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Le moment est venu de revenir aux lignes individuelles d’obligations.”
Alexandre Goldwasser, Administrateur Goldwasser Exchange
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doivent devenir plus holistiques. »
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Le moment est venu de revenir aux lignes individuelles d’obligations.”
Alexandre Goldwasser, Administrateur Goldwasser Exchange
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doivent devenir plus holistiques. »
Les Cassandres qui, il y a quelques mois encore, annonçaient que ‘‘ le pire est encore à venir’’ avec un ‘‘tsunami de faillites’’, un chômage en hausse et des bourses en chute libre, se sont à nouveau trompées !
L’année 2022 aurait pu être celle de l’après-Covid. Ce fut celle de l’agression de l’Ukraine par la Russie, de l’inflation et de la remontée des taux d’intérêt. Dans ce contexte, les choses, sur le plan macroéconomique auraient pu très mal tourner et le spectre d’une nouvelle sérieuse récession est revenu planer, mais les scénarii sombres ont pu être écartés.
La croissance économique attendue pour 2023 est de l’ordre de 1% en Belgique et de 3% dans le monde. Cela paraît maigrichon, mais c’est en fait de l’ordre de ce qu’il est raisonnable d’attendre dans des économies dont la population en âge de travailler plafonne, voire décline, et où les gains de productivité restent modérés. Sur le plan de la consommation privée, des forces contradictoires sont à l’œuvre. Les tensions géopolitiques plombent le moral et le pouvoir d’achat a souffert d’augmentations de salaire inférieures à la hausse du coût de la vie – la Belgique faisant ici exception avec son indexation automatique intégrale de tous les salaires – mais, simultanément, le chômage flirte avec des minima historiques, ce qui a la grande vertu d’alimenter les revenus des ménages. De plus, ceux-ci disposent d’une épargne qui a gonflé durant la période de confinement et la faiblesse de sa rémunération incite à y puiser.
La hausse des prix de l’énergie avait fait redouter une spirale prix / salaires : à la hausse des prix répond une hausse des salaires, et à une hausse des salaires répond une hausse des prix. Pourtant, et malgré un marché du travail tendu, ceci n’est pas observé pour l’instant à l’échelle internationale. A son tour, cette absence de cercle vicieux aurait dû se traduire, sur fond de repli des prix de l’énergie, par une décrue rapide de l’inflation. Or, il n’en est rien, prix des œufs et d’autres produits alimentaires pour preuve. Comment expliquer la vigueur de l’inflation dite sousjacente ? Un facteur à mettre en avant est la capacité des entreprises à préserver et même à augmenter leurs marges. Loin d’une inflation par les salaires, nous connaissons une inflation par les profits !
De quoi demain sera-t-il fait en termes de placements ? La réponse dépend à la fois de la santé bénéficiaire des entreprises, de l’inflation et des taux d’intérêt. Pour notre part, nous nous attendons à une poursuite de la belle rentabilité des entreprises cotées, à une certaine décrue de l’inflation et à des taux d’intérêt qui, compte tenu de l’inflation, resteront modérés. Ni les finances publiques, ni la stabilité financière ne seront sacrifiées sur l’autel de l’orthodoxie monétaire.
4 Investissements “durables” : place à la transparence
8 Grands patrimoines : comment structurer ses investissements ?
12 Interview • Guillaume Desclée
16 Endiguer le risque de change une stratégie payante
18 Comment concilier investissement immobilier et durabilité ?
20 Bien négocier un package salarial en 2023
22 Chronique • Elodie Sorgeloos
Country manager
Christian Nikuna Pemba
Creative director
Baïdy Ly
Content directors
Annick Joossen
Bryony Ulyett
Texte
Aline Cordier Simonneau
Bastien Craninx
Photo en couverture
Ian Hermans
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2000 Antwerpen +32 (0)3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be Fokus-online.be
Loin d’une inflation par les salaires, nous connaissons une inflation par les profits.
— ETIENNE DE CALLATAŸ CHIEF ECONOMIST
ORCADIA ASSET MANAGEMENT
Vous êtes entrepreneur.euse et vous savez à quel point suivre de près votre comptabilité est important pour l’avenir de votre entreprise. Néanmoins, il vous est arrivé bon nombre de fois d’égarer une facture, de perdre un temps fou au téléphone pour connaître l’état de votre comptabilité, ou de ne plus vous y retrouver avec toutes les démarches à effectuer. Saviez-vous qu’aujourd’hui, grâce à la digitalisation, ces situations ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir ? Focus sur l’implémentation du digital dans les cabinets comptables belges.
Digitaliser sa comptabilité : pourquoi ?
Digitaliser son cabinet comptable, c’est abandonner ses habitudes papier pour accepter l’idée que tous les documents utiles à sa comptabilité soient envoyés et reçus en version digitale par l’intermédiaire d’une plateforme dédiée. Mais pas seulement… Edward Heynderickx, gérant du cabinet Axellence, précise : « En tant qu’expertscomptables, digitaliser l’ensemble de nos activités nous permet de pouvoir nous délester de nos classeurs, mais surtout de pouvoir réagir en direct avec nos clients ». Une interaction constante qui
s’effectue via Internet et qui concerne tous les aspects comptables. Il manque une facture ? Vous souhaitez connaître votre chiffre d’affaires ? Tout cela est possible en quelques clics intuitifs. La comptabilité devient ainsi un outil de gestion au service de l’entrepreneur.euse qui peut désormais utiliser directement le travail effectué par le cabinet, qu’il s’agisse de contrôler ses frais ou d’effectuer ses paiements.
Les avantages de la digitalisation
Travailler avec un cabinet comptable entièrement digitalisé ne signifie évidemment pas perdre tout contact avec son comptable, bien au contraire.
Grâce à la digitalisation, c’est tout le métier qui a été transformé pour plus de transparence et d’efficacité. Car abandonner le papier, c’est aussi gagner du temps pour se concentrer sur les missions essentielles d’un expert-comptable, à savoir conseiller son client au cas par cas. « La digitalisation nous permet de gagner un temps précieux. Le comptable est devenu un vrai couteau suisse et nous avons donc besoin de nous concentrer sur ce qui aide vraiment nos clients à avancer dans leur business. », complète Edward Heynderickx.
Digitaliser ses activités : une nécessité !
Si la récente crise sanitaire a convaincu pas mal de cabinets comptables de s’intéresser de plus près au digital, il existe encore une grande disparité entre les experts-comptables aujourd’hui. Pourtant, digitaliser son cabinet devient essentiel au maintien d’une activité comptable professionnelle.
Axellence est un cabinet comptable et fiscal d’une dizaine de collaborateurs experts qui gère au quotidien tous les aspects de la comptabilité de ses clients. La spécificité d’Axellence : la digitalisation complète de ses activités permettant à ses clients de fonctionner en temps réel et leur offrant une vue complète et transparente sur chaque dossier. Axellence possède également une branche consultante spécialisé dans la digitalisation comptable des PME.
Les investisseurs cherchent à orienter davantage leur argent vers des projets respectueux de l’environnement et des droits humains. Des acteurs du secteur financier ont mis en place des labels d’investissement durable et socialement responsable pour guider leurs choix.
Les labels d’investissement durable et socialement responsable sont des certifications attribuées à des produits financiers qui répondent à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ces critères peuvent porter sur des aspects tels que la gestion des ressources naturelles, les conditions de travail des salariés, certaines normes et standards internationaux, ou encore la transparence des pratiques de l’entreprise.
L’objectif de ces labels est de permettre aux investisseurs de faire des choix éclairés en matière d’investissement responsable. En effet, les labels permettent de s’assurer que les
produits financiers répondent à des critères de durabilité et offrent donc une garantie aux investisseurs. « lls offrent une lisibilité à l’utilisateur final ainsi qu’aux professionnels de la finance », explique Olivier Marquet, président du conseil d’administration du Label Towards Sustainability. « Dans le secteur du Private Banking, par exemple, on utilise beaucoup ces labels pour sélectionner les fonds durables à destination de la clientèle ».
Cependant, il convient de noter que tous les labels ne sont pas créés égaux. Et c’est en Belgique que nous trouvons le plus exigeant et le plus inclusif* des labels : Toward Sustainability. » Nous avons l’ambition de relever le niveau minimum des critères tous les deux ans », poursuit Olivier Marquet. « Et pour cause, car notre compréhension de la biodiversité, de l’écologie et des contraintes sociales évolue constamment. Et nous aussi ! ».
Avec plus de 15 pages consacrées à ces critères de qualité et environ 750
produits labellisés, le seul label belge est souvent pris en exemple par les autres labels européens. Son mode d’attribution géré par une structure à trois têtes (comité d’attribution, conseil d’administration et vérificateur) fait également figure de modèle. « Cette structure se compose autant de représentants du monde financier que du monde académique». Ce qui garantit l’indépendance et la transparence. Sans oublier l’analyse annuelle du respect des critères de chaque fonds ainsi que la vérification des critères de gestion de leurs gestionnaires financiers (plus parlant que la simple vérification du portefeuille de fonds).
Bien que chaque pays possède aujourd’hui son label individuel, Olivier Marquet espère qu’à l’avenir une équivalence et une convergence des exigences verront le jour au niveau européen.
* Selon une étude réalisée par NOVETHIC
Depuis 2019, Towards Sustainability Label offre l’assurance que tous les produits labellisés possèdent un niveau minimal de durabilité. Nous travaillons pour un monde où les produits financiers socialement responsables et durables sont la norme. Pour amplifier notre impact et amener tous les investisseurs et institutions financières à bord, nous augmentons progressivement le niveau de produits durables. Tant qualitativement que quantitativement. De là où nous sommes, l’avenir semble durable !
À propos de.
La pénurie de personnel, les nouvelles législations, mais aussi la pression croissante des clients nous obligent à passer au digital.
Central Labelling Agency • Brand Report
Les labels d’investissement durable et socialement responsable : une garantie pour les investisseurs
Les investisseurs sont de plus en plus enclins à opter pour des produits financiers durables, mais souhaitent être mieux informés sur les critères de durabilité. La législation européenne oblige les acteurs financiers à faire preuve de transparence.
Le marché de la finance durable et de l’investissement socialement responsable s’est structuré ces cinq dernières années. « Avec la régulation européenne SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) qui découle du Green Deal, les institutions financières sont désormais tenues de publier davantage d’informations en matière de durabilité au niveau de leur organisation, mais aussi des services et produits qu’elles proposent », explique Yann Fantoli, Operational Manager chez Forum Ethibel. D’autre part, les entreprises dans lesquelles les fonds investissent seront elles aussi progressivement tenues d’être plus transparentes sur leurs pratiques et performances en matière de durabilité.
La régulation européenne impose désormais un cadre concernant la durabilité des produits financiers, mais celuici est mis en place progressivement. « Le plan d’action de la Commission européenne sur la finance durable adopté en 2018 a donné naissance à un ensemble de mesures législatives qui entrent progressivement en vigueur. Tout n’est pas encore parfait, mais nous ne pouvons que nous réjouir d’observer davantage de transparence dans le secteur de la finance », estime Yann Fantoli.
En tant qu’investisseur, comment avoir la garantie de ne pas tomber dans le greenwashing ? « Ce risque reste présent étant donné l’augmentation du nombre de produits
financiers qui se disent “verts” ou “durables”, mais le cadre législatif et la présence de labels permettent de réduire ce risque. Il existe également des certifications octroyées par des organismes indépendants. Ces outils offrent certaines garanties et permettent de faciliter la tâche de l’investisseur. Néanmoins, ils ont aussi leurs limites. Il reste important que les investisseurs prennent le temps de se renseigner sur les produits afin de comprendre s’ils répondent bien à leurs attentes », détaille Yann Fantoli.
