C E D O SS I E R E ST P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G AG E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D AC T I O N D U V I F / L ' E X P R E SS
MAI ‘18
Benoît Dejemeppe L’information du patient, un droit souverain
Sensibilisation Meilleure communication entre soignant-soigné
Serge Pampfer La vie n’a pas de prix
FABRICE GOFFIN & TOMMY DEBLIECK « On veut implanter un maximum de robots humanoïdes sur la planète pour faire du travail sérieux et utile dans l’univers de la santé » Découvrez-en plus sur Fokus-wallonie.be. #fokussoinsetsante
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ÉDITO BENOÎT DEJEMEPPE
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L’information du patient, un droit souverain L’information est un droit essentiel du patient. Elle doit être loyale, pertinente, personnalisée et être délivrée de manière claire et compréhensible pour le patient.
C
médical proposé, qui peut constituer une atteinte à son intégrité corporelle, en vue de l’accepter ou de le refuser, voire de lui préférer une alternative. Le patient peut se faire assister par une personne de confiance pour recevoir ces informations.
e droit comporte deux branches distinctes: le droit du patient à une information générale quant à son état de santé et son évolution probable (article 7 de la loi du 22 août 2002 relative aux droits du patient); et le droit du patient à une information spécifique lorsqu’il s’agit de recueillir son consentement à un acte déterminé (article 8 de la loi du 22 août 2002). L’information est un préalable obligé au consentement mais ne doit pas être confondue avec lui. Elle ne doit pas non plus être confondue avec le droit de recevoir copie ou de consulter le dossier du patient; l’accès du patient à son dossier ne se substitue pas au devoir du médecin d’informer personnellement son patient, pas plus qu’il ne l’en décharge. Le droit à l’autodétermination du patient et la relation de confiance avec le médecin nécessitent que celui-ci communique au patient les informations dont il dispose le concernant grâce à sa compétence. Il est de l’intérêt de la santé publique et de la santé de l’individu que celuici connaisse son état de santé et son évolution probable; mieux il est informé, meilleures seront sa compliance et sa motivation à préserver son capital santé et à se soigner. L’information permet au patient de comprendre le traitement
L’accès du patient à son dossier ne se substitue pas au devoir du médecin d’informer personnellement son patient, pas plus qu’il ne l’en décharge.
BD and MeTM
Quand la prise en charge est le fait de plusieurs médecins ou d’une équipe pluridisciplinaire, l’information du patient doit être cohérente, ce qui requiert un dossier du patient à jour et complété de manière appropriée. L’information correcte du patient peut sembler une gageure tant la science est vaste, les situations infinies, la subjectivité des individus multiple et le temps compté. La meilleure conduite à tenir est d’offrir, par son attitude et son discours, au patient la possibilité de se voir répéter l’information ou de recevoir une information complémentaire. Enfin, l’information adéquate du patient ne sera possible que si celui-ci a lui-même répondu avec franchise aux questions du médecin et l’a informé des éléments pertinents concernant sa santé et ses habitudes de vie.
TEXTE BENOÎT DEJEMEPPE, PRÉSIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES MÉDECINS
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CONTENU... 04 La biotechnologie retrouve la santé 06 Sensibilisation sur prescription 08
Interview: Fabrice Goffin & Tommy Deblieck
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Comment travailler dans un environnement sain?
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Combattre le stress par les racines
12 Les soins de santé entre humain et technologies 14
Serge Pampfer: L’innovation médicale est chère mais la vie n’a pas de prix
ÉQUIPE. COUNTRY MANAGER: Christian Nikuna Pemba RÉDACTEUR EN CHEF: Astrid Goossens ÉQUIPE ÉDITORIALE: Fernand Letist, Frédéric Vandecasserie Aubrey Touriel, David Hainaut PHOTO EN COUVERTURE: Nico Van Dam LAYOUT: Baïdy Ly IMPRESSION: Roularta
SMART MEDIA AGENCY SMART STUDIO Leysstraat 27, 2000 Anvers Tel +32 3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be studio@smartmediaagency.be
Bonne Lecture Morgane Lengele Project Manager
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Pour une meilleure technique d’injection Une technique d’injection optimale est aussi importante que l’alimentation, l’insuline et l’activité physique pour rester en bonne santé. Les patients qui adoptent une technique d’injection correcte: > Réduisent leurs valeurs d’HbA1c de 0,5%1 > Réduisent leur consommation d’insuline de 10,1 unités2 > Ont moins de complications1, 2 Sur base de cette découverte et des recommandations les plus récentes en matière de la technique d’injection, BD a développé un programme d’apprentissage en ligne pour vous et vos patients sur la technique d’injection: BD et Me™. C'est une plateforme en ligne supplémentaire qui est accessible 24h / 24 et 7j / 7 depuis domicile sur PC, tablette ou smartphone par l’intermédiaire de différents modules. En tant que professionnel en diabétologie, vous pouvez vous inscrire gratuitement. Allez sur http://bd.com/bdandme, cliquez sur le bouton «Inscrivez-vous» en tant que ‘professionnel’ et entrez vos coordonnées. Les patients accèdent au site via un code unique qui sera disponible à partir de mai dans les boîtes d’aiguille à stylo BD Micro-Fine™. Découvrez BD and Me™ maintenant pour une meilleure pratique de l’injection ! 1. Frid AH, Kreugel G, Grassi G, et al. New insulin delivery recommendations. Mayo Clin Proc. September 2016;91(9):1231-1255. 2. Frid A., et al Worldwide Injection Technique Questionnaire Study. Mayo Clinic Proceedings. 2016. Volume 91, Issue 9, P1224-1230.
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ADVERTORIAL
«Priorité au confort et à la sérénité du patient!» L’hospitalisation à domicile est un moment où chacun aspire à une bonne dose de confort et de sérénité. Raison pour laquelle la division Médi-Conseils loue lits et matelas médicalisés hauts de gamme, ne sacrifiant jamais la qualité de son service et du bien-être des patients sur l’autel de la rentabilité économique. Comme nous l’explique Philippe Vandiest, gérant de MHNsprl – division Médi-Conseils. Quels types de services proposez-vous? Nous travaillons sur plusieurs axes: la vente et la location de matériel dans le cas d’hospitalisation à domicile, ou tout simplement dans le but d’un meilleur confort à la maison. De plus, nous proposons aussi un service infirmier à domicile et, tant qu’à faire, une aide aux infirmier(e)s dans le cadre de leur tarification aux mutuelles. Notre objectif est clair: rendre le quotidien des malades plus agréable, tout simplement. Nos activités s’inscrivent dans une volonté politique de favoriser au maximum l’hospitalisation à domicile. Nous soignons à la fois notre matériel et nos services. Nous travaillons avec du matériel de grande qualité, exclusivement de production française ou belge, et nous nous engageons par ailleurs à le mettre à disposition endéans les 24 à 48 heures ! Nous reprenons aussi le matériel loué dans des délais tout aussi courts. C’est, là aussi, essentiel. Cela aide par exemple une famille à tourner la page lors d’un décès, qui a lieu dans un lit qui se trouvait chez eux, et qu’il faut donc évacuer le plus vite possible.
Comment choisissez-vous le matériel que vous mettez en location? Afin de trouver la meilleure qualité possible, nous menons constamment des recherches et fréquentons les salons spécialisés dans toute l’Europe. Nous innovons, aussi. Avec, par exemple, la première housse anti escarres à mémoire de forme pour chaise roulante, créée par nous et fabriquée en Belgique. Du très haut de gamme, encore une fois.
