Janvier PARAISSANT
ORGANE
OFFICIEL DES
DE
LA
ÉCOLES
FEDERATION
TECHNIQUES
DE
DES LA
SOCIÉTÉS SUISSE
1925.
N° 1
T O U S LES MOIS
DES
ANCIENS
ELEVES
OCCIDENTALE
S O M M A I R E : S p e c t a t o r . A u congrès d'expansion économique. — Prix Guillaume à Genève. — Le centenaire de l'école d'horlogerie de Genève : 1 exposition rétrospective (illustré). — Les propos d'un émailleur. — Statuts de la Société suisse de chronométrie. — Commerce : Chez nos clients : Allemagne, Danemark, Irlande, Roumanie, Chili, Australie. Renseignements : Belgique, Hongrie, Lettonie, Roumanie. — Les livres. — Statistique horlogère : Où s'en vont nos montres et nos mouvements. — Nous avons reçu. — L . R e v e r c h o n . Comment on accordait un brevet... en 1 7 5 0 . — Outillage et procédés nouveaux (illustré). — Revue de la presse horlogère (illustré). — Breoets d'inventions : Brevets suisses. — Fédération des Sociétés des anciens élèves des écoles techniques de la Suisse occidentale.
Au congrès d'expansion économique. On notera ici, tout d abord, l'intérêt croissant que les milieux de l'horlogerie portent à cette Conférence annuelle d'expansion économique, instituée en 1923 à Lausanne, à I'occa„ion du Comptoir suisse. Le 17 septembre dernier, au Palais de Rumine, on rencontrait plusieurs fabricants et directeurs de fabriques, entourés de divers secrétaires généraux d'associations professionnelles et de Chambres professionnelles. Comme la première fois, notre distingué président de la Chambre suisse de l'horlogerie, M. Ed. Tissot, assista aux délibérations ; il ne nous reste plus qu'à souhaiter que, dans une des conférences prochaines, lui-même, ou l'une des personnalités qui tiennent de tout près à la Chambre, soit appelé à présenter, sur l'exportation de l'horlogerie, une communication pareille à celles qui firent le succès de cette dernière Conférence de Lausanne. L'importance de l'horlogerie, parmi les industries exportatrices, l'intérêt que les problèmes qui la touchent le plus directement, ont déjà suscité, aux deux premières conférences d'expansion économique, la participation croissante des cercles horlogers ; ces trois circonstances rendent désirable, aux conférences
qui vont se succéder chaque année à Lausanne, une participation toujours plus active — et non point seulement sur lej listes de présence — des milieux de l'industrie horlogère et bijoutière. A la première de ces conférences, les initiateurs s étaient occupés de créer une collaboration plus étroite des divers organismes d'expansion économique qui se sont créés en Suisse : « Office suisse du tourisme », « Bureau de renseignements (de Zurich) pour l'achat et la vente de marchandises», et «Bureau industriel suisse» de Lausanne. Ce dernier surtout, plus jeune, plus actif, extrêmement pratique dans son action, a cherché, depuis l'année dernière, cette meilleure répartition des tâches et des efforts. L'Office suisse du tourisme et son directeur, M. Albert Junod, s'y sont prêtés de bonne grâce ; quant au Bureau de renseignements de Zurich, le rapport que nous avons sous les yeux (exercices 1922 et 1923) donne une note peu encourageante. Il règne dans le Bureau de Zurich une sorte d'ostracisme qui, à la longue, causera le plus grand tort à l'action de l'industrie helvétique sur les marchés étrangers. Au lieu de condamner la création du
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JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
Bureau industriel de Lausanne, qui répondit, dès 1918, à une nécessité connue de tous nos milieux commerciaux, le Bureau de Zurich serait mieux inspiré en se prêtant à la saine collaboration qui lui est proposée par Lausanne et à laquelle l'encouragent les efTorts clairvoyants et impartiaux du Département de l'Économie publique. En tout cas, il serait regrettable que le Bureau de Zurich, doté de la coquette subvention annuelle de 100.000 francs, vît discuter dans la presse quotidienne, et l'actualité de ses méthodes, et l'enthousiasme fort modéré qu'il marque devant tout essai de collaboration loyale avec Lausanne. A cet égard, le deuxième alinéa de la page 8, dans le dernier rapport de Zurich, est bien maladroit. Collaboration encore insuffisante ; elle peut se renforcer et se resserrer. Mais ce n est pas tellement d'elle qu'il fut question, dans cette deuxième conférence d'expansion économique, que de la publicité collective de nos industries. Non point, comme certains cerveaux naïfs l'ont prônée, une publicité entreprise en commun par plusieurs maisons de la même branche. Dans 1 horlogerie, pour ne citer qu'elle, une propagande collective ne peut être lancée que par les associations professionnelles, ou par la Chambre suisse, le jour où les unes et les autres seront pourvues des moyens indispensables. En attendant, la conférence a discuté le problème très vaste, mais qu'il fallait bien aborder pour en pouvoir analyser les éléments divers dans de prochaines sessions, de la propagande générale des industries suisses à l'étranger. Propagande encore insuffisante et imparfaitement conduite. Nous sommes, en Suisse, entourés de braves gens, industriels ou commerçants, qui se tiennent persuadés que l'univers entier connaît nos produits et que toute publicité est pour le moins superflue. Hélas!., s'ils savaient combien mal nous sommes connus au dehors! En Europe même, il se trouve encore bien des gens — lesquels ne sont pas chez eux les premiers venus — qui ne se font qu'une vague idée de notre production, dans sa variété et sa capacité de vente. Mettez à part les fromages, le bétail, le lait condensé et les chocolats. Mais combien de gens, dans les pays lointains, savent que nous produisons des montres, des pendules, des machines
