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C E D OSS I E R E ST P U B L I É PA R S M A RT M E D I A E T N ’ E N GAG E PAS L A R E S P O N SA B I L I T É D E S É D I T E U RS N I D E L A R É DACT I O N D U V I F/ L’ E X P R E SS

JUIN ‘22

PERSONAL FINANCE Morgan Wirtz Le profit de l’intérêt composé

Patrimoine immobilier Avez-vous une brique dans le ventre?

Jean-Philippe Weicker La planification successorale

Florence Blaimont

« Le risque fait partie de l’investissement en bourse. Il faut le prendre pour saisir ou se créer une opportunité. »

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2 ÉDITO

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CONTENU. 4

Investir dans l’écologique pour réduire sa facture énergétique

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Avez-vous une brique dans le ventre ?

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Interview: Florence Blaimont

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Épargner c’est bien, épargner intelligemment c’est mieux !

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Diversifier son portefeuille d’investissements pour s’assurer une rente fiable

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Comment alléger quelque peu votre facture fiscale ?

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Jean-Philippe Weicker : La planification successorale : un bon plan

ÉQUIPE. COUNTRY MANAGER

CHRISTIAN NIKUNA PEMBA CONTENT DIRECTOR

Morgan Wirtz

ANNICK JOOSSEN

Il n’est jamais trop tôt pour commencer à investir et tirer profit de l’intérêt composé

J

e suis au début de ma vingtaine, et malgré avoir dédié mes deux dernières années à l’éducation financière avec RISE, j’ai toujours du mal à m’orienter lorsqu’il s’agit de l’investissement. Mais j’imagine que c’est encore plus délicat pour l’investisseur novice qui fait ses premiers pas dans l’investissement en cette période délicate. Alors voici pour lui quelques-uns de mes apprentissages. 1. Les intérêts composés (« compounding » en anglais) nous montrent qu’il faut commencer tôt — très tôt La meilleure façon d’illustrer le bénéfice d’investir tôt est d’utiliser un exemple, que même certaines personnes familières avec les intérêts composés pourront trouver surprenant. Supposons que Julie et Nicolas bénéficient tous les deux d’un taux de rendement de 10% : •

Julie commence à investir EUR 2.000 à l’âge de 19 ans pendant sept années consécutives. A partir de 26 ans, elle

RÉDACTEUR FINAL

GILLES DE BRUYERE ÉQUIPE ÉDITORIALE

CÉLIA BERLEMONT FRANÇOIS LADOUCE MISE EN PAGE

SMART STUDIO

n’investit rien jusqu’à 65 ans. Avec un rendement annuel moyen de 10 %, son gain net sera de EUR 930.641 à 65 ans. Nicolas, en revanche, commence tard. Il investit EUR 2.000 par an de l’âge de 26 ans jusqu’à ses 65 ans. Son gain net à 65 ans sera de EUR 893.704.

Voilà un exemple saisissant qui illustre bien l’intérêt composé. 2. Le choix d’investissement est important En grandissant, tout ce dont j’entendais parler était le « trading ». Toutefois, j’aurais aimé comprendre qu’il est possible de réduire le risque d’investissement (et d’améliorer les performances) en choisissant une stratégie d’investissement passive à long terme : des trackers (« ETF ») diversifiés, par exemple. « Oui, mais qu’en est-il du Bitcoin ? ». Il est vrai qu’une approche passive et systématique implique de passer à côté de certains paris spéculatifs alléchants. Mais le succès n’est pas garanti.

3. Ce qui fonctionne aujourd’hui ne fonctionnera peut-être pas demain Bien que je reste optimiste quant à l’avenir, j’envisage toujours une perspective qui ne réponde pas à mes attentes. Les stratégies d’investissement qui fonctionnent aujourd’hui pourraient ne plus fonctionner dans quelques décennies à mesure que le monde change.

PHOTO EN COUVERTURE

GREGORY VAN GANSEN IMPRESSION

ROULARTA

SMART MEDIA AGENCY. LEYSSTRAAT 27 2000 ANVERS

Par exemple, la performance boursière que nous avons constatée au cours des 10 dernières années pourrait ne pas se maintenir. L’inflation pourrait rester élevée et les taux d’intérêt pourraient augmenter plus que prévu. De nouvelles classes d’actifs vont probablement émerger ainsi que de nouvelles technologies.

+32 (0)3 289 19 40 REDACTIE@SMARTMEDIAAGENCY.BE FOKUS-ONLINE.BE/FR

Il est donc important de rester ouvert d’esprit, de continuer à apprendre et de couvrir vos investissements avec un portefeuille diversifié.

Par Morgan Wirtz, CEO et co-founder chez Rise

Bonne Lecture !

Corentin Borguet

Senior Project Manager


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M&G INVESTMENTS • BRAND REPORT 3

L’investissement à impact social : plus qu’un geste pour la planète Le monde est en retard sur ses objectifs de développement durable. D’ici 2030, environ 6 mille milliards de dollars d’investissements sont à réaliser pour rattraper ce retard. Mais il y a des raisons d’espérer. Des solutions existent, comme l’investissement à impact social.

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n 2015, les États membres des Nations unies établissaient ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom d’Objectifs de développement durable (ODD). Au nombre de 17, ces objectifs définissent les cibles à atteindre pour l’horizon 2030, en vue, comme le soulignait l’ONU, de “sauver le monde”. Depuis lors, les différents gouvernements, les entreprises, les ONG ainsi que les citoyens du monde se sont engagés à de nombreuses actions qui tendent , autant que possible, vers cet objectif global. Mais il faut bien avouer qu’à l’heure actuelle, les progrès ont été beaucoup trop minces pour espérer satisfaire les exigences de l’ONU. “Pas moins de 6 mille milliards de dollars (5,45 mille milliards d’euros) d’investissements sont à réaliser dans le domaine du développement durable pour conserver une planète viable sur le plan social, économique et environnemental”, explique Kelly Hebert, Kelly Hebert, Country head of Belux and Global head of ESG Distribution. “Le déficit de financement est estimé à 2.500 milliards de dollars (2.272 milliards d’euros) par an pour arriver à l’équilibre de ces objectifs”. Autant dire que nous sommes encore loin du compte. Et ce n’est pas la récente pandémie de Covid-19 qui aura favorisé les progrès nécessaires. “La crise sanitaire a notamment amplifié la fracture sociale en affaiblissant le système éducatif (ODD 4), en exacerbant la pauvreté (ODD 1) et en augmentant les inégalités sociales (ODD 10)”, poursuit Kelly Hebert. Pour ce qui concerne l’environnement, même si on constate depuis quelques années des progrès en matière de gaspillage en eau (ODD 6) ou d’actions pour le climat (ODD 13), force est de constater que les rapports du GIEC sont toujours aussi accablants. Et pour cause, puisqu’on estime actuellement que le changement climatique est d’ores et déjà “irréversible”. Les températures dépasseront donc probablement les 1,5°C audessus du niveau pré-industriel.

Pas moins de 6 mille milliards de dollars d’investissements sont à réaliser dans le domaine du développement durable pour conserver une planète viable sur le plan social, économique et environnemental. — Country head of Belux and Global head of ESG Distribution.

Pourtant, si l’avenir semble bien sombre et incertain, le fatalisme ne doit pas nous étreindre. “Il faut se rendre compte que l’appel lancé par l’ONU en 2015 a été extrêmement puissant en termes de prise de conscience”, assure Kelly Hebert. “Aujourd’hui, l’accélération des efforts pour le changement est indiscutable et inarrêtable”. Des solutions existent et l’investissement à impact social est certainement l’une des plus prometteuses. Cette stratégie d’investissement permet en effet de réaliser des placements dans des entreprises, des organisations ou des fonds qui cherchent à exercer un impact environnemental ou social positif. Et ce, tout en cherchant de dégager un rendement

financier en ligne ou supérieur à un investissement traditionnel. “L’Impact Investing est une stratégie d’investissement qui peut intéresser tout le monde : les investisseurs particuliers, les banques, les fonds de pension ou encore les assureurs”. Le but est de rediriger les capitaux qui existent vers les entreprises ou les organisations à « fort bénéfice sociétal » qui, par leurs produits et/ou services, aideront à réduire le déficit de financement que nous connaissons actuellement. Mais comment savoir si l’investissement que l’on fait aura vraiment un impact social ? “En vérifiant si l’organisation dans laquelle on place notre argent s’appuie sur 4 piliers bien spécifiques : l’intention, l’additionnalité, la transparence et la mesurabilité”. L’intention correspond à la motivation de l’organisation à réduire ou résoudre un problème social ou environnemental. “L’impact positif doit réellement faire partie de l’ADN de l’entreprise. ”. L’additionnalité doit démontrer que l’impact n’aurait pas été possible sans l’investissement dans le produit ou le service de l’entreprise. Quant à la transparence et à la mesurabilité, elles permettent d’assurer sa crédibilité et son efficacité. “L’un des critères les plus importants dans l’Impact Investing est certainement la mesurabilité”, explique Kelly Hebert. “C’est cet outil de mesure qui marque la différence avec l’investissement traditionnel. Si l’impact est mesurable, on sait directement à quoi notre argent va servir !”. Et au final, n’est-ce pas cela que tout investisseur doit viser ? Des placements à la fois performants et utiles pour la planète.

M&G Investments est une société de gestion internationale, au service de ses clients depuis 1931. Nous faisons partie du groupe M&G plc, une famille de marques au service de la même ambition : gérer les investissements de nos clients afin qu’ils puissent vivre la vie à laquelle ils aspirent, tout en œuvrant à un monde meilleur. « Le groupe M&G plc gère 440 milliards d’euros d’actifs investis dans différents types de fonds (31/12/21) ».

Kelly Hebert Country head of Belux and Global head of ESG Distribution.


4 ECONOMIE

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Investir dans l’écologique pour réduire sa facture énergétique Gaz, électricité, essence … la hausse est générale et ce sont les consommateurs qui en payent le prix. Face à ce constat, il faut redoubler d’ingéniosité pour diminuer sa consommation afin d’épargner quelques précieux euros.

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ntre juillet et décembre 2021, la facture moyenne annuelle de gaz des Belges a doublé passant de 1386 euros à 2780 euros. Un chiffre qui va certainement encore être revu à la hausse en raison de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, importatrice majeure de gaz en Europe. « La hausse du prix de l’électricité est liée à la hausse du prix du gaz. C’est le gaz qui est à la base de tout. La Russie fournit 40% du gaz européen », affirme le porte-parole de la fédération belge des entreprises électriques et gazières Stéphane Bocqué, qui ajoute qu’avec la conjoncture actuelle, il y a peu de chance que le gaz revienne à son prix d’avant conflit dans les prochains mois. Dès lors, un seul mot d’ordre pour ceux qui voudraient alléger leur facture énergétique : économie d’énergie. Et pour ce faire, il existe de nombreuses solutions plus ou moins onéreuses. La première chose à laquelle penser pour de faire des économies sur le plan énergétique est gratuite : faire attention au moindre petit geste. « Le chauffage, c’est 70% de la consommation du logement. Il faut donc veiller à utiliser correctement le thermostat ainsi que les vannes thermostatiques », explique Jonas Moerman, conseiller énergétique et climat chez Écoconso. Autre conseil, identifier les appareils les plus énergivores. « Débrancher son chargeur de GSM, c’est bien. Mais ce n’est pas ce qui va avoir un gros impact sur la facture. Il faut se concentrer sur les appareils qui consomment plus que les autres. On peut citer ceux qui produisent de la chaleur et du froid comme les chauffages d’appoint qu’il faut essayer d’utiliser

C’est une super épargne forcée pour laquelle on bénéficie d’une plus-value à terme. — Adrian Devos, BuyerSide

le moins possible. Il faut aussi éloigner le plus possible un frigo d’une source de chaleur », poursuit Jonas Moerman. Une fois ces conseils appliqués, il faudra aussi réaliser de petits investissements afin de diminuer davantage la facture. « Cela démarre par le choix d’installer un thermostat d’une classe énergétique A ou B lors de l’achat d’un gros électroménager », précise Jonas Moerman. « Il faut également veiller à ce que les appareils soient en bon état afin qu’ils consomment le moins possible. « Au niveau du chauffage, il faut régulièrement entretenir le ballon d’eau chaude. Un ballon entartré peut

Remplacez vos vitrages en conservant vos châssis Une économie d’énergie Le verre FINEO d’AGC a une valeur d’isolation thermique de 0,7 (W / m².K), ce qui correspond au triple vitrage et ce qui est jusqu’à 8 fois mieux que le vitrage simple. Vous bénéficiez d’une excellente isolation tout en conservant la lumière du jour! Le verre FINEO garde la chaleur à l’intérieur et le froid à l’extérieur, quelle que soit la température extérieure. Cela permet de réaliser des économies maximales sur les coûts énergétiques. Très rentable en cas de rénovation Les vitres FINEO peuvent être installées sur des châssis existants. FINEO est donc la solution parfaite pour effectuer vos rénovations dans un esprit de conservation du bâtiment, en préservant et en réutilisant ce qui peut l’être (économie circulaire).

