Numéro 1 / Avril 2013
La lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION
Édito Vous découvrez le premier numéro de Tandem, la lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION. La vocation de cette lettre est de vous informer d’une part, sur nos différents savoirfaire (DASRI, Radioprotection, Document Unique, Évaluation de cabinet, Formation continue…) et d’autre part, sur les dernières actualités réglementaires inhérentes à votre activité. Vous trouverez aussi des informations utiles liées à votre environnement professionnel. Cette initiative traduit également notre volonté d’être à la fois un prestataire de service de grande qualité et un réel partenaire pour chacun de nos clients. Pourquoi Tandem ? Bien sûr, pour évoquer le partage d’expériences et la complémentarité de nos deux entreprises. Tandem fait également écho à la qualité du duo chirurgien-dentiste et assistante dentaire. Ensemble, en associant nos compétences, nous pouvons vous accompagner dans la gestion des contraintes administratives et normatives, vous aider dans l’évaluation et l’amélioration de vos pratiques et former votre personnel de santé. C’est notre métier, notre passion et notre engagement !
Au sommaire P1 • Sage DRS, la gestion globale de vos déchets médicaux P3 • Interview UFAD P4 • La phagothérapie, mythe ou réalité ?
Zoom sur… SAGE DRS, LA GESTION GLOBALE DE VOS DÉCHETS MÉDICAUX Depuis plus de 15 ans, Sage DRS développe pour les professionnels de santé une solution globale de collecte et de traitement de leurs déchets spécifiques. Parallèlement à nos prestations de services, nous vendons également du matériel essentiellement dédié aux professions médicales. Plus de 3000 clients nous font confiance ! Notre savoir-faire en termes de collecte et de recyclage nous permet de prendre en charge trois principales catégories de déchets : Les déchets provenant d’amalgame dentaire Produit d’obturation très fiable et toujours très utilisé en dentisterie, l’amalgame dentaire doit être traité et éliminé selon un procédé très spécifique afin d’éviter la dégradation des substances mercurielles en milieu naturel. En totale adéquation avec la réglementation en vigueur, Sage DRS, précurseur dans ce domaine, propose depuis 1995 des prestations uniques pour collecter la totalité des déchets mercuriels. Les déchets radiographiques Grâce à un partenariat avec METALCHEM DRS, notre société prend en charge la collecte, le traitement et le suivi des déchets issus de films radiographiques. Films radiologiques, sels d’argent, révélateurs et fixateurs, feuilles de protection des films à base de plomb, tous ces matériaux sont récupérés et traités conformément aux normes de la filière déchets de radiologie et dans un souci permanent de respect de l’environnement. Siège social de Sage DRS à MANTES-LA-JOLIE
Les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI)
RADIOPROTECTION ET CABINETS DENTAIRES : UNE RÉGLEMENTATION EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTION
Les DASRI correspondent aux matériels et matériaux coupants, piquants, tranchants, souillés, aux produits sanguins à usage thérapeutique partiellement utilisés et/ou ayant dépassé la date de péremption, et aux déchets et fragments anatomiques humains difficilement identifiables.
Dans le domaine de la radioprotection, la législation produit en permanence de nouveaux textes. Arrêtés et décrets liés aux modalités de déclaration, au signalement des incidents ou à l’externalisation de la personne compétente en radioprotection sont régulièrement publiés…
Connu et reconnu comme prestataire de service de référence dans la collecte et le traitement des déchets médicaux, Sage DRS propose également la vente de matériel (récupérateur d’amalgame et local de stockage des déchets infectieux).
Pour en savoir plus… retrouvez-nous sur notre site internet
www.sagedrs.fr
Dans ce contexte, Sage DRS vous propose une prestation articulée autour de trois axes :
Pour mémoire, selon l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), la radioprotection regroupe « l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes directement ou indirectement, y compris par les atteintes portées à l’environnement ». Pour les cabinets dentaires, la prise en compte des risques et dangers liés à l’exposition aux rayonnements ionisants est devenue une préoccupation majeure soumise à une réglementation drastique et contraignante.
• l’externalisation de la Personne Compétente en Radioprotection (PCR). Pragmatique, simple et efficace, cette solution permet de mettre le cabinet dentaire en conformité avec la législation (étude des postes, zonage du cabinet, formation des travailleurs et aide à la constitution du dossier de déclaration auprès de l’ASN). • le suivi dosimétrique : des dosimètres sont positionnés dans le cabinet à des emplacements stratégiques et sur des travailleurs pouvant êtres exposés à des sources ionisantes. • les contrôles qualité : sont adaptés au type de développement (argentique ou numérique).