ET DE
BIJOUTERIE
de précision, un riche appareillage électro-mécanique ? Il faut nous faire connaître et, pour ce, suivre l'exemple excellent de l'Office du tourisme, dont M. Samuel Blaser, chef de son bureau de Lausanne, a décrit à la conférence l'activité et les résultats. Il faut que, par l'effort combiné du Bureau industriel suisse et de l'Office du tourisme, les industries de la Suisse soient connues au loin, aussi bien que ses sites, ses lac~, ses montagnes et ses stations d'étrangers. Cette propagande générale pourra précéder la publicité collective qu'inaugureront, le moment venu, les organisations professionnelles : Chambres de commerce ou cartels de fabricants. A cet égard, un de nos plus remarquables publicistes, M. Karl Lauterer-Piguet, a soumis à la conférence une poignée de réflexions et de suggestions inspirées de sa longue pratique de la publicité industrielle. Il a fait constater l'absence de toute propagande véritable pour nos industries, car il est bien exact que la publicité, parfois excellente, de nos plus grandes maisons, ne saurait en tenir heu. Il a proposé l'organisation, au Bureau industriel suisse par exemple, d'un service de propagande qui doublerait le service d'information commerciale assuré excellemment par l'office lausannois. Par un service de publications, des notes de presse, des conférences, une action sur l'opinion publique des pays étrangers, par le lancement de brochures claires, bien écrites, illustrées, à distribuer dans les agences de l'Office suisse du tourisme, on attirera l'attention de l'étranger sur nos meilleures industries. Par un service de conseils et d'informations, un office de publicité rattaché au Bureau industriel suisse pourrait donner, en outre, d'utiles conseils à ceux de nos industriels qui tentent une publicité étrangère, mais qui n'en connaissent exactement ni les méthodes diverses, ni les organes véritables, ni le coût. Un office de ce genre, dont l'activité serait désintéressée comme celle du BIS de Lausanne, enseignerait aux industriels — comme notre journal le leur a déjà proposé — l'art d'adapter leur publicité au tempérament propre de chaque peuple et à ne pas lancer en Italie, ou au Japon, la même publicité qu'en Angleterre ou aux États-Unis. Tempérament des clientèles diverses, presse, tirage,
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SUISSE
D'HORLOGERIE
orientation des journaux, modes de publicité les plus avantageux dans chaque pays, tout cela, un office de publicité industrielle l'enseignerait, de la manière la plus opportune, aux industriels qui auraient recours à ses services. Ce serait, dans cette forme encore sommaire, l'ébauche de cette Centrale suisse de la publicité dont rêvent depuis longtemps quelques-uns des meilleurs publicitaires suisses. A côté de ce problème de la propagande collective, qui donnera heu à la nomination d une commission d'étude et à des solutions positives, dans un temps plus ou moins proche, il faut citer ici l'appel adressé par divers orateurs, plus particulièrement par M. Henri Muret, directeur du Bureau industriel suisse, aux administrations fédérales, pour qu elles facilitent la tâche des organes de propagande helvétique à l'étranger. Actuellement, une revue d'expansion expédiée à 10.000 exem-
ET DE
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BIJOUTERIE
plaires mensuels au poids de 90 grammes le numéro, coûte 3800 francs en papier, impression et tirage, et 1800 francs en timbres poste! Au heu de ces 1800 francs, une revue américaine, dans les mêmes conditions, paiera chez elle 900 francs suisses ; une revue française 600 francs suisses. Le Journal suisse d'horlogerie et de bijouterie, qui s'est donné pour tâche de faire, par ses éditions spéciales, la plus efficace publicité à l'horlogerie nationale, ne peut que se joindre à la requête adressée par la Conférence de Lausanne à l'Administration des postes suisses. Tant que les tarifs postaux pour l'étranger demeureront, chez nous, le double ou le triple de ce qu'ils sont ailleurs, notre propagande sera paralysée. Or, notre Administration, qui profitera la première du trafic plus intense, n'a aucun intérêt à ce que cette semi-paralysie dure plus longtemps. SPECTATOR.
Prix Guillaume à Genève. D a n s le b u t d e r e c o n n a î t r e l e s s e r v i c e s r e n d u s à ' l'industrie horlogère p a r noire illustre M. le D
r
Ch.-Ed.
Guillaume,
compatriote,
directeur
du
Bureau
i n t e r n a t i o n a l des poids et m e s u r e s à S è v r e s , le Conseil d ' a d m i n i s t r a t i o n
de la
S. A . d e s F a b r i q u e s
de
direction de l'observatoire de G e n è v e a arrêté, de la façon
s u i v a n t e , la d i s t r i b u t i o n
m i l l e f r a n c s pour
de c e l le s o m m e
l'année
1924.
L ' a t t r i b u t i o n d u prix
Guillaume
a u x régleurs, pour
l'exercice 1 9 2 4 , sera basée sur les r é s u l t a t s ]>ar l e s concours
l ' o b s e r v a t o i r e de G e n è v e , c o m m e à celle de la c o m -
l'année c o u r a n t e institués p a r la Classe d'industrie et
mission de l ' o b s e r v a t o i r e d e N e u c h â t e l , et cela p e n -
d e c o m m e r c e d e la S o c i é t é d e s A r t s .
d e mille
francs
somme
p a r a n n é e d e s t i n é e à r é c o m p e n s e r les
Quoique,
pour
la
entre
première
MM.
