Sportfisi@ 2019

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SPORTFISI@ Ausgabe 2019

photo: davidschweizer.ch


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INHALTSVERZEICHNIS

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BEHIND THE SCENE CON ANDREA DOTTA ALPINISMO

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Editorial

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Facts & Figures

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Sportphysio @ work

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Behind the scene

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Im Gespräch

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Parasport

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Swiss Climbing

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Sportmed-Corner

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BJSM- Corner

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People

mit Lara Allet SVSP-Vorstandsmitglied

avec Jean-Luc Ziltener médecin du sport

mit Christof Looser Sportphysiotherapeut

con Andrea Dotta alpinismo

mit Petra Klingler Schweizer Sportkletterin

with Tom Whittaker mountaineer

mit Hanspeter Sigrist Geschäftsstelle Swiss Climbing

mit Christian Schlegel Sportarzt

mit Mario Bizzini Nützliche Links zu verschiedenen Studien mit Mélanie Hindi Special for SPORTFISI@

avec Katherine Choong athlète suisse spécialisée dans l’escalade

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PARASPORT WITH TOM WHITTAKER MOUNTAINEER

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Special Climbing becomes an olympic sport so funktioniert der neue Wettkampfmodus Olympic combined

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read for you «Athletes’ Health & Top Performance» by Dr. German E. Clénin


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REDAKTION ANITA ZWAHLEN Vorstandsmitglied SVSP Autorin SPORTFISI@

MARIO BIZZINI Vize-Präsident SVSP Autor SPORTFISI@

PATRIZIA ZANETTI Sportphysiotherapeutin Autorin SPORTFISI@

LUCA TAVOLI Vorstandsmitglied SVSP Autor SPORTFISI@ Termine 18. Sportfisio-Symposium 2020 «Knee & Sports» Nov 13, 2020

CONRAD VON GREBEL Founder of VGM - von Grebel Motion AG & Dreicast GmbH Layouter SPORTFISI@

Preview SPORTFISI@-Magazine 2020 Sportart: Freestyle

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Der Einfachheit halber wird im Text teilweise nur die männliche Form verwendet. Die weibliche Form ist selbstverständlich immer mit eingeschlossen.


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EDITORIAL Sportklettern breitete sich in den letzten Jahren mit grossen Zuwachsraten international aus. Die Bewegungen während dem Sportklettern vermitteln nicht nur rein klettertechnische oder sportliche Aspekte, sondern drücken oftmals Werte wie Coolness, Spontanität und Kreativität aus. Heute wird dieser Sport sowohl als Breitensport als auch als Wettkampfsport betrieben. Im Wettkampfsport unterscheidet man drei Disziplinen: 1. Lead, die bekannteste Disziplin des Kletterns und seit mehr als zwanzig Jahren als Wettkampfsportart etabliert. Ziel beim Lead ist es, eine Route, die von einem anderen Kletterer eröffnet wurde, am Felsen, in den Bergen oder in einer Kletterhalle zu klettern. Dabei sichert eine Person diejenige die im Vorstieg klettert. Im Wettkampf ist dabei die Zeit limitiert und Ziel ist es, möglichst höher als die Konkurrentinnen und Konkurrenten zu klettern. 2. Bouldern, das Klettern in Absprunghöhe ohne Seil, dafür mit Weichbodenmatten, um Verletzungen bei einem eventuellen Sturz vorzubeugen. Beim Bouldern geht es um das Bewältigen möglichst schwerer Einzelzüge oder Bewegungsabläufe. Boulderprobleme mit grossem Schwierigkeitsgrad verlangen häufig sehr akrobatische Bewegungsabläufe, Sprünge oder ungewöhnliche Körperpositionen. 3. Speedklettern: Wie es der Name schon sagt, entscheidet hier die Geschwindigkeit über den Sieg. Diese Disziplin wird nur im Wettkampfbereich ausgeübt. Dabei sind vor allem Schnell- und Maximalkraft sowie hohe Greif- und Trittpräzision bei gleichzeitig hoher Geschwindigkeit gefragt. In den letzten Jahren gab es im Bereich Sportklettern viele erfreuliche Nachrichten. Dabei sollten vor allem zwei Themen erwähnt werden: das Paraclimbing und die Ernennung zur olympischen Disziplin. Seit 2006 werden Paraclimbing-Wettkämpfe organisiert. Seit 2011 gibt es sogar Paraclimbing-Weltmeisterschaften,

die traditionellerweise parallel zu den klassischen Kletter–Weltmeisterschaften stattfinden. Die Paraclimbing-Community ist rasant gewachsen und bereits an der Weltmeisterschaft 2018 in Innsbruck haben über 100 Athleten teilgenommen. Bei den Olympischen Spielen 2020 in Tokio wird Sportklettern erstmals mit dabei sein. Teilnehmen dürfen 20 Athleten pro Geschlecht, wobei jeweils maximal zwei aus einer Nation stammen dürfen. Bei den Olympischen Spielen kommen alle drei Kletterdisziplinen (Lead, Bouldern, Speed) zusammen. Ein Tag, drei Wettkämpfe. Hier ist Ausdauer gefragt. Als ehemalige Sportphysiotherapeutin des Swiss Climbing Team bin ich besonders froh, dass wir unseren Lesern diese physisch und psychisch anspruchsvolle Disziplin näherbringen können. Eine gute physiotherapeutische Betreuung ist nämlich wichtig sowohl zur Verletzungsprävention als auch um mit dem Athleten gezielte Massnahmen für eine optimale Regeneration zu erarbeiten und um effizient typische Kletterverletzungen wie Ringbandrupturen, Epicondylopathien, Schulterprobleme, aber auch Sprunggelenk- und Kniegelenkverletzungen zu behandeln. Nicht zuletzt möchte ich noch das therapeutische Klettern erwähnen, auf welches in unserem SPORTFISI@Magazin nicht speziell eingegangen wird. Stück für Stück können beim therapeutischen Klettern neue Ziele gesetzt und so körperliche und gedankliche Barrieren überwunden werden. Über konkrete Aufgabenstellungen an der Kletterwand werden Selbstvertrauen und Körperbewusstsein gefördert, Ängste überwunden sowie Teamfähigkeit und ein verantwortungsvoller Umgang miteinander geschult. Eine tolle Sache, wie ich finde.

Viel Spass beim Lesen! Sportliche Grüsse Lara Allet

Lara ALLET


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L’escalade sportive s’est répandue au niveau international à une allure exponentielle. La pratique de ce sport ne comporte pas que des aspects techniques ou sportifs, elle exprime aussi souvent des valeurs telles que la fraîcheur, la spontanéité et la créativité. Aujourd’hui, l’escalade sportive constitue un sport de loisirs ou un sport de compétition; elle se compose de trois disciplines: 1. l’escalade en tête, discipline la plus connue et établie depuis plus de vingt ans comme sport de compétition. L’objectif est de grimper une voie ouverte par un autre grimpeur sur une falaise, en montagne ou dans une salle d’escalade. Une personne assure celle qui escalade en tête au moyen d’une corde. En compétition, le temps est limité et le but est d’aller aussi haut que possible par rapport aux concurrents. 2. le bloc, escalade à hauteur de saut, sans corde, mais avec des tapis de sol souples pour éviter les blessures d’une une éventuelle chute. Le bloc, requiert des tractions ou des mouvements les plus lourds. L’escalade de blocs de haut niveau de difficulté nécessite parfois des mouvements très acrobatiques, des sauts ou des positions corporelles inhabituelles. 3. l’escalade de vitesse, dont, comme son nom l’indique, la vitesse est le facteur décisif et qui ne se pratique qu’en compétition. Les facteurs les plus importants sont la vitesse et la puissance maximale, ainsi qu’une grande précision de préhension et de pose de pied à grande vitesse. Ces dernières années, l’escalade sportive a connu un essor particulièrement réjouissant. Deux sujets méritent d’être mentionnés en particulier : le paraclimbing et la reconnaissance en tant que discipline olympique. Des compétitions de paraclimbing sont organisées depuis 2006, un championnat du monde depuis 2011. Celui-ci se déroule traditionnellement en parallèle au championnat du monde d’escalade classique. La communauté

du paraclimbing s’est rapidement développée, au point que plus de 100 athlètes ont participé aux Championnat du Monde de 2018 à Innsbruck (AUT). L’escalade sportive sera discipline olympique pour la première fois lors des Jeux Olympiques de Tokyo, en 2020. La compétition est ouverte à 20 athlètes de chaque sexe, avec un maximum de deux athlètes de chaque nation. Les trois disciplines de l’escalade (en tête, bloc, vitesse) seront réunies pour l’occasion. Un jour, trois compétitions ! L’endurance jouera donc un rôle prépondérant. En tant qu’ancienne physiothérapeute du sport au sein de l’équipe suisse d’escalade, je suis particulièrement heureuse que nous puissions présenter cette discipline exigeante physiquement et mentalement à nos lecteurs. Une physiothérapie pointue et efficace est importante pour travailler avec les athlètes à la prévention des blessures, pour développer des mesures ciblées qui garantissent une régénération optimale ou encore pour traiter efficacement les blessures typiques de l’escalade (ruptures des ligaments annulaires, épicondylopathies, problèmes aux épaules, lésions aux chevilles ou aux genoux). Enfin et surtout, je voudrais mentionner l’escalade thérapeutique, qui n’est pas spécifiquement abordée dans SPORTFISI@Magazine. Elle permet aux patients, pas à pas, de se fixer de nouveaux objectifs et de surmonter bon nombre de barrières mentales et physiques. Des tâches concrètes sur le mur d’escalade favorisent la confiance en soi et la conscience corporelle, aident à surmonter les peurs, entraînent la capacité à travailler en équipe et à fonctionner de manière responsable les uns avec les autres. Une grande chose, je pense.

Bonne lecture à tous ! Salutations sportives Lara Allet


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FACTS & FIGURES Texte et images: J-L Ziltener, J Küffer

INTRODUCTION L’activité de montagne a subi des modifications importantes dans les années 70 où de jeunes athlètes pratiquant l’escalade ont commencé à privilégier la nature et le caractère des voies à grimper et surtout l’éthique pour le faire, plutôt que le sommet à tout prix. Les longueurs sont devenues de plus en plus difficiles et le recours à des artifices techniques de moins en moins important. Le développement parallèle d’un matériel de plus en plus sophistiqué et le niveau athlétique toujours plus performant des grimpeurs n’ont eu de cesse de repousser les limites de cette nouvelle branche des sports de montagne. De plus, le développement de structures artificielles d’escalade (murs ou SAE) a permis un entraînement continu durant toute l’année et a été à l’origine de la mise en place de compétitions indoor, faisant l’objet d’un circuit mondial, à l’instar de celui du ski par exemple. Ainsi, les principales évolutions de l’escalade sportive depuis les années 90 ont été: •

La pratique de plus en plus répandue du bloc (bouldering), à savoir une escalade sur des blocs de rocher ou structures artificielles de 2 à 4 mètres de haut sans corde et sans assurage, avec une réception sur des tapis de salle ou en extérieur des «crash pads» ;

Le développement des salles d’escalade (indoor climbing) avec leur incroyable popularité ;

Et donc la mise sur pied d’un véritable circuit mondial de compétitions.

De fait, le niveau général, même pour le grimpeur «populaire», n’a cessé de s’élever et la pratique du solo intégral (escalade en paroi ou falaise sans aucune assurance) a beaucoup diminué depuis la vague des années 1980 à 1990. Enfin, finalité ultime, en 2017, l’escalade sur mur est admise au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 et testée avec succès aux Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2018. Les compétitions sont divisées en trois parties : •

l’escalade de difficulté où le challenge est de grimper une voie la plus difficile possible, d’environ 20 mètres de hauteur, sans la connaître en allant le plus haut possible ;

l’escalade de bloc où les règles sont les mêmes mais sur des structures de 2 à 4 mètres de haut ;

l’escalade de vitesse où la voie est connue et toujours identique quel que soit le pays ou la compétition, et qu’il faut gravir le plus rapidement possible au bout d’une corde, avec un temps de référence, en quelque sorte un « record du monde ».


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Deux instances internationales régissent dès lors les règles de ce sport et représentent l’escalade et la montagne, respectivement l’IFSC (International Federation of Sport Climbing) et l’UIAA (Union Internationale des Associations d’Alpinisme). L’IFSC est dédiée à l’escalade sportive «indoor» et gère donc tant le circuit mondial des compétitions que les futurs Jeux Olympiques. L’UIAA s’occupe de la gestion des falaises et de la montagne «outdoor». Avec le développement de ces nouvelles disciplines, l’âge des athlètes en particulier dans le haut niveau, n’a cessé de diminuer en conséquence d’une optimisation du ratio poids – puissance, condition sine qua non pour optimaliser les résultats en compétitions. De ce fait, l’incidence et le type de blessures ont notablement changé au fil des années. La difficulté des voies en escalade est cotée par diverses échelles faites de lettres et de chiffres, dont les deux plus utilisées sont la cotation UIAA plus ou moins internationale et la cotation française la plus exploitée en pratique. Cette dernière se classifie de 4 à 9 actuellement avec une subdivision pour chaque chiffre des lettres a, b et c avec encore un « + » entre chaque lettre. Ces cotations sont évidemment fort subjectives et font l’objet d’un consensus entre grimpeurs et/ou ouvreurs de voies sur structure artificielle pour les compétitions. Ainsi, on va parler de 4a, 4b, etc… jusqu’à 9a, 9b et même actuellement quelques voies en 9b+ qui sont les plus dures du monde et qui ont été gravies par un ou deux athlètes uniquement. A ce jour la cotation de 9b n’a été gravie que par une fille et la cotation 9c par un seul garçon. Mais depuis 2017, une année clé pour le haut niveau en escalade, de plus en plus de grimpeurs et grimpeuses tutoient les sommets avec plus de 30 hommes dans le 9a+ et au-delà, ainsi qu’une quinzaine de femmes entre 8c+ et 9a. Les pathologies observées lors de la pratique de l’alpinisme traditionnel sont essentiellement liées à l’environnement hostile, à la chute d’éléments naturels divers et surtout aux chutes de l’alpiniste lui-même. Si l’on se concentre sur les lésions rencontrées en escalade sportive (risques accidentels de macro-traumatismes aigus limités au maximum), ces dernières touchent avant tout l’appareil moteur du membre supérieur. Elles sont dues à la sollicitation maximale en force et puissance demandée aux extrémités supérieures et sont de type micro-traumatologique aigu ou surcharge chronique. A l’heure actuelle, les lésions chroniques sont d’ailleurs largement supérieures en terme de fréquence aux lésions aiguës rencontrées durant la pratique de l’escalade sportive. Notons qu’une puissance musculaire «maximale» (qui se manifeste par une hypertrophie du muscle) peut être acquise en quelques mois, mais que la capacité d’augmenter la résistance au niveau des tendons (épaississement du tendon) est beaucoup plus difficile à obtenir et prend du temps (3 à 5 ans). Par conséquent, il y a notablement plus de lésions tendineuses que de lésions musculaires.

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PATHOLOGIES SPÉCIFIQUES LIÉES À L’ESCALADE SPORTIVE D’une façon globale l’incidence générale de toutes lésions confondues est de l’ordre de 4.4 lésions pour 1000h de participation, adolescent et adulte confondus, athlète élite ou récréatif. a) Extrémité supérieure Pas moins de 65% (de 50 à 86% selon les études) des grimpeurs sportifs ont souffert ou souffriront dans leur pratique de l’escalade d’une lésion microtraumatique (70% des blessures) ou traumatique aiguë (30% des lésions) du membre supérieur; les structures les plus communément touchées sont les doigts et le poignet (2/3 des cas), le 1⁄3 restant concernant à égalité coude et épaule. a1) main et doigts Certaines positions spécifiques des doigts en escalade prédisposent à des lésions, en particulier au niveau de la phalange proximale et des articulations inter-phalangienne proximale (IPP) et distale (IPD) (30% du total des lésions de l’appareil moteur), que ce soit un problème cartilagineux, tendineux ou de poulie. Les trois positions principales des doigts dépendent du type de préhensions rencontrées dans la voie gravie, et peuvent être résumées en position «tendue» (open grip), «arquée» (crimp grip) ou «mono doigt» (pocket grip) (fig.1). Open Grip

Crimp Grip

Pocket Grip

Fig. 1 Au niveau articulaire, un épaississement capsulo-ligamentaire peut se développer progressivement, avec de façon aiguë ou chronique la survenue d’épanchement intra-auriculaire et de signes de synovite, plus fréquemment visualisés aux IPP qu’IPD. Des déformations de l’IPP en flessum irréductible jusqu’à 15° et de l’IPD jusqu’à 10° sont assez communes aux 3es et 4es doigts, probablement liées à une contracture des structures molles péri-articulaires. Des signes significatifs d’arthrose précoce touchant au moins trois IPP et deux IPD des deux côtés ont été relevés dans une population de grimpeurs, par rapport à des témoins.


