique cheminer dans l’imaginaire de Pierre Margara, son ami de toujours.

Pierre Margara sculpture sur mélodie éternelle Je veux que ce moment soit une grande fête de l’amitié. Mon unique bonheur, c’est d’arriver par mes sculptures à faire oublier tous les tracas de la vie quotidienne

Comme d’habitude… On a tous encore en mémoire les paroles de ce refrain, chanté en 1968 par Claude François, et le souvenir de l’ascension phénoménale de ce succès qui, à l’initiative de Paul Anka, a fait en quelques mois le tour du monde sous le titre de «My Way» chanté par Frank Sinatra. A l’occasion de ce 40ème anniversaire, le sculpteur megevan a dévoilé son projet d’immortaliser ces quelques notes éternelles dans le bois, la pierre et le bronze. Cet hiver, on soufflera les quarante bougies autour d’une oeuvre magistrale de 3 mètres de large et 7 mètres de long, dont la maquette a été présentée en fin d’été dans les jardins de l’hôtel Le Fer à Cheval. Les amis de Pierre découvraient avec ravissement une ébauche déjà très aboutie : de fines et longues mains posées sur un clavier, effleurant les notes d’une vibrante mélodie, hymne d’un amour qui se meurt avec le temps… et l’habitude. Depuis, Pierre l’a retravaillée de nombreuses fois, ajustant la position des doigts sur un clavier élargi sur lequel s’éloignent deux personnages dont la séparation est imminente (celle de France Gall et Claude François, premier interprète de ce tube). Au fil des mois, l’œuvre s’est affinée pour approcher au plus près de la vérité et traduire toute l’émotion qui se dégage de l’histoire de cette mémorable chanson. La sculpture sera officiellement présentée à la fin de l’hiver. Les festivités se dérouleront sur la place du village où elle restera exposée jusqu’à sa destination finale. Celle-ci n’a pas encore été dévoilée, plusieurs propositions étant à l’étude. De nombreuses réjouissances se préparent en coulisses. Elles seront à l’image de l’artiste, simple, fidèle en amitié qu’il offre sans calcul, avec sa générosité légendaire, comme ce merveilleux cadeau qu’il fait à la ville de Megève et la postérité. «Je veux que ce moment soit une grande fête de l’amitié. Mon unique bonheur, c’est d’arriver par mes sculptures à faire oublier tous les tracas de la vie quotidienne». Depuis 40 ans qu’il est à Megève, Pierre est ainsi : la fête pendant la saison avec ses proches ; le travail dans les moments plus sereins… enfin presque. Pierre est toujours débordé. L’hiver approche. Dans son atelier, il peaufine ses dernières commandes où les sculptures et les nombreuses maquettes de ses futures réalisations attendent patiemment la main du maître, dans une effervescence sous haute tension. Le téléphone sonne, insiste et joue les intrus. Les clients sont impatients et les commandes affluent de toutes parts. Pierre a mille et un projets en tête pour 2009 : des expositions ici et là dont celle au musée Faure d’Aix-lesBains, un livre… mais chut, certains nous seront dévoilés un peu plus tard ! Retirons-nous sur la pointe des pieds et laissons naviguer l’artiste sur son océan d’imaginaire. De son intense corps à corps avec les matières, sortiront très prochainement d’autres chefs d’œuvres aux lignes épurées, érigés vers le ciel et l’infini. De la veine de ceux qui ont taillé et façonné sa réputation, ont fait rayonner son talent bien au-delà de nos frontières et de son petit paradis savoyard. >

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Le seul fait de rêver est déjà important. Nous vous souhaitons des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques- uns.

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Cette année-là... Sur la terre > Deux étudiants de Stanford, David Filo et Jerry Yang, créent l’annuaire Internet Yahoo! > Le roi de Norvège, Harald V, ouvre les 17ème JO d’hiver de Lillehammer > Nelson Mandela est élu président lors des 1ère élections démocratiques d’Afrique du sud > Disparition d’Ayrton Senna sur le circuit d’Imola où il perd le contrôle de sa voiture > L’Organisation de Libération de la Palestine et l’Etat d’Israël signent l’accord «Oslo I» au Caire > Les chaînes de TV américaines suspendent leurs programmes pour suivre en direct la fuite d’O.J. Simpson > Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Yasser Arafat reçoivent un prix Nobel commun pour leur action en faveur de la paix au Proche-Orient > Michael Schumacher devient le 1er pilote allemand champion du monde de l’histoire

Terre de France > Le trafic dans le tunnel sous la manche est ouvert aux TGV Eurostar qui permettent de rallier Paris à Londres en 3h > Clint Eastwood préside le 47ème Festival de Cannes > Florence Rey et Audry Maupin se lancent dans une course poursuite folle avec la police, qui fera 5 morts > Après le détournement par le GIA d’un vol Paris-Alger, le GIGN met fin à la prise d’otages à l’aéroport de Marseille

Planète Megève > Inauguration du nouvel hôtel Mont-Blanc racheté par Jean-Louis et Jocelyne Sibuet > 60ème anniversaire des «Glaçons de Megève» > Lancement du Megève Jazz Contest > Georges Boisson reçoit la médaille de chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur > 70ème anniversaire du Golf > Les équipes de Curling remportent les championnats de France > Nano reprend La Sauvageonne et fait revivre cette vénérable institution > Dominique

Méridol se lance dans l’élevage de bisons sur son domaine de la Sasse

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Texte Pascal Arvin-Bérod Photographies Tops Socquet Megève

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Le coup d'audace de la Sasse "Les bisons arrivent !" En 1994, la station ne bruisse que de cela. Lubie pour les uns, pari pour les autres. Mais loin des comptoirs, Dominique Méridol, artisan audacieux de ce projet inattendu, n'a jamais eu de mal à s'extraire de la mêlée. Quinze ans ont passé et le Domaine de la Sasse est une réussite que personne ne conteste. Qui, mieux que "l'homme aux bisons", pouvait nous en parler ?

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partie du paysage. C'est plutôt eux qu'on imagine déboussolés si la neige ne tombait pas de tout l'hiver ! A l'inverse, pas d'inquiétude si elle tombe par paquets, l'animal s'adapte aux très basses températures et cherche sans sourciller sa nourriture jusqu'à 1,20 m sous la neige. D'ailleurs, le troupeau de la Sasse se maintient : "Une petite trentaine l'été, une bonne vingtaine l'hiver", précise Dominique Méridol, le maître des lieux.

Nous sommes au milieu des années 90. Le loup n'a pas encore mis le cap sur les Alpes, pas plus que l'ours ne songe à s'inviter dans les Pyrénées. Evoquer le changement climatique chaque soir à 20 heures ne fait pas vraiment grimper l'audimat. A Megève pourtant, quelque chose a changé. En classe de géographie, l'élève qui cite le bison parmi les animaux vivant au-dessus de 1700 m ne se fait pas réprimander. Sauf si l'instituteur, nouveau dans le coin, n'a pas été informé. Quinze années ont passé et les 28 résidents permanents à poils longs qui paissent, dorment et se reproduisent du côté de la Sasse font pleinement

Depuis qu'il a ouvert son établissement, proposant toutes les variantes du bison dans l'assiette, les saisons ont eu tendance à se bonifier, voire même à s'allonger : "Cela est allé croissant chaque saison, pour s'étendre tout au long de l'année et finalement s'équilibrer. Nous travaillons toujours sur commande, non sur réservation, et grâce au seul bouche à oreille". Car voilà une table qui tire son épingle du jeu lorsque la plupart font les frais de la crise économique, y compris celles ayant parié sur les concepts de fraîcheur, traçabilité et authenticité. Un constat que Dominique Méridol analyse aisément : "Je suis un agriculteur qui vend un produit fini et 100% naturel. En dixsept saisons, je n'ai pas touché un seul sac d'engrais". Dix-sept saisons, en effet, que l'affaire tourne sans renfort

publicitaire. Si l'explication est donc à chercher dans le produit, elle réside plus sûrement encore dans un mode de vie érigé en philosophie. Car le moins que l'on puisse reconnaître à ce Megevan au parcours singulier est sa sincérité dans ses convictions. Lui n'a pas attendu que le retour à la nature devienne un concept marketing décliné à travers tout ce qui se vend ou presque. Dominique Méridol se moque d'être ou ne pas être tendance, il tient simplement à rester lui-même: "petit, je quittais l'école un mois avant les autres pour aller traire les vaches. J'ai repris l'alpage du grand-père et perpétué ce mode de vie. Ensuite, le choix du bison, ce n'est pas un caprice. Ma production laitière se trouvait limitée par les quotas, ce qui excluait tout bénéfice. Un jour, j'ai rencontré un éleveur de bisons ; je me suis dit : c'est l'animal qu'il me faut pour vivre à l'année là-haut. Aujourd'hui, je dispose d'un formidable outil de travail, mais il a été forgé par les mains d'un paysan. Je suis actif tous les jours, en création permanente. Pas de vacances, pas de lectures, seulement un peu de radio pour m'informer". Toujours est-il qu'il a dû engranger de solides connaissances sur le sujet pour décrocher le double aval ministériel Agriculture et Environnement. N'hélitreuille pas sur ses terres un quarteron de bisons qui veut !

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Et l'assiette dans tout ça ? Que réserve-t-elle ? Du bison sur toute la ligne mais cela n'exclut pas le choix : salami (au goût de beaufort, de noix de cajou ou de pécan), viande séchée, voile de bison façon carpaccio, terrine, tartare ou langue séchée. Autant de spécialités que Dominique s'applique à toujours peaufiner. Et si vous doutiez de la tendreté de l'animal, sachez que la viande est systématiquement servie "bleue" et qu'un soir, un client végétarien ne se fit même pas prier pour terminer son assiette. Une assiette équivaut à un quart d'heure de préparation. En perfectionniste, Dominique insiste: "Je ne vise pas la quantité, mais la qualité. Moins j'abats de bisons mieux je me porte. C'est une question de respect pour l'animal". Concrètement, sur une année, cinq bisons sont abattus, ce qui permet de contenter entre 800 et 1000 convives. Et tout ceci par un homme, seul aux manettes, qui ne sollicite que de façon épisodique le renfort d'un ou deux proches. En abordant sa dix-septième saison, Dominique Méridol se souvient du peu de crédit moral dont il a bénéficié au départ. "Les élus ne me donnaient pas un an. Je ne dirais pas que j'étais sûr de moi, mais que j'avais confiance en moi. Je suis opiniâtre. Si c'était à refaire, je le referais car je suis dans une authenticité inébranlable. Mon produit est uniquement basé sur cette authenticité, sans folklore. C'est pour cela que je m'en sors. Ma plus belle réussite, c'est de recevoir des gens appartenant à toutes les couches sociales. Là-haut, tout le monde est considéré de la même façon". Concernant la clôture du domaine sur lequel court un sentier autrefois dévolu aux promeneurs, Dominique se justifie en pointant l'arrêté préfectoral qui autorise l'ouverture de son établissement, bisons obligent. Même les chasseurs ne peuvent y pénétrer. Avec ces derniers, il assure être en bons termes, au moins pour ce qui est de la préservation du domaine de toute construction de remontées mécaniques. S'il se reconnaît opiniâtre, il avoue un besoin inédit de relâcher un peu. "J'éprouve le besoin d'appuyer sur la pédale du milieu, pour prendre le temps de profiter de la nature, ne plus me consacrer qu'à mes bisons". Car les bisons ne sont pas une passion. Sa passion véritable, c'est la musique. Et dans ce domaine également, c'est tout ou rien. Il joue de la basse (entre autres) et fabrique lui-même ses guitares. Il dit ne pas avoir encore exploité cette

passion. S'il décide un jour de s'y consacrer pleinement, lui donnera-t-on plus d'une année ? Laissons-lui la conclusion : "Je sais que je ne plais pas à tout le monde, mais je crois avoir imposé que l'on me respecte". >

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Texte Selo Press Alpes Photographies Tops Socquet Megève

SU R LA TE RRE La Sauvageonne

Nano le retour... En 30 ans de restauration, Nano a exploré tous les recoins du village et de sa profession et écrit quelques belles pages gourmandes du bas en haut de la station. Retour sur un itinéraire qui ne cesse de rebondir, car si un dicton affirme qu’on ne réécrit pas l’histoire, Nano n’en finit pas de nous prouver le contraire ! Nano, quelle bonne étoile t’a guidé vers Megève ? Une étoile des neiges… J’avais fait des études de dessin industriel, mais j’étais aussi venu enseigner le ski à NotreDame-de Bellecombe. Quant à travailler sur des planches, autant choisir le grand air sur les pistes ! Les planches à dessin pouvaient attendre. A cette époque là, j’avais un petit restaurant à Biot, dans les Alpes Maritimes. J’ai passé quelques belles années à migrer de la neige savoyarde au soleil méditerranéen, mais aussi à me passionner pour le métier de restaurateur, avec des idées plein la tête. En 1978, je venais d’ouvrir un restaurant au Col des Saisies quand l’opportunité de prendre en location-gérance «Le Comte de Capré» au Rond point de la Poste s’est présentée. En quelques années, rebaptisé «Chez Nano», dont j’étais devenu propriétaire, l’établissement s’est affirmé parmi les incontournables de Megève. C’était le temps de la «nouvelle

cuisine», plus inventive ; on pouvait mettre plein d’imagination dans les assiettes… On commençait à prendre conscience que la restauration ne se résume pas à la cuisine car recevoir les clients est un concept global. Il faut réunir la qualité et la gentillesse du service, le confort, le respect des produits et surtout une cuisson juste. Cette démarche essentielle qu’est la quête du plaisir en constante évolution implique un accord sans faille avec le chef de cuisine. Dans cet ordre d’idées, ce fut un beau challenge que de faire évoluer la carte de cette vieille institution qu’était «Les Mandarines» rachetée en association avec le propriétaire du Cintra de l’époque. Le plus ancien restaurant d’altitude du Mont d’Arbois, fréquenté par la clientèle la plus chic de la station, venait de s’offrir, sous notre impulsion une nouvelle jeunesse avec la transformation de la gare d’arrivée du téléphérique…

Cet Cet hiver, hiver, il il vous vous met met la la tête tête à à l’envers... l’envers... Une évolution qui t’a valu de décrocher une Etoile au Michelin... Mars 1987, la consécration ! «Chez Nano» est gratifié d’une étoile Michelin avec 2 fourchettes et reçoit un 15/20 au Guide Gault Millau avec 2 toques rouges. Deux récompenses qui ont eu le mérite de faire taire les détracteurs… Un bon cru que 1987 ! Sur ma lancée, associé avec mon ami William Lecordier, nous nous sommes retrouvés sur la Croisette à la tête de la Plage Machou Beach, à Cannes.

J’aime trop le changement et les défis, j’éprouve constamment le besoin d’avancer, d’observer ce qui se passe ailleurs… Alors j’ai vendu «Chez Nano» en 1990, en quête de nouvelles expériences. En attendant de trouver l’objet de mes rêves, je me suis consacré pendant 4 ans à l’exploitation du restaurant «Le Saint-Nicolas» dans l’hôtel «Le Coin du Feu».

Et une «Sauvageonne» fait irruption dans ta vie ! Un beau jour d’octobre 1994, à la barre du tribunal de Bonneville, grâce à mon ami Patrick. Bien sûr, j’ai tout chamboulé, agrandi, transformé, réaménagé… un travail colossal ! Cette belle maison n’est pas qu’un lieu, mais une superbe histoire tout au bout de la route du Leutaz, dans un décor de rêve. C’est sur Megève la première ferme aménagée en restaurant, une autre institution ! Rustique, authentique, constante et intemporelle, avec le chic en plus, voilà ce que j’avais en tête pour la carte comme pour la cuisine. Pari réussi avec la complicité de Franck, le chef de cuisine d’alors. Comme j’adore le changement, j’ai continué avec l’extension de la terrasse. Pour l’an 2000, un bar-salon a été aménagé à l’étage, dans l’ancienne grange de la ferme. Au cours de l’été de cette même année, avec Franck, nous avons racheté

le restaurant voisin «Les Oursons». Un nouveau «Refuge» est né, qu’il a mené de main de maître et dont il est maintenant seul maître à bord. Nous sommes aujourd’hui en 2008 et j’aime toujours tout bouleverser ! Imaginer, surprendre, étonner… Je veux que chaque client qui pousse la porte ait l’impression de découvrir «La Sauvageonne» pour la première fois et qu’il ouvre tout grand ses yeux, son cœur et ses envies de goûter de nouveaux plaisirs. Je viens de passer une année à refaire le plein d’idées. C’est le moment de les faire partager. Ainsi va l’histoire selon Nano… Il n’a pas fini de nous mettre la tête à l’envers… A suivre !

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SU R LA TE RRE Evasion

Cette année-là... Sur la terre > 20 ans après la rencontre entre Apollo et Soyouz, la navette spatiale américaine Atlantis s’arrime à la station russe Mir > 10 ans après le sabotage du Rainbow Warrior I, un commando de la marine française neutralise le Rainbow Warrior II dans la zone interdite de Mururoa > Microsoft, la société de Bill Gates fondée en 1975, met en vente son nouveau système d’exploitation, Windows 95 > Pour assurer sa légitimité, Saddam Hussein organise un référendum sur le renouvellement de son mandat et obtient 99,6% de «Oui» > Le premier ministre israélien Yitzhak Rabin, artisan de la paix au Proche-Orient, est assassiné de 3 balles dans le dos

Terre de France > Jacques Chirac bat Lionel Jospin et est élu à la présidence de la République > Attentat meurtrier à la station RER Saint-Michel commis par des islamistes algériens qui marque le début d’une vague d’attentats qui ne prendra fin qu’en octobre > Début des grèves étudiantes et des cheminots qui se transforment en vaste mouvement social contre la politique du gouvernement pour prendre fin en décembre après un Sommet social à Matignon > Le journaliste Léon Zitrone, qui avait débuté sa carrière à la RTF en 1959, s’éteint à Levallois-Perret

Planète Megève > Jean Roch s’associe à la discothèque l’Esquinade pour des soirées placées sous le thème «Hystéria» > Serge Girardot et son équipe reprennent le flambeau de l’Alpette > 65ème anniversaire du fuseau A.Allard > 50ème anniversaire de l’Ecole du Ski Français de Megève > Arrivée d’Alexandre Faix au Mont d’Arbois

> Megève installe les premiers enneigeurs sur son domaine skiable et rénove le téléphérique de Rochebrune

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Texte Pascal Arvin-Bérod

Photographies Megève Tourisme / JP Noisillier - Nuts.fr P. Marin-Lamellet / DR.

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Megève fait parler la poudre Un forfait à puce, Megève et La Giettaz à portée de spatule, plusieurs centaines d'enneigeurs artificiels : autant d'avancées dont a bénéficié le domaine skiable megevan depuis 1995. A cinq ans de l'an 2000, la station franchissait le pas en matière de neige de culture. Voici un tour d'horizon non exhaustif des réalisations marquantes de ces quinze dernières années.