L’installation du verre isolant FINEO demande beaucoup moins de travail que le placement d’un triple vitrage, pour lequel il faut casser les châssis de fenêtre existants. Les vitres FINEO sont si minces et facile à installer qu’elles permettent de conserver les châssis originaux. C’est pourquoi FINEO sera bien souvent l’alternative la moins onéreuse pour vos rénovations. Une installation professionnelle par RenoWindow Née de la collaboration entre AGC, le leader mondial du verre et la Région Wallonne, RenoWindow est désormais la référence belge du revitrage. Si vous souhaitez l’avis d’un expert et un devis

gratuit, contactez le 0800/48.206 ou envoyez un mail à info@renowindow.be.

Plus d’infos sur www.renowindow.be

doubler la consommation », ajoute Mathilde Lepage, du site web Kill my Bill. L’achat de multiprises avec interrupteur peut également se montrer intéressant afin de couper la veille de plusieurs appareils avant d’aller se coucher. Envie de réduire davantage encore votre facture ? Il vous faudra alors investir de manière conséquente pour le futur. « Isolation, changement de chauffage, installation de panneaux photovoltaïques, … Cela peut coûter très cher au premier abord, mais il a été largement démontré que c’était rentable », explique le porte-parole de Écoconso. Laura Suggy, de la société In Sun We Trust, estime qu’il faut une dizaine d’années pour rentabiliser des panneaux photovoltaïques et que les gains, bien que pouvant fluctuer en fonction de la position géographique de la maison, peuvent représenter le triple de l’investissement initial. Autre solution : opter pour un logement entièrement écoresponsable en favorisant des matériaux durables et recyclables, non-nocifs pour la nature et issus de l’exploitation locale. Il est à noter que la Belgique encourage la rénovation et l’isolation des bâtiments via des primes énergies. Diminuer ses dépenses énergétiques, c’est protéger son portefeuille mais également la nature. Une pierre, deux coups ! Par François Ladouce


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PAQUET • BRAND REPORT 5

La maison ossature bois, une maison durable dans l’air du temps Depuis le 1er janvier 2021, la Région wallonne impose que toutes les nouvelles constructions sur son territoire répondent à la norme A Q-Zen. Face à cette nouvelle norme, la maison ossature bois semble une très belle alternative au béton.

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ous envisagez peut-être de faire construire votre maison de rêve dans un futur proche. Mais comme beaucoup, vous ne savez pas par où commencer et sur quels critères vous baser. L’emplacement, le budget, la période à laquelle la faire construire. Autant de facteurs qu’il faut prendre en compte tant cette décision aura de l’influence sur votre nouvelle vie. Mais s’il est un élément que vous devez garder à l’esprit à l’heure actuelle, c’est certainement la consommation énergétique de votre future habitation. “Depuis le premier janvier 2021, toutes les nouvelles constructions en Région wallonne doivent impérativement correspondre à la nouvelle norme maison Q-Zen. Une norme européenne en matière d’efficacité énergétique des bâtiments”, explique Bernard Struys, conseiller en construction chez Maison Paquet. Cette norme vient compléter la réglementation de la PEB mise en place en 2010. Et si elle permet d’atteindre l’objectif d’une maison basse consommation, elle est aussi obligatoire pour l’obtention d’un permis d’urbanisme en Wallonie. Une maison basse consommation ? Oui mais… Il faut le savoir, une construction basse énergie vous coûtera généralement plus cher si elle n’est pas en ossature en bois. Et souvent, les futurs propriétaires ne sont pas au courant de tous les frais supplémentaires qu’implique une telle aventure. “Vous devrez payer la TVA, l’architecte ou encore les raccordements de votre poche”. Des frais pouvant s’élever jusqu’à 60.000 euros selon l’expert. De plus, il est obligatoire qu’un inspecteur PEB effectue son analyse du dossier pour l’obtention du permis. “S’il constate que la nouvelle norme PEB n’est pas atteinte, le constructeur devra revoir sa copie. Ce qui occasionnera des frais supplémentaires pour le client”. C’est pour cette raison que les futurs propriétaires doivent impérativement s’adresser

Depuis le premier janvier 2021, toutes les nouvelles constructions en Région wallonne doivent impérativement correspondre à la nouvelle norme maison Q-Zen.

à des firmes reconnues dans le domaine de la construction PEB A Q-Zen. Et de surcroît, à des firmes wallonnes, la Région flamande se basant, elle, sur un PEB moindre. Selon l’expert, l’idéal serait de se renseigner soi-même sur les critères indispensables pour une habitation PEB A. Une maison ossature bois comme alternative au béton Dans une habitation répondant au certificat PEB A, l’entièreté des composants doit être revue à la hausse. Les matériaux mais aussi la ventilation et l’isolation sont adaptés. Une partie des besoins de votre maison doit également être réalisée en autoproduction. Le but est bien entendu de n’avoir aucune déperdition de chaleur à l’intérieur. Et en termes de matériaux, la maison ossature bois est une excellente alternative à celle en béton. En effet, le bois n’aspire pas l’énergie de la maison comme le fait ce dernier. Soyez rassuré ! “Si vous faites construire une maison ossature bois, elle ne s’apparentera pas du tout à une cabane de louveteaux dans la forêt”. En effet, ce type de

construction basse énergie demande une expertise pointue et minutieuse. Le montage s’effectue sans que la moindre humidité ne s’immisce dans le bâtiment. “C’est la grande différence avec les constructions en béton qui peuvent se transformer en véritables piscines durant les longs mois de travaux”. Ici, le procédé est tout autre. Les maisons sont assemblées en un seul jour. “Les murs sont préfabriqués en atelier et numérotés en bibliothèque. Dans le même temps, les ouvriers s’occupent des fondations sur le site”. Un gain de temps considérable donc, qui se répercute bien entendu sur le prix global de la maison. Les montants en bois ont beau être bien plus chers que ceux en béton, la rapidité de construction vous évite généralement plusieurs mois de doubles loyers. “Seuls 5 mois sont nécessaires pour la construction d’une maison en bois alors qu’il en faut parfois 14 pour une maison en béton”. Et pour les sceptiques qui estimeraient encore que le bois est moins solide que le béton, Bernard Struys vous conseille d’aller faire un tour sur la Grand Place de Bruxelles. “ Elle date de l’époque de Charles Quint, est intégralement en ossature bois et reste à ce jour la plus belle place du monde”.

Véritables passionnés, nous, les membres de la famille Paquet, construisons des maisons à ossature bois depuis près de 75 ans en Belgique. Nous avons développé une technique de fabrication spécifique : la construction à ossature bois canadienne à murs pré-assemblés. Ce savoirfaire unique, nous veillons à l’améliorer en permanence, en vous certifiant des maisons Q-ZEN et PEB A+. MAISONS PAQUET vous propose des constructions visant à limiter au maximum la consommation d’énergie en conservant des températures confortables en hiver comme en été.


6 PATRIMOINE IMMOBILIER

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Avez-vous une brique dans le ventre ? Pièges à éviter Pour les futurs acheteurs, certains pièges sont à éviter et certains bons conseils à adopter. Par exemple, en essayant de trouver des biens hors marché pour lesquels la concurrence est faible, voire inexistante, vous bénéficiez de prix plus attractifs. Également, lorsque vous envisagez l’achat d’un bien, prêtez une énorme attention à sa régularité urbanistique. En Belgique, 8 biens sur 10 sont en infraction urbanistique (châssis remplacés par l’ancien propriétaire qui ne respectent pas les critères urbanistiques, etc).

Co-financer un hôtel Envie d’un projet immobilier de niche et donc à part ? Il est possible de cofinancer l’achat d’un hôtel ou d’une résidence de services en achetant une chambre (approximativement 135.000 euros) et en récupérant l’usufruit ! En tant qu’investisseur, vous percevrez alors une rente annuelle sur base du pourcentage de l’occupation de l’hôtel.

Pour de nombreux Belges, accéder à la propriété immobilière est une étape capitale, voire un objectif de vie. Inflation et marché hyper concurrentiel, l’immobilier rapporte-t-il encore de l’argent ?

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e la sécurité de l’acquéreur en passant par la constitution d’un patrimoine qui peut se transmettre ou encore la possibilité d’effectuer une plus-value à la revente, l’acquisition d’une propriété immobilière offre une série d’avantages indéniables. Face à une hausse record en 2021 et avec une inflation qui continue de grimper en Belgique en 2022, est-il encore possible de faire de bonnes affaires immobilières ou est-ce devenu un véritable gouffre financier ? Pour Adrian Devos, cofondateur et administrateur de BuyerSide, il est essentiel de se rappeler que « l’immobilier est et reste une valeur refuge qui résiste à la crise malgré tout. » Faut-il alors toujours envisager un bien immobilier comme un investissement gagnant ? Voilà une question qui, pour cet expert, ne se pose même plus. De passif à actif, de bien d’usage à bien de rapport, d’un élément du patrimoine qui “coûte” de l’argent à un élément qui rapporte de l’argent, l’immobilier reste LA bonne opération. « Devenir propriétaire c’est s’autofinancer chaque mois et bénéficier d’un avantage fiscal. En occupation propre, c’est une super épargne forcée pour laquelle on bénéficie d’une plus-value à terme. En location, l’investissement est financé par vos

C’est une super épargne forcée pour laquelle on bénéficie d’une plus-value à terme. — Adrian Devos, BuyerSide

locataires. Alors, bien que le rendement ait diminué au vu de l’augmentation des prix d’achat, l’immobilier reste une valeur sûre. » Pour Gaëtan Breuls, expert-conseil en investissement immobilier et gérant de Locustone, l’équilibre dépenseinvestissement est un calcul qui dépend de la capacité individuelle de chacun. Souhaitez-vous générer un revenu mensuel complémentaire ou plutôt avoir plus de moyens pour les enfants plus tard ? Pour ce spécialiste, la réflexion autour du premier achat immobilier est le point de départ qui nécessite toutes les attentions puisqu’il servira d’effet de levier pour l’achat suivant. Faire son nid, petit à petit « Un bien se rentabilise sur sept ans minimum. Aujourd’hui, le Belge achète trop tôt (avant 30 ans) l’habitation dans laquelle

il souhaite résider le reste de sa vie. La villa quatre façades ? Ce n’est pas toujours nécessaire comme premier achat. Pour un jeune couple, il est idéal d’investir son capital économisé dans un appartement en premier lieu avant de refaire le bilan sur ses besoins quelques années plus tard. » Et si la location ne vous tente absolument pas, il existe une autre alternative. Moins courant, car plus risqué et donc souvent réservé aux investisseurs aguerris, l’achat de biens à rénover et à revendre dans les deux ans pour faire une plus value est également une option d’investissement immobilier. Vous faites partie de ces Belges qui ont une brique dans le ventre ? N’hésitez plus à définir le bien immobilier qui correspond à votre projet et à vous constituer ainsi un patrimoine sain qui rapporte ! Par Célia Berlemont


L’investissement immobilier nouvelle génération Investir dans l’immobilier clés en main, avec un seul interlocuteur qui fait office de guichet unique, c’est possible ? Depuis début 2022, c’est le service proposé par Masteos en Belgique, l’entreprise européenne d’investissement locatif. De la recherche de biens à la mise en location en passant par les travaux, un conseiller Masteos accompagne les investisseurs à toutes les étapes.