fournis
s p i r a u x r é u n i e s a décidé de m e t t r e à la disposition de
d a n t une première période de cinq ans, une
de série
de
fois
les régleurs
de
celte année,
les
c o n c o u r s p o r t e n t s é p a r é m e n t s u r l e s chronomètres
de
r é g l e u r s q u i a u r o n t o b t e n u l e s r é s u l t a t s l es m e i l l e u r s
poche
a u x c o n c o u r s a n n u e l s . C e s p r i x p o r t e r o n t le n o m d e
grandeur
Prix
tique, l ' a t t r i b u t i o n des 'prix sera calculée d'après la
Guillaume
autorités
et leur a t t r i b u t i o n
compétentes
des d e u x
est laissée
aux
observatoires.
e t l e s chronomètres de
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de
bord,
délimités par
mm, mais avec une formule
la
iden-
série des cinq meilleurs c h r o n o m è t r e s pris dans l'en-
L e directeur de l ' o b s e r v a t o i r e de G e n è v e a i m m é d i a t e m e n t r e m e r c i é le Conseil d ' a d m i n i s t r a t i o n de la S. A . d e s F a b r i q u e s d e s p i r a u x r é u n i e s d e c e d o n g é n é -
s e m b l e de c e u x de p o c h e ou de b o r d réglés p a r c h a q u e régleur concurrent. En
conséquence
la
somme
de
mille
francs
sera
reux, notifié p a r l e t t r e du 2 3 a o û t 1 9 2 4 , et en a ré-
r é p a r t i e , p o u r 1 9 2 4 , de la f a ç o n s u i v a n t e e n t r e q u a t r e
féré p o u r u n e a c c e p t a t i o n ollicielle à l ' a u t o r i t é
régleurs :
il d é p e n d , l e D é p a r t e m e n t
de l'instruction
dont
publique
de l ' E t a t de G e n è v e . Le Conseil d ' E t a t
de la r é p u b l i q u e et c a n t o n
de
G e n è v e a, p a r a r r ê t é d u 2 3 s e p t e m b r e , a u t o r i s é l ' o b servatoire à accepter cette s o m m e de mille
francs,
g é n é r e u s e m e n t o f f e r t e p o u r u n e {période d e c i n q a n s , e t a, l u i a u s s i , e x p r i m é s a g r a t i t u d e a u x
donateurs
pour
de
ce bel
encouragement
aux
régleurs
noire
une élude
»
»
3° 2 0 0
»
»
4° 1 0 0
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»
Les concurrents
qui viendra
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»
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»
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avoir
approfondie
de
la q u e s t i o n ,
la
ligne.
obtenu au
7 2 0 p o i n t s . S i le n o m b r e d e s c o n c u r r e n t s
moins
dépassant
c e t t e l i m i t e est i n f é r i e u r à q u a t r e , la s o m m e afférente a u x p r i x non distribués sera équitablement
i ri d u s t r i e h o r l o g è r e . Après
1 ° 4 0 0 fr. a u r é g l e u r q u i s e r a e n t ê t e d e l i s t e . 2° 3 0 0
e n t r e les c o n c u r r e n t s de r a n g s u p é r i e u r .
partagée
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SUISSE
LE CENTENAIRE
D'HORLOGERIE
ET DE
DE L'ÉCOLE D'HORLOGERIE
BIJOUTERIE
DE GENÈVE
L'exposition rétrospective. L écho des belles fêtes du centenaire de l'école d'horlogerie de Genève s'est prolongé durant quelques semaines par l'exposition rétrospective installée dans les salles de la rue Necker ; on doit s a v o i r gré aux organisateurs et principalement au directeur de l'école, M. Eug. Jaquet, d'avoir placé l'école d'aujourd'hui sous l'égide du passé et entouré les travaux des élèves actuels des chefsd'œuvre des artisans disparus. Sans doute, il n'est guère possible de présenter actuellement chez nous les étapes principales de
trospective est redevable d'un tel éclat. La maison Vacheron & Constantin et M. Conty, de la maison Patek, Philippe, ont prêté des collections remarquables, composées de pièces de choix d'époques différentes. M M . Hof et Simon ont envoyé des œuvres fort curieuses, allant des montres horloges de la Renaissance aux pièces à automates du X I X siècle. m e
La collection de M. Tardy, enfin, plus spécialisée aux montres de Genève de la fin du X V I I I siècle et du début du XIX' "', présentait un ensemble très complet de la production de ce temps. On peut regretter qu'à ces très belles séries ne soient venues s ajouter quelques pièces genevoises isolées et célèbres, telles que la montre peinte par Huant aîné, représentant le Jugement de Paris et appartenant à M ' Turettini ; ou encore les deux montres aux émaux signés de Soiron, conservées autrefois dans les familles Du Pan et Sarrasin. On eût aimé y voir réunie aussi la collection des montres décorées que possède le musée des arts décoratifs, qui renferme plusieurs pièces admirables et se complète continuellement sous l'active direction de M. A. Dufaux. Mais s'il n'était pas possible de songer à enlever de son cadre pour quelques semaines, ce remarquable ensemble, il faut espérer que de nombreux visiteurs ont complété leur impression de l'exposition rétrospective par une visite au musée d'art et d'histoire. Si le musée de l'école d'horlogerie possède principalement tout ce qui concerne la technique horlogère, collection de mouvements de montres et de pendules, classée avec une science et une méthode très sûres par M. Jules Golay, ses vitrines renferment pourtant quelques montres complètes qui nous introduiront à cette revue rapide de 1 exposition rétrospective d'horlogerie, revue où principalement l'aspect extérieur des œuvres sera examiné. Avec des moyens techniques extrêmement limime
1
nl(
Fig. I. — Montre en forme de croix, signée Pierre Duhamel, à Blois. Musée de l'école d'horlogerie de Genève.
