Label 1.13 FR

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magazine semestriel édition 1.13 – 2013 – p 109062 antwerpen x


THE CONVERSE ALL STAR WELL WORN COLLECTION



é d it o

Quel est le lien entre Gangnam Style et la mode de 2013? Rendezvous en page 12 pour le savoir ! ———

photo: Pat Verbruggen

Comment une bouteille PET est-elle transformée en denim? Les jeans écolos livrent tous leurs secrets en page 24. ———

Qu’est-ce que le showrooming et pourquoi tous les détaillants doivent-ils connaître ce concept? Explications détaillées en page 39.

——— Let’s go! Innovation et audace. Si nous ne devions formuler que deux souhaits pour 2013, nous retiendrions ces deux termes, qui incarnent au mieux nos aspirations et nos envies. Car comme l’a si joliment dit Tom Wolfe en anglais, ce dont nous avons impérativement besoin, c’est de “pushing the envelope”. De sortir du cadre. D’oser voir plus loin que ce que nous pouvons prévoir avec certitude et, surtout, de regarder les choses sous une autre perspective. Plus facile à dire qu’à faire? Peut-être. Mais les difficultés ne sont pas mauvaises en soi, elles vous donnent même une immense satisfaction lorsque vos efforts sont couronnés de succès. Dans ce numéro, vous trouverez donc des histoires inspirantes de marques et d’entrepreneurs qui explorent constamment des pistes inédites pour se renouveler. Certains y parviennent mieux que d’autres, mais l’essentiel est de refuser l’immobilisme. Nous ne pouvons assister passivement à la naissance d’une nouvelle ère, nous sommes impliqués dans une (r)évolution permanente et nous façonnons l’avenir. Qu’ils soient consacrés au secteur du détail, à des événements business-to-business ou au développement de produits, tous les articles de ce numéro vous parlent d’audace et donnent la parole à des personnes passionnées, qui vont de l’avant et continuent à croire. Label espère un renouvellement de l’industrie de la mode. Une industrie qui ressemblera sans doute beaucoup à celle d’il y a quelques années, mais qui sera quand même un rien différente. Comment? Nous nous réjouissons de le découvrir avec vous. Nous vous souhaitons d’ores et déjà une année 2013 pleine d’audace et de nouvelles perspectives! Stephanie Duval Rédactrice en chef —

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DEsign tHat ExPanDs HoRizons. sCaRvEs aRE ouR woRLD.

visit us in BERLin PanoRama: B14.2 PREmium: H4 - L 20 15 th – 17 th JanuaRy FasHion toDay! tEL. 03 227 39 39 FRaas.Com


co n t e n t – c r ed i t s

Label. 1.13 Photography

Covershoot starring Maryka by Raldo Bermejo www.raldobermejo.com

street

raldo bermejo and melissa

More? www.labelmagazine.be

in playa

shooting maryka

del carmen

Raldo's urban photography on page 7, 20, 22, 28, 32, 38 and 52

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30

009

029 Interview – I AM Lifestore

Label. Loves…

030 Interview – Vent nouveau sur le secteur du détail

012 Story – L’après Gangnam

034 Retail Report – Jeans Therapy 2.0

016 Agency Report – Fashion Today! Agencies

039 Trade – Dictionnaire du retail

018 Agency Report – Fabrik Agency

044 Trade – Salons

021

048 Trade – Soldes

Interview – Cycle 053 Interview – The Suits

023 Brand Report – Palladium

054 News

024

062 Contact list

Report – Opération innovation

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34 Responsable de la publicité : Luc Van Ginneken

est une édition de Squadra Media s.a. www.labelmagazine.be

— Rédacteur en chef : Stephanie Duval Éditeur : Charlotte Van Strydonck Art direction + design: Hectica - www.hectica.com

— Collaborateurs : Annebeth Bels, Barbara Daelemans, Chris Vermuyten, Christin Ho, Elisa Serroyen Photographie : Raldo Bermejo

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Production : Farrah Daponte Sécretariat de la rédaction : Charlotte Van Strydonck Traduction: IGTV

— Projet + adresse de la rédaction : Squadra Media s.a. IJzerenweglei 17, 2640 Mortsel, T : 03 448 47 30, F : 03 448 47 31 Éditeur responsable : Luc Van Ginneken, IJzerenweglei 17, 2640 Mortsel

— Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce numéro ne peut se faire qu’avec consentement formel de l’éditeur.


Label. 1.13 street Photography — raldo bermejo shooting maryka in playa del carmen

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Label. loves... texte : elisa serroyen

À retenir Lorsqu’une marque voit le jour dans l’une des plus belles régions de la planète, il n’est guère étonnant qu’elle inscrive le respect de l’environnement dans son business plan. Kowtow a son siège à Wellington, en Nouvelle-Zélande, et chacune de ses collections est réalisée en coton bio équitable de première qualité. La marque utilise exclusivement des colorants non toxiques, afin de minimiser la pollution liée à la production. Son nom ne doit donc cer tainement rien au hasard: en chinois, Kowtow signifie «témoignage d’un profond respect». Pour la saison printemps-été 2013, Kowtow dévoile «Anywhere But Here», sa onzième collection où l’on trouve pour la première fois de puissants motifs graphiques, qui confèrent davantage de force à chaque pièce. Infos: www.kowtowclothing.com

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a n d l ov e ta l ks

Label. loves...

---Jack Flynn

---Hudson

Les chaussures de papa, non merci!

Se renouveler pour grandir

Valentijn Merkens, cer veau créatif et commercial de l’entreprise Amsterdam Shoe Company, nous présente sa vision. «Je veux une collection de chaussures qui répond aux besoins de l’homme d’aujourd’hui: des modèles classiques qui conviennent aussi bien aux événements formels que plus décontractés, mais avec un style résolument moderne. On a toujours besoin de derbys, de richelieux ou de chaussures Oxford, mais l’offre n’est pas assez grande. Les marques traditionnelles proposent des chaussures parfaites pour votre père, mais pas pour vous. C’est là que nous faisons la différence.» Nous n’aurions pas dit mieux! Les prix sont compris entre 130 et 190 euros.

Depuis les années 70, Fred de la Bretoniere signe des chaussures d’une qualité époustouflante, dans des matières naturelles comme le cuir et le daim. La marque évolue constamment et suit de près les tendances, comme en témoigne entre autres le lancement du souslabel Fretons l’automne dernier. Fretons, ce sont des sneakers au look citadin, jeune et original, avec une touche d’exclusivité: chaque paire est accompagnée d’un sceau numéroté en gage d’authenticité. La collection a rempor té un joli succès, auquel il fallait donner une suite: c’est chose faite avec de nouveaux modèles, des variantes inspirées des premiers et de nouveaux points de vente.

Infos: www.amsterdamshoeco.com

Parfum d’aventure Chez Label, on adore les belles histoires. Et celle de Matt Francis ressemble au carnet d’un aventurier: l’Anglais a conquis les plus hauts sommets de la mode masculine, mais n’a pu résister au défi de fonder sa propre marque. For t de ses longues années d’expérience auprès de «maîtres» tels que Levi's et G-Star, Francis a eu le courage de se lancer dans la bataille en 2010, avec le label Jack Flynn. Ses meilleures armes: une vision aiguisée du sur-mesure et de la coupe, et un goût de l’aventure qui s’incarne dans une collection outdoor spor t swear. Dans le chapitre automne-hiver 2013, Matt Francis a ajouté de la maille et des chemises pour étoffer une histoire aux accents très personnels: cette collection s’adresse au global nomad, un voyageur dont la vie est une quête de soi et de développement personnel.

Infos: www.bretoniere.nl

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Au fil de sa longue histoire, le denim s’est vu attribuer de nombreux rôles, avec cependant une constante: le jeans est révélateur du style et de la personnalité de celui qui le porte. Hudson Jeans revendique clairement cet héritage et son accent typique de L.A.: les modèles sont entièrement confectionnés dans la Cité des Anges, la marque précédente du CEO Peter Kim ayant fait faillite à cause de la mauvaise qualité de l’assemblage réalisé en Thaïlande. Comme le phénix renaît de ses cendres, Hudson est aujourd’hui une marque de premium denim consciente de l’importance capitale de la qualité et qui se démarque de ses concurrentes par des imprimés photos, des rayures, des fleurs, des graffitis ou des effets d’ombre. Infos: www.hudsonjeans.com

Infos: www.jack-flynn.com

Amsterdam Shoe Company ----

Denim éternel

Fred de la Bretoniere ----


COME VISIT US AT THE FAIRS

MODEFABRIEK AMSTERDAM 20 - 21 JANUARY 2013 WHO’S NEXT PARIS – STAND A46 – 19 - 22 JANUARY 2013 CPM MOSCOW – FASHION & DENIM HALL 3 – BOOTH 3.2.C13 - D20 26 FEB - 1 MARCH 2013

MODEFABRIEK AMSTERDAM 20 - 21 JANUARY 2013 CPM MOSCOW - DENIM HALL 3.2 - STAND A21 26 FEBRUARY - 1 MARCH 2013

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s to ry

L’après Gangnam Surfer sur la vague coréenne texte : annebeth bels

L’été dernier, la Corée du Sud envahissait les hit-parades et les pistes de danse. Cette bombe musicale n’était autre que celle de PSY et de son Gangnam Style, un tube qui parodie Gangnam, un quartier huppé de Séoul où la jeunesse m’as-tu-vu se nourrit chez elle de nouilles bon marché pour pouvoir s’adonner en public à la folie consumériste des boutiques et autres Starbucks hors de prix. Le titre dresse le portrait assuré et dansant d’une sousculture obsédée par le paraître. Voilà qui doit sembler familier aux Occidentaux. Mais il ne suffit pas d’associer un thème familier à une chorégraphie facilement assimilable pour signer un succès international. Quelques recherches nous permettent de comprendre rapidement que la Corée du Sud investit depuis un certain temps déjà dans la promotion internationale de ses produits culturels. Et cela se traduit par un succès international grandissant de ses films et séries, mais aussi de la mode et de la musique coréenne. En d’autres termes, le succès de PSY et de son Gangnam Style est tout, sauf le fruit du hasard. Label a cherché à en savoir plus et a analysé les implications de ce phénomène sur le secteur de la mode sud-coréenne. Les Sud-Coréens l’appellent l’ «Hallyu», ce qui peut être librement traduit par “vague coréenne”. Né à la fin des années 90, ce phénomène se propage… Lentement mais sûrement! D’abord en Asie, dans des pays comme le Japon, la Chine et Taiwan, la K-pop, les K-drama et le K-cinéma, entre autres, ne cessent de gagner en popularité. Les Coréens sont passés maîtres dans l’art de lancer une tendance via les médias sociaux. Dès lors, leur culture a commencé à jouer un rôle en Asie, comparable à celui de l’Amérique en Occident. Ces dernières années, la déferlante coréenne semble même venir frapper nos côtes, comme le montre un public de niche européen en pleine expansion qui se passionne pour ces mêmes K-produits désormais ancrés dans toute l’Asie. Petite précision qui s’impose: l’ «Hallyu» n’est pas une vague naturelle, mais un mouvement induit. Après des années de reconstruction, la Corée du Sud a tiré un trait sur son tragique passé de guerre et s’est résolument tournée vers l’avenir. Le pays vise l’expansion économique en participant au commerce international et l’ «Hallyu» joue dans ce cadre un rôle essentiel, comme l’indiquent les rapports financiers: en 2011, la vague coréenne a rapporté, dit-on, 3,8 milliards USD. Éviter que la vague ne retombe Bien sûr, aucun voyage ne se déroule sans la moindre anicroche: contrairement à la culture japonaise, par exemple, la culture coréenne s’est avérée plutôt difficile à exporter. Le ministre coréen de la culture, du sport et du tourisme a conclu que son pays souffrait d’un problème d’image. Problème auquel il a promptement réagi en fondant des Centres Culturels coréens (Korean Cultural Centres ou KCC), en collaboration avec les

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PartspARTs by Imseonoc

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Kye (top)

Paul and Alice (left) ------------

ambassades coréennes de différentes villes comme Paris, Londres et New York, mais aussi d’Abuja (Niger) et Buenos Aires. Chaque KCC s’investit dans la création et la promotion de projets culturels et de collaborations entre la Corée du Sud et la ville dans laquelle il se trouve. L’approche a rapidement porté ses fruits: par exemple, le Centre Culturel coréen de Londres, qui a ouvert ses portes en 2008, était déjà récompensé en 2012 pendant la Fashion Week londonienne dans le cadre de l’International Fashion Showcase Emerging Talent Award 2012 organisé par le British Council et le British Fashion Council. Une sélection de designers coréens de talent (Kathleen Kye, Minky Jaemin Ha et Unbounded AWE by Laykuni, entre autres) a été couronnée parmi des délégations de vingt-trois autres pays. Par ailleurs, on doit à la KOTRA (l’agence coréenne pour la promotion du commerce et des investissements) la présence de grandes marques sud-coréennes telles que le label haute couture Lie Sang Bong chez Harrods, luxueux magasin londonien. Seoul’s 10 Soul est un autre exemple de projet fructueux. Dans le cadre de cette initiative, dix des meilleurs stylistes sudcoréens s’exposent, depuis 2010, lors d’événements tels que la Fashion Week de Paris, afin d’attirer l’attention internationale. Il faut semer pour récolter.