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SU R LA TE RRE Evasion

La fin des années 80 avait été marquée par une succession d'hivers à l'enneigement tardif, voire médiocre. Au milieu des années 90, alors qu'un certain nombre de stations de moyenne altitude ont choisi de recourir à la solution de la neige artificielle, Megève prend à son tour la décision. Première servie, la piste de l'Olympique, sur le massif de Rochebrune, sur les flancs duquel soixante-deux canons à neige prennent position. L'eau, indispensable à leur fonctionnement, est fournie par une retenue collinaire de quelque 60 000 m3, creusée au Javen d'en Haut. Alimentant l'installation de neige de culture durant l'hiver, cette retenue se transforme, l'été venu, en un pôle d'animation encore plus prisé d'année en année. Mais l'Olympique ne demeurera pas la seule et unique piste pourvue de canons. Soixante-sept autres s'ajoutent dans la foulée, du côté de la Cote 2000. En terme de rapidité d'enneigement, l'installation megevanne est alors considérée comme l'une des plus puissantes de France. L'hiver suivant, quatorze canons supplémentaires sont placés à la Cote 2000. Ils offrent la garantie d'un enneigement propice à l'organisation d'un événement type Coupe du Monde ou Coupe d'Europe. En cette fin de siècle, la station souhaite ardemment renouer avec la tradition des grandes épreuves, de celles qui ont contribué, dans les années 50 à 70, à sa renommée sportive, Coupe Allais en tête. Elle renouera effectivement avec ces rendez-vous... Lorsque pointent les premiers skieurs de la saison 1997-1998, le domaine skiable Evasion compte 170 canons à neige, couvrant une superficie de 65 hectares. Si, aujourd'hui, la multiplication des canons à neige dans les stations ne constitue plus un événement, à l'époque, il s'agit d'une petite révolution, sur laquelle la station communique largement. Il s'agit de l'avenir même du domaine skiable, aussi Megève entend "faire parler la poudre". A Rochebrune, dans le même temps, une autre modernisation est en cours. Le téléphérique, cette fameuse benne rouge qui demeurera à jamais le premier téléporté de France destiné au transport des skieurs, subit un lifting autant mécanique qu'esthétique. Tout en repensant le design de cette vénérable institution, inscrite au patrimoine megevan, on la convertit à l'électronique. Le débit horaire reste inchangé, mais deux nouveaux télésièges sont construits et seize cabines supplémentaires renforcent la Caboche qui fait, pour sa part, monter près de 800 skieurs de plus chaque heure. Avec le siècle apparaît la carte main-libre. En cet hiver 2001, le forfait de ski se présente désormais sous la forme d'une carte à puce électronique déclenchant l'ouverture automatique du portillon. Le ski opère ainsi un bond dans le futur, sans pour autant renier le passé. Au contraire: la piste Emile Allais, piste mythique s'il en est, est réouverte cinquante ans tout juste après la première compétition disputée sur ces pentes. Elle se destine à présent aux skieurs confirmés et une dizaine de

panneaux la jalonnent, qui évoquent son passé prestigieux, celui des descentes de Coupe du Monde. La saison 2004-2005 restera celle de l'inauguration d'une nouvelle liaison. Megève et La Giettaz unissent, en effet, leurs domaines skiables grâce à l'adjonction de deux téléskis permettant de mettre le sommet du Christomet et le massif du Torraz à portée de spatule. Dans le même temps, le secteur du Christomet est relooké. L'ancien télésiège deux places est remplacé par un débrayable six places, de quoi quasiment tripler son débit horaire. Quant au télésiège des Prés, ancien deux places également, il se mue en un quatre places et obtient une "rallonge" de 400m. La saison suivante voit une autre institution du domaine skiable megevan être l'objet de toutes les attentions. La télécabine de la Princesse est rénovée à son tour. Son débit progressant très nettement, le parking du même nom est agrandi. En décembre 2005, un secteur incontournable du massif de Rochebrune rattrape de manière fulgurante son retard. Il s'agit de l'Alpette, dont le télésiège devient débrayable et compte désormais six places. Quant à la piste du même nom, elle recevra l'hiver d'après ses propres canons à neige.

Illustration : SAEM / DR.

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Aujourd'hui, Megève est toujours associée à Combloux, Cordon, La Giettaz, Saint-Gervais-lesBains, Saint-Nicolas de Véroce et les ContaminesMontjoie au sein du domaine Evasion Mont-Blanc. Au snowpark s'est ajouté un parc ARVA à Rochebrune. Ouvert en permanence, accessible par le télésiège de l'Alpette, il symbolise le souci grandissant de communiquer en matière de sécurité sur les pistes. Quant à la piste "waidzai" située sous le télésiège des Grands Champs, elle illustre l'évolution de la pratique de l'alpin et ses disciplines dérivées. La réflexion sur l'équipement des massifs du Jaillet et du Mont d'Arbois en terme d'installation de neige de culture n'est pas neuve et se poursuit. Mais Rochebrune n'est pas moins concerné par les rénovations à venir. Au sein du parc des remontées à rénover en priorité, le téléski des Lanchettes semble en effet le premier concerné. Une étude de marché a été lancée tout récemment. Ce remplacement induira probablement des modifications dans un périmètre proche, avec la suppression éventuelle d'une remontée. Tout ceci est pour l'heure du domaine de l'étude, et conditionné par le souci d'une préservation maximum de l'environnement, comme l'indiquait cet automne Sylviane Grosset-Janin, Maire de Megève et présidente de la SEM Megève-Rochebrune: "Nous veillerons à rechercher le meilleur tracé. Pas une installation ne se fera sans réfléchir à l'été, c'est-àdire en laissant des cicatrices les plus légères possibles pour la saison estivale." >

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Cette année-là... Sur la terre > Yahoo ! entre en bourse > Boris Eltsine, réélu à la tête de la confédération de Russie, n’achèvera pas son second mandat à cause du conflit au Kosovo > Kaboul tombe aux mains des talibans qui exécutent l’ancien président Najibullah après avoir décrété l’application de la charia > Des astronomes américains découvrent de l’oxygène dans l’atmosphère d’un satellite de Jupiter nommé Ganymède

Terre de France > Quelques mois seulement après avoir quitté le pouvoir, François Mitterrand s’éteint des suites d’un cancer de la prostate > Embargo français sur la vache folle > Le traité de Rarotonga consacre la fin des essais nucléaires dans le Pacifique Sud > Marie-José Perec, double médaillée d’Or à Atlanta, est la 1ère athlète à remporter 2 fois de suite l’épreuve du 400m féminin > La France adopte le numéro de téléphone à 10 chiffres > Les cendres de Malraux sont transférées au Panthéon

Planète Megève > Patrick Mourot reprend le restaurant Les Mandarines > Réouverture du Casino, place de la Résistance, et création du Palo Alto avec un grand maître de la nuit, Yves Cauquil > 1er Trophée Jean-François Moreu à la Cote 2000, organisé par le Chalet des Jumeaux > Après une parenthèse de 12 ans, retour du 6ème Megève Simplon > Ray Barretto participe à la 9ème édition du Festival de Jazz

> 1er Trophée de Polo sur Neige dans les champs de neige de “La Livraz”

Texte Caroline Groulet

Photographies Jean-Claude Ligeon / Franck Lataste bionnassayimages.com

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Polo sur Neige

En 1996 naissait le 1er Polo sur Neige. Viril, élégant, ce sport de légende, deux fois millénaire, pratiqué autrefois par de valeureux guerriers puis quelques siècles plus tard par les têtes couronnées et les milieux fortunés, sortait de sa bulle élitiste et se dévoilait au grand public. Dès sa 1ère édition, cet événement sportif et festif imagé par la noblesse de ses cavaliers et la féerie de ses soirées fut d’emblée pressenti comme une des manifestations les plus magiques de l’hiver.

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Grâce au talent et à la ténacité de JeanYves Delfosse, soutenu par une poignée de passionnés, une des plus belles idylles se tissa ainsi entre le roi des sports et la reine des stations, qui lui offrit en gage d’amour dans sa corbeille de mariage, son somptueux cadre de nature, d’élégance et de traditions. Bien parti pour rimer avec toujours, le fruit de cet amour alimenté par son succès, bat désormais dans le cœur de l’élite mondiale des joueurs de polo. Véritable saga à l’américaine, les épisodes du polo déroulent depuis 14 ans leurs aventures aux multiples rebondissements. C’est aussi l’histoire d’un passionné qui se définit avec humour comme un véritable fêlé. Jean-Yves Delfosse n’a pas peur des défis et tant mieux pour ce forçat du boulot qui, porté par son enthousiasme, les a tous relevés avec brio en reconstruisant chaque année la réussite de cet événement. L’organisation de la 1ère édition s’est sans doute avérée la plus difficile à mettre en place. Inspiré par la beauté des images du Polo sur Neige de Saint-Moritz, le créateur du Saint-Tropez Polo Masters décidait de se lancer dans une édition hivernale, la 1ère en France. Le pari est difficile à relever à cette époque de l’année, date hors-saison des tournois européens et inversement en Amérique du Sud. Jean-Yves Delfosse parviendra pourtant à convaincre les cavaliers de remettre les chevaux au travail pour leur offrir la condition physique nécessaire à

ce tournoi d’altitude. Il faudra aussi adapter quelques-uns de leurs équipements, notamment des semelles de caoutchouc pour éviter l’accumulation de neige sous les sabots. Selon les règles de l’art, le polo se joue sur un vaste espace de gazon. La 1ère édition prendra place sur un grand champ de neige à La Livraz. Une opération gigantesque rendue possible grâce aux dameuses des services des pistes. Les épreuves de nuit seront éclairées par une lumière féerique : deux lunes artificielles, gigantesques ballons d’hélium flottant sous les étoiles. Dans ce décor de cinéma, naît autour du terrain le fameux village de cristal accueillant sponsors, presse et VIP invités aux soirées chic de l’événement, ainsi qu’un immense chapiteau de 800 m2 destiné au 60 boxes des chevaux et au stockage de leur nourriture. Dans un bel esprit d’authenticité, le public assistera, en avant-première des matches, à des animations de ski joëring et de maniements d’attelage en costumes d’antan. Un beau prélude aux joutes cavalières des talenteuses équipes argentines, espagnoles, uruguayennes et suisses qui comptent bien apporter à cette édition l’envergure internationale indispensable à la construction d’un avenir radieux. Dès le début, la ville de Megève et Megève Tourisme s’investissent dans sa réussite, suivis dans leur dynamisme par les hôteliers, restaurateurs et de

nombreux bénévoles, pour offrir à cette manifestation le prestige qui lui convient. La 2ème édition démarre avec 6 équipes de haut niveau portant les couleurs de sponsors prestigieux, comme Charriol, Rothschild, Fermes de Marie, Mont d’Arbois… Sur les sommets de Megève, le site de la Cote 2000 offrira son cadre prestigieux à la fine fleur de l’élite mondiale du polo soutenue par un public enthousiaste qui découvre tout du polo, véritable sport spectacle. Dès la 3ème édition, Megève qui voue à son polo un véritable amour lui offre cette fois-ci le cœur de son village en l’installant sur la plaine d’Arly, à côté du Palais des Sports. Merveilleux site immaculé à l’image des immenses steppes du Grand Nord, où le public vit au centre de l’action et où, dès la tombée de la nuit, se profile l’ombre d’élégants cavaliers entraînant leurs montures avant les matches. Ce nouvel emplacement comporte de nombreux avantages dont la proximité de parkings qui simplifie la logistique de l’organisation.

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Pour autant, la Cote 2000 reste en pole position mais il faut aussi envisager les aléas possibles de la météo. La 4ème édition se donne les moyens de changer son fusil d’épaule au cas où la neige manquerait en optant pour une 3ème solution : la Patinoire Centrale. Offrant une surface plus restreinte, les matches se joueraient en Aréna, une formule de jeu plus intense, plus sportive et hautement spectaculaire. Au fil du temps, le Polo sur Neige a trouvé son rythme de croisière. Alors que les villes d’Aspen et de Cortina ont baissé les bras, seules Megève et Saint-Moritz restent dans la course. Forte de son immense succès, la station s’apprête à fêter avec panache son entrée dans le 3ème millénaire. Sur des thèmes magiques qui alimentent l’imaginaire, les éditions se construisent sur des scénarios dignes de grandes productions. Dans les rues du village et sur la plaine d’Arly les spectacles, mettant en scène les grandes cavalcades fortes de 120 acteurs en costumes d’époque, font revivre au public de grandes épopées issues des origines du polo sur les grandes steppes de Mongolie, de la splendeur des empires russes et romains, de l’époque moyenâgeuse des ducs de Savoie… En plus de ces spectacles, le ski joëring, les défilés d’attelages et de traîneaux apportent leur touche issue du patrimoine local et mettent en vedette le roi cheval qui a toujours tenu une place prépondérante à Megève. Au village de cristal, dans la station ou au Palais des Sports, les soirées des Fermes de Marie, du Palo Alto, du Chalet des Jumeaux s’articulent autour de ces thèmes brillants qui habillent de paillettes chacune d’entre elles. La plus prisée est celle du samedi soir organisée par la famille de Rothschild. Un splendide dîner-spectacle sur invitation où une armada de décorateurs et de grands chefs de cuisine rivalisent d’audace et de talent pour éblouir et régaler entre 600 et 800 convives triés sur le volet. Chacun se souvient encore de l’inoubliable soirée «terre, mer et neige» orchestrée par les Offices de Tourisme de Megève et Saint-Tropez, de la soirée argentine, de celle du Grand Nord Antartica… et de la dernière en date : la fabuleuse Nuit de Chine au Palais des Sports, transformé pour l’occasion en véritable Palais Impérial. Depuis 14 ans, le Polo sur Neige n’a jamais donné aucun signe d’essoufflement et galope vers un bel avenir. Ses joueurs de haut niveau, caracolant parfois autour d’handicaps de 8 ou 10, ont assis sa réputation sportive au niveau international.

Avec la coupe Donaldson, les graines de champion se sont, petit à petit, invitées dans la cour des grands. Parmi eux, Mathieu le fils de Jean-Yves Delfosse. Affichant un brillant palmarès en junior et aussi passionné que son père, il a intégré aujourd’hui les équipes premières. Devenu tout naturellement le bras droit de Jean-Yves, il fait maintenant partie intégrante de l’organisation. Un nouvel atout pour le Polo sur Neige qui se dessine de brillants lendemains avec ses acquis et l’enthousiasme de la jeunesse. >

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Cette année-là... Sur la terre > Naissance de la brebis Dolly, le 1er mammifère cloné > A 21 ans, Eldrick "Tiger" Woods devient le plus jeune golfeur et le 1er noir à remporter les Masters d'Augusta en Georgie > Arrivée de Tony Blair au 10th Downing Street > La station spatiale Mir entre en collision avec le vaisseau d'approvisionnement Progress > Restitution de Hong Kong à la Chine > Gianni Versace, le couturier italien, est tué de deux balles dans la nuque sur le perron de sa villa de Miami > Mort de Lady Di et de Dodi Al-Fayed, victimes d'un accident de voiture dans le tunnel du pont de l'Alma > Mère Teresa s'éteint dans son couvent de Calcutta, à l'âge de 87 ans > La Chine entreprend la création du plus grand barrage du monde, haut de 175 mètres sur le fleuve Yang-Tse-Kiang > Signature du protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre

Terre de France > Jacques Chirac décide de dissoudre l’Assemblée nationale, Lionel Jospin est nommé Premier ministre > La France remporte le Tournoi de rugby des 5 nations > La navigatrice Catherine Chabaud devient la 1ère femme à boucler le tour du monde > Décès du commandant Jacques-Yves Cousteau > Mort de la chanteuse Barbara

Planète Megève > Mariage de Bara, fille de Pétula Clark et Claude Wolf, avec Robert de Cabrol en l’église de Megève > Création du label de qualité «Compagnie des Hôtels de Montagne» rassemblant les réalisations megevannes de Jocelyne et Jean-Louis Sibuet > Décès du Baron Edmond de Rothschild > 1ère semaine aéronautique de Megève > Emmanuel Renaut ouvre à Megève son restaurant Les Flocons de Sel

> Le Megève Jazz festival fête ses 10 ans, présence de Claude Luter et Tito Puente

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Texte Pascal Arvin-Bérod Photographies Megève Tourisme bionnassayimages.com JC Ligeon / DR.

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Megève et le Jazz L'été prochain, le Megève Jazz Contest fêtera ses quinze ans. L'été 2008 a marqué les vingt ans du Megève Jazz Festival. De création plus récente, Jazz on Ice a eu le temps de se faire une place au soleil. Quinze ans (et plus) d'une programmation musicale régulière et de qualité, oscillant entre jazz, musiques du monde et classique, cela valait bien une rétro, compilée avec l'aide du grand orchestrateur des soirées musicales estivales en personne : Poumy Arnaud.

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Cela va faire quinze ans. Presqu’une éternité. En cet été 1994 où l'on glisse encore une cassette VHS dans son magnétoscope, Megève Magazine (l'ancêtre de l'actuel Megève sur la Terre) est encore en gestation, Internet grand public fait ses premiers pas, Kurt Cobain, le leader de Nirvana, est encore de ce monde et peu de personnes parieraient sur une résurrection de Michel Polnareff. En cet été où les radios diffusent du rap, du grunge et La Cabane du Pêcheur de Francis Cabrel, Megève décide de parier sur le style New Orleans, en lançant le Jazz Contest. Son directeur artistique en rappelle le contexte : "lorsqu'en 1994, on me demande d'imaginer une manifestation pour lancer la saison d'été, je pense immédiatement au concours amateur de Saint-Raphaël, organisé en bord de mer et qui marche fort. Une musique accessible, des musiciens amateurs fougueux. J'étais convaincu que cela marcherait également à Megève", se souvient Poumy Arnaud. Quinze ans plus tard donc, le concours megevan parvient à se maintenir dans une formule qui n'a quasiment pas varié d'un iota. Trois jours durant, une quinzaine d'orchestres amateurs versés dans le jazz époque Nouvelle Orleans se produisent aux quatre coins de la station. Leurs prestations donnent lieu à une compétition amicale, avec l'évaluation de chacun par un jury constitué de musiciens et de journalistes. Jazz New Orleans oblige, l'ambiance est invariablement bon enfant et beaucoup, parmi les vacanciers et les gens du pays, disent ne plus concevoir une saison estivale sans le Jazz Contest et sa fameuse parade réunissant, à l'approche de la finale, tous les musiciens participants. Qui voudrait retracer ces quinze éditions du Megève Jazz Contest doit être conscient de s'attaquer à un roman-fleuve. Même si l'Arly n'est pas le Mississippi... S'il est un autre rendez-vous musical et estival qui tient à coeur à Poumy Arnaud, c'est Jazz on Ice et sa formule inédite, consistant à faire évoluer les meilleurs

patineurs du moment sur des airs de jazz classique. "Cet été, la troisième édition fut très au point", se souvient le batteur. Il faut dire que la préparation fut pour le moins méticuleuse. "Nous avions enregistré un morceau pour chacun des patineurs, qui leur a été remis trois mois avant. Il a fallu ensuite réduire et mixer la plupart d'entre eux pour les ramener à trois minutes, c'est-à-dire la durée sur laquelle ils ont l'habitude de patiner. La plupart n'ont pas l'habitude de cet exercice. Ils ont apprécié et nous l'ont dit". De six ans l'aîné du Megève Jazz Contest, le Megève Jazz Festival a soufflé ses vingt bougies en 2008. Vingt ans depuis l'idée elle-même soufflée par Alain Bompard, alors directeur de l'Office du Tourisme de la station, à Poumy Arnaud. Ce dernier, ancien batteur de Claude Luter et instigateur du second souffle donné, dans les années soixante-dix, au Club des Cinq-Rues, souhaitait faire écho, en compagnie de Pierre Bouru, à une certaine tradition qui, après-guerre, fit de Megève une destination très prisée des jazzmen et jazzwomen parmi les plus célèbres : de Maxim Saury à Stéphane Grappelli, de Rhoda Scott à Django Reinhardt, beaucoup sont se sont produits à l'Equipe, l'Isba, au Casino ou au Mauvais Pas. Aujourd'hui, voilà vingt ans que Poumy procède de la même façon : amené à voyager régulièrement en tant que musicien, il en profite toujours pour rester à l'affût et repérer, dès l'automne, les musiciens qu'il propose ensuite à la station pour l'été suivant. Dresser ici la liste de ceux et celles qu'il a invités serait fastidieux. Citons, pêle-mêle et parmi les plus illustres : Dee Dee Bridgewater, Tito Puente, Ella Fitzgerald, Lionel Hampton, le Golden Gate Quartet, Lucky Peterson, Ray Charles, Joe Cocker, Michel Legrand, Liz Mc Comb, Jean-Jacques Milteau, Stacey Kent, Gilberto Gil, Dr John, Richard Galliano, Ray Barretto, Emilie Simon, Thomas Dutronc, Manu Dibango, Rhoda Scott ou Biréli Lagrène.