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Fig. 2 Au niveau des tendons et poulies des doigts longs, une entité spécifique dénommée «climber’s finger» (fig. 2) est retrouvée très fréquemment : il s’agit d’une tendinopathie du fléchisseur superficiel du majeur à son insertion sur la phalange moyenne pouvant se compliquer d’une lésion ultérieure progressive des poulies A2 et A3 essentiellement (près de 40% des grimpeurs élites présentent des signes d’insuffisance de ces deux poulies). Ces dernières structures jouent en effet un rôle majeur en escalade, prévenant la subluxation palmaire («bow-stringing») des tendons fléchisseurs qui restent ainsi collés à la phalange, quelle que soit l’importance des contraintes tendineuses. En cas de position arquée, voire même tendue, des forces supérieures à 450 N peuvent s’exercer sur les poulies et il a été montré que la résistance à l’arrachement «aigu» des poulies A2 à A4 est de l’ordre de 250 à 400 N. L’incompétence progressive d’une poulie affecte en premier lieu le 3e doigt qui développe la résultante de force maximale, ainsi que le 4e sur lequel s’exercent les contraintes les plus importantes même lors d’une prise à quatre doigts. S’il y a chute ou glissement inattendu sur un doigt, la rupture de poulie est fréquente. En cas de lésion partielle, l’examen clinique peut être assez peu relevant et seule l’IRM au repos et en flexion isométrique peut mettre en évidence le décollement antérieur du tendon, dont l’étendue permet de distinguer une rupture partielle d’une rupture complète (fig. 3). De même que l’ultrason peut mettre en évidence la lésion, si l’examen est effectué par un médecin aguerri. Les entorses souvent aiguës et parfois répétées des ligaments collatéraux des doigts apparaissent lorsqu’un doigt est fixé dans une fissure ou un trou et que des forces de cisaillement/torsion l’affectent. Une instabilité résiduelle peut alors se faire jour et représenter une entrave à la pratique sportive. a2) poignet Le problème le plus classique rencontré dans cette localisation est celui du syndrome du canal carpien touchant de 10 à 25% des grimpeurs. Le mécanisme de compression locale sur le nerf médian paraît être une augmentation de la surface de section des fléchisseurs superficiels et profonds et de leur gaine. Habituellement, cette adaptation physiologique des tendons (pas forcement symptomatique) apparaît après 2 ans de pratique régulière de la grimpe. Sa symptomatologie n’est pas différente de celle présentée par les autres patients dans la même situation. Les tendinopathies (plus ou moins péritendinite) de surcharge touchent habituellement le grand palmaire et les fléchisseurs ulnaires du carpe, le cubital antérieur en particulier. Elles sont largement favorisées par les préhensions en «inversée» et les mouvements sur grosses prises plates. Fig. 3


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a3) coude Les quatres sites de surcharge tendineuse relevés autour du coude lors de la pratique de l’escalade concernent l’épicondyle médial et latéral, la face antérieure de l’avant-bras et l’attache distale du tendon tricipital. L’épitrochléite au sens vrai du terme est liée à des contraintes répétées des muscles et tendons des fléchisseurs des doigts et du poignet, ainsi que du rond pronateur, qui tous s’insèrent sur l’épicondyle médial. En revanche, l’épicondylite chronique est typiquement liée à la dysbalance qui immanquablement se créé au détriment des extenseurs du poignet, d’autant plus que la puissance optimale des fléchisseurs est obtenue sur un poignet stabilisé par les muscles épicondyliens en position d’extension permanente notable, soit une position mettant sous tension permanente le groupe des extenseurs. La douleur antérieure du coude, autrement appelée «coude du grimpeur» (climber’s elbow), correspond bel et bien à une tendinopathie de surcharge du muscle brachial antérieur et non pas, comme longtemps cru, à celle du biceps brachial. En effet, la position typique de l’avant-bras du grimpeur (hyper pronation ++) met à contribution essentiellement le brachialis anterior et non pas le biceps. Elle peut même évoluer vers une déchirure partielle du tendon du brachial à son insertion distale. Le triceps brachial est beaucoup plus rarement touché, la lésion de surcharge n’étant obtenue que lors des poussées répétées du coude (pratique du bloc avant tout). a4) épaule Les lésions de l’épaule ne sont pas spécifiques à l’escalade et ne diffèrent en rien des autres pathologies aiguës ou chroniques pouvant affecter cette articulation, dans le cadre d’une pratique régulière de sports réalisés pour leur majeure partie au-delà du plan de l’épaule. Il s’agit donc de tendinopathies et d’impingement classiques, qui peuvent être primaire ou secondaire; dans ce dernier cas, ils sont associés à une instabilité chronique de l’épaule qui n’est que très rarement post-traumatique (incidence des luxations: 3–4%) ou alors à une lésion autre, en particulier une dyskinésie de la scapula. b) Extrémité inférieure Eu égard à la nature du geste sportif, l’incidence des lésions du membre inférieur est considérablement plus basse que celle des extrémités supérieures. Néanmoins, le taux de problèmes en relation avec le pied ne cesse d’augmenter dans les publications récentes et l’apparition d’une nouvelle gestuelle de plus en plus utilisée sur les SAE et les falaises à dominante de «colonnettes», soit la position de la jambe dite «en lolotte» (fig. 4- jambe droite) paraît vouloir apporter des lésions jusqu’alors quasiment inconnues au niveau du genou. b1) pied Le chausson d’escalade est certainement la pièce maîtresse dans l’arsenal technique du grimpeur, permettant le lien entre le pied et le rocher. Il est de pratique courante, dans le bon niveau, de choisir une taille de chaussons largement inférieure (en moyenne 1,5 taille de moins) à la longueur effective du pied, permettant la sensation d’une «2e peau». Plus le chausson est petit, plus le pied est maintenu en position supinatrice stable, moins le bras de levier est important et plus le sens proprioceptif est développé. Il existe d’ailleurs une corrélation significative entre le niveau du grimpeur et l’importance de la réduction de taille du chausson. Fig. 4


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Plus de 80 à 90% des grimpeurs acceptent donc au minimum une douleur du pied en grimpant, voire même après avoir grimpé. Les déformations du pied, de même que les symptômes neurologiques par compression, sont donc monnaie courante. Dès une pratique supérieure à 5 ans, un hallux valgus (désaxation > 20°) est retrouvé dans 53% des cas unilatéralement et dans 20% des cas bilatéralement. Les points de pression des tissus mous au niveau interphalangien (1er et 5e rayons), du dos du pied et du tendon d’Achille sont quasiment la règle. Des compressions distales neurologiques symptomatiques (fourmillements, troubles de la sensibilité) sont retrouvées chez 65% des grimpeurs, essentiellement au niveau de l’avant-pied et des nerfs digitaux plantaires par réduction du diamètre latéral du pied. L’entorse de cheville n’est par contre pas très fréquente lors de l’escalade en voie, même si une chute violente contre la paroi est susceptible de provoquer une telle lésion, vu la technique d’assurage au moyen d’une corde ; mais son incidence augmente ces dernières années, liée à la pratique de plus en plus répandue du bloc avec chute et sauts au sol lors des réceptions (25 à 30% des grimpeurs). b2) genou La lésion classiquement décrite est celle d’une déchirure méniscale aiguë lors du passage en monopodal de l’hyperflexion vers l’extension du genou, la position de départ étant celle dite «de la grenouille» (fig. 5); sa présentation clinique est parfaitement habituelle. L’apparition de positions statiques et dynamiques en flexion forcée et surtout rotation interne et valgus massif du genou (position dite en «lolotte») (voir fig. 4) amène à des contraintes répétées et majeures en distraction du compartiment interne (laxité chronique du LLI +/– instabilité) et compression du compartiment externe avec en plus un pivot majeur susceptible de rendre compte de déchirures complexes du ménisque externe et de luxations aiguës de rotule. Fig. 5

CONCLUSIONS Du fait de l’essor considérable qu’a connu l’escalade depuis les années 70, de plus en plus de praticiens seront amenés à traiter cette catégorie d’athlètes. De ce fait, une connaissance approfondie des spécificités physiologiques de ce type d’activité, de même que de l’éventail des lésions traumatiques et micro-traumatiques du grimpeur parait indispensable. La traumatologie du membre supérieur représente près de 65% des lésions consécutives à la pratique de l’escalade, l’atteinte des doigts et du poignet étant prépondérante. Les positions spécifiques des mains prédisposent aux lésions aiguës traumatiques et de surcharge micro-traumatique aussi; la nature répétitive de ce sport contribue à leur évolution vers une chronicisation. Au membre inférieur, on retrouve des pathologies du pied liées à l’utilisation d’un chaussage limité au strict minimum visant à améliorer la performance mais générateur de lésions orthopédiques et neurologiques par compression. Les déchirures méniscales et entorses du genou (particulièrement du LLI) appartiennent également au tableau des lésions habituellement rencontrées et la diminution du recours à des positions extrêmes du genou utilisées dans les voies physiques actuelles paraît être le seul moyen de limiter ce type de lésions.


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SPORTPHYSIO @ WORK TEXT: Anita Zwahlen Bilder: Christof Looser

«ALS SPORTPHYSIOTHERAPEUT DER KLETTER-NATIONALMANNSCHAFT VEREINT MAN DAS PHYSIKALISCHE WISSEN ÜBER DIE SPORTART MIT DEM SPORTPHYSIOTHERAPEUTISCHEN DENKEN», SO DER SPORTPHYSIOTHERAPEUT CHRISTOF LOOSER (44). SEIT ZWANZIG JAHREN IST LOOSER PASSIONIERTER KLETTERER IN DER HALLE UND DRAUSSEN AM FELSEN UND SEIT FÜNF JAHREN IST ER EIN WICHTIGER BESTANDTEIL DER SCHWEIZER NATIONALMANNSCHAFT DER SPORTKLETTERER.


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Das Medical-Kader von Swiss Climbing besteht aktuell aus vier Sportphysiotherapeuten und zwei Ärzten. Sie sind vor allem für die EliteNationalmannschaft zuständig, betreuen aber auch den Nachwuchs. Die Wettkämpfe finden auf nationaler und internationaler Ebene statt, wobei pro Wettkampf der Medical Staff aus ein bis zwei Sportphysiotherapeuten und einem Arzt besteht. Teilweise kommt es aber auch vor, dass der Sportphysiotherapeut am Wettkampf die erste Ansprechperson vor Ort ist und erst später ein Arzt hinzugezogen wird. Eine grosse Verantwortung für Looser. «Die Verletzungen bei den Kletterern kann man sehr gut in zwei Gruppen unterteilen: Da sind einerseits die akuten und vorwiegend traumatisch bedingten Verletzungen, welche direkt auf dem Wettkampfplatz passieren. Andererseits gibt es die Verletzungen, welche unter dem Jahr passieren. Sie reichen von akut, traumatischen Verletzungen bis hin zu den chronischen Überlastungsbeschwerden.» Beim Klettern werden die Hände und Finger sehr stark beansprucht, sodass es kaum verwunderlich ist, dass die meisten Verletzungen im Bereich der Hände und Finger entstehen. So hat der Sportphysiotherapeut oft mit Ringbandverletzungen zu tun. Die Ringbänder sind dazu da, die Beugesehnen möglichst nahe an den Fingerknochen zu bringen und so eine maximale Kraftübertragung und ein Einrollen der Finger zu ermöglichen. So werden die Ringbänder vor allem beim Greifen gebraucht. Verletzungen der Ringbänder entstehen zum Beispiel dann, wenn ein Kletterer mit Schwung nach dem nächsten Griff greift und in diesen «hineinfällt». Aber auch ein Ausrutschen des Fusses auf dem Tritt und eine damit einhergehende ruckartige Belastung kann Verletzungen an den Ringbändern hervorrufen.

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«Da der gesamte Oberkörper beansprucht wird, ist es kaum verwunderlich, dass wir des Öfteren mit Subluxationen und Labrumrissen in der Schulter konfrontiert werden. Doch auch Verletzungen am vorderen Kreuzband sowie Meniskusrisse, welche beim Abdrehen auf den Tritten entstehen, finden sich in den vorderen Rängen der Verletzungsliste beim Sportklettern», so Looser. «Boulder-Athleten beklagen sich zudem oft über Inversionstraumata, die sie sich bei der Landung auf dem Boden zuziehen.» Nicht verwunderlich ist, dass die Überbelastungen vor allem im Ellbogen-, Handgelenk- und Schulterbereich entstehen. Immer mehr Sportkletterer klagen aber auch über Beschwerden im Becken-Hüft-Bereich. «Der Sport hat sich in den letzten Jahren verändert. Die Anforderungen an die aktive und passive Beweglichkeit der Hüften, Knie und Schultern haben zugenommen. In der End-of-Range-Position (EOR) wird von dem Sportkletterer maximale Schnellkraft erwartet, was bei den meisten Athleten der limitierende Faktor darstellt», so Looser weiter. «Dieser Teil ist für uns Sportphysiotherapeuten sehr spannend, denn genau im EOR, kombiniert mit maximaler Schnellkraft, entstehen die Verletzungen. Unser Therapieziel besteht darin, den Athleten wieder dorthin zu bringen, wo er fähig ist, in maximaler Beweglichkeit des Gelenks die maximale Kraft und Schnelligkeit abzurufen.» Es verwundert demnach überhaupt nicht, dass die Kletterer nicht einzig ein Krafttraining absolvieren, sondern ein Leichtathletik- und Sprungkrafttraining integrieren, um die Explosivität zu fördern.


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SPORTFISI@ 2019

Wohnt Looser einem Wettkampf bei, besteht seine Aufgabe in erster Linie darin, die Athleten beim Aufwärmen zu begleitet. «Die Athleten sind sehr eigenständig und ich begleite sie individuell nach Wunsch und Bedürfnis beim Aufwärmen», so Looser. «Je nachdem begleite oder leite ich das Warm-up, lege Tapes an oder führe ein Stabilisationsprogramm als Vorbereitung auf den Wettkampf mit den Athleten durch. Das Stabilisationsprogramm beinhaltet problemabhängig und auf die Wünsche des Athleten zugeschnitten eine Voraktivierung mittels endgradigen Stabilisationsübungen in dessen Problemzonen.» Während des Wettkampfs ist Looser dann entweder direkt bei der Kletterwand oder in der Isolation*. Kommt es zu einer Verletzung des Athleten, muss Looser relativ schnell entscheiden, ob dieser weitermachen kann. Bei der Disziplin Bouldern sind die Pausen teilweise gerade einmal fünf Minuten lang, bei der Disziplin Lead dauern sie etwas länger. So oder so bleibt dem Sportphysiotherapeuten nicht viel Zeit, eine Entscheidung mit dem Athleten zusammen zu fällen. Nach einem Wettkampftag sind die Unterarme, Oberarme und Schultern des Athleten oft sehr stark übersäuert. Loser führt daher meist Regenerationsmassnahmen an einzelnen Körperpartien des Athleten durch. Den Unterkörper bereitet der Sportphysiotherapeut mittels Mobilisation

und Stabilitätsübungen (für mehr Beweglichkeit und Koordination) auf den nächsten Wettkampftag vor. Das Ziel: Der Athlet soll den Wettkampf wieder mit 100 Prozent in Angriff nehmen können. * Vor Beginn des Finals dürfen die Athleten während sechs Minuten die Route besichtigen und sich Kletterzüge überlegen und einprägen. Um die Chancengleichheit zu wahren, müssen die Athleten danach in die Isolationszone. Dort warten sie auf ihren Einsatz. Die Wartezeit können die Athleten für ein Aktivierungsprogramm nutzen. Vor dem Final dürfen sich hingegen alle Gegner beobachten, und aus dem Fehler des anderen lernen.