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Susie Lau, Style Bubble wearing Kaal E. Suktae

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L’espoir d’un succès international est-il aussi présent chez les artistes poussés en avant par les autorités coréennes? Selon Jin Kim, chargé de relations publiques pour Imseonoc, l’un des labels de Seoul’s 10 Soul, c’est effectivement le cas. «Il serait faux de prétendre que nous devons tout notre succès à l’ «Hallyu»: c’est surtout le lancement de partspARTs by Imseonoc qui nous a beaucoup aidés. Cette ligne a en effet une identité très forte, que l’on ne retrouve pas toujours dans les marques coréennes. D’ailleurs, lors de la dernière Fashion Week à Séoul, nous avons été surpris de voir à quel point notre marque déchaînait les passions sur la scène internationale, tant auprès de la presse que des acheteurs étrangers. Nous nous préparons depuis deux ou trois ans à notre expansion internationale. Aujourd’hui, nous osons franchir le pas vu notre succès exceptionnel auprès des grands acheteurs étrangers. Nous visons par exemple le Milan Avista Showroom ou un showroom new-yorkais. Dès 2013, nous nous y investirons pleinement.» Le styliste Lie Sang Bong cité précédemment croit également au succès international: «Je travaille dans le secteur de la mode depuis le début des années 90 et je constate effectivement un intérêt croissant et constant pour mes créations et pour la culture coréenne en général. Le secteur de la mode connaît d’ailleurs un succès grandissant en Corée et il se professionnalise. En février 2012, pour la première fois, plusieurs stylistes sud-coréens se sont associés pour fonder le CFDK (Council of Fashion Designers of Korea), dont j’ai été élu président. Nous avons créé le CFDK pour stimuler l’intérêt pour la mode coréenne, mais surtout pour partager entre nous notre expertise et notre expérience. Nous profitons des connaissances de chacun en matière de mode d’une part, et de gestion commerciale d’autre part.» La professionnalisation groupée, en marche actuellement en Corée, contribue sans aucun doute de manière essentielle au succès croissant de l’industrie culturelle coréenne. L’union fait la force et ce pays, autrefois déchiré par la guerre civile, le sait mieux que quiconque. Le talent reste prioritaire Selon Susie Lau, icône de la mode britannique aux origines hongkongaises et rédactrice du blog Style Bubble, la réalité est un peu plus nuancée. Elle nous explique qu’en Occident, une forme de protectionnisme est en train d’apparaître contre la vague de succès asiatique. Si rien n’y est fait, elle ne voit pas la vague coréenne se transformer en tsunami. «Le problème de la mode coréenne et de son succès massif réside dans les coûts élevés de l’importation. Se procurer des marques coréennes reste compliqué. De plus, nous sommes confrontés au problème des petites tailles asiatiques: notre marché est habitué à des marques allant du 32 au 42 au moins, alors que les griffes coréennes vont souvent du 30 au 36 seulement. D’un autre côté, des magasins comme Opening Ceremony (OC) mettent vraiment tout en œuvre pour promouvoir la nouveauté et les talents. Ils n’hésitent pas à prendre plus vite des risques. Par exemple, OC choisit chaque année un pays emblématique et en 2012, coïncidence ou pas, son choix s’est porté sur la Corée. Désormais, Opening Ceremony introduit donc des marques comme Kye, Kaal E.Suktae, Steve J & Yoni P auprès du grand public. Mais à moins qu’ils ne manifestent un talent extrêmement convaincant et une force innovatrice puissante pour compenser les problèmes de petites tailles et de coûts élevés d’importation, je ne vois pas les stylistes coréens profiter aussi facilement de toute cette «Hallyu».»

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Seunghee Lee

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Resurrection

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-----------Kye

Du talent (et de la diversité), la Corée du Sud en a à revendre. Le styliste Lie Sang Bong, interviewé par nos soins, s’inspire de Napoléon, du Bauhaus ou encore du film noir pour apporter à ses créations haute couture un esthétisme inégalé. Plus avantgardiste, Kaal E.Suktae allie un style architectural à des nuances fraîches. Les amateurs de touches d’humour dans la mode seront probablement séduits par les créations de Kathleen Kye. Comparable à notre marque Essentiel pour sa fraîcheur élégante et ses couleurs, l’enseigne Morine Comte Marant est un peu plus abordable. D’ailleurs, ce n’est probablement pas un hasard si la marque est déjà en vente dans la boutique gantoise à Suivre. Autre marque abordable à conseiller: Vandalist by Vandal, une ligne qui semble s’inspirer de la new wave et des tons sombres, et qui se distingue par son minimalisme relax. Paul&Alice, très facile à porter, se distingue par des proportions inattendues qui ne perdent pourtant jamais leur élégance: un caractère fort dans un style discret et minimaliste. Si la Corée continue sur sa lancée avec de tels génies, nous allons tranquillement barboter ou même prendre un bain de minuit dans l’ «Hallyu».

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ag e n c y — r epo rt

Fashion Today! Agencies Une foule de nouveautés en 2013 texte : elisa serroyen

Fashion Today! Agencies, l’agence de Patrick Van Pinxten située à Brasschaat, existe depuis 2000 et le succès est plus que jamais au rendez-vous. L’année 2013 sera placé sous le signe du changement, avec entre autres un tout nouveau show-room. Label a jugé qu’il était temps d’aller jeter un œil dans les coulisses.

Nouvelle année, nouveau showroom pour Fashion Today! Dites-nous en un peu plus… Patrick Van Pinxten: «Le nouveau show-room se trouve de nouveau dans une villa, tout près de l’ancien. Il est très original, avec quelques shop-in-shop corners. Comme le premier étage n’est pas encore complètement terminé, le siège de l’agence reste dans l’ancien show-room. Toutes nos activités seront regroupées dans le nouveau show-room vers la mi-2013.» Après une collaboration de plusieurs années avec Repeat et Dtlm, vous représentez aussi Joe Taft, une marque du Repeat Group. Pourquoi seulement maintenant? Patrick: «Nous collaborons avec le Repeat Group depuis onze ans, pour les marques Repeat et Dtlm, qui marchent déjà assez bien sur le marché belge. À l’époque, nous avons choisi de prendre d’abord Repeat dans notre portefeuille, puis la collection Dtlm, plus mode. Maintenant, nous estimons que le moment est propice au lancement de Joe Taft. On peut évidemment décider de représenter toutes les marques d’un coup, mais l’expérience nous a appris ce qu’il faut faire – ou ne pas faire. La saison prochaine, nous lancerons donc Joe Taft en Belgique, une marque qui se situe dans un segment un rien supérieur à celui des autres collections.» Joe Taft n’est pas la seule nouvelle venue. En décembre 2012, vous avez aussi repris la marque InWear, du IC Companys Group. Comment cette collaboration est-elle née?

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Patrick: «En 2012, nous avons rencontré des gens de chez InWear, qui nous ont ensuite invités à discuter. Depuis quelque temps déjà, InWear s’efforce de se repositionner au niveau mondial et de passer au segment supérieur, sauf dans le Benelux. D’où son envie de nouer un partenariat avec nous. De notre côté, nous estimions que quand on fait quelque chose, il faut le faire bien. Pendant huit mois, nous avons donc suivi de près la collection InWear, histoire d’être sûrs que nous étions sur la même longueur d’ondes et pouvions avancer dans la même direction. Après que nous nous sommes décidé à représenter la marque sur le marché belge, ils nous ont demandé si nous voulions aussi le faire sur le marché néerlandais.» Comment Fashion Today! Agencies va-t-elle évoluer? Patrick: «Je peux vous l’annoncer puisque la collaboration est officialisée: nous venons d’ajouter à notre portefeuille la marque italienne Sweet Years, de l’exfootballeur Maldini. En fait, nous n’avions pas du tout l’intention d’encore étendre notre offre, mais cette marque a tellement de potentiel que nous ne pouvions faire autrement que de nous lancer dans l’aventure. Nous commençons par distribuer Sweet Years sur les marchés belge, néerlandais et allemand et dans le courant de 2013, nous continuerons à promouvoir les ventes au niveau européen, puisque nous sommes master agent pour toute l’Europe. Bref, nous ne resterons certainement pas les bras croisés. Notre envie d’entreprendre est plus forte que jamais et nous continuerons à avancer dans cette direction.»

InWear

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— New Second Showroom D. Oultremontlei 41 - 2930 Brasschaat www.fashiontoday.be


www.hansboodt.com -

- hansboodt@ctnbenelux.com - 056 31 57 00


ag e n c y — r epo rt

Fabrik Agency Tandem bilingue visionnaire texte : elisa serroyen

«When nothing goes right, go left.» C'est sous cette devise que Kristoff Van der Vekens et Liaam Bontenbal ont ouvert leur Fabrik Agency en juillet 2012: une agence toute neuve, à la philosophie inédite. La mode n'était pas une inconnue pour le duo: Kristoff gère depuis douze ans la boutique 'Wear' à Louvain et Liaam est propriétaire d'un magasin à Tournai; elle possédait également deux autres commerces à La Louvière et Mons, qu'elle a vendus récemment. Frustrés par l'absence d'un agent belge pour représenter les marques qu'ils vendaient, tous deux eurent un jour l'idée de créer leur propre agence… Liaam s'occupe désormais du marché francophone et de la prospection, Kristoff du marché néerlandophone et de la comptabilité. Label a rencontré Kristoff pour glaner quelques explications. Vos années d'expérience en tant que détaillants vous donnentelles un avantage? Kristoff Van der Vekens: «Nous connaissons par cœur tous les labels que représente notre agence, car nous les vendons déjà, avec succès, chez 'Wear'. En tant que commerçants, nous savons quelles sont les choses qu'un bon agent doit éviter; nous pouvons nous mettre facilement à la place du client. Il ne suffit pas de s'intéresser au chiffre d'affaires. Nous essayons, en concertation avec le client, de créer une collection harmonieuse qui génère un beau chiffre de revente. Je préfère un client qui commande moins et qui nous revienne satisfait à un client qui passe une énorme commande et soit déçu par le résultat.» Quelles leçons tirez-vous de votre passé? «En tant que détaillant, je déteste

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les agents qui réagissent à peine aux problèmes. Pour pouvoir établir une relation de confiance, il est impératif de résoudre le problème au moment où il survient. En tant qu'agents, nous privilégions les relations à long terme, basées sur la confiance et pas sur le succès fulgurant ou l'argent facile.» Comment envisagez-vous l'avenir du commerce de détail? «Le client cherche la nouveauté et aime les magasins qui osent. Beaucoup de commerçants voient chuter leur chiffre d'affaires parce qu'ils n'ont pas l'audace d'investir dans de nouvelles marques et qu'ils se cramponnent à celles qu'ils ont en rayons depuis des années. Chez 'Wear', ces deux dernières années, nous avons viré pas mal de valeurs sûres pour les remplacer par de nouvelles marques moins connues. Et notre chiffre d'affaires a progressé d'environ 20% chaque année.»

Portefeuille de marques Knowledge Cotton Apparel – Junk de Luxe Bobi – ekn footwear – Junk Food Clothing – Souve – Mooch J SHOES – Yull

Vous communiquez beaucoup via Facebook. Les médias sociaux sont-ils importants dans la communication avec le client? «Le rôle des médias sociaux va en s'intensifiant, pour les commerçants comme pour les agences. Créer sa page sur Facebook et y poster le plus régulièrement possible les nouvelles collections exige du temps mais ne coûte rien!» Comment voyez-vous l'évolution de votre agence? «Nous sommes toujours à l'affût de nouvelles marques et cherchons à diversifier notre portefeuille actuel. Ensuite, il reste beaucoup de magasins dans les petites villes qui ne nous connaissent pas encore: ça devrait changer dans les saisons à venir!»

Liaam Bontenbal

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— Infos: facebook.com/FABRIKagency


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b r a n d — i n t erv i ew

Un nouveau souffle Cycle réinvente le passé texte : stephanie duval

Alors que je m’apprête à rencontrer Andrea Bertin et Elena Boaretto, les directeurs créatifs de la marque Cycle, on me souffle une nouvelle fois à l’oreille ce dont je ne tarderai pas à me rendre compte par moimême: ce duo de choc est passionné. Dix minutes plus tard, assise sur un divan en leur compagnie, je constate qu’on ne m’avait pas menti: face à un enthousiasme typiquement italien et un anglais quelque peu lacunaire, j’ai les plus grandes difficultés du monde à suivre leurs explications. «N’hésitez pas à faire appel à l’interprète si vous ne parvenez plus à suivre», m’avait-on dit. Mais s’il est une chose qui ne requiert aucune traduction, c’est leur amour pour le denim. «Nous avons créé Cycle en 2000. C’était notre premier bébé», plaisante Andrea en adressant un sourire complice à Elena, sa partenaire dans la vie comme au travail. «Nous avons ensuite eu d’autres enfants, mais Cycle est et restera toujours notre petit premier.» La manière dont le couple parle de ‘leur’ marque reflète la manière dont ils prennent leurs décisions: tout comme leurs parents, ils suivent leur intuition. Forts l’un et l’autre d’un bagage dans l’univers italien du denim et désireux de lancer leur propre marque, ils présentent leur projet à Italservices Spa. Et la chance de sourire aux audacieux: convaincu de leur potentiel, le groupe aide Cycle à se lancer, et continue aujourd’hui de produire et de distribuer la marque. Au Benelux, c’est avec l’agence Fashion Club 70 que se déroule la collaboration. C’est d’ailleurs dans ses bureaux que je rencontre les deux créateurs. Au cours d’une brève discussion animée, Andrea explique ce qui rend Cycle aussi unique sur un marché du denim saturé à l’extrême, tandis qu’Elena, acquiesçant de la tête, approuve et l’incite – en italien – à me parler plus en détail de l’une ou l’autre technique. La recherche revêt à leurs yeux une importance capitale: du choix mûrement réfléchi des matériaux à leur combinaison surprenante dans le produit final, en passant par les traitements inédits que subissent les pantalons avant d’être suffisamment «Cycle».

«Depuis le début, nous nous sommes dit que tout existait déjà: où que vous alliez, vous trouvez les plus belles créations vintage. Nous, nous avons décidé de réinterpréter ces vêtements d’une autre époque et, de cette manière, d’insuffler une nouvelle vie à certains styles et techniques», raconte Andrea. D’où le nom de la marque. Le label a ainsi fait une entrée très naturelle dans la catégorie relativement nouvelle qu’était en 2000 le secteur du premium denim. La force de Cycle réside en effet dans sa capacité à combiner le casual wear à un style plus formel afin de créer un produit exceptionnel, comme un jeans à trous au look destroy, mais au toucher soyeux, rehaussé de rivets uniques en leur genre. Ou encore un pantalon de motard délavé au laser, dont les jambes descendent jusqu’aux chevilles en se resserrant. Le pantalon est LE vêtement qui a marqué le début de l’histoire de Cycle. «Si vous demandez à un Italienne ce qu’elle pense de la marque, elle vous répond qu’elle fait plaisir à ses fesses», explique Andrea en riant. Pendant longtemps, la coupe flatteuse et bien pensée des pantalons a été leur marque de fabrique. Ces dix dernières années, le couple a néanmoins travaillé d’arrache-pied afin de se diversifier et de proposer à ses clients une collection permettant un total look Cycle, allant même jusqu’à créer des accessoires. Deuxième changement majeur opéré par la marque: la conquête du marché en dehors des frontières italiennes. Pas à coups de volumes gigantesques, mais de frappes chirurgicales, en convaincant les bonnes boutiques premium de distribuer ses créations. Le Benelux est un marché important pour le label. «Vous appréciez tellement la qualité», poursuit Elena. «Nous sommes ici aujourd’hui pour vous faire aimer notre glamour à nous, notre créativité et ses couleurs», déclare en riant Andrea à la fin de notre conversation. Il court encore plusieurs minutes de gauche à droit afin de me faire découvrir et de commenter la nouvelle collection, qui se distingue de toute évidence par son élégance. Label est convaincu! C’est avec un intérêt certain que nous suivrons le parcours de la marque au Benelux et son évolution au fil des prochaines saisons.

