A toi

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire poésies du cœur pour l'espoir, l'idéal et le rêve


La vie tend toujours des étoiles pour rallumer les instants trop sombres. Notre tâche est de le voir, et de les saisir. Si la quête d'une vie est si difficile, c'est précisément parce que la beauté d'un cœur qui s'exprime et aspire à plus de beauté encore, est une grandeur sans nom...


Ma raison ne sait pas ce que le cœur seulement peut dire, bien que mon cœur ne parle qu'au travers du silence ou de sa douce pulsation de vie. Le cœur est notre vie ; il souffle dans tout notre être l'énergie sans laquelle nous ne pourrions vivre un seul instant, depuis l'infini, parce que l'énergie de notre cœur est trop puissante, trop inébranlable, pour ne pas avoir l'infini derrière elle, et l'infini devant. Mais l'amour n'est-il pas lui-même un synonyme d'infini ? L'amour semble au delà de tout, le ciment qui construit l'Univers, et le rayon qui nourrit nos existences. Il est si précieux qu'on lui prête toutes sortes d'apparences, plus ou moins vraies, plus ou moins pures. Mais on le connaît véritablement quand il n'a plus besoin de se voiler derrière les preuves et les raisons. C'est à ce moment là que nous comprenons que, pour trouver son cœur, il faut suivre ce qui n'appartient ni au monde de la logique, ni au monde de la rationalité, des mots et de la pensée, mais au monde de l'intuition et de la confiance donnée. Ce n'est pas facile, sauf que la magie de l'existence, c'est de nous lier à d'autres cœurs qui, naturellement, nous conduisent à retrouver le nôtre... Le plus essentiel trésor de la vie est contenu dans la réunion des cœurs. C'est pourquoi le plus accompli devra toujours sa richesse à l'autre, sans lequel il n'est plus qu'un astre sans couleurs. Puissent ces quelques poèmes rendre hommage à ce chemin, cette quête et ce sourire dans nos vies, qui guide et soutient nos pas.


Le doux vent du matin Rafraîchit mes ardeurs Apportant à cette heure Son accent cristallin Nos esprits et nos cœurs Le saluent en beauté Bien contents qu'il soit né En soutien de douceur Son souffle nous bénit Son manteau nous recouvre Et sa main nous découvre Des anciens interdits Aujourd'hui il s'élève Annonçant avec joie L'aurore qui flamboie En héraut de nos rêves...


Parfois l'amour d'un pas se retire en rêvant Laissant douter qu'il fût à jamais immortel Le cœur en sa prière, alors soleil levant Devient un météore et redéploie ses ailes Avez-vous mesuré la radieuse envergure De ce qui vous soutient à jamais dans la vie ? Savez-vous que le cœur n'a aucune mesure Car il est le géant qui porte l'infini ? Louons sans fin l'aurore aux espoirs reflétés Venant à notre appel pour dévoiler l'été Où l'amour est l'essor et la joie notre nid


À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Je ne savais pas, je ne savais plus Pourquoi je n'étais plus moi-même Pourtant ma main je l'avais perdue Jusqu'à te dire enfin je t'aime Alors ma main tu me l'as rendue Quand j'ai serré ta main dans la mienne Tandis que nos cœurs mis à nus Chantaient le plus merveilleux poème

J'ai étreint ta main et la mienne J'ai étreint ton cœur et le mien Bercé d'une émotion soudaine Car je nous savais deux, mais un Serrés l'un et l'autre en silence Le temps se suspendit bientôt Comme s'il saluait la naissance Du plus merveilleux renouveau

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Inextinguible en vérité Comme l'amour d'un oiseau pour un matin doré Même si son chant parfois doit s'arrêter de bruire... Ainsi brille un regard, silencieux et discret Bien que jamais sa flamme ne viendrait à mourir

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Pour honorer la vie, pour honorer toujours La pureté d'un cœur, lumière de son amour Qui sourit sans faillir : il est ce qui est vrai Et il est pour la Vie son sourire à jamais

