SPORTFISI@ Ausgabe 02 / November 2016
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INHALTSVERZEICHNIS
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Editorial Intro mit Stephan Meyer Vorstandsmitglied SVSP
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Facts & Figures keypoints mit Michel Amacker (SUI) ehemaliger Sportphysiotherapeut BBC Monthey
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Sportphysio @ work mit Tobias Herrmannsdörfer (GER) Sportphysiotherapeut BBC Bayreuth, 1. Bundesliga Deutschland
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Behind the scene mit Eric Waters (USA) ehemaliger Athletikcoach bei den Chicago Bulls & Washington Wizards
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14 BEHIND THE SCENE MIT ERIC WATERS (USA)
Im Gespräch mit Thabo Sefolosha (SUI) NBA-Spieler bei den Atlanta Hawks
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Behindertensport mit Nicolas Hausammann (SUI) Nationaltrainer Rollstuhlbasketball
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Sportmed-Corner mit Boris Gojanovic (SUI) - Health & Performance Medical Director im Hôpital de La Tour in Genf
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BJSM-Corner Links zu interessanten und frei zugänglichen Forschungsartikeln zur Sportart Basketball
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People mit Christian Meissgeier (SUI) Das Vorstandsmitglied SVSP tritt nach 20 Jahren Betreuung der schweizerischen Fussballnationalmannschaft zurück
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IM GESPRÄCH MIT THABO SEFOLOSHA
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Olympiade 2016 mit Pascal Bourban (SUI) das Swiss Medical Team an der Olympiade
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REDAKTION
Preview sportfisi@ 01/2017
ANITA ZWAHLEN
Sportart: Handball
Vorstandsmitglied SVSP Autorin sportfisi@
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MARIO BIZZINI
www.facebook.com/sportfisioswiss/
www.twitter.com/SportfisioSwiss
redaktion@sportfisio.ch
Vize-Präsident SVSP Autor sportfisi@
PATRIZIA ZANETTI Sportphysiotherapeutin Autorin sportfisi@
CONRAD VON GREBEL Founder of VGM – von Grebel Motion AG & Dreicast GmbH Layouter sportfisi@
SANDRA GEIGER Lektorin deutsche Texte
SABINA DIETHELM Lektorin englische Texte
NICOLAS MATHIEU Lektor französische Texte
Der Einfachheit halber wird im Text teilweise nur die männliche Form verwendet. Die weibliche Form ist selbstverständlich immer mit eingeschlossen. Coverfoto: Keith Allison https://www.flickr.com/photos/keithallison/
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SPORTPHYSIOTHERAPIE UND BASKETBALL IN DER SCHWEIZ GIBT ES RUND 17’000 LIZENZIERTE BASKETBALLSPIELER. IN DER DEUTSCHSCHWEIZ WIRD AUF CLUBEBENE NICHT SEHR VIEL BASKETBALL GESPIELT. GANZ ANDERS IN DER ROMANDIE UND IM TESSIN.
In diesen Landesteilen erfreut sich diese Sportart grosser Beliebtheit, was sich in einer Vielzahl von aktiven Mannschaften widerspiegelt. Die trotzdem eher geringe Zahl organisierter Spieler (also jene, die in einem Club spielen) hat mich etwas erstaunt, sehe ich doch immer wieder viele Jugendliche und Erwachsene beim Basketballspiel auf öffentlichen Plätzen oder Schulhausanlagen. Es handelt sich offenbar um einen äusserst beliebten Freizeitsport. Ohne Zweifel geht von diesem Spiel eine grosse Faszination aus. Nicht zuletzt durch die Bilder aus der NBA (National Basketball Association), die uns medienwirksam aus den USA erreichen. Unser Redaktorenteam hat darum beschlossen, den Basketball zum Kernthema dieser Ausgabe des sportfisi@ zu machen und einen Blick hinter die Kulissen zu werfen. Im ersten Teil stellt uns ein Sportphysiokollege im Rahmen einer Sportartenanalyse das Basketballspiel vor. Tobias Herrmannsdörfer berichtet vom Alltag als Sportphysiotherapeut eines BasketballBundesligisten aus Deutschland. Der frühere Athletik Coach der Chicago Bulls, Eric Waters, spricht über die physischen Anforderungen an die Spieler und die Trainingsphilosophie eines NBA-Teams. Ein Highlight dieser Ausgabe ist das Interview mit Thabo Sefolosha, unserem Schweizer Basketballspieler im NBA-Team der Atlanta Hawks. Mit der Realisierung des Gesprächs mit dem NBA-Star haben unsere Redaktoren das fast Unmögliche geschafft. Besonders ans Herz lege ich
Ihnen den Artikel über Rollstuhlbasketball, einer unheimlich dynamischen und technisch anspruchsvollen Form des Basketballspiels. Das Kernthema Basketball wird in dieser Ausgabe flankiert von einem Bericht über Fussball und einem über die Olympischen Spiele in Rio. In der Rubrik «People» berichtet Christian Meissgeier über seine Tätigkeit beim Schweizer Fussballverband und die Entwicklung der Sportphysiotherapie im Fussball. Und natürlich darf im Olympiajahr 2016 ein Blick nach Rio nicht fehlen: Wir beleuchten die Rolle der Schweizer Sportphysiotherapeuten an den Olympischen Sommerspielen. Geschätzte Kolleginnen und Kollegen, die Sportphysiotherapie in der Schweiz und insbesondere der Schweizer Sportphysiotherapieverband SVSP hat in den letzten zehn Jahren eine enorme, positive Entwicklung durchgemacht. Unsere zweite Ausgabe des Onlinemagazins steht stellvertretend für diese Entwicklung. Ein interessantes, spannendes und professionell produziertes Medienprodukt. Viel Spass beim Lesen! Stephan Meyer Ehrenpräsident SVSP
Stephan Meyer
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PHYSIOTHÉRAPIE DU SPORT ET BASKETBALL EN SUISSE, IL Y A ENVIRON 17’000 JOUEURS DE BASKETBALL LICENCIÉS. DANS LA PARTIE FRANCOPHONE ET ITALOPHONE DE LA SUISSE, CE SPORT JOUIT D’UN GRAND INTÉRÊT CONSTATÉ PAR UN NOMBRE IMPORTANT DE CLUBS.
En Suisse alémanique, au niveau des clubs, on pratique peu le basketball. Malgré le peu de joueurs de basketball (surtout ceux qui jouent en club), je suis étonné du nombre de jeunes et adultes qui jouent au basket sur la place publique ou les installations scolaires. Il s’agit vraisemblablement d’un sport de loisir très prisé. Sans doute un sport fascinant par rapport à toutes les images attractives issues des médias venant des USA et de la NBA (National Basketball Association). C’est pourquoi, notre équipe rédactionnelle a décidé pour cette édition de sporfisi@ d’aborder le basketball comme thème central et de « jeter un coup d’œil » dans les coulisses.
édition, c’est l’article sur le basket en chaise roulante, qui est une forme de pratique dynamique et technique de haut niveau.
Dans la partie initiale, un collègue physiothérapeute du sport (Michel Amacker) nous présente une analyse spécifique du basketball. Tobias Herrmannsdörfer nous relate son quotidien de physiothérapeute du sport auprès d’une équipe de la ligue fédérale allemande. L’ancien coach athlétique des Chicago Bulls, Eric Waters, aborde les contraintes physiques de joueurs et la philosophie d‘entraînement d’une équipe de NBA.
Cher(e)s collègues, la physiothérapie du sport en Suisse et plus particulièrement l’Association Suisse de physiothérapie du sport (ASPS) ont effectué durant ces dix dernières années un énorme et positif développement. Notre deuxième édition de cette revue on-line est la représentation de ce développement. Un produit média intéressant, attractif et professionnel.
Le point fort de cette édition est l’interview de Thabo Sefolosha, notre joueur de basketball d’une équipe de NBA des Atlanta Hawks. Afin de réaliser cet entretien avec la star de NBA, notre rédacteur a presque fait l’impossible. Mais ce qui me tient à coeur dans cette
Stephan Meyer Président d’honneur ASPS
Le thème central du basketball est accompagné dans cette édition par un rapport sur le football et un sur les JO de Rio. Dans l’article «People» Christian Meissgeier se livre sur son activité au sein de l’Association Suisse de Football et le développement de la physiothérapie du sport dans le football. Et naturellement, on ne pouvait faire l’économie d‘un retour sur les JO 2016 en mettant en lumière le rôle des physiothérapeutes du sport présents aux JO d’été.
Ayez du plaisir à le lire!
