Empreintes n°48

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NUMÉRO 48

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ÉDITO

« Voici le printemps au doux sourire. »

Victor Hugo

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e printemps vient fleurir le temps. Il arrive un jour sans qu’on le voit venir. Il vient comme le vent souffler sur l’hiver et le faire partir. Le printemps qui vient renaître à nouveau nous caresse la peau pour nous faire sourire. Le printemps vient avec douceur accueillir le soleil qu’on avait oublié. Le Printemps vient nous réchauffer et arrose les jardins. Ses pluies tombent du ciel parfumées de soleil Les plantes sourient à la lueur du jour et viennent offrir leur cœur à ses gouttes perlées. Le printemps vient nous dire : « Je t’aime ! » Afin qu’on puisse tout recommencer… Lendemains heureux ou pas l’on ne sait guère une chose est sûre ils seront les nôtres !

Patrick Bibert Directeur de la publication

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SOMMAIRE

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Mode de vie News boutiques Sarah Burton Stéphane Rolland Courrèges Elie Top Uniqlo Maison Michel, chapelier Portfolio Edmonde Charles-Roux Cosmétique Tourisme Hôtel Theresa Hôtel Gardena Alpina Dolomites La Source des Sens Resort Barrière Gastronomie Allez-y de notre part De l’eau à la bouche... Les Recettes du Printemps Mécanique News auto News moto Arts et lettres Expo : Dubuffet Entre les lignes Rencontre avec… Fréderic Simon Agenda

Empreintes N° 48 Régie : Feuille à Feuilles - 204, avenue de Colmar - 67100 Strasbourg - Tél. : 06 85 02 14 33 Contact : empreintes.magazine@yahoo.fr Directeur de la publication : Patrick Bibert - E-Mail: patrick.bibert@laposte.net Éditeur : ALICK, 3 quai Kléber 67000 Strasbourg - Imprimé en CEE Rédaction : Valérie Bisson, Catherine Blayac, Clémence Pierre, Alexandre Bibert Crédit Photo couverture : Fabrice Keusch N° ISSN: en cours. Dépôt légal: à parution Tous nos remerciements aux annonceurs qui nous ont accordé leur confiance, ainsi qu’à toute l’équipe qui a permis la réalisation de ce magazine. Les pages rédactionnelles sont données à titre d’information sans aucun but puplicitaire. L’envoi des textes et photos implique l’accord des auteurs, la rédaction n’en saurait être responsable. Tous droits de reproduction réservés, la reproduction même partielle est interdite. Les prix indiqués, le sont à titre informatif : ils peuvent être sujets à variation après la période indiquée, de ce fait, ils sont donnés sous toute réserve.


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En réalisant la robe de mariée de Kate Middleton, Sarah Burton a gagné une notoriété planétaire.

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e 29 avril 2011 à 11h51 très précisément, la Rolls Royce dans laquelle Catherine Middleton et son père avaient pris place s’arrête devant l’entrée principale de l’abbaye de Westminster. La jeune femme s’apprête à épouser le prince William, petit-fils de la reine Elizabeth II et fils du prince Charles et de lady Diana. La scène est suivie à travers le monde par des millions de spectateurs. Les badauds qui ont pris place depuis le petit matin le long du Mall ont pu voir que la jeune femme portait un voile et une tiare. Certains ont déjà identifié le diadème, commandé jadis, en 1936, à Cartier, par le duc d’York, futur George VI. Propriété personnelle de la reine, qui l’a reçu en cadeau pour ses 18 ans, celle-ci l’a prêté à la fiancée de son petit-fils. Mais à ce moment, tous se demandent quelle sera la robe de la jeune femme et surtout qui l’a réalisée. Quand elle sort enfin de la Rolls, aidée par sa sœur Pipa, tout le monde peut enfin admirer une création en satin et dentelle inspirée des années 1950 avec un corsage de 58 boutons couverts d’organza et de gazar et une jupe avec des applications de dentelle symbolisant les nations du Royaume-Uni, soit des roses, des chardons, des trèfles, des jonquilles. L’ensemble s’achève par une traîne de 2,70 m jugée très courte par les

observateurs. Au même moment, Buckingham Palace livre sur les réseaux sociaux le nom de la créatrice. C’est Sarah Burton pour la maison McQueen qui est à l’origine du modèle. Le secret avait été bien gardé : on avait évoqué les noms de Victoria Beckham, Bruce Oldfield, Stella McCartney, Catherine Walker et bien sûr celui de Sarah Burton. Pourtant rien n’avait en définitive filtré et la clause de confidentialité, exigée par le palais, avait été entièrement respectée. Pour mener à bien la réalisation de la robe et le suivi des essayages, Sarah Burton avait pris prétexte de la préparation de la rétrospective McQueen au Metropolitan Museum de New York quelques mois plus tard pour justifier ses absences. Dans son entourage, seul le noyau dur de son équipe était au courant ; sa mère elle-même n’avait pas été mise dans la confidence et quand Anna Wintour lui avait demandée, en la regardant droit dans les yeux, si elle préparait la robe de la future duchesse de Cambridge, elle avait habilement botté en touche. Pendant que Kate Middleton remonte la nef, tout le monde a le loisir d’observer la robe. Elle répond bien aux critères demandés : « moderne mais traditionnelle, séduisante mais pas provocante, chic mais pas


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© David Burton

exagérément opulente ». Les thèmes coutumiers des mariées anglo-saxonnes avaient été en outre respectés en l’occurrence « quelque chose d’ancien, quelque chose de nouveau, quelque chose d’emprunté, quelque chose de bleu ». La robe avait ainsi été conçue avec la dentelle Carrickmacross (ancien), la mariée portait des boucles d’oreille en diamants offerts par ses parents (nouveau) et la tiare de la reine (prêtée) et un ruban bleu avait été cousu dans le corsage. Sarah Burton, elle, pendant que la jeune femme se dirige vers l’autel, se demande, comme elle le confiera plus tard, « si (elle) ne s’était pas plantée ». Elle est vite rassurée. Les commentaires sont des plus enthousiastes. A cette époque, Sarah Burton n’est à la tête de la direction artistique de la maison McQueen que depuis quelques mois. Après le suicide de son fondateur, en février 2010, elle a été chargée de perpétuer le style imaginé par celui que tout le monde considérait comme le hooligan de la haute couture. Alexander McQueen s’était en effet fait connaître par des shows spectaculaires, plein de théâtralité qui mettaient en scène de fabuleuse créatures pétries de références gothiques, animalières, fétichistes voire sado-masochistes. Sculpturales – McQueen avait été initialement formé dans les ateliers des maîtres tailleurs de Saville Row – elles étaient recouvertes de lames de métal, de fleurs fraîches, de plumes d’oiseau. Se déployaient alors un univers des plus oniriques et des plus fantastiques. Sarah Burton avait intégré la maison, encore balbu-

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tiante, à l’occasion d’un stage mené dans le cadre de son cursus au prestigieux Central Saint Martins College of Art and Design. A l’issue de sa formation elle avait été engagée et avait accompagné l’éclosion de la structure pour finir par devenir une des plus proches collaboratrices de celui que tout le monde appelait Lee. Pourtant après le suicide du créateur, la jeune femme doute de sa capacité à poursuivre son œuvre : « ses collections étaient si personnelles, si brillantes qu’elles parlaient vraiment de sa vision de la vie, de la société. Mon approche est différente car je parle plutôt de vêtements », confiera-t-elle. Avec moins d’emphase, elle perpétue toutefois l’esprit du couturier et développe un style propre, moins sombre, moins borderline avec des références à l’univers victorien et floral. Elle gagne rapidement le respect de la presse et surtout de clientes fidèles comme Daphne Guiness, une des proches de McQueen. Avoir été choisie pour réaliser la robe de la future duchesse de Cambridge a permis à la jeune créatrice de gagner une notoriété planétaire et surtout de stabiliser économiquement les fondations d’une maison fragilisée par le suicide du fondateur. Pourtant Sarah Burton n’en continue pas moins de cultiver une certaine discrétion au point de refuser de monter quelques semaines plus tard les marches du Met Ball donné à l’occasion de la rétrospective McQueen. Cinq ans plus tard sa cote est toujours au firmament et LVMH aimerait bien la faire venir dans une de ses maisons : pourquoi pas chez Dior pour remplacer Raf Simons ?



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Stéphane Rolland Stéphane Rolland est à la tête d’une des maisons les plus discrètes du paysage de la haute couture. Mais ses collections sont spectaculaires.

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téphane Rolland ne se fait pas remarquer par des campagnes publicitaires fracassantes ni par des soirées aussi fastueuses que coûteuses où s’affichent les people les plus en vue du moment. A peine évoque-t-on le nom de ce couturier lors de la présence de Kim Kardashian à son défilé ou lors d’une apparition sur un tapis rouge, parées d’une de ses créations, de personnalités comme la très distinguée Rania de Jordanie ou les extravagantes Lady Gaga et Beyoncé Knowles. Sophistication et extravagance, voilà deux qualificatifs qui pourraient bien résumer le style de ce jeune quinquagénaire (il est né en 1966) à l’allure de torero qui affiche une virilité digne d’un dieu du stade.

Son style, il le déploie deux fois par an, en janvier et en juillet, lors de la présentation des collections de haute couture. Là, il se fait remarquer par des créations spectaculaires. Chez lui tout est excessif, expérimental : les longueurs, les couleurs, les échancrures, les plissés, les drapés, les broderies. On hésite entre admiration et kitsch mais on demeure fasciné par la maîtrise des coupes et les matières sublimes. « Personne ne fait ça comme Stéphane Rolland, avec lui c’est Love and More », souligne son confrère le couturier Jean-Claude Jitrois. Inspiré par des artistes contemporains comme Richard Serra, Anish Kapoor ou l’architecte Alvar Aalto, il collabore avec des ébénistes, plasticiens,


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sculpteurs, joailliers pour des fourrures de silicone, des ornements d’épaule en cristal de roche, des ceintures d’ébène de macassar vernis, des sculptures de métal gainées de daim. Rien ne lui fait peur, rien ne l’arrête et ses robes de mariées deviennent des « œuvres d’art à porter » comme le soulignait une critique de mode lors de l’arrivée sur le podium de cette monumentale robe blanche parcourue de vingt-six mille morceaux de plexiglas et dont la broderie a nécessité le travail de dix personnes durant deux semaines. Au final on s’interroge : est il couturier ou performer ? Audacieux assurément. Il ose, inspiré par la magie des lieux. Depuis sa fondation, sa maison de couture est en effet installée au 10 avenue George-V dans les anciens ateliers de Cristobal Balenciaga. Quels meilleurs auspices pour expérimenter ? Formé à l’école de la Chambre syndicale de la couture parisienne, il fait ses premières armes, très jeune, à peine âgé d’une vingtaine d’années, dans une maison Balenciaga encore endormie qui le charge d’assurer la direction artistique du prêt-à-porter masculin. Quelques années plus tard, il devient responsable des 14

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collections de la maison Jean-Louis Scherrer à laquelle il redonne un certain lustre. Il y restera une dizaine d’années tout en réalisant parallèlement des costumes de théâtre, récoltant au passage une nomination pour le Molière des meilleurs costumes en 2005. En 2007, il se jette dans l’arène et fonde sa propre maison. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les modèles de Stéphane Rolland, aussi originaux soient-ils, se vendent bien. Au fil des années, il a tissé un réseau de fidèles clientes. 80 % de son chiffre d’affaires se fait avec le Moyen Orient. C’est d’ailleurs à Abu Dhabi qu’il a ouvert sa première boutique. La sheikha Mozah, les princesses des familles royales du Qatar, du Bahrein, d’Arabie Saoudite se sont entichées des créations de cet amoureux de la culture orientale. Il peut également compter sur la jet-set turque, quelques dames fortunées d’Azerbaïdjan, deux ou trois familles chinoises et quelques fortunes d’Amérique Latine pour consolider les fondations économiques de sa maison. Fort de tels soutiens, il peut donc continuer à expérimenter avec audace !



Mode

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Hommage à André Courrèges « Je ne suis pas seulement couturier,

je m'occupe de la vie en général ! »

Le père de la minijupe est mort. André Courrèges est décédé ce 7 janvier 2016 à l'âge de 92 ans. Créateur futuriste et avant-gardiste des sixties, le grand couturier français avait révolutionné l'univers de la haute couture avec sa vision post-moderne et totale de la mode.