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BEHIND THE SCENE Intervista: Luca Tavoli

Immagini: Andrea Dotta

Andrea Dotta, durante un’analisi dei rischi valangari


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IL SOTTILE EQUILIBRIO TRA LA VITA E LA MORTE

Nome: Andrea, Cognome: Dotta, Età: 32 anni

Andrea Dotta, l’arrampicata al servizio della società

Hobbies: andare in montagna con gli amici

formazione: Polimeccanico, aspirante guida alpina, dipl. di capopiste (sicurezza delle piste: messa in sicurezza e intervento in caso di infortuni), esperto lavori su corda Attività sportiva: alpinismo (in tutte le sue forme)

Prime attività sportive: Arrampicata e sci alpino (partecipando ad alcune competizioni) a partire da 6 anni Sogno nel cassetto: diventare guida alpina (un sogno che si potrebbe presto avverare)

ANDREA È UN GRANDE APPASSIONATO DELLA MONTAGNA E DELLA NATURA. GLI PIACE TRASCORRERE LA VITA ALL’APERTO E DOPO AVER CONCLUSO UN PERCORSO FORMATIVO QUALE POLIMECCANICO ED UN’ESPERIENZA DI 6 ANNI NELL’ESERCITO, HA COMINCIATO LA FORMAZIONE DI GUIDA ALPINA. CIÒ CHE RENDE PARTICOLARE L’ESPERIENZA DI ANDREA È CHE PRATICA L’ARRAMPICATA SOTTO VARIE FORME… SPESSO AL SERVIZIO DELLA SOCIETÀ. CI INCONTRIAMO PRESSO L’AEROPORTO DI MAGADINO, SEDE DELLA BASE TICINESE DELLA REGA Dove sei cresciuto e quali scuole hai frequentato? Yes, female players actually rupture their Sono cresciuto ad Airolo tra le montagne. Le scuole dell’obbligo le ho svolte in valle tra Airolo e Ambrì dove ho frequentato la scuola media. Per la formazione di polimeccanico facevo quotidianamente il percorso Airolo-Bellinzona per poter frequentare la scuola “Arti e Mestieri”. Sono poi andato a Friborgo con l’intenzione di studiare ingegneria, ma

mi sono presto reso conto che non avrei potuto passare il resto dei miei giorni in un ufficio. Ho così interrotto gli studi per passare alla carriera militare. Come ti sei all’arrampicata?

avvicinato

All’età di sei anni ho cominciato ad arrampicare, una passione condivisa con mio fratello maggiore di due anni e mio papà. Per diversi anni ho potuto contare anche sul sostegno di un’esperta guida alpina, Alfredo Pini che mi ha seguito come un figlio, insegnandomi a capire e a rispettare la montagna.

Con l’abbandono degli studi dovevo trovare un’attività da svolgere. A 20 anni ho cominciato un percorso di 6 anni nell’esercito, di cui quattro come specialista di montagna intervallati, da 4 impieghi all’estero (Kosovo, Macedonia e Norvegia). Ho quindi potuto maturare diverse esperienze legate alla montagna. Poi mi sono trovato davanti ad un bivio: o continuavo a lavorare in ambito militare oppure dovevo trovare una mia via in quello civile. Optai per la seconda variante….

Purtroppo quando avevo 19 anni, in pochi mesi, morirono entrambe le mie figure di riferimento. Alfredo se lo prese la Montagna in Argentina e mio padre morì nello stesso anno per una malattia.

La soddisfazione del raggiungimento della vetta

Quando hai capito che la tua passione per la montagna sarebbe diventata la tua professione?

In equilibrio tra la vita e la morte


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Sulla vetta, sopra le nuvole

Esercitazioni di soccorso invernali

Esercitazioni di soccorso estive

Come si è articolato il tuo percorso?

in particolare per la mobilità delle anche.

D’inverno, a 26 anni, ho cominciato a fare il pattugliatore sulle piste da sci ad Airolo e d’estate per 3 anni ho fatto il carpentiere presso la ditta di un amico.

Hai svolto delle gare?

sia nella formazione di base che nella formazione continua così come in alcune formazioni più specifiche, come i capi intervento o i pompieri professionisti delle principali città svizzere. Inoltre sono anche attivo operativamente, sia nel soccorso terrestre che nel soccorso con l’elicottero.

Parallelamente ho iniziato come responsabile tecnico dei moduli generali per il soccorso alpino svizzero, come consulente per la sicurezza valanghe presso il San Gottardo, e come capoclasse per i futuri pattugliatori delle Funivie Svizzere. Alla CAMPOBASE, da ca. 2 anni, lavoro come istruttore per corsi “anticaduta” e di “lavori in sospensione”. Quanto tempo dedichi all’allenamento: A volte il tempo per l’allenamento, soprattutto a casa, si riduce a causa degli svariati impegni. Cerco comunque di rafforzare regolarmente i muscoli di mani e braccia e di fare delle arrampicate all’aria aperta per mantenermi in forma. Faccio anche degli esercizi di stretching,

In qualche occasione ho partecipato ai campionati Ticinesi di arrampicata e da ragazzo a delle gare di sci. Ma la mia passione per la montagna preferisco viverla scoprendo nuovi percorsi. Chi ti ha sostenuto lungo il tuo percorso? Sicuramente i miei genitori e mio fratello col quale ancora oggi, regolarmente faccio delle escursioni. Fino allo scorso anno anche la mia compagna, appassionata della montagna, mi era vicina ma purtroppo è deceduta in seguito ad una caduta sugli sci in alta montagna. Come è strutturata la tua vita? Attualmente la mia principale attività è quella legata al soccorso alpino svizzero, mi occupo soprattutto di formazione e questo in vari ambiti. Principalmente formo i soccorritori specialisti in svizzera,

Sul San Gottardo mi occupo invece della sicurezza valanghe. Assieme ad un collega mi occupo della fase che precede l’apertura del passo. È infatti fondamentale che le persone che si occupano dello sgombero della neve non rischino la vita e che in seguito il passo sia percorribile senza timori. Poi, come osservatore per l’istituto dello studio della neve (SLF) di Davos, invio i bollettini della neve e profili. Infine accompagno dei clienti in alta montagna e svolgo dei corsi per la campobase. Quanto tempo rimane per la rigenerazione ? Di tempo per la rigenerazione

La pratica dello sci escursionismo per rilassarsi nel tempo libero


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di buona qualità ma non sempre ottimale dal punto di vista delle mie esigenze. Cerco di disciplinarmi soprattutto per quel che riguarda i liquidi facendo attenzione a bere a sufficienza. Col cibo è importante non abbondare, per cercare di mantenere un peso corporeo costante. Dal punto di vista medico sei seguito? Soltanto in caso di necessità mi rivolgo al medico di famiglia, il dr. Med. Paolo Meregalli di Airolo.

effettivamente a volte ne rimane un po’ poco, ma sapendo dell’importanza di questo aspetto, cerco nei momenti professionalmente meno intensi, di prendermi il tempo per recuperare. Ci sono aspetti che riguardano l’alimentazione a cui dedichi particolare attenzione? Spesso, quando si passa di capanna in capanna l’alimentazione è quella proposta dai capannari. Sicuramente

Alle cure di un fisioterapista mi sono invece dovuto rivolgere in alcune occasioni: quando mi sono fratturato scapole e sterno, e per venire a capo di pubalgie e di infiammazioni ai flessori della mano e delle braccia. Di cosa hai paura? Mi fa paura quando mi devo calare con la corda sapendo che questa sfrega su di una sporgenza. La sensazione di non poter intervenire attivamente e di non poter influire troppo sullo sfregamento mi mette timore. Per questo motivo, se devo accompagnare un gruppo – così come mi è ad esempio successo un paio

di settimane fa con degli “influencer” metto delle protezioni nei punti delicati. I cambiamenti climatici, sono un tema di grande attualità. Come li vivi da appassionato della natura? Uno degli aspetti che di sicuro tocca più da vicino gli alpinisti è il ritiro dei ghiacciai. In un’occasione me la sono vista proprio brutta per questo motivo. Durante un’arrampicata mi sono reso conto che un appiglio a cui mi ero aggrappato con le

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Esercizio per i salvataggi sulle funivie

mani era molto instabile. Purtroppo non era soltanto il piccolo appiglio instabile, bensì un’intera placca di roccia a cui ero aggrappato e che ha improvvisamente ceduto. In quell’occasione sono riuscito a salvarmi grazie ad un balzo su di un’altra roccia stabile e… a tanta fortuna. Ad ogni modo situazioni di questo tipo sono difficilmente anticipabili e quindi i rischi per la salute sono molto elevati. Ci sono degli interventi che ricordi particolarmente? Mi ricordo di un intervento per il

Istruzione lavori in sospensione

recupero di un bambino uscito di pista. Il bambino non si era fatto niente e l’intervento sarebbe stato facile e rapido se non avessi dimenticato… la corda. Da quell’intervento la corda è sempre con me (dice ridendo ndr.). In base alla tua esperienza come valuti l’evoluzione dell’alpinismo?

un utile mezzo di comunicazione e localizzazione (ammesso che sia carico e che vi sia rete). Dall’altro canto seguo con una certa preoccupazione il trend di avventurarsi in montagna con un equipaggiamento troppo leggero. Questo per cercare di essere più veloci, ma ciò purtroppo spesso va a discapito della sicurezza

Da un lato, dal punto di vista tecnico e tecnologico sono stati fatti molti progressi per rendere l’attività più confortevole e sicura, penso ad esempio al telefonino che in caso di necessità può rivelarsi

La pratica dello sci escursionismo per rilassarsi nel tempo libero



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PETRA KLINGLER interview: Anita Zwahlen

Bilder: Petra Klingler

Am 18. August 2019 schreibt die 27-jährige Sportkletterin Petra Klingler ihre ganz persönliche Geschichte und sichert sich an den Sportkletter-Weltmeisterschaften in Hachioji (JPN) das Olympiaticket für die Sommerspiele in Tokyo 2020. SPORTFISI@ hatte die Möglichkeit, mit Petra Klingler ein Interview über ihren Kletter-Alltag zu führen.


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SPORTFISI@: Wie bist du zum Klettern gekommen? Ich bin mit dem Klettern aufgewachsen. Meine Eltern wie auch meinen Grosseltern sind bereits geklettert. So haben wir viele Wochenenden und Ferien in den Bergen verbracht. Dadurch habe ich früh begonnen. Obwohl das Klettern mit meinen Eltern zuerst gar nicht meine Leidenschaft war, hat es mich dann doch immer mehr in seinen Bann gezogen. Besonders als ich dann selbstständig mit meinen Freundinnen klettern gehen durfte. SPORTFISI@: Am 3. August 2016 wurde Sportklettern offiziell vom IOC (Internationales Olympisches Komitee) als olympische Sportart anerkannt. Die Wertung besteht aus den drei Disziplinen Speedklettern, Bouldern und Leadklettern. Welche der drei Disziplinen ist dein klarer Favorit? Ich persönlich finde die Kombination der drei sehr spannend. Auf diese Weise muss ich mich auch nicht entscheiden, auf welche Disziplin ich mich konzentrieren soll. Gleichzeitig bin ich der Meinung, dass mir zum Beispiel das Training im Speed auch viel bringt für das Bouldern wie auch für das Leadklettern. Trainiert man für drei Disziplinen, muss man die unterschiedlichen Herausforderungen berücksichtigen. Das sorgt für Abwechslung im Trainingsalltag. Doch müsse ich mich tatsächlich für eine entscheiden, dann sicherlich fürs Bouldern. Es ist in meinen Augen die Kerndisziplin, bei der an den Schlüsselsequenzen gearbeitet wird und alle Komponenten, also Kraft, Explosivkraft, Koordination, Beweglichkeit und so weiter, auf höchstem Niveau gefordert werden. Dies fasziniert mich unglaublich. SPORTFISI@: Wie findest du den Entscheid, alle drei Disziplinen zusammen und nicht einzeln zu werten? Zunächst einmal sehe ich es als Chance für unseren Sport und für mich als Athletin, dass das Sportklettern olympisch wurde. Es wurde entschieden, dass die drei Disziplinen zusammen bewertet werden. Und ich persönlich habe mich einfach dieser Herausforderung hingegeben. Ich schätze die Abwechslung und die Vielfalt der Disziplinen. Klar hätten wir alle am liebsten, dass alle drei Disziplinen einzeln an den olympischen Spielen vertreten wären, am besten noch mit einer Kombination zusätzlich, doch dies war nicht möglich. Somit sehe ich diese Entscheidung als ersten Schritt in eine gute Richtung. SPORTFISI@: Du gehörst zu den Schweizer Athleten, welche von Swiss Climbing für die Olympischen Spiele in Tokyo 2020 vorselektioniert wurden, um an der

Qualifikationsperiode einen Startplatz für Tokyo zu ergattern. Wann ist die Qualifikation abgeschlossen und wie siehst du deine Chancen für die Olympischen Spiele? Aktuell sind mit mir vier Athleten in der Vorselektion. Dies heisst aber noch lange nicht, dass wir auch an den Olympischen Spielen in Tokyo teilnehmen können. Da weltweit nur zwanzig Startplätze für Damen und zwanzig für Herrenvorhanden sind, müssen wir uns über internationale Selektionswettkämpfe einen Platz ergattern. Der erste Termin dafür ist im August an der WM, die ebenfalls in Tokyo stattfinden wird*. Die zweite Möglichkeit ist dann anfangs Dezember in Toulouse. Einen einzigen Platz kann man sich noch im kommenden Olympia-Jahr ergattern und zwar an der EM. Pro Nation können sich dabei jeweils maximal 2 Athleten für Tokyo 2020 qualifizieren. *Anmerkung der Redaktion: Das Interview wurde zu einem Zeitpunkt geschrieben, als die Qualifikation für Tokyo 2020 für Petra Klingler noch offen stand. SPORTFISI@: Die erste Disziplin des olympischen Kombinationsformats im Klettern ist Speed. Nach einer kurzen Pause (15 Minuten) folgt mit dem Bouldern die zweite Disziplin. Als letztes treten die Athleten in der Disziplin Lead (Vorstiegsklettern) nur in einer Route gegeneinander an. Nebst der Kraft ist hier auch eine gute Grundlagenausdauer gefragt. Wie trainiert dies ein Kletterer? Für die Grundausdauer geh ich regelmässig joggen. Dazu kommen rund dreissig Stunden Training pro Woche. Ausserdem wird je nach Stärken und Schwächen mehr oder weniger Wert auf die Grundausdauer gelegt. Bei mir ist es so, dass ich sehr schnell regeneriere. Darum vertrage ich auch viele hochintensive Trainings nacheinander. Dies kommt mir in diesem Falle sicherlich sehr zur Hilfe. SPORTFISI@: Bei der Disziplin Speed sind vor allem Schnellkraft aus den Beinen und Armen gefordert. Mit welchen Trainingselementen trainierst du genau diese Eigenschaften? Fürs Speed trainier ich besonders häufig auf der Route selber. Das heisst, ich absolviere entweder Abschnitte der 15-Meter-Route oder führe Intervall-Trainings auf unterschiedlichen Längen der Route durch. Das sieht dann zum Beispiel so aus: 5 Meter klettern, 30 Sekunden Pause, 10 Meter klettern, 1 Minute Pause, 15 Meter klettern. Dann mache ich 5 Minuten Pause und beginne von vorn. Das mache ich dann dreimal.


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Foto: Alex Trud

Foto: Ney Mor

Zusätzlich trainiere ich spezifisch mit einem Trainer meine Beine. Diese Trainings sind vergleichbar mit den AthletikTrainings in der Leichtathletik oder im Eishockey, wo die Beine und die Schnellkraft auch ein wichtiger Faktor ist.

SPORTFISI@: Wie sieht dein Trainingspensum aus? Wie viele Stunden trainierst du im Schnitt pro Woche?

SPORTFISI@: Wie sieht das Krafttraining bei dir aus?

