Fokus Mobilité

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CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR SMART MEDIA ET N’ENGAGE PAS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS NI DE LA RÉDACTION DU VIF/L’EXPRESS Le leasing vélo en un clic ! www.kbc.be/velolease AvancerAutolease.ensemble. Tanguy Goretti « Nous avons voulu rendre le vélo électrique sexy. » SEP ‘22 MOBILITÉColette Pierard Utiliser la voiture à meilleur escient Sécurité Bien vivre ensemble sur la route Isabelle de Maegt Sans camions, il n’y a pas d’économie En plus sur Fokus-online be

BASTIEN CRANINX

C’est le moment de repenser sa mobilité !

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PHOTO EN COUVERTURE NILS VAN PRAET IMPRESSION ROULARTA SMART MEDIA AGENCY.

14 L’attractivité d’une ville passe aussi par sa politique de mobilité

8 Accros à la voiture, nous ?

16 Deux et quatre roues : bien vivre ensemble

CONTENT DIRECTOR

Plus que jamais, la mobilité est sur le devant de la scène. Mais pas sous le meilleur éclairage ! Pointée du doigt pour les émissions de gaz à effet de serre (22% des émissions belges) et devenue un luxe depuis la hausse des prix des carburants, elle doit évoluer.

4 L’écologie, moteur des politiques de mobilité

18 Avantages du “plan de déplacement des entreprises”

22 Isabelle de Maegt : Quel avenir pour le transport routier de marchandises ?

COUNTRY MANAGER

ÉQUIPECONTENU.

REDACTIE@SMARTMEDIAAGENCY.BE

Le troisième pilier, ce sont les travailleurs eux-mêmes et les réponses qu’ils réserveront aux choix de mobilité qui leur seront proposés. La balle est dans leur camp, ce sont eux qui en dernier ressort vont repenser leur mobilité ! Et on leur souhaite bonne route !

FOKUS-ONLINE .BE/FR

R

epenser sa mobilité, c’est se demander pour chaque déplacement programmé s’il est nécessaire. C’est aussi se demander si pour tel ou tel trajet, la voiture est indispensable et si un autre mode de transport ne pourrait pas être envisagé. Ce n’est pas nécessairement abandonner la voiture, mais moins l’utiliser ou à meilleur escient.

Par Colette Pierard Responsable de la Cellule Mobilité de l’Union Wallonne des Entreprises (UWE)

10 Interview : Tanguy Goretti

CHRISTIAN NIKUNA PEMBA

ÉQUIPE ÉDITORIALE MORGANE MIGNOLET

On peut se réjouir de voir que la mobilité durable est au cœur des stratégies développementde.

« Nous fournissons aux cyclistes une assurance omnium, un package d’entretien flexible et une assistance en cas de problème. Bref, de quoi rouler durant trois ans sans soucis », détaille Daisy Romih, Head of Growth chez Cyclis. « En outre, le leasingvélo s’avère fiscalement avantageux pour l’employeur et reste souvent neutre au niveau de ses coûts. Notre priorité principale est d’offrir le meilleur service possible 24 heures

Près d’un quart des déplacements en Belgique visent à se rendre sur le lieu de travail (19%) ou sont des déplacements professionnels (4%) ; les entreprises ont donc un rôle à jouer pour repenser la mobilité. Nous suggérons qu’à leur niveau et lorsque c’est pertinent, selon leur localisation ou leurs activités, elles mettent tout

info@cyclis.be • 011 730 115. Le deaugmenteleasing-véloaurythmelahaussedesprix des carburants !

Pour rappel, le rôle de la Cellule Mobilité de l’UWE est d’aider les entreprises dans le choix de ces mesures.

Bonne Lecture! Morgane Lengelé Project Manager

Pour ce faire, il faut qu’il existe une offre de transport alternatif de qualité, des infrastructures dédiées, des incitants financiers ou fiscaux… bref un écosystème qui autorise et facilite le transfert modal. Or, aujourd’hui, en la matière, de l’Europe à la Wallonie, et des grands opérateurs de mobilité aux start-up, on peut se réjouir de voir que la mobilité durable est au cœur des stratégies de développement et que tous les signaux convergent vers une volonté commune. Cela veut dire que des budgets sont mis sur la table, que des aménagements sont planifiés et que de nouveaux acteurs ou produits apparaissent sur le marché. La situation n’est pas encore idéale et beaucoup reste à faire, mais il y a clairement une volonté d’œuvrer pour une mobilité durable à tous les niveaux. C’est là un premier pilier sur lequel arrimer cette mobilité de demain.

FOKUS-ONLINE.BE2 ÉDITO

Les prix du carburant qui flambent, les embouteillages, le réchauffement climatique… autant de bonnes raisons pour échanger sa voiture contre un vélo. Grâce à Cyclis Bike Lease, pionnier belge en matière de leasing-vélo depuis 2014, 24.000 travailleurs ont déjà sauté le pas.

investissons beaucoup dans nos outils en ligne pour que le processus de commande demeure le plus simple possible. Tant pour le cycliste que pour le département des Ressources Humaines. »

LEYSSTRAAT 27 2000 ANVERS +32 (0)3 289 19 40

sur 24 et 7 jours sur 7, et tout cela à proximité du domicile. Pour ce faire, nous collaborons avec plus de 1.200 magasins de vélos répartis sur toute la Enfin,Belgique.nous

en place pour que leurs travailleurs puissent choisir leur mobilité. Cela passe, par exemple, par l’installation de structures d’accueil (par king vélo de qualité, douches, vestiaires, bornes de recharge pour véhicules électriques…) ; le remboursement des abonnements (transports en commun, véhicules partagés) et le paiement de l’indemnité kilométrique vélo ; la mise à disposition de vélos de service ou de véhicules de pool ; l’organisation d’un leasing vélo ; l’inscription sur une plateforme de covoiturage ; l’adoption du budget mobilité ou d’un plan ca fétéria ; la formalisation du télétravail ; des ho raires flexibles qui tiennent compte des heures d’arrivée des transports en commun ; des cours d’éco-conduite, de sécurité à vélo… Ceci pour le volet pratique et technique. Le second volet concerne la sensibilisation et la communica tion. Elle devra être récurrente, multicanale et inclure des tests dans le but de convaincre. Sans cela, les mesures prises seront peu efficaces. Voilà pour le second pilier de la stratégie.

Colette Pierard

BRYONY ULYETT

« Ils sont également très forts en matière de technologie des batteries. Et la vitesse à laquelle ils développent de nouveaux modèles est époustouflante. Vu la taille du marché interne, les Chinois peuvent y consacrer beaucoup de moyens et de personnel. C’est un avantage considérable. Le marché européen est pour eux une question de prestige : ils veulent à tout prix s’y implanter.

Une nouvelle réalité pour le secteur automobile

Olivier Sermeus Directeur général

’électrification touche le secteur automobile à une vitesse sous-estimée par de nombreux constructeurs. La R&D en matière de moteur à combustion tourne donc au ralenti. Selon Olivier Sermeus, directeur général du géant de la distribution Astara Western Europe, cette tendance ne se limite pas au carburant. « Avec la pandémie de coronavirus, entreprises et particuliers réfléchissent de plus en plus à leur mobilité et à la nécessité de posséder une voiture. Tout le monde ne veut pas être propriétaire de sa voiture : des formules plus flexibles, comme les abonnements, sont nécessaires. Nous voyons aussi

Astara se prépare à cette nouvelle réalité. L’entreprise est principalement connue comme distributeur, mais en coulisses, elle prépare le lancement d’autres modèles commerciaux. « L’expertise acquise en matière

Les possibilités offertes par les données comme « matières premières », à mille lieues de la distribution automobile, sont également explorées. Un outil unique (le « Digital Competitiveness Index ») a été développé pour évaluer le parcours numérique du client. Olivier  : « Quel retour obtenez-vous sur vos investissements numériques ? Quelle notoriété cela vous donne-t-il ? Quelle est la fréquentation du showroom ? Cet outil nous permet de connaître non seulement nos propres marques, mais aussi celles de la concurrence. Du point de vue commercial, cela peut apporter une grande valeur ajoutée à long terme. »

Aujourd’hui, Astara Western Europe distribue principalement des marques asiatiques. La plupart des nouvelles demandes de contrat de distribution avec de nouveaux acteurs proviennent également de ces régions. Mais O. Sermeus prône la sélectivité. « Il faut un modèle économique solide, ainsi qu’une garantie de la continuité du service et de la production. La complexité du marché européen est aussi parfois sous-estimée. Pour une marque chinoise, les règles fiscales et les normes EURO et d’homologation, souvent appliquées différemment selon les pays, semblent parfois absurdes. »

Les voitures chinoises sont aujourd’hui de bonne qualité, très compétitives, et offrent une belle finition.

#FOKUSMOBILITÉ ASTARA • BRAND REPORT 3

Astara (Western Europe) est le nouveau nom du groupe espagnol Bergé Automoción et de sa filiale Alcomotive. L’entreprise distribue des voitures en Europe, en Amérique du Sud et aux Philippines. Avec 230 000 voitures vendues, le chiffre d’affaires du groupe dépasse les 4 milliards d’euros. En Belgique, Astara distribue les marques Hyundai, Suzuki, Isuzu, MG, SsangYong et Maxus.

Électrification, voitures autonomes, acteurs chinois… Le secteur automobile bouge, et évolue de plus en plus rapidement.

À terme, nous souhaitons évoluer vers une offre énergétique globale et devenir un guichet énergétique unique.

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À l’avenir, la plupart des innovations de mobilité devraient pourtant venir de Chine. « Les voitures chinoises sont aujourd’hui de bonne qualité, très compétitives, avec une belle finition », affirme Olivier.

émerger la vente en ligne. Beaucoup d’acheteurs se rendent encore chez un concessionnaire pour passer commande, mais de plus en plus souhaitent pouvoir tout régler en ligne. Cela ne veut pas dire que les garages classiques vont disparaître : le service et l’entretien restent essentiels. »

de distribution et de logistique ne sera pas perdue, et continuera même à se développer », explique O. Sermeus. « En même temps, nous étudions comment mettre sur le marché un modèle d’abonnement. Nous envisageons des showrooms numériques et des ventes en ligne. Nous réfléchissons également aux opportunités du marché de l’occasion : un tremplin idéal pour les particuliers qui souhaitent passer à l’électrique. À terme, nous souhaitons même évoluer vers une offre énergétique globale, comprenant non seulement les bornes de recharge, mais aussi les panneaux solaires, la batterie domestique, l’installation et le service. Nous deviendrons ainsi un guichet énergétique unique. »

De nombreux acteurs du secteur parlent également de voitures autonomes commandées via une application. « Techniquement, ce sera possible d’ici 10 ans. Mais la Belgique est un petit pays, avec de petites villes. Je ne sais pas si ce modèle économique décollera », affirme Olivier. « Il y a aussi d’autres obstacles : la législation et la responsabilité juridique. Ces défis me semblent plus importants que la technologie. »

L’écologie et la mobilité durable doivent donc continuer d’avancer main dans la main, en Belgique tout comme ailleurs.

Le plan régional de mobilité vise à diminuer la part modale de la voiture de 25 % d’ici 2030, par rapport à 2018.

des taxis et des voitures partagées afin de limiter l’usage individuel de la voiture. Enfin, la prime Bruxell’air constitue un incitant de taille pour les automobilistes bruxellois, puisqu’elle octroie un budget « mobilité » aux personnes se séparant de leur véhicule polluant. Le montant de la prime varie entre 500 et 900 euros, en fonction des revenus du ménage.

D

de ce projet émane de Bruxelles Mobilité, Bruxelles Environnement en fait partie intégrante et axe sa stratégie sur la diminution de l’impact des transports sur l’environnement. Pour ce faire, plusieurs mesures sont mises en place, comme l’obligation d’un plan de déplacements pour les entreprises favorisant le transfert modal pour les déplacements entre domicile et lieu de travail. Mais le plus gros challenge repose sur la « Low Emission Zone » (LEZ) appliquée depuis 2018. « La LEZ vise à retirer progressivement de la circulation les véhicules les plus polluants. À cet effet, un calendrier a été établi et planifié jusqu’en 2036 », développe Alice Gérard.

PourEnvironnement.atteindrecet

objectif, la Région met l’accent sur le développement des transports en commun et prône notamment une politique axée sur l’utilisation du vélo. Bien que la genèse

Par Morgane Mignolet

De plus, tous les produits utilisés répondent aux normes environnementales

VOTRE CARROSSERIE DE CONFIANCE POUR TOUTES LES MARQUES

La région de Bruxelles-Capitale est en tête de classement en matière d’objectifs climatiques et de qualité de l’air et donc, en matière de mobilité durable. Ce statut est dû à son plan régional de mobilité Good Move visant « à diminuer l’utilisation et la possession de voitures individuelles. Son objectif premier est de diminuer la part modale de la voiture de 25 % d’ici 2030, par rapport à 2018 » détaille Alice Gérard, experte en mobilité durable à Bruxelles

À l’heure où le réchauffement climatique fait rage, de nombreuses décisions écologiques sont à prendre. Pour y parvenir, les politiques se mobilisent et mettent en place divers plans d’action, notamment en termes de mobilité. Quel est le bilan à Bruxelles et en Wallonie ?