Pour les acteurs financiers qui souhaitent s’engager sur la voie de la durabilité, la législation européenne concernant les obligations en matière de durabilité des
investissements évolue rapidement. Et c’est justement là que le bât blesse. « Il y a beaucoup de nouveaux textes à comprendre et à implémenter en pratique », note Alain Flas, Investment Manager – Sustainable Investments chez Ethias. « La première étape pour un acteur financier consiste à identifier et gérer les risques en matière de durabilité, mais aussi à prendre conscience de l’impact de son portefeuille d’investissements et à pouvoir mesurer cet impact. On parle bien sûr d’émissions de gaz à effet de serre financées, mais aussi d’impact sur la biodiversité, par exemple ».
« La finance traditionnelle s’est construite autour du couple “risque” et “rendement”. Nous devons maintenant travailler à intégrer les critères d’ESG et de durabilité afin de prendre en compte l’impact des investissements sur le monde réel. Les clients attendent désormais davantage de transparence sur la durabilité des différents produits financiers. Les acteurs financiers sont prêts à communiquer de manière transparente sur la durabilité de leurs produits d’investissements, mais ils manquent parfois de données », ajoute Alain Flas. Pour les acteurs financiers, la mise en place d’une stratégie de décarbonation passe bien souvent par la mise en place de nouvelles règles de gouvernance.
« Pour les acteurs financiers, le plus important pour adresser le défi climatique est de mettre en place une démarche structurée à travers un plan de décarbonation. Ensuite, il faut passer de la parole aux actes et poser des jalons progressivement pour atteindre l’objectif ambitieux de neutralité carbone en 2050 », conclut Alain Flas.
Les clients attendent désormais davantage de transparence sur la durabilité des différents produits financiers.
Les investisseurs en assurance vie prêtent de plus en plus d’attention aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Mais ils ne doivent pas foncer tête baissée, une analyse rigoureuse s’impose.
Les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) sont devenus des incontournables pour les investisseurs et les institutions financières soucieux de l’impact de leurs investissements sur la durabilité et la responsabilité sociale. Cette tendance se reflète dans le domaine des assurances vie et des titres, où de plus en plus d’investisseurs cherchent des options alignées sur les principes ESG. « C’est effectivement un sujet
placement avait également un effet positif sur les performances financières d’une entreprise ». Malgré un coût de base souvent plus élevé qu’un investissement traditionnel (dû aux recherches et analyses supplémentaires nécessaires pour les critères ESG), les titres ESG sont plus rentables sur le long terme. Si ces titres manquent également de liquidités (ce qui joue sur leur facilité de revente), ils offrent cependant certains avantages fiscaux. » Certains gouvernements valorisent en effet ce type d’investissements à l’aide de différents incitants et subventions ».
Il est également important de noter que ces titres sont liés à des risques inhérents à leur nature. « Ils peuvent par
Si une compagnie d’assurance a une forte exposition à des secteurs à haut risque social, cela peut affecter sa note ESGs.
d’actualité», confirme Alexandre Grimault, Chief Executive Officer chez ProCapital.» Les investisseurs en assurance vie tiennent de plus en compte des normes éthiques internationales. Mais ce n’est pas tout ». Selon l’expert, les pratiques de gouvernance solides et transparentes sont également essentielles à leurs yeux, au même titre que l’importance de la diversité et l’impact environnemental des entreprises dans lesquelles ils placent leur argent.
Mais existe-t-il de réels avantages à investir dans des titres ESG ? « Audelà de l’impact que vous aurez sur l’environnement et la société, plusieurs études ont démontré que ce type de
exemple être sujets à des changements de réglementation et à des risques de réputation ou liés aux droits de l’homme», précise Alexandre Grimault. Rappelons qu’ils correspondent surtout à un investissement-promesse par rapport aux critères. Si ces derniers ne sont pas respectés, cela peut avoir un impact réel sur la valorisation des titres. « D’où l’importance pour les investisseurs de faire preuve de prudence dans l’analyse rigoureuse et le choix des produits ».
Dès lors, comment s’y prendre ? Pour intégrer les considérations ESG dans leurs stratégies d’investissement, les compagnies d’assurance peuvent investir dans des fonds ESG. » C’est une approche assez simple
qui leur permet de respecter les critères susmentionnés », poursuit Alexandre Grimault. » Elles pourront ensuite utiliser leur pouvoir d’investissement et peser de tout leur poids dans le cadre du dialogue et des votes au sein des assemblées générales ».
Un investissement socialement responsable dans certaines entreprises spécifiques peut également être envisagé.» Même si cette pratique nécessite une analyse plus complexe de la situation et des risques, elle apparaît comme plus pertinente dans la détermination d’une stratégie ESG». En effet, elle permettra d’éliminer définitivement certaines entreprises ne répondant pas aux critères souhaités.
Pour faciliter cette démarche, les investisseurs peuvent se référer aux notes attribuées en termes de performance ESG par les agences de notation. » Cela permet de comparer les compagnies d’assurance entre elles ». L’analyse de la performance financière est aussi primordiale. « Si une compagnie d’assurance a une forte exposition à des secteurs à haut risque social, cela peut affecter sa note ESG, par exemple ». Il reste cependant pas mal de chemin à parcourir concernant l’uniformité des méthodes d’attribution et les grilles d’analyse sous-tendant ces notes. « Nous aurions besoin d’une norme internationale qui favoriserait des comparaisons robustes. Ce qui, il faut l’avouer, perturbe encore les investisseurs à ce stade ».
Autre défi tout aussi important : la nécessité pour les entreprises de disposer des compétences pour intégrer les critères ESG à leurs politiques d’investissement. » Il faut trouver ces compétences et cela a un coût non négligeable », poursuit Alexandre Grimault. » Et on ne parle pas que de moyens financiers. Il faut aussi disposer des données de qualité sur les émetteurs». Or celles-ci sont souvent fragmentaires ou insuffisantes. » Cela peut constituer un obstacle à l’intégration des critères ESG ».
À propos de.
Filiale du Crédit Mutuel Arkéa, ProCapital accompagne de nombreux clients internes et externes. Fort de son héritage groupe, ProCapital allie l’agilité et la réactivité d’une structure à taille humaine à la renommée d’un acteur majeur de la Bancassurance coopérative.
ALEXANDRE GRIMAULT CEOLes titres ESG en assurance vie : un potentiel réel à bien analyser
Les investisseurs en assurance vie tiennent de plus en plus compte des normes éthiques internationales.
L’investissement dans les actifs réels comme l’or, le vin ou le private equity gagne en popularité. Une tendance normale compte tenu de l’évolution des nouvelles attentes des investisseurs.
Dans un monde de plus en plus numérisé et volatil, de nombreux investisseurs cherchent des moyens de protéger leur patrimoine tout en réalisant des gains sur le long terme. « Les investisseurs veulent également donner plus de sens à leurs investissements, notamment par la proximité de ceux-ci », précise Frédéric Pouchain, CEO de Whitestone Group. C’est pourquoi les actifs réels ont gagné en popularité, offrant aux investisseurs des avantages uniques et une stabilité accrue par rapport aux investissements purement financiers.
Pour mieux comprendre cet attrait, il est nécessaire de distinguer le prix et la valeur des actifs. Comme le disait Warren
Buffet : « Le prix, c’est ce que vous payez. La valeur, c’est ce que vous obtenez.»
La valeur d’un actif peut être bien supérieure à son prix d’achat. Elle dépend évidemment des goûts de chacun, mais également de la tangibilité des actifs.
« Et cela s’applique parfaitement aux actifs réels : un vin peut être bu, l’or peut être touché et vendu et une société possède des marques, des produits, des usines ou encore un réseau de distribution », souligne l’expert.» Ce n’est pas le cas avec les cryptomonnaies ou les devises qui reposent sur de l’intangible et sont donc plus risquées ».
Mais encore faut-il parvenir à déterminer les actifs réels qui auront les meilleurs rendements. Frédéric Pouchain conseille de toujours se référer aux 3 notions vitales qui sous-tendent tout rendement: la volatilité (mesure des fluctuations du
prix d’un actif sur une période donnée), le risque (probabilité que la valeur d’un actif diminue ou que l’investissement ne produise pas les rendements escomptés) et la liquidité (facilité avec laquelle un actif peut être acheté ou vendu sur le marché). « Si les matières premières comme le gaz, le pétrole, le zinc ou le cuivre peuvent rapporter beaucoup d’argent, elles ont malheureusement une volatilité élevée et sont difficilement achetables et stockables pour un investisseur particulier », poursuit l’expert. « Ce qui n’est pas le cas avec le vin, l’or ou le private equity ». Il souligne que l’immobilier est aussi un actif réel mais qu’il s’agit d’une toute autre démarche qui poursuit d’autres objectifs.
Outre ces principes fondamentaux régissant l’investissement, la diversification est aussi à prendre en compte. La pondération entre les différents actifs dans un portefeuille est très personnelle et nécessite que l’investisseur se connaisse bien. Par exemple, il doit savoir s’il supporterait une baisse de 20% du prix d’un actif à un moment donné. Un autre point à considérer est le market timing. Celui-ci n’est pas une science exacte et engendre souvent de la frustration chez l’investisseur car il aura souvent l’impression d’acheter trop tard et de vendre trop tôt. Un moyen de le mitiger est de garder une poche de liquidités pour renforcer une position en cas de baisse du prix d’un actif en portefeuille, pour autant que ses fondamentaux soient solides, et de garder une petite position en cas de vente.
Le private equity offre la possibilité d’accéder à des flux de trésorerie réels et à des opportunités de croissance, mais il implique généralement une certaine illiquidité. Les investisseurs peuvent
investir dans des fonds de private equity, mais l’accès peut être limité à un montant minimum (souvent 250.000 euros) et les investissements sont souvent bloqués pendant une période de 8 à 12 ans. Les holdings cotés offrent une alternative en permettant aux investisseurs d’investir dans le private equity tout en bénéficiant d’une liquidité grâce à la négociation de leurs actions sur le marché boursier. Nous avons la chance d’avoir en Belgique de nombreux holdings bien gérés.
L’or, quant à lui, est considéré comme un précieux actif réel qui continue à briller à travers les générations et les siècles. Il est recherché comme une valeur refuge en période d’incertitude économique, comme ce fut le cas dernièrement au début de la crise du covid ou de la guerre en Ukraine. Malgré son attrait indéniable, l’existence de sociétés spécialisées en investissement dans l’or est peu connue en Belgique. Ce qui est dommage. Car en facilitant le processus d’achat et de vente d’or via la digitalisation, ainsi qu’en se chargeant de stocker l’or pour les clients, il est facile de mettre de l’or sous forme de pièces ou de lingots dans le portefeuille des investisseurs souhaitant diversifier leur patrimoine.
Enfin, l’investissement dans le vin se fait pour certaines catégories de vins ultrapremium et premium. Si la valeur de ces vins augmente, les investisseurs peuvent les vendre, mais si ce n’est pas le cas, ceux-ci ont toujours la possibilité de les consommer. Cela permet aux investisseurs de profiter à la fois de l’expérience de dégustation du vin et de la possibilité de réaliser un bénéfice financier.
En conclusion, ce type d’actifs vous permettront de retrouver le goût d’investir dans des choses qui en valent la peine.
À propos de.
Fondée en 2012, le groupe a démarré ses activités dans la gestion d’actifs cotés. Il a étendu ses activités au private equity, en prenant des participations dans des PMEs non cotées en Belgique et au Grand-Duché du Luxembourg. Cette holding, cotée sur Euronext Brussels (ticker ROCK), est active dans quatre secteurs : les services financiers (gestion d’actifs cotés et négoce d’or avec Gold & Forex International), l’industrie, la technologie et l’environnement. Son objectif est de créer de la valeur sur le long terme en y jouant le rôle d’actionnaire professionnel avec une implication au niveau de la gouvernance, la stratégie et le financement.
