C E D O S SI ER E S T P U BL I É PAR S M AR T M ED I A E T N'EN G A G E PA S L A R E SP O N S ABI L I T É D E S ÉD I T EU R S N I D E L A R ÉD A C T I O N D U V I F / L'E X PR E S S
ÉVOLUER ET S'ADAPTER
DÉC 2017
STEVEN LAUREYS Déclarons la guerre à la maladie
ETIENNE WÉRY Un patient de plus en plus impatient?
Phytothérapie Médecine de modération
Environnement de travail Une importance croissante
THIERRY MARTIN
« Après 6 mois de traitement, une personne séropositive pourra faire l’amour sans préservatif »
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APPLICATIONS DIAGNOSTIQUES & THÉRAPEUTIQUES DES ISOTOPES Fabrication Matière Nucléaire
Irradiation
Processing IPA (Ingredient Pharmaceutique Actif)
Processing médicament
Préparation du médicament
Cible
Injection au patient HÔPITAL
Réaction atomique: activation, fission, capture
Processing: séparation des marqueurs et purification ▶ radionucléides
Fabricant de générateur et/ou de doses injectables ▶ radiopharmaceutiques
Reconstitution, marquage (le radionucléide est associé à une molécule vectrice ayant un tropisme particulier pour un organe, une fonction physiologique ou une pathologie)
Examen diagnostique ou prise en charge thérapeutique du patient
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ÉDITO STEVEN LAUREYS
FOKUS-WALLONIE.BE
Super Wallons, déclarons la guerre à la maladie
Bonne Lecture
Morgane Lengele Project Manager
ÉQUIPE
La matière première de la Wallonie, c'est sa matière grise. Notre meilleur investissement est celui de l'enseignement et de la recherche. Si nous n’investissons pas dans l'avancée scientifique et l'innovation technologique nous risquons un retour au Moyen Âge.
Country Manager: Ruben Lancksweerdt
TEXTE PROF DR STEVEN LAUREYS, DIRECTEUR DE RECHERCHE FNRS, GIGA CONSCIOUSNESS & COMA SCIENCE GROUP, CHU & U LIÈGE
Rédacteur en chef: Astrid Goossens
vaccin, notre assurance-vie pour une meilleure qualité de vie en Wallonie, c'est investir dans la recherche biomédicale et dans les brillants cerveaux de nos super chercheurs, les super Wallons. VIVE LA WALLIFORNIE! Terre d'accueil
D
e plus, pour la recherche biomédicale nous sommes tous concernés, nous sommes tous des patients, potentiels ou réels. Une chose est sûre, tôt ou tard nous serons, chacun de nous, malade, ou nous l'avons déjà été, ou nous le sommes en ce moment. J'INVITE DONC LA Wallonie à déclarer
la guerre à la maladie. Aux armes, citoyens! Formez vos bataillons! Marchons, marchons! Investissons, investissons sans modération! Notre meilleur médicament, notre meilleur
de l'innovation. Terre ardente de la science biomédicale. Stimuler la recherche et le développement, c'est automatiquement stimuler l'économie wallonne. Pour un euro investi, plusieurs euros reviendront. Stimulons la synergie et l'interaction win-win entre universités, hôpitaux universitaires et industries pharmaceutiques ou autres. Ne séparons pas la science en recherche fondamentale et appliquée. La réalité du terrain nous montre que l'une va rarement sans l'autre et leurs frontières sont souvent vagues, variables et fictives. La science est une méthode
qui permet de vaincre les ténèbres par la connaissance. Il n'y a qu'une science, celle qui éclaire, celle qui
J'invite la Wallonie à déclarer la guerre à la maladie nous permet d'avancer, de résoudre nos problèmes et nos défis, actuels et futurs. Les retombées commerciales de cette recherche scientifique sont rarement exactement chiffrables ou prédictibles, mais encore plus rarement absentes. « L'IMAGINATION DÉCIDE DE tout »,
disait déjà le scientifique Blaise Pascal au siècle des Lumières. Stimulons l'imagination.
Ne paralysons pas la créativité du chercheur par des paperasses et lourdeurs administratives. Laissons aux chercheurs le temps de chercher! Vive une Wallifornie où c'est l'imagination qui décide de tout, et pas la bureaucratie qui décide de tout.
Équipe éditoriale:
INCITONS NOS JEUNES super Wallons à
Baïdy Ly
accueillir le monde et à le découvrir. Assurons un meilleur apprentissage des langues dès le plus jeune âge. Au carrefour de l'Europe, un Wallon qui parle néerlandais, ou allemand ou évidement l'anglais, le langage de la science, ne risque pas de devenir chômeur, il sera super Wallon!
Impression:
Bastien Craninx Aubry Touriel Photo en couverture: Jehanne Moll Layout:
Roularta Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Anvers Tel +32 3 289 19 40 meerinfo@smartmediaagency.be
STIMULONS DONC LA science.
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À PROPOS DE SMART MEDIA Smart Media est un acteur de renom en matière de content marketing et
CONTENU
de native advertising. Nos campagnes paraissent sous forme numérique mais
04 La phytothérapie: une médecine douce avec modération
également en format print dans les 06 Comment travailler dans un environnement sain? 08 Interview: Thierry Martin
04
06
Chronique: Etienne Wéry
le sujet, des médias créatifs: ce sont nos ingrédients pour vous assurer une visibilité percutante auprès de votre
12 La médecine a de beaux jours devant elle en Belgique 14
journaux majeurs. Une priorité mise sur
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FOCUS PHYTOTHÉRAPIE
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La phytothérapie: une médecine douce avec modération La Belgique est réputée pour son rôle de pionnier dans la légalisation des compléments alimentaires issus de la phytothérapie. Mais cette médecine douce à base de plantes n'a-t-elle vraiment que des aspects positifs? Comment fonctionne-t-elle? Explication. TEXTE BASTIEN CRANINX
I
l est loin le temps où seuls vos grands-parents ressortaient leurs vieilles recettes médicinales pour vous aider à soigner un rhume, des douleurs à l'estomac ou encore des problèmes d'insomnie. Depuis quelques années, une médecine douce à base de plantes ne cesse de faire des adeptes aux quatre coins du monde: la phytothérapie. Que ce soit sous forme de tisanes, de sachets, de gélules ou de liquides, cette méthode a le vent en poupe. Et pour cause, elle donne l'impression de n'exister qu'à travers des éléments 100 % naturels: feuilles, fruits, fleurs ou racines de plantes. En Belgique c'est depuis plus d'une vingtaine d'années que ce type de médication est reconnue par les autorités. « Nous avons d'ailleurs été les pionniers en Europe en termes de légalisation de ces compléments alimentaires », expliquait en août dernier, Michel Horn, vice-président de Naredi (fédération du secteur des compléments alimentaires, ndlr.). « Le consommateur dispose ainsi depuis longtemps d'une garantie de produits sérieux et crédibles ».
Ortis. « Les plantes détiennent en fait des clés capables d'agir sur certaines serrures de notre organisme ». Les principes actifs de la rhubarbe officinale, par exemple, enverront un signal de contraction des muscles intestinaux pour favoriser notre transit. On ne parle donc pas de médicaments lors-
qu'on évoque ces compléments alimentaires et il ne faut surtout pas les considérer comme tels: « la médecine classique reste indispensable pour les pathologies plus graves ou quand il y a urgence », estime encore Julien Masset. Cela étant, le docteur en biochimie assure qu'ils représentent une alter-
native intéressante pour soulager des symptômes d'intensité plus modérée. Si les médicaments sont généralement composés d'une seule molécule, les plantes, elles, représentent un ensemble de substances qui travaillent en synergie. Cette addition est à l'origine de leurs nombreuses propriétés.
