C E D O SS I E R E ST P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G AG E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D AC T I O N D U V I F / L ' E X P R E SS
OCT ‘18
TRANSPORT & LOGISTIQUE
Bernard Piette La logistique, moteur de la compétitivité
E-commerce Commerce digital et physique: mêmes combats
Etienne Gossart La diversité chez Coca-Cola nous rend plus fort!
JACK MA
« Les clients en premier, les salariés en deuxième et les actionnaires en troisième » Découvrez-en plus sur wallonie.fokus-online.be. #fokustransport
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ÉDITO BERNARD PIETTE
WALLONIE.FOKUS-ONLINE.BE
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CONTENU... 04 Commerce digital et physique: mêmes combats 06 Logistique et transports, défis complexes et évolutifs
La logistique: moteur de la compétitivité de nos entreprises Le développement de l’activité économique et industrielle a de tout temps influencé les activités logistiques. Aujourd’hui, l’évolution de nos modes de consommation et la transformation de notre tissu économique génèrent de nouveaux défis.
E
n 2017, la BNB publiait une étude sur l’importance de la logistique en Belgique. Conclusion: la logistique « pèse » environ 218.000 emplois directs et indirects et près de 12 milliards d’euros de PIB. C’est donc une activité essentielle pour notre économie. La Belgique est également une porte d’entrée pour le marché européen grâce aux ports (notamment Anvers, Zeebrugge et Gand) et aéroports (Liège et Bruxelles). Dernièrement, le « Logistics Performance Index » de la Banque Mondiale, classant 168 pays pour leur performance logistique globale (y compris les douanes et l’infrastructure), classait la Belgique en 3e place derrière l’Allemagne et la Suède. Mais nous devançons respectivement l’Autriche, le Japon et surtout, les Pays-Bas. Dans ce contexte, la Wallonie a misé sur le développement de la logistique comme étant un des axes prioritaires de sa politique de redéploiement économique en incluant la logistique dans les Pôles de compétitivité. Sur
ces quinze dernières années en Wallonie, plus de 5.000 emplois en logistique ont été créés rien que par les investissements étrangers avec l’arrivée d’entreprises telles que H&M, Johnson & Johnson, Farnell ou Skechers. La récente annonce d’Alibaba d’implanter un de ses cinq futurs hubs à Liège ne fait que confirmer cette tendance.
La logistique « pèse » environ 218.000 emplois directs et indirects et près de 12 milliards d’euros de PIB. Il n’en reste pas moins que, tant pour satisfaire les exigences grandissantes des consommateurs que nous sommes que pour soutenir la
compétitivité de toutes nos entreprises, les défis ne manquent pas. J’en relève trois principaux. Le premier, la logistique doit limiter son impact environnemental: à ce titre, la multimodalité représente un atout essentiel de notre région. Le défi reste de rendre le fluvial et le ferroviaire aussi efficients que la route afin de soulager les problèmes chroniques de mobilité que notre pays connaît. Le deuxième, la logistique n’échappe pas à la digitalisation et la venue d’Alibaba préfigure une autre révolution à travers l’ « Electronic World Trade Platform » que Jack Ma compte développer. Le troisième, les PME wallonnes maîtrisent leurs processus de fabrication mais doivent élever leur niveau de compétence logistique afin d’identifier d’importantes sources de gains potentiels.
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Reportage: Jack Ma
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La société de leasing devient un fournisseur de mobilité
12 La multimodalité dans le T&L, un système sur les rails 14 Une mobilité intelligente et écologique 16 La Smart Mobility, la solution aux embouteillages 18
La diversité chez Coca-Cola nous rend plus fort
ÉQUIPE. COUNTRY MANAGER: Christian Nikuna Pemba RÉDACTEUR EN CHEF: Astrid Goossens ÉQUIPE ÉDITORIALE: Elise Lenaerts, David Hainaut Frédéric VanDeCasserie, Aubrey Touriel PHOTO EN COUVERTURE: ©Alibaba Group LAYOUT: Baïdy Ly IMPRESSION: Roularta
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Afin de faire face, innovation et proactivité seront sans aucun doute les maîtres-mots. La logistique a encore de beaux jours devant elle tant en Wallonie que dans toute la Belgique. TEXTE BERNARD PIETTE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LOGISTICS IN WALLONIA
Bonne Lecture Morgane Lengele Project Manager
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« Nous proposons la logistique intelligente de l’avenir. » HAVI Logistics, prestataire logistique dans l’industrie food service, dessert tout un réseau dans l’ensemble de l’Europe et de l’Asie. En Belgique, il sert ses clients depuis le Centre de distribution d’Olen. Les plus grands noms, à l’instar de McDonald’s, Lunch Garden ou encore Le Pain quotidien, ont déjà accordé leur confiance à l’entreprise. Le concept unique du one-stop-shop séduira sans aucun doute encore de grands clients. Depuis Olen, HAVI Logistics prend en charge l’ensemble de la supply chain pour ses clients du secteur food service dans l’ensemble de la Belgique. La relation avec McDonald’s remonte par exemple déjà à 1981. L’entreprise logistique fournit, en Europe uniquement, pas moins de 5.300 filiales de ce géant du hamburger. L’entreprise assure l’ensemble de la gestion des stocks des clients et livre les marchandises commandées nécessaires aux différents restaurants ou magasins, jusque, pourraiton dire, dans les chambres froides ou les comptoirs de produits frais. « Nous ne livrons pas uniquement les hamburgers, les frites, la salade et les autres produits alimentaires, mais également les boissons, les emballages, et même le papier-toilette et les stylos bleus. Tout ce dont le client a besoin - hormis le mobilier est fourni par nos soins. » Les marchandises sont un moment la propriété effective de HAVI, ce qui est réellement synonyme de facilité maximale pour le client. McDonald’s est extrêmement enthousiaste à propos de son partenaire. L’année passée, ils lui ont décerné leur award « supplier of the year ». Tout ceci se déroule dans le respect des plus sévères normes de sécurité alimentaire.
