L’essentiel 2008 / Faits et chiffres / p 7
Villages de joie septembre 2009 / n° 210 / 2 €
LA REVUE DES DONATEURS
Pour que frères et sœurs partagent la même enfance
DOSSIER
Favoriser l’épanouissement scolaire Nombre d’enfants bénéficient aujourd’hui d’un accompagnement scolaire individualisé. D’où l’importance de mener une réflexion sur les outils à mettre en place en la matière. lus de 872 000 élèves volontaires des écoles élémentaires relevant de l’éducation prioritaire (1) et de collèges publics ont bénéficié d’un accompagnement éducatif pour l’année scolaire 2008-2009. De fait, sur les 5 104 collèges concernés, c’est plus de 30 % des effectifs ! Le poids de l’environnement socioculturel dans les trajectoires scolaires
P
ayant été démontré par de nombreuses études, cet accompagnement scolaire s’est appuyé, au-delà de la simple aide aux devoirs, sur des activités culturelles, sportives et la pratique des langues vivantes. Un accompagnement multi-dimensionnel Consciente que les difficultés n’épargnent pas les jeunes qu’elle accueille,
SOS Villages d’Enfants a demandé au laboratoire E.S.S.I (2) de l’université Paris 8 de conduire une étude sur leur scolarité et le dispositif d’accompagnement proposé. Cette étude, intitulée « Trajectoires scolaires et scolarité des élèves accueillis en villages d’enfants SOS », montre que leurs difficultés dans le contexte scolaire, au-delà de lacunes dans la maîtrise du langage, interrogent aussi l’ensemble des processus de
lire p 2, 3 »
Le mot du président
DOSSIER
L’école de la vie Septembre est le mois de la rentrée scolaire. Aussi avons-nous souhaité mettre en lumière cette certitude que les jeunes ont en eux la capacité de se créer si nous leur faisons confiance et si nous savons les accompagner dans leurs difficultés. Qui n’a pas le souvenir d’un enseignant ou d’un adulte « référent » qui a déclenché un jour en lui l’envie d’apprendre et d’aller de l’avant ? Permettez-moi de me référer à mon parcours personnel : je dois tout à la femme qui m’a élevé, aimé et que j’aime, ainsi qu’au maître d’école qui a su me comprendre et me donner le goût de la lecture et de la connaissance. C’est ce que je retrouve dans la démarche de notre association : l’affectif d’abord, assuré par nos mères SOS, l’accompagnement et le soutien ensuite, conduits par nos éducateurs dans les villages et les enseignants à l’école. Chacun concourt, à sa place et à sa mesure, au développement de l’enfant en lui donnant sa chance, toute sa chance de réussir dans sa vie d’homme ou de femme. Je rends témoignage à nos équipes pour la qualité de leur engagement. Les enfants qui nous sont confiés sont en de bonnes mains. Tous ici à SOS Villages d’Enfants savent qu’ils sont « dans l’humain », ce qui suppose intelligence, attention, rigueur parfois, mais aussi douceur. Ces qualités se retrouvent dans la gestion d’une organisation qui exige rigueur, transparence, maîtrise des coûts… Vous découvrirez, dans le cahier central, nos comptes de l’exercice 2008. Malgré un environnement économique et social difficile, nous avons assuré notre mission sans céder sur l’essentiel. P I E R RE PAS CAL
Villages de joie. Magazine édité par SOS Villages d’Enfants / 6, cité Monthiers - 75009 Paris / Tél : 01 55 07 25 25 / Directeur général et directeur de la publication : Gilles Paillard / Rédactrice en chef : Frédérique Clénet-Lécuyer / Impression sur papier recyclé : Groupe Maury imprimeur / Photos : K. Ilievska, C. Rublack, J. Lugtigheid, A. Meier, W. Kehl, M. Mägi, S. Ruet/Story Box Photo, D. Clift, F. Pugnet/Face to Face, Y. Ovalle, A. Schwaiger, L. Paterno, A. Gault, Getty Images, SOS Villages d’Enfants, droits réservés. Publication trimestrielle éditée par SOS Villages d’Enfants / Abonnement annuel : 8 €. Prix au numéro : 2 € / Commission paritaire : N° 0112 H 81095 – ISSN : 0243.6949 – Dépôt légal à parution ///
• Un accompagnement scolaire basé aussi sur les activités culturelles, sportives et la pratique des langues vivantes. •
Plus de
872 000
élèves ont bénéficié d’un accompagnement éducatif pour l’année scolaire 2008-2009
»
transmission et d’apprentissage. Ces résultats confirment les tendances déjà observées dans d’autres études. Ils mettent également en lumière le fait que l’école n’est parfois pas assez explicite dans ses attentes et messages. Cela peut conduire à des malentendus, les consignes n’étant pas forcément comprises par l’élève ou la personne qui l’accompagne dans les tâches devant être réalisées à la maison. Forte de ces constats, SOS Villages d’Enfants a décidé d’améliorer ses pratiques d’accompagnement scolaire dans trois domaines : le partenariat avec les écoles, les techniques et outils nécessaires à l’aide aux devoirs mais aussi l’ouverture à la culture et aux loisirs afin de réduire
2 / Villages de joie / SEPTEMBRE 2009 / N° 210 / www.sosve.org
le fossé existant entre norme culturelle scolaire et norme familiale. (1) La politique de l’éducation prioritaire s’appuie sur une discrimination positive dans l’emploi des moyens publics au service de l’égalité des chances. Elle constitue une réponse aux difficultés sociales et scolaires concentrées dans certains établissements scolaires. (2) E.S.S.I. : Éducation, Socialisation, Subjectivation, Institution.
Lorsque l’école devient une valeur partagée 2 questions à Sandrine Bourgeois, directrice et enseignante à l’école élémentaire Gérard Philipe de Plaisir (Yvelines)
Quelles sont les relations entre votre école et le village d’enfants SOS de Plaisir ? Lorsque l’école a été créée, il y a 15 ans, le village existait déjà. Il y a donc toujours eu des relations entre les deux institutions et les enfants du village d’enfants SOS représentent 15 à 18 % de notre effectif. Ce sont des élèves « classiques », certains étant en difficulté, d’autres très brillants. Tous les soirs, nous expliquons aux mères SOS comment s’est passée la journée. Par ailleurs, je rencontre régulièrement le chef de service ou les éducateurs afin de faire le point sur la situation des enfants. De plus, nous relayons l’opération « Bouchons de l’espoir » organisée par le village d’enfants SOS, participons à la « galette du village » et prenons, en début d’année, un repas en commun afin de mieux nous connaître. Comment s’organise l’accompagnement des enfants ? Nous mettons en place tout ce qui est nécessaire pour que les enfants apprennent dans de bonnes conditions. Si un enfant rencontre des problèmes de comportement, nous le gérons en interne et, si la situation l’exige, nous contactons le chef de service du village. Nous rencontrons aussi, en plus des intervenants SOS, les parents et les référents de l’aide sociale à l’enfance lors des réunions « équipes éducatives » organisées par l’école autour d’un enfant afin d’évoquer son évolution et ses difficultés. Ponctuellement, nous proposons à certains enfants de participer aux séances de soutien scolaire organisées par l’école. Si nous l’estimons nécessaire, nous suggérons à l’équipe du village d’enfants SOS de les intégrer à ses propres groupes d’aide aux devoirs. Cela a été le cas l’an dernier pour une de mes élèves. J’ai alors rencontré deux ou trois fois la personne du village d’enfants SOS chargée de l’aide aux devoirs afin que nous nous mettions d’accord sur la façon de procéder et que ce soit efficace.