l'histoire de l'horlogerie ; les œuvres devenues très rares, de certaines époques, sont jalousement gardées dans les grandes collections de l'étranger ; puis il faut bien se souvenir que l'introduction de l'horlogerie à Genève ne s'est faite, autant qu'il est possible de l'établir, qu'après la fin du magnifique essor de la Renaissance, qu'enfin presque toute la production de Genève s'est répandue au loin et que c'est grâce au patriotisme de collectionneurs, que depuis ces récentes années un certain nombre de ces œuvres sont revenues dans la ville qui les produisit. C'est à ces collectionneurs que l'exposition ré-
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tés, métaux gravés et ajourés, quelquefois émaillés, cristaux taillés, la Renaissance a créé un art décoratif de l'horlogerie incomparable. Les montres prennent les aspects les plus variés et les plus imprévus : formes géométriques ou empruntées à la nature, oiseaux, fleurs ou fruits, couvertes de gravures délicates où la fantaisie des rinceaux entoure des figurines mythologiques ou religieuses. Le musée et l'exposition rétrospective présentaient quelques-unes de ces montres : c'était l'œuf de Nuremberg que l'on croit avoir appartenu au
Fig. 3. — Montre double boîte signée Reguillon à Genève, X V l I I e siècle. Collection F. Conty, à Genève.
i Coll. A . Hof.
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beauté des lignes et l'harmonie des couleurs vient l'animer, accordant le boîtier au caractère décoratif du cadran des heures et des aiguilles. C'est à ce moment qu'une technique nouvelle découverte à Chateaudun vers 1630 (selon une tradition probable), celle de la peinture sur émail permet une polychromie peu usitée jusqu'alors et donne aux montres de la fin du X V I I siècle un caractère décoratif nettement pictural. Ce sont les pièces aux boîtiers formés d'une seule coque, peints sur toute leur surface de scènes à me
Fig. 2. — Montre formée d'une seule coque, sujet «Hercule aux pieds d'Omphale», époque I 7 0 0 environ. Collection Vacheron & Constantin, à Genèoe.
dernier évêque de Genève, Pierre de la Baune, une montre ronde ajourée, gravée d'un Christ sur la croix, et surtout trois pièces en cristal taillé, dont l'une en forme de croix signée Pierre Duhamel à Blois (fig. 1), laissant apercevoir au travers de l'éclat des facettes les fines gravures ornant les parties visibles des mouvements. On peut rapprocher de ces montres, une pièce arabe ovoïde, d'une date probablement postérieure, en métal damasquiné, d'un très beau style décoratif et d'un travail incomparable. Après les formes si diverses de la Renaissance, la montre prend presque généralement l'aspect classique de sphère plus ou moins aplatie qu'elle garde avec quelquefois de légères variantes, la 1
ET DE
Fig, 4. —- Montre répétition à tac, fin du XVIIIe siècle. Collection Vacheron & Constantin, à Genève.
figures rappelées au centre des cadrans, tandis que le contre-émail s'orne de fleurs ou de paysages. Ces montres à l'aspect riche et franc, où l'on retrouve le style de la peinture décorative du temps, sont devenues fort rares. La scène d'Hercule et d'Omphale (fig. 2) entourée de médaillons de paysage couvrant un petit boîtier, avec ses chairs fines et ambrées, ses draperies éclatantes rouges et bleues, peut être considérée comme une œuvre maîtresse de l'époque. Elle contrastait vivement par sa gamme franche avec la belle montre signée par S. Wetman à Londres, couverte d'une sainte famille peinte dans une harmonie de gris-roses et bleus assourdis. Peu à peu le métal reprend sa valeur décorative, travaillé, ciselé, ajouré, enrichi de strass et de 1
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Coll. de la maison Vacheron & Constantin.
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pierres ; il encadre les peintures sur sonnages devant une statue de l'Aémail, s'harmonise aux émaux transmour (Marchand à Pans ' ) , une scène lucides qui jouent en reflets sur les mythologique aux nus blonds et amgravures guillochées ; la ligne du brés (Reguillon à Genève ) (fig. 3). boîtier s'affirme, de délicates mouC'est aussi faite à Ferney, une monlures apparaissent soulignant le destre qui porte un magnifique portrait sin des chai mères, 1 étui de cuir ou duXVIII siècle (fig. 4). de bois clouté fait place au double A la fin du siècle, cette fantaisie boîtier dont le décor somptueux exquise s'imprègne d'une certaine s accorde à celui de la châtelaine mélancolie, les lignes se simpliformant ainsi d'admirables bijoux fient, les émaux ont des teintes plus qui enrichissent les vêtements aux sombres où domine le bleu de roi, soies lamées d'or ou semées de des paillons d'or, grippés sur l'émail fleurs. forment des guirlandes d encadrement, des décors ingénieux, urnes, Deux châtelaines, l'une à peinjets-d'eau, portiques, arbres fantasture, l'autre merveilleusement citiques qui forment les accessoires selée, à laquelle sont encore accroFig. 5. — Montre dissimulée de petites scènes sentimentales où chées de menues breloques, évodans une urne. Collection A. Hof. figurent de puérils personnages quent avec de nombreuses montres cette époque exquise de fantaisie et de gaîté. Les peints de couleurs tendres et effacées. C'est l'époscènes lumineuses et légères couvrent des médail- que de l'admirable montre signée par Jaquet-Droz, Ions encadrés d'ors de couleurs variées, c'est un peinte d'une pastorale ; de celles où des groupes épisode de l'histoire ancienne, ressouvenir de l'art amoureux s'enlèvent sur des fonds verts ou bleus, de Lebrun (montre de Dutertre* à Paris) ; deux pèr- translucides, entourés d'arabesques compliquées,
I
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rae:l
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Coll. de A . Hof. F. Conty. 1
Coll. Vacheron & Constantin.