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Label. 1.13 street Photography — raldo bermejo shooting Melissa in playa del carmen

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b r a n d — po rt ra i t

Palladium donne le ton Le retour de la semelle en caoutchouc texte : elisa serroyen

De la nostalgie. Tel est le sentiment que suscite la célébrissime bottine des années 90. En 2012, la marque française fait un véritable comeback. Le 501 de la chaussure trouve sa voie dans le vingtet-unième siècle et fait sa réapparition sur le marché. Label vous propose une petite rétrospective et se penche sur l’avenir de cette marque légendaire. En 1920, Palladium, entreprise spécialisée dans la fabrication de pneus pour l’aviation, voit le jour. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le marché s’effondre et la marque est contrainte de se reconvertir. L’entreprise française cherche un nouveau domaine et trouve son salut dans la chaussure. Forte de son savoir-faire dans le domaine de la vulcanisation de la toile et du caoutchouc, elle crée le modèle Pampa. En 1947, la légion française étrangère l’adopte pour ses troupes. Dans les années 90, la robuste chaussure déchaîne véritablement les passions. Puis, silence radio. Palladium 2.0 En 2008, Palladium est repris par K-Swiss. Le nouveau capitaine aux commandes répond au nom de Steven Nichols. Le géant américain de la chaussure lance l’entreprise sur les rails du nouveau millénaire et la catapulte au rang d’entreprise mondiale possédant ses propres points de vente au détail. Au top des priorités figure la mise à jour technologique des lignes de production. «Dans les années 90, la Pampa était une chaussure unisexe. Aujourd’hui, le modèle a évolué et se décline en une version dame et une version homme», explique Else Pool de Palladium Benelux. La chaussure n’a pas non plus échappé à une petite cure de jouvence. Elle se décline désormais dans différentes matières, sa semelle extérieure est plus légère et plus fine, et son prix revu à la baisse signe résolument le comeback de la marque. «Le succès de K-Swiss est basé sur un seul modèle, la Palladium Classique. La Pampa pourrait également nous permettre de réitérer ce succès.» Et puis, Palladium doit revoir intégralement sa stratégie marketing.

«Les plus de vingt-huit ans reconnaissent le produit, mais notre cible actuelle, un peu plus jeune, ne connaît pas Palladium», poursuit Else Pool. Le message que nous avons fait passer dans les années 90 n’a pas changé: transformer le passé riche de ces bottines intemporelles à lacets pour accompagner les aventuriers urbains. «Nous continuons à garantir l’authenticité de la chaussure, mais elle s’exprime désormais d’une façon complètement différente.» Contrairement aux années 90, l’histoire de Palladium s’écrit désormais en ligne. La marque allie aujourd’hui fonctionnalité et modernité. Les bottines à lacets voyagent à travers différentes villes et des vidéos permettent au consommateur d’en découvrir les endroits cachés. Pour sa campagne tokyoïte, Palladium s’est ainsi associé à Pharell Williams et au label BBC. En parallèle, un blog interactif dévoile aux internautes les histoires dans lesquelles Palladium joue un rôle. «La ville, l’aventure, les endroits cachés et les histoires secrètes sont au cœur de toutes nos campagnes. C’est notre mode de communication.» Atterrissage aux plats pays Palladium vient juste de mettre pied à terre en Belgique. «Nous venons d’entamer la phase de relations publiques. Nous y allons calmement et, pour le moment, tout va bien.» Aux Pays-Bas, la bottine a fait des adeptes depuis plus longtemps. «Si nous sommes encore en train d’informer les Belges de ce que représente la marque, les Néerlandais, en revanche, le savent déjà. Ils n’hésitent pas à acheter d’autres collections, car ils savent que Palladium se vend bien.» Palladium précise avoir encore une foule de nouvelles idées pour l’automne-hiver 2013-14. «Je peux déjà lever un coin du voile: différents types de travail du cuir, un look vintage et encore plus de collaborations sont en perspective.»

— Infos: www.palladiumboots.be – www.palladiumboots.nl

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r e p o rt

Opération innovation Le denim explore de nouveaux territoires texte : elisa serroyen

Un commerce de haute technologie? Voilà une tendance que l'on n'associe pas spontanément à l'industrie du jeans. Et pourtant, un vent nouveau souffle indubitablement au pays de l'indigo: la nouvelle ère du denim sera celle du génie technologique!

Éco-conscience Les progrès technologiques permettent aux entreprises d'investir dans des produits plus écologiques. L'écoconscience est actuellement très en vogue dans la mode et Levi's n'a pas échappé à la tendance. Après le succès de sa collection Water<Less (jusqu'à 96% d'économie d'eau pour la production), Levi's entame avec sa nouvelle collection Waste<Less un nouveau chapitre de son initiative Made of Progress. Chaque vêtement contient au moins 20% de matériaux recyclés – soit environ huit bouteilles en plastique par jeans.

Wrangler

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L'analyse du cycle de vie de Levi's ('du berceau au tombeau') a démontré que le coton est le plus grand responsable de l'impact environnemental des produits de la marque. «En utilisant des matériaux recyclés, nous avons pu réduire drastiquement notre dépendance au coton et à d'autres ressources naturelles», explique Jonathan Kirby de Levi’s. Le label espère, grâce à l'initiative Made of Progress, changer le regard des gens sur le recyclage et les inciter à recycler davantage. Mais comment ces bouteilles se retrouvent-elles dans nos jeans? Les bouteilles en PET (brunes, vertes ou transparentes) et les barquettes alimentaires noires sont d'abord collectées puis triées par couleur. Elles sont ensuite finement broyées, puis transformées en fibres de polyester, mélangées à des fibres de coton et enfin tissées avec un fil de coton chez Cone Mills, le partenaire de production de Levi's. La couleur du jeans dépend du plastique utilisé pendant la production. La collection utilise au total plus de 3,5 millions de bouteilles. Chaque jeans s'accompagne d'un certificat GRS (Global Recycle Standard), preuve qu'il contient des matériaux recyclés. Levi’s n'est pas un néophyte dans le circuit de la durabilité. Le label américain utilisait déjà des matériaux recyclés pour la construction de ses nouveaux magasins et bureaux. La réduction du volume d'emballage et les étiquettes figurent aussi en bonne place sur sa liste de priorités. L'entreprise est en outre membre de l'initiative Better Cotton, qui prône une réduction de la consommation d'eau et de pesticides dans les exploitations et qui soutient cent mille producteurs de coton. «Nous ne voulons pas simplement réduire

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Levi's

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notre empreinte personnelle; nous voulons laisser un environnement plus propre à l'arrivée qu'au départ», souligne Kirby. Loin d'un simple éco-caprice donc, il s'agit d'une stratégie rigoureuse visant à implémenter l'innovation technologique au sein de leur mission écologique. Cosmétotextile Wrangler innove tout aussi hardiment et inscrit le terme 'cosmétotextile' au dictionnaire. Pour séduire les femmes – et pas seulement les célèbres cow-boys –, la marque américaine sort la ligne Denim Spa pour l'été 2013. Cette collection de jeans cosmétiques, dont l'ambassadrice n'est autre qu'Elizabeth Jagger, décline trois modèles skinny aux actifs de soin. Le denim 'Aloë Vera' apaise les peaux sensibles. Le jeans 'Olive Extract' préserve l'élasticité de la peau et le 'Smooth Legs' s'attaque à la cellulite. Un défi relevé de main de maître par les huiles naturelles et les matières grasses que le tissu libère en fine couche hydratante sur la peau. Un jeans qui rend la peau plus souple et plus ferme? Voilà qui risque fort bien d'intéresser la femme moderne qui aime prendre soin d'elle mais qui manque cruellement de temps… Et c'est justement le groupe que cible Wrangler. «Wrangler est surtout connu pour sa collection hommes. C'est pour cette raison que nous avons voulu développer quelque chose d'unique et d'actuel pour la femme», explique Janelle Hanna de Wrangler. La mise au point la ligne Denim Spa a nécessité plus de douze mois de travail. «Il nous fallait tenir compte de plusieurs éléments. Trouver le bon partenaire pour la production, développer un tissu adapté à ce type de traitement cosmétique et plancher sur l'esthétique des pantalons», commente Hanna. Le choix de la marque s'est finalement porté sur Skintex, une entreprise appartenant à un grand groupe cosmétique et spécialisée dans la cosmétotextile. La production pouvait donc débuter. Les tissus sont aspergés d'un apprêt composé de microcapsules contenant des actifs hydratants; ils sont ensuite séchés au four pour fixer ces capsules aux fibres du tissu, ce qui leur permet de mieux résister aux lavages en machine. Pour éviter la dégradation des huiles naturelles, Wrangler a ajouté de la vitamine E (anti-inflammatoire) à ses denims. La friction du jeans contre la peau à chaque mouvement provoque la rupture des microcapsules et libère les actifs cosmétiques. L'institut français Adriant s'est penché sur le modèle 'Smooth Legs' pour vérifier si le concept tenait bien ses promesses. 160 femmes ont porté le jeans pendant six semaines, cinq jours par semaine et huit heures minimum par jour. Les résultats sont tout à l'honneur de la ligne Denim Spa: pas moins de 67% des femmes présentaient moins de cellulite. L'efficacité cosmétique n'est pas bien sûr pas éternelle car les actifs finissent par s'épuiser au fil des lavages. Mais qu'importe: même quand la performance n'est plus au rendez-vous, il vous reste le jeans!

Replay 2.0 Au XXIe siècle, la montée en puissance des médias sociaux ne peut être ignorée. Web 2.0 amorce un nouveau tournant dans les comportements sociaux, que Replay transpose tout naturellement au jeans. La marque italienne présente le 'Social Denim', mis au point par son département Denim Design: un jeans équipé d'un petit appareil qui permet à son propriétaire de rester en contact avec ses amis sur Facebook, Twitter et les autres médias sociaux. Il suffit de connecter un smartphone à l'appareil placé dans une poche spéciale en vinyle du jeans. Huit clics différents vous permettent d'indiquer l'endroit où vous vous trouvez, d'appeler vos amis et même de partager votre happiness level. Le jeans social est disponible en regular-slim et skinny pour les hommes et en superskinny et babyboot pour les femmes, en plusieurs lavages.

— Infos: www.levistrauss.com www.wrangler-europe.com www.replay.it

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label. x co n ve r se

Craftsmanship that rocks texte : stephanie duval

Converse et la musique ont depuis toujours des connexions évidentes. Clairement ancrée dans la scène rock, la marque de sneakers donnera à cet héritage une place encore plus visible l’automne prochain.

Got studs? Pour la collection Rock Craftsmanship, les stylistes de Converse se sont ouvertement inspirés du punk-rock. Ce courant musical, qui a canalisé le rejet des conventions et du mainstream en Amérique et en Angleterre, était une façon d’enfreindre les règles, de donner son avis et de sortir de la masse. Au fil du temps, comme toutes les contre-cultures, le punk-rock a beaucoup perdu de son image dissidente lorsqu’il a été promu – bien malgré lui – au rang de genre populaire. Mais sur le plan vestimentaire, le punk-rock continue d’exhaler un petit parfum de rébellion.

Converse All Star Studs

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Converse insuffle cet esprit contestataire à ses modèles iconiques, en travaillant surtout l’exécution et les détails. Transposés en chaussures, les robustes blousons en cuir de punkrockers comme The Ramones ou Blondie sont devenus des All Stars en cuir noir, agrémentées de clous à l’avant et l’arrière, de zips, d’imprimés «crâne» ou doré métallique. À porter idéalement avec des leggings de couleur vive et une crête, comme à l’époque, ou dans une version plus sage, avec une tenue customisée par quelques épingles de sûreté bien placées. Les All Star Platforms monochromes se déclinent dans une palette de couleurs éclatantes qui ne passent certainement pas inaperçues – de nouveau, les influences musicales ne sont pas loin, mais ces chaussures sont plus actuelles et plus audacieuses que jamais.

Converse All Star Metallic

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Music for life Don’t be boring reste la philosophie de Converse, qui refuse de s’accrocher «au bon vieux temps». À l’instar des courants musicaux, Converse continue d’évoluer grâce à ses collaborations créatives avec différents groupes – Green Day par exemple sera de la partie en 2013.

Converse All Star Skull Print

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Avec plus de 70 millions de paires vendues dans le monde et 33 millions de fans sur Facebook, la Converse All Star est plus qu’un simple produit, elle incarne aussi l’une des plus grandes communautés. Plus grande que toutes les scènes pop de la planète réunies, avec une portée plus étendue que Spotify et une pénétration de marché supérieure à celle de MTV. Voilà pourquoi Converse tient aussi à faire un geste pour cette music community qui a largement contribué à son formidable succès. Le groupe cible créatif de Converse est toujours à l’affût de nouveautés et toujours prêt à s’intéresser à de nouveaux talents musicaux. Il est attiré par des marques qui lui offrent la possibilité de découvrir de nouvelles cultures et même de nouvelles formes d’art. C’est dans cette optique que le studio Rubber Tracks, ouvert l’an dernier à New York, offre du temps d’enregistrement gratuit à des groupes émergents, qui peuvent poster leur vidéo sur le site web de Converse. Des initiatives locales sont également mises sur pied, comme la Converse Mixtape: une compilation de morceaux de groupes belges et néerlandais distribuée en cadeau par Converse via ses points de vente ou en ligne. Chaque année, la présentation de la Mixtape s’accompagne de plusieurs shows: les Converse Nights se sont déroulées en novembre et décembre derniers à Anvers, Gand, Utrecht et Eindhoven.

Converse All Star Platform Mono

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De toute évidence, la musique fait partie de l’ADN de Converse. Pas de stars d’un jour ici, mais des icônes inoxydables qui nous accompagneront toute la vie.

— Infos: www.converse.be www.converse.nl

Converse All Star Star Double Zip

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Label. 1.13 street Photography — raldo bermejo shooting maryka in playa del carmen

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in te rv i ew

Un concept unique de vente au détail I AM Lifestore texte : barbara daelemans

«Plus le lien entre le produit et le consommateur est court et direct, plus les choses sont transparentes. Il faut éviter les interférences», lance Sven Bullaert. C’est cette même idée qui sous-tend I AM Lifestore, un concept unique de vente au détail signé Sven Bullaert (I AM) et Claes Retail Group. Sven et Ann Claes nous le présentent. I AM est une marque de sacs et de vêtements pour femmes et enfants connue depuis quinze ans. Pourquoi ouvrir maintenant un I AM Lifestore? Sven: «C’était le bon moment pour proposer une version 2.0 de notre concept. Nous, c’est-à-dire toutes les personnes qui s’activent derrière I AM, voulions un contact plus direct avec le consommateur. Et dans ce Lifestore, le consommateur se retrouve constamment titillé par les réflexions à la base de la marque.» Ann: «C’est important de pouvoir sentir, toucher et entendre. Mais ces expériences ne sont possibles que si vous avez votre propre magasin car pour une marque distribuée dans des magasins multimarques, il est beaucoup plus difficile de faire ressortir son identité.»

Comment votre collaboration est-elle née? Ann: «Nous travaillons avec I AM depuis cinq ans et je suis aussi convaincue par les valeurs que la marque incarne. Nous avons mis au point ce concept en totale interaction. Sven est l’âme du projet et notre expérience du secteur du détail est très utile.» Sven: «Ann trouve fascinant de voir comment on peut faire naître l’enthousiasme dans le secteur du détail, tout en gardant une approche démocratique. Nous voulions réunir nos rêves et nos réflexions. Ce n’est donc pas un magasin I AM, ni un magasin JBC, mais un projet commun.»