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

L'orage qui rugit La tempête qui gronde Ne peut briser la Vie Et sa beauté féconde L'Amour tend l'Absolu Efface les limites Si sa franchise nue Est son unique suite Alors aimer soudain Est tenir l'Univers Dans une seule main D'une année sans hiver Nos lendemains en marche Ne seront que plus beaux Si nous montons à l'arche De ce merveilleux mot...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

La nuit est le lit de l'aurore Ou bien le feu du méditant La nuit est le nid des trésors Elle est le jeu d'un cœur aimant L'amour est sublimé par elle Car sans la nuit le jour n'est plus Elle est cet augure éternel De la clarté du jour perdu La nuit est la robe du sage Le manteau de l'humilité La nuit est toujours le rivage D'un pays plus grand et plus vrai Mais si la nuit t'aime et te garde N'oublie surtout pas de briller : Je vois ton cœur qui me regarde Et son âme est ensoleillée

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Et puis, soyons heureux, il y a les cœurs sages Il y a les sourires dont ils nous font cadeau Un soleil chaud et doux dissipant les nuages Dans un ciel constellé des plus merveilleux mots...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

L'arc-en-ciel de tes espérances Sera comme tu sais le rêver : Un jaillissement immense Bercé de ton cœur étoilé

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Que sera l'avenir ? De plus doux jours naissants Qui passant les ténèbres ne seront que lumière Racontant que toujours nous sourit l'Univers Et que nos lendemains seront étincelants Ceux-ci seront naissance et seront renouveau Des jours d'or et d'argent pour des temps de bonheur Pluie de bénédiction pour ici et ailleurs Promesse bienheureuse et éternel flambeau Nous formerons un cœur qui se saura uni Tous les pays du monde banniront la distance L'étranger incompris n'aura plus existence Les rêves seront donnés sans aucun interdit Les enfants chanteront et la femme étreindra Par la féminité qui reprendra sa place Enfantant l'harmonie par la vie qu'elle embrasse Le sourire ira prince et le rire ira roi Tout soutiendra la joie pour bannir la souffrance La vieillesse sera belle et la mort nouvelle vie Le partage en tous lieux et de partout l'ami Et pour l'éternité sera la connaissance...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

La raison ne sait pas Ce qui unit les cœurs Ce qui les met en joie D'un aujourd'hui meilleur Parfois nous découvrons Un cœur uni au nôtre Et la bénédiction De se trouver en l'autre Alors nous savons bien Que la raison s'égare Et ne répond en rien À ce puissant espoir Si l'aurore s'éveille Nos deux cœurs enlacés Nous chantons en merveilles L'ami d'éternité

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Comme un cheval au galop Hennissant sa liberté Laisse l'espoir voler plus haut Que tu ne pourrais mieux rêver... Sans jamais oublier ton cœur Qui te murmure les vérités Va pour bannir toutes les peurs Qui auraient pu t'en éloigner Pour faire de ta vie l'arc-en-ciel Illuminant chaque beauté Que tu sais briller éternelle Pourvu qu'un cœur puisse l'aimer

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Tel un doux souffle uni, ton cœur offert au mien Nous berce d'infini tandis que je l'étreins... Pour un doux soir uni d'un rêve d'espérance Pour un discret murmure illuminant deux cœurs Pour chevaucher enfin vers nos rêves immenses Nous trouverons sans fin le rire des bonheurs En t'étreignant mon corps frissonne Mais de chaleur et non d'effroi Et je me sens trouver un trône Car ton amour m'aura fait roi

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Il est là pour toujours à danser dans nos âmes Soleil Qui nous unit et soutient nos cœurs de sa flamme Éveil Et murmure joyeux en ce mot qui soudain se pâme De Merveille...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Un poème est beau à jamais Si l'inspiration de ses vers Est véritablement sincère Sans jamais pouvoir décliner De même, si l'amour fait défaut Ou ne répond pas aux promesses C'est que l'éternité en liesse Attend pour célébrer ses mots