“
En dédramatisant la scolarité, on peut aider l’enfant à mieux s’inscrire dans la notion d’apprentissage.
”
–DOMINIQUE COKELAER,
DIRECTEUR DU VILLAGE D’ENFANTS SOS DE NEUVILLE
epuis près de trois ans, le village d’enfants SOS de Neuville propose des actions d’accompagnement scolaire aux enfants. Dans un premier temps, une subvention de la Fondation Lehman Brothers a permis l’embauche d’une éducatrice scolaire qui a procédé à un suivi individuel d’environ la moitié des enfants du village SOS, reprenant les notions scolaires au travers d’une relation bienveillante et positive. « Au bout d’un an, explique Dominique Cokelaer, directeur du village d’enfants SOS de Neuville, nous avons développé l’aide aux devoirs par groupes de niveau tout en maintenant un suivi individuel pour certains enfants. » Très vite, les enfants se sont pris au jeu et ont instauré une forme d’entraide, les plus grands aidant les plus petits dans leurs réalisations. « Nous assistons aujourd’hui à un phénomène de transmission de valeurs autour de la scolarité qui est absolument essentiel, souligne Dominique Cokelaer. En dédramatisant la scolarité au sein du village d’enfants SOS, on peut aider l’enfant à mieux s’inscrire dans la notion d’apprentissage. Dans une certaine mesure, l’école est désormais vécue comme positive et l’on peut penser que, dès leur arrivée au CP, les plus jeunes auront déjà intégré l’intérêt de la scolarité. » Cet accompagnement se décline également en termes culturels, avec l’organisation de sorties liées aux programmes scolaires afin que les enfants puissent relier à des aspects concrets des notions parfois trop abstraites pour eux. Car l’essentiel est sans aucun doute de susciter chez les enfants l’envie de découvrir.
D
/
3
En direct
P R O T E C T I O N D E L’ E N FA N C E
Les enfants placés ont aussi des droits Le respect des droits de l’enfant accueilli est une priorité de SOS Villages d’Enfants. Des droits inscrits dans la loi, mais surtout mis en œuvre sur le terrain.
a Convention internationale des droits de l’enfant, qui fête cette année ses vingt ans, est un texte fondateur en matière de droits de l’enfant puisque les États signataires ont obligation de la décliner dans leur législation nationale. En France, si un certain nombre de dispositions existait déjà sur les droits de l’enfant pris en charge dans le cadre de la protection de l’enfance, la loi du 2 janvier 2002 a marqué un véritable tournant. « Cette loi est fondamentale car elle opère une synthèse entre les droits des enfants et les devoirs des gestionnaires d’institution », explique Gilles Meunier, directeur du village d’enfants SOS de Marange (57). Elle a introduit des dispositions spécifiques dans trois grands domaines : la protection de l’enfant vulnérable, la protection de l’intégrité morale et des libertés et la dignité des usagers. Aujourd’hui, l’enfant accueilli dispose donc de droits clairement énoncés dans le Code civil pour les dispositions générales et dans le Code de l’action sociale et des familles pour tout ce qui a trait aux institutions sociales et médico-sociales : le droit de l’enfant à vivre avec ses frères et sœurs, d’envoyer ou de recevoir du courrier, de se déplacer ou de voir son intimité préservée, le droit de communiquer avec ses parents, la sécurité et la protection contre toute forme d’abus sont donc inscrits dans les textes. Tout comme il est aujourd’hui obligatoire d’adapter la prise en charge de l’enfant à ses besoins et d’élaborer un projet personnalisé.
L
Des droits déclinés au quotidien Pour faciliter la mise en œuvre de ces droits, la loi a prévu l’instauration d’un certain nombre d’outils au sein des établissements ainsi que la réalisation d’évaluations internes et externes. « SOS Villages d’Enfants a déjà procédé à sa première évaluation interne, souligne Gilles Meunier. Nous sommes plutôt en avance car les délais fixés par la loi de 2002 étaient très larges et les institutions chargées de l’évaluation externe ne sont toujours pas désignées. Cependant, cela nous a permis d’élaborer un certain nombre de chantiers d’amélioration en matière de scolarité, d’accompagnement des adolescents et des jeunes majeurs, d’organisation des loisirs ou encore de vie quotidienne. » 4 / Villages de joie / SEPTEMBRE 2009 / N° 210 / www.sosve.org
• SOS Villages d’Enfants s’est dotée d’une « Charte des droits et libertés de la personne accueillie » pour que les enfants accueillis connaissent leurs droits. •
En termes d’outils, les villages d’enfants SOS disposent déjà de livrets d’accueil présentant l’association, le village, les équipes et rappelant les droits de l’enfant accueilli. Chaque enfant bénéficie d’un projet de vie individuel et peut participer à des groupes d’expression au sein du village SOS. Composés d’enfants, ils se réunissent deux fois par an pour donner un avis et émettre des propositions pour toutes questions liées au fonctionnement collectif du village SOS. Enfin, une « Charte des droits et libertés de la personne accueillie » et un « Règlement de fonctionnement » permettent aux enfants de connaître leurs droits et devoirs. Des droits mis en œuvre au quotidien au sein des villages d’enfants SOS.
Laurence Ferrari en Arménie Laurence Ferrari, ambassadrice de SOS Villages d’Enfants depuis bientôt 6 ans, a accompagné Gilles Paillard, directeur général, en Arménie. u 10 au 12 avril dernier, Laurence Ferrari s’est rendue dans les deux villages d’enfants SOS d’Arménie soutenus par l’association française SOS Villages d’Enfants, à Kotajk et Idjevan. « En Arménie, je souhaitais rencontrer des enfants juste avant que l’association ne les accueille, explique Laurence Ferrari. J’ai rencontré des enfants qui seront prochainement confiés au village d’enfants SOS d’Idjevan… Et lors de notre visite dans un orphelinat, on voyait clairement sur le visage des enfants la différence entre vivre dans un orphelinat et être élevé dans une maison avec une mère SOS qui vous apportera affection et amour jusqu’à votre majorité. »
D
Un avenir devenu possible Au village d’enfants SOS de Kotajk, qui accueille 68 enfants, la journaliste a été très émue par une petite fille qui lui a expliqué vouloir devenir maîtresse d’école ou infirmière. Un avenir devenu possible au village d’enfants SOS… « Voir la vitalité et l’énergie de ces enfants, qui ont tous eu un parcours difficile mais qui sont tournés vers l’avenir, me donne de la force pour continuer à me battre pour leur cause : la cause de l’enfance », souligne Laurence. Par ailleurs, des visites dans l’environnement proche du village d’enfants SOS à des familles dites « à risque » lui ont permis de mieux appréhender la détresse et les conditions de vie très difficiles d’une partie de la population arménienne : « Ce jour-là, de vieilles chaussures brûlaient
“
La vitalité et l’énergie de ces enfants me donnent la force pour continuer à me battre pour leur cause.