MAIS QU'ENTEND-ON EXACTEMENT
par phytothérapie? Abandonnez d'emblée vos croyances de potions miraculeuses. « Le mode d'action de ces plantes est qualifié de mécanisme “modèle clé-serrure” », illustre Julien Masset, docteur en biochimie des laboratoires
Les plantes détiennent des clés capables d'agir sur certaines serrures de notre organisme - JULIEN MASSET
Le Reishi, le Cordyceps ou l'Agaricus Royale sont autant d'espèces de champignons qui sont tenues en haute estime dans la pharmacopée asiatique.
Riches en molécules bio-actives, ces champignons sont riches en polysaccharides particuliers que nous ne retrouvons plus dans notre alimentation.
Considérés là-bas comme des toniques agissant sur le corps et l'esprit, une sagesse millénaire permet de déterminer quelles espèces privilégier en vue de renforcer son système immunitaire, prévenir les problèmes intestinaux ou traiter les fatigues chroniques et autres états de stress.
Reishi Neo a développé dix références intégrant des extraits purs de champignons biologiques complétés par d'autres plantes issus de la phytothérapie.
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POURTANT LES DÉRIVES peuvent très vite apparaître. Faut-il le rappeler, les compléments alimentaires ne s'achètent pas uniquement en pharmacie. Ils trouvent aussi leur place dans les rayons de nos grandes surfaces. Leur mise en circulation demande effectivement moins d'exigence que celle des médicaments. Même si, l'AFSCA assure que 99 % des compléments alimentaires contrôlés sur le sol belge sont conformes à ses exigences – qualité et hygiène –, elle ne prend pas en compte les produits directement achetés sur Internet. De plus, le bon dosage et l'absence de toxicité dans ces compléments ne garantit aucunement une automédication sans danger. « Certaines plantes peuvent par exemple diminuer la coagulation sanguine », explique Julien Masset. Une prise simultanée de médicaments, pourrait ainsi provoquer des effets secondaires assez indésirables – allergies, démangeaisons, inconforts... –, voire même graves dans certains cas, comme un empoisonnement. QUOI QU'IL EN soit, il serait dommage de se priver des vertus médicinales de plus de 30 000 produits reconnus et présents en Belgique. Le tout étant de ne pas en abuser et d'analyser ses besoins selon son état et son passif médical personnel. Rien ne vaut dès lors plus que l'avis judicieux d'un médecin ou d'un pharmacien.
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SOULIGNÉ BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL
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Comment travailler dans un environnement sain?
Chaque employeur doit respecter une panoplie de règles pour garantir le bien-être de ses travailleurs, ce qui n’est pas une mince affaire. Quelles règles doit-il suivre et comment doit-il s’y prendre?
LIVRAISON GRATUITE DE FRUITS Depuis 2012, la fourniture gratuite de fruits à des travailleurs comme en-cas est un avantage social déductible si la distribution est effectuée durant les heures de travail et sur le lieu de travail, et si les fruits sont consommés sur place. L’employeur peut ainsi en déduire le coût et il n’est pas imposable pour les travailleurs bénéficiaires. Plus aucune raison de ne pas manger sainement au travail!
TEXTE AUBRY TOURIEL
« L
es employeurs ne sont pas forcément au courant qu’il existe le code du bien-être au travail », lance Emmanuelle Boilan, conseillère en prévention, en sécurité et en hygiène du travail au Service externe de prévention et de protection au travail du CESI.
POURTANT, TOUT EMPLOYEUR doit se conformer à ce code afin de garantir la santé et la sécurité de ses travailleurs. Cette législation englobe plusieurs éléments dont la sécurité, les aspects psychosociaux, l’embellissement de l’environnement de travail, l’hygiène au travail et l’ergonomie.
médecin du travail, les conseils d’ergonomes, d’hygiénistes du travail, d’ingénieurs sécurité… LUTTE CONTRE LE burn out, plan d’évacuation en cas d’incendie, adaptation de l’environnement de travail… Les domaines concernés sont variés. Dans bon nombre d’entreprises, les employés restent par exemple assis trop longtemps, ce qui risque de provoquer des douleurs lombaires et d’affecter la santé en général. Or il existe des solutions, comme les bureaux assis-debout, qui permettent d’alterner les positions. MATHIEU VERSÉE, MÉDECIN du travail pour spmt
Allez voir un collègue pour discuter d’un problème au lieu de lui envoyer une dizaine d’e-mails
arista, conseille pour sa part de bouger: « Allez voir un collègue pour discuter d’un problème au lieu de lui envoyer une dizaine d’e-mails. Il est conseillé d’interrompre les longues réunions et formations ou d’équiper les salles de réunion et de formation de sièges de bureau ergonomiques pivotants. »
- MATHIEU VERSÉE
RÉGLEZ BIEN VOTRE FLEXI DESK Avant de commencer à travailler sur des flexi desks, ces bureaux vides où n’importe qui peut s’installer, il faut prendre la peine de bien régler son siège et son écran. Le côté supérieur de l’écran doit se situer à hauteur des yeux. L’angle optimal entre les bras et les avant-bras est de 90°. Assis, vos pieds doivent aussi être bien appuyés sur le sol et vos jambes doivent former un angle à 90°.
TOUT SEUL, C’EST difficile de mettre en place
un système qui réponde à tous ces critères. « En dessous de 20 employés, le directeur peut être lui-même le conseiller. Pour les plus grandes entreprises, il doit y avoir au moins un conseiller interne », précise E. Boilan.
SELON LUI, ON devrait idéalement téléphoner debout, notamment à l’aide d’appareils sans fil. Certaines entreprises utilisent des logiciels de pause qui interrompent automatiquement le travail administratif durant de courtes périodes et proposent des exercices physiques à l’écran. Les technologies de reconnaissance vocale peuvent aussi contribuer à diminuer les troubles dus à la rédaction sur clavier de longs rapports.