FOKUS-ONLINE.BE4 ENVIRONNEMENT

premier de cette stratégie est « d’inciter les utilisateurs à privilégier une mobilité moins impactante pour l’environnement, tout en ne délaissant pas la facilité et l’accessibilité des déplacements. Par exemple, nous avons mis en place la gratuité des transports en commun pour les jeunes de moins de 25 ans et les seniors », explique Dominique Perrin, chef adjoint du cabinet du Ministre du Climat et de la Mobilité, Philippe Henry.

Un budget conséquent a également été alloué à la création de nombreuses pistes cyclables et au développement de lignes express de bus.

Chez Wondercar, nous privilégions toujours la réparation au remplacement de pièces. Pour les petits dégâts, nous réparons localement. Ceci permet d’économiser de l’énergie, de la peinture et du temps.

La Région a également pris des mesures d’accompagnement privilégiant l’utilisation

De son côté, la Wallonie a développé un plan d’action nommé « FAST » (Fluidité, Accessibilité, Santé, Transfert Modal) répondant à une série d’objectifs à atteindre d’ici 2030. Ce projet est divisé en deux Stratégies Régionales de Mobilité dont l’une est dédiée à l’utilisation des véhicules chez les particuliers. Le but

’après les chiffres officiels, le transport est responsable de 22 % des émissions de gaz à effet de serre en Wallonie et de 24 % à Bruxelles. Il est donc le deuxième secteur le plus polluant, après le secteur industriel en Wallonie et le chauffage à Bruxelles. Face à l’urgence climatique, il est primordial de recourir à de nouvelles stratégies de mobilité afin de tendre vers des moyens de transport moins polluants et d’encourager les citoyens à devenir des acteurs centraux de la transition écologique.

Pour répondre aux objectifs du programme européen « Horizon 2030 », la Belgique tente aujourd’hui de stabiliser ses émissions de gaz à effet de serre. Cependant, face au manque d’approvisionnement en matières premières et à l’augmentation des prix des combustibles fossiles, nous devrons inverser la tendance en 2023 et diminuer de 35 % nos émissions.

— Alice Gérard, experte en mobilité durable à Bruxelles Environnement

L’écologie, moteur des politiques de mobilité

Découvrez la nouvelle génération de VE Goupil

Design moderne, conduite souple et facilité d’utilisation, le G2 est homologué route et peut embarquer jusqu’à 600 kg de charge utile. Ses batteries lithium lui garantissent une grande autonomie et sa cabine aluminium associée à une plateforme tubulaire en acier lui confère légèreté et résistance. Son gabarit ultra compact vous permettra d’évoluer dans les voies les plus étroites.

driven by nature pour la Belgique.

Enfin, la meilleure des initiatives à mettre en place pour favoriser le report modal se résumerait certainement en un seul mot : la volonté. Une volonté des citoyens et des politiques de refuser l’idée que la Wallonie n’a

Doté de batteries au lithium, le Goupil G4 offre un des rayons de braquage les plus courts du marché (4 mètres), une charge utile jusqu’à 1,2 tonne et la possibilité de tracter une remorque de 1,4 tonne.

Au niveau Fédéral, le soutien est total.

Vous recherchez un utilitaire compact 100% électrique, robuste et performant ? Le G4 s’adapte à votre métier grâce à ses nombreux carrossages et équipements disponibles.

La Région wallonne veut rattraper son retard sur la Flandre en matière de pratique du vélo. Investissements en infrastructures, services au vélo et changement de mentalités sont les armes dont elle s’est dotée.

Dernier né de la gamme, le G6 offre des prestations de haut niveau dans la catégorie des VUL électriques. Fidèle à l’ADN de la marque, le G6 propose une charge utile de plus d’une tonne, pour un volume allant jusqu’à 9 m3 Adapté à chaque usage professionnel, le G6 propose 3 places et est décliné en plusieurs carrosseries.

La Wallonie cyclable de demain

pas de culture du vélo. « Il faut arrêter de se braquer sur les contraintes et, au contraire, voir les possibilités qui s’offrent à nous ». C’est vers cela que nous devons tendre.

Nous vous présentons le nouveau G6 de GOUPIL en première Belge!

augmenté les montants alloués à ses infrastructures cyclables et ce, tant au régional qu’au communal. « Rien qu’au niveau local, on passe de 64 millions

#FOKUSMOBILITÉ

L’Etat souhaite voir aboutir ces projets cyclables le long de son réseau de chemins de fer. Loin d’être anecdotique, cette mesure permet de limiter les carrefours rencontrés par les cyclistes pour favoriser l’accès direct aux différentes villes. « Cela occasionnera moins de conflits avec les automobilistes et desservira bien plus de lieux habités. En longeant la voirie, les pentes rencontrées seront également plus faibles ». Sans compter que cela permettra de combiner aisément trajets en train et trajets à vélo.

Le projet de cyclostrade, déjà bien entamé vers Bruxelles, devrait poursuivre son développement alors que huit autres liaisons sont à l’étude pour Liège et trois autres dans le Brabant wallon. « La démarche est assez récente mais parfaitement réalisable », assure Benoît Dupriez.

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SERVICE PUBLIC DE WALLONIE • BRAND REPORT 5

a Wallonie s’est dotée d’une vision FAST 2030 et d’un plan d’action Wallonie cyclable 360°. « L’objectif est d’obtenir un report modal de la voiture individuelle vers les autres modes de transport », explique Boris Nasdrovisky, manager Mobilité Active. au SPW Mobilité. « Encore 40% des Wallons parcourent deux kilomètres en voiture. Ces courtes distances peuvent être faites à pied ou à vélo. » Pour ce faire, la Wallonie souhaite modifier la gouvernance, l’infrastructure et le réseau, les services ainsi que la sensibilisation et la Lacommunication.Régionadoncsensiblement

G4M et G4L: les références en matière d’utilitaire compact électrique

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info@electricdrive.be - www.electricdrive.be

Découvrez le plus compact des Goupil: le nouveau G2

La Direction de la Planification de la Mobilité fait partie du SPW – Mobilité et Infrastructures. Elle met en place les différentes politiques de mobilité du Gouvernement wallon, tous modes de déplacement confondus. Que vous soyez un citoyen, une entreprise, une administration, une ASBL ou encore un établissement scolaire, celle-ci est là pour vous aider à préparer la mobilité de demain. mobilite.wallonie.be

d’euros de subventions pour 116 communes en 2019-2022 à 210 millions pour toutes les communes entre 2022 et 2024 » indique Benoît Dupriez, Manager des réseaux cyclables. « Nous ne verrons les effets que dans deux ou trois ans. Entre le moment où l’on réserve l’enveloppe budgétaire et celui où l’aménagement cyclable est réalisé, cela prend toujours du temps. »

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ous avons tendance à croire que la première voiture à avoir vu le jour dans l’histoire était une voiture à moteur thermique en 1866. Et pourtant, trente ans plus tôt, en 1830, un autre type de moteur était né : le moteur électrique. Si pendant presque deux siècles, ce dernier est resté dans l’ombre de son homologue à pétrole, il semble aujourd’hui gagner progressivement ses lettres de noblesse. « La tendance à l’électrification s’accélère, tandis que celle des véhicules hybrides se stabilise », explique Emanuele Bolacchi, Managing Director Audi Belgium. Pour seul exemple, il y a 3 ans chez Audi, les ventes des voitures électriques représentaient à peine 3% du chiffre d’affaires. Cette année, elles ont dépassé les 30%.

Cette accélération soudaine, nous la devons principalement aux innovations technologiques qui ont récemment rebattu les cartes dans le secteur de l’automobile. Et c’est tout d’abord le travail sur la batterie des véhicules qui a permis cette transition. « La nou velle technologie 800 volts, que l’on retrouve dans l’Audi e-tron GT, par exemple, permet une recharge de 100 km en à peine 5 minutes. Il est vrai que les premières voitures électriques avaient une autonomie limitée. Les premiers modèles électriques avaient une batterie d’environ 24 kWh. Aujourd’hui on retrouve des batteries de 95 kWh dans les plus grands modèles. » Quant à l’autonomie offerte, cette dernière atteindrait pas moins de 500 km pour la génération de véhicules actuelle et jusqu’à 700 km pour celle en développement. Une petite révolution, on vous disait. Sans compter que ces batteries s’inscrivent également de

Emanuele Bolacchi Managing Director Audi Belgium

« Dans une décennie, nous pouvons raisonnablement espérer que ce type de moteur soit l’équivalent des voitures thermiques d’aujourd’hui ».

« La voiture électrique devient une source d’alimentation pour votre maison. Elle devient intelligente. » Et ce n’est pas pour nous Pourtant,déplaire.même

La tendance à l’électrification s’accélère, tandis que celle des véhicules hybrides se stabilise.

si l’avenir semble radieux, certains freins persistent encore. Et le premier obstacle est entièrement d’ordre psychologique : l’anxiété liée à l’autonomie du véhicule. « Les gens ont toujours en tête les capacités réduites des batteries d’il y a trois ans. Mais depuis lors, tout a bien évolué ! » En effet, on

plus en plus dans le cercle vertueux et écologique de l’économie circulaire. Car bientôt, le secteur automobile sera beaucoup moins dépendant des métaux précieux en provenance de zones de conflits où de lieux peu accessibles. « Les nouvelles batteries seront en effet composées d’environ 90% de ressources recy clées ». Ce qui devrait fortement réduire les retards en termes d’acheminement logistique des matériaux indispensables. Enfin, la voiture s’apprête également à jouer un rôle important dans la gestion des flux électriques de votre habitation. Branchée à l’ali mentation domestique, celle-ci sera capable de détecter les pics de tension électrique pour éviter la surtension et les blackouts.

Audi se concentre sur le développement de nouveaux produits et de technologies durables pour la mobilité du futur. D’ici 2025, Audi prévoit de commercialiser plus de 30 modèles électrifiés, dont 20 seront entièrement électriques. Avec sa feuille de route pour la durabilité, Audi poursuit son objectif ambitieux d’être totalement neutre en CO2 sur le cycle de vie d’une voiture d’ici 2050, de la production à l’utilisation et par le recyclage.

6 BRAND REPORT • AUDI

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FOKUS-ONLINE.BE

L’avenir de s’annoncel’automobileélectrique

Le secteur automobile fait aujourd’hui la part belle aux voitures électriques. L’histoire est en marche et les innovations en termes de mobilité douce sont plus que prometteuses. Encore faudrait-il éviter les obstacles d’une telle évolution.

considère que l’autonomie actuelle de ce type de voitures permet de couvrir près de 90% des activités quotidiennes. Une anxiété malheureusement renforcée par celle de la rareté des bornes de recharge. Et sur ce point, il faut bien admettre qu’on ne peut pas leur donner tort. « Comparée aux Pays-Bas et à la Norvège qui disposent d’environ 60 000 bornes de recharge, notre pays fait pâle figure », confirme Emanuele Bolacchi. « À l’heure actuelle, seules 10 000 bornes sont à disposition des utilisateurs de la route ». Heureusement, nous avons l’avantage d’avoir un petit territoire aux courtes distances pour compenser une telle réalité. « Les autorités commencent également à comprendre qu’une évolution dans l’approvisionnement de ces véhicules est nécessaire ». Ce qui nous amène au dernier point épineux : l’implication de l’Etat. C’est un fait, la Belgique est connue comme étant le pays de la “voiture salaire”. Via ses incitants financiers, l’Etat joue un rôle crucial dans la sensibilisation de la population aux véhicules électriques. Mais malheureusement, les incitants s’arrêtent encore aux portes de l’entreprise, discriminant le client particulier pour qui l’achat d’une voiture électrique est encore hors de prix. « Sans compter la politique fiscale complexe, différente et peu cohérente avec laquelle nous devons composer dans chaque région ». On l’aura compris, l’avenir automobile sera électrique si on lui donne les moyens de se réaliser pleinement dès aujourd’hui.

— Ronny Govers

« La transition pratique peut se faire progressivement, mais nous devons nous assurer que le changement de mentalité est déjà à l’œuvre parmi la population. »

La connectivité fournira des données précises sur la situation du trafic et permettra une communication bidirectionnelle.

se reposer sur une information concrète et à sa portée. « Trop souvent les discours sur la voiture électrique sont tenus par des spécialistes qui ne répondent pas aux questions des consommateurs lambda ». Ce qui a tendance à rebuter les particuliers qui pourraient y trouver un intérêt. Les questions soulevées par ces derniers seraient en effet beaucoup plus terre à terre que ce que l’on traite dans les médias. De nombreuses personnes intrinsèquement intéressées ont des questions très pratiques sur la recharge d’une voiture électrique, ou sur l’utilisation et les possibilités d’une carte de recharge. « Cela semble être des questions évidentes, mais nous ne sommes pas tous des experts en technologie », poursuit Joost Kaesemans. Et cette information essentielle devrait aussi bien venir des constructeurs automobiles que des autorités compétentes.

a voiture électrique est le futur de l’automobile, c’est un fait. Mais, alors que tous ses avantages devraient pousser la population à se tourner vers cette solution écologique et viable, de nombreux freins persistent. Et ce, surtout du côté des particuliers. « Comment se fait-il que seules deux ou trois voitures sur 100 achetées par des particuliers soient actuellement des voitures électriques ?  », s’interroge Joost Kaesemans, director public relations & public policy chez Touring. L’expert propose aujourd’hui de se pencher sur ce problème pressant qui risque d’avoir des conséquences s’il n’est pas pris au sérieux par les acteurs concernés.