Si on devait résumer votre philosophie en quelques mots, on dirait quoi? Un dénominateur commun : le service. Et ensuite : efficacité, confort et innovation ! Au total, nous disposons de 150 lits qui tournent en permanence, et nous sommes distributeur du célèbre fauteuil « Cocoon », le numéro un des fauteuils de repos releveurs électriques.
Quels sont vos objectifs pour les prochaines années? Continuer à développer ce panel d’activités et de services. Nous poursuivons bien entendu un objectif de croissance annuelle. Ce qui implique d’investir régulièrement dans du matériel de qualité. Mais, encore une fois, le confort du patient est à ce prix
Outre la fourniture de matériel et des soins à domicile, vous proposez donc aussi un service de tarification. Que recouvre-t-il exactement? Ce service est proposé par notre filiale « Curtius ». Depuis le dernier changement législatif imposé par la Ministre Maggie De Block, des infirmiers et infirmières connaissent les pires difficultés à enregistrer leurs prestations pour l’INAMI, et font donc appel à nous pour que nous établissions leur tarification et leur facturation. Dans une logique de sous-traitance.
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SOULIGNÉ BIOTECHNOLOGIE
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La biotechnologie retrouve la santé L’industrie des biotechnologies santé est à la base de la médecine du futur. Plus de 70 % des médicaments innovants dans le monde sont aujourd’hui développés grâce à elle. Et, en Belgique, le secteur est en plein essor.
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es biotechnologies sont définies par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) comme « l’application de la science et de la technologie à des organismes vivants, aux fins de la production de connaissances, de biens et de services ». Par ailleurs, l’avènement des biotechnologies modernes est classiquement situé au début des années 50, avec la mise en évidence de la structure de l’ADN. Elles sont aujourd’hui mises en œuvre dans de nombreux domaines industriels, dont celui de la santé.
Ce contexte contraignant incite donc les firmes de biotechnologie santé à repenser leur business model. Et ce repositionnement imposé, parfois vers le développement de produits « rentables » mais très peu novateurs, ne va pas toujours dans le sens idéal.
Mais Sylvain Fontan, économiste et spécialiste du secteur, ne sombre pas du tout dans le pessimisme: « La santé reste le premier secteur d’investissement des biotechnologies, ne serait-ce qu’en raison de la forte valeur ajoutée des produits concernés. De plus, si
La santé reste le premier secteur d’investissement des biotechnologies. — SYLVAIN FONTAN
Un grand nombre de biotechnologies entrent donc en jeu dans la mise au point des médicaments, qu’ils soient d’origine biologique ou d’origine chimique. Le génie génétique permet par exemple de concevoir des modèles expérimentaux in vitro ou in vivo, utilisés durant les phases de recherche et de développement préclinique des nouveaux médicaments. De plus, les biotechnologies restent le lieu de convergence de différents champs scientifiques, tels que la physique, la chimie ou encore l’informatique. Et le secteur bénéficie, bien entendu, à plein des progrès en matière de digitalisation.
à moyen ou à long terme tous les nouveaux produits ne sont pas totalement basés sur les biotechnologies, une large partie d’entre eux sera concernée de près ou de loin, augmentant ainsi les enjeux. Enfin, la perspective de vieillissement de la population, et la demande accrue adressée aux professionnels de santé, vont mécaniquement augmenter l’offre de produits issus de ces technologies. » Bref, si son histoire se confond avec celle de l’humanité, avec ses hauts et ses bas, la biotechnologie connaît aujourd’hui une perspective d’évolution dont l’importance la fait assimiler à une révolution technologique, ni plus ni moins. À l’avenir, la nouvelle biotechnologie reposera principalement sur la mise en œuvre de techniques dont les applications potentielles restent difficiles à évaluer, tant est rapide et parfois imprévisible leur évolution. Dans le seul domaine de la santé, par exemple, ces techniques fournissent une série d’options tout à fait nouvelles pour l’obtention de produits jusqu’alors difficiles, voire impossibles, à développer par d’autres voies. Et si le chemin s’annonce parfois chahuté, il nous réservera aussi de belles surprises sous forme de substances et de processus révolutionnaires.
Seul souci dans ce développement fulgurant: l’argent. La mise au point d’un nouveau produit à l’aide de la « biotech » nécessite généralement plus de 10 ans de travail. Ce qui signifie un gros investissement pour un chiffre d’affaires pas toujours assuré au final. Car le médicament que vous développez peut parfaitement se faire dépasser par celui d’un concurrent, qui sera placé dans le commerce avant le vôtre, lequel ne se vendra donc pas, nous explique Nacer Eddine Sadi, docteur en économie industrielle et enseignant à Grenoble École de Management.
Pour avoir suscité un immense intérêt à la mesure de ses potentialités d’application, la nouvelle biotechnologie reste à l’origine d’un effort de recherches sans précédent. Le mouvement est en marche, et il semble que si certaines contraintes financières peuvent de temps en temps le ralentir, rien ni personne ne pourra faire abstraction des biotechnologies, dont, à terme, la bonne… santé ne fait aucun doute. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
ADVERTORIAL
Immunologie : un solide espoir pour les personnes allergiques
La saison des pollens de graminées est à nos portes : en Belgique, elle court en général du 15 mai au 15 juillet. Avec elle, s’annoncent tous les désagréments du fameux rhume des foins. A Liège, les chercheurs d’ASIT biotech travaillent d’arrache-pied pour développer un traitement rapide et efficace qui pourrait soulager de nombreuses personnes allergiques dans les prochaines années. Aujourd’hui, si vous souffrez d’allergie aux pollens de graminées, vous avez le choix entre des médicaments qui n’agissent que sur les symptômes ou un traitement contraignant et très long (une visite mensuelle chez l’allergologue ou un médicament à prendre chaque jour pendant 3 ans). Demain, pour traiter cette allergie respiratoire qui handicape des millions de gens dans le monde, il suffira de seulement 4 visites chez l’allergologue sur une période de 3 semaines avant la saison des pollens.
C’est le défi que compte bien relever ASIT biotech avec son produit candidat gp-ASIT+™, actuellement en préparation d’une deuxième étude clinique de phase III prévue en 2019. La première étude clinique de phase III a déjà confirmé l’efficacité clinique des peptides d’allergènes. ASIT biotech a en effet développé une technologie unique (ASIT+™) qui utilise des peptides naturels soigneusement sélectionnés et calibrés après avoir été extraits d’allergènes naturels hautement purifiés.
Allergies aux acariens et allergies alimentaires ASIT biotech développe aussi un produits candidat innovant contre l’allergie respiratoire aux acariens (hdm-ASIT+™), ainsi que 3 produits candidats pour l’immunothérapie des allergies alimentaires à la cacahuète, au lait et au blanc d’œuf. ASIT biotech est cotée depuis 2016 sur Euronext, à Bruxelles et Paris.
Plus d’informations sur : www.asitbiotech.com Asit_VoifLExpress_18.05.indd 1
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FOCUS SENSIBILISATION
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3 QUESTIONS À...