”
A C T U A L I T Éen bref... • 10e anniversaire du village SOS de Digne-les-Bains > 27 juin : ce 10e anniversaire a été célébré en présence de Jean-Louis Bianco, Président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, et Pierre Pascal, Président de l’association. Nous remercions ici les nombreux donateurs et parrains qui ont contribué à la réussite de cette journée. Dans notre prochain numéro, nous reviendrons plus longuement sur cet événement, qui s’inscrit dans l’esprit de
la Convention internationale des droits de l’enfant dont les 20 ans sont fêtés cette année. • 20e anniversaire de SOS Villages d’Enfants Madagascar > 28 mai : malgré un contexte difficile, le 20e anniversaire de SOS Villages d’Enfants Madagascar, créée à l’initiative de SOS Villages d’Enfants France, a été célébré en présence du Président de la Fédération SOS Kinderdorf International,
dans un poêle pour se chauffer… » Les échanges avec les équipes coordinatrices des programmes de prévention de l’abandon d’Erevan et d’Idjevan l’ont sensibilisée à l’ampleur des besoins et l’importance d’un accompagnement auprès des familles, pour renforcer la cellule familiale et ainsi permettre aux enfants de grandir dans leur propre famille, dans de meilleures conditions. Ces trois journées riches en émotions ont renforcé la conviction de Laurence Ferrari de soutenir l’action de SOS Villages d’Enfants.
www.sosve.org rubrique Actualités
Helmut Kutin, et Pierre Pascal. D’autres manifestations sont prévues pour l’année 2009. • 60e anniversaire du premier village SOS > 19, 20 et 21 juin : 60 mères SOS d’Europe ont été conviées à Imst (Autriche) pour célébrer le 60e anniversaire du premier village d’enfants SOS. La délégation française était composée de trois mères SOS, accompagnées par Marie-Claude Hamon, administrateur.
• Programme d’urgence au Sri Lanka SOS Villages d’Enfants s’est fortement mobilisée dans le Nord du pays et a obtenu l’accord des autorités pour mettre en place un programme d’urgence destiné à 400 enfants, en zone tamoule, à Chettikulam, où 300 000 personnes vivent dans quatre camps de fortune. L’association française contribue à ce programme à hauteur de 100 000 €.
/
5
ZOOM
L’épargne de partage dans l’intérêt de tous Créée il y a plus de vingt-cinq ans, l’épargne solidaire connaît aujourd’hui un vif engouement, avec plus de 300 000 épargnants et un encours (1) de près de 1,7 milliard d’euros en 2008 : une manière simple et facile pour les épargnants de mettre aussi leur argent au service des plus démunis.
Épargner au profit de SOS Villages d’Enfants À partir de septembre 2009, le Crédit Coopératif, leader de la finance solidaire en France, lance plusieurs produits bancaires solidaires au profit de SOS Villages d’Enfants : le Livret Agir, le Livret Jeune Agir, la carte bancaire Agir.
la différence de la finance orientée vers la recherche exclusive du profit, la finance solidaire permet de placer utilement son argent, en faveur des projets conformes à ses valeurs. Elle peut prendre la forme d’investissement solidaire ou d’épargne de partage. « L’investissement solidaire n’est pas directement un don, l’épargnant pouvant récupérer son argent à tout moment, mais durant toute la durée du placement, les montants investis sont consacrés à des domaines précis : l’habitat social, la protection de l’enfance, la solidarité internationale avec notamment le commerce équitable et les microcrédits, l’insertion par l’emploi ou l’environnement… », explique Camille Inglebert, chargée de communication chez Finansol (2).
À
La garantie de revenus stables Dans le cas de l’épargne de partage, tout ou partie des revenus de place6 / Villages de joie / SEPTEMBRE 2009 / N° 210 / www.sosve.org
ment revient sous forme de don à une ONG (organisation non gouvernementale), une association caritative ou un financeur solidaire. C’est notamment le cas des Livrets Agir du Crédit Coopératif (voir encadré). « Pour les associations, c’est un avantage indéniable, poursuit Camille Inglebert. Cela leur permet d’avoir des revenus plus stables car il s’agit de placements de long terme. Le baromètre annuel Finansol a montré que ces placements ont généré 5,7 millions d’euros de dons en 2008. » Les dons provenant de l’épargne solidaire bénéficient aujourd’hui à plus d’une cinquantaine d’ONG. (1) Source : Baromètre Finansol/La Croix 2008 (2) Finansol (Finance et Solidarité) est une association professionnelle qui vise à renforcer les finances solidaires au sein de l’économie pour une société plus citoyenne. + sur
www.finansol.org/docs/barometrefinance-solidaire-2009.pdf
Avec le Livret Agir *, vous épargnez tout en soutenant les actions de SOS Villages d’Enfants, puisque la moitié de vos intérêts annuels est automatiquement reversée à l’association. Vous bénéficiez d’une réduction d’impôts au titre des dons aux œuvres (voir informations pratiques page 16). Avec la carte Agir, vous soutenez SOS Villages d’Enfants au quotidien. Dès l’attribution de votre carte, le Crédit Coopératif verse 3 € à l’association puis 6 centimes à chaque retrait effectué dans un distributeur automatique de billets. Il n’y a aucune incidence sur votre compte, puisque c’est le Crédit Coopératif qui fait le don à l’association. Le Livret Jeune Agir permet aux jeunes de 12 à 25 ans de mettre de l’argent de côté en toute sécurité et de partager leurs intérêts à hauteur de 50, 75 ou 100 %. En 2008, les produits de partage du Crédit Coopératif ont permis de reverser près de 4 millions d’euros de dons aux associations partenaires. • * Lire l’interview de Josette Amor, d’Épargne en Conscience, page 11.
L’essentiel 2008
Un projet solide pour la protection de l’enfance Nos missions • L’accueil des frères et sœurs sans appui familial • La prévention de l’abandon • L’éducation et la santé
Sur 100 € (1) reçus, 89,94 € vont au profit des enfants
89,94 %
76,92 %
Missions sociales en France et dans le monde
13,02 %
Réserve projets
7,91 % 2,15 %
Frais d’appel à la générosité du public et gestion des dons (2) Frais d’information et de communication (2)
SOS Villages d’Enfants, « passeur de générosités » Grâce au soutien sans faille de nos généreux donateurs mais aussi des conseils généraux, et ce, malgré un environnement économique et financier difficile en 2008, SOS Villages d’Enfants a pu poursuivre son action en faveur de la protection de l’enfance en France et dans le monde. Je remercie donc toutes celles et tous ceux qui nous font confiance, car ils nous permettent de mener à bien des projets d’envergure et de long terme. SOS Villages d’Enfants se doit de faire le meilleur usage des fonds qui lui sont confiés et son maître mot en matière de gestion a toujours été la rigueur. En 2008, nous avons ajouté une nouvelle pierre à l’édifice, en réalisant un important effort de maîtrise et de réduction des coûts. Nous avons ainsi optimisé nos ressources financières et joué pleinement notre rôle de « passeur de générosités ». Dans ce contexte, nous avons pu faire face à la hausse des prix alimentaires dans les pays en développement où nous sommes implantés. Nous avons renforcé notre réseau d’accueil avec l’ouverture et la construction de nouvelles maisons et villages d’enfants SOS, en France et dans le monde. Comme les années précédentes, nous avons investi dans le cadre de vie des enfants afin de leur offrir un environnement structurant pour se reconstruire : réhabilitation des maisons familiales, soutien scolaire, loisirs… Nous avons formé et accompagné nos collaborateurs, toujours aussi disponibles et impliqués. Je tiens à saluer ici le travail formidable réalisé dans les villages par ces équipes compétentes, expérimentées et motivées. Enfin, nous avons continué les recherches menées avec les professionnels de l’enfance pour améliorer nos pratiques de prise en charge des enfants et préparer l’avenir des enfants accueillis. Je vous invite à prendre connaissance dans les pages qui suivent des principaux chiffres et activités de l’année 2008. Une nouvelle fois, merci à tous !