«Je pense qu’à l’avenir, le succès dépendra de la capacité à trouver la bonne stratégie de distribution.» (Sven Bullaert – I AM)

Pourquoi ce magasin est-il un concept unique de vente au détail? Sven: «Il y a d’abord la flexibilité de l’aménagement. Presque tous les éléments sont montés sur roues, afin de pouvoir tout réorganiser du jour au lendemain. Nous tenons compte de l’énergie, du ch'i, qui traverse l’espace. Ensuite, même si nous proposons des articles pour tous les membres de la famille, nous mettons l’accent sur l’expérience individuelle. Nous voulons que les visiteurs se sentent bien, dans un cadre agréable et chaleureux où l’émerveillement et l’étonnement sont au rendez-vous. Nous voulons raviver le côté enfantin et ludique qui sommeille en chacun de nous, via les inscriptions sur les murs, la vue d’un produit, un livre qu’on feuillette,…»

Un magasin de vêtements? Non, Lifestore! Parce que les t-shirts, les sacs I AM Bags et les créations uniques signées I AM côtoient d’autres produits qui renforcent l’identité de la marque. Les articles déco de Züny, les sous-vêtements équitables de Pants to Poverty, des petits bouquins axés sur le bien-être,... Et une chouette espace atelier en prime!

La crise a contraint bon nombre de marques belges à fermer boutique. Cela ne vous fait pas peur? Sven: «Une crise, c’est aussi une opportunité de changer ce qui ne va pas. Je pense qu’à l’avenir, le succès dépendra de la capacité à trouver la bonne stratégie de distribution. Aujourd’hui, si vous voulez toucher le consommateur, vous devez avoir un magasin pour présenter vos produits mais aussi une communication en ligne efficace, via un webshop. Ce sera notre prochaine priorité, le webshop I AM Lifestore.» — Infos: www.iam.eu

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in te rview

Vent nouveau sur le secteur du détail Concepts de vente, le twist en plus texte : christin ho

Dans un marché incertain et fort fluctuant, l'originalité à la cote. Le consommateur aime être séduit et surpris. Il ne jette qu'un œil distrait sur les commerces qui se contentent, sans plus, de déballer leur marchandise. Ils aiment de toute évidence les produits qui ont une histoire. Label s'est lancé à la recherche des concepts innovants, défendus par des pionniers plein d'audace et d'idées, et suffisamment hardis pour s'aventurer hors des sentiers battus. L'économie de l'expérience Le shopping ne se limite pas à l'achat d'un produit. Le client est prêt à payer pour vivre une expérience. Submergé par la surabondance de l’offre, il aime qu'on le surprenne et réfléchit longuement à la manière dont il va dépenser son temps et son argent. A l'occasion du World Retail Congress en septembre 2012, les spécialistes en tendances n'ont cessé de marteler que si les consommateurs se différencient énormément par leurs exigences, tous ont pourtant un point en commun: ils veulent vivre, au travers de leur achat, une expérience qui leur donne du plaisir. On attend donc du commerçant qu'il offre la grande aventure à ceux qui poussent sa porte. Mieux encore, les magasins sont, par excellence, la scène où se déroule un événement hors du commun. Selon Robin Lewis, consultant spécialisé dans le commerce de détail, la nature et l'intensité de l'interaction entre clients et commerçants évoluent aussi. Cette quête perpétuelle du renouvellement et de la flexibilité est devenue un must pour les entrepreneurs qui veulent continuer à 'divertir' le consommateur. Attention toutefois: le consommateur ne se laisse pas abuser par les concepts prémâchés; ne trouve grâce à ses yeux que ce qui réussit à le séduire et à l'émouvoir. Christophe Urbain et An Gyselinck (humør by rewind à Gand) le confirment. Forts de leur longue expérience du métier – Christophe pour Rewind Store et Rewind Men, et An pour LANP –, ils

«Nous savons d'avance que nos produits ne seront jamais 100% uniques.» (Christophe Urbain – humør by rewind)

savent qu'un magasin doit s'aborder un peu à la façon d'un voyagedécouverte. «Humør n'est pas le fruit d'un projet marketing; nous avons voulu monter une affaire qui en impose par sa personnalité et son entertainment, un endroit où on se sent bien», commente Christophe. Et An d'enchaîner: «L'expérience s'apparente au plaisir de 'farfouiller' dans une énorme boîte pleine de bric-à-brac, au marché, jusqu'à trouver la chose qui éveille votre curiosité et votre envie. Celle qui possède, à vos yeux, une plus-value et vous livre son histoire.» Un produit, un message Cela signifie-t-il que les magasins ne doivent proposer que des produits uniques pour offrir des expériences exclusives à leurs clients? Tel n'est pas l'objectif du concept store d'An et Christophe: «Nous savons d'avance que nos produits ne seront jamais 100% uniques. Quand une marque est bonne, elle finit par être distribuée un peu partout. Nous essayons par contre de cultiver notre originalité en étant constamment à l'affût de produits durables qui correspondent à notre personnalité et dont nous pouvons parler avec passion.» La durabilité gagne en importance dans le commerce de détail. En

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raison de la mondialisation croissante et de l'évolution galopante du marché, il ne suffit plus de s'intéresser au pays où les produits sont fabriqués ou au contexte dans lequel se déroule la production. Le consommateur et l'entrepreneur s'intéressent désormais à la couleur locale, à ce que l'on produit près de chez eux. Retaildetail.eu estime que les gens ne rechignent pas à payer plus pour des produits authentiques auxquels ils font confiance. Qui plus est, nous ouvririons encore plus volontiers notre porte-monnaie pour les marques qui véhiculent un message écologique et éthique. Une philosophie que défendent également Tonny van Bavel qui a travaillé dans un lointain passé comme responsable de projet marketing pour le Groupe Colruyt, et Anne Hilden de la boutique malinoise d'écodesign Supergoods. Tous deux misent sur des labels essentiellement scandinaves comme We:Do:Wood, Norrback et Nurmi, fervents défenseurs du concept d'entreprise socialement responsable, qui travaillent avec des matériaux recyclables et naturels. Un tandem pour le moins inhabituel, à vrai dire, car Supergoods représente pour ces deux entrepreneurs un premier pas commun sur le marché du détail. Mais leur formule fonctionne; Tonny et Anne savent qu'il existe un marché à la mesure de leur ambition. «Quand l'économie va mal, la durabilité est indispensable. Nous vendons des produits à caractère écologique et nous n'en faisons pas mystère. Des 'super choses' avec un petit truc en plus. D'où notre slogan: good stuff for good people», conclut Tonny.

«Quand l'économie va mal, la durabilité est indispensable.» (Tonny van Bavel – Supergoods)

Customer empowerment Dans le monde féroce de la concurrence, le vieil adage affirmant que le client est roi a pris un nouveau sens ces dernières années. Le client est indispensable: en magasin mais aussi en ligne. Le monde numérique permet d'explorer plus facilement de nouveaux marchés et de se faire servir 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. InSites a réalisé à la demande de Comeos, porte-parole du commerce et des services en Belgique, une étude à grande échelle sur le commerce électronique et a noté qu'en trois ans, l'indice de confiance dans les boutiques en ligne avait progressé de près de 70%. Les détaillants ne peuvent pas ignorer que les e-boutiques s'immiscent de plus en plus partie dans notre quotidien et qu'elles marqueront le passage du single channel au multi channel. Les médias sociaux sont par ailleurs une plateforme marketing idéale et peuvent offrir une dimension supplémentaire aux campagnes classiques. Les instigateurs de humør by rewind et de Supergoods n'ont pas raté le coche numérique: Supergoods propose sa gamme de produits sur le web et a pu constater qu'un service en ligne s'avère très performant! Même s'il est désormais plus facile pour les consommateurs de découvrir les produits par internet, les magasins 'physiques' ne sont pas près de disparaître. Nous avons encore besoin du contact humain, de pouvoir toucher et examiner un produit avant de l'acheter. Une expérience inscrite dans nos gènes…

— Infos: www.rewindstore.be – www.supergoods.be

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Label. 1.13 street Photography — raldo bermejo shooting melissa in playa del carmen

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label . x Nilo r n

Renforcer les marques texte : stephanie duval

Faits & chiffres

Nilorn compte parmi ces sociétés qui ont acquis une position unique dans l’univers de la mode. Jonglant avec la logistique, le développement de produits et le design créatif, elle est présente sur tous les fronts: de la conception du branding à la distribution des branding items à l’échelle mondiale. «Adding value to your brand». Tel est le slogan de Nilorn, un slogan qu’il convient d’interpréter au sens large, très marge même. Qu’il s’agisse de la création d’un nouveau branding ou simplement d’un nouveau style, d’étiquettes, d’emballages pour présentoirs ou encore d’accessoires, l’entreprise redouble de créativité afin de renforcer l’image de ses clients et de les aider à asseoir leur notoriété.

Existe depuis 1977 — A son siège en Suède et d’autres sites en Europe, en Asie, en Turquie et en Afrique du Nord — Travaille avec des marques de mode telles que Lyle & Scott, Superdry, Essentiel, Gsus, Van Gils et Cyrillus — Publie le Nilorn Branding & Design Magazine deux fois par an — Infos: www.nilorn.com

Toutefois, Nilorn sait que dans l’univers de la mode, le branding ne se limite pas à un beau logo et un emballage attrayant. C’est pourquoi l’entreprise propose aux marques tous les services nécessaires pour assurer leur présence sur le marché international. «Notre réussite est liée à celle de nos clients», nous dit-on. Et il semblerait qu’il s’agisse là de la meilleure des motivations. Désireuse d’être plus qu’un simple fournisseur de services, Nilorn tente ainsi d’établir un véritable partenariat avec les marques, et apporte une contribution précieuse en matière de branding et de design. L’entreprise propose en outre une vaste gamme de services IT, logistiques et de production, qui permettent à ses clients de gérer en ligne leur inventaire et leur chaîne d’approvisionnement, et de garantir le respect des délais de livraison dans le monde entier. Enfin, Nilorn possède également à son arc deux cordes qui lui permettent de faire toute différence, a fortiori dans le secteur de la mode: une qualité élevée et une recherche constante de l’innovation. En plus d’être la première entreprise certifiée bluesign®, elle s’est aussi spécialisée dans les applications RFID – un domaine au succès grandissant – et poursuit intensivement son développement de produits afin de proposer les solutions les plus optimales et les plus novatrices. —

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r e ta il — repo rt

Jeans therapy 2.0

-----------Diesel – Den Haag

Denim cherche assidûment renouvellement pour commerce de détail texte : christin ho

Pour les entrepreneurs, le monde du détail s'apparente à un voyage initiatique au cœur d'un labyrinthe truffé d'énigmes et de défis. Pour répondre aux exigences d'un marché en constante évolution, le renouvellement se doit d'être un processus continu. Des initiatives singulières nées de conceptions originales fleurissent régulièrement pour entretenir la surprise chez le consommateur. Du haut de sa tour surplombant ce dédale, Label a observé les marques de denim et fait le point sur les dernières révolutions 'made in retail'. Tentation ou nécessité? Parce que l'industrie du jeans est celle qui connaît la progression la plus explosive sur la scène de la mode, les labels sont obligés de se montrer plus créatifs. Spécialisé dans le retail, le bureau d'études belge WES souligne que pour survivre, l'entrepreneur doit adapter son concept de magasin au consommateur de demain. Un consommateur dont les temps libres se réduisent comme peau de chagrin, dans un environnement où les commerces subissent la concurrence d'autres formes de loisirs. Le consommateur doit pouvoir décider vite et bien et, donc, se faire une idée rapide du produit. «Même en période de récession économique, il est important de chouchouter nos clients. Un client n'est pas l'autre; à nous de veiller à ce que chacun trouve son bonheur», explique Joanna Onland, managing director chez Diesel Benelux. Même discours chez Lee Cooper, où il est essentiel de cerner les besoins du consommateur: «Nous sommes de vieux renards dans le métier: nous avons traversé des périodes de vaches maigres et de vaches

«Un client n'est pas l'autre; à nous de veiller à ce que chacun trouve son bonheur.» (Joanna Onland – managing director Diesel Benelux)

-----------G-Star – Amsterdam

grasses. Voilà 104 ans que nous vendons nos jeans. Notre objectif consiste à identifier les envies des clients pour pouvoir les intégrer à notre philosophie», précise Andy Dunkley, CEO de Lee Cooper. Vinod Belderok, country manager Benelux chez Wrangler, souligne quant à lui l'intérêt d'une mise en évidence des points forts du label: «Nous misons sur la force de Wrangler, nous voulons que le consommateur qui pousse notre porte ait l'impression d'entrer chez lui, qu'il profite au maximum de sa visite et ait envie de revenir.» Peter Kristiansen, retail director chez Jack & Jones (cinq sous-marques dont le denim), ajoute que la concurrence reste essentielle pour stimuler le commerce de détail: «Il n'est pas question de se comparer aux autres marques, mais bien d'être conscients que vous devez continuer à vous réinventer pour conserver l’intérêt de vos clients.» Displays that inspire Mais comment offrir au consommateur une ambiance chaleureuse sans trop en faire côté PLV? Le matériel PLV est indispensable et les détaillants y sont aujourd'hui très attentifs, parce que la décision

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-----------Wrangler – Leipzig

d'acheter ou non intervient en grande partie dans le magasin. Point of Purchase Advertising International, la plateforme spécialisée dans le périple du consommateur (consumer’s journey), a constaté que les grandes surfaces américaines augmentaient leurs ventes de 12% en utilisant des présentoirs promotionnels. La tendance fait d'ailleurs son retour dans le denim, où elle incite le client à passer de l'espace vitrine à l'espace magasin – en vue d'accroître les ventes. L'intérieur du magasin doit bien sûr être à l'avenant de l'ambiance et du style qui ont séduit le client à l'extérieur et qui lui ont donné envie d'entrer pour acheter le produit. Garcia Jeans, Wrangler et Jack & Jones en ont bien compris les avantages. «En avril 2012, nous avons lancé un nouveau concept pour nos magasins monomarques, où nous ressuscitons le caractère authentique et méditerranéen de Garcia. Nous avons réussi à créer une atmosphère intimiste en jouant sur l'originalité des couleurs et du mobilier. En misant aussi sur les nombreux accessoires, comme le mur vidéo et les photos que nous avons prises nous-mêmes en

Sardaigne, nous avons imaginé un nouveau concept de magasin. Il est impossible de voir, de l'extérieur, ce qui se passe à l'intérieur parce que nous travaillons avec des vitrines fermées; nous misons sur la curiosité des clients potentiels, à qui nous proposons une expérience originale», déclare Louk Van De Sanden, CEO de Garcia Jeans. Peter Kristiansen (Jack & Jones) joue quant à lui la carte de la transparence pour ses vitrines, simplement rehaussées du logo en bois de la marque pour attirer les acheteurs vers l'espace intérieur. A l'instar de Garcia, Jack & Jones ne lésine pas sur la technologie et a bien compris que la projection des cinq sous-marques sur grands écrans est un plus pour l'expérience du client. Chez Wrangler, c'est l'histoire du label qui joue les stars dans le nouveau magasin qui vient d'ouvrir à Leipzig. «Pour cette boutique pilote, la première d'une série de magasins qui seront prochainement aménagés à l'identique, nous sommes partis du slogan 'To be contemporary, you must learn from history" pour imaginer la physionomie des lieux. Nous avons aménagé un mur entier de fenêtres (notre 'denim wall'), copies exactes de celles de l'usine Blue Bell où Wrangler a vu le jour, avec des fiches d'infos sur

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-----------Jack and Jones

les finitions de nos jeans. Le drapeau américain a été 'wranglérisé' – étoiles noires sur fond blanc – et intégré au magasin pour que le client puisse s'imprégner de notre histoire», raconte Vinod. Innovation sociale Innover, c'est aussi et surtout un processus social. Les marques de denim, même si elles exploitent leurs propres enseignes, ont aussi lancé des concepts de retail en collaboration avec d'autres sociétés. Une démarche intelligente qui permet aux marques de gagner en visibilité et en reconnaissance, et aux sociétés de bénéficier de leur expertise, si bien qu'elles sont constamment mises au défi de trouver des solutions pour un investissement minimal. G-Star en est un parfait exemple. Outre les célèbres magasins franchisés G-Star, pour la plupart implantés à Hong Kong, les Q-Stores, les dual brand stores et la première boutique pour femmes – qui ouvrira ses portes début octobre à Amsterdam – restent des ancrages importants de la marque dans sa nouvelle perception des concepts de distribution. «G-Star réagit toujours en réponse à un besoin du marché. G-Star Women propose, en collaboration avec le partenaire franchisé, un vaste choix de jeans au féminin où G-Star met toute son expertise au service de la silhouette de la femme. L'intérieur, qui mise sur les couleurs et les matériaux clairs, les longs rideaux avec finition cuir, se veut plus doux, dans un esprit véritablement 'boutique' où le denim reste le core product», confie Camiel Slaats, directeur commercial.