FRÉDÉRIC POUCHAIN CEOCe n’est pas le cas avec les cryptomonnaies ou les devises qui reposent sur de l’intangible et sont donc plus risquées.
La demande d’investissements ESG (investissements sur la base de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) et d’investissements durables est en hausse : de plus en plus d’investisseurs veulent un rendement social en plus d’un rendement financier. Pourtant, de nombreuses perceptions erronées subsistent. Joachim Aelvoet, Country Executive chez ABN AMRO Belgique rectifie quelques-unes de ces idées reçues.
1 Les investissements ESG et durables sont synonymes de rendements plus faibles.
Joachim Aelvoet : « On pense encore souvent, à tort, que les investissements ESG et durables génèrent des rendements plus faibles. Nous voyons dans nos propres résultats, qui remontent à plus de 10 ans, que cette hypothèse ne tient pas la route. Le long terme, dans le cadre de certains investissements, est évidemment primordial. En effet, il est logique que le rendement ne soit pas nécessairement inférieur à long terme. Un exemple ? L’accord de Paris sur le climat nous impose de réduire drastiquement nos émissions de CO2. Par conséquent, les compagnies pétrolières, qui ont une certaine quantité de combustibles en stock, pourraient ne jamais être en mesure de les utiliser. Cela aura un impact sur leurs bénéfices futurs et sur leur valorisation. À court terme, on peut affirmer que les compagnies pétrolières se portent très bien. Mais à plus long terme, leur avenir ne sera probablement pas aussi rose. Ce sont les entreprises qui ont la meilleure vision de l’avenir qui présentent le meilleur potentiel. »
2 Lesinvestissements ESG et durables ne font pas réellement la différence.
Joachim Aelvoet : « Que cela vous plaise ou non : les investissements ont un impact. Toujours. Ce que vous décidez, en revanche, c’est si cet impact est positif ou négatif. C’est la raison pour laquelle nous investissons beaucoup de temps dans les discussions sur la partie non financière avec nos clients. Nous vous donnons non seulement un aperçu de votre rendement, mais aussi de l’impact de votre portefeuille. Quelle quantité d’émissions de CO2 vos investissements compensent-ils ?
Votre portefeuille est-il conforme aux objectifs climatiques ? Dans ce cadre, nous ne nous concentrons pas uniquement sur les aspects écologiques, mais examinons aussi les Objectifs de développement durable des Nations Unies, par exemple. »
3 Les investissements ESG et durables offrent peu d’opportunités financières.
Joachim Aelvoet : « Comparez la situation à la quatrième vague industrielle ou, plus récemment, la numérisation : ces transitions ont généré un potentiel inestimable pour les
entreprises qui ont pu prendre les devants. À l’inverse, les entreprises qui ont manqué ces transitions ont fait faillite. Nous nous dirigeons vers un scénario similaire avec la transition vers la durabilité. Notre banque s’appuie sur son expertise pour sélectionner les bonnes entreprises, à savoir celles qui obtiennent déjà de très bons résultats en matière d’ESG et les entreprises innovantes qui contribuent à un ou plusieurs thèmes de développement durable tournés davantage vers l’avenir, tels qu’un mode de vie sain, l’eau, les déchets et le recyclage, l’efficacité énergétique et la sécurité. La transition énergétique est également sur toutes les lèvres, notamment en raison de la guerre que nous connaissons aujourd’hui.
La majorité des entreprises sélectionnées sont dans le peloton de tête. Elles ne sont certainement pas encore les meilleures de la classe, mais ont l’ambition de participer pleinement à cette transition. Il y a là un réel potentiel économique et c’est à ce niveau que nous attendons les plus belles progressions. Nous sommes convaincus que
l’évolution technologique, l’innovation produit et l’optimisation des processus entraîneront davantage de rentabilité, une accélération de la croissance des bénéfices et par conséquent, une valorisation plus importante sur les marchés. »
4 Les investisseurs n’osent pas (encore) opter pour des investissements ESG et durables.
Joachim Aelvoet : « Il y a sans conteste une prise de conscience, mais aussi de la prudence et des doutes. Nous avons constaté une accélération significative, principalement due à l’impact de la nouvelle génération. Quand votre enfant fait l’école buissonnière pour manifester pour le climat, en tant que parent, vous vous posez des questions. Même si certains doutes subsistent. Ce n’est pas un sujet facile. Faut-il, par exemple, investir dans l’énergie nucléaire ? Il n’y a pas de réponse claire à cette question. Nous voulons néanmoins vraiment mener cette discussion avec nos clients. Le message le plus important est le suivant : trouvez le bon partenaire pour en parler, pour vous guider. »
d’investissements
Joachim Aelvoet, Country Executive chez ABN AMRO Belgique. © Marco Mertens Vous souhaitez en savoir plus sur les solutions ESG et durables d’ABN AMRO Private Banking ? Scannez le code QR pour découvrir toutes les informations sur notre site Internet.Comment bien gérer un patrimoine qui se chiffre à plusieurs dizaines ou centaines de millions d’euros ? Quelles sont les thématiques d’investissement privilégiées des grandes fortunes ? Éléments de réponse.
La spécificité des grands patrimoines réside dans la notion de temps. Gérer un patrimoine conséquent revient à assurer sa croissance et sa résilience sur le temps long. Bien souvent, les grandes fortunes font appel aux services de spécialistes en gestion de patrimoine (une banque privée, un Family Office, par exemple) pour diversifier et sécuriser leurs actifs.
« Tout l’enjeu consiste à structurer le patrimoine en fonction des différents horizons de temps (court terme, moyen terme et long terme) et à prioriser les investissements », explique Delphine Wykes, Head of Asset Allocation chez BNP Paribas Fortis. Historiquement, beaucoup de grands patrimoines belges se sont construits autour de groupes industriels. Cette fibre entrepreneuriale se retrouve dans leurs projets d’investissement et les grandes fortunes ont à cœur de soutenir l’économie en investissant dans des projets non cotés. Leur patrimoine comporte également souvent une poche immobilière.
De plus en plus, les grands patrimoines se repositionnent sur des thématiques porteuses et stratégiques telles que l’économie circulaire, l’efficience énergétique ou encore
la cybersécurité. « Le marché de la transition énergétique va créer des opportunités d’investissement intéressantes sur le long terme », précise Delphine Wykes.
Bien répartir ses différents investissements reste un enjeu clé. « Le rôle d’un Familly Office est, compte tenu des enjeux des clients, de définir une allocation adaptée entre les différentes typologies d’investissements (financier coté, non coté, immobilier, par exemple) et d’en faire le suivi dans le temps », explique Thomas Descours, directeur du Family Office Intuitae Belgique. Cette répartition est propre à chaque famille, chacune ayant des sensibilités différentes.
Outre les investissements dans l’immobilier, voire dans l’hôtellerie ou les terres agricoles, « on constate depuis plusieurs années un intérêt croissant pour les investissements en private equity », note Thomas Descours. Il s’agit d’investissements sur le temps long et décorrélés des
marchés (voir encadré). L’investissement dans des obligations (lignes directes obligatoires ou fonds à échéance) revient également en grâce, en lien avec la hausse des taux d’intérêt.
Le contexte inflationniste actuel introduit évidemment une certaine inquiétude. Comment continuer à créer de la valeur malgré l’inflation ? « Les grands patrimoines sont souvent structurés par poches et très diversifiés. C’est ce qui permet de faire face sur le long terme à de grandes fluctuations de valeur », explique Olivier Van Belleghem, responsable du Wealth Management pour la Belgique chez BNP Paribas Fortis.
L’inflation oblige également à réinterroger les priorités d’investissement. « Notre rôle de conseil auprès des grandes fortunes nous impose de remettre régulièrement en question les choix qui ont été faits, pour vérifier s’ils sont toujours pertinents en fonction du contexte », ajoute Thomas Descours.
Le private equity est un placement qui consiste à générer de la valeur en investissant dans l’achat de sociétés non cotées à très gros potentiel avec un objectif de revente à longue échéance. Les investissements peuvent être réalisés en direct ou plus souvent à travers des fonds de private equity, et diversifiés en différents temps et cycles d’investissement afin de réduire les risques.
Les grandes fortunes de Belgique investissent de plus en plus dans des projets à impact, sous l’influence des nouvelles générations. Les critères ESG font désormais pleinement partie de leur grille de lecture. Les investissements à impact représentent une stratégie pérenne sur le long terme. Ils complètent intelligemment un portefeuille d’investissement et le rendent davantage résilient.
On constate depuis plusieurs années un intérêt croissant pour les investissements en private equity.
— THOMAS DESCOURS DIRECTEUR DU FAMILY OFFICE INTUITAE BELGIQUE
Alors que les taux d’intérêt ne cessent de grimper et que les marchés boursiers battent de l’aile, une solution reste à la portée des investisseurs : les obligations. Grâce à elles, ils bénéficient de la garantie de récupérer le capital investi et perçoivent chaque année une rémunération sous forme de coupon.
Ces dernières années, de nombreux bouleversements ont impacté négativement les marchés financiers. La pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, l’incertitude climatique ou encore la hausse des taux d’intérêts n’en sont que les exemples les plus concrets. Résultat : les investisseurs ne savent plus vraiment où donner de la tête. Vers quoi doivent-ils se tourner ? Les actifs des marchés boursiers, les investissements immobiliers ou les monnaies virtuelles seraient-ils toujours des placements intéressants ou faudrait-il envisager d’autres actifs ? Selon Alexandre Goldwasser, l’un des administrateurs de Goldwasser Exchange, il n‘y a aucun doute quant à la direction que doivent prendre les nouveaux investissements : « Le moment est venu de revenir aux lignes individuelles d’obligations ».
L’un des éléments qui diffère en 2023, c’est que les taux d’intérêt ont retrouvé un niveau élevé, donc les obligations offrent à nouveau du rendement. « Ces obligations offrent une opportunité aux investisseurs d’obtenir un rendement intéressant sans prendre trop de risques ». En effet, on peut aujourd’hui trouver des obligations de bonne qualité qui offrent 3% de rendement en euros et 4% en dollars.
Mais comment reconnaître les obligations de bonne qualité ? « C’est facile ! Elles sont évaluées par des agences de notation qui attribuent une note aux émetteurs d’obligations (entreprises ou États) ». Elles sont donc aisément identifiables. Aujourd’hui, une obligation émise par la Belgique offre un rendement proche de 3% net pour une durée de 3 ans. La Belgique est un émetteur de qualité qui bénéficie d’une bonne notation auprès des agences de notation. Elle a toujours respecté ses engagements financiers envers les investisseurs.
possible d’en acheter un peu partout. Mais aujourd’hui, il faut se tourner vers des acteurs plus spécialisés comme nous », précise Alexandre Goldwasser.
Ce qui n’est pas plus mal. En effet, le marché des obligations est encore un marché artisanal en Belgique, contrairement au marché des actions où toutes les transactions passent par des bourses et ou l’intervention humaine n’est plus nécessaire. Les transactions en obligations se font souvent par téléphone. Les clients ont donc l’avantage de pouvoir parler avec leur banquier et de bénéficier d’un contact humain. « Les sociétés comme la nôtre se démarquent des banques privées car elles sont plus réactives et ont une structure plus humaine ». Les relations avec les actionnaires et les dirigeants de la société sont donc plus directes et plus personnelles.