IL EST ÉGALEMENT possible de faire appel à
des services externes de prévention et de protection au travail. Le dirigeant d’entreprise doit alors payer une cotisation annuelle pour chacun de ses travailleurs. Cette cotisation peut par exemple comprendre le suivi par un
OUTRE LA POSITION de travail, il faut également penser à l’aménagement des espaces. Pour réduire les bruits extérieurs, on peut par exemple installer des absorbeurs de son dans une salle de réunion aux portes vitrées. « Grâce
à de la moquette au sol et du feutre au plafond, on évite l’effet aquarium et l’écho qui peuvent provoquer un mal de tête », explique E. Boilan. LA QUALITÉ DE l’air joue également un rôle
essentiel pour le bien-être du travailleur. Selon la conseillère en prévention, il faut éviter un air trop sec ou trop humide, le taux d’humidité idéal étant de 40 à 60 %. Le choix de la peinture doit être pris en compte: « Il faut faire attention aux composants des matériaux. Les émissions en composés organiques volatils (COV, ndlr.) que l’on retrouve dans l’air peuvent s’avérer dangereuses pour la santé. Regardez l’étiquette avant de choisir votre peinture. »
Les employeurs ne sont pas forcément au courant qu’il existe le code du bien-être au travail - EMMANUELLE BOILAN
QUAND L’EMPLOYEUR SOUHAITE concevoir de nouveaux espaces de bureaux, il va consulter un bureau d’études, un architecte, mais il ne pense pas systématiquement à intégrer des conseillers en prévention dans ce groupe de travail, ce qui peut avoir de sérieuses conséquences, avertit E. Boilan: « Le conseiller en prévention arrive souvent trop tard. Tout a déjà été construit et on remarque par exemple que la ventilation n’est pas adéquate, la lumière mal placée. Après, des corrections sont nécessaires, ce qui devient très compliqué à faire. »
ADVERTORIAL
FAITES PROGRESSER LA SCIENCE, PARTICIPEZ À UNE ÉTUDE CLINIQUE Vous souhaitez aider la science et bénéficier d’une compensation pour votre temps? Alors, la recherche clinique est certainement ce vers quoi vous devez vous tourner. Pfizer, l’une des plus grandes sociétés pharmaceutiques installées sur le sol belge, recherche des volontaires dans le but de tester de nouveaux médicaments et d’évaluer les effets secondaires potentiels, la sécurité et l’efficacité avant leur lancement sur le marché. C’est en prenant part à la Phase 1 de la recherche clinique que vous aiderez des millions de personnes à travers le monde. Des tests indispensables à l’avancée thérapeutique
plusieurs années (tests in vitro et in vivo), elle est parfaitement encadrée pour réduire les risques au maximum :
Les médicaments de demain ne peuvent pas voir le jour sans être testés au préalable sur des volontaires en bonne santé. Autant dire que le rôle du volontaire est crucial ! La Phase 1 de la recherche clinique correspond en effet au premier moment où un médicament est administré aux humains. Grâce à cette étude, les chercheurs sont en mesure d’évaluer les effets des différentes molécules sur le corps humain. C’est durant cette étape que plus de 60% de la notice de vos médicaments quotidiens sont déterminés.
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Ensemble, jour après jour, ils font ainsi progresser la recherche dans les neuroscienses, les vaccins, l’oncologie, les biosimilaires, mais également contre les maladies cardiovasculaires, les maladies rares ou encore les inflammations.
Des tests encadrés - dans un environnement contrôlé Avec plus de 25 ans d’expérience, Pfizer a déjà conduit pas moins de 503 études et encadré plus de 10.000 volontaires impliqués dans l’ensemble de ses recherches. Avec une confiance et une sérénité inégalée, leur équipe de 62 experts garantit votre bien être. Et ce, tout au long de l’essai clinique auquel vous prenez part. Cette Phase 1 est réalisée à l’intérieur même d’une unité de recherche clinique pendant une période protocolaire pouvant s’étendre de 3 jours à parfois plusieurs semaines. Si cette étude est la première à faire intervenir l’humain dans le processus de recherche, elle est loin d’être prise à la légère. Précédée par une longue période préclinique de
examen et suivi médical avant, pendant et après l’étude en question ; protocole et procédure rigoureuses et transparentes revues et approuvées par un comité d’éthique indépendant et l’Agence Fédérale des Médicaments ; administration d’une dose inférieure à la dose minimum administrée durant la période préclinique ; suivi, assistance et contrôle instantanés au sein de l’unité pendant toute la période protocolaire de test.
Des volontaires sains de plus de 18 ans Pfizer dispose déjà d’une base de données riche de plus 6000 volontaires actifs. Mais plus la solidarité est importante, plus les avancées thérapeutiques progressent. C’est pour cette raison que votre participation est essentielle. Que vous soyez étudiant, pensionné, personne active ou non, la recherche a besoin de vous. Si vous avez plus de 18 ans, que vous êtes en bonne santé et que vous êtes motivé, vous êtes certainement la personne que Pfizer recherche. Ils vous garantissent une expérience passionnante et une opportunité de faire de nouvelles rencontres. De plus, en les aidant à sauver des vies, vous bénéficiez d’avantages non négligeables : •
une compensation financière : le dédommagement financier que vous percevez est fonction de la durée et de l’inconfort de l’étude à laquelle vous participez (en moyenne, elle s’élève à 185€/24h) ;
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du temps : lorsque vous n’êtes pas occupé pour les besoins de l’étude, (électrocardiogramme, mesure de votre tension, prise de sang...), vous disposez d’un temps libre conséquent au sein de leur unité ; un espace de détente : durant votre séjour, profitez des nombreuses possibilités ludiques mises à votre disposition comme une connexion WiFi, un local informatique avec jeux, une télévision et des DVD, un cinéma, des jeux de société, un billard, un baby-foot, des livres, des journaux ou encore une salle d’étude.
Vous êtes intéressé ? Alors, l’Unité de Recherche Clinique de Pfizer vous invite à vous inscrire sur www.brusselscru. com ou à les contacter au numéro gratuit : 0800 131 38. En surfant sur leur site, vous pourrez prendre connaissance des différents programmes de recherche planifiés ainsi que des conditions de chacun : la période, la durée et les exigences spécifiques liées à l’étude. Avant de prendre part à l’étude, ils vérifieront votre profil médicale, si votre dossier est concluant et qu’ils ont des études qui correspondent à votre profil, vous serez invité à y participer. Ils fixeront un rendez-vous avec un professionnel de la santé en vue d’un entretien d’environ 2 heures où l’étude sera présentée en détail et où un examen médical complet sera réalisé («screening»). Il ne reste plus alors qu’à donner votre accord final pour débuter la grande aventure.