SPORTFISI@: Verletzungen und Verletzungsprävention ist auch beim Klettern ein wichtiges Thema. Hast du Schwachpunkte, die du gezielt mit dem Athletiktrainer oder Physiotherapeuten angehst, um etwaige Verletzungen zu vermeiden?

Im Oberkörper-Krafttraining konzentrieren wir uns auf die grösseren Muskelgruppen. Klassische Übungen wie etwa Klimmzüge und Dips gehören hier dazu. Dabei geht es von Kraftausdauer hin zum IK-Training. Ein klassisches Krafttraining. Dazwischen baue ich weitere Übungen ein, zum Beispiel für die Schulterrotatoren und die kleineren Muskeln und Muskelgruppen. Das sind dann häufig Übungen, die ich vom Physiotherapeuten instruiert bekommen habe. SPORTFISI@: Gerade die Fingerkraft ist ein essentieller Punkt, auf den sich die Kletterer fokussieren. Wie trainierst du diese? Hier ist das klassische hangen am Griffbrett angesagt. Dabei hängt man unterschiedlich lange mit beiden Händen oder Einhändig an einer kleinen Leiste oder an einem runden Griff, dem sogenannten Slooper. Auch hier kann entweder Ausdauer oder Maximalkraft trainiert werden. Natürlich wird die Fingerkraft beim Klettern selber auch trainiert. Beim Bouldern ganz besonders. Zudem gibt es noch das Campusboard, mit dem die Fingerkraft kombiniert mit der Zugkraft trainiert werden kann.

Alles zusammen sind es rund 30 Stunden pro Woche.

Bei mir ist besonders mein linkes Knie eine Schwachstelle. Mit 15 Jahren hatte ich eine Patellaluxation. Danach habe ich mir dreimal das Innenband angerissen. Durch das gezielte Beintraining habe ich aber massive Fortschritte gemacht. Wir legen dabei viel Wert auf die Beinachsenstabilität sowie auf die allgemeine Kräftigung des Beins. Ansonsten bin ich bisher von Verletzungen verschont geblieben. Ich denke, dass hängt unter anderem mit der offenen Kommunikation mit den Trainern und mit den guten Körperkenntnissen zusammen. So gibt es lieber einmal einen Ruhetag mehr oder wir brechen ein Training ab, bevor es in einer Verletzung endet. Hier schätze ich den guten Support von Ärzten und Physiotherapeuten die ich regelmässig konsultiere und die mich im Auge behalten.


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Foto: Lukas Lienhard Homepage: https://www.petraklingler.ch Instagram: @petra_klingler Twitter:

@PetraKlingler

Facebook:

Petra Klingler

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PARASPORT interview: Patrizia Zanetti

Images: Tom Whittaker

Photo: Howard Kelly

TOM WHITTAKER, A WORLD-CLASS MOUNTAINEER, PITTED HIMSELF AGAINST THE NORTH FACE OF THE MATTERHORN IN WINTER, MT. MCKINLEY, AND THE ‘NOSE’ ROUTE ON THE 3,000 FT GRANITE MONOLITH ‘EL CAPITAN’ IN YOSEMITE VALLEY. ON THANKSGIVING DAY OF 1979, A CAR ACCIDENT SHATTERED BOTH HIS LEGS. EMERGENCY SURGERY SAVED HIS LIFE BUT REQUIRED THE REMOVAL OF HIS RIGHT KNEECAP, AND THE AMPUTATION OF HIS RIGHT FOOT. TOM WHITTAKER’S LIFE HAD CHANGED FOREVER BUT HIS ADVENTURES HAD JUST BEGUN. NINETEEN YEARS LATER, WHITTAKER MADE HISTORY AND STUNNED THE WORLD WHEN HE BECAME THE FIRST ‘DISABLED’ CLIMBER EVER TO CONQUER MOUNT EVEREST. TOM LIVES IN ARIZONA, AND HAS TWO GIRLS (AGED 27 AND 19), AND ONE GRANDDAUGHTER


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Photo: Pete Hecht SPORTFISI@: Tom, thank you for taking the time to talk to us today. To start right away, and to address one of the things that most of our readers are curious about, how did your accident in 1979 change the importance of mountaineering in your life? Well, it’s absolutely my pleasure Patrizia... That’s a big question and I’m not going to be able to wrap it up In a 30-second soundbite! For background: I’m the son of a British army officer, and was on a scholarship at Idaho State University (ISU) and had recently graduated with a master’s in education. At the time of the accident I was relocating to Sun Valley, Idaho to start a plum job with the ski resort when my life changed for ever. One day I was an elite athlete living the dream the next I was a broken bag of bones in an intensive care unit fighting for my life. Transitions are something we all face many times in our lifetime. Sometimes they’re easy and fun but often they fall somewhere between challenging and hell, and our feelings range anywhere from excitement to dread. This transition checked all the boxes in the “hell” category. Unconscious, I lay half out of the windshield of my VW van. The impact of the head on collision had forced all the air from my lungs and for that moment I wasn’t breathing. I can still feel the searing pain as my first breath refilled my empty lungs and jolted me back to consciousness. I’ve often wondered if that’s what greets all of us when we are born. If it is; it’s a good thing we have no recollection of it. As we transition through developmental stages from a baby to the grave we keep defining ourselves by discovering where our evolving intellectual, emotional, spiritual, psychological and physical peripheries lie and what our interests, passions and talents are. Having trained and worked as a school teacher and as an instructor taking people on 30-day courses into the wild outdoors in Britain, Canada and the United States I thought I had answered most of these questions. It turned out that I was merely warming up. I had survived a disabling automobile accident but there was no dodging the next bullet as a newly disabled person, I plunged into an underclass of society. I lost my job and my chosen career path as a professional mountain and river guide and with it a huge chunk of my identity and self-esteem. The drunk driver was under insured and my medical bills quickly gobbled up my life

savings. There were no funds for a prosthesis. Being a Symes Amputee I was only 3 inches shorter on that side. So I set to work with glue, felt and some tough plastic foam and fashioned one out of a tin can. Without money for rent I became homeless, squatting in an abandoned basement and living out of dumpsters. While I was in hospital I had set myself a goal of climbing a test piece in Yosemite Valley called Outer Limits, within the next two years. When Outer Limits was first climbed it was considered one of the hardest rock climbs in the world. Ten years later standards had moved on, however the cachet of Outer Limits lived on, and in order to be considered an elite climber one had to have Outer Limits in your cadre of climbs. I was determined to show the climbing world that I had the resiliency and passion to bounce back. Now, at 1.905m (6ft 3”) I was a gaunt 73 kgs (160 lbs). If I was going to achieve my goal in the given timeline I’d have to get busy. I approached the Tom Jewel, wrestling coach at ISU and asked him if I could work out In his weight room. He looked me up and down and said “You’re going to need help. Be here Monday Wednesday Friday at 1 p.m. when we’re in the weight room.” Neither of us realized at the time, but the ISU wrestlers took me on as their project. I worked hard and as soon as I was able to add climbing stadium steps to the mix.


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Shortly after that a local blacksmith approached me. He’d read about me In the local paper and said he needed to take a cast of my residual limb because he was going to build me a prosthetic out of a sheet of titanium he’d ordered from Boeing scrap yard. Dennis Proksa spent $600 of his own money and two months of his spare time teaching himself how to weld titanium (not an easy task) and craft a prosthesis for me. Now I had something that would accept a rock-climbing shoe and a mountaineering boot. Climbing partner, ex-marine Lovejoy hitchhiked Maine Pocatello Idaho in the midst of winter. Now I had a climbing partner and a real prosthesis; I was ready to rock and roll! These are just a few of the legions of acts of kindness I was shown by my friends and the good people of Pocatello, in South East Idaho. Two years later the man with the titanium foot was looking up at an imposing 46m - 150ft scimitar slash crack in a vertical granite cliff face. I felt anything but happy and confident as I checked my rack of climbing

gear, and double checked the knot attaching my harness to my climbing rope. My mouth was dry. My fingers felt like sausages. I ruefully thought; “Surely there must be easier ways to discover where my emotional, spiritual, psychological and physical peripheries lie?” As Outer Limits squeezed my brain. The first 14m (45 ft) was solid crack climbing. Not easy but well within my abilities. After a couple of tentative moves my brain stopped tormenting me and focused on the immediate problem at hand. As I began to move up the climb exhilaration swept over me and instead of being overwhelmed by the entirety of the climb, I was taking it one move at a time... the old magic was back! All too soon I found myself at the source of all my insecurities; the crux of the climb. Seven meters, 23ft of sketchy thin rounded holds on ridiculously steep rock. I knew this part of the climb was going to be touch and go because

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when I had climbed Outer Limits with all ten toes this was the part of the climb that got my undivided attention. With an artificial foot this section would be a full grade harder than before. Whether I could scale it remained to be seen. The one thing that was troubling me was that if I came off there was a very high probability, I’d hit the ground. It’s not the falling that does the damage... it’s the sudden stop. I was making steady progress but time and again I was having trouble getting my titanium prosthesis to stay put. The hand holds were equally thin and poor. If my foot or prosthesis slipped, I’d be off. Unable to feel my prosthetic foot I had to place it on the rockface and hope that it would stay. Now it was a race against time. As I inched my way up the face I could feel the strength pouring out my fingers like water out of a faucet. I was moving too slowly. As my strength ebbed, I willed my fingers to grip the tiny rounded holds. Despite my best efforts I could feel them starting to open. Now it was a matter of seconds as my failing hands forced the next move and then the next. Two more desperate moves and I had it. The start of the exit crack. I sank my left hand into a large keyhole in the rock. Hanging off my skeletal system I was able to shake my right arm out and focus on what came next. Two more committing moves and I gained the security of the crack. At last I could transfer 90% of my weight onto my legs and one by one shake the fatigue back out of exhausted hands. I still had 80 feet (24 m) above me and from now on the rock wall lent out at 10 degrees past vertical. However the crack was a perfect size to accommodate feet and hands and crack climbing was my forte. The exhilaration of having overcome the crux and the anticipation of this amazing crack filled my heart with pure joy. I reached the tiny ledge, the size of a computer keyboard. At waistheight above the ledge, two bolts had been drilled into the rock wall and joined by a chain. I grabbed the chain clipped my snap link carabiner into it, tied off my climbing rope and, safe at last, leaned back and let the rope take the strain. I looked down at my rappel rope that snaked to the canyon floor 3 meters out from the beginning of the climb. No bigger than postage stamps the grinning faces of my friends called their congratulations up to me. This long, hard, painful journey: this was the literal manifestation of my hopes, dreams and aspirations. There was more at stake than broken bones. If I had tried and failed, it well may have broken my spirit. And now as the adrenaline receded leaving me standing in a jumble of raw jagged nerve endings at the top of the climb, I felt a strange emotion welling up through me like

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some terrible fish coming to the surface of a deep, dark pool. I knew this was the only place and time I’d be able to plumb the depths of these emotions. The fish swirled up through my body an inhabited my brain. This was no benign creature. It did not speak but in its wake left me with uncomfortable realisations that were powerful and left a lasting impression. I realised I was a self-pitying, self-absorbed, spoiled brat that needed to stop hating my new circumstance and to celebrate it. I had to shut down my inner critic because it filled my energy bag with self-loathing, and excuses. Whingeing about “why me” wouldn’t get me anywhere. I had not endured all this ambiguity, pain and aggravation to become a diminished human being. It was time to get over it. In life there are no coincidences. If this happened, it was supposed to. It was time to start figuring out why I was chosen. My final realisation was that I’m the author of my own life and that dreams are sequential and from the summit of this dream I would be able to see further and with more clarity... and that I must never give up on fulfilling my dreams. When I drove to Yosemite Valley my goal was to climb Outer Limits. As I drove my battered yellow Datsun pickup truck, back to Pocatello I was determined to repay the debt of gratitude I owed this generous community. They had paused busy lives to reach out to this foreign student in his hour of need. The head-scratcher was; I didn’t have anything tangible to offer. My first job after having my foot amputated was as a part-time shoe salesman. I was now in an apartment but still closer to the long shadow of the dumpster than mainstream society. The only thing I had to offer was my education, training, and real-world experience helping people find themselves in the wild outdoors. But I did have something else. I hadn’t read a book on the effects of disability on individuals in American society. I was the real McCoy. When I lost my job, I also lost my work permit and as a result was not eligible for any benefits. Which in retrospect turned out to be a real boon. Instead of relying on services and caregivers and developing a client mentality it was 100% up to me. As a young man I had turned to the wild outdoors and extreme sports to discover where my peripheries lay and then work to expand them. The realisations I gained rediscovering my capabilities as a newly disabled person would form the knowledge base of a programme and I would go back to the Outdoor Programme at ISU, where I had been a teaching assistant and see if they would support my proposal. On the


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16-hour journey north I fleshed out a programme that would be a “Dream Factory” for people with disabilities. it would use outdoor adventure recreation as the catalyst and a supportive peer group of both disabled and ablebodied volunteers working cooperatively to help people with disabilities transition into mainstream society. The programme would be called the Cooperative Wilderness Handicapped Outdoor Group or C.W. HOG for short. Well that was 39 years ago. The programme has been the inspiration for a number of outdoor recreation programmes for people with disabilities throughout the Inter-Mountain and Northwest United States. I have been invited to professional conferences in Britain, Canada, New Zealand, Australia and throughout the US to explain how an outdoor recreation programme for building selfesteem in people with disabilities could achieve levels of complexity and technical difficulty that were considered exceptional for able bodied practitioners. Senator Ted Kennedy invited me to Washington DC to address a Congressional subcommittee on hiring the handicapped and I was inducted into the most magnificent order of British Chivalry in Buckingham Palace by Queen Elizabeth II for contributions to mountaineering and people with disabilities. Some 20 years ago a group of five severely disabled C.W. HOG members trekked almost 50 miles into Everest Base Camp in the heart of the Himalayan Mountain range in Nepal. As the leader of my own small private expedition all the team members reached either the South Summit or the Main Summit, of Mount Everest. There were no professional guides on our team and we climbed the mountain on exactly the same terms that any serious mountaineer would attempt the mountain… on our own merits. The essence of the C.W. HOG philosophy is three-fold: 1. That life is a proving ground and the harder you are pressed the more valuable the experience will prove to be. 2. The quickest way to drive a stake through the ‘status quo’ surrounding disability in American society, is to flip the switch in able bodied people’s brains from pity to admiration. It’s impossible to pity people you admire. And 3. To remember that the American dream is for all Americans and to never ever, ever give up on our dreams and aspirations. And no, this has not spoiled or sullied these adventure sports for me... disability has for the first time brought them into razor sharp focus.