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HAVI a reçu un score de 99,4 % au Distribution Quality Management Process (DQPM) imposé par McDonald’s. Les autres clients profitent bien entendu aussi de cette excellente gestion des processus très poussée. À Olen, nous employons une centaine de personnes, dont un tiers de chauffeurs, un tiers de magasiniers et un tiers, enfin, de collaborateurs administratifs. Le groupe compte 6 800 travailleurs répartis dans 50 pays du monde. « Nous sommes donc présents partout dans le monde, ce qui représente un réseau propre solide. HAVI se distingue par sa façon de travailler orientée clients et son approche sur mesure, ainsi que par sa transparence totale et son excellent service. C’est la seule façon d’établir des partenariats forts avec nos clients. La fixation des prix de nos marchandises est, comme nous l’avons déjà dit, totalement transparente. Un moyen unique pour que notre client puisse voir quels sont réellement nos coûts logistiques. Nos nouveaux camions économes, le système de prix unique, une qualité élevée et un temps de traitement rapide achèvent de faire la différence. » « Nos clients apprécient le concept one-stopshop que nous proposons : nous fournissons tout avec un seul camion au client. Nos camions peuvent transporter des produits congelés, réfrigérés ou secs, mais nous ne sommes pas une entreprise de transport au sens strict du terme. Nous pouvons tout faire à la place de nos clients, procéder aux achats, au stockage et à la livraison. De cette façon, nous pouvons nous charger de l’ensemble de la gestion de la supply chain pour notre client. »
« Étant donné que nous sommes actifs dans plusieurs domaines, restaurants - convenience stores dans des stations-services, des cinémas... et catering - nous pouvons encore nous développer. D’autres restaurants viendront s’ajouter en Belgique, mais il y a encore de nombreuses chaînes qui ne connaissent pas notre système et nos USP. C’est toutefois la logistique intelligente de l’avenir, une logistique avec une énorme valeur ajoutée. Et c’est justement en cette matière, que nous avons déjà des années d’avance. » L’entreprise assume pleinement son rôle social et ambitionne des solutions innovantes en matière d’environnement, de sécurité et d’optimisation des processus. Elle a ainsi déjà remporté le Lean and Green award après avoir établi, sous la houlette du Vlaams Instituut voor de Logistiek (VIL), soit l’institut flamand pour la logistique, un plan d’approche pour réduire de façon drastique les émissions de CO2, à savoir de 25,1 %, dans les activités de transport et de logistique. « Nous adhérons à un projet local de turbine éolienne, nous disposons d’éclairage intelligent et via des systèmes intelligents, nous mesurons le comportement routier de nos chauffeurs, car cela peut représenter une belle économie d’énergie. Nous sensibilisons notre personnel à économiser l’énergie. Outre les services logistiques, l’entreprise dispose d’un département HAVI Environmental Services qui coordonne et gère l’ensemble du processus des déchets pour McDonald’s. Tous les flux des déchets sont évacués avec un seul camion et nous veillons à ce qu’une grande partie de ces déchets soit recyclée. Comme je l’ai déjà dit : c’est vraiment la logistique de l’avenir. »
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FUTUR E-COMMERCE
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Commerce digital et physique: mêmes combats Selon les experts du secteur, l’avenir de la vente au particulier passera par le digital, tandis que ce dernier doit, lui, s’adapter progressivement aux règles de la logistique héritées du commerce « traditionnel ». Chacun doit donc apprendre de l’autre en parfaite synergie.
S
i l’on répète à l’envi que le commerce électronique se développe à vitesse grand V, il faut toutefois un peu relativiser l’engouement par des chiffres plus nuancés. Ainsi, 63 % des commerces wallons continuent à considérer l’e-commerce comme « inutile ». Et, de manière générale, si le ratio du site d’enseigne en ligne par habitants est, en France, de 1/20, chez nous, on grimpe à… 1/200! Il reste donc du boulot. « Pourtant, de nos jours, tout commerce se doit d’avoir une présence sur le Net », considère Patrick Steinfort, directeur de la « Belgian Association of Marketing », qui aide les marques à développer leur marketing, notamment en ligne. « Après, à chacun de voir s’il veut que son site génère des ventes directes, et devienne une véritable entreprise d’ecommerce, ou s’il se satisfait juste d’une vitrine virtuelle pour le magasin physique seul chargé de vendre les produits ensuite. »
la caisse dans un coin reculé de la surface, avec des heures d’ouverture bien pensées, un service à la clientèle optimal, et en mettant les bons produits en avant. Tout cela, bien entendu, sans oublier le transport et la logistique, clés absolues pour la réussite de toute enseigne commerciale. Au coin de la rue comme sur le Net…
S’adapter aux « standards Amazon » « De fait, il existe deux leviers principaux dans l’e-commerce: le pôle achats et, justement, le pôle logistique », abonde Michael Willems, CEO et l’un des fondateurs du site hennuyer « Pharmasimple », l’une des principales URL’s
Nous avons récemment engagé une logisticienne, c’était fondamental. — MICHAEL WILLEMS
de vente de produits pharmaceutiques en ligne, qui aligne 9.700 références et 525.000 produits en stock. « Aujourd’hui, les gens se sont habitués aux “standards Amazon”, c’est-à-dire à la livraison gratuite, et à recevoir leur produit le lendemain de la commande. » Donc, toute entreprise de vente via le numérique n’a plus d’autre choix que de tenter de s’élever à ce niveau. Car c’est tout simplement devenu ce qu’exige le client. Et pour relever ce défi, une seule solution: une logistique irréprochable. Plus simple à dire dans un secteur dont ce n’est pas le métier de base. M.Willems: « Nous avons commencé dans une cave. Puis, 7 ans plus tard, nous sommes installés dans un entrepôt de 5.000 mètres carrés. Nous comptons maintenant dans nos rangs une logisticienne, qui réfléchit en permanence à améliorer les process. C’était fondamental! De même, nous avons fait entrer dans notre capital des gens possédant une vraie culture de la logistique. » Avec des objectifs simples mais fondamentaux: faire baisser le prix des envois ainsi que le taux d’erreur.
Vitrine ou « vrai » magasin en ligne? Car basculer vers le commerce en ligne coûte cher. Puisqu’il faudra alors, entre autres, implémenter un moyen de paiement sécurisé, par exemple. Et puis, surtout, l’autre impératif sera d’être accessible via mobile. « Car cet outil figure actuellement en tête des moyens de consultation », complète Patrick Steinfort. « Ensuite, il faut faire en sorte d’être bien référencé et facilement trouvable. Il ne suffit franchement pas d’être sur le Web, mais encore faut-il savoir, et rencontrer, ce que recherche l’utilisateur. C’est-à-dire penser parfaitement sa logique ergonomique. »
Sachant que, même si une entreprise se montre la plus irréprochable possible, le 100 % de réussite n’existe pas et, surtout, que le dernier maillon de la chaîne, à savoir le transport du colis, échappe complètement à son expéditeur. Et là, comme tous les autres intervenants, les transporteurs doivent, eux aussi, s’adapter à cette nouvelle donne du commerce digital. Et élever leur niveau de jeu pour que la Wallonie donne le coup d’accélérateur encore nécessaire au développement de ses activités de vente en ligne.
