Fokus Entrepreneur

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C E D O SS I E R E ST P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G AG E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D AC T I O N D U V I F / L ' E X P R E SS

AOÛT ‘19

ENTREPRENEUR

Grégoire Dupuis Repenser l’animation économique

Entrepreneurs en herbe Des structures d’aides existent

Arnaud Daxhelet Transmettre le flambeau et réussir

FRANÇOIS FORNIERI

”L’ouverture et la transparence sont essentielles dans une entreprise.”

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ÉDITO GRÉGOIRE DUPUIS

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Repenser l’animation économique En juin 2019, dans une dynamique régionale de rationalisation, Charleroi Entreprendre est lancé pour faciliter l’accompagnement des entrepreneurs. Ce chantier avait été identifié comme prioritaire dans la dynamique initiée à travers le plan CATCH.

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u’elles soient publiques ou privées, les structures d’animation économique sont essentielles en Wallonie. Le tissu économique wallon est constitué à 83.7 % d’entreprises de moins de 10 salariés; c’est donc notamment en accompagnant et en outillant mieux nos entrepreneurs et nos PME que doit s’opérer le redéploiement économique wallon. Ce diagnostic est d’autant plus vrai dans des bassins en transition économique comme Charleroi, présentant un niveau d’instruction inférieur à la moyenne wallonne qui complexifie le passage à l’acte entrepreneurial. Un déficit qui peut se voir en partie compensé par un accompagnement adéquat. Malgré l’importance de ces dispositifs, un constat d’illisibilité de l’animation économique doit être posé. Le modèle actuel de « l’offre », subsidiant les structures d’accompagnement plutôt que les porteurs de projets, est inadéquat: des structures sont financées à un instant t pour pallier un besoin identifié qui, de par la nature même de l’entrepreneuriat, évolue très rapidement. De nouveaux programmes sont alors créés au lieu d’améliorer de façon continue les dispositifs existants. Cette logique, répliquée sur plusieurs années, a généré une multiplication des structures et une importante dilution des compétences.

public. Deuxièmement, certains porteurs de projets ne se font pas accompagner par manque de lisibilité des instances et abandonnent la voie entrepreneuriale. Enfin, de nombreuses entreprises ne mobilisent pas les dispositifs existants pour accélérer leur développement par simple ignorance de leur existence.

Le tissu économique wallon est constitué à 83.7% d’entreprises de moins de 10 salariés.

Ce constat constitue un triple échec. Premièrement, la multiplicité des structures et l’absence d’économie d’échelle peut mener à une inefficience de l’utilisation de l’argent

Aujourd’hui, porté par la dynamique du plan CATCH, ce constat nous a mené à un momentum de rationalisation de ces outils. Au niveau régional d’abord, avec notamment l’établissement du guichet unique 1890, mais également au niveau local, avec la création de Charleroi Entreprendre, une entité regroupant les différentes structures publiques d’animation économique sur Charleroi Métropole. Il est du devoir des autorités publiques de capitaliser sur ce momentum en basculant du modèle de l’offre vers un modèle de la demande, axé sur la subsidiation des entrepreneurs en lieu et place des structures d’accompagnement. Restera alors aux structures d’animation de justifier leur valeur ajoutée en se réinventant chaque jour et en se spécialisant, afin de recevoir une proportion croissante de leurs revenus en fonction de la valeur créée pour leurs clients.

TEXTE GRÉGOIRE DUPUIS, CHARGÉ DE LA TRANSFORMATION DE CHARLEROI ENTREPRENDRE

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CONTENU... 04 Conseils aux entrepreneurs en herbe 06 Cybersécurité: de l’importance de bien se protéger 08

Interview: François Fornieri, Mithra

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Entreprise, attention au greenwashing

12 Envisager sa société de manière pérenne 14

Arnaud Dexhelet: Transmettre le flambeau et réussir

ÉQUIPE. COUNTRY MANAGER: Christian Nikuna Pemba RÉDACTEUR EN CHEF: Ellen Van Hoegaerden ÉQUIPE ÉDITORIALE: David Hainaut Louis Matagne PHOTO EN COUVERTURE: Frederik Hamelynck LAYOUT: Baïdy Ly IMPRESSION: Roularta

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START-UP STRUCTURES D’AIDES

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Conseils aux entrepreneurs en herbe La tentation est toujours présente chez le « starter » de lancer son affaire rapidement et sans aide extérieure. Pourtant, bien s’entourer et prendre le temps de tester son projet constitue d’excellents réflexes de survie.

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ne certitude: dans l’entrepreneuriat, le risque zéro n’existe pas. Qui peut, en effet, être absolument sûr que sa « bonne idée » va séduire le marché et se transformer en un business florissant? Il est toutefois possible de fortement réduire les risques d’échec en adoptant une attitude réaliste et proactive dès le départ. Voici quelques clés. « Beaucoup de starters viennent nous trouver avec cette question: dans quel secteur dois-je me lancer pour réussir? » explique Éléonore Dubois, directrice du développement économique à l’UCM. « Or, ce n’est pas dans ce sens que ça fonctionne. Le projet que vous portez doit être en adéquation avec vous-même, vos compétences et vos acquis », poursuit-elle. Un facteur humain qui ne doit donc jamais être négligé, y compris pour des raisons stratégiques ou financières. « Questionnez-vous vraiment sur vos valeurs et les bénéfices du projet pour votre développement personnel », recommande pour sa part Sandrine Francis, cheffe de projet au Cide-Socran, un centre d’innovation et de développement d’entreprises. Un travail introspectif qui vaut aussi pour les éventuels partenaires. En effet, il n’est pas rare que des partenariats débutent en histoire d’amour et finissent en véritable cauchemar, parce que les associés ne s’étaient pas mis d’accord sur la philosophie du projet ou ne comprenaient pas les implications juridiques d’une création de société. « À ce sujet, réaliser un pacte fondateur avec l’aide d’un conseiller juridique peut déjà aider à poser les choses », ajoute cette dernière.

ouvriront parfois les yeux du novice sur des problèmes qu’il ne soupçonne pas, en l’aidant par exemple à décortiquer les formalités administratives du secteur, à choisir sa forme juridique, à protéger son statut social ou encore à trouver les meilleurs financements

pour son projet. Mais bien s’entourer est essentiel au-delà des prémisses à la création d’entreprise. « Un entrepreneur, c’est un chef d’orchestre », explique E. Dubois. « C’est une erreur de croire qu’on peut multiplier les casquettes et tout faire soi-même. »

Il existe des entrepreneurs polyvalents mais soyez conscients de vos forces et faiblesses. — ÉLÉONORE DUBOIS, UCM

Les incontournables? Le comptable, le courtier en assurances et le juriste. Ceux qu’on oublie trop souvent? Les experts en ressources humaines, marketing et communication. « À notre époque, avec Internet et les nouvelles technologies, trop de gens pensent maîtriser naturellement les outils de communication, mais c’est un métier à part entière », avertit Sandrine Francis. « Je conseille de rapidement confronter son idée au monde extérieur, c’est-à-dire aux réalités du marché et à sa future clientèle », analyse-t-elle. « C’est parfois une petite claque, parce que le porteur de projet est amoureux de celui-ci et réalise qu’il ne répond pas vraiment aux attentes du public. Mais autant s’en rendre compte avant d’avoir élaboré un plan financier trop complexe ou investi dans un prototype couteux. » Il faut donc s’armer d’humilité en acceptant de soumettre son idée à la critique, et éventuellement la faire évoluer en fonction de la demande réelle de sa clientèle. « Il ne faut pas non plus sous-estimer le rôle du réseau », suggère Dubois. Rencontrer des acteurs de terrain, par exemple des entrepreneurs actifs dans le secteur visé, permet de sentir les dernières tendances et de recevoir de précieux tuyaux, voire plus. « On fonctionne de plus en plus dans un système de recommandations », confirme la directrice. S’intéresser aux activités de fédérations comme l’UCM ou à celles des chambres de commerce et du Groupe BNI pourrait donc s’avérer utile.