Cependant, à l’heure actuelle, peu d’acteurs proposent encore des lignes individuelles d’obligations. En effet, lorsque vous parlez des obligations à votre banquier par exemple, ce dernier vous orientera inévitablement vers les fonds obligataires et non vers les obligations individuelles. « Avant, il était
L’indépendance est également un élément central du fonctionnement de ces sociétés de bourse. « Nous n’avons pas de produits maison. Nous ne trouvons donc aucun intérêt à ce qu’un client achète l’un ou l’autre produit ». Ce qui rend les conseils donnés aux clients plus impartiaux et moins orientés. Quant à fiabilité et à la sécurité des société de bourse, elles ne doivent pas être remises en cause. « La loi les oblige toutes à placer les actifs de leurs clients sur des comptes ségrégués ». En conclusion, investir dans des obligations de bonne qualité en Belgique est une stratégie qui offre de nombreux avantages aujourd’hui.
Goldwasser Exchange est une société de bourse agréée par la Banque Nationale de Belgique et par l’Autorité des Services et Marchés Financiers (FSMA). L’entreprise fondée en 1986 gère 500 millions d’euros d’actifs et est spécialisée dans le marché obligataire. Elle offre des services d’intermédiation, de conseil en investissement ainsi que des services de gestion discrétionnaire.
À propos de.
Le moment est venu de revenir aux lignes individuelles d’obligations.
Vous prêtez toujours votre argent soit à des entreprises solvables, soit à des pays.
Depuis le printemps 2021, les ventes de propriétés en Espagne ont augmenté en flèche. C’est comme si tous les Belges souhaitaient avoir une résidence secondaire au soleil ! Il y a de nombreuses raisons à cela. Notamment le fait que les gens choisissent de plus en plus de voyager en Europe. Mais les faibles taux d’intérêt de l’épargne et les taxes bancaires sur le capital y sont aussi pour beaucoup.
Pièges et arnaques ?
Cela existe en effet, et si vous agissez sans réfléchir, vous courez le risque d’en être victime. Mais si vous respectez certaines étapes clés, acheter en Espagne reste une expérience très positive.
Avec ou sans agent immobilier ? Comment trouver le bien idéal ?
Vous pouvez vous rendre dans la région où vous souhaitez acheter et chercher sur place. Mais comment savoir si le projet dans lequel vous voulez vous engager est vraiment fiable ? Qui vous aidera à franchir toutes les étapes de l’achat ? Car elles sont nombreuses... Cela peut donc déboucher sur une belle histoire comme sur un terrible échec. Et en tant que particulier, vous n’obtiendrez pas un tarif moins élevé si vous achetez en direct, car les prix (des nouvelles constructions en tout cas) sont fixes. En disposant d’un agent immobilier, par contre, vous avez toujours quelqu’un qui représente vos intérêts.
Comment choisir votre agent immobilier ?
Il n’est pas nécessaire de faire le tour des propriétés et des agences immobilières, car toutes offrent plus ou moins la même chose. Il s’agit avant tout de choisir une personne de confiance. Quelqu’un qui vous assurera le suivi nécessaire pendant, mais surtout après le processus d’achat.
Attention ! En Espagne, tout le monde peut être agent immobilier. Il ne s’agit pas d’une profession protégée comme en Belgique, où il faut être reconnu par une association professionnelle. Un agent immobilier belge reconnu possède un numéro IPI qui implique le respect de règles et de codes de conduite stricts. Si l’agent immobilier ne les respecte pas, il perd son numéro. Il est donc préférable de choisir un agent immobilier représenté en Espagne et disposant d’un bureau en Belgique (y compris d’une licence IPI). Vous disposerez ainsi toujours d’un point de contact.
Bon à savoir : Saviez-vous qu’un agent immobilier établi en Espagne n’est pas autorisé à recruter des clients en Belgique sans numéro IPI ? Même si cela se produit souvent.
Quels sont les points d’attention ?
On ne peut pas comparer un notaire espagnol avec un notaire belge. Le premier cité n’effectue pas les contrôles nécessaires concernant les dettes, les garanties et bien d’autres choses. C’est l’avocat et l’agent immobilier agréé qui s’en chargent pour vous. Ils sont donc des pions très importants dans la préparation de votre acte.
Tenez-vous également au courant des questions fiscales et juridiques, tant en Espagne qu’en Belgique.
Que faire de votre maison lorsque vous n’y séjournez pas pendant un certain temps ? Faut-il craindre la criminalité ?
Il existe de très bons détenteurs de clés, une agence de services qui s’occupe de votre maison. Leurs services sont très étendus et peuvent être adaptés à vos besoins. Il peut s’agir d’un contrôle hebdomadaire de la propriété et de tout ce qu’elle contient, d’une aide pour les locations de vacances, du nettoyage, de l’entretien de la piscine et du jardin, de la livraison des petits déjeuners, etc.
Y a-t-il de la criminalité ?
La région où nous nous trouvons (Costa Blanca et Costa Cálida) offre un environnement calme et sûr. Il y a beaucoup de contrôle social. On ne peut bien sûr jamais rien exclure, mais si vous choisissez avec attention votre lieu de résidence, vous n’aurez pas à vous barricader derrière des barreaux de sécurité.
L’entreprise de gestion et de placements immobiliers ambitionne d’être un acteur de référence en Belgique. Il faut dire qu’avec ses trois départements efficaces et sa stabilité, elle a de quoi plaire.
Vous êtes à la recherche d’un spécialiste en gestion et placements immobiliers en Belgique ? Ne cherchez plus ! Avec SReim Belgique, vous avez frappé à la bonne porte. Créée en 2019, juste avant la pandémie de COVID-19, la plateforme s’est construite autour d’une équipe de 12 professionnels. Certains d’entre eux comptant déjà plus de 10 ans d’expérience dans le secteur.
Intégrée au sein d’un groupement d’asset managers paneuropéen présent en France, au Portugal, en Espagne et bientôt en Allemagne, SReim est devenu un acteur incontournable de la gestion immobilière en Belgique. Et pour cause, l’entreprise a déjà pu investir pas moins de 150 millions d’euros dans le pays. Une somme non négligeable pour une succursale qui n’a pas encore fêté ses 5 ans. Et son ambition est de continuer à grandir !
Mais en quoi SReim se démarque-t-il de ses concurrents ? En proposant un accompagnement dynamique quotidien tout en offrant la qualité de talents institutionnels. Le métier de SReim est à la fois d’investir et de gérer les comptes propres et de tiers. Les maître mots sont la proximité client ainsi que l’agilité, la transparence et le suivi complet et personnalisé. L’entreprise met ainsi quatre départements distincts et efficaces à disposition de ses clients : le département d’Investment Management le département d’Asset management, celui consacré au Property management et le dernier dédié aux finances et à la comptabilité. En termes d’Asset management, l’entreprise accompagne le client dans l’intégralité du processus : de la première source d’opportunité à l’intégration au portefeuille d’actifs, en passant par la constitution du business plan, de la stratégie et du montage financier. Le département Property management, quant à lui, se charge de la gestion quotidienne des actifs immobiliers, des réglementations, des certifications, ainsi que du suivi technique de A à Z de l’ensemble des biens. Enfin, le département comptabilité et finance veille au reportings, aux paie-
ments des loyers, des taxes, des factures et à la gestion de la trésorerie. Rien n’est laissé au hasard chez SReim.
Un autre point non négligeable de la politique de l’entreprise réside dans sa stabilité à toute épreuve. La société est assez sensible aux évolutions du marché. Elle a cherché à diversifier ses risques sur une typologie large d’actifs. Le portefeuille de SReim contient autant des bureaux, des commerces et de la logistique, que des bâtiments industriels et des constructions alternatives. Mais la diversification est également territoriale, puisque l’entreprise est active aussi bien en Wallonie qu’à Bruxelles et en Flandre. « Son portefeuille lui procure ainsi une balance de risques entre les différents types d’actifs du secteur immobilier. Quand une classe d’actifs va mal, l’autre peut prendre le relais ! Une stratégie pour le moins ingénieuse qui fait de SReim un acteur incontournable en Belgique.
RVG Invest, enfin une agence qui révolutionne le monde de l’immobilier !
Fini les commissionnements au pourcentage sur prix de vente ou au mois de loyer. Souvent un frein pour les propriétaires. RVG Invest devient la première agence à proposer et assumer des services au forfait uniques sur Bruxelles et ses alentours.
Les modes de consommation de services ont changé. « Les propriétaires n’ont plus envie de se ruiner pour profiter de l’expertise d’une agence immobilière », explique Rémi Vigo, directeur de RVG Invest. « Ce dont ils ont besoin aujourd’hui, c’est un accompagnement administratif et commercial en payant un forfait adapté à leurs besoins ». Si ce genre d’offre de service pour vendre soi-même ou via agence est révolutionnaire, il en existe aucune autre
comme RVG Invest qui en a fait sa spécialité. « Notre concept est simple. Il permet à toutes personnes ayant un projet immobilier d’être accompagnées professionnellement à prix accessible grâce à nos trois forfaits uniques », poursuit Rémi Vigo.
Il faut dire que le directeur de RVG Invest connaît parfaitement le secteur dans lequel il évolue depuis plus de 10 ans.
RVG Invest, une agence qui vous comprend
NOS TROIS FORFAITS D’ACCOMPAGNEMENT POUR VOS VENTES ET LOCATIONS:
• Le forfait administratif : Création d’un dossier administratif complet d’agence à utiliser comme support pour vendre ou louer vous-même votre bien.
• Le forfait commercial : Prise en charge de la commercialisation, publication, gestion d’agenda, négociation des offres ou candidatures etc. RVG Invest vous offre un coaching pour assurer vousmême les visites.
• Le forfait All-in exclusif : RVG Invest s’occupe de l’intégralité de la vente ou location de votre bien. Et ce, à un prix forfaitaire unique.
Né d’une famille d’indépendants avec un père entrepreneur, formé par des marchands de biens et investisseurs, il a suivi une formation IPI reprenant tous les aspects du métier d’agent immobilier. Ce qui lui a permis d’affûter des compétences en matière légale, technique et commerciale pour traiter tous types de transactions immobilières. « Je propose un accompagnement à 360° ou à la carte, orienté client, au travers d’une expertise accessible par tous ».
Plus de détails sur nos forfaits ou fixer directement un rendez-vous via notre agenda en ligne
www.rvg-invest.eu
Il faut réinventer la gestion patrimoniale, selon Guillaume Desclée, CEO de Abbove. Et cela doit impérativement passer par la prise en compte du contexte familial et des projets de vie à long terme des personnes.
Quels sont les challenges actuels de la gestion patrimoniale ?
« Nous assistons à un bouleversement du modèle économique des conseillers financiers qui subissent une pression croissante sur leurs marges. D’une part, ils doivent faire face à des charges plus élevées en raison de réglementations plus strictes qui les obligent à assumer des coûts de conformité plus importants. D’autre part, ils ont de moins en moins de marge de manœuvre pour augmenter leurs revenus.
À cela s’ajoute la dépendance du modèle économique des conseillers à la volatilité du marché, qui peut générer des revenus élevés lorsque le marché est à la hausse mais qui peut également entraîner des pertes importantes lorsque le marché baisse. Dans ce contexte, il est difficile pour les acteurs financiers de se différencier de la concurrence, de justifier l’augmentation de leur rémunération et de garantir des revenus durables à long terme. Des alternatives doivent donc être envisagées. »
Comment les conseillers financiers peuvent-ils se réinventer ?
« Les conseillers financiers doivent repenser leur offre, diversifier leurs sources de revenus et créer plus de valeur aux yeux de leurs clients. Les besoins évoluent. L’élément qualité de vie est devenu plus important suite à la pandémie. Les gens cherchent à se développer personnellement, réaliser de nouveaux projets de vie et aider ceux qui les entourent.
Les violences représentent la principale cause de sans-abrisme chez les femmes
Pour les accompagner vers des solutions dignes et durables, faites un don à l’ASBL L’Ilot sur le compte BE33 0017 2892 2946 (avec la communication « don femmes ») ou en scannant le code QR ci-dessous (avec votre application bancaire ou l’application Payconiq).
Vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 45 % si le cumul de vos dons atteint 40 euros ou plus par année civile (conformément aux conditions prévues à l’article 145/33 CIR 1992).
« Il était l’homme idéal. Et puis, les insultes. Ensuite, les coups. Beaucoup. J’ai dormi pour la première fois dans la rue, c’était le jour où j’ai enfin trouvé la force de le quitter. »
« Aujourd’hui, un conseiller financier doit se muer en accélérateur de projets de vie. »
Et les professionnels de la gestion financière doivent s’adapter à ce nouveau paradigme. Ils ne peuvent plus se contenter d’être de simples vendeurs de produits financiers. La logique transactionnelle, individuelle et spécialisée uniquement basée sur la performance financière est dépassée. Les services financiers doivent devenir plus holistiques, tout comme la médecine. Un médecin ne prescrit pas simplement un médicament sans avoir pris en compte l’état général de son patient. De même, un expert financier doit prendre en compte l’ensemble du patrimoine de son client, ses objectifs de vie et ses valeurs pour proposer une solution qui puisse mieux répondre à ses besoins. Aujourd’hui, un conseiller financier doit se muer en accélérateur de projets de vie. »
Vous préconisez donc une vision sur le long terme et moins individuelle…
« Tout à fait ! A mon sens, l’accompagnement patrimonial s’inscrit dans le long terme et dans une dimension plus familiale-collective.
A titre d’exemple, un article publié dans “The Economist” en mai 2021 indiquait que 70% des veuves aisées changent de banque ou de conseiller financier dans l’année qui suit le décès de leur mari. La raison exprimée par trois-quarts d’entre elles était l’insatisfaction par rapport à la manière dont elles étaient traitées lorsque leur mari était encore en vie.
Il est primordial de faire une place aux conjoints et aux générations nouvelles dans les discussions patrimoniales pour assurer la continuité des services au fil des générations et successions. Le “Great wealth transfert” est en cours, les patrimoines changent de mains, il faut garder ce fait à l’esprit en répondant aux demandes de cette nouvelle génération qui porte d’autres valeurs et qui ne prêche plus que par le digital. »
C’est ce que vous faites avec Abbove (anciennement Pax Familia). Comment y êtes-vous parvenu ?
« Notre plateforme est devenue au fil du temps une plateforme B2B2C : elle est proposée aux clients (familles) par l’intermédiaire de leur conseiller et couvre l’ensemble de la chaîne de valeur de la gestion patrimoniale.
Tout a commencé il y 5 ans, lorsque nous avons réuni une centaine de familles aisées dans nos bureaux. En compagnie de notaires, psychologues et experts financiers, nous les avons interrogées sur les défis principaux qu’elles rencontraient dans le cadre de leur gestion patrimoniale.
Nous avons rapidement constaté que la dimension humaine liée à la compréhension, la gestion et la transmission de leurs avoirs était une source de préoccupation majeure. Nous avons donc construit notre plateforme en tenant compte de cet aspect et cela a rencontré un succès immédiat. L’information s’est répandue dans leurs cercles d’amis et a atteint leurs conseillers qui ont également trouvé la plateforme intéressante. Ils nous ont alors demandé de pouvoir “offrir” ce service patrimonial digital à leurs clients sous leur marque. »
Comment fonctionne votre plateforme, concrètement ?
« Pour comprendre son fonctionnement, il faut se replonger dans la manière dont on considérait la planification patrimoniale jusque-là. C’était généralement un support à la vente ponctuel, uniquement sur demande du client et réalisé de manière artisanale. Il y avait autant de manières de fonctionner qu’il y avait de conseillers. Rien n’était standardisé. Cela finissait dans un rapport Excel, dans un vieux dossier
ou au fin fond d’un CRM. Et pour cause, c’est un volume important d’informations complexes et de natures très diverses.
Abbove a pour ambition d’aider les conseillers financiers à placer la démarche d’accompagnement patrimonial globale au cœur de la relation client. Nous avons développé une technologie qui permet de centraliser, enrichir et consolider la donnée patrimoniale du client autour d’une structure familiale et de propriété claire. Cette base d’information se matérialise dans une interface clientconseiller qui offre une meilleure compréhension du patrimoine, un accès simplifié à l’information et une véritable base de discussion pour aborder les sujets patrimoniaux. Nous connectons également à cette donnée une série d’outils d’analyse, simulation et reporting qui améliorent grandement l’efficacité et la pertinence du conseil livré au client. »
Smart Fact.
Depuis toujours, Guillaume Desclée tire son énergie et son inspiration des personnes qui l’entourent : famille, amis, collaborateurs. Selon lui, il y a en chaque personne qu’il fréquente et qui lui tient à cœur quelque chose qu’il admire. Une particularité ou un talent qui l’inspire et qui challenge sa manière de faire, d’agir ou d’être. Cela peut être la persévérance, la créativité, l’organisation, la rigueur, la douceur, l’intégrité, l’optimisme,…
Les problématiques du secteur
Si l’on devait cibler deux problèmes majeurs du secteur, on citerait le décalage temporel entre la capacité des grandes organisations à innover et l’évolution des attentes des clients. Selon Guillaume Desclée, l’innovation est bridée par une logique IT complexe. Il pointe également le manque d’audace des décisionnaires dans les organisations politisées. Ce qui a tendance à figer le secteur et à laisser la main aux fintech.
La question de l’IA
Concernant ce point, Guillaume
Desclée affirme être stupéfait par le potentiel qu’offre l’Intelligence Artificielle (IA) aujourd’hui. L’expert reste néanmoins convaincu que l’intelligence humaine et “émotionnelle” est un ingrédient indispensable à l’heure de faire des choix patrimoniaux. Équité ou égalité ? La gestion patrimoniale doit allier cœur et raison. Je laisse la raison à l’IA et je garde le cœur à l’humain.
Il est primordial de faire une place aux conjoints et aux générations nouvelles dans les discussions patrimoniales.
La résidence Val des Fleurs a été conçue en 1966 par les architectes René Aerts et Paul Ramon. De style moderniste d’une grande légèreté, en forme de Y implanté au cœur d’un parc, sa branche principale Nord-Sud offre une orientation optimale aux espaces de vie et permet d’éviter toute frontalité avec les maisons voisines.
Les façades du bâtiment sont rythmées par de grandes baies vitrées, de longues coursives courbes et une structure métallique légère accentuée par des jeux de couleurs.
Les pignons dynamiques sont recouverts de céramiques orangées qui interrompent sans brutalité les lignes horizontales élancées du bâtiment Au Nord, des fenêtres rappellent la forme d’un noeud papillon et d’élégants carreaux de grès célèbrent l’entrée principale depuis le parc.
Tous ces éléments témoignent de la qualité remarquable de l’ancienne résidence et soulignent l’importance d’une approche patrimoniale et respectueuse pour les interventions menées sur ce nouveau projet. Bienvenue à Upsylon.
Le projet Upsylon prévoit la rénovation de la résidence pour y accueillir 41 logements avec un souci particulier de respecter l’architecture existante, grâce à des interventions minutieusement planifiées.
Les travaux prévoient l’aménagement de 41 caves et de différents locaux techniques dans la surface existante et la création d’un nouveau parking enterré prêt à accueillir véhicules et vélos électriques.
Cette approche attentive permettra de préserver l’histoire et l’identité de la résidence tout en lui donnant une nouvelle vie, moderne et fonctionnelle, avec des équipements de qualité et des espaces de vie confortables adaptés aux besoins contemporains.
Un cadre de vie équilibré, entre l’animation de la ville et la nature
Le parc entourant la résidence offre un véritable oasis de verdure en plein cœur de la ville. Les résidents pourront profiter de cet
espace vert privatif pour se promener, faire de l’exercice ou tout simplement se détendre en plein air. Une dimension de qualité de vie et de bien-être supplémentaire.
La situation du projet est idéale en termes d’accès aux transports en commun, aux commerces et aux grands axes routiers en quelques minutes seulement. Cela permettra aux résidents de se déplacer facilement et de rester connectés à la vie urbaine, tout en bénéficiant d’un environnement de vie paisible et naturel.
Pour souligner notre engagement en faveur de l’environnement et de la transition énergétique, un parc de panneaux solaires installé en toiture permettra de produire de l’énergie renouvelable et propre pour alimenter les parties communes de l’immeuble. Une initiative qui réduira les coûts d’énergie et contribuera à la création d’un environnement sain et durable pour les futurs habitants.
De plus, la copropriété profitera de 50 vélos électriques haut de gamme qui seront mis à disposition des habitants.
En apportant une dimension écologique et responsable, de plus en plus recherchée sur le marché immobilier, ces initiatives apporteront une valeur ajoutée significative au projet et à ses résidents, tout en leur permettant de se déplacer de manière écologique.
Les avantages liés à cet achat sont multiples. Vous créez votre propre univers et en choisissant les matériaux et les finitions selon vos préférences, le chantier peut évoluer à votre rythme, en fonction de vos besoins. L’avantage financier est considérable, avec des droits d’enregistrement et des frais d’acte moins élevés, des accès aux subsides facilités ainsi qu’une TVA à 6% sur vos travaux.
PEB
Le certificat de performance énergétique (PEB) joue un rôle majeur lors d’une demande de prêt hypothécaire. Les banques doivent collecter les données PEB du bien immobilier et cela peut influencer la quotité d’emprunt, les travaux à réaliser et les fonds propres minimum requis. Les biens ayant un mauvais score énergétique peuvent perdre de la valeur et représenter un risque pour les banques. Certaines exigent un PEB de classe A, B ou C pour prêter jusqu’à 100% du prix d’achat. D’autres peuvent demander des travaux d’amélioration si le PEB est supérieur à la classe C. Certaines banques ne tiennent pas compte du PEB mais offrent un taux d’intérêt plus élevé.
Prime
Envie de rénover votre habitation ? Dans ce cas, il y a de grandes chances que le gouvernement puisse vous aider. En effet, la Région wallonne et la Région Bruxelles- Capitale offrent des primes pouvant couvrir jusqu’à 70% de vos frais ! Toutefois, ces primes ne sont pas sans conditions. Découvrez les procédures en vigueur dans votre région pour demander les aides auxquelles vous avez droit. (www.guide-renovation.be)
Chami Rachid CEOPour être certaines d’exporter leur business à l’étranger, les PME ne peuvent plus ignorer le risque de change. Pour éviter de gros problèmes financiers, mieux vaut définir une stratégie préalable et se protéger pour chaque contrat.
Par Bastien CraninxDans un contexte économique mondialisé, les PME sont de plus en plus exposées aux fluctuations des taux de change. En effet, les échanges commerciaux internationaux, les investissements à l’étranger et même les opérations de financement peuvent être soumis à des risques de change qui peuvent avoir un impact significatif sur leur rentabilité et leur stabilité financière.
Le risque de change se réfère à la possibilité que la valeur d’une devise évolue par rapport à une autre, entraînant ainsi des gains ou des pertes pour une entreprise. Si dans la zone euro les taux de change sont fixes, ce n’est pas le cas dans le reste du monde. « La situation peut rapidement devenir dangereuse pour une entreprise qui signe un gros contrat en Chine sans réfléchir à une stratégie au préalable, par exemple », explique Bertrand Candelon, professeur de finance internationale à l’UCLouvain.
De même, si une PME belge importe des matières premières en dollars américains et que l’euro se déprécie par rapport au dollar, les coûts d’importation augmenteront, ce qui réduira les marges bénéficiaires de l’entreprise « Il suffit que l’euro se déprécie de 20% pour que votre contrat à 1 million d’euros de recette ne vous rapporte plus que 800 000 euros ». Or, les PME sont particulièrement vulnérables à ces fluctuations, car elles peuvent avoir moins de ressources pour faire face aux pertes et aux coûts associés. « De nombreuses PME négligent souvent ce risque dans leur stratégie de financement », poursuit Robin Maynadie, Head of Dealing pour Belgique et Luxembourg. « Elles préfèrent concentrer leur attention sur leur core
— BERTRAND CANDELONbusiness ou sur d’autres aspects comme le coût du capital, les taux d’intérêt et les conditions de prêt ».