Youssef Abdelaoui Business Manager Yunex Traffic

L’État, tout d’abord, aurait un rôle majeur à jouer. « S’il a réussi à adapter la fiscalité pour favoriser la voiture électrique en tant

Yunex Traffic développe des écosystèmes et des services de mobilité innovants pour la ville intelligente : avec la nouvelle génération des

www.yunextraffic.com/global/en/worldwide/belgium-luxembourg

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Ronny Govers Managing Director Yunex Traffic Belgique

Belgium Yunex Traffic a livré plus de 2000 contrôleurs de trafic, 4 centrales de gestion de trafic, une Centrale de gestion V2x, la priorisation des transports en communs, etc. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents. Si vous désirez rejoindre notre belle aventure : its-info.be@yunextraffic.com

La numérisation des réseaux routiers est importante pour la croissance économique et la qualité de vie.

que véhicule de société, il pourrait aussi très bien le faire pour monsieur et madame tout le monde. » Pour étayer son propos, Joost Kaesemans tient à rappeler que chez certains de nos voisins européens, de telles mesures ont déjà été adoptées. « Et, il ne faut pas aller bien loin ! En France, on peut bénéficier d’une prime à l’achat d’environ 6000€ pour un tel véhicule. » Une somme qui peut déjà faire la différence pour des voitures dont les prix d’entrée de gamme avoisine les 30 000€. En Belgique, nous sommes en retard dans ce domaine. « Résultat : les gens préfèrent attendre que la technologie évolue et que les prix baissent. Mais le momentum, c’est maintenant. Nous ne devons pas rater le coche. »

est à vos côtés en tant que partenaire de votre mobilité ! Nous assistons et informons nos clients et partenaires pour tous leurs déplacements en Belgique et à l’étranger. En tant qu’acteur de la multimodalité, nous assistons les voitures, vélos et vélos électriques, trottinettes, mono-roues, motos, scooters, et bien d’autres encore. Ensemble, nous construisons la mobilité de demain pour une vie meilleure et nous sommes fiers d’œuvrer à ce changement !

Situés sur les sites du Val Benoit à Liège et à Huizingen (à proximité de Bruxelles), Yunex Traffic veut rendre la mobilité plus sûre, plus efficace et plus durable avec des solutions d’infrastructure et de transport tournées vers l’avenir.

Yunex Traffic a l’expertise nécessaire pour mieux gérer les flux du trafic, d’une simple installation du trafic à une installation de contrôle du trafic intelligente ou à une centrale de trafic ultra moderne –de la gestion du stationnement à des applications de logistique intelligentes, de la reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation à l’application de la législation routière avec des radars tronçons par exemple ou le péage urbain et également actif dans le domaine de la gestion et l’automatisation des tunnels routiers, la mobilité douce comme le comptage des vélos ainsi que la surveillance des cours d’eaux.

La connexion des véhicules à l’infrastructure permettra aux villes de gérer leurs routes avec plus d’efficacité en réduisant les embouteillages, les accidents et les émissions.

"Notre mission en tant que Yunex traffic est de rendre le trafic plus fluide et durable. Yunex traffic peut y parvenir en utilisant toutes les données disponibles sur le trafic et en créant les systèmes de régulation du trafic les plus intelligents qui soient. Idéalement, ces systèmes sont hébergés dans le Cloud. Donc, un algorithme intelligent de régulation du trafic hébergé dans le Cloud qui utilise toutes les données de trafic possibles ? Oui, c'est exactement ce que fait notre produit Solution FUSION !"

& Luxembourg

systèmes de gestion du trafic par l’intelligence artificielle notre solution FUSION optimise la circulation routière pour tous les groupes d’usagers de la route, par exemple les véhicules, les piétons, les cyclistes et les transports publics. Cela permet une réduction de la congestion jusqu’à 25% par rapport au contrôle adaptatif conventionnel et une prévention des situations de trafic critiques grâce à la prédiction à long terme (jusqu’à une heure).

Touring#FOKUSMOBILITÉ

De la nécessité d’accès à la voiture TOURINGélectrique•BRANDREPORT

Au-delà des incitants fiscaux, l’expert estime également que le client particulier doit pouvoir

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“Petit à petit, les véhicules deviennent autonomes. Mais certaines informations routières manquent encore. Résolvons ce problème et connectons nos véhicules à notre infrastructure intelligente dès aujourd’hui ! La communication entre les véhicules et l’infrastructure est possible en utilisant les unités de bord de route ou le réseau cellulaire ! Nous, Yunex Traffic, pouvons gérer les deux !”

Joost tionsDirectorKaesemanspublicrela&publicpolicy

Qu’on se le dise, la voiture électrique est un merveilleux outil. Confortable, silencieuse, agréable à la conduite et écologique, elle annonce un véritable renouveau dans nos habitudes de vie. Mais sans coup de pouce, elle aura du mal à s’imposer facilement sur le marché. À bon entendeur…

Dans les prochaines années, la voiture électrique doit s’imposer comme le véhicule majoritaire sur nos routes. Pourtant, elle reste encore assez inaccessible aux particuliers. Place aux solutions !

— Youssef Abdelaoui

’histoire nous a toujours montré que mobilité et inno vation allaient de pair. Mais aujourd’hui, ces innovations doivent impérativement tenir compte de considérations environnementales et écologiques essentielles. On sait que l’Union européenne avance pas à pas avec de nouvelles réglemen tations en la matière et que certains pays membres se démarquent déjà dans plusieurs domaines. Mais qu’en est-il de la Belgique ? Où se situe-t-elle dans ce microcosme de la mobilité durable ?

La Belgique possède de nombreux atouts pour développer sa mobilité douce. Avec un véritable soutien du secteur public et une culture des projets et des partenariats, les Belges regorgent d’idées pour être moins dépendants de leur voiture. Focus sur ce qui fait notre force.

Par Bastien Craninx

POUR

FOKUS-ONLINE.BE8 NOUVELLES HABITUDES

Sylvie Thiry KBCConseillère-ProduitAutolease

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VOTRE CARROSSERIE CONFIANCE TOUTES

Le leasing vélo est-il populaire en Wallonie ?

« Le système est ouvert à tous ! KBC Leasing Vélo s’adresse aussi bien aux PME qu’aux grandes entre prises. Et nous aimerions aussi que davantage d’entreprises publiques et du domaine des soins rejoignent le mouvement. Mais pour ce faire, il faudra d’abord prendre des initiatives règlementaires pour faciliter et stimu ler la transition vers le vélo dans ces deux secteurs. »

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Et ce n’est pas la multitude de solutions numériques récentes (et locales !) ayant pour objectif de faciliter la multimodalité qui nous feront dire le contraire. On pourrait, par exemple, citer Stoomlink, qui rassemble les quatre opérateurs de transports publics belges et ceux de la micro-mobilité autour des données de la mobilité douce. Citons également Skipr, qui offre une plateforme mobilité pour les plans mobilité des entreprises, ou encore Maestro Mobile, développée par des passionnés avant d’être rachetée par un bureau d’études pour proposer des solutions ludiques de découverte de la mobilité individuelle. Il ne fait donc aucun doute que la voiture de société a d’ores et déjà beaucoup de concurrence en Belgique !

Située au centre de l’Europe, la Belgique est également sur tous les fronts en termes d’appels à projet et ne reste pas enfermée dans sa seule réalité. Les acteurs créent des par tenariats et se développent parfois même à l’international. La mobilité douce est toujours plus efficace lors qu’on travaille en réseau et que l’on crée des synergies », explique Em manuel Legrand, Mobility Manager du Groupe santé CHC. « Parfois ce sont des entreprises qui mobilisent des milliers de travailleurs et qui se donnent ainsi plus de poids pour faire avancer les choses ». Enfin, un autre facteur faisant lui aussi indubi tablement notre force est notre large éventail de financements pour ces projets. « Qu’il s’agisse des incuba

Quels sont les principaux avantages du leasing vélo, tant pour l’em ployeur que le travailleur ?

Existe-t-il des entreprises plus adap tées que d’autres au leasing vélo ?

— Renaud Sarrazin, cofondateur d’Urbike et responsable de la consultance

LES MARQUES

nous. Il existe une vraie cohé rence dans l’accompagnement de la mobilité douce ». L’une des spécificités belges en termes d’innovation est que nous voyons généralement au-delà du profit financier. « D’autres éléments sont en effet pris en compte dans l’équation, comme le développement démocratique ou encore l’économie sociale ». Une plus-value que nos voisins ne mettent pas nécessairement en évidence, mais qui permet pourtant aux entreprises de démultiplier leurs impacts et de renforcer leur attractivité, à l’image du succès grandissant rencontré par la coopérative Urbike.

teurs, d’Innoviris ou encore du SPW Recherche, tous ces organismes permettent à des entreprises comme la nôtre d’être accompagnées et ainsi, de pouvoir se montrer beaucoup plus ambitieuses ».

INTÉRESSÉ PAR UN JOB À LA POINTE DE LA TECHNOLOGIE ? WONDERCAR ENGAGE ! www.wondercar.be/fr/jobs/

« Le travailleur pourra consacrer une partie de son salaire brut ou de sa prime de fin d’année au leasing d’un vélo de société. Ensuite, il pourra utiliser ce vélo dans un cadre privé à condition de s’en servir réguliè rement pour aller au travail. Pour l’employeur, un leasing de ce type s’effectue sans frais. »

Chez Wondercar, nos équipements sont à la pointe de la technologie et notre personnel est formé en permanence. Nous réparons tous les types de véhicules, toutes les marques, tous les types de dégâts et tous les types de matériaux.

Accros à la voiture, nous ?

« Oui ! Le succès de cette formule correspond au désir de mobilité douce, à une réaction aux prix du carburant et au souhait d’un style de vie plus sain. Contrairement à la voiture de leasing, généralement réservée aux cadres et au personnel de direction, le leasing vélo est ou vert à tout le personnel. Nous notons aussi un intérêt croissant pour le vélo "récréatif", avec une forte demande de vélos de course et de VTT. »

Si les chiffres ont tendance à être à la traîne, la dynamique belge dans ce domaine permet d’espérer le meilleur.

« Si les chiffres ont tendance à être à la traîne, la dynamique belge dans ce domaine permet d’espérer le meilleur », explique Renaud Sarrazin, cofondateur de la coopérative de cyclo-lo gistique Urbike et responsable de la consultance. Il ne faut pas oublier que sans un terrain pro pice, aucun projet ne peut voir le jour. Or, depuis quelques an nées, la Belgique a mis les bou chées doubles à ce niveau. « Le monde politique est bien plus un soutien qu’un obstacle chez

Pour emprunter le tram, bus et métro à Bruxelles, on peut soit opter pour une carte MOBIB, sur laquelle on charge un abonnement ou un autre titre de transport, soit acheter un ticket « papier » dans un point de vente ou à un distributeur. Mais depuis deux ans, une manière encore plus simple de voyager est proposée par la STIB. Destinée au départ aux touristes et voyageurs occasionnels, elle plait à un public bien plus large tant elle est rapide, facile d’utilisation et avantageuse.

Le paiement sans contact rend l’accès aux trams, bus et métros plus facile et plus spontané. De quoi nous encourager tous et toutes à (re) penser nos habitudes de déplacements à Bruxelles.

LE SUCCÈS EST AU RENDEZ-VOUS !

LE PAIEMENT SANS CONTACT, LA SOLUTION FACILE POUR LES VOYAGEURS OCCASIONNELS

en 2020. Plus besoin d’acheter un ticket « papier » à l’avance ou de disposer d’un support MOBIB. Il suffit de passer sa carte bancaire (crédit ou débit) sans contact, ou un dispositif connecté tel qu’un smart phone ou une smartwatch équipés de la technologie NFC, devant les valideurs gris en station ou dans les véhicules de la STIB, et le tour est joué. D’un seul geste on achète et on valide en même temps son trajet.

www.stib.brussels

22-3769

ÉCOLOGIQUE

Le tarif du voyage sans contact est moins cher (2,10 €) que le ticket en version papier acheté dans un point de vente ou à un distributeur (2,60 €). De plus, le forfait à la journée (7,50 €) s’applique automatiquement dès le 4e voyage validé. Le voyageur peut alors se déplacer de manière illimitée sans supplément.