Fig. 6. — Montre à musique du X I X siècle, peinture sur émail rehaussé de paillons. Collection L. Tardy, à Genève. e
' Coll.
, Coll. F. Conty. L. Tardy. f
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,* Coll. Vacheron & Constantin.
3
Coll.
Fig. 7. — Montre «chinoise», décor fleurs, entourage perles, X I X siècle. Collection L. Tardy, à Genève. e
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aspects divers, on dissimule le mouvement au centre de fleurs, de fruits, d'urnes (fig. 5), d'instruments de musique ; on l'incruste dans des lunettes, aux manches de canifs ; on ajoute à la sonnerie des musiques grêles et cristallines et tout celagar de par son ingénuité un charme prenant. En regard de ces fantaisies pleines de détails exquis, les grandes montres exécutées pour l'exportation en Chi ne au début du X I X siècle, paraissent ne plus avoir au même degré le sens raffiné des accoids ; pourtant à aucun autre moment la technique n'a été plus parfaite. Les grandes peintures qui couvrent les fonds, inspirées de l'art classique attardé, ou du début du romantisme, sont de vrais chefs-d'œuvre, la palette n'a jamais encore atteint une telle richesse, la science du clair-obscur et des reflets est parfaite ; mais ces peintures encadrées de lourdes guirlandes de perles ne font plus corps avec les ors gravés et les émaux opaques ou translucides qui les entourent ; seuls les arrangements de fleurs et d'oiseaux, par leur répartition de taches harmonieuses, restent très beaux (fig. 6, 7, 8 ) . Peut-être la cause de cette richesse lourde et de ce manque de style est-elle due à certaines exigen1
2
m e
Fig. 8. — Montre « chinoise », peinture sur émail, X I X siècle. e
Collection
L. Tardy?à
Genève.
c'est l'époque aussi de cette charmante imagerie qui vient égayer par ses figures et ses symboles rustiques la monotonie des cadrans. Puis c'est le mécanisme de la montre qui s'adapte à ce goût du décor puéril]: autour du cadran, sur des fonds d'émail, des figures de métal ciselé s'animent au passage des heures : rémouleur faisant tourner sa meule, amours forgeant des cœurs, chien qui aboie, musiciens, etc. Et tandis que d'une part les grands problèmes de précision technique occupent 1 esprit d'horlogers de génie qui, comme Bréguet, créent des pièces parfaites engaînées dans des boîtiers d'une simplicité absolue, d'autre part la montre devient prétexte à amusements; comme à la Renaissance, on lui donne des 1
I Coll. P. Fatio.
I Coll. A . Hof.
a Coll. L. Tardy.
Fig. 9 . — Cabinet d'un horloger, autrefois.
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ces de clientèle que nous ignorons, car, presque contemporaines, les premières montres plates sont d'un style ornemental et d'une ordonnance qui égale les plus beaux décors de la Renaissance, ainsi
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qu'en témoignent trois montres genevoises, dont deux signées de la maison Vacheron & Constantin, où, sur des fonds noirs et bleus, des rinceaux de fleurs et de feuillages enroulent autour des boîtiers d'harmonieuses arabesques d'or et d'émail. A côté de ces montres complètes, des mouvements nombreux montrant l'évolution du mécanisme, les outillages d'époques différentes, des pendules dont plusieurs fort curieuses tenaient une place importante et remarquable. Mais si l'étude technique de toutes ces œuvres du passé est attachante pour les horlogers d'à présent, c'est l'apparence de ces montres qui nous révèlent plus complètement encore la sensibilité des ouvriers artistes des temps disparus. 1
J.-Henri DEMOLE. 1
Voici quelque temps, l'excellent critique d'art de La Suisse, de Genève, M Florentin, s'en est allée voir un directeur de fabrique, pour le consulter sur divers problèmes. Ils abordèrent la question toujours controversée de l'enseignement professionnel. Notre industriel, homme d'expérience et amoureux de son métier, tient les écoles d'art industriel pour des écoles de 1 ordre supérieur, pour des universités, si vous voulez, où l'on met à la disposition des jeunes gens qui savent déjà travailler des moyens de perfectionnement admirables. Car la vraie pratique, dit-il, ne s'acquiert pas à l'école, mais à la fabrique, et pour toutes sortes de raisons. Les conditions du travail de l'émail, son prix de revient, pour commencer, excluent le travail solitaire. En outre, l'atelier exige une production, non seulement excellente, mais rapide : cette rapidité, le professeur ne peut l'imposer à ses élèves. C'est ce qui explique que les élèves qui sortent des écoles et entrent à la fabrique doivent y recommencer un véritable apprentissage industriel. Malgré les quatre ou les cinq années de cours qu'ils ont suivis, cet apprentissage reste indispensable. Selon m e
Coll. Vacheron & Constantin.
l'intelligence, l'adresse manuelle, les dispositions du sujet, il s'opère plus ou moins rapidement. Mais une fois achevé cet apprentissage pratique, l'émailleur qui a suivi ces deux enseignements est supérieur, et de beaucoup, aux ouvriers qui n'ont jamais pu suivre les cours de l'école. Un apprenti formé à lafab nque gagne sa vie plus rapidement, mais il ne s'élèvera jamais au-dessus d'un niveau moyen. L'élève de l'école qui achève son instruction par un stage à la fabrique parviendra, par ses connaissances générales, sa science du dessin, ses procédés de composition, ses techniques diverses, à gagner plus que l'autre. Que l'école des arts industriels soit précieuse, c'est un fait. Mais il ne faut pas non plus qu'en la quittant l'élève et ses parents s'attendent à trouver aussitôt « la table mise ». Il faudrait donc, conclut l'interlocuteur de M Florentin, que les élèves des écoles d'art industriel achèvent à la fabrique leur apprentissage pratique, ou que les apprentis formés dans les fabriques achèvent à l'école leur apprentissage artistique. A mon sens, le résultat serait meilleur si l'on finissait par l'école au lieu de commencer par elle. m e
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Statuts de la Société suisse de chronométrie. 1.