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FACTS & FIGURES TEXT & Bilder: Michel Amacker
Une littérature abondante est publiée chaque année au sujet du basketball. Le propos qui vous est présenté n’a pas pour but d’en faire une étude scientifique. Il vous guide dans une présentation des aspects généraux d’un sport des plus pratiqués au monde. La ferveur des Jeux Olympiques de Rio nous l’a bien rappelé.
Michel Amacker
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PRÉSENTATION Mon lien avec le basketball remonte au début de mes études de physiothérapeute à Loèche-les- Bains. J’ai proposé mes services au Basket-Ball Club de Monthey en Valais. Nous sommes partis de rien. A la fin de mes études, la Fédération Suisse de Ski m’a permis de vivre professionnellement les J.O de Calgary en 1988 et les Championnats du monde de Vail de l’intérieur. Après une expérience à Fribourg où j’ai collaboré avec le club local de Fribourg Olympique, un engagement ponctuel de 6 années avec la fédération suisse de basket-ball et mes origines valaisannes m’ont amené à Monthey où je suis installé comme indépendant depuis 1993. Mon lien avec le BBC Monthey et d’autres sports de haut niveau m’ont permis d’acquérir une solide expérience dans la physiothérapie du sport. De plus, j’ai collaboré étroitement avec Didier Défago, champion olympique de descente à Vancouver (2010), autant dans sa préparation, ses rééducations et son suivi thérapeutique.
RÔLE DU PHYSIOTHÉRAPEUTE DANS UNE ÉQUIPE DE BASKETBALL Le rôle du physiothérapeute dans une équipe dépend de son statut dans l’équipe médicale idéalement composée d’un médecin, d’un ou plusieurs physiothérapeutes et de masseurs. L’étroite collaboration qu’il entretient avec les joueurs et le coach est primordiale. Une confiance indéfectible est le fruit d’une réussite sportive. L’évaluation du diagnostic du médecin doit toujours être claire et précise. Les temps d’incapacité, de repos relatif et de reprise de la pratique sont à respecter. Il en va de l’intégrité et de la santé du joueur. Le physiothérapeute du sport, présent sur le banc de touche lors d’un match se doit de suivre les faits et gestes des joueurs et non pas le score du match. Je me suis souvent référé à la règle, personnelle, mais non moins intéressante du 3/3. Exemple: Un traumatisme survient. Trois minutes pour évaluer la situation:
Trois heures:
Grave: Fracture, coma, distorsion majeure, etc… Pas grave: Coup, saignement (arcade sourcilière, bouche), distorsion mineure, simulation.
1er soin (antalgie: glace, repos, élévation, contention) ou POLICE (Protection, optimal loading, ice, compression, élevation) Urgence: Fracture, luxation, évaluation de la douleur.
Trois jours: Réévaluation de la douleur et des symptômes Limitation du mouvement Evolution de la douleur Diagnostic confirmé, plan de thérapie et reprise.
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La présence du physiothérapeute du sport en permanence lors des entraînements et des compétitions dépend des structures et des moyens mis en place par le club. La situation actuelle du basketball en Suisse ne le permet pas. La fonction du physiothérapeute est similaire à tous les autres sports. Il se distingue par tous les soins et thérapies, avant et après la compétition: Massage, taping, mobilisation ostéo-articulaire, l’attention individuelle aux caractéristiques propres à chaque joueur et peaufiner les aspects préventifs des blessures ou autres surcharges.
DESCRIPTION TECHNIQUE Inventé en 1891 par James Naismith, 450’000 millions de pratiquants dans le monde, le basket réunit 2 équipes de 5 joueurs: 1 meneur, 1 arrière, 2 ailiers, 1 pivots. 10 à 12 joueurs peuvent entrer en match Le but est de marquer plus de points que l’adversaire en jouant avec les mains et en faisant passer le ballon à travers un anneau situé à 3,05 m du sol. Ce sport se caractérise par des actions impliquant de la vitesse multidirectionnelle, de l’explosivité, de l’adresse, des sauts (en particulier les impacts de l’atterrissage qui sont propices aux lésions).
EVOLUTION L’intensité physique de ces 20 dernières années a énormément évolué, comme dans la plupart des sports. Les facteurs de force, vitesse, puissance, intensité et psychique ont pour conséquences les incidences suivantes: •
Blessures: 6,42/1000 heures de jeu par athlète
•
En NBA et WNBA (Ligue pro américaine homme et femme) 22,1/1000 heures de jeu
•
Les femmes subissent plus de blessures que les hommes dans la tranche d’âge de 10-19 ans (61,5 contre 49,9%) et cela s’inverse pour les 20-29 ans (35,8% contre 42,9%) et 30-39 ans (2,5% contre 7,1%)
•
Le risque de blessures lors d’un match est de 9,9/1000 basketteurs chez les hommes et de 4,3/1000 basketteurs lors de l’entraînement
•
La présaison engendre plus de lésion que la saison régulière.
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PATHOLOGIE Seules les blessures les plus fréquentes sont répertoriées dans le schéma ci-dessous:
Beaucoup de joueurs blessés à la cheville ne consultent pas!
En NCAA (Ligue universitaire américaine)
Entorse de cheville:
Entorse du genou:
Commotion cérébrale
Homme
Femme
match
26,2%
24,6 %
entraînement
26,8%
23,6%
match
7,4%
15,3%
entraînement
6,2%
9,5%
match
3,6%
6,5%
3%
3,7%
entraînement
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Incidence des blessures: Chez les femmes 14,6 blessures/1000 heures de pratiques contre 11,6 chez les hommes. Durant la puberté, la maladie d’Osgood Schlatter et la tendinopathie rotulienne ou jumper’s knee sont rapportées de 32 à 42 % chez le joueur de basketball. La cause des blessures est multiple. Le contact entre joueur(se)s est la plus fréquente (48% en NBA contre 38,5% en WNBA) et plus particulièrement lors des matchs (52,3% en NBA contre 46% en WNBA). Le contact avec le ballon et le sol peut engendrer des blessures. L’incidence des blessures sans contact se monte à 29,3% avec une augmentation lors des entrainements (36.3%) chez les hommes et à 38% des lésions et un taux plus important lors des entrainements (47%) chez les femmes. La blessure la plus fréquente chez les femmes est la rupture du LCA, due aux facteurs hormonaux, au déséquilibre musculaire neuro-dynamique et à l’anatomie (Valgus du genou). Plus le niveau de jeu est élevé, plus le risque de blessure est élevé, autant aux matchs qu’à l’entraînement tout en sachant que les blessures en match sont plus élevées qu’aux entraînements. L’incidence des blessures aux entraînements de présaison sont 3x plus élevés qu’aux entraînements durant la saison. Pour les arrières et les pivots la différence entre les joueurs blessés et non-blessés est liée à l’âge, au poids, à la taille et à l’intensité des entraînements. De plus, pour les meneurs, la principale différence résulte au niveau du poids. Le membre inférieur est souvent la zone la plus blessée. Les actions répétitives, les démarrages suivis d’un arrêt brusque et surtout les sauts augmentent le taux de blessure au genou et à la cheville chez les joueurs de basketball. Tous les joueurs de basket finissent leur carrière avec des pathologies de l’épaule et de la coiffe des rotateurs en particulier.
Position des joueurs
Blessures
Arrières
47,8%
Pivots
34,8%
Meneurs
17,4%
CONCLUSION Le basketball est l’un des sports collectifs où le taux de blessures est le plus important. Les zones les plus touchées sont l’articulation du genou et celle de la cheville. En NBA et WNBA, l’incidence des blessures durant ces dernières années aux articulations des genoux et autres articulations périphériques est restée stable.