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INTERVIEW THIERRY MARTIN
FOKUS-WALLONIE.BE
« On dépiste près de 3 séropositifs par jour en Belgique » Depuis 15 ans, la Plate-Forme Prévention Sida réalise et diffuse des outils et des campagnes de prévention. Rencontre avec son directeur et fondateur, Thierry Martin, pour faire le point sur la situation en Belgique. TEXTE AUBRY TOURIEL
Quelles sont les statistiques à propos du sida en Belgique? « La situation reste inquiétante, même si ces quatre dernières années, on constate une diminution du nombre de cas atteints par le VIH. Les chiffres restent toutefois élevés: en 2016, on a dépisté 915 séropositifs, soit près de 3 personnes par jour. En 2012, c’était 1222. À titre de comparaison, en 1996, il y en avait 692. À côté de ça, les autres infections sexuellement transmissibles (IST), comme la gonorrhée, la chlamydia et la syphilis, sont en importante augmentation. Or, avoir une IST, c’est une porte d’entrée pour les autres IST dont le VIH. Cette hausse s’explique notamment par le fait qu’on n’incite plus à se dépister pour les autres IST. Plus on dépiste, plus on en trouve. Les publics prioritaires en termes de VIH sont les personnes originaires d’Afrique subsaharienne et la communauté masculine homosexuelle. En Belgique, environ 16 000 personnes étaient suivies médicalement dans des centres de référence sida en 2015. » Quelles sont les évolutions que vous constatez? « Le cas de dépistage tardif augmente, cette catégorie représente 35% des patients atteints du VIH. Il s’agit de personnes qui sont infectées, ne le savent pas et contaminent d’autres personnes si elles n’utilisent pas systématiquement
PHOTO JEHANNE MOLL
le préservatif. Si vous n’êtes pas traité, votre charge virale va être élevée, ce qui augmente le taux de transmission du virus. Grâce au traitement, on arrive à faire en sorte que la charge virale devienne indétectable. Les personnes vivant avec le VIH ne transmettent plus le virus, c’est une nouvelle très importante que le grand public ne connaît pas forcément. » Comment organisez-vous la prévention? « Nous sommes dans un nouveau modèle. Avant, le message principal était: « utiliser le préservatif ». Cela reste essentiel, mais le dépistage a gagné en importance. Si je sais que je suis séropositif, je vais me soigner. En prenant le traitement, la personne séropositive pourra faire l’amour sans préservatif. Les femmes séropositives pourront aussi avoir un enfant sans que ce dernier n’ait le virus. Mais à plusieurs conditions: savoir qu’on est séropositif, prendre correctement son traitement et attendre entre 3 et 6 mois de traitement avant que la charge virale ne devienne indétectable. La prévention, ça passe également par les circuits scolaires. En 2012, la circulaire sur l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) a été adoptée. Elle est un plus, mais n’est pas mise en place dans toutes les écoles. Souvent, cela dure seulement deux heures et le contenu n’est pas défini. Il y a des écoles qui le font depuis très
longtemps d’elles-mêmes, et c’est très bien, mais il y en a toujours d’autres qui refusent. Nous collaborons néanmoins avec les centres PMS et les plannings familiaux en leur fournissant notre expertise sur le VIH ainsi que des brochures et des outils ludiques. » Quels sont les mythes autour du sida? « Certains pensent que ça n’existe pas et disent: "C’est une création des entreprises pharmaceutiques pour se faire de l’argent sur notre dos." Quand on va sur le terrain, on nous dit parfois qu’on peut attraper le VIH par une piqûre de moustique. Il y a toujours des gens qui pensent qu’on peut attraper le VIH en buvant dans le verre d’une personne atteinte. D’où l’importance de rappeler aux jeunes générations comment le virus du VIH se transmet: le sang, le sperme, le liquide séminal, les sécrétions vaginales, le lait maternel.» Quelles sont les avancées en matière de traitement? « Imaginons qu’un jour je n’ai pas eu de rapports protégés, je peux prendre le lendemain un traitement d’urgence qui peut empêcher une éventuelle contamination. Cela s’appelle le traitement post-exposition. Il s’agit d’une trithérapie qu’il faut prendre pendant 1 mois, ça coûte 800 euros et c’est remboursé par la sécurité
THIERRY MARTIN INTERVIEW
#FOKUSSOINSETSANTÉ
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L’enjeu maintenant, c’est de réduire la comorbidité, le nombre de maladies que vous pouvez attraper en vieillissant
SE DÉPISTER SOI-MÊME sociale. Ce n’est pas réservé à tout le monde, le médecin va établir une analyse des risques. Il existe également le traitement préexposition: ce traitement est destiné aux personnes séronégatives. Elles vont prendre un traitement pour empêcher qu’elles soient infectées. Il y a 3-4 ans, on se demandait un peu ce que c’était, on se disait qu’il fallait de toute façon mieux utiliser le préservatif. Maintenant, on se rend compte d’après les statistiques que ça marche. Au niveau budgétaire, c’est aussi efficace. Il y a des gens qui n’utilisent pas le préservatif et ont de multiples relations à risque. S’ils prennent ce traitement, ils ne devront ainsi pas prendre de traitements à vie. Depuis le 1er juin, c’est remboursé. La Belgique est l’un des rares pays européens à le faire. Ça coûte cher aussi: entre 500 et 800 euros. Ce type de traitement est également réservé aux personnes à haut risque. Ça vous protège contre le VIH, mais pas contre les autres IST. »
Il existe dorénavant des traitements pré-exposition
Quels sont les enjeux pour l’avenir? « Les traitements génériques vont arriver sur le marché l’année prochaine. Les coûts du traitement vont donc diminuer. Les entreprises pharmaceutiques essaient de modifier leur traitement en proposant tout le temps des nouveaux pour être efficaces. Jusqu’en 1995, les séropositifs
En une minute, vous pouvez savoir si vous êtes atteint ou pas du virus VIH grâce à un autotest. Le test sanguin reste le meilleur moyen et le plus rapide avec 6 semaines de délai, contre 3 mois pour les autotests. Contrairement aux prises de sang où il faut aller à l’hôpital ou chez son médecin, ces tests ont l’avantage d’être moins contraignants. Ils coûtent une trentaine d’euros et sont disponibles en pharmacie.
prenaient 10 à 20 pilules dans le cadre de leur trithérapie. C’était très lourd. Maintenant, on arrive à combiner les effets, il n’y a plus qu’une ou deux pilules. L’enjeu actuellement, c’est de réduire la comorbidité, le nombre de maladies que vous pouvez attraper en vieillissant. Pour les séropositifs, cela se manifesterait beaucoup plus vite que dans le reste de la population. Même si les traitements sont plus efficaces, il semblerait qu’il accélère la fragilisation des os. Le vaccin demeure également un enjeu pour pouvoir un jour arriver à éliminer ce virus. Au niveau des recherches, on ferme des portes pour l’instant: on remarque que certaines choses ne fonctionnent pas. La majorité des recherches se concentrent sur le traitement des personnes vivant avec le VIH. D’ici peu, on pourra peutêtre avoir des patchs ou des injections valables pour plusieurs semaines. »
LE SIDA TOUCHE SURTOUT LES HOMMES La proportion d’hommes parmi les personnes découvrant leur séropositivité était de 71 % en 2016. Les personnes de 25 à 49 ans représentaient 70 % des diagnostics de séropositivité. Cette même année, la moyenne d’âge lors du diagnostic était de 38 ans chez les femmes adultes et de 39,5 ans chez les hommes adultes. En 10 ans, la moyenne d’âge des adultes diagnostiqués s’est élevée de 2 ans.
SMART FACT Si Thierry Martin n’était pas devenu directeur de la Plate-Forme Prévention Sida, il serait… « …installé en Thaïlande et offrant son expertise au développement de projets de prévention et de lutte contre le VIH en Asie. En effet, l’Asie est une passion pour moi et j’aimerais beaucoup m’installer là-bas. »
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Votre héritage peut ouvrir des yeux Pour un entretien en toute confidentialité, contactez Isabelle Verhaegen, directeur de LUMIÈRE POUR LE MONDE au 02 415 97 05 ou info@lightfortheworld.be.
Photos : © Arjan Lock
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L’EXPOSITION QUI RÉVOLUTIONNE LE CORPS HUMAIN ! Destinée à tous les curieux, petits et grands, qui souhaitent comprendre le fonctionnement intérieur du corps humain, apprendre comment nous naissons et ce qui se passera une fois que nous mourrons. Un voyage qui retrace la complexité des différents systèmes du corps de façon surprenante et ludique !