Article
NOM
ET
premier.
BUT
—
DU
LA
Sous
SOCIÉTÉ.
la
dénomination
de
Société suisse de c h r o n o m é t r i e ,
il a é t é f o n d é
une
association régie p a r les d i s p o s i t i o n s des a r t i c l e s
60
et s u i v a n t s du Code civil suisse. A r t . 2. — L a S o c i é t é s u i s s e d e c h r o n o m é t r i e a p o u r but
d'étudier
les
questions
concernant
la
mesure
scientifique d u t e m p s , et de c o n t r i b u e r ainsi au d é v e l o p p e m e n t de l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e suisse. II.
A r t . 3. — a)
DES
reçoit c o m m u n i c a t i o n des t r a v a u x ; l i x c le l i e u d e s a s s e m b l é e s g é n é r a l e s . Comité.
B. A r t . 9.
— L e c o m i t é de la S o c i é t é est c o m p o s é de
1 5 m e m b r e s d o n t c h a c u n a un suppléant. Ses m e m bres r e p r é s e n t e n t , a u t a n t q u e possible, les
diverses
r é g i o n s h o r l o g è r e s d e l a S u i s s e ; d e u x d e ces m e m b r e s s o n t désignés p a r la C h a m b r e suisse de l'horlogerie . Une association ne peut a v o ir plus d'un représentant
MEMBRES.
au
comité.
A r t . 10. — Le comité cl son président sont élus par
L ' a s s o c i a t i o n se c o m p o s e :
de m e m b r e s i n d i v i d u e l s , d ' i n s t i t u t i o n s ou d ' a s -
sociations p a y a n t une cotisation annuelle
minimum
de 5 francs ou une cotisation u n i q u e m i n i m u m 100
c) il)
de
francs.
b) d e m e m b r e s h o n o r a i r e s n o m m é s p a r l ' a s s e m b l é e générale sur la proposition du comité ; c e l t e qualité p o u r r a ê t r e a t t r i b u é e a u x p e r s o n n e s q u i se s o n t distinguées p a r l e u r s t r a v a u x en c h r o n o m é t r i e . A r t . 4. — Les d e m a n d e s d ' a d m i s s i o n d o i v e n t ê t r e
l'assemblée générale pour une période de trois ans. Les m e m b r e s s o r t a n t s s o n t rééligibles, sauf le présid e n t q u i n e l'est i m m é d i a t e m e n t q u ' u n e fois. Art.
11. —
voix
par l'assemblée générale.
veille a u x
intérêts
de
la
munications à présenter à l'assemblée. A r t . 12. — L a commission de r é d a c t i o n p r é v u e à d ' a r t i c l e 5 e s t n o m m é e p a r le c o m i t é p o u r u n e p é r i o d e de trois ans. C. Bureau
adressées p a r écrit au comité, qui p r e n d une décision, sous réserve de ratification à la m a j o r i t é des
Le comité
S o c i é t é ; il o r g a n i s e l e s s é a n c e s e t s t a t u e s u r l e s c o m -
Art. 13. —
du
comité.
Le b u r e a u du comité est composé
de
5 m e m b r e s , soit : le p r é s i d e n t d u c o m i t é , d e u x v i c e p r é s i d e n t s , le s e c r é t a i r e et le trésorier.
III.
Art.
5. —
Les
ORGANISATION.
organes
d e la
Société
Le comité nomme
son
bureau.
A r t . 14. — Les fonctions de m e m b r e du comité et
sont :
a)
l'assemblée générale ;
d u b u r e a u s o n t g r a t u i t e s . L e s e c r é t a i r e et le t r é s o r i e r
b)
le c o m i t é et son b u r e a u ;
peuvent
c)
la c o m m i s s i o n de r é d a c t i o n ;
comité.
d)
l es v é r i f i c a t e u r s d e s
L'assemblée générale est composée
de une
forme
régions horlogères. Des séances e x t r a o r d i n a i r e s
peu-
v e n t être c o n v o q u é e s à la d e m a n d e du c o m i t é ou du membres.
A r t . 7. — L e s d é c i s i o n s d e l ' a s s e m b l é e s o n t p r i s e s à la m a j o r i t é a b s o l u e des m e m b r e s p r é s e n t s ; t o u t e fois, l a r e v i s i o n d e s s t a t u t s d o i t ê t r e a c c e p t é e p a r l e s trois q u a r t s des v o t a n t s .
en laquelle
b)
t r a i t e des q u e s t i o n s d ' a d m i n i s t r a t i o n
E.
générale
N° 1 — 2
autres
travaux
Vérificateurs
le
rédaction.
scientifiques
de financière
seront
comptes. de la Société est
soumise au contrôle de deux vérificateurs
nommés
chaque année p a r l'assemblée générale et rééligibles. Ils p r é p a r e n t l e b u d g e t a v e c l e c o m i t é . Ils p e u v e n t , en cas d ' u r g e n c e , d e m a n d e r a u p r é s i d e n t la
convo-
c a t i o n d u c o m i t é ou de l ' a s s e m b l é e g é n é r a l e . IV.
qui n e sont pas de la c o m p é t e n c e des o r g a n e s de la Société ;
les
A r t . 16. — La gestion
A r t . 8. — L ' a s s e m b l é e g é n é r a l e : n o m m e le c o m i t é e t s o n p r é s i d e n t ;
par
p u b l i é s d a n s l ' o r g a n e officiel d e l a S o c i é t é .
fois p a r a n n é e e t s u c c e s s i v e m e n t d a n s l e s d i f f é r e n t e s
a)
de
déterminée
A r t . 1 5 . — L a c o m m i s s i o n de r é d a c t i o n décide la
générale.
tous les m e m b r e s ; elle se r é u n i t à l ' o r d i n a i r e
q u a r t des
une indemnité
I). Commission
comptes.