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Une marque à succès ne peut donc survivre qu'à condition d'investir en suffisance et de rechercher des partenaires pour valoriser de nouvelles connaissances. Les partenariats sont une des conditions de leur succès, ajoute Slaats: «Les Q-Store sont des magasins multi-marques, sans excès toutefois. La surface de ces magasins est globalement subdivisée en deux: 50% pour les produits G-Star et 50% pour les autres marques du détaillant-partenaire (du denim haut de gamme au sportswear). Contrairement aux magasins multimarques, les dual brand stores ne proposent que deux marques. Vous retrouverez par ex. dans notre dual brand store, en accord avec la S.A. Gebroeders Coster, les marques G-Star et adidas Originals. Un seul magasin, deux marques ayant chacune leur propre identité, parce que l'association denim/sportswear fonctionne bien, le tout exclusivement sous notre nom.» Garcia Jeans n'est pas de reste: «Nous pouvons partager notre expérience du retail et de la vente avec nos partenaires pour tenter de trouver un équilibre qui nous profite à tous deux et qui nous rend plus forts face à de grandes entreprises verticalisées comme H&M. Nous comptons 350 connexions EDI (ndlr: l'Échange de Données Informatisées est un système électronique de gestion et de télétransmission de données telles que commandes, confirmations de commandes et informations de vente entre détaillants, fournisseurs et magasins). Ce qui signifie que nous recevons chaque jour les données de vente de nos partenaires, dont nous nous inspirons pour ajuster notre stratégie», précise Louk Van De Sanden.


-----------Lee Cooper – Tokyo

Le concept shop-in-shop est un des phénomènes les plus anciens du retail et fait fureur en Europe: une grande surface (ou une chaîne de grandes surfaces) propose quelques mètres carrés à différentes marques. Pour ces marques, la formule présente le grand avantage d'un investissement minime; elles sont donc de plus en plus nombreuses à conclure des partenariats exclusifs avec les grandes surfaces qui, en retour, les laissent libres d'aménager leur espace comme elles l'entendent. «Diesel revisite le concept de manière originale avec ses shop-in-shops dans les grands magasins Bijenkorf aux Pays-Bas – douze espaces pour hommes et douze pour femmes dans une configuration 'tout en un' où service, personnel, achats et systèmes de paiement sont prévus. Ce système nous permet d'offrir à nos clients un service d'excellente qualité et d'insuffler une véritable expérience de marque Diesel», affirme Joanna Onland. On retrouve ce mode de gestion en Belgique aussi, où Diesel est présent depuis 2010 chez Galeria Inno à Bruxelles et, après ses débuts prometteurs, dans d'autres filiales également.

Fidélisation de la clientèle Pour optimiser l'attrait du magasin, il est important de bien choisir ses vendeurs et de les encourager à défendre les concepts du retail. C'est toutefois plus facile à dire qu'à faire dans la pratique! La question de la fidélisation et de la satisfaction de la clientèle peut aussi poser problème chez certains. Trop s'imposer ou se montrer exagérément serviable peut aller à l'encontre de la philosophie que souhaite véhiculer une marque. Les vendeurs sont préparés de façon à pouvoir s'adapter. Pour les marques de denim, une bonne connaissance du produit est certainement primordiale. «Nous veillons à former les vendeurs, car le personnel joue un rôle essentiel auprès du consommateur. S'il sait communiquer correctement les valeurs fondamentales de notre marque et notre savoir-faire en matière de production, le personnel est une véritable plus-value pour l'acheteur potentiel», souligne Vinod (Wrangler). Chez Jack & Jones, les responsables des nouveaux magasins suivent vingt jours de formation. Ils y apprennent les secrets de la marque et du produit et savent comment rendre un client fier de son achat.

Garcia – Eindhoven

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«Nous pouvons partager notre expérience du retail et de la vente avec nos partenaires pour tenter de trouver un équilibre qui nous profite à tous deux.» (Louk Van De Sanden – CEO Garcia Jeans)

Pour le denim, renouveler les systèmes de vente reste donc un must pour continuer à surprendre le consommateur. Mais aussi pour attirer l'attention des autres acteurs du secteur sur tout ce qui bouge, remue et s'agite chez les génies du jeans, éternels inconditionnels de 'la petite chose qui fait toute la différence'.

— Infos: www.diesel.com – www.leecooper.com – www.wrangler.com www.jackjones.com – www.garciajeans.com – www.g-star.com

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Label. 1.13 street Photography — raldo bermejo shooting maryka in playa del carmen

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fr o m z t o reta i l

Dictionnaire du retail Quatre concepts incontournables texte : stephanie duval

Laissez donc aux autres le soin de déterminer quel nouveau mot ajouter cette année au dictionnaire: nous choisissons nous-mêmes le vocabulaire que nous employons. Ces derniers mois, les 4 termes suivants ont régulièrement été utilisés. Les connaissiez-vous?

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Cash Mobbing Définition

À retenir

-------------------------Tout comme une flash mob, une cash mob est un regroupement de personnes qui conviennent préalablement de créer la surprise en organisant une action commune. À la différence que cette action n’est pas organisée dans un lieu public sous les yeux de passants interpelés, mais dans un magasin, afin de soutenir de petits commerçants.

-------------------------Les détaillants indépendants gagnent à s’entourer d’une communauté qui réunit non seulement de nombreux consommateurs, mais crée également des liens étroits entre le magasin et ces derniers. Même s’ils ne mènent pas à des cash mobs – un peu trop américaines et théâtrales au goût d’une Europe plus pondérée –, ces liens entre les clients et leur enseigne préférée, mais aussi entre les clients eux-mêmes, permet de les fidéliser.

Cash mobs -------------------------Les cash mobs sont en effet organisées dans un seul but: stimuler temporairement les recettes d’une enseigne locale. Le principe consiste donc à se retrouver à un moment précis afin d’effectuer en même temps un achat.

Origine -------------------------Apparu pour la première fois dans le Wall Street Journal à la fin de l’année dernière, ce terme a cette année été relayé en raison de la popularité grandissante d’autres phénomènes de commerce social. Comme souvent lors de ce genre de mouvement, Facebook a été le vecteur de la première cash mob.

Attention au «tuangou» -------------------------Imaginez que Groupon – une forme de commerce social – rencontre le cash mobbing. Ces cash mobs seraient alors motivées par l’envie non pas de soutenir un commerçant, mais d’être plus forts afin de pouvoir exiger une réduction de groupe. Le terme est né en Chine, où il est plus courant. Label ne pense pas qu’il s’étendra au Benelux.

Ce que Label en pense -------------------------S’il est facile de se laisser séduire par la création de communautés virtuelles sur Twitter ou Facebook, il est selon nous important que cette connexion existe aussi dans la réalité. À plus forte raison si votre boutique n’offre pas de possibilités de vente en ligne, car c’est avant tout dans le magasin même que les liens se tissent.

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fr o m z t o r eta i l

Showrooming Définition

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-------------------------Un consommateur qui se rend dans un magasin pour essayer des vêtements, examiner des produits de plus près et demander des conseils aux vendeurs et qui les commande ensuite en ligne (généralement dans une autre boutique pratiquant presque toujours des prix plus bas) utilise ce magasin comme un showroom.

Origine -------------------------Le concept a progressivement pris de l’ampleur, à mesure que la confiance des consommateurs envers les boutiques en ligne a augmenté et l’offre explosé.

Difficile pour le détaillant -------------------------Si les grandes chaînes combattent un peu plus facilement le showrooming en baissant elles-mêmes leurs prix, les petits commerçants n’en n’ont souvent pas la possibilité. Ces derniers voient donc non seulement leur chiffre d’affaires diminuer, mais perdent aussi du temps et de l’énergie à conseiller des «non-clients».

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Ce que Label en pense -------------------------Il s’agit plus que jamais de souligner les avantages d’un magasin «en chair et en os» par rapport à une boutique en ligne. Faites en sorte que votre client comprenne l’intérêt de dépenser les quelques euros supplémentaires qu’il aurait pu économiser ailleurs: de véritables conseils, un service de qualité et l’amabilité sont toujours appréciés. Par ailleurs, le détaillant est un excellent gestionnaire, propose une offre unique et connaît bien ses clients. Si une cliente vient essayer ce pantalon noir qu’elle a l’intention d’acheter en ligne, elle repartira peut-être avec un pull rose qu’elle cherchait sans le savoir.


Consommation collaborative Définition

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-------------------------En quelques mots, il s’agit d’effectuer des achats communs, et donc partagés. Deux ou plusieurs personnes se procurent un produit pour l’utiliser à tour de rôle ou plusieurs personnes utilisent un service dans le cadre duquel ils se partagent en alternance le produit de la location.

Origine -------------------------La consommation collaborative est un modèle économique devenu indispensable depuis quelques années. Il suffit de penser aux vélos de location proposés à bas prix dans toutes les grandes villes ou au phénomène plus récent de car sharing, permettant de louer des voitures pour une très courte durée.

Transposition dans le monde de la mode -------------------------Le phénomène n’est pas neuf non plus dans ce domaine. De nombreuses entreprises ont déjà tenté de créer des services et des clubs qui louent par exemple des vêtements de designers ou des tenues de soirée à leurs membres, pour qu’ils puissent renouveler leur garde-robe sans se ruiner. De telles initiatives existent toujours, avec plus ou moins de succès selon le produit, mais sont plus difficilement rentables dans nos régions.

Ce que Label en pense -------------------------Une telle organisation n’est pas nécessaire. Il suffit de penser aux mères et filles qui ont la même pointure et achètent leurs chaussures ensemble, ou aux colocataires qui ont les mêmes goûts vestimentaires, mais qui fréquentent des cercles différents, qui partagent une robe de soirée.

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fr o m z t o r eta i l

Recommerce Définition

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-------------------------Le swapping en est une sorte, mais le recommerce se décline également sous d’autres formes dans d’autres secteurs de la vente au détail. On parle de recommerce dès qu’un produit (usagé) est échangé contre un autre (plus neuf). Il ne s’agit donc pas de recyclage, mais de troc.

Transposition dans le monde de la mode -------------------------Les grandes chaînes utilisent le principe depuis plus longtemps, de préférence en y ajoutant un argument éthique ou social selon lequel les recettes du recyclage seront reversées à une bonne œuvre.

Origine -------------------------Le principe existe depuis longtemps dans le secteur technologique, mais il est souvent associé à du véritable recyclage: il s’agit de rapporter votre ancien GSM, qui est recyclé pour vous en échange d’un bon d’achat de quelques euros. L’intérêt est d’encourager un nouvel achat auprès de la même marque ou de la même enseigne.

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Ce que Label en pense -------------------------Tous les moyens sont bons pour faire revenir un client et lui donner une raison supplémentaire de faire un nouvel achat. Nous nous demandons toutefois si les clients de boutiques plus chics seront prêts à se défaire de leurs vêtements contre un bon d’achat, qui ne reflétera sans doute pas la valeur de revente. Il est malgré tout utile d’exposer cette philosophie de reprise à vos clients: chaque achat d’un produit durable représente ainsi un investissement qui finira par être partiellement remboursé.


2400 BRANDS GATHERED UNDER ONE ROOF Trade Mart Brussels is the largest permanent platform for fashion and interior professionals in Europe. It showcases 2.400 brands spread over 200.000 m2. Trade visitors can scout for the latest trends and meet professionals of the fashion and home decoration industry. Located in the heart of Europe, Trade Mart Brussels is the fashionable place to be. www.trademart.be

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For info, a meeting or a visit, contact: John Schuljin Phone: +32 (0)2 400 7 400 Atomiumsquare 1 B-1020 Brussels


fa ir e l e t r a d e fa i r

Salons: what goes up, must come down Le secteur des salons de mode en constante mutation texte : chris vermuyten

Dans les salons de mode, vous recueillez des informations. Informations dont vous avez besoin pour exploiter votre commerce de manière rentable. Vous puisez l’inspiration dans l’ambiance, vous «volez» avec les yeux, vous comparez, vous pesez et réfléchissez. Les salons sont donc incontournables. Et pourtant, on ne peut plus vraiment parler de stabilité lorsqu’on évoque le paysage des salons. S’agit-il d’une conséquence des fluctuations conjoncturelles? Y a-t-il une autre explication?