Data et nouveaux usages

Au contact du terrain

“L’utilisation des données joue un rôle primordial : c’est comme ça que l’on sait quel bien aura une belle performance, quel bien va vite se louer, quel bien proposer à nos clients” ajoute Olivier.

Dans les bureaux bruxellois, l’activité ne s’arrête jamais vraiment, raconte Antoine, chasseur de biens pour Masteos. Ses zones de chasse de prédilection : Schaerbeek et Saint-Gilles. “À Schaerbeek, on trouve des rendements intéressants pour des investisseurs à plusieurs niveaux de budget. Pour de la belle pierre et des investissements à visée plus patrimoniale, je me dirige plutôt vers Saint-Gilles.” Ses visites et sa connaissance du marché bruxellois permettent aux conseillers de présenter à leurs clients des investissements avec une simulation financière précise.

Un vrai intérêt des particuliers Vincent, conseiller, accompagne les investisseurs et participe aujourd’hui à la structuration d’une équipe belge après avoir fait ses armes en France. Il note l’intérêt partagé des deux côtés de la frontière pour un accompagnement sur mesure : “tout est différent dans l’immobilier, les lois, les outils, mais la seule chose qui reste, c’est la complexité et la longueur de l’opération qui fait peur à beaucoup de particuliers”. Malika, conseillère, est du même avis : “La plupart des gens veulent investir dans l’immobilier locatif et se créer un patrimoine, mais personne n’a vraiment envie de passer plusieurs mois là-dessus”.

masteos.be

investir・rénover・meubler・louer

Chercher un bien, effectuer des visites, négocier avec les vendeurs, trouver un financement, gérer des va-et-vient chez le notaire, faire des travaux de rénovation et assurer la gestion locative de son bien… “Les gens sont prêts à le faire pour leur résidence principale, moins pour un investissement locatif : c’est ce qui empêche de nombreuses personnes de sauter le pas”, explique Olivier Connan, directeur Belgique. Masteos mise sur un parcours entièrement digitalisé et une recherche de bien rigoureuse grâce à l’utilisation de données et d’indicateurs.

Un développement belge... et européen C’est à Bruxelles que Masteos a fait ses premiers pas en Belgique, avant d’étendre sa présence en Wallonie, à Liège et Charleroi. De nombreux recrutements sont prévus pour couvrir les trois régions. “Chasseurs, conseillers en immobilier, architectes d’intérieur et gestionnaires locatifs… nous gérons toute la chaîne, nous avons donc besoin de tous les profils”, glisse Vincent. Prochaines étapes ? Mons, Tournai, Anvers, Gand et Louvain.


8 BRAND REPORT • EURIMOBEL

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L’immobilier de luxe : comment estimer l’exception ? Acquérir ou vendre un bien de prestige, historique ou de luxe nécessite une expertise pointue et… un carnet d’adresses bien rempli. Comme Zazie, vous souhaitez devenir l’heureux propriétaire de l’hôtel de la rue de la Paix ou d’un château en Espagne ? Alors, cet article est fait pour vous ! Et nul besoin d’explorer des contrées voisines (voire plus lointaines) pour découvrir des biens immobiliers au cachet unique, car la Belgique regorge elle aussi de richesses insoupçonnées

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cquérir ou vendre un bien de prestige, historique ou de luxe nécessite une expertise pointue et… un carnet d’adresses bien rempli. Comme Zazie, vous souhaitez devenir l’heureux propriétaire de l’hôtel de la rue de la Paix ou d’un château en Espagne ? Alors, cet article est fait pour vous ! Et nul besoin d’explorer des contrées voisines (voire plus lointaines) pour découvrir des biens immobiliers au cachet unique, car la Belgique regorge elle aussi de richesses insoupçonnées. Pour mieux comprendre les codes de ce marché de « l’inestimable », Maximilien de Broqueville et Philippe de Borrekens, agents immobiliers et courtiers chez Eurimobel, une agence spécialisée dans l’expertise et la valorisation d’immobilier d’exception, avec une compétence toute particulière dans le domaine agricole, nous guident.

clientèle possède déjà une certaine affinité avec l’immobilier et fait donc montre de capacités décisionnelles extrêmement rapides. Une estimation au cas par cas « Sur base de la valeur vénale d’un bien, estimer l’exception n’est pas une science exacte. On adapte chaque estimation au bien, à son potentiel et aux clients. Le fait d’être sur un marché de biens d’exception implique un service plus complet, une approche plus personnalisée et un dossier extrêmement complet. » De ce fait, l’estimation de châteaux et autres biens immobiliers d’exception exige donc parfois une remise en question en fonction des réactions du marché. Une fois le prix déterminé et le bien commercialisé, l’heure est alors à la prise de température qui dépendra inévitablement des signes d’intérêts reçus.

« Les biens de prestige, maisons de maître, châteaux, ou autres biens immobiliers d’exception, sont des propriétés qui ne se vendent pas comme une maison traditionnelle. En effet, les règles en usage pour les maisons ou appartements plus traditionnels ne peuvent pas s’appliquer ici. Si habituellement l’estimation d’un bien tient compte du prix au m² pratiqué dans le secteur, les biens de prestige ne sont pas soumis aux mêmes fluctuations du marché. L’estimation d’un logement de haut standing doit donc se faire au cas par cas, » explique Maximilien de Broqueville.

Et pour finaliser la vente de ces somptueuses demeures, quelques astuces sont à retenir. Par exemple, pour Philippe de Borrekens, il est crucial de comprendre qu’un bien complètement vide ne prête pas à la projection. C’est pourquoi, lors des visites de propriétés qui vont être prochainement mises en vente, « nous insistons pour que le mobilier demeure, pour que la propriété reste dans son jus. Un bien vide invitant davantage à la critique qu’un bien meublé. »

Indépendamment de leur singularité, ces propriétés luxueuses font partie intégrante d’un marché réactif au sein duquel la

Ces experts constatent la volonté grandissante des propriétaires de voir leurs biens bénéficier également d’une activité

complémentaire pour soutenir le coût de cet investissement. En effet, ces propriétés jouissent souvent d’annexes qui permettent la création de chambres d’hôtes, bureaux, salles de fêtes, etc. Vous souhaitez maintenir le patrimoine familial tout en vous affranchissant d’une série de frais ? Philippe de Borrekens pointe un type de contrat tombé en désuétude chez nous mais qui, selon lui, constitue une réelle option d’avenir : le bail emphytéotique. Emphytéo-quoi ? On vous explique… Issu d’une loi vieille de près de 200 ans, le bail emphytéotique consiste à disposer de la pleine jouissance d’un bien immobilier appartenant à autrui, sous la condition de lui payer un canon en reconnaissance de son droit de propriété. Il s’agit bien d’un droit réel, la convention sera donc établie devant notaire et retranscrite dans le registre des hypothèques. Ce bail qui s’apparente à une jouissance à très long terme (de 15 à 99 ans) avec responsabilités financières partagées offre donc la possibilité de séparer l’immobilier et le foncier. Soit une manière unique de valoriser un bien. En bref, avec l’immobilier d’exception, à chaque besoin sa solution unique. Largement de quoi nous donner l’envie de devenir châtelains nous aussi.

Les tendances et alternatives

Depuis 1967, l’agence immobilière EURIMOBEL se spécialise dans l’estimation et la valorisation des biens de prestige en Belgique et à l’étranger. Plus que des châteaux, manoirs, terres agricoles et autres propriétés luxueuses, l’équipe aux commandes met aux services de ses clients son expertise en immobilier d’exception et un accompagnement sur mesure. Vous cherchez un bien au cachet inégalable ? Vous frappez à la bonne porte.

Maximilien de Broqueville & Philippe de Borrekens Co-Managing Partners


#FOKUSPERSONALFINANCE

SERVICE PUBLIC DE WALLONIE • BRAND REPORT 9

La Wallonie envisage d’augmenter à 3% par an le taux de rénovation énergétique profonde des bâtiments résidentiels. Le but ? Tendre vers le label PEB A décarboné d’ici 2050 en moyenne pour l’ensemble du parc de logements. Autant s’y préparer dès aujourd’hui.

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a Wallonie compte aujourd’hui 75% de logements construits avant 1985. Par conséquent, ces logements offrent de très faibles performances énergétiques (en moyenne : label F du certificat PEB). Une situation assez embarrassante, puisque les bâtiments résidentiels, à eux seuls, représentent plus de 27% des consommations d’énergie et 16% des émissions de gaz à effet de serre de la Région. Face à ce parc immobilier qui se fait de plus en plus vieux et qui se renouvelle trop lentement, la Wallonie a décidé d’agir. Son objectif ? Augmenter à 3% par an le taux de rénovation énergétique profonde, afin de tendre vers le label PEB A décarboné en moyenne pour l’ensemble du parc de logements d’ici 2050. Pouvant être vues comme contraignantes, ces nouvelles mesures sont pourtant une véritable opportunité pour les propriétaires. Et pour cause, les rénovations telles que l’amélioration de l’enveloppe du bâtiment, des systèmes de chauffage, de l’éclairage intérieur ou de la ventilation, influencent bien plus que les économies d’énergie la réduction des factures énergétiques ou la diminution des émissions de gaz à effet de serre. L’amélioration du confort et de la qualité de vie des occupants de votre bien est évidemment un argument de taille. Nous passons 80% de notre temps à l’intérieur. Se sentir bien dans son lieu de vie est donc inestimable. Votre corps vous dira d’ailleurs merci puisqu’une habitation efficace énergétiquement a des répercussions bénéfiques sur la santé de ses occupants. Il a été prouvé que le nombre d’hospitalisations pour maladies respiratoires et circulatoires étaient moindres dans les maisons mieux isolées et ventilées.

Il a été prouvé que le nombre d’hospitalisations pour maladies respiratoires et circulatoires étaient moindres dans les maisons mieux isolées et ventilées. Vous êtes propriétaire bailleur ? Ces avantages vous concernent tout autant. Rénover votre logement constitue un véritable WIN-WIN pour vous et votre locataire. Ne serait-ce qu’en termes de respect du bâti par ce dernier. Un bien en bon état encourage effectivement vos locataires potentiels à le respecter. Sans parler de la plus grande facilité que vous aurez à trouver des candidats locataires pour votre logement. En effet, qui dit bonne performance énergétique, dit charges réduites pour l’occupant du bien. Dans le même ordre d’idées, la rénovation du bâti évite aussi aux ménages des factures énergétiques qui sont parfois lourdes à supporter. Un facteur essentiel pour le bailleur qui cherche avant tout à éviter les risques d’impayés ou la rotation d’occupation/vacance locative. A ces avantages s’ajoutent également la réduction de la précarité énergétique, la réduction des coûts d’entretien et de réparation ou encore l’augmentation de la valeur de votre patrimoine.

Il serait donc dommage de ne pas saisir l’opportunité qu’offre la rénovation. Pour faciliter ce passage à l’action, la Wallonie met d’ailleurs une série d’aides et d’outils à disposition. Atteindre le label PEB A décarboné demande parfois des travaux importants. Il est donc nécessaire de penser chaque projet de rénovation de A à Z afin d’éviter les pertes de temps et d’argent. Mieux vaut donc procéder par étape. En guise de première lecture, vous pouvez ainsi télécharger la brochure WALLORENO et les fiches thématiques du guide pratique Rénover pour consommer moins d’énergie. Il vous servira de pense-bête tout au long de votre projet. Grâce au Quickscan (www.monquickscan. be), vous pouvez évaluer gratuitement en ligne la performance énergétique de votre bâtiment ainsi que les travaux envisageables. N’hésitez pas non plus à vous rendre dans l’un des 16 Guichets Énergie Wallonie pour recevoir des conseils concrets, gratuits et indépendants de la part des consultants sur place. Un Audit Logement par un auditeur agréé est également fortement conseillé. Il vous permettra d’établir un bilan détaillé de la performance énergétique, de la sécurité et de la salubrité de votre habitation. Une liste de recommandations chiffrées pour améliorer votre bien vous sera remise ainsi qu’une feuille de route reprenant les étapes de rénovation à suivre. Enfin, renseignez-vous sur les primes disponibles et sur les prêts à taux 0% (prêt à tempérament d’un montant de 1.000 à 60.000 EUR remboursable en 30 ans maximum). Souvent oubliés, ils vous permettent pourtant de concrétiser votre rêve éveillé.