En tant qu’entreprise de transport public, active dans la mobilité durable, l’écologie est au cœur des préoccupations et actions entreprises par la STIB. C’est également vrai pour le système de paiement sans contact : il encourage touristes et voyageurs occasionnels à utiliser les transports publics pour se déplacer et permet aussi de réduire l’utilisation des titres de transport « papier », non rechargeables et difficilement recyclables.

Pas toujours facile, quand on est touriste ou voyageur occasionnel, d’emprunter les transports publics dans une ville qu’on ne connait pas, ou peu. Quel titre de transport choisir ? Où acheter un ticket ? La STIB, la société bruxelloise de transport public, l’a bien compris et a développé un nouveau mode de paiement hyper simple d’utilisation : le paiement sans contact. Il suffit de sortir sa carte bancaire ou son smartphone et c’est parti. Cette solution innovante a tout de suite été adoptée par de très nombreux voyageurs !

La plupart des personnes ont en permanence une carte bancaire sur elles lorsqu’elles se déplacent, et/ou un smartphone muni d’une application bancaire. C’est là qu’intervient le nouveau mode de paiement rapide, facile et sans contact mis en service par la STIB

Un an après le lancement du système EMV, la STIB comptabilisait déjà plus de 2 millions de validations. Au printemps dernier, ce chiffre avait grimpé à 4,8 millions. Des résultats bien au-delà des projections, qui montrent que ce nouveau mode de paiement répond à un besoin des voyageurs, qu’ils soient touristes, voyageurs occasionnels, mais pas uniquement.

DES TARIFS AVANTAGEUX

UN SYSTÈME FACILE ET RAPIDE

«

WONDERCAR EST VOTRE PARTENAIRE DE CONFIANCE POUR TOUS LES TYPES DE DÉGÂTS DE CARROSSERIE, POUR TOUTES LES MARQUES, ET PARTOUT EN BELGIQUE.

ÉCONOMIQUE

D

En fait, jusque-là, les marques traditionnelles se chargeaient de créer le cadre du vélo et achetaient les éléments électriques à des enseignes actives dans ce domaine. Résultat : aucun élément n’était correctement intégré au cycle, ce qui leur donnait cette allure de vélo frankenstein. »

«

Tanguy Goretti

Les généralementsous-évaluentgens le coût d’une voiture. Pourtant, on parle de près de 400 euros par mois en termes de coût total.

ÉCOLOGIQUE sèche plus vite tout en consommant moins d’énergie.

• Nous toujoursprivilégionslaréparation au remplacement de pièces. • Nous travaillons avec des prix transparents.forfaitairesIln’y a donc jamais de mauvaise surprise. • Pour les petits dégâts, nous réparons localement. Ceci permet d’économiser de l’énergie, de la peinture et du temps.

Grâce à nos techniques de réparation de pointe, nous utilisons moins de peinture et très peu de solvant. De plus, grâce à nos outils très performants, votre véhicule

Le design a donc été un élément clé pour Cowboy…

Nous avons une histoire et une culture du vélo très forte »

« A l’époque, les vélos électriques étaient généralement destinés aux cinquantenaires et aux personnes âgées. Le produit final n’était pas très attractif et le design était très sommaire.

’où vous est venue l’idée à l’origine de la production de votre tout premier vélo électrique en 2018 ?

FOKUS-ONLINE.BE10 INTERVIEW

Tout à fait ! Pas seulement pour le vélo, mais également pour tout ce qui tournait autour, comme nos magasins. Apple et Tesla l’avaient déjà bien compris avant nous. Et nous nous sommes fortement inspirés de leur philosophie. Nous voulions démocratiser l’accès au vélo électrique, le rendre sexy, attirant, et répondre aux exigences des consommateurs. L’idée était de tout miser sur l’extrême simplicité : pas de boutons, pas de niveau d’assistance, pas de vitesses. Tout devait être automatique. »

Cowboy, la marque de vélo électrique, fait partie du paysage urbain en Belgique et à l’étranger. Tanguy Goretti, son fondateur, revient avec nous sur ce qui a fait le succès de son produit et dresse un panorama de l’avenir de la mobilité douce.

RAPIDE

Van

Par Bastien Craninx Photo Nils Praet

• Réparation en moins de 2h pour les griffes et en moins d’1 jour pour les coups. • Via notre site, vous pouvez obtenir gratuitement un devis en moins de 4h pour les petits dégâts.

Pourquoi le vélo électrique a-t il tellement le vent en poupe selon vous ?

De plus, chez Wondercar, toutes les réparations sont garanties à vie www.wondercar.be!

« Je crois qu’il y a plusieurs choses qui ont contribué à cette popularité. C’est tout d’abord un moyen de transport plus rapide, moins cher et plus efficace pour se déplacer en ville.

Bruxelles est-il un acteur majeur du transport fluvial en Europe ?

« Bruxelles est un petit port à l’échelle européenne, mais il est au carrefour des axes européens. Et il a une accessibili té remarquable pour un port intérieur avec des bateaux de plus 4500 tonnes. On parle de 7,1 millions de tonnes trans portées en 2021 (7% en plus comparé à l’année 2020). Les entreprises com prennent que la seule voie qui n’est pas bouchée à Bruxelles est la voie d’eau. »

Quelles sont les autres avancées en vue en termes d’innovation et de mobilité douce dans les prochaines années ?

Quelles sont les nouveautés en termes de transport fluvial ?

« En développant davantage l’économie circulaire, le transport des matériaux de base et en évitant les camions. Pour la dernière étape de la logistique, pensons aux transports plus durables comme des cargo bikes. La voie d’eau traverse toute la ville du Nord au Sud et 70% de la population habite a moins de 1 km du canal. On peut donc développer des services de distribution directe. »

« Si on se compare au reste de l’Union européenne, nous n’avons pas à rougir. Nous avons une culture du vélo bien ancrée et une histoire du vélo très forte. Mais il faut bien reconnaître qu’il existe des disparités entre la Wallonie, la Flandre et Bruxelles. Pour rééquilibrer cette situation, il faut miser sur les infrastructures plus que sur les subsides alloués à l’achat d’un vélo. Cela ne coûte rien de construire des pistes cyclables. Il suffit de reconvertir des bandes de circulation destinées aux voitures. L’exemple de Copenhague est très parlant à ce niveau : beaucoup de quartiers ont purement et simplement été interdits aux voitures, tandis que des micro centres y ont été créés. Ils ont permis aux riverains d’avoir tout à proximité de chez eux. Il y a donc encore des évolutions à apporter. Mais il faut des décisions courageuses de la part du politique. »

« Beaucoup de choses intéressantes se pro filent, comme des caméras embarquées sur les véhicules. Ce qui permettra aux acteurs de micro mobilité de diminuer le vandalisme que subissent leurs engins. L’intelligence artificielle intégrée à ceux-ci va également permettre une diminution des nuisances en ville. En termes de parking, par exemple. Il faut aussi s’attendre à voir des trottinettes se déplacer de manière autonome lorsqu’on les commandera à distance. Enfin, le "last mile delivery" va également connaître une évolution. Les vélos autonomes vont voir le jour et permettre des livraisons automatisées. »

Smart Fact.

Il y a également eu une éducation massive du marché grâce à d’autres produits du même genre, comme les trottinettes et les vélos en libre service. Pour quelques euros, chacun pouvait découvrir ce type de transport. Mais il ne faut pas non plus oublier le rôle qu’ont joué les pouvoirs publics dans certaines villes ou ré gions. C’est bien simple : tout se concentre sur le développement de l’infrastructure cyclable ! À partir du moment où des investissements sont réalisés dans ce sens, l’engouement pour le vélo prend de l’ampleur. On l’a vu à Paris avec les mesures prises par Anne Hidalgo. Le tout est d’arriver à se sentir en sécurité. Et ce sont surtout les femmes pour qui ce point est capital. Il a été démontré qu’elles se sentaient moins en sécurité sans pistes cyclables. La pandémie a d’ailleurs été très révélatrice à ce niveau. Pas moins de 40% des femmes ont démarré une activité cyclable aux États-Unis grâce aux “coronalanes”, des pistes sécurisées et séparées du reste de la route. »

mobilité. Et son coût sera ventilé sur plusieurs années. À contrario, une voiture signifie des taxes, une assurance et des entretiens fréquents et coûteux. Les gens sous-évaluent générale ment le coût d’une voiture. Pourtant, on parle de près de 400 euros par mois en termes de coût total. Et cela c’était avant la hausse des prix de l’énergie. Alors imaginez maintenant ! »

Un accident ?

Nous desrépondrerendreaudémocratiservoulionsl’accèsvéloélectrique,lesexy,attirantetauxexigencesconsommateurs.

N’y-a-t-il pas, cependant, moyen de dimi nuer le prix d’un tel engin ?

Gert Van der Eeken CEO, Port de Bruxelles

Le vélo électrique est-il une bonne alternative à la flambée des prix de l’énergie ?

« Indépendamment de la situation que nous vivons actuellement, ce type de transport a toujours été un investissement rentable. Même si vous investissez 2700 euros dans votre vélo, celui-ci s’insère parfaitement dans votre budget

« Si bien sûr ! Pour cela, il faut proposer des vélos circulaires. L’idée est de reconditionner et de revendre des vélos à prix moins élevés avec des pièces d’occasion. Mais dans les prochaines années, il faut également s’attendre à certains bouleversements en termes d’automatisation des chaînes d’assemblage. À l’heure actuelle, 99 % des cadres de vélo sont soudés à la main.

« Il faut renforcer le transport fluvial qui est le plus respectueux de l’environ nement. Pour les différents chantiers proches du port, nous encourageons les entrepreneurs à utiliser la voie d’eau pour leur logistique. C’est pareil pour les déchets. Tous les transports deviennent réfléchis, notamment grâce aux conteneurs et palettes. »

D’où vient le nom de la marque Cowboy ?

Et qu’en est-il de la Belgique ? Est-elle un bon élève en termes d’accessibilité ?

« Lorsqu’ils ont imaginé le premier modèle de leur vélo électrique, les créateurs avaient en tête l’image d’un cowboy moderne qui reprend le contrôle de son environnement à l’aide de son fidèle destrier. Cette représentation de liberté et de conquête de l’Ouest a directement été adoptée. Sans compter que se lon leurs dires, cette image fonction nait très bien à l’international. »

Comment peut-on arriver à rendre le transport fluvial plus performant ?

Faites plutôt confiance à Wondercar.

Cela n’a pas changé depuis 50 ans. Lorsque le contexte macroéconomique sera plus favorable, l’industrie automobile cherchera à se réinven ter et elle risque de se pencher sur le potentiel qu’offre le vélo électrique. Les coûts de produc tion grâce à cette automatisation s’en verront considérablement réduits. »

#FOKUSMOBILITÉ INTERVIEW 11

Que vous soyez particulier(s) ou professionnel(s), vous trouverez toujours chez nous la formule qui vous convient parfaitement. Private Lease Flex, BMW Switch, Select… « BMW Financial Services » possède la solution financière adaptée à chaque profil. Chez « BMW Financial Services », vous disposez d’un interlocuteur unique pour suivre, en votre compagnie, le contrat financier de votre voiture ou de votre moto. Sans oublier notre étroite collaboration avec tous les concessionnaires BMW Group du pays. Nous nous occupons de tout pour vous, y compris des tâches administratives. Vous n’aurez plus qu’une chose à faire : profiter de votre nouveau véhicule !

Choisir un nouveau véhicule ne se fait plus sans une foule de questions. Parmi elles, une interrogation centrale tant pour les particuliers que les professionnels (indépendant, profession libérale ou PME désireuses de se doter d’un parc de 5 ou 6 véhicules au grand maximum) : vu l’évolution constante, presque en temps réel, des régimes fiscaux et des normes environnementales, il s’avère de plus en plus difficile de déterminer quel est le meilleur choix à long-terme entre modèle diesel, essence, Plug-in Hybride ou 100 % électrique. Et puis, que faire si la situation change avant que votre véhicule ne soit totalement amorti, ou avant l’expiration de votre contrat de leasing ou de « renting » financier ? Des solutions existent, heureusement…

Le leasing ou le « renting » sur mesure !

En résumé, une solution de mobilité « all in one » offre une gamme de solutions sur-mesure pour chaque client. Ce qui est toujours bienvenu, non seulement pour choisir la bonne formule, mais également pour bénéficier d’un interlocuteur aussi unique que connaisseur à votre service.