De très nombreuses structures d’aides aux entrepreneurs existent, tant en Wallonie qu’à Bruxelles, et proposent des tarifs préférentiels grâce aux subsides régionaux ou européens. Elles ont une vision très large du sujet et

TEXTE LOUIS MATAGNE

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Faire prospérer son entreprise, l’assurance Protection Juridique y contribue ! Vincent LOCUS Sales Director, Technical Expertise & External Relations

Les PME et les indépendants sont souvent démunis lorsqu’ils sont confrontés à un litige et sont d’autant plus vulnérables en cas de création d’une entreprise ou lorsqu’ils se lancent dans une nouvelle activité. Quels sont mes droits et comment les faire valoir? Quelles formes juridiques et délais doivent être respectés ? Quels arguments percutants opposer à son adversaire ? Des moyens financiers suffisants sont-ils disponibles pour aller en justice ? A toutes ces questions, l’assureur Protection Juridique apporte des solutions qui permettent à l’assuré de ne pas s’en préoccuper et de se consacrer pleinement à l’essor de son activité professionnelle. Un problème contractuel avec un client, un fournisseur, une compagnie d’assurances, un litige avec le fisc ou avec un membre du personnel, l’utilisation frauduleuse de données sur le Net et dans bien d’autres litiges encore, nos juristes mettent leurs expertises au service de l’assuré en prodiguant des conseils via une ligne téléphonique dédiée à l’assistance juridique. Dans le cadre de la phase extrajudiciaire, nos juristes mettent tous les moyens en œuvre pour aboutir à un règlement correct et rapide du litige et qui correspond aux intérêts et aux droits de l’assuré. S’il faut passer à une phase judiciaire, nous prenons en charge l’ensemble des frais et honoraires de l’avocat, de l’expert, les frais de justice, l’indemnité de procédure lorsque l’assuré perd le procès, etc. Un coût qui peut être élevé et qu’on préfère ne pas payer, surtout lorsqu’on débute.

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Indépendant, comment s’assurer? Parce que la vie d’un indépendant n’est pas souvent un long fleuve tranquille, mieux vaut bien se préparer à affronter le futur avec les bons outils. Jean-Marc Bernard, Sales Manager – Employee Benefits chez Wilink, nous en dit plus…

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uelle est la première démarche à laquelle devrait se soumettre un indépendant lorsqu’il se lance? « Outre les préoccupations propres à son secteur, il devrait s’adresser à un partenaire en solutions financières, dont le spectre de tâches va de l’analyse de risques jusqu’à un plan de développement optimal. » Au niveau des assurances, quels sont les risques de base contre lesquels doit se prémunir tout indépendant? « Les risques immédiats contre lesquels s’assurer obligatoirement sont au nombre de deux: les accidents de travail si l’entreprise compte des salariés, ainsi que ceux liés aux véhicules de la structure. Viennent ensuite les risques spécifiques à l’activité. »

Chaque indépendant ne souscrit donc pas exactement aux mêmes types d’assurances? « Exactement! Mais cela n’empêche pas certaines constantes, comme la “responsabilité civile”. Le propriétaire d’un snack ferait bien de bénéficier d’une “RC” si jamais ce qu’il sert comportait, à son insu, des bactéries qui rendent certains clients malades. Tandis qu’un consultant en informatique pourrait livrer un logiciel endommageant les infrastructures informatiques de l’un de ses clients, ou mettant en danger la cybersécurité de ce dernier… Nous entrons là dans le domaine du “risk management”! Avec la possibilité d’opter, par exemple, en plus, pour une protection juridique couvrant d’éventuels frais d’avocat. Bien entendu le but n’est pas que tout le monde s’assure aveuglément contre tout. Il importe de

placer le curseur au bon endroit…Le “surmesure” est la clé. » Le type d’assurances prises évolue-t-il aussi en fonction du cycle de vie de l’activité indépendante? « Quand on commence à gagner de l’argent et que le projet se développe bien, il faut penser à pérenniser l’activité tant que faire se peut. Se demander ce qui se passera si, un jour, le dirigeant n’était plus en état d’assumer le chiffre d’affaires pour cause de maladie, ou d’honorer des prêts. De son côté, le dirigeant pourra, lui, se tourner vers une assurance de type “revenu garanti”, afin de maintenir son train de vie. » Vient aussi, au même moment, le temps de l’optimisation fiscale… « De fait, si la société engendre des

bénéfices, l’objectif sera d’en profiter au maximum, tout en restant bien entendu dans la légalité. Un dirigeant est généralement entouré de plusieurs conseillers : notaires, fiscalistes et comptables. Toutefois, s’ils s’avèrent le plus souvent connaisseurs et compétents dans leur domaine respectif, ils ont parfois tendance à réfléchir en “silo”, indépendamment des autres métiers. C’est pourquoi une solution globale, logique et structurée, intégrant le tout de manière cohérente, reste indispensable. »

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DIGITALISATION SÉCURITÉ INFORMATIQUE

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Cybersécurité: de l’importance de bien se protéger Google booste son site belge Début juin, Google a annoncé l’investissement de 600 millions d’euros supplémentaires sur son site belge de Saint-Ghislain, soit un total d’1,6 million d’euros. De quoi permettre la construction d’un centre de données et de réaffirmer l’importance de ce maillon européen, sélectionné en 2009 pour la combinaison qu’il offre entre infrastructures énergétiques et terrains aménageables, en plus d’un soutien des autorités locales.

Manque de femmes dans l’informatique Paradoxe: malgré un secteur informatique en pénurie en Belgique – et donc porteur! –, on constate aujourd’hui un manque cruel de femmes dans ce domaine. Tel vient d’être le principal constat d’une enquête menée par le VDAB, l’Office flamand de la formation et de l’emploi. Un rapport aux chiffres évocateurs: à l’heure actuelle, on compte plus de 80 % de (jeunes) hommes, tant dans les écoles que dans les entreprises.

À l’heure de l’informatisation à outrance, nos entreprises doivent veiller, plus que jamais, à sécuriser des données toujours plus nombreuses. Une problématique moderne certes, mais qui peut se résoudre assez facilement. Un petit rappel s’impose, donc.