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é à Pau le 9 mars 1923, le jeune André, amateur de rugby et passionné de dessin, rêve d'intégrer une école d'art. Il entreprend d'abord des études d'ingénieur à l'Ecole des Ponts et Chaussées, puis devient pilote aérien lors de la Seconde Guerre mondiale. À la Libération, il s'installe à Paris pour suivre des cours à l'école de la Chambre syndicale de la couture. En 1950, André entre chez Cristobal Balenciaga. C'est dans les ateliers du styliste espagnol qu'il tombe

amoureux de Coqueline Barrière, sa future épouse et fidèle complice dans la création. En 1961, Courrèges s'émancipe et ouvre sa première maison de couture, restant encore fortement influencé par son ancien mentor. Le style Courrèges naît véritablement lors du défilé de 1965. Optimiste, ludique et révolutionnaire, le style Courrèges divise. Tandis que Coco Chanel décrète que « cet homme s'acharne à détruire la femme, à dissimuler


fum Empreinte est lancé et Courrèges réalise les vêtements officiels des Jeux Olympiques de Munich qui seront portés par plus de 20.000 personnes ; des hôtesses d'accueil aux pompistes, en passant par les infirmières. Malgré cela, le succès de Courrèges s'essouffle et en 1978, la maison passe aux mains de la société japonaise Itokin. Le 8 janvier 1986, elle est exclue de la chambre syndicale de la couture. En 1993, André Courrèges la rachète à ses actionnaires, avant de confier la direction de la maison à Coqueline. Malade, il se réfugie dans des projets personnels d'art et d'architecture. La maison Courrèges passe le cap du nouveau millénaire avec un défilé Haute Couture, le 22 janvier 2002. En 2011, la maison est rachetée par Jacques Bungert et Frédéric Torloting qui s'emploient à réveiller la belle endormie. Deux ans plus tard, l'usine de Pau rouvre ses portes. C'est désormais le duo créatif de Coperni formé par Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant qui est à la tête de la direction artistique et en 2015, un premier défilé est acclamé. Courrèges est mort, vive Courrèges ! ses formes, à la transformer en petite fille », Yves Saint Laurent avouait au contraire que Courrèges l’avait sorti de « l’élégance traditionnelle »... Artiste total, André Courrèges s’inspire de l'architecture, de la science-fiction et du sport. La femme qu'il habille est active, pressée, elle recherche des vêtements fonctionnels. Après avoir donné à la minijupe ses lettres de noblesse, il s'attaque au pantalon et dessine des silhouettes faites de lignes droites. Les coupes sont sans plis ni pinces, les surpiqûres et les poches arrondies donnent du volume aux tenues. La recherche sur les matières l'intéresse autant que la coupe : il utilise principalement le vinyle et le nylon. Les bottes plates, la minijupe trapèze, le blouson en vinyle, la robe jogging à capuche, les collants tricotés deux côtes et les lunettes à fentes demeurent ses pièces emblématiques. Enfin, Courrèges n'hésite pas à diversifier son activité : parfums, parapluies, linge de maison, papeterie, mais aussi montres, appareils photos, voitures, scooters, bicyclettes, appartements et même planches à voile seront signés Courrèges. Le créateur décide rapidement d'arrêter la Haute Couture pour se lancer dans le prêt-à-porter afin de démocratiser l'allure qu'il prône. Il lance le concept de « Couture Future » en 1967 et ouvre des boutiques de prêt-à-porter à Paris, Houston et New York. Dans les années 1970, il habille les femmes les plus élégantes de la planète : Jackie Kennedy, Romy Schneider, Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Françoise Hardy… qui popularisent ses tenues. Même Claude Pompidou s'habille chez Courrèges. Deux ans après la naissance de leur fille Marie en 1970, André et Coqueline font construire leur propre usine à Pau qui emploie 300 ouvrières. 1972 toujours, le par-

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Créateur

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Elie Top Elie Top affiche l’allure d’un insolent trublion mais ses bijoux renouvellent avec brio et rigueur l’art de la joaillerie.

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e soir du lancement de sa collection Mécaniques célestes, une ligne de bijoux qu’il qualifie de haute-fantaisie, Elie Top accueillait à la galerie Mitterrand le monde de la mode (Alber Elbaz, Haider Ackermann, Jean Touitou, Vanessa Seward), du cinéma (Catherine Deneuve, Kristin Scott-Thomas), de l’humour (Valérie Lemercier), de l’art (Emmanuel Perrotin), de la joaillerie (Camille Miceli, Victoire de Castellane), de la musique (Bertrand Burgalat, Ingrid Caven), de l’élégance (Inès de la Fressange) sans parler de quelques inclassables comme son ami Vincent Darré. Ces personnalités, issues d’univers différents mais tous voisins, étaient venues admirer les créations de ce jeune homme d’apparence fantaisiste avec ses cravates en tricot, sa fine moustache proustienne et son allure giscardienne : des

© Olivero Toscani

bagues, des pendentifs, des boucles d’oreilles baptisés Pluton, Scaphandre, Chrysoprase en or, argent, pierre dures et diamants. Inspirés par les planètes, avec des sphères armillaires et des globes qui dévoilent des mondes cachés, ces bijoux ont un caractère extrêmement novateur mais « avec un vrai sens du passé », comme le souligne Inès de la Fressange. Elie Top ne renie pas en effet les références à des créateurs comme René Boivin, Suzanne Belperron, Jean Després ou la joaillerie du XIXe siècle de la maison Cartier. Il en résulte un univers spectaculaire, luxueux et fantasque, tout à la fois mathématique, géométrique et baroque. Mais qui est Elie Top ? Dans le documentaire consacré à Yves Saint Laurent, réalisé en 2002 par David Teboul, on peut l’apercevoir, jeune et d’une folle beauté, mais surtout discret, silencieux, à l’écoute. Il assiste, dans l’antre du mythique studio de l’avenue Marceau, à l’élaboration de la collection du maître. Il y reste cinq années. D’abord stagiaire, il devient rapidement


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l’assistant de la maison et de Monsieur Saint Laurent plus particulièrement lors des périodes de défilés. Il évoque volontiers les longues séances d’essayages, du choix des toiles et des tissus. Yves Saint Laurent « n’était pas follement bavard, très durassien, parfois moqueur, se souvient-il. On s’amusait beaucoup malgré l’ambiance religieuse, quasi monacale des lieux. Pas de musique, pas de bruit, les gens chuchotaient pour se parler. » C’est là qu’il rencontre Loulou de la Falaise avec laquelle il nouera une formidable amitié. Il collaborera avec elle, lorsqu’elle aura lancé sa propre griffe, pour élaborer sa ligne de vêtements : « C’était très british avec des pièces structurées mais beaucoup de mélanges d’imprimés ; de tissus, de couleurs aussi. » Les bijoux ne sont pourtant jamais loin dans la vie d’Elie Top. Chez Saint Laurent il dessine les bijoux de la ligne Rive gauche sous l’autorité d’Alber Elbaz. Quand celuici intègre la maison Lanvin en qualité de directeur artistique, il l’invite à le suivre. Elie Top y restera une dizaine d’années détournant avec bonheur matières et volumes tout en multipliant les collaborations extérieures, notamment avec Bruno Frisoni pour Roger Vivier ou dessinant pour Baccarat une collection de bijoux baptisée avec malice Bouchons de carafe. Aujourd’hui dans son petit écrin, niché au premier étage, au fond d’une cour intérieure située au 217 rue du Faubourg-Saint-Honoré, il vient d’achever sa deuxième collection avec la même rigueur qui avait présidé à la première, car, comme le souligne Vincent Darré, « il s’acharne sur ses créations comme un horloger, car il est constamment à la recherche de la perfection ».

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Uniqlo et Ines de la Fressange ; Nous sommes en novembre, peu avant l’ouverture des magasins, devant les portes des magasins Uniqlo, une foule patiente dans le froid, formant une interminable file d’attente... Ni pop star, ni vedette de cinéma mais juste la nouvelle collection d’Ines de la Fressange pour la marque japonaise…

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a plus parisienne des Françaises n'en finit pas de nous étonner. Depuis quarante ans, Ines de la Fressange occupe le devant de la fashion sphère. Avec son 1,81 mètre et sa silhouette de liane, elle s'impose partout. Dès l’âge de 17 ans sur les podiums, de par son style, elle est la seule à rire, sauter et à donner son avis. Ambassadrice de la marque d'accessoires Roger Vivier depuis 12 ans, elle forme avec le directeur artistique, Bruno Frisoni, une team gagnante.

Automne 2016, Ines de la Fressange vient de signer sa quatrième collection pour Uniqlo. Au programme rien que du basique, jeans brut, chemises bleues et blanches finement rayées, cachemires bleus marine et beiges… Quand on lui demande ce que sa marque apporte de plus aux femmes, elle répond du tac au tac : « Moi j’ai plein de trucs dans mes placards. Et pourtant, j’ai encore des désirs de choses que je ne trouve pas. Le besoin et le désir sont les piliers de la mode. Et vous


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savez, si on réfléchit trop, on ne fait jamais rien ! » Pour Uniqlo, ses collections se positionnent bien loin des autres collaborations plus pointues, plus pop, plus fun… L’enseigne japonaise, qui a débarqué à Paris-La Défense en 2007 en se faisant connaître pour sa gamme de pulls en cachemire et ses doudounes ultra light à moins de 60 euros déclinés dans plus de vingt coloris, a réussi son pari en s’associant depuis 2014 à La Parisienne par excellence. Derrière les paroles drôles qu’elle cultive avec esprit, pointe la fierté d’avoir été choisie par Tadashi Yanai, le PDG d’Uniqlo, l’un des hommes les plus puissants du Japon. « C’est un homme passionnant, un visionnaire. L’idée de cette collaboration vient de lui. Il souhaitait une touche parisienne et avait lu mon guide. Nous avons le même parcours de mode, l’envie de faire les mêmes choses, dans de beaux tissus pour des pièces que l’on a envie de porter et qui se mélangent allègrement. » L’uniforme d’Ines, à la fois stable et au style subtilement détourné qui transcende les époques, a le mérite de plaire à toutes et de respecter la créativité de chacune.  Liquettes d’homme, vestes de travail, ce sont de bons basiques sobres aux petits détails raffinés tels que cette boutonnière rouge que l’on retrouve dans chaque collection, les cols Claudine des chemisiers, la saharienne kaki, le chino caramel, le blouson à capuche en vichy bleu, la marinière… Bref un livre ouvert de l’histoire du vêtement contemporain. Avec un vrai respect des matières et le sens des détails, la collection Ines de la Fressange replace le produit et la créativité au cœur du business, une démarche chère aux Japonais. Uniqlo s’intéresse à des gens créatifs et ancrés dans la réalité commerciale.  La grande majorité de la clientèle d’Uniqlo a découvert des créations peu racoleuses et un style minimaliste à l’évidence très efficace. Testé et approuvé ! Valérie Bisson

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n 1997 fermait la dernière usine française de chapellerie ; la même année Maison Michel entrait dans le giron de la rue Cambon, réaffirmant la volonté singulière de Karl Lagerfeld de préserver les savoir-faire artisanaux et ancestraux de l’habillement. Maison Michel devient alors l’un des Métiers d’Art de la marque Chanel, lui garantissant une place privilégiée dans la haute couture française. Fondée en 1936 par le chapelier Auguste Michel, la Maison Michel fait partie de ces entreprises historiques au savoir-faire authentique qui deviendra un empire des accessoires de mode. La maison est reprise en 1968 par deux modistes au regard avant-gardiste : Pierre Debard et sa femme. Leurs créations, d’immenses chapeaux sans couture, séduisent la plupart des grands studios de couture et vont défiler pour Yves Saint Laurent, Lanvin, Chanel, Givenchy, Pierre Cardin, Nina Ricci, Christian Lacroix ou encore Christian Dior. L’atelier imagine des chapeaux d’exception, des pièces uniques, fabriquées en fonction des demandes des couturiers. Après son acquisition par Chanel, la maison se lance dans le monde du spectacle et ses créations sont aperçues au Lido, au cinéma et à l’Opéra.