Chaque situation étant spécifique, il importe avant tout de se montrer flexible et de s’adapter à chaque cas. Vu qu’il existe autant de raisons d’opter pour tel ou tel type de véhicule que de candidats-acheteurs. Et puis, un marché aussi atypique que la Belgique, où l’électrification connait un pic, nécessite des solutions adaptées. « Raison pour laquelle nous offrons un service exclusif ainsi qu’une gamme de solutions sur mesure. Du « tailor made », en d’autres termes, pour chaque client », pointe Peter Van Hoylandt de BMW Financial Services, qui propose des options de leasing, ainsi qu’une formule de « renting » flexible. « Un partenaire spécialisé dans l’automobile et lié à un constructeur se fera un plaisir de calculer le coût exact, la valeur résiduelle et les avantages fiscaux ou autres dans chaque cas. »

Peter Van Hoylandt BMW Financial Services

Et puis, une formule de ce type permettra d’anticiper des changements fiscaux inattendus. « Le mieux sera d’opter pour

un contrat de type « BMW Switch » de 48 ou 60 mois dans le cadre duquel vous versez un acompte de minimum 15 %, sachant qu’il reste possible de résilier ce type d’engagement sans frais à partir de 18 mois avant sa date d’expiration. De plus, ce type de formule permet de se prémunir contre des vents fiscaux contraires, et donc de parfaitement répondre à la situation très mouvante en général et aux souhaits de chacun en particulier. »

FOKUS-ONLINE.BE12 BRAND REPORT • BMW

Il est possible de se prémunir contre des vents fiscaux contraires, et de répondre aux souhaits de chacun en particulier.

Enfin, une marque automobile pourra, outre le financement, orienter les clients vers des polices d’assurance adaptées, de même pour un contrat d’entretien et de réparation couvrant alors les frais d’entretien compris dans le prix mensuel. Notre interlocuteur poursuit: « Très concrètement, ces frais mensuels restent remarquablement bas car le client ne souscrit à un contrat que pour une partie du prix d’achat total. De plus, tout comptable sait parfaitement bien que l’on peut souvent considérer la voiture comme une dépense professionnelle. Ce qui génère encore d’autres économies. »

Des solutions globales qui s’imposent pour lui comme une évidence. « Posséder une borne de recharge à la maison quand on a une voiture électrique, c’est aussi naturel que de posséder un chargeur quand on a un smartphone, lance-t-il. De plus, les possibilités de recharge sur les bornes publiques sont de plus en plus nombreuses et il faut sortir de cette idée qu’on risque de tomber en panne à tout moment, d’autant plus que l’autonomie des véhicules ne cesse d’augmenter. Et au niveau du prix ? Cela reste plus cher à l’achat, mais les marques ont déjà beaucoup évolué. L’électrique n’est plus seulement réservé aux modèles et marques haut de gamme, et cela va continuer. »

Les panneaux solaires, parlons-en. Si tous les utilisateurs (et même les autres) sont convaincus de la plus-value que cela apporte, surtout en ces temps d’inflation et d’explosion des prix de l’énergie, Electric By D’Ieteren ne veut pas louper le bon wagon. « Nous venons de racheter une entreprise spécialisée dans la pose de panneaux solaires, indique Nicolas Paris. C’est un pas supplémentaire pour offrir une solution globale à nos clients tout en leur garantissant un investissement rentable qui va plus loin que le choix de rouler à l’électrique. »

Electric by D’Ieteren : une solution globale de mobilité pour changer les mentalités

Si on pense à la mobilité, un des points centraux de la transition écologique, c’est l’électrification de la flotte automobile du pays qui vient directement à l’esprit. Le nombre de véhicules électriques et/ou hybrides explose ces dernières années mais certains stéréotypes ont la dent dure : trop cher, pas rentable, plus polluant que le thermique si on prend en compte la construction, une autonomie beaucoup trop faible ou encore des bornes de recharge inexistantes. Si on veut changer les mentalités, il faut donc travailler sur les nouveaux modèles de véhicule, mais aussi sur les dispositifs qui vont avec. C’est d’ailleurs le métier d’Electric By D’Ieteren, comme nous l’explique Nicolas Paris, Managing Director de cette filiale du groupe D’Ieteren. « Nous sommes spécialisés dans les solutions de recharge pour véhicules électriques ou hybrides, complète-t-il.

conducteurs à changer leurs habitudes. On remarque que c’est souvent un frein à l’achat d’un véhicule électrique, et nous sommes là pour répondre à tous leurs besoins. C’est parfois des petits détails qui font la différence. Je pense par exemple à l’équilibrage de l’installation électrique qui permet de ne pas faire sauter les plombs quand tout fonctionne en même temps. C’est souvent une inquiétude qui nous revient, et mener une étude complète de la maison peut aider, notamment en installant ou en équilibrant les panneaux solaires. »

En résumé, il s’agit de tout ce qui vient autour de la voiture électrique et qui peut faciliter la vie des utilisateurs. « Notre but est vraiment de proposer des solutions concrètes et qui vont aider les

Nicolas Paris Managing Director

La transition écologique est parfois une expression fourre-tout utilisée à toutes les sauces. Depuis plusieurs années, la majorité de la population et de la classe politique a compris qu’il fallait changer ses habitudes de vie pour sauver la planète. Et si des dizaines de gestes du quotidien peuvent déjà aider à changer les choses, d’autres demandent soit un investissement, soit un changement important dans la vie de tous les jours.

On pense aux bornes de recharge aussi bien dans les entreprises que pour les particuliers, les cartes de recharge, ou encore à un service de remboursement pour ceux qui rechargent une voiture de société à domicile. »

Sans parler des incitants fiscaux. « D’ici 2026, tous les véhicules de société devront être électriques pour être déductibles fiscalement. Cela va accélérer les choses. Rappelons aussi que la déductibilité prévue pour l’installation d’une borne à domicile va passer de 45 % à 30 % après le 31 décembre pour les particuliers, pour les entreprises c’est 200% jusqu’au 31 mars. C’est donc le moment d’investir ! »

Bart BruxellesDhondt

Liège

« Notre passerelle cyclo piétonne « L’enjambée » qui connecte nos deux poumons commerciaux, à savoir Jambes et le centreville de Namur. Elle apporte également douceur, apaisement, dynamisme et donne une impulsion nouvelle à notre mobilité. De plus, depuis plus d’un an, nous disposons de plus de 1200 places de parking supplémentaires sur notre territoire via des partenariats privés et publics.Enfin, nous sommes fiers du travail accompli autour de la facilitation de l’accès aux écoles encourageant la mobilité active. Ce travail n’aurait pas pu être possible sans la participation des associations de parents, des directions d’écoles et des divers services communaux. »

« Nos ambitions sont connues. Nous voulons un cœur de ville apaisé, convivial, battant au rythme du shopping, des balades culturelles et de la vie de quartier. L’actuelle zone partagée de la Corbeille (Zone 20) se transformera en piétonnier dans les années futures. En dehors du centre, nous tenons à finaliser les liaisons vélos entre nos différents villages. Ces deux ambitions nécessitent de multiples infrastructures, des solutions de stationnement en périphérie et un ancrage de ces changements auprès des namurois et namuroises. »

FOKUS-ONLINE.BE14 PANEL D’EXPERTS • POLITIQUES

Par Morgane Mignolet

L’attractivitéURBAINES d’une ville passe aussi par sa politique de mobilité

Quelles

« La première problématique concerne le déséquilibre de l’espace public, puisqu’on constate qu’il est majoritairement occupé par les voitures et que leurs déplacements requièrent beaucoup d’espace et créent des congestions. Nous avons pourtant la possibilité de créer un shift modal visant, d’une part, à convaincre la population de se déplacer autrement afin de diminuer les embouteillages, et d’autre part, à répartir de manière plus équitable l’espace public via la création de piétonniers et de pistes cyclables. Ensuite, les enjeux climatiques nous poussent à prioriser la verdurisation de la ville. Et enfin, la sécurité routière est l’un de nos plus grands challenges. »

La mobilité est l’un des sujets centraux des politiques régionales et des villes, et pour cause : leurs problématiques spécifiques et les solutions qu’elles y consacrent font partie intégrante de leur plan d’action pour développer le cadre de vie des citoyens et des entreprises qui y fleurissent. Zoom sur les différentes manières de se déplacer à Bruxelles, Namur et Liège.

« En Belgique, Bruxelles reste la ville la plus accessible en transports en commun grâce à son offre diverse et variée. Concrètement, nous avons implanté trois nouvelles lignes de bus et élargi le piétonnier, notamment place de Brouckère. Nous avons créé de nouvelles pistes cyclables et mis en place des lieux de stationnement dédiés au vélo, tels que les parkings souterrains de la STIB. Depuis le 1er mai dernier, nous avons établi une nouvelle réglementation de stationnement reposant sur le principe de téléjalonnement. De cette manière, les visiteurs sont redirigés vers des parkings publics et ne perdent plus de temps à trouver une place. »

Échevine de l’Urbanisme, de l’Attractivité urbaine et de l’Emploi

« Depuis de nombreuses années, la Ville de Namur favorise l’intermodalité et la mobilité partagée puisqu’elle est la première ville wallonne à accueillir les stations de voitures partagées ainsi que les vélos partagés. Elle accueille aussi des opérateurs de trottinettes en free floating, une Ecozone, un système de transport intelligent, une zone 20 en cœur de ville, une gare multimodale et programme une extension de son piétonnier. Aujourd’hui, le véritable défi est de répondre à ce besoin croissant d’intermodalité et d’inciter à modifier les habitudes bien ancrées des riverains, tout en finançant les infrastructures nécessaires. »

Échevin de la Mobilité et des Travaux Publics Bruxelles

« La mobilité urbaine évolue, à la fois via de nouveaux modes de déplacements, mais aussi via de nouveaux comportements. Liège doit s’intégrer dans cette (r)évolution. L’objectif est d’appliquer le principe STOP, mais, surtout, de donner aux piétons la place qu’ils méritent dans le centre-ville. En effet, près de 40% de déplacements à Liège sont réalisés à pied et il est impératif que ce déplacement soit sécurisé et agréable. Cet enjeu est capital afin de conserver voire d’améliorer l’attractivité des commerces du centre-ville. Un piéton qui flâne dans un espace public agréable, c’est un piéton qui consomme plus longtemps lorsqu’il est de passage en ville. »

« Notre plan STOP qui priorise les divers modes de transport et la place que la Ville souhaite leur attribuer. Grâce à cela, les piétons sont les acteurs privilégiés de la mobilité. De nombreuses actions ont été entreprises, dont l’agrandissement du piétonnier ou l’élargissement des zones partagées entre modes doux, permettant aux piétons et aux cyclistes de se côtoyer en toute sécurité. Nous souhaitons aussi donner au vélo la place nécessaire et avons donc installé de nombreuses infrastructures complémentaires telles que des abris couverts, des box vélo et des places individuelles de stationnement. Cela afin d’assurer la sécurité des cyclistes ainsi que celle de leur matériel une fois garé. Enfin, nous avons mis l’accent sur la mobilité partagée et le libre-service, en proposant 1000 trottinettes, 250 vélos à assistance électrique et de nombreuses voitures partagées. »

« Un nouveau schéma de circulation va être mis en place pour le Pentagone visant à diminuer le trafic de transit dans certains quartiers afin de les rendre plus agréables pour les riverains, de gagner en espace public et d’améliorer la sécurité routière. En plus de cela, une nouvelle ligne de tram est en cours de construction et permettra de rejoindre le centre-ville à NederOver-Heembeek. Ces travaux devraient être terminés vers 2024-2025. Une autre ligne va être construite afin de relier la Gare Centrale à Jette et Molenbeek. Enfin, nous sommes en train de travailler sur des parkings de dissuasion pour les visiteurs afin qu’ils achèvent leur trajet jusqu’au centre via un autre mode de transport. »

Stéphanie Scailquin Namur

« La Ville de Liège est le cœur d’un bassin qui engendre plus de 2 millions de déplacements quotidiens, dont 85% sont effectués en voiture. Il en découle que le taux de congestion à Liège ne cesse d’augmenter et atteint désormais 23%. Une nouvelle augmentation de 25 % est attendue sur le réseau routier belge à l’horizon 2030 et touchera d’abord les métropoles. Il est donc vain de souhaiter une « fluidification » naturelle du trafic en ville. Il faut des actions volontaristes qui permettront de reconsidérer le partage des modes de déplacements, mais aussi de sécuriser le réseau routier. »

Quelle est la problématique mobilité de votre ville ? solutions de mobilité êtes-vous le plus satisfait de pouvoir offrir aujourd’hui ? sont vos ambitions pour la mobilité de demain ?

Quelles

Gilles Forêt

Échevin de la Transition écologique, de la Mobilité, de la Propreté et du Numérique

Dott est un opérateur européen de trottinettes et de vélos partagés. Nous sommes présents à Bruxelles, en Flandres et en Wallonie où nous opérons plus de 8 000 véhicules dans 6 villes différentes. Leader de la mobilité douce, c’est grâce à nos 70 collaborateurs que notre service peut répondre aux attentes des communes, des utilisateurs et des non utilisateurs. Nous sommes présents dans 8 pays et dans les grandes capitales européennes.