(1) Fonds publics et privés. (2) Y compris les frais de fonctionnement et d’administration.
G I L L E S PA I LLA RD , Directeur général
/
7
Compte d’emplois
LES MISSIONS SOCIALES
Exercice 2008 Rappel 2007 EN K€ EN K€
EMPLOIS
Budget global de notre action : près de 32,5 M€ en France 10 M€ dans le monde Quels ont été les grands projets en France ? Le budget global de notre action en France s’est élevé en 2008 à près de 32,5 M€. Les investissements concernent l’ouverture et l’aménagement d’une 10e maison familiale (434 K€) et l’extension de la maison commune (192 K€) à Marange (57), l’achat d’une maison « des parents » à Calais (62) pour 197 K€ et enfin les frais préliminaires à la construction du 14e village d’enfants SOS à Persan (95) pour 70 K€. Les travaux de rénovation des maisons familiales se sont élevés à 846 K€. C’est sans compter les frais de prise en charge au quotidien des 894 jeunes qui vivent au sein des 13 villages d’enfants SOS, de la Maison Claire Morandat et des établissements d’insertion. Cette année, les frais de prise en charge sur fonds privés (2 518 K€) ont représenté près de 8 % du budget. Quel rôle ont les établissements d’insertion ? La Ferme du Major (59) et les Ateliers de la Garenne (92) accueillent et accompagnent 245 jeunes parmi les plus démunis. 321 000 € ont été affectés en 2008 à ces établissements. Et les projets internationaux ? Le budget à l’international s’élève, fin 2008, à près de 10 M€ dont près de 22,5 % (2 241 K€) ont été affectés à la construction de trois nouveaux villages en Arménie, au Mali et en Tunisie et à la rénovation du village d’enfants SOS de Sanankoroba. De plus, l’augmentation du nombre d’enfants pris en charge, associée à l’inflation des matières premières, a entraîné une augmentation de 20 % du budget de fonctionnement qui s’élève à fin décembre à près de 5 759 K€.
Crise alimentaire : SOS Villages d’Enfants a collecté 506 000 € nets et a versé 78 000 € au Burkina Faso, à Madagascar, au Mali et au Maroc pour permettre aux mères SOS de faire face à la flambée des prix. Le solde, affecté en réserves, sera versé en 2009, en partie à Madagascar. SOS Orphelins d’Asie : 24 000 € ont été versés pour la prise en charge de 100 enfants dans les deux villages d’enfants SOS de Pondichéry (Inde) et Meulaboh (Indonésie) construits après le tsunami. 931 000 € seront versés pendant les sept et huit prochaines années, respectivement en Inde et en Indonésie, pour la continuité de cette prise en charge.
MISSIONS SOCIALES Fonctionnement des villages
32 052
31 978
Participation au village de Polynésie française
100
94
Participation aux établissements d’insertion (Ferme du Major et Ateliers de la Garenne)
321
406
9 948
8 646
Actions dans le monde Actions « SOS Orphelins d’Asie »
24
514
42 444
41 638
19
405
3 887
5 026
362
296
SOUS-TOTAL 2
4 268
5 727
FRAIS D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION
1 185
857
FRAIS DES COMITÉS DÉPARTEMENTAUX
31
24
AUTRES CHARGES DIVERSES
71
62
DOTATION FONDS DÉDIÉS « SOS Orphelins d’Asie »
12
0
7 186
2 638
55 197
50 946
SOUS-TOTAL 1 FRAIS SUR LEGS ET DONATIONS FRAIS D’APPEL À LA GÉNÉROSITÉ DU PUBLIC FRAIS DE TRAITEMENT DES DONS ET REÇUS FISCAUX
EXCÉDENT DE L’EXERCICE DISPONIBLE POUR PROJETS TOTAL
LES FRAIS D’APPEL À LA GÉNÉROSITÉ En 2008, une gestion rigoureuse des dépenses a permis de diminuer d’environ 31 % les charges d’appel à la générosité du public. Pourquoi reçoit-on autant de courriers ? Si notre association devait réduire leur nombre, elle pourrait voir ses ressources diminuer. En effet, 52 % des dons reçus des particuliers ont pour origine ces courriers. Les dons en ligne représentent malheureusement à peine 2 % du total collecté. Le prélèvement automatique, déjà choisi par plus de 30 000 donateurs, est une solution idéale pour nous soutenir. Combien cela coûte-t-il ? Chaque euro dépensé vers nos donateurs fidèles permet de collecter 6,55 €. Les charges englobent les frais de fabrication, les frais d’envoi mais aussi l’affranchissement retour et les frais de traitement des courriers.
LES FRAIS D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION Pourquoi faire de la publicité ? Notre association a besoin de se faire connaître auprès du plus grand nombre pour recevoir davantage de soutien financier. La télévision et internet sont les médias les plus puissants. Pour optimiser notre présence sur ces supports, en plus de l’achat d’espace, nous négocions activement auprès des chaînes TV et sites/portails internet la diffusion de nos messages à titre gracieux. En 2008, ce soutien a atteint plus de 650 000 €.
C H R O Nfaits O Lmarquants... OGIE • JANVIER / FÉVRIER > Inde : inauguration des villages SOS de Raipur et Pondichéry. > France : ouverture de la 10e maison de Marange (57).
• MARS / AVRIL > Arménie : lancement de la construction du village SOS et du programme de renforcement de la famille à Idjevan. > France : publication de l’étude sur le devenir des enfants de Marseille.
8 / Villages de joie / SEPTEMBRE 2009 / N° 210 / www.sosve.org
• MAI / JUIN > Tunisie : lancement de la construction d’un nouveau village SOS à Akouda. 112 enfants sont concernés. > Indonésie : inauguration du village SOS de Meulaboh.
ressources simplifié Exercice 2008 Rappel 2007 EN K€ EN K€
RESSOURCES DONS
12 602
11 843
0
101
DONS « SOS Orphelins d’Asie » PARRAINAGES des villages d’enfants SOS dans le monde
3 248
3 211
DONATIONS ET LEGS
7 824
5 094
23 674
20 248
Prix de journée et dotation globale année N
27 890
26 998
SOUS-TOTAL 2
27 890
26 998
SOUS-TOTAL 1
PRODUITS DE LA GÉNÉROSITÉ DU PUBLIC Malgré un contexte Près de versés de crise éconopar nos donateurs et partenaires mique, les dons ont progressé de 4,6 % avec une collecte de 15,9 M€, tandis que les legs et assurances-vie représentent plus du tiers des ressources avec près de 8 M€.