En 2006, Laetitia Crahay, responsable accessoires et bijoux chez Chanel, apporte un nouveau souffle à la marque en la modernisant avec des modèles et des matières encore jamais exploités. Chapeaux de pluies, bonnets, casquettes aux oreilles de chats ou bijoux de tête, Maison Michel se refait une jeunesse. C’est aujourd’hui une très petite équipe de création, une dizaine de personnes, qui façonne méticuleusement des milliers de demandes, plus ou moins insolites, dans les ateliers de Pantin. Deux chapeliers formés aux techniques anciennes de mise en forme du feutre, des couturières, modistes et couseurs de paille suivent les lignes de la directrice artistique. Le savoir-faire est resté le même ; les techniques artisanales identiques depuis des générations. Chaque création est confectionnée avec soin et minutie et la quasi-totalité de la fabrication reste manuelle et traditionnelle. Le développement de l’atelier de production s’inscrit dans une démarche de conservation active où la valorisation des savoir-faire et la sauvegarde des gestes par la pratique a permis de préserver les six étapes du processus de fabrication de chapeaux, des finitions au garnissage. Les anciennes machines de chapellerie et le tour de main à l’ancienne se mêlent à quelques machines plus récentes… Après avoir patiné la feutrine de gomme arabique et humidifié le tout avec de la vapeur d’eau, le chapeau prend forme sur son modèle en bois de tilleul. S’en suit le travail des couturières qui cousent le gros grain entourant la ca-

lotte puis elles y piquent le « M », signature de la maison. Leur rôle s’achève avec un coup de ciseau afin de découper le bord du chapeau. Une fois la pièce revêtue de ses ornements elle retourne entre les mains du chapelier pour les dernières finitions. Sur un « Virginie » le haut de la calotte prend la forme d’un « V » propre à ce modèle. Le chapeau repose avant de prendre vie en dehors des ateliers, là où il sera ensuite vendu dans la boutique de la rue Cambon ou prêté pour les fashion weeks. Feutre, fedora, canotier…, Maison Michel c’est aujourd’hui 3000 modèles d’hiver, d’été et de misaison, ce sont également des formes réalisées sur mesures pour les maisons de couture mais aussi pour des clients qui souhaitent une pièce artisanale et sans pareil. Valérie Bisson

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Série réalisée pour Empreintes


Combi PHILIPP PLEIN Manteau PAUL SMITH Etole HIGH


Poncho HIGH Lunettes CHANEL


Combi-short PHILIPP PLEIN


Gilet DOLCE & GABBANA Jupe IRO Casquette MONCLER Basket IRO


Robe IRO Ceinture en crocodile SCUNZANI Bracelet CATHERINE MICHIELS


Body LIU-JO Pantalon LIU-JO Collier Plume CATHERINE MICHIELS Ceinture HIGH Sandales CELINE


Top CELINE Lunettes LE TEMPS DES CERISES


Sac PHILIPP PLEIN Bracelets en crocodile SCUNZANI


Top PHILIPP PLEIN Short DOLCE & GABBANA


Pendentif Amulette de Cartier Petit modèle Or rose Onyx, un diamant Chaîne en or rose Photo © Cartier

Collier Panthère de Cartier or rose, yeux grenat et nez onyx Vincent Wulveryck © Cartier

Montre Tortue moyen modèle en or rose Mouvement mécanique Manufacture à remontage manuel – 430 MC Boîte en or rose Bracelet en alligator Boucle ardillon en or rose Photo 2000 © Cartier

Bracelet Juste un clou Or rose, diamants, petit modèle Vincent Wulveryck © Cartier Amulette de Cartier bracelet petit modèle, or rose, diamant © Cartier

Photo Cartier


Pendentif Amulette de Cartier Petit modèle Or jaune Nacre blanche, un diamant Chaîne en or jaune Photo © Cartier

Montre Calibre de Cartier Diver en acier Boîte en acier Glace saphir Étanchéité : 300 m Cadran noir en partie azuré avec XII en superluminova Aiguilles en forme de glaive recouvertes de superluminova Bracelet en caoutchouc Boucle ardillon en acier Calibre 1904 MC Photo 2000 © Cartier

Bracelet Love de Cartier or rose saphirs roses, diamants Vincent Wulveryck © Cartier

Clé de Cartier Boîte en acier. Clé en or rose 18 carats ornée d'un spinelle de synthèse bleu. Bracelet en or rose 18 carats et acier. Photo © Cartier

Bague Panthère Or jaune, yeux émeraude et nez onyx © Cartier

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s Mode

e d n o x m u d o E R s e l r a h C Décédée le 20 janvier dernier, Edmonde Charles-Roux a eu mille vies. Mais elle fut surtout une des plus influentes rédactrices de mode.

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ternellement coiffée d’un sage chignon et vêtue d’un élégant tailleur Chanel, Edmonde Charles-Roux fut une des plus puissantes instigatrices de la révolution qu’a connue la mode dans les années 1960. De 1954 à 1966, en sa qualité de rédactrice en chef de l’édition française de Vogue, elle a bouleversé, comme l’a montré une formidable exposition présentée il y a quelques années à Marseille, « l’éducation rétinienne » du lecteur, accompagnant les transformations de la femme et de la vision de son corps. Edmonde Charles-Roux pénètre ce milieu de la mode après la Seconde Guerre mondiale, en intégrant la jeune rédaction du magazine ELLE. A cette époque, elle a déjà connu mille vies. Cette fille de diplomates issus d’une ancestrale lignée marseillaise, élevée dans les salons des ambassades de Prague et Rome entre autres, a pris une part active à la guerre. D’abord infirmière ambulancière dans la Légion Etrangère, elle finit le conflit en qualité de secrétaire du général de Lattre de Tassigny et sera décorée de la prestigieuse croix de guerre. D’abord simple grouillot, elle fait rapidement ses preuves et ne tarde pas rejoindre la rédaction de Vogue. Elle devient rapidement le bras droit de Michel de Brunhoff, le rédacteur en chef, avant de lui succéder à ce même poste. Dans ce mensuel du groupe Condé

Nast, elle ne tarde pas à faire la révolution. Encore essentiellement illustré par des dessins, elle va imposer à ce magazine la photographie. Parallèlement aux valeurs sûres que représentent Doisneau, Horst, Blumenfeld, elle fait confiance à une nouvelle génération. Ils se nomment Guy Bourdin, William Klein, David Bailey et bousculent les poses coquettes, brisent les conventions et explorent des lieux inhabituels comme les chantiers pour les séances en extérieur. Le magazine dans le même temps se fait plus subversif : « Il arrivait que les belles pages brillantes et satinées sentissent le soufre », soulignait François Nourrissier, collaborateur régulier du magazine. A une élégance précieuse centrée sur la haute couture se substitue également une vision centrée sur le prêt-à-porter et de jeunes créateurs à l’instar d’André Courrèges ou V de V de Michèle Rozier. Pour autant, Edmonde Charles-Roux entretient, note l‘historien du costume Olivier Saillard, une passion pour « le vêtement construit et non l’anecdote costumée qui définit le mauvais style. Délaissant volontiers l’artifice futile et le tape à l’œil, son choix et celui de Vogue se tournent toujours vers une rigueur qui n’exclut pas l’originalité d’un Paco Rabanne». Parallèlement Edmonde Charles-Roux ouvre les colonnes du magazine aux autres arts : la littérature, le cinéma, la peinture notamment ; et pour servir ces


© Éric Feferberg AFP

derniers elle fait appel à de nouvelles plumes. FrançoisRégis Bastide, Christine de Rivoyre, Violette Leduc, Colette, Saint John Perse, entre autres, rejoignent ainsi la rédaction pour des collaborations régulières. En outre dans une époque encore conventionnelle, elle veille à créer en permanence l’événement comme en faisant poser César dans un bain de copeaux d’acier. Mais la maison mère de New York surveille cette rédactrice française : « On y redoutait les initiatives de cette parisienne si élégante mais si peu salonnarde, aux amitiés brillantes mais « compromettantes », aux choix parfois classiques mais parfois subversifs. On devait la trouver imprévisible, » notait son complice François Nourrissier. En 1966, elle est remerciée pour avoir publié la photo d’un mannequin noir en couverture du magazine. « En réalité, expliquera-t-elle, cette histoire de photo était un prétexte, le déclic pour justifier une décision souhaitée depuis longtemps. Je n’avais pas eu conscience que cette image allait à ce point choquer, il n’y avait aucun désir de provocation de ma part. Mais je savais que depuis un certain temps on avait envie de me

renvoyer. On me pensait communiste à cause de mes liens d’amitié avec Aragon et Elsa Triolet, qui écrivaient parfois dans le magazine. Il était intolérable pour les dirigeants d’une entreprise américaine qu’une de leurs employées ait des amis communistes, donc soit soupçonnée de communisme. Mon renvoi était une manifestation de Maccarthysme, quelque chose que j’aurais eu beaucoup de mal à croire de l’extérieur, si quelqu’un me l’avait racontée. Mais je l’ai vécu et c’était évident. C’était bien cela. » « Ardente, batailleuse, guerrière » comme la qualifiait Bernard-Henri Levy, Edmonde Charles-Roux rebondira. Licenciée au printemps 1966, elle publie à la rentrée de la même année son premier roman rédigé durant ses week-ends. Trois mois plus tard, Oublier Palerme sera couronné par le prix Goncourt, cette académie qu’elle intégrera en 1983 avant d’en assurer la présidence avec ténacité et panache de 2002 à 2014. D’autres ouvrages suivront, connaissant tous un succès colossal, à l’instar de l’Irrégulière, devenu une des biographies de référence sur Coco Chanel.

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s Mode

Cosmétique ; la beauté à tout prix ! Très tôt l’Homme s’est soucié de son apparence. La quête de la Beauté est aussi ancienne que l’histoire de l’humanité et l’Homme a fait preuve d’une imagination incroyable à son sujet, elle touche à tous les arts et celui de paraître n’en est pas des moindres. Alors pour atteindre cette indéfinissable beauté, la cosmétique voit le jour…

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e la préhistoire à l’Antiquité, l’obsession de la beauté taraude, les recettes abondent et les moyens mis en œuvre se raffinent. Si les critères évoluent au fil des siècles, une obsession demeure et les moyens pour l’atteindre convergent vers un but unique, le teint se doit d’être pâle ; la blancheur est invariablement associée à la pureté, critère absolu… Pour le reste, la beauté est avant tout une question de mode, elle évolue avec le temps. Selon les époques, les

cosmétologues ont pu être médecins, apothicaires, chimistes ou parfois bonimenteurs… Tous en tous cas vendaient la même chose, un teint d’albâtre, des cheveux lumineux, un œil pétillant, des traits fins et réguliers, des cuisses de nymphes et des pieds légers, l’éternelle jeunesse… Dans la Grèce antique on utilisait déjà différents pigments et colorants pour formuler des produits de maquillage ; ocre, cérusite, garance, carmin de cochenille

/ Empreintes ©Diego_cervo / 123RF


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pour les joues, noir de fumée pour les yeux étaient mélangés à des huiles végétales, olive ou graine de lin, animales ou salives pour une meilleure adhérence à la peau et étaient conservés dans des fioles en bronze ou en albâtre. Au Moyen âge, la mode est aux fronts hauts et bombés et les femmes s’épilent ou utilisent des préparations à base de plomb pour faire tomber les cheveux, créant parfois des dégâts irréversibles… Pour blanchir leur peau, les belles dames utilisent de la pâte d’amande et des crèmes à base de cacao et de vanille, beaucoup moins nocives… Au fil du temps, fards et produits de soin se déclinent en grand nombre de versions comportant parfois des ingrédients insolites. La fin du XIXe siècle voit l’industrialisation de ce qui n’était jusque-là qu’un commerce

artisanal ; les innovations se succèdent à un rythme impressionnant sans que les industriels n’aient toujours suffisamment de recul sur leurs matières premières… qui ne se souvient pas de ces publicités des années 1950 vantant les mérites d’une crème au radium ?! Fort de toutes ces découvertes et expériences, le XXIe siècle s’inscrit a contrario et désormais dans celui de la grande peur de produits chimiques. La cosmétique bio gagne depuis peu de nombreuses parts de marché et renoue avec les bonnes vieilles recettes ancestrales. Alors fioles, parfums, philtres, lotions, sérums, eaux, botox, acide hyaluronique, AHA et autres remèdes miracles ont encore de belles années devant eux et feront encore ouvrir leur porte-monnaie aux belles du monde entier même si toutes ces poudres de perlimpinpin n’ôteront jamais rien à votre charme naturel ! Valérie Bisson

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CINQ MONDES


s Mode

Robert Piguet Le souvenir de la maison de couture de Robert Piguet ne subsiste aujourd’hui qu’à travers ses parfums les plus célèbres : Fracas et Bandit.