On peut tous diminuer la consommation d’énergie fossile de la Wallonie grâce à une utilisation rationnelle de l’énergie et aux sources d’énergie renouvelables. Le SPW Énergie définit et développe les politiques et coordonne les actions visant à encourager les bonnes pratiques dans le secteur résidentiel, l’industrie et le tertiaire. Il soutient également la recherche et l’innovation en matière de sources d’énergie alternatives et veille à la bonne organisation des marchés de l’énergie.

Durbuy

Rénover son logement : avantages et boîte à outils


10 INTERVIEW

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Florence Blaimont

Les conseils qui rapportent d’une business coach Passionnée par le développement personnel et les business modèles, Florence Blaimont, CEO du réseau d’entrepreneuses WoWo Community, et de deux autres marques, partage sa vision du monde des affaires et donne quelques conseils éclairés aux néo-investisseurs qui sommeillent en vous.

Par Célia Berlemont Photo Gregory Van Gansen


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INTERVIEW 11

A

cheter une voiture, une maison et fonder une famille. Comment préparer ces événements déterminants qui impacteront notre vie... et notre portefeuille ? « Il faut d’abord veiller à bien distinguer investissement, dépense et épargne, car ce sont trois concepts à part. Dans la vie, on aura tous des dépenses mais on n’aura pas forcément tous une épargne ou des investissements. Quand la voiture neuve quitte le garage, elle a déjà perdu 25% de sa valeur, c’est donc une dépense. Acheter une maison est une épargne forcée qui peut devenir un investissement si elle est vendue avec une plus value, divisible ou si elle est rentable sur le long terme. Dans sa vie financière, il y aura le dream capital, celui que l’on dépense pour se faire plaisir, aller en vacances, acheter des vêtements de designers connus, des bijoux mais il y a aussi l’investissement (security capital) sur le long terme. Celui qui pourra compléter une petite pension et offrir sécurité et tranquillité d’esprit. Pour économiser, planifier mais aussi profiter de la vie, il faut trouver son équilibre à court et à long terme entre dépenses, épargne et investissement. Ensuite, il y a le risk capital qui représentent les investissements plus risqués comme les actions en Bourse » À la maison comme en affaires, être éduqué(e) en matière d’investissement, ça ouvre des portes ? Lesquelles ? « À l’école, on n’apprend pas les mécanismes financiers, ce que c’est d’économiser de l’argent ou comment fonctionnent les banques, les assurances, et les marchés financiers. Or, être éduqué en matière de bourse et d’investissements est crucial. C’est aussi important que d’apprendre une langue ou les tables de multiplications. La peur financière est la peur la plus répandue. Peur de ne pas pouvoir subvenir à ses besoins, payer sa maison, des vacances, de la nourriture correcte ou encore des études à ses enfants. Des craintes qui vous empêchent de dormir la nuit. Être éduqué financièrement, c’est gagner la possibilité d’être serein au quotidien dans son rapport à l’argent. Je trouverais souhaitable qu’il y ait, dès le plus jeune âge, une éducation financière pour tous, car cela ouvre les portes de la sérénité financière. Et ça, c’est une tranquillité de vie que très peu de gens peuvent s’offrir. Selon moi, cette éducation est particulièrement importante pour les enfants, car ils représentent l’avenir, et pour les femmes, car elles représentent la population pauvre dans le monde, malheureusement. En Belgique, par exemple, les femmes perçoivent en moyenne 400€ de pension mensuelle, contre 1.000€ pour les hommes. »

Investir : combien et quand ? « Il existe plusieurs catégories d’investissement. Notamment la bourse et l’épargne. Pour lesquels il n’y a pas de minimas à investir. Mais le mieux, c’est d’investir le plus tôt possible. Plus on investit jeune et tôt, plus on aura le temps de capitaliser et/ou de faire des erreurs et d’apprendre de ses pertes. On peut commencer à 25 ans avec 50 euros par mois, ou moins, que l’on place dans une épargne (type épargne-pension) et 50€ par mois dans 5 actions d’entreprises que l’on connait (uniquement des entreprises dont on connait les produits ou services, pour

Quand vous commencez à comprendre les tendances et à aimer les chiffres, ils vous le rendent bien. débuter en Bourse). En fait, c’est à chacun de décider avec quel montant il se sent à l’aise en tant que bon gestionnaire. Quand vous commencez à comprendre les tendances et à aimer les chiffres, ils vous le rendent bien. » Vous avez commencé à 21 ans, quels conseils donneriez-vous pour investir intelligemment ? « En bourse, mon premier conseil est de se focaliser au maximum sur dix positions, actions ou fonds. On ne met jamais tous ses oeufs dans le même panier ! Ensuite, je conseille de noter vos chiffres hors de la plateforme utilisée (BinckBank, Bolero, Keytrade, etc). Conservez un fichier Excel personnel dans lequel vous notez combien d’actions vous avez achetées, pour quel montant total, à quelles dates, vos frais, vos pertes et dividendes s’il y en a. Les plateformes offrent rarement des relevés complets. Pour commencer à investir et le faire judicieusement, il faut suivre ses actions et en surveiller les mouvements pour comprendre leur relation avec l’actualité. » Et sans risques, c’est possible ? « Quand on joue en bourse, comme dans les affaires, comme dans un couple, comme dans tous les domaines, il faut se préparer aux risques, car il y en a toujours. Maintenant, qui dit risques, pertes possibles, dit aussi apprentissages, rectification de stratégie et, au final, gain. Il est illusoire de croire que, tout de suite, la chance va frapper comme au casino, comme dans un film. Ça ne se passe pas comme ça. Le risque fait partie de l’investissement en bourse. Il faut le prendre pour saisir ou se créer une opportunité. Mais il existe plusieurs stratégies, car certaines actions sont plus risquées que d’autres. Des entreprises stables dont les actions n’encourent quasi aucun risque, il y en a. Robert Kiyosaki (entrepreneur à succès) prône de n’acheter que des actions avec dividendes pour s’enrichir en bourse. De fait, si on est sûr que certaine graine donneront déjà une fleur (le dividende), on s’assure de rester au moins gagnant sur l’un des deux pans en touchant son dividende même si l’action dévalue. »

Que retenir de la bourse pour les néoinvestisseurs ? « Il y a trois facteurs à garder en tête pour pouvoir se lancer en bourse. Le premier est la gestion des chiffres. Aimez les chiffres, aimez vos euros, aimez vos pourcentages et votre tableau Excel. Le second est la gestion des émotions. Anticipez la peur et les comportements des autres, c’est la plus grande force de celui ou celle qui va se lancer en bourse. Il faut toujours réfléchir à comment les autres vont agir et comment ils vont se comporter. Il faut se renseigner, éplucher les nouvelles et questionner des gens qui nous entourent (experts, mentors, etc.) pour connaître leur avis. Après, c’est de l’analyse psychologique. Le troisième et dernier facteur est la gestion du temps. Le temps est vraiment capital, et d’ailleurs, il peut être perçu à différents niveaux : votre âge, le déroulement de votre journée, mais aussi du rythme du marché qui peut être parfois très nerveux, parfois plus mou. L’investissement en bourse, c’est de l’émotion, de la psychologie, et ce n’est pas toujours rationnel. Il suffit qu’une société ait annoncé un plan de restructuration et de licenciement pour que le cours de l’action varie. On ne peut pas tout prévoir. Comme pour un enfant qui apprend à marcher, il faut essayer et accepter de tomber pour maîtriser son sujet. »

Smart Fact. Si vous n’étiez pas CEO du réseau WoWo Community, vous seriez… ? « Mère Thérésa, Oprah Winfrey ou Sheryl Sandberg ! Une de mes valeurs est l’excellence, et je la définis comme un processus d’amélioration continue pour devenir la meilleure version de soi tout en respectant ses valeurs, pour être la personne que l’on est vraiment au fond de soi et partager cela avec le monde »

Ariane Dierickx Directrice générale de L’Ilot

Combien y a-t-il de femmes sans abri en Belgique ? « Malgré les dénombrements réalisés dans plusieurs villes, on ne connaît pas précisément le nombre de personnes sans abri, moins encore de femmes, particulièrement touchées par le sans-abrisme caché car pour éviter la rue, elles dorment une nuit chez une amie, une autre dans une voiture… et échappent ainsi aux statistiques. Le dernier dénombrement bruxellois recense environ 5.000 personnes concernées, dont seulement 21% de femmes et 17% de mineurs, le plus souvent accompagnant leur mère. Mais on sait que ce chiffre est fortement sous-estimé. » Quelle est la particularité de ce public ? « Les violences, notamment conjugales et intrafamiliales, sont la principale cause du sans-abrisme des femmes. Et une fois dans la rue, celles-ci vivent sous la constante menace d’agressions sexuelles. Elles adoptent donc des stratégies d’invisibilisation : elles se masculinisent, négligent volontairement leur hygiène ou se déplacent sans cesse. » Quelles sont les solutions à apporter ? « Les solutions doivent être adaptées aux besoins spécifiques des femmes. Les espaces mixtes sont surtout occupés par les hommes. L’Îlot a pour projet de créer un centre de jour exclusivement dédié aux femmes à Bruxelles. »


12 ÉPARGNER

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Épargner c’est bien, épargner intelligemment c’est mieux ! Avec des taux d’intérêt entre 0,11% et 0,65%, les comptes d’épargne classiques sont toujours très prisés par les Belges. Pourtant, il existe des alternatives pour faire fructifier au mieux son patrimoine financier.

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urant la crise sanitaire, de nombreux Belges ont économisé d’importantes sommes d’argent qu’ils ont par la suite placées sur des livrets d’épargne. Eurostat estime qu’au deuxième quadrimestre de 2020, le taux d’épargne des Belges culminait à 25%. Un chiffre qui n’a fait que décroître depuis pour atteindre 13,5% au troisième quadrimestre de 2021. Pourtant, la Banque nationale belge annonce que les dépôts d’épargne réglementés ont atteint les 300,5 milliards d’euros en décembre 2021. Une première en Belgique. Le livret d’épargne, bien qu’apportant une rente sûre avec un taux entre 0,11% et 0,65%, n’est pas la meilleure option pour ceux qui souhaitent tirer un réel profit de leurs économies. Les assurances-vie permettent de garantir le versement d’un capital lors du décès ou de la survie de l’assuré. L’assurance-vie est donc limitée dans le temps et est prédéfinie par l’assuré. En Belgique, il existe deux branches différentes pour les assurances-vie. Il s’agit des branches 21 et 23. La première, la branche 21, est une solution d’épargne ou d’investissement à moyen ou long terme. Il s’agit de l’option la plus sécurisante. Elle offre une garantie de capital ainsi que de taux d’intérêt relativement bas. Les rendements sont deux fois plus élevés qu’un livret d’épargne et atteignent jusqu’à 1,45%. « En termes d’optimisation fiscale, il

En termes d’optimisation fiscale, il est possible d’obtenir jusqu’à 30% de réduction d’impôts sur le montant épargné.

est possible d’obtenir jusqu’à 30% de réduction d’impôts sur le montant épargné « , explique la porte-parole de la NN Insurance, Annelore van Herreweghe.

Il est à noter que votre argent est bloqué pour une période prédéfinie. Si vous veniez à rompre le contrat et retirer l’argent, vous devrez payer une indemnité.

La branche 23, quant à elle, n’offre aucune garantie de capital ni même de rendement. Tout dépend des fluctuations des marchés boursiers. « Le rendement dépend dès lors des fonds d’investissements choisis, des risques et de vos besoins. Elle peut donc rapporter bien plus que la branche 21 mais comporte plus de risques» , détaille la porte-parole de NN Insurance. Il est possible que l’investisseur récupère moins que son investissement initial. Il est également possible, une fois par année, de changer de fonds d’investissements.

Ce n’est pas un secret, à l’avenir, la pension légale ne permettra pas de maintenir votre niveau de vie une fois à la retraite. Il est donc préférable de constituer un petit pécule complémentaire. Légèrement plus intéressante que les épargnes classiques, l’épargne-pension permet à tous, durant leur vie active, d’effectuer des versements afin de disposer, une fois l’âge de la retraite venu, d’un capital supplémentaire.