Références: Kaux JF, traumatologie du basketball 2015, Service de médecine de l’appareil locomoteur traumatologie du sport, CHU de Liège
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SPORTPHYSIO @ WORK TEXT: Anita Zwahlen
BILDER: Tobias Herrmannsdörfer
«MEINER MEINUNG NACH IST ES VON VORTEIL, WENN EIN SPORTPHYSIOTHERAPEUT EINER BASKETBALLMANNSCHAFT SCHON EIGENS ERFAHRUNGEN ALS ATHLET IN DIESER SPORTART GEMACHT HAT. ER KENNT DADURCH DIE KULTUR DES BASKETBALLS UND KANN SICH BESSER IN DAS BEFINDEN DER ATHLETEN EINFÜHLEN. PERSÖNLICHE ERFAHRUNG IN DEM SPORT IST JEDOCH NICHT ZWINGEND NÖTIG»
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Bereits als 15-Jähriger spielte Herrmannsdörfer (31) im Elitekader der deutschen Nationalmannschaft. Durch Zufall ergab sich 2006, als Herrmannsdörfer bereits als Sportphysiotherapeut tätig war, der erste Kontakt zum BBC Bayreuth. Der damalige Sportphysiotherapeut des Jugendteams bat Herrmannsdörfer, ihn zu vertreten. Fortan gehörte Herrmannsdörfer zum Betreuungsstab der BBC Bayreuth-Jugend und feierte mit dem Team an den Europameisterschaften 2008 den verdienten Titel. Danach wechselte er ins Elite-Team, wo er seither als Sportphysiotherapeut und Athletiktrainier fungiert. «Unsere Vorbereitung begann dieses Jahr bereits Ende Juli. Zunächst wurden medizinische Leistungstests gemacht. Der Sportphysiotherapeut übernimmt die standardisierte Untersuchung der Athleten nach FMS (Functional Movement Screen), untersucht Verletzungen und klärt die Notwendigkeit des Tragens eines Braces ab. Im Gegensatz zur USA besteht in Deutschland noch keine Brace- oder Tape-Pflicht, um die Fussgelenke präventiv zu schützen. Das Thema wird jedoch zurzeit diskutiert», so Herrmannsdörfer. Der Staffstab besteht aktuell aus dem Coach, zwei Assistenzcoachs, einem Scout für die Spielstatistik, einem Athletiktrainer und zwei Physiotherapeuten. «Für mich ist wichtig, dass wir eine hundertprozentige physiotherapeutische Abdeckung während den Trainings und Matches haben. Mein SportphysiotherapeutKollege arbeitet bei mir in der Praxis, daher können wir uns gut koordinieren.» Für die kommende Saison 2016/2017 betreut Herrmannsdörfer neu vorwiegend die verletzten Spieler und gestaltet als Rehab-Trainer deren Aufbau. Für ihn und den Athleten gilt die Devies «return to play». Die Betreuung am Spielfeldrand hat er seinem Kollegen komplett abgegeben. Eine sorgfältige Absprache ist unabdingbar, da der Sportphysiotherapeut bei einem zweistündigen Training vier bis fünf Stunden in der Halle verbringt. Die Stunde vor dem Training wird für Tapings benötigt. Es folgen zwei
Stunden Training, während Herrmannsdörfers Kollege mit den Verletzten ein Alternativtraining absolviert. Danach ist dieser für die Versorgung der Spieler zuständig. Zu Beginn des Trainings übernimmt Herrmannsdörfer das Warm-up, wobei die ersten zwanzig Minuten davor zur individuellen Vorbereitung gehören. Nach einer ersten Aufwärmphase mit Ball, welche maximal zehn Minuten dauert, leitet der Sportphysiotherapeut die sogenannte «Movement Preparation» an. Diese setzt sich aus vier Teilen zusammen: Zuerst wird mit Minitherabändern die Glutealmuskulatur aktiviert, bevor im Stand und im Gehen die dynamische Flexibilität vorbereitet wird. Im dritten Teil werden Elemente aus dem Lauf- und Sprung-ABC gewählt sowie basketballspezifische «Movement Skills» trainiert. Zu guter Letzt folgt der «rapid and response»-Teil, während dem alaktazide Belastungen ohne Ball, wie zum Beispiel kurze Sprints, ausgeführt werden. Danach übernimmt der Headcoach das Training, während Herrmannsdörfer oder sein Kollege ein Individualtraining mit den verletzten Spielern gestaltet oder seine Ideen zur Gestaltung des Trainings einbringt. «In unserem Team findet der Austausch untereinander auf Augenhöhe statt. Die Gesundheit des Athleten steht immer an erster Stelle.» Der regenerative Teil nach dem Training wird mittels Blackroll, individuellen Übungen, welche durch die Sportphysiotherapeuten instruiert wurden, und
Tobias Herrmannsdörfer
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Behandlungen vor Ort gestaltet. Für Spieltage hat Herrmannsdörfer klare Zeitvorgaben, welche mit dem Team abgesprochen sind, damit keine Unklarheiten entstehen und der Ablauf stets gleich ist. Bei Heimspielen teilen sich beide Sportphysiotherapeuten die Arbeit. Bei Auswärtsspielen hingegen kümmert sich nur einer um die Spieler. Wenn um 19 Uhr das Spiel beginnen soll, ist Herrmannsdörfer bereits um 17 Uhr in der Halle, um die Eistonnen und das Tapematerial vorzubereiten, die Handtücher für das Spiel zu beschriften und bereit zu legen. 90 bis 50 Minuten vor Spielbeginn widmet sich Herrmannsdörfer dem Taping und behandelt falls nötig noch einzelne Spieler. «Sehr bewährt haben sich beim Taping die sogenannten «Heel and Lace Pads», welche auf den Tibialis anterior aufgeklebt werden, um Irritationen zu vermeiden.» 45 Minuten vor Spielbeginn hält der Headcoach eine kurze Ansprache an die Spieler und
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gibt die Aufstellung der «Starting-Five» bekannt. Eine halbe Stunde vor Spielbeginn werden die Spieler zum Aufwärmen auf das Feld geschickt, wobei das Warmup vor einem Spiel genau gleich abläuft wie in den Trainings und somit ebenfalls von Herrmannsdörfer geleitet wird. Nach dem Spiel - und nach allfälligen Interviews und Pressekonferenzen, arbeiten die Spieler individuell mit der Blackroll und nutzen die Eistonne. Falls es während des Spiels zu einer Verletzung kam, findet nun noch die Behandlung durch den Sportphysiotherapeuten statt.
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INTERVIEW INTERVIEW: Anita Zwahlen BILDER: Eric Waters
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IN A SPORTS TEAM, THERE IS NOT ONLY THE COLLABORATION OF THE PLAYERS THAT IS IMPORTANT BUT ALSO THE COOPERATION OF PHYSIOTHERAPISTS AND ATHLETIC TRAINERS. SPORTSFISI@ HAD THE CHANCE TO INTERVIEW ERIC WATERS, A WELLEXPERIENCED ATHLETIC TRAINER. IN THIS INTERVIEW, HE SHARED SOME OF HIS EXPERT KNOWLEDGE WITH US. IN PARTICULAR, HE GRANTED US SOME INSIGHT INTO HOW A REGULAR BASKETBALL SEASON IS STRUCTURED IN TERMS OF MACROCYCLES AND MICROCYCLES.
Eric Waters, you are working as an athletic trainer. Are you currently working for a team or are you selfemployed? I spent the last 16 years working as an athletic trainer in the NBA (Chicago Bulls and Washington Wizards). Currently, I am doing some personal consulting with private businesses and professional athletes while staying involved with USA basketball and USA soccer to a lesser degree. Are the ankle joints of all players taped consistently? No. Research has shown clearly that taping is not that effective after a certain time period. Taping may have a positive effect on joint position sense and it can diminish the severity of an ankle sprain but generally, we leave it up to the player and try to work on mobility and stability of the ankle and the hip. How do you integrate injury prevention in your training program? I think it is important to have objective means of looking at each player’s movement and to obtain a qualitative and quantitative balance. We use several
instance, we may ask ourselves whether hip labral tears or sports hernias lead to low back injuries or vice versa and how this matches up with this particular player’s movement analysis. We try to create injury profiles for players this way. Further, there are numerous other measures that we may utilize in favor of injury prevention such as certain nutrition strategies and recovery strategies. movement-based evaluation methods (FMS, SFMA, kinetic control, Y balance, etc.) and once we have gathered some objective data, we can apply certain qualitative movement enhancement strategies. For instance, we try to create mobility where there is a deficit, say at the hip or the ankle. If mobility is not a factor or becomes less restrictive, we can then use systems for challenging uncontrolled movement, reassess and hopefully improve a player’s ability to move and stabilize as their demands increase. A further method that is not utilized enough in my view is the collecting and analyzing of information concerning the injury history of individual players. For instance, if a player comes to us with a certain background of injuries, we could look up years and years of data on certain players with certain injury patterns, which can help us predict what that individual’s next injury might be. For
What monitoring tools/systems do you use to monitor the internal and external training load of the individual players? Change has been slow to come to the US regarding these systems but now they are here and here to stay for good reason.