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Sois l'aube et la beauté d'un monde inaperçu Non la mélancolie des brumes qui t'assaillent Alors tu trouveras la clarté mise à nue Victorieuse infinie de ce qui fut grisailles Alors suivra l'aurore et nous la comprendrons Pour un printemps de joies où nos cœurs se réveillent Car nous verrons nos âmes et la bénédiction Qui soudain les emplit de chants et de merveilles La merveille en ton cœur de lumière et d'étreinte La merveille en ta vie qui sourit la beauté Et le chant constellé oublieux de la crainte Comme une étoile au ciel scintille sans compter Si nous ne pouvons voir en tous lieux de la Terre Refleurir l'harmonie et nos rêves dorés C'est que le fondement de nos vœux les plus chers Rayonnera des cœurs que nous ferons briller Embrasse le Soleil, maintiens l'enfant en toi La jeunesse est sur tout le cœur et l'innocence L'amour dont tu souris est le rire et la joie Qui bénira demain de torrents d'espérances

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Voici en vérité la grâce Qui nous unit d'un même corps Lorsque pour resplendir encore Brille ce chant qui nous enlace Par ces accords chacun des nôtres Est l'étoile d'un doux matin Qui bénit l'âme et le destin Et nous fait de la joie l'apôtre Si une main nous réunit L'autre sera pour chaque frère Qui comme une vague à la mer Est en nos cœurs à l'infini Alors nous étreignons le jour Qui nous façonne émerveillés La poésie est un secret Mêlant l'innocence à l'amour Son langage est la vérité Qui sans beauté ne peut se dire Tel un cœur qui ne saurait luire Sans l'élan qui le fait aimer...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Le zénith doit s'accommoder De la célébration du soir Afin que renaisse un espoir Plus fort et plus grand qu'il n'était Alors à dévoiler l'augure D'un idéal toujours montant Un jour nous saurons que son temps Sera l'infini qui perdure Ici quand deux mains se lieront C'est que deux beautés feront chœur Ensemble en saluant une heure Sans fin pour sa bénédiction

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Par son chant cristallin, un jour en sa naissance Pluie dorée de promesses, sourire de fraîcheur Unique et sans pareil en sa magnificence Est liberté sans frein en reflet de nos cœurs Ainsi sont les humains oublieux de ces rimes Oublieux de leurs cœurs et de leur unité Qui en voyant l'aurore ou la lumière aux cimes Ne savent plus sourire à cette vérité

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

C'est l'âme du sourire ; ce sentiment s'enflamme En chacun de nos cœurs embrase l'oriflamme Essor incontournable de la clarté du jour Le voyant resplendir nous le nommons Amour Et contemplant enfin les gerbes de son geste Nous découvrons l'élan qui des peines déleste Soutient autant l'infirme et autant le banni Que le noble seigneur qu'il élève et bénit Son silencieux langage est vérité de l'Être Qui défait l'apparence, triomphe du paraître Puis d'un rayon sublime, tel un Soleil aux nues Éclaire l'indicible dévoilant l'Inconnu Afin de nous vêtir des harmonies d'aurore Rassemblant chaque main pour une unité d'or Retrouvant la beauté du battement soudain D'un cœur unit aux autres et n'en formant plus qu'un

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

L'amour étreint la vérité Qui profondément en nous danse Et assure que l'apparence N'est rien sans la sincérité Alors même en fermant les yeux Ce sentiment doit nous bénir Porter l'éternel souvenir De l'élan le plus merveilleux Ainsi nous honorons le monde Et le dessein de nos naissances Car l'amour et son innocence Sont la source la plus féconde