Marien Jomier General Manager Dott Belgique

orsqu’on évoque la mobilité douce, on ne peut pas faire l’impasse sur les véhicules partagés. S’il y a encore 5 ans, les vélos et autres trottinettes partagés étaient largement inconnus du grand public, ils font aujourd’hui partie de notre paysage urbain. Les trottoirs, places et autres lieux publics sont souvent pris d’assaut par ces moyens de locomotion disponibles en un claquement de doigts. Pratiques, rapides et écologiques, ils sont d’une facilité d’utilisation déconcertante. D’où leur succès fulgurant auprès des utilisateurs jeunes et actifs. Mais qui dit phénomène fulgurant, dit aussi nécessité d’encadrement spécifique. Car faire l’impasse sur la régulation, c’est ouvrir la porte au chaos

Heureusement,urbain.depuis

Les trottinettes et les vélos partagés font aujourd’hui partie de notre quotidien. Mais quelles régulations encadrent leur utilisation ? Petit décryptage des coulisses d’un moyen de locomotion révolutionnaire.

Concrètement, les sociétés fonctionnent sous trois grands types de régulation selon la commune : la charte, l’appel à projet et la licence. Plus flexible et plus simple, la charte permet d’agir rapidement et de manière moins contraignante qu’une loi.« “Nous opérons par exemple à Liège sous cette formule depuis 2020. Elle a l’avantage d’être facilement modifiable ». L’appel à projet, quant à lui, est plus contraignant dans la mise en œuvre, mais permet de comparer les opérateurs et de les sélectionner selon ses besoins et ses valeurs. C’est la formule qu’applique notamment la ville de Gand. « Dans ce cas précis, il faut que la commune reste vigilante sur les “promesses” de certains opérateurs qui sont parfois irréalistes ». Enfin, la licence est facile à mettre en œuvre par les communes, mais n’offre pas la possibilité de limiter le nombre d’opérateurs. C’est le cas à Bruxelles.

Jomier. « Nous proposons des solutions de mobilité neutre en carbone permettant de se déplacer dans une ville apaisée ». En contrepartie, ces sociétés partagent l’ensemble de leur connaissance acquise sur le terrain (de la data à leur expertise en termes de faisabilité technique et opérationnelle). Un atout majeur qui permet ensuite aux autorités d’adapter le code de la route ainsi que les infrastructures (piétonnier, piste cyclable, zone de vitesse limitée…). « Nous réalisons un diagnostic des besoins et des solutions possibles avec chaque commune tout en gardant en tête la protection de l’espace public et des habitants ».

#FOKUSMOBILITÉ DOTT • BRAND REPORT 15

De tous les challenges à gérer au quotidien, le plus crucial est certainement le stationnement. « C’est la clé du déploiement de tout service de micro-mobilité ». Heureusement, la réglementation permet aux communes une mise en place simple. En plus d’obliger le stationnement des trottinettes à proximité d’un arceau pour vélo, il serait également envisageable de transformer les zones avant chaque feu rouge, chaque passage pour piétons et chaque stop en un parking dédié à ces véhicules. « Une solution en accord avec les politiques publiques ». La mobilité partagée a de beaux jours devant elle.

également le respect des règles édictées par la commune et la volonté de chacun d’investir du temps et des moyens dans le projet ». Dans ce sens, la Ville de Liège offre un exemple très parlant, puisque des réunions mensuelles sont organisées pour évoquer les attentes de chacun ainsi que les succès et les problèmes rencontrés.

l’arrivée de ces modes de déplacement révolutionnaires, les sociétés concernées ont toujours cherché à s’entendre avec les autorités compétentes. « Notre métier ne se résume pas à la simple gestion d’application », explique Marien Jomier, General Manager chez Dott Belgique.« “Il a trait à la logistique urbaine ». Dès lors, le premier interlocuteur avec lequel ces entreprises de mobilité partagée cherchent à travailler est toujours la commune (exceptionnellement la région dans le cas de Bruxelles). « Leur objectif est le nôtre », poursuit Marien

Nous proposons des solutions de mobilité neutre en carbone permettant de se déplacer dans une ville apaisée.

Peu importe la formule retenue, il est primordial pour les autorités d’opérer une sélection pointilleuse des opérateurs et d’imposer des contraintes opérationnelles.« “Cela garantit la meilleure qualité de service possible ». Il peut s’agir de l’interdiction de suspendre son service temporairement (Anvers), de l’obligation de déplacer chaque véhicule non utilisé pendant plusieurs jours (Bruxelles) ou de la limitation du nombre d’opérateurs et d’engins déployés (Liège). « La limitation du nombre d’opérateurs doit être vue comme une nécessité », explique Marien Jomier. « Non seulement cela permet d’éviter les effets néfastes d’une concurrence exacerbée , mais ça renforce

L

Nous réalisons un diagnostic des besoins et des solutions possibles avec chaque commune tout en gardant en tête la protection de l’espace public et des habitants.

Dans les coulisses de la mobilité partagée

evenue un mode de déplacement très en vogue ces dernières années, la trottinette électrique n’en reste pas moins dangereuse lorsqu’elle est en contact avec d’autres modes de déplacements. Il est donc essentiel de penser à votre sécurité. Ainsi, comme le souligne Benoît Godart, porteparole du Vias, institut indépendant référant en termes de sécurité routière, « le casque et le gilet jaune sont vivement recommandés mais pas obligatoires. Les utilisateurs doivent également respecter les mêmes règles que pour les cyclistes concernant les endroits où ils ne peuvent pas rouler ». Par exemple, il leur est interdit de monter sur un trottoir, sauf en cas de piste cyclable inexistante.

D

pas hésiter à utiliser leur sonnette afin de prévenir les piétons qu’ils sont dans leur passage. Les automobilistes, quant à eux, doivent toujours veiller à respecter les limitations de vitesse, en particulier dans les zones où de nombreux piétons se déplacent. Ils doivent également être vigilants lorsqu’ils sortent de leur voiture et toujours regarder dans leur rétroviseur.

En pratique, les usagers sont priés de respecter plusieurs mesures. Par exemple, lorsqu’un automobiliste dépasse un engin de déplacement motorisé, il doit toujours veiller à respecter une distance d’1m50 en agglomération. Les cyclistes ne doivent

insuffisante », explique Aurélie Willems. Enfin, l’assurance familiale protège les conducteurs de trottinettes électriques. Si vous êtes adeptes des trottinettes partagées, votre assurance familiale vous couvre par le biais d’une responsabilité civile étendue.

Une usagersroutecohabitationbonnesurlaentretouslesreposesurtroispiliersessentiels:debonnesinfrastructures,lerespectducodedelaroute,etlacourtoisie.

La cohabitation entre les divers usagers de la route peut parfois être problématique. La question de la sécurité routière est donc primordiale. Que vous rouliez en voiture, à vélo ou en trottinette, quelles sont les premières mesures de sécurité à adopter et quels sont vos droits en matière d’assurance ?

FOKUS-ONLINE.BE16 SÉCURITÉ DÉCOUVREZ TOUTES NOS VIDÉOS ÉDUCATIVES sur wonderrobot.be LAS’ENGAGEWONDERCARPOURSÉCURITÉROUTIÈRE.WONDERCARS’ENGAGEPOURLASÉCURITÉROUTIÈRE.DÉCOUVREZTOUTESNOSVIDÉOSÉDUCATIVES Une initiative de :

La trottinette électrique n’est pas le seul engin de déplacement motorisé à la mode : vélos électriques, skateboards électriques et autres monowheels ont également la cote. Au vu de leur succès grandissant, les autorités ont décidé, depuis le 1er juillet dernier, de mettre en place des réglementations plus strictes. Ainsi, tous doivent rouler à 25 km/h maximum et leur usage est interdit au moins de 16 ans. Conduire à deux est interdit et enfin, le

En tant qu’usager faible (cycliste, piéton ou tout autre conducteur d’engin de déplacement motorisé), il se peut que vous soyez victime d’un accident. Dans ce cas, votre assurance peut intervenir. En cas d’accident avec un véhicule motorisé, vous avez droit à une indemnisation automatique de votre dommage corporel de la part de l’assurance du conducteur et ce, même si ce dernier n’est pas en tort. De manière générale, l’assurance Responsabilité Civile protège les cyclistes en cas de dommage. Certaines compagnies proposent également l’assurance juridique qui « couvre les frais relatifs à la défense du cycliste dans toute une série de cas. Par exemple, lorsqu’un accident se produit avec un véhicule non assuré, ou pour contester une indemnisation

Deux et quatre roues : bien vivre ensemble

La question de la sécurité implique également celle du vivre-ensemble. En effet, les statistiques prouvent que le manque d’attention, de courtoisie et le nonrespect du code de la route sont les causes principales des accidents routiers. À titre d’exemple, un rapport publié en 2020 par le Vias dénombrait 33 décès causés par une collision entre cyclistes et automobilistes. Pour diminuer ce risque d’accident, Aurélie Willems, porte-parole du GRACQ - Groupe de Recherche et d’Action des Cyclistes Quotidiens - confirme qu’une « bonne cohabitation sur la route entre tous les usagers repose sur trois piliers essentiels : de bonnes infrastructures, le respect du code de la route, et la courtoisie ».

— Aurélie Willems – porte-parole du GRACQ

Par Morgane Mignolet

port d’un catadioptre avant et arrière est indispensable afin d’améliorer la visibilité une fois la nuit tombée.

A vélo au boulot ?

Dépasser un cycliste ou un trottinettiste en le frôlant de trop près, c’est prendre le risque de le percuter mais aussi de le déstabiliser. Pour éviter cela, en voiture, laissez une distance latérale suffisante entre votre véhicule et l’usager que vous dépassez : 1m en agglomération et 1m50 en dehors de celles-ci.

Bien s’équiper et surtout porter un casque A vélo ou en trottinette, le casque n’est pas obligatoire mais il est essentiel pour se protéger. Il réduit en effet de 65% le risque de blessures graves en cas de chute sur la tête. Même si ce n’est pas ce qu’il y a de plus glamour, optez pour un casque fluo ou de couleur claire qui sera beaucoup plus visible par les autres usagers, ce qui est particulièrement utile à cette période de l’année où les journées commencent à raccourcir. Il en va de même pour la couleur de votre manteau et même de votre sac à dos.

Dès le 17 octobre, le quiz de la route de l’AWSR revient pour une nouvelle édition avec des nouvelles questions et des cadeaux à gagner. Les entreprises et collectivités peuvent d’ores et déjà s’inscrire pour permettre à leurs équipes de tester leurs connaissances de la sécurité routière et du Code de la route tout en remportant de chouettes prix ! Inscriptions : www.quizdelaroute.be

La communication c’est la base et cela vaut aussi sur la route. Peu importe votre moyen de transport, veillez toujours à indiquer clairement vos intentions avant une manœuvre ou un changement de direction.

Après un été plus calme sur les routes, en septembre, c’est le retour des embarras de circulation. Quel que soit le mode de déplacement utilisé, il est nécessaire de s’adapter au trafic et aux autres usagers. Pas toujours simple… mais essentiel pour plus de sérénité sur la route.

danger un usager qui s’apprête à passer. De même, à vélo ou en trottinette, il est indispensable de vous rendre visible en veillant notamment, quand c’est possible, à ne pas vous arrêter dans ces zones à risques.

La cetroute,espace partagé

L’AWSR veille à communiquer quelques conseils pour partager la route en sécurité.

Être attentif à l’angle-mort est également un point crucial. En voiture, jetez un coup d’œil par-dessus votre épaule avant d’ouvrir la portière ou de démarrer, cela permettra d’éviter de mettre en

Entreprises : mettez vos équipes au défi avec le quiz de la route !

Plus www.awsr.bed’infos

Nouvelles règles depuis l’été

• Interdiction de rouler à deux sur un engin (sauf s’il est prévu à cet effet).

Manœuvrer en sécurité

Communiquer

Garder ses distances

Trottinettes électriques, monoroues, hoverboards, segways… de nouvelles règles sont en vigueur depuis le 1er juillet pour ces nouveaux engins motorisés.

Sans oublier l’équipement visibilité indispensable pour tout vélo ou trottinette : un feu blanc à l’avant, un feu rouge à l’arrière et des catadioptres de chaque côté.

Que ce soit pour des raisons écologiques, de santé ou tout simplement pour son côté financier avantageux, le vélo commence à s’imposer de plus en plus pour les trajets domicile/travail. L’AWSR propose aux communes, associations et entreprises soucieuses du partage de la route et de la sécurité routière de leurs travailleurs ou membres, des formations spécifiques sur le vélo.

• Interdiction pour les moins de 16 ans (excepté sur le réseau Ravel ou dans les rues réservées au jeu).

• Interdiction de rouler sur les trottoirs sauf si un panneau de signalisation précise le contraire (dans ce cas, ce sera à l’allure du pas).

Avec un objectif de multimodalité, ce réseau structurant se veut complémentaire à l’offre de transport standard du TEC mais aussi au réseau ferroviaire. Des correspondances avec la SNCB sont organisées, permettant aux voyageurs de combiner train et bus. Les arrêts de bus des lignes Express sont également progressivement équipés de parkings vélos sécurisés.