Mais à quoi sont dues ces grandes fluctuations du marché des changes ? « On les doit principalement aux événements géopolitiques et économiques », précise Bertrand Candelon. On peut par exemple citer des événements comme la crise financière de 2008, la pandémie de Covid-19, ou encore la guerre en Ukraine. « Lorsqu’ils sont face à de tels problèmes mondiaux, les gens ont tendance à revendre les autres devises qu’ils possèdent et à se réfugier dans le dollar. Ce qui crée ce grand déséquilibre ». Prévoir de tels événements est généralement impossible. D’où la nécessité pour les PME de trouver d’autres solutions.
« S’il est essentiel de se renseigner souvent sur les marchés financiers, il faut également connaître les risques existants pour élaborer une stratégie personnalisée », explique Robin Maynadie. Une stratégie qui passera à coup sûr par l’une des trois techniques de couverture existantes sur le marché.
Il est possible d’acheter une couverture soit sur un marché à terme, soit sur un marché à option, soit sur un marché Swap. « Le premier type de couverture est utile si l’on vend un avion pour une somme négociée en dollars, par exemple », explique Bertrand Candelon. « Le temps de produire l’avion, on aura la possibilité d’acheter l’équivalent en euros sur une période de 6 mois ». Le marché à option, quant à lui, donnera l’opportunité d’exercer la vente / l’achat ou de ne pas l’exercer du tout. « Par exemple, si l’on achète une couverture pour anticiper une baisse de l’euro et que finalement, cette devise s’apprécie, on peut jeter le contrat à la poubelle ».
Enfin, l’option Swap est un contrat entre deux parties, généralement une entreprise et une institution financière, qui s’entendent pour échanger des montants équivalents dans deux devises différentes à des dates futures convenues. Si ces différentes couvertures ne sont pas données, elles sont cependant primordiales pour les entreprises qui souhaitent voir leur business florissant s’exporter.
Il suffit que l’euro se déprécie de 20% pour que votre contrat à 1 million d’euros de recette ne vous rapporte plus que 800 000 euros.
Un nouveau complexe hôtelier paradisiaque voit le jour entre la Grand-Place de Bruxelles et l’aéroport de Zaventem : The National Hotel. Vous pouvez y investir dans une ou plusieurs de ses chambre(s).
Le nouvel hôtel « The National Hotel » est situé sur le site de l’ancien hippodrome de Sterrebeek. Voyageurs exigeants, amateurs de wellness ou de golf et hommes d’affaires y trouveront un point de chute exceptionnel entre les villes attractives que sont Bruxelles, Louvain et Malines, et l’aéroport.
Investissez dans le seul complexe de luxe existant entre l’aéroport et la capitale. Et bénéficiez d’un rendement net de 3,55% sans soucis de location ni d’entretien.
3 raisons d’investir dans l’immobilier hôtelier :
• Potentiel énorme
Perspectives sûres de revenus immobiliers élevés
• Tranquillité d’esprit
Tous les tracas (location, gestion, entretien, etc.) sont à charge de l’exploitant
• Optimal sur le plan fiscal
Pas de précompte immobilier et TVA entièrement déductible
PRIX À PARTIR DE 206 515 € RENDEMENT NET DE 3,55%
Les projets d’investissement dans l’immobilier “vert” ont la cote auprès des banques. Le secteur de l’immobilier est très gourmand en énergie et gros émetteur d’émissions de CO². Il y a urgence à décarboner l’immobilier en repensant la manière dont les bâtiments sont construits et consomment de l’énergie. Voici 6 idées pour rendre votre patrimoine immobilier résilient et maximiser sa valeur.
Par Aline Cordier SimonneauLes préoccupations environnementales irriguent peu à peu tous les pans de la vie quotidienne et le secteur de l’immobilier ne fait pas exception. La législation évolue et les caractéristiques environnementales des bâtiments changent, avec un double objectif : limiter les émissions de CO² et réduire les factures d’énergie. Les performances énergétiques des bâtiments influencent désormais la valorisation d’un bien immobilier, à la hausse comme à la baisse. Les biens immobiliers les plus performants sur le plan énergétique sont ceux qui sont les mieux valorisés. À l’inverse, les passoires thermiques connaissent des moins-values. Améliorer les performances énergétiques de son patrimoine immobilier est donc devenu un enjeu stratégique pour le valoriser sur le marché. Et cette tendance est bien partie pour durer.
Qu’il s’agisse de construire ou de rénover des bâtiments, la décarbonation de l’immobilier passera par le recours à des matériaux biosourcés encore trop peu utilisés. Le pouvoir isolant du bois est désormais reconnu et la filière bois s’est structurée, mais d’autres matériaux biosourcés ne jouissent pas de la même notoriété. C’est par exemple le cas du chanvre, de la ouate de cellulose ou encore du liège, particulièrement efficaces pour améliorer l’isolation d’un bâtiment et maintenir une température intérieure confortable, quelle que soit la saison. Le recours à des matériaux biosourcés permet de réduire l’empreinte carbone d’un bien immobilier durant toute la durée de son cycle de vie.
La domotique n’est pas réservée aux seuls technophiles, bien au contraire. Elle gagne peu à peu du terrain au sein des bâtiments. L’un des principaux avantages de la domotique est de pouvoir mesurer et surveiller ses consommations d’énergie. Elle permet par exemple de repérer les pics et de générer des alertes en cas de surconsommation. Différents dispositifs permettent aujourd’hui de gérer ses consommations d’énergie de manière plus rigoureuse et intelligente : thermostat connecté pour réguler le chauffage selon la température des pièces, réglage de l’éclairage en fonction de la luminosité extérieure, extinction automatique des appareils non utilisés… Les innovations sont nombreuses et prometteuses. Les économies potentielles d’énergie dans le logement sont de l’ordre de 10 à 20 %. La domotique est donc aussi un atout pour valoriser son bien.
Il est évidemment impossible d’espérer optimiser la consommation d’énergie d’un bâtiment mal isolé. Les déperditions thermiques y sont bien trop importantes. Améliorer l’isolation thermique de son patrimoine immobilier est donc la première action à entreprendre pour réduire ses consommations d’énergie : isolation de la toiture (principale cause de déperdition énergétique), placement de double vitrage sur les fenêtres, remplacement de la porte d’entrée et de garage... L’isolation thermique peut être vue comme un investissement puisqu’elle permet de valoriser son patrimoine immobilier. La qualité de l’isolation influençant positivement la valeur d’un bien immobilier. Les logements bien isolés se louent plus facilement et offrent de meilleures plus-values lors de la revente.
C’est bien connu, les logements ou les bureaux de volume important sont plus difficiles à chauffer et à climatiser, même avec des dispositifs performants. La solution ? Réfléchir à de nouvelles manières d’agencer les différentes pièces, en repensant les volumes pour les optimiser d’un point de vue de la consommation énergétique. Pour chauffer une pièce importante, l’installation d’un faux plafond permet, par exemple, d’atteindre la température souhaitée tout en maîtrisant ses dépenses d’énergie. Rafraîchir les pièces sera également plus facile dans des volumes restreints. Cette question de l’agencement des espaces intérieurs est loin d’être anodine lorsquon cherche à valoriser son patrimoine immobilier. Les logements qui disposent d’immenses volumes peuvent être difficiles à présenter auprès de futurs locataires ou acheteurs.
Si les caractéristiques d’un bien immobilier entrent pour une part importante dans sa valeur (surface et isolation, par exemple), sa localisation joue également un rôle conséquent : quartier durable, densité du bâti, présence d’espaces verts ou de cours d’eau, etc. Avec la montée en puissance des enjeux climatiques, toutes ces questions vont gagner de plus en plus d’importance pour déterminer la valeur d’un bien immobilier. Attention toutefois aux arguments marketing. Réaliser un investissement immobilier réellement durable nécessite de réfléchir au-delà de l’étiquette “éco-quartier”. Il faut évidemment prendre en compte les critères de conception des bâtiments, d’économies d’énergie et de localisation, mais aussi les enjeux de mobilité et la proportion des espaces verts au sein du quartier.
Avec les nombreuses crises que nous venons d’endurer (sanitaire et énergétique), il était judicieux de se demander si l’investissement immobilier était toujours rentable et envisageable. Car même s’il est de notoriété que le Belge a une brique dans le ventre, il n’est tout de même pas prêt à investir à perte.
Heureusement, la situation serait bien moins catastrophique qu’on ne le pense. « Nous ressentons en effet moins la baisse du marché dans les investissements de projets neufs », explique Laurent Leybaert, Conseiller patrimonial chez Elitis Real Estate. « Si l’inflation était très haute en 2022, la hausse des taux, elle, est restée assez correcte ». Rappelons également que le marché immobilier belge a toujours profité d’une croissance stable. Et ce, sur une période de plus de 40 ans. « La banque d’affaires Degroof Petercam a ainsi constaté que, pendant cette longue période (et jusqu’en 2016), les biens immobiliers dans le marché locatif classique n’ont augmenté que de 2,2% avec l’inflation déduite. »
La situation difficile que vivent d’autres marchés joue également en faveur de l’investissement immobilier. Le marché des valeurs boursières, par exemple, a atteint une baisse moyenne de 15 à 20% pour tous les types d’actions confondus en 2022. Certains investisseurs se réfugient dès lors dans des valeurs plus concrètes comme l’immobilier. Un investissement qui permet une gestion plus pragmatique du capital et du patrimoine. Ce marché offre d’ailleurs certaines garanties non négligeables en Belgique comme la loi Breyne qui protège tout achat d’une maison sur plan ou à construire.
Mais qu’en est il des investissements dans des constructions plus anciennes?
L’avis est bien plus contrasté.
« Effectuer d’importants coûts de rénovation sur un tel bâtiment n’a plus de sens à l’heure actuelle ». Quant aux charges de copropriété, elles ont généralement augmenté de manière disproportionnée. Mieux vaut dès lors viser un immeuble neuf avec un PEB efficace profitant de nouvelles techniques d’approvisionnement énergétique. Des projets d’avenir comme un système de réseau de chaleur
Réalisez une analyse approfondie de l’étanchéité de votre toiture avant le placement de ceux-ci !
En raison de la crise énergétique que nous traversons, le choix de panneaux photovoltaïques placés en toiture est la solution qui remporte le plus de succès actuellement.
Ces panneaux sont en contact direct avec l’étanchéité, c’est pour cette raison que nous vous conseillons fortement une analyse approfondie de l’étanchéité avant la mise en place de ceux-ci. Nous recommandons vivement la rénovation des étanchéités âgées de plus de 15 ans pour des raisons de coûts liés au démontage et remontage des panneaux photovoltaïques.
qui réutilise la production d’énergie liée à l’industrie locale seront par exemple profitables autant aux propriétaires qu’aux locataires.
Et pour les plus frileux, Laurent Leybaert rappelle une chose primordiale : « un investissement immobilier permet dans la grande majorité des cas d’avoir un bien générateur de revenus, une sécurité et un potentiel de revente ». Que demander de plus ?
Elitis Real Estate est le partenaire idéal pour transformer votre projet d’investissement en réussite rentable. Notre plus grand atout est sans aucun doute celui d’être le point central de toute transaction immobilière d’investissement. Nous analysons votre projet, consultons les meilleurs experts indépendants, ajustons en fonction des résultats puis concrétisons le projet. Nous sommes votre partenaire depuis l’initialisation jusqu’à l’aboutissement final.