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Si nous savons dire je t'aime C'est que nous comprenons la vie Qui nous ensoleille à l'envie Du fondement de ce poème Il est si doux de l'évoquer Que nous voudrions que son flot À jamais baigne nos idéaux Et chaque aurore ensoleillée C'est le cadeau le plus précieux Par lequel nous touchons le sens Du geste de notre existence Qui se fait un quand elle est deux

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Et par la main Nos lendemains Au creux d'un rire Seront soupirs Émerveillés Et sans veiller Après l'aurore Nous verrons loin L'avenir d'or Qui nous étreint Il est si doux De contempler Le je fait nous L'union confiée Il est merveilleux de se voir Bercé des battements d'espoir D'un cœur donné. Il est plus merveilleux encore De voir l'écho de ces accords Nous faire aimer...

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Ă€ toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Ă€ jamais Comme un jour Pour toujours Sait aimer

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Tandis que va le soir Un sourire est vivant C'est un baiser d'espoir C'est le merveilleux vent De la joie et du rire Repoussant le soupir Au gré du souvenir De nos cœurs firmaments

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Et au loin, vois Qu'une promesse éclot et qu'un soleil va poindre À l'horizon doré que tu croyais perdu Et qu'aux nuits éperdues où tu te croyais moindre Surgit ton jour enfin où ta lumière est nue La plus cruelle attente Précède cet éclat C'est la preuve vivante Que ton cœur l'étreindra

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

L'amour n'est pas l'orgueil De ramener à soi Il n'est pas cet écueil Et ne le pourrait pas L'amour n'est pas l'envie De savoir enchaîner Source des jalousies Et d'un cœur attristé L'amour n'est pas ce qui Défait les libertés Ou méprise la vie En empêchant d'aimer Car comment limiter En cherchant par l'amour Notre seule unité Pour d'égoïstes jours ? Aimer sourit à l'arc-en-ciel Des rayons de la liberté C'est pourquoi pour pouvoir aimer Il faut que nos cœurs se mêlent Sans oublier sa vérité À cette vue la différence Est l'outil de la réunion Et si nous prenons nos distances C'est pour que nous nous retrouvions 30


À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Je ne puis mesurer ce qui n'a pas de fins Ni refermer ma main sur qui ne peut finir Mais je puis accueillir en mon cœur le dessein De veiller sur le cœur qui voudrait s'y blottir Le poids de l'infini en ce don serait plume Mais l'astre à contenir dépasserait les cieux Comme un soleil d'été dépasserait les brumes Prêtre de la lumière aux firmaments des dieux Et si nous dévoilons que soudain ton cœur s'ouvre À ce qui le fait battre au plus profond de lui Ce sera le vaisseau de la vie qui découvre Le cosmos éclatant qui ne suit plus la nuit J'admire le Soleil qui sait nous caresser Chaque jour sans déclin de l'aube en nos matins J'admire ce Soleil qui de l'éternité Nous berce et nous étreint à chaque lendemain Soyons pareils à lui en ces vastes pensées Dignes fils du soleil enfant de l'infini Pour que la vérité en nos cœurs dévoilés Brille enfin de ses feux en nos voix et nos vies

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Moi aussi je rêvais au creux d'une colline Dissimulant l'aurore à qui s'y blottissait Mais je me suis levé abandonnant les ruines De l'attente incomprise où le rire est brisé La tristesse en tribut de qui suit l'innocence La larme a caressé de sa main ma paupière Refermée sur un rêve aux mélodies d'enfance Où le cœur débordant sait trouver sa lumière Pourtant au fond du gouffre attendait un sourire Et l'ange merveilleux qui soutenait ma vie Je compris que jamais je ne pourrais périr Car pour l'éternité tant d'amour me bénit Je découvris qu'un cœur est posé sur la mer Infinie et dorée du sentiment qui aime Et que si nos regards nous font des solitaires Leur seule cécité nous frappe d'anathème La vérité d'un cœur sait l'illusion suprême De se croire esseulés au sein de l'Univers Pour qui l'âme est la vie et l'amour est le thème Le sens qui nous anime est d'unir notre Terre Et si l'amour déborde en ces doux cœurs étreints Il touchera au loin les firmaments d'étoiles Qui chanteront sans fin le merveilleux destin De nos cœurs réunis comme une même toile... 32