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IN THE NBA, MOST PLAYERS ARE NATURALLY BLESSED WITH EXPLOSIVENESS. SOMETIMES, IT IS ENOUGH TO JUST UNLOCK MOBILITY AND CREATE STABILITY IN ORDER TO UNLEASH A LOT OF POWER. ONCE A PLAYER REACHES A GOOD BALANCE ON THESE PARAMETERS, WE WILL THEN USE ANY NUMBER OF METHODS TO CREATE MORE POWER, SUCH AS PLYOMETRICS OR OLYMPIC LIFT PATTERNS.
However, even though they are being utilized by the medical/performance teams now, they are not necessarily adopted readily by the coaching staff and players. Most recently, we have used STATSports Viper and STATS SportVU systems for external load monitoring. The Viper System is a GPS monitoring system that we can use during practices and training drills. The SportVU system is a camera-based system to track player distances, loads, etc. during each game. In the NBA, GPS devices are not allowed ingame yet but we can get very similar data from each system (our practice and arena areas are separate). Internally, the GPS and camera-based systems help to gain some idea. In addition, we occasionally use heart rate monitoring systems during practices and always during conditioning drills outside of practices. Again, heart rate monitoring is not allowed in-game and not well tolerated by the players during practices. Therefore, we rely on RPE scales etc. instead. Which metrics one chooses to focus on in terms of the external loads analysis is where the specialization becomes relevant.
Which recovery method is used most frequently? I think that nutrition as well as postpractice and post-game soft tissue care are most critical. At times, we struggle to attain uniform post-practice warm downs but in the NBA, the player roster size (13 – 15 players) allows us to focus individually. In terms of physio-related methods, we try to establish normal mobility within the soft tissues after practices by means of dry needling, active stretching, DNS movements, massage and cold tub or contrast baths. Nutritionally, we provide all meals for the players and each player has an individual supplement and meal plan based on their needs. Not all players always comply with their meal plan, though. The key has been to fuel before and during practices and games as much as possible, not just after. How do you work to improve the vertical jump of the players? This depends on the individual player. Just as with injury prevention strategies, trying to establish this balance between mobility and stability is the key factor. If a player has a pelvic/hip and/or ankle mobility deficit, doing power work will only lead to increased immobility and thus to injury. Conversely, if there is hypermobility, it
would be counterproductive to establish stability before doing power training. In the NBA, most players are naturally blessed with explosiveness. Sometimes, it is enough to just unlock mobility and create stability in order to unleash a lot of power. Once a player reaches a good balance on these parameters, we will then use any number of methods to create more power, such as plyometrics or Olympic lift patterns. However, this is not very common due to the continual challenge of maintaining this balance throughout the off-season and in-season. How can the players’ landing stability be enhanced? Aside from creating balance between mobility and stability as a starting point, my belief is that in the US, there is not enough emphasis on controlling movement during strength training. We often get too caught up in testing whether we can get into certain positions and neglect to control movement in the process. In order to establish landing stability, training emphasis on eccentrically controlled movements with and without load in different movement patterns is crucial. It is important to establish this control through the entire musculoskeletal and fascial chains and not just from the hip down. Developing
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the vestibular system (if there is a deficit there) is also a component that should not be overlooked. One cannot improve a hop or box jump landing or a stopjump-land task if one just focuses on hip flexion angles and knee moment critiques. For quality movement training, there must be full body integration, which can be gained through Turkish get up type sequencing, for instance. Simply “training to land” with a “keep your knees out” command does not suffice. How is your season training program structured in terms of macro and micro cycles /short and long term goals and different training phases? In-season training is one of the biggest hurdles we have in the NBA. There is no typical train-competition-train schedule. We sometimes play 4 games in 5 nights and we may play on any day of the week
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from one week to the next. We average 3.5 games per week. In that vein, each player has different loads on any given day, so cycling their training phases can be challenging. In general, we try to get a priority list of needs for each player. Macro-full season would consist of 6 months of competition and training with an off-season of 1-2 months relative rest, and another 4-5 months of ramped up training. Our mesocycles would be off-season and in-season, and our microcyles would be periods within the season where we focus on recovery or conditioning, strength and power (only if the player is in a place where mobility and stability are satisfactory, however). Each player’s priority is different, so this is a difficult question to answer. There are several examples to choose from with these variables that need to be considered: There are high-level players who play very large minutes throughout
the season, moderate level players who play moderate minutes and lower level players who do not typically play a lot of minutes in competition. As one can see, time plays a massive role in how much we can do in the in-season mesocycle. Importantly, leading up to the championship playoffs, that microcycle focuses on recovery, establishing conditioning for those who may be at a deficit there and maintaining strength and lean body mass.
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THABO SEFOLOSHA TEXT: Anita Zwahlen
BILDER: Keith Allison
IF THE WORDS «SWITZERLAND» AND «BASKETBALL» ARE PRONOUNCED IN ONE AND THE SAME SENTENCE, THE NAME THAT COMES TO MIND IMMEDIATELY IS THABO SEFOLOSHA. IT IS THEREFORE A GREAT HONOR FOR SPORTSFISI@ TO HAVE BEEN ABLE TO INTERVIEW THABO FOR THE CURRENT ISSUE.
Thabo Sefolosha (age 32) discovered his passion for basketball at the age of 11 in the Swiss town Vevey, where he grew up with his elder brother Kgomotso (age 33) who is also his manager today. It was in 2001 that he played in the first division for the first time, namely in the basketball team Vevey Riviera. After having gained valuable experience in France and Italy, in 2006, he was privileged enough to become the first Swiss player to play in the NBA. At the age of 22 he started his career with the Chicago Bulls and changed to Oklahoma City Thunder three years later. With the latter he played in the NBA finals in 2012. In 2014, he signed a contract with the Atlanta Hawks, where he has been playing since.
Thabo Sefolosha, thank you very much indeed for taking the time to do this interview with us. You are currently under contract with the Atlanta Hawks and play in the positions shooting guard and small forward. Is there a higher risk of getting injured in these player positions compared to the other three positions? I do not know the actual statistics on this but in our sport, no one is immune to injuries, no matter which position you play. We play about a hundred games a year, therefore you expose yourself to a lot of risks. Basketball counts among those stop’n’go sports with a great amount of personal contact and jumps and consequently a high risk of injury. Have you suffered any severe injuries during your career?
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Basketball-related, I’ve suffered a few major and minor injuries; sprained ankles, calcification of a bone in the quadriceps after an impact, dislocated fingers, and more recently a severe calf strain. However, I’ve been very fortunate to never have sustained any injury due to playing basketball that required surgery.
During my first few years in the NBA, I only ever went to physiotherapy when there was a problem. Being older now, I have been getting physiotherapy on a regular basis for the past 3 seasons now.
Last year you suffered a fibula fracture. Who was involved in the rehabilitation program? How many doctors and physiotherapists helped you get back on track and did nutritionists, athletic coaches, mental coaches or any other experts support you?
Yes, they work hand in hand with the trainers. A lot of them actually have an athletic background.
Actually, the fibula fracture primarily required a lot of rest. Along with the fibula fracture, I also had the three ligaments of my right ankle repaired and Dr. Handerson (Charlotte, NC) had to put two screws in my ankle. After that, they immobilized my leg for six weeks, then I started rehabilitation. First in the US with the Hawks’ physicians, then in Switzerland with the physiotherapist Alain Schmutz in La Tourde-Peilz. When I got back to the US, the team’s physicians and trainers supervised the rest of the rehabilitation phase. I would like to emphasise that this particular injury was caused by police brutality rather than basketball activities. How do you handle it when you cannot train or play due to an injury? If a part of my lower body is injured, I stay active with the upper part, either in the weight room or with basketball drills (shooting, dribbling, etc.) and viceversa; if the upper part of the body is injured, I am still able to run, bike or jump in most cases. What does your physiotherapy program look like during the season? Do you attend physiotherapy sessions on a regular basis or just when there is an acute problem?
Are your physiotherapists involved in an athletic training program?
During the rehabilitation phase of an injured player, is this player integrated in the team or does he execute his rehabilitation program separately? 99% of the time, the player stays with the team. Unless the doctors advise against it, the injured player also travels with the team and does his rehabilitation alongside the team. The NBA season is quite intense with its many games and all the traveling involved. How is the phase of regeneration organized? Is there an obligatory program for the whole team or does each player decide individually how to recover best? Every team is a little different in this respect. As for OKC and ATL, the techniques used for recovery and well-being are very advanced, and the team is advised to use their methods on a daily basis. Further, there are some recovery sessions which are part of the mandatory practices.
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Der SVSP bedankt sich bei allen Haupt- und Co-Sponsoren für ihre langjährige Unterstützung. L’ASPS remercie tous les sponsors principaux et co-sponsors de leur soutien tout au long des dernières années.