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eurs noms au caractère belliqueux ne traduit guère « l’ambiance de calme, de réserve, d’élégance et de raffinement » dont Hubert de Givenchy alors jeune homme fut le témoin. Mais qui se souvient encore de cette maison qui annonça, à la stupeur générale, sa fermeture en juin 1951 ? A cette époque, Robert Piguet est le couturier du gotha. Il habille les princesses de la cour d’Egypte, la duchesse de Westminster, la haute aristocratie française aux champs de course de Longchamp et Auteuil et pour les soirées de gala à l’opéra. Si Dior fait la révolution avec son New Look et Fath célèbre la fantaisie, Piguet, lui, cultive l’austérité et toujours selon Givenchy « on aurait pu comparer la maison à une banque suisse bien administrée ». Robert Piguet avec sa haute taille, sa chevelure argentée et ses costumes de flanelle grise n’est-il pas le fils d’un banquier suisse protestant ? L’homme aime le marine, les garnitures de lin blanc, il cultive l’épure et célèbre la simplicité. « Choisir la simplicité c’est se jeter dans la difficulté. Si l’on parvient comme Robert Piguet à vaincre cette difficulté à tout coup, avec une aisance

parfaite, c’est une belle victoire pour la vraie élégance », note un chroniqueur du Figaro en février 1937. L’élégance est au cœur de ses préoccupations : « Élégance, mot magique qui provoque l’envie des femmes et l’admiration des hommes, écrit-il. Elégance qui ne veut pas dire « être à la mode » car « être à la mode » c’est être comme tout le monde ou presque (et l’élégance est avant tout personnelle). Élégance, chef d’œuvre de simplicité apparente et qui pourtant a déjà un petit air de demain, subtile indication vers le futur, optimisme léger vers l’avenir (…) L’élégance est aussi et surtout une question d’harmonie, harmonie de ligne et de couleur avec son physique ; connaître mieux ses défauts que ses qualités et savoir masquer ceux- ci en faveur de ceux là, voilà un grand secret de l’élégance. » L’homme a pourtant eu sa période d’extravagance. A ses débuts. A ses tout débuts même, quand il décide de s’affranchir de la tutelle paternelle et de s’installer à Paris, loin de la Suisse. Nous sommes alors en 1918. Avec l’aide financière de ses frères, il se lance dans le batik et propose robes de cocktail, casaques, capes.

/ Empreintes ©Diego_cervo / 123RF


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Faute d’expérience suffisante, l’aventure tourne court. Malgré cet échec, le jeune Piguet refuse de rentrer dans le rang et d’intégrer la banque familiale. Il veut malgré les instances familiales persévérer dans le monde de la mode. Conscient de la nécessité d’approfondir ses compétences, il se fait engager en qualité de modéliste chez Paul Poiret. Ce dernier est à l’apogée de sa notoriété. Très en vogue, il a libéré les femmes de leur corset. Mais l’homme est exubérant et fantasque, mauvais gestionnaire de surcroît et surtout talonné par une certaine Gabrielle Chanel. Il peine à se maintenir dans l’air du temps et ses exubérances ornementales, qui ont un temps fait sa fortune, commencent à lasser les yeux de ses clientes séduites par l’épure d’un Patou, autre concurrent. Piguet a néanmoins énormément appris auprès de ce couturier. Sûr de lui, il propose ses services à Redfern quand se murmure dans les salons d’essayage de Poiret le mot de faillite. Nommé directeur des collections, Piguet commence à déployer son élégance classique au cœur de cette maison britannique ayant ouvert au 242 rue de Rivoli une succursale française. Mais la crise de 1929 ébranle cette maison légendaire ayant habillé la reine Victoria et nombre de membres de la famille royale anglaise. Piguet, ayant touché un important héritage familial et soutenu par des amis bâlois, décide alors de monter sa propre maison de couture.

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Au cœur de ces années 1930, exténuées par la crise et les extravagances vestimentaires des années folles, on apprécie tout à la fois son épure, sa sophistication et son souci de la coupe. L’homme sait s’entourer et engage nombre de jeunes gens talentueux. Parmi eux un jeune homme de 33 ans ressemblant, selon Cecil Beaton, à « un aimable curé de campagne, en massepain rose ». Il se nomme Christian Dior et entre en juillet 1938 dans la maison. Durant trois collections il créera des modèles baptisés de noms extravagants (gribouille, confetti, cerf-volant, feu follet) qui connaîtront beaucoup de succès. De prestigieux créateurs feront chez lui leurs premières armes : Hubert de Givenchy, Marc Bohan, James Galanos, Antonio del Castillo entre autres. Pédagogue attentif, « il savait guider les jeunes pour les obliger à exprimer les idées créatives qui étaient en eux », souligne Marc Bohan. La maison est prospère et les parfums, qu’il n’a pas manqué de lancer comme la plupart de ses confrères, connaissent un succès retentissant. Mais l’homme est de constitution fragile. En juin 1951, il décide donc de se retirer et, faute de repreneur, de fermer sa maison. A l’automne, la ligne Balzac 10-31 ne répond plus. Robert Piguet ne survivra guère à sa griffe. Il s’éteint dans la plus grande discrétion et son décès ne sera révélé que quelques semaines plus tard.



s Joaillerie

Bijouterie Kreiter Bijoutier - Joaillier - Sertisseur

Le métier de bijoutier-joaillier est un métier complet : il faut être créatif, rigoureux, avoir le sens de l’esthétisme, des proportions et surtout le goût de la perfection !

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ébastien KREITER possède cette maîtrise du geste, des techniques, d’un savoir-faire acquis de père en fils, aux Arts Décoratifs et à l’École du Louvre. Installé à Strasbourg depuis vingt ans déjà, sa connaissance des pierres précieuses lui permet de créer des pièces uniques et de personnaliser chaque bijou, l’essence même du métier… Au fil du temps, il a affiné et confirmé ses qualités de bijoutier, joaillier, sertisseur spécialisé en gemmologie et sertissage des pierres. C’est dans la bijouterie entièrement repensée de la rue Gutenberg que Sébastien KREITER officie, accessible et disponible ; un esprit qui illustre parfaitement les qualités d’un véritable artisan. Pour lui, savoir écouter et comprendre le client pour lui proposer ce qui lui correspond est une qualité essentielle. Dans son atelier de réparation, fabrication et création, il saura vous répondre et satisfaire vos demandes, que vous souhaitiez faire estimer vos bijoux, les faire réparer ou pour les transformer. Si vous souhaitez une création pure, du dessin à la maquette jusqu’à la réalisation, Sébastien KREITER vous accompagnera dans vos choix. Il travaille également avec des joailliers parisiens de renom qui réalisent des pièces de grande valeur sous leur signature. Il a l’art unique de choisir et de monter les pierres précieuses ou fines pour les transformer en pièces exceptionnelles. Classiques ou actuelles, simples ou sophistiquées, les créations de Sébastien KREITER sont dessinées et réalisées avec maestria et sauront vous séduire pour symboliser les moments importants de votre vie.

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Des montres à la création de bijoux Sportive, classique, précieuse, vous êtes assurés de trouver ici le modèle de montre exprimant le mieux votre personnalité. Le choix d’une montre pour soimême ou pour offrir est un véritable moment de plaisir, alors laissez parler votre caractère et laissez-vous simplement guider. Vous avez envie de donner une seconde vie à d’anciens bijoux ? Ils peuvent renaître par le biais de transformations car le joaillier a ce don de métamorphoser une pièce ancienne en une création plus actuelle. Attiré par la magie d’une création ? Elle débute par un croquis, d’abord au tableau noir sur le mur de l’atelier, puis l’artiste révèle ses choix pour les matières, les pierres et leur assemblage pour obtenir l’esquisse de votre futur bijou. Le dessin au crayon à main levée définit ensuite les contours du projet, de la couleur s’ajoute pour visualiser au mieux la future réalisation… La pièce sera réalisée par Sébastien KREITER luimême, dans son atelier où il traduira son dessin en pièce de joaillerie. Un moule en cire sera réalisé pour transformer la création sur papier, en pièce à manipuler et à tester à la dimension réelle. Puis il fondra le métal, or jaune, blanc, argent, platine et sertira les pierres précieuses et/ou semi-précieuses. Après un travail minutieux d’assemblage, le bijou sera poli pour donner tout son éclat, sur vous…


Bijouterie KREITER Bijoutier - Joaillier - Sertisseur 12 Rue Gutenberg 67000 STRASBOURG Téléphone : 03 88 32 18 66

Ouvert le lundi de 14h à 18h, du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h et le samedi de 10h à 18h30 www.bijouterie-kreiter.com

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s Tourisme

Theresa Wellness & Genießer HÔTEL ****S Vivez un été sous le signe de l’hospitalité ! Cette perle, comptant parmi les meilleurs Wellness hôtels d’Autriche, réserve de formidables surprises à ses hôtes !

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elle vie en perspective

Une maison sereine et épanouie

C’est dans la magnifique vallée Zillertal au Tyrol, au cœur d’un berceau de verdure où les montagnes et les alpages viennent ourler l’horizon, que cet hôtel chaleureux met tout en œuvre pour combler ses hôtes. Si depuis cinq décennies, l’hôtel Theresa, tenu de mains de maîtres par la famille Egger, remporte un tel succès, ce n’est pas par hasard, mais bel et bien parce que les six âmes bienveillantes de cette famille exemplaire - représentée sur trois générations – et leur team au diapason se mettent en quatre pour vous chouchouter ! Preuve en sont les nombreuses distinctions récoltées ces dernières années. De plus, cet écrin luxueux recèle un confort et des aménagements du meilleur niveau, sans parler des prestations proposées. Les nouveautés de l’été 2015 : un bassin de nage long de 25 m, un sauna panoramique dans le jardin et une aire de relaxation promettent de belles parenthèses de bien-être !

Composé de trois bâtiments de style tyrolien et d’une construction contemporaine, l’ensemble, noyé dans la verdure, affiche un air radieux. À l’intérieur se succèdent des ambiances distinguées, feutrées et romantiques qui dénotent un attachement aux traditions et à l’esprit cocooning, ou d’autres aux accents contemporains. L’univers du sommeil compte 72 chambres et suites au confort parfait. Réparties en plusieurs catégories, elles se révèlent toutes de véritables cocons. En particulier celles logées dans le « Landhaus », qui ont été rénovées dans un style alpin contemporain élégant et chaleureux.

Un paradis au vert Le jardin de 40 000 m² exhale tant de petits bonheurs que l’on a envie d’y vivre du matin jusqu’à la tombée de la nuit. Terrasse ensoleillée, espaces aquatiques, aires


Un spa d’exception

de repos et « jardin du silence » dédié à la méditation y trouvent une place de choix face au paysage serein se profilant à l’horizon. On cueille les plaisirs aquatiques dans la piscine intérieure avec jacuzzi ou dans celles situées à l’extérieur (32°, chauffée toute l’année) dont un magnifique bassin de nage de 25 m de long réservé aux adultes qui côtoie celui d'eau saline agrémenté de musique subaquatique et de bancs de relaxation à bulles d’où la beauté du paysage verdoyant s’admire à l’infini.

Une table pleine de tonus Le registre culinaire a du tempérament. Stefan Egger, maître aux fourneaux, sait s’y prendre pour titiller vos papilles et aussi préserver votre équilibre alimentaire, grâce à des produits frais et bio issus de la production locale. Des saveurs tyroliennes, méditerranéennes, mais aussi italiennes influencent sa cuisine saine et raffinée, qu’il orchestre sur un mode « Gourmet ». Le registre œnologique est aussi parfaitement maîtrisé grâce à la belle Theresa, sommelière diplômée, qui n’est autre que la fille des maîtres de maison et qui a l’art de présenter ses suggestions.

Theresa Wellness & Genießer Hôtel A-6280 Zell im Zillertal Tél. +43 5282 22 86 0 E-mail : info@theresa.at Site Internet : www.theresa.at

Comme partout dans la maison, le bien-être des hôtes est décliné en majuscules. Le spa de 3 000 m² ne fait pas exception. Une piscine intérieure avec jacuzzi, un institut de beauté doté d’un spa lounge et de 15 cabines, une salle de fitness (160 m²), un espace bains avec hammam turc, laconium, bain à vapeur aux herbes aromatiques, sauna alpin, bio sauna, salle de repos panoramique et pavillon de relaxation avec cheminée y trouvent leur place dans un décor baigné d’une atmosphère propice à la détente. Une équipe de professionnels vous accueillera pour un ressourcement autour d’un large panel de soins de beauté et de remise en forme. Par ailleurs, un éventail d’activités physiques coachées vous permettra de retrouver l'équilibre. Comme quoi, au Theresa, s’activer ou se reposer, déconnecter, se faire chouchouter ou ne rien faire sont autant de verbes qui résument à merveille l’idée de vraies vacances. Et pour permettre aux parents de souffler, les « magiciens » du Theresa ont concocté pour les enfants un programme animé par une monitrice. Bref, que du bonheur du matin jusqu’au soir !

Offre « Semaines actives & randonnnées »

Du 05.05 au 06.11.2016 • 7 nuits en ¾ de pension « Gourmet & Wellness » • Premium Check-in • 1 bon Spa de 60 € ou la Zillertal-Aktiv-Card (transports en commun et remontées mécaniques gratuites) • 5 randonnées pédestres guidées • Programme « Wellness » coaché • Programme d’animations pour les enfants • Pommes bio à disposition dans la chambre • Accès libre au spa et à la salle de fitness • Place de parking gratuite au garage Prix par personne : à partir de 1 015 € D’autres offres à consulter sur le site Internet

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s Tourisme

Gardena Grödnerhof ***** Ce prestigieux Relais & Châteaux est une très belle adresse pour les hédonistes en quête de raffinement, de services et prestations haut de gamme et d’un restaurant étoilé !

