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Parentalité : Un parcours d’obstacles
Quand la parentalité devient un parcours du combattant
Lorsque la décision est prise, certaines femmes parviennent à tomber enceintes en seulement quelques semaines. Pour d’autres, le parcours est semé d’embûches. Entre un environnement qui peut être nocif à la procréation et les alternatives médicales, les paramètres à prendre en compte sont multiples.
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En 2018, les naissances étaient en baisse de 1,1 % par rapport à 2017. Bérengère Monhonval est Partenaire Enfants-Parents de l’Office de la Naissance et de l’Enfance en consultation prénatale et conseillère sage-femme. L’ONE est un organisme pour les questions relatives à l’enfance de 0 à 18 ans. « Nous savons que la fertilité est en baisse. »
Parmi les raisons, il y a celles qui sont liées à notre environnement. « C’està-dire notre façon de nous alimenter, les perturbateurs endocriniens, ce qui nous entoure. » L’ONE s’inscrit dans une logique de prévention primaire, avec des entretiens. « Nous pouvons mettre le doigt sur un problème en amont, pour faire en sorte qu’un couple n’ait pas de problème lorsqu’il souhaite faire un bébé », explique Bérengère Monhonval. Mais parfois, une réorientation vers le corps médical est nécessaire.
Travailler sur les causes environnementales ne suffit pas toujours en effet. Mia Fievez est thérapeute spécialisée en fertilité et coach certifiée. « Le délai moyen pour concevoir se situe entre 8 et 12 mois.» Mais lorsque le bébé se fait attendre plus longtemps, il est conseillé aux couples d’effectuer des examens de fertilité. « Idéalement, les tests de fertilité doivent être faits tant chez la femme que chez l’homme. Les causes d’infertilité peuvent provenir de l’un ou de l’autre, voire des deux dans certains cas. » Mia Fievez précise que selon les résultats, la prise en charge proposée ira d’une simple stimulation hormonale à un traitement plus invasif. Parfois, cette stimulation ne donne pas les résultats souhaités. « Les couples peuvent passer à une insémination artificielle, qui fait partie de la Procréation médicalement assistée. » Lorsque l’insémination n’aboutit pas, l’étape suivante est la fécondation in vitro : « Que ce soit une FIV classique ou une FIV ICSI, c’est-à-dire avec une injection intracytoplasmique ou encore avec un don d’ovocyte. » Mia Fievez souligne que ces traitements ne sont pas anodins. « Ils sont très lourds à supporter tant physiquement que moralement, c’est beaucoup de bouleversements hormonaux, un ascenseur émotionnel difficile à vivre. »
Il faut noter que si ces procédés ne donnent rien, le couple peut encore envisager l’adoption. Mais attention. Mia Fievez : « L’adoption n’est pas un plan B ! Ce doit être une démarche mûrement réfléchie, d’autant qu’elle est loin d’être facile. Les couples qui tentent la procréation médicalement assistée le font souvent pour avoir un enfant à eux et pour vivre cette grossesse. L’adoption est un processus totalement différent. »
— MIA FIEVEZ
Par Charlotte Rabatel
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Une aide aux parents, avant, pendant et après l’accouchement !
Sans jamais interférer ni influencer dans les choix des (futurs) parents, la doula les seconde, dispensant à la fois des conseils avisés et des aides très pratiques.
Si elle apporte une dose de bonheur incalculable, l’arrivée d’un enfant, des débuts de la grossesse jusqu’à ses premiers mois de vie, bouleverse aussi les jours (et les nuits) de son entourage. Et il serait dommage, pour ne pas dire coupable, de nier cette réalité. Stéphanie Halleux, Présidente de l’association des Doulas Francophones de Belgique, précise : « La doula accompagne la femme dans ses changements émotionnels et corporels, ainsi que dans les questionnements qui l’envahissent. Elle soutient également la famille qui l’entoure et qui se voit impactée par l’arrivée de bébé. La doula informe la femme enceinte de sorte qu’elle prenne confiance en ses capacités d’enfantement, puis de mère et l’aide à se reconnecter aux ressources qu’elle a en elle. Ensemble, elles réfléchissent, par exemple, au projet de naissance. Elles peuvent aussi prévoir et mettre en place le retour à la maison avec bébé, car, il faut bien le noter, la femme est très entourée jusqu’à la naissance de son bébé, mais se retrouve souvent face à un grand isolement de retour dans le cocon familial. C’est là qu’intervient à nouveau la doula dans l’accompagnement en post-partum. De nos jours, les familles sont plus éclatées, on vit moins en ‘’tribu’’, où les autres membres d’une famille étaient tout près des jeunes parents pour les aider. La solution apportée par la doula vise à limiter, notamment, les soucis liés à ces éloignements. »
Il n’y a donc plus d’hésitation à demander l’accompagnement par une doula. « Nous sommes complémentaires au suivi médical, et en même temps, aussi, de plus en plus essentielles. La société actuelle minimise trop la période qui entoure l’accouchement ! Elle exige beaucoup des (futurs) parents, sans leur laisser le temps de s’écouter et de se préparer à l’accouchement comme à l’arrivée de bébé dans le foyer familial. La doula offre cet espace privilégié et adapté aux besoins des femmes et des familles et les seconde en cas de besoin. »
Stéphanie Halleux
Présidente AFDB
L’ASBL « Association Francophone des Doulas de Belgique », fondée depuis le 23 octobre 2008, offre un cadre professionnel aux doulas qui proposent un accompagnement périnatal non médical à d’autres femmes. L’association compte à ce jour plus de 80 membres réparties dans toutes les provinces de Belgique francophone. www.doulas.be
doulas.be
Votre enfant est-il bien protégé ?
Même si votre enfant a reçu un vaccin contre la méningite, il est possible qu’il ne soit pas vacciné contre les différents types de méningites à méningocoques (A, B, C, W et Y). Environ 1 personne sur 5 qui contracte cette maladie rare peut souffrir de graves conséquences telles que des cicatrices cutanées, une perte auditive, la perte de membres ou des troubles mentaux.1,2
Environ 1 personne sur 10 qui contracte la maladie peut ne pas survivre.1 En 2019, 107 cas de méningites à méningocoques ont été observés en Belgique.3 Demandez à votre pédiatre ou médecin comment protéger votre enfant contre les différents types de méningites à méningocoques.

AM MBRE RE
1. World Health Organization (WHO), 2018, Meningococcal meningitis, Factsheet. 2. Rosenstein NE, et al. N. Eng Journal Med, 2001; 344; 1378-88. 3. Sciensano, maladies bacteriennes, 2020, Centre nationale de référence des méningocoques, Bulletin d’information Méningococcies, 2019. NP-BE-GVX-ADVT-200004 - Jan 2021 | ER : GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v. Site Apollo Avenue Pascal, 2-4-6 1300 Wavre Belgique.