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Beim Rollstuhlbasketball ist alles anders – oder doch nicht? Ein Tag mit Nationaltrainer Nicolas Hausammann
TEXT: Patrizia Zanetti
BILDER: Markus Binda
NICOLAS HAUSAMMANN (36) IST NATIONALTRAINER DER SCHWEIZER ROLLSTUHLBASKETBALL-NATIONALMANNSCHAFT UND SPIELER DER PILATUS DRAGONS (NOTTWIL), WELCHE SEIT 2003 BEREITS ZEHNMAL SCHWEIZER MEISTER WURDEN.
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Er zählt zu den wenigen Schweizer Rollstuhlbasketballern, die den Sprung ins Profitum gewagt und auch geschafft haben. Dies brachte ihn mehrere Jahre zu professionellen Clubs in Italien und Deutschland, wo er 2008 mit dem RSV Lahn-Dill Deutscher Meister wurde. 2012 schaffte er mit der Schweizer Nationalmannschaft als Captain den Aufstieg in die europäische A-Liga und 2013 in Frankfurt den Klassenerhalt, womit er seine Nati-Karriere beendete. Im darauffolgenden Jahr wurde er von der Schweizer Paraplegiker-Vereinigung zum Trainer der Nationalmannschaft ernannt. Zu seinen Aufgaben als Nationaltrainer gehören unter anderem die Kaderselektion und die Jahresplanung der Nationalmannschaft (Wettkämpfe, Zusammenkünfte etc.)
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Das Nationalteam kommt mehrmals im Sommer sowie über Weihnachten und Neujahr zusammen. Während dieser Zeit stehen in den Clubs keine Aktivitäten an. Da die meisten Spieler neben dem Basketballspielen arbeiten, trainiert die Nationalmannschaft an den Wochenenden. Aktuell bereitet sich das Team auf die Europameisterschaft 2017 in Teneriffa vor. An einem Trainingssamstag steht Hausammann jeweils früh auf und stimmt sich auf das bevorstehende Training ein, welches von 9.30 bis 12 Uhr und von 15 bis 17.30 Uhr stattfindet. Um 7 Uhr trifft sich das Team zum Frühstück in Nottwil LU und kurz danach geht es in die Halle. Der Morgen besteht aus Spiel- und Techniktraining, am Nachmittag wird neben dem Spieltraining
ein Kraft- oder Intervallblock absolviert. Die Sprints werden beispielsweise an einer Rampe gefahren – bergrunter mit Over Speed und berghoch mit mehr Krafteinsatz. Wer denkt, dass das Team am Abend frei bekommt, der irrt sich. Nach dem Abendessen wird nochmals ein kurzes Training absolviert oder es stehen Videoanalysen von Testspielen oder taktischen Trainingsformen an. Die Wochenenden sind intensiv, aber die Spieler müssen die gemeinsame Zeit möglichst effizient nutzen. Schulterüberlastungen gehören zu den häufigsten Leiden eines Rollstuhlbasketballers. Einerseits erfahren die oberen Extremitäten schon alleine im Alltag hohe Belastungen, andererseits fordert der Sport seinen
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Tribut. Im Gegensatz zu den gehenden Spielern, welche die Sprungkraft der Beine nutzen, um beim Wurf auf die Höhe des Korbes zu gelangen, muss im Rollstuhlbasketball nach mehreren Sprints noch Kraft aus Schulter und Arm für den Wurf aufgebaut und mit Präzision eingesetzt werden. «Des Weiteren leiden einige Sportler auch an Nackenproblemen», erklärt Hausammann. Durch das ständige Hochschauen und als Folge der Armbelastung verspanne sich die Schultergürtelund Nackenregion zusätzlich. Fingerverletzungen durch Einklemmen zwischen den Rollstühlen oder klaffende Risse in der Hornhaut kämen leider auch öfters vor. Rollstuhlbasketball ist nichts für empfindliche Zeitgenossen – es geht hart zur Sache. Die Fahrer werden umhergeschubst, Rollstühle krachen zusammen, nicht selten wird einer aus dem Rollstuhl befördert und muss sich eigenständig wieder hochstemmen. «Der Boden-Rollstuhl-Transfer ist für jeden Spieler Pflicht», erklärt Hausammann. Für den Fall, dass ein Rollstuhl nicht mehr fahrtauglich ist, ist bei jedem Spiel oder Training auch ein Techniker vor Ort.
Wenn Hausammann dann am Sonntagnachmittag sein Daheim betritt, kommt ihm meist bereits der nächste Ball entgegengeflogen. «Papa Korb machen», schreien Tochter und Sohn im Duett und so geht das Trainingswochenende noch in die Nachspielzeit.
www.basketball.spv.ch www.facebook.com/SwissTeam
www.spv.ch www.facebook.com/RollstuhlsportEvents www.youtube.com/spv6207
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Sportmed-Corner interview: Anita Zwahlen
BILDER: Dr. Boris Gojanovic (SUI)
SPORTFISI@ HATTE DAS GROSSE GLÜCK, MIT DR. BORIS GOJANOVIC EINEN KOMPETENTEN ARZT UND EHEMALIGEN BASKETBALLSPIELER AUF NATIONALLIGA A NIVEAU ALS INTERVIEWPARTNER ZU FINDEN. VON JULI 2012 BIS MÄRZ 2015 WAR DER ROMAND FÜR DAS BASPO ALS «HEAD OF SPORTS MEDICINE» IN MAGGLINGEN TÄTIG. SEIT APRIL DES VERGANGENEN JAHRES ARBEITET DER PASSIONIERTE BASKETBALLFAN ALS «HEALTH AND PERFORMANCE MEDICAL DIRECTOR» AM SWISS OLYMPIC MEDICAL CENTER «HÔPITAL DE LA TOUR» IN GENF.
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sportfisi@: Dr. Boris Gojanovic, Sie stammen aus einer BasketballFamilie?
Definitiv. Ich zum Beispiel erhielt primär Kortison-Injektionen in mein Knie. Eine solche Injektion wurde mir sogar einmal fünf Tage vor dem Cupfinal verabreicht. In den drei folgenden Tagen hatte ich höllische Schmerzen. Den Cupfinal hätte ich meiner Meinung nach auch ohne Injektion spielen können. Die physiotherapeutische Behandlung bestanden vorwiegend aus passiven Massnahmen wie Fango-Packungen auf dem Knie, Ultraschall, Elektrotherapie generell und Iontophorese. Die Therapie fand also mehrheitlich ohne den Physiotherapeuten statt.
Ja, das stimmt. Mein Vater war in den 50er-Jahren Basketballspieler der Nationalmannschaft von Ex-Jugoslawien. Basketball war auch der Grund, dass er 1959 in die Schweiz kam und als erster Jugoslawe überhaupt hier spielte. Zudem war mein fünf Jahre älterer Bruder Igor ein sehr erfolgreicher Basketballspieler in der Schweiz und im Ausland.
sportfisi@: Mit welchen Problemen kämpfen die Spieler heute in ihrem Alltag? sportfisi@: Sie haben auf den Positionen 2 (Shooting Guard), 3 (Small Forward) und 4 (Power Forward) gespielt – drei sehr kraftvolle Positionen. Waren Sie oft verletzt?
Meine Leidenschaft für Basketball entdeckte ich bereits mit acht Jahren, als ich mit dem Ballspiel begann. Ab meinem 19. Lebensjahr spielte ich in der LNA (ligue nationale A) und bis zu meinem 21. Lebensjahr auch in der Nationalmannschaft. Während meines Medizinstudiums spielte ich dann nur noch in der LNA bis ich nach 13 Saisons mit 30 Jahren meinen Rücktritt bekannt gab.
Ich war einer der Glücklichen, die nur wenige ernsthafte Verletzungen hatten. Wie viele andere Spieler auch, hatte ich beidseitig mehrere Supinationstraumata. Ausserdem kann ich mich an keinen Tag erinnern, an dem ich nicht unter den Beschwerden des Jumpers Knee litt. Nach einem Spiel hinkend nach Hause zu gehen, war für mich normal. Umso mehr erstaunt es mich, dass Spieler zu mir in die Sprechstunde kommen, die erst mit 25 Jahren über erste Knieschmerzen klagen. sportfisi@: Dass ein Spieler nicht während seiner gesamten Karriere unter einem Jumpers Knee leidet, legt die Vermutung nahe, dass sich die Trainingsbelastungen im Laufe der Zeit verändert haben. Haben sich denn auch die therapeutischen Ansätze verändert?