Le TEC propose une approche tarifaire intégrée. Ainsi, pour circuler à bord des lignes Express, la tarification Horizon+ qui permet aux usagers d’accéder à l’ensemble du réseau TEC comprend également les voyages sur le réseau Express. Avec cette offre, le TEC s’adresse tant au public scolaire qu’aux travailleurs qui peuvent bénéficier du régime 1/3 payant. Les 18-24 ans, les 65+ et les bénéficiaires du statut BIM bénéficient quant à eux du nouveau tarif à 12€ par an, tarif disponible depuis le 1er septembre dernier.

Le réseau Express élargit l’offre du TEC dans le but d’encourager les citoyens à faire le choix d’une mobilité durable. Le contexte d’urgence climatique place en effet le transport en commun dans un rôle d’acteur du changement, et celui-ci doit donc être convaincant et attractif. La volonté du Gouvernement wallon de diminuer de 6% la part modale de la voiture privée et d’augmenter de 4 à 10% celle du bus/tram d’ici 2030 va d ailleurs dans ce sens.

Idéal pour les employés dans un rayon de 10 km, le vélo offre de nombreux avantages (santé, facilité de parking, économie…). Il offre également les meilleures indemnités de la part de l’employeur combinées à une exonération d’impôts jusqu’à un montant maximum de 0,24 euro par km parcouru. L’employeur peut également mettre lui-même une « flotte » de vélos à disposition de ses employés (un autre avantage en termes d’exonération d’impôts). En optant pour les frais réels de déplacement, ceux-ci s’élèveront à 0,24 euro par km parcouru pour l’exercice 2022.

Par Bastien Craninx

Vous avez envie de mettre en place un plan de mobilité pour améliorer le quotidien de vos employés, ou dans le cadre de votre politique environnementale ? Si votre entreprise emploie plus de 100 travailleurs sur un même site, elle est obligée d’établir un plan de déplacement d’entreprise (PDE) formel. Même si vous n’employez pas encore autant de travailleurs, voici tout de même quelques éléments qui pourraient vous être utiles pour définir votre propre politique de mobilité.

Par Bastien Craninx

ses frais de déplacements personnels (domicile - lieu de travail). Mais il peut aussi choisir de justifier ses frais réels s’ils sont plus élevés que le forfait. Cette déduction se fait selon le mode de transport utilisé. Pour une voiture, une voiture mixte ou un minibus, cela équivaut à un forfait de 0,15 euro par km (sans limitation de distance). Dans les autres cas, la déduction peut se faire sur la base du coût réel d’utilisation si l’employé peut démontrer l’utilisation effective du moyen de transport utilisé.

Emprunter les lignes Express permet de donner du sens à ses trajets. Fini le temps perdu au volant : à bord de l’Express, on rentabilise son temps de parcours comme on le souhaite.

Le véloLe télétravail

LETEC.BE

FOKUS-ONLINE.BE18 SMART LIST • PLAN

Grâce à ce réseau Express, le territoire wallon se voit donc efficacement desservi, sillonné de lignes qui relient à la fois grandes villes, parcs d’activités, pôles d’enseignement supérieur, attractions touristiques ou encore hôpitaux.

L’avantage des lignes Express réside aussi dans la rapidité de parcours : reliant des grandes villes wallonnes entre elles, la ligne Express limite les arrêts intermédiaires et offre ainsi un gain de temps considérable. Le confort à bord des véhicules Express, habillés d’un jaune monochrome est également primordial.

Fiscalité déplacementet

Le télétravail offre une diminution des coûts fonctionnementde (surfaces de bureau, parkings…) et augmente la productivité. C’est également un plus pour la qualité de vie des employés. Son coût dépend du travail à effectuer et du matériel nécessaire (ordinateur, utilitaire de bureau, connexion internet…). Pour l’employé, il est recommandé de regrouper ses heures de travail pour réaliser des journées de travail complètes, même en dehors de l’entreprise. Enfin, maintenir des liens sociaux entre collègues reste essentiel, de même que la nécessité d’établir un contrat de travail spécifique.

RETROUVEZ TOUTES LES INFOS SUR

MOBILITÉRepenser les professionnelsdéplacementsenentreprise

La d’accessibilitéfiche

Le réseau Express s’étend aujourd’hui sur 28 lignes et 5 autres lignes doivent encore voir le jour d’ici 2024.

Véritable outil de sensibilisation et de promotion des modes de transports durables, cette fiche s’adresse autant aux travailleurs, aux visiteurs qu’aux fournisseurs. Elle indique toutes les manières de rejoindre le site via l’ensemble des moyens de transport disponibles (marche, vélo, train, tram), propose les meilleurs itinéraires et identifie les parkings voitures et vélos du site. Complète, lisible et concrète, cette fiche sera mise à disposition des visiteurs et des employés sur le site internet de l’entreprise sur le site intranet.

L’employé droitautomatiquementaauforfaitlégal pour

L’objectif étant de simplifier les déplacements des travailleurs et étudiants, les lignes Express roulent à une fréquence importante puisqu’elles circulent toute l année avec une desserte renforcée durant les heures de pointes.

C’était il y a déjà presque 2 ans, en octobre 2020, que le TEC lançait son réseau Express. Mis en place à l’initiative du Ministre de la Mobilité Philippe Henry, il permet de relier rapidement et en toute sécurité une ville wallonne à une autre.

Enfin, comme évoqué plus haut, Nextensa mise également beaucoup sur le capital humain. « Nous cherchons à faciliter les échanges, les synergies et la cocréation au moyen de partenariats dans un cadre B2C et B2B ». Un environnement propice au renforcement de toutes les communautés présentes à l’intérieur de chaque projet immobilier du groupe. « Nous souhaitons tirer profit de toutes les opportunités qui font grandir nos actionnaires ».

C’est également du point de vue de la mobilité et du cadre de vie que Nextensa se démarque dans ses projets. « Nous avons pour but de créer des quartiers habitables et vivants où tout ce dont vous avez besoin est accessible en 5 minutes », poursuit Michel Van Geyte. L’utilisation de la voiture y est limité et la mobilité urbaine durable est particulièrement valorisée et encouragée. « Nos sites comportent de nombreux espaces de parking pour les vélos ainsi que des douches pour les employés et un accès direct aux transports publics ». A titre d’exemple, il suffit d’évoquer l’existence du shuttle à destination de Tour & Taxis qui relie le site et la Gare du Nord. Une solution de transport active 5 jours sur 7 (du lundi au vendredi de 5h00 du matin à 22h00). Qui dit moins de trafic routier, dit également plus de place pour le développement d’initiatives plus

Pour un avenir meilleur, rien de tel que de s’inspirer de projets novateurs issus de tous les secteurs économiques. Nextensa et ses projets immobiliers font sans aucun doute la synthèse de tout ce que le monde durable devrait être demain.

l’investissement réel dans l’humain. « Nous faisons tous les efforts nécessaires pour limiter la consommation d’énergie de nos infrastructures à un minimum », poursuit Michel Van Geyte. « Ainsi, toute l’énergie que nous utilisons est renouvelable ». Nextensa installe de nombreux panneaux solaires, applique les solutions géothermiques les plus prometteuses et met en place des systèmes de récupération des eaux usées dans plusieurs de leurs projets. Sans oublier d’analyser chaque consommation énergétique à l’aide de moniteurs en vue de toujours améliorer leur efficacité. Une plateforme commune à toutes les infrastructures permet, par exemple, de redistribuer l’électricité produite en surplus vers les bâtiments occupés par leurs résidents. Les combustibles fossiles, quant à eux, ne sont plus du tout une option. De même, en achetant de nouveaux produits, la firme veille toujours à limiter son empreinte carbone. Ce qui positionne plusieurs bâtiments en développement du groupe dans les plus hauts standards des certificats énergétiques et de durabilité. « Soyons francs, il est tout à fait possible d’être rentable sans être durable. Il est clair que la durabilité a un coût. Mais chez nous, elle fait partie de notre ADN ».

Sa réussite, l’entreprise la doit notamment à sa vision très particulière qu’elle base sur trois piliers essentiels : des bâtiments adaptés aux changements climatiques, des environnements durables et

Mais rares sont les projets qui ont à la fois réussi à combiner le registre environnemental, social et celui de la gouvernance en une seule et même initiative. Et pourtant, cela a toujours été le rêve de Nextensa. Un rêve que l’entreprise a réussi à concrétiser.

On ne vous apprendra rien si on vous dit que le secteur de la mobilité douce fourmille actuellement de projets divers et singuliers permettant d’entrevoir un avenir plus durable.

Né en 2021 de la fusion d’Extensa et de Leasinvest Real Estate, Nextensa est un investisseur et développeur immobilier qui compte aujourd’hui dans le paysage bruxellois comme dans celui d’Anvers, de Gand, du Luxembourg ou encore de Vienne.

Nous venons de traverser une période plus compliquée, comme tout le monde, mais nous allons vers des jours meilleurs ». Et au vu des nombreux projets viables et encore en développement du groupe, le succès semble promis.

Son ambition a toujours été claire : donner le ton en montrant l’exemple et en anticipant les tendances. Avec 1,4 milliard € en termes de portefeuille d’investissement et 0,3 milliard € en portefeuille de développement répartis sur 3 pays, on ne peut pas dire que Nextensa soit un petit acteur du secteur. Et ce, même si les investisseurs semblent encore assez réticents à reconnaître la valeur réelle du groupe. « Nous sommes en avance sur notre époque, ce qui crée un décalage de perception de notre valeur sur les marchés ». C’est notamment à Nextensa que l’on doit l’environnement inclusif et attrayant du site de Tour & Taxis dans notre capitale. « Nous créons des lieux avant-gardistes où il est possible d’y vivre, d’y travailler, d’y faire du shopping et d’y vivre des expériences uniques » explique Michel Van Geyte, CEO de Nextensa.

Nextensa, l’immobilier durable à son paroxysme

écologiques. « Ce qui permet la renaissance de la biodiversité sur chacun de nos sites ».

C’est grâce à de telles initiatives inspirantes que la durabilité acquerra ses lettres de noblesse tout en devenant rentable. «

Michel Van Geyte CEO de Nextensa.

Si, pendant des dizaines d’années, le secteur de l’automobile n’a que peu évolué, les enjeux climatiques, les nouvelles technologies créées pour y répondre et la pandémie ont considérablement bouleversé les habitudes des clients. D’autant plus que les mécaniciens travaillent aujourd’hui davantage avec des ordinateurs qu’avec des outils traditionnels, que les vendeurs font face à des clients hyper-informés et que les managers doivent gérer des équipes aux profils multiples.

Une expérience collaborateur au service de l’expérience client Réussir la transition automobiliste passe forcément par une entreprise représentative de la société, qui comprend et s’approprie les enjeux de la mobilité. Parler le même langage que nos clients et apprendre à les connaître est un must, pour les satisfaire au quotidien. C’est pour cette raison qu’Auto5 met un point d’honneur à construire des équipes mixtes, multiculturelles et aux intérêts divers. Une grande transition est en marche depuis quelques années au sujet de la mixité au travail. Les mentalités évoluent. Le temps où l’on pouvait considérer qu’un métier est exclusivement réservé aux hommes ou aux femmes est révolu. Nous sommes donc ravis de pouvoir participer à la démocratisation de ce phénomène en intégrant de plus en plus de femmes au sein de nos centres-auto, sur des postes de conseillères-vendeuses mais aussi des postes de mécaniciennes.

Secteur en Recrutementtransition.enévolution.

Sur l’enjeu des compétences aussi, Auto5 s’est mis en route. Porté par les besoins de nos clients et une conviction forte: l’automobile gardera une place forte dans la mobilité future, mais les usages et besoins des conducteurs évolueront. Nous souhaitons les accompagner dans cette transformation en contribuant à rendre leur voiture plus durable (économiquement et écologiquement

Comment une entreprise comme Auto5 fait face pour conserver son attractivité en tant qu’employeur?

Si notre vision résonne en vous, que les métiers de l’automobile vous intéressent et que vous souhaitez rejoindre une entreprise qui:

N’hésitez pas, venez découvrir nos postes disponibles et candidatez en scannant le QR code ou en vous rendant sur

Face à ce double constat et dans la jungle du marché de l’emploi post-Covid, nos entreprises n’ont pas le choix si elles veulent émerger parmi les milliers d’offres. Elles doivent se réinventer et accepter de revoir en profondeur leurs organisations de travail pour coller au mieux aux aspirations des candidats et les aider à rester employables dans la durée. C’est collectivement que les acteurs du secteur répondront à la pénurie de main d’œuvre - notamment en investissant dans la formation de chaque travailleur.

Dès cette année, la majorité des travailleurs aura l’occasion de travailler régulièrement 4 jours par semaine. Une manière pour l’entreprise de garantir davantage cet équilibre vie privée - vie professionnelle tant réclamé par les candidats et de se rendre désirable sur le marché de l’emploi.

parlant) mais aussi en leur proposant des solutions de transport alternatives pour les accompagner à chaque étape de leur mobilité. C’est ce que nous avons appelé la transition automobiliste. Cette conviction forte nous permet de redonner du sens au travail de nos équipes, d’investir massivement dans leur formation pour garantir leur employabilité (sentiment de sécurité au sens de Maslow) et de pérenniser l’avenir de l’entreprise. L’électrification et l’automatisation du parc automobile doivent nous servir d’opportunité pour redonner des perspectives à nos travailleurs.