Sensibilisation sur prescription
KENNETH STRAUSS DIRECTEUR GLOBAL DE BD
Il est fondamental de détecter le diabète au plus tôt. D’où l’importance de la sensibilisation, selon notre expert. Kenneth Strauss, endocrinologue et directeur global de BD, propose des dispositifs médicaux ainsi que des programmes éducatifs pour lutter contre le diabète. Quelle est la meilleure manière de dépister un diabète de type 2, c’est-à-dire le plus courant? « Procéder à une analyse de sang! Le souci avec cette maladie, c’est qu’elle ne se détecte pas facilement à défaut d’analyse… » D’où l’importance de la sensibilisation? « Exactement! Plus tôt le diabète sera détecté, mieux il sera traité. Il faut aussi se montrer plus vigilant s’il existe d’autres cas de diabète dans la famille, ou si une femme a souffert de diabète de grossesse. Il faut aussi savoir que l’âge, le surpoids, ou une vie trop sédentaire, peuvent jouer un rôle néfaste. » Quel est le meilleur traitement? « Si besoin, perdre du poids et vivre plus activement. Parfois il faut prendre des comprimés ou de l’insuline. BD apporte toute une série de solutions pour assurer un bon traitement, ainsi que des programmes comme “BD & Me” pour mieux informer les professionnels et leurs patients. »
La sensibilisation et la communication sont des éléments-clés dans la construction de la relation soignant-soigné, et dans la construction de la crédibilité d’une entreprise pharmaceutique. Puisque le défaut de parole a un impact direct sur la qualité et la sécurité des soins, tout comme sur la légitimité du corps médical.
D
epuis le début des années 80, un peu partout en Europe, le secteur médical fait face à des évolutions importantes. On pointera surtout une réorganisation importante du secteur de la santé, et tout particulièrement des hôpitaux. Dans un souci de maîtrise des coûts, des regroupements et des fusions d’institutions peuvent affecter les missions de l’hôpital. Tandis qu’en même temps, l’organisation des activités a été revue d’après les méthodes de gestion propres au secteur privé, impliquant une rationalisation des tâches, la définition des patients comme clients de l’institution-entreprise, ou encore le déploiement de systèmes de qualité. Bref, des bouleversements importants qui, s’ils sont mal gérés, peuvent déboucher sur un manque de communication envers le patient. Et, par-delà, une sensibilisation défaillante au processus de soins de la part des entreprises pharmaceutiques ou de l’hôpital. « Le domaine de la communication est effectivement fortement touché par
ces évolutions », confirme Véronique Haberey-Knuessidu, spécialiste du secteur de la relation soignantsoigné, et professeur à la Haute École de Santé Arc - Neuchâtel. « On a observé récemment que les patients retenaient et comprenaient moins de la moitié des explications données.
médical et les entreprises en général perçoivent ce que vit ce dernier. Pour développer une approche responsable, le soignant, quel qu’il soit, doit alors chercher à saisir la signification de la situation dans laquelle il est impliqué, analyser non seulement les réactions du malade,
À l’université, on n’enseigne ni l’éthique, ni la psychologie, et encore moins l’empathie. — MARTIN WINCKLER Nos relations avec les malades nous mettent en contact avec leurs craintes, leur souffrance, leur colère, voire leur désespoir et ces émotions sont susceptibles de susciter en retour, chez nous, l’empathie, l’anxiété, l’agacement ou le rejet. » Autant d’aspects qu’une entreprise doit, elle aussi, gérer pour sensibiliser les patients, en plus du corps médical. Dans leur relation avec le patient, il est donc capital que le personnel
mais aussi les siennes afin d’orienter son jugement et son comportement. Pour en tirer le meilleur parti possible dans l’intérêt du malade. Mais la communication et la sensibilisation soignant-soigné peut aussi ne rien avoir du long fleuve tranquille. C’est ce que le médecin et écrivain Martin Winckler dénonce dans son livre Les Brutes en blanc. « Il faut toujours avoir à l’esprit que c’est le médecin, ou
l’entreprise pharmaceutique, qui ont des obligations envers le patient, et non l’inverse. Ils doivent répondre à vos questions, vous informer, demander votre consentement. Ils doivent vous donner leurs avis et leurs recommandations. Mais, hélas, à l’université ou dans les écoles supérieures, on n’enseigne ni l’éthique, ni la psychologie, et encore moins l’empathie. Je pense donc qu’une meilleure sensibilisation du patient par les professionnels de la santé passe par l’éducation. » Car la communication n’est pas donnée à tout le monde. Et, partant de là, la sensibilisation non plus, bien entendu. Alors qu’il s’agit de l’un des rouages essentiels du système quand un patient fait face à un médicament, un mal, ou a fortiori un médecin, qui doit lui annoncer de mauvaises nouvelles ou lui expliquer le traitement à suivre. Il importe donc plus que jamais que le milieu médical suive l’adage dictant de « faire ce que l’on dit, mais aussi dire ce que l’on fait. » TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
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ISA, la solution anti-chute Seniors et personnel médical ont enfin une arme pour lutter contre les chutes. Elle s’appelle ISA, développée par la société MintT. Eric Krzeslo, son CEO, nous dévoile sa technologie de pointe. ISA (Intelligent Sensor for Ageing) est un capteur 3D qui permet de prévenir et détecter les chutes, principalement des personnes âgées en milieu hospitalier et maison de repos. « Notre type de capteur 3D est une vraie innovation et ISA, une première mondiale dans l’utilisation médicale, pour le monitoring et l’analyse de comportements des personnes » se réjouit le CEO de MintT. Concrètement, c’est quoi ISA? « C’est un petit boîtier fixe et discret, placé au dessus du lit de la personne. Ce n’est pas une caméra mais un capteur de données en 3D qui analyse les différents objets de la chambre (lit, chaises, sol, armoire, etc) et la présence ou non d’un patient. La partie « logiciel » intégrée au capteur analyse, elle, toutes les données recueillies. Elle détecte en temps réel, les situations, positions et/ou comportements à risques du patient. Suivant ces données, ISA envoie, si nécessaire, des alertes et messages au personnel médical. » Quel est le véritable plus pour le patient? « Assurément le caractère non-invasif de cette technologie performante. Ni patient ni infirmière ne porte bracelet ou collier. Rien non plus dans le lit ou le sol. Tout est concentré en un capteur. En cas de chute, surtout de seniors, le gros problème est le temps passé au sol. De nos jours, une infirmière fait la tournée de 30 à 50 lits. Avant son retour, un patient peut passer plusieurs heures au sol. Grâce à ISA, ce sera seulement quelques minutes. Plus l’intervention est rapide, plus elle sera efficace car la prise en charge rapide évite bien des séquelles. » Et la valeur ajoutée pour le corps médical? « Le système offre un potentiel d’analyse fine pour les prévention et détection des chutes. Et de leurs causes ! Des infos précieuses pour le personnel soignant. Bien sûr, le boîtier ne préviendra pas une chute causée par un évanouissement ou un malaise vagal. Par contre, il analyse à la loupe le comportement du patient et ses constantes dans la durée: comme la vitesse de déambulation, les habitudes.