Toutes choses restant égales par ailleurs, les règles régissant un site de e-commerce efficace restent finalement l’équivalent de celles d’un bon magasin physique. Où l’on ne cachera pas
TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
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Macq va déployer à Namur la première plateforme software multimodale en Wallonie. C’est une très bonne nouvelle pour tous les navetteurs Namurois, ainsi que pour les Namurois qui devraient voir la pression des voitures diminuer dans leur ville. Ceci est rendu possible grâce à l’appel d’offre lancé pour la conception et la réalisation d’un système de transports intelligent à Namur. Macq et Engie ont joint leur force pour satisfaire pleinement cet ambitieux projet. L’idée est de changer radicalement le comportement et les habitudes des navetteurs en leur proposant une série d’alternatives efficaces au seul usage de la voiture dans Namur. D’abord, en renseignant, de façon crédible et précise, toutes ces alternatives en temps réel pour permettre un choix efficace de
son mode de transports. Ensuite, en permettant à tous les usagers de consulter un site renseignant les temps d’attente des bus, la présence de vélos, de taxis et des places de parking disponibles. Cet ensemble de renseignements est rendu possible par l’installation de caméras ANPR, de la récupération de données des autres acteurs de la mobilité namuroise (bus, vélo, taxi...) ainsi que de données trafiques extérieures. Le tout est mis en musique grâce à la plateforme multimodale de Macq: M³. M³, pour Macq Mobility Manager permettra ainsi un bien meilleur usage de la voirie et des temps de déplacements réduits et efficaces. www. macq . eu
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Le matériel de marketing mérite un soin et une attention spécifique. Le matériel de marketing, comme des imprimés, du matériel POS, des gadgets, des échantillons et parfois des meubles entiers, sont souvent utilisés pour soutenir une campagne de lancement ou de promotion. Si de nombreux fabricants parviennent à concevoir le plus beau matériel d’accompagnement pour leurs marchandises, ils rencontrent souvent des difficultés à l’heure de les mettre sur le marché de manière efficace. Il s’agit de marchandises « non-core », qui nécessitent une autre approche que les marchandises destinées à la vente. Chez Staci, nous avons fait de ces marchandises « non-core » notre core business. Spécialisés dans le picking de détail et le fulfilment, nous proposons des solutions logistiques B2B et B2C innovantes. Nous déchargeons les entreprises pendant l’ensemble du processus. De la commande chez les fournisseurs au dispatch et (si nécessaire) à l’installation à la destination finale, en passant par le stockage, le financement, le traitement de commandes, le (re)conditionnement. Notre plate-forme d’e-logistics regroupe tous les outils nous permettant de soutenir les projets logistiques d’e-procurement de nos clients. Les représentants peuvent par exemple commander eux-mêmes leur matériel POS pour des magasins ou des établissements de l’horeca, en choisissant dans un e-catalogue que nous mettons à leur disposition (avec leur propre présentation). Cette plate-forme permet également de suivre tous les mouvements de marchandise (commandes et stock) en consultant des rapports pratiques et variés. Grâce à ce service, nos clients peuvent à leur tour se concentrer sur leur « core business ». À savoir promouvoir et vendre leurs marchandises !! Pourquoi externaliser chez Staci ? •
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FOCUS LOGISTIQUE
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Logistique et transports, défis complexes et évolutifs L’inventaire par drone Corollaires immédiats d’une bonne tenue logistique, les inventaires de stocks sont l’une des tâches les plus prenantes. Face à ce constat, l’entreprise de services numériques Hardis Group a développé « Eyesee », un drone inventoriste. Équipé d’un système embarqué permettant le scanner des produits, la prise de photos HD et le repérage des espaces vides, il est donc capable d’optimiser les temps d’inventaire en toutes circonstances.
Optimiser son organisation grâce au virtuel… Avant de tout chambouler en termes de transport et de logistique, il est préférable de tester et voir le résultat. La société FlexSim propose des simulations en réalité virtuelle grâce à un logiciel tenant compte, entre autres, de la vitesse du convoyeur ou du temps de préemption des objets. Ensuite, grâce au casque VR Oculus, il sera possible d’expérimenter virtuellement le nouvel entrepôt. Avant de changer, éventuellement, de partenaire.
La logistique et le transport constituent des activités capitales pour l’économie belge. Puisqu’ils génèrent 7,6 % du PIB, et 8 % des emplois du pays. Ils constituent donc un moteur de l’économie et sont essentiels aux activités commerciales. Exploration de ces deux secteurs essentiels, mais souvent méconnus.
L
a logistique est essentielle au sein de toute entreprise car elle permet d’assurer la coordination entre les différentes activités de production et de soutien. Elle est également indispensable à l’extérieur de l’entreprise, son rôle étant d’assurer les flux de transport en provenance des fournisseurs ainsi que les flux de produits et de services vers les clients. Les piliers de la logistique… Ces activités reposent sur une série de piliers, détaillés par Nicolas Coomans, expert en Développement et Mobilité à la FEB (« Fédération des Entreprises de Belgique »): « Nous plaidons d’abord pour une réglementation sociale souple et moderne, qui permettra aux entreprises de s’installer le plus facilement possible chez nous. Ensuite, nous demandons une fiscalité des transports équilibrée, tenant compte de la congestion et des critères environnementaux. Puis, bien entendu, il faut une politique ouverte et créative en matière d’innovation, de même que des idées ambitieuses, mais réalistes, pour réduire les émissions de polluants durant le transport. » Mais ces quatre premières mesures ne sont bien entendu envisageables que si deux autres axes, essentiels, sont développés en même temps: une
collaboration accrue entre les différents modes de transport et une mise à niveau de nos infrastructures. Car la logistique et le transport requièrent de nombreux impératifs, comme nous le confirme Baptiste van Outryve, directeur de la Communication du groupe Carrefour. « Dans un premier temps, au moment d’opter pour un endroit,
notre objectif est toujours que le flux logistique soit le plus rapide possible. Par exemple, nous possédons un entrepôt à Zeebrugge, tout près de la Criée où nos acheteurs choisissent les poissons à mettre en magasin. Et le fait d’être situé à proximité immédiate de nos grossistes permet que le poisson acheté aujourd’hui soit dans nos magasins
Il faut aussi réduire les émissions de polluants durant le transport. — NICOLAS COOMANS, FEB nous analysons bien entendu aussi le potentiel de l’endroit au niveau de la concurrence, de la demande, du profil sociologique des clients. Mais ensuite, ce sont la logistique et les facilités transport qui constituent les deux critères principaux pour décider d’une implantation. » Tout cela avec un facteur essentiel à prendre en compte: la fraîcheur des produits. « Pour répondre à cette norme exigeant que les produits en rayon soient frais,
demain », détaille B.van Outryve. Mais l’art de la logistique dépend aussi de facteurs que le vendeur ne maîtrise pas. Comme la météo, puisque la récente vague de chaleur a, par exemple, créé une explosion de la demande de boissons fraîches. Ou l’actualité, car l’excellent parcours de nos Diables en juillet dernier a porté la demande de bière et de pizzas à des niveaux jamais atteints. « Il faut donc tout prévoir, même l’impossible », s’amuse notre interlocuteur.