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SPORTFISI@: You were the first and so far the only handicapped person to conquer Mount Everest... Well, let me rephrase that question slightly. I was the first mountaineer with a disability to climb Mount Everest and, to my knowledge, I’m still the only mountaineer with a disability to have climbed Mount Everest on the same terms that any elite mountaineer would climb that mountain. In other words; to have not bought a spot on a commercial expedition and be guided up the mountain by professional mountaineers. In the eyes of mountaineers, people that buy a ticket and are guided up the mountain are not mountaineers; they are extreme tourists. The difference between the two cannot be overstated. It’s the difference between buying a ticket to fly to Kathmandu and piloting the jet passenger liner to Nepal. In Ernest Hemingway’s day, big game hunting was the thing. It sounds dangerous and exciting but in fact everything was laid on. The ‘tusker’ was located from a light aircraft and its position radioed to a ground crew that drove within a short distance of the herd and set up a comfortable camp. The Big Game Hunter would be driven out to camp and after a gourmet meal, a good night’s sleep in a comfortable bed, and a hearty breakfast he would be driven out to the herd. The guide would stand slightly to one side and behind the client who is told not to pull until instructed. Predictably the bull elephant charged and at the designated moment two shots fired simultaneously, unless the client froze and couldn’t pull the trigger. No matter what the outcome the killing shot was always made by the hunting guide. After the triumphant photo shoot by a professional photographer the client was returned to the camp for a celebratory bottle of champagne while the native bearers hacked out the tusks for the boardroom display and sawed off the feet to be fashioned into waste-paper baskets. After it was realized that Africa was running out of trophysized male elephants to shoot, the practice was deemed no longer politically correct. Fast forward 40 years to the 1990s and Everest became the new trophy. Now a photograph of the intrepid mountaineer on the summit of Mount Everest is just the ticket. The venue may have changed but the objective is still the same... Our fearless leader immortalised for all to admire. Our extreme tourists are no more interested in paying their dues and achieving mastery in the skills, techniques and knowledge base that defines the sport than was the Great White Hunter of the 1950’s. They’ve traded a safari


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suit for a down suit and an elephant gun for an ice axe. They want the experience to be as painless and easy as possible. As a result they are pampered with heated lounges, comfortable chairs, cocktails and gourmet food, video games and movies. The only decision that isn’t made for them, is the same as it’s always been; how many squares of toilet paper to use when going to the bathroom. When mountaineers use oxygen they breathe half a liter a minute. Just enough to ward off frostbite in their extremities but not enough to make the journey seem any less harrowing. Guided tourists consume 12 times that amount, at 6 liters of oxygen a minute. At 8850m 29,035ft they are standing on the highest point on planet Earth and breathing the same amount of oxygen that a person shopping for groceries breaths in a supermarket in Flagstaff, Arizona. Unfortunately, most people do not understand the difference between the Mountaineer and the Tourist and believe that being a client guided up the mountain in an endless crocodile is the only way to climb Mount Everest. SPORTFISI@: How can you manage such difficult routes with having no feeling from the ground in that missing right foot? Climbing with a prosthesis, because of the lack of feeling, becomes a supreme exercise of trust. One of the mistakes I made right out of the chute was to try and climb the way I had as an able-bodied climber. When this didn’t work, I had to use trial and error and figure it out. The whole point of climbing is to test oneself physically, psychologically and intellectually. It’s a pretty extreme form of problem solving. The trick is to use your skill and judgment so that you can pursue your sport safely. Because climbing is such a threatening activity it doesn’t take very much imagination to understand the dangers involved. Understanding the characteristics of the rock, mountain weather forecasting, making realistic assessments about you and your climbing partner’s abilities and knowing how to use your equipment and understanding its limitations, all help to keep you alive. The best rationale for staying alive is understanding that the mountain will ‘always be there... the trick is to make sure that you will also be there!

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all of them is regarded as a mountaineering challenge. I have climbed them all except for Mt. Vinson in Antarctica. but Vinson is a very expensive project and the summit is 1000 feet lower than Everest Basecamp. So, I have to believe it’s within my capabilities. The question I am asking myself is: Do you want to climb it for the record books, or do you want to climb it for yourself? I would love climb it because Antarctica is such a special place... but I can think of tons of things I would rather throw forty thousand dollars at. So if any of your readers would like to sponsor me I would love to hear from them! SPORTFISI@: Who is inspiring you to get going? Well of course Sir Edmund Hillary is one of my heroes. I know his son Peter well and have met his dad on several occasions. Strangely enough we never discussed Mount Everest. The last time we met, we had breakfast together and spent the entire time chatting about rugby. As I mentioned the good people of Pocatello and Idaho State University were amazing sources of inspiration, as was my former climbing partner David Lovejoy. It was their generosity and kindness that made me want to do something in return for this Southeast Idaho community. The Cooperative Wilderness Handicapped Outdoor Group (C.W.HOG) is very definitely the most significant achievement of my life. Their gift to me became my gift to them. The sense of belonging I got from living and working in this community inspired me to become an American citizen, to marry and start a family. SPORTFISI@: How do you exercise for all this? Do you have a trainer, and/or a plan? I have two daughters who both love to spend time in the wild outdoors and I delight in hiking, camping, climbing, kayaking, river rafting and working out with them. When I’m training for a specific climb I exercise as close as possible to the activity that I am training for. If I know there are going to be a lot of fixed lines on a mountain, I set up steep and difficult fix lines on a local cliff and practice with both hands until I can ascend the ropes quickly and efficiently without tiring... I also do endurance training like mountain biking, hiking on steep ground off trail with a heavy pack, and circuit and strength training in the gym.

SPORTFISI@: Please tell us a bit more about your “seven summits project” – how did this start?

SPORTFISI@: Are you still climbing?

The Seven Summits is the highest mountain on of each of the world’s seven continents. Climbing to the summit of

Yes, I still enjoy rock climbing and desert mountaineering – but it’s pretty mellow these days. I enjoy the company


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of the people I’m with and the natural environment as much as I do with the physical activity of climbing. More than anything I enjoy taking other people into places of incredible natural beauty and turning them on to the wild outdoors in a safe and responsible manner. SPORTFISI@: Do you still suffer any pains? Well, my attitude is “If it doesn’t hurt, you haven’t done enough” In other words, aches and pains are my reward for leading a full and hearty life. I don’t take any supplements but I pay attention to what I eat and stick pretty closely to an anti-inflammatory diet. I drink a lot of black and green tea, and a glass of red wine a day. I use turmeric, black pepper, ginger, garlic, olive oil, raw nuts, seeds, berries, beans, fruit and vegetables. I eat hard cheese and plain yogurt, and I use a small amount of fish, eggs and animal protein in my diet and that’s about it.

Photo: Tom Whittaker Collection

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SPORTFISI@: What parts of your body are most valuable for you climbing high peaks? Lungs and legs are pretty important but without the desire and the attitude you won’t achieve anything in mountaineering. The ultimate high-altitude climbing machine would have the legs of an ostrich, the lungs of a yack and the brain of a codfish! My advice is; think for yourself and follow the beat of your own drum. As long as you are not a slave to convention and dare to be different your contribution will probably be more satisfying for you and more inspiring to others. The worst sin I can imagine is squandering a life by not living it to the full.

Photo: Bruce Bistline


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Swiss Climbing Interview: Patrizia Zanetti

Fotos: David Schweizer

HANSPETER SIGRIST IST CHEF LEISTUNGSSPORT VON SWISS CLIMBING. FÃœR SPORTFISI@ STEHT ER REDE UND ANTWORT ZUR SOMMEROLYMPIADE IM KOMMENDEN JAHR UND DEN HAUPTAUFGABEN DES VERBANDES.


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SPORTFISI@: Bei den Olympischen Spielen 2020 in Japan wird Sportklettern erstmals mit je einem Wettbewerb für Frauen und einem für Männer ausgetragen. Dabei handelt es sich um eine Kombination aus SpeedKlettern, Bouldern und Lead-Klettern. Was bedeutet es für Sie, dass Sportklettern nun zu den olympischen Disziplinen gehört? Dass das Sportklettern nun zur olympischen Sportart wurde, ist natürlich eine ganz grosse Geschichte. Lange hat man darauf hingearbeitet und nun ist der Traum Realität geworden. Und diese Reise wird mit Sicherheit auch über Tokyo hinaus weitergehen. SPORTFISI@: Was halten Sie davon, dass man diese drei Disziplinen kombinieren wird? Im damaligen Bewerbungsprozess war es ein rein strategischer Entscheid, auf eine Kombinationswertung für das Sportklettern zu setzen. Da klar war, dass nur ein Medaillensatz zur Diskussion stand, wollte man nicht eine Disziplin opfern und ist deshalb zu diesem Kompromiss gelangt. Dies wurde zu Beginn kontrovers diskutiert, heute haben sich die Top-Athletinnen und -Athleten aber darauf eingestellt. Und die ersten Wettkämpfe im olympischen Format haben gezeigt, dass die weltbesten Akteure auch in dieser Kombination ganz vorne dabei sind. SPORTFISI@: Wo stufen Sie die Schweizer Athleten im internationalen Vergleich ein? Seit Beginn der Wettkämpfe im Sportklettern hatten wir stets TopAthletinnen und Top-Athleten, welche unsere Sportart auch bekannt machten und machen. Angefangen bei Susi Good aus der Ostschweiz, die zwei Mal Weltmeisterin wurde, bis zu Petra Klingler, die vor drei Jahren in Paris den

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Weltmeistertitel im Bouldern gewann. Letztere hat sich im August 2019 auch bereits bei der ersten sich bietenden Gelegenheit für die Olympischen Spiele im nächsten Jahr in Tokyo qualifiziert. Damit wird die Schweiz in dieser neuen Sportart mit Sicherheit auch vertreten sein. Bei den Herren macht vor allem Sascha Lehmann zurzeit grosse Fortschritte. Er gewann in diesem Sommer im Schweizerischen Villars seinen ersten Weltcup und versucht sich im November für die Olympischen Spiele zu qualifizieren. Seine Chancen sind durchaus intakt. Generell werden wir im internationalen Vergleich aber immer eine relativ schmale Spitze haben, und somit müssen wir mit unseren Top-Leuten sorgfältig umgehen. SPORTFISI@: Swiss Olympic beteiligt sich bei den olympischen Sportarten mit speziellen Beiträgen, um eine erfolgreiche Teilnahme an den Olympischen Spielen zu fördern. Wie und wo werden Sie diese einsetzen? Die Gelder, die wir von Swiss Olympic bekommen, sind zweckgebunden und so setzen wir sie auch ein. Ein grosser Teil ist für die Anstellung der Trainer bestimmt. Eine sehr sinnvolle Investition. Weiter gibt es auch immer wieder Möglichkeiten, spezielle Projekte zu lancieren, die dann ebenfalls unterstützt werden. SPORTFISI@: Wie wird sich Sportklettern Ihrer Meinung nach wandeln, jetzt da es erstmals olympisch ist? Das ist eine der meistgestellten Fragen und ich kann dazu nur Vermutungen anstellen. Wir haben aber festgestellt, dass wir die Sportart an sich nicht mehr ständig erklären müssen, seit sie olympisch ist. Das hat vieles vereinfacht. Gleichzeitig hat die Präsenz in den Medien stark zugenommen. Damit ist die Aufmerksamkeit für diese Sportart natürlich auf allen Ebenen grösser geworden. Insgesamt gehe ich aber

davon aus, dass sich die Sportart nicht allzu sehr verändern wird. SPORTFISI@: Was unterscheidet einen Leistungskletterer, vielleicht sogar auf olympischem Niveau, von einem Amateurkletterer? Eine Top-Athletin oder ein Top-Athlet auf olympischem Niveau trainiert professionell und muss entsprechend gut organisiert und strukturiert sein. Neben dem grossen Trainingsaufwand darf die Erholung nicht zu kurz kommen und letztendlich steht die Gesundheit immer im Zentrum. Eine Karriere muss sorgfältig und langfristig aufgebaut werden und alle Puzzleteile müssen am Schluss zusammen passen. Olympia-Athleten trainieren in einer Teamkonstellation mit Trainern, Physiotherapeuten, Sportpsychologen, Ernährungsberatern, Sportwissenschaftlern, Medienverantwortlichen und so weiter. Das muss alles koordiniert werden und jeder leistet seinen Beitrag. Ein Amateurkletterer kann von so einem Leistungspaket nur träumen, letztendlich betreibt er aber dieselbe Sportart mit derselben Leidenschaft. SPORTFISI@: Welchen körperlichen Anforderungen muss ein Kletterer genügen, um an der Spitze mitzumachen? Die Anforderungen an die Physis sind sehr hoch und es muss der gesamte Körper miteinbezogen werden. Früher wurden vorwiegend der Oberkörper und die Arme trainiert. Heute übernehmen die Beine oft dieselbe Funktion wie die Arme und müssen entsprechend in allen Kraftbereichen trainiert werden. Pressen, Drücken, Stossen, Ziehen in allen Variationen zählt zum Alltag. Und um eine Verbindung zwischen den Beinen und den Armen sicherzustellen, braucht es eine sehr gut trainierte Rumpfmuskulatur. Ist diese nicht stark genug, kann die Körperspannung nicht aufrechterhalten werden und es


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kommt unweigerlich zum Sturz in der Kletterroute oder im vorgegebenen Boulderproblem. SPORTFISI@: Wie sieht Ihre Jugendförderung aus, und wo und wie betreiben Sie Ihre ScoutingAktivitäten? Der Schweizer Alpen-Club SAC arbeitet im Bereich Swiss Climbing im Sportklettern mit zwölf Regionalzentren zusammen. Diese sind in einem Leistungsvertrag eingebunden und arbeiten ihrerseits mit den zahlreichen Kletterhallen zusammen. Über die Kletterhallen kommen heute sehr viele Kinder (mit einem sehr hohen Mädchen-Anteil), aber auch Jugendliche zum Klettern. Nach ersten Kletterkursen werden

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Trainingskurse angeboten, dann führen Sichtungstrainings für «kleine Talente» allenfalls zu einer nächsten Stufe. Letztendlich ist es aber auch in diesem Punkt entscheidend, dass dieses Nachwuchskonzept auch wirklich funktioniert und alle Beteiligten ihren Beitrag leisten. Kinder beginnen heute oft schon mit fünf Jahren zu klettern und wenn alles passt, gehören sie nach zwanzig Jahre vielleicht sogar zur Weltspitze und nehmen allenfalls gar an Olympischen Spielen teil. SPORTFISI@: Wie kann es der Klettersport schaffen, an Popularität und Publikum zu gewinnen und vielleicht sogar den Skifahrern, Snowboardern oder Freeridern Konkurrenz zu machen? In Punkto Ausrüstung zum Beispiel ist Klettern

vergleichbar zu Skifahren und Snowboarden – und guter Fels ist in der Schweiz auch nicht Mangelware... Der Klettersport ist in der Schweiz sehr präsent – nicht zuletzt wegen der vielen schönen Klettergebieten. Die Schweiz ist eine populäre Kletterdestination. Daher sind sowohl der Tourismus als auch die Sportartikelbranche stark involviert. Die Dimensionen sind durchaus mit den angesprochenen Wintersportarten vergleichbar. Die Kletterausrüstung ist im Vergleich zu einer Skiausrüstung aber eher günstig. Der Leistungssport ist die Spitze dieser Pyramide und es gilt immer wieder die Verbindung zur Basis sicherzustellen. Athletinnen wie aktuell Petra Klingler sind die perfekten Botschafter dafür.


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SPORTMED-CORNER interview: Patrizia Zanetti Bilder: Quellen im Text angegeben

Foto: Christian Schlegel

CHRISTIAN SCHLEGEL (58) IST SEIT 14 JAHREN LEITER DES SWISS OLYMPIC MEDICAL CENTER IN BAD RAGAZ (GR), NEBENBEI FUNGIERT ER ALS TEAMARZT FÜR SWISS CLIMBING SOWIE FÜR VERSCHIEDENE NATIONALE UND INTERNATIONALE SPORTMANNSCHAFTEN. HIERZU ZÄHLEN DAS SCHWEIZER MÄNNERTEAM IM SKI ALPIN. BIS 2014 WAR SCHLEGEL ALS CHIEF MEDICAL OFFICER FÜR SWISS OLYMPIC IM EINSATZ. INSGESAMT HAT ER VIER OLYMPISCHE WINTERSPIELE ÄRZTLICH BETREUT, SEIN LETZTER EINSATZ BEI DEN SPIELEN WAR IM RUSSISCHEN SOTSCHI (14).


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Foto: Christian Schlegel

SPORTFISI@: Sie sind Teamarzt von Swiss Climbing. Sportklettern wird zum ersten Mal olympisch im nächsten Jahr. Was bedeutet dies für Sie? Hierdurch wird sicherlich der Stellenwert der Sportart erhöht. Je höher eine Sportart eingestuft ist, v.a. wenn sie olympisch ist werden die finanziellen Beiträge vom Bund, bzw. von Swiss Olympic erhöht. Diese können für Trainer, Trainingslager, sportmedizinische Betreuungsaufgaben usw. eingesetzt werden. SPORTFISI@: Was ist Ihre Rolle an den Olympischen Spielen nächstes Jahr? Ich werde v.a. in den Vorbereitungen auf die Spiele Einsätze haben. Für die Spiele selbst werde ich nicht nach Japan reisen. Im besten Fall kann die Schweiz zwei Athleten schicken und die werden durch den anwesenden Arzt medizinisch abgedeckt. Ich war insgesamt bereits viermal an Olympischen Spielen als CMO mit dabei und werde mich somit hier nicht aufdrängen wollen. SPORTFISI@: Wie steht die Schweiz im internationalen Vergleich da, wenn es um Erfolgsaussichten der Schweizer geht?