• développe continuellement les compétences de ses travailleurs

• met réellement le bien-être de ses équipes au coeur de ses priorités

Attirer les candidats passe donc par des solutions créatives et une entreprise qui accepte d’être chamboulée dans les fondements de son organisation.

Chez Auto5, nous sommes prêts à relever ces défis.

• partage ses résultats avec ses équipes

• met un point d’honneur à proposer des solutions plus durables pour tous

https://auto5.talentfinder.be/.

2900 offres d’emploi taguées “mécanicien” sur le site du Forem, 4300 sur le VDAB. La guerre des talents a frappé de plein fouet le secteur automobile au cours des derniers mois.

Ouvrez de nouveaux horizons, orientez-vous vers les métiers du transport et de la logistique !

Les raisons de ce succès sont à trouver, notamment, dans l’explosion du e-commerce et par conséquent une demande croissante pour les postes de préparateur de commande, magasinier-cariste, chauffeur-livreur, dispatcheur, gestionnaire des approvisionnements et des stocks, conducteur poids lourds…. Cette dernière est d’ailleurs en pénurie avec 5000 emplois vacants en Belgique, tout comme le métier de conducteur bus/car en manque de nombreux collaborateurs.

Lesdélais.métiers qui composent la logistique sont nombreux et variés et offrent de réelles perspectives d’évolution professionnelle pour les collaborateurs prêts à se former tout au long de la vie. En effet, si une formation initiale est primordiale pour se lancer dans le domaine, il reste essentiel de se former continuellement afin de rester à niveau concernant les compétences nécessaires à un secteur en perpétuelle évolution.

Le Brexit a également des conséquences positives sur les possibilités d’embauche pour des fonctions telles que déclarant en douane et affréteur.

Le Transport & la Logistique, un domaine en perpétuel développement

Pour Bruxelles, en 2021, Actiris a reçu 4669 offres d’emploi pour des métiers de la logistique et du transport de personnes et de marchandises accessibles pour tout type de profils et de compétences ! Cela représente un bond de 275% par rapport à 2020 et 10% du total des offres d’emploi d’Actiris.

Notre équipe se compose de formateurs compétents et de conseillers emploi dynamiques, au service des chercheurs d’emploi bruxellois, travailleurs, étudiants, enseignants et entreprises concernés par le transport et la logistique.

Ouvrez de nouveaux horizons, orientez-vous vers les métiers du transport et de la Retrouvezlogistique !toutes les infos sur

Logisticity.brussels, point de contact central pour la Région Bruxelloise et sa périphérie, a pour but de favoriser l’organisation, le développement et la promotion de la formation, de l’emploi et de l’information dans le domaine du transport, de la logistique et du Port de Bruxelles.

La situation du marché de l’emploi

A l’initiative de la Région de Bruxelles Capitale, les organisations publiques Actiris, Bruxelles Formation, le Port de Bruxelles, Vdab Brussel et le Sfpme, ainsi que les organisations privées suivantes : le Fonds de Formation LOGOS, le Fonds Social Transport et Logistique, le Fonds Social Bus&car, le Fonds Social Déménagement, le Fonds Social Assistance Aéroport et le Fonds Social pour le Commerce de Combustibles se sont associées pour développer le Pôle Formation Emploi Logisticity.brussels.

www.logisticity.brusselsEstuneinitiativedeAveclesoutiende

Si vous cherchez un job d’avenir alliant rigueur, organisation et maîtrise de l’outil informatique, le domaine du transport et de la logistique est fait pour vous. Préparateur de commande, magasinier-cariste, superviseur en entrepôt, déménageur, vélo-cargo, chauffeur-livreur, conducteur poids lourd, conducteur de bus/car, déclarant en douane, manager, personnel aéroportuaire, ainsi que les métiers liés aux domaines fluvial et maritime offrent actuellement de réelles possibilités d’évolution au sein-même de l’entreprise et de réelles opportunités d’embauche pour des emplois pérennes dans un domaine ou toute personne, quel que soit son genre, est la bienvenue

La logistique consiste à gérer le transport et le stockage des produits de l’entreprise : véhicules nécessaires au transport, fournisseurs, entrepôts, manutention…, en optimisant leur circulation pour minimiser les coûts et les

Le transport routier restera donc une valeur sûre dans les années à venir. Il y a néanmoins quelques nuages à l’horizon. Le plus gros concerne le manque de chauffeurs. Il n’y a pas moins de 5.000 emplois vacants de chauffeur poids lourds en Belgique. Ce manque de chauffeurs ne se fait d’ailleurs pas uniquement ressentir dans notre pays mais également dans le reste de l’Europe et du monde. A titre d’exemple, il manque 150.000 chauffeurs en Pologne et en tête de liste se trouve la Chine qui est à la recherche de 1.800.000 chauffeurs. Cette pénurie ne fera d’ailleurs que s’accroître car en Belgique 42% des chauffeurs ont plus de cinquante ans et endéans les 10 ans, 4 chauffeurs sur 10 partiront à la retraite. Le métier de chauffeur poids lourds est donc sans conteste un métier d’avenir.

La crise du Covid n’a fait que souligner l’importance du secteur du transport routier de marchandises. Mais celui-ci se trouve actuellement confronté à de nombreux défis. Comment peut-il y faire face ?

Le sûreresteramarchandisesroutiertransportdeunevaleurdanslesannéesàvenir.

Mais malgré ces nuages, la résilience du secteur lui permettra de faire face à tous ces défis.

Quant à la verdurisation de la flotte, les camions électriques commencent à faire leur apparition. De par leur rayon d’action limité, ils sont pour l’instant surtout utilisés dans la distribution. Pour les longues distances, l’hydrogène semble une technique prometteuse. Vu les enjeux climatiques, il est clair que le camion du futur sera un camion zéro émissions, mais pour l’instant, le prix beaucoup plus élevé de ces véhicules et les incertitudes quant au fait de savoir si notre réseau électrique pourra faire face à un grand nombre de véhicules électriques font que le secteur reste essentiellement dépendant du gazole. La vitesse de réduction de l’empreinte carbone du transport routier dépendra largement de la volonté des chargeurs et des consommateurs de payer plus pour le transport.

Quel avenir pour le transport routier de marchandises ?

Notre société à taille humaine, à forte identité, reconnue pour son savoir-faire et le développement de ses collaborateurs, recherche des profils trés variés pour le développement de son activité au port de RejoignezGand.sans attente nos équipes : • Chauffeurs Domestiques • Caristes • Planning / Customer Service Envie d’un nouveau challenge dans un internationalenvironnementetdynamique

Par Isabelle de Maegt Porte Parole de la Fédération royale belge des Transporteurs et des Prestataires de services logistiques (FEBETRA)

our le grand public, le camion est un mal nécessaire. Tout doit être livré en heure et en temps, mais on préfère ne pas avoir de poids lourds sur nos routes. C’est là méconnaître l’utilité du transport routier pour notre économie. Sans camions, il n’y a tout simplement pas d’économie. Certains ne jurent que par le transfert modal et espèrent que le rail et les voies navigables remplaceront la route. Il est vrai que ces trois modes de transport sont complémentaires, mais on aura toujours besoin du camion pour le pré ou post acheminement des marchandises.

La crise en Ukraine a également un impact non négligeable sur le transport routier. Les hausses constantes du prix du diesel et des matières premières ont fait exploser les coûts du transport en 2022. Par rapport à décembre 2021, le prix de revient du transport national a augmenté de 13,11% au 1er juillet 2022.

REJOIGNEZ DFDS

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FOKUS-ONLINE.BE22 CHRONIQUE

À titre de comparaison, sur toute l’année 2021 la hausse se limitait à 5,29%. Et cette hausse, les transporteurs n’ont d’autre choix que de la répercuter sur le client.

Isabelle de Maegt

Le FSTL veille sur le secteur. La pénurie aiguë de chauffeurs a ainsi été identifiée et des solutions originales ont pu être trouvées pour lutter contre les préjugés et identifier les chauffeurs routiers de demain. Durant les prochaines années, le FSTL continuera à soutenir le secteur via des campagnes si nécessaire.

« En Belgique, nous avons actuellement plus de 5 000 emplois vacants de chauffeurs routiers », explique Geert Heylen, directeur Formation au FSTL. « La demande de chauffeurs compétents augmente chaque année, car le pourcentage des départs à la pension est supérieur à celui des nouveaux arrivants. Cette pénurie est en grande partie due à la mauvaise image de la profession. » Les chauffeurs routiers font souvent l’objet de clichés. Pour balayer ces stéréotypes, le FSTL s’est associé à l’agence de communication deBottomLine. Ainsi, une campagne radio percutante, des publicités en ligne et des panneaux d’affichage chocs ont déjà été déployés.

a également lancé un projet pilote pour booster la profession. « Le projet “Future Drivers” permet aux candidats motivés de suivre gratuitement des cours afin d’obtenir un permis C/CE. Une excellente initiative, car nombreux sont ceux que le métier intéresse, mais qui n’ont pas le budget pour réaliser leur rêve », souligne Geert Heylen.

Aventure

Le Fonds social Transport et Logistique (FSTL) est un fonds destiné à garantir l’existence des entreprises du secteur du transport routier et de la logistique travaillant pour le compte de tiers. Le FSTL a trois missions principales. Tout d’abord, le paiement d’avantages sociaux complémentaires aux travailleurs. La formation (permanente) et l’accompagnement des ouvriers du secteur forment la deuxième mission, tandis que la troisième mission consiste à s’efforcer de résoudre les problèmes rencontrés par le secteur. Le principal problème aujourd’hui est la pénurie de chauffeurs routiers.

Tout comme pour le personnel soignant et les enseignants, le secteur du transport routier connaît une pénurie. Un problème majeur pour un pays très actif dans la distribution comme la Belgique. Le Fonds social Transport et Logistique ne pouvait donc rester inactif. En collaboration avec toutes les parties prenantes (syndicats et employeurs), nous travaillons d’arrachepied à une grande campagne pour booster l’image de la profession et attirer des candidats.

Pénurie sévère

Beaucoup de personnes ont des préjugés sur les chauffeurs routiers. Le FSTL mise donc non pas sur le mot, mais surtout sur le style de vie. « Dans notre campagne “En route vers l’aventure”, nous mettons l’accent sur la liberté et l’imprévisibilité qui caractérisent la route », explique Steven Van Dingenen.

Auparavant, les campagnes étaient basées sur de simples slogans. Oser regarder les choses différemment, comme le fait le FSTL, est plus original et attrayant. « Dans notre campagne, nous mettons l’accent sur les avantages du chauffeur routier au quotidien. Vous commencez par un chargement et une destination à atteindre. Ce qui vous attend en chemin est une surprise. C’est un métier qui procure de l’adrénaline : vous devez pouvoir affronter les obstacles par vous-même. Les candidats

Recherche de chauffeurs routiers compétents : « Nous boostons l’image de la profession et nous localisons les candidats idéaux »

idéaux sont ceux qui peuvent résoudre des problèmes et qui aiment vivre de façon indépendante », affirme Geert Heylen.

Le groupe cible adéquat

LeHeylen.FSTL

La campagne du FSTL se distingue par le fait qu’elle présente le chauffeur routier sous un autre angle. Ce qui marque, c’est non seulement la façon dont les mots ont été choisis, mais surtout la manière dont le public cible est défini. « Avec les bons slogans, nous attirons des candidats, sans préjugés. Une fois leur attention attirée, nous leur présentons de façon systématique les avantages du métier et de la vie de chauffeur routier. Sur le site web, les personnes intéressées peuvent passer un test afin de savoir quel type d’emploi de chauffeur leur convient. Le site permet également de poser des questions à des conseillers du FSTL via différents canaux (chat, e-mail ou WhatsApp). Les données des personnes qui utilisent activement le site sont collectées afin de les tenir informées des offres d’emploi dans le secteur. De sorte que plus le site attire des visiteurs, plus nous disposons d’un bon aperçu du public cible », explique Geert

BRUXELLESBIENVENUEÀBORDDE

Un cœur qui bat dans la ville

Regardez autour de vous. Vous voyez Bruxelles changer ? Oui, la capitale met le cap vers une économie plus durable et circulaire. Avec son habitat moins énergivore, une mobilité plus douce et de l’emploi pour tous. Au cœur de ce projet, il y a le port de Bruxelles, ses entreprises de construction, son

terminal à conteneurs et ses bateaux. Le transport le moins polluant. Oui, c’est ici que cette nouvelle économie prend sa source. Cela fait partie de notre masterplan. Alors startups, créateurs, visionnaires… soyez les bienvenus au cœur de la transformation bruxelloise.

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