Le transport et « le dernier kilomètre » De son côté, le transport représente, lui aussi, un perpétuel défi. Pour des raisons de rapidité de mise en magasin, mais aussi pour éviter au maximum la pollution. Et là, on se heurte à l’éternel souci du « dernier kilomètre », expression désignant le fait qu’à la fin de son trajet pour arriver dans les rayons, une marchandise passe généralement par la route, avec les rejets néfastes qui accompagnent ce trajet. « Pour faire face à ce souci, nous avons deux solutions », reprend B. van Outryve. « Tout d’abord, nos entrepôts logistiques sont situés au maximum à côté de voies fluviales. Ensuite, dans le cadre de la livraison à domicile, les commandes passent directement du dépôt vers chez les clients, et ne transitent jamais par un magasin. Ce qui, là aussi, réduit le transport routier. Mais, de manière générale, la logistique et les transports restent un défi énorme et évolutif. » Raison pour laquelle ces secteurs doivent se réinventer sans cesse. Et l’avenir montrera, sans aucun doute, qu’une enseigne performante figurera parmi celles qui auront réussi à surmonter les défis au niveau transport et logistique. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
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REPORTAGE JACK MA
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i, dans le langage courant, les sites américains Amazon et eBay sont devenus des références de la vente en ligne, AliExpress, le premier en Chine, voit sa notoriété grandir. Avec plus de 600 millions d’utilisateurs par an et des implantations récentes en Allemagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, l’ambitieux géant va à présent s’étendre chez nous, puisque parmi les cinq nouvelles succursales logistiques (avec Dubaï, Hangzhou, Kuala Lumpur et Moscou) du groupe, Liège sera bientôt son centre européen. 100 villes mondiales sont d’ailleurs visées d’ici 2021, en vue de multiplier le nombre de clients par deux. La désignation de la ville wallonne - plutôt qu’Anvers ou Bruxelles, d’abord citées - , est liée à son espace optimal à l’échelle continentale, qui bénéficie de la zone de Liège
Si une entreprise ne songe qu’à générer des profits, elle va droit dans le mur.
Jack Ma, le “Bill Gates chinois”, va débarquer en Belgique Alibaba, le géant chinois du commerce électronique fondé par Jack Ma, poursuit son essor. Chez nous y compris, puisque Liège va devenir son centre européen de distribution et de logistique, via AliExpress, la plateforme de vente en ligne du groupe. TEXTE DAVID HAINAUT
PHOTO ALI BABA GROUP
Airport, réputée pour sa flexibilité et sa qualité des services. L’espace sera bientôt complété par un vaste pôle de distribution, ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Qui à terme, créera un millier d’emplois. Une aubaine pour une ville qui, début d’année, a dû laisser filer aux Pays-Bas Zalando, leader de l’e-commerce allemand. Dans un monde économique plus concurrentiel que jamais, les atouts de la petite - mais dynamique - Belgique ressortent: une position géostratégique centrale idéale, des produits attractifs (bière, chocolat...), pour qui de nouvelles opportunités d’exportations vont naître, mais aussi, la proactivité du Roi Philippe. Celui-ci a provoqué au préalable quatre rencontres (en Belgique, en Chine et à Davos, lors de forums économiques mondiaux) avec Jack Ma. Ce Bill Gates chinois n’est autre que le président d’Alibaba qu’il a lui-même
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JACK MA REPORTAGE
fondé en 1999, comme sa filiale AliExpress. Rien n’arrive par hasard... C’est que derrière le mastodonte du commerce en ligne, se cache, avec 40 milliards de dollars, l’une des vingt plus grosses fortunes mondiales. Incontournable en Chine mais encore méconnu chez nous, Jack Ma est un homme d’affaires atypique. Issu d’un milieu modeste, fils d’un photographe et d’une ouvrière, cet autodidacte de 54 ans n’est ni un héritier ni un diplômé d’une école de prestige. Révélé sur le tard après avoir collectionné les échecs, pas seulement scolaires, Jack Ma s’est vu recalé 10 (!) fois d’Harvard, refusé de l’école de police et même comme vendeur pour sa petite taille! Après 34 candidatures refusées sur... 34, il est devenu guide touristique, job qui lui a permis d’être pris sous l’aile d’une famille australienne. Professeur d’anglais ensuite, il échoue à nouveau en fondant une agence d’interprète. C’est en 1995, à Seattle, lors de son premier voyage aux États-Unis, où il découvre par hasard Internet alors à ses prémices, que se produira le déclic, à 31 ans: face à son premier clavier d’ordinateur et étonné de ne rien trouver sur la toile en tapant les mots... « bière » et « Chine », Ma le sent: « Cette invention va bouleverser l’homme, et tous les aspects de sa vie ». De retour en Chine, notre visionnaire imagine un annuaire virtuel d’entreprises mais là encore, c’est l’échec. Trop tôt, sans doute. Loin d’être découragé, profitant de la sympathie qu’il dégage et de sa force de conviction, il parvient à emprunter 60.000 dollars à 18 amis pour fonder en 1999 Alibaba – un nom choisi pour être facilement prononcé dans toutes les langues -, un site qui a d’abord permis à des PME chinoises de poster des annonces gratuitement. Cette fois, c’est le boom: les banques Goldman Sachs et Softbank acceptent de l’aider, ce qui marquera le début d’une success story. Ma, assimilé physiquement à un mix entre E.T. et Popeye, étoffe son offre avec un site de vente en ligne pour les particuliers (Taoboa) et un système de paiement équivalent à Paypal (Alipay). En s’inspirant des géants de la Silicon Valley (Amazon, eBay, Google...), Ma n’avait « plus qu’à » profiter du boulevard offert par l’ouverture économique chinoise, diversifiant
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3 QUESTIONS À...