Toutes variations peuvent être des signes avant-coureurs d’une chute potentielle. Aux médecins et infirmières de corréler les données qui peuvent indiquer un état qui se dégrade. La modélisation par ISA de la mobilité et des données comportementales du patient crée un précieux profil. » La technologie est l’avenir de l’encadrement médical? « Elle sera incontournable dans ce secteur. Pour diagnostiquer tout autant que pour aider le corps médical. Aujourd’hui, les infirmières sont pressées par le temps et la masse de tâches à réaliser. Alors que la qualité de soins est indéniablement liée à la qualité de relation avec les patients. Si elle allège le temps « technique » du corps médical pour du temps humain, la technologie a un vrai sens. ISA en est l’excellent exemple par sa capacité de prédiction, prévention et analyse des données avant, voire après la chute. »
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INTERVIEW FABRICE GOFFIN & TOMMY DEBLIECK
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n 2013, à l’arrivée de notre premier robot en maison de retraite, on nous traitait de fous. Les banques nous ignoraient, le secteur économique se moquait. Après 6 mois, on avait vendu 15 robots et les mêmes nous disaient “vous êtes des visionnaires!” », rigolent les boss de Zorabots. Aujourd’hui, ses robots ont été adoptés par 1100 institutions et la société ostendaise est leader mondial unique sur ce créneau. Des bureaux à San Francisco et Ostende, 54 employés, 16 distributeurs dans 22 pays. Et l’ambition intacte des associés Fabrice Goffin et Tommy Deblieck de conquérir la planète. En duo inséparable! Même en interview. » Comment secteur médical et nouvelles technologies peuvent-ils cohabiter? « Notre spécialité, c’est la robotique humanoïde. Nos robots assistent surtout les aides-soignants
Des études indiquent que la qualité de vie du patient augmente avec la présence de Zora.
« Un robot comme Zora enlève beaucoup de pression à tous les niveaux » Zora et ses amis ont gagné leur place dans homes et hôpitaux. Les robots soulagent les tâches du personnel soignant et distraient les patients. Fabrice Goffin et Tommy Deblieck de Zorabots, sont très fiers de leurs auxiliaires en soins de santé du futur. TEXTE FERNAND LETIST
PHOTO NICO VAN DAM
dans leurs tâches répétitives. Comme montrer des exercices de revalidation à un groupe de patients pendant que le kiné se place près des plus faibles pour les aider avec chaleur. Cette prise de relais entre robot et kiné a été l’origine de notre premier placement de robot dans un home. Puis dans des hôpitaux, puis ailleurs. Depuis, son logiciel a fort évolué et s’est enrichi. » Le robot apporte aide et soins personnalisés aux patients et aux seniors… « Zora n’est pas un objet ou un outil médical. Ses applications ont été développées sur base des demandes des aides-soignants. Elle soulage le travail du personnel de soins mais sans s’occuper physiquement ou médicalement d’un humain. Des études indiquent cependant que la qualité de vie du patient augmente avec Zora en maison de retraite ou à l’hôpital. Car le robot joue avec le patient, met de l’animation,
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Avec l’introduction du nouveau règlement Européen relatif aux appareils médicaux (2017), la nouvelle version de l’ISO13485:2016, le GDPR, le paysage légal auquel font face les équipes de développement d’appareils médicaux est une réelle barrière à l’entrée. Matrix Requirements offre deux solutions qui facilitent grandement cette problématique : •
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FABRICE GOFFIN & TOMMY DEBLIECK INTERVIEW
répond à des questions, montre des exercices. Son look de petit humanoïde a l’effet du petit enfant en visite. Il crée une atmosphère, fait sourire, brise la solitude. “Zora me donne l’envie de continuer à vivre” a même dit une patiente. C’est fort! » Comment se rend-il encore utile? « Dans un home, il y a environ 45 patients par étage pris en charge par deux soignants le matin. Tous ces gens âgés se lèvent au même moment et veulent savoir 3 choses: “qu’est-ce qu’on mange?”, “quel temps fait-il?” et “quelles sont les nouvelles?” Questions posées aux infirmier(e)s qui répondront sans doute aux 5 premiers mais pas aux 40 autres car le boulot n’attend pas et qu’ils doivent se concentrer… Le robot peut aussi répondre à ces questions! Tous les services rendus par Zora aux aidessoignants permettent aussi de dégager du temps pour prendre un café avec les patients... » Quels sont les axes de fonctionnement du robot? « L’assistance répétitive aux soignants. Ses mouvements. Et son comportement. Dans les 3 cas, tout est sous contrôle du personnel médical et adapté aux besoins particuliers de tel établissement ou de tel patient. Au CHR de Liège où évoluent plusieurs de nos robots, Zora est spécifiquement programmée au contact et à l’accompagnement des enfants qui ont le cancer. Un autre robot est plus orienté sur les besoins de la revalidation cardiaque. Nos robots acquièrent des “personnalités” selon les endroits où ils sont et les demandes des physiothérapeutes et praticiens. Pour l’instant, on travaille à améliorer les fonctions de déplacement du robot et sa capacité à trouver lui-même sa direction pour guider des gens vers un service. D’autre part, chaque patient a un QR Code personnalisé auquel le robot adapte sa gestuelle, les jeux qu’il propose ou la blague qu’il raconte. Cette facilité de programmation commence à séduire écoles et hôtels. Le commerce de détail et le B2C devraient suivre. » - Un pot de fleurs vert nous interrompt: « j’ai vraiment besoin de plus d’eau! » (Rires)… C’est quoi ce gadget ? « C’est Billy-Billy. Pas un gadget, un outil thérapeutique. Ce pot de fleurs intelligent dit
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3 QUESTIONS À...
CATHY SCOUPE RESPONSABLE BENELUX CONSULTYS
aux gens âgés qu’ils doivent boire de l’eau. Il tient aussi leur agenda connecté qui rappelle au patient sa prise de médicaments, ses horaires, ses rendez-vous. Le pot transmet aussi des messages de la famille. C’est un outil contre la solitude. On en a déjà vendu 750. » Comment Zorabots, 100 % belge, garde-t-il le leadership mondial de ce créneau robot? « Parce qu’on est les premiers à avoir implanté des robots humanoïdes dans l’univers des soins de santé. Des “corps” de robots existaient mais sans software performant comme le nôtre qui leur a donné un cerveau, une vie et une utilité. Ce que personne ni au Japon ni en Amérique ni en Chine n’a fait, contrairement à ce qu’on croit. Zorabots a été précurseur. Le marché de la robotique humanoïde est en voie de création. Un jour, il sera normal d’avoir un robot près de soi. Côté hardware, on est déjà très évolué et, en cas de bug, il n’y a aucun risque qu’un robot fasse du mal aux gens. Ou explose, comme certains appareils. » Va-t-on vers des humanoïdes autonomes dotés d’intelligence artificielle? « Les limites du robot doivent être fixées par l’être humain. C’est la règle primordiale. L’intelligence artificielle n’existe pas (encore) en robotique et nous y sommes opposés. C’est dangereux. Nous plaidons pour un cadre légal strict et surtout la fixation d’un code éthique sur la robotique. »
« De 265 à 530 euros par mois selon le robot et sa taille (de 58 cm à 1m28). 95 % des homes et hôpitaux adoptent cette formule de leasing. D’autres l’achètent 15.000 euros. » Quel défi technologique attend encore le secteur des soins de santé? « Un défi davantage humain: la pénurie de personnel à court terme. Et la solution n’est pas le robot. Il n’est pas en milieu médical pour remplacer l’homme, seulement pour l’aider, le soulager de tâches répétitives, lui faire gagner du temps et soutenir le moral des patients. Nous, on veut implanter un maximum de robots humanoïdes sur la planète pour faire du travail sérieux et utile dans l’univers de la santé. C’est la base de notre rêve initial qui s’est construit, pour nous deux, amis et associés depuis 20 ans autour de notre passion pour Star Wars (symbolisée par un R2D2 de 5 mètres à l’entrée!): révolutionner, conquérir et améliorer le monde avec des robots ».