En bref DASRI : des filières de collecte et d’élimination spécifiques Étroitement et rigoureusement encadrés par la législation française, les Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux du fait de leurs caractéristiques et des risques qu’ils constituent pour la santé humaine et pour l’environnement, suivent des filières de collecte et d’élimination spécifiques. Les DASRI comportent trois grands types de risques : infectieux, traumatique et psycho-émotionnel. La gestion de la nature de ces différents risques justifie l’existence d’une filière spécifique.
Document Unique : améliorer la sécurité et les conditions de travail des salariés Comme la PCR et conformément au code du travail, le document unique, dont la vocation est d’améliorer la sécurité et les conditions de travail des salariés, constitue une obligation réglementaire. Sage DRS réalise votre document unique avec une méthodologie claire et efficace : identification des dangers, analyse et classification des risques, plan d’action. Le document unique doit être mis à jour au moins une fois par an.
Interview UFAD…
ACTUALITÉ
LA RECONNAISSANCE DU STATUT DES ASSISTANTES DENTAIRES : UN RÉEL ESPOIR POUR 2013 Dominique MUNOZ, présidente de l’UFAD (Union Fédérale des Assistantes Dentaires) nous informe sur les dernières avancées du dossier tout en rappelant les principales étapes qui ont jalonné un combat de longue date… Quels faits nouveaux permettent d’envisager cette inscription pour l’année 2013 ?
Quels ont été les principaux événements liés à l’inscription des assistantes dentaires au code de la santé publique ? En premier lieu, l’harmonisation par rapport à la reconnaissance de la profession, que l’assistante dentaire exerce dans le public ou dans le privé, constitue un progrès important. Parmi les pionniers, le docteur Fabien COHEN, chirurgien-dentiste au CMS (Centre Municipal de Santé) d’Ivry-surSeine et secrétaire général du syndicat national des chirurgiens-dentistes des centres de santé a beaucoup œuvré pour la reconnaissance du statut des assistantes dentaires. En 2009, la coordination nationale des assistantes dentaires voit le jour et obtient un premier rendez-vous au ministère de la santé. Quelques mois plus tard, la création de l’UFAD dans le courant de l’année 2010 dont la vocation est de créer un groupe de travail avec des chirurgiens-dentistes, des assistantes dentaires, des syndicats, relance le débat.
présidée par Martine COMAS, adhère à l’UFAD en 2012.
La forte mobilisation des assistantes dentaires des DOM-TOM, et son corollaire, la création d’une nouvelle branche de l’UFAD, l’UFAD Antilles, apportera un nouveau souffle et, espérons-le, une vive incitation pour leurs homologues de la métropole à se mobiliser davantage.
Au terme d’une longue étude, en juillet 2010, le Docteur Gilles DUHAMEL, membre de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) émet un avis favorable sur la reconnaissance du statut des assistantes dentaires.
Sur le plan parlementaire, un sénateur doit reprendre le flambeau et transmettre une question écrite au Sénat.
Mais en 2011, le Conseil constitutionnel retoque l’article 14 de la loi Fourcade qui inscrivait les assistantes dentaires au code de la santé publique.
Les présidents de région recevront également une missive relative à la reconnaissance du statut des assistantes dentaires.
En 2012, quelques mois avant l’élection présidentielle, tout est mis en suspens… Après la mise en place du nouveau gouvernement et les élections législatives, l’UFAD reprend son bâton de pèlerin… Dans ce contexte, pouvez-vous nous parler de vos relations avec le ministère de la santé ? Le 17 décembre 2012, l’UFAD contacte le bureau de Marisol TOURAINE pour remettre le dossier en route avec un collectif restreint (3 membres).
Sous la houlette de l’UFAD, toutes les associations peuvent se regrouper pour échanger, partager leurs expériences, leurs différentes approches et optimiser leur efficacité tout en conservant leurs spécificités.
Parallèlement à notre action, le docteur Philippe DENOYELLE, chirurgien-dentiste, et président de l’UJCD (Union des Jeunes ChirurgiensDentistes) participe activement au débat et apporte un grand soutien aux actions de l’UFAD.
Dans cette perspective, le Club Européen des Assistantes Dentaires,
Fin janvier 2013, notre demande est de nouveau à l’étude…
Enfin, l’UFAD prévoit d’envoyer prochainement un courrier nominatif aux 577 députés et aux 348 sénateurs.
Quelles seront les implications concrètes pour les assistantes dentaires ? Concrètement, les assistantes dentaires seront enfin considérées comme de vraies professionnelles de santé et rejoindront légitimement la catégorie des paramédicaux au même titre que les aidessoignantes et les infirmières. Sur le plan financier, cela implique une revalorisation des salaires. En pratique, la délégation de tâches deviendra officielle et légale. Enfin, disons-le haut et fort, l’inscription des assistantes dentaires au code de la santé publique permettra à ces professionnelles de la santé de jouer pleinement leur rôle, sous la responsabilité des chirurgiens-dentistes, en termes de prévention et d’éducation pour une meilleure hygiène bucco-dentaire.
La lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION
BACTÉRIES LA PHAGOTHÉRAPIE : MYTHE OU RÉALITÉ ? Prédateurs naturels des bactéries, les bactériophages, également appelés phages, sont des virus spécialisés, et inoffensifs pour les cellules humaines, capables de détruire par lyse (1) les bactéries qu’ils reconnaissent. Grâce à l’utilisation de ces bactériophages, la phagothérapie permet de traiter efficacement certaines pathologies infectieuses d’origine bactérienne. Très largement utilisée avant le développement de l’antibiothérapie, et ensuite progressivement délaissée par la plupart des pays occidentaux séduits par les avantages des antibiotiques, la phagothérapie connaît un regain d’intérêt depuis une dizaine d’années. Le développement croissant des infections nosocomiales induites par des bactéries multirésistantes et l’absence de nouveaux antibiotiques efficaces expliquent en partie ce nouvel engouement pour une thérapeutique ancienne, naturelle et particulièrement efficace. Contrairement aux antibiotiques souvent dotés d’un spectre très large, les bactériophages lytiques développent une action spécifique et relative à certaines souches d’une espèce donnée. D’où la nécessité d’identifier précisément la bactérie à l’origine de l’infection afin d’injecter le bactériophage approprié pour lyser l’agent pathogène. Du fait de ce mode d’action très spécifique, les bactériophages détruisent les bactéries nuisibles et préservent les bactéries utiles au bon fonctionnement de l’organisme. (1) La lyse est la désintégration de la membrane d’une cellule par un agent biologique, chimique ou physique provoquant la mort de la cellule.
Insensibles aux mécanismes de résistance qui affectent de nombreux antibiotiques, les bactériophages peuvent être utilisés pour soigner des infections bactériennes qui ne répondent pas à une antibiothérapie classique, et sont ensuite naturellement éliminés par l’organisme. Dans l’environnement, partout où on trouve des bactéries, on rencontre également des virus guérisseurs, les bactériophages actifs…
VOUS ÊTES PLUTÔT ESSUIEMAINS OU SÉCHOIR ? Dans ce monde moderne où tout va toujours très vite, nos contemporains sont souvent pressés et peu attendent patiemment pour se sécher les mains avec un séchoir. La plupart d’entre eux repartent fréquemment avec les mains encore humides ! Des mains humides peuvent transporter plus de 60 000 bactéries. Lorsqu’elles sont bien essuyées, ce chiffre diminue de manière considérable, seulement 200 bactéries, et réduit de façon significative les risques de contamination. Le meilleur moyen de garder les mains bien au sec consiste à utiliser des papiers essuie-mains. À ce propos, les résultats d’une étude réalisée par l’Université de Westminster (A comparative study of different hand drying methods, février 2009) sont édifiants !
L’objectif était de comparer la présence de bactéries avant et après le lavage des mains. Trois groupes ont participé. Le premier groupe s’est essuyé les mains avec du papier essuie-mains, le second avec un séchoir à air chaud et le troisième avec un séchoir ultra-performant à jet d’air. Au final, chez les participants qui ont utilisé le papier essuie-mains, on constate une réduction de 48 à 77 % du nombre de bactéries. Pour les deux groupes utilisateurs de séchoirs à air chaud, la présence de bactéries a augmenté de 254 % pour les séchoirs à air chaud traditionnels, et d’environ 42 % pour les séchoirs ultra-performants à jet d’air.
En bref Sage DRS FORMATION participera à la 20e édition des Journées Dentaires de Nice du 5 au 7 juin 2013. Vous serez les bienvenus sur notre stand (numéro 97) au Palais des congrès Acropolis 1, Esplanade Kennedy 06302 NICE.
Pour en savoir plus… sur la formation liée à la prévention des risques infectieux et à l’évaluation des bonnes pratiques dans les cabinets dentaires, retrouvez-nous sur notre site
www.sagedrsformation.com
N° 1 - Avril 2013 - Tandem La lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION - 9, rue Costes et Bellonte, ZAC Sully, BP 61220, 78202 MANTES-LA-JOLIE Cedex - Tél : 01 30 94 84 84 - Fax : 01 30 94 51 66 - Directeur de la publication : Etienne le Guellec Responsables de la rédaction : Stéphane Sananès, Nicolas Jehl - Rédaction : Lionel Prévault - Conception graphique : www.passyflore.fr Crédit photo : Thinkstock, Sage DRS - Dépôt légal : à parution - Numéro d’ISSN : en cours.