Am häufigsten sind die Knie betroffen. Oft heisst die Diagnose Osgood Schlatter oder Jumpers Knee. Wie bei allen Sprungsportarten ist natürlich das Risiko von Sprunggelenksdistorsionen sowie Tendinopathien der Achillessehne sehr hoch. Obwohl Basketball ein Stopand-go-Sport mit entsprechend hohen
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und mit isometrischer Kräftigung zu arbeiten. Die Studie über isometrische Übungen bei patellären Tendinopathien von 2015 (siehe unten) beschreibt dieses Vorgehen. In Absprache mit dem Coach sollten Häufigkeit und Intensität von Sprüngen im Warm-up minimiert werden, um einer Überbelastung vorzubeugen. Bei Sprüngen sollte somit die Qualität und nicht die Quantität zählen. Zudem empfehle ich, im Training einen stärkeren Fokus auf die Landungsstabilität zu legen. Erfahrungsgemäss sind die Schmerzen bei einem Jumpers Knee allgegenwärtig, sie können jedoch durch diese Massnahmen etwas gelindert werden.
Belastungen auf Gelenke und Bänder ist, sind VKB-Rupturen eher seltener. Die oberen Extremitäten sind meist von Kontusionen oder von Distorsionen an den Fingern betroffen. Gehirnerschütterungen verursacht durch das Knie oder den Ellbogen des Gegners beim Rebound unter dem Korb kommen jedoch öfters vor. sportfisi@: Sie haben das Jumpers Knee erwähnt. Was hat sich Ihrer Meinung nach aus physiotherapeutischer und ärztlicher Sicht bewährt? Nun, grundsätzlich kann man sagen, dass Basketball mit seinen hohen explosiven und exzentrischen Belastungskräften bei einem Jumpers Knee nicht gerade hilfreich ist. Um dem Problem entgegenzuwirken, müsste man die Belastung ändern. Ich empfehle den Sportphysiotherapeuten, während der Saison in der Therapie nicht mit exzentrischen Belastungen zu arbeiten, sondern rate, mit myofaszialen Techniken die Muskulatur zu entlasten
Auch ich habe meine Sprunggelenke stets selbst getapt und leide nun an einer chronischen Instabilität. Um solche Schäden zu vermeiden, muss die Stabilität, vor allem bei der Landung, prophylaktisch intensiv von jedem Spieler trainiert werden. Trotzdem empfehle ich für Spiele nach wie vor das Taping und für das Training das Tragen einer Schiene. Aber wie bereits erwähnt, ersetzen diese Massnahmen nicht das Training der Sprunggelenksmuskulatur. Nun gibt es immer wieder Athleten, die sich in der Schiene oder mit dem Tape
sportfisi@: In der NBA besteht aus versicherungstechnischen Gründen ein Obligatorium für SprunggelenkTapes. In Deutschland wird auch über eine solche Regelung diskutiert, während das Tapen hierzulande in der Verantwortung der Spieler liegt. Die Basketballwelt ist somit uneins. Wie stehen Sie als ehemaliger Spieler und als Arzt zu diesem Thema?
nicht wohl fühlen. In einem solchen Fall ist es wichtig, dass mit dem Sportphysiotherapeuten besprochen wird, ab wann Training und Spiel wieder ohne Tape beziehungsweise ohne Schiene vertretbar sind. Ein weiteres Problem ist meines Erachtens, dass manche Coaches nicht wissen, wie Stabilität trainiert werden kann. Hinzu kommt, dass viele Mannschaften keinen Sportphysiotherapeuten haben, der sich dieser Problematik annehmen könnte. sportfisi@: Welche Behandlungsansätze bewährten sich bei einer Achillessehnentendinopathie und welche können Sie nicht empfehlen? Nun ja, das exzentrische Training hat sich seit über 30 Jahren bewährt. Wird
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das Training mit einer relativen Pause gekoppelt, unterstütze ich es nach wie vor. Der Hauptfokus muss darin bestehen, die Dysbalancen auszugleichen, um ein Gleichgewicht zwischen Belastung und Belastbarkeit herzustellen. Meist wird die Achillessehne stärker belastet, als sie es verkraften kann. Mit der Stosswellentherapie konnte ich bisher nur mässigen Erfolg verzeichnen und eine Infiltration befürworte ich überhaupt nicht, ausser es liegt eine Bursitis vor. Diese injiziere ich dann via Ultraschall. sportfisi@: Oft sieht man bei Freiwürfen, dass die Basketball-Spieler in eine Kneeing-in-Position gehen. Sollte ein Sportphysiotherapeut hier korrigieren? Ein Kneeing-in ist keine Voraussetzung für einen guten Freiwurf. Viele Spieler nutzen jedoch diese Technik, um eine Körperentspannung zu erzielen, bevor der Wurf ausgeführt wird. Falls ein Spieler mit dieser Technik sehr gute Resultate erzielt, sollte man ihn keinesfalls korrigie-
ren. Abgesehen davon muss auch nicht stets alles nach Schulbuch ablaufen. Gewisse individuelle Bewegungsabläufe sind ja Teil der ganz eigenen Biomechanik eines jeden Athleten und ermöglichen ihm im Idealfall Höchstleistungen.
Br J Sports Med. 2015 Oct Isometric exercise induces analgesia and reduces inhibition in patellar tendinopathy http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25979840
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BJSM CORNER TEXT: Mario Bizzini
PASSEND ZUM THEMA DER AKTUELLEN AUSGABE SIND IN DIESEM BEREICH DES SPORTFISI@ LINKS ZU INTERESSANTEN UND FREI ZUGÄNGLICHEN FORSCHUNGSARTIKELN ZUM THEMA BASKETBALL AUFGEFÜHRT.
Kürzlich erschienen ist eine aufschlussreiche Arbeit über Verletzungen im Basketball in der NCCA (National Collegiate Athletic Association) der Vereinigten Staaten. Die Arbeit enthält detaillierte Daten über akute und overuse Läsionen, wie sie bei Basketballsportlern vermehrt auftreten können.
Vertiefungslektüre für Interessierte: Basketball Anatomy, diesen Frühling erschienen im Verlag Human Kinetics. Links: http://www.humankinetics.com/products/all-products/basketball-anatomy https://www.youtube.com/watch?v=EaLvI6mnkpM
Injuries sustained in National Collegiate Athletic Association men’s and women’s basketball, 2009/2010– 2014/2015. Scott L Zuckerman, Adam M Wegner, Karen G Roos, Aristarque Djoko, Thomas P Dompier, Zachary Y Kerr. Br J Sports Med bjsports-2016-096005Published Online First: 30 June 2016 doi:10.1136/bjsports-2016-096005 Link: http://bjsm.bmj.com/content/ early/2016/06/30/bjsports-2016-096005. abstract?sid=e59c4217-8b6e-4a5b-bb1981b8ac908775 (frei zugänglich für SVSP Mitglieder) Eine Pflichtlektüre für Sportphysiotherapeuten ist das «2016 Consensus statement on return to sport». Es basiert auf der «Return to Play 2015»-Konferenz und gehört seit seiner Veröffentlichung (Ende Mai) zu den fünf meist gelesenen Artikel des BJSMs! 2016 Consensus statement on return to sport from the First World Congress in Sports Physical Therapy, Bern. Ardern CL, Glasgow P, Schneiders A, Witvrouw E, Clarsen B, Cools A, Gojanovic B, Griffin S, Khan KM, Moksnes H, Mutch SA, Phillips N, Reurink G, Sadler R, Silbernagel KG, Thorborg K, Wangensteen A, Wilk KE, Bizzini M. Br J Sports Med. 2016 Jul;50(14):853-64. doi: 10.1136/bjsports-2016-096278. Epub 2016 May 25. Link: http://bjsm.bmj.com/content/50/14/853.long
Das British Journal of Sports Medicine (BJSM) ist in den letzten Jahren, unter der Leitung von Chief Editor Karim Khan, zur einer der renommiertesten wissenschaftlichen Zeitschriften im Bereich Sportmedizin und Sportphysiotherapie geworden. Die Mitglieder von 23 internationalen Sportmedizin- und Sportphysiotherapie- Gesellschaften und Verbänden profitieren vom kostenlosen Zugang zur Website des BJSM – und somit auch die SVSP-Mitglieder! Der SVSP und das BJSM haben seit 6 Jahren einen Partnerschaftsvertrag und arbeiten im Rahmen zahlreicher Kooperationen zusammen (u.a. am Weltkongress «Return to play 2015» in Bern). Auf der Website des BJSM findet man neben zahlreichen Fachartikeln (ein Teil davon ist frei zugänglich) auch Blogs, Podcasts und vieles mehr. Der gesamte Inhalt der Website ist über die offizielle BJSM-App abrufbar. Über Updates und Neuigkeiten kann man sich bequem via Twitter (über 30.000 Follower) informieren lassen. Kontakt: http://bjsm.bmj.com/ https://twitter.com/bjsm_bmj APP: https://itunes.apple.com/us/app/bjsm/ id943071687?mt=8
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PEOPLE Text: Patrizia Zanetti / Anita Zwahlen BILDER: Christian Meissgeier
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NACH GENAU ZWANZIGERJÄHRIGER TÄTIGKEIT ALS SPORTPHYSIOTHERAPEUT BEIM SCHWEIZERISCHEN FUSSBALLVERBAND (ASF/SFV) BEENDET CHRISTIAN MEISSGEIER (57) SEINE TÄTIGKEIT FÜR DEN VERBAND. ALS PHYSIOTHERAPEUT IST ER WEITERHIN IN SEINER PRIVATPRAXIS IN LENGNAU BE TÄTIG.