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hic et prestige En rassemblant tous les codes du luxe, ce fleuron de l’hôtellerie de prestige du Val Gardena interprète un art de vivre unique propre aux hôtels d’exception. Située à 1 236 m d’altitude, à quelques pas des remontées mécaniques et du centre piétonnier d’Ortisei, l’une des destinations phare des Dolomites, cette escale alpine chic se distingue par son luxe naturel, son caractère hospitalier, ses prestations haut de gamme, son sens du détail prodigieux et son restaurant gastronomique étoilé (1 étoile Michelin). Accord parfait où l’élégance du cadre joue bien sûr son rôle à l’extérieur de la demeure comme à l’intérieur des murs. La famille Bernardi, des hôteliers exemplaires également propriétaires de l’Alpina Dolomites Gardena Health Lodge & Spa et des Gardena Chalets, leur dernier né, a su créer un uni-

vers extrêmement chaleureux où tout rime avec excellence. Dans cet écrin luxueux, tout a été pensé pour cocooner le visiteur, dans des ambiances feutrées où les décors élégants oscillent entre chic traditionnel et esprit contemporain. Au comble du raffinement et du confort, les 54 chambres et suites viennent toutes de se refaire une beauté dans une interprétation haut de gamme des plus réussies. Essaimés en cinq catégories, ces écrins distingués, sublimés par la magie d’un ravissant décor aux tonalités contemporaines, distillent de belles ambiances propices à la plénitude voluptueuse. Toutes sont prolongées d’un balcon et offrent une vue dégagée sur le village ou regardent vers le jardin de 2000 m² à l’atmosphère paisible.


Les saveurs d’une table raffinée Le registre culinaire frise l’excellence ! En premier lieu, c’est au restaurant gastronomique « Anna Stuben » (1 étoile Michelin) que la cuisine de haut vol séduira les plus fins gastronomes. Le talentueux chef Reimund Brunner y compose avec maestria une symphonie gastronomique créative et raffinée. La cuisine de la demi-pension réjouira les fins palais à la faveur d’un petit-déjeuner royal et d’un dîner gourmet de cinq à six plats à la carte. Le service est remarquable sous la houlette du maître d'hôtel Walter et de Franz , élu meilleur sommelier du Tyrol du Sud en 2014.

Bien-être au sommet du luxe Le Spa de 1 300 m², articulé sur deux niveaux, constitue une très belle invitation à l’évasion des sens. La grande et lumineuse piscine intérieure avec jacuzzi intégré constitue un bel espace aquatique où il fait bon se détendre. L’espace des saunas, conçu sur le modèle d’un hameau montagnard, cadence de façon charmante un sauna tyrolien, un bio sauna, un hammam aromatique, un autre aux vapeurs salines, une grotte à air frais, des baignoires d’hydromassage, des douches sensorielles, une cabine à infrarouge et une aire de repos avec bancs chauffants. Le centre de beauté « Anaïs » au décor élégant propose, quant à lui, pléthore de soins et de traitements haut de gamme estampillés Sensai Kanebo, Sothys et Thalgo et pratiqués avec un grand savoirfaire. En été, Les randonnées pédestres au cœur des plus beaux paysages des Dolomites avec le charmant guide de la maison se révèlent des expériences inoubliables tandis que le golf se pratique au Golf St. Vigil Seis, situé à une vingtaine de minutes de l’hôtel. Au final, l’hôtel Gardena Grödnerhof est l’adresse qu’il vous faut pour un séjour d’exception ! Et si vous êtes à la recherche d’un appartement de vacances offrant un cadre luxueux, une ambiance intimiste et des prestations haut de gamme, la nouvelle résidence Gardena Chalets se révélera pour vous, un habitat hors pair. Située à côté de l’hôtel, cette résidence, composée de trois magnifiques chalets contemporains, cadence dix appartements ultra luxe de quatre catégories différentes. Site Internet : www.gardenachalets.it

Offre Gardena Grödnerhof « Semaine bien-être alpin »

Du 31.07 au 07.08.2016 et du 21.08 au 11.09.2016 • 7 nuits en demi-pension « Gourmet », services « Spécial Gardena » inclus • 1 bain de foin • 1 peeling au foin • 1 bain aux herbes aromatiques • 1 massage à l’huile de pin des montagnes • 1 massage aux huiles aromatiques • Programme quotidien d’activités physiques coachées Prix par personne : de 1 362 € à 1 872 €

Gardena Chalets

Tarifs de location : de 1 500 € à 4 100 € la semaine selon la période et le type d’appartement

Empreintes /55


s Tourisme

Alpina Dolomites ***** Gardena Health Lodge & Spa Pour un été enchanté, cueillez une multitude d’instants de bonheur dans un hôtel cinq étoiles de rêve ! Et vivez l’émotion au sommet !

C’

est en Italie du nord dans la belle région de l’Alto Adige (Tyrol italien) au cœur des Dolomites, inscrites depuis 2009 au Patrimoine mondial de l’Unesco et qualifiées par Le Corbusier de « plus belle architecture du monde », que bien-être, calme, luxe et volupté se conjuguent au superlatif ! Mieux qu’un rêve ! Ici, on se soumet sans réticence à l’exquise loi du paradis pour un séjour estival qui s’annonce inoubliable !

Un cadre idyllique Véritable condensé d’excellence qui séduira les hédonistes en quête du meilleur, cet écrin chic et cosy se révèle un luxueux pied-à-terre pour des vacances à la montagne. Sa situation exceptionnelle à 1 860 m d’altitude, au creux de l’Alpe di Siusi, le plus beau et le plus vaste alpage d’Europe (56 km²), est son premier atout.

Ensuite, l’Alpina Dolomites façonne un univers montagnard élégant et douillet aux accents délicatement contemporains et raffinés. Les espaces de vie adoptent un parti pris décoratif stylé où tonalités et matériaux naturels sont à l’honneur. Les 56 chambres (50 m²) et suites (de 75 m² à 150 m²) au design élégant promettent une immersion dans un monde de raffinement où le détail est roi. L’art de recevoir y atteint des sommets d’hospitalité. L’offre, la qualité du service, les prestations haut de gamme et le registre gastronomique se fondent sur la tradition de l’excellence. Quant à l’« Alpina Spa » de 2 000 m² (espace bains et saunas, piscine intérieure et extérieure, institut de beauté, salon de coiffure), il est à lui seul une formidable source de bien-être et de vitalité où l’œil et le corps sont sous le charme. Par ailleurs, les hôtes ont à leur disposition une belle


salle de fitness, une installation de golf indoor, une magnifique terrasse panoramique ensoleillée, un mini-club pour les enfants et un garage souterrain. Quant aux golfeurs, ils pourront s’adonner à leur sport favori au Golf Club St Vigil Seis (18 trous) considéré comme l’un des plus beaux et spectaculaires d’Italie du Nord et offrant des panoramas d’une beauté à couper le souffle. L'hôtel propose également un programme quotidien d'activités physiques et des randonnées pédestres guidées ou à VTT. Belle vie en perspective !

Alpina Dolomites Gardena Health Lodge & Spa I-39040 Alpe di Siusi – Compatsch Tél. (+39) 0471 79 60 04 E-mail : info@alpinadolomites.it

www.alpinadolomites.it

Offre « Semaine bien-être alpin » Du 3.06 au 26.06.2016 - du 4.09 au 6.11.2016 • 7 nuits en demi-pension, services « Spécial Alpina Dolomites » inclus • 1 bain de foin • 1 peeling au foin • 1 bain aux herbes alpines • 1 massage à l’huile de pin des montagnes • 1 massage relaxant aux huiles aromatiques • Programme quotidien d'activités sportives Prix par personne : de 1399 € à 2 155 € D’autres offres à consulter sur le site internet


s Gastronomie

allez-y de notre part ... La Cour de Lise Venez découvrir une adorable et séduisante maison d’hôtes qui garde bien ses secrets… Dès le seuil franchi, le charme opère… Cour, bâtiments, terrasses, paliers et grange – dont on a, entre les colombages, ouvert les miroirs sur un magnifique jardin en contrebas – distillent une atmosphère apaisante et emplie de sérénité. La Cour de Lise est la charmante demeure d’Isabelle et Jean-Paul Bossée, cet ancien chef doublement étoilé dont la réputation n’est plus à faire. Ils se sont installés, sans bruit, dans ce petit village du Kochersberg. C’est dans leur salon autour d’une belle cheminée qu’Isabelle a installé une dizaine de tables pour recevoir leurs hôtes, qui se sentiront comme chez eux. Dans son restaurant, Jean-Paul décline son savoir-faire avec brio et orchestre une véritable « cuisine de chef » qui lui ressemble, authentique et sincère. Il retient de ses étoiles une virtuosité et une maturité sans pareille et concocte en toute simplicité une cuisine délicieusement savoureuse et gourmande… Les chambres magnifiquement agencées et le superbe jardin joliment fleuri et arboré autour d’une belle piscine vous offriront un ressourcement idéal et un doux sentiment de quiétude à l'occasion d'un séjour romantique dans cette demeure de charme. L’âme partageuse et généreuse des propriétaires vous convie à partager un moment de bonheur à La Cour de Lise, véritable refuge, un havre de paix pour une parenthèse dans une vie quotidienne bien remplie !

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/ Empreintes

LE BON PLAN En semaine, Jean-Paul Bossée propose un excellent menu du jour à 22€ qui mérite le détour, composé d’une entrée, plat et dessert. À la carte, le chef vous offre ses délicieux incontournables : foie gras maison, « Fleischschnäckas » de veau revisités, noix de saintjacques aux citrons confits, filet mignon de veau sauce aux morilles, « vacherin comme à la ferme », soufflé glacé à la mandarine impériale… sans oublier des formules de menus gastronomiques très attractifs qui satisferont les palais les plus exigeants.

EN EXERGUE Cet endroit d'exception où l'on aime venir se ressourcer le temps d'un week-end ou de quelques jours vous propose également une réjouissante parenthèse de bien-être. Un large éventail d'offres de soins est ainsi mis à votre disposition et, entre les mains d'Audrey, esthéticienne diplômée, vous vous laisserez guider vers un nirvana sensoriel, vous faisant oublier jusqu'au temps qui passe ! Les modelages, à base d'huiles essentielles et de parfums naturels, qui n'auront de cesse de relaxer votre corps, dénouer les tensions et sublimer votre peau, sont une véritable invitation à un voyage sensoriel, une évasion loin du quotidien, au cœur de ce cadre enchanteur ! La Cour de Lise 26, rue Principale 67370 Willgotheim Tél. : 03 88 64 93 36 www.lacourdelise.fr


Retrouvez le soleil et les fêtes à l’italienne ! Un vent de printemps souffle sur la Villa. Découvrez notre nouvelle carte et des plats de saison gorgés de soleil, toujours selon l’engagement Casella. Pour célébrer ensemble le retour des premiers rayons de soleil, retrouvez-nous pour Domenica in Musica le dimanche 17 avril. Venez faire quelques pas de danse en dégustant un de nos menus spéciaux et partager un moment convivial et serein, autour des saveurs de l’Italie. Du lundi 21 au samedi 26 mars 2016 pour les fêtes de Paques, notre restaurant vous propose un menu spécial. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.villacasella.fr notre page facebook ou contactez-nous au 03.88.32.50.50. * nous sommes exceptionnellement fermés le vendredi 25 mars à midi, le dimanche 27 et lundi 28 mars.