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L’avis d’un détaillant «Je vais toujours aux salons», assure Riet Buvens, gérante de la boutique Opus II à Louvain. «Mais je suis vraiment très sélective, car mon temps est limité.» Active dans le secteur de la mode depuis vingt ans, Riet Buvens possède deux boutiques à Louvain: Opus II et son vaste assortiment des meilleures marques commerciales, et Oplus, une boutique d’accessoires. «Je vais aux salons parisiens (Who’s Next Paris, Bijorhca, Première Classe,...) et à côté de cela, d’une saison à l’autre, je visite un autre salon. J’essaie aussi de découvrir des salons plus ‘surprenants’. Par exemple, je vais à Maison&Objet, un salon parisien de décoration intérieure. Je trouve souvent de très beaux bijoux dans le hall dédié aux accessoires ethniques. Et surtout, ce sont des bijoux que l’on ne trouve nulle part ailleurs. C’est un point essentiel pour moi.» Riet Buvens se tourne aussi vers les valeurs sûres. «Le CPD a toujours été un excellent salon pour moi, même lorsque tout le monde s’en plaignait et qu’il périclitait. J’y ai toujours trouvé mes collections. Le concept du nouveau Gallery me convient moins, mais j’y vais quand même. Et depuis qu’ils ont introduit un système de navette, je me rends également aux Fashion Houses. J’attends généralement d’être de retour à la maison pour commander. Je commande rarement dans les salons, sauf s’il s’agit d’une collection d’accessoires. Je tiens à essayer moimême les pièces que je commande. Je veux voir comment une robe tombe sur une ‘femme normale’. Car sur un mannequin, tout est beau et fabuleux, mais quand la personne a des formes plus généreuses? Et pour les essayages, je préfère les showrooms, car on me consacre du temps et je ne dois pas partager l’espace avec d’autres acheteurs. Je continue aussi à fréquenter les salons car c’est le seul endroit où on peut avoir une vue d’ensemble. En très peu de temps, on peut voir énormément et mieux harmoniser les différentes collections. Le client achète rarement la tenue complète d’une seule marque, la plupart associent des pièces de plusieurs marques. Je dois donc savoir quel top peut être associé à quelle robe ou pantalon de marque X. Mes associations sont beaucoup plus réussies lorsque je peux tout voir dans un seul endroit le même jour. Mais je ne prends ma décision définitive qu’après le salon.»

Imposants et complets: Who’s Next Paris et VISION Copenhague -------------------------Quel type de salon plaît le plus? Un salon doit-il proposer une offre globale ou, au contraire, se spécialiser? Assez paradoxalement, il y a actuellement autant de salons généralistes que de salons spécialisés. Les deux concepts sont critiquables. À Paris, le florissant Who’s next – qui se positionne comme un salon jeune, tendance et streetwear – a absorbé le triste et vacillant Prêt-à-Porter Paris pour en faire une seule et même manifestation, certes répartie en différents segments. Après deux saisons de cohabitation fraternelle, l’ensemble du projet, piloté par une organisation unique (WSN), incarnera le changement pour la prochaine édition. La mention Prêt-àPorter disparaît. L’univers Mr Brown (mode urbaine, hommes et dames) compte désormais un nouveau département: Mr Brown Accessoires (chaussures et accessoires pour hommes). Les visiteurs retrouveront les univers Private (mode dame, marques commerciales), Fame (mode dame, segment supérieur), Première Classe (segment supérieur, accessoires pour la distribution prêt-à-porter) et Who’s Next Accessoires


PANORAMA, 15-17/01/2013 www.panorama-berlin.com

Berlin

PREMIUM, 15-17/01/2013 www.premiumexhibitions.com

Greenshowroom, 15-17/01/2013 www.green-showroom.net

Bread & Butter, 15-17/01/2013 www.breadandbutter.com

SEEK, 15-17/01/2013 www.seekexhibitions.com

SCOOP, 15-18/01/2013 www.berlin-efect.net

The Gallery, 15-17/01/2013 www.the-gallery-berlin.de

Lavera SHOWFLOOR BERLIN www.showfloor-berlin.com Show & Order, 15-17/01/2013 www.showandorder.com

The Projekt Galerie Showroom, 1518/01/2013 www.projektgalerie.net www.fashion-week-berlin.com

Mercedes-Benz Fashion Week Berlin, 19-22/01/2013 www.mbfashionweek.com

(plutôt dédié à la distribution multimarques). Les accessoires, tout comme le prêt-à-porter, seront rassemblés sur un même espace plutôt que disséminés ça et là. Au final, le résultat devrait assurer une meilleure vue d’ensemble. À Copenhague, CPH VISION avait créé en son temps un département dédié au streetwear baptisé Terminal. Aujourd’hui, les deux départements fusionnent à nouveau sous la bannière VISION. Peter Fenger Selchau, CEO de VISION s’explique: «Cette fusion est un pas dans la bonne direction. La Fashion Week de Copenhague n’en sera que plus forte. Mais nous avons encore tout un chemin à parcourir, nous devons en effet veiller au bon fonctionnement de l’infrastructure, à travers toute la ville.» L’objectif de ce rassemblement des marques est de proposer une vaste plateforme, source de nouvelles possibilités positives pour les visiteurs. Un large assortiment de marques sera proposé, véritable melting pot de marques de stylistes, de valeurs sûres, de nouveaux talents, de marques de luxe, de collections orientées denim et de lignes artistiques pures. VISION devient donc une sorte de conceptstore où tout s’emboîte et où les différences sont mises en valeur: les nouvelles marques avantgardistes côtoient les valeurs traditionnelles. Les mots clés sont ici ambiance et melting pot. Tant à Copenhague qu’à Paris, c’est la fréquentation décevante des dernières éditions qui est à l’origine de ces changements. À Paris, Prêt-à-Porter vacillait

Düsseld The Gallery, 01-04/02/2013 www.the-gallery-duesseldorf.de

Munich ISPO, 03-06/02/2013 www.ispo.com

(capsule), 15-16/01/2013 www.capsuleshow.com

depuis des années et vivait sur sa gloire d’antan. Tandis qu’à Copenhague, c’est le salon Gallery – une composante du CIFF (Salon International de la mode de Copenhague organisé par Bella Center) – qui a attiré les foules, loin de CPH VISION et Terminal. L’avantage d’un salon global de cette taille, c’est qu’on peut y présenter la mode dans sa globalité. Même s’il ne s’adresse pas à toute la population, mais à un groupe cible précis, chaque professionnel connaît somme toute bien les goûts du grand public. De plus, les groupes cibles ne sont plus aussi parfaitement délimités. On peut porter un tailleur impeccable un jour et un jeans skinny le lendemain.

Solidement positionné: à l’image de Bread & Butter -------------------------Et puis, il y a l’autre tendance: celle qui s’adresse uniquement à un segment de petite taille, mais parfaitement délimité. Le phénoménal Bread & Butter illustre bien cette réalité. Et les arguments brandis par Karl-Heinz Müller pour la spécialisation sont exactement ceux qui prévalent pour défendre un grand salon généraliste. KarlHeinz Müller avait expliqué à Label: «Nous sommes conscients que de grands changements sont en cours sur la scène de la mode.

Il y a d’une part un revirement chez les consommateurs. Très informés et très critiques, ils ne suivent pas les dictats de la mode. Ils mélangent et assortissent les pièces selon leurs envies, portent une veste de costume sur un jeans et des sneakers. S’habiller dans une seule marque, ça ne se fait absolument pas. L’individualité et le style sont devenus d’autant plus importants. N’oublions pas non plus que le consommateur actuel est très attaché aux valeurs. Dans le même temps, la situation du marché a profondément changé: 20% des parts de marché sont désormais réalisées par la vente en ligne, et cette tendance s’accélère. Tous ces changements ont des répercussions: les plus petites marques ont pu se positionner tandis que les plus grands labels ont perdu des parts de marché. Cela signifie que la même part de gâteau est désormais partagée entre plusieurs marques. Le marché est devenu très compétitif, cela représente un véritable défi. Si vous voulez encore jouer un rôle en tant que marque, vous devez avoir une signature bien à vous, une USP qui tient la route, une stratégie solide et un bon concept. Avec Bread & Butter, nous pouvons proposer un portefeuille bien sélectionné. Car les détaillants ont besoin de marques qui se distinguent de la concurrence.»

Nouvelles opportunités: Berlin et Düsseldorf -------------------------Un salon spécialisé comme Bread & Butter à Berlin laisse la place pour de nouveaux événements. Dans le programme déjà surchargé de Berlin, le salon PANORAMA poursuit son développement. Ici, ce sont plutôt des marques du segment moyen de gamme qui trouvent leur place, donc celles qui ne sont plus les bienvenues à Bread & Butter. Dans l’aéroport berlinois flambant neuf, PANORAMA accueille donc des griffes plutôt commerciales. Parmi elles, des marques comme transfer, River Woods, Notthesame, ac, Bruhl, apriori, Bandolera, Betty Barclay, Daks, Laurel, Pierre Cardin,... Toujours à Berlin, The Gallery, organisé par Igedo, s’adresse à un marché de niche et propose les meilleures marques de mode urbaine. Toutes ces nouvelles opportunités permettent au visiteur de fréquenter près de treize salons à la fois. Reste à voir maintenant s’il s’agit vraiment d’un progrès. À Düsseldorf, la seconde édition de The Gallery (également organisée par Igedo) prend ses quartiers au Botschaft. Il ne s’agit pas d’un bâtiment d’exposition, mais d’un immeuble situé à proximité du centre commercial traditionnel sur Kaiserswertherstrasse. The Gallery vise également un

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Florence

Paris Copenha Who’s Next, 19-22/01/2013 www.whosnext.com

CIFF, 31/01-03/02/2013 www.ciff.dk

Pitti Immagine W11, 08-11/01/2013 www.pittimmagine.com

Eclat de Mode – Bijorhca, 18-21/01/2013 www.bijorhca.com

Gallery, 31/01-02/02/2013 www.gallery.dk

Pitti Immagine Uomo, 08-11/01/2013 www.pittimmagine.com

Pitti Immagine Bimbo, 17-19/01/2013 www.pittimmagine.com

(capsule) Men Paris, 18-20/01/2013 www.capsuleshow.com

VISION, 31/01-02/02/2013 www.cphvision.dk

Toutes ces données sont communiquées sous réserve. Vérifiez les sites web pour de plus amples informations.

marché de niche, se positionne dans le segment haut de gamme et propose environ 250 marques.

Gallery2020 reporté -------------------------Un marché très concurrentiel fait parfois des victimes. À Anvers, Gallery2020 a également voulu proposer au visiteur un portefeuille bien sélectionné: un salon sur mesure pour le détaillant belge qui appréciait les marques allant du segment moyen supérieur au segment de luxe. Le concept n’a malheureusement pas connu un succès immédiat. En 2013, il n’y aura donc pas de salon de la mode à Anvers. Luc Paeme, directeur général: «Nous optons pour un arrêt temporaire pour des raisons de rentabilité. Le secteur de la mode, et plus particulièrement les détaillants, traversent une période difficile. Cela se ressent sur le nombre de visiteurs et donc, sur les transactions réalisées au salon. Si les exposants n’atteignent pas leurs objectifs, ils sont moins nombreux pour l’édition suivante. Le résultat financier de cette dernière édition était dans le rouge. Nous attendons donc une meilleure conjoncture pour lancer la prochaine édition. Nous visons donc 2014.»

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Nouvelles attitudes -------------------------La première étape pour tout détaillant qui souhaite monter une affaire florissante consiste à recueillir des informations. Le salon, aperçu de tout ce qui existe sur le marché, est un détour obligé. Salon global ou au contraire salon spécialisé? C’est une affaire de choix personnel. Et de temps disponible. Mais c’est bien parce que l’individualisme a pris une telle ampleur que les salons traditionnels se voient parfois concurrencés par l’acheteur rusé. Ce dernier utilise désormais les boutiques tendance des capitales de la mode comme des ‘salons’. Alternative de plus en plus courante à la fréquentation des salons traditionnels, la technique consiste à noter les noms et les marques dans les commerces qui cartonnent à l’étranger. Toutes les informations dont vous avez besoin sur les marques sont disponibles sur Google. Vous pouvez ainsi sauter l’étape ‘salon’ et aller directement chez votre représentant local là où, finalement, tout se joue. À une époque où l’individualité règne en maître et où le concept ‘to mix and to match’ dicte les comportements, l’acheteur a lui aussi tendance à opter pour ce qui lui convient le mieux. Vu l’infinité de l’offre, il a tout intérêt à poser les bons choix.

Trucs & astuces Sortez des sentiers battus, découvrez aussi les salons plus surprenants. — Prenez la navette et laissez-vous séduire par de nouveaux lieux et événements. — Parcourez la ville et lisez bien les cartes de visite. — Visitez des stands inconnus, ne reculez pas devant les stands vides. — Pas de pression! Si la marque est attribuée à un autre commerce de votre ville, une autre marque est certainement disponible.


agen

PARIS

THE INTERNATIONAL FINE & FASHION JEWELLERY SHOW

FROM FRIDAY 18TH TO MONDAY 21ST JANUARY 2013

PARIS PORTE DE VERSAILLES I PAVILION 5 I www.bIJORHcA.cOM


ho l d y o u r s a l es

Soldes Coups de pub synchrones texte : elisa serroyen

Deux fois par an, le consommateur belge a l’occasion de dénicher l’aubaine de sa vie dans des magasins bondés. La Belgique est pratiquement le seul pays membre de l’UE à légiférer sur les périodes de solde, mais cette législation est vivement critiquée sur le plan juridique. Nous avons analysé cette problématique de plus près.

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Législation belge -------------------------Les commerçants peuvent vendre leurs produits à prix réduits deux fois par an, pendant des périodes déterminées. La loi prévoit les soldes d’hiver du 3 au 31 janvier et les soldes d’été du 1er au 31 juillet. Lorsque le 3 janvier ou le 1er juillet tombent un dimanche, les soldes commencent respectivement le samedi 2 janvier ou le samedi 30 juin. Seuls les produits en vente dans le magasin depuis trente jours au moins peuvent être soldés. Les commerçants sont obligés de mentionner le prix initial, c’est-àdire le prix le plus bas demandé précédemment pour le produit. En Belgique, les soldes sont traditionnellement précédés d’une période d’attente: du 6 décembre au 2 janvier pour les soldes d’hiver et du 6 au 30 juin pour les soldes d’été. Pendant cette période, les commerçants des secteurs du prêt-à-porter, de la maroquinerie et des chaussures ne peuvent pas annoncer de réductions de prix. Cela permet au consommateur de vérifier si le prix des produits soldés a réellement diminué. En théorie, cette législation protège les petits commerces. «La période d’attente assure

un paysage commercial diversifié où les petits et les grands commerces peuvent survivre», pense Luc Ardies de l’UNIZO (Union flamande des entrepreneurs indépendants). La réglementation doit garantir la concurrence honnête et les intérêts économiques. «Sans périodes de soldes et périodes d’attente déterminées, la marge pour l’ensemble du secteur de la mode se réduirait considérablement. Bien sûr, les conséquences seraient plus lourdes pour les PME moins solides financièrement.»

Portes de derrière -------------------------La majorité des commerçants sont donc partisans de la réglementation belge. Une remarque s’impose pourtant. Ce système ne fonctionne que si tout le monde s’y tient. «Beaucoup de commerçants tentent de le contourner», pense Antony Hartmann de la boutique Bluepoint à Brasschaat. «Lors de la dernière saison, la vente couplée avait le vent en poupe. De nombreux consommateurs ont donc acheté avant le véritable lancement des soldes.» La vente


couplée, qui consiste à offrir le second article à prix réduit, est en effet autorisée pendant la période d’attente. «La notion de la période d’attente est en train de disparaître, y compris chez le consommateur. C’est déjà trop tard», craint Antony Hartmann. Nicole Vandevelde, du magasin G-Brand à Deinze, partage cet avis. «Ceux qui ne veulent pas s’y tenir ne le font pas. Il y a suffisamment de portes de derrière.» Cela va même plus loin, selon Wallflower à Gand. «Il n’y a plus personne qui ne vend pas en soldes pendant la période d’attente. C’est même affiché ouvertement sur les vitrines. Il vaudrait mieux laisser tomber la période d’attente». Chantal Tack, du magasin Virt & Real Store à Bruxelles, constate également beaucoup trop d’infractions. «Les plus petites boutiques font des soldes pratiquement quand elles le veulent. Cette loi est utile, mais elle ne fonctionnera pas si personne ne la respecte.» Johan Kauffmann de JO&CO Agency pense avoir trouvé l’explication. «Il s’agit d’une attitude d’imitation et de peur chez les commerçants belges. Si leurs collègues vendent en soldes, ils le font aussi par peur que le client n’entre plus chez eux.»

