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« Médiation ou droit collaboratif: la clé d’un divorce réussi. »

trouvé lors de la médiation est donc ancré dans la réalité familiale tout en s’insérant dans le cadre légal, ce qui favorise la pérennité de l’accord trouvé par les parties avec l’aide du médiateur.

À l’heure où de nombreux couples souhaitent divorcer de manière rapide et dans une maîtrise des coûts, les modes alternatifs de résolutions des conflits, à l’instar de la médiation et du droit collaboratif, s’illustrent comme le cheminement vers une solution gagnante pour chacune des parties.

La médiation est marquée par la présence d’un tiers neutre et impartial qui accompagne les anciens partenaires dans la recherche de solutions équilibrées et durables. Ce procédé repose essentiellement sur une communication constructive qui s’oriente autour de la perspective d’un résultat individualisé et mieux adapté. Partant, la médiation permet le maintien ou le rétablissement d’une relation saine et respectueuse entre les parties. L’accord consensuel

Le processus de droit collaboratif implique que chacune des parties soit représentée par un avocat formé au droit collaboratif. Ce processus se déroule en cinq étapes définies et prend la forme de réunions en présence des parties et des avocats. Les étapes sont les suivantes : 1) la phase des récits, durant laquelle les parties s’expriment librement sur les raisons de leur présence, leurs attentes, leur vécu ; 2) la phase des besoins, durant laquelle les intérêts sont identifiés (besoin de sécurité financière, besoin de lien avec les enfants par exemple) ; 3) la phase d’objectivisation, durant laquelle les éléments factuels sont établis, tels que les budgets, la valorisation des biens immobiliers, des sociétés ; 4) la phase de création des options, lors de laquelle tous recherchent ensemble le maximum de possibilités pour régler la situation et 5) la phase de choix des options et de rédaction des accords. La parole est donc prioritairement donnée aux parties afin qu’elles identifient rapidement et efficacement les questions essentielles ainsi que les diverses solutions envisageables. Les avocats développent de leur côté une écoute active afin d’en appréhender les tenants et aboutissements. Dans le cas où un accord n’est pas trouvé, les avocats sont contraints de se retirer du dossier. Cette obligation permet d’établir un climat de confiance et d’échanges transparents entre les anciens partenaires. En définitive, les modes de résolutions amiables des conflits favorisent un échange constructif et honnête. Ils permettent d’aboutir à des ententes durables, équilibrées et satisfaisant les intérêts et besoins de toutes les parties. De plus, en optant pour ces modes alternatifs, les parties s’engagent à ne déposer aucune procédure ou à suspendre celle en cours. Une procédure de divorce longue, douloureuse et coûteuse peut ainsi être évitée.

Entrepreneurs et start-ups

Offrir un accompagnement juridique aux jeunes entrepreneurs, telle est la mission que s’est donnée Hapen. Dans cette interview, sa cofondatrice, Délia Zreikat, explique les objectifs de son entreprise.

Délia

Délia Zreikat, pourquoi avez-vous décidé de fonder Hapen il y a deux ans ?

Passionnée par le monde de l’entreprenariat, j’ai constaté que les start-ups avaient besoin d’un type de soutien juridique différent de celui des sociétés établies. Elles disposent souvent de ressources limitées et nécessitent d’être accompagnées par un professionnel de confiance comprenant les enjeux.

Quels services offrez-vous ?

Nous offrons une gamme complète de services juridiques pour les entrepreneurs. Nos clients nous sollicitent aussi bien pour la création de leur société que pour l’établissement de l’ensemble des contrats en vue d’une levée de fonds. Nous sommes également spécialisés en matière de réglementation financière et accompagnons les start-ups dans leurs démarches auprès des autorités.

Quels conseils donneriezvous aux entrepreneurs ?

Engagez un avocat compétent dès le lancement de votre entreprise ! Les entrepreneurs ont tendance à économiser sur les coûts juridiques à leurs débuts, mais il s’agit là d’une fausse économie. Nous sommes malheureusement trop souvent consultés pour des litiges entre cofondateurs par exemple, la cause du désaccord étant couramment l’absence d’une convention d’actionnaires rédigée par un professionnel. En collaborant avec un avocat dès le départ, l’entrepreneur s’assure de protéger au mieux ses intérêts commerciaux et de faire des économies considérables en évitant des litiges futurs.

Les services juridiques coûtent cher en principe. Quelles solutions proposez-vous ?

Nous comprenons que les entrepreneurs ont besoin de budgétiser leurs dépenses, et cela n’exclut pas les services juridiques. La méthode de facturation horaire, traditionnellement appliquée par les avocats, ne répond pas aux attentes des jeunes pousses, le montant de la facture étant imprévisible. Notre but en lançant Hapen était de s’aligner à ce besoin de prévisibilité des coûts. Nous proposons donc des forfaits et, quand la nature du service ne le permet pas, des packages horaires à des tarifs dégressifs en fonction du nombre d’heures de travail requis.

Est-ce cela qui décide les entrepreneurs à vous contacter ?

Oui, en partie. Nous avons également l’avantage de travailler exclusivement avec des entrepreneurs et des start-ups, ce qui nous a permis de développer une approche résolument pratique et orientée business. Nous fonctionnons d’ailleurs un peu comme une start-up nous-mêmes et comprenons donc les défis auxquels elles font face quotidiennement.

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