Le monde a tout à nous offrir. Il s’agit de rester positif et croire en ses rêves.
plus tard ses activités. Il a ainsi investi dans le cinéma, la presse, les réseaux sociaux, le streaming vidéo ou le prêt-à-porter. Mais malgré un empire de plus en plus tentaculaire, Ma a su, depuis ses débuts, toujours rester fidèle à sa maxime: « Les clients en premier, les salariés en deuxième et les actionnaires en troisième. » Des paroles concrètes, Alibaba ayant permis aux Chinois, dès lors valorisés comme consommateurs, d’accéder à des produits inaccessibles pour eux jusqu’alors... Mais Ma, pourtant jeune cinquantenaire, vient de l’annoncer: fin 2019, à l’instar de son mentor Gates, il se retirera, pour partager son temps entre des activités philanthropiques – encourageant d’ailleurs d’autres milliardaires à l’imiter –, à l’éducation et au tai-chi, son art martial fétiche. Un choix peu courant dans les affaires, mais réfléchi. « Alibaba aura alors 20 ans. Je suis assez bien placé pour savoir qu’aucune entreprise ne peut éternellement dépendre de ses fondateurs. Créer cette boîte a changé ma vie, mais son développement a été tel qu’il m’a amené de nombreux soucis », a ainsi déclaré celui qui restera là pour conseiller son groupe. Conscient des enjeux mondiaux actuels, Ma, lors de ses apparitions publiques, évoque souvent l’environnement et la nécessité de lutter contre la pollution dans les grandes villes. Le bien-être au travail reste son éternel
DIRK DESMET DIRECTEUR DU PORT AUTONOME DE CHARLEROI
cheval de bataille. « Si une société ne songe qu’à ses profits, elle va dans le mur. Car elle doit d’abord être un endroit dans lequel les employés adhèrent à ses valeurs. Puis, ce doit être un lieu ouvert, transparent, où l’on peut se développer et où chacun s’entraide ». Enfin, il a compris depuis bien longtemps que l’avenir de son secteur sera dominé par l’intelligence artificielle: près de Shanghai, Alibaba teste en ce moment un entrepôt – avec bureaux et magasins – quasi entièrement automatisé, doté d’un centre de fabrication équipé de bras robotiques pour les commandes et l’emballage, ainsi que 500 véhicules autoguidés, de capteurs infrarouges et de caméras, capables de calculer la capacité de stockage en temps réel. Le futur est en marche...
SMART FACT. Comme modèle, Jack Ma a... Forrest Gump! Pourquoi? « Parce que c’est un homme peu intelligent mais obstiné, peu talentueux mais bosseur, simple et pragmatique. Et puis, être constamment rejeté n’est pas un drame. Le monde a tout à nous offrir. Cela dépend juste de la vision qu’on a de lui et de notre envie d’en saisir ses opportunités, en restant positif et en croyant toujours à ses rêves. Car ils peuvent un jour devenir réalité. »
Quels avantages offre le Port Autonome de Charleroi pour y installer une entreprise de transport fluvial? « On a l’assurance de développer son activité sans devoir investir pour l’acquisition d’un terrain. Les industries de transformation peuvent prendre livraison de leurs matières premières et expédier leurs produits finis aux meilleures conditions. Le candidat concessionnaire peut aussi demander une option sur un terrain qui lui donne priorité en cas de mise en concurrence. » Quelle est l’importance des ports en Belgique? « Les ports autonomes contribuent largement à l’accroissement du transport fluvial: ils stimulent les échanges, animent la vie économique locale et constituent aujourd’hui l’interface indispensable pour articuler le transport par eau avec d’autres modes de transport. Ce sont des outils indispensables au niveau des voies navigables. » Quels sont les défis futurs dans ce domaine? « Le principal défi est de réduire l’impact du transport de fret par la route, en favorisant la tri-modalité. À Charleroi, le taux d’occupation est actuellement de 72 % et plus de 50 ha sont encore disponibles. Nous continuons à aménager de nouveaux sites, nous allongeons les murs de quai pour pouvoir accueillir de plus gros bateaux et sommes en train de créer un nouveau portique bimodal. »
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Logistique : la Wallonie, atouts pour plaire ! En choisissant la Wallonie comme terre d’accueil pour y développer un nouveau projet ou pour y étendre ses activités, une entreprise optera résolument pour l’efficacité logistique. Outre les nombreux avantages que la Région wallonne présente, elle pourra également compter sur le soutien de l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers. Véritable partenaire privilégié, l’AWEX l’accompagnera durant toutes les étapes de son implantation ou de son expansion en y associant – au besoin – ses représentants à l’étranger. De plus, au travers de son programme d’actions annuel, l’AWEX propose, chaque année, aux exportateurs wallons de participer à plus de 150 actions de promotion et de prospection commerciale. Ainsi, en 2019, dans le secteur de la logistique, il sera notamment possible de s’inscrire à un séminaire d’information sur le secteur ferroviaire au Canada ou encore de prospecter de nouveaux marchés en participant à des salons spécialisés, comme Railtex, en Angleterre. Enfin, l’AWEX travaille étroitement avec le pôle de compétitivité Logistics in Wallonia qui apporte son expertise dans le secteur de la logistique principalement aux PME - afin qu’elles puissent disposer d’outils leur permettant d’optimiser leur chaine d’approvisionnement. Un des nombreux exemples de collaboration fructueuse entre l’AWEX et LiW est l’organisation d’une collectivité wallonne au salon « Transport Logistic » qui aura lieu du 4 au 7 juin 2019 à Munich. Les entreprises qui souhaitent participer à ce salon international de la logistique, mobilité, informatique et gestion de la chaine d’approvisionnement peuvent s’inscrire auprès de Marie Philippot (mphilippot@investinwallonia.be – 081/332.872) afin d’y partager un stand de 100m².
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LEASING TOPIC
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La société de leasing devient un fournisseur de mobilité Le « leasing » rime souvent avec voiture de société. Pourtant, les sociétés de leasing proposent bien plus que des voitures et diversifient leur offre, notamment en mettant à disposition des vélos. Mais, au fond, le leasing, comment ça se passe ?
«U
ne entreprise située en plein centre de Bruxelles ne va pas avoir les mêmes avantages au niveau mobilité qu’une société à la campagne. Il est important d’analyser la situation au cas par cas avant de choisir sa solution de mobilité de leasing », indique Damien Malvetti, Editorial Manager de Link2fleet. Un des avantages, c’est que la société de leasing s’occupe de tout: assurance, entretien, etc. Même si le leasing est majoritairement présent dans les grandes entreprises, il peut s’avérer pratique pour les PME qui n’ont pas forcément quelqu’un en interne pour s’occuper de la gestion de la flotte. À la fin du contrat de leasing, qui dure typiquement 3 ans, l’entreprise ou l’employé a souvent la possibilité de racheter le véhicule à un prix fixé au départ, cela s’appelle la valeur résiduelle. Elle correspond généralement à environ 15 % de la valeur de départ. « Si on revend ensuite la voiture, on va engendrer une plus-value, car après 4 ou 5 ans, la voiture vaudra plus que la valeur résiduelle », assure Damien Malvetti. Attention toutefois: lors de la signature d’un contrat de leasing, il faut déterminer de nombreux paramètres, comme le kilométrage. Imaginez qu’une entreprise a signé un contrat dans lequel il prévoit 100.000 km sur 4 ans et qu’après 3 ans, l’entreprise a dépassé le kilométrage prévu, le montant du loyer mensuel peut être revu à la hausse. Il vaut donc mieux modifier le contrat le plus vite possible afin d’éviter les mauvaises surprises.