Tout comme pour les assurances-vie, il existe deux formes d’épargnes-pension. Il s’agit du fonds et de l’assurance épargne-pension. Le fonds se caractérise, à l’instar de la branche 23 des assurances-vie, par une absence de protection des fonds investis, mais une opportunité plus grande de gains. « L’assurance est un contrat d’assurance-vie dans lequel l’assuré précise qu’il souhaite bénéficier de réductions d’impôts sur ses versements « , explique Olivier Beaujean, juriste et directeur de « Droits Quotidiens» , magazine vulgarisant le langage juridique. « Il faut néanmoins remplir certaines conditions strictes afin de pouvoir bénéficier de ces avantages fiscaux» , ajoute Olivier Beaujean. De surcroît, l’assurance épargne-pension garantit le capital de départ. Une autre alternative consiste à opter pour les comptes à long terme. Il s’agit de comptes sur lesquels l’épargnant place son argent pour une période qu’il détermine au préalable. La période peut s’étendre d’une dizaine de jours jusqu’à dix ans. Le taux d’intérêt sera alors directement proportionnel à la durée, mais également au montant placé. Donc plus vous investissez d’argent et plus vous le laissez longtemps, plus le taux sera élevé. Dans certains cas, les taux peuvent dépasser la barre des 2%. Par François Ladouce


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RENDIMMO • BRAND REPORT 13

Pourquoi l’Allemagne offre de belles opportunités immobilières Aujourd’hui, l’argent de votre épargne ne rapporte presque plus rien, ce qui entraîne une recherche fébrile de rendement. Selon l’expert Luc Dewulf, de belles opportunités existent sur le marché immobilier allemand, qui allie sécurité et rentabilité.

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uc Dewulf, fondateur de Rendimmo et expert de l’immobilier allemand, a commencé à s’intéresser à celui-ci après la crise bancaire de 2009. «Nous avons alors recherché où investir dans l’immobilier de manière sûre et rentable dans des pays comme le Royaume-Uni, les PaysBas, la France et l’Espagne, mais c’est l’Allemagne qui s’est avérée la plus prometteuse.» Celle-ci présente trois atouts majeurs pour l’immobilier d’investissement», explique Luc Dewulf. «Primo, c’est un pays de location. Les Belges rêvent d’acheter une maison, mais plus de 60% des Allemands louent la leur. Les jeunes en particulier veulent dépenser leur argent à d’autres choses. Il existe donc une énorme demande pour les biens de location. Secondo, il n’y a pas assez de logements pour répondre à la demande. C’est même devenu un problème politique tant la

pénurie de logements est importante. Et tertio, les prix du marché de l’immobilier résidentiel sont à la traîne depuis longtemps. «La Belgique et d’autres pays européens ont connu d’énormes augmentations des prix de l’immobilier au cours des dernières décennies. Mais jusqu’en 2011, les prix en Allemagne sont restés assez bas. Quand j’ai démarré il y a cinq ans, une propriété rénovée se payait moins de 1.000 euros le mètre carré, maintenant c’est déjà 1.500 euros. On observe donc une brusque recrudescence du marché.»

La combinaison d’une culture locative, d’une pénurie de logements et de prix historiquement bas permet donc de réaliser de bonnes affaires dans l’immobilier allemand. Mais y a-t-il aussi des risques ? Par exemple, le moteur économique allemand pourrait-il se mettre à tousser ? «C’est difficile à estimer», poursuit Mr Dewulf. «Mais l’Allemagne et la France sont les 2 grands piliers de l’Europe. C’est eux qui tirent la charette. Si un problème devait surgir en Allemagne, ce serait aussi le cas dans les autres pays européens.»

Celle-ci a coïncidé avec la croissance de l’économie allemande. «Les gens l’ont oublié, mais avant 2010, l’Allemagne était encore considérée comme l’enfant malade de l’Europe», explique Mr Dewulf. «Quand Merkel a pris les choses en main en 2011, la situation a changé. L’économie, et donc aussi le marché immobilier, ont commencé à croître fortement.»

Il y a aussi de nombreux détails pratiques à considérer, de votre déclaration de revenus aux règlements sur le loyer et la propriété. Mais selon Mr Dewulf, cela ne doit pas vous empêcher d’envisager l’Allemagne. «Les Belges hésitent souvent à franchir la frontière, mais avec un bon partenaire pour vous guider, vous pouvez vous assurer un bon rendement sans y sacrifier trop de temps.»

Rendimmo est une société immobilière de Beerse qui accompagne les investisseurs sur le marché immobilier allemand. Elle assiste ses clients dans le processus d’achat et, par le biais d’accords notariés, garantit les revenus locatifs des projets achetés. Les fondateurs Luc Dewulf et Koen Van Uffelen opèrent depuis 2016.

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14 BRAND REPORT • DAS

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Comment choisir son assurance protection juridique ? En septembre 2019, le gouvernement a rendu la prime de l’assurance protection juridique fiscalement avantageuse. Quels sont les points d’attention en cas de souscription à une telle police d’assurance ?

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’assurance protection juridique aide à résoudre les problèmes juridiques de l’assuré et prend en charge les frais d’avocat et de procédure en cas de litige. « Mais souvent, les choses ne vont pas aussi loin », explique Fabian Demoulin, Team Manager de la compagnie d’assurance DAS. « Lorsqu’un client nous contacte, nos juristes et gestionnaires lui fournissent d’abord des conseils juridiques. Dans les trois quarts des cas, il est possible de parvenir à un règlement à l’amiable. » En Belgique, un client ayant souscrit une assurance protection juridique dispose d’une liberté absolue dans le choix de son avocat. Ce que confirme Erika Van Dyck, CEO de la même compagnie. « C’est bien sûr exact. Mais la compagnie d’assurance est également autorisée à estimer elle-même la viabilité d’un dossier sur la base d’éléments tangibles et de la jurisprudence existante. Nous n’engageons pas de poursuites dans le cas d’un dossier que nous jugeons insuffisamment solide. Le preneur d’assurance a toutefois la possibilité d’invoquer la clause d’objectivité et de demander un deuxième avis auprès d’un avocat indépendant. Si celui-ci estime que les chances de réussite sont assez élevées, la DAS entamera alors une procédure. » N’oublions pas que la médiation entre les parties peut aussi aboutir à de très belles solutions. Et cela bien souvent plus rapidement et de manière plus satisfaisante que via un procès. La grande différence tient dans le fait que, grâce à la médiation, les parties adverses se rapprochent. Contrairement à une affaire judiciaire dans laquelle elles sont diamétralement opposées et le restent même après que le tribunal ait rendu son jugement. La DAS intervient dans environ 60.000 dossiers par an. Accidents de voiture, litiges de construction, conflits avec l’employeur ou avec l’administration fiscale, mais aussi divorces, conflits de voisinage ou litiges à la consommation. « Les très petits litiges sont également des dossiers typiques », explique

Erika Van Dyck. « Imaginez que votre tout nouvel ordinateur tombe en panne et que le vendeur refuse de faire jouer la garantie, par exemple. Peu de gens consultent un conseiller juridique pour ce genre d’affaires, le jeu n’en vaudrait pas la chandelle. Mais il en va tout autrement avec une assurance protection juridique. » Toutes les primes d’assurances protection juridique ne sont pas devenues fiscalement avantageuses en 2019. C’est le cas du volet d’assurance protection juridique de votre police d’assurance incendie, automobile ou familiale existante, par exemple. Seule l’est une assurance protection juridique distincte, souscrite séparément. À condition qu’elle respecte en plus certaines obligations légales telles que des garanties minimales. Erika Van Dyck : « Une conséquence de cet avantage fiscal est l’extension des domaines couverts par rapport à ce qui existait précédemment. C’est le cas notamment de la couverture des divorces et des conflits de construction, des questions qui surviennent souvent dans le cours de la vie des gens. C’est une excellente chose que ces domaines soient désormais couverts, mais cela a aussi provoqué une petite augmentation des primes des polices. Pour vous donner une idée : chez nous, les primes démarrent aux alentours de 300 euros par an. Vous bénéficierez alors 120 euros par an sous forme de réduction d’impôt et réaliserez l’économie des primes des protections juridiques payées dans vos différentes assurances.»

Les avantages d’une bonne assurance protection juridique sont donc indéniables. Mais comment reconnaître une bonne assurance ? « D’abord, par les couvertures prévues », précise Erika Van Dyck. « Elles doivent être aussi étendues que possible. Souscrire une assurance protection juridique n’a guère de sens si elle exclut les trois quarts des branches du droit. Ensuite, le niveau des interventions de la compagnie doit lui aussi être le plus élevé possible. » La CEO de la DAS recommande de souscrire son assurance protection juridique auprès d’une société spécialisée et indépendante, distincte de celle où l’on souscrit ses assurances habituelles. « C’est le seul moyen d’être sûr de la totale impartialité de votre compagnie et d’avoir la certitude que vos droits seront parfaitement défendus. De fait, nous intervenons souvent dans des litiges où l’autre partie est une compagnie d’assurance. Enfin, choisissez une entreprise qui dispose de l’expérience et de l’expertise requises. De nombreuses compagnies proposent la protection juridique en parallèle d’une autre spécialisation. En ce qui nous concerne, nous employons plus d’une centaine de juristes et gestionnaires. Le rôle du courtier est important lui aussi : il doit bien conseiller ses clients dans le choix des meilleures polices. »

« Le prix est en effet un défi commercial pour nous », ajoute Fabian Demoulin. « On entend souvent des gens dire : “J’ai déjà une assurance protection juridique dans ma police auto ou incendie, et c’est beaucoup moins cher.” Mais après vérification du contrat, on s’aperçoit que celle-ci ne couvre qu’une fraction de ce que prend en charge une assurance protection juridique distincte. »

La DAS est la plus grande compagnie d’assurance en Europe dans le domaine de l’assurance en protection juridique. L’histoire de la DAS Belgique remonte à 1927. La société belge fait partie du groupe ERGO, l’une des plus grandes compagnies d’assurance européennes, dont l’actionnaire majoritaire est Munich Re, l’un des plus grands réassureurs au monde. Par le biais d’ERGO, DAS Belgique fait partie d’un réseau mondial d’assurances et de services.

Erika Van Dyck CEO

Fabian Demoulin Team Manager Sales Wallonie Bruxelles


La tranquillité d’esprit avec DELA Penser à ses propres funérailles. Cela peut sembler encore loin, mais il est bon de penser maintenant à ce qu’il adviendra plus tard. Des obsèques personnalisées, à l’image de la personne que vous avez été au cours de votre existence. C’est bien de cela qu’il s’agit. Nous ne pourrons certes pas apaiser leur chagrin, mais bien les soulager des coûts et soucis liés à vos funérailles. DELA, le spécialiste funéraire, vous aide, vous et votre famille, dans cette démarche : avant, pendant et après les obsèques. Qui est DELA ? DELA est l’acronyme de « Draagt Elkanders LAsten ». Il s’agit donc de prendre soin les uns des autres, même pendant une période émotionnellement difficile. En tant que spécialiste funéraire, nous organisons et assurons vos obsèques de manière chaleureuse, personnelle et digne depuis 85 ans. DELA a été fondée en 1937 à Eindhoven, aux Pays-Bas, dans l’idée d’offrir à chacun des funérailles dignes et abordables. Moyennant une participation mensuelle modeste, tout le monde pouvait en devenir membre, peu importe son rang, son statut et le niveau de ses revenus En 1989, DELA a fait son entrée en Belgique et, 33 ans plus tard, nous pouvons nous considérer comme le plus grand spécialiste des funérailles en Belgique. Cette même mission particulière, nous la poursuivons encore aujourd’hui : dégager de tout souci et soutenir les familles éprouvées par le deuil. La meilleure assurance obsèques de Belgique Pendant 5 années consécutives, le jury indépendant DECAVI a déclaré le Plan de Prévoyance obsèques DELA comme étant la meilleure assurance obsèques belge. Les membres du jury tiennent notamment compte de la rentabilité pour l’assuré, des caractéristiques de l’assurance, de la communication et de l’innovation autour du produit d’assurance. L’assurance obsèques la plus complète : le Plan de Prévoyance obsèques DELA Cela vous semble compliqué et l’administration qu’implique une telle assurance obsèques vous freine ? Cette inquiétude n’a pas lieu d’être. Car chez DELA, il appartient au client de choisir comment il souhaite introduire une demande de proposition de police pour le Plan de Prévoyance obsèques DELA : en ligne, via le courtier de confiance de votre région, via un conseiller ou un agent DELA, ou via les partenaires de DELA comme Ethias. On commence toujours par calculer les frais d’obsèques avant de calculer le montant de prime : pour quel montant dois-je m’assurer, afin que tous les frais d’obsèques soient couverts ? Selon une enquête menée par Test Achats

en 2018, le prix moyen des funérailles est de 5 000 €. Veuillez noter que ce montant ne comprend pas la pierre tombale, la réception, la concession ou d’autres suppléments. Si vous souhaitez inclure ces éléments, le montant des funérailles peut atteindre 7 000 € et plus. DELA vous assure dès le premier paiement de la prime Le Plan Prévoyance obsèques DELA est un contrat d’assurance-vie de la Branche 21. Il a pour vocation de soulager financièrement vos proches survivants. DELA paie les frais d’obsèques pour le montant pour lequel vous êtes assuré, et ce dès premier paiement de la prime. Ainsi, si vous décédez avant la date de fin de la police, le montant entièrement assuré est toujours versé pour honorer la facture des obsèques. Aux pompes funèbres ou aux bénéficiaires repris dans la police, le choix vous appartient. Assistance aux proches Que d’autres assureurs se contentent de régler les aspects financiers des obsèques, nous allons plus loin. Après les obsèques, l’un de nos conseillers en formalités après funérailles rendra visite à votre famille et se chargera de toutes les questions administratives et pratiques : • • • • •