À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Quoi de plus vrai qu'un regard Quoi de plus beau que l'amour Quoi de plus sincère qu'un jour Berçant de sourire et d'espoir... Quoi de plus grand qu'une main Qui unit deux cœurs en un corps À l'aurore d'un doux matin Qui nous unirait plus encore

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Je voudrais pourtant savoir tendre Un écrin d'harmonie Sans jamais espérer l'attendre Autrement qu'infini Comme une mer dont l'écume Serait blanchie d'éternité À la pureté qui allume La plage éternelle et dorée Où les cœurs enfin se soulèvent Pour souffler à nos destinées La franchise et sincérité Qui fait le rêve...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Nous sommes seulement les habitants d'un rêve Qui construit l'éternel et promet la concorde Quand nous saurons qu'un cœur à l'infini s'accorde Et que notre dessein est la beauté sans trêve Je suis les bras d'un cœur, je suis ses yeux, ses mains Car le cœur est ce qui me donne chaque jour Ce n'est pas la raison, mon toit ou mes atours C'est mon cœur qui me fait et c'est lui qui m'étreint L'enfant que tu étais avait ce souvenir Il savait à quel point la réunion est belle Il savait vivre heureux à regarder le ciel Et savait partager le rayon d'un sourire Sois le rayon d'aurore illuminant la vie Et la solaire ondée réchauffant tout présage Sois la brise estivale aux sereins pâturages Et la lumière enfin d'une enfant qui revit L'enfant devient un homme et l'homme oublie le chant Qui soutient l'Univers aux battements d'un cœur À nous de retrouver l'enfant et la chaleur Qui fera pour toujours notre émerveillement

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Nef infinie De la voie qui prolonge Les plus doux de nos songes Qui nous sourient Vision sans fin Tant rêvée d'une vie Tendue vers les amis De nos destins Et quand l'horizon s'illumine Des lueurs de nos libertés C'est l'ancre de nos destinées La fin des ruines Pour bâtir la vie sans attendre Sur les gravas de l'incompris Mort pour n'avoir pas pris L'espoir à tendre Quand nous voguerons de concert Vers les confins de l'Univers Forts de tous les cœurs rassemblés De nos amis d'éternité Ce sera la flottille immense D'une humanité qui commence À se trouver 36


À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

C'est à nous de saisir l'astre qui nous attend Sans permettre jamais qu'il en soit autrement Pour que le battement d'un cœur qui se destine À l'infini, soit le miroir et non la ruine De notre élan...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Il est un champ d'azur où fleurit les rayons Immortels et gracieux de l'épopée des cœurs Et qui, sans cesse oublieux des rancœurs Sont l'écho répété et divin de leur don Car si le ciel est bleu et chaque jour rayonne C'est qu'un astre amoureux de la Vie qui foisonne Ici bas Ne compte pas ses chants d'amour et de lumière Qui autant pour l'enfant que le prêtre en prière Sont là Oh, ne crois pas qu'un regard en silence Ne pourrait animer l'émotion indicible Car jamais le soleil en toute sa puissance N'a eu besoin de mots pour décrire à la cible De sa chaleur Que son étreinte d'or ne connaît pas de fins Que son immense essor teindra nos lendemains De ses couleurs Le silence en lui-même est un parfait langage Comme un doux vent d'été caressant les nuages L'instant d'aimer Pour en faire et donner l'éclatant paysage D'un temps rêvé... 38


À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Quand sera dit je t'aime aux accents d'innocence Comme un enfant rêveur saluerait son amie C'est que la vérité exprimée dans l'enfance Sera redécouverte et son chemin compris Au sein de lendemains espérés et appris Aux mélodies des joies et de nos réjouissances