23,7 M€
PARTICIPATION DES ORGANISMES PUBLICS
SUBVENTIONS DIVERSES : autres (mairies…) COTISATIONS ABONNEMENTS À LA REVUE PRODUITS FINANCIERS
0
14
14 1 378
35
42
437
581
0
371
1 414
1 305
55 197
50 946
REPRISES DE PROVISIONS, AMORTISSEMENTS ET TRANSFERTS DE CHARGES REPRISE FONDS DÉDIÉS « SOS Orphelins d’Asie »
TOTAL
9
0 1 712
PRODUITS FINANCIERS « SOS Orphelins d’Asie »
AUTRES PRODUITS DIVERS (remboursements loyers, formation professionnelle, tickets repas, vacances, loisirs, cessions d’éléments d’actif immobilisé, etc.)
21
37,06 % 13,72 % 12,51 % 32,95 % 3,76 %
Dons Parrainages Soutiens réguliers Legs et donations Partenariats
RESSOURCES PUBLIQUES L’association reçoit des subventions des conseils généraux (prix de journée) au titre d’une délégation de mission de service public de la Protection de l’enfance en France. En 2008, elles se sont élevées à 27,9 M€. Les services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), de chaque département, évaluent les ressources nécessaires à la prise en charge des enfants.
SOS VILLAGES D’ENFANTS ASSURE L’AVENIR Pourquoi constituer des réserves ? SOS Villages d’Enfants s’engage à accompagner les enfants qu’elle accueille à long terme pour préparer leur autonomie sociale et professionnelle. De plus, sa mission sociale la conduit à développer de nouveaux programmes pour prendre en charge encore plus d’enfants. Aussi, sa gestion des réserves est-elle très rigoureuse. L’assemblée générale a décidé de créer une réserve prudentielle correspondant au montant d’un an de prise en charge des enfants sur les fonds privés, soit 9 M€. Elle devrait s’élever à 17 M€ d’ici cinq ans pour assumer les nouveaux villages d’enfants SOS. Elle permet aussi de faire l’avance de trésorerie des futurs projets, parfois très longs à mettre en œuvre et pour lesquels nous n’avons pas encore perçu les fonds. Les fonds affectés à des projets particuliers représentent les montants déjà collectés mais non utilisés comme ceux affectés au village SOS de Persan (1,4 M€) ou à l’opération « SOS Orphelins d’Asie ». Enfin, un fonds de roulement de 2 mois est nécessaire pour la bonne gestion de l’association, soit près de 5 M€. Cette année, un excédent exceptionnel de près de 7 M€ est venu alimenter cette « réserve projets » grâce au montant important des legs perçus.
RESSOURCES DIVERSES L’association tire également ses revenus de ressources diverses : les abonnements à la revue (14 K€), les produits financiers (1,7 M€) placés uniquement en capital garanti, les subventions diverses (21 K€) et des produits divers (1,4 M€).
Fonds publics
50,5 %
Fonds privés Divers
42,9 % 0,6 %
Bilan simplifié 2008
ACTIF
2007 PASSIF
ACTIF IMMOBILISÉ Immobilisations corporelles, incorporelles et financières
23 836
23 679 FONDS ASSOCIATIFS Apports, provisions réglementées, réserves
ACTIF CIRCULANT Valeurs réalisables (créances) et disponibles (trésorerie)
53 637
44 521 PROVISIONS pour risques et charges
COMPTES DE RÉGULARISATION
474
472 DETTES COMPTES DE RÉGULARISATION
TRAVAUX EN COURS (Ouagadougou) TOTAL
• JUILLET / AOÛT > Mali : pose de la première pierre du village SOS de Kita. > France : succès pour 80 % des diplômes préparés au sein des villages SOS.
1 469 79 416
1 469 TRAVAUX EN COURS (Ouagadougou) 70 141 TOTAL
• SEPTEMBRE / OCTOBRE > France : pose de la première pierre du village SOS de Persan (Val-d’Oise).
2008
2007
63 352
56 165
3 554
2 606
10 994
9 852
46
49
1 469
1 469
79 416
70 141
• NOVEMBRE / DÉCEMBRE > France : achat et aménagement d’une maison des parents à Calais.
/
9
Fonds versés en 2008 par pays (en milliers d’euros)
Chiffres clés au 31 décembre 2008 En France :
Dans le monde :
14 villages d’enfants SOS dont 1 en construction 894 enfants et jeunes majeurs dont : • 618 en villages d’enfants SOS
35 villages d’enfants SOS dont 3 en construction 6 055 enfants et jeunes dont 407 nouveaux enfants admis en
(dont 43 enfants au village de Papara en Polynésie)
2008
• 31 adolescents à la Maison Claire Morandat
ou maternelles, écoles primaires, secondaires et centres de formation) pour 14 250 élèves
• 245 jeunes au sein des deux établissements associés
442 salariés dont 109 mères SOS, 120 aides familiales, 19 psychologues et 97 éducateurs, chefs de service et directeurs.
70 structures scolaires (jardins d’enfants
3 646 bénéficiaires des programmes de renforcement de la famille 54 structures médicales et sociales pour la santé et la prévention de l’abandon
SOS Villages d’Enfants France est membre de la Fédération internationale SOS Kinderdorf. Présente dans 132 pays, elle accueille 70 000 enfants et jeunes dans 500 villages d’enfants SOS, elle assure l’éducation de 140 000 élèves et la prise en charge de 700 000 enfants, jeunes et adultes dans ses centres sociaux, dispensaires et programmes d’aide d’urgence.
Publication 2008 Que deviennent les enfants après leur prise en charge ? L’exemple du village d’enfants SOS de Marseille. L’association a demandé à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de se pencher sur le devenir des fratries accueillies au village d’enfants SOS de Marseille. Les résultats, publiés en 2008, démontrent que 78 % de ces jeunes sont aujourd’hui insérés socialement et professionnellement dans la société. Ils
soulignent l’importance pour ces jeunes d’être restés avec leurs frères et sœurs. Enfin, la plupart assument leur parentalité puisque les comportements de placement sont très faibles. Cette étude conforte la démarche de l’association SOS Villages d’Enfants : en se centrant sur la fratrie, la prise en charge des enfants et des jeunes donne des résultats et permet à ces enfants de devenir des adultes responsables et intégrés.•
Question / réponse Qui vous contrôle ? D’abord les instances statutaires telles que la commission des finances (membres du conseil d’administration) ou le commissaire aux comptes qui chaque année certifie l’exactitude de nos comptes. Ensuite, le Comité de la Charte juge de notre gestion et notre transparence vis-à-vis des bailleurs de fonds. Nous sommes également assujettis à des contrôles liés à la nature de notre activité tels que ceux de l’Inspection générale de l’action sociale (IGAS) ou encore ceux de la Cour des comptes.
L’essentiel 2008 Le rapport d’activité et le rapport financier sont disponibles dans leur intégralité sur www.sosve.org (rubrique Nous connaître) ou obtenus sur simple demande écrite.