Quelles instances faut-il informer officiellement du décès ? Quels sont les abonnements à résilier ? Qu’en est-il des finances, des comptes bloqués, des prêts et des assurances ? Qu’en est-il de l’héritage et de la succession ? …

Autant de questions auxquelles il faut répondre en période de deuil. DELA offre à vos proches l’aide dont ils ont besoin à ce moment précis. C’est un véritable soulagement, car cela leur permet de se concentrer sur ce qui compte vraiment : faire le deuil d’un être cher. Pourquoi choisir DELA ? Parce que vous voulez faire plus pour vos proches. Vous voulez leur épargner non seulement le chagrin, mais aussi les coûts et les soucis liés à vos obsèques. Vos proches sont confrontés à des questions ou ont besoin d’un soutien psychologique ? Nos collaborateurs répondront aux demandes spécifiques de vos proches afin de leur permettre de faire au mieux leur deuil et de régler toutes les questions pratiques et administratives après les funérailles. Soyez donc apaisé en sachant que tout est réglé. Plan de Prévoyance obsèques DELA – Assurance-vie – Branche 21

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16 BRAND REPORT • DEGROOF PETERCAM

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Mission ‘capital-pension’ : comment bien préparer sa retraite ? Contrairement à la chanson populaire d’Henri Salvador qui dit si bien que « le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver », le capital-pension, c’est le confort, ne rien faire c’est le laisser dormir à tort.

L

a retraite est, sans aucun doute, un sujet économique qui cristallise de nombreuses inquiétudes. Vous rêvez de vous retirer sereinement de la vie active après une carrière bien remplie ? Sachez qu’il s’agit avant toute chose d’une question de stratégie. Parmi les options visant à assurer votre bien-être financier, les investissements immobiliers constituent une alternative de choix. Il existe également la possibilité de mettre en place un plan d’investissement mobilier afin de vous constituer un capital dédié à votre future vie de retraité : le capital-pension. À dix ans, vingt ans, trente ans ou quarante ans de la retraite, la règle en matière d’investissement est relativement simple : plus vous vous y prenez tôt, plus vous bénéficiez de la possibilité de capitaliser votre investissement et de collecter une somme confortable qui vous permettra de conserver un bon niveau de vie à long terme. Pour Catherine del Marmol, Private Banker chez Degroof Petercam, il est essentiel de comprendre que mettre en place un tel plan nécessite un certain degré de réflexion, d’anticipation et d’expertise. De manière générale, disposer de plus de temps implique, a priori, des dépenses revues à la hausse. Le mot clé ? La projection. Tout comme l’achat d’une maison, un mariage ou une naissance, la retraite est une étape de vie, un projet dont le bon déroulement s’orchestre petit à petit. Le « capital-pension », c’est quoi ? Dynamique, équilibré ou défensif, il est indispensable d’établir avec le plus grand soin son profil d’investisseur. C’est le profil choisi qui déterminera toutes les grandes décisions stratégiques ultérieures. « Dès qu’on a un capital à placer, il y a des solutions. Chacun mérite une solution sur mesure et mérite qu’on prenne le temps de se pencher sur sa situation financière.» À l’âge de la retraite, pensez-vous avoir besoin

Mettre en place un plan de capital-pension qui répond à ses attentes et besoins nécessite un certain degré de réflexion, d’anticipation et d’expertise.

— Catherine del Marmol, Private Banker chez Degroof Petercam

d’un complément de 300, 500 ou 1.000 euros par mois pour vous assurer un quotidien confortable ? De manière générale, il est possible de générer une rente via la gestion active d’un portefeuille. Cette rente peut compléter mensuellement la pension légale en permettant malgré tout de prélever sur le capital en cas de grosses dépenses. Quel capital pour partir à la retraite ? Selon les recommandations de la Senior Private Banker Catherine del Marmol, pour mesurer et déterminer l’objectif financier qui correspond à vos futurs besoins, la première étape consiste d’abord à anticiper vos dépenses variables et vos coûts fixes. « La gestion de votre pension est une question très personnelle. Quels projets ai-je envie de réaliser ? Comment vais-je occuper mon temps libre ? Chaque personne pensionnée déterminera un train de vie qui lui est propre. »

la pension légale qui ne suffit pas à couvrir l’ensemble de vos futures dépenses. » Oser placer pour contrer l’inflation L’impact de l’inflation sur votre capital est bel est bien réel. Si vous vous dites qu’économiser 50.000 euros c’est bénéficier de 50.000 euros au moment voulu sans rien perdre, vous faites erreur. De fait, lorsqu’il s’agit de l’inflation, celui qui ne place pas, à capital égal, perd en pouvoir d’achat. Il faut évidemment garder à l’esprit qu’un placement, s’il peut engendrer un revenu potentiellement élevé, comporte aussi, par nature, des risques. Concrètement, ça donne quoi ? Face à une inflation de 2 ou 2,5 %, l’impact sur le patrimoine est tel que le montant de 50.000 euros aujourd’hui équivaudra en pouvoir d’achat à 35.000 euros ou 31.250 euros dans 15 ans, soit une dépréciation de 30 % ou 37,5 %. Actuellement, l’inflation est particulièrement importante puisqu’elle a dépassé 8 % en Belgique. Pour contrer l’inflation, il est essentiel de mettre en place une gestion du capital-pension qui correspond à votre profil de risque, tenant compte de vos besoins de liquidités et de votre horizon de placement. Vous l’avez bien compris, le bien-être économique est un enjeu de taille pour tous, et cela peu importe la tranche d’âge. Alors, investir ou ne pas investir dans sa retraite ? Poser la question, c’est y répondre.

Pour notre experte, il s’agit surtout de « trouver un revenu de remplacement au revenu professionnel, pour compléter

Catherine del Marmol Senior Private Banker

Depuis 1871, la banque Degroof Petercam assure la sérénité des familles, des particuliers et des entreprises à travers une gestion sur mesure de leur patrimoine privé et professionnel. Avec plus de 150 ans d’expertise en gestion patrimoniale, ce partenaire financier indépendant a pour mission de créer une prospérité collective et responsable, en ouvrant les portes aux opportunités et en accompagnant ses clients avec expertise et des services de haute qualité.

Banque privée. Des spécialistes à vos côtés.


DAP, le courtier d’assurance à finalité sociale Christophe Degauquier, co-directeur du groupe DAP, nous parle de sa vision du monde de l’assurance : diversifier son patrimoine en favorisant les ODD. Pouvez-vous nous parler de la culture spécifique de votre entreprise ? DAP est à la base une entreprise familiale qui se veut très proche de ses clients. 3ème génération de courtiers efficaces partout en Belgique ; En tant qu’entrepreneur social issu du secteur non-marchand, il me tenait à cœur de défendre une certaine éthique et de militer pour une meilleure mutualisation des risques afin de pouvoir offrir des services de qualités aussi aux prospects qui n’ont pas les moyens de bien se couvrir. Beaucoup de gens me demandent souvent « est-ce que je peux bénéficier de vos services et à quel prix ? ». La réponse est simple et la même pour tout le monde : OUI et c’est gratuit d’obtenir un conseil de qualité quand vous poussez la porte d’un des 12 bureaux DAP ! Vous êtes donc spécialisé dans le secteur de l’assurance vie et la protection du patrimoine ? Tout à fait. Alors que c’est le même métier qui demande tout autant d’efforts que pour offrir un service IARD, peu d’assureurs maitrisent l’assurance vie et la gestion patrimoniale aussi dans le secteur non marchand ; Chez DAP, nous en avons fait une de nos spécialités et nous prodiguons bien plus que du conseil en assurance à tous ceux qui en ont besoin puisque nous vous offrons gratuitement des audits complets des portefeuilles des prospects afin de protéger et développer au mieux votre patrimoine.

En Belgique, beaucoup beaucoup de gens disposent d’un capital plus ou moins important sur leurs comptes épargnes mais n’en font rien alors qu’une multitude d’options s’offrent à eux pour faire fructifier cet argent tout en restant très liquide et disponible. Pour bénéficier d’un levier financier, il suffit de choisir une assurance adaptée à vos activités. La rentabilité de votre épargne passe aussi par l’optimisation de votre trésorerie grâce à des produits de capitalisation. La logique est simple : si l’on arrive à faire économiser 100 000 euros à une entreprise, elle pourra réallouer ce budget à d’autres projets importants pour la collectivité. Beaucoup d’entités sont subsidiées par l’argent public, grâce à notre expertise de courtiers spécialisés, on participe à l’optimisation d’assurances payées par les pouvoirs subsidiant. Peu de banque peuvent en dire autant ! Êtes-vous considéré comme un électron libre dans le secteur des assurances ?

Oui. Il doit y avoir moins de dix assureurs en Belgique capables de répondre dans des délais raisonnables aux soumissions de marchés publics. Défendre une éthique de travail motive chacun des 90 collaborateurs du groupe parce qu’il en tire un véritable sens et une meilleure reconnaissance au quotidien.

www.dap.be

Allier passion et rentabilité fait maintenant partie de vos valeurs d’entreprise libérée ?

Cela a toujours été une priorité que mes collaborateurs soient passionnés d’exercer leur métier. Pour y arriver, nous avons passé beaucoup de temps à la définition de nos valeurs, d’une vision commune pour les 12 bureaux qui partage cette même mission : grâce l’effort collectif nous pouvons redistribuer une partie des bénéfices à des projets associatifs. Ça n’est pas facile tous les jours d’en faire plus pour la collectivité mais c’est terriblement motivant et à chaque fois qu’une difficulté survient, nous nous recentrons sur ces valeurs fondamentales: la capacité d’adaptation l’efficience, l’esprit d’équipe, le dynamisme et finalement l’humanisme.

Vous êtes aussi un des rares assureurs à pratiquer la redistribution de vos bénéfices à des oeuvres. Pouvez-vous nous expliquer ce principe ? Chaque année, en sécurisant votre patrimoine et en le faisant fructifier à vos côtés une partie des bénéfices du groupe est consacrée au financement de projets sociauxDans le cadre de la défense des Objectifs de Développement Durable, nous avons aussi lancé le concept DAP Solidarity : le groupement offre au client un cashback sur sa prime qu’il peut réallouer à un projet associatif. De manière systémique, grâce à la confiance de nos 30 000 clients, un courtier en assurance participe donc à la lutte contre la pauvreté en prônant la solidarité au travers de toutes ses activités. Pour conclure : Protéger votre patrimoine est notre priorité et depuis plusieurs générations nous insistons quotidiennement sur la sensibilisation aux différents risques ; c’est pourquoi nous prodiguons des conseils pointus dans tous les domaines. Cela renforce nos relations à long terme avec la clientèle et permet de prévenir des sinistres ou adapter sa stratégie en cas de crise. Ces dernières années, notre groupe a rapidement grandi. Nous exploitons des secteurs de niche où l’on peut apporter une réelle plus-value auprès de celles et ceux qui font le choix de faire confiance à leur courtier de proximité DAP.