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Recueille ce doux chant de l'aurore épanouie Enfant de la lumière qui brille sur les ombres Vois vivre et rayonner, après la larme sombre L'augure du soleil qui n'aura pas de nuit

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Le sens qui en tout rassemble N'est pas limité à deux cœurs Il sourit à ce vaste ensemble Où nous partageons la même heure Il n'y a d'exclusivité Que pour un sentiment partiel Qui voudrait pouvoir limiter L'envergure infinie de ces ailes Se trouver deux n'est qu'une étape Avant de s'ouvrir plus encore Avant de dépasser la trappe Cachant la venue de l'aurore Vois comme la Nature est belle À donner sans jamais compter Aux mélodies de son appel De tout ce qui un jour est né Nous saurons alors que l'amour Est un sentiment sans frontières Se parant des plus doux atours De tout ce qui fait l'Univers

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Semblable au doux zénith, consécration du jour C'est l'immense envolée de l'oiseau de l'amour Libéré de l'entrave et chantant la beauté Il réunit sans freins l'âme à sa vérité Et permet à deux cœurs de lever l'oriflamme De l'harmonie rêvée guidant l'homme à la femme Il faut pourtant veiller, en cette quête énorme À chanter pur et vrai, et que toute la forme De ce sublime amour soit toute pureté C'est pourquoi seul un cœur peut étreindre et guider Ce sentiment solaire aussi doux qu'une brise Et faire infiniment révéler la surprise De ce qu'on ne saurait expliquer ou décrire

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

N'oublie pas cependant de laisser resplendir L'innocence éclairée d'un sourire ingénu Car sans simplicité et sans cœurs mis à nus L'essentiel est manquant et la confusion brille De tout temps les garçons ont abusés les filles Usant du mot d'amour pour cacher un désir Qui n'a rien de durable et a tout à redire L'amour n'est pas pressé et n'a rien d'un tyran Il se dit d'un regard, s'accepte en souriant Et jamais ne convainc par le mot extérieur Le parfait souverain n'est autre que ton cœur Tu peux lui confirmer ta sereine confiance Cet acte, au demeurant, est pour ta réjouissance Un émerveillement qui durera la vie Car à fondre ton cœur en celui d'un ami Tu auras appelé un autre cœur à naître Et trois saisons après, tu seras mère, peut-être L'enfant unit alors ses parents par son rire Leur enseigne la joie et se met à grandir Pour qu'un jour à nouveau il perpétue l'esprit De l'aventure humaine en quête d'harmonie...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Nous serons les chercheurs de beauté et d'aurore Osant penser la vie au delà de la mort Osant voir un sourire au delà de la haine Et au delà des nuits, la clarté souveraine Nous aurons à cette heure en nos cœurs la hardiesse De construire au futur la joie et l'âme en liesse Car il n'est pas de vie démunie des lueurs Du jour clair et conscient où nous n'aurions plus peur Plus peur, ni du doute, ni de la solitude Du cœur trop incompris qui devient un cœur rude Bien que sa vérité soit l'âme et la douceur Du sentiment d'amour qui se veut mère et sœur Mère et sœur, père et frère, ami tout simplement Ou libéré des freins quand il se fait amant Mais toujours insufflant aux lendemains qui chantent La plus belle harmonie, la joie la plus vivante Car en osant la vie on ose vivre enfin Car en osant l'amour on finit le destin Qui n'a jamais été un différent chemin Que celui qui de tous et de deux n'en fait qu'un De tous, car sous le ciel, le petit n'est pas moindre Puisque aucun exilé des beautés qui vont poindre Ne peut se détacher de l'unité grandiose Du plus haut firmament en un bouton de rose 44