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La ménopause : un mal traitable, pas une fatalité Penser qu’à 50 ans la vie s’arrête est un non-sens absolu. C’est l’âge de la maturité, celui de la pleine conscience et de la nouvelle jeunesse. C’est l’âge où l’on a plus de temps pour soi, pour ses amis et ses enfants ; c’est aussi celui où l’on fait de nouvelles découvertes en profitant pleinement des plaisirs de la vie. Malheureusement, c’est aussi à cette période que le corps féminin à tendance à jouer des tours. La ménopause frappe a la porte avec, dans ses bagages, son lot d’inconforts. De la prise de poids aux sueurs et aux bouffées de chaleur, en passant parfois par l’hypertension ou même la dépression, les inconvénients de la ménopause sont nombreux et gâchent vos belles années. Mais la souffrance n’est pas une fatalité ! Au jour d’aujourd’hui la ménopause n’est plus un tabou et de nombreuses solutions existent. Ces dernières vous permettent de conserver la qualité de vie que vous méritez. La première étape reste avant toute chose de vous adresser à votre mé-
decin ou à votre gynécologue. Selon votre âge, vos symptômes, vos besoins, mais également selon vos antécédents médicaux et votre volonté de prendre des hormones, ceux-ci vous orienteront vers un traitement adéquat et personnalisé. Qu’ils soient hormonaux, non-hormonaux ou basés sur un style de vie bien particulier, ces traitements peuvent d’ailleurs vous être conseillés en combinaison les uns des autres dans une stratégie globale de bien-être. 1. Le traitement hormonal : sous forme de pilule, de patch, de gel ou de spray, cette solution restaure votre équilibre hormonal par la prise d’œstrogène et/ou de progestérone. L’effet positif de ce traitement sur la ménopause a été vivement plébiscité par l’IMS (International Menopause Society). Il est aujourd’hui considéré comme étant le seul traitement à l’efficacité certaine. Pour des femmes en bonnes santé, de moins de 60 ans et sans antécédent de cancer du sein, il a ainsi été démontré cliniquement que cette solution était sans danger sur une période de 5 ans. À contrario, le traitement offrirait même
une protection contre les maladies cardiovasculaires (première cause de mortalité des femmes) ainsi que contre l’ostéoporose. 2. Le traitement non-hormonal : à base de plantes (phytothérapie ou homéopathie) ou de méthodes de traitements alternatives comme l’acupuncture, la sophrologie ou l’hypnose, les traitements naturels se comptent par dizaines. Plus doux, ils ont tendance à cibler plus spécifiquement l’un ou l’autre symptôme faisant surface lors de la disparition hormonale. À titre d’exemple, la prise de houblon, de soja et/ou de sauge est connue pour ses effets positifs contre les bouffées de chaleur. 3. Le changement de style de vie : au-delà des traitements existants, la ménopause doit avant tout se vivre au travers d’un style de vie beaucoup plus sain. L’alcool ou encore la cigarette sont ainsi à éviter. Ils ont effectivement prouvé leur effet néfaste sur le système hormonal de la femme. L’adoption d’un régime particulier ou encore le sport, à l’inverse, ont souvent tendance à alléger les inconvénients de la ménopause.
Article écrit en collaboration avec Gedeon Richter
KEDP/VAANBX, date of creation 11/2017, Groot-Bijgarden
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Shire, le leader mondial des maladies rares
Filip Chavatte
Général Manager Shire Belgium
Avec près de 1.000 employés répartis entre un site au cœur des institutions européennes à Bruxelles et dans notre site de production à Lessines, Shire a une empreinte économique très importante en Belgique. La société est profondément engagée dans l’aide et l’accompagnement aux patients souffrant de maladies rares. « …Nous n’aurons de cesse de travailler à changer le futur de ces patients afin qu’ils aient la meilleure vie possible. » déclare Filip Chavatte, Général Manager Shire Belgium.
Aujourd’hui totalement engagé dans les maladies rares, Shire a accéléré son développement dans ce domaine avec l’arrivée à la tête du groupe du Dr Flemming Ornskov en 2013. L’intégration de Baxalta en juin 2016 l’a propulsé à la première place mondiale. Présent dans plus de 70 pays, le groupe met ses médicaments à disposition dans une centaine de pays.
Les maladies rares constituent un problème sociétal , médical et économique majeur pour les patients et pour le système de soins de santé A ce jour, près de 8000 maladies rares ont été identifiées, avec une origine génétique dans 80% des cas. Bien qu’elles n’affectent chacune qu’un petit nombre de personnes, c’est au total plus de 350 millions de patients dans le monde qui souffrent de maladies pour lesquelles il n’existe que peu ou pas de solutions thérapeutiques. Les enfants sont surreprésentés dans cette population puisque la moitié de ces maladies rares commencent dans l’enfance. Elles réduisent sensiblement l’espérance de vie : un enfant sur trois avec une maladie rare n’atteindra pas l’âge de 5 ans. Paradoxalement et alors qu’elles sont très sévères, la plupart de ces maladies sont mal comprises et sous-diagnostiquées. De plus, le temps mis à poser un diagnostic précis peut être très long, voire même se chiffrer en année. Cela est préjudiciable au patient dont l’accès au traitement est retardé. A ce titre, le besoin de nouveaux médicaments pour les maladies rares est très important : 95% d’entre elles n’en disposent pas, moins de 10% des patients reçoivent un traitement spécifique
et à peine 1 à 2% des 10.000 molécules testées en laboratoire seront effectivement accessibles aux patients et aux médecins au terme de leur évaluation clinique.
Shire est le leader mondial dans les maladies rares Shire occupe une position tout-à-fait particulière dans le paysage des maladies rares. En effet, avec près de 24.000 employés répartis dans 70 pays et des médicaments disponibles dans plus de 100 pays, Shire couvre les principaux domaines thérapeutiques, comprenant l’hématologie, l’immunologie, les neurosciences, l’ophtalmologie, les maladies de surcharge lysosomale, les maladies gastrointestinales, la médecine interne, le système endocrinien, l’angioœdème héréditaire, et l’oncologie.. Le plus souvent dans une même aire thérapeutique, nous offrons plusieurs médicaments aux médecins afin de permettre la personnalisation optimale des traitements.
Nous sommes des innovateurs en série, concentrés sur la découverte de nouvelles options thérapeutiques pour les patients avec des maladies rares Notre pipeline (l’ensemble des produits Shire en cours de développement) n’a jamais été aussi fourni : 76% de nos traitements en cours de recherche sont destinés aux maladies rares. Nous nous concentrons essentiellement sur les maladies pour lesquelles il n’existe pas encore de traitement, en développant des produits innovants. A ce titre, nous conduisons plus de 40 essais cliniques dans 45 pays
différents, et sur les 17.000 patients enrôlés dans ces études, 20% sont des enfants. En outre, nous mobilisons des plateformes scientifiques innovantes (recherche sur les anticorps, thérapie génique) à l’interne et en collaboration avec des talents externes pour développer des médicaments de demain. Pour l’année 2018, notre ambition est de lancer des produits nouveaux dans plus de 40 pays.
Nous soutenons les patients souffrant de maladies rares et ceux qui les soignent tout au long de la maladie L’engagement de Shire ne se limite pas au seul médicament : nous investissons dans tous les services annexes susceptibles d’apporter du support au patient dans toutes les étapes de la vie quotidienne. Cela passe évidemment par une compréhension fine de l’ensemble de l’écosystème du patient. Grâce à cette perception fine de la maladie, du patient et de son entourage, Shire a pu développer une approche diagnostique ciblée, y compris concernant le dépistage chez les nouveau-nés. L’éducation des patients est cruciale afin qu’ils comprennent bien leur maladie et le traitement de celle-ci. Cette éducation comprend aussi un entraînement spécifique pour l’administration aisée du traitement, à domicile quand c’est possible. Des programmes personnalisés au long cours ont aussi été développés, afin d’améliorer la qualité de la vie des patients. Enfin dans certaines indications, un service de délivrance des médicaments à domicile a été mis en place, ce qui contribue à faciliter la vie des patients.