Le constat est évident. À mesure que le temps passe, le monde entrepreneurial est chaque année un peu plus digitalisé, et indirectement, les sociétés doivent faire face à la numérisation de leurs données. Logique donc que pour ces dernières doivent peu à peu s’instaurer de précieuses normes de protection. Pourtant, une récente enquête menée conjointement par Marsh – une société belge spécialisée dans le domaine – et Microsoft, indique que la Belgique, à peine 27e au classement mondial de la cybersécurité, a encore une marge d’évolution, l’étude ayant démontré que huit entreprises belges sur dix n’avaient encore aucun plan pour contrer une cyberattaque. Ce, malgré les conséquences qu’une violation de données peut engendrer, de dommages aux logiciels à l’atteinte d’une réputation. Mais si, certes, notre pays (17 % d’attaques) est loin d’être une cible comme la France (58 % de sociétés touchées!), nos entreprises veillent. Une autre étude, plus récente encore, indique que 86 % des responsables belges disent avoir défini une politique de sécurité, au moins sur papier. De manière simple, Bart Coole, spécialiste de la question chez

VMware, a isolé quelques principes de cyberprotection, ou « cyber hygiène »: « Seule une poignée de personnes doit avoir accès aux données et aux systèmes adéquats, et il faut que le chiffrement empêche des tiers d’accéder à ceux-ci. Il est utile que les systèmes soient dotés en permanence des dernières mises à jour en date et qu’un fractionnement des données permette une réaction rapide en cas de problème. Enfin,

une série de bonnes pratiques et de bons réflexes permettant de les limiter sensiblement en multipliant les obstacles et en réduisant les failles. Selon lui, « il est important de sensibiliser et former les collaborateurs d’une société et de sécuriser physiquement (protections, badges d’accès...) les installations informatiques. Mais aussi de gérer les accès informatiques des installations (fixes, wifi interne et à distance) et

Seules quelques personnes doivent avoir accès aux données et aux systèmes. — BART COOLE, VMWARE que des correctifs soient appliqués le plus vite possible afin de colmater les failles de sécurité. » Des règles de base donc, pouvant être mises en place, y compris avec des budgets limités. La prévention de cyberattaques, Retis, un cabinet-conseil œuvrant dans l’e-commerce, l’e-business et l’e-marketing, connaît. Damien Jacob, son fondateur, recommande lui aussi

veiller aux connexions indirectes aux installations informatiques, via des clés USB, mais aussi via les appareils mobiles. De même, il est bon de sécuriser les accès avec Internet (antivirus, pare-feu), de faire des mises à jour, d’établir une classification des données et de protéger les informations sensibles. Enfin, il est utile d’imposer aux collaborateurs une politique de mots de passe sécurisés et de sauvegarder

régulièrement les programmes. » Bref, d’autres normes rappelant que la sécurité informatique n’est pas uniquement l’apanage des informaticiens, et que dans ce domaine, la politique doit être décidée par le management luimême. Ce dernier devant adopter de bonnes mesures pour, le cas échéant, établir un plan d’action. En Belgique, une bonne partie des entreprises a recours à l’encryptage, une technique qui permet de chiffrer les données de façon à limiter le champ d’action du cybercriminel. « Pour le futur, l’automatisation est une étape capitale à franchir en matière de sécurité. Car elle donne en outre la possibilité de garantir sa conformité avec le RGPD (le règlement général sur la protection des données) », témoigne encore B. Coole. « Puis, n’oublions pas que permettre aux employés le soin de procéder aux mises à jour constitue en soi une faille de sécurité. Et audelà du fait que le parc de PC soit à jour, il s’agit d’en faire autant avec tous les smartphones utilisés sur le lieu de travail. Où là, il y a encore trop de libertés! » Voilà qui est dit! TEXTE DAVID HAINAUT

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Ce n’est pas très intelligent tant qu’on n’a pas pensé à tout. Actuellement, il existe une quantité énorme de données disponibles au sein des entreprises et des organisations. Très précieux mais souvent inutilisé. En plus, beaucoup d’entreprises ne sont simplement pas suffisamment conscientes des façons dont elles peuvent alimenter des algorithmes intelligents avec ces données afin d’orienter leur entreprise vers un future plus rentable et plus performant. Comment réaliser cela alors que les méthodes traditionelles et les ressources humaines sont insuffisantes pour traiter le big data rapidement et de manière fiable? Grâce à des applications intelligentes, on arrive maintenant à à structurer et à combiner les données afin que les algorithmes puissent tirer des conclusions sans les préprogrammer. Le « machine learning » permet aux ordinateurs de fonctionner selon des principes plutôt que selon des règles strictes, ce qui leur permet de produire plus, de meilleure qualité et à moindre coût.

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La « Smart administration » simplifie les échanges La transformation digitale est lancée! Et le numérique touche bien entendu aussi aux relations entre le citoyen et son administration communale. État des lieux en compagnie de spécialiste du secteur, Marc Breuskin, directeur commercial et d’exploitation.

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omment pourriez-vous résumer les objectifs de la transformation digitale à l’œuvre dans les communes? « Les administrations doivent rester proches des citoyens et répondre à leurs attentes en devenant une “smart administration.” Le citoyen attend un service personnalisé ou encore à avoir accès à une administration efficiente et fiable. Ici, l’objectif principal de Civadis est d’apporter des solutions ergonomiques et facile à vivre pour le contact entre le citoyen et son administration. Pour ce faire, il faut viser le côté intuitif de l’expérience utilisateur afin que les étapes à suivre soient simples. La transformation digitale doit améliorer la vie de tous et l’évolution doit s’inscrire dans un écosystème de solutions digitales. » Jusqu’où va aller cette transformation digitale ? « On parle beaucoup de “guichets électroniques”, déjà implémentés notamment dans les administrations communales de

Bruxelles, Herve ou encore Wavre. Nous avons également les échanges électroniques pour les factures et les taxes digitales avec paiement simplifié. De plus, l’IOT commence, lui aussi, à avoir son impact ! Je pense notamment à la surveillance des consommations ou à la mesure de CO2 grâce à des capteurs dans certains bâtiments. Là, nous sommes bien dans l’innovation et l’utilisation plus efficace des moyens publique. Enfin, grâce aux plateformes “open data”, les données des administrations sont valorisées et apportent aux citoyens une lecture plus transparente. Ce qui leur permet de participer à l’évolution digitale des pouvoirs locaux. » De quelle manière peut-on juger de l’efficacité et de la sécurité des processus digitaux? « Les processus mis en place dans une administration communale sont monitorables par la commune elle-même. Elle vérifie donc la prise en main des services par les citoyens afin d’en juger l’efficacité et d’adapter si nécessaire

l’un ou l’autre processus. En ce qui concerne la sécurité, le suivi est bien entendu réalisé dans le plus stricte respect de la loi sur la protection des données et de la vie privée! Les solutions Civadis implémentées au sein des communes évoluent afin de répondre aux attentes des citoyens en termes d’efficacité et de sécurité. Par exemple, nous avons intégré l’authentification sécurisée via l’app ITSME pour se connecter à son eGuichet. » En quoi diffère le processus de digitalisation d’une administration de celui d’une entreprise commerciale ? « Un certain nombre de processus est spécifique à l’administration. Une expertise est nécessaire concernant les domaines social, taxes ou urbanisme par exemple. Par contre, le processus est semblable pour des domaines tels que les RH ou la comptabilité. Nous travaillons quotidiennement en anticipant les attentes des pouvoirs locaux et des citoyens pour répondre à leurs besoins futurs en tant que “smart administration”. »

MARC BREUSKIN DIRECTEUR COMMERCIAL ET D’EXPLOITATION

Envie d’en découvrir plus sur les solutions IT de Civadis?

À PROPOS DE... Editeur de logiciels et fournisseurs de services avec 50 ans d’expertise, Civadis est un opérateur dont les solutions complètes et innovantes sont dédiées au secteur public local en Wallonie et en Région de Bruxelles Capitale. La mission de Civadis est de soutenir l’efficience IT dans le fonctionnement des administrations et dans leurs relations avec les citoyens. Cette mission est plus pertinente que jamais. En effet, la dynamique des nouveaux usages publics et des services aux citoyens passe par la digitalisation des échanges et de la connaissance.