SMART FACT. Si vous n’étiez pas patrons de Zorabots, vous feriez quoi? « Nous sommes deux entrepreneurs-nés. Si on ne s’éclatait pas en robotique, on ferait autre chose d’aussi dingue, spécial, futuriste, irréaliste. Peut-être des jeux virtuels mais avec l’ambition de changer le monde. Comme avec nos humanoïdes. »
Le secteur des sciences de la vie, ainsi que le domaine pharmaceutique, font appel à de la consultance depuis de nombreuses années. Autopsie de cette pratique avec Cathy Scoupe, responsable Benelux de la société Consultys. La consultance dans le milieu biotech est-elle venue du secteur lui-même? « Absolument! Car, par définition, ce secteur de petites entreprises, dont le business principal tient au développement de nouvelles molécules, comporte d’importants risques financiers. Faire appel à la consultance permet donc de mieux contrôler ces risques. » Et qu’en est-il dans le secteur « pharma »? « Les “pharma”ˮfont souvent appel à de la consultance pour les matières hors de leur core business. Elles ont ainsi accès à des ressources flexibles, expérimentées et innovantes. » Dans le secteur du développement de molécules, la concurrence est féroce! Qu’est-ce qui, dès lors, différencie une société de consultance d’une autre? « L’expertise, l’esprit innovant, la relation gagnant-gagnant, et l’encadrement. De manière générale, la consultance et la sous-traitance font partie de la vie de toute entreprise du secteur des sciences de la vie. »
Combien coûtent Zora et compagnie?
ADVERTORIAL
Depuis quelques mois déjà grâce à itsme , le patient wallon peut accéder aisément à ses données de santé au travers du portail sécurisé du Réseau Santé Wallon. Il peut ainsi par exemple prendre connaissance du dossier d’urgence publié par son généraliste, de la note partagée par son kiné ou son infirmière, du dossier de liaison partagé par la sage-femme, de rapports de consultation ou de sortie publiés par l’hôpital où il vient de se rendre. Près de 19 millions de documents sont déjà ainsi accessibles. Le patient wallon peut également rédiger lui-même une note dans son dossier en y annexant si besoin un document pdf ou une photo, devenant ainsi véritablement acteur de sa santé. Toutes ces fonctionnalités sont accessibles via un smartphone, une tablette ou un PC bien sûr ! Le patient wallon peut de plus gérer les droits d’accès de tous prestataires à ses propres données, document par document si besoin. Il peut prendre connaissance de quel prestataire a accédé à quel document, à quel moment. Il dispose du contrôle total de ses données de santé.
www.rsw.be
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TOPIC BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL
Comment travailler dans un environnement sain? Chaque employeur doit respecter une panoplie de règles pour garantir le bien-être de ses travailleurs, ce qui n’est pas une mince affaire. Quelles règles doit-il suivre et comment doit-il s’y prendre?
«L
es employeurs ne sont pas forcément au courant qu’il existe le code du bien-être au travail », lance Emmanuelle Boilan, conseillère en prévention, en sécurité et en hygiène du travail au Service externe de prévention et de protection au travail, CESI. Pourtant, tout employeur doit se conformer à ce code afin de garantir la santé et la sécurité de ses travailleurs. Cette législation englobe plusieurs éléments dont la sécurité, les aspects psychosociaux, l’embellissement de l’environnement de travail, l’hygiène au travail et l’ergonomie. Tout seul, c’est difficile de mettre en place un système qui réponde à tous ces critères. « En dessous de 20 employés, le directeur peut être lui-même le conseiller. Pour les plus grandes entreprises, il doit y avoir au moins un conseiller interne », précise E. Boilan.
général. Or il existe des solutions, comme les bureaux assis-debout, qui permettent d’alterner les positions. Mathieu Versée, médecin du travail pour spmt arista, conseille pour sa part de bouger: « Allez voir un collègue pour discuter d’un problème au lieu de lui envoyer une dizaine d’e-mails. Il est conseillé d’interrompre les longues réunions et formations ou d’équiper les salles
de réunion et de formation de sièges de bureau ergonomiques pivotants. »
peuvent aussi contribuer à diminuer les troubles dus à la rédaction sur clavier de longs rapports.
Selon lui, on devrait idéalement téléphoner debout, notamment à l’aide d’appareils sans fil. Certaines entreprises utilisent des logiciels de pause qui interrompent automatiquement le travail administratif durant de courtes périodes et proposent des exercices physiques à l’écran. Les technologies de reconnaissance vocale
Outre la position de travail, il faut également penser à l’aménagement des espaces. Pour réduire les bruits extérieurs, on peut par exemple installer des absorbeurs de son dans une salle de réunion aux portes vitrées. « Grâce à de la moquette au sol et du feutre au plafond, on évite l’effet aquarium et l’écho qui peuvent provoquer un mal de tête », explique E. Boilan.
Les employeurs ne sont pas forcément au courant qu’il existe le code du bien-être au travail. — EMMANUELLE BOILAN
Il est également possible de faire appel à des services externes de prévention et de protection au travail. Le dirigeant d’entreprise doit alors payer une cotisation annuelle pour chacun de ses travailleurs. Cette cotisation peut par exemple comprendre le suivi par un médecin du travail, les conseils d’ergonome, d’hygiéniste du travail, d’ingénieur sécurité… Lutte contre le burn out, plan d’évacuation en cas d’incendie, adaptation de l’environnement de travail… les domaines concernés sont variés. Dans bon nombre d’entreprises, les employés restent par exemple assis trop longtemps, ce qui risque de provoquer des douleurs lombaires et d’affecter la santé en
Création d’un textile connecté portable avec plusieurs capteurs intégrés mesurant en continu les paramètres vitaux, qui soit confortable pour les patients hospitalisés et compatible avec l’infrastructure informatique des différents hôpitaux de l’EMR. Ce projet Interreg V-A EMR de 3 ans est financé à 4,6M€ par les fonds Interreg EMR - FEDER, la Wallonie, les provinces du Limbourg belge et néerlandais, et tous les partenaires. L’Union Européenne investit dans votre avenir
La qualité de l’air joue également un rôle essentiel pour le bien-être du travailleur. Selon la conseillère en prévention, il faut éviter un air trop sec ou trop humide, le taux d’humidité idéal étant de 40 à 60 %. Le choix de la peinture doit être pris en compte: « Il faut faire attention aux composants des matériaux. Les émissions en composés organiques volatils (COV) que l’on retrouve dans l’air peuvent s’avérer dangereuses pour la santé. Regardez l’étiquette avant de choisir votre peinture. » Quand l’employeur souhaite concevoir de nouveaux espaces de bureaux, il va consulter un bureau d’études, un architecte, mais il ne pense pas systématiquement à intégrer des conseillers en prévention dans ce groupe de travail, ce qui peut avoir de sérieuses conséquences, avertit E. Boilan: « Le conseiller en prévention arrive souvent trop tard. Tout a déjà été construit et on remarque par exemple que la ventilation n’est pas adéquate, la lumière mal placée. Après, des corrections sont nécessaires, ce qui devient très compliqué à faire. » TEXTE AUBRY TOURIEL
#FOKUSSOINSETSANTE
STRESS SOULIGNÉ
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Rhodiola, Ashwagandha, Eleuthérocoque… Ce trio de choc de plantes médicinales ancestrales a des propriétés reconnues pour libérer l’homme et la femme du stress et de ses effets. On vous présente les super-héros.