À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

De deux, car en nos vies, nous dévoilons le couple Par lequel en rêvant nous construisons sans doute La première unité d'un élan sans frontières Qui défera la chaîne et éteindra la guerre Le Cosmos est compris aussi bien par la fleur Que par le sage auguste ou le simple rêveur Et le chant d'un oiseau quand renaît le printemps Par rapport à l'étoile est aussi important Mais de tous ou de deux je ne sais s'il y a De frein ou de distance ou un différent pas Et si la différence en nos mots et nos voix N'est pas un faux-semblant pour cacher nos émois Mais volons haut Et non trop bas Nos idéaux Dessous le bras Pour dévoiler En vérité Le sentiment Le plus sincère Et le plus grand Depuis hier Et en chemin Enfin cueillir Ce lendemain Pour resplendir... 45


À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

À jamais blottie, et heureuse, en ces bras Abandonnée, confiante, enfin trouvant en soi Le reflet de l'amour accordé sans entraves Et l'aurore éclatante, rougissant comme laves Pourtant plus douce encore que la rosée du jour Éternelle, étreignant d'un indicible amour – C'est à toi, et ta peine et tes pleurs N'étaient que les hérauts de ce profond bonheur Acceptes-tu ces mots et ce flambeau d'espoir Que je voudrais lancer à ton grand doux regard ? Il n'a pas été fait pour écouler des larmes À moins que ce ne soit, hors des cris et des armes Pour pleurer l'infini, l'amour et l'espérance Comme l'urne d'un merci débordant le silence Des battements d'un cœur qui confie sans parler Qui soutient sans tenir, nomme sans appeler...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Les étoiles à nouveau ont brillé Cadeau du crépuscule et héraut du Levant Espoir inébranlable placé au firmament Lumière inextinguible toujours à se donner Afin que nous ayons pour toujours nos clartés Les étoiles le jour descendent en nos regards Pour que sous le soleil nous ayons en miroir La beauté de nos âmes consciemment reflétée C'est pourquoi tant d'amour au matin est levé Couvrant d'or le soleil et d'azur les nuées Le fondement du tout est la joie et la paix Et c'est pourquoi dès l'aube, le soleil est doré...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Je m'adressais un jour au soleil : Pourquoi le crépuscule, dis-moi ? Alors, les étoiles en éveil Dont la nuit révélait l'éclat Me répondirent : nous voilà ! Il n'y a aucun désespoir Dans ce qui semble Obscurité Car sous le voile, il nous faut voir La plus infinie Clarté... En pensant à ces mots je vis l'humble rêveuse Que parfois nos chansons font éclore en ces bois, Comme au printemps la fleur parfumée et heureuse De délaisser la peur pour s'épanouir en joie, Alors, prenant sa main, sous l'aurore éternelle J'allais lui demander si elle avait des ailes Pour lui donner le ciel. Ton cœur bat-il joyeux, Est-il vaste et profond reflétant tes doux yeux ?

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Le ciel est couleur d'infini Quand on s'y élève, cherchant La voix du cœur. Est-ce ainsi Pour notre émerveillement Que l'infini soit du cœur et du ciel ? La bénédiction éternelle Est de savoir la vérité Qui fait de nos cœurs le reflet De tout ce qui fait la beauté C'est pourquoi la féerie des jours Est dans ton cœur ! Te murmurais-je Et elle est à toi pour toujours ! Viens ; le chemin est un arpège Coloré comme un arc-en-ciel Ambré comme un merveilleux miel Doux comme un zéphyr amoureux Infini comme sont les cieux...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Il est vrai qu'en ce monde où les cœurs se désolent

Où les cœurs sont meurtris et n'ont plus aucun rôle En ce monde éperdu qui ne sait plus les voies Qui a perdu son but et égaré la joie Il est vrai qu'en ce monde un cœur est sans échos Tu sais pourtant le vrai de ce merveilleux mot Qui s'écrit par amour et se dit en lumière Ce mot de cœur à cœur, de regard à regard Qui sait croire à demain et qui sait dire espoir Qui fait du cœur un astre et du soleil un frère Pourquoi es-tu ici toi qui connais ce cœur ? Pourquoi marcher la nuit quand ton âme est le jour ? N'es-tu pas un héraut de lumière et d'amour Construisant la beauté et préparant son heure ? L'aurore émerveillée a l'espoir en prière Est cet espoir est toi qui secoue notre terre Quand tu crois à l'amour et que tu vis la joie ! Tu construis le pilier sur qui se bâtira La vérité des cœurs triomphant des souffrances Ton lendemain existe et se nomme espérance L'avenir t'appartient et ton cœur est son roi