D’autres imprévus peuvent survenir. Si, à la fin du contrat, la société de leasing reprend le véhicule, une inspection est généralement effectuée par une société externe. En fonction de certains dégâts, il y a des frais qui sont refacturés à l’entreprise et souvent transférés de l’entreprise au conducteur. L’offre des sociétés de leasing ne se limite par ailleurs pas seulement aux voitures. Elles proposent par exemple des vélos. Le cas de
BASF Anvers montre qu’il y a une demande. Depuis le 1er juillet, la société pétrochimique offre la possibilité à tous ses travailleurs d’opter pour le leasing de vélos. « En 2 mois, 700 travailleurs ont choisi le vélo de leasing pour un total de 5.000 travailleurs sur le site », témoigne Peter Sterckx, Facility Manager à BASF Anvers. Pour le vélo, c’est la même formule que pour les voitures. Le contrat dure géné-
Avant, le Saint Graal, c’était d’avoir une voiture de société. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. — DAMIEN MALVETTI
ralement 3 ans et est accompagné d’une option d’achat. Des services supplémentaires sont également compris: assistance en cas de crevaison, assurance, accessoires comme un casque, un gilet de sécurité, etc. Les employés qui optent pour le vélo doivent évidemment s’engager à l’utiliser: « Nous demandons aux employés d’utiliser leur vélo pour au moins une partie de leur trajet domicile-travail, par exemple pour se rendre à l’arrêt de bus ou à un endroit où ils rejoignent des collègues pour faire du covoiturage », commente Peter Sterckx. La législation doit encore s’adapter à un monde en changement. Si un employé a une voiture de leasing, il ne peut par exemple pas avoir de vélo en leasing. En juin 2017, le gouvernement fédéral a conclu l’accord « cash for car » dont le but est d’offrir des alternatives à la voiture de société: à partir du 1er janvier 2018, une voiture de société peut être convertie en une indemnité qui ne serait pas considérée comme du salaire par le fisc mais comme une voiture de société. La question est de savoir si les employés seront prêts à échanger leur voiture de société contre une alternative. Selon Damien Malvetti, les travailleurs cherchent d’autres solutions de mobilité: « La génération Y est de moins en moins intéressée par la possession d’un véhicule. Avant, quand un jeune arrivait dans une société, le Saint Graal, c’était d’avoir une voiture de société. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. » TEXTE AUBRY TOURIEL
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PANEL D’EXPERTS MULTIMODALITÉ
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La multimodalité dans le T&L, un système sur les rails Le transport et la logistique est un secteur en constante évolution. De nouvelles innovations voient régulièrement le jour ainsi que de nouveaux systèmes de transport. La multimodalité en fait partie. Focus sur la situation actuelle.
BENNY SMETS. Président de la Febetra
CLAUDE YVENS. Rédacteur en chef chez Transportmedia
LUC DE SCHRIJVER. General Manager chez GLS Belgium
Quel est l’avenir de la multimodalité dans le T&L? « Tous les modes, la route, la navigation intérieure et le rail, ont leur rôle à jouer. Ce sont des modes complémentaires. Étant donné que 85 % des trajets se font sur une distance de moins de 150 km, il est clair que le transport par route restera un mode essentiel. Le grand atout du transport routier est sa flexibilité. La croissance annoncée du transport fait que tous les modes seront nécessaires. C’est la raison pour laquelle les transporteurs routiers font également appel au rail et au fluvial lorsque les volumes de marchandises s’y prêtent, principalement sur de longues distances. Le camion sert au pré- et post acheminement. »
« Politiquement, la multimodalité est souvent considérée comme une panacée. Mais toute solution multimodale doit d’abord s’inscrire dans l’organisation logistique du donneur d’ordres et des destinataires (en termes de délais de livraison, de fiabilité et de coûts) avant de pouvoir s’imposer. Sur les longues distances, c’est possible si le maillon ferroviaire est suffisamment performant, ce qui n’est pas toujours le cas. À l’intérieur d’un petit pays comme la Belgique, cela n’a de sens que pour des produits non urgents comme des matériaux de construction ou des déchets. La pertinence économique de projets FMCG comme le “train de la bière” doit encore être prouvée. »
« Tout dépend des problèmes d’environnement. Plus ceux-ci vont s’accentuer plus la pression sera grande pour adopter ce système de transport. Et il faut dire que si l’on doit sauver la planète, tous les moyens sont bons pour y arriver, que l’on passe par les voies d’eau ou les chemins de fer. La multimodalité apporte également une réponse dans différents domaines. Ce système est surtout utilisé pour les transports longues distances car de ce fait, la rupture de charge peut être supportée. La multimodalité a donc de l’avenir mais à savoir si c’est pour dans 10 ou 15 ans je ne saurais pas le dire. Cela dépend aussi beaucoup des décisions politiques. »
Quels sont les avantages de la multimodalité sur le long et le court terme? « La pression sur le réseau routier croît de plus en plus. La multimodalité peut aider à soulager cette pression. Pour les transports où le critère “temps” est moins important et pour les transports sur longues distances, la multimodalité est une solution valable. La multimodalité est malheureusement trop souvent présentée comme la solution miracle. Il faut tenir compte de ses points faibles et de ses points forts et ne pas octroyer des subsides contre toute logique économique. Le monde politique oppose trop souvent la route au rail et à la navigation fluviale au lieu de promouvoir une collaboration entre les modes. »
« Les avantages sont liés à la réduction des émissions de CO2 et à la réduction du trafic routier sur le maillon central de la chaîne logistique. Le deuxième objectif est relativement simple à quantifier, mais le premier l’est moins, en fonction de l’origine de l’électricité utilisée pour le trajet ferroviaire, par exemple. Cela dit, la multimodalité est loin d’être le seul moyen pour le secteur logistique de résoudre ses maux endémiques (émission, pollution et encombrement du trafic). Des solutions endémiques comme les écocombis, les propulsions alternatives, le meilleur partage des moyens de transport ou des livraisons mieux étalées offrent aussi un beau potentiel. »
