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Accros à la voiture, nous ?

Sylvie Thiry

Conseillère-Produit KBC Autolease

Accros à la voiture, nous ?

Le leasing vélo est-il populaire en Wallonie ? « Oui ! Le succès de cette formule correspond au désir de mobilité douce, à une réaction aux prix du carburant et au souhait d’un style de vie plus sain. Contrairement à la voiture de leasing, généralement réservée aux cadres et au personnel de direction, le leasing vélo est ouvert à tout le personnel. Nous notons aussi un intérêt croissant pour le vélo "récréatif", avec une forte demande de vélos de course et de VTT. »

Quels sont les principaux avantages du leasing vélo, tant pour l’employeur que le travailleur ? « Le travailleur pourra consacrer une partie de son salaire brut ou de sa prime de fin d’année au leasing d’un vélo de société. Ensuite, il pourra utiliser ce vélo dans un cadre privé à condition de s’en servir régulièrement pour aller au travail. Pour l’employeur, un leasing de ce type s’effectue sans frais. »

Existe-t-il des entreprises plus adaptées que d’autres au leasing vélo ? « Le système est ouvert à tous ! KBC Leasing Vélo s’adresse aussi bien aux PME qu’aux grandes entreprises. Et nous aimerions aussi que davantage d’entreprises publiques et du domaine des soins rejoignent le mouvement. Mais pour ce faire, il faudra d’abord prendre des initiatives règlementaires pour faciliter et stimuler la transition vers le vélo dans ces deux secteurs. » La Belgique possède de nombreux atouts pour développer sa mobilité douce. Avec un véritable soutien du secteur public et une culture des projets et des partenariats, les Belges regorgent d’idées pour être moins dépendants de leur voiture. Focus sur ce qui fait notre force.

L’histoire nous a toujours montré que mobilité et innovation allaient de pair. Mais aujourd’hui, ces innovations doivent impérativement tenir compte de considérations environnementales et écologiques essentielles. On sait que l’Union européenne avance pas à pas avec de nouvelles réglementations en la matière et que certains pays membres se démarquent déjà dans plusieurs domaines. Mais qu’en est-il de la Belgique ? Où se situe-t-elle dans ce microcosme de la mobilité durable ?

« Si les chiffres ont tendance à être à la traîne, la dynamique belge dans ce domaine permet d’espérer le meilleur », explique Renaud Sarrazin, cofondateur de la coopérative de cyclo-logistique Urbike et responsable de la consultance. Il ne faut pas oublier que sans un terrain propice, aucun projet ne peut voir le jour. Or, depuis quelques années, la Belgique a mis les bouchées doubles à ce niveau. « Le monde politique est bien plus un soutien qu’un obstacle chez nous. Il existe une vraie cohérence dans l’accompagnement de la mobilité douce ». L’une des spécificités belges en termes d’innovation est que nous voyons généralement au-delà du profit financier. « D’autres éléments sont en effet pris en compte dans l’équation, comme le développement démocratique ou encore l’économie sociale ». Une plus-value que nos voisins ne mettent pas nécessairement en évidence, mais qui permet pourtant aux entreprises de démultiplier leurs impacts et de renforcer leur attractivité, à l’image du succès grandissant rencontré par la coopérative Urbike. Située au centre de l’Europe, la Belgique est également sur tous les fronts en termes d’appels à projet et ne reste pas enfermée dans sa seule réalité. Les acteurs créent des partenariats et se développent parfois même à l’international. La mobilité douce est toujours plus efficace lorsqu’on travaille en réseau et que l’on crée des synergies », explique Emmanuel Legrand, Mobility Manager du Groupe santé CHC. «Parfois ce sont des entreprises qui mobilisent des milliers de travailleurs et qui se donnent ainsi plus de poids pour faire avancer les choses». Enfin, un autre facteur faisant lui aussi indubitablement notre force est notre large éventail de financements pour ces projets. « Qu’il s’agisse des incubateurs, d’Innoviris ou encore du SPW Recherche, tous ces organismes permettent à des entreprises comme la nôtre d’être accompagnées et ainsi, de pouvoir se montrer beaucoup plus ambitieuses».

