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Retrouver le plaisir d’investir grâce aux actifs réels

L’investissement dans les actifs réels comme l’or, le vin ou le private equity gagne en popularité. Une tendance normale compte tenu de l’évolution des nouvelles attentes des investisseurs.

Dans un monde de plus en plus numérisé et volatil, de nombreux investisseurs cherchent des moyens de protéger leur patrimoine tout en réalisant des gains sur le long terme. « Les investisseurs veulent également donner plus de sens à leurs investissements, notamment par la proximité de ceux-ci », précise Frédéric Pouchain, CEO de Whitestone Group. C’est pourquoi les actifs réels ont gagné en popularité, offrant aux investisseurs des avantages uniques et une stabilité accrue par rapport aux investissements purement financiers.

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Pour mieux comprendre cet attrait, il est nécessaire de distinguer le prix et la valeur des actifs. Comme le disait Warren

Buffet : « Le prix, c’est ce que vous payez. La valeur, c’est ce que vous obtenez.»

La valeur d’un actif peut être bien supérieure à son prix d’achat. Elle dépend évidemment des goûts de chacun, mais également de la tangibilité des actifs.

« Et cela s’applique parfaitement aux actifs réels : un vin peut être bu, l’or peut être touché et vendu et une société possède des marques, des produits, des usines ou encore un réseau de distribution », souligne l’expert.» Ce n’est pas le cas avec les cryptomonnaies ou les devises qui reposent sur de l’intangible et sont donc plus risquées ».

Mais encore faut-il parvenir à déterminer les actifs réels qui auront les meilleurs rendements. Frédéric Pouchain conseille de toujours se référer aux 3 notions vitales qui sous-tendent tout rendement: la volatilité (mesure des fluctuations du prix d’un actif sur une période donnée), le risque (probabilité que la valeur d’un actif diminue ou que l’investissement ne produise pas les rendements escomptés) et la liquidité (facilité avec laquelle un actif peut être acheté ou vendu sur le marché). « Si les matières premières comme le gaz, le pétrole, le zinc ou le cuivre peuvent rapporter beaucoup d’argent, elles ont malheureusement une volatilité élevée et sont difficilement achetables et stockables pour un investisseur particulier », poursuit l’expert. « Ce qui n’est pas le cas avec le vin, l’or ou le private equity ». Il souligne que l’immobilier est aussi un actif réel mais qu’il s’agit d’une toute autre démarche qui poursuit d’autres objectifs.

Outre ces principes fondamentaux régissant l’investissement, la diversification est aussi à prendre en compte. La pondération entre les différents actifs dans un portefeuille est très personnelle et nécessite que l’investisseur se connaisse bien. Par exemple, il doit savoir s’il supporterait une baisse de 20% du prix d’un actif à un moment donné. Un autre point à considérer est le market timing. Celui-ci n’est pas une science exacte et engendre souvent de la frustration chez l’investisseur car il aura souvent l’impression d’acheter trop tard et de vendre trop tôt. Un moyen de le mitiger est de garder une poche de liquidités pour renforcer une position en cas de baisse du prix d’un actif en portefeuille, pour autant que ses fondamentaux soient solides, et de garder une petite position en cas de vente.

Le private equity offre la possibilité d’accéder à des flux de trésorerie réels et à des opportunités de croissance, mais il implique généralement une certaine illiquidité. Les investisseurs peuvent investir dans des fonds de private equity, mais l’accès peut être limité à un montant minimum (souvent 250.000 euros) et les investissements sont souvent bloqués pendant une période de 8 à 12 ans. Les holdings cotés offrent une alternative en permettant aux investisseurs d’investir dans le private equity tout en bénéficiant d’une liquidité grâce à la négociation de leurs actions sur le marché boursier. Nous avons la chance d’avoir en Belgique de nombreux holdings bien gérés.

L’or, quant à lui, est considéré comme un précieux actif réel qui continue à briller à travers les générations et les siècles. Il est recherché comme une valeur refuge en période d’incertitude économique, comme ce fut le cas dernièrement au début de la crise du covid ou de la guerre en Ukraine. Malgré son attrait indéniable, l’existence de sociétés spécialisées en investissement dans l’or est peu connue en Belgique. Ce qui est dommage. Car en facilitant le processus d’achat et de vente d’or via la digitalisation, ainsi qu’en se chargeant de stocker l’or pour les clients, il est facile de mettre de l’or sous forme de pièces ou de lingots dans le portefeuille des investisseurs souhaitant diversifier leur patrimoine.

Enfin, l’investissement dans le vin se fait pour certaines catégories de vins ultrapremium et premium. Si la valeur de ces vins augmente, les investisseurs peuvent les vendre, mais si ce n’est pas le cas, ceux-ci ont toujours la possibilité de les consommer. Cela permet aux investisseurs de profiter à la fois de l’expérience de dégustation du vin et de la possibilité de réaliser un bénéfice financier.

En conclusion, ce type d’actifs vous permettront de retrouver le goût d’investir dans des choses qui en valent la peine.

À propos de.

Fondée en 2012, le groupe a démarré ses activités dans la gestion d’actifs cotés. Il a étendu ses activités au private equity, en prenant des participations dans des PMEs non cotées en Belgique et au Grand-Duché du Luxembourg. Cette holding, cotée sur Euronext Brussels (ticker ROCK), est active dans quatre secteurs : les services financiers (gestion d’actifs cotés et négoce d’or avec Gold & Forex International), l’industrie, la technologie et l’environnement. Son objectif est de créer de la valeur sur le long terme en y jouant le rôle d’actionnaire professionnel avec une implication au niveau de la gouvernance, la stratégie et le financement.

FRÉDÉRIC POUCHAIN CEO

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