10 / Villages de joie / SEPTEMBRE 2009 / N° 210 / www.sosve.org
Pour que frères et sœurs partagent la même enfance
Info
Entretien
Info partenaires
partenaires
« L’épargne au cœur de la solidarité » Josette Amor est gérante de la société Épargne en Conscience, plate-forme de placements éthiques et solidaires indépendante de tout établissement financier. Elle a sélectionné le Livret Agir du Crédit Coopératif pour sa simplicité, sa rémunération ainsi que sa dimension solidaire. VDJ / Qu’est-ce que le Livret Agir ? J. A. : Il s’agit d’un livret d’épargne dont la moitié des intérêts est offerte à une association, avec un avantage fiscal substantiel si l’on est imposable : 66 % ou 75 % du don selon la réduction liée à l’activité de l’association. Le Livret Agir fonctionne à l’identique d’un livret A : il ne comporte aucun frais, ni à l’entrée, ni à la sortie. L’épargne placée est garantie et ne présente aucun risque. L’argent est totalement disponible et peut être viré sur un compte courant. Le mécanisme des dons est entièrement automatisé : chaque année, les intérêts sont portés au crédit du livret et le don au débit. Parallèlement, l’épargnant reçoit de l’association le reçu fiscal correspondant à son don, sans en faire la demande. À aucun moment, le souscripteur n’a besoin d’intervenir dans le suivi de son don. VDJ / Quelle est la rémunération du Livret Agir ? J. A. : Il offre actuellement un taux annuel brut de 1,85 % (1), soit un taux annuel net de 1,41 % (2), avec des prélèvements fiscaux et sociaux réduits pour la partie reversée à l’association (23,6 % au lieu de 30,1 %). Par exemple (3), 10 000 € placés sur un Livret Agir sur l’année N rapportent 141 € nets au 31/12/N, répartis comme suit : • 64 € nets pour l’épargnant, • 77 € de don pour SOS Villages d’Enfants. À ses 64 € nets de gains, l’épargnant doit ajouter sa réduction d’impôt de 58 € (4), ce qui représente à terme un gain total net de 122 €. Ainsi, en acceptant un manque à gagner annuel de seulement 3 € par rapport au rendement du livret A (125 € exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux), l’épargnant permet à SOS Villages d’Enfants de percevoir un don de 77 €. VDJ / Quels sont les avantages de ce livret ? J. A. : C’est un véritable enrichissement pour qui rejoint la chaîne de l’épargne solidaire. L’épargnant partage le fruit de son épargne. Il devient précurseur de cette nouvelle finance axée vers la recherche d’un tout autre profit : celui lié à la personne. Il donne également du sens à son argent, en le confiant à la banque de l’économie sociale qu’est le Crédit Coopératif, qui l’utilise pour financer des projets respectueux de l’humain et de la nature. Cela permet à SOS Villages d’Enfants de se doter d’une nouvelle source de financement stable et récurrente pour la prise en charge des enfants sur le long terme. Le Livret Agir se présente donc comme une solution incontournable et je souhaite que de nombreux épargnants la choisissent pour que SOS Villages d’Enfants continue ses actions en faveur des enfants. (1) Taux annuel brut au 1er août 2009, susceptible de variation. (2) Pour un souscripteur ayant opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire. (3) Exemple non contractuel, construit sur les hypothèses suivantes : option au prélèvement forfaitaire libératoire, pour une personne imposable, sur le taux observé au 1er août 2009, appliqué sur l’ensemble de l’année N. (4) Calcul fait sur la base d’une réduction d’impôt de 75 % du montant du don jusqu’à hauteur de 510 € pour l’année 2009 (66 % au-delà de ce plafond).
Un ensemble d’hiver solidaire Anny Duperey démarre sa 3e saison de « mannequin d’un jour » pour la marque Daxon qui propose cet hiver un ensemble pull tunique, gilet et foulard. Pour chaque achat d’une de ces créations exclusives, Daxon reverse 2 € à SOS Villages d’Enfants jusqu’au 30 mars 2010. Pour découvrir ces trois modèles : www.daxon.fr •
« Bâtisseurs d’avenir » pour les enfants
Le club Négobois, fidèle partenaire de SOS Villages d’Enfants depuis • De g. à dr. : Gilles Paillard, Jean-Pierre 6 ans, a remis à Campech (Président du Fonds d’Action notre association Négobois pour le mécénat) et Christian Klopfenstein (Président du Club Négobois). • le 1er juillet dernier un chèque de 80 000 € collectés auprès de ses membres* (industriels et négociants du secteur du bâtiment), à travers le Fonds d’Action Négobois pour le mécénat. Ce très généreux soutien est destiné au projet de construction du village d’enfants SOS de Persan (Val-d’Oise) dont l’ouverture est prévue en 2010. • * AkzoNobel, Bostik, Finsa, FR cis, Isover, Margaritelli, Pergo, Premdor, Unilin Systems, Velux.
Une vente aux enchères en faveur de SOS Villages d’Enfants À l’occasion de ses 140 ans, la marque de sauces et condiments Heinz a invité des artistes de renom à lui rendre hommage en créant des œuvres uniques inspirées de son authentique Tomato Ketchup. Ces œuvres sont exposées à la Grande Épicerie de Paris du 27 août au 9 septembre et seront vendues aux enchères courant décembre 2009 en faveur de SOS Villages d’Enfants. Avis aux amateurs d’art sur le site de www.heinz.fr •
www.sosve.org rubrique Nous soutenir
/
11
Enquête
Prévenir la violence chez les jeunes La violence des jeunes nous oblige à nous questionner. Au-delà de l’éclairage trop stigmatisant donné par les médias, c’est la précocité des comportements violents qui appelle une réponse adaptée des adultes : celle de toujours privilégier la prévention à la répression. Analyse. n enseignant agressé en plein cours, des armes blanches introduites au collège, des parents qui portent plainte suite à l’agression de leur enfant dans la cour de récréation... Régulièrement, les médias se font l’écho de manifestations de violence dans les écoles. Des faits divers isolés et montés en épingle ? ou bien la traduction d’une réalité, celle d’une violence au quotidien de plus en plus banale chez les adolescents ? Pour Éric Debarbieux, professeur de sciences de l’éducation à l’université Bordeaux II et directeur de l’Observatoire européen de la violence scolaire, il ne faut ni exagération ni négation si l’on veut coller au plus près de la réalité. « Nos enquêtes montrent globalement une stabilité de la violence scolaire. Mais ces moyennes masquent des disparités très fortes, voire certaines violences dramatiques, particulièrement dans les établissements situés dans les zones d’exclusion », déclare-t-il dans la revue Sciences Humaines (1). Le plus préoccupant, selon lui, reste cependant les « micro-agressions » répétées – moqueries, insultes, bagarres, rackets – et toujours dirigées vers les mêmes enfants avec de graves conséquences sur l’estime de soi.
U
Des causes multiples Les causes de la violence sont multiples, même si l’exclusion et la vie dans
des quartiers sans mixité sociale accroît fortement les risques : environnement familial, précarité, manque d’intégration mais aussi personnalité propre de chaque enfant. Tous ces facteurs jouent un rôle. Si les incivilités et les micro-agressions se banalisent, c’est peut-être aussi en raison de leur forte médiatisation. Tel est l’avis de Bernard Bétrémieux et Virginie Dumont, responsables de l’association Je Tu Il, qui conçoit des programmes de sensibilisation et d’accompagnement des jeunes : « Les médias, en se focalisant sur certains dysfonctionnements, les banalisent dans l’esprit des jeunes. Les plus influençables peuvent être tentés de les copier. On ne compte plus les émissions de télévision et les sites internet qui cherchent d’abord à mettre les ados dans un état d’excitation, en leur montrant des comportements qui ne sont pas en accord avec leur degré de maturité. »
Un vrai travail éducatif Trouver des solutions n’est pas simple. Éric Debarbieux insiste sur l’importance de la stabilité de l’encadrement éducatif, pour instaurer un climat convivial propice au dialogue et au respect. L’association Je Tu Il mise sur l’échange. En trois ans, plus de 15 000 jeunes ont participé au programme « Cet autre que moi », basé sur la projection de petits films suivis de débats. « Les adultes chargés d’encadrer et d’accompagner les enfants ont un rôle décisif, souligne Bernard Bétrémieux. On ne peut reprocher aux jeunes leurs comportements si on n’a pas mené un vrai travail éducatif pour les responsabiliser, leur faire prendre conscience des conséquences de leurs paroles et de leurs actes. Cette démarche les rend plus matures, plus responsables et plus bienveillants. » À condition, toutefois, de suivre les jeunes tout au long de la période difficile. (1) Sciences Humaines, hors-série spécial n° 5, L’école en question.