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Créer une Entreprise Digitale en 2019.

Je suis aussi le fondateur du logiciel TIMi. TIMi, c’est un cluster de 300 machines fonctionne exacun framework global pour résoudre tout problème tement à la même vitesse qu’un cluster de Journaliste: Les activités d’une grande quantité de de type "Big Data", pour faire de l’analytique (BI et 600 machines (à cause d’un effet de saturanouvelles entreprises sont centrées sur des proces- Reporting) et du "Advanced Analytics" (IA et modèles tion) et ce même cluster de 300 machines sus digitaux. Les services fournis par ces entreprises prédictifs). TIMi est le framework analytique le plus est plus lent qu’une seule machine à 3000€ "digitales" sont variés: automatisation de processus, technologiquement avancé actuellement disponible équipée de TIMi. La seule société qui bénéficréation de dashboards et, en général, la manipula- et il est 100% belge ! Cocorico! cie de l’utilisation de Hadoop est Amazon tion de données variées pour leurs clients. Pouvezcar, grâce à Hadoop, Amazon arrive à pousJournaliste: Quels sont les causes les plus courantes vous vous présenter? ser des jeunes sociétés à investir des mild’échec chez les jeunes entreprises digitales ? lions dans ses services d’hébergement Je m’appelle Frank Vanden Berghen. Je suis un data (AWS). Elles sont: scientist qui aide de jeunes et de moins jeunes entreprises à créer des processus digitaux complexes • Le "Cloud": Il existe de bonnes technologies dans le • Des développeurs qui produisent (trop) rapidement des "spaghettis" de code et qui déCloud (GoogleDrive, ZohoCRM, GMail) mais dévequ’elles peuvent ensuite monnayer auprès de leurs missionnent juste après, en laissant un syslopper sa propre technologie dans le Cloud est clients. tème instable, non maintenable, impossible presque systématiquement une erreur. Les factures à faire progresser et trop lent. Cette situaAmazon ou Azure saignent à blanc les budgets des tion ne peut pas arriver avec TIMi: TIMi perjeunes sociétés jusqu’à ce que tous ses capitaux met d’automatiser pratiquement n’importe aient fondu. Amazon fait preuve ici d’un comportequel processus digital, sans écrire une ligne ment purement cupide et sans scrupule: Grâce à de code, de façon 100% visuelle (utilisation d’énormes investissements en marketing, Amazon en self-service, à la souris). La maintenance arrive encore à convaincre de jeunes CEO d’investir et l’évolution de processus digitaux basés dans le Cloud. Un exemple récent: Une jeune starsur TIMi est simple, peu couteuse et rapide. tup était prête à investir 5000€ par mois dans Amazon pour obtenir, au final, une puissance de calcul Journaliste: Comment relever ces défis? inférieure à un simple laptop à 3000€ équipé de TIMi. Utilisez TIMi! Chez TIMi, nous avons aidé des dizaines de startups à décoller. Et c’est gratuit • Les conflits entre associés. pour toutes les startups et les ONG! • Engager une équipe trop large et trop rapidement. • L’emploi de solutions basées sur la technologie Ha- Contact : frank@timi.eu, 0479/992768. WebSite: http://timi.eu doop. Le principe défendu par les promoteurs de Frank Vanden Berghen, CEO TIMi

Hadoop (et de Spark en particulier) est le suivant: "Plus vous ajoutez de machines, plus vous avez de puissance de calcul". C’est une erreur: Par exemple,

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INTERVIEW FRANÇOIS FORNIERI

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« Je pense qu’on naît entrepreneur » Fondateur et CEO de Mithra Pharmaceuticals, l’hyperactif François Fornieri s’est progressivement imposé comme un patron de référence dans le paysage belge. Une ascension possible grâce à une passion viscérale, mais qui s’est également faite au prix de certains sacrifices. TEXTE LOUIS MATAGNE

PHOTO FREDERIK HAMELYNCK


FRANÇOIS FORNIÉRI INTERVIEW

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lu manager francophone de l’année en 2011, souvent montré comme un exemple de réussite en Wallonie, François Fornieri dirige depuis 20 ans l’entreprise qu’il a lui-même créée. Modeste spin-off pharmaceutique au départ, Mithra pèse aujourd’hui plus d’un milliard et s’est positionnée comme un leader mondial sur le marché de la santé féminine. Malgré cette réussite, et un agenda bien chargé – il ne dort que 4h par nuit – le Liégeois de 57 ans a su rester disponible. Pour lui, l’ouverture au monde extérieur est d’ailleurs une des clés du succès. Avant de fonder Mithra, vous avez occupé différentes fonctions dans des entreprises pharmaceutiques, notamment en vente et en marketing. Comment s’est imposée l’idée de devenir entrepreneur? « Moi je pense qu’on naît entrepreneur, que c’est génétique. J’ai toujours été très curieux et boulimique de travail. Ça remonte même à mes études: pour mon mémoire à l’université, en chimie-métallurgie, je devais choisir un sujet parmi 5 possibilités. J’ai finalement choisi les 5! Puis, dans mes fonctions professionnelles, par exemple chez Schering, j’ai toujours fait plus que ce qui m’était demandé. Je voulais toucher à tout, tout savoir, tout comprendre. Inconsciemment, je crois que j’étais en train de me découvrir comme entrepreneur. À 37 ans, je n’ai pas obtenu un poste que je visais et j’ai choisi de créer mon entreprise. »

Il y a toujours une part de chance, mais c’est essentiel de systématiquement avoir un plan B, et même un C et un D. Comment définiriez-vous ce métier de chef d’entreprise? « C’est du développement, de la stratégie et de l’organisation. J’ai une vue “hélicoptère” sur les choses. Je rassemble les infos, je planifie et mets en place des stratégies. C’est un peu comme être un chef d’orchestre. » Quel rôle occupe l’aspect humain dans tout cela? « Un rôle essentiel, je dirais 100 % de la réussite. On ne peut pas avancer seul, et je cherche à créer un groupe soudé autour de moi, avec des gens totalement impliqués dans le fonctionnement de l’entreprise. Honnêtement, je suis quelqu’un d’impatient, qui aime la proactivité et le dynamisme. Je n’apprécie pas trop l’échec, du coup je ne m’entoure que de gens de très haut niveau dans leurs domaines. » On sent que c’est une fonction intense, qui laisse peu de place à la vie privée. « Oui, je suis tout le temps disponible pour l’entreprise et ça demande évidemment des sacrifices familiaux. Mais choisir, c’est renoncer. Je me suis forgé depuis longtemps un caractère dur, avec un objectif précis, et j’ai choisi d’aller à fond dans mes ambitions. Cela dit, ça ne serait pas possible seul. On a toujours besoin d’un époux ou d’une épouse derrière soi, ça aide énormément, surtout les premières années. »