Pourtant, selon les chiffres, la plupart des commerçants respectent la loi. «Ces dernières années, nous avons enregistré, selon le SPF Contrôle et Médiation, environ 3 à 4% d’infractions», précise Luc Ardies (UNIZO). Cela signifie que 95% des commerçants respectent la loi. Lors des dernières soldes d’été, le nombre d’infractions a sensiblement augmenté. Le SPF Contrôle et Médiation a en effet enregistré 13,6% d’infractions. «Les infractions constatées concernaient surtout la nonconformité du prix de référence», poursuit Ardies. «Avant les soldes d’été, le SPF a surtout contrôlé les magasins et les réductions de prix pendant les braderies. Lors des soldes qui suivent, le prix de référence le plus bas doit être utilisé pour calculer la nouvelle réduction. C’est ce principe qui est encore trop souvent bafoué.»

Pays-Bas: les commerçants ont pratiquement carte blanche -------------------------La Belgique doit-elle aller vers une solution similaire à celle adoptée aux Pays-Bas? Depuis l’abolition de la loi sur les soldes il y a une trentaine d’années, les magasins néerlandais font pratiquement ce qu’ils veulent. Pas de périodes de soldes légalement fixées pour le commerçant néerlandais, mais des coups de pub tout au long de l’année. Braderie saisonnière, semaine d’action, promotion de dix jours,… quelle que soit l’appellation choisie, le but est toujours le même: baisser les prix. «Aux Pays-Bas, les commerçants supplient le gouvernement d’instaurer une période d’attente à la belge. Dans une telle situation, seules les multinationales riches en capitaux survivent à terme. Elles peuvent même se permettre de vendre à perte, et d’envoyer ainsi la concurrence au tapis», entendon à l’UNIZO. Hendrik De Cock, de la boutique De Cock Fashion à Wolvertem, ne considère pas non

plus l’absence totale de législation comme une solution. «Il n’y a plus de commerce de détail aux Pays-Bas. Seules les grosses multinationales peuvent survivre. En Belgique, cela signifierait que 30% des boutiques de prêt-àporter disparaîtraient parce que les plus grands magasins peuvent offrir des réductions plus importantes.» «Les Pays-Bas nous envient notre législation», poursuit Johan Kauffmann de JO&CO Agency. «Les marges bénéficiaires fondent aux PaysBas parce que tout le monde doit proposer des réductions pour pouvoir continuer à enregistrer des résultats. La situation est hors de contrôle.» L’organisation de consommateurs Test-Achats ne voit aucun inconvénient à imiter le modèle néerlandais. «La législation est dépassée et la période d’attente fausse la concurrence. Les commerçants doivent pouvoir décider librement à quels moments ils vendent en soldes», affirme Nico De Bie de TestAchats. «S’il fonctionne dans vingt-cinq pays membres de l’UE, pourquoi le système ne fonctionnerait-il pas chez nous?» Myriam Broché, de la boutique Twins à Wondelgem, pense que la législation bloque ses ventes. Elle considère donc la suppression de

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ho l d y o u r s a l es

toute réglementation comme la solution. «C’est de notre capital qu’il s’agit. Nous devons pouvoir décider nous-mêmes quand nous avons besoin d’argent. Je ne crois plus en la période d’attente. Le client est roi et nous dit que les autres offrent des réductions. Que pouvons-nous faire?»

Solution, please? -------------------------Trouver une solution toute faite à la problématique est une autre paire de manches. Selon Hendrik De Cock, si on veut maintenir la législation actuelle, il faut renforcer les règles et améliorer leur respect. «Le système ne peut fonctionner que si l’on introduit des contrôles plus stricts et des amendes». Rudi Moens de Moens Fashion opte aussi pour un retour aux règles plus sévères d’autrefois. «Mieux vaut réglementer. Sinon, c’est la surcroissance et une liberté de marché dont on abuse quand même.» Certains commerçants estiment que la loi n’est plus compatible avec la situation actuelle de l’industrie de la mode. «Ce secteur est passé d’un modèle traditionnel basé sur deux saisons à quatre collections par an. Les périodes de soldes ne correspondent plus à l’arrivée des nouvelles collections», affirme Isabelle Ulfsdotter Netus de Village Verve à Bruxelles. Chantal Tack de Virt & Real Store pense aussi qu’il faut

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modifier les dates des soldes. «On lance la collection d’été en février quand il fait froid et on solde en juillet quand il fait chaud. Les gens préfèrent donc attendre juillet. Le report des soldes est une conséquence logique.» Nicole Vandevelde de G-Brand adhère à ce principe. «Les saisons changent. Donc les soldes doivent suivre. Des soldes en février et en août seraient idéales.» Isabelle de Village Verve perçoit encore un autre défaut dans la législation actuelle sur les soldes. «Nous sommes influencés par ce qui se passe sur le marché international, aussi bien dans les boutiques réelles que virtuelles.» Elle se demande comment les commerçants peuvent encore faire face à la concurrence internationale si les périodes de soldes ne correspondent plus à celles des autres pays. «Il y a longtemps que le marché n’est plus local. Il est au bord de la saturation. La législation sur les soldes doit donc évoluer dans le même sens.» L’évolution future de la situation reste un grand point d’interrogation. «Poursuivre comme nous le faisons actuellement ou évoluer vers un modèle comme aux PaysBas: peu importe. En tant que commerçant, vous devez suivre et vous adapter. Anticiper la situation parce que le consommateur évolue aussi», affirme Antony Hartmann de Bluepoint. Une seule chose est sûre: cette histoire de soldes fera encore longtemps débat.

Légale ou illégale? Depuis 2007, la réglementation sur la période d’attente est largement controversée sur le plan juridique. Elle serait en effet contraire à la directive européenne relative aux pratiques commerciales déloyales. Le 15 décembre 2011, la Cour européenne de justice a estimé, à la demande de la Cour de cassation, que ce n’était pas forcément le cas. Le point litigieux concernait principalement le but de la période d’attente: s’agit-il ici de préserver la concurrence loyale ou de protéger le consommateur? Si le but est de protéger le consommateur, la loi est illégale. L’Europe n’est pas opposée à la protection des consommateurs, mais elle veut l’harmoniser au niveau européen. S’il s’agit purement d’éviter toute concurrence déloyale, alors l’Europe ne voit aucune raison de déclarer la réglementation illégale. Tant que cette motivation ne change pas. Car la Cour européenne n’a pas tranché la situation. C’est à la Cour de cassation qu’il revient de le faire. Le sort de la période d’attente est donc toujours incertain. Ses partisans semblent toutefois n’avoir aucun souci à se faire. La Cour de cassation avait déjà indiqué dans sa demande à la Cour européenne que la période d’attente ne visait pas la protection des consommateurs. Reste à voir si elle maintiendra sa position.


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Vanaf 1 juli 2013 wordt ook de inzameling van pmd-afval voor bedrijven verplicht, net zoals een contract met een afvalinzamelaar voor het gemengde bedrijfsafval.


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The Suits The art of being a gentleman texte : elisa serroyen

Comme il ne trouvait presque jamais le costume idéal, Roger Elsten, fondateur de l’agence Blue Fashion, a décidé de créer sa propre marque: The Suits. Une marque contemporaine et parfaitement en phase avec les attentes des clients d’aujourd’hui. Mais quelles sont justement ces attentes? Roger Elsten propose une vision originale, qui se retrouve aussi bien dans son agence que dans sa nouvelle marque. Blue Fashion existe depuis plus de quinze ans. Quelle est la situation en 2013? Roger Elsten: «Nous vivons une espèce de contre-crise. Nous avons visé juste et sommes en train de grandir – nous sommes d’ailleurs à la recherche d’un bâtiment plus grand. Bien sûr, ce succès n’est pas tombé du ciel, nous devons continuer à nous battre mais nous nous en tirons vraiment bien.» Quelles sont les stratégies à la base du succès de Blue Fashion? «Il y a quelques années, nous avons voulu donner une autre orientation à l’agence parce que je sentais que nous allions arriver à un tournant dans le secteur de la mode. Aujourd’hui, nous nous concentrons sur des collections de produits de luxe car nos clients du segment supérieur ne cherchent plus une marque en particulier, mais veulent aussi le bon produit au juste prix. Et s’il y a une histoire et une tradition en plus, c’est encore mieux. Quelle est l’histoire qui sous-tend la nouvelle marque haut de gamme The Suits? Comment s’intègre-t-elle dans votre philosophie d’entreprise? «L’histoire se déroule dans le même contexte. J’avais besoin de costumes, pour moi et pour mes clients, mais je ne trouvais que très rarement ce que je voulais. La marque répond en fait à une tendance: les jeunes hommes veulent de plus en plus s’habiller avec élégance, on assiste au retour du young gentleman. Je pense que c’est une réaction à la vulgarité et à la trivialité tellement répandues dans la société actuelle. On voit naître une sorte de nouveau romantisme, les gens veulent du raffinement et de la poésie.» Quels sont les critères auxquels le costume doit satisfaire? «Nous partons toujours du principe qu’un costume doit coller avec le principe moderne du value for money. Les jeunes hommes de notre groupe cible sont aisés, mais ils ne sont pas disposés à dépenser 1 300 euros pour un costume. Ensuite, il doit avoir une

coupe parfaite: une coupe courte, cintrée avec une touche rock et en accord avec tous les autres articles de notre show-room. Enfin, il doit être pratique car les hommes de cette génération voyagent et sortent beaucoup. Dans ces circonstances, un costume ne doit surtout pas être raide et pesant: c’est pour cette raison que nous utilisons des tissus stretch.» Quel accueil votre nouvelle marque a-t-elle reçu? «Nous avons lancé la marque il y a deux saisons, au White à Milan. Le samedi, le premier jour, a été très calme. Le dimanche matin, je reçois un appel de mon collaborateur qui me dit: ‘Viens tout de suite!’ Notre stand était noir de monde, les plus prestigieux clients italiens se bousculaient. Bref, nous avons vraiment visé juste avec ce concept. Nous avons eu droit au même succès au salon Tranoï de Paris, où nous avons gagné de nombreux clients japonais. Et la revente en magasins a également très bien fonctionné.» Vous aviez déjà lancé une marque, Maison Vandenvos. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Quelles leçons avezvous tirées de l’expérience? «Les débuts de Vandenvos ont été les mêmes que pour The Suits. Il y avait une énorme demande de robes, mais je ne trouvais rien qui allait pour le show-room. Les choses ont très bien marché dans un premier temps et j’ai fait les erreurs typiques du débutant: vouloir grandir trop vite, être trop ambitieux, délocaliser la production en Chine pour gagner plus. C’est à ce moment que tout a capoté. Cela n’a évidemment pas été une période agréable, mais rétrospectivement, ça a été une excellente leçon. Nous ne refaisons en tout cas pas les mêmes erreurs: nous travaillons sans précipitation et travaillons seulement avec des points de vente où nous estimons que The Suits a sa place. Quel est le rôle d’Anvers dans cette histoire? «La collection est tout simplement très anversoise. Allez dans le quartier ’t Zuid à Anvers, vous trouverez l’homme The Suits. Il a fait des études, a une jolie compagne, son style semble effortless, mais il l’a en réalité soigneusement étudié et choisi chaque pièce. La collection est un rien habillée, mais a un côté un peu brut; le tout est incontestablement très ‘anversois’.» — Infos: www.the-suits.com

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News --------------------------------------------------------Feeling blue? L’été prochain, une brise marine rafraîchissante soufflera sur le monde de la mode. La marque de denim turque Mavi Jeans l’a bien compris: pour la saison printemps-été 2013, elle lance une ligne baptisée «Love All Things in Blue». Les jeans seront bleus, mais aussi les chemises, les tops, les jupes et les vestes. Mavi Jeans s’adresse aux boutiques du segment moyen à haut de gamme, applique une marge de 3 et ses ventes sont florissantes. Infos: www.eu.mavi.com Nouvelle e-boutique: Yep Collection L’histoire d’amour virtuelle entre le Suédois Ted Bergcrona Wallenius et la Coréenne Mini Jung Kim a donné naissance à la fabuleuse Yep Collection. YC est une e-boutique innovante qui mêle des marques high fashion coréennes sélectionnées avec soin à des marques de créateurs européennes et luxueuses. Cette boutique a pour vocation de faire découvrir la mode coréenne: encore méconnue, elle possède tous les atouts pour devenir emblématique d’une mode avant-gardiste. Infos: www.yepcollection.com Le retour des vrais durs En 2013, exit l’urban gentleman, place au vrai dur. Pour la saison automne-hiver 2013, No Excess sort une collection brute de décoffrage et donne le premier rôle aux dockyards, les chantiers navals du début du XXe siècle. Les couleurs et matières sont inspirées de cette époque impitoyable, où les hommes devaient gagner leur vie dans les conditions les plus extrêmes. Parallèlement à la marge habituelle de 2,7, No Excess applique une marge de 3,0 pour une bonne partie de la collection. Infos: www.no-excess.com Little Marcel lance Mr Marcel Suite à l’énorme succès de Little Marcel, la marque française lance une collection masculine entièrement distincte, baptisée Mr Marcel. La nouvelle marque, dont le lancement est prévu pour la saison printemps-été 2013, se caractérise par une rupture de style radicale avec ce que Little Marcel a déjà proposé sur le marché. Mr Marcel se caractérise par des créations urbaines modernes et un style qui lui est propre. La nouvelle marque présente des chinos, shorts en coton, chemises vichy et maillots de bain pour l’homme de 30 ans casual qui semble venir tout droit d’une station balnéaire mondaine. Infos: www.mister-marcel.com

Bleu de Chauffe, une marque très nature Label aime mettre en lumière les marques qui s’attachent à réduire leur empreinte écologique. La marque de sacs faits main Bleu de Chauffe en fait partie. S’inspirant de la révolution industrielle, cette marque française revisite la classique besace d’ouvrier en lui donnant une touche très citadine. Privilégiant la proximité, elle s’approvisionne exclusivement auprès de fournisseurs locaux et utilise des matériaux naturels, entre autres des cuirs bio. Infos: www.bleu-de-chauffe.com

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Les marques néerlandaises Dept et J.C. Rags, qui appartiennent toutes deux à Zinvest Fashion BV, ont été déclarées en faillite en décembre 2012. Le groupe de mode néerlandais VeldhovenGroup rachète la marque de mode féminine Dept. JC Rags est toujours à la recherche d’un repreneur. ––––– Renzo Rosso, fondateur de Diesel, a acquis une participation majoritaire dans Marni. La maison de mode italienne avait précédemment annoncé chercher un partenaire afin d’étendre son réseau de distribution. Marni entend ainsi doubler son chiffre d’affaires et ouvrir davantage de magasins dans les cinq années à venir.