Hierzu äussere ich mich als Mediziner nicht gerne, dazu müssen Sie den Trainer fragen. (lacht) Aber es wird sicher schwierig. Weltweit dürfen nur wenige Athleten starten. Somit ist es schwierig in dieses Kontingent, von ich glaube 20 Athleten zu gelangen. Der Wettkampf wird eine Kombination aus Bouldern, Speed und Lead sein. Man muss also in allen drei Disziplinen top sein, um überhaupt Chancen für eine Teilnahme zu haben. SPORTFISI@: Mit welchen körperlichen Herausforderungen haben die Swiss Climbing Athleten zu kämpfen? Hauptsächlich die Fingergelenke und die Schultern sind starken Belastungen ausgesetzt. Die Fingerkraft ist beim Sportklettern entscheidend. Zudem hat in den letzten Jahren die Sprungkraft mehr und mehr an Bedeutung zugenommen. Aus den unmöglichsten Positionen müssen die Athleten Sprünge an der Wand ausführen. Somit spielt die Sprungkraft der Beine eine wichtige Rolle. Speziell in den Disziplinen Bouldern, Lead und Speed ist diese enorm wichtig. SPORTFISI@: Sie haben eine Studie zu Fingergelenksverletzungen bei jungen Profikletterern


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veröffentlicht. Insgesamt 29 Athleten im Alter von 10- bis 17-jährigen Eliteathleten haben teilgenommen. Davon haben 21 angegeben, dass sie aktuell unter Schmerzen in den Fingern (PIP-/ DIP-Gelenke) leiden. Klinisch konnte man in den schmerzhaften Gelenken Schwellungen, radio-ulnare Laxität und/ oder Extensionsdefizite feststellen. Die Ergebnisse ergaben, dass allenfalls vorangegangene Verletzungen der Epiphysenfuge und Überbelastungen Schmerzen begünstigen können. Wie können Ihrer Meinung nach Schmerzen in den Fingergelenken vorgebeugt werden? Diese Studie ist schon ewig her. (lacht) Die Kraft in den Fingergelenken und in der Unterarmmuskulatur ist ausschlaggebend. Ich empfehle den Athleten in erster Linie selbst viel sportartspezifisch zu trainieren. Zudem gibt es hierfür viele entsprechende Sportgeräte, so zum Beispiel der Kletterbalken oder das Campus Board. Das Campusboard ist ein kurzes Wandstück (s. Bild unten) mit horizontal angebrachten Leisten, wo die Sportler dynamisch und mit hohen Geschwindigkeiten hoch und runter springen. Mit diesen Geräten kann sehr spezifisch und hochintensiv trainiert werden. SPORTFISI@: Werden Profikletterer im Alter höchstwahrscheinlich unter Arthrose in den Fingergelenken leiden? Nicht unbedingt. Ich beobachte, dass es sehr viele Menschen gibt, die in ihrem Leben ihre Hände nicht speziell stark belasten haben und im Alter plötzlich unter Fingerpolyarthrose leiden. Vieles scheint familiär,

Trainings am Kletterbalken: https://www.trainingsworld.com/sportarten/klettern/ griffboard-griffkraft-griffbalken-kletterbalken-2641453

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genetisch bedingt zu sein. Andererseits gibt es Kletterer, die 40 Jahre intensiv geklettert haben und nie unter Arthrose in den Fingergelenken leiden. Ich würde aber das Klettern definitiv als Risikofaktor bezeichnen. SPORTFISI@: Wenn ja, Behandlungsmöglichkeiten gibt es?

welche

Die Diagnostik der Fingergelenksarthrose ist generell nicht so einfach, man muss diese immer kritisch beobachten. Hat ein Kletterer beispielsweise Osteophyten dann kann man nicht in jedem Fall von einer Arthrose sprechen. Diese können einfach auch nur ein Zeichen der hohen Belastung sein. Man muss neben dem bildgebenden Befund auch die Beschwerden, das Bewegungsverhalten und eventuelle Schwellungen miteinbeziehen. Sollte es sich dann um eine «echte» Arthrose handeln, dann wird in erster Linie die Belastung angepasst. Der Athlet kann die Griffe möglichst nur noch «hängend» also nicht in aufgestellter Fingerposition halten. Hierbei sind die Beugewinkel der DIP- und PIP-Gelenke deutlich unter 90°. Bei aufgestellten Fingern hat man im Extremfall eine Hyperextension im DIP- und eine starke Flexion im PIP- Gelenk. Hierbei entstehen hohe Scher- und Druckkräfte in den Gelenken. Klettert man nur noch in der hängenden Position kann man die Fingergelenke schon deutlich entlasten, ebenfalls in dem man die Route anpasst. In zweiter Linie brauchen die Gelenke immer Bewegung und ein gutes Kräftigungstraining mit beispielsweise Knetmassen oder dem «Turntillburn». An dieser rotierenden Stange hängend, kann man die Finger kontrolliert ein-und ausrollen. Bei dieser idealen Trainingsmethode werden die Finger nicht aufgestellt, sie werden nur auf Zug belastet. In dritter Linie kommen chondroprotektive Massnahmen peroral mit Chondroitinsulfaten, Glukosaminsulfaten und Kollagenen zum Einsatz, falls diese Massnahmen ungenügend sind, muss man zu Injektionen ins Gelenk greifen. Hier empfehle ich - wenn überhaupt, dann nur mit Hyaluronsäure oder mit Eigenblut. Kortison soll möglichst vermieden werden, ausser das Gelenk ist stark entzündlich verändert. Leider wird von diesen Massnahmen nur das Kortison von den Krankenkassen übernommen. Kortison hat bekannterweise auf die Gewebe einen katabolen Effekt, es fördert den Abbau der Knorpelsubstanz und vom kollagenen Gewebe, also beispielsweise vom Sehnengewebe und von Bandstrukturen .


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SPORTFISI@: Wie steht es um Überlastungsbeschwerden der grossen Gelenke (beispielsweise der Hüfte), welche oft am Rande der Bewegungsmöglichkeiten beansprucht werden? Hüftproblematiken sehen wir nicht so viel. Jedoch treffen wir immer mal wieder auf Knieverletzungen – maximale Beugungen kombiniert mit Rotationen unter Druck im Gelenk führen zu akuten Verletzungen an den Menisci. Verletzungen an der Schulter - der Rotatorenmanschette, Bursitiden, Labrumläsionen und oder Instabilitäten treten ebenfalls gehäuft auf.

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Schon eher die chronischen Überlastungen. Gesehen am Gesamtklientel machen die Sportkletterverletzungen einen kleinen Teil aus. Meine Patienten sind vor allem Skifahrer, Kunstturner; dies hängt selbstverständlich mit der Menge der Athleten zusammen. Beim Sportklettern ist die Verletzungsgefahr generell relativ harmlos. SPORTFISI@: Und zu guter Letzt, welcher Routenschwierigkeitsgrad schaffen Sie beim Klettern? Ich schaffe maximal 7a, was für mein Alter nicht einmal so schlecht ist. (lacht) Bin aber regelmässig am Trainieren.

SPORTFISI@: Wie häufig sehen Sie Kletterverletzungen in Ihrem Alltag in Bad Ragaz? Sind diese eher chronischer oder akuter Ursache?

Training mit dem Campus Board:

Turntillburn:

https://rockandice.com/rock-climbing-training/campusboard-training/

https://www.youtube.com/watch?v=Dl0zoNldXQk


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BJSM-CORNER

Texte: Mario Bizzini Images: Mario Bizzini

PASSEND ZUM THEMA DER AKTUELLEN AUSGABE SIND IN DIESEM BEREICH DES SPORTFISI@ LINKS ZU INTERESSANTEN UND FREI ZUGÄNGLICHEN FORSCHUNGSARTIKELN ZUM THEMA „KLETTERN/CLIMBING“ AUFGEFÜHRT

Das Wettkampfsportklettern besteht aus drei Hauptdisziplinen: Routen-Klettern, Bouldering und wenn deutsch, dann Geschwindigkeitsklettern (lead climbing, bouldering and speed climbing). Klettern wurde zum ersten Mal als aufstrebender Sport zu den Tokyo 2020 Olympischen Spielen eingeladen! Die Internationale Federation des Sportkletterns (IFSC; https://www. ifsc-climbing.org/) erklärt derzeit, dass 25 Millionen Menschen aller Altersgruppen regelmäßig in Einrichtungen klettern. Während des letzten Jahrzehntes (2001-2012), globale Zahlen von beiden Kletterer und Kletteranlagen haben um ca. 50% zugenommen.

Kollegen. Die Ergebnisse der vorliegenden Studie zeigen, dass das Ausmaß der Überlastungsprobleme bei Klettern hoch ist und dass gezieltere Strategien/ Trainingsprogramme zur Prävention von Verletzungen bei Klettern notwendig sind. Präventions- und Rehabilitationsübungen sind u.a. auf der „GET SET – Train Smarter“ App (vom IOC unterstützt) zu finden: Link: https://itunes.apple.com/no/app/get-set-train-smarter/ id894609112?mt=8 References:

Da Klettern eine relativ «neue» Sportart ist, sind bis heute wenige wissenschaftliche Artikeln (verglichen mit anderen Sportarten) zu sportmedizinischen/sport-physiotherapeutischen Themen wie Verletzungen vorhanden. Die Norwegerin Gudmund Grønhaug (Department of Physical Medicine and Rehabilitation, Østfold Hospital Trust, Grålum, Norway) hat in den letzten Jahren 4 interessante Publikationen (free access) zum Thema «Climbing» im BMJ Open Sport Exerc Med (dieses Journal gehört zum BMJ-BJSM Verlag) veröffentlicht. Die Ergebnisse der 2018 Studie (Link unten) deuten darauf hin, dass Überlastungsprobleme an Fingern, Ellbogen und Schultern ca. 80% aller Verletzungsfälle bei Klettern ausmachen. Diese anderen Resultate sind von Bedeutung: a) weniger erfahrene Kletterer erleiden mehr chronische Verletzungen als Elitekletterer, b) männliche Outdoor-Kletterer sind am anfälligsten für chronische Verletzungen, c) Verletzungen des Fußes/Knöchels und des Handgelenks sind deutlich häufiger bei den Kletterinnen als bei den männlichen

No pain no gain: a survey of use of healthcare and reasons not to seek healthcare by Norwegian climbers with chronic injuries. Grønhaug G, Saeterbakken A. BMJ Open Sport Exerc Med. 2019 May 9;5(1): e000513. doi: 10.1136/bmjsem-2019-000513. eCollection 2019. PMID: 31191970 Free PMC Article Lean and mean? Associations of level of performance, chronic injuries and BMI in sport climbing. Grønhaug G. BMJ Open Sport Exerc Med. 2019 Jan 3;5(1):e000437. doi: 10.1136/ bmjsem-2018-000437. eCollection 2019. PMID: 30687516 Free PMC Article Self-reported chronic injuries in climbing: who gets injured when? Grønhaug G. BMJ Open Sport Exerc Med. 2018 Jul 17;4(1): e000406. doi: 10.1136/bmjsem-2018-000406. eCollection 2018. PMID: 30057779 Free PMC Article


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First overview on chronic injuries in sport climbing: proposal for a change in reporting of injuries in climbing. Grønhaug G, Norberg M. BMJ Open Sport Exerc Med. 2016 Mar 3;2(1):e000083. eCollection 2016. Erratum in: BMJ Open Sport Exerc Med. 2016 Mar 14;2(1):e000083corr1. PMID: 27900162 Free PMC Article

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Auf der Website des BJSM findet man neben zahlreichen Fachartikeln (ein Teil davon ist frei zugänglich) auch blogs, podcasts und vieles mehr. Der gesamte Inhalt der Website ist über die offizielle BJSMAPP abrufbar. Über Updates und Neuigkeiten kann man sich bequem via Twitter (über 65.000 followers) informieren lassen.

Das British Journal of Sports Medicine (BJSM) ist in den letzten Jahren, unter der Leitung von Chief Editor Karim Khan, zur einer der renommiertesten wissenschaftlichen Zeitschriften im Bereich Sportmedizin und Sportphysiotherapie geworden. Die Mitglieder von 26 internationalen Sportmedizin- und Sportphysiotherapie- Gesellschaften und Verbänden profitieren vom kostenlosen Zugang zur Website des BJSM – und somit auch die SVSP-Mitglieder! Der SVSP und das BJSM haben seit 9 Jahren einen Partnerschaftsvertrag und arbeiten im Rahmen zahlreicher Kooperationen zusammen (u.a. beim Weltkongress „Return to Play 2015“ in Bern).

BJSM web: http://bjsm.bmj.com/ BJSM twitter: @BJSM_BMJ BJSM APP: https://itunes.apple.com/us/app/bjsm/id943071687?mt=8

KLETTERN IST KOORDINATION!

wie man richtig darauf trainiert, siehst du an unserem Stand

sensopro.swiss


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SPECIAL FOR SPORTFISI@: LE RETOUR AU SPORT APRÈS UNE BLESSURE: QUAND LE MENTAL PREND LE DESSUS MÉLANIE HINDI, PSYCHOLOGUE FSP, PRÉPARATRICE MENTALE ET MEMBRE DE LA SASP (ASSOCIATION SUISSE DES PSYCHOLOGUES DU SPORT), WWW.MELANIEHINDI.COM

Résumé Lors d’une blessure, les variables physiologiques ne peuvent pas expliquer à elles seules le retour effectif ou non au sport. Il est indispensable de prendre également en compte les variables psychologiques et plus précisément la réponse psychologique associée au retour sport (psychological readiness to return to sport) pour prédire et décider – de manière interdisciplinaire - de la reprise ou non de l’activité sportive.

Quelles sont les variables permettant de prédire un retour au sport? Quelques précisions terminologiques tout d’abord: lorsque l’on parle de «retour au sport», il est entendu, selon le consensus de Berne (Ardern et al., 2016), un retour à l’activité sportive pratiquée avant la blessure, mais l’athlète ne performe pas à son niveau de performance souhaité (Fig.1 -BJSM).

Cette composante est évaluable à l’aide de questionnaires validés scientifiquement et le thérapeute peut influer positivement sur celle-ci à l’aide de techniques telles que l’éducation thérapeutique, la fixation d’objectifs ou l’exposition progressive. Finalement, la nécessité du retour au sport est remise en question, au profit de la santé, du bien-être et de la qualité de vie de l’individu. Comme nous le savons tous, la blessure est une conséquence fréquente du fait de pratiquer une activité sportive, que ce soit à un niveau amateur ou élite. Chaque année en Suisse, plus de 410’000 personnes se blessent en raison de la pratique d’un sport, le ski alpin et le football tenant le haut du tableau en matière de blessures moyennement graves (séjour hospitalier compris entre 1 et 6 jours) et graves (séjour hospitalier de 7 jours et plus), et ce depuis de nombreuses années (BPA, 2018). Ces blessures s’accompagnent alors fréquemment d’un arrêt de la pratique sportive, d’une durée plus ou moins longue selon la gravité de ces dernières.

Pour certaines blessures, la littérature est claire sur le fait que ce sont des variables de type physiologiques qui déterminent si un athlète va reprendre sa pratique sportive ou non, comme pour les blessures de la hanche et de l’aine, pour lesquelles plus de 85% des athlètes retournent à leur pratique sportive. La force des adducteurs de hanche étant le facteur le plus prédicteur d’un retour au sport. Pour les blessures aux ischo-jambiers, bien que près de l’ensemble des athlètes retournent à la pratique sportive, il n’existe pas de consensus concernant les facteurs prédicteurs en termes de temps pour un RTS. Concernant les blessures à l’épaule, il n’existe que peu d’études sur la prévalence d’un retour au sport et les facteurs prédicteurs semblent rester inconnus pour le moment (Ardern, 2016). Si l’on s’en tient à ces types de blessures, il semblerait donc qu’il «suffise» de travailler de manière spécifique sur ces


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variables physiques et réaliser certaines mesures objectives afin de prédire si l’athlète va effectivement retourner à son sport de prédilection ou non.

rééducation quel est le temps qu’ils estiment pour leur retour au sport, plus le temps indiqué est long, moins grandes sont les chances d’un retour réel sur le terrain (Ardern et al., 2013).