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1. Marc Béchet et Poumy Arnaud 2. Le mythique Golden Gate Quartet (1994 et 1999) 3. Les Blind Boys of Alabama (2005) 4. Danny Brillant (2005) 5. Barbara Hendricks (2004)

4. Ce festival est, dans un premier temps, demeuré solidement ancré en août. Au cours des années 2000, il s'est étalé tout au long de l'été, tout en se diversifiant. En effet, la programmation strictement jazz et blues des premières années s'est progressivement ouverte à d'autres couleurs : gospel, soul, rock, country, musiques du monde... En parallèle furent proposées les "Nuits Classiques" dont Christophe Allard assura la direction artistique et pour lesquelles l'Orchestre Symphonique de Novossibirsk interpréta quelques-unes des plus célèbres pages classiques et romantiques. Enfin, à partir de 2004, l'appellation "Nuits d'été" recouvrait un éclectisme musical affirmé. Cette ouverture répond aux attentes des spectateurs, comme l'indique Poumy Arnaud : "le public, à Megève, n'est pas spécifiquement jazz, mais plutôt jazz-variétés-musiques du monde. Il lui faut des grosses pointures. Nous avons, par exemple, refusé du monde pour le concert de Cesaria Evora. Barbara Hendricks ou Dany Brillant, dans leur genre, ont fait le plein. Par le passé, Ray Charles ou Lionel Hampton ont rempli eux aussi le Palais des Congrès."

Avec les années, l'unité de lieu a varié elle aussi : patinoire ou salle des congrès du Palais des Sports, puis tente des festivals durant la réfection de la patinoire, mais aussi la place du village pour les concerts gratuits. Si Poumy Arnaud voit en la patinoire couverte une scène idéale, il fait de l'autre patinoire, en plein centreville, un nouveau lieu tout désigné... Après plusieurs étés passés à tester différentes formules et une édition 2008 marquée par un recul de la billetterie lié semble-t-il au contexte économique, quel avenir donner aux concerts d'été à Megève ? Poumy Arnaud insiste sur le fait que son rôle est celui de conseiller artistique. Et le musicien : quels noms rêverait-il de voir s'inscrire sur les prochaines affiches ? "J'aimerais beaucoup inviter Diana Krall, qui est une formidable chanteuse. Du côté des musiques actuelles, les Têtes Raides m'intéressent. Il y a aussi Ben Harper..." Autant de noms alléchants, qui incitent à se demander quelles surprises réserveront les prochaines "Nuits d'été"... >

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Texte Johana Trossat

SU R LA TE RRE Podiums Richard Gay

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Cette année-là... Sur la terre > Inauguration du pont suspendu le plus long du monde, le pont Akashi qui relie les îles d'Honshu et de Shikoku > Signature des accords pour la paix en Irlande du Nord > L'alliance entre l'allemand Daimler-Benz et l'américain Chrysler Corporation est officialisée > L'année du 500ème anniversaire du voyage de Vasco de Gama en Inde, Lisbonne accueille l'Exposition universelle sur le thème «les océans» > A 77 ans, John Glenn, le 1er américain à avoir été dans l'espace en 1962, s'envole pour une nouvelle mission à bord de la navette Discovery

Terre de France > Zinédine Zidane reçoit le Ballon d'or et est élu meilleur joueur de l'année par la FIFA > Sortie française de "Titanic", le film le plus cher de l'histoire du cinéma, trois semaines après sa sortie américaine > Le ministre de l'Economie, Dominique Strauss-Kahn, lance la frappe du 1er euro en Europe à l'atelier de Pessac > Le navigateur français Eric Tabarly disparaît en mer > Adoption de la loi sur les 35 heures de Martine Aubry > Les Bleus champions du monde pour la 1ère fois de leur histoire

Planète Megève > Le nouveau Casino de Megève ouvre ses portes avec le restaurant l’Equipe > Les 24h de Megève : Trophée Philippe Charriol Watches sur le site de la Cote 2000 : 108 skieurs relèvent le défi pour cette 1ère édition > Aménagement du Lac de Javen avec aire de jeux et pêche > Inauguration de la Joaillerie Guilhem > Grands travaux au Palais des Sports et des Congrés pour une mise aux normes > 1ère édition de Air-Espace

> Les sportifs portent haut les couleurs de Megève aux JO de Nagano

Photographies Megève Tourisme / Agence Zoom Eric Lemire / Collections privées / DR.

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Stéphane Tissot

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Aurélie Storti

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A chacun son Olympe…

En 1998, les Jeux Olympiques d’hiver de Nagano sont restés dans toutes les mémoires. Depuis Emile Allais en 1937, nos sportifs se succèdent pour porter haut les couleurs de Megève. Aussi, pour rendre hommage à ceux qui font et feront rimer Megève avec berceau de champions, nous vous invitons à parcourir quelques pages mêlant souvenirs et espoirs.

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Emile Allais

Roger Allard

Comme le disaient les sœurs Goitschel, championnes olympiques aux JO de Grenoble 1968, lors d’une séance de dédicaces à Megève : «Nous avons un attachement particulier à ce village où ont vécu nos parents durant la dernière guerre. Nous avons une grande admiration pour Emile Allais. Skier ici est merveilleux, il y a des pistes particulièrement techniques». Et de se souvenir encore «A chaque fois qu’il y avait des compétitions, les filles étaient à Saint-Gervais et les garçons à Megève. Les pistes les plus difficiles allaient toujours aux hommes».

La Cote 2000 ou la piste Emile Allais cristallisent à elles seules la nature des prouesses qui se sont déroulées lors des compétitions internationales. Emile Allais, une icône, une légende dans le monde du ski. Né en février 1912 à Megève, il a apporté au ski, comme au village, une tout autre dimension. Bientôt centenaire, il est devenu un mythe par l’ampleur et la diversité de son palmarès, de ses innovations dans tous les domaines de la glisse. Allais, une légende pour une piste très technique qui porte son nom et raconte son histoire, pour un skieur qui fut, le premier triple médaillé français aux Championnats du Monde de Chamonix en 1937. C’est aussi à lui que l’on doit la méthode française d’enseignement du ski. L’histoire peu commune de cet homme a inscrit en lettres d’or la certitude que «Megève est le berceau des champions», l’envie d’y croire, de faire, de rêver. Roger Allard, Georges Panisset, les Frères Duvillard Henri et Adrien, dont on ne compte plus les titres, ont marqué leur époque. D’une génération à l’autre, Adrien junior et sa femme Sophie Lefranc, les sœurs Kristina et Julie Duvillard… Des lignées entières pour qui le ski de haut de niveau

est une évidence. Mais comment nommer, toutes celles et ceux qui ont participé aux Jeux Olympiques, ou encore aux Championnats d’Europe, du Monde ? Comment encore ne pas insister sur les résultats d’Elie Zampin, le postier local qui portait les couleurs de la France au J.O. handisport de Nagano, Turin... Combien enfin ont effleuré les podiums dans d’autres disciplines. Philippe Bozon et Serge Djelloul, hockeyeurs, ont laissé l’empreinte de leurs lames sur la glace notamment à Nagano. Micheline Carpano était aux JO de Grenoble de 1968 dans la discipline du patinage artistique. Richard Gay a rapporté de Salt Lake City une médaille de bronze en ski acrobatique, Cathy Frarier a été vice-championne du Monde et première en Coupe du Monde de bosses à trois reprises. Nicolas Burtin, plusieurs fois sélectionné, était au Japon. Et la liste est loin d’être exhaustive. Des noms, des titres qui continuent de faire rêver et portent toujours plus haut les jeunes générations du Club des Sports. Beaucoup évoluent dans leur sillage comme Thomas Fanara ou Stéphane Tissot en alpin… Tous ces visages nous rappellent que Megève demeure le berceau des champions.

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1. Thomas Fanara - 2. Marion Allard - 3. Maxime Tissot - 4. AurĂŠlie Marchand - 5. Fanny Groult - 6. Anthony Benna - 7. Arnaud Burille 8. Albert Bedouet - 9. Florian Serra - 10. Gabin Rodas - 11. Marina Socquet - 12. RĂŠmi Borgeot

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Philippe Bozon

Megève, berceau de champions

Serge Djelloul

Alors oui, pour rendre hommage aux champions de notre village, au cours des quinze dernières années, nous avons célébré les médaillés, les sélectionnés, les heureux des podiums de Coupes de France, d’Europe, du Monde… Répéter aux jeunes qui s’entraînent jour après jour que tout est possible, qu’il suffit d’y croire et que skier à Megève est une chance. C’est aussi ce qu’ont souhaité faire Megève Tourisme et l’ESF en organisant de vraies cérémonies de remises de médailles. Valentine Scuotto et ses remarquables prestations en ski cross, Stéphane Tissot et ses prouesses en alpin… font briller des étoiles dans les yeux des enfants. Dire en images, en habillant la télécabine du Mont d’Arbois et une trentaine de cabines de leurs photos et palmarès, combien tous les megevans sont fiers et reconnaissants. Et la relève d’espoirs tout près de gravir les plus hautes marches est prête. Des skieurs juniors de haut niveau se font déjà remarquer. Pour n’en nommer que quelques-uns, au risque d’en oublier : Anthony Benna, membre de l'équipe de France de Freestyle bosses

figure à plusieurs reprises dans les 10 premiers en Coupe du Monde et est aussi vice-champion du Monde junior. Les filles ne sont pas en reste. Marion Allard est sélectionnée en équipe de France de ski alpin. Aurélie Marchand, une cadette de l’équipe de France, s’est classée 2ème mondiale en descente, 1ère en super géant et 4ème en slalom. Le ski de fond est porteur d’espoirs avec les performances de Marina Socquet-Clerc et son titre de Championne de France de relais en 2008. Et la liste est encore longue, notamment en Freestyle bosses qui affiche des noms tels que Arnaud Burille, Florian Serra, Fanny Groult, Albert Bedouet, Gabin Rodas tous membres de l'équipe de France. Maxime Tissot excelle toujours en slalom et Rémi Borgeot, aussi en équipe de France, est vice-champion du Monde junior 2008. Au regard de ces résultats prometteurs, comme de la qualité et de la technicité des pistes, accueillir à nouveau 1 500 jeunes pour le Ski Open du Coq d’Or en mars est une évidence. Megève peut être fière de tous les champions dont elle est le berceau, en > souvenirs comme à l’avenir.

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Cette année-là... Sur la terre > Troisième mariage de Caroline de Monaco qui refait sa vie avec Ernst Auguste de Hanovre > Premier tour du monde en ballon sans escale réalisé par le suisse Bertrand Piccard et son coéquipier britannique Brian Jones > Le Nunavut, nouveau territoire canadien, situé dans le Grand Nord et peuplé par les Inuits, est officiellement fondé > Fusillade au lycée Columbine, petite ville de Littleton (Colorado), où 2 adolescents ouvrent le feu sur leurs camarades > Slobodan Milosevic est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis au Kosovo. Il est le premier ancien chef d'Etat jugé par le tribunal de la Haye > 6 milliards d'habitants sur terre selon une estimation des démographes de l'ONU > Le comptoir de Macao, appelé Aomen en Chinois, est rétrocédé à la Chine populaire

Terre de France > L’Affaire des Paillotes : trois gendarmes reconnaissent avoir mis le feu à la paillote "Chez Francis" implantée illégalement près d’Ajaccio > Adoption du PACS, Pacte civil de solidarité, par l’Assemblée Nationale malgré les protestations > Le 26 décembre au nord et le 27 au sud, une tempête passe sur la France, causant un préjudice naturel et économique considérable

Planète Megève > Anciennement la Viking, puis la Salsa, le Cargo Club ouvre ses portes > Le Golden Gate Quartet invité d’honneur du Festival de Jazz > Tournage de la série «La Kiné» avec Charlotte Kady, notamment au Jaillet et aux Grands Champs > Installation du restaurant de Marc Veyrat, La Ferme de mon Père, à Megève

> 24 heures de Megève à la Cote 2000 > 6ème Ski Open Coq d’Or

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Texte Claudine Emonet-Profit

Photographies JC Ligeon / Agence Zoom JP Noisillier - Nuts.fr Franck Lataste / DR.

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Il est une fois la Cote 2000... Depuis le début des années 80, la Cote 2000 est le théâtre de la plupart des événements sportifs, planches aux pieds, organisés à Megève. Ce site privilégié pour la qualité de son enneigement et la richesse de son profil, s’est déjà prêté à bon nombre d’épreuves, de la Coupe du Monde féminine de ski alpin à la Master Cup, en passant par les 24 heures de Megève ou encore le fameux “Coq d’Or” tant convoité par les jeunes pousses du ski français. Lors de cet hiver 2008-2009, la Cote 2000, avec son stade quasi-permanent, s’apprête à recevoir quelques fines spatules. Elle a la cote plus que jamais !

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Dans les années 70, Megève est l’une des stations d’hiver les plus branchées, réputée pour son “après-ski”, ses nuits blanches, et ses célébrités... Mais Megève n’en perd pas ses racines, elle aime les sportifs depuis toujours ! Elle s’implique au sein de son Club des Sports tant dans la formation des jeunes athlètes que dans l’organisation d’événements sportifs, et devient l’une des étapes incontournables de la Coupe du Monde de ski alpin de cette décennie. Les hommes du “Cirque Blanc” se retrouvant sur la redoutable piste Emile Allais à Rochebrune jusqu’en 1975, les dames en décousant en slalom géant, sur la pente des Pylônes au Mont d’Arbois. Les plus jeunes, benjamins et minimes, venus de tout l’hexagone, ont droit quant à eux, à leur “Trophée du Sucre” sur cette même piste, les vainqueurs repartant fièrement avec leur poids en morceaux de sucre! Mais à la fin des seventies, avec un nombre de skieurs croissant, il devient difficile de réserver des pistes exclusivement à la compétition et la Fédération Internationale de Ski s’oriente logiquement vers une réglementation de plus en plus pointue en matière de sécurité. Le site du Mont d’Arbois connaît alors ses limites mais Megève ne courbe pas l’échine. La commune va suivre sans hésitation son tandem de passionnés, ultra-visionnaires, composé de René Sulpice (ex-entraîneur de l’équipe de France, directeur sportif du Club des Sports de 1983 à 1995 et membre du comité d’homologation des pistes à la FIS) et Henri Grosset (directeur de la section ski alpin dès 1974). Tous deux sentent qu’un peu plus haut, sous l’Aiguille Croche, la Cote 2000 attend son heure dans son cocon de neige. “Tout était à faire ! Avec Henri, nous avons déterminé un itinéraire, trouvé des subventions auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports, et nous nous sommes occupés de l’homologation de la piste de descente au cours de l’hiver 1980...”, raconte René Sulpice. Ainsi, après trois ans de travaux, Megève reçoit la Coupe du Monde féminine à la Cote 2000, en janvier 1981 : deux descentes où les Suissesses Doris De Agostini et Marie-Thérèse Nadig réalisent le doublé, domptant les impressionnants et déjà fameux passages de la “cassure” et de la “grosse bosse”, leur intensité compensant largement la distance un peu courte de la piste de l’Etret. Désormais, la Cote 2000 n’en finit plus d’accueillir les mordus de glisse. S’en suivent de multiples épreuves internationales, Coupes d’Europe alpines ou de freestyle, compétitions FIS, championnats du Monde juniors 1998, championnats de France et également un Super G masculin comptant pour la Coupe du Monde 1992 qui permet alors à Franck Piccard (9ème) de se ressourcer juste avant sa belle médaille d’argent dans la descente des J.O. d’Albertville.

Il est aussi une épreuve qui illumina la Cote : les 24 heures de Megève - Trophée Charriol. Une course atypique par équipe de trois, inspirée des 24 heures d’Aspen, qui consistait à effectuer le maximum de descentes non-stop en un tour de cadran ! Marc Garcia, ex-skieur de l’équipe de France, faisait équipe avec les frères Feige, Henri et Marco, il se souvient encore “des cuisses qui brûlaient et des barres dans le dos” : “C’était très physique ! Nous nous étions spécialement préparés pour cela. Les anciens descendeurs, Philippe Pugnat, Franco Obert et Fred Ancey formaient une équipe de choc, ils avaient participé aux 24 heures d’Aspen. L’équipe de l’ENSA et l’équipe Salomon jouaient aussi la gagne ! C’était totalement hallucinant, il y avait des équipes en snowboards, en télémark, certains étaient victimes de crampes... Finalement l’équipe Salomon a remporté cette première édition (1998) en 71 boucles !”

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Ambiance ultra-trail à la Cote 2000 avec kinés, lits de repos, nourriture et boissons pour requinquer les valeureux équipiers d’une nuit de folie sur une piste éclairée par des ballons à l’hélium et quelques spots aux endroits stratégiques. Tartiflette, vin chaud et descente aux flambeaux pour les spectateurs... tous les ingrédients d’une belle fête, originale, mais qui ne se réédita qu’une seule fois l’hiver suivant, pour des raisons bien compréhensibles de sécurité. “Le challenge était très sympa, spectaculaire mais trop risqué !” , conclut Marc Garcia, “peut-être que sous une forme différente dans l’idée du Téléthon ce serait envisageable...” En attendant, l’agenda du “stade Henri Grosset” affiche complet pour l’hiver prochain. Avec sa grande modularité et un enneigement privilégié, tout au long de l’hiver de nombreux “camps vitesse” et compétitions pour les jeunes s’y déroulent en toute sécurité, comme l’explique Gilles Fossoud, directeur du Club des Sports de Megève : “Cette piste est très riche, tant sur le plan événementiel que sur le plan sportif. Son terrain naturel très varié peut être travaillé et adapté aux différentes épreuves. Et c’est la seule piste permanente de descente en Europe ! On peut la bloquer du jour au lendemain. À la fin des entraînements, elle est rouverte au public car c’est le meilleur moyen de la préparer, de la durcir. À la Cote 2000 on voit un peu moins le soleil, mais la neige, naturelle ou artificielle, est de meilleure qualité et quasiment assurée”. Du 25 au 29 mars, les poussins et benjamins s’y retrouveront pour disputer le 15ème Coq d’Or, (les deux premiers organisés à Megève s’étaient déroulés sur les pentes de la Caboche), dont deux éditions, en 2002 et 2006, ont déjà eu lieu à la Cote 2000. Une compétition où les jeunes skieurs et skieuses, âgés de 9 à 13 ans issus des Clubs ou des ESF de toute la France, s’affrontent sur différents parcours, géant, ski-cross, slalom parallèle durant quatre jours. Petites bouilles concentrées ou stressées aux départs ; jolis sourires ou larmes de déception à l’arrivée... Le Coq d’Or leur fait vivre d’intenses émotions ! Et tout ce que la compétition véhicule en valeurs humaines : la combativité, le dépassement de soi, le courage... “C’est toujours une très belle manifestation”, constate Gilles Fossoud, “la petite flamme reste allumée, car les enfants se passent le relais, ils ont envie de courir le Coq d’Or !” L’histoire se poursuit : il était une fois un petit coq, à la Cote 2000... À noter : Megève recevra à la Cote 2000, les épreuves de vitesse, descente et super G, hommes et dames des Championnats du Monde Juniors 2010, juste avant les J.O. de Vancouver. >

René Sulpice et Henri Grosset

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Photographies Franck Dieleman © Cartier 2007 - DR.