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Les sentiments blessés, blottis au fond d'un cœur Sont certes retenus par prudence et par peur Mais ton âme se cherche et ne trouvera pas Sa vérité, sans libérer ce flot aimant... La blessure est un don plutôt que ton tourment Car elle a précédé ce que tu obtiendras Sans peine et sans souffrance, pouvais-tu être toi Pouvais-tu révéler la vie complètement ? Si tu ne pouvais pas répandre un flot de larmes Saurais-tu le trésor de ce qui est heureux ? Si tu ne savais voir ni la peine, ni l'alarme Saurais-tu consoler un être malheureux ? Ne pas vouloir souffrir encore En dissimulant ton cœur d'or Est une chimère, une illusion Car tu fermes la guérison... Si nul n'accordait son amour Nous ne connaîtrions plus le jour C'est pour toujours le chant du cœur Qui fait la vie et les couleurs

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

J'ai grandi et marché durant de longues heures Sans joindre à mon chemin une autre humanité Mais je sais à cette heure que c'était mon bonheur Car c'est en solitude que je me suis trouvé J'ai marché et pensé longuement cette errance Quête infinie des vœux de mon cœur mis à nu Qui n'a jamais cessé de toucher son enfance – Au travers de l'enfant le sage est maintenu Le chemin montre à tous que le plus grand trésor Est de donner son cœur et son âme à l'amour Pourtant la quête est longue, à dévoiler l'aurore Qui voulant se donner a reçu pour toujours La souffrance en forgeant une allée de lumière Est un maître avisé qui construit le plus haut Si la vie m'avait mis un destin sans prières Je n'aurais rien gagné et n'aurais pas le mot

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Maintenant que je pose en mon cœur ce poème Je bannis le désir, l'ombre et la jalousie Qui ne sont pas parents de ce qui brille et aime Ne sont que des pillards de ce qui est la vie Aimer sans posséder, étreindre sans ravir Poser sa main, son cœur, sur le cœur d'une amie Sans jamais présumer qu'elle doit revenir À mon cœur seulement pour être mieux béni, N'est-ce pas la sagesse infinie et brillante Qui donne à la rencontre un reflet éternel Et qui construit le pont des clartés étonnantes Accordant à jamais la beauté sous le ciel ?

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Je regardais un ciel sans voiles Cherchant en moi ce ciel d'été Mais bien plus près que les étoiles Toi tu pouvais me compléter La magie de nos existences Est de pouvoir les expliquer Avec le cœur, l'âme et le sens De nos vies pour l'éternité La raison froide, auguste et vaine Qui travaille à se libérer De la passion souveraine A oublié sa vérité Alors dévoilant l'émergence De nos vœux qui seraient comblés Je vis en mon cœur d'innocence Tout ce qui pouvait se chercher...

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À toi, dont je n'ai pas vu le sourire

Puisse la joie guider le sage Puisse l'amour guider le jour Puisse-tu trouver le passage Qui rayonnera toujours J'ai offert ma vie à l'aurore D'une licorne immaculée J'ai trouvé ainsi le trésor Que je voulais Voyant que la notion de couple N'est pas pour moi J'ai trouvé que l'élan de mon souffle Vivait là Là, caché dans ma poitrine Ouverte à l'infini Qui cherche à essuyer la bruine Pour l'éclaircie L'éclaircie des cœurs pour chacun Et ma joie de découvrir enfin Le paradis

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