Les variables «objectives» n’expliquent pas tout

De plus, dans le cas de blessures au genou, il semblerait que ce soit l’évaluation subjective du genou (perception subjective des symptômes et des fonctions du genou) qui explique la plus grande variance de cette réponse psychologique (Webster et al., 2018). Le retour au sport est donc extrêmement dépendant du ressenti subjectif, du regard que l’individu porte sur sa situation et de sa confiance en ses propres capacités dans l’avenir.

Pour le genou, notamment lors d’une rupture LCA (qui est la lésion ligamentaire la plus fréquente et la plus étudiée concernant le retour au sport) la littérature nous informe que malgré 90% des opérations qui sont considérées comme une réussite, seuls environ 81% des athlètes retournent à une forme de sport, 65% retrouvent leur niveau pré-opératoire et seulement 55% des athlètes ayant subi une chirurgie retournent à la compétition à 1 an post-opératoire (Ardern, 2014). La propension physique et les variables individuelles (telles qu’être un homme, être jeune ou jouer à un niveau élite par exemple) ne suffisent donc pas pour prédire une reprise du sport. Pour cette lésion, la variable la plus prédictive à 4, 6 et 12 mois post-opératoire d’un retour au sport à 12 mois est la «réponse psychologique positive», qui inclut des variables de motivation, de confiance et une faible peur de se re-blesser (Ardern et al., 2011; 2012; 2014). En ce qui concerne le tendon d’Achille, pour une tendinopathie d’Achille, 55 à 90% de athlètes retournent à leur sport après 1 an de traitement. Après une rupture, la fourchette est plus large et se situe entre 29 et 87% selon les études. A nouveau, la littérature nous indique ici (du moins en cas de rupture du tendon) que c’est la peur de se re-blesser qui affecte la décision d’un retour au sport, surtout si la reprise concerne la discipline dans laquelle la blessure est survenue (Ardern et al., 2016). La peur de se re-blesser et l’évaluation subjective de ses propres capacités Cette peur de se-reblesser est problématique car elle entrave la participation sportive (voire l’adhésion au traitement) et retarde, voire compromet le retour au sport. La peur de se re-blesser est d’ailleurs souvent citée comme le facteur n°1 de non-retour au sport lorsque l’on demande aux athlètes les raisons de leur décision (Podlog, 2005; Ardern, 2012; Hsu, 2016).

Cette peur de se re-blesser semble être reliée, de manière plus générale, au jugement que l’athlète porte sur sa propre capacité de guérison, ce qui va déterminer en grande partie sa décision d’un retour ou non au sport. En effet, lorsque l’on demande aux athlètes au début de leur

D’un point de vue très pragmatique, lorsque cette réponse psychologique est basse, cela engendre de l’anxiété qui se traduit par de la tension physique et une attention qui ne se focalise pas (ou plus) sur les éléments pertinents pour l’action. Les informations neuro-musculaires sont envoyées de manière anarchique et le risque de re-blessure réel augmente. McPherson et al. (2019), dans leur récente étude sur la récidive (LCA), démontrent d’ailleurs que les personnes qui connaissent un second épisode de blessure obtiennent, à 12 mois post-opératoire (lors de leur première blessure), des scores de réponse psychologique associée au retour au sport significativement plus bas que ceux qui ne se sont pas re-blessés et cette corrélation serait d’autant plus importante chez les jeunes patients. Les champs d’action en tant que professionnel de la santé Il s’avère donc primordial, en tant que professionnel de la santé, de prendre en compte et de travailler sur ces composantes psychologiques afin que l’athlète puisse poursuivre une activité sportive, voire réinvestir son sport de prédilection si tels sont son envie et son objectif. En guise d’évaluation, votre sens clinique est évidemment votre outil privilégié, mais des tests validés scientifiquement existent afin de vous assister et confirmer vos hypothèses. De manière générale, vous pouvez utiliser: - Le Injury-Psychological Readiness to Return to Sport Scale (I-PRRS) (Glazer, 2009) - Le Re-Injury Anxiety Inventory (RIAI) (Walker, 2010), qui permet de distinguer l’anxiété de re-blessure en cours de réhabilitation ou lors de la reprise du sport (entraînement ou compétition) - Le Tempa Scale of Kinesiophobia (TSK) (French et al, 2007), qui mesure la peur du mouvement ou de la re-blessure dans


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Fig.2 StARRT (Strategic Assessment of Risk and Risk Tolerance) framework for return to play decisions. les douleurs chroniques. Cette échelle existe en plusieurs langues, notamment en version française (French et al. 2002) et allemande (Rusu et al, 2014). De manière plus spécifique, vous pouvez utiliser: •

Pour le LCA, le ACL-Return to Sport after Injury (ACL-RSI) (Webster et al., 2008). Cette échelle a été validée en plusieurs langues, notamment en version française (Bohu et al., 2015) et en version allemande (Müller et al., 2014).

Pour l’épaule, le Shoulder Instability-Return to Sport after Injury (SI-RSI) (Gerometta et al., 2016).

Une fois évaluée, les techniques utilisées pour influencer positivement cette composante psychologique sont nombreuses. Pour une vision holistique, je vous invite à parcourir l’article de Hsu et al. (2016), qui répertorie les différentes interventions psychosociales possibles. Cependant, 3 aspects me paraissent fondamentaux et devraient faire partie de la prise en charge thérapeutique: •

Education thérapeutique: trop nombreux sont encore les athlètes qui ne savent pas exactement quelles structures sont touchées par leur blessure et lesquelles ont été « réparées » par la chirurgie. Le degré de détail à donner dépend de l’intérêt et du niveau de compréhension de l’athlète, mais il est démontré qu’une meilleure connaissance des processus réduit l’anxiété. Fixation d’objectifs: Il est important de discuter des objectifs thérapeutiques avec l’athlète. Ce sont des individus qui travaillent constamment avec des objectifs et il peut être intéressant de transférer cela au contexte de la rééducation. Cela donne une direction et permet de constater la progression et l’efficacité du traitement, tout en préservant certains aspects de l’identité d’athlète. Exposition progressive: exposer les athlètes à des situations anxiogènes de manière progressive pour montrer le non-danger aide le patient à prendre confiance en ses capacités et ses structures.

Ces 3 éléments doivent être sous-tendus par l’attitude générale du praticien, qui doit être emprunte de discours empathique et positif, valorisant les petits succès et soulignant les progrès. Cela aide l’athlète à structurer de manière positive le discours

qu’il tiendra avec lui-même et «l’histoire» qu’il se racontera au sujet de sa blessure et de sa rééducation. Cependant, il se peut que, dans certains cas, le niveau des symptômes anxio-dépressifs soit trop important et envahissant pour que la rééducation soit efficace et qu’un retour au sport puisse être envisagé. Si vous identifiez la présence de ce type d’état chez vos patients, il est important de ne pas rester seul et de travailler avec l’appui d’un médecin afin d’évaluer si l’adresse à un psychologue (du sport ou non) s’avère nécessaire. Dans tous les cas, il est indispensable que la décision d’un retour au sport soit prise de manière partagée et interdisciplinaire. Le modèle StARRT (Ardern et al. 2016) peut guider et aider les praticiens dans leur réflexion (Fig.2 - BJSM). Le retour au sport, seul indicateur de réussite? Enfin, je vous invite à reconsidérer cette absolue nécessité d’un retour au sport ou à la compétition. Lorsque nous demandons aux athlètes les raisons d’un non-retour au sport, la peur de se re-blesser se place certes en n°1, mais les autres raisons évoquées sont des raisons familiales, professionnelles, un changement de style de vie ou un changement de priorités (Tjong et al. 2014). Parfois, la blessure s’avère être aussi une opportunité de repenser sa vie et ce qui est réellement important pour soi. Le non-retour au sport peut donc être considéré comme une réorientation de ses objectifs de vie et non pas comme un échec en soi, le but étant que la personne poursuive une activité physique pour se maintenir en bonne santé.


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Finalement, ce non-retour au sport peut être également souhaité de manière plus ou moins consciente par le sport if et la blessure peut parfois cacher un mal être plus profond, nécessitant de rester dans le statut de «sportif blessé», ce afin d’échapper à des contraintes plus importantes (BourdetLoubère, in Décamps, 2011). En effet, ce retrait «forcé» du monde du sport est une manière socialement acceptable de ne plus être exposé aux pressions, et parfois maltraitances, que l’environnement sportif engendre fréquemment. Si vous identifiez que l’athlète est en prise avec ces «bénéfices secondaires», il est important de l’adresser à des professionnels compétents afin qu’il puisse les aborder et trouver d’autres stratégies plus favorables à sa santé. En d’autres termes, le retour au sport et à la performance peut être l’objectif à viser, pour autant que ce ne soit pas au détriment du bien-être et de la qualité de vie de l’individu.

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Mélanie a travaillé pendant près d’une année en tant qu’assistante d’enseignement à la Haute Ecole de Santé du Canton de Vaud et en tant que chargée de recherche aux ligues de la Santé du Canton de Vaud. Elle a ensuite occupé une place de spécialiste de la santé en entreprise pour une grande assurance pendant 3 ans et a développé en parallèle une consultation en psychologie du sport. Depuis 2017, elle se consacre la plus grande partie de son activité à l’accompagnement psychologique de sportifs. Bibliographie: •

Ardern, C., L., Österberg, A., Tagesson, S. et al. (2014). The impact of psychological readiness to return to sport and recreational activities after anterior cruciate ligament reconstruction. British Journal of Sports Medicine, 48, 1613-1619.

Ardern, C., L., Taylor, N., F., Feller, J., et al. (2012). A systematic review of psychological factors associated with returning to sport following injury. British Journal of Sports Medicine, 0, 1-8. • Ardern, C., L., Taylor, N. F., Feller, J., Whitehead, T., S., Webster, K., E. (2013). Psychological Responses Matter in Returning to Preinjury Level of Sport After Anterior Cruciate Ligament Reconstruction Surgery. The American Journal of Sports Medicine, (41), 7, 1529-1558. • Ardern, C., L., Webster, K., E., Taylor, N., F., Feller, J., A. (2011). Return to sport following anterior cruciate ligament recontruction surgery: a systematic review and meta-analysis of the state of play. British Journal of Sports Medicine, 45, 596-606.

Mélanie Hindi est psychologue FSP. Elle a étudié la psychologie de la santé à l’Université de Lausanne puis a obtenu un D.U. en préparation mentale et psychologie du sportif à l’Université de Lille 2 en France. Elle termine actuellement un DAS en psychologie du sport qui lui permettra d’obtenir son titre de spécialisation.

• Ardern, C. L. et al. (2016). 2016 Consensus statement on return to sport from the First World Congress in Sports Physical Therapy, Bern. British Journal of Sports Medicine, 50, 853-864. •

Bohu, Y., Klouche, S. Lefevre, N., Webster, K., Hermann, S. (2015). Translation, cross-cultural adaptation and validation of the French version of the Anterior Cruciate Ligament-Return to Sport after Injury (ACL-RSI) scale. Knee Surgery, Sports Traumatology, Arthroscopy, 23, 1192-1196.

Bureau de Prévention des Accidents. (2018). Blessés et tués dans le sport pour des sports choisis, 2015. Récupéré le 21.08.19 sur https://www.bfu.ch/fr/Documents/04_ Forschung-und-Statistik/02_Statistik/2018/PDF/F_USP.T.10. pdf


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Décamps, G. (2011). Psychologie du sport et de la santé. Bruxelles : De Boeck.

French, D. J., France, C. R., Vigneau, F., Evans, R. T. (2007). Fear of movement/(re)injury in chronic pain: a psychometric assessment of the original English version of the Tampa scale for kinesiophobia (TSK). Pain, 127, (1-2), 41-51.

French, D. J., Roach, P. J., Mayes, S. (2002). Peur du mouvement chez des accidentés du travail: L’Échelle de Kinésiophobie de Tampa (EKT) [Fear of movement in injured workers: The Tampa Scale of Kinesiophobia]. Canadian Journal of Behavioural Science / Revue canadienne des sciences du comportement, 34(1), 28-33. Gerometta, A., Klouche, S., Herman, S., Lefèvre, N., Bohu, Y. (2016). Facteurs psychologiques nifluençant sur le retour au sport après un épisode d’instabilité d’épaule, étude de validation de l’échelle SIRSI. Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 102, (7), S147.

Glazer, D. (2009). Development an Premliminary Validation of the Injury Psychological Readiness to Return to Sport (I-PRRS) Scale. Journal of Athletic Training, 44, (2), 185-189.

Hsu, C.-H., Meierbachtol, A., George, S. Z., Chmielewski, T. L. (2016). Fear of Reinjury in Athletes: Implications for Rehabilitation. Sports Health, 9, (2), 162-167.

McPherson, A. L., Feller, J. A., Hewett, T. E., Webster, K. E. (2019). Psychological Readiness to Return to Sport Is Associated With Second Anterior Cruciate Ligament Injuries. The American Journal of Sports Medicine, 47, 4, 857-862.

Müller, U., Schmidt, M., Krüger-Franke, M., Rosemeyer, B. (2014). Die ACL-Return to Sport after Injury Skala als wichtiger Parameter bei der Beurteilung Rückkehr zum Sport Level I und II nach Rekonstruktion des vorderen Kreuzbands (deutsche Version). Sports Orthopaedics and Traumatology, 30, 2, 135-144.

Podlog, L., Eklund, C. (2005). Return to Sport After Serious Injury: A Retrospective Examination of Motivation and Psychological Outcomes. Journal of Sport Rehabilitation, 14, 20-34.

Rusu, A. C., Kreddig, N., Hallner, D., Hülsebusch, J., Hasenbring, M. I. (2014). Fear of mouvement/(Re)injury in low back pain : confirmation validation of a German version of the Tampa Scale for Kinesiophobia. BMC Musculoskeltal Disorders, 15, 280.

Tjong, V. K., Murnaghan, M. L., Nyhof-Young, J. M., OgiliveHarris, D., J. (2014). A Qualitative Investigation of the Decision to Return to Sport after Anterior Cruciate Ligament Reconstruction. To Play or not To Play. The Amercian Journal of Sports Medicine, 42, (2), 336-342.

Walker, N., Thatcher, J., Lavallee, D. (2010). A preliminary development of the Re-Injury Anxiety Inventory (RIAI). Physical Therapy in Sport, 11, 1, 23-29.

Webster, K. E., Feller, J. A., Lambros, C. (2008). Development and preliminary validation of a scale to measure the psychological impact of returning to sport following anterior cruciate ligament reconstruction surgery. Physical Therapy in Sport, 9, 9-15.

Webster, K. E., Nagelli, C. V., Hewett, T. E., Feller, J. A. (2018). Factors Associated With Psychological Readiness to Return to Sport After Anterior Cruciate Ligament Reconstruction Surgery. The American Journal of Sports Medicine, 46, 7, 1545-1550.