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Photographies Philippe Gal - DR.

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En vente chez AAllard - 148 Place de l’Église et 37 Quai du Prieuré à Megève

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Photographies Philippe Gal - DR.

SUR LA TERRE Mode

Idées 2

Collection Malo Hiver 2008-2009 : 1. Robe en cachemire mi-longue. 2. Ensemble gants, écharpes et bonnets en cachemire. Existe en plusieurs coloris. 3. Ceinture en cuir, marron et noir. 4. Bottes fourrure femme modèle Moon Boot. 5. Pour votre confort, coussin et plaid en cachemire. 6. Sac à main en cuir tressé en maille de cachemire.

En vente à la Boutique Malo - 66 Rue Ambroise Martin à Megève

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Photographies Jean-François José, Quentin Bertoux, Régis Baudonnet, Studio des fleurs, Claude Joray

SUR LA TERRE Mode

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En vente à la Boutique Hermès - 128 Place de l’Eglise à Megève

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Photographies DR.

SUR LA TERRE Mode

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En vente à la Boutique Big Boss - 24 Rue Monseigneur Conseil à Megève

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SUR LA TERRE Mode

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1. Collection Toni Sailer Automne-Hiver 2008-2009 : Doudoune homme noire. Veste femme en microfibre et renard. Bonnet en laine modèle Star, écusson swarovski et pompon renard. 2. Botte Ugg modèle Sundance, en mouton naturel, coloris chestnut. 3. Veste homme Toni Sailer modèle Ryan, col en renard, cordura stretch et passementerie en cuir traité. 4. Bottes Zdar modèle Niko en lainage 100% naturel et mouton rasé. 5. Veste femme Toni Sailer modèle Fabiana en scholler, incrustations swarovski et col renard.

En vente à la Boutique Big Boss - 24 Rue Monseigneur Conseil à Megève

P88 Parfumerie.qxp:shopping

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Photographies DR.

SUR LA TERRE Mode

Idées 4

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1 1. Ensemble de lingerie La Perla, collection Automne-Hiver 2008-2009. 2. Sérum Carita L’Or Parfait, Elixir lumière anti-âge global. 3. Crème de la Mer, crème régénération intense. 4. Crème La Prairie Biologie Marine Avancée pour une hydratation optimale. 5. Bougie d’ambiance Diptyque senteur cannelle. 6.Vaporisateur Cadenas Extrait Kelly Calèche d’Hermès.

En vente à La Parfumerie de Megève - Place de l’Église à Megève

P89 SWAROVSKI.qxp:shopping

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Photographies DR.

SUR LA TERRE Mode

Shopping 1

Collections Swarovski Passages of Night et Daniel Swarovski Automne-Hiver 2008-2009 : 1. Portefeuille Sign Flossy en veau grainé argent avec barrette en métal rhodium entièrement cristallisée - Pendentifs et bracelets Signature : Long pendentif plaqué rhodium avec motif Swanflower ciselé. Long médaillon réversible, Swanflower en cristal pavé et époxy. Pendentif Swanflower et cristaux taillés Briolette. Bracelets décorés du motif Swanflower. 2. Bague Fraction, asymétrique et émaillée en argent massif, rehaussée de cristaux Bleu nuit. 3. Bracelet Charmed, métal argenté assorti de pendentifs Charms, ornés de cristaux. 4. Sac baguette Frisson. Edition Limitée en cuir et cristal mesh or. 5. Collier Fair Play en métal rhodié, orné de cristaux couleur Jet Hematite. 6. Pochette Fiction Edition Limitée, en croco violet, rehaussée d’une pierre de cristal Héliotrope.

En vente à la Boutique Swarovski - 136 Rue Charles Feige à Megève

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Photographies Philippe Gal - DR.

SUR LA TERRE Mode

Idées

1. Collection Cristiano Fissore Printemps-Eté 2009 - Collection Scapa Automne-Hiver 2008-2009 : 2. Sac besace en toile. 3. Polo homme modèle «Classique», manches longues, 100% coton. Existe dans différents coloris, pour homme, femme et enfant. 4. Ceinture en cuir, existe dans différents coloris. 5. Polo enfant manches courtes, 100% coton, série spéciale pour la Coupe Européenne de Polo. Existe dans différents coloris selon les pays. 6. Baskets vernies Scapa Sport pour femme, coloris noir.

En vente à la Boutique Scapa - 125 Rue Monseigneur Conseil à Megève

P91 De?file?.qxp:shopping

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Photographies DR.

SUR LA TERRE Mode

Shopping 6 5

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1. Collection Diesel Automne-Hiver 2008-2009 : chapka, blouson doublé modèle Jetalli, pantalon toile façon treillis modèle Pisky. 2. Sac Diesel, modèle Nicol, en cuir. 3. Pantalon de ski femme Rossignol, par JC de Castelbajac, modèle Circus en Gore Tex. Existe en noir et en blanc. 4. Veste de ski femme Rossignol, par JC de Castelbajac, modèle Valentinus en Gore Tex, qui allie le technique au chic. 5. Parka homme Woolrich, modèle Artic Parka. 6. Maillot de bain Vilebrequin, Les tortues, pour père et fils.

En vente à la Boutique Défilé - 83 Rue Monseigneur Conseil à Megève

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Photographies Dan Ferrer - DR.

SUR LA TERRE Mode

Idées 1

Dynastar/Lange - Gamme Ferrari : 1. Skis Adulte. 2. Skis Adulte Ferrari FC08 vendus au sein d’un kit comprenant les Skis Ferrari FC08, les bâtons Ferrari Carbone et un sac spécifique Ferrari FC08. 3. Chaussures Adulte. 4. Bâtons carbone et bâtons Junior. 5. Housse à skis et sac à chaussures. 6. Skis et chaussures Junior.

www.dynastar.com & www.langeskiboots.com

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Photographies DR.

SUR LA TERRE Mode

Shopping 4 5

Collection Peak Performance Automne-Hiver 2008-2009 : 1. Parka femme Nagoya, en duvet gore-tex, capuche transformable en col, multipoches, différents coloris. Existe en modèle homme. 2. Combinaison de ski homme Outland, traitée «Hipe», imperméable, avec manchons, empiècement cuir et velours. Existe pour femme. Doudoune femme duvet modèle W Supreme down, coupe ajustée,munie d’une poche pour totalement la compresser. Multipoches et manchons. Plusieurs coloris disponibles. 3. Gants femme Mindy, en cuir, intérieur cachemire et laine, différents coloris. 4. Robe Noa manches courtes, 100% cachemire, torsadée sur la poitrine, avec col pompon. 5. Ceintures mixte, taille unique, multiples coloris.

En vente à la Boutique Peak Performance - Rue de la Petite Taverne à Megève

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Photographies Tops Socquet Megève - DR.

SUR LA TERRE Mode

Idées shopping 1 2

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1. Manteau ¾ Ventcouvert en agneau de Toscane brossé. 2. Boots Ash. 3. Chemise rayée Gant, pull cashmere Not Shy, veste cashmere Ralph Lauren, écharpe Tara Jarmon, ceinture cuir Jean-Louis Fernandez, jodhpur écru Ralph Lauren, bottes cuir Triver Flight. 4. Veste vison et cashmere Max & Moi. 5. Sac python Gérard Darel. 6. Veste vison Max & Moi.

En vente à la Boutique Blue Ink - 36 Rue Monseigneur Conseil à Megève

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PLACE DE L’ÉGLISE Tél. 04 50 21 25 38 - E-mail : parfumeriedemegeve@voila.fr

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AU COEUR DE LA BEAUTÉ L’UNIVERS DU SOIN La beauté et le parfum sont inséparables. Derrière chaque parfum se cache un créateur, un magicien de génie. Le parfum est une oeuvre d’art qui révèle votre nature intime.

La beauté est source de joie. Les femmes d’aujourd’hui sont plus belles et plus jeunes que jamais.

Conception originale : Dieupart Publicité - Photos : DR

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SU R LA TE RRE Prestige

Cette année-là... Sur la terre > Après avoir remporté la médaille de bronze de cyclisme sur route aux JO de Sydney, Jeannie Longo bat le record du monde de l'heure à Mexico > Pour la deuxième année consécutive, le "Team New-Zealand" gagne la prestigieuse coupe de l'America > La bulle Internet prête à éclater : les valeurs boursières des entreprises du secteur de l’Internet atteignent un paroxysme qui annonce un sévère revers > La Cour suprême du Chili lève l'immunité parlementaire du sénateur et ex-dictateur Augusto Pinochet

Terre de France > À 27 ans, la savoyarde Peggy Bouchet est la première femme à réaliser la traversée de l'Atlantique à la rame > La Loi Aubry II vient compléter la loi de 1998 sur la réduction du temps de travail de 39 à 35 heures par semaine > Un Concorde à destination de New York s'écrase sur un hôtel de Gonesse deux minutes seulement après son décollage de l'aéroport de Roissy

Planète Megève > 1er Open de ski de Megève > Johnny Hallyday et sa femme Laetitia de passage à Megève pour la 1ère fois > Nomination de Marc Béchet à la direction de Megève Tourisme > Lancement de la montre Charriol «Megève», une soirée exceptionnelle au Mont d’Arbois en présence de la Baronne Nadine de Rothschild, d’Emmanuelle Béart et de Jane Manson > Décès de Georges Boisson > La zone piétonne s’agrandit depuis le Casino avec la rue Charles Feige ; le Palais des Sports et des Congrès se voit doté d’un rond-point

> 10ème anniversaire du rallye Megève-Simplon ralliant Megève à Biarritz > 4ème anniversaire du Festival AirEspace avec la participation du célèbre cascadeur Rémy Julienne

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Texte Johana Trossat

Photographies Tops Socquet Megève / JC Ligeon Megève Tourisme/DR.

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Itinéraires mythiques entre terre et ciel

2000

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Megève-Simplon, Il Trophéo, Air Espace, des grands rendez-vous qui marquaient le début de la saison estivale et rassemblaient un public de passionnés, avertis ou néophytes, toujours avides de rencontres et de nouvelles connaissances. Associés en 2002, pour un final à l’Altiport de la Cote 2000, ils restent encore bien vivants dans les mémoires. Beaucoup les regrettent et espèrent leur retour.

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SU R LA TE RRE Prestige

L’art de rouler les mécaniques aux sommets de l’élégance Dans la première édition de notre magazine, focus était fait sur Il Trophéo, un rallye hors du commun qui réunissait place Vendôme quelque 50 véhicules de collection et leurs équipages pour se terminer en apothéose sur la place de l’Eglise à Megève. Chaque fin de printemps, Il Trophéo ou Megève

Simplon célébraient cet art de rouler ou de naviguer sur un nouvel itinéraire mais avec toujours la même passion et les mêmes fidèles. Six ans déjà que ces défilés de voitures mythiques, avec ce petit quelque chose de délicieusement désuet, ne nous font plus rêver. Jean-Claude l’Hostis, chef d’orchestre de ces prestigieux rallyes, se souvient : «en 1983 c’était le premier Megève Simplon, les gens venaient de loin, même des Etats-Unis. Et puis en 2002 on nous a dit que cette opération n’induisait pas de retombées pour Megève. Véhiculer un certain art de vivre, c’est aussi pour quelques-uns l’art de rouler. Et pourtant… 51 équipages engagés dans l’aventure, 17 marques différentes de voitures anciennes, de prestigieux partenaires pour accompagner cette opération éphémère, une éblouissante animation au village, des nuitées, des repas, des spectateurs, des clients potentiels dans les boutiques…» Bien sûr, on parle de réchauffement climatique, d’émissions de gaz à effet

de serre, mais il faut aussi considérer cette notion de temps, celle d’apprendre à prendre son temps pour faire autrement. Oui, Il Trophéo et Megève Simplon s’adressaient à des privilégiés, mais qui étaient aussi des passionnés de découvertes, de parcours inédits au gré des chemins de traverses, où le temps devenu espace de liberté prend une dimension aléatoire. Ces rallyes étaient certes élitistes, mais vivre à Megève c’est un peu toucher ces mondes inaccessibles, une façon d’accueillir un public en quête de rêve. Qui mieux que Megève, cité du rêve, peut inscrire à son registre ces manifestations singulières qui parviennent à prodiguer du bonheur au plus grand nombre ? Ce Megève-là n’a pas disparu. Il s’est un peu endormi, sans doute pour mieux reprendre son souffle. Et si ces rallyes revenaient ? C’est dans l’air du temps et on entend même chuchoter en coulisses qu’une programmation est en gestation pour la troisième semaine de juin 2009, en direction de Berne en Suisse.

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SU R LA TE RRE Prestige

Air Espace : rencontres avec les étoiles En 1997, alors que Pathfinder se posait sur mars, Megève, berceau de l’aviation alpine, organisait un festival aéronautique et spatial d’envergure internationale. Son rayonnement était tel que nombre de spécialistes avaient élu domicile dans la station et qu’un pic martien était baptisé «Megève». Comprendre l’origine de l’univers, les exo planètes, le tourisme suborbitale, appréhender les supernovas et leur rôle… Cette manifestation, certes complexe à mettre en œuvre, célébrait à la fois l’aviation, le site exceptionnel de Megève, l’exploration spatiale, la recherche et s’adressait à un large public. Les enfants y trouvaient les ateliers du CNES, les curieux venaient s’informer des dernières découvertes, la Baronne Nadine de Rothschild, séduite par l’aspect culturel et universel de l’événement avait émis le souhait d’ouvrir un observatoire… Dès 1997 la presse titrait : «Les prévisions étaient optimistes, l’objectif ambitieux, mais personne n’aurait parié sur un tel succès». Une mise en orbite orchestrée par Megève Tourisme, Cote 2000 Communication et Jacques Brun directeur de l’altiport, qui réussissait le tour de force de convaincre des spationautes tels que Sergei Krikalev, Claudie et Jean-Pierre Haigneré, Jean-François Clervoy, ou encore l’astrophysicien Cheick Diarra… à venir partager leurs aventures et leurs connaissances. Ecrire l’histoire d’une poussière d’étoile ou celle de

l’humanité, prendre conscience de la fragilité de la terre, vivre la fin de la station orbitale MIR et les débuts de ISS… Quel privilège d’avoir été l’espace de quelques mois, de quelques années, un peu le centre du monde ! Megève, amphithéâtre de l’aviation alpine, a laissé cet autre rêve s’envoler à l’heure où l’on s’interroge sur le devenir de notre planète. Alors peut-être que le Phénix renaîtra de ses cendres pour célébrer le retour de «Phoenix» une autre sonde martienne qui courant 2008 a détecté des eaux gelées sur le sol martien, des chutes de neige, et tant de similitudes avec la terre qui nous laissent penser que la vie était bien là il y a quatre milliards d’années. Peutêtre encore que Megève aura envie de faire «un petit pas pour l’homme et un grand pas pour l’humanité» et célébrer le 40ème anniversaire des premiers pas de l’homme sur la lune. En juillet 2008, le 50ème anniversaire du premier vol du Mousquetaire, et les 10 ans des rencontres aéronautiques et spatiales avec la présence des spationautes Jean-Pierre et Claudie Haigneré et Jean-François Clervoy ont réveillé les envies de regarder la planète bleue autrement. Megève 2009, c’est sûr, s’élèvera à nouveau entre ciel et terre, sur les routes, dans les airs et nous mettra la tête dans les étoiles avec la construction annoncée d’un observatoire à proximité de la télécabine du Jaillet. Il suffit d’y croire pour retourner se «balader sur notre sphère, dans l’atmosphère». >

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Cette année-là... Sur la terre > La Grèce intègre la zone Euro > George W. Bush devient le 43ème président des Etats-Unis > Les bouddhas géants de Bâmiyân sont détruits > Massacre de la famille royale népalaise > Attentats de New York : 4 avions de ligne américains sont détournés par des pirates de l’air. Deux d’entre eux s’écrasent contre les tours du World Trade Center > Début des frappes américaines en Afghanistan

Terre de France > Décès de Charles Trenet le 19 février. «Le fou chantant» laisse derrière lui un répertoire de plus de 1000 chansons dont les plus célèbres «Y’a de la joie», «Douce France», «La mer»… qui ont marqué le répertoire français > Shrek, l’irrévérencieux ogre vert débarque dans les salles françaises > Explosion de l’usine AZF de Toulouse

Planète Megève > Le maire Gérard Morand reçoit la «Marianne d’Or» > Megève, «Ville gourmande de l’année» selon le guide «Pudlo» > Les «ambassadeurs de Megève» débarquent sur les pistes > 50ème anniversaire de la piste et de la Coupe Allais : Dynastar crée les skis Megève 1951 > Décès de Cély, figure de Megève, à l’origine du Cintra > Ouverture du parking souterrain de Rochebrune (400 places) > Disparition de Jacky Zuccarelli et de son fils Grégory > On tourne dans le village la série «L’Eté Rouge» > La Baronne Nadine de Rothschild est décorée de l’ordre du mérite de la Légion d’Honneur > Inauguration du mémorial en hommage aux victimes du tunnel du Mont-Blanc, réalisé par Pierre Margara qui fête ses 30 ans de sculpture à Megève

> 1ère Megève Winter Golf Cup

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Texte Caroline Groulet

Photographies JC Ligeon / Vanessa Soury Franck Lataste / M. Buscail / DR.

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2001

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Snow Golf Cup www.snowgolfcup.com

Un beau jour de mars 2001, un parcours de golf éphémère de 9 trous fit l’événement sur le plateau du Mont d’Arbois. Le golf sur neige, pratiqué couramment aux alentours du cercle polaire, faisait son apparition pour la 1ère fois en France et à Megève, incitant amateurs et pros givrés de golf à fouler les fairways immaculés.

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1. Nathalie Simon 2. Jean-Luc Biset et Philippe Guilhem 3. Karine Icher 4. Fabrice Tarnaud 5. Sandrine Mendiburu

3. 5.