A . Assemblée A r t . 6. —
recevoir
Art.
17. —
FINANCES.
Les r e s s o u r c e s d e la S o c i é t é se
posent : 1. d e s c o t i s a t i o n s ;
com-
10
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE
BIJOUTERIE
2. d e s s u b v e n t i o n s q u i p o u r r o n t lui c i r e a c c o r d é e s ;
A r c h i v i s t e : M. II. M u g e l i , p h y s i c i e n a u
laboratoire
3. du r e v e n u d e son f o n d s d e r é s e r v e a l i m e n t é p a r
de
Trésorier:
recherches
horlogères
(Neuchâtel);
M. C . - A . V u i l J c , d i r e c t e u r d e l a S o c i é t é d e s f a b r i q u e s
l e m o n t a n t d e s c o t i s a t i o n s à v i e cl p a r l e s d o n s .
d e s p i r a u x r é u n i e s (la C h a u x - d e - F o n d s ) . V.
Les membres
ARCHIVES.
A r t . 1 8 . — Les a r c h i v e s de la S o c i é l é s o n t conservées au l a b o r a t o i r e de recherches horlogères de l'université de Neuchâtel.
un
Jaquerod,
a
été
composée
de
MM.
L.
Arndt,
accueilli
la
propo-
E . J a q u e t , L . D e f o s s e z e t P. R o b l i n .
REVISION
DES
STATUTS.
s t a t u t s d o i t ê t r e a d r e s s é e au
comité au moins
deux
mois a v a n t l'assemblée générale qui doit en discuter. DISSOLUTION
DE
LA
a
favorablement
sition, f a i t e p a r MM. C h a p u i s et Defossez, de consti-
A r t . f 9 . — T o u t e d e m a n d e de r e v i s i o n des présents
VII.
ont élé choisis d a n s
La c o m m i s s i o n de r é d a c t i o n , qui sera présidée p a r M.
L'assemblée VI.
du bureau
r a y o n r e s t r e i n t p o u r en faciliter la réunion .
tuer
une bibliographie
et une bibliothèque
concer-
n a n t la c h r o n o m é t r i e . Une s o u s - c o m m i s s i o n , présidée p a r M. A l f r e d
C h a p u i s , é t u d i e r a la q u e s t i o n e t jrré-
sentera un rajijiort. Il a é t é d é c i d é q u e l a p r o c h a i n e a s s e m b l é e g é n é r a l e
SOCIÉTÉ.
s e t i e n d r a à N e u c h â t e l à l a fin d e m a i o u a u c o m m e n Art.
20. —
Toute
demande
de dissolution
de
Sociélé doit être présentée au comité au moins
la
trois
c e m e n t de j u i n 1 9 2 5 . Le b u r e a u a élé c h a r g é de l'organisation de cette
réunion.
mois a v a n t l ' a s s e m b l é e g é n é r a l e qui d o i t en d i s c u t e r ;
U n é c h a n g e d e v u e s a eu h e u s u r l ' a c t i v i t é
future
elle d o i t ê t r e a p p u y é e p a r les t r o i s q u a r t s des m e m -
d e la s o c i é t é . D a n s le b u t de d i s s i p e r c e r t a i n s
malen-
bres.
une
t e n d u s q u i s e m b l a i e n t s'être p r o d u i l s , le p r é s i d e n t a
assemblée générale extraordinaire, à laquelle chaque
Une décision ne p e u t être prise que p a r
t e n u à p r é c i s e r les d i r e c t i v e s qui s e r v i r o n t de b a s e à
s o c i é t a i r e a le d r o i t d e se f a i r e r e p r é s e n t e r
un
cette activité.
Il a r é p é t é
a u t r e m e m b r e d e l a S o c i é t é m u n i d e sa p r o c u r a t i o n .
chronométrie
ne
La
dissolution
doit
par
êtr e v o t é e à la m a j o r i t é
des
questions
q u e la S o c i é t é s u i s s e
s'occupera
industrielles
et
qu'indirectement
qu'elle
trois q u a r t s d e s m e m b r e s de l a S o c i é t é . Si, d a n s la
tement
p r e m i è r e r é u n i o n , le q u o r u m
n e s a u r a i t ê t r e a t t e i n t q u ' à ce p r i x .
lixé ci-dessus n'est p a s
a t t e i n t , u n e n o u v e l l e a s s e m b l é e doit ê t r e
convoquée
d a n s le d é l a i d ' u n m o i s ; e l l e s t a t u e r a v a l a b l e m e n t à cette nouvelle réunion,
à la m a j o r i t é
des
membres
p r é s e n t s.
en dehors
des questions
S i la S o c i é t é e s t a p p e l é e
restera
de de
complè-
commerciales.
Son
à se p r o n o n c e r
bul
comme
a r b i t r e d a n s t e l l e ou t e l l e c o n t r o v e r s e ( n o r m a l i s a t i o n , marques
de qualité,
etc.),
elle le fera
toujours
en
i n s t a n c e n e u t r e . S o n a v i s n ' e u a u r a a i n s i q u e p l u s tle
Art. 21.