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© Juergen Schabes

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Fairs --------------------------------------------------------Les ambitions orientales de GDS La Chine devenant un acteur de plus en plus important dans le secteur de la chaussure, le salon GDS de Düsseldorf a décidé d’organiser un salon de la chaussure à Shanghai, capitale chinoise de la mode. Baptisé ‘GDS Select’, l’événement permettra à plus de 70 marques européennes de présenter leurs collections pendant la Shanghai Fashion Week. Ce salon destiné aux segments supérieur et moyen supérieur se déroulera du 17 au 19 avril 2013 au Shanghai Exhibition Center, en même temps que le CIFL (China International Footwear & Leathergoods Exhibition). Infos: www.gds-select.com Les tendances du textile au cœur d’ISPO Munich ISPO MUNICH, salon international dédié au sport business, se tiendra du 3 au 6 février 2013. Pour suivre également de près les toutes dernières innovations du secteur textile, l’édition 2013 accueillera l’ISPO Textrends Forum. Les fabricants de produits textiles de base – tissus, membranes et fermetures à glissière par exemple – pourront y présenter toutes les nouveautés de la saison automne-hiver 2014-15 aux professionnels internationaux du sport business. Infos: www.ispo.com/textrends_forum Bread and Butter lance CONCEPT ROOM L.O.C.K., la section réservée aux marques heritage du salon Bread and Butter, accueille la CONCEPT ROOM. À chaque édition, le salon berlinois choisira un thème pour cette nouvelle section. Lors du prochain Bread and Butter, qui se tiendra du 15 au 17 janvier 2013, la CONCEPT ROOM sera dédiée aux marques japonaises qui privilégient le savoir-faire et la qualité. The Flat Head, Midori, Momotaro Jeans et Big John, pour ne citer qu’elles, en feront partie. Infos: www.breadandbutter.com

Nouvelle COO pour Modefabriek BV Modefabriek BV, l’organisateur de Kleine Fabriek et Modefabriek, a accueilli en décembre dernier une nouvelle COO en la personne de Joke van der Wijngaart. Celle-ci a travaillé pendant sept ans comme directrice des salons agroalimentaires à l’Amsterdam RAI, une expérience qu’elle ne manquera pas de mettre à profit afin d’exercer au mieux sa nouvelle fonction, dans le cadre de laquelle elle assumera la gestion quotidienne de l’entreprise. La prochaine édition de Kleine Fabriek aura lieu les 13 et 14 janvier et sera suivie les 20 et 21 janvier 2013 de Modefabriek. Infos: www.modefabriek.nl Les salons londoniens s’unissent Les salons londoniens Pure London et The Lingerie Collective collaboreront à l’occasion de la saison automne-hiver 2013. Pure London sponsorisera le salon de la lingerie qui se tiendra du 13 au 15 janvier 2013, tandis que les marques de The Lingerie Collective seront accueillies dans la partie «Body» de Pure London, du 10 au 12 février. En outre, un prix exclusif est proposé aux marques de lingerie, shapewear, loungewear et maillots de bain qui souhaitent être présentes aux deux salons. Infos: www.purelondon.com - www.thelingeriecollective.com Tranoï Preview: une nouvelle ambassadrice pour un nouveau salon Après avoir levé un coin du voile sur la collection dames lors de Tranoï Men en 2012, le magnat parisien organisera un salon à part entière au cours duquel sont présentées par moins de 100 précollections. Baptisé Tranoï Preview, ce salon se tiendra du 19 au 21 janvier 2013 au Carrousel du Louvre. Tranoï souhaite ainsi mieux répondre aux attentes des acheteurs. Muriel Piaser, ancienne porte-parole de Who’s Next, a rejoint l’équipe de Tranoï Preview en qualité d’ambassadrice. Infos: www.tranoi.com/preview

Nouveautés à Bijorhca Le salon Éclat de Mode – Bijorhca, qui se tiendra du 18 au 21 janvier 2013, retrouve ses racines et reprend son nom d’origine de Bijorhca. Le salon parisien ouvrira désormais ses portes le vendredi au lieu du samedi. Afin que les visiteurs aient l’occasion de découvrir toutes les animations du salon, Bijorhca a créé une grande allée centrale allant de l’entrée du Pavillon 5 jusqu’au bout du salon. Infos: www.bijorhca.com

PREMIUM a dix ans Le salon berlinois PREMIUM fête son dixième anniversaire en janvier 2013. Les fondateurs Norman et Anita Tillmann peuvent revenir avec fierté sur cette décennie couronnée de succès au cours de laquelle ils ont offert à Berlin le statut de capitale de la mode. Pour célébrer cette success-story, quelques marques fidèles à PREMIUM – dont adidas – ont créé des articles collector destinés à la «PREMIUM 10th Anniversary Special Limited Edition Collection». Toutes les recettes des ventes de cette collection seront versées à une bonne cause. Infos: www.premiumexhibitions.com

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Début décembre 2012, après plusieurs années de collaboration avec divers agents indépendants, RSD a confié la distribution de Rehall Benelux à l’importateur anversois d’articles de sport G-Force. Pour la vente aux Pays-Bas, G-Force collabore avec Jerry Hesselink Agenturen auquel elle a déjà fait appel pour Drunknmunky. Ce changement permet à Ronald Smits, propriétaire et créateur de Rehall, et son équipe de se consacrer pleinement au développement des produits et à la création.

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Sessùn boutique

News --------------------------------------------------------Un concept store Lois à Eindhoven Depuis la Dutch Design Week, Lois Jeans occupe la Machinekamer avec MLY et 4funkyflavours, dans le complexe Strijp-S à Eindhoven. Ce qui était un simple pilot store au départ a donné naissance à trois concept stores en décembre 2012. Parallèlement à la collection standard, la marque de denim espagnole y vend aussi la ‘Lois Legends Collection’, remakes modernes des pièces qui se sont les mieux vendues au cours de son histoire. Une jolie façon pour Lois de clôturer l’année de son cinquantième anniversaire. Infos: www.loisdenim.com 2500 adresses anversoises à portée de clic En décembre 2012, la Chambre du Commerce de la région Antwerpen-Waasland (Voka) a lancé le site ShopinAntwerp afin d’ériger Anvers en véritable capitale du lèche-vitrine. Ce guide numérique interactif rassemble toutes les informations utiles pour une virée shopping à Anvers, depuis les boutiques, marques et centres commerciaux jusqu’aux distributeurs de billets, en passant par les parkings et toilettes publics. ShopinAntwerp peut être consulté sur tablette et smartphone. Une version en anglais sera publiée avant l’été 2013. Infos: www.shopinantwerp.be

JO&CO accueille !Solid L’agence JO&CO a fait un peu de place dans son show-room pour accueillir !Solid, dernière marque en date ajoutée à son portefeuille. Cette collection scandinave qui mêle joliment esprit sport et workwear comblera les aventuriers de 18-35 ans. L’agence anversoise représente également la toute nouvelle marque Tailored by Solid, petite sœur chic de !Solid. Une collection distinguée mais casual, avec un look italien créé pour l’homme moderne. Infos: www.solidmen.com

Sessùn ne connaît pas la crise En décembre 2012, Sessùn a ouvert son tout premier flagship store du Benelux à Bruxelles. En ces temps de crise, la marque française se porte manifestement bien, puisqu’elle vient de lancer sa toute première collection d’entre-saison, en plus de celles d’été et d’hiver. En 2012, le street fashion label a déjà ouvert un magasin phare à Berlin et est partie à la conquête des USA, où il compte actuellement 47 points de vente. Infos: www.sessun.com

Nedap Retail lance les étiquettes antivol invisibles En collaboration avec Kovio, Nedap Retail lance « !FaST », la nouvelle génération d’étiquettes antivol pour le secteur de la mode et du retail. Ces étiquettes sont apposées de manière invisible sur les vêtements, chaussures et autres produits, puis désactivées définitivement à la caisse. Le personnel ne perd donc plus de temps à fixer des étiquettes dans le magasin. De plus, le client n’est pas gêné lors de l’essayage. Infos: www.nedap-retail.com

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Marque anversoise aux racines italiennes, Bluette est bien décidée à conquérir le marché belge en 2013 et d’offrir à ses ceintures une petite place dans les plus beaux points de vente du segment moyen-supérieur. Depuis quelques mois, la marque belge est distribuée dans un petit nombre de magasins de prêt-à-porter du nord de l’Italie et s’efforce donc de trouver une agence italienne. Les Pays-Bas peuvent d’ores et déjà se préparer car Bluette prévoit aussi de s’attaquer à ce marché.

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7d / Howlin'

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Collabs Lee Cooper met les créateurs à l’honneur Pour sa nouvelle campagne, Lee Cooper n’a pas fait appel à des mannequins professionnels. ‘The Makers’, campagne de la saison printemps-été 2013, rend honneur à des gens ordinaires et offre le premier rôle à de jeunes créateurs actifs dans divers domaines – musique, bijoux,... Pour la saison automne-hiver 2013, la marque de jeans espère pouvoir aussi compter sur quelques talents belges. Le site web belge officiel a été inauguré en novembre 2012 et sera entièrement revu en janvier 2013, à l’occasion du lancement de ‘The Makers’. Infos: www.leecooper.be Howlin’ joue la carte de la collaboration Les marques belges Howlin’, spécialisée dans la maille, et 7d se vouent mutuellement une grande admiration et ont donc décidé de s’associer pour la collection été 2013. Comme sa collection estivale est assez restreinte, Howlin’ transformera pour l’occasion son magasin Morrison et présentera la collection complète dans un étalage approprié. La collaboration avec le label danois Ganni, déjà effective cet hiver, se poursuivra pour la saison automne-hiver 2013. Infos: www.howlin.be Diesel + EDUN Après un voyage commun en Afrique, Diesel et EDUN ont décidé de collaborer et lanceront au printemps 2013 une collection denim entièrement produite en Afrique. Depuis plusieurs années déjà, EDUN, la marque de Bono (le chanteur de U2) et de son épouse, mobilise l’attention du secteur de la mode en faveur de ce continent. Grâce à cette collection, les deux marques veulent souligner le savoir-faire africain et montrer qu’une production et un commerce durables sont également possibles en Afrique. Infos: www.diesel.com/diesel+edun ------------

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Gianni / Howlin'

--------------------------------------------------------Louis W. x A.P.C goes Americana Pour la saison printemps-été 2013, Louis Wong a créé une deuxième collection capsule de blousons en cuir pour la marque française A.P.C. Cette fois, Louis W. a opté pour le style Americana et a donné à chacune de ses créations un nom évoquant les films qui l’ont inspiré. Le blouson «Tom» renvoie au personnage de «Maverick» dans «Top Gun», le blouson d’aviateur «Ferris» doit son nom à tous les college movies, tandis que les blousons de police et de motard font penser au film culte «Easy Rider». Infos: www.apc.fr

News --------------------------------------------------------O My Bag engage en 2013 Les affaires marchent bien pour la marque de sacs O My Bag, qui engagera en 2013 son premier responsable international ventes et marketing. La marque néerlandaise, dont la production est assurée en Inde conformément aux règles du commerce équitable, utilise exclusivement des cuirs écologiques traités sans produits chimiques dangereux. Pour l’été 2013, elle lance une collection originale de cabas. Infos: www.omybag.nl Vive le combo! Des imprimés, encore et toujours: incontournables, ils étaient de tous les défilés. Le colour blocking garde lui aussi la cote. Maligne, la marque de foulards FRAAS combine les deux tendances pour la saison automne-hiver 2013-14. Une collection haute en couleur qui se distingue par des imprimés photos numériques, des associations de couleurs étonnantes et des tissus de qualité. En plus des matières classiques (laine, soie et coton), la marque allemande utilise pour la première fois un mélange de modal et de poil de chameau. Infos: www.fraas.com ------------


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Footwear --------------------------------------------------------La légendaire Yellow Boot a 40 ans L’iconique 6” Yellow Boot de Timberland aura 40 ans à l’automne 2013! À cette occasion, Timberland lance la «40th Anniversary Limited Edition Collection» pour la saison automne-hiver 2013-14. La marque outdoor en a déjà dévoilé quelques modèles phares: la «Super 6” Boot» en édition limitée et la «Super Boot» haute. Clin d’œil à l’année de naissance de la fameuse bottine: seuls 1973 exemplaires de ces deux modèles seront produits. Infos: www.timberland.com

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Feiyue x Thomsen Maître dans l’art des collaborations, Feiyue s’est associée à la marque de vêtements française Thomsen pour la saison printemps-été 2013. Résultat: la chaussure «Delta Mid» de Feiyue est enveloppée de cachemire japonais orné d’un imprimé Thomsen exclusif. Les extrémités rouges des lacets et la pointe en daim confèrent une touche finale irrésistible à cette sneaker pour dames. La collection printemps-été 2013 de Thomsen comprendra un t-shirt assorti. Infos: www.feiyue-shoes.com

Les pieds bien au chaud avec Columbia Tout le monde aime avoir chaud aux pieds! Bonne nouvelle, Columbia intègre la technique Omni-Heat Reflective dans sa collection automne-hiver 2013-14. En réfléchissant la chaleur du corps, cette technologie intelligente repousse le froid et conserve la chaleur à l’intérieur. Marque outdoor innovante, Columbia a offert un restyling à sa Bugaboot originale et l’a dotée de cette technique thermoréfléchissante. Infos: www.columbia.com

Paradis des imprimés Une déferlante d’imprimés est attendue en 2013. La marque de tongs Havaianas, qui suit les tendances de près, lance donc une collection aux nombreux motifs. Dans la collection «Slim Animals Fluo», la marque brésilienne associe ses imprimés animaux indémodables à des couleurs fluo très en vogue. Les petits pois vintage font leur retour et décorent les tongs «Slim Fresh» aux tons éclatants. Infos: www.havaianas.com

Uzurii arrive en Belgique Uzurii débarquera sur le marché belge au printemps 2013. La marque néerlandaise aux origines brésiliennes propose une vaste collection de tongs fonctionnelles ultra glamour. Selon la créatrice Shieglee Ferreira dos Santos, les tongs permettent à celle qui les porte de se sentir femme de la tête au pied. Ces articles de luxe sont distribués dans les magasins de chaussures milieu et haut de gamme. Infos: www.uzurii.com

Tendance, même sous la pluie Les femmes veulent être tendance, même lorsque la météo est capricieuse. Pari tenu avec les bottes en caoutchouc dotées d’un talon rouge signées Sorel! Grâce à la «Median Rain Ankle», la fashionista qui aime les journées pleines d’imprévus peut enchaîner sans hésiter une escapade à la campagne et une virée citadine. La marque outdoor canadienne propose aussi ces bottes sans talon et bien d’autres magnifiques modèles pour l’hiver. Infos: www.sorel.com

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