Et si un jour Mithra n’avait plus besoin de vous? « Ce n’est pas le cas aujourd’hui, mais si ça arrive, ça ne me fait pas peur. À un moment il faut savoir arrêter et j’ai plein d’autres activités à côté. Cela fait très longtemps que je suis dans le milieu pharmaceutique et ça ne me déplairait pas de découvrir d’autres domaines, comme l’énergie, la problématique des déchets, l’immobilier ou l’art. » C’est quoi « réussir » quand on est entrepreneur? C’est une question d’argent? « Pas du tout. Ceux qui se lancent pour l’argent, je leur conseille d’arrêter tout de suite. C’est avant tout une question de passion et d’investissement. Les premières années c’est parfois pénible. Je me souviens que je gagnais moins qu’un téléphoniste alors que je n’étais jamais chez moi. La fierté, elle est dans le fait d’avoir accompli quelque chose d’utile et de concret pour la santé, d’avoir apporté sa petite pierre à l’édifice. Un moment fort? Dans mon secteur, c’est de voir le médicament qu’on a développé en rayon dans une pharmacie. C’est une joie indescriptible, un peu comme lorsque vous êtes parent pour la première fois. » Quels conseils donneriez-vous à des entrepreneurs qui se lancent? « Soyez passionnés et croyez en ce que vous faites. Dès le départ, il faut aussi bien s’entourer, car seul on ne sait rien faire. Il faut vite créer une structure avec des collaborateurs, s’ouvrir au monde. L’important c’est également de persévérer et de toujours se remotiver. C’est vital d’accepter la critique et le challenge tout en gardant bien le cap qu’on s’est donné. Bien sûr, il y a toujours une part de chance dans l’entrepreneuriat, mais je pense que c’est essentiel de systématiquement avoir un plan B, et même un C et un D. Il faut prévoir des alternatives et garder un coup d’avance. » Et la communication dans tout ça? « L’ouverture et la transparence sont

essentielles dans une entreprise. Dès que j’ai pu, j’ai engagé un responsable communication. Au départ, Mithra ne pouvait pas faire de publicité en tant qu’entreprise pharmaceutique. Il fallait donc communiquer sur notre travail et notre sens de l’innovation. Nous avons rapidement impliqué la presse, par exemple via des missions économiques, ce qui a joué un rôle important dans la croissance de l’entreprise. Il y a des PME qui ont peur de communiquer mais chez Mithra on a toujours joué franc jeu avec nos partenaires et les différents publics. » D’autres managers vous inspirent? « Oui j’ai toujours eu des mentors, et ce dans tous les domaines. Côté scientifique, je pense à Jean-Michel Froidart, avec qui j’ai fondé Mithra. Chez les artistes, il y a Arne Quinze. En politique aussi il y a des gens qui m’inspirent, tous partis confondus. Dans le monde de l’entreprise j’ai beaucoup de respect pour Jean Stéphenne, qui a développé GSK en partant de rien, ou pour les membres de la famille Joly, qui ont continué à investir et prendre des risques alors qu’ils n’en avaient pas besoin. Pour le monde extérieur nous passons parfois pour des fous, mais entre entrepreneurs on se comprend et ça fait du bien. »

30 ans dans le secteur Ingénieur de formation, François Fornieri a d’abord été assistant à l’université dans un laboratoire de chimie-métallurgie, puis délégué médical chez le français Sanofi. Mais c’est au sein du groupe allemand Schering, repris depuis par le géant Bayer, qu’il a mené l’essentiel de sa carrière, comme délégué puis comme responsable des ventes. Ayant touché à tout et « compris comment fonctionnait le milieu », il fonde Mithra en 1999.

SMART FACT. Si vous n’aviez pas été chef d’entreprise, vous auriez été… « ...Chef d’entreprise! (rires) Je ne sais pas… petit je voulais être pilote de chasse, mais mon père voulait que je fasse la chimie pour devenir chef de service chez Cockerill, où il a fait sa carrière. J’ai été un bon employé pendant des années, mais je ne tiens pas en place, j’ai besoin de bouger, de tout comprendre et d’évoluer. C’est toujours en moi. Par exemple, quand mes filles étaient petites, elles faisaient du basket. Eh bien, je n’aimais pas ne rien faire, regarder en buvant le café. Alors je me suis investi et j’ai fini viceprésident du club. »

Comprendre l’autre Amateur d’art, le patron liégeois se dit fasciné par les différentes cultures. « Ça doit me venir du marketing: j’aime cerner la culture d’un individu pour comprendre comment il fonctionne et créer rapidement des synergies. » Côté hobby, l’homme aime le sport automobile et boire un bon verre de vin. « J’aime aussi le football, j’ai par exemple suivi l’équipe nationale à l’étranger lors des deux dernières Coupes du monde. »


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PLEINS FEUX ENTREPRISE DURABLE

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Entreprise, attention au greenwashing Une entreprise qui cherche à se démarquer choisit volontiers pour ce faire une campagne marketing ou publicitaire rafraîchissante. Consciemment ou non, ces actions penchent pourtant de plus en plus souvent vers le « greenwashing », une façon de présenter ses services ou produits comme plus écologiques qu’ils ne le sont.

P

our définir une stratégie durable, il est certes préférable d’emprunter une autre voie, « verte » de préférence, même si se forger une image verte tient toujours un peu du funambulisme. Une centaine d’entreprises se sont récemment jointes à l’initiative citoyenne « Sign For The Future », qui réclame une politique environnementale et climatique énergique. En ces temps d’élèves brosseurs et de marches pour le climat, mieux vaut donc pour une entreprise arborer une image verte. Car soyez assurés que l’opinion publique passe de plus en plus les entreprises à la loupe. La chaîne de supermarchés Delhaize en a encore récemment fait l’expérience en présentant, pour une action épargne, des petites briques de construction dans une barquette en plastique individuelle, elle-même emballée dans un sachet en plastique. La chaîne s’est excusée le lendemain via des annonces pleine page dans les journaux.

lors parfois très mince ou très floue, ce qui n’est pas seulement perturbant pour le consommateur, mais aussi pour les entrepreneurs. Pourtant, il est possible de faire réellement la différence sans être pointée du doigt, d’entreprendre différentes actions n’ayant pas d’influence, voire une influence positive, sur votre portefeuille d’entreprise. Il vaut par exemple la peine d’analyser

les frais généraux d’un œil critique. Quelle quantité de papier faisons-nous annuellement passer par l’imprimante? Ou quel éclairage utilisons-nous dans les espaces de bureau? Peut-être pourriez-vous numériser certains processus ou remplacer l’éclairage actuel par des lampes LED peu gourmandes en énergie.

plus verte? Les Nations Unies ont défini 17 Objectifs de développement durable (ODD), qui doivent servir de cadre aux pays dans leur stratégie de durabilité pour 2030. Une collaboration avec une ESCO, en vue d’optimaliser l’efficacité énergétique de vos bâtiments d’entreprise, est également possible.

Pourquoi ne pas œuvrer plus en profondeur à une gestion d’entreprise

Vous pouvez aussi choisir de travailler exclusivement avec des partenaires ou des fournisseurs locaux. Une diminution de vos kilomètres logistiques réduit en effet votre empreinte écologique. Ici aussi, des choix accessibles peuvent être posés. Commandez par exemple vos cadeaux d’affaires chez un producteur local. Opter pour un produit régional met aussi votre ancrage local en évidence. C’est toujours ça de pris, non? Ces exemples sont sans lien avec les produits ou services spécifiques proposés par une entreprise, qui sont évidemment différents pour chacune. Le problème du greenwashing n’a ainsi pas la même pertinence pour toutes. La différence entre le greenwashing et une histoire sincèrement verte tient essentiellement à votre communication. Osez une communication adaptée sur vos actions véritablement écologiques, mais n’en faites pas non plus une Unique Selling Proposition (USP) si elles n’en sont pas. Cet exercice d’équilibre est tout sauf commode mais rendra votre entreprise nettement plus sincère. Une performance guère évidente non plus en ces temps de fake news.

