
5 minute read
Enfants en difficulté, à vous de jouer
Enfant en difficulté, comment l’aider à s’en sortir ?
« Cancre » ou « pipelette », les petits surnoms attribués dans les salles de classe nous semblent déjà loin. Après une nouvelle année peu ordinaire, comment gérer la phobie scolaire, le manque de confiance et le retard d’apprentissage ?
Advertisement
Tous les enfants ne vivent pas l’école à la maison de la même façon. Certains gardent les séquelles d’un retard accumulé ou montrent un désintérêt pour l’école. L’isolation sociale et l’enseignement à distance ont laissé des traces qu’il faut maintenant effacer et corriger. Séverine Simon est directrice adjointe de l’Athénée Royal d’Esneux. « Qu’ils s’agissent d’élèves studieux ou d’élèves déjà en grosses difficultés, apprendre à travailler seul a été quelque chose de nouveau et difficile pour beaucoup d’entre eux. Certains nous ont surpris par leur discipline et d’autres, d’habitude très timides en classe, ont pu, grâce à la plateforme en ligne, sortir de leurs coquilles et poser beaucoup plus de questions aux professeurs. Malgré tout, on constate qu’en général, la dynamique a été totalement chamboulée. Pour que tout se passe au mieux, il va falloir rapidement corriger le tir et être attentif aux besoins de chacun. »
Si le décrochage scolaire est un phénomène que l’on retrouve partout, pour Julie Lumen, facilitatrice d’école chez Perspective Brussels, il est indispensable d’identifier les facteurs de risques, le type de décrochage scolaire et d’en connaître les différents degrés.
« Du milieu social dont il est issu à la personnalité du jeune, en passant par ses fréquentations et sa famille, les facteurs de risques menant au décrochage sont nombreux. Sans oublier le manque de confiance en soi, la phobie scolaire, le retard accumulé ou un soudain désintérêt pour l’école, il s’agit d’éléments pouvant mener à un décrochage passif ou actif. Il est important de détecter ces signaux d’alerte et ne pas laisser l’enfant basculer. » Parmi les mesures possibles, la prise de contact avec la direction de l’établissement scolaire et l’appel au centre PMS le plus proche font partie des 1ères étapes de la prévention. « On ne le sait peutêtre pas, mais il y a de nombreux points d’informations disponibles pour contrer le décrochage scolaire. À Bruxelles, par exemple, les parents peuvent se tourner vers plusieurs antennes développées par Infor Jeunes. »
Du cours de soutien pédagogique à celui de remédiation en passant par des systèmes de tutorat, les familles et établissements scolaires vont devoir travailler main dans la main afin d’offrir aux élèves une structure et un rythme d’apprentissage adaptés à leurs nouveaux besoins. « Nous sommes particulièrement attentifs à veiller à avoir une remédiation par rapport aux compétences. Le programme pédagogique des élèves et les mesures de soutien scolaire prendront encore plus leur sens cette année », explique Julie Lumen.
— JULIE LUMEN

« Le multilinguisme comme moteur de développement »


Pourquoi l’apprentissage des langues dès le plus jeune âge ?
Profitons de la plasticité du cerveau de l’enfant très jeune qui possède la capacité naturelle d’apprendre plusieurs langues sans effort.
Depuis plus de 40 ans Kiddy & Junior Classes axe l’apprentissage sur une méthode naturelle et vivante dès l’âge de trois ans.
Notre expérience nous montre l’aisance des très jeunes enfants à intégrer les différents phonèmes et les structures linguistiques.
L’enfant en contact avec une ou plusieurs langues étrangères tout au long de son enfance, devient un jeune ouvert au monde et respectueux des autres. Au-delà de la communication pure et avec le développement de la maitrise de plusieurs langues, d’autres compétences sont également acquises.
Nous parlons ici des compétences tels que les « soft skills » devenues un atout majeur dans la vie professionnelle :
• L’enfant développe sa curiosité envers le monde extérieur • Il développe sa capacité à la tolérance et à la différence • Il améliore sa capacité de concentration, notamment dans son parcours scolaire • La créativité dans de nombreux domaines • La capacité de résolution des problèmes est positivement impactée • L’enfant discrimine un large éventail de sons naturellement appartenant à des langues différentes de sa langue maternelle. • La flexibilité mentale est favorisée par le multilinguisme.
L’apprentissage d’une langue étrangère ouvre la porte à une aisance bien plus grande pour des langues additionnelles.
Il est important de profiter de cette extraordinaire plasticité du cerveau de l’enfant très tôt.
Le petit enfant apprend naturellement par mimétisme. À l’âge de l’adolescence, cette plasticité diminue sans pour autant que le jeune perde ses acquis.
Cependant, la persévérance de la pratique quotidienne de la langue étrangère permettra l’approfondissement d’une communication fluide et efficace.
Tout parent peut constater que son préadolescent, à un moment donné, semble utiliser un vocabulaire plus restreint. Cette phase serait simplement dû au développement physiologique. Une fois passé cette étape, le jeune retrouvera les connaissances stockées dans son cerveau.
Le contact et la pratique quotidienne lui apporteront une aide précieuse.
Nous devons garder à l’esprit que chaque enfant, chaque jeune, chaque personne a son propre rythme d’apprentissage et qu’il est primordial de le respecter. L’approche bienveillante tenant compte des capacités uniques de chacun, tout en évitant la compétition, sera la clé de la réussite.
Apprendre avec plaisir et enthousiasme, attise la curiosité, ce qui va inciter l’apprenant à rechercher de lui-même d’autres connaissances. Par-là, il deviendra autonome et acteur de son apprentissage. Les connaissances acquises s’imprègneront à long terme.
La mission de Kiddy and Junior Classes depuis 1980 est d’être partenaire de l’enfant et du jeune, dans son éducation et son développement de manière bienveillante.
Ce qui nous tient à cœur est de donner, petit à petit, à l’enfant la capacité de s’exprimer dans une langue étrangère, de gagner en confiance, et en fluidité d’expression.
L’immersion dans la langue est de mise pour que les enfants « pensent » dans la langue étudiée.
Pour les tous petits, le jeu est un véritable moteur d’apprentissage et donne du sens à ce processus.
Après l’âge de 6 ans, au fur et à mesure que l’enfant acquière de la maturité, nous intégrons des concepts linguistiques ciblant une communication orale et écrite, riche et nuancée.
En plus de nos formations en présentiel, nous développons les cours en ligne afin de donner l’opportunité aux enfants ne pouvant se déplacer à Bruxelles, de suivre des formations de qualité.
Notre centre de langue offre des cours à l’année et des stages de vacances.