P
par l’Institut suédois de recherches et développement des plantes médicinales. Celui-ci en a validé les effets adaptogènes: neuroprotecteur, cardioprotecteur, anti-fatigue, anxyolitique et boosteur de concentration.
artout, le stress ronge la vie moderne des êtres humains. Celle des hommes lancés dans leur carrière professionnelle où il faut absolument « assurer » tout en assumant ses nombreuses responsabilités privées. Celles des femmes actives, souvent écartelées entre vie professionnelle et gestion du cocon familial, éducation des enfants et envie de s’affirmer superwomen en tout. Le stress n’est jamais loin, il guette en permanence et produit ses effets durables… Stop! Il faut réagir. Mais pas n’importe comment. Il y a bien sûr les méthodes de relaxation physiques ou les diverses médications anti-stress qui soulagent. Mais sans redonner énergie, équilibre, moral et joie de vivre… Pour y arriver sans calmants ou stimulants, on peut compter sur les bienfaits de la nature.
L’Eleuthérocoque, surnommée le ginseng de Sibérie, dispense ses bienfaits depuis 4000 ans dans l’est européen. Les études scientifiques ont validé son action bénéfique sur l’amélioration des défenses immunitaires et sur la résistance à la fatigue. Quand à sa majesté l’Ashwagandha, elle fortifie autant qu’elle apaise, elle améliore la résistance au stress, et maintient en permanence à niveau les capacités physiques et mentales de son utilisateur. Les qualités de ce « ginseng indien » ont été confirmées par des études animales et cliniques.
Des extraits de trois racines de plantes médicinales – la Rhodiola, l’Eleuthérocoque et l’Ashwagandha peuvent agir comme stabilisateurs de l’équilibre de l’organisme. Ensemble, ils enrayent, sans entraîner d’effets secondaires ou d’accoutumance, la spirale négative déclenchée par le(s) stress, tant physique que psychique. Mais comment? Grâce aux propriétés de ces trois plantes. Elles peuvent, en effet, être qualifiées d’« adaptogènes », c’est-à-dire qu’elles ont le potentiel d’augmenter la capacité du corps à s’adapter aux différents stress, quelle qu’en soit leur origine. A chaque mal, sa racine pour les combattre. Présentation du trio de choc. La Rhodiola est une plante vivace des montagnes de l’extrême nord de l’Europe. Cette « Racine d’or », comme on la surnomme, est précédée d’une double et flatteuse réputation millénaire. Celle d’augmenter la performance physique (les Vikings l’utilisaient), de réduire la fatigue, tout en optimisant les fonctions mentales, la concentration et de produire un impact positif sur l’humeur. Les extraits de racines de Rhodiola ont été testés scientifiquement
©TIM GOUW
Combattre le stress par les racines
Le stress ronge la vie moderne des êtres humains.
A trois, ces racines médicinales forment une solution efficace pour combattre le stress et permettre de se ressourcer de façon bio. Cousines, mais jusqu’ici utilisées séparément depuis des millénaires, elles peuvent unir leurs propriétés certifiées. Ensemble, elles donnent le coup de pouce naturel et indispensable pour renforcer les mécanismes défaillants et atténuent les réactions excessives voire nocives de l’organisme face aux stress. Pour chaque femme ou homme, la consommation de ces plantes permet de bloquer un engrenage pernicieux alimenté par les angoisses et les tensions qui bouffent nos vies. Sous forme de complément alimentaire, elles deviennent un stabilisateur de l’équilibre de l’organisme et permettent un retour à la normale, première étape pour puiser la force de réagir positivement. Plus serein, plus zen, on a plus d’énergie pour retrouver harmonie, sourire, joie de vivre, sommeil et efficacité pour bien fonctionner. Pour soi et pour les autres. C’est la clé pour redevenir zen. TEXTE DAVID HAINAUT
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PANEL D’EXPERTS TECHNOLOGIE
FOKUS-WALLONIE.BE
Les soins de santé entre humain et technologies Les nouveautés technologiques impactent aussi le secteur des soins de santé. Du personnel médical aux patients, digitalisation et high tech améliorent confort et sécurité en hôpital et maison de repos. Avec des plus et des moins? Réponses de nos trois experts.
PIERRE DELFOSSE. Chirurgien orthopédiste
STEVE DOYEN. Directeur de la résidence de repos Le Christalain
ANNICK PIERRARD. Coordinatrice du projet wearIT4health de l’université de Liège (ULiège)
Quel est l’apport des nouveautés technologiques dans votre métier? « La numérisation a fort amélioré l’imagerie médicale. Les scanners 3D offrent une qualité de visualisation incroyable. De nouvelles technologies facilitent les interventions surtout en chirurgie endovasculaire portant sur les vaisseaux, le cœur, le placement de stents ou de valves avec l’aide de cathéters miniaturisés. Les opérations sont devenues moins invasives et plus rapides. L’évolution de l’ancillaire – instrument pour calculer angles et/ou distances – ainsi que des prothèses ont aussi amélioré mon confort de travail. Les nouvelles technologies sont, elles, un plus pour croiser des données, établir un dossier unique par patient avec les détails de sa vie médicale, comme les protocoles de soins suivis en milieu hospitalier. Utile mais pas révolutionnaire. »
« Avec ma sœur, infirmière en chef, je dirige notre maison de repos de 132 résidents et 80 employés fixes. Pour pousser la machine au top, j’ai fort investi dans les nouvelles technologies, des outils extraordinaires de gestion globale, de réactivité efficace dans les soins prodigués aux résidents et aussi de preuve précise du travail fourni. Le personnel doit badger dès qu’il entreprend une action pour un résident et décrire via une tablette ce qu’il a fait. Cela permet une traçabilité et un historique de tout: l’heure d’appel du résident avec son boîtier multifonction, son temps d’attente, qui est venu, combien de temps, pour faire quoi. Pour le patient, la prise en charge est améliorée en temps réel. »
« Notre projet fusionne de petites nouveautés technologiques pour créer un nouveau monitoring portable pour les gens hospitalisés. Après avoir étudié la voie de vêtements intelligents, on s’oriente maintenant plus vers un patch, petit, simple et facile à mettre et à enlever au patient. Sa valeur ajoutée innovante est sa capacité inédite à relever les data de minimum 5 paramètres vitaux, sans fil et en continu. Autre plus du patch intelligent, il va redonner liberté et autonomie de mouvements au patient avec la garantie de rester monitoré. À part les cas admis aux urgences et/ou placés en soins intensifs sous suivi « classique », tout autre hospitalisé serait équipé de ce patch plus confortable que l’appareillage habituel. »
Quel défi rencontrez-vous dans la personnalisation des soins de santé? Les nouvelles technologies peuvent-elles être une solution? « Pas la panacée en tout cas. Elles améliorent gestion et partage des données réunies bientôt en un seul dossier à vie par personne. Cela rationnalise la prise en charge du patient et évite des erreurs ou des examens inutiles. Le digital peut être un facilitateur pour être plus rapide, plus précis et plus sûr en diagnostic ou en intervention. C’est un plus dans certaines chirurgies. Il atténue douleur et stress et augmente le confort et concourt à une plus grande rapidité de récupération postopératoire. Mais en matière de convalescence, dans mon domaine, l’avancée n’a rien de technologique. On a simplement appris que qualité et rapidité d’une revalidation dépendent d’une remise en mouvement rapide du patient et pas d’une immobilité de plusieurs jours comme avant. »