+ sur www.jetuil.asso.fr www.obsviolence.com
T É M O I G N Atémoignage GE Carros : comprendre les jeunes pour mieux les aider
12 / Villages de joie / SEPTEMBRE 2009 / N° 210 / www.sosve.org
L’équipe éducative du village d’enfants SOS de Carros a organisé deux séances d’échanges avec un groupe de cinq enfants en fin de CM2, en août 2008, puis après leur entrée au collège, en janvier 2009. Les jeunes semblent avoir trouvé un réel écho de ce qu’ils vivent au quotidien dans les deux
La Bienenhaus, une expertise au service des enfants violents La Bienenhaus ou maison des abeilles est une structure unique en Autriche où elle prend en charge depuis 45 ans des enfants et jeunes de 3 à 15 ans au comportement violent. Rencontre avec son directeur, Ulrich Sommer. Les phénomènes de violence ont-ils changé depuis l’ouverture de la Bienenhaus ? Quand on parle de violence ou d’agression, il faut avant tout comprendre qu’il s’agit de l’expression de sentiments profondément humains. Nous devons apprendre aux enfants/jeunes comment exprimer ces sentiments de façon appropriée et comment les gérer. La variété des formes de violence n’a pas changé : tout commence par la violence verbale, jusqu’aux attaques corporelles pouvant entraîner des blessures graves. Mais l’intensité de la violence a considérablement augmenté. Le seuil d’inhibition qui empêchait les enfants/jeunes d’exercer la violence a considérablement régressé. Par exemple,
la présence d’une figure d’autorité suffisait autrefois à prévenir un accès de violence. Aujourd’hui, elle n’est quasiment plus un obstacle. Certaines règles de loyauté entre les enfants, comme arrêter de piétiner quelqu’un à terre, ne sont quasiment plus de mise aujourd’hui. Autrement dit, les positions éthiques de la société, donc celles des enfants et des jeunes, ont changé. De plus, le harcèlement moral entre jeunes ou la violence psychique produite par les nouveaux médias comme internet et les téléphones portables s’exerce trop souvent à l’insu des adultes et sans possibilité d’intervention de leur part. Ces phénomènes ont pris une ampleur considérable.
• Ulrich Sommer entouré de deux jeunes de la Bienenhaus. •
Les enfants pris en charge à la Bienenhaus sont-ils plus jeunes qu’auparavant ? En effet, je constate qu’il y a de plus en plus de jeunes enfants qui présentent des comportements agressifs et violents. Cela est lié aux changements de la société. Les relations familiales sont devenues plus complexes (le taux de divorce excède 50 %), les adultes sont souvent dépassés par ces situations ou ne sont pas
Qu’est-ce que la Bienenhaus ? La Bienenhaus, fondée en 1963, est un lieu de pédagogie thérapeutique, qui implique une collaboration entre trois disciplines scientifiques – médecine, psychologie et travail éducatif – afin de fournir les dispositifs d’aide nécessaires aux enfants qui présentent des troubles psychologiques. L’idée d’origine consistait à aider les enfants des villages d’enfants SOS. Il existe aujourd’hui plus de possibilités de prise en charge des enfants difficiles dans les villages d’enfants SOS et leur environnement. Aussi actuellement, 80 % des enfants/jeunes sont envoyés à la Bienenhaus par l’aide sociale à l’enfance.
films (Le sentiment amoureux et La rumeur et la violence ordinaire) qui leur ont été présentés dans le cadre du programme de sensibilisation de l’association Je Tu Il. « Nous voulions vérifier comment se passait l’entrée au collège et si elle s’accompagnait vraiment d’une montée de la violence. Celle-ci est réelle et beaucoup plus intense que nous
l’imaginions. C’est d’abord la violence des mots, avec la banalisation d’un langage extrêmement ordurier, mais aussi un développement important d’une violence physique souvent gratuite. Beaucoup de jeunes de l’établissement concerné sont issus de familles en situation difficile, commente Michèle Philippet, psychologue au village d’enfants SOS de Carros. Ces films sont un excellent
disponibles. Les enfants sont souvent livrés à eux-mêmes, exposés aux risques liés à une surconsommation de médias qui ne leur expliquent pas le fonctionnement du monde. L’agressivité naît souvent chez les enfants angoissés, qui manquent de références pour la résolution non violente des conflits. Comment corrigez-vous les troubles liés à la violence ? Il faut d’abord connaître l’enfant ou le jeune dans sa globalité : son histoire, son environnement, ses parents et ses personnes de référence. Et d’après mon expérience, le succès du traitement nécessite : • un environnement positif et protecteur qui renforce l’estime de soi. Les parents jouent ici un rôle central, et si l’enfant grandit dans une institution, le personnel d’encadrement aussi ; • une analyse claire et logique des comportements inadaptés ; • une vision positive de la vie. De plus, un travail thérapeutique sur les expériences traumatisantes ou sur les comportements peut s’avérer très profitable, voire indispensable.
outil pour inciter les enfants à parler d’eux-mêmes, tout en ayant l’impression de ne parler que des jeunes du film. Pour le personnel éducatif du village, ces échanges nourrissent nos réflexions sur la manière de répondre aux situations que vivent les enfants. » L’équipe va prochainement poursuivre l’expérience avec un nouveau groupe d’adolescents.
/
13
Parcours
• Amadou et Binta, opérés du cœur en France, vivent désormais au village d’enfants SOS de Sanankoroba (Mali). •
Opérés du cœur dans leur plus tendre enfance, Binta et Amadou vivent aujourd’hui au village d’enfants SOS de Sanankoroba, au Mali. Le moyen de préserver leur santé et de leur permettre de retrouver une vie d’enfant comme les autres. Portrait.
À cœur ouvert… 14 / Villages de joie / SEPTEMBRE 2009 / N° 210 / www.sosve.org
ix heures du matin, un jour de novembre 2004. Dans le hall d’arrivée d’un aéroport parisien, Binta dormait dans les bras d’une bénévole d’Aviation Sans Frontières. Amadou, son frère, lui tenait la main. La bénévole confie Binta, toujours endormie, à Annick Hugon, de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. « L’histoire a démarré ainsi, raconte Annick Hugon. Binta s’est réveillée à la maison en hurlant. Elle a refusé de se nourrir pendant trois jours. Elle était très fatiguée. » Atteints d’une cardiopathie congénitale, une communication inter-ventriculaire, le frère et la sœur doivent être soignés en France. Annick et son mari Philippe accueillent alors Binta pendant qu’Amadou est pris en charge par une autre
S
• Grâce à SOS Villages d’Enfants, Binta et Amadou sont suivis médicalement et vont à l’école. •
ses frères et sœurs SOS, adore jouer à la poupée et à l’élastique et aime chanter. Quant à Amadou, il s’est vite intégré en famille SOS et au village. Il adore jouer aux billes, aux petites voitures. Il aime aussi beaucoup danser.