À propos de.
Effectuer d’importants coûts de rénovation sur un tel bâtiment n’a plus de sens à l’heure actuelle.
S’il y a bien un sujet sur lequel les entreprises et surtout les départements RH ont un œil, c’est le coût du personnel. Quelles sont les nouvelles tendances dans ce domaine d’expertise et comment arriver à l’optimiser au mieux ? Réponse ci-dessous !
Par Bastien Craninx Constantin Burasa HR Payroll & Administration Manager SPIE François Pichault Professeur et directeur du LENTIC ULiègeQuels sont les grands challenges actuels dans la gestion des coûts du personnel ?
« Le niveau des charges sociales rend la rémunération de salariés très coûteuse pour une entreprise. De manière très simplifiée, lorsqu’on veut qu’un travailleur perçoive un euro de salaire « net », il faut disposer de 3 euros pour payer les impôts et les cotisations sociales. On est donc obligé d’investiguer les moyens de diminuer ces coûts et se tenir au courant de toutes les évolutions en matière fiscale et sociale. L’autre grand challenge, c’est la complexité des lois sociales et fiscales en général. Pour gérer de manière optimisée les coûts du personnel, il faut dès lors disposer d’expertise de haut niveau en interne ou en externe. »
« Les défis sont liés aux conséquences des deux années de pandémie et à la hausse du prix de l’énergie. Une guerre des talents et une saturation des différents marchés du travail font rage. Il y a une formule que j’entends souvent chez les DRH : ce ne sont plus les entreprises qui sélectionnent leurs employés mais bien l’inverse. Ces employés viennent avec de nouvelles exigences : un package salarial modulable, des avantages en matière de mobilité, du télétravail à la carte… Cela oblige les entreprises à aller plus loin pour attirer ces nouveaux talents et, évidemment, cela augmente les coûts. Cela complique le contexte et pousse les entreprises à être particulièrement inventives. »
Quelles mesures recommanderiez-vous pour réduire les coûts du personnel ?
« Une baisse générale des charges sociales offrirait l’opportunité aux entreprises d’engager plus facilement, sans devoir investir dans l’analyse de niches sociales et fiscales. En effet, d’une part, le niveau très élevé des charges pénalisent toutes les entreprises qui occupent des travailleurs en tant que salariés et, d’autre part, la complexité des solutions pour diminuer ces charges fait que seules les grandes entreprises ont les moyens d’investir dans les analyses visant y parvenir. Baisser structurellement les impôts et cotisations permettrait à toutes les entreprises de bénéficier de manière harmonisée d’une diminution de coûts. »
« En tant que chercheur, je préfère analyser les pratiques des entreprises. Il y a une tendance à privilégier la contractualisation avec de la main d’œuvre externe plutôt que de continuer à engager du personnel. L’achat de prestations de services est une manière de contourner le gel des embauches souvent imposé pour des raisons financières. Le phénomène se développe de manière exponentielle, ce qui contribue, de manière paradoxale, à une augmentation des dépenses vu le coût plus élevé des prestataires externes. De plus, l’achat de prestations est aux mains du département achats ou finances, et non du service RH, ce qui rend le phénomène peu visible dans la structure des coûts de personnel. »
Comment la gestion des coûts du personnel pourrait-elle évoluer à l’avenir ?
« Vu la complexité des lois fiscales et sociales, il y a déjà beaucoup de technologies mises en œuvre pour gérer ces coûts et ça va devenir obligatoire à l’avenir. La simple gestion de la paie d’un grand groupe de travailleurs requiert des logiciels de paie avancés, utilisant plusieurs programmes d’automatisation des calculs fiscaux et sociaux, qui sont pourtant des obligations légales. Et si on veut optimiser ces coûts, certaines niches fiscales sont tellement complexes que l’on doit utiliser des technologies dédiées ou recourir à des consultants. Pour rester compétitives, les entreprises devront donc de plus en plus investir de grandes sommes dans la maîtrise et l’optimisation des coûts du personnel. »
« Si ce nouveau modèle de sourcing se généralise, on ne peut plus l’ignorer. La maîtrise des coûts de personnel passe par un pilotage global de la force de travail, aussi bien interne qu’externe, ce qu’on appelle désormais le Total Workforce Management. Plutôt que de rester concentré sur le seul personnel salarié en cherchant à réaliser de l’optimisation fiscale en matière de coûts salariaux ou de voitures de société, il convient de s’assurer que la main d’œuvre externe soit bien embarquée dans l’entreprise et qu’elle n’y vienne pas uniquement de manière opportuniste pour y faire son “marché”. Pour ce faire, il me semble urgent que le département RH reprenne la main. »
Joëlle Boutefeu Senior consultant RH Securex« En 2022, et selon une étude menée par Securex, le coût salarial par heure prestée en Belgique a augmenté de 7,9 %. En janvier 2023, les employeurs ont dû supporter une indexation historique : les salaires de la CP 200 ont connu une indexation de 11,08 %. Cette inflation élevée s’explique par l’augmentation des prix de l’énergie due entre autres au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Cela a créé une hausse de l’inflation qui a entraîné cinq dépassements de l’indice pivot l’année dernière, ce qui a bien sûr eu une incidence sur les coûts salariaux par le biais de l’indexation automatique des salaires. La période « post-pandémie » explique également cette forte augmentation des coûts salariaux. »
« Avant de commencer un travail d’optimisation, il est important d’avoir une vue claire sur la masse salariale. Trois indicateurs salariaux sont à surveiller en permanence : le salaire horaire moyen (y compris le paiement des heures non travaillées), le coût salarial total (dépenses totales pour votre personnel) et le coût moyen de la main-d’œuvre d’entreprises similaires. Ensuite, il y a lieu de confectionner des packages salariaux attractifs qui permettent d’économiser des coûts salariaux inutiles. Un plan cafétéria (avantages extralégaux de leur choix), la mobilité verte, le télétravail et l’exploitation des subsides et autres interventions par les employeurs sont des solutions intéressantes. »
« La vie devient progressivement moins chère, principalement grâce à la baisse des prix de l’énergie. Pour l’heure, nous ne prévoyons qu’un seul dépassement de l’indice-pivot en 2023.Dans la commission paritaire n° 200, les salaires sont indexés une fois par an au mois de janvier. Les prévisions pour janvier 2024 s’élèvent actuellement à 2,40%. Malgré tout, il est important de rester au courant des éventuelles modifications relatives aux possibilités d’optimisation. Nous nous attendons à quelques adaptations prochainement, et il est dès lors essentiel de choisir des pistes de réduction de coûts pérennes afin de ne pas risquer un impact sur la motivation des travailleurs. »
Ce 1er juin 2023, les entreprises pourront inclure de nouveaux chèques à la consommation dans leur package salarial. Une initiative réjouissante pour les travailleurs, les commerces de proximité et l’écologie.
La Covid-19, l’inflation galopante et l’augmentation du coût de l’énergie sont autant d’événements qui ont affecté les Belges ces dernières années, minant leur moral ainsi que leur pouvoir d’achat.
C’est pour cela que la nouvelle prime de pouvoir d’achat, introduite ce premier juin 2023 en Belgique, est vue comme une
les produits écologiques et font donc la jonction entre les chèques-repas et les éco-chèques. » Ils pourront, par exemple, être utilisés pour l’achat de produits bio, de produits de mobilité durable, d’appareils électroménagers écologiques, de produits de seconde main, et même dans des hôtels et Bed&Breakfasts possédant le label clé verte, » poursuit l’expert. Il y a fort à parier que cette nouvelle mesure aura un impact bénéfique sur l’inflation, tout en diminuant la concurrence des plateformes de commerce électroniques étrangères. Mais cette prime présente d’autres avantages. Et ce, à bien des niveaux.
C’est d’autant plus vrai lorsqu’on sait à quel point les nouvelles générations valorisent la responsabilité sociale et le caractère durable des entreprises pour lesquelles elles travaillent. Des convictions que cette prime au pouvoir d’achat rencontre à coup sûr. En effet, ces nouveaux chèques à la consommation peuvent être utilisés dans les réseaux des chèques-repas et des écochèques. Un réseau qui a déjà largement prouvé son impact éco-responsable au sein de l’économie. « Une étude de l’Université d’Hasselt a révélé qu’un euro dépensé via un éco-chèque permettait l’économie d’un kilo de CO2 ». On peut donc raisonnablement penser que cette nouvelle initiative connaîtra le même succès et s’inscrira dans ce même cercle vertueux.
À propos de.
aubaine. « Se présentant sous forme de chèque, à l’instar des chèques-repas et des éco-chèques, cette prime sera utilisable uniquement en Belgique », explique Sven Marinus, Country CEO pour Sodexo. »
C’est avant tout une manière de soutenir les commerçants ».
En effet, ces nouveaux chèques pourront être dépensés dans un réseau large faisant la part belle aux petites et moyennes entreprises, ainsi qu’aux commerces de proximité. Ils couvrent autant les besoins de base en alimentation que
En effet, elle vient garnir les différents packages salariaux que les entreprises peuvent offrir à leurs salariés.
« Aujourd’hui, il n’y a pas que le salaire qui compte pour les employés», poursuit l’expert. « Outre une assurance hospitalisation ou une voiture de société, l’octroi de chèques à la consommation est un plus fortement apprécié par les collaborateurs ». Un atout non-négligeable qui permet de fidéliser les jeunes employés dans la guerre des talents qui fait rage au sein de différents secteurs.
Mais qui pourra bénéficier de cette prime ? » En général, cette prime est octroyée par des entreprises qui ont réalisé de bons résultats durant l’année 2022 ». On parle ainsi de 500 euros par employé dans les entreprises qui se sont démarquées et de jusqu’à 750 euros par travailleur pour celles qui ont enregistré d’excellents résultats .«“Nous observons déjà un certain nombre de commandes alors que les accords sectoriels n’ont pas encore été signés », indique Sven Marinus. » Ce qui prouve l’intérêt de ces entreprises pour l’impact durable qu’elles pourront avoir sur la société et l’économie ». À noter que ces nouveaux chèques à la consommation seront cumulables avec les chèques-repas et les éco-chèques déjà bien implantés.
De son côté, Sodexo a décidé, lui aussi, de prendre les devants afin de montrer l’exemple. » Nous aidons les entreprises à commander leurs chèques, mais nous souhaitons également que notre action ne soit pas faite que de beaux mots. Nous sommes d’ailleurs le seul émetteur possédant le label CO2 ». Une manière d’être pris au sérieux par l’ensemble de ses collaborateurs.
Près de 3 millions de Belges ont déjà bénéficié des services de Sodexo Pass, le seul émetteur CO2 neutre. Grâce à une gamme complète (chèque-repas, écochèque, chèque cadeau, chèque consommation, carte mobilité…) et une expertise dans la gestion de subsides des pouvoirs publics (titre-service, chèque entreprise…). Son cœur de métier est la distribution d’un pouvoir d’achat qui facilite de diverses manières la vie de ceux qui travaillent.
SVEN MARINUS COUNTRY CEOEn général, cette prime est octroyée par des entreprises qui ont obtenu de bons résultats durant l’année 2022.
Outre une assurance hospitalisation ou une voiture de société, l’octroi de chèques à la consommation est un plus fortement apprécié par les travailleurs.
Avec la hausse des taux, le prix des biens surcotés dans certaines régions du pays, la quotité d’emprunt réduite, le coût explosif des rénovations (en sus des performances énergétiques ambitieuses à atteindre sous peine de ne plus pouvoir indexer les loyers)... la question est légitime.
Le marché immobilier se complexifie au fil du temps, pourtant il est toujours possible de réaliser des opérations rentables dans un des actifs les plus stables au monde.