« Le vrai défi est de trouver ce juste milieu entre l’apport technologique qui booste l’efficience et la préservation du rapport humain indispensable. Le dossier de chaque résident, accessible à tous les intervenants, est actualisé en permanence pour des soins vraiment adaptés. Nous utilisons les technologies des sociétés Care Solutions et Televic qui connectent et intègrent toutes les activités de notre métier. Domotique, téléphonie, organisation et personnalisation des soins, sécurité… Tout en veillant à s’adapter à chaque résident. Chacun a son rythme, ses humeurs. Chaque matin, entre 7 et 10h, on les fait se lever, déjeuner, se laver mais on ne chronomètre pas. Le soin thérapeutique doit rester humain. Poser un pansement, ce n’est jamais un robot qui le fera. »
« Notre solution patch va aider le personnel infirmier à mieux se concentrer sur le bien-être du patient plutôt que de mesurer plusieurs fois par jour tous ces paramètres. Ce qui prends du temps, à faire et puis à encoder. Les soignants libérés de ces tâches, notre solution relève le défi crucial d’une personnalisation accrue des soins de santé. En effet, les visites des infirmières aux patients ne vont pas diminuer, c’est la teneur des soins donnés qui va évoluer. Ainsi que la qualité de relation avec le patient. L’aide-soignante pourra s’intéresser davantage à chacun et à son ressenti, se concentrer sur l’humain plus que sur le recueil de data. »
Quelle est l’attitude du patient par rapport aux avancées technologiques? « Internet est passé par là. Il me dit parfois ce que je dois faire! La diminution des tailles de cicatrice… il adore. On lui enlève son hernie discale au laser, il est content! Car le laser est perçu comme moderne et inoffensif. Il aime tout ce qui est nouveau car il pense que toute nouvelle avancée est synonyme de progrès et de meilleurs soins. Seul hic: toute nouveauté a besoin d’une décennie pour faire ses preuves. Et cette période comporte aussi des risques. Pour moi, chirurgien orthopédiste, la prochaine révolution ce seront les cellules souches qui devraient pouvoir régénérer les cellules cartilagineuses des articulations au fur et à mesure qu’elles s’abîment. En cas de succès, adieu prothèses de hanches ou de genoux! »
« Il commence à se familiariser. De plus en plus nous demandent des codes wifi pour accéder à Internet. Beaucoup communiquent avec leur famille à l’étranger par Skype. Ils se sentent aussi “connectés” au personnel soignant, à leur médecin, à leur famille. Grâce à leur boîtier de commande personnalisée, ils contrôlent beaucoup de choses. Et ils intègrent bien la traçabilité de tout ce qui se passe dans leur vie en maison de repos. Cela les rassure. Ils sentent que le digital permet un suivi plus rapide, réactif et personnalisé ainsi qu’une meilleure gestion d’ensemble. Avec à la clé, un contact physique et empathique et le confort tant des patients que des aides-soignants par la technologie. »
« Notre board médical, qui encadre le projet, rapporte que l’idée d’être monitoré en continu rassure beaucoup de patients, également assurés que leurs données ne seront jamais perdues. Les dimensions autonomie et confort sont aussi positivement accueillies car l’hôpital n’est jamais une expérience très agréable. L’arrivée du patch connecté est donc saluée, pour peu qu’il ne remplace pas les contacts humains. Enfin, un patch c’est moins impressionnant qu’une batterie d’appareils. D’abord testé en hôpital, le but est d’étendre son usage pour de la télémédecine, des suivis à domicile, en maisons de repos ou dans des services pour enfants et prématurés. Là, ses atouts de confort, d’hygiène, de portabilité et sa taille mini prendraient tout leur sens. »
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CHRONIQUE SERGE PAMPFER
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L’innovation médicale est chère mais la vie n’a pas de prix Malgré les tentatives et les promesses de raccourcir le temps et le coût du développement d’un nouveau médicament, la progression de l’invention scientifique jusqu’à l’innovation médicale reste extrêmement fastidieuse.
Ce cycle de développement est pourtant connu, depuis tellement longtemps, que son processus paraît immuable: après une phase de recherche fondamentale, l’idée ou la découverte doivent être testées dans des modèles expérimentaux au stade préclinique, soit en amont des tests chez l’humain. Ensuite viennent les essais cliniques sur un petit groupe de volontaires sains et ensuite sur des patients en nombre grandissant, pour les deuxièmes et troisièmes phases. Ce qui n’est alors qu’une hypothèse d’innovation potentielle se confronte ainsi aux exigences de sécurité et d’efficacité des autorités réglementaires. Impossible, en effet, d’autoriser la mise sur le marché d’un nouveau traitement qui ferait plus de mal que de bien ou qui ne serait pas supérieur aux solutions existantes!
L’importance des résultats est donc primordiale… C’est également sur base de ces derniers que se négocieront les scénarios de prescription et de remboursement par les systèmes de soins de santé. Les chiffres associés à ce cycle sont impressionnants: de 13 à 18 ans de développement pour un investissement de 150 à 950 millions de dollars!
Pour le chercheur et l’entrepreneur, l’époque actuelle offre une multitude d’opportunités.
Le mérite de cette longue procédure est que ses différentes phases correspondent à des tranches de financement, et à des sauts de valeur économique, qui sont connus avec une certaine précision. Différentes classes d’investisseurs, comme les fonds d’amorçage, les business angels, les invests et les capitaux-risqueurs peuvent ainsi aisément se positionner le long de la chaîne de valeur dans une séquence qui correspond à leurs moyens financiers et à leurs attentes de plus-value respectives. L’importance des subsides publics, non dilutifs, en début de cycle est d’ailleurs, à ce point de vue, considérable. Aussi, les montants significatifs des acquisitions de plusieurs entreprises biotech belges démontrent à quel point l’innovation médicale est valorisée dans le monde économique… Mais, n’est-ce pas logique, lorsque l’on se rappelle que la vie, la santé et le bien-être n’ont pas de prix? TEXTE SERGE PAMPFER, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE WBC, L’INCUBATEUR WALLON EN INNOVATION DE LA SANTÉ
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our le chercheur et l’entrepreneur, l’époque actuelle offre une multitude d’opportunités pour transformer les nouvelles technologies et découvertes en approches innovantes afin de pouvoir s’attaquer aux maladies les plus récalcitrantes. En revanche, pour le médecin et le patient, la distance entre l’annonce d’une piste d’intervention « inédite » et son intégration effective est si grande, qu’elle reste encore aléatoire, voire illusoire, dans la pratique médicale. C’est un fait, l’adaptation au cycle d’émergence de l’innovation médicale continue de nécessiter des investissements faramineux en temps et en argent.
ADVERTORIAL
« Grâce aux donateurs du Fonds Erasme, une seconde salle d’angiographie à l’Hôpital académique Erasme permettra de sauver plus de vies et fera progresser la recherche. » Le Fonds Erasme favorise le développement de la recherche et les avancées médicales au bénéfice des patients à l’Hôpital académique Erasme.