4. D’emblée, l’insolite fut au rendez-vous, invitant spectateurs et skieurs médusés à suivre les aventures incertaines d’une petite balle orange un peu frimeuse, la seule à s’autoriser une entorse aux règles golfiques, et de ces pros de haut niveau faisant voler la poudre sous l’impulsion de leur swing canon. Un spectacle saisissant où tous les acteurs abandonnaient bien volontiers leur statut de star pour appliquer à la lettre les règles de fair-play, sportivité et convivialité. Les maître-mots d’une belle devise en vigueur sur le célèbre golf du domaine du Mont d’Arbois où, malgré la trêve hivernale, on a encore trouvé l’art et la manière de se distinguer. Née de l’imagination de Jean-Luc Biset, pro du golf et de celle du joaillier Philippe Guilhem, la 1ère version de la Megève Winter Snow Golf Cup fut relayée avec enthousiasme par le Mont d’Arbois, Megève Tourisme et le Club des Sports. Au 1er coup d’envoi, les grands espaces blancs de la Cote 2000 furent ainsi, le temps d’un week-end, le théâtre d’envols insolites de balles orange et de nouvelles émotions golfiques survolées au loin par le ballet des mousquetaires de l’altiport. L’événement, innovant et chaleureux, auquel participèrent de nombreux amoureux de golf et des personnalités telles que Nathalie Simon, ancienne championne de planche à voile, Bruno Saby, pilote automobile ou encore Jacques Revaux, le compositeur de la chanson «My Way» rencontra un immense succès. A tel point qu’il fit boule de neige pour mieux rebondir l’année suivante sur le golf du Mont d’Arbois. Jean-Luc Biset et Philippe Guilhem avaient réalisé leur rêve et convaincu les habitués des greens du Mont d’Arbois, contraints de ranger leurs clubs l’hiver venu ou de s’exiler sous de meilleurs cieux, de jouer à Megève sur de la neige damée, à la manière scandinave. Avec la promesse de la création d’un parcours permanent en hiver, de nombreux concurrents qui avaient goûté aux joies du golf sur neige n’ont pas hésité à s’engager dans les éditions suivantes. Sur le plateau du Mont d’Arbois, Marc Béchet, alors directeur de Megève Tourisme et Alexandre Faix, directeur du domaine se sont investis sans compter auprès des créateurs de la «Snow» pour le plus grand bonheur de tous ceux qui souhaitaient profiter

des plaisirs de la neige autrement. Un parcours de 9 trous fut ainsi façonné avec le concours des services techniques sous la direction de Jean-Luc Biset, maître d’œuvre d’un compactage réalisé dans les règles de l’art. «La mise en place nécessite un mois de travail. On définit d’abord le profil du parcours en essayant de suivre le tracé des trous de l’été, tout en respectant au maximum le passage des pistes de ski pour assurer la sécurité des participants. L’élaboration doit aussi répondre aux strictes règles de jeu. Pendant quinze jours, le terrain est compacté chaque soir après la fermeture des pistes. A la veille des compétitions, la finalisation du travail est scellé par un ciment spécial neige. Enfin apparaissent les marquages et la matérialisation des greens, lissés et signalés par les drapeaux». Dans ce décor virginal, implanté à flanc de piste non loin de la télécabine et du Club House, une soixantaine d’équipes se mettent en piste. Le chic vestimentaire, agrémenté d’une touche hivernale, autorise les grosses chaussettes de laine sous les pantalons de golf. L’élégance du geste, sublimée par le profil exceptionnel de la compétition, pousse à la performance faisant fi du caractère parfois capricieux de la petite balle orange, qui ne réussira pas à faire ombrage aux swings fulgurants des pros, engagés dans une passionnante chasse aux birdies. Attirés par son côté ludique et décalé, les participants accourent de tous les horizons pour tester le nouveau terrain de jeu du Mont d’Arbois. Suisses, italiens, anglais… les adeptes de nouvelles émotions golfiques découvrent la magie des white, belle symbiose entre glisse et golf. Anonymes ou pros trouvent le concept sympa et amusant comme la championne de golf Karine Icher : «le plus difficile est de prévoir la réaction de la balle. Jouer sur une telle surface est très étonnant et l’on doit développer des qualités d’adaptation et d’anticipation par rapport au sol», remarque la marraine de l’édition 2002. Même son de cloche de la part de Claude Zidi, parrain en 2004 et partenaire de l’ancien champion du monde de karaté, Emmanuel Pinda qui, non sans humour, décrivent «des sensations proches de celles de la sortie d’un bunker».

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Le brouillard et les bourrasques de neige, précédant les radieuses éclaircies du mois de mars, apportent à la compétition une touche de magie et un délicieux parfum d’aventure qui optimisent le talent des champions au sommet de leur art. Les spectateurs sont aux anges et dégustent les performances des golfeurs à juste titre comme celle de Fabrice Tarnaud, vainqueur en brut de l’édition 2005 (avec Patrice Rosier) et auteur au concours de drive d’une mémorable balle pulvérisée à 280 mètres. Au fil du temps, l’organisation approche de la perfection. L’événement débute toujours par une compétition réservée à la presse, où Nelson Monfort ainsi que Gérard Van der Guht ont pu tester avec enthousiasme les white du Mont d’Arbois et vivre des moments festifs inoubliables, notamment au cours de la prestigieuse soirée d’ouverture au Palo Alto, désormais partenaire de la compétition. Les jours suivants, l’accueil des concurrents est aussi soigné que celui de la presse. Sur les fairways, on prend le temps de profiter entre deux swings du cadre exceptionnel du site, de l’ambiance fair-play, conviviale et hautement gastronomique du domaine avec les petites pauses gourmandes des Fermes de Marie. L’after-golf est une succession de plaisirs : déjeuners sur la terrasse ensoleillée de La Taverne, dîners au Club House ou au Chalet du Mont d’Arbois. Bien souvent grandioses, ils sont toujours à la hauteur de l’événement. Chacun se souvient avec émotion du dîner dansant de clôture en 2002 où le prince Albert de Monaco et la championne de golf Karine Icher avaient été les rois de la piste de danse, de la trépidante soirée écossaise et celle de l’édition 2004 ponctuée des surprises de Christian Dazy et Bruno Marty, l’animateur des Guignols de l’Info et des sketches de Richard Gillot, humoriste à ses heures et artisan de caricatures désopilantes des grands champions de golf. Au fil de ses éditions, la Snow Golf Cup qui a apporté une noble dimension à l’image stéréotypée des sports d’hiver est devenue un des must de la saison hivernale de Megève. Annulée ces deux dernières années à cause d’une météo peu propice à la qualité du terrain, les organisateurs ont décidé de la déplacer en février. Un nouveau départ pour cet exceptionnel trophée qui est passé avec succès du stade expérimental à la consécration en devenant le symbole d’un nouvel art de vivre. >

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Cette année-là... Sur la terre > L’Euro devient la monnaie de paiement dans 12 pays européens > À la suite d’un référendum, la Suisse intègre l’ONU > Le Brésil remporte face à l’Allemagne son 5ème titre mondial de football à Yokohama > Apparition du SRAS : le 1er cas connu de Syndrome respiratoire aigu se déclare dans la région de Guangdong > Le Prestige coule avec sa cargaison de 77 000 tonnes de fioul > Ellen MacArthur remporte l'épreuve monocoque de la route du Rhum

Terre de France > «Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain» remporte le César du Meilleur film > Attentat manqué contre Jacques Chirac pendant le défilé du 14 juillet > Les cendres d’Alexandre Dumas sont transférées au Panthéon et rejoignent celles de Voltaire, Rousseau, Hugo et Zola

Planète Megève > Megève est sacré «Village de charme gourmand» par le guide gastronomique Pudlo 2002 > Le forfait «mains libres» devient opérationnel sur tout le domaine Evasion > Les œufs de la Princesse prennent leur retraite pour laisser place à des bennes plus performantes > Disparition de Christophe Viard, président du Bureau des Guides > Richard Gay gagne la médaille de bronze en ski de bosses aux JO de Salt Lake City > 1ère Montée de l’Allais : Ski alpinisme > Naissance de l’association MAC «Megève Amateurs de Cigares» > 1er colloque international sur l’eau en montagne et les hauts bassins versants > Décès du Docteur Charles Socquet > Megève Tourisme obtient une 4ème Etoile > Un Palo Alto flambant neuf prend ses marques dans ses nouveaux locaux > Ouverture de la boutique 360

> 10ème édition du Trophée Clarke “Coupe des Chefs” sur le Golf du Mont d’Arbois

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Texte Caroline Groulet Photographies JC Ligeon / Franck Lataste PA Missud / DR.

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Emotions golfiques au sommet Royaume du sport, de l’élégance et de la convivialité, le splendide golf de montagne du Mont d’Arbois brille l’été venu autour d’une prestigieuse affiche de compétitions et atteint son firmament le 14 juillet avec le Pro Am de la Baronne de Rothschild et en septembre avec le Trophée Clarke et la Green Velvet.

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Pro-Am Baronne de Rothschild et Trophée Clarke Ces instants magiques, initiés par le Baron Edmond à l’aube du 3ème millénaire, sont encore aujourd’hui les deux compétitions phares de la saison golfique. Chaque année, elles atteignent des records de participation et illustrent avec brio et élégance, la tradition de la famille de Rothschild. A l’occasion du 70ème anniversaire du golf du Mont d’Arbois et en souvenir de sa mère, le Baron Edmond de Rothschild créa le Pro Am de la Baronne Maurice de Rothschild. L’événement débuta le week-end du 14 juillet de l’été suivant avec la participation des nombreux amateurs et professionnels issus des golfs environnants et suisses selon le souhait du Baron. 22 équipes composées de trois amateurs et un pro lancèrent les hostilités en 4 balles meilleure balle. L’accueil qui leur fut réservé, avec un buffet champêtre sur les trous n° 7 et 9 et une fondue savoyarde en soirée au Club House furent les prémices d’une coupe particulièrement chaleureuse et conviviale. Sans parler du dîner de clôture au Chalet du Mont d’Arbois où le Baron avait invité de nombreuses personnalités de la région, notamment le préfet, le sous-préfet, le conseiller général et les maires de Megève et des stations alentours. Le savoir-vivre, le sens inné de l’accueil sont aussi à l’origine de la création du fameux Trophée Clarke. Initié par le Baron Edmond de Rothschild en 1991, il est le reflet d’une passion et d’une résurrection : celle du Château Clarke, vin typique de Listrac. Produit depuis le 12ème siècle par des moines cisterciens, repris vers 1750 par la famille Clarke, il fut abandonné en 1950. 20 ans plus tard, le Baron Edmond de Rothschild passionné par le domaine, fait resurgir le passé prestigieux de ce terroir et lui redonne vie avec des Listrac d’un style nouveau. Les vins de Clarke, qui ont acquis au fil du temps leurs lettres de noblesse, ont ainsi trouvé une belle vitrine au travers de ce trophée

millésimé, mariant avec talent sport, gastronomie et convivialité. Le trophée Clarke devient la compétition de prédilection du GRIP (groupement des restaurateurs indépendants et pétillants) et du GRIPS, son homologue suisse. Tous unis par la même passion du golf et de la gastronomie, plusieurs restaurateurs de renom répondent avec enthousiasme à l’invitation en ce début du mois de septembre. Les fairways illuminés par les couleurs flamboyantes de l’automne brillent comme une galaxie, avec la présence de grands Chefs étoilés français tels que Michel Rostang, Sabine Vrinat (le Taillevent), Michel Lorain (la Côte Saint Jacques), Martine Haeberlin (Auberge de l’Ille), le grand chocolatier de Lyon Jean-Jacques Bernachon et sa femme Françoise Bocuse, Jacqueline Blanc (Vonnas), Jean-Paul Lacombe (Léon de Lyon)… La suisse était quant à elle représentée par Franz Rosskogler (Grand chalet à Gstaad), Jacques Bessard (Golf de Verbier) ou encore Claude Moulin (L’Abordage à Saint Sulpice). Depuis, nombre d’entre eux sont restés fidèles à la plus gourmande des coupes de golf qui attire chaque année pas moins de 120 concurrents. Les haltes gourmandes se déploient sur 12 trous stratégiques où les chefs rivalisent de talent pour régaler les golfeurs. Autant dire que ce parcours joue à fond sur le registre des sensations. Le dilemme est de ne pas trop céder à la tentation. Pari difficile, dès le 1er trou avec son avalanche de pains croustillants, confitures et viennoiseries de l’étape petit dèj’ et un Nespresso corsé pour se remettre en piste. Au trou n° 3, les effluves d’un délicieux pain de campagne grillé au feu de bois sur lesquel Thierry Schwartz a couché de délicats copeaux de truffe noire stoppent déjà les élans sportifs. Pour ceux qui, pleins de bonnes résolutions, ont juré qu’on ne les y reprendra plus, c’était sans compter sur le délicieux piège du stand des Roches Fleuries de Cordon où le gaspacho à la tomate verte surmonté d’une chantilly au parmesan a fait fléchir

les plus déterminés. Plus loin, le surprenant sandre à la saucisse noire nappé d’un jus de moût épicé de Thierry Schwartz attrape dans ses filets de nouvelles victimes qui finissent par s’abandonner aux plaisirs de ces mets délicats arrosés de grands crus du Château Clarke, vins du domaine des Fermes de Marie, champagnes millésimés et autres Sauterne, juste mariage avec les authentiques foies gras de canard du sud-ouest de Michel Lenz ou le gargantuesque buffet des Fermes de Marie. Après ces succulentes minutes de contemplation, c’est avec le cœur léger que les golfeurs reprennent leur chemin vers des saveurs sucrées. La symphonie de douceurs se joue sur des notes chocolatées avec les mignardises et chocolats de Bernachon, parfumées avec les friandises à la chartreuse verte d’Emmanuel Renaut et colorées avec les cakes et tartes cramoisies aux pralines de Léon de Lyon. Alors que les derniers golfeurs distillent avec application leurs ultimes swings au trou 18, les premiers arrivés se détendent autour des stands de jeux. Chaque année, ils renouvellent les ardeurs des adeptes de la rigolade : jeux de massacre, concours de coupe de frites, tir à la carabine… ajoutent à la recette de cette coupe gourmande un trait de fun et une bonne dose de camaraderie. La Baronne Nadine de Rothschild participe toujours avec assiduité à ces savoureuses découvertes. A bord de sa petite voiturette blanche, elle s’assure du succès de l’événement et prend la mesure du plaisir de ses hôtes en partageant avec eux le plaisir de ces moments intenses. Alors que les rayons de soleil dardent leurs derniers éclats, on s’adonnne encore à quelques frissons de bonheur, une coupe de champagne à la main. La soirée de la remise des prix brille à son tour de tous ses feux au Club House, réservant aux papilles jamais rassasiées, une myriade de délices concoctés par Alexandre Faix.

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La Green Velvet, un Pro-Am prestigieux Depuis 2006, le golf du Mont d’Arbois a sorti le grand jeu avec un Pro Am qui réunit la fine fleur du golf français et européen, la Green Velvet. Crée en 2002 par Fabrice Tarnaud, ex-pro de golf, cette compétition a acquis ses lettres de noblesse à Saint-Etienne pour passer à la vitesse supérieure en émigrant à Megève en 2006. Une splendide affiche de champions qui côtoient chaque année à la fin du mois de septembre des amateurs pas peu fiers de jouer aux côtés de grandes pointures. Depuis 3 ans, de grands golfeurs tels Thomas Levet, Grégory Bourdy, Benoît Teilleria, Jean-François Remesy, Marc-Antoine Farry, José Filipe Lima, François Delamontagne et bien d’autres… foulent avec un réel plaisir les greens pentus du golf de Megève. Nombre d’entre eux sont maintenant des fidèles de la Green Velvet, pour l’ambiance, la beauté du site et la convivialité qui règnent sur cette compétition où les pros prennent autant de plaisir que les amateurs. Ces derniers

ouvrent généralement les hostilités dès le vendredi avec la «Peak Performance Friday Velvet». Le samedi, les pros entrent en scène pour l’épreuve du Pro Am disputé par 25 équipes de 3 amateurs et un pro. Des moments inoubliables suivis d’un splendide déjeuner sur la terrasse du Club House et du show des 8 meilleurs pros : un Shot Gun, épreuve d’exhibition où les stars, partent par équipe de 2 à la chasse aux birdies sur un parcours exceptionnel de 6 trous. Pour finir cette après-midi magique, Richard Gillot ancien pro de golf devenu humoriste, amuse la galerie avec son «Green Show», alignant des golfeurs légendaires. L’épreuve du Shot Gun fut remportée cet été par Grégory Bourdy et Benoît Teilleria, auteurs de splendides records longue distance. Le Pro Am couronnait quant à lui l’équipe d’Adrien Mörk, jeune et talentueux pensionnaire du Challenge Tour. Pour les années à venir, l’événement promet de beaux lendemains au golf megevan, qui souhaite passer à la vitesse supérieure pour acquérir une renommée européenne. >

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Cette année-là... Sur la terre > Le mariage homosexuel est autorisé en Belgique > Après 21 jours de bombardements, les forces américaines prennent le contrôle de la plus grande partie de Bagdad > Toyota présente la 2ème génération de sa voiture hybride, la Toyota Prius II > Plusieurs attentats terroristes ravagent la ville de Casablanca > Pendant plusieurs semaines, une vague de chaleur et de sécheresse frappe l’Europe > Le plus grand télescope spatial infrarouge Spitzer est mis en orbite par la NASA > Yang Liwei est le 1er cosmonaute chinois à aller dans l’espace >3ème Forum mondial de l’eau à Kyoto > L’Iran signe le protocole additionnel au Traité de non-prolifération nucléaire

Terre de France > Le cuisinier étoilé Bernard Loiseau se suicide sans laisser d’explication > Dans le coma depuis 2 jours, suite à une violente dispute avec son compagnon Bertrand Cantat, Marie Trintignant meurt à l’hôpital de Neuilly après son transfert de Vilnius > Installation du 1er radar automatique en France > Hausse de 17,5% du prix du tabac qui entraîne les 1ères grèves de buralistes

Planète Megève > Jocelyne Sibuet reçoit le Trophée de la femme Montblanc de l’année au Fouquet’s > Inauguration du Palo Alto > Pierre Margara fête les 30 ans de son atelier à Megève > Inauguration de la nouvelle télécabine de la Princesse > Disparition de Dominique Robert lors d’un Raid Gauloises > Décès de notre collaborateur Philippe Peltier, moniteur et entraîneur de ski > 1ère Fête de l’Eau > 1ère édition du Jumping Megève Habits Rouges

> Ouverture de la médiathèque

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Texte Sylvie Ferré Photographies JC Ligeon Tops Socquet Megève Megève Tourisme DR.

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Figure de proue du savoir

Située à deux pas du centre-ville, la Médiathèque de Megève, vaste bulle de verre inaugurée en juin 2003 ouvre ses trois étages sur les majestueuses chaînes environnantes. Ce lieu de rencontres par excellence entre habitants et touristes permet de tisser le lien social indispensable à la commune.

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Après cinq années d’exploitation, il est temps de se pencher sur l’évolution de ce bâtiment et de considérer les moyens mis aujourd’hui à sa disposition, afin qu’elle puisse tenir son rôle de médiathèque, réunissant les sources de documentation et d’animation sur les multiples aspects de l’art, de la littérature et de la vie.

L’origine de la Médiathèque Le projet résulte d’une promesse électorale de l’année 1995. La bibliothèque associative, qui proposait alors l’offre de lecture publique, ne pouvait plus répondre à une demande en constante progression et, à l’époque, la jeunesse ne savait pas où se retrouver, n’ayant pas de lieux de rencontres gratuits. De plus, argument de poids majeur et judicieuse réflexion, en cas de manque de neige, l’outil constituerait une alternative parfaite et complémentaire. L’idée d’une simple bibliothèque s’est très vite transformée en projet de médiathèque tant la diversité des supports actuels a évolué. Il ne restait plus à la municipalité qu’à être éligible pour obtenir les subventions de la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Plusieurs architectes répondent à l’appel d’offre et seuls deux d’entre eux participent au concours final. Le jury composé de huit membres ne saura départager les deux concurrents qui se retrouvent chacun avec quatre votes. Dans ce cas, la voix de Monsieur le Maire, Gérard Morand, est déterminante. Il tranchera et donnera le projet à JeanLouis Godivier, l’architecte des médiathèques de Roanne et Châteauroux, pour ne citer que ces deux villes. Sylviane Grosset-Janin, alors adjointe à la culture, soutient et porte ce projet, même si, par inclination naturelle, elle aurait volontiers favorisé un projet s’identifiant plus à la montagne. Mais contemporanéité oblige, et pour rester dans le ton choisi, grâce à sa ténacité et l’appui de quelques élus, dont notamment Henri Woehrling, elle pousse l’intégration jusqu’au rond-point et son magnifique éclairage public en forme de javelots élancés, couleur bleu outremer. Megève se projette alors dans le 21ème siècle. Malgré les résistances de certains !