Scannez le QR code ici, et faîtes-vous accompagner pour faire de votre patrimoine une priorité.


18 PANEL D’EXPERTS • INVESTISSEMENTS

FOKUS-ONLINE.BE

Diversifier son portefeuille d’investissements pour s’assurer une rente fiable Investir correctement son argent n’est pas chose aisée. Aujourd’hui, il existe de nombreuses options permettant d’investir. Cryptomonnaies, immobilier, placements en bourse, produits structurés, achat d’actions … Nos experts partagent avec vous leurs conseils pour faire fructifier vos économies.

Cyril Séni

Expert en cryptomonnaies et co-fondateur du site cryptomonnaie.be

Grégoire Delouche

Nicolas Deltour

professeur de finance à l’ICHEC et fondateur de la Parsimonium Risk Management

Head of Investment Strategy chez Belfius Banque

Quelles sont les options d’investissement intéressantes et celles qui ne le sont pas ? « La meilleure option d’investissement, pour l’achat de crypto-monnaies comme pour l’achat d’actions en bourse, reste l’investissement à intervalles réguliers. Il s’agit d’une stratégie d’investissement qui consiste à acheter le même montant d’une cryptomonnaie à des intervalles réguliers et programmés à l’avance. Et cela sans tenir compte du cours actuel. Par exemple, j’achète 100 euros de Bitcoin chaque 1er du mois. Cette méthode permet de lisser le prix d’acquisition des cryptomonnaies en investissant parfois lorsque le marché est en hausse et d’autre fois lorsqu’il est en baisse. »

« Le marché des cryptomonnaies n’est pas un marché mature. Le Bitcoin n’est pas du tout intéressant comme investissement. Le risque est énorme. Les cryptocurrencies n’ont pas vraiment de valeur. Elles sont basées sur un effet de rareté et non sur un effet de valeur fondamentale. La vocation de la diversification est de privilégier des actifs qui semblent moins intéressants mais qui protègent l’investisseur. Ill existe tout de même deux options d’investissement sûres : le Bund et les T-Bunds, les obligations d’états allemandes et américaines. Mais il faut bien observer le marché actuel car un investissement peut très vite se détériorer. »

« L’option la moins intéressante est sans aucun doute le cash. C’est une perte certaine en termes réels. Les obligations d’état classiques présentent une double peine : leur rendement réel est négatif et, étant donné que les taux remontent et pourraient continuer à monter, leur valeur de marché baisse. Côté opportunités de nombreux acteurs évoquent TINA à propos des actions/fonds d’actions. Ce sont à peu près les seuls actifs capables de générer des revenus supérieurs à l’inflation. Mais attention, pas n’importe quelles actions. Seules les sociétés présentant du pricing power sont capables de répercuter la hausse de leurs coûts sur les prix finaux demandés à leurs clients. »

Comment se constituer un portefeuille d’investissements ? « Idéalement, il faudrait consacrer 80% à 90% de son budget en investissements répartis sur les dix premières cryptomonnaies en termes de capitalisation. On peut citer le Bitcoin évidemment, mais aussi l’Ethereum, le BNB, le Xrp, le Solaba, la Cardano, Polkadot, … Avec les 10% restants, il faut miser sur des actions moins connues mais avec un haut potentiel. On choisira alors une valeur du top 100, voire 200. Parmi elles, Cosmos, FTX, Sandbox ou le Elrond. Il est à noter que les cryptomonnaies restent très volatiles. Il convient donc de n’investir que l’argent que vous êtes prêt à perdre. Le mécanisme « stop loss » proposé par toutes les plateformes peut vous permettre de limiter vos pertes. »

« Aujourd’hui, cela n’a plus beaucoup de sens de se constituer un portefeuille d’investissement structuré et de se dire qu’il restera viable pour les années à venir. Quand on regarde l’EuroStoxx 50, on voit qu’en l’espace de vingt ans, cela n’aura rien rapporté à la personne qui aurait investi en 2000 et qui aurait fait du « Buy and Hold ». De plus, si on regarde les taux d’intérêt gouvernementaux, ceux-ci sont passés de 15% à zéro depuis 1981. Mathématiquement, il n’est plus possible de connaître la même évolution dans les prochaines années. Aujourd’hui, pour constituer un portefeuille d’investissements, il faut adopter un raisonnement qui n’est pas lié à ce que l’on connaît depuis 40 ans. »

« Tout d’abord, les étapes préalables classiques restent de mise : déterminer ses besoins, sa réserve financière, son profil d’investisseur. Puis, construire son «cœur de portefeuille» à travers un fonds profilé, ultra-diversifié, qui correspond au profil et sert de socle. Il représente 50%, voire 2/3 du portefeuille. Ensuite, y ajouter des satellites qui sont des convictions de long terme sur lesquelles l’investisseur s’accorde avec son conseiller. On peut également penser aux autres solutions patrimoniales, du type assurance-vie, branche 23,... Dans toutes ces étapes, plusieurs maîtres-mots sont à garder à l’esprit : profil d’investisseur, horizon d’investissement, diversification »

Quelle est la meilleure manière d’investir ? « Il existe de nombreuses plateformes sérieuses pour investir. On pense notamment aux mastodontes que sont Binance, Coinbase, FTX, mais aussi, si vous avez la chance d’être en Belgique, à la startup bruxelloise Bit4you qui connait une croissance exponentielle et qui a l’avantage d’être compatible avec les cartes Bancontact et la plateforme Itsme. Cela rend le processus d’inscription très simple et accessible au plus grand nombre. Une fois les investissements effectués, il ne faut pas oublier de tenir les comptes des transactions en vue d’une éventuelle sortie des bénéfices plus tard. »

« Il faut constamment remettre en question son portefeuille, sans pour autant le changer toutes les semaines. Il faut surveiller en permanence les marchés pour pouvoir adapter sa composition. Je n’ai pas de boule de cristal et peut-être que le marché européen va continuer de croître pendant des années, mais durant les vingt dernières années, on a pu voir que pratiquer le Buy and Hold, comme l’a fait Warren Buffet pendant des années, n’était pas une bonne idée. L’idéal serait de vendre son action quand elle atteint un sommet, voire quand elle commence à diminuer et de racheter quand elle remonte. On évite ainsi de subir un rendement négatif voire nul. »

« D’abord en se respectant soi-même. C’est-à-dire en agissant en fonction de son profil d’investisseur, et pas en fonction des modes. C’est le meilleur moyen de placer à contre-temps. Ensuite, en se tenant à son horizon d’investissement. Quand on achète une maison, on n’en regarde pas la valeur tous les jours, ni toutes les semaines. Pour un bon investissement, c’est pareil. Il ne sert à rien de paniquer sur des mouvements de quelques jours ou même quelques mois. Le market-timing parfait n’existe pas. Ne faire que ce qu’on comprend. Se faire expliquer les choses. Si on ne comprend toujours pas, ne pas le faire. Et surtout, se faire accompagner par des professionnels.»

Par François Ladouce


VOTRE ÉPARGNE PEUT ACCÉLÉRER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE SUR ECCO NOVA Avec plus de 60 projets financés depuis 2016, la plateforme Ecco Nova s’est imposée comme la référence belge du crowdlending durable. Quand durabilité rime avec rentabilité, c’est du win-win pour les citoyens prêts à placer une partie de leur épargne. Créée en 2016 par Quentin Sizaire et Pierre-Yves Pirlot, la plateforme de crowdlending Ecco Nova ne cesse de croître et de financer des projets éco-responsables. « Nous avons réussi à lever près de 45 millions d’euros pour financer une soixantaine de projets et également financé, via les prêts régionaux, une quinzaine de PME durables. », confie Pierre Stassart, Investment manager chez Ecco Nova. Ecco Nova privilégie depuis toujours le respect de l’écologie. « Nous priorisons la transition énergétique car nous sommes conscients qu’il faut basculer des énergies fossiles vers des énergies renouvelables. Nous sommes très attentifs à la qualité des projets que nous proposons », souligne Pierre Stassart. Et pour répondre à cette volonté, bien que leur nature diffère, tous les projets ont pour but de réduire notre impact environnemental. « Nous avons financé des installations éoliennes, solaires, de la biométhanisation et nous promouvons l’immobilier à haute performance énergétique pour des habitations passives ou très peu énergivores. », énumère Pierre Stassart.

Une fois analysés par Ecco Nova et validés par leur comité financier, les projets sont présentés sur leur site web www.ecconova.com. A l’ouverture de la campagne, les citoyens peuvent participer au financement du projet. « Nous avons une communauté de 10.000 membres qui partagent notre vision et qui veulent accélérer la transition énergétique. Il existe chez le citoyen un ras-le-bol des produits bancaires. Un compte d’épargne ne rapporte plus rien à l’heure actuelle et génère même parfois des intérêts négatifs. », constate Pierre Stassart.

Qui dit prêt, dit risque. Pour financer la croissance des PME durables, Ecco Nova propose sur sa plateforme des prêts régionaux, dont le prêt coup de pouce. « Il permet, en Wallonie, lorsqu’on prête une partie de son épargne à une PME, de percevoir un taux d’intérêt payé par l’entreprise emprunteuse, mais également un crédit d’impôt de 4% net sur le montant prêté pendant les 4 premières années du prêt. En cas de défaut de paiement, le prêteur bénéficie d’une garantie sous forme de crédit d’impôt correspondant à 30% du montant prêté. Une certaine sécurité, donc. »,

Grâce à la plateforme de crowdlending Ecco Nova, les prêteurs peuvent s’attendre à un retour sur investissement important. « Les investissements commencent à partir de 500 euros et peuvent aller jusqu’à 10.000 euros. Le rendement est déterminé au préalable et affiché au moment du lancement de la campagne pour chacun des projets. Il varie en fonction du risque, de la technologie et de la nature du projet et oscille entre 4 et 8% », déclare le responsable des investissements.

Vous êtes un particulier et vous désirez financer un projet ou une entreprise, ou vous voulez soumettre le vôtre ? Rendez-vous sur la page www.ecconova.com. Plus de 60 projets durables y ont déjà été financés, pourquoi pas le vôtre ?


20 RÉDUCTION D’IMPÔT GARANTIE

FOKUS-ONLINE.BE

Comment alléger quelque peu votre facture fiscale ? Personne ne se réjouit à l’idée de recevoir sa feuille d’impôt. Or, il faut bien finir par la remplir. La bonne nouvelle, c’est que c’est vous qui, en quelque sorte, déterminez le montant que vous devez suppléer ou retoucher. Il existe en effet un certain nombre de dépenses déductibles permettant d’obtenir une réduction d’impôt non négligeable. À condition toutefois de les connaître. C’est pourquoi nous avons sélectionné pour vous les six plus importantes.

1. Don à une œuvre de bienfaisance

2. Épargne-pension

3. Garde d’enfants et loisirs

Vous soutenez financièrement des ONG et d’autres organisations caritatives ? C’est tout à votre honneur ! Un geste récompensé en outre par les pouvoirs publics sous la forme d’un avantage fiscal. Pour pouvoir en bénéficier, il convient cependant de remplir un certain nombre de conditions : le don doit être d’au moins 40 euros (par année civile et par organisation, ce qui signifie que vous avez le droit de soutenir autant d’œuvres caritatives que vous le souhaitez). Le don doit en outre être fait auprès d’une organisation agréée, laquelle établit une attestation correspondant au montant reçu. Vous remplissez les conditions ? Dans ce cas, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 45 pour cent. Sachez que la plateforme PayPal est désormais reconnue comme moyen de paiement légal en matière de dons.

Vous souhaitez constituer une poire pour la soif en complément de votre pension légale ? Souscrivez un plan d’épargne-pension et bénéficiez d’une déduction fiscale. Sachez cependant qu’il existe deux formules différentes : dans le régime dit classique, vous optez pour un versement maximum de 990 euros et bénéficiez l’année suivante d’un avantage fiscal de 30 pour cent, soit 297 euros. Dans le second régime, vous choisissez un montant maximum de 1 270 euros, lequel vous donne droit l’année suivante à une réduction d’impôt de 25 pour cent, soit 317,5 euros. La seconde formule est donc légèrement plus avantageuse puisqu’elle génère 20 euros d’avantage fiscal supplémentaire. Qui plus est, le montant final est plus élevé. Cependant, cette formule doit être compatible avec votre capacité financière et avec vos dépenses.