Les entreprises ont, en d’autres termes, la pression pour œuvrer à une image plus verte. Il est dès lors tentant de pratiquer le « greenwashing », qui consiste à vendre ses produits ou services comme plus verts qu’ils ne le sont en réalité. Il se décline sous différentes formes. Il y a des entreprises qui organisent délibérément des campagnes d’image pour paraître plus vertes, mais il y en a aussi qui optent pour un emballage écologique et le font clairement savoir. S’il y a souvent tromperie dans le premier cas, on observe dans le second un réel choix écologique, même si ce choix peut bien sûr aussi être motivé par l’appât du gain, puisque le climat et l’environnement sont des hot topics. La frontière entre les initiatives vertes sincères et le greenwashing est dès

TEXTE JEROEN VERBEECK

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DÉVELOPPEMENT LES PDG PARLENT

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Envisager sa société de manière pérenne Développer son entreprise en la faisant durer nécessite, on l’imagine, un certain temps de réflexion, voire la mise en place d’une culture d’entreprise. Trois CEO évoquent leur situation, depuis le commencement de leur activité.

LYONEL ALZETTA.

CEO, Flash Raccoon Agence de marketing & de publicité

ANNE-CATHERINE TRINON.

GUY MANAS.

CEO, Altavia ACT Spécialiste de la communication dédiée au commerce de détail.

CEO, Studio L’Équipe Géant de la postproduction cinématographique belge

Comment avez-vous appréhendé les débuts de votre activité professionnelle? « Avant de se lancer, un travail important en amont – avec beaucoup de discussions – a été nécessaire, surtout pour bien définir la philosophie et la direction que nous allions adopter, ainsi que le rôle de chacun. Histoire de ne pas débarquer sur le terrain entrepreneurial et constater en cours de route que nous n’avions pas la même vision. De se différencier aussi, mais la somme de nos profils, distincts et avec des expériences passées dans le public et le privé pour chacun, a fait que nous pensions apporter quelque chose de frais, humain et singulier dans notre domaine, celui de la communication. Puisqu’on propose un package allant du graphisme à la vidéo, en passant par la stratégie globale. »

« Ce qu’on a veillé à mettre en place, dans notre cas particulier qui était de fusionner deux sociétés, c’était d’assurer le plus rapidement possible l’aspect transversal entre toutes les équipes, de voir ce que chacune pouvait apporter de mieux à l’autre et d’imaginer ainsi, très calmement, comment à partir de “un plus un”, nous pouvions en fait faire “trois”. Cela, dans l’idée d’explorer tous ensemble de nouveaux marchés, en plus de ceux qui existaient pour nous. Ensuite, nous avons complètement redéfini le positionnement de notre agence, tout en continuant à consolider nos effectifs. »

« En 2012, je suis arrivé dans une logique d’audit. Mon rôle a été de voir ce qu’il fallait faire pour restructurer une société vieille de 50 ans, tout en la réorientant, vu les difficultés économiques auxquelles la boîte faisait alors face. Mon rôle a été de comprendre son fonctionnement, ses actionnaires et le rôle de chacun pour déterminer nos valeurs ajoutées, en assurant la transition entre le cinéma traditionnel et le numérique. J’ai également cherché à capitaliser sur les points forts, pour essayer de faire au moins aussi bien – voire mieux – que ce qui était fait, raison pour laquelle on se décline aujourd’hui en cinéma, en fiction télé, en série ou en d’autres supports. »

De quelle manière avez-vous vu la croissance de vos activités? « Les choses se sont faites de manière exponentielle depuis notre fondation, en 2017. Le fait d’avoir constitué une société à trois amis de longue date (avec Julien Fouya et Kamal Messaoudi, NDLR) offre une visibilité que nous n’aurions jamais pu avoir individuellement au préalable, même en travaillant énormément chacun de notre côté. Cela donne plus de sérieux aussi, même si nous avons choisi un nom à connotation sympathique (Flash Raccoon, qui signifie “Raton laveur rapide"). Mais il nous correspond. Le bouche-à-oreille a ensuite permis d’accélérer les processus, de faire parler de nous à de plus gros clients et d’avoir de plus en plus de travaux à réaliser qui nous correspondaient. »

« Nous sortons d’une très belle année 2018, qui nous a permis de continuer de grandir, certainement parce que ce qui a été mis en place en interne a su nous faire rayonner vers l’extérieur. Nous sommes à présent dans une sorte de continuité, en poursuivant sur un mode de management participatif. Là, on traite encore de toute la partie fusion de deux sociétés qui existaient depuis plusieurs années, de comment continuer à bien gérer celle-ci, quelles réussites avons-nous obtenues et comment poursuivre sur notre lancée. Mais j’avoue que nous sommes assez heureux de n’avoir dû enregistrer que 6 départs sur 80, ce qui est un chiffre particulièrement faible pour une fusion. »

« Si on regarde 2018 par rapport à 2017, on est en légère croissance, mais celle-ci a surtout été significative l’année précédente. Ce qui a évolué, c’est notre mix entre les clients, vu que nous tablons sur plus de terrains. Nous misons sur l’aspect qualitatif, via nos techniciens, nos studios de bruitage, de mixage, nos salles d’étalonnage (Dolby Vision HDR et cinéma) et sur le laboratoire photochimique, tout en développant une offre complémentaire. On gère des projets économiques plus fragiles, dans une logique d’aide au jeune cinéma (celui de demain, donc), via le court-métrage, par exemple. Ce qui permet d’offrir aux créatifs des infrastructures à des conditions économiques compétitives. »

D’après vous, quelle culture d’entreprise faut-il adopter pour bien réussir? « Pour nous, l’aspect humain prévaut. Le tout est de trouver un juste équilibre entre des clients déjà connus et des projets coups de cœur, même si on doit parfois moins gagner d’argent. Puis, nous sommes dans une culture de challenge, d’aide, de partage de connaissances et de transmission d’informations. Donc, depuis toujours, nous existons par les actions concrètes. C’est de toute façon en partageant avec les autres qu’on évolue soi-même. Pour le reste, on trouve important de mettre en valeur les talents belges, tout en construisant l’un ou l’autre pont avec l’étranger. C’est notamment ce qu’on est en train de faire avec l’Amérique du Nord, qui apprécie la créativité de notre pays. »

« Nous, nous partageons surtout un processus d’intelligences collectives, qui sont l’ADN de notre société. En misant notamment sur la coresponsabilité et l’autonomie des équipes, ce qui amène les collaborateurs à devenir des porteurs de projets de l’entreprise. L’idée du partage et de pouvoir donner sens à ce qu’on fait, pour aller plus loin. Aujourd’hui, beaucoup parlent d’entreprises libérées ou de bonheur au travail, mais la problématique humaine nécessite des années d’expérience, car cela remet en question le mode de fonctionnement de chacun, réclame de la transparence et de la solidarité, en fonction des besoins. Ce qui n’est pas toujours évident dans le monde dans lequel on vit. »

« Je pense qu’il faut d’abord être à l’écoute du marché, des tendances, et puis de savoir interpréter les signaux qui nous entourent, que ce soit à travers les clients, les partenaires, les concurrents et les gens avec qui on a travaillé. C’est important dans une société qui tourne autour d’une vingtaine de salariés. Ce que j’aimerais à l’avenir, étant donné qu’on bénéficie d’une surface disponible très importante à Bruxelles, ce serait d’accueillir encore plus de projets différents, au-delà de ces projets classiques que nous avons l’habitude d’héberger, comme du gaming. De sorte à trouver d’autres coopérations, d’autres synergies, et nous orienter indirectement vers de nouveaux sujets. »


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Aides à l’internAtionAlisAtion

s’exporter n’A jAmAis été Aussi simple Le tissu économique de la Région wallonne occupe une place centrale au sein des flux d’échanges européens. De cette position stratégique, la Région a développé une expertise unique de soutien des entrepreneurs dans leurs projets de développement internationaux. Et ce soutien, c’est à l’AWEX qu’ils vont le trouver. Vous avez votre passeport ?