Villa Casella - restaurant italien - 5 rue du Paon - 67000 Strasbourg - du lundi au samedi de 12h00 à 14h30 et 19h00 à 23h30. Réservations au : 03.88.32.50.50 - Retrouvez-nous sur www.villacasella.fr Emporio Casella - artisan traiteur - 13 boulevard Tauler - 67000 Strasbourg - ouvert du lundi au vendredi de 10h00 à 14h30et 16h30 à 20h00 et le samedi de 10h00 à 14h30. Fermé le dimanche. Réservations au : 03.88.36.78.34. Retrouvez-nous sur www.emporiocasella.fr


De l’eau à la bouche... Un jeune chef à découvrir

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/ Empreintes

itué non loin de la Cathédrale, le restaurant La Casserole est une table gourmande qui s’impose comme une évidence pour une parenthèse savoureuse hors du commun. Cédric Kuster, le propriétaire, brille, à 30 ans, par sa personnalité per­fectionniste, sa gentillesse innée et son professionna­lisme aiguisé. Il s’est entouré d’une équipe et du chef Marc Weibel qui excelle quant à lui aux fourneaux. Ce jeune virtuose des saveurs de 28 ans, après avoir fait ses armes chez l’Ami Fritz, à Ottrott, et officié dans des palaces parisiens tels le Plaza Athénée et le Crillon, sans oublier un passage à l’Hostellerie St-Florent (Oberhaslach), interprète avec talent une partition culinaire inventive et raffinée. Le chef fait la part belle aux produits de saison, sélectionnés auprès des meilleurs producteurs de la région. Il s’appuie sur une tech­nique maîtrisée et des mariages subtils de saveurs, sa cuisine jongle entre produits de la mer et pro­duits du terroir dans une interprétation imaginative avec une touche originale qui ravit l’œil autant que le palais. On se régale de plats exquis comme ce délicieux foie gras de canard de la ferme Schmitt accom­ pagné de sa choucroute caramélisée au miel de fleurs et graines de coriandre, pickles d’oignons rouges, ou ce sublime homard bleu servi en deux services… On savoure la fraî­cheur de ce Skrei de ligne, effeuillé, brandade à la livèche et poireaux confits crème d’ail doux à l’encre de seiche qui peut être suivi du fameux suprême de poulet poché au beurre de truffe noire, betteraves et endives, crumble de noisettes grillées, Albufera mousseuse au foie gras… Enfin, on fond sans résistance pour la déclinaison gour­ mande du chocolat de Madagascar, Finger chocolat intense, crème glacée à la truffe, marron et praliné ou le subtil dessert La Carotte et l’Ananas, biscuit moelleux, crème de gingembre, le victoria façon tatin, fine gelée de grenade, sorbet au yaourt et safran d’Alsace. Tout un poème pour dépayser et chouchouter vos papilles !

Menu du déjeuner : Servi du mardi au samedi 39€ entrée, plat et dessert hors boissons 55€ entrée, poisson, viande et dessert hors boisson

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Restaurant La Casserole 24 rue des juifs 67000 Strasbourg Tél : 03 88 36 49 68 www.restaurantlacasserole.fr

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Bienvenue dans le monde des plaisirs

gourmands...

Obernai 66, rue du Gal Gouraud Tél. : 03 88 95 51 13

Sélestat 1, Place de la Victoire Tél. : 03 88 92 00 42

Strasbourg La Place des Halles Tél. : 03 88 22 22 77


s GASTRONOMIE

Les

Recettes du Printemps CARPACCIO DE LANGOUSTINES AUX PIMENTS D’ESPELETTE, JEUNES POUSSES D’HERBES, TAPENADE D’OLIVE À LA NOISETTE, VINAIGRETTE DE BALSAMIQUE BLANC Ingrédients pour 8 personnes : 32 pièces de langoustine 10/15 Jeunes pousses d’herbes : cerfeuil, shiso mix, fleurs comestibles Huile d’olives aux piments d’Espelette 15g Huile d’olives 2g Purée de piments d’Espelette Vinaigrette balsamique blanc 60g Huile d’olives 40g Vinaigre balsamique blanc 1p Citron vert Sel, poivre du moulin Tapenade d’olives :160 g de sucre 80g Olives noires 20g Noisettes émondées Le carpaccio de langoustines Décortiquer les langoustines entières, les couper en deux dans sens de la longueur, retirer les boyaux. Disposer les langoustines les une à côté des autres sur un papier film, puis recouvrir d’un autre papier film. Taper les langoustines jusqu’à l’obtention d’une fine pellicule et les mettre au congélateur pendant 3 heures. Pour réaliser l’huile d’olives aux piments d’Espelette, mélanger les différents ingrédients cités ci-dessus. Tapenade d’olives Hacher les olives noires et rajouter les noisettes émincées, mélanger le tout.

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/ Empreintes

Dressage de l’assiette Badigeonner l’assiette d’huile d’olive aux piments d’Espelette, couper un carré ou un rectangle de langoustines. Retirer les deux papiers films. Déposer les langoustines sur l’assiette, sur le dessus rajouter de l’huile d’olives aux piments d’Espelette, saler, poivrer, parsemer de jeunes pousses d’herbes et d’un râpé de zestes de citron vert. Déposer une quenelle de tapenade d’olives sur un coin de l’assiette, elle accompagne les langoustines en temps que condiment.

Fabien Mengus

Restaurant Le Cygne 35 Grand rue 67110 Gundershoffen tél. : 0388729643 www.aucygne.fr


TRUITE DES « SOURCES DU HEIMBACH » FARCIE ET POCHÉE, ASPERGES VERTES ET BEURRE NOISETTE Farce Truite 250 gr Brochet 250 gr Chair de crevette 60 gr Blanc d’œuf 9 gr sel / kg masse 0,5 cl crème Mixer le brochet bien froid avec le sel. Ajouter les crevettes crues et le blanc d’œuf puis petit à petit la crème, jusqu’à l’obtention d’une masse bien lisse. Emulsion Beurre Noisette 250 gr Beurre Noisette 125 gr Beurre frais 250 gr Eau Sel

Sauce beurre noisette Faire suer 3 échalotes au beurre, mouiller avec ½ l vin blanc et ¼ l fumet. Réduire de moitié. Crémer avec 3l et 1.5 kg beurre noisette. Sel et poivre Cuisson La truite : Lever les truites, désarêter les 2 filets, disposer la farce sur les filets et reconstituer la forme de la truite. Cuire les truites dans une couscoussière à environ 85°C (pas trop chaud) pendant 12 à 15 minutes. Les asperges : Cuire les pointes d’asperges dans une eau fortement salée puis refroidir. Passer au beurre juste avant le dressage de l’assiette

Pascal Bastian

Au Cheval Blanc 4 rue de Wissembourg 67510Lembach Tél:03 88 94 41 86 www.au-cheval-blanc.fr

CRÉMEUX AU CHOCOLAT Ingrédients pour 4 personnes Le biscuit sans farine : 173 g de blanc d’œuf 165 g de sucre 113 g de jaune d’œuf 60 g de cacao Le crémeux au chocolat : 340 g de lait 340 g de crème 100 g de jaune d’œuf 60 g de sucre 6 feuilles de gélatine 240g de chocolat 70% Tuile grué : 125 g de sucre glace 75 g de beurre pommade 94 g de farine 88 g de blanc d’œuf 50 g de grué de cacao Sorbet cacao : 100 g de chocolat 1l d’eau 410 g de sucre 250 g de cacao

Le biscuit sans farine : Monter les blancs en neige. Verser doucement le sucre dans les blancs. Ajouter les jaunes d’œuf et incorporer le cacao à la Maryse. Cuire pendant 12 minutes à 170° Le crémeux au chocolat : Monter à ébullition le lait avec la crème. Faire blanchir les jaunes d’œufs avec le sucre. Réaliser une crème anglaise. Ajouter les feuilles de gélatine. Verser le mélange crème anglaise et gélatine sur le chocolat fondu en utilisant un chinois. Mixer le tout et réserver au frais. Tuile grué : Prendre du beurre pommade, ajouter le sucre glace à la spatule. Ajouter au mélange des œufs tempérés et par la suite la farine. Sur une plaque étaler l’appareil dans un chabelon puis ajouter le grué de cacao. Faire cuire pendant 6 à 8 minutes à 170°. Sorbet cacao : Faire bouillir de l’eau, ajouter le sucre. Verser la préparation sur le chocolat puis ajouter le cacao en poudre. Mettre le mélange dans la turbine. Playette chocolat : Tabler suivant la courbe de température.

Pierre Weller

La Source des Sens 19, route de Haguenau 67360 Morsbronn-Les-Bains Tél:03 88 09 30 53 www.lasourcedessens.fr

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s Tourisme

La Source des Sens **** Véritable havre de paix et de ressourcement, cet hôtel étonnant porte la belle alchimie du bien-être à son apogée !

S

ituée aux portes du parc naturel régional des Vosges du Nord, à 30 minutes de la capitale alsacienne, La Source des Sens, avec son espace de près de 2 000 m2 dédié au spa, peut s’enorgueillir d’être l’un des plus grands spas du Grand Est de la France et l’un des plus beaux d’Alsace !

Hymne au bien-être S’introduire dans le spa de la Source des Sens, c’est comme pénétrer dans un monde merveilleux où tout est voué au bonheur du corps et de l’esprit ! D’entrée de jeu, vous serez bluffé par la conception architecturale qui dévoile d’extravagants volumes ponctués de trans­parence et une incroyable géométrie, cernée par un haut plafond à l’ossature en bois clair. Lignes contem­ poraines fluides, éclairage étudié, matériaux naturels de belle facture, ainsi qu’une palette de couleurs douces, forment un très bel ensemble propice à la re­laxation. Or, que ce soit à la réception du spa, dans les huit cabines de soins, dans la lumineuse salle de repos agrémentée de lits à eau flottants, dans les nombreux espaces dédiés à la détente, ou encore le long de ce large couloir de desserte où des canapés contemporains font salon devant d’immenses baies vitrées, le décor compose un dialogue vivant entre nature et design.

Évasion sensorielle Le « clou » du spa tourne autour d’un concept exclusif, original et innovant, baptisé la « Parenthèse », pour vous faire vivre une évasion sensorielle à part. Imaginé par Anne et Pierre Weller, ce concept s’articule autour de sept expériences, dont chacune a sa propre particu­ larité, et se cadence seul ou en duo dans sept salles dif­ férentes à la mise en scène étudiée. La surprise est de taille…on ne vous en dira pas plus, à vous de l’expéri­ menter.

L’autre pièce maîtresse du spa porte un nom évoca­ teur : « l’Exclusive ». Ce spa privé avec sauna, ham­ mam, aire de repos avec lits à eau et jacuzzi à l’air libre, se révèle à son tour une très belle invitation pour un voyage sensoriel intimiste ou entre amis. On s’enchante également en découvrant la belle piscine extérieure, chauffée toute l’année (34°C). Celle située à l’intérieur, terriblement séduisante, distille une ambiance lumi­ neuse bleutée des plus envoûtantes. De leur côté, le « Jardin zen », la fameuse « Grotte de sel » à la bruine saline, la zone de chaleur sèche et humide avec saunas et hammam, le bassin d’eau saline et une multitude d’espaces exaltants à l’équipement de pointe, laissent présager de grands moments de détente et de ressour­ cement. L’institut de beauté, griffé Carita, Cinq Mondes et Terraké, décline une carte de soins étoffée qui autorise bien des bonheurs, d’autant qu’ils sont menés par une équipe aux doigts de fée.

Un écrin de douceur Aussi, pour prolonger les instants de volupté cueillis au spa, que diriez-vous de poser votre valise, le temps d’une ou plusieurs nuitées, dans une de ces chambres « Nature », belles comme le jour ? Ces écrins de dou­ ceur ont fait le pari d’une ambiance contemporaine très tendance, notamment à la faveur d’une grande surface vitrée qui joue le côté dedans-dehors pour être au plus proche de la nature. Et, pour boucler la boucle du bien-être absolu, laissez-vous envoûter par la cuisine créative et raffinée du chef qui n’est autre que Pierre Weller lui-même ! Sa cuisine mérite les éloges… Elle conquiert tous les épicuriens et mériterait de se voir récompensée par le guide Michelin… d’une étoile !

La Source des Sens

19, route de Haguenau F-67360 Morsbronn-Les-Bains Tél. : +33 3 88 09 30 53

www.lasourcedessens.fr


« Forfait Source des Sens » • 1 nuit en chambre double avec petit-déjeuner • 1 menu de 5 plats • Le rituel Spa « la « Parenthèse » avec ses 7 expériences • Accès au Spa Prix par personne : de 210 € à 270 € (Selon le type de chambre et jours de la semaine)

Day Spa : 4 heures 45 € « La Parenthèse » :

par personne

rituel d’exception en 7 expériences sensorielles Durée 1h45 – Prix 95 €/pers en duo, 140 € en solo

Large offre de BONS CADEAUX


s Tourisme

Resort Barrière Ribeauvillé **** L’espace balnéo du Resort Barrière Ribeauvillé concentre à lui seul tous les superlatifs. La diversité et la beauté de ses aménagements le rendent terriblement séduisant et son offre, axée sur la détente et la remise en forme autour de l’élément aquatique, est tout simplement irrésistible !

U

n établissement prestigieux Le Resort Barrière Ribeauvillé à l’architecture contemporaine ne manque pas d’atouts pour séduire une clientèle exigeante en jouant la carte de la qualité haut de gamme. Sur un site fabuleux de 12,2 hectares, face à un horizon enchanteur où la ligne bleue des Vosges se ponctue de châteaux médiévaux, dont le célèbre château du Haut-Koenigsbourg, ce complexe hôtelier d’exception, du groupe Lucien Barrière, offre tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un établissement de prestige. Le Resort Barrière abrite un hôtel 4 étoiles de 54 chambres et 2 suites, un casino, deux restaurants, trois bars, une salle de spectacle, une balnéo et un Spa.