• Presque tous les six mois, Annick Hugon rend visite aux deux enfants. •
famille. Binta est opérée à l’hôpital Montsouris, passe quelques jours en maison de repos, puis rejoint sa famille d’accueil. Elle y passera Noël avant de reprendre l’avion, le 4 janvier suivant. « Elle est repartie et notre cœur avec, s’émeut Annick Hugon. Au fil des semaines, des liens très forts s’étaient noués et nous ne pensions jamais la revoir. » Du village de Kadiolo au village d’enfants SOS de Sanankoroba Quelques mois plus tard, une lettre des parents de Binta et Amadou parvient chez les Hugon pour les remercier de s’être occupés de Binta. Annick décide alors de reprendre contact, appelle le médecin de Kadiolo, petite localité du Sud-Est du Mali où la famille réside, prend des nouvelles des enfants. Peu à peu, un projet mûrit dans sa tête : créer une association, Binkad (BINta/KADiolo) pour venir en aide aux habitants de Kadiolo (1). Elle se rend sur place et, au fil de ses voyages,
se rend compte que Binta et Amadou ne bénéficient d’aucun suivi médical, sont malnutris et ne se rendent pas à l’école. Soutenue par le corps médical, elle prend contact avec SOS Villages d’Enfants. Et lorsque deux places se libèrent au village d’enfants SOS de Sanankoroba, les parents des enfants, bien que réticents au départ, comprennent que la santé de leurs enfants est en jeu, et pour leur bien, acceptent qu’ils y soient accueillis. Aujourd’hui âgés respectivement de sept et neuf ans, Binta et Amadou vivent au village SOS où ils sont arrivés le 23 septembre 2007. Une nouvelle vie familiale a alors commencé. « Binta est une petite fille très timide, raconte sa mère SOS. Cette timidité a rendu son intégration un peu difficile au départ. » Mais sa participation au jardin d’enfants SOS, le soutien d’Amadou et l’affection de sa mère SOS ont permis à Binta d’être bien intégrée dans sa nouvelle famille et au village SOS. Aujourd’hui, elle a beaucoup d’amies, vit en parfaite harmonie avec
Une nouvelle vie Binta et Amadou se développent harmonieusement, sur tous les plans : physique, intellectuel, moral, social... Tous deux participent à l’entretien de la maison, pratiquent des activités socio-éducatives (peinture sur tissu, jardinage) et artistiques au sein de la mini-troupe où Binta fait de la danse chorégraphique. Après une année au jardin d’enfants SOS, Binta est allée en 1re année de l’école primaire (CP1), en octobre 2008. Elle a obtenu de bons résultats scolaires. Amadou, lui, est passé en classe supérieure et fréquente la 2e année. Les deux enfants ont bien récupéré physiquement, mais le suivi médical continue avec leur cardiologue, le docteur Diarra, à Bamako, à une trentaine de kilomètres du village SOS. Les liens ont été maintenus avec leur famille : ils ont reçu très tôt la visite de leurs parents et ils retournent à Kadiolo pour des vacances en famille. Presque tous les six mois, leur marraine de cœur, Annick, leur rend visite. Binta et Amadou pourront poursuivre leur scolarité au village d’enfants SOS de Sanankoroba jusqu’au diplôme d’études fondamentales (DEF), vers 15 ans. Au-delà, ils seront toujours accompagnés par SOS Villages d’Enfants, pendant leur formation complémentaire et jusqu’à leur insertion, sociale et professionnelle. (1) www.binkad.org
/
15
e
g
Épargnez DIFFÉREMMENT pour qu’ils grandissent ensemble, dans la chaleur d’un foyer Avec le compte sur Livret Agir, vous bénéficiez d’une rémunération nette équivalente à celle du livret A*, mais en plus, vous soutenez les actions de SOS Villages d’Enfants. Alors, à vous d’Agir !
Souscrire un Livret Agir, rien de plus simple ! Aucune formalité n’est nécessaire auprès de votre banque habituelle et vous pouvez procéder à distance. Pour tout renseignement, N° Azur 0 810 63 44 44 (prix appel local) Ou www.agiraveclecreditcooperatif.coop
Le Livret Agir est commercialisé par le Crédit Coopératif, société coopérative anonyme de Banque Populaire à capital variable 349 974 931 RCS Nanterre – 33, rue des Trois Fontanot – 92 000 Nanterre. * Pour un souscripteur ayant opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire. Conditions en vigueur au 01/08/09, susceptibles de modifications.
“
VOUS AVEZ ÉCRIT...
”
Mme G. (Hérault) apporte un soutien régulier à l’action de notre association. Elle a pu, à l’occasion d’un séjour dans la capitale malgache, se rendre au village d’enfants SOS de Vontovorona. Elle s’y trouvait pour les fêtes de Noël. Témoignage « J’ai effectué un long séjour de deux mois à Antananarivo. J’ai donc pu voir
de très près la misère qui y règne. Et là j’ai visité le village d’enfants SOS de Vontovorona, surprise de trouver un village où tout était propre et net, dans un endroit agréable. C’était le 24 décembre. J’ai donc pu assister à leur spectacle de chants et de danses. Mais surtout, j’ai vu les mines heureuses de tous ces petits, impecca-
ASSURANCE-VIE :
bles, avec leur couronne de carton doré qui donnait un air de fête. On les sentait bien soignés et aimés. Bravo SOS Villages d’Enfants, merci aux responsables à Madagascar. J’y retournerai… » + sur le soutien régulier www.sosve.org rubrique Nous soutenir
Missions accomplies…
Une vie de famille en héritage
Au Rwanda, au village d’enfants SOS de Kigali
Souscrire une assurance-vie en faveur de SOS Villages d’Enfants, c’est offrir aux enfants que tout abandonne une vie de famille en héritage. Pour SOS Villages d’Enfants, c’est la certitude de percevoir un capital au terme d’une procédure simple pour le financement de nos actions en France et dans le monde. Pour nous permettre de percevoir le versement d’un capital en cas de décès, il suffit de désigner SOS Villages d’Enfants comme bénéficiaire. Le montant souscrit et les intérêts capitalisés nous seront versés nets de droits.
familial, exposés à tous les dangers : en 2009, 20 nouveaux enfants ont déjà été accueillis au village d’enfants SOS, qui compte désormais 166 enfants. • prévention de l’abandon autour du village SOS, pour permettre aux enfants de grandir dans leur propre famille : le programme de renforcement de la famille vient en aide à 300 enfants dont certains touchés par le VIH. • La santé et l’éducation pour favoriser la scolarisation, la formation ou l’apprentissage : l’école primaire SOS est fréquentée par 605 élèves (dont plus de 500 des environs) et l’école technique SOS par 192 élèves.
Pour toute information complémentaire Joëlle Lepinoy Service Legs et donations 01 55 07 25 02 – jlepinoy@sosve.org
• accueil pour sauver des enfants sans appui
Pour que frères et sœurs partagent la même enfance