Et ce n’est pas la multitude de solutions numériques récentes (et locales !) ayant pour objectif de faciliter la multimodalité qui nous feront dire le contraire. On pourrait, par exemple, citer Stoomlink, qui rassemble les quatre opérateurs de transports publics belges et ceux de la micro-mobilité autour des données de la mobilité douce. Citons également Skipr, qui offre une plateforme mobilité pour les plans mobilité des entreprises, ou encore Maestro Mobile, développée par des passionnés avant d’être rachetée par un bureau d’études pour proposer des solutions ludiques de découverte de la mobilité individuelle. Il ne fait donc aucun doute que la voiture de société a d’ores et déjà beaucoup de concurrence en Belgique !

Si les chiffres ont tendance à être à la traîne, la dynamique belge dans ce domaine permet d’espérer le meilleur.

— Renaud Sarrazin, cofondateur d’Urbike et responsable de la consultance

Par Bastien Craninx

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LE PAIEMENT SANS CONTACT,

LA SOLUTION FACILE POUR LES VOYAGEURS OCCASIONNELS

Pas toujours facile, quand on est touriste ou voyageur occasionnel, d’emprunter les transports publics dans une ville qu’on ne connait pas, ou peu. Quel titre de transport choisir? Où acheter un ticket? La STIB, la société bruxelloise de transport public, l’a bien compris et a développé un nouveau mode de paiement hyper simple d’utilisation: le paiement sans contact. Il suffit de sortir sa carte bancaire ou son smartphone et c’est parti. Cette solution innovante a tout de suite été adoptée par de très nombreux voyageurs!

Pour emprunter le tram, bus et métro à Bruxelles, on peut soit opter pour une carte MOBIB, sur laquelle on charge un abonnement ou un autre titre de transport, soit acheter un ticket « papier » dans un point de vente ou à un distributeur. Mais depuis deux ans, une manière encore plus simple de voyager est proposée par la STIB. Destinée au départ aux touristes et voyageurs occasionnels, elle plait à un public bien plus large tant elle est rapide, facile d’utilisation et avantageuse.

UN SYSTÈME FACILE ET RAPIDE

La plupart des personnes ont en permanence une carte bancaire sur elles lorsqu’elles se déplacent, et/ou un smartphone muni d’une application bancaire. C’est là qu’intervient le nouveau mode de paiement rapide, facile et sans contact mis en service par la STIB en 2020. Plus besoin d’acheter un ticket «papier» à l’avance ou de disposer d’un support MOBIB. Il suffit de passer sa carte bancaire (crédit ou débit) sans contact, ou un dispositif connecté tel qu’un smartphone ou une smartwatch équipés de la technologie NFC, devant les valideurs gris en station ou dans les véhicules de la STIB, et le tour est joué. D’un seul geste on achète et on valide en même temps son trajet.

DES TARIFS AVANTAGEUX

Le tarif du voyage sans contact est moins cher (2,10 €) que le ticket en version papier acheté dans un point de vente ou à un distributeur (2,60 €). De plus, le forfait à la journée (7,50 €) s’applique automatiquement dès le 4e voyage validé. Le voyageur peut alors se déplacer de manière illimitée sans supplément.

ÉCOLOGIQUE

En tant qu’entreprise de transport public, active dans la mobilité durable, l’écologie est au cœur des préoccupations et actions entreprises par la STIB. C’est également vrai pour le système de paiement sans contact : il encourage touristes et voyageurs occasionnels à utiliser les transports publics pour se déplacer et permet aussi de réduire l’utilisation des titres de transport «papier», non rechargeables et difficilement recyclables.

LE SUCCÈS EST AU RENDEZ-VOUS !

Un an après le lancement du système EMV, la STIB comptabilisait déjà plus de 2 millions de validations. Au printemps dernier, ce chiffre avait grimpé à 4,8 millions. Des résultats bien au-delà des projections, qui montrent que ce nouveau mode de paiement répond à un besoin des voyageurs, qu’ils soient touristes, voyageurs occasionnels, mais pas uniquement.

Le paiement sans contact rend l’accès aux trams, bus et métros plus facile et plus spontané. De quoi nous encourager tous et toutes à (re) penser nos habitudes de déplacements à Bruxelles.

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