mit der U16-Nationalmannschaft musste er kurze Zeit später beenden, da die Betreuung beider Teams nicht zu bewältigen war. Er erinnert sich schmunzelnd, wie der damalige Junioren-Goalkeeper Diego Benaglio reagierte, als dieser von Meissgeiers Kündigung erfuhr: «Aber Herr Meissgeier, das können Sie doch nicht machen!» Später trafen sie im EliteTeam wieder aufeinander.
Meissgeier ist seit der Gründung des Sportphysio-Verbandes im Jahr 2002 Vorstandsmitglied und für den Bereich des Sponsorings mitverantwortlich.
medizinischen Betreuung war er auch für das «Rundum-Wohl» der Spieler zuständig und kümmerte sich etwa um die Getränke, Tücher und Trikots.
Mit sportfisi@ unterhielt er sich über seine Aufgabe beim ASF/SFV und die Veränderungen der letzten zwei Jahrzehnte in der Sportbetreuung.
Als 1999 der Masseur der EliteNationalmannschaft ausfiel, wurde Meissgeier als Ersatz ausgewählt. Bei seinem ersten Einsatz begleitete er das Team an ein Freundschaftsspiel nach Athen. «Ich erinnere mich daran, dass ich bei meinem ersten Einsatz im Eliteteam sehr nervös war», so Meissgeier. Nach jenem Einsatz blieb er Betreuer des Eliteteams und teilte sich die Aufgabe mit dem Sportphysiotherapeuten Daniel Griesser. Die Zusammenarbeit
Meissgeier war 1996 der erste Sportphysiotherapeut der U16-JuniorenNationalmannschaft. Er betreute die Spieler hauptsächlich während Freundschaftsspielen, was einem zeitlichen Aufwand von drei bis vier Wochen pro Jahr entsprach. Neben der
Zu Beginn seiner sportphysiotherapeutischen Karriere beim ASF/SFV war Meissgeier für das Tonisieren auf dem Feld, das Warm-up sowie das Athletikund Rumpftraining zuständig. Kurz, für das Training ohne Ball. Mangels Erfahrung kam es damals auch vor, dass er vor lauter Motivation das Warm-up zu anstrengend gestaltete, woraufhin die Spieler muskulär stark vorbelastet wichtige Länderspiele absolvieren mussten. «Solche Anfängerfehler passieren wohl jedem Sportphysiotherapeuten zu Beginn seiner Betreuungskarriere.» Seit 2006 hat der ASF/SFV einen Konditionstrainer, weshalb sich die Sportphysiotherapeuten auf ihre Kernkompetenz, das Therapeutische, fokussieren können. «Dies ist für uns die deutlich bessere Lösung. Den Spagat zwischen leistungsfordernden Aufgaben einerseits und den psychologischen und therapeutischen Aufgaben andererseits zu meistern, war teilweise sehr schwierig», so Meissgeier.
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Die Struktur des Medical Teams beim ASF/SFV hat sich in den vergangenen zwanzig Jahren stark verändert. So bestand 1996 das Team aus einem Sportphysio, einem Masseur und einem Arzt. Acht Jahre später, an der Europameisterschaft in Portugal 2004, wies der Medical Staff drei Sportphysiotherapeuten und zwei Ärzte auf. Heute besteht das Team aus vier Sportphysiotherapeuten, einem Masseur und zwei Ärzten. Der Grund für die Aufstockung des Medical Staffs: Viele Spieler sind im Ausland unter Vertrag – aktuell spielen nur gerade drei Spieler in der Schweiz. Durch die Doppelbelastung von Nationalbetrieb und Champions League wird den Spielern viel abverlangt. Die Aufgaben der Sportphysiotherapeuten verschob sich daher zunehmend in Richtung Prävention und Regeneration. «Dem Therapeutenstab ist es wichtig, dass sich die einzelnen Spieler nicht zu stark auf einen Therapeuten fixieren. Daher nehmen wir Therapeuten die Einteilungen stets selber vor und sorgen so auch auf diesem Weg für Abwechslung in der Therapie.» Nebst der Aufstockung des Medical Teams und der Anpassung des Tätigkeitsbeschriebs «sei generell auch die gesamte Zusammenarbeit deutlich professioneller geworden», erklärt Meissgeier. «Unser Staff wurde nicht einfach nur vergrössert, sondern durch weitere Fachkräfte ergänzt.
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Verletzte sich zum Beispiel kurz vor der Weltmeisterschaft ein Athlet, wurde von einem Leistungsdiagnostiker der erlaubte Trainingspuls, die Laufgeschwindigkeit und die Trainingsdauer für die anstehenden Trainings festgelegt. Die Sportphysiotherapeuten hatten den Auftrag, mit diesen Daten ein Rehabilitationstraining zusammenzustellen. Nach dem Training wertete der Leistungsdiagnostiker die Daten wiederum aus und sendete die Auswertung an das gesamte Medical Team. Der hohe Stellenwert des Sportphysios im Rahmen der Reintegration eines Spielers machte unsere Arbeit höchst interessant.» Gerne erinnert es sich an sein berufliches Highlight, die Weltmeisterschaft in Brasilien im Jahr 2014, zurück. «Hier stimmte einfach alles. Die Lage und Ausstattung unseres Base-Camps sowie die Stimmung innerhalb des Staffs und unter den Spielern. Durch meine langjährige Erfahrung im Betreuungsbusiness kann ich nur betonen, wie wichtig für die Spieler ein gutes Base-Camp ist. Die Spieler müssen sich wohlfühlen, zur Ruhe kommen können, die Möglichkeit für eine optimale Regeneration haben. Ein Spieler muss ‹runterfahren› können. Alleine die Lage des Hotels spielt schon eine wichtige Rolle. Also, ob es sich zentral und mitten im Stadtlärm befindet oder eher abgeschieden und von Ruhe umgeben.» Eine ruhige Lage mag zur Entspannung und Regeneration beitragen, sie schützt jedoch nicht vor Verletzungen. «Muskelverletzungen sind beim Fussball natürlich am häufigsten und betreffen vor allem die ischiocrurale Muskulatur, die Adduktoren und die Wadenmuskulatur. Zudem gibt es des Öfteren Supinationstraumatas des Sprunggelenkes. Daneben gibt es auch ungewöhnlichere, teils recht amüsante Vorfälle – Schmunzler so zu sagen. So musste ich einmal bei fast 40 Grad Celsius und vor 40 000 Zuschauern einem Spieler die Kontaktlinse wiedereinsetzen. Der Spieler war selber nicht dazu in der Lage, da er gerade ein Tor geschossen hatte und nun vor Aufregung zitterte. Ein anderes Mal rannte ich fälschlicherweise unaufgefordert auf
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das Spielfeld – eine frische Hose in der Hand. Ein Spieler hatte sich durch starkes Nasenbluten die Hose besudelt. Der Spieler ignorierte die Zuschauer und zog sich mitten auf dem Spielfeld um. Und zu guter Letzt noch diese Anekdote: Mein Kollege Stephan Meyer und ich waren einmal in Tel Aviv auf der Suche nach einer Tonne für das Kaltwasserbad. Da wir nicht fündig wurden, gingen wir kurzerhand in ein Spielwarengeschäft und kauften dort ein aufblasbares Plantschbecken für Kinder.»