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PEOPLE interview: Patrizia Zanetti Images: Katherine Choong

Photo: Michael Lim

KATHERINE CHOONG (27), ORIGINAIRE DU JURA, EST MEMBRE DE L’ÉQUIPE NATIONALE SUISSE D’ESCALADE SPORTIVE. EN 2009, ELLE EST DEVENUE CHAMPIONNE DU MONDE JUNIOR ET S’EST CLASSÉE À PLUSIEURS REPRISES DANS LE TOP 10 DES COMPÉTITIONS INTERNATIONALES. EN AVRIL 2018, ELLE A ÉTÉ LA PREMIÈRE SUISSESSE À GRAVIR UNE VOIE DE NIVEAU DE DIFFICULTÉ 9A (LA CABANE AU CANADA, RAWYL WALLIS). LORS DE LA COUPE DU MONDE D’ESCALADE IFSC DE L’AN DERNIER EN SLOVÉNIE, CHOONG, QUI A ÉGALEMENT ÉTUDIÉ LE DROIT, A ATTEINT LA 7ÈME PLACE

SPORTFISI@: Pourquoi êtes-vous si fascinée par l’escalade? C’est un sport qui permet de travailler toutes les parties du corps mais où le mental est très important également. C’est une passion qui se caractérise par un énorme travail mental pour atteindre ses objectifs, de l’ambition, de la précision afin de dépasser ses propres limites. Il existe de multiple facette dans l’escalade (escalade à l’intérieur, à l’extérieur, bloc, difficulté, vitesse, etc.). La falaise est une facette de l’escalade que j’affectionne particulièrement pour la créativité de ses mouvements ainsi que pour le dépassement de soi constant et

la volonté d’acier qui sont exigés. Le rapport à la nature est également très spécial et de ma passion pour ce sport est née celle de voyager, découvrir des endroits parmi les plus beaux de la planète et faire des rencontres exceptionnelles. C’est une passion qui réunit les gens. SPORTFISI@: Qui vous inspire? Cédric Lachat est pour moi une grande inspiration. Il est sans conteste l’un des meilleurs grimpeurs et se caractérise par sa force mentale. Même s’il n’est pas le meilleur physiquement, il peut l’être grâce à sa volonté. Il sait également très bien relativiser, savoir accepter

l’échec et garder l’escalade comme une passion avant tout. SPORTFISI@: L’année prochaine, l’escalade sera une discipline olympique pour la première fois aux Jeux Olympiques d’été de Tokyo. Qu’est-ce que cela signifie pour vous? Combien d’efforts supplémentaires faitesvous pour les Jeux olympiques? Je ne suis pas dans la course pour les JO. Le format retenu pour les JO est le combiné des trois disciplines d’escalade. Or, je suis une spécialiste de la discipline «difficulté». Je préfère pouvoir garder du temps pour mes projets en falaise et continuer les


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Photo: Sam Challéat

coupes du monde dans ma discipline en parallèle.

SPORTFISI@: Avez-vous un entraîneur et vous entraînez-vous comme prévu?

SPORTFISI@: Vous entraînez-vous quotidiennement? Non. 5-6 fois par semaine. SPORTFISI@: Pouvez-vous nous décrire une journée de formation normale? Cela dépend vraiment de mon travail mais si j’ai la journée complète juste pour m’entraîner, j’aime d’abord commencer par un petit jogging (30-45 min). Ensuite dans la salle d’escalade, je commence par des exercices de force (1h-1h30): des exercices sur le pan Güllich (campus board), avec le TRX, avec des poids (haltères) et faire des exercices de gainage. J’aime faire une pause ensuite puis faire une séance sur le mur d’escalade. Souvent quelques exercices spécifiques, exercices de force max, explosif, sur des prises particulières. Ensuite finir avec des exercices d’endurance (des circuits de 30 mouvements d’escalade par exemple, 1 minute de pause, répéter 4 fois, 4 séries). SPORTFISI@: Quel est votre objectif principal en ce moment? Participer à une finale de coupe du monde et enchaîner la voie Jungfrau Marathon 9a située à Gimmelwald (donc en falaise, à l’extérieur).

Je n’ai pas d’entraîneur officiel. Je m’entraîne environ 1 fois par semaine dans le centre d’entraînement de l’équipe suisse à Bienne avec les coachs de l’équipe suisse. Je demande et suis leurs conseils mais je n’ai pas de plan défini que je suis à la lettre. Mais je sais que c’est le cas de plusieurs collègues de l’équipe suisse. SPORTFISI@: Que signifient pour vous les faits et chiffres - par exemple la 9a - route “La Cabane au Canada”? Pour le 9a, c’est un peu spécial. pour moi, ce niveau était réservé aux grimpeurs très forts, impossible pour moi. Alors c’était comme un défi d’essayer de faire une voie de ce niveau. C’est une source de motivation pour m’entraîner dur et dépasser mes limites. Mais ensuite les numéros ne sont pas si importants. Le défi peut être intéressant d’une manière différente, si par exemple le style de la voie est différent, ou, si par exemple, c’est une autre manière de grimper (par exemple de l’escalade sur fissure, de l’escalade traditionnelle sur coinceurs /friends ou des voies de plusieurs longueurs) cela me plaît aussi énormément. Si une voie est très belle, si l’endroit est particulier ou si je fais une voie avec une personne / un ami spécial, alors c’est tout aussi intéressant. Les numéros sont très subjectifs, ce n’est pas si important que ça. C’est surtout


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important pour les médias et les sponsors. Il n’y a pour moi pas de place pour la compétition en falaise. C’est avant tout un défi personnel. SPORTFISI@: Comment un grimpeur professionnel se nourrit-il? Je ne suis pas de régime strict. Je fais attention à ce que je mange mais sans être trop stricte. Je mange beaucoup de légume et fais attention d’avoir toujours des protéines également (viande, poisson, tofu, cottage cheese, thon etc.). Je mange très peu de glucide (presque pas de pâtes, riz). Un peu de pain le matin ou des céréales et des galettes de riz la journée. Je mange du yogourt et du serré et bois du lait tous les jours. SPORTFISI@: Quels sont vos problèmes physiques? Aucun. J’ai eu une petite tendinite au pouce mais c’est terminé et parfois des douleurs à l’épicondylite médiale (golf-elbow). SPORTFISI@: En tant que grimpeur, selon moi, on doit avoir une bonne mobilité générale, comment s’y prendre?

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pinces ou que des réglettes ou que des bidoigts pour entraîner la tenue de prise sur ce genre de prise. SPORTFISI@: Quel rôle la physiothérapie joue-t-elle dans votre vie quotidienne? J’ai de la chance d’avoir peu de blessures. Mais j’apprécie énormément les physiothérapeutes. Quand j’ai eu des douleurs dans le pouce ou le coude, je suis allée immédiatement chez mon physio qui m’a pris en charge et expliqué des exercices que je pouvais faire tous les jours pour enlever les douleurs. Et ça a super bien marché! Le taping que m’a fait le physio marche aussi très bien et soulage et permet de s’entraîner. Dès que j’ai un problème, je me rends en premier chez mon physio. Pendant les compétitions, nous avons parfois des physios qui sont là pour la récupération (massage,…). . SPORTFISI@: Où préférez-vous passer votre temps? En falaise, dans un endroit calme, accompagnée de quelques bons amis. Dans toute la Suisse nous avons de merveilleuses montagnes mais j’apprécie particulièrement la région des alpes bernoises.

J’essaie de faire régulièrement du stretching. Je n’aime pas trop faire ça alors je préfère en faire régulièrement mais pas forcément très longtemps, entre mes exercices d’escalade par exemple. J’essaie aussi d’en faire à la fin de mon entraînement pendant 5-10 minutes. SPORTFISI@: De nombreux alpinistes souffrent de douleurs aux articulations des doigts. Êtes-vous l’un d’entre eux ? Comment entraînez-vous la force dans vos mains? Non je n’ai aucun problème! J’ai commencé très tôt l’escalade et de manière très progressive. Je pense qu’il faut vraiment aller par étape, au début ne pas faire des exercices trop violents pour les doigts mais juste grimper facilement après un bon échauffement. J’utilise toujours un Theraband pour m’échauffer les doigts. A l’extérieur, si c’est possible je prends une Hangboard pour m’échauffer les doigts et aussi les bras avant d’aller sur la falaise. Sinon je fais des suspensions sur une hangboard et le pan Güllich pour la force dans les doigts. Mais il faut faire très attention et aller par étape pour les débutants. Sur le mur d’escalade, je vise des blocs sur des thématiques particulières. Par exemple, je fais un bloc avec que des

Photo: Rainer Eder


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special

Climbing becomes an olympic sport

AM 3. AUGUST 2016 HAT DAS INTERNATIONALE OLYMPISCHE KOMITEE (IOC) IN RIO DE JANEIRO BEKANNT GEGEBEN, DASS SPORTKLETTERN NEU (BISLANG NICHTOLYMPISCHE SPORTART) DIE OLYMPISCHEN SOMMERSPIELE IN TOKIO 2020 BEREICHERN WIRD Text: Anita Zwahlen

Bilder: Expa Pictures


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Das IOC wollte jedoch die Gesamtathletenanzahl und die Medaillenvergabe möglichst geringhalten, sodass entschieden wurde, dass nur zwei Wettbewerbe (pro Geschlecht einer) ausgetragen wird. Dafür wurde ein neues Wettkampfformat entwickelt: Olympic Combined. Hierfür müssen die Athleten in allen drei Kletterdisziplinen (Speed, Bouldern und Lead) antreten, wobei die Wettkämpfe alle an einem Tag stattfinden. Die Qualifikation für Tokio ist bereits in vollem Gange und dauert bis zur EM 2020. Es können sich 40 Athleten (20 Frauen und 20 Männer) qualifizieren. Diese treten dann in der Qualifikationsrunde gegeneinander an. Die besten sechs qualifizieren sich für das Finale. Sowohl in der Qualifikation, als auch im Finale werden alle drei Disziplinen geklettert. Gestartet wird mit Speed, dann folgt Bouldern und zum Schluss müssen die Athleten noch im Lead an die hohe Kletterwand. Speed Der Wettkampf findet an einer 15-Meter langen standardisierten Speedroute statt. Wie der Name schon sagt, geht es dabei um die Geschwindigkeit. Der Wettkampf wird darum auch als Vertikalsprint beschrieben. Der aktuelle Rekord liegt bei den Männern bei 5.48 Sekunden und bei den Frauen bei 7.10 Sekunden. Nebst der Maximal- und Schnellkraft wird vom Athleten auch höchste Greif- und Trittpräzision abverlangt. Im Gegensatz zu den anderen beiden Disziplinen kommen nur die Hände und Füsse mit der Wand in Berührung. Geklettert wird im Toprope, das heisst, die Kletterer werden von oben mit einem Seil maschinell gesichert. Der Wettkampf läuft über mehrere K.O.-Runden, bei denen zwei Kletterer jeweils gleichzeitig gegeneinander antreten. Eine Bodenplatte löst die Zeitmessung aus, sobald der Athlet den Boden verlässt und endet, sobald er den Buzzer am Ende der Route drückt. Wer den Buzzer zuerst drückt, hat gewonnen und ist eine Runde weiter. Im Finale wird der Gesamtsieger ermittelt. Um den Wettkampf fair zu gestalten, werden standardisierte Kletterwände eingesetzt, wo die Griffe und Tritte einer genau festgelegten Abfolge angeordnet sein müssen. Bouldern Das Wort Boulder stammt aus dem Englischen und bedeutet Felsblock. Bouldern ist seilfreies Klettern in Absprunghöhe (maximal 3m). Bei jedem Boulder sind die Startgriffe klar markiert. Der Boulder gilt als begonnen, wenn der Athlet mit dem gesamten Körper den Boden

verlassen hat. Gewertet werden die Anzahl Versuche, die ein Kletterer benötigt, um den kompletten Boulder vollständig zu durchsteigen. Für den Schlussgriff, welcher auch wieder markiert ist, wird von den Athleten ein stabiles, kontrolliertes Halten während zwei Sekunden mit beiden Händen verlangt. In der Mitte befindet sich zudem ein Bonusgriff. Wird dieser erreicht, gilt das sogenannte Boulderproblem als halb gelöst. Von den Athleten wird bei dieser Disziplin ein Maximum an Krafteinsatz und das optimale Lösen von Boulderproblemen mittels komplexen Bewegungsmustern abverlangt. Lead (Vorstiegsklettern) Beim Lead, also dem Klettern im Vorstieg, müssen die Athleten eine anspruchsvolle Route unter Berücksichtigung eines Zeitlimits klettern. Der Rang ergibt sich aus der Höhe (Anzahl Griffe), die der Athlet oder die Athletin erreicht. Je höher, desto besser. Sind mehrere Athleten bei demselben Griff angelangt, ist die Zeit der entscheidende Faktor. Vor dem Wettkampf haben die Athleten sechs Minuten Zeit, sich Kletterzüge zu überlegen und einzuprägen. Danach kommen sie in eine Isolationszone, um die Chancengleichheit zu wahren.


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Ranking Die Punktzahl der Athletinnen und Athleten wird durch die Multiplikation der Platzierungen in jeder Disziplin berechnet. Je niedriger die Punktzahl, desto besser die Platzierung. Haben zwei Athleten gleich viele Punkte (= ex-aequo), so gewinnt derjenige, der in zwei Disziplinen vor dem anderen lag. Beispiel: Athlet A belegt in der Disziplin Speed den ersten, im Bouldern den dritten, und im Vorstieg den vierten Platz (1 x 3 x 4). Er hat folglich 12 Punkte und schlägt den punktegleichen Athleten B, der im Speed den zweiten, im Bouldern den ersten, und im Vorstieg den sechsten Platz (2 x 1 x 6) belegt, weil er im Speed und im Vorstieg eine höhere Platzierung erreichte. Das Ranking ändert sich nach jeder Runde, sprich, die Platzierung aus der Qualifikation wird mit dem Einzug ins Finale gelöscht

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Read for you: Book presentation «Athletes’ Health & Top Performance» by Dr. German E. Clénin ATHLETES‘ HEALTH AND TOP PERFORMANCE IS FIRST OF ALL A HANDBOOK FOR PEOPLE IN ELITE SPORTS. IT IS WRITTEN, FROM THE PERSPECTIVE OF AN EXPERIENCED SPORTSMEDICINE PHYSICIAN AND FORMER ATHLETE, AND PRESENTS MOST RECENT FINDINGS IN SPORTS MEDICINE AND SPORTS SCIENCES IN ORDER TO EMPOWER ATHLETES, COACHES AND PARENTS IN THEIR DAILY TRAINING AND IN COMPETITION.

It starts with basic information to Athletes’ Health, addresses often encountered sportmedical problems as well as special situations in elite sport, as prevention of infectious diseases, pre-cooling and cooling therapy, altitude training and others. It then systematically goes further through musculoskeletal system, sport injuries, and all organ systems of an athlete’s body and finally concludes with a chapter on psychology , mood disorders and life after sports career. Goals of the book? 1. Breaking down recent and essential findings in sports medicine and sports sciences and presenting them to you in a written and understandable manner supported by pictures and illustrations.

2. Empowering athletes, coaches and parents by directly bringing you applied knowledge and practical skills to support you in your everyday life as sportsmen and women.

3. Giving practical advice for good preventive measures, early self-treatment options and recommendations when to see a doctor during training and competition.


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Who is the target audience respectively who are the target readers? Athletes, coaches, parents in sports and health and sport professionals. Where can you get it? In Australia: Inhouse Bookstore, 4119 Underwood, QLD; inhousebookstore; 39.90 Australian dollars + shipping costs In Switzerland: Directly online: DrAthletesHealth.ch or Sportmedizinisches Zentrum BernIttigen, Talgutzentrum 27, Haus des Sports, 3063 Ittigen; “Athletes’ Health and Top Performance” (English): 39.90 CHF + shipping costs “Gesund zur Top Leistung” (German): 59.90 CHF + shipping costs. In other countries: only the English version available www. amazon.com 59.90 US dollars

About the author

Affiliations:

Dr.med. German E. Clénin is a Swiss sportsmedicine physician. After graduating at the University of Berne, he successfully finished his doctoral thesis in sportsmedicine and exercise physiology. After his training years he headed the Swiss Olympic Medical Center and Human Performance Lab in Magglingen, Switzerland, for four years, working with national and international top athletes. For the last 8 years, he has worked in his own practice in the House of Sport in Ittigen/ Berne, Switzerland (www.smzbi.ch) with athletes at all levels, from top international athletes performing at the Olympic Games, to weekend warriors and recreational athletes.

Chief medical officer of Swiss National Ski Freestyle team (since 2014), Team doctor/Medical officer for the Swiss National teams of Swiss Orienteering (since 2002), Swiss Athletics (since 2013). Former CMO of Swiss Cycling (2005-2013). eam doctor/Medical officer of the Swiss Delegation Olympic games Bejing 2008, London 2012 and PyoengChang 2018. University of Berne (teaching medical students and junior doctors). Swiss Society of Sportsmedicine (SGSM): Director of the final exams (2004-2014), member of the committee, since 2014, Vice-President, since 2016 president (wwww.sgsm.ch).


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Notes

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BIS ZUM NÄCHSTEN MAL Preview SPORTFISI@-Magazine 2020

Termine

Sportart: Freestyle Foto: KEYSTONE

18. Sportfisio-Symposium 2020 «Knee & Sports» Nov 13, 2020


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