Chaque jour, en Belgique, 52 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Potentiellement mortel, l’AVC peut aussi entrainer de lourdes séquelles physiques et/ou neurologiques. Dans 80 % des cas, l’AVC est dû à l’occlusion d’une artère par un caillot; on parle alors de thrombose cérébrale ou d’AVC ischémique. Dans 20% des cas il s’agit d’une hémorragie, la rupture d’un vaisseau dont une des causes principales est la « rupture d’anévrisme ». Dans tous les cas, les patients doivent être pris en charge au plus vite dans des centres spécialisés. Qu’est-ce qu’une angiographie ? Pour ce faire, le Service de Neuroradiologie Interventionnelle de l’Hôpital Erasme dispose d’une salle d’angiographie. Cet appareil d’imagerie permet de visualiser les vaisseaux sanguins et d’éventuelles anomalies. Outre les mises au point diagnostiques, l’angiographie peut aussi être thérapeutique puisqu’elle aide le médecin à retirer le caillot lors d’un AVC ischémique ou à occlure une malformation, comme un anévrisme, qui a déjà saigné ou qui risque de saigner. Pourquoi une seconde salle d’angiographie ? La salle d’angiographie tourne à plein régime et les patients sont de plus en plus nombreux… « Une seconde salle d’angiographie à l’Hôpital académique Erasme permettra de sauver plus de vies et fera progresser la recherche» précise le Professeur Boris Lubicz . Raison pour laquelle le Fonds Erasme souhaite financer la mise en place d’une seconde salle.
Professeur Boris Lubicz, Chef du service de Neuroradiologie Interventionnelle - NRI
Grâce au soutien de ses donateurs, le Fonds Erasme souhaite financer une seconde salle d’angiographie à l’Hôpital académique Erasme. Vous aussi, encouragez ce projet en versant un don sur le compte : ULB-FONDS ERASME BE45 6760 9022 2389 — Communication : Soutien AVC
Pour la recherche et l’enseignement La seconde salle d’angiographie confortera également la culture de recherche, stimulée par le Fonds Erasme et très poussée dans le Service de NRI. Ces 15 dernières années, l’équipe du Professeur Lubicz a mené et publié de nombreuses études, notamment sur les anévrismes. « C’est aussi pour cette raison que de nombreux médecins belges et étrangers viennent se former ou se spécialiser chez nous ! », se réjouit-il. « La seconde salle va nous permettre de faire encore plus de recherche et de former encore plus de spécialistes en NRI. » Bref, ce nouvel équipement, financé grâce aux mécènes du Fonds Erasme, contribuera à sauver davantage de vies et renforcera encore l’Hôpital académique Erasme dans ce domaine de pointe ! (1) 1 200 interventions diagnostiques et thérapeutiques sont effectuées chaque année à l’Hôpital académique Erasme.
Contact et plus d’infos sur www.fondserasme.org
ADVERTORIAL
La moule néo-zélandaise Perna Canaliculus fait de nouveau parler d’elle L’utilisation thérapeutique du PCSO 524™, un extrait lipidique issu de la moule néo-zélandaise aux orles verts, Perna Canaliculus, a fait l’objet de 3 nouvelles publications cette année. Les effets de l’administration de ce complément alimentaire ont été étudiés dans 3 pathologies à composante inflammatoire: l’arthrose, l’asthme et les douleurs musculaires de récupération chez le sportif. Asthme : moins de recours à un bronchodilatateur Mickleborough et coll.(2) ont étudié dans une étude randomisée crossover, l’effet d’un L’extrait lipidique PCSO 524™ est composé de nombreux acides gras libres dont 4 insaturés régime alimentaire enrichi par PCSO-524™ (400 mg par jour) durant 3 semaines chez 20 oméga-3 (PUFA’s) : la DHA et l’EPA, que l’on retrouve également dans les huiles de poisson sujets asthmatiques. Suite à une bronchoconstriction induite par hyperapnée, la chute de la ou de krill, mais aussi et surtout l’OTA et l’ETA, deux acides gras oméga-3 particuliers à cet fonction pulmonaire et la concentration en marqueurs inflammatoires ainsi que l’utilisation extrait lipidique et présentant une grande analogie structurelle avec l’acide arachidonique. de traitements de secours et les symptômes de l’asthme ont été mesurés. Lors de la Ce sont probablement ceux-ci qui confèrent au PCSO 524™ des propriétés anti-inflammatoires complémentation en PCSO-524™, on constate une moindre (p < 0.05) chute du volume expiré et constatées dans les populations Maoris qui vivent en bord de mer et qui souffrent moins de concentrations des marqueurs inflammatoires. Les symptômes de l’asthme et le recours à une rhumatismes inflammatoires et d’asthme que les populations de référence vivant à l’intérieur médication dite de secours sont moindres avec le PCSO-524™. des terres. Diverses études cliniques avaient démontré les propriétés particulières du PCSO-524™ dans l’arthrose : diminution de la douleur et bonne tolérance avec des effets plus puissants que ceux des huiles de poisson. L’étude publiée par Zawadzki et coll.(1) dans Marine Drugs en juin 2013, concerne 50 patients souffrant de coxarthrose et/ou de gonarthrose. Dès 4 semaines de traitement, les patients traités avec l’extrait PCSO-524™ (400 mg par jour) ont montré une amélioration statistiquement significative de la douleur et de leur qualité de vie quotidienne (p = 0.05) par rapport aux patients traités avec une huile de poisson. L’utilisation analgésique de paracétamol était moindre dans le groupe PCSO-524™ que dans le groupe contrôle.
Chez le sportif, l’équipe de K Baum(3) a étudié l’effet de la prise de PCSO-524™ versus placebo, durant 11 semaines avant un jogging de 30 km, sur les douleurs musculaires d’apparition retardée (DOMS). Dans le PCSO-524™, on constate moins (p < 0.05) de douleurs musculaires dans les 48 heures post-jogging. Cet effet est plus marqué chez les personnes moins entraînées. Dr S.Audali (1) Perna Canaliculus lipid complex a démontré un soulagement de la douleur chez les patients arthrosiques M.Zawadski et al., MarineDrugs 2013 1920-1935 (2) PCSO-524 atténue la bronchoconstriction induite par l’hyperapnée dans l’asthme. T.D. Mickleborough et al., Respiratory Medicine 2013
Dans une seconde phase de l’étude, les patients initialement traités par huile de poisson ont switché vers le PCSO-524™ et des résultats similaires furent constatés : diminution de la douleur, meilleure tolérance, meilleure qualité de vie qu’avec une supplémentation des oméga-3 d’huile de poisson.
(3) Marine la supplémentation alimentaire en huile réduit les douleurs musculaires après une course de 30 km . K.Baum et al., Journal of sports Medicine 2013,4 : 109-115
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Bayer
Science for a better Life Bayer est une entreprise active dans les sciences de la vie: nos moteurs sont la science et l‘innovation. Nous cherchons donc des solutions et développons des produits qui améliorent la vie des êtres humains, des animaux et des plantes et ce, dans le monde entier.
Nous avons à cœur de relever les nombreux défis de demain, ce qu‘exprime d‘ailleurs aussi notre slogan «Bayer: Science for a better Life». La population mondiale croissante exige des approvisionnements alimentaires adéquats et sûrs. En même temps, le vieillisssement de la population augmente le besoin de médicaments innovants et toujours plus efficaces. En tant qu‘acteur mondial dans les domaines de la santé et de l‘agriculture, Bayer mobilise les talents d‘innovation de ses collaborateurs. Parce que nous croyons que notre mentalité de pionnier et plus de 150 ans d‘expérience peuvent faire la différence pour un monde meilleur.
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