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Die Regeneration hat sich in den vergangenen Jahren laufend verbessert. Früher kam der Athlet für die Regeneration zum Sportphysiotherapeuten. Heute ist sie fester Bestandteil der Trainings- und Wettkampfroutine und wird vom Medical Team koordiniert. So muss jeder Spieler, welcher am Vortag im Einsatz war, einen etwa zweistündigen RegenerationsParcours durchlaufen. Er besteht aus zwanzig Minuten Velofahren auf dem Ergometer, einer vorgegebenen BlackrollSession, einem Eisbad und Physiotherapie beziehungsweise Massage. Ergänzend dazu gibt es einen Regenerationsshake. Meissgeier hat viel Arbeit und Zeit, aber auch ebenso viel Freude und Leidenschaft in die Betreuung der Schweizer Fussballnationalmannschaft gesteckt und nimmt nach seiner zwanzigjährigen Tätigkeit für den ASF/SFV zahlreiche unvergessliche Erinnerungen mit.
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Olympiade COMME ÉVÈNEMENT SPÉCIAL DE CETTE ÉDITION, ON NE POUVAIT MANQUER D’AVOIR UN REGARD SUR LES COULISSES DU SUIVI MÉDICAL LORS DU PLUS GRAND ÉVÈNEMENT SPORTIF. PASCAL BOURBAN, SWISS CHIEF PHYSIOTHERAPY OFFICIER (CPO), DES JO DE RIO TRANSMET À SPORTFISI@ UNE VUE INTÉRESSANTE DU TEAM MÉDICAL SUISSE. TEXT: Pascal Bourban
BILDER: Pascal Bourban / Mario Bizzini
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sportfisi@: De quelle ampleur était le team médical suisse (par ex: Physio, médecin, Osteo, Masseur, etc ...) ? 18 personnes formaient le team médical suisse: 4 médecins, 10 physiothérapeutes, 2 ostéopathes, 2 masseurs Caractéristiques des praticiens:
PT-Diplom 2009 ou plus tôt
Expérience lors de grands évènements
6/14 = 43% des PT ont une expérience au JO, paraJO ou JE
Membres ASPS
50% des 10 physiothérapeutes diplômés
J’ai mis en exemple deux de mes journées telles qu’elles étaient affichées sur le panneau du team médical où les athlètes pouvaient s’inscrire. Le 10 août était planifié autrement, avec la compétition allant jusqu’à la remise des médailles puis le retour vers 20h. Les résultats de l’athlète en ont décidé autrement. Le plan indique ce que j’ai finalement fait. La journée typique du physiothérapeute n’est pas vraiment différente aux Jeux Olympiques ou Jeux Paralympiques qu’en coupe du monde ou lors d’un autre grand évènement sportif. On peut la caractériser comme suite: •
La journée est longue. A Rio elle commençait pour la majorité des physios par la séance médicale à 7h30, et finissait souvent tard entre 22h et 23h, par un petit rapport administratif ou du rangement après les derniers traitements. En beach-volley les horaires étaient même décalés de +3 heures, mais c’est exceptionnel. En fait, elle est dictée par les horaires de la discipline sportive pratiquée par les athlètes dont on effectue le suivi. Si c’est habituel, le physiothérapeute suit les athlètes à l’entraînement et en compétition.
•
Les techniques de soins musculaires les plus utilisées par le physiothérapeute sont les techniques de massage à visée de régénération et récupération post-effort. Au total 537 massages de durée variable ont été administrés par 14 physios, en moyenne 38 massages par physio.
•
Les actes thérapeutiques sont peu nombreux. La plus grande difficulté et d’administrer, parfois sous stress, le meilleur traitement possible au bon moment.
•
Un autre travail qui incombe de plus en plus au physiothérapeute est la planification et le coaching des différentes mesures de régénération ou récupération dans la phase de Tapering et entre les compétitions.
sportfisi@: Vous avez dû gérer quelle sorte de blessure/problématique? Les chutes en BMX et mountainbike ont bien sûr nécessité des soins médicaux. Elles étaient heureusement sans gravité. La prise en charge physiothérapeutique était effectuée lors d’évènements majeurs: surcharges musculaires ou articulaires, connues ou débutantes. Deux athlètes sur 106 ont souffert de surcharges aiguës et ont nécessité d’un diagnostic médical et des soins plus importants sans lesquels leur capacité à effectuer une compétition aurait été sérieusement compromise. Je félicite les collègues concernés qui ont effectué sous stress un excellent travail. Virus Zika: Personnellement je n’ai pas été piqué et je suppose que si un athlète suisse avait contracté le virus Zika à Rio, ça se saurait. En tous cas la prévention anti-moustique par l’organisateur et par Swiss Olympic a été très optimale. sportfisi@: Comment se déroulait une journée-type (nombre d’heure)?
Dans la balance, il y a d’un côté ce qu’on donne et ce qui coûte de l’énergie, et d’un autre ce qu’on reçoit et qui nous enrichit; il y a d’un côté l’attente (de la part des athlètes et entraîneurs) d’une longue disponibilité, le
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entraînements n’ont été publiés par l’organisateur que 2 semaines avant l’ouverture…) Pendant les jeux, un médecin et un physiothérapeute étaient de piquet au cabinet médical, pendant que les autres médecins et physiothérapeutes étaient soit en route pour un entraînement ou une compétition, soit au village olympique ou à l’hôtel (les athlètes de certains sports (voile, triathlon par exemple) logeaient ailleurs) pour des traitements.
devoir de vigilance en entraînement et en compétition, et une forte concentration pour fournir le meilleur traitement au bon moment, et d’un autre côté il y a les émotions liées à la compétition, la beauté des performances sportives sous les yeux, et l’esprit olympique qu’on peut ressentir comme une attitude commune de donner le meilleur de soi-même et de faire le mieux possible. sportfisi@: Comme se déroulait l’organisation au sein du team médical (par ex: Meeting, échange, qui décidait, qui allait où)? Le physiothérapeute intervient directement sur demande de l’athlète pour des petits problèmes comme des contractures musculaires ou des blocages articulaires légers. Si le problème est plus important, sa résolution passe par un diagnostic médical où le médecin voire l’imagerie interviennent. Plusieurs mois à l’avance, les chefs de fédération proposent à Swiss Olympic les physiothérapeutes qui entrent en ligne de compte pour un engagement aux JO. Selon le nombre d’athlètes sélectionnés, Swiss Olympic décide qui peut finalement être accrédité. Les membres du team médical, tout comme certains athlètes d’ailleurs, doivent être flexibles et par principe prêts à des compromis: être de piquet au village olympic et disponible pour quiconque en a besoin, s’occuper sur demande d’athlètes d’une autre discipline que celle à laquelle on est habitué, déléguer si besoin certains traitements à un autre membre du team…. Mais plus le début des jeux approchent, mieux on sait quel physiothérapeute couvrira quelle discipline à quel moment (si les horaires des compétitions sont pour la plupart connus longtemps à l’avance, ceux des
Tous les matins à 7h30 se tenait la séance médicale. Les problèmes survenus la veille y étaient discutés, la journée à venir était passée en revue et résumée sur un tableau afin que le médecin et physio de piquet sachent où se trouvaient leurs collègues et quand ils étaient à nouveau à disposition au village. sportfisi@: Est-ce qu’il y avait une clinique au village olympique, si oui, comment était-elle installée? Au village olympique, il y avait une polyclinique avec une réception, plusieurs salles de consultation médicale, un chiropraticien, une clinique dentaire très bien équipée et avec du personnel compétent, la possibilité d’imagerie médicale avec 2 IRM et 1 appareil d’ultrasons, une pharmacie, plusieurs salles pour les traitements physiques. Pour les traitements physiques, une infrastructure bien agencée était à disposition des physios des différents pays, sur réservation, mais il y avait pas ou peu de personnel pour les prestations de service. L’infrastructure comprenait une salle de massage, une salle de physiothérapie passive (électrothérapie, ultrasons, mobilisations etc.), une salle de réhabilitation avec entre autres un tapis roulant Alter G, une salle pour les soins thermothérapeutiques (bains froids et les saunas). De toute cette infrastructure, les médecins suisses ont utilisé la pharmacie et l’IRM, et en physiothérapie un physio a profité de l’AlterG pour un retour au sport chez une athlète avec un problème musculaire aux ischios-jambiers.
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BIS ZUM NÄCHSTEN MAL PREVIEW Sportfisi@ 01/2017
Termine
Sportart: Handball
SVSP Symposium 2016 Thema: Around Running 18. November 2016
2nd World Congress of Sports Physical Therapy, Belfast, 6-7 October 2017