Une balnéo époustouflante de 3 600 m² ! Les différents espaces dédiés au bien-être affichent des décors remarquables qui invitent à l’évasion senso-

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rielle. Trois bassins et 740 m3 d’eau y déploient indoor et outdoor un parcours aquatique saisissant avec pas moins de 120 animations, où l’on se plaît à conjuguer à l’infini les plaisirs de l’eau sous forme de jets, de bulles, de cascades, de chutes, de geysers, de bassins de nage à contre-courant, de banquettes bouillonnantes, de jacuzzis, etc. Et lorsque, de surcroît, ces parcours et ces bassins s’approprient la chromothérapie et la musique subaquatiques, ils finissent par ressembler à un parc d’attraction luxueux. L’espace aquatique intérieur, avec ses deux bassins, multiplie les exercices de style en jouant sur l’esthétisme des formes, des lignes et des matériaux. Dans ce cadre fascinant, un bassin se dessine en forme de lagune, plantée de gros rochers d’où jaillissent de frémissantes cascades. À côté, le « Lac du silence » se révèle


Offre « Escapade en Amoureux »

à partir de 383 € prix pour deux personnes

une véritable ode à l’eau et à la chromothérapie. Ce bassin à débordement déroule ses eaux calmes aux différents reflets où l’on se laisse simplement bercer au son d’une musique subaquatique… L’esprit s’évade, le corps se détend. En totale symbiose avec la nature, le superbe bassin « Lac des cratères » s’épanouit joyeusement à l’air libre : ses alcôves à bulles et à remous, reliées entre elles par des couloirs et des lacets d’eau à contre-courant, ainsi que ses rivières, dotées de jets de massage, offrent un formidable parcours de détente et de remise en forme dans une eau délicieusement chauffée à 34°. La nuit tombée, une pluie de fibres lumineuses et des jeux de lumière subaquatiques improvisent sur les flots bleus azur une chorégraphie féerique… Un véritable spectacle d’eau et de lumière ! Magique !

Bien-être au Spa et à l’espace sauna Symbole d’excellence, le U Spa Barrière exploite avec expertise et doigté les subtiles propriétés de lignes de cosmétiques naturelles : « Rose & Pepper » et « Évadesens ». Une équipe de 6 esthéticiennes, prévenantes et attentionnées, dispense une riche palette de soins visage et corps, et de divins rituels de saison ou des modelages d’inspiration asiatique. Beauté et bienêtre assurés ! Un sauna finlandais panoramique taille XXL, un somptueux hammam au ciel étoilé, tapissé de remarquables mosaïques irisées et des douches sensorielles suffisent à cadencer agréablement les séances « au chaud ».

• 1 nuit en chambre double « Vue Vignoble » avec les petits déjeuners • 1 dîner au restaurant pour deux personnes (hors boissons) avec une coupe de Champagne en apéritif • 1 soin de 35 min par personne en Cabine Duo (sous réserve de disponibilité), à choisir sur la carte des «Best Of» • 2 accès illimités à l’espace Balnéo • 10 € de jetons par personne valables au Casino Barrière de Ribeauvillé Boutique en ligne : www.ribeauville-barriere.secretbox.fr

Resort Barrière Ribeauvillé Hôtel – Balnéo Spa – Casino Route départementale 106 F-68150 Ribeauvillé Tél. +33 (0)3 89 73 43 44 www.resort-ribeauville.com

Centre Balnéo Ouvert à la clientèle extérieure à l’hôtel Ouvert aux enfants de plus de 1,50 m accompagnés d’un adulte Forfait 2 heures 15 € - 3 heures 21 € Forfait journée illimité 24 € et 25 € du vendredi au dimanche - jours fériés - période congés scolaires Horaires : de 10h à 22h du lundi au jeudi Dimanche : de 10h 21h Les vendredis et samedis de 10h à 23h

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s NEWS AUTO

Lotus Elise Sport Plus de sensation En 2016, l’Elise chez Lotus fêtera ses 20 ans. Pour cet anniversaire, la marque propose 2 nouveaux modèles : Lotus Elise Sport et Elise Sport 220. Avec ses 237 ch le 0 à 100 km/h ne demande que 4,2 secondes contre 6,5 s sur la Sport de base. La vitesse maximale est de 233 km/h. Le mode Sport permet d’affûter l’expérience de conduite en agissant à la fois sur la réponse de l’accélérateur et sur le contrôle de traction, ce qui procure un plaisir de conduite inégalé ! Spécialiste OFFICIEL LOTUS Formula-Automobiles 1 rue de Londres - 67670 Mommenheim Tél. : 03 88 14 14 44

Jaguar XF La deuxième génération Le nouveau XF offre une palette de moteurs comprenant trois Diesel et autant de moteurs à essence. Le 2.0 turbo 4 cylindres développe 240 ch et un 3.0 V6 avec compresseur libérant 340 ou 380 ch de puissance nominale. Le Diesel 2.0 Ingenium propose 163 ou 180 chevaux. Si l'on veut du musclé, on se tournera vers la version 3.0D et son onctueux V6. Le XF a été fondamentalement amélioré par rapport à la précédente génération.

Land Rover Discovery Sport Voyager loin Avec ses 150 ch et une boîte automatique plutôt orientée vers le confort, le Discovery Sport ne court pas comme un lévrier. Mais ses qualités sont ailleurs : bien-être à bord, bonne vision en hauteur, sentiment de sécurité. Pratique et facile d’accès, le Discovery Sport est le 4x4 avec lequel on ne se prend pas la tête. Il sait tout faire : emmener jusqu’à sept personnes, crapahuter hors de la route, voyager loin avec sérénité !

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s NEWS MoTO

Yamaha La XSR900 Née pour régner La nouvelle XSR900 rejoint la gamme Sport Heritage, toujours en hommage aux motos sportives emblématiques de l'histoire de Yamaha. La conduite est vive grâce au puissant moteur à technologie Crossplane de 850 cm3 avec 3 cylindres en ligne. Le moteur 4 temps à refroidissement liquide offre des sensations de conduite optimisées grâce aux dernières nouveautés technologiques telles que le système de contrôle de la traction et l'embrayage antidribble assisté. Yamaha Motos Sohn 230 Avenue de Colmar 67100 Strasbourg Tél.:+33 3 88 40 21 40

Triumph Bonneville T120 Black Icône intemporelle Avec son tout nouveau moteur, ultra coupleux de 1 200 cm3, alimenté par un boîtier à double papillon au look rétro, la Bonneville délivre un couple accru d’un bout à l’autre de la plage de régime. Les T120 affichent des détails, une qualité et une finition de toute beauté sans perdre la maniabilité et les performances d’une vraie « classique moderne ». Et que dire de cette mélodie caractéristique du bicylindre britannique composée par les silencieux typiques de la Bonneville.

Ducati Multistrada 1200 Enduro Âme tout-terrain La première Ducati créée pour vous amener partout. Née pour voyager et être infatigable quel que soit le type de terrain, la Multistrada 1200 Enduro est capable d'assumer les tensions et les à-coups de la conduite tout-terrain, étant développée spécialement pour cela. Elle est équipée de toutes les dernières technologies Ducati qui assurent encore plus de confort de conduite. Un vrai globetrotter, comme vous !

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s Exposition

t e f f u b u D n a e J Métamorphoses du paysage

Jusqu’au 8 mai

L’influence de Dubuffet se fait encore sentir dans l’art contemporain et dans le Street Art, par exemple dans les travaux de David Hockney, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring et Ugo Rondinone.

J

ean Dubuffet (né en 1901 au Havre et mort à Paris en 1985) fait partie des artistes qui ont profondément marqué la seconde moitié du XXe siècle. Il a su se libérer des traditions établies et, en quelque sorte, réinventer l’art. Il a ainsi ouvert à l’art des voies et des possibilités nouvelles et déterminantes. Cette exposition prend pour point de départ sa conception fascinante du paysage susceptible, chez lui, de se transformer en corps, en visage et en objet. Dans un esprit novateur et parfois humoristique, Dubuffet semble prendre plaisir à mettre lois et genres picturaux sens dessus-dessous. Le portrait, le nu féminin ou la nature morte se transforment ainsi en paysages vivants. Dans son œuvre, cet artiste avide d’expériences a utilisé des techniques inédites et des matériaux nouveaux, tels

que du sable, des ailes de papillons, des éponges et du mâchefer, créant ainsi un univers pictural tout à fait singulier et d’une grande originalité. L’exposition présente plus de 100 œuvres du peintre et sculpteur français, véritable maître de l’expérimentation, qui a donné de nouvelles impulsions à la scène artistique de la seconde moitié du XXe siècle. Outre des peintures et des sculptures marquantes issues de toutes les phases majeures de création de l’artiste, cette exposition présente la spectaculaire œuvre totale de Dubuffet « Coucou Bazar » qui associe peinture, sculpture, théâtre, danse et musique dans une vaste installation spatiale. L’objectif majeur de cette exposition est de faire découvrir l’actualité de la création éclectique de Dubuffet dans l’art contemporain.

Musée BEYELER Baselstrasse 77 CH-Riehen/Basel +41 61 645 97 00


ProLitteris, Zurich, Photo: courtesy Pace Gallery

1989 Gerard Bonnier, © 2015, ProLitteris, Zurich Stockholm / Albin Dahlström

Photo: Moderna Museet,

Jean Dubuffet, Mêle moments, 1976, Acryle sur papier entoilé, 248,9 x 360,7 cm, Collection privée, Courtesy Pace Gallery, © 2015,

Jean Dubuffet, Le viandot, 1954, Mâchefer,

36,5 x 16 x 9 cm, Moderna Museet, Stockholm, legs

© Photo: Kay Bell / Archives Fondation Dubuffet, Paris

Jean Dubuffet, préparant une toile à New York, 1951/1952

Jean Dubuffet, Automobile à la route noire, 1963, Huile sur toile, 195 x 150 cm

Paris and Blondeau & Cie, Geneva

© 2015, ProLitteris, Zurich, Photo: Saint Honoré Art Consulting,

Collection, courtesy Saint Honoré Art Consulting, Paris and Blondeau & Cie, Geneva,

Jean Dubuffet, Gardes du corps, 1943, Huile sur toile, 116 x 89 cm, Private

Photo: Peter Schibli, Basel

Fondation Beyeler, Riehen/Basel, Collection Beyeler © 2015, ProLitteris, Zurich


Événement

s

Les passionnantes soirées littéraires Le Sofitel Strasbourg Grande Ile organise des événements placés sous le signe de la culture.

L

e concept des dîners littéraires dont l’envie première est d’offrir à ses hôtes des instants privilégiés en compagnie d’un écrivain de renom qui fera partager son ouvrage et sa passion autour d’un dîner festif. Le menu concocté par le chef Vincent Rimmely invite ses invités à une délicieuse découverte gustative et à les faire voyager à travers les livres de ces chers écrivains ! Puisque la littérature n’est que le prolongement de l’écriture, Madame Cathy Muller-Philippe, directrice et propriétaire de la boutique Montblanc de Strasbourg, est la marraine de ces événements. Jean-Philippe Kern, directeur général du Sofitel

Strasbourg Grande Île, Elsa Charbit, directrice de la radio JM à Marseille, journaliste et animatrice de la rencontre et François Wolfermann, libraire à la Librairie Kléber agrémentent l’événement à travers leur goût pour la lecture. Cinq événements prestigieux dans un lieu, où luxe rime avec exclusivité, sont à découvrir sur réservation. Prochainement : jeudi 26 mai, Jean-Louis Debré ; mercredi 14 septembre, auteur à confirmer ; jeudi 17 novembre, auteur à confirmer.

ontblanc - Librairie Kléber - Sofitel - Montblanc -

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- Librairie KlĂŠber - Sofitel - Montblanc - Librairie

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s LittÉrature

entre

les lignes . . .

L’Univers à Paris Ahmad Zaki Éditions Norma Ce beau-livre présente un double intérêt. Tout d’abord, il permet de se rendre compte des splendeurs de l’exposition universelle qui s’est tenue en 1900 à Paris. Car qui imagine réellement l’élévation d’une ville dans la ville, l’aménagement de tout un monde aux bords de la Seine ? De nombreuses reproductions d’affiches, des vues panoramiques, des photographies de pavillons, mais aussi des œuvres d’art inspirées aux artistes par l’exposition, rendent aisée une appréhension visuelle de l’événement. D’autre part, ce livre présente la traduction du récit d’un lettré venu du Caire pour visiter l’exposition. Ce texte, dans lequel l’auteur commente ce qu’il voit à Paris, achève de donner une consistance à votre visite. En fait, cet ouvrage est un véritable guide touristique accompagnant pas à pas le lecteur à travers l’exposition, il s’agit d’un guide pour voyager dans le temps.