12 PANEL D'EXPERTS TECHNOLOGIE
FOKUS-WALLONIE.BE
La médecine a de beaux jours devant elle en Belgique Les soins de santé et la médecine sont une question de premier ordre en Belgique. Les avancées technologiques des dernières années ont notamment permis à la Wallonie et à Bruxelles de se développer. Trois experts nous éclairent sur le sujet. TEXTE BASTIEN CRANINX
SYLVIE PONCHAUT
Directrice générale chez Biowin
DOCTEUR BERNARD DERUYTER Coordinateur Rythmic Clinic (Clinique de l'Europe)
ALINE STUKKENS
Conseillère en innovation technologique chez InnovaTech ASBL
Comment l'avancée des technologies médicales aide-t-elle le monde de l'entreprise à se développer?
« La Wallonie est bien positionnée. Nous avons un écosystème riche avec des chercheurs de premier plan dans nos universités et dans nos entreprises. Nous avons dans notre région 7 grands groupes, GSK, UCB, Baxter, Zoetis, IBa, Eurogentec-Kaneka et l’Institut des radioéléments, et plus de 150 PME développant des produits innovants qui vont impacter la santé dans les prochaines décennies. L’industrie biopharmaceutique est devenue le moteur de notre croissance. Elle représente le 1er secteur industriel en termes de valeur ajoutée et d’emploi. Depuis 2005, la croissance moyenne annuelle de l’emploi dans les entreprises membres du Pôle BioWin est de 7,7 %. Depuis notre lancement, l’emploi au sein de nos PME a plus que triplé. »
« Le développement digital a véritablement révolutionné mon activité quotidienne de cardiologue spécialisé dans la prise en charge des arythmies cardiaques et leur traitement par ablation (coagulation de foyers anormaux au sein du muscle cardiaque, ndlr.). Que ce soit dans l’enregistrement, le diagnostic, la compréhension des mécanismes ou le traitement de ces anomalies du rythme, l’évolution est constante. Depuis l’utilisation de dispositifs connectés ou d’applications sur smartphone jusqu’aux systèmes de cartographie et d’ablation de plus en plus complexes, ces évolutions technologiques ont changé mes relations avec les patients mais aussi et surtout leur confort de vie et leur pronostic. »
« Les technologies médicales embarquent de plus en plus d’intelligence pour pouvoir assister la prise en charge des patients ou même leur traitement par le corps médical. Les entreprises qui développent ces technologies dites intelligentes, qui récoltent et traitent des informations à caractère personnel particulièrement sensibles, devront être attentives au respect de la réglementation en la matière, notamment le nouveau règlement européen en matière de protection des données. L’aspect intéressant de ces mêmes technologies est de pouvoir en ressortir des analyses de données poussées permettant d’avoir des modèles d’actions “éclairés” et prédictifs. C’est l’apport du Big Data. »
Selon vous, dans quels secteurs précis la Région wallonne et la Région bruxelloise se distinguentelles le plus?
« Les secteurs dans lesquels la Région se distingue sont nombreux. La Wallonie a une position de leader mondial dans le développement et la production industrielle de produits biopharmaceutiques et de vaccins. Notre région dispose également de talents académiques et industriels dans le domaine de la radiopharmacie. Enfin, le secteur de la thérapie cellulaire s’est développé de façon impressionnante durant la dernière décennie. »
« La 6e réforme de l’État a transféré de nouvelles compétences en matière de soins de santé aux entités fédérées. La prévention et promotion de la santé sont particulièrement visées par un plan insistant sur “les soins de 1ère ligne et sur une base territoriale et cohérente”. Les regroupements en réseaux souhaités par la ministre prennent forme mais les choses ne sont pas simples: là où en Wallonie l’éloignement géographique peut poser problème, il en va autrement à Bruxelles où, sans parler des spécificités linguistiques, la proximité entre les centres hospitaliers et la présence de plusieurs hôpitaux universitaires représente un sérieux challenge. »
« Au niveau de la Région wallonne, le secteur santé est bien développé. Chez InnovaTech, nous constatons une augmentation des projets de PME pour des solutions servant au secteur médical comme par exemple l’impression 3D, les logiciels, les technologies biotech pour les sociétés du diagnostic. Les technologies médicales incluent également tout ce qui concerne la thérapie génique ou cellulaire ou des solutions qui permettent un diagnostic rapide et personnalisé voire prédictif. »
« La médecine du futur va bénéficier des nombreuses innovations technologiques qui ont été développées au cours des dernières années: l’imagerie médicale (diagnostics de plus en plus précis), les avancées dans le domaine de la thérapie cellulaire, les progrès dans l’impression 3D et le développement des technologies prothétiques... Il est clair que malgré ces progrès fulgurants, les défis à relever restent importants. Je veux parler de défis scientifiques et technologiques mais également de défis économiques: les traitements développés doivent être accessibles à des coûts raisonnables. Ceci exigera indubitablement des changements dans nos politiques de soins de santé. »
« Dans ma spécialité, je m’attends à trois grandes tendances. La télémédecine permet de monitorer un patient à distance: c’est déjà le cas pour certains porteurs de pacemakers ou de défibrillateurs, mais ces techniques de surveillance à distance sont appelées à se développer. Les techniques de cartographie et d’ablation vont également continuer à progresser. Outre la complexité de ces techniques nécessitant une formation continue et un investissement important des soignants, et malgré des hospitalisations plus courtes, c’est surtout leur coût et leur impact sur l’équilibre financier des Soins de Santé qui posera de plus en plus problème. »
« Je pense que les technologies médicales auront progressé dans le sens d’une meilleure prévention des maladies et de leur traitement ainsi qu’un meilleur suivi de santé des populations vieillissantes. C’est en tout cas ce que l’Europe pousse en termes d’innovation. Les technologies permettront aux patients d’être véritablement acteurs “proactifs” de leur santé, encore plus qu’aujourd’hui, et de pouvoir participer concrètement au suivi de leur santé. La thérapie génique ou la médecine prédictive ont un bel avenir devant elles. Par contre, le coût de ces thérapies nouvelles devra faire l’objet de discussions au niveau de la Sécurité sociale pour permettre à tous d’y avoir accès. »
Quel est, selon vous, l'avenir des innovations médicales sur une période de dix ans? À quoi peut-on s'attendre?