Un outil de pointe Les médiathèques sont apparues dans les années 80, lorsque les contenus audiovisuels ont été considérés comme des témoignages culturels, au même titre que la lecture. Outre un lieu de ressources documentaires et de rassemblement des médias, ouvert à tous les supports, une médiathèque doit être dans la nécessité du développement de ses services, un lieu de

rencontres entre les publics, un lieu de paroles et offrir, toutes disciplines confondues, conférences, débats et animations culturelles. L’intérieur de la Médiathèque de Megève est spacieux, lumineux, confortable. L’intégralité du mobilier a été conçu sur-mesure par un designer Italien et les différents niveaux de travail offrent trois espaces distincts : jeunesse, adultes et un Auditorium. Avec ses sièges Poltrona Frau qui permettent une écoute active, ce dernier est un bijou d’esthétisme dont l’acoustique n’a rien à envier à un petit théâtre à l’italienne. Même le vieillissement externe du bâtiment n’est pas anodin. Le bois extérieur n’a pas été traité, selon la volonté de l’architecte JeanLouis Godivier. Le Red Cedar, choisi pour sa longévité et sa capacité à vieillir naturellement, prendra une patine liée au temps. Le processus de transformation évoluera au fil des ans. Et, le décalage des marches de l’escalier officiel oblige à allonger le pas pour monter en synchronisation. Cela donne une démarche amusante ou hésitante selon la façon de les aborder.

Une directrice perspicace,spécialisée dans le secteur jeunesse Isabelle Vidal succède à Thierry Antoine après dix-huit mois d’intérim assurés par les agents de service en place. L’originalité du poste en milieu touristique séduit cette Jurassienne d’origine qui a débuté sa carrière dans une bibliothèque municipale de la région parisienne et qui va mettre le coup d’accélérateur nécessaire à cet outil de 2300 m2. En premier lieu, elle embauche huit permanents, ensemble ils vont analyser les priorités, réorganiser et se former. Elle va ainsi souder ces forces vives sur un objectif commun : être polyvalents tout en étant responsables d’un domaine d’intervention précis. Et tous s’investissent consciencieusement, fiers de servir la cause culturelle et de participer à un projet qui prend une nouvelle dimension. Ensuite, elle révise le règlement intérieur : les documents à emporter passent de trois à six, tous supports confondus, pour mieux faire revivre les livres ; les connexions internet qui étaient payantes à l’heure, sont désormais proposées aux abonnés gratuitement ; un bouquet presse nationale et internationale peut être consulté sur internet. Simultanément, elle effectue un travail de réorganisation du fonds, car les livres et documents à traiter, par manque de temps, s’entassaient dans la réserve. Il faut savoir que chaque document nécessite une heure d’archivage avant de pouvoir être mis à disposition. Puis, pour répondre à une demande des écoles, Isabelle Vidal développe

l’accueil des classes et par conséquent le secteur jeunesse qui demeure avec celui de la bande-dessiné adultes, l’autre point fort de cette Médiathèque. En effet, le livre jeunesse depuis plusieurs années est en pleine explosion et le résultat est fulgurant, le pourcentage de prêts enfants devient la «locomotive» de la Médiathèque. Depuis, la crèche de Meg’Accueil vient chaque semaine. L’heure du conte, «de grandes histoires pour de petites oreilles» invite avec succès les petits chaque mercredi matin. Au peu avenant hall d’entrée de l’Auditorium, étonnamment sollicité comme lieu d’exposition, elle préfère utiliser l’espace même de la Médiathèque. Initiation à l’art contemporain, «La grande lessive» de Joëlle Gonthier s’étend harmonieusement à l’étage adultes. L’accrochage des dessins, faits par le public sur un format A4, tient sur un fil d’étendage par une pince à linge. Cette œuvre éphémère, ludique et interactive répond implicitement à une demande actuelle, celle d’intégrer l’art à la vie et reste ouverte, sans restriction, à tous ceux qui veulent participer. Son prochain objectif consistera à développer les animations culturelles, mais toujours en relation étroite avec le livre. Rencontres d’auteurs, valorisation d’un éditeur, invitation de la Compagnie de théâtre Eulalie, projections de films, l’année 2009 devrait voir une légère augmentation des activités.

Un bilan au présent Le nombre d’adhérents et la fréquentation de cet outil culturel, doté d’une politique tarifaire particulièrement attrayante, sont en constante augmentation : l’année 2007 comptait 2474 abonnés (dont 1745 résidents) et pour 2008, au mois d’octobre, 58 000 entrées et 3000 inscriptions sont déjà comptabilisées. La collaboration de cet été avec le Megève Pass a généré un passage considérable. Isabelle Vidal s’est aussi rapprochée de Megève Tourisme, s’associant en partenariat avec d’autres événements sur la station. Il manque encore un directeur artistique capable d’animer l’Auditorium, à même de convoquer aventuriers, artistes et pourquoi pas quelques poètes. En attendant ces instants d’émotion, la nouvelle directrice a su développer les ressources, la convivialité, la surprise et l’interactivité avec le public. La Médiathèque, en créant un espace plus ouvert au dialogue et à l’information joue bien là le rôle nécessaire et salutaire de connecteur social, éducatif, distrayant > et spirituel.

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Cette année-là... Sur la terre > 10 bombes explosent à Madrid dans plusieurs gares faisant 191 victimes et 1500 blessés > Élargissement de l’Union Européenne à 10 nouveaux pays > Le Prince Philippe, fils de Juan Carlos Ier et Sofia de Grèce, épouse Laetizia Ortiz > Entrée en bourse de Google > Michael Schumacher, homme de tous les records, empoche un 7ème titre mondial dont 5 consécutivement > Réélection de George W. Bush face à son rival John Kerry > Un tsunami gigantesque ravage les côtes de l’Océan Indien

Terre de France > Charles Aznavour s’installe pendant plus d’un mois au Palais des Congrès de la capitale pour fêter ses 80 ans > Le grand maître du football français, Zinédine Zidane, met un terme à sa carrière internationale > Sortie du 2ème épisode de Shrek > Ouverture à la circulation du viaduc de Millau après 4 ans de travaux

Planète Megève > Evelyne et Patrick Mourot fêtent les 70 ans des Mandarines. Cette même année, Pierre Colard en devient propriétaire > Le Domaine du Mont d’Arbois s’enrichit d’un nouveau chalet hôtelier de 10 chambres : le Chalet d’Alice > Deux événements marquent l’hiver : Les Nuits Blanches de Megève, 5 jours de ski et de fête, et le concours de stylisme «Les Chiffons de Diamant» > 1ère édition de la «nouvelle» Time Megève Mont-Blanc à laquelle participe Johan Museeuw, champion belge > Stéphanie et Henry succèdent à Roselyne et Bernard Monnier à l’Alpette > Décès de Jean Roche, directeur de l’Office de 1964 à 1989, de Jacky Bézard, arrivé en 1958 pour diriger la cave de l’Hôtel Mont-Blanc, de Sacha Distel, «enfant du pays» et de Jean-Jacques, photographe de l’équipe Pierre Photo

> Megève entreprend la rénovation et la remise aux normes de la Patinoire du Palais des Sports

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Texte Johanna Trossat Photographies David Machet Megève Tourisme DR.

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Depuis quinze ans, «Sur la Terre» revient régulièrement sur le Palais des Sports et des Congrès, mettant l’accent sur les différents travaux qui ponctuent son évolution, la réalisation et l’intégration de la médiathèque, comme sur les événements qui écrivent son histoire.

Pressentir l’avenir pour mieux grandir

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De matchs de hockey en tournois de curling, de spectacles célébrant les Dieux de la Glace avec de grands champions, à l’organisation de concerts mémorables, comme de colloques internationaux, «Sur la Terre» s’attarde, pour sa quinzième édition, sur l’histoire et le caractère d’un édifice qui fêtera ses 40 ans en 2009. Déjà 40 ans que le Palais des Sports et des Congrès permet aux visiteurs comme aux résidents permanents, aux scolaires et autres associations de bénéficier d’une infrastructure unique et polyvalente. Cet édifice, aujourd’hui entré dans les mœurs et considéré comme un outil majeur et incontournable de l’activité touristique, a connu différentes phases de développement. Son aventure commence au lendemain de la guerre quand le conseil municipal de l’époque évoque la nécessité de réaliser un tel projet afin que la station puisse poursuivre son développement. Cette volonté, affirmée par les élus en 1956, ne rencontre pas forcément l’adhésion de la population. Visionnaires, maires et conseillers successifs gardent le cap. Megève accueille un nombre croissant de touristes, pour la plupart d’origine urbaine, qui sont demandeurs. Considéré comme indispensable, ce projet, volontairement pensé par les architectes Fontayne et Novarina comme un ouvrage très moderne, ne sortira de terre qu’en 1969. L’aventure démarre au lendemain de la guerre (en 1945), alors que Megève est perçu comme le 21ème arrondissement de Paris. Elle sera menée par les maires Charles Feige, Paul Caillet, Louis Morand, André Mollard et Gilbert Lebescon. Au fil des ans ils se devront de disposer de la maîtrise foncière des terrains (3,5 hectares), des études de sols, aux concours et appels d’offres et affronter, à l’heure où le remembrement fait rage, les marathons administratifs conduisant à l’élaboration d’un «Plan d’Occupation des Sols». Le dossier est bouclé et, en 1964, les travaux peuvent débuter. Ils devront se dérouler en trois phases : la patinoire et les installations techniques pour une ouverture au public dès l’hiver 1967, la piscine couverte et le bar pour Noël 1968 et la salle polyvalente et des Congrès de l’étage avec ses annexes en 1971.

Projection d’un devenir Le 19 janvier 1969, enfin et après bien des atermoiements, le Palais des Sports et des Congrès est inauguré sous le parrainage de Francine et Sacha Distel. La presse d’alors indiquait : «ce bâtiment n’aura pas seulement pour rôle d’animer la station et de compléter les équipements existants, il apportera dans les années à venir une véritable contribution au développement du sport et des rencontres culturelles». Ce complément qui manquait à Megève n’a cessé de se développer depuis, proposant toujours des équipements de plus en plus performants. Courts de tennis extérieurs, bassin olympique extérieur et toboggan nautique (1980), gymnase et tennis couverts (1984), salle de presse (1990) et enfin la médiathèque (Juin 2003), un fronton aux allures de navire, venu se greffer sur la façade d’entrée. En 2007, à l’issue de près de trois ans de fermeture, la patinoire et ses pistes de curling, le tout entièrement rénové et remis aux normes, fêtait sa réouverture. Des matchs de hockey sur glace, des stars de la glace, des spectacles «Jazz on Ice» célébraient ce retour. Côté culture, les choses vont bon train. Les débuts, en 1969, avec la participation de France Inter, sont balbutiants mais confirment la cohérence de marier en un même lieu sport et culture. Depuis, les grandes manifestations, colloques, forums, congrès se succèdent : les journées de l’Alpage, Colloque International de l’Eau en Montagne, concerts, théâtre, humoristes, réceptions… font vivre les lieux qui devront, eux aussi, être rénovés et modernisés. Avec une architecture très fonctionnelle qui peut paraître plus citadine que montagnarde, cette infrastructure, très enviée des communes voisines, «a su devancer, à la fois demande et destination d’un équipement de qualité s’ouvrant sur des installations variées et attractives» énonçait en 1969 le secrétaire d’Etat aux Sports. Les élus de l’époque ont, en effet, été visionnaires en faisant de Megève, grâce au Palais des Sports, un village aux multiples atouts, à l’heure où il devient urgent pour les stations de moyenne montagne de sortir de la mono activité.

Visionnaires encore, lorsque dans les années 70 sévissait le premier choc pétrolier, ils se sont employés à réaliser une micro centrale permettant de réduire la facture énergétique. Visionnaires enfin quand la toiture a partiellement été équipée de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, à titre expérimental, pour étudier la possibilité d’étendre ces installations. Depuis ses débuts, notre magazine s’est arrêté sur les travaux et les manifestations qui se déroulent au Palais des Sports et des Congrès, structure exemplaire à tout point de vue. Nul doute que, fin 2009, nous saurons relater la nature des manifestations orchestrées pour cet anniversaire. >

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Cette année-là... Sur la terre > Décès du pape Jean-Paul II à l'âge de 84 ans après plus de 26 ans de pontificat > L’ancien Premier Ministre libanais Rafiq Hariri est tué lors d’un attentat > Entrée en vigueur du protocole de Kyoto > Après 2 semaines d'hospitalisation, le prince Rainier III meurt à l'âge de 81 ans > L'ouragan Katrina dévaste la NouvelleOrléans > Angela Merkel devient la 1ère femme Chancelier en Allemagne

Terre de France > Lancement de la Télévision Numérique Terrestre, 14 chaînes gratuites > Sortie de la Marche de l'Empereur, documentaire de Luc Jacquet > Premier vol de l'A380 au départ de l’aéroport de Toulouse-Blagnac

Planète Megève > Inauguration de la liaison entre la Giettaz et le Christomet > Départ de Marc Béchet pour le Comité Touristique Régional > Adrien Duvillard et Marithé De Oliveira prennent la tête de Megève Tourisme > 35 ans du Bureau des Guides, dont Alexandre Périnet est élu président > Isabelle et Christophe reprennent l’épicerie Roch «Au Jardin de Provence» > Philippe Guilhem inaugure un deuxième écrin pour ses créations et les marques Haute Joaillerie > Carine et Arnaud ouvrent la boutique de décoration «1864» > La boutique 360 installe un espace Eider, parrainé par Mike Horn > Tournage de l’émission Saga, à Megève, diffusé pendant les Fêtes > Le photographe Jean-Claude Ligeon nous quitte. Son talent et sa jovialité nous manqueront toujours

> 75 ans du fuseau Allard, sortie de l’ouvrage «De AAllard à AAllard», inauguration de la statue en bronze de Pierre Margara «Fus’Allard» et la Coupe AAllard de ski alpin à la Cote 2000

En 2010, la Maison AAllard fêtera les 80 ans du Fuseau. Une histoire de famille, une belle saga de transmission, de passion, de savoir-faire et de talent. L’anniversaire de ce pantalon est régulièrement célébré comme pour graver dans la mémoire collective la notoriété d’une griffe, véritable figure identitaire du village.

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La Saga du pantalon «sauteur»

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Texte Johana Trossat Photographies et illustrations DR. / Collection privée AAllard

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L’hiver 2005 célèbre les 75 ans du fuseau. L’occasion d’une fête mémorable organisée place du village, pour célébrer un pantalon qui défie dans le temps tous les fuseaux horaires. Sans cesse remis au goût du jour en termes de matière, de couleur, il se porte toujours avec autant de grâce et de sobriété à la montagne comme en ville. Enfant, Armand Allard rêve de devenir chirurgien. Mais la maladie vient contrarier ses projets. C’est dans ces conditions qu’il découvre le métier de tailleur aux côtés de son oncle Antoine. Il troque alors l’expertise espérée du scalpel contre celle des ciseaux. Installé dans son atelier depuis 1926, il se lance dans la réalisation d’un prototype de pantalon de ski, inspiré par Hilaire Morand, l’oncle d’Emile Allais, notre grand champion de ski de l’époque. Cette création plus technique et pratique permet de remiser le pantalon de «Tintin». 1930 : le fuseau est né. Ce pantalon «sauteur» aux lignes aérodynamiques, qui gaine avantageusement jambes et fesses, doté d’un

élastique qui passe sous le pied, se veut faciliter la pratique du ski et remplacer les pantalons de golf norvégiens en drap de Bonneval par une coupe plus confortable. Emile Allais sera le premier à l’enfiler et à le populariser. Le fuseau va définitivement faire évoluer la pratique du ski et la destinée d’une famille. Ce coup de génie, porté au devant de la scène par nos champions, marque l’itinéraire de la renommée de la Maison. Sérieux, amoureux du travail bien fait, Armand commence à se construire une belle réputation sur la place de Megève. Passionné et très investi, Armand prend rapidement l’habitude de se rendre à Paris chaque automne en compagnie de son épouse Julia. Chargés d’étoffes, ils s’installent dans un hôtel proche de la place de la Madeleine, vont à la rencontre de leurs clients pour prendre les mesures. De retour dans son atelier, trente culottières l’aident à préparer des commandes qui devront être prêtes pour Noël. Fort de son succès avec la «couture sport», l’atelier du tailleur a besoin de place.

Aussi, entre 1950 et 1952, d’importants travaux sont engagés pour agrandir la maison. La façade d’aujourd’hui a donc déjà plus de 50 ans et fait partie des lieux les plus photographiés de Megève. La réalisation de ce bâtiment, plus spacieux, signe également la naissance du magasin AAllard et de son prêt-àporter haut de gamme.

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Dessins de Daemen pour Armand Allard, 1950.

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Une affaire de famille Le décès du père fondateur en 1962 aurait pu changer la destinée de cette famille. Jean-Paul, l’aîné, appelé sous les drapeaux, revient auprès de son frère, sa sœur et sa mère pour prendre la suite. Perfectionniste, mais n’ayant pas fait l’apprentissage du métier de tailleur comme son père Armand, il s’engage, avec l’aide de sa sœur Anne-Marie, dans le prêt-à-porter haut de gamme. Ensemble, ils sélectionnent rigoureusement les fournisseurs, les matières et se montrent très exigeants sur le soin apporté à la réalisation comme aux finitions. Un nouveau chapitre peut donc s’écrire et apporter ses nouveautés. Puis Jean-Paul épouse Sylvie ; ensemble ils dirigent d’une main de maître cette aventure. Deux fils, Alexandre et Antoine, naissent de leur union. Alexandre, également dans le textile, s’épanouit aux Etats-Unis. C’est Antoine qui aujourd’hui reprend le flambeau. «Depuis l’âge de 15 ans, j’accompagne mes parents dans les salons, je participe aux collections». C’est donc tout naturellement qu’à l’issue de ses études, il entre dans la maison sur la pointe des pieds pour s’occuper de la communication et de la vente en ligne. Sans transition franche, il prend la relève de ses parents pour continuer l’histoire et y inscrire sa propre empreinte. Ecrire le demain de cette saga, Antoine s’y emploie avec la bénédiction de son père et lance, cette année, bottes et chapeaux griffés AAllard. Le concept est intéressant et répond à une demande qu’il faut savoir satisfaire en matière de luxe. L’occasion de faire un retour sur la création de la boutique accessoires qui n’attendait que

ces nouveaux produits pour être relookée. C’est là, à deux pas de la maisonmère, que s’expriment des talents créatifs avec foulards, plaids, bagagerie petite et grande, parapluies au ciel étoilé… Chaque hiver, un nouvel article fait son apparition pour enrichir les collections. Sans cesse en évolution, la famille s’applique depuis plusieurs décennies, à développer de nouveaux concepts en respectant scrupuleusement ce qui a fondé sa notoriété : qualité, accueil, service, amour du travail et des finitions de belle facture. C’est dans cet esprit encore, que de nouvelles créations font leur entrée dans la boutique accessoires : une vraie grande chapellerie vient compléter les collections d’un espace ouvert en 1990 et qui fêtera donc ses 20 ans en 2010. Ainsi, un chapeau signé AAllard, fabriqué par un des plus grands noms, est assorti de trois ceintures, déclinées en 20 coloris. Marketing oblige, toute la petite maroquinerie y est coordonnée. Les bottes cavalières, spécialement conçues pour Megève, soulignent la volonté de s’adapter à la demande du marché de luxe, marché sur > lequel la griffe n’a jamais failli.

