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HOROSCOPE

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Vicky Graillot

Haltérophile (21)

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L’haltérophilie est un sport qui pèse et la dijonnaise Vicky Graillot est une experte dans ce game. Chez les Graillot, c’est une histoire de famille, la cadette est déjà 2 fois médaillée de bronze aux championnats d’Europe à seulement 20 ans. Vicky n’est pas là pour enfiler des perles, mais pour soulever de la fonte. Son objectif, c’est les JO 2024 et ça va envoyer du lourd (sans mauvais jeu de mots).

Tu t’entraînes avec ta mif’ ou solo ?

Je m’entraîne dans un groupe d’athlètes de haut niveau à l’année dans lequel il y a mon petit frère Jessy. Sinon j’ai l’occasion de m’entraîner quelques fois avec mes autres frères et mon père me coache en compétition.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de commencer l’haltérophilie ? C’est pas commun comme loisir quand même ?

De base c’est un sport familial puisque mon père était haltérophile de haut niveau, c’est à lui qu’il faut demander pourquoi. Moi je n’ai fait que suivre le mouvement :’) À 13-14 ans je rêvais d’une carrière de handballeuse de haut niveau, j’étais déjà à un bon niveau national et pour progresser j’ai fait de l’haltéro’ avec mon père pour la préparation physique du handball… et ça a commencé comme ça.

Les gens ne s’emballent pas un peu trop pour le crossfit franchement ?

Moi perso le crossfit j’adore, comme dans tous les domaines il y a les starter packs et les gens qui savent mettre en valeur leur activité. Ça a redonné de l’engouement autour de l’haltérophilie. Le seul point noir pour moi c’est le fait que tout le monde ne puisse pas s’offrir un abonnement vu le coût de la pratique.

On peut vivre de l’haltérophilie ? Ça paye bien ?

Pas vraiment, ce n’est pas un sport professionnel, ce qui amène à devoir se démener pour trouver des sponsors pour avoir un minimum de revenus, et encore, ce n’est pas fixe.

Pour savoir qui va avoir la dernière frite, est-ce que toi et ton frère vous vous faites un défi genre qui soulève le plus ?

Bah en fait Jessy il ne demande pas qui veut la dernière frite, il la prend.

Est-ce que ça t’aide dans la vie de tous les jours d’être aussi balèze ?

J’aime bien cette question. En vrai c’est quand même pratique de se dire qu’on peut porter ses courses, bouger ses meubles ou plein d’autres trucs sans demander à tout le monde de venir aider. Ça m’aide dans mes relations, les gens qui ne me connaissent pas ont tout de suite ce réflexe de se dire qu’il ne faut pas m’embêter :’) C’est avantageux dans plein de trucs d’être solide, la liste est longue !

T’écoutes quoi comme musique pour te booster à l’entraînement ?

Des trucs rythmés. (j’avoue j’ai écouté pas mal de fois La Kiffance aussi pendant ma prépa Europe en juin/juillet/août...).

Chez Sparse on organise aussi des concours de bras de fer (véridique). Tu viens la prochaine fois ?

J’aime pas du tout ce genre de défi, les bras de fer c’est un peu pour les brutes qui ont des choses à se prouver. Mais je viendrai avec plaisir.

Chloé Aliénor

Artiste multi-cartes (39)

Chloë Aliénor (aka Chloé Lebert) est la David Hockney du Jura, entre autres. Artiste multi-cartes, elle pigmente la région BFC qu’elle connaît bien, puisqu’elle y a vécu un peu partout. Après avoir bossé pour la fameuse Amuserie, cette Lédonienne (habitante de Lons-le-Saunier) est en parallèle de ses activités de peintre, photographe, poétesse, graphiste et dessinatrice... aussi communicante de l’excellent Darius Club.

Tu dessines et tu écris en même temps sur tes œuvres... Tu peux pas choisir ?

Hmmm oui. Non. C’est vrai que je pars dans toutes les directions. Je fais aussi des portraits photographiques de rue que je mélange avec de l’écriture aussi. En ce moment, si tu as remarqué, je peins sans rien écrire dessus. Mais j’avoue, je ne pourrais pas me fixer à une seule pratique artistique. C’est ma bouffée d’air. Marre d’être dans une case, tu vois ?

Ces derniers temps tu mets bien plus de couleurs, t’as changé ?

Je crois que la couleur me faisait peur. Je suis autodidacte donc ma technique je l’apprends d’une autre manière que « l’école » ou des cours. Je potasse des artistes. Et ce sont eux qui me donnent des déclics sur des possibles ! C’est assez génial car ce sont comme des univers qui s’ouvrent et que l’on peut explorer. En ce moment j’explore, au-delà de la couleur, les sujets. Quand je regarde autour de moi, je me dis « tiens, çà je trouve ça beau et j’ai envie de faire honneur à cette beauté ». Et la beauté peut se trouver dans l’ordinaire, le quotidien. J’ai envie de sublimer mon quotidien. On a tous besoin de magie je pense. Vu ce qu’il se passe.... le monde est fou... je deale avec ma folie en fait ha ha ha !

Aliénor c’est ton double maléfique ?

C’est mon alter ego. En réalité c’est mon deuxième prénom (que je n’utilise jamais comme tout le monde). J’avais envie de me le réapproprier, de lui faire une place. Et Aliénor, c’est moi. L’autre Chloë...

Je débarque à Lons je connais pas. Je vais où ?

Tu ne vas pas à Lons. Nan je plaisante. Lons-le-Saunier c’est une petite ville sympa mais j’ai envie que tu vois autre chose. Je t’emmène à 5 min, à Briod, au cimetière de Saint-Étienne-de- Coldre. Un endroit magique avec des pierres tombales du 19ème et des arbres qui ont repris toute leur place. Il y a aussi des têtes de mort sculptées sur les tombeaux. C’est un endroit très beau.

Toi qui a connu à peu près tous les coins de BFC, le mieux c’est où ? Qu’on règle cette histoire.

J’adore le Jura, le bas et le haut, et le milieu. Tout le Jura. Voilà. Maintenant ne le dis pas trop parce que c’est secret.

T’es plutôt aérobic ou Pilates ?

Canapé.

Tu traînes au casino de Lons ? C’est quoi ton truc ? La roulette ou la machine à sous ?

Le bar. Je ne joue pas. Je préfère prendre un Gin Tonic. Au moins je sais où va ma thune.

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