Le contexte économique ambiant a fait reculer l’activité immobilière de 2 % par rapport à l’an dernier. Mais cela n’en reste pas moins une opportunité pour les investisseurs qui savent que de bonnes affaires peuvent se réaliser en temps de crise en pariant sur l’avenir.
Prenons l’exemple du crédit. Quand les taux d’intérêt augmentent, le prix des bâtiments stagne, voire diminue dans certaines régions. Cela a pour effet d’ouvrir à nouveau le champ des négociations, ce qui était beaucoup plus difficile pendant la ruée vers l’or que nous avons connue dans le secteur immobilier post-covid.
Les propriétaires vendeurs sont plus susceptibles d’accepter des offres en dessous du prix du marché, ce qui engendre une plus-value immédiate pour les investisseurs. Plus-value qui pourra être utilisée d’ici quelques années comme garantie pour financer un nouvel achat tout en mettant moins de fonds propres dans ce crédit futur.
Se diversifier, c’est la clé. Le rendement de l’immobilier reste bien meilleur que celui que peut offrir un compte épargne classique. Pour le particulier, c’est un bon moyen d’assurer
sa retraite ou de transmettre un patrimoine sécurisé à ses descendants. L’immobilier permet également de générer des revenus complémentaires, en ajoutant une ou plusieurs sources supplémentaires chaque mois.
Pour le chef d’entreprise, l’immobilier est un vecteur d’optimisation. Investir lui permet d’augmenter la valorisation de son entreprise en y ajoutant des actifs tangibles qui prennent de la valeur dans le temps.
L’immobilier permet également de sécuriser son activité. En effet, les revenus générés par ce type d’investissement sont stables et prédictibles. Il y aura toujours de la demande, que ce soit pour se loger, travailler ou encore stocker du matériel.
Et en cas de baisse d’activité de l’entreprise, les revenus locatifs peuvent maintenir cette dernière à flot, lui permettant de trouver des solutions opérationnelles pour atténuer la fluctuation de son marché.
L’investissement immobilier est également un vecteur d’optimisation fiscale, car les frais engendrés (travaux, assurances, paiement des droits d’enregistrement, etc.) font directement baisser la base imposable de l’entreprise.
En conclusion, n’attendez pas pour acheter de l’immobilier, achetez de l’immobilier et attendez.
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N’attendez pas pour acheter de l’immobilier, achetez de l’immobilier et attendez.
— ELODIE SORGELOOS
FONDATRICE ET COACH IMMOBILIER CHEZ REAL ESTATE IN BELGIUM
Nextensa est un investisseur et promoteur immobilier belge coté en bourse, né il y a deux ans de la fusion de Leasinvest Real Estate et d’Extensa Group. La nouvelle structure investit et se développe avec dynamisme tout en respectant des valeurs telles que la vision à long terme, la création de valeur et la durabilité. Nous avons rencontré son Chief Investment Officer Olivier Vuylsteke.
Nextensa est actif dans les immeubles de bureaux, l’immobilier résidentiel et l’immobilier commercial en Belgique, au Luxembourg et en Autriche. Le groupe loue également des espaces événementiels à Tour & Taxis à Bruxelles. « Auparavant, Leasinvest était principalement un investisseur à long terme avec un profil de ‘’bon père de famille’’ », explique Olivier Vuylsteke. « Tandis qu’Extensa était un pur développeur. Leur site le plus connu est probablement Tour & Taxis à Bruxelles, mais ils ont également une participation au Luxembourg, à la Cloche d’Or. Les deux sites sont similaires en termes de volume, de caractéristiques d’utilisation mixte et d’impact. »
La fusion de Leasinvest et de Nextensa a permis de générer une vision intégrée des investissements purs et des développements. Et ce, dans le long terme. « C’est ainsi que nous nous positionnons sur le marché », explique Olivier Vuylsteke. « En tant que promoteur, nous opérons sur un marché cyclique, mais nous pouvons aussi réaliser rapidement une plus-value. D’autre part, nous disposons d’un flux de trésorerie stable grâce à notre portefeuille existant. Nous pouvons donc agir rapidement si nécessaire, même si nous privilégions une vision à long terme. »
Cette approche est clairement perceptible à Tour & Taxis. « Un site où nous sommes impliqués depuis 20 ans. Notre volonté est
d’en faire un quartier actif 7 jours sur 7, avec un mix équilibré et agréable de bureaux, de commerces, d’événements et de logements. La taille du site nous permet d’y apporter ce dynamisme. À la Cloche d’Or, nous avons également adopté cette approche. Son inconvénient étant qu’elle exige de la patience et des investissements initiaux élevés. Heureusement, nous pouvons compter sur un actionnaire important (Ackermans & Van Haaren) qui partage cette vision. De plus, les communes et les investisseurs sont aujourd’hui beaucoup plus favorables à ce type d’approche «mixte», car elle contribue à renforcer le tissu urbain. »
Cet accent mis sur la croissance à long terme se reflète également dans l’approche de Nextensa en matière de durabilité et d’ESG. « Tant sur le plan financier qu’environnemental, notre portefeuille se doit d’être stable », souligne le responsable des investissements. « Dans notre offre industrielle et logistique, par exemple, nous avons déjà vendu certains bâtiments parce qu’ils ne répondaient plus à nos critères en termes d’ancienneté et d’emplacement. Cela vaut aussi pour les nouveaux développements, tant l’offre de bureaux que les immeubles résidentiels ou commerciaux. Notre nouvel immeuble de bureaux Monteco à Bruxelles a ainsi obtenu la note «Excellent» selon la norme de certification BREAAM. À Tour & Taxis, un réaménagement d’un patrimoine ancien, nous utilisons déjà pleinement les panneaux solaires, la récupération de l’eau et l’énergie géothermique. Nous canalisons aussi le plus possible la circulation sur le site vers de grands parkings souterrains, afin de laisser la priorité aux cyclistes et aux piétons en surface. C’est une démarche délibérée sur laquelle nous ne reviendrons pas. De nos jours, de nombreux locataires potentiels sont très sensibles à cet aspect et le font d’ailleurs savoir explicitement. D’un point de vue commercial, il s’agit donc de la bonne approche. »
Concernant l’avenir, le portefeuille de Nextensa présente encore un grand potentiel de développement, ajoute Olivier Vuylsteke. « À la Cloche d’Or, par exemple, nous avons encore cinq ou six ans devant nous. Il va de soi que nous étudions constamment le marché à la recherche d’opportunités. Il y a aussi des sites existants pour lesquels nous avons des projets. Le site Boomerang à Luxembourg-Ville est aujourd’hui entièrement loué, mais la ville souhaite à terme y construire une nouvelle ligne de tramway pour le rendre plus accessible. Nous céderons alors une partie de nos terrains, en échange de quoi nous pourrons réaliser un plus grand nombre de nouveaux développements. Il s’agit là d’une composante importante de notre portefeuille qui attend encore d’être exploitée ».
Olivier Vuylsteke Chief Investment OfficerCKV est une caisse d’épargne belge indépendante qui, outre les produits d’épargne traditionnels, propose aux particuliers et aux professionnels des solutions sur mesure de prêts hypothécaires.
CKV, Centrale Kredietverlening (Crédit Central), est active en Belgique depuis 1956 et en France depuis 2018 comme banque de confiance pour l’épargne et pour les crédits hypothécaires sur mesure.
Son offre d’épargne comprend un éventail varié de produits traditionnels mâtinés d’une approche plus novatrice. Ainsi, CKV a été la première banque à augmenter sensiblement le taux d’intérêt de ses comptes d’épargne, forçant les autres banques à suivre le mouvement. Aujourd’hui encore, ce taux est l’un des meilleurs du marché.
À contre-courant
Avec 1,3 milliard d’euros, CKV est la plus petite banque en termes de total de bilan, mais elle diffère grandement dans son approche. « Nous aimons être un peu à contre-courant », confie Rudi Deruytter, directeur général de CKV. « Dans les banques classiques, le client doit s’adapter aux normes de la banque. Ici, c’est l’inverse », surenchérit Bernard Van Landschoot, directeur commercial.
Ainsi, la limite d’âge pour contracter un prêt hypothécaire est beaucoup plus élevée que dans les banques traditionnelles. Et les clients impliqués dans un arrangement collectif de dettes, ou rencontrant des difficultés pour régler des dettes de TVA ou d’ONSS, peuvent également s’adresser à CKV par l’intermédiaire de leur courtier en crédit. Vous pouvez également vous adresser à CKV pour investir dans votre entreprise ou contracter un crédit supplémentaire si votre banque ne vous suit pas. « Nous sommes spécialisés dans les solutions sur mesure pour les crédits hypothécaires, à des fins privées comme professionnelles », précise Bernard Van Landschoot. Autres possibilités : l’achat d’un local commercial, le financement d’un fonds de roulement, l’aménagement ou la transformation d’une entreprise, etc.
Expertise
CKV est une institution financière non cotée en bourse, indépendante et stable, à laquelle vous pouvez confier votre épargne en toute sérénité. Elle est contrôlée par la Banque nationale de Belgique et par la FSMA et se
conforme, bien sûr, au système belge de garantie des dépôts et respecte toutes les directives européennes d’usage.
« Vous pouvez compter sur un service personnalisé et sur une expertise approfondie», précise Bernard Van Landschoot. Ce qui permet une flexibilité et une rapidité de décision appréciables. « D’une part, nous sommes experts en prêts de niche que nous vous proposons via un vaste réseau de courtiers en crédit indépendants. D’autre part, pour nos produits d’épargne, vous pouvez vous adresser à nos agents des caisses d’épargne ».
« Outre les particuliers, CKV sert aussi les petites et moyennes entreprises. Nous souhaitons être une banque de niche, compétitive et différente des banques classiques », déclare Rudy Deruytter. « Ceux qui se heurtent à leur banque classique doivent savoir que nous sommes là. Nous ne sommes peut-être pas toujours les moins chers, mais nous sommes les meilleurs pour trouver une solution sur mesure pour chaque client ».
Cette approche porte ses fruits, comme en témoigne la belle trajectoire de croissance de CKV. Avec pour un total de bilan de 1,3 milliard d’euros, un débit de 18,9 millions d’euros. CKV se situe au-dessus de la moyenne du marché pour tous les paramètres financiers.
Le siège emploie 75 spécialistes. Outre les services d’octroi de crédits et d’acquisition de dépôts, CKV propose divers services auxiliaires (juridique, comptabilité, informatique, gestion des débiteurs, etc.). CKV dispose d’un auditeur interne, d’un responsable de la conformité et d’un gestionnaire des risques. Grâce à un solide processus de numérisation, CKV est prêt pour le monde de demain. « Nous sommes constamment à la recherche de renforts pour soutenir notre croissance », déclare Rudi Deruytter, qui attache une grande importance à l’environnement de travail. La banque présente un mélange multiculturel de profils
très attachés à la durabilité. Le siège social fonctionne à l’électricité verte et possède une flotte de véhicules électriques. « Nous misons beaucoup sur la formation de notre personnel et sur l’ADN familial de notre organisation », ajoute Rudi Deruytter. Un gin distillé par l’un des collaborateurs, un club de fléchettes ainsi qu’un véritable bistrot parisien comme lieu de réunion témoignent de l’agréable atmosphère de travail. Une culture work hard-play hard, typique de la Flandre occidentale. « Pour les personnes enthousiastes et avides de projets, nous sommes le partenaire idéal », conclut Bernard Van Landschoot.
Vous êtes un particulier, un indépendant ou une entreprise à la recherche d’une solution de crédit sur mesure ? N’hésitez pas à contacter votre courtier en crédit local.
Pour nos produits d’épargne, vous pouvez vous adresser à l’une de nos agences bancaires en Flandre : Trouvez un agent de dépôt d’épargne près de chez vous !
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Bernard Van Landschoot CBO Rudi Deruytter CEO