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Cette année-là... Sur la terre > Disparition de l’alpiniste français JeanChristophe Lafaille au mont Makalu, au Népal > Victoire du français Antoine Dénériaz qui offre à la France sa 1ère médaille d’or en descente aux Jeux de Turin > Le Tribunal spécial irakien condamne Saddam Hussein à mort par pendaison > L’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet s’éteint à l’hôpital de Santiago

Terre de France > Fusion entre Wanadoo et Orange du groupe France Télécom qui donne la marque Orange > Le virus H5N1 est découvert sur le cadavre d’un canard sauvage dans l’Ain > Grande manifestation de protestation contre le CPE, suivie du retrait de cette loi > «Da Vinci Code», film adapté du bestseller de Dan Brown, est présenté à Canneschiffres > Décès de l’humoriste français Raymond Devos à l’âge de 83 ans > Mort du journaliste Servan-Schreiber, fondateur de «L’Express» dans les années 50 en compagnie de Françoise Giroud > Décès du comédien français Philippe Noiret à Paris à l’âge de 76 ans

Planète Megève > Nouveau télésiège débrayable 6 places à l’Alpette > La crêperie Les Marronniers, Chez Maria, fête ses 30 ans > Le Chalet des Jumeaux fête ses 20 ans et le 10ème anniversaire du Trophée JeanFrançois Moreu > 12ème Ski Open Coq d’Or réunissant 1500 enfants avec Carole Montillet et Alberto Tomba > 2300 concurrents participent à la Time Megève Mont-Blanc dont Richard Virenque et Alain Prost > 1ère édition du Pro-Am Green Velvet > Lancement de la saison d’hiver avec les Sommets de la Beauté > Pierre Margara fête 35 ans de carrière à Megève et reçoit la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres

> L’ESF de Megève fête ses 60 ans

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Texte Caroline Groulet

Photographies Collections privées F. Feige Roland Tissot - Famille Brêches - ESF Tops Socquet Megève / DDD / DR.

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L’ESF fête 60 ans de virages parallèles

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L’hiver 1944-45 marque dans la station la création du premier syndicat local des moniteurs. Cette structure autonome permet aux moniteurs megevans, forts de leurs expériences de guidesskieurs depuis les années 20, de se regrouper et de créer une école de ski promouvant la méthode Emile Allais. Ce syndicat inspire l’année suivante la création du syndicat national des moniteurs.

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SU R LA TE RRE Icônes 1. et 3. 1950 - Départ de cours collectifs à Rochebrune 2. 1945 - Lucien Tissot, Louis Seigneur “Lezin” et Armand Socquet

1. Au fil des ans, l’ESF Megève devient une des plus grandes écoles de France avec pas loin de 400 moniteurs. En 2006, elle fête ses 60 ans, en mettant en scène sur les pentes du Calvaire un splendide spectacle retraçant avec matériel et costumes d’époque son histoire jusqu’à nos jours. Un témoignage de la formidable évolution des pulls rouges vers de nouvelles glisses et des méthodes d’enseignement très tendance.

2. plus tard du fameux pull rouge, au début des années soixante, avec un anorak Moncler blanc. Alors que dans plusieurs stations, certains prônaient encore la méthode autrichienne où personne n’arrivait à se mettre d’accord sur l’ouverture du ski aval ou amont, préparatoire au virage, la méthode d’Emile Allais (champion du monde en 1937) s’est naturellement imposée à Megève avec l’enseignement du ski parallèle, caractérisé par le fameux mouvement «d’appel rotation».

La méthode Allais en des temps héroïques Peu de moniteurs peuvent encore témoigner de ces années d’après-guerre qui ont vécu la naissance de l’école de ski de Megève présidée par Roland Allard. Rémy Arnod Prin, qui débuta en 1945, Raymond Freiher en 1948 et Max Gaiddon en 1958, ont rassemblé leurs souvenirs et de nombreuses anecdotes qui ont ponctué leurs débuts aux cours collectifs sur les massifs de Rochebrune et du Mont d’Arbois. «On était à peine dix moniteurs au Mont d’Arbois. Les cours s’étalaient du niveau 1 à 7. Ceux qui prenaient en charge les débutants les emmenaient sur le plat (du Mont d’Arbois au Planelet) pour leur apprendre à marcher et à faire la conversion. Un exercice difficile avec les skis très longs d’autrefois, mais indispensable pour se débrouiller en poudreuse». De la poudreuse, il y en avait tout le temps, car les pistes étaient rarement damées. Dans le meilleur des cas, les moniteurs s’y collaient pour arranger quelques virages avant les cours avec l’aide de 4 pisteurs qui heureusement dans les années 50 ont pu améliorer la situation avec les premiers rouleaux en bois. L’exercice du damage restait pour autant périlleux et très artisanal. «Les pistes n’étaient pas larges. Certaines cheminaient en forêt où parfois la seule solution était de partir tout droit. L’une d’entre elles avait été surnommée par des élèves suisses «le jardin des gadins» en raison des chutes mémorables à cause de son étroitesse et de ses bosses redoutables, formées sur des troncs d’arbres oubliés en forêt». Le matériel était aussi des plus rudimentaires : skis en bois fixés par des lanières, chaussures à lacets. Toujours très élégante, la tenue noire des années 30, assortie d’un foulard car les cols roulés n’existaient pas encore, a évolué vers l’ébauche d’un premier uniforme bleu marine, agrémenté

Le grand essor des sports d’hiver Celle-ci fut détrônée à la fin des années 50 par le christiania léger. Une méthode plus simple, facilitant le déclenchement du virage grâce à l’utilisation du bâton. Une vraie révolution, qui allait de pair dans les années 60/70, avec le formidable essor des sports d’hiver. Paul Seigneur, (Président de l’ESF pendant 35 ans) qui fit ses débuts de jeune moniteur en 1969, nous raconte : «Les cours de débutants étaient très chargés (il fallait souvent dédoubler les jardineries des neiges) et les attentes aux remontées étaient interminables. Alors on montait les pentes en escalier. Il fallait de la patience et du savoirfaire. J’aimais mon métier, faire progresser les gens, leur faire découvrir la montagne, notre village pour qu’ils soient heureux et aient envie de revenir à Megève. De temps à autre, je donnais aussi quelques leçons de ski de fond, le plus souvent aux colonies de vacances et classes de neige, très nombreuses à cette époque». Petit à petit, les conditions s’améliorent. Grâce à de gros travaux, les pistes sont plus larges et mieux damées. Le domaine skiable s’agrandit avec de nouvelles remontées. A Pâques, on skie plus haut à la Cote 2000, l’Alpette, au Very. La jonction avec Saint Nicolas de Véroce en 71 et l’ouverture de la Princesse en 75 est une véritable aubaine pour tous. Malgré tout, Paul, comme beaucoup de ses collègues, trouve que la station a trop tardé à se moderniser. «L’attente aux bennes était trop longue. Certains jours d’affluence, tous les tickets de montée étaient déjà vendus dès 10 heures pour toute la journée. Tous les bons skieurs partaient sur Val d’Isère. A partir de 77, il y a eu heureusement une vraie implication municipale pour développer le domaine skiable et les structures d’accueil et installer des remontées plus performantes».

Collection Privée ESF de Megève

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Nouvelles glisses et folles années 80 Plus le temps passe et plus le métier se féminise. De nombreuses megevannes, souvent issues de la compétition, suivent les traces de Carmen, MarieJo(s), Yvette... et rejoignent les rangs de l’école de ski. Cette nouvelle décennie, époque un peu déjantée des années disco, des «Bronzés font du ski» déteint sur le monde des sports d’hiver. Les moniteurs adoptent une tenue très flashy aux couleurs acidulées (vert pomme, rose et jaune) et un K-Way rose bonbon pour la pluie. Les nouvelles glisses font un tabac dans les rangs des jeunes moniteurs. «Il y a eu le monoski, puis les 1er surfs : de vraies planches à repasser ! Jean-Michel Archier emmenait ses clients avec leurs surfs sur les pentes raides du Jaillet, dans la poudreuse, où les chutes étaient spectaculaires. On faisait aussi du ski artistique avec Cathy Frarier. A cette époque, il y avait une super ambiance. A Mardi Gras, tous les moniteurs se déguisaient pour le carnaval ainsi que les enfants des cours et même les parents. Le soir, on faisait fréquemment des spectacles au Jaillet sur les pentes éclairées du Prelet avec des mises en scène parfois loufoques comme celle de Jean-Michel Archier, alias Lucky Luke, poursuivant avec son vélo-ski 4 moniteurs déguisés en Dalton».

Ski parabolique, freeride… trop fun ! Dans les années 90, la grande vague du surf a atteint son apogée, freinée dans son élan par l’arrivée du ski parabolique. Comme une grande lame de fond, il entraîne dans son sillage de nombreux jeunes qui boudaient depuis quelques années le ski alpin, soudain reboustés par l’émergence du ski parabolique. Gilles Maillet-Contoz a vécu cette renaissance, en 1993, lorsqu’il a commencé à enseigner au Jaillet. Dès lors, la technique de formation évolue du ski classique au ski parabolique. «Le ski alpin est soudain devenu plus ludique pour les jeunes, avides de nouvelles glisses, de sensations fortes et de liberté, en s’adaptant selon le matériel choisi à tous types de ski : piste, poudreuse, freestyle…» Désormais, le plus gros de la clientèle se situe parmi les enfants qui apprennent tout petits et les jeunes qu’il faut séduire. «Les tests des Etoiles, produits phares de l’ESF, se multiplient pour le plus grand bonheur des enfants et des parents tandis que les ados découvrent avec bonheur un large panel d’activités. Stages de compétition, de freestyle, découverte de la montagne, d’initiation en neige profonde, aux secours… Toutes ces nouvelles

disciplines sont le reflet d’une école en perpétuelle évolution qui a su négocier avec talent le grand virage du 3ème millénaire». Malgré l’arrivée de nombreuses écoles parallèles, l’ESF reste bien implantée dans la station. Au cours de l’hiver 2005/2006 elle a fêté ses soixante ans en créant un splendide spectacle sur les pentes du Calvaire. «Tout le monde s’est mobilisé avec beaucoup d’enthousiasme pour mettre en scène la saga des pulls rouges. Cet événement a permis aux 3 générations de moniteurs de retrouver cette belle unité et l’extraordinaire confraternité qui a fait notre force depuis la création de l’école». Stéphane Grosset, directeur de l’ESF confirme : «notre structure est un socle fort qui véhicule depuis 60 ans des valeurs et des traditions sur lesquelles on s’est toujours appuyé pour progresser et s’ouvrir sur le monde extérieur. L’école de ski de Megève a su, en tout temps, s’adapter aux évolutions économiques et techniques. Jacques Socquet, directeur dans les années 80, en a fait la première école totalement informatisée. A l’heure actuelle, Megève a gardé sa place d’école pilote pour expérimenter de nouvelles voies dans l’organisation administrative, le management de ses équipes, les attentes des clients et l’approche de nouvelles glisses qui sont ensuite validées au niveau national. Pour autant, il reste essentiel de donner les moyens aux enfants du pays d’apprendre à skier et, par le biais du groupe montagne, leur permettre de se préparer au monitorat de ski, formation de plus en plus difficile et exigeante. Mais aussi parce que nos clients aiment tout autant que l’apprentissage du ski, le contact avec les moniteurs du pays qui n’ont pas leur pareil pour transmettre leur passion du ski et de > la montagne»

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Cette année-là... Sur la terre > Les 500 experts du GIEC soutiennent la thèse du réchauffement climatique dû à l’activité humaine > L’université de Virginia Tech est le théâtre d’une fusillade faisant 32 morts > Mort de Boris Eltsine à Moscou > Suite à diverses tensions, Tony Blair quitte son poste de Premier Ministre > Cinq ans après l’Ipod, Apple lance l’Iphone aux Etats-Unis > Sortie mondiale du dernier Harry Potter : «Harry Potter et les Reliques de la Mort» > Le prix Nobel de la Paix est remis conjoitement au GIEC et Al Gore pour leurs études sur le climat

Terre de France > Retour de Michel Polnareff avec un 1er concert événement à Paris-Bercy > Décès du romancier et biographe français Henri Troyat, de Michel Serrault en Normandie, de Jacques Martin à Biarritz et de Maurice Béjart > Second tour de l’élection présidentielle et victoire de Nicolas Sarkozy, avant l’annonce de son divorce dans la même année > Visite officielle de Mouammar Kadhafi 34 ans après sa dernière visite > Nouveau record de vitesse sur rail pour le TGV : 574,8 km/h > Le Grenelle de l’environnement rend son rapport

Planète Megève > Inauguration de la nouvelle Patinoire avec la présence des plus grandes stars françaises de la glace > 95ème anniversaire d’Emile Allais > Semaine du Développement Durable > 1er prix international de danse sportive : French Open de danse sportive > Réouverture du restaurant Les Enfants Terribles avec en nouveauté le bar «Le Georges» en hommage à Georges Boisson > Ouverture du parking souterrain du Mont d’Arbois : 300 places sur 4 niveaux

> Obtention de la norme ISO 14001 par Megève Tourisme

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Texte Johana Trossat Photographies Tops Socquet Megève Megève Tourisme Collections Privées / DR.

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Megève Tourisme : un siècle d’aventure Voici près d’un siècle, peu après la naissance du ski et des sports d’hiver, naissait le syndicat d’initiative de Megève. Quelques décennies plus tard, la petite association de village est devenue une institution. Megève Tourisme s’engage aujourd’hui dans une stratégie sur cinq ans avec son nouveau directeur. Au fil de nos magazines, nous avons pu observer l’évolution de cette instance incontournable. Retour sur ce qui a marqué une histoire et qui dessine son avenir.

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1. En 1914, le syndicat d’initiative de Megève est fondé et s’installe de façon précaire en mairie. Sous le Front Populaire, en 1936, alors que Léo Lagrange, Ministre des Sports du gouvernement Léon Blum, prône les vacances pour tous et impose les congés payés, l’association locale, alors dirigée par Monsieur Le Goff, déménage dans les locaux qu’occupait la Poste jusqu’en 1935. Ce qui n’était qu’une modeste unité devient, en 1947, un Office du Tourisme. Après guerre, Megève est en plein essor, l’ambiance est à la fête, les touristes affluent, les infrastructures se multiplient. Aussi ce qui est en passe de devenir un outil incontournable du développement touristique du village retourne à la mairie en 1965, en lieu et place

de l’ancienne coopérative. 1979 représente aussi une date clef dans son développement. Alors dirigé par Jean Roche, l’Office du Tourisme-Maison de la Montagne, s’installe rue de la Poste, dans un bâtiment affecté aujourd’hui à l’Ecole de Ski, au Club des Sports et au Bureau des Guides. L’Office du Tourisme rencontre une expansion importante. Un peu à l’étroit et alors dirigé par André Seigneur, il s’installe en 1993, à la Maison des Frères, fraîchement restaurée par Jean-Claude l’Hostis. Dès lors, les choses s’accélèrent. Le nombre de manifestations s’amplifie : Festival de Jazz, Jazz Contest, Megève Simplon, Air Espace, Masters de Polo sur Neige… Le service presse devient alors incontournable pour valoriser et véhiculer l’image de Megève. C’est aussi dans cet esprit que le nom de la station est déposé. Megève devient une marque. A partir de 1994, l’emploi du nom Megève induit le versement de royalties par ses utilisateurs. Impossible de l’exploiter à sa guise.

Affirmer sa différence En dépit de cette dynamique, le village a du mal à se positionner sur un marché en mouvement surtout au regard de la baisse d’engouement pour les sports d’hiver. En 1988 est adoptée la structure juridique d’Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC). Ce changement permet à l’Office du Tourisme de réaliser des opérations financières. En 2000, Marc Béchet devient directeur, insuffle une nouvelle dynamique et modifie la terminologie pour aboutir à Megève Tourisme. Issu de la pub, il ne manque ni de dynamisme, ni d’idées. A l’écoute de ce qui se passe ailleurs, il innove, adapte des concepts. La création des ambassadeurs en est d’ailleurs un exemple. Plus

de personnel, plus de moyens, Megève Tourisme est une véritable PME dont le statut associatif n’est plus satisfaisant. Evolutions et mutations s’accroissent ; quatre étoiles, cooptation dans le club très sélectif de Best of the Alps, norme Afnor… C’est également le moment de valoriser les territoires de montagne, non plus uniquement comme des terrains de jeux pour skieurs, mais aussi comme château d’eau de la planète. La première Conférence Internationale sur l’eau en montagne affirme une nouvelle stratégie et expose au monde, bien avant la mode du développement durable, la nécessité d’apprendre à faire autrement. Très prisé, ce rendez-vous permet aux têtes pensantes de la planète de faire le point sur l’état de l’or bleu. Cette opération marque le virage que Megève s’apprête à prendre. L’arrivée d’Adrien Duvillard et Marithé Crozet confirme et accentue ce choix. Visionnaires, ils comprennent que Megève doit sortir de la mono activité et faire sa place sur un marché en devenir. C’est ainsi que Megève développe ses actions en la matière et obtient en 2007 l’ISO 14001. C’est le premier Office en France à afficher ce label. En octobre dernier, Jean-Pierre Corteggiani fait son entrée dans la maison megevanne. Une nouvelle ère s’écrira peut-être si la station sait prendre le virage annoncé du tourisme de demain tout en continuant d’affirmer sa différence, son identité et son esprit novateur.

(Ci-contre : Près d’un siècle au service de la notoriété de Megève. Pari réussi, pour les directeurs et leurs équipes : 1. M. Le Goff - 2. Jean Roche - 3. André Seigneur 4. Marc Béchet - 5. Marithé de Oliveira et Adrien Duvillard)

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Jean-Pierre Corteggiani Passion Megève

Megève est l’archétype du produit touristique tel qu’il doit être aujourd’hui et dispose de tous les ingrédients d’un produit d’exception

Originaire de Montélimar, cet homme de 51 ans démarre sa carrière à l’Office de Tourisme de Passy. Il poursuit son itinéraire professionnel à Tignes, où il s’emploie durant 7 ans à coordonner les actions de presse et de communication préolympiques, olympiques et post olympiques. L’empreinte de son passage s’exprime notamment au travers d’une seconde place au palmarès des stations de sports d’hiver et une augmentation de 25% du chiffre d’affaires. Il quitte cet univers pour rejoindre les espaces plus iodés des rives de l’Atlantique. A la tête de la SEM et de l’OT des Sables d’Olonne, il optimise les actions de communication du «Vent des Globes». Un travail plébiscité avec le doublement des retombées médiatiques. Il rejoint Port Barcarès puis le Cap d’Agde où il mène une dynamique qualitative et parvient à générer une augmentation du chiffre d’affaires de 20%. Homme de chiffres et de challenges, il s’engage dans un cursus de formation qui débouche sur un poste de Chargé de Cours en Economie Touristique à l’Université de Montpellier. Depuis de nombreuses années, il observe, analyse l’évolution du village. «Megève est l’archétype du produit touristique tel qu’il doit être aujourd’hui et dispose de tous les ingrédients d’un produit d’exception». Sans fatuité, il explique qu’après avoir connu différents types de produits touristiques il a eu la possibilité de balayer le spectre de la typologie de l’économie touristique française. Aujourd’hui sa volonté est de ne trahir ni l’identité du produit Megève, ni les personnes. «Le tourisme responsable représente désormais une donnée incontournable. La richesse environnementale doit être intégrée à la gouvernance et non isolée de l’économie». Encore en phase d’observation et d’analyse, Jean-Pierre Corteggiani envisage de proposer aux élus une stratégie sur cinq ans. «Je suis au service d’une marque, d’une commune, des opérateurs qui la composent. Il y a quelque chose de collectif à faire pour construire l’offre touristique de demain». >

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Depuis 1930 Trois générations de menuisiers Du sur mesure traditionnel ou moderne, pour personnaliser son agencement d’intérieur.