Berlin 49 Joseph Kanon Seuil Policiers J. Kanon revient avec un nouveau livre, il revient aussi à Berlin. En effet, l’auteur a déjà connu un succès mérité pour son roman, L’Ami allemand, dont l’action se tient dans la capitale allemande en ruine. Kanon a un talent certain pour nouer une tension dans ses ouvrages et stimuler l’imaginaire du lecteur à partir de détails réalistes. Dans une intrigue bien ficelée, il déroule une histoire d’espionnage qui ne pourrait, en aucun cas, rester banale dans un lieu si particulier que le Berlin de 1949. Il s’agit bien d’une histoire d’agent, peut-être double, qui ne manque pas de surprendre. Un allemand – juif, ancien communiste qui a émigré aux États-Unis – revient, contraint par le maccarthysme, dans sa ville natale. Il y rencontre son amour de jeunesse qui est liée à un dignitaire soviétique. Les circonstances le poussent à travailler pour la CIA…

Choix d'Alexandre Bibert

Charles Draper Robert K. Xavier de Moulins JC Lattès Un rêve est accompli : Charles Draper emménage avec sa femme et ses filles à la campagne. Mais sa vie est toujours liée à Paris, sa vie professionnelle l’y oblige. L’idylle n’est donc pas parfaite, malgré les espoirs nourris. Elle l’est d’autant moins qu’il sent sa femme s’éloigner de plus en plus de lui. Mais Charles aime sa femme. Il va essayer de lui plaire, il s’engage aussi la funeste voie d’une jalousie maladive. Ce roman, rédigé d’une plume alerte, devrait plaire à ceux qui ont été touchés par L’Enfer de Claude Chabrol.

Maurice et Jeannette Thorez Annette Wieviorka Tempus

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La Bière

Le Journal du Diable

Jean Pruvost, Benoît Meyer Honoré Champion

Robert K. Wittman & David Kinney Michel Lafon

Pour tous les amateurs de bière, il convient d’acheter, contre une poignée d’euros, cet ouvrage qui est en fait un petite encyclopédie. Compulsif, malgré son petit format, il foisonne d’éléments intéressants sur le breuvage et son univers. Les dimensions historique, géographique, philologique, les types de bière et les modes de fabrication ainsi que les façons de la servir, mais aussi la sociabilité développée autour de l’« huile blonde », sont présentés de façon succincte. Grâce à cette lecture, la blonde pourra donc dorénavant être sifflée avec davantage de civilité et de brio...

Un ancient agent du FBI, R. Wittman, et un journaliste lauréat du prix Pulitzer, D. Kinney, livrent un récit captivant de l’histoire du journal d’Alfred Rosenberg, l’homme qui a souvent été considéré comme l’idéologue du IIIe Reich. Saisi en 1945, avec d’autres documents, dans une cache des sous-sols d’une ancienne abbaye, le journal de Rosenberg est une pièce de choix. Robert Kempner, accusateur au procès de Nuremberg, fut en tout cas de cet avis. Après le procès, autorisé à conserver provisoirement certaines pièces, il retint le document dont la trace finit par se perdre. En 2013, celui-ci fut retrouvé par Wittman.

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Il ne s’agit pas seulement d’une classique biographie, ce livre aussi tente de restituer l’expérience de l’historien face aux archives. A. Wieviorka, directrice de recherches émérite au CNRS, parvient à transmettre au lecteur les sensations de celui qui est confronté aux documents tirés des dossiers de travail et aux papiers personnels du couple Thorez. Le parti pris d’élaborer non la biographie de celui qui fut secrétaire général du Parti communiste français et ministre, mais celle du couple que Maurice forma avec Jeannette rend le récit plus charnel. Sans compromis sur la précision, il fait entrer le lecteur dans l’intimité de celui qui fut un des principaux personnages politiques de la France du XXe siècle, et de celle qui l’accompagna, en communisme et au quotidien.


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s Scène

Rencontre avec… Fréderic Simon

Ancien directeur du Carreau, scène nationale de Forbach et de l'Est mosellan, Frédéric Simon a été nommé directeur du Maillon, Théâtre de StrasbourgScène européenne, en juillet dernier. Il succède à Bernard Fleury, qui dirigeait le théâtre depuis 2002.

E

mpreintes : Vous occupez le poste de directeur du Maillon depuis le 1er octobre 2015 ; la programmation actuelle a été préparée par Bernard Fleury qui laisse une empreinte forte auprès du public strasbourgeois. Comment abordez-vous cette relève ? Frédéric Simon : Je n’ai jamais essayé de comparer le Maillon à autre chose. Cette vision iconoclaste véhiculée par le Maillon relève plus d’une interrogation que d’une situation. Ce questionnement tourne autour de la place du théâtre dans le monde contemporain avec la tentation de reconstruire un rituel et d’envisager le théâtre de façon anthropologique. Nos sociétés se sont totalement déritualisées et le théâtre avait cette dimension entre autres. Je ne tiens en aucun cas à créer des chapelles mais bien à poursuivre la vision de Bernard qui a été de rassembler des gens qui essayent de dépasser quelque chose, de briser des archaïsmes sociaux… Empreintes : Comment envisagez-vous le déroulement de ce rituel ? Frédéric Simon : Le théâtre rassemble des êtres qui vivent quelque chose ensemble. Le Maillon c’est cela, de par son nom déjà, l’établissement se met entre deux choses qui ne sont pas réunies en ce moment. Des maillons, il faut sans cesse en créer entre nous. « Je » s’affirme dans sa différence et crée une rupture mais « que sommes-nous ensemble ? » pose une autre question et ouvre les horizons d’un monde nouveau. La jeunesse ne fonctionne plus comme nous, elle n’est plus dans le causal mais dans l’analogique. Il y a une nouvelle façon de penser qui s’est mise en place avec les nouvelles technologies.

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Frédéric Simon ©DR

Empreintes : Concrètement, comment intégrer le rite dans une interaction culturelle ? Frédéric Simon : Le rituel théâtral est aussi dans l’ouverture de l’espace-temps de la représentation ; il y a l’avant spectacle, l’après, les transports, le lien avec la jeunesse, la transmission, le passage… La nature a créé un symbole fort dans cet endroit qu’est Strasbourg. On y traverse aisément la frontière pour vivre quelque chose ensemble et de fait vivre un changement de regard sans édifier ni moraliser. En multipliant les points de vue, on peut éviter ce qu’on vit de tragique en ce moment. « Je » est un élément du collectif. Le spectacle vivant et les artistes sont là pour ne pas être consensuels, pour regarder les angles morts et formuler ce qui est impensé. Que reste-t-il de cela après le spectacle ? Le réel. C’est avec ce réel qu’il faut créer une relation, il est incontournable. Si nous sommes endormis, le monde qui nous entoure ne l’est pas et le spectacle vivant doit parfois nous remettre en contact avec un monde rangé dans le savoir, alors qu’il existe aussi dans le sensible.

Empreintes : La tradition veut un mot sur votre relation à Strasbourg et ses alentours… Frédéric Simon : J’ai été étudiant à Strasbourg jusqu’en 1989 et j’y ai créé des liens d’amitiés indéfectibles. Michel Deutsch a écrit un très beau texte sur la ville, il parle de sa violence et de sa douceur, de sa qualité à toujours reconstruire sur ce qui a été détruit… Strasbourg se livre de manière parfaitement conforme aux attentes et puis, plus on la découvre, plus elle laisse voir ses cicatrices, son biculturalisme, son rapport à la centralité, au monde rural… Il y a là quelque chose de difficile et les Alsaciens ne souhaitent pas que l’étranger le comprenne. C’est aussi une ville qui initie beaucoup mais qui a du mal à prendre sa place. Le prototype du TGV garé dans son bosquet en est un symbole criant puisque nous serons les derniers à l’avoir… Strasbourg est aussi une ville brumeuse, romantique, le temps y passe autrement, elle est apaisante et elle rassure. Elle est aussi la capitale de la nouvelle région mais il faudrait peut-être situer ce centre dans un cercle qui n’a pas encore été tracé… Propos recueillis par Valérie Bisson.

The Ventriloquist Convention

&

Gisèle Vienne, Dennis Cooper, Puppentheater Halle

Orestie… une comédie organique ? D’après Eschyle, de Romeo Castelluci 20, 21 et 22 avril 2016

www.maillon.eu

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AGENDA Jazz Chris Potter Quartet

Opéra Casse-Noisette

Le 18 mars à 20 h 30 Pôle Sud Difficile d’évoquer Chris Potter sans tomber dans le dithyrambique… Saxophoniste ténor hors norme ! Omniprésent sur les scènes du monde entier depuis le début des années 90, partenaire de Paul Motian, Jim Hall, Brad Mehldau, John Scofield, Dave Holland et beaucoup d’autres dont Pat Metheny et… Steely Dan ! Chris Potter continue à chaque nouveau projet de construire une œuvre parmi les plus exaltantes de la scène jazz américaine. Contact et infos : 03 88 36 30 48

Spectacle Le Cirque Plume

Danse From A to B via C Du 30 mars au 3 avril à 9h Maillon - MAMC Alexandra Bachzetsis est l’une des chorégraphes les plus importantes de la scène suisse. Dans son travail, elle ne cesse d’interroger avec finesse les codes gestuels de la culture mainstream et ses modes de représentation. En résultent des propositions artistiques audacieuses, mêlant danse, performance et images vidéo. Contact et infos : 03 88 27 61 81

© Fernandez JeanLouis

Théâtre La Mouette

Du 31 mars au 9 avril à 20 h Sauf les 3 et 9 avril à 16 h Relâche le 4 avril TNS Dans La Mouette, Anton Tchekhov (18601904) fait de l’art le terrain de prédilection des passions et des illusions. Dans une mise en abyme du théâtre, chacun des personnages, entre douleurs, frustrations et malentendus, semble tendu vers un espoir, une attente de changement et de transformation, comme si l’engagement artistique était la seule réparation possible à des vies qui auraient perdu tout leur sens. Contact et infos : 03 88 24 88 00 82

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premier regard, et sa signature est associée à quelque chose de fort simple : la grosseur. Car tout est gros chez Botero, les dames, les messieurs, les éclairs au chocolat, les bananes, les danseuses, les pastèques, les taureaux... On sourit sans moquerie devant les personnages un peu monstrueux de Botero, une certaine sérénité s’empare de celui qui regarde ce monde sans noirceur. Contact et infos : 03 88 64 74 84

Du 11 au 15 avril à 20 h Opéra de Strasbourg Et s'il n'en restait qu'un, ce serait celui-là ! Telle pourrait être la devise du plus populaire des ballets de l'histoire de la danse. Rares sont ceux qui ne peuvent fredonner quelques notes de la célèbre partition de Tchaïkovski qu'on retrouve partout. Et puis, cette féerique histoire qui ne raconte rien de moins que le passage de l'enfance à l'âge adulte peut donner lieu à tellement de lectures... Contact et infos : 03 88 75 48 01

Exposition Fernando Botero

Du 19 avril au 7 mai à 20 h 30 Relâches les 24 avril et 1 mai Sous chapiteau L’Illiade Tempus Fugit ? Une ballade sur le chemin perdu est le spectacle des 30 ans du Cirque Plume et signe le renouveau du cirque à la française. Ils nous offrent un spectacle festif où l’on retrouve la "patte" de la compagnie (la musique omniprésente, le rythme, les couleurs) à laquelle s'ajoutent une pincée de nostalgie et beaucoup de poésie. Contact et infos : 03 88 65 31 06

Classique Entre Orient et Occident Les 7 et 8 avril à 20 h PMC Wu Wei est aujourd’hui un des maîtres du sheng, instrument à vent traditionnel chinois vieux de quatre mille ans. Cette « orgue à bouche » possède d’étonnantes potentialités sonores : on le découvrira dans un Concerto écrit par le Finlandais Jukka Tiensuu, le Lac enchanté op. 68 et la Symphonie n°5 en mi mineur op. 64 de Tchaïkovski. Contact et infos : 03 68 98 51 31

Concert Calexico

Jusqu’au 15 mai 2016 Musée Würth Fernando Botero est un peintre majeur dans l'histoire de l'art du XXe et du XXIe siècles. Il fait partie de ces artistes dont les œuvres se reconnaissent au

Le 23 avril à 20 h La Laiterie Calexico a déjà maintes fois fait étape à La Laiterie. Il se trouve, en effet, que, par chez nous, on apprécie l’aride humour à froid des natifs de Tucson, leur science des arrangements au cordeau, leur amour de la chose rock’n’roll. Et l’on est même tombé un peu amoureux de leur façon de pousser le bouchon de mescal un peu plus loin à chaque passage, reniant par là même un art affiché de la nonchalance. Contact et infos : 03 88 23 72 37


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