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Nouveau traitement de la sécheresse oculaire Le syndrôme de l'oeil sec est une pathologie qui touche environ 15% de la population globale pour aller jusqu'à 30% dans les groupes sensibles (pex: personnes âgées). Jusqu'à présent, les traitements en gouttes oculaires seuls disponibles n'apportaient qu'un confort passager sans aller soigner l'origine de la sécheresse. Aujourd'hui, une nouvelle technologie innovante représentée par l' Eye-Light permet d'aller à la source du problème: Un traitement qualifié de photo-rajeunissement au Laser. Efficace et durable, il a aussi peu d’effets indésirables. La sécheresse oculaire résulte en une atteinte du film lacrymal qui tapisse la cornée. Multicouche, ce film est produit par différentes glandes. La plupart du temps, les patients souffrent d'un déficit de la couche lipidique (produite par les glandes de Meibomius), qui a pour fonction de limiter l'évaporation du film lacrymal. La résultante de ce manque est un
trouble croissant de la vision, avec sensation de brûlures et de corps étrangers avec un inconfort devenant permanant. Dans certains cas, cela va même jusqu'à l'apparition d'une vision floue fluctuante. les personnes atteintes éprouvent ainsi des difficultés à lire, ne peuvent plus supporter la lumière du soleil ou regarder la télévision. Tout cela n’est pas sans conséquences sur leur vie privée et professionnelle. Après les gouttes, une première génération de traitements laser est apparue sur le marché: l'IPL (pour Intens Pulses Light). Appliqué uniquement sur la paupière inférieure de chaque oeil, ce traitement a rapidement montré certaines limites dues à son application limitée et contraignante (anesthésie locale et application massive de gel protecteur). Depuis peu, un nouvel appareil- l’Eye-Light - combine l’IPL (mais sans gel et/ou anesthésie) à une toute nouvelle technologie révolutionnaire au laser :
la LLLT - pour « Low Level Light Therapy ». Elle présente l’avantage de pouvoir traiter à la fois les deux paupières des 2 yeux, et ce sans gel de protection et sans anesthésique local grâce à l’utilisation d’un masque. C’est également un traitement durable : en fonction de la gravité des cas, un patient devra recourir à plusieurs traitements consécutifs - au maximum quatre fois -, à des intervalles assez rapprochés, pour être soulagé à long terme. Les résultats sot impressionnants. De manière générale, la LLLT permet aussi le rajeunissement et la régénérescence des tissus. En fonction des masques de formes variables utilisés et de la longueur d’onde du laser, elle exerce des effets bénéfiques pour bien d’autres spécialités médicales : entre autres, le rajeunissement de la peau, la réduction des cicatrices, la diminution des rides, le drainage lymphatique, la repousse des cheveux, le traitement de la gingivite en dentisterie etc...
14 CHRONIQUE ETIENNE WÉRY
FOKUS-WALLONIE.BE
Un patient de plus en plus impatient? Les défis des soins de santé en Belgique appellent une plus grande régulation du secteur, mais pas uniquement des hôpitaux... TEXTE ETIENNE WÉRY, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DES HÔPITAUX PUBLICS IRIS
T
rois tendances coexistent actuellement. Primo, le vieillissement de la population, la densification des grandes villes, la prévalence des maladies « chroniques » sont parmi nos principaux défis. Ce qui imposera d’adapter l’offre à une demande de soins sans cesse croissante. DEUXIO, L’ÉVOLUTION DE notre sociologie
et l’avènement de l’ère numérique. Le patient de demain est connecté et mobile, acteur et décideur de ses soins, et finalement de plus en plus impatient. L’hôpital de demain doit répondre à ces nouvelles attentes et développer une autre approche de sa relation au patient. TERTIO, L’ÉVOLUTION DU secteur. Comme dans de nombreux autres pays, les autorités politiques belges souhaitent décloisonner les différentes structures de soins pour couvrir un territoire où chacun aura un rôle au travers d’un même trajet de soins. Cela va de pair avec une réduction des hospitalisations, une concentration de certaines pathologies et traitements lourds dans un nombre limité d’hôpitaux, une coordination accrue entre acteurs de soins et une automatisation – voire robotisation – de certaines activités. CES TROIS TENDANCES auront des effets divers. En théorie, on peut en attendre une facilitation de l’accès
aux soins grâce aux développements numériques et à la répartition des prises en charge. On peut aussi en espérer un gain qualitatif basé d’une part, sur le recours prioritaire à un généraliste pour gérer le patient à 360° et sur une implication plus forte des patients dans leurs propres soins et d’autre part, sur le fait qu’une hospitalisation moins longue accélère souvent le rétablissement et diminue le risque d’infections nosocomiales. Sur le gain financier, je suis plus dubitatif…
Le patient de demain est connecté et mobile, acteur et décideur de ses soins, et finalement de plus en plus impatient
LA RÉFORME DE Madame De Block se concentre essentiellement sur l’hôpital. Cette approche est nécessaire mais insuffisante parce que les actes extra-hospitaliers vont se multiplier en conséquence – ils sont au même tarif qu’à l’hôpital, mais souvent plus chers pour le patient –. Et parce que le financement des structures alternatives à l’hospitalisation est insuffisant voire inexistant – et de compétence régionale…–. CETTE NOUVELLE DYNAMIQUE pose un
enjeu majeur: les moyens dont disposera le secteur des soins de santé pour y répondre. S'ils n'augmentent pas, et s'ils ne sont pas bien répartis, je redoute un sérieux allongement des délais pour accéder à certains soins, et en corollaire, une dualisation des prises en charge selon les moyens du patient.
L'AT-Closed Vial®, quand simplicité signifie sécurité. ADVERTORIAL
E
n tant qu'hôpital ou entreprise active dans la production pharmaceutique industrielle, un mot d'ordre retient constamment votre attention : la sécurité absolue de vos diverses manipulations. C'est en connaissant vos impératifs qu'Aseptic Technologies, a développé un produit unique facilitant grandement vos opérations de répartition aseptique: l'AT-Closed Vial®.
Ce flacon fermé, fabriqué dans une chambre ISO 5 et stérilisé par rayonnement gamma, vous est fourni prêt à l’emploi et vous garantit une sécurité maximale, avant, pendant et après la répartition aseptique. Le processus de répartition se compose de trois étapes confondantes de simplicité: 1. à l'aide d'une aiguille spéciale, vous percez délicatement le bouchon afin d'introduire votre produit dans le flacon;
2. au moyen d’un laser, vous soudez ensuite la coupure dans le bouchon pour rétablir l'herméticité d'origine; 3. enfin, vous posez une capsule sur le bouchon pour le protéger de toute contamination.
Par ses caractéristiques, notre flacon peut être stocké en toute sécurité dans des cuves d'azotes à -150 degrés Celsius, une assurance de qualité nécessaire dans le domaine des thérapies cellulaire et génique. Mais il permet également, grâce à sa simplicité d’utilisation, de réaliser du remplissage aseptique en milieu hospitalier. L'AT-Closed Vial® vous permet enfin de garantir simplement la conformité régulatoire et une sécurité totale pour vos patients. Plusieurs dizaines de sociétés à la pointe dans leur domaine telles que Pfizer, Novartis, Généthon ou Les Cliniques Saint-Luc nous ont déjà accordé leur confiance. Pourquoi pas vous?
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L’hôpital du futur ? c’est déjà aujourd’hui ! Lorsque l'on imagine l’hôpital du futur, on l’entrevoit ultra-connecté, interagissant avec les patients. Cet hôpital connecté existe déjà grâce aux solutions e-santé de Tmm software, éditeur de logiciels au cœur de l’expérience patient. Elles équipent des pôles hospitaliers qui travaillent sur les leviers de la performance des soins et de l’innovation, notamment dans leur dimension technologique.
A
ujourd’hui déjà, lorsque le patient arrive dans sa chambre, il s’attend à y trouver un environnement numérique « comme à la maison » pour que son séjour soit plus agréable, et au-delà qui va lui permettre d’être acteur de son parcours de soins.