Quel entrepreneur n’a jamais rêvé de vendre ses produits et services aux quatre coins du monde ? Techniquement très accessible, l’export à l’étranger n’en demeure pas moins un challenge de taille pour une PME. Langue, législation, culture… Comment aborder un nouveau marché lorsque l’on n’a pas de prises hors de ses frontières ? C’est là qu’intervient l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers (AWEX). Acteur régional de premier plan, l’agence fournit aux sociétés wallonnes un soutien dans toutes les étapes de leur démarche exportatrice. Explications. Un soutien local… Dès la phase d’étude de son projet, l’entreprise peut bénéficier d’un accompagnement de Spécialistes en commerce extérieur ou en design d’exportation sous forme de consultance. Selon les cas, l’AWEX intervient également dans les coûts de conception, de traduction et de production des supports de promotion (brochures, vidéos, insertions publicitaires) de l’entreprise afin de lui permettre d’accroître sa visibilité à l’international.

Pour pallier le manque de moyens humains au sein des entreprises pour la prospection, l’AWEX leur propose de stimuler leurs exportations en apportant au sein de leurs équipes le service d’étudiants ou de diplômés polyglottes (programme Explort). Ceux-ci sont formés aux techniques du commerce extérieur et prêts à les épauler dans la mise en application de leur stratégie de développement international.

… pour un ancrage global L’AWEX intervient pour l’entreprise dans les frais de prospection vers les marchés extra-européens, pour nouer des partenariats ou inviter des acheteurs en Belgique. Pratiquement, les entreprises peuvent aussi participer à des foires et à des salons à l’étranger en recevant une intervention partielle de l’agence dans les coûts de la surface d’exposition, avec même un bonus pour les autres frais pour les PME qui participent pour la première fois à une manifestation internationale.

Consécration finale, si la présence de l’entreprise vient à se concrétiser dans un pays hors UE, l’AWEX peut intervenir dans les frais forfaitaires d’ouverture et de fonctionnement du bureau de représentation commerciale. Un service universel Dans la mesure où le projet de l’entreprise génère de la valeur ajoutée à l’économie wallonne, en termes d’innovation, de production de biens ou de services ou en création ou de maintien d’emplois, l’AWEX subventionne le développement de ses activités tournées vers l’international, quel que soit le secteur d’activités ou le marché cible. Avec ses 7 bureaux régionaux situés dans les grandes villes wallonnes et sa centaine de conseillers et experts économiques, l’agence accompagne et soutient environ 2.900 entreprises de toutes tailles par an et 1.500 bénéficient du programme Explort.

Vous envisagez de franchir la frontière mais hésitez encore? Contactez un des centres régionaux de l’AWEX sur www.awex-export.be/fr/aides-et-subsides AGENCE WALLONNE A L’EXPORTATION ET AUX INVESTISSEMENTS ETRANGERS Place Sainctelette 2 1080 Bruxelles


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CHRONIQUE ARNAUD DAXHELET

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Transmettre le flambeau et réussir Aujourd’hui patron, et demain… ? C’est une question que devrait se poser chaque entrepreneur, peu importe l’âge ou le secteur dans lequel il évolue.

B

ien plus qu’une réflexion personnelle ou qu’un simple changement de propriétaire, la transmission d’entreprise est un réel enjeu sociétal. Un nombre important d’emplois en Belgique dépendent du bon déroulement de cette étape de vie d’une société. Pour réussir sa vente, il est indispensable que le patron s’y prenne à temps. Une transmission effectuée dans la précipitation rime souvent avec tensions familiales, business en déclin, employés qui quittent le navire et finalement un prix de vente moins élevé. Une transmission, ça se prépare. La Sowaccess estime qu’en moyenne, le processus prend 5 ans avant d’aboutir à un accord signé entre le vendeur et l’acheteur. La première phase consiste pour le cédant à analyser ses motivations. Ai-je envie de vendre pour maintenir l’emploi? Pour que la société puisse continuer à grandir car je suis limité financièrement ou en termes de compétences? Pour maximiser le montant de la vente afin de réinvestir dans un autre projet? La manière d’aborder la transmission dans un cas ou dans l’autre sera bien différente. Une fois que le cédant y voit plus clair, il peut passer à l’étape de préparation qui consiste à faire en

sorte que sa structure soit « vendable ». Il devra alors pouvoir répondre à des questions plus techniques. Combien vaut mon entreprise? Y a-t-il des actifs (immeuble, matériel…) qui ne sont pas liés à l’activité qu’il faudrait faire sortir? Est-ce que tous les comptes sont propres? Vient ensuite la recherche du candidat idéal. Historiquement, les entreprises étaient transmises en famille. C’est de moins en moins le cas car les nouvelles générations veulent souvent tracer leur propre voie. Le patron doit alors trouver d’autres alternatives: un collaborateur? Un concurrent? Un parfait inconnu?

Pour réussir sa vente, il est indispensable que le patron s’y prenne à temps.

Enfin, ayant identifié le bon interlocuteur, le cédant peut entrer en phase de négociation de manière à définir les termes de la vente (prix, délais…). L’aspect juridique est capital. Il faut que les deux parties puissent prévoir et se protéger contre tout conflit potentiel. En définitive, transmettre son entreprise est bien plus complexe qu’on ne pourrait le croire. S’y prendre à temps et se faire accompagner par des professionnels permet de mettre toutes les chances de son côté. TEXTE ARNAUD DAXHELET, CONSEILLER EN TRANSMISSION D’ENTREPRISES, UCM

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Transmettre l’entreprise aux travailleurs ? Chaque année, plus de 1.500 entreprises bruxelloises ne trouvent pas acquéreur – et nombreuses sont celles qui optent pour la liquidation. Un vrai gâchis en termes d’activité et d’emploi. Et si les employés succédaient à la tête de l’entreprise à la suite de l’ancien patron ? Le modèle a fait ses preuves chez certains de nos voisins. Pourquoi pas à Bruxelles ?

Une enquête menée par BECI fin 2018 auprès des chefs d’entreprise révèle que 56% d’entre eux ont déjà envisagé cette possibilité. Et c’est une bonne nouvelle, car l’expérience montre que le cédant est l’initiateur obligé de ce type de transmission.

Mais alors, quels sont les freins ?