Cet avantage fiscal est exclusivement réservé aux parents. Toute personne ayant droit au repos, les dépenses générées par la garde d’enfants, les loisirs et les camps de vacances donnent droit à une réduction d’impôt. Pour l’exercice d’imposition 2022, le montant maximum déductible est de 14 euros par jour de garde et par enfant de moins de 14 ans (moins de 21 ans en cas de handicap lourd). Les structures d’accueil doivent en outre être reconnues. Il en va de même pour les camps de vacances et pour certains loisirs. Le montant maximum est également de 14 euros et est indexé chaque année. Par souci de facilité, les institutions agréées vous remettent une attestation à transmettre à votre comptable ou à mentionner dans la case ad hoc de votre déclaration fiscale.

4. Titres-services

5. Prêt rénovation

6. Soutenir des PME

Très intéressants d’un point de vue fiscal, les titresservices sont subsidiés par la Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale. Ils permettent à toute personne majeure de bénéficier, à un tarif avantageux, de prestations d’aide-ménagère, de repassage, de courses, etc. En Région wallonne, la réduction d’impôt est de 0,90 euro par titre et par personne pour les 150 premiers achetés. Au final, un titre de 9 euros revient donc à 8,10 euros. En Région de Bruxelles-Capitale, l’avantage fiscal est de 1,35 euro par personne pour 163 titres achetés. Après réduction d’impôt, un titre de 9 euros revient à 7,65 euros. Si vous êtes mariés ou cohabitants légaux, chaque partenaire a droit à la réduction d’impôt pour les titres achetés à son nom, à condition que chacun soit inscrit chez Sodexo.

Rénover, c’est contribuer à construire un avenir durable. C’est pourquoi les pouvoirs publics octroient des avantages fiscaux, notamment par le biais du prêt rénovation déductible de vos revenus. Cette déductibilité dépend du bonus logement, l’avantage fiscal accordé à toute personne ayant contracté un emprunt pour acheter, construire ou rénover une habitation. Les conditions d’octroi dépendent de l’année d’emprunt. Si le prêt est antérieur à 2015, le montant de base déductible s’élève à 2.280 euros pendant toute la durée du crédit. Si, à ce moment, l’emprunteur avait trois enfants ou plus, ce montant est majoré de 80 euros. Les emprunts contractés à partir de 2020 ne sont plus concernés par cette mesure. Cependant, les droits d’enregistrement ont été réduits de 1 pour cent en cas de rénovation énergétique majeure.

Le Tax Shelter pour entreprises débutantes est une mesure permettant aux particuliers de bénéficier d’une réduction d’impôt de 30 à 45 pour cent, à condition de faire directement l’acquisition de nouvelles actions émises par une société débutante ou d’investir par le biais d’une plateforme de crowdfunding. La philosophie du Tax Shelter est on ne peut plus claire : il s’agit de récompenser les particuliers désireux de soutenir des start-ups qui, à leur tour, produiront de la croissance. Les contribuables intéressés peuvent investir jusqu’à maximum 100.000 euros par personne et par an. Tant les membres de la famille des fondateurs que les salariés de l’entreprise peuvent bénéficier de cet avantage fiscal. Quant aux petites sociétés, le montant qu’elles sont autorisées à collecter est plafonné à 500.000 euros. Par Hannes Dedeurwaerder


Le don de donner Ce n’est pas parce qu’on en parle moins, vu que l’actualité est largement trustée par la COVID, que d’autres causes et urgences n’existent plus à la surface du globe. L’importance d’effectuer des dons, de son vivant ou juste après, est donc toujours aussi essentielle. Vous voulez aider une cause ou une association vous tenant à cœur ? Le fait de « donner » de l’argent demeure bien entendu le moyen le plus direct de marquer concrètement votre support. En fait, il existe trois moyens de « donner ». Tout d’abord les dons dits « normaux », qui s’effectuent par simple virement. Viennent ensuite les donations. Un acte qui s’effectue devant un notaire, par lequel la personne effectuera un don important en payant les droits de donation. Troisième moyen : le leg, consistant à inscrire sa volonté de don dans son testament pour léguer des fonds après son décès. La solidarité pas morte « Et, quelle que soit la formule choisie, la COVID n’a pas eu de conséquences néfastes sur la hauteur des dons pour nous », nous indique Gonzalo Dopchie, ancien directeur d’une association, qui continue à s’y impliquer comme bénévole dans le domaine des testaments et des legs. « Forcément, les donateurs qui ont souffert de la crise aident temporairement moins. Par contre, on observe que d’autres gens aident plus qu’avant. La modification pour l’attestation fiscale, les dons effectués en 2020 donnaient droit à une réduction d’impôt de 60 % au lieu de 45 auparavant, a sans doute joué un rôle. Bref, la solidarité est toujours de mise ! » Quand le don se voit matérialisé, suit l’utilisation de l’argent reçu. Là, deux formules ! Gonzalo Dopchie poursuit : « soit la personne à l’origine du don fait entièrement confiance à l’association pour faire bon usage de son argent. Soit elle fait part de son souhait de voir son apport utilisé dans le cadre d’une cause ou d’un projet précis. »

Au rayon des aides possibles, le choix s’avère très large. Il existe bien entendu les causes urgentes et très médiatisées, donnant lieu à des apports rapides. Ce fut, par exemple, le cas du tsunami de 2004, du tremblement de terre de 2010 en Haïti, ou de la dramatique explosion intervenue au port de Beyrouth l’an dernier. Mais il existe également une multitude de projets de développement à moyen ou plus long terme. Que ce soit en Belgique ou partout ailleurs dans le monde. « Précisons aussi qu’il y a généralement moyen de se tenir au courant de l’état d’avancement d’un projet auquel on a participé via un don conséquent », ajoute encore notre interlocuteur. « Souvent, le projet terminé, une association enverra à ses principaux donateurs la preuve que le projet en question a bel et bien été finalisé. » Des conséquences sur le long terme Dernière bonne chose à savoir : plus l’association à laquelle on choisit de donner possède une large structure internationale, plus elle sera capable d’intervenir rapidement. « Par exemple, une association comme Caritas est présente dans presque tous les pays du monde », poursuit Gonzalo Dopchie. « Des partenaires locaux permettent non seulement de pouvoir réagir très vite, mais surtout de suivre les évolutions d’un projet presque au quotidien. De plus, dans le cadre de Caritas International, nous suivons tous les projets avec le personnel du siège à Bruxelles, qui se rend très régulièrement sur le terrain. Pour certains pays et projets très importants, nous envoyons même du personnel sur place pour une durée limitée. Enfin, grâce à son réseau mondial et ses relais locaux, Caritas est aussi très active dans les phases de reconstruction ». Parce qu’une catastrophe ne cesse pas instantanément quand les caméras s’éteignent ou que les yeux se détournent.


22 CHRONIQUE

FOKUS-ONLINE.BE

Jean-Philippe Weicker

La planification successorale : un bon plan Rien n’est certain en ce monde, à part la mort et les impôts. Le patrimoine que vous aurez constitué sera tôt ou tard transmis à vos héritiers et ceux-ci auront à acquitter des droits de succession. La planification successorale nous concerne donc tous. Pourquoi ? Quels avantages ? Tout d’abord, parce que la dévolution légale de votre succession ne correspond pas nécessairement à votre souhait. A défaut de planification, l’ensemble des biens que vous possédez sera réparti entre vos héritiers légaux créant ainsi des indivisions nécessitant ensuite un partage. Outre les frais que cela risque d’occasionner, les discussions concernant le partage de vos biens peuvent créer des tensions, voire du ressentiment, entre vos héritiers. Si vous laissez en particulier une entreprise familiale, sa continuité pourrait s’en trouver menacée. Organiser vous-même la répartition de vos biens entre vos héritiers permettra d’éviter ces difficultés. La seconde raison est évidemment fiscale. En Région wallonne, les droits de succession atteignent jusqu’à 30 % de la part nette que chaque enfant est appelé à recueillir de ses parents. En revanche, les donations d’actifs mobiliers en ligne directe ne sont soumises qu’à un droit fixe de 3,3 %. Anticiper la transmission d’une partie de son patrimoine permet donc de réaliser des économies substantielles.

Comment ?

Organiser vous-même la répartition de vos biens entre vos héritiers permettra d’éviter ces difficultés. Quand ? Il n’y a pas d’âge pour envisager cette question, dès lors que vous détenez un patrimoine d’une certaine importance. Il est en outre nécessaire de réévaluer les mesures déjà prises à chaque modification importante de la composition de votre famille ou de votre patrimoine (achat d’un nouvel immeuble, naissance de petits-enfants, divorce, perception d’un héritage, etc.). Il est également important de vous tenir informé.e de l’évolution de la législation et des nouvelles opportunités qu’elle pourrait vous offrir.

Les deux outils principaux, mais non les seuls, sont le testament et la donation. Le testament permet de vous assurer que les biens que vous laissez au jour de votre décès seront attribués selon vos souhaits, souhaits qui peuvent être guidés par des motifs fiscaux. La donation permet d’anticiper la transmission d’une partie de votre patrimoine de manière à ce que vos héritiers puissent en bénéficier plus vite et sans avoir à subir les droits de succession. Il est important de souligner qu’une donation peut être assortie de modalités, vous pouvez par exemple faire donation d’un immeuble tout en en conservant l’usufruit pour l’habiter vousmême ou en percevoir les loyers, tout comme vous pouvez faire donation d’un portefeuille de titres à charge pour les donataires de vous verser une rente viagère. Conserver un certain contrôle et des revenus est donc possible.

Par Jean-Philippe Weicker, legal advisor chez BDO Belgium


SORTIR DU SANS-ABRISME

« Il était l’homme idéal. Et puis, les insultes. Ensuite, les coups. Beaucoup. J’ai dormi pour la première fois dans la rue, c’était le jour où j’ai enfin trouvé la force de le quitter. » Les violences représentent la principale cause de sans-abrisme chez les femmes. Pour les accompagner vers des solutions dignes et durables, faites un don à l’ASBL L’Ilot sur le compte BE33 0017 2892 2946 (avec la communication « don femmes ») ou en scannant le code QR ci-dessous (avec votre application bancaire ou l’application Payconiq). Vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 45 % si le cumul de vos dons atteint 40 euros ou plus par année civile (conformément aux conditions prévues à l’article 145/33 CIR 1992).

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WWW.CARREFOURFINANCE.BE WWW.CARREFOURFINANCE. ** TOUT MONTANT ET TOUTE DURÉEBE * Prêt à tempérament sous réserve d’acceptation de votre contrat de crédit par Fimaser s.a., prêteur et annonceur - Quatuor, Boulevard Baudouin 29/3B, 1000 Bruxelles. fimaser.sav@fimaser.be. RPM Bruxelles - BCE BE 0434.818.930 - IBAN BE45 3100 7423 4489. Agent d’assurances lié de Cardif inscrit sous le n°FSMA 020137A. ** Prêt à tempérament avec un TAEG à partir de 4,49%, identique au taux débiteur annuel fixe, puisque pas de frais, valable pour tous vos projets dans le cadre d’un prêt à tempérament entre 6.000€ et 20.000€ d’une durée comprise entre 31 et 42 mois. Le Taux annuel effectif global diffère suivant le montant du crédit et la durée. Si vous voulez demander une autre durée ou un autre montant, vous pouvez contacter notre service clientèle par téléphone au 02/226.38.00 ou simuler votre demande sur www.carrefourfinance.be

Exemple représentatif: Prêt à tempérament de 15.000€, 54 mois, TAEG : 5,90% (taux débiteur fixe), pas de frais, 54 mensualités de 315,90€, montant total dû : 17.058,52€, offre valable du 16/04/2022 au 12/06/2022.

ATTENTION, EMPRUNTER DE L’ARGENT COÛTE AUSSI DE L’ARGENT. CRF_PATAVRILMAI_avril2022.indd 1

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