Avec sa solution MultiMed Bedside, Tmm software offre ces services multimédia au lit du patient concentrant sur un même terminal tactile des modules dédiés au patient, à sa relation avec l’établissement et à sa prise en charge par le corps médical et soignant. Son expérience commence dès qu’il se connecte sur son terminal tactile : le logiciel multimédia lui propose un panel de divertissements : TV, replay, visio, tous les jeux du market Androïd et connexion internet. Sur ce même terminal, le patient dispose d’autres services : domotique de la chambre, appel infirmière, room service ou paiement en ligne. Il accède à des contenus médicaux qui lui sont spécifiques : expression des seuils de douleur, aide à la communication (en cas de paralysie ou de perte de la parole, par exemple), ainsi qu’à des contenus d’éducation thérapeutique en lien avec son parcours de soins. L’établissement communique de plus en plus avec les patients, par une mise à disposition de contenus d’informations sur l’établissement ou, dans le cadre de sa démarche qualité, via des questionnaires proposés en ligne, sur l’hygiène en chambre par exemple. Également, les professionnels peuvent se connecter depuis la chambre du patient à leurs applications métiers (accès contextuel au dossier patient) ou encore pratiquer certains actes de téléconsultation via le module CareConsult. Plus de 250 000 patients ont déjà profité de cette solution en France et aussi en Belgique au CHU de Liège dans son Centre de Revalidation Ourthe-Amblève d’Esneux (1), avec des équipements spécifiques au handicap (trackers, contacteurs, etc.). Actuellement une vitrine de cette chambre du futur est proposée au grand public qui peut ainsi se projeter dans l’expérience patient : il s’agit de la chambre du futur imaginée par le CHU de Liège, dans le cadre de l’exposition « J’aurai 20 ans en 2030 » qui se déroule en Gare TGV Guillemins de Liège (2). Les organisateurs y ont invité Tmm software pour sa solution MultiMed Bedside !
La solution MultiMed Bedside est commercialisée par Tmm solutions Belgique.
Contact et démonstration : M. Valdet Ocakoglu T. +32(0)2 376 20 75 E. v.ocakoglu@tmm-groupe.com
Plus d’infos sur les solutions e-santé Tmm software (1) CHU de Liège http://www.chu.ulg.ac.be/jcms/c_1822673/site-ourthe-ambleve (2) A l’initiative de l’Université de Liège jusqu’au 03/06/2018 www.europaexpo.be/europaexpo/index.php/exposition2-2
www.tmm-software.com
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IRE-ELIT, DES ISOTOPES AU TOP ! A la pointe de la médecine nucléaire, l’Institut des Radioéléments et sa filiale IRE ELiT contribuent largement à la santé publique. Pour diagnostiquer et traiter notamment les tumeurs, IRE-ELiT produit les isotopes nécessaires, et les générateurs pour les délivrer dans les hôpitaux. Méconnue du grand public qui pourtant y recourt fréquemment, la médecine nucléaire doit énormément à son fleuron belge l’Institut des Radioéléments et sa filiale IRE ELiT. Le premier fabrique des matières premières vendues à des laboratoires pour fabriquer des médicaments. La seconde, son pôle « innovation », fournit des médicaments radiopharmaceutiques directement aux hôpitaux. L’IRE ELiT a aussi un département « Analyses et Services » qui propose aux industries, aux hôpitaux des services d’analyse et de monitoring de radioactivité. Bérénice Pignol, Marketing Manager, nous dévoile les forces de sa société et ses produits-phare.
En quoi le travail de l’IRE est fondamental pour la santé des gens ? 6 millions d’examens de médecine nucléaire sont réalisés chaque année grâce aux isotopes produits à l’IRE ! C’est une grande responsabilité de santé publique. De plus, ces produits radioactifs, qui perdent leur activité avec le temps selon leur propriétés physiques, demandent une gestion minutieuse en « juste à temps » et une importante logistique soumise aux aléas de transports par exemple. Il faut tout prévoir pour garantir à n’importe quel patient d’avoir son examen/ son traitement dans les temps grâce aux radio-isotopes nécessaires.
WWW.IRE.EU
Ces isotopes servent au diagnostic et au traitement de maladies ? Un isotope comme le Gallium-68 sert à l’imagerie. Il permet d’observer l’organisme lors des examens par caméra (scanners). Associés à une molécule vectrice qui va servir de guide dans le corps du patient, les radio-isotopes sont injectés au patient. Grâce à eux, on visualise lors du scanner ce qui se passe au niveau d’un organe, d’un tissu, d’une tumeur. Les isotopes produits par IRE- ELiT servent surtout à l’imagerie et à la thérapie des cancers (thyroïde, foie, prostate…). Pour les isotopes de thérapie, ces derniers ciblent la tumeur pour tuer la cellule cancéreuse sans affecter les tissus avoisinants. Aussi utilisés en cardiologie ou neurologie, les isotopes de médecine nucléaire gardent surtout comme application principale l’oncologie sur laquelle se concentre IRE ELiT.
ou de s’en remettre à la livraison du produit fini, à la merci des aléas de transports. On travaille aussi à un autre générateur, le rhénium-188, pour la thérapie, utilisé dans le cancer du foie, du cerveau et les soins palliatifs de douleurs osseuses liées au cancer du sein, du poumon et de la prostate.
Quelle place occupe IRE et IRE EliT au niveau international ? L’IRE est leader mondial de radio-éléments « bruts » (produit 25% de la demande mondiale). Quant à IRE-ELiT, acteur du marché radiopharmaceutique, nous prétendons à être dans les leaders grâce à à notre générateur Galli Eo en attente d’autorisation de mise sur le marché européen. Notre marché va clairement exploser, notamment en Europe !
Quels sont vos produits-phares ?
IRE-ELiT nourrit-elle d’autres projets ?
Nous développons actuellement deux générateurs radiopharmaceutiques offrant aux hôpitaux la possibilité de disposer en continu des isotopes nécessaires à leurs patients. Notre générateur Galli Eo, délivre du gallium-68, lancé il y a un an et demi au niveau mondial, décrochera son autorisation de mise sur le marché en Europe en 2018. Déjà opérationnel hors Europe, il l’est chez nous uniquement dans le cadre d’études et d’essais cliniques bien encadrés. La VUB, l’UCL, Bordet et l’hôpital de Courtrai en ont chacun un. Le générateur est une sorte de petite machine. De ce générateur, le radiopharmacien à l’hôpital va pouvoir extraire une dose de gallium, ensuite couplée à une molécule avant de l’injecter au patient. Pour l’approvisionnement en isotopes, opter pour un générateur est une solution plus flexible et souvent plus rentable pour un hôpital que d’utiliser par exemple un cyclotron très couteux
Nous travaillons déjà sur un nouveau projet lié à l’approche « theranostique », une combinaison des fonctions de diagnostic et de thérapie. L’idée est que, on substitue à un isotope d’imagerie comme le gallium son isotope homologue de thérapie. Le premier sert à localiser la tumeur puis son isotope-compagnon va traiter cette tumeur. Par la suite, on réutilise l’ isotope d’imagerie pour le monitoring afin de s’assurer que par exemple la tumeur a été éliminée. C’est : j’observe, je traite, je surveille. Notre autre axe d’avenir, c’est la diversification. Lors de l’examen, nos radio-isotopes doivent toujours être associés à la bonne molécule qui les mènera au bon endroit dans le corps du patient. L’idée est d’explorer avec les producteurs de ces molécules les possibilités de partenariats, de prises de participation ou même de rachats. IRE-EliT aimerait proposer à terme aux hôpitaux des solutions globales.