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Enfin un café qui a le d’Ovo.goût
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loués. En hiver, les hôtes ne viennent pas avec leur VTT, alors il faut bien que je leur propose quelque chose», précise Frangi.
Construction d’un bikepark prévue À présent, un projet d’avenir pointe à l’horizon, comme la construction d’un bikepark fixe à Giswil. Des discussions sont en cours entre Frangi et la commune, qui lui propose un terrain à côté du terrain de football. Le coût? 200 000 francs environ, que Frangi se procurerait par financement participatif, sachant que le canton lui a promis 20 000 francs et que la commune et la coopération s’engageraient peut-être elles aussi.
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L’interaction des différents prestataires de la destination entre eux semble donc fonctionner et pourtant, les perspectives telles qu’elles existent dans les grandes écoles de ski sont absentes en raison du contexte local. «Il ne sera jamais possible d’exploiter ici une école de ski ou de VTT sur toute l’année. La faible fréquentation au printemps et en automne ne le permet pas, il y a inadéquation entre l’offre et la demande», explique Marcel Frangi.
Giswil et la Mörlialp ne sont pas des destinations de VTT comme Lenzerheide
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– pour cela, il faudrait déjà une remontée mécanique qui transporte les VTT afin de permettre aux hôtes de se focaliser sur le plaisir de la descente. Aussi voit-il son investissement dans le domaine du VTT comme une «tentative il est vrai coûteuse, mais positive, de voir comment une telle offre est accueillie par notre population». La prochaine étape serait ensuite de sonder la possibilité d’une collaboration avec les terrains de camping situés autour du lac ou les clubs de VTT régionaux.
Ainsi, les écoles de ski et de VTT restent pour Marcel Frangi davantage un projet né d’une passion et un risque financier qu’un modèle d’affaires ou un calcul d’entrepreneur. D’autre part, le Grison montre à quel point les écoles de ski peuvent être créatives lorsqu’il s’agit de maîtriser les défis. Il s’investit en faveur des enfants et ne regrette pas un seul jour de cet effort: «Car si nous ne leur offrons rien, ils ne feront pas d’exercice, or il est clair pour moi qu’il faut faire bouger nos enfants!»
À Giswil, la scène adhère ce samedi entièrement à cette vision. Pour les enfants participant au cours, le sol marécageux représente un défi épuisant, qui ne manque pas de laisser des traces au cours des 90 minutes que dure le cours, et assure une fatigue bénéfique. Tout à la fois, l’objectif de Marcel Frangi sera atteint: cet aprèsmidi-là, chaque vélo subira en effet un nettoyage approfondi. •