La formule de reprise de l’entreprise par les collaborateurs, sous forme de coopérative, connaît un succès grandissant en Europe. Particulièrement efficace quand elle concerne des TPE/PME de 5 à 50 travailleurs (qui constituent 30% des entreprises bruxelloises qui occupent des travailleurs), elle peut également s’envisager pour des structures plus importantes. Et les résultats sont plus que positifs, ainsi qu’en témoigne l’expérience d’outre-Quiévrain. Il y a là une vraie piste à explorer. Beaucoup de chefs de TPE/PME bruxelloises n’imaginent même pas transmettre leur activité et s’orientent tout simplement vers la liquidation. D’autres préparent une cession à des tiers, entamant un processus déstabilisant tant pour l’entreprise que pour les emplois.

Des avantages multiples Pour le cédant, la transmission aux salariés présente un double avantage. D’une part, la valeur estimée et le prix proposé restent identiques à ceux d’une transmission vers un tiers. D’autre part, les négociations pourront se réaliser en confiance, avec des personnes connues de longue date. Avec en prime, la satisfaction de voir s’assurer la continuité de l’entreprise, de son objet social et de l’emploi qui y a été développé.

Pour les chefs d’entreprise, l’enquête met en lumière le manque d’information et le souhait d’un accompagnement spécifique. La crainte aussi de ne pas trouver au sein du personnel les compétences managériales nécessaires et les moyens de financement suffisants. En écho, les salariés pointent également le financement d’une telle reprise et expriment leurs craintes en termes de charge de travail. Ils sont cependant majoritaires (84%) à considérer avec enthousiasme l’optique d’assumer les responsabilités qui découlent du rachat. Depuis 2017, le Hub Transmission de BECI mène, pour le compte de la Région et en collaboration avec l’Union des SCOP Wallonie-Bruxelles, un projet d’information et de sensibilisation à la transmission d’entreprise aux salariés. L’objectif est double : repérer les besoins, y apporter des solutions structurelles, et entamer l’accompagnement des premiers projets. Souhaitez-vous explorer la piste de la transmission à vos salariés ?

Plus d’info : sse@beci.be | 0474/98.24.32 | ee@les-scop.be | 0476/73.37.37

Emmanuel Everarts de Velp

Salima Serouane

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Convention Bureau Liège-Spa BusinessLand, le partenaire incontournable! Diversité, accessibilité, convivialité… la Province de Liège -Unexpected Business Destination- est pour le monde des affaires, the place to be! Deux objectifs animent le CVB Liège-Spa En tant qu’initiateur du Club MICE (groupement de partenaires adaptés au tourisme d’affaires) en Province de Liège, le CVB Liège-Spa présente les prestations et spécificités des partenaires MICE sur le site www.business-land.be. L’efficience du Club est aussi renforcée grâce au programme de formation et de professionnalisation dans le domaine de l’accueil, du développement commercial, du Yield management proposé aux membres du club.

propositions éclairées et vous présentées, sont facturées sur un seul document, au prix coûtant ! Cette équipe professionnelle et spécialiste de son territoire, bénéficie d’un contact privilégié avec les 65 partenaires du Club Mice . Son rôle ? Rechercher, consulter, dénicher la meilleure solution et être votre interlocuteur unique et flexible. Son engagement ? Vous livrer un service partiel ou complet, personnalisé et respectant votre budget. Vous l’aurez compris, cette prestation gratuite apportera une plus-value à votre event, mais aussi un gain de temps et donc d’argent !

De par sa quintessence, l’équipe du Convention Bureau Liège-Spa constitue le partenaire idéal pour l’organisation de vos événements. C’est un accompagnement sur mesure. L’ensemble des prestations choisies par vos soins, sur base des

L’ensemble de ces actions activement menées par l’équipe, participe à positionner la province de Liège, en matière de tourisme d’affaire, en 1ère place pour la Wallonie et 3ème place pour la Belgique.

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LES BIENFAITS MULTIPLES DU COWORKING

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éponse idéale, parmi d’autres, aux problèmes liés à la mobilité et aux méthodes de travail en vogue, les espaces de coworking, lieux professionnels réputés accessibles et flexibles, vivent en ce moment un essor. En témoigne Olivier Vuylsteke, Asset & Investment Manager pour Leasinvest Real Estate SCA, une Société Immobilière Réglementée Publique (SIRP), qui détient deux centres de business en Belgique, à Anderlecht et à Malines. «On peut effectivement dire que c’est un secteur en pleine évolution. Il y a dix ans, ce type d’endroit était encore constitué de petits bureaux simples et fermés. Aujourd’hui, ce sont plutôt de larges espaces ouverts et vivants. La demande est assez grande, notamment pour des salles de réunions et divers services, qui vont jusqu’à des restaurants.» En outre, en marge du marché actuel, le coworking s’inscrit dans le cadre du (re)développement de bâtiments, de quoi offrir une réponse plus large à toutes les demandes des utilisateurs classiques. «La clé, je dirais, c’est d’avoir des espaces qui s’étendent sur 2 à 3000 mètres carrés et de pouvoir y réunir aussi bien de petites start-ups que des sociétés plus importantes, tout en réussissant à créer des échanges entre elles», dit-il encore. Naturellement, ce type de services nécessite un suivi régulier, tant vis-à-vis des locataires que des bâtiments, principalement en ce qui concerne les réglementations. «En somme, tout ce qu’on appelle l’opérationnel», précise Anouck Peeters,

www.leasinvest.be

Asset Manager au sein de la même société. «Tous les services doivent bien sûr rester au top! Il faut par exemple qu’une réceptionniste soit présente et réponde en temps et en heure, de réfléchir à de nouvelles façades ou encore, voir si tout se passe bien au niveau du coworking lui-même, s’il y a les services adéquats à disposition, du

Aujourd’hui, les espaces de coworking sont ouverts et vivants OLIVIER VUYLSTEKE

café au fitness, en passant par du catering, les réceptions, etc... C’est donc une mise à jour qui doit se faire en permanence, en veillant aussi à un juste taux d’occupation.» Grâce à ce genre de formule de tout-en-un, les entreprises peuvent ainsi se concentrer sur leur cœur de métier, à charge des personnes coordinatrices de favoriser les échanges et services. Une solution profitable à

tous, surtout pour les sociétés qui démarrent une activité. Des entreprises qui peuvent également louer une zone limitée, sans devoir investir dans la réception et la gestion d’installations. Un gain de temps qui indirectement, permet de réaliser de considérables économies. Puis, cette diversification a d’autres atouts. «En ne se focalisant pas sur un seul bien ou en n’investissant pas uniquement dans un seul domaine (maisons de repos, logistique...), mais plutôt dans les bureaux et les immeubles de retail, on peut se différencier», explique Michel Van Geyte, le CEO de Leasinvest. «Ce qui est important, c’est de toujours bien analyser et comprendre l’évolution du marché de l’immobilier, de ne pas juste acheter des espaces pour investir, uniquement pour faire tourner la boîte. Non, ce qui est bien, c’est de pouvoir combiner divers aspects du métier, participer à des développements ou des redéveloppements, y compris dans la rénovation de bâtiments. Plus globalement, c’est aussi important de surprendre les investisseurs, jusqu’à peut-être les étonner dans la manière de se structurer, de grandir ou même dans l’élaboration de montages fiscaux. Tout en réalisant toujours ce qu’on promet!», conclut le responsable d’une société qui investit depuis près de vingt ans dans des immeubles de qualités bien situés en Belgique, mais aussi en Autriche et au Grand-duché de Luxembourg, où Leasinvest reste l’un des plus importants investisseurs immobiliers.


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