« C’est assez similaire sur le court comme sur le long terme. C’est un chemin qui amène une solution aux problèmes de congestion, d’environnement et de manque de chauffeurs. Il faut noter que ce dernier problème secoue le secteur du transport depuis la crise de 2008 et que le solutionner n’est pas une mince affaire. En ce qui nous concerne, nous ne fonctionnons pas sous le système de la multimodalité car nous sommes centrés sur la livraison finale du produit. Devenir multimodal nous ferait perdre en termes de délais. Il faut garder à l’esprit que la multimodalité n’entraîne pas une diminution des coûts par rapport au transport routier. »
L’innovation en transport a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années. Comment implémenter cette innovation dans les entreprises/organisations? « L’environnement et la congestion sont deux thèmes cruciaux. Depuis 2017 la Wallonie autorise sous forme d’un projet pilote les écocombis sur ses routes. Deux écocombis transportent le même chargement que trois poids lourds classiques. C’est donc tout bénéfice pour l’environnement et la congestion. Le secteur investit également de plus en plus dans des véhicules au gaz (CNG ou LNG) dont l’impact environnemental est plus positif que le diesel traditionnel. À l’heure actuelle les véhicules électriques ne sont pas encore disponibles pour le secteur du transport de marchandises. Le poids des batteries, le coût et le rayon d’action des véhicules électriques sont encore trop défavorables. »
« L’innovation porte à la fois sur le pilotage des flux de marchandises et sur les techniques de propulsion des véhicules. Sur ce plan, le gaz naturel pour les longues distances et la propulsion électrique pour le trafic urbain offrent de belles perspectives, en attendant que l’hydrogène s’impose peut-être un jour. La mutualisation des moyens de transport n’en est qu’à ses débuts, mais elle nécessite que des sociétés parfois concurrentes acceptent de collaborer, ce qui n’est pas toujours évident. Mais à côté de cela, il y a de puissantes forces contraires, dont la moindre n’est pas l’explosion du commerce électronique qui multiplie les petites livraisons urgentes au bilan carbone élevé. »
« Notre secteur a développé énormément de transparence et de flexibilité ces dernières années. Mais il reste de gros problèmes de congestion: de plus en plus de gens habitent les villes et les particuliers commandent énormément par Internet. Ce qui augmente les commandes et cette congestion. Les véhicules électriques ne vont pas améliorer cette situation mais vont jouer sur l’environnement. L’idée de faire passer les marchandises via les voies fluviales et les villes est une bonne idée mais cela augmentera considérablement les coûts de charge. Il faut voir si les entreprises sont prêtes à mettre le prix. Encore une fois, le politique devra passer par là. »
TEXTE BASTIEN CRANINX
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FUTUR TRAFIC
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Une mobilité intelligente et écologique La voiture est le moyen privilégié des Belges pour se rendre au travail. Pourquoi dès lors ne pas opter pour la voiture électrique ou le covoiturage?
E
n Belgique, la voiture est le mode de déplacement privilégié pour les trajets domicile-boulot. D’après une étude sur la mobilité menée en 2010 par BELDAM, pas moins de 2 Belges sur 3 l’emprunteraient en effet chaque matin. En Wallonie, soit dans les zones les moins peuplées et les moins urbanisées, ce chiffre concernerait même 82 % des travailleurs wallons. Pas étonnant que la voiture de société reste un des avantages les plus appréciés. Devant ce fait avéré, certaines entreprises ont amélioré leur offre Comme Swift, spécialisée dans la sécurisation des paiements bancaires. « En mai 2015, nous avons investi dans 21 BMW i3, des voitures 100 % électriques », confirme Caroline Ceustermans, fleet manager. 40 bornes ont été installées: 21 sur le site-même de l’entreprise et 19 au domicile des conducteurs. L’électricité consommée à domicile pour recharger les véhicules est refacturée à l’entreprise. « Cela permet à nos employés d’avoir un impact direct sur l’émission global. » Au départ, l’autonomie des véhicules (300 km) faisait peur aux employés. Faut-il rappeler que la Belgique ne compte encore que très peu de bornes de recharge publiques? C’était sans compter les véritables avantages que présentent ces véhicules « En faisant 2.000 km par mois, je n’ai dépensé que €9 de charge », se félicite Ceustermans. Si l’on ajoute à cela la déductibilité à 100 % des véhicules employés, on ne peut qu’être séduit par l’initiative. D’autant plus que, pour les plus longs trajets, Swift a choisi de mettre une automobile conventionnelle à la disposition de ses employés.
Faire l’éloge de la voiture de société électrique est une chose. Mais la prolifération de moyens de transport, même plus écologiques sur nos routes, ne règlera pas un problème fondamental. Ce problème réside bien évidemment dans l’augmentation
de bouchons sur les grands axes autoroutiers. « Le Belge est un “autosoliste” par excellence. Nous remplissons nos voitures avec 1,2 personne en moyenne. C’est très peu », explique-t-on à la Région wallonne.
En faisant 2000 km par mois, je n’ai depensé que €9 de charge. - CAROLINE CEUSTERMANS
« Les transports publics ont leur limite et c’est pour ça qu’aujourd’hui, la Région wallonne met un pointd’honneur à développer le covoiturage. » Quel est le meilleur vecteur de sensibilisation pour les travailleurs que l’entreprise qui les emploie? C’est ce qu’a très bien compris la société GSK, située à Wavre et sur deux autres sites. En seulement un an, la plate-forme de covoiturage lancée par la société Djengo à destination du groupe pharmaceutique a ainsi convaincu pas moins de 900 collaborateurs sur 8.500, soit 5 fois plus que la moyenne nationale. « Cette plateforme permet de trouver des collègues qui seraient prêts à covoiturer », expliquent Patrick Vlasselaer et Giovanni Novello, responsables de la mobilité chez GSK. Les avantages sont évidents: une partie des frais déductible fiscalement, impact positif sur l’écologie, diminution du stress dans les bouchons... « Certains collaborateurs nous ont même affirmé qu’ils récupéraient du temps de sommeil », souligne Patrick Vlasselaer. Mais comment sensibiliser des travailleurs? « Il suffit de recourir à tous les moyens de communication interne possibles: séances d’infos, valves, intranet et c’est dans la poche ». Voilà une solution que toutes les entreprises belges peuvent valoriser.
TEXTE BASTIEN CRANINX
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NOUVEAU
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TOPIC SMART MOBILITY
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La Smart Mobility, la solution aux embouteillages Les embouteillages s’allongent d’année en année en Belgique. Même en dehors des heures de pointe, la circulation est congestionnée. Pourtant, les nouvelles technologies peuvent contribuer à un trafic plus fluide.