Menuiserie, ébénisterie, cuisines, parquets, agencements, etc ...

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Une signature… “le luxe tout simplement” «La construction c’est pour faire tenir, l’architecture c’est pour émouvoir» disait Le Corbusier. Ce lien entre fonctionnalité et émotion, le promoteur Christophe Cocquerel en a fait son domaine de prédilection. Spécialisé dans la réhabilitation, il restructure et reconfigure les bâtiments en leur offrant une nouvelle vie. Chalets, ateliers ou usines, ouvrent à nouveau leurs espaces à un style de vie totalement en adéquation avec leur environnement et les attentes de leurs occupants.

Texte Selo Press Alpes

Photographies Tops Socquet Megève

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Publi-reportage

entreprises qui ont fait la renommée de la région. 102 m. de long, 4.200 m2 habitables pour 70 appartements qui ont déjà presque tous trouvé preneurs : une «belle opération» qui porte avec la signature, l’éthique de son promoteur. «On réhabilite avec des matériaux d’origine. Les planchers, la structure métallique sont préservés. On refait la toiture en tuile traditionnelle, on conserve la taille des fenêtres en bois…»

Jovial et direct, Christophe Cocquerel, la quarantaine, n’est pas un homme de grands discours. Son mode d’expression c’est l’action. Il réhabilite les bâtiments pour les proposer à la vente ou les rénove pour le compte de propriétaires, un peu partout en France, plus particulièrement à Paris, Lyon, Megève et dans le Nord d’où il est originaire. À Calais, par exemple, il ne donne pas dans la dentelle et mène actuellement à bien la réhabilitation d’un chantier colossal : celle des anciennes usines à tulle qui ont, pendant plus d’un siècle, abrité de nombreux métiers et

Au cœur de la Bourgogne, c’est un ancien entrepôt de viticulteur qui l’a inspiré. Largement ouvert sur les vignobles, il en a fait un lieu de vie dedans/dehors, un exemple parfait d’insertion dans le paysage. «C’est l’une des expériences qui m’a le plus marqué, ajoute Christophe Cocquerel, un couple d’Américains, pourtant habitués aux grands espaces, ont été tellement séduits qu’ils ont décidé sur le champ de tout quitter pour s’installer au Domaine de la Vigne». À Megève, toujours avec le même esprit de respect des matériaux, son sens de la fonctionnalité et de la juste redistribution des volumes, il vient d’achever la rénovation d’un vaste atelier de menuiserie. Il fallait de l’audace et beaucoup d’imagination pour envisager la transformation du lieu en 4 «lofts» spacieux, qu’il préfère appeler «Lodges», dont le décor est un heureux mariage de brut, de rétro et de design

ultra tendance. «J’ai voulu faire quelque chose de différent, non conventionnel, utiliser des matières et des matériaux qui peuvent a priori surprendre mais dont l’association s’intègre parfaitement à la fois dans l’espace et dans la vie». La visite des 3 niveaux réserve des découvertes sympathiques et originales. Le rez-de-chaussée, consacré aux services et aux enfants, invite aussi à la détente discrète avec son jacuzzi très intime, presque secret. Une volée d’escalier plus haut, l’exubérance des volumes, de la lumière et des matières annonce la couleur : ici on vit ! De larges baies au travers desquelles s’invite le Mont-Blanc omniprésent dans le paysage, un vrai et rare privilège ! Une cheminée en acier vieilli, ouverte à 360° et au design audacieux, montant jusque sous la pente de toiture. Hauteur impressionnante de plafond où s’arrime un lustre de cristal projetant ses lumières chatoyantes sur l’espace cuisine Hi Tech. Du vieux bois, des coussins de fourrure, des fauteuils rétro, des canapés cuir, des cadres de photos noir et blanc, des objets ramenés de pays lointains… Un mélange foisonnant et hétéroclite, un voyage original dans le temps et dans un univers à la fois brut et précieux, qui n’est pas sans rappeler l’âme des grandes demeures, avec toutefois un esprit résolument avantgardiste. À l’étage supérieur, la chambre de maître et sa salle de bains traversante sont l’illustration d’un rêve. Rêve de

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Parmi les projets en cours sur Megève, Christophe Cocquerel entreprend la rénovation d’un chalet privé dans un jardin de 600 m2, au centre du village, avec vue imprenables tous azimuts. Il a décidé de faire du «Chalet Rubis», un véritable joyau. Le programme est des plus séduisants : master suite avec dressing et salle de bains, trois suites d’invités, chambre de service, un espace détente avec hammam et jacuzzi… Ce projet de grand luxe prévoit l’utilisation des matériaux les plus nobles et des équipements les plus sophistiqués avec le souci extrême du détail digne d’une signature «haute couture». Toujours en mouvement, il vient d’accepter, pour un client, de s’atteler à la transformation d’un domaine proche de Saint-Tropez, comportant, entre autres, la réhabilitation d’une demeure de 800 m2. Juste un avant-goût, car on lui propose déjà un autre projet d’envergure non loin du port…

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lumière, d’espace, de forêt canadienne à laquelle on a emprunté des branches pour agrémenter une cloison de verre entre le lit et la baignoire. Un plaid tout doux comme une peau d’ours, des vasques de pierre, des miroirs et des spots judicieusement répartis pour éclairer le bois omniprésent. Toujours ce mariage entre les matériaux naturels, et cette pointe d’audace qui sans faire table rase du passé démontre bien qu’en termes d’aménagement, l’imagination maîtrisée ouvre tout grand les portes du rêve !

Si on l’interroge sur cette nouvelle approche, intégrant pour chaque projet de réhabilitation respect de l’environnement, authenticité et techniques de pointe, Christophe Cocquerel aime évoquer la qualité des équipes qui l’accompagnent dans ses démarches : architectes et artisans au savoir-faire reconnu, tous amoureux de leur métier. Pour conclure, ne pourrait-on pas aussi rechercher dans le fondement de ce concept une volonté de liberté d’expression, une recherche de liberté d’exception… la signature «haute couture» du luxe > tout simplement.

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Carnet gourmand

Les Mandarines

La Caboche

Les Marronniers

C'est sur les hauteurs du Mont d'Arbois que Pierre Colard, comme chaque hiver, vous accueille aux Mandarines, le restaurant d'altitude le plus ancien de France, rendez-vous des amis, des fidèles et des stars depuis toujours. Convivialité, charme, cuisine gourmande et vue splendide sur le Mont-Blanc sont les atouts de cet établissement créé en 1934 et cité au GaultMillau. La carte, les fameux plats du jour, les pâtisseries maison et la cave, la plus belle qu'on puisse trouver à 1.800 m. d'altitude, séduisent tous les gourmets. Le solarium et la vaste terrasse plein sud invitent à la détente ou aux pauses sucrées à l'heure du goûter. Pierre a le sens du bien recevoir et, l'hiver, perpétue les mémorables soirées dîners suivies d'une descente aux flambeaux. Ouvert été et hiver.

Directement sur les pistes de ski, cet endroit réputé propose une immense terrasse avec vue sur le massif de Rochebrune, le Mont-Joly et le Val d'Arly. Restauration de tradition : carte variée, copieux plats du jour, spécialités savoyardes, grill extérieur, sandwicherie et snack pour les petites faims ou les skieurs pressés. Détente et bronzing pour après-midi sur les chaises longues en regardant skier les graines de champions sur le petit téléski voisin ou attendre la fin des cours : tout a été pensé pour que le bien-être soit total... L'été, à la croisée des chemins de promenade qui mènent à Rochebrune, le restaurant flanqué de ses grandes terrasses ensoleillées devient le lieu idéal pour se ressourcer et faire au calme le plein de nature. Salades, grillades et spécialités du pays figurent au registre d'une carte qui privilégie toujours la qualité.

Chez Maria, ou l’autre nom d’une institution qui depuis trente ans ne faiblit pas dans le respect de la tradition des bonnes crêpes. Une maturité qui invite aussi à découvrir des spécialités du terroir, salades, potages et bien sûr des galettes de sarrasin déclinées dans de nombreuses saveurs.

Le Mont d'Arbois 74120 Megève Tél. 04 50 21 31 27

Au coeur du massif de Rochebrune, en contrebas (100 m. à pied de la gare du Chamois, de la Caboche et du Rocharbois) Megève - Tél. 04 50 21 55 19

Départ de la télécabine du Chamois Centre ville - 74120 Megève Tél. 04 50 21 22 01

Depuis trois décennies, si l’on voit la carte s’élargir et maintenir son succès, on assiste parallèlement à la considérable croissance de la collection de cafetières émaillées. Et oui, le lieu est aussi réputé pour cette décoration atypique. Située au pied de la télécabine du Chamois, l’adresse se place au coeur des joies de la glisse en hiver pour s’ouvrir sur le havre de paix de sa terrasse l’été.

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LE CINTRA La vie est belle...

Photos P. Gal

Une atmosphère et une ambiance uniques à Megève

Brasserie - Bar - Salon de Thé depuis 1937 Place de l’Eglise Tél. 04 50 21 02 60 www.lecintra.com

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Carnet gourmand

Le Chalet des Jumeaux

Au Vieux Megève

Le Restaurant de Savoie - L’Alpage

Le Chalet des Jumeaux vous propose, comme chaque hiver, une cuisine soignée alliant spécialités savoyardes et carte brasserie. De la classique côte de bœuf aux œufs cocottes… en passant par les pâtes et risottos. Les vins sont toujours sélectionnés avec soin. Ce restaurant piano-bar est l’adresse incontournable de Megève, l’endroit de la fête. Les artistes de passage dans la station n’hésitent pas à venir prendre le micro pour des soirées inoubliables ! Au programme, le Duo de Saint-Tropez du 26 décembre au 10 janvier et Philippe Béfort, qui animera vos soirées à partir du 15 janvier, sera accompagné d’artistes différents tout au long de la saison. Dans un décor typiquement montagnard, vous découvrirez cette année une installation de l’artiste contemporain Fabien Verschaere qui a habillé le bar de son univers singulier. Le Chalet des Jumeaux est aussi à votre disposition toute l’année pour l’organisation de soirées pour vos mariages, anniversaires ou séminaires (cocktail dînatoire jusqu’à 300 personnes). Le plus : une navette 4x4 de 20h à 3h du matin.

Ce restaurant, créé par Max Delacquis et son épouse dans une vraie ferme située en plein coeur du village, compte plus de 4 décennies d’existence. Depuis quelques saisons, leurs enfants ont repris le flambeau. Sans rien changer à l’esprit de la maison, ils s’attachent à toujours garder les valeurs qui ont fait la réputation de cette véritable institution megevanne. La grande salle, réchauffée par la cheminée, a gardé son cachet d’antan et on y sert, sans faillir à la tradition qui règne depuis quatre décennies, les bons plats copieux du pays : charcuteries, fondues savoyardes, fondue bourguignonne, pierre chaude, péla des Aravis, vacherin chaud, et la véritable raclette à l’ancienne… Moins régionale, mais tout aussi délicieuse, la fondue chinoise confirme son succès. Pour finir un bon repas, la grolle ou le café valdotain sont un rite magique auquel il ne faut pas déroger. Il est préférable de réserver.

Pour un dîner et une soirée authentique, près du feu de cheminée, l’Alpage vous attend dans un cadre convivial et chaleureux, typique des chalets de montagne. Côté table, venez découvrir les délicieuses spécialités savoyardes traditionnelles : fondues, raclettes, reblochonnades, pierrades et brasérades… tartes aux myrtilles pour la note sucrée, sans oublier les vins régionaux pour accompagner le tout. Quoi de plus agréable après une journée de ski que de savourer les plaisirs de la montagne également dans l’assiette !

Route du Mont d’Arbois 74120 Megève Tél. 04 50 21 07 39

58 Place de la Résistance - 74120 Megève (face à la patinoire centrale) Tél. 04 50 21 16 44 - Fax 04 50 93 06 69 http:/www.py-internet.com/vieux-megeve E-mail : vieux-megeve@py-internet.com

36 Route du Crêt d’Arbois - 74120 Megève Tél. 04 50 21 30 39 FER-A-CHEVAL@wanadoo.fr www.feracheval-megeve.com

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Piano & Bar, Brasserie & Cuisine savoyarde Hiver & Soir depuis 1986

Route du Mont d’Arbois BP 16 - 74120 Megève Réservations + 33 (0)4 50 21 07 39 - Fax : + 33 (0)4 50 21 06 10 www.laplagedesjumeaux.com plagedesjumeaux@wanadoo.fr

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MEGÈVE PHOTO

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SUR LA TERRE Sunlights

15 ans de people... Barack Obama devient le 44ème Président des Etats-Unis / la 29ème olympiade d’été s’est déroulée à Pékin / 60ème anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’Homme / la France prend la présidence de l’UE / Sylviane Grosset-Janin est élue maire de Megève... Et depuis beaucoup plus de 15 ans les stars illuminent le firmament megevan...

2008

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Crédits photo : Pierre Boullet, Pierre Photo, Altitude Photo, JJF, Photo Passion, Jean-Claude Ligeon, Megève Photo, Europhoto, Imagine Photo, Royal Picture

1994 - Robert Hossein et sa femme Candice Patou venus se ressourcer aux Fermes de Marie

1994 - Philippe Gildas, drivé d’une main de maître par André Seigneur, directeur de l’Office du Tourisme

1995 - Le couple Christian Clavier - MarieAnne Chazel vient régulièrement à Megève, aux Fermes de Marie et au Saint-Nicolas

1994 - Trio de choc et d’habitués sur la terrasse de l’Alpette, Enrico Macias, Sacha Distel et le compositeur Jacques Revaux

1994 - Alain Bompard, président de l’Office du Tourisme et Patrick de Carolis en pleine zone interdite

1995 - La Duchesse d’York Sarah Ferguson en chenillette

1995 - La Baronne Nadine de Rothschild a ennobli de sa présence le vernissage du sculpteur Pierre Margara aux Fermes de Marie

1995 - Le Baron Empain qui fréquente assidûment Megève avec son épouse et Patrick Demarta

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SUR LA TERRE Sunlights

1995 - Marlène avec ses deux chouchous de Megève, Doumé et Jean-Pierre Rodas du Pallas Café

1996 - Eddie Barclay et Madame, fidèles d’entre les fidèles

1996 - Le réalisateur Roger Vadim et l’actrice Marie-Christine Barrault font presque chaque hiver une apparition dans la station

1997 - Son altesse Albert de Monaco, accompagné de Dany ont fait escale au Chalet Idéal, aux Fermes de Marie, chez Nano et au Super Megève

1997 - George Michael fête Noël aux Fermes de Marie

1996 - William Leymergie présentateur de Matin-Bonheur et ses caméras à Megève

1997 - Patrick Bruel descendu au MontBlanc pour un séjour de remise en forme

1997 - Jean-Paul Allard et Jean-Pierre Haigneré

1996 - L’actrice Clémentine Célarié s’offrant un bon bol d’air des cîmes

1996 - Jean-Pierre Foucault prenant la pose sur la terrasse des Mandarines

1997 - Marc Lavoine et Yves Cauquil au Palo Alto

1997 - Karl Zéro redoutable présentateur du Faux Journal sur Canal + avec Patrick Mourot sur la terrasse panoramique des Mandarines

1998 - Sacha Distel et Serge Girardot à l’Alpette

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1998 - Jean-Claude Moreu entouré de Norbert Lemoine et d’Eddie Barclay

1999 - Laetitia et Johnny Hallyday, pour la 1ÈRE fois à Megève, aux Mandarines

1998 - Michel Drucker pilote confirmé, fidèle à l’altiport de Megève

1999 - Francis Huster et Cristiana Reali en compagnie de Nano à La Sauvageonne

1999 - Henri Chapier et Stan Boullet

1999 - Zanini et ses amis Christian Dazy et Lorella Santiago aux 5 Rues

1999 - Evelyne Mourot et le créateur Kenzo aux Mandarines

1999 - Jean-Claude Moreu (Chalet des Jumeaux) et Jean-Louis Borloo

1999 - La Haut-Savoyarde Véronique Jannot de repos à Megève

2000 - Véronique Genest et son moniteur de ski, Maurice Grosset

1999 - Marc Veyrat, Johnny Hallyday et Patrick Mourot aux Mandarines

1999 - Paulette Coquatrix aux Enfants Terribles avec Jean-Pierre Zanchi

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SUR LA TERRE Sunlights

2000 - Pierre Bonte à Megève à l’occasion du CIJAC

2001 - Didier Barbelivien et sa femme, fidèles à Megève

2000 - Jean-Luc Biset, Nelson Montfort et Philippe Guilhem

2001 - Gotainer et Annie au restaurant Super Megève

2002 - Macha Béranger de passage à l’Hôtel le Manège

2004 - Yves Reigner et Nano à La Sauvageonne

2001 - Didier Barbelivien, Nano et Demis Roussos à La Sauvageonne

2002 - Sacha et Francine Distel célèbrent l’anniversaire de leur union à La Sauvageonne

2002 - Freddy et Roman Polanski au Chamois

2003 - Laetitia Hallyday et son moniteur Fred Azzolin sur les pistes du Mont d’Arbois

2003 - Duo remarqué entre Claude Brasseur et Philippe, chanteur du Chalet des Jumeaux

2004 - La chorégraphe Mia Frye accompagnée de Jean-Claude Ligeon sur les pistes du Mont d’Arbois

2004 - Sofia Loren et son fils chez Paolo, au Mirtillo

2004 - Marc Béchet et la belle Sylvie Tellier, Miss France 2003

2004 - Philippe Guilhem et Claude Zidi, parrain de la 4eme Snow Golf Cup

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2005 - Patricia Kass reçue au Cintra par Fabrice

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2005 - Cerrone, le roi du Disco, chez Franck au Refuge

2006 - Alain Prost et Nano à La Sauvageonne

2007 - Dany Boon et le légendaire Raymond au Super Megève

2007 - Pierre Palmade pour un déjeuner à l’Alpette

2005 - Pierre Boullet et Philippe Béfort

2006 - Nagui et Fanny à l’Alpette

2007 - Rhoda Scott, Pierre Margara et Stone

2007 - Dany Boon et Gérard au Super Megève

2005 - Pierrie Boullet et Alexis de 8 Mont-Blanc

2006 - Yves du Palo Alto avec le DJ vedette Bob Sinclar

2007 - La famille Moreu réunie à l’occasion des 20 ans du Chalet des Jumeaux

2008 - Jean Reno en balade dans la station

2008 - Claudia Schiffer en promenade au Mont d’Arbois

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