B
ruxelles est 30 % plus embouteillée que les villes de taille comparable en Europe. Selon une étude du Bureau du Plan, la congestion du trafi c augmentera de 24 % aux heures de pointe d’ici 2030 si rien ne change. Le covoiturage, les vélos et les transports en commun constituent des alternatives à la voiture, mais, sans une interconnexion plus grande, la progression de ces types de transport est assez lente. Avec le succès des smartphones, la quantité de données ne cesse d’augmenter. C’est une opportunité à saisir, selon Koen Van De Putte, le directeur exécutif d’Olympus Mobility: « Grâce aux smartphones, on peut mesurer le comportement de déplacements des citoyens et on peut leur donner des recommandations pour qu’ils se déplacent plus intelligemment. » Ce type de solution fait partie du concept de « Smart Mobility »: l’application des technologies de l’information et de la communication aux transports. Par exemple, si un accident de la route se produit à un endroit, les automobilistes et les services de transport public peuvent recevoir une notifi cation leur conseillant d’éviter ce lieu. Il est également possible de modifier les habitudes de déplacement des citoyens pour les rendre plus respectueuses de l’environnement. Koen Van De Putte donne un exemple: « Grâce à l’analyse des données de mobilité, on peut voir que des automobilistes passent tous les jours devant un Park & Ride pour aller au travail alors qu’ils pourraient y garer leur voiture et ensuite prendre le bus. » Pour arriver à proposer ce genre de solutions aux citoyens, une première étape serait de mettre au point une plateforme unique où les
usagers peuvent planifi er en temps réel leur itinéraire en utilisant tous les modes de transport. Ils pourraient aussi connaître le tarif le plus avantageux adapté au profi l de chacun. Une plateforme unique n’est cependant pas la panacée. « Il faut aussi simplifi er l’achat des titres de transport avec un ticket multimodal », lance Ingrid Evers, responsable de la Smart Mobility chez BDO Crossroad.
En 2017, 292.734 nouvelles voitures de société ont été enregistrées, soit 3,2 % de plus que l’année précédente. Pour pouvoir faire progresser la Smart Mobility, Ingrid Evers estime qu’au lieu de miser sur les voitures de société, il vaudrait mieux renforcer la multimodalité et la collaboration entre les sociétés de transport, les autorités et les entreprises privées: « De
Il faut aussi simplifier l’achat des titres de transport avec un ticket multimodal. - INGRID EVERS
nombreuses personnes viennent seules en voiture. Qui doit prendre l’initiative? Les entreprises ou les parcs industriels? C’est la question de la poule et de l’œuf ! » Les autorités publiques doivent également suivre l’évolution technologique si elles ne veulent pas rester à la traîne. Afin de promouvoir un mode de transport alternatif, le gouvernement pourrait par exemple stimuler fi nancièrement les personnes ou les organisations qui veulent passer à des moyens de transport multimodal. Il n’existe pas encore non plus de cadre légal sur les voitures autonomes. Or, d’ici 2030-35, on verra l’apparition de voitures autonomes sur les routes, estime Ingrid Evers: « On va mélanger des voitures avec chauff eurs avec des voitures dirigées par des robots. Une voiture autonome ne peut pas toujours anticiper le comportement des humains. » Entre-temps, de nouvelles technologies vont rapidement voir le jour. Après 2020, on va assister à encore plus d’automatisation. Grâce à la méthode de « platooning », les voitures vont par exemple communiquer entre elles pour garder automatiquement les distances de sécurité. Peu d’acteurs sur le marché développant des solutions de Smart Mobility sont arrivés à un stade de maturité à l’heure actuelle, d’après Koen Van De Putte: « C’est encore le tout début, il y a encore du pain sur la planche. » TEXTE BASTIEN CRANINX
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CHRONIQUE ETIENNE GOSSART
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La diversité chez Coca-Cola nous rend plus fort! Depuis plus de 90 ans, nous sommes actifs sur le marché belge. Nous avons plus de 90.000 clients et plus de 10 millions de nos boissons sont consommées chaque jour, indépendamment de l’âge, du sexe et de la classe sociale. C’est pourquoi il est vraiment important pour nous que les valeurs de nos marques transparaissent également dans nos équipes.
L
a diversité nous aide à mieux comprendre et servir nos clients et les consommateurs. De plus, en tant qu’entreprise implantée localement, il est essentiel que nos collaborateurs reflètent la diversité des communautés locales. Nous sommes convaincus que la diversité d’idées, d’opinions et d’expériences au sein de notre entreprise mènera à de meilleures méthodes de travail et de meilleurs résultats. Nous valorisons cette diversité dans notre entreprise en promouvant et respectant l’égalité entre les femmes et les hommes, les générations, les âges, la diversité culturelle et l’orientation sexuelle. Nous sommes engagés à promouvoir la diversité, en commençant par un objectif : l’égalité femmes-hommes. Chez Coca-Cola European Partners, 30 % des postes de manager sont actuellement occupés par des femmes, et nous nous sommes fixé un objectif d’au moins 40 % en 2025. Dans notre département Logistique, 25 % de femmes occupent des rôles de manager ou des fonctions supérieures. Deux d’entre elles ont d’ailleurs un rôle de mentor afin d’inspirer nos jeunes talents féminins. Sur le long terme, nous visons l’égalité de représentation hommes/femmes dans les postes de direction. Nous sommes fiers d’être une entreprise locale. Nos produits sont fabri-
qués localement et notre empreinte socio-économique sur le terrain est au cœur de nos activités. En effet, depuis plusieurs années, nous encourageons de nombreux partenariats, comme en témoigne notre soutien à WannaWork, une plateforme conçue par l’entrepreneuse Sihame El Kaouakibi, qui met en contact la nouvelle génération d’employés et les entreprises. Pour nous, chaque personne doit avoir l’opportunité d’accomplir son potentiel, que ce soit à travers l’obtention d’un emploi intéressant, une aide pour l’apprentissage de nouvelles compétences ou l’opportunité de créer et lancer sa propre activité. Soutenir WannaWork était dès lors une évidence. Un autre bel exemple est notre soutien pour la cinquième fois au Wo.Men@Work Award. Ce prix est décerné chaque année par l’organisation JUMP et récompense le/la CEO (h/f ) qui s’est le plus distingué(e) dans la promotion de l’égalité professionnelle pendant l’année écoulée. Coca-Cola est à la portée de tous: c’est l’une des valeurs intrinsèques de notre marque. C’est pourquoi nous soutenons les initiatives ayant pour but le progrès dans différents domaines de la diversité et de l’inclusion. TEXTE ETIENNE GOSSART, COUNTRY DIRECTOR BELGIQUE ET LUXEMBOURG
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