K n cas de d i s s o l u t i o n , les biens d e v r o n t
r e c e v o i r u n e m p l o i c o n f o r m e le j i l u s p o s s i b l e à l e u r destination primitive. A i n s i a d o p t é à G e n è v e , le 5 o c t o b r e
1924.
Le
président,
secrétaire,
Le
H e n r i BTJIILER.
Adrien
poids. L a S o c i é t é n e se d é p a r t i r a p o i n t d e s o n national,
à
fiques
suisses.
l'exemple
d'autres
L'admission
rien à c e c a r a c t è r e .
caractère
associations
scienti-
élrangers
n'enlève
des
Leur présence —
certainement
t o u j o u r s r a r e — ne s a u r a i t p o r t e r p r é j u d i c e au
JAQUEROD.
tra-
v a i l c l à l ' a u t o r i t é d e la S o c i é t é . La n o u v e l l e a s s o c i a t i o n
ne m a n q u e r a jias
d'exer-
c e r u n e i n f l u e n c e h e u r e u s e e t f é c o n d e s u r Je d é v e l o p Le e n n u i e
de
la
Sociélé
suisse d e
chronométrie
p e m e n t d e l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e s u i s s e ; p a r sa s e u l e
s'esl r é u n i j i o u r l a p r e m i è r e fois à N e u c h â t e l le l u n d i
e x i s t e n c e , elle a p p e l l e r a l ' a t t e n t i o n
1 0 n o v e m b r e d e r n i e r , à l ' a M la d e l ' é c o l e d ' h o r l o g e r i e .
trie, en t é m o i g n a n t
Pour
celle
séance
de
constitution,
les
membres
ell'ecl ifs d u c o m i t é , a i n s i q u e l e u r s s u p p l é a n t s , a v a i e n t été
sur celle indus-
de l'intérêt sérieux porté
dans
n o t r e p a y s à la c h r o n o m é t r i e de précision. A l ' u n a n i m i t é , l e c o m i t é s'est
d é c l a r é en
parfait
à
accord de v u e s a v e c son
Le b u r e a u du c o m i t é a é l é c o m p o s é c o m m e s u i t :
d'autant plus rapidement
P r é s i d e n t : M.
q u ' e l l e p o u r r a c o m p t e r s u r l ' a p p u i cl l a c o l l a b o r a t i o n
convoqués.
Vingt
d'entre
eux
répondirent
l'appel.
président.
L a S o c i é l é s u i s s e d e c h r o n o m é t r i e se r a p p r o c h e r a A.
Jaquerod,
professeur
à
l'uni-
du bul qu'elle se p r o p o s e ,
versité de Neuchâtel (déjà désigné à Genève) ; Vice-
d e t o u s l e s m i l i e u x i n t é r e s s é s . E l l e o s e esj>érer q u e
présidents : MM.
l'école
t o u s c e u x q u i , d e p r è s ou d e l o i n , s ' o c c u p e n t d e c h r o -
d ' h o r l o g e r i e du L o c l e , et H e n r i R o s a l , d i r e c t e u r tech -
n o m é t r i e a u r o n t à c œ u r d e se f a i r e r e c e v o i r m e m b r e .
n i q u e d e la M.
I Icnri
L.
maison
Biihler,
Defosscz, Nardin
professeur
directeur
de
(le L o c l e ) ; S e c r é t a i r e : (la
Chaux-de-Fonds);
11 l e u r s u t l i t p o u r c e l a d ' a d r e s s e r l e u r d e m a n d e à l ' u n q u e l c o n q u e des m e m b r e s du comité.
JOURNAL
CcmmM&
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE BIJOUTERIE
11
IRLANDE
as chez nos clients.
Les statistiques du c o m m e r c e extérieur de l ' E t a l l i b r e d ' I r l a n d e , p e n d a n t le p r e m i e r s e m e s t r e d e c e l t e
UNE
NOUVELLE
Nos lecteurs
année, indiquent
RUBRIQUE
auront
remarqué,
dès notre
décembre,
notre
nouvelle
rubrique
: « C h e z n o s c l i e n l s ».
Puisée
auprès
de
et aux
meilleures
commerçant,
nos
correspondants
sources,
elle
l'exportateur
/aire une opinion le préoccupent.
sera
sur
l'industriel, et
bijoutier
les divers
strictement
île
particuliers,
aidera
horloger
raisonnée Elle
numéro
à
les s e c o n d e s n ' a t t e i g n e n t I
marcliés
qui
documentaire
et
et nouveaux,
anciens
l'apprécieront
à
favorable pour
centrale
de
l'Uhrmacherkiinst,
îles
horlogers
organe
allemands,
de nous
Dès que la nouvelle de la s u p p r e s s i on des r e s t r i c t i o n s d'importation s'est r é p a n d u e , des offres directe s sont p a r venues de. S u i s se à no s m e m b r e s . L e s p r i x - c o u r a n t s qui leur sont adressés sont établis en l a n g a g e clair et leur sont envoyés c o m m e i m p r i m é s . Nous supposons que les f o u r n i s s e u r s suisses i g n o r e n t encore que l'envoi de p r i x - c o u r a n t s en chiffres c o n n u s p r o duit chez nos m e m b r e s le c o n t r a i r e de l'effet a t t e n d u . Ces envois p r e n n e n t i m m é d i a t e m e n t le chemin de la corbeille. En effet, toute maison qui adresse à nos m e m b r e s des prix-courants en l a n g a g e clair sera t e n u e p o u r nuisible à notre corporation, et ses offres ne seront pas e x a m i n é e s . Nous prions donc les fabricants suisses de p r e n d r e note de cet avis et de v o u l o i r bien m u n i r l e u r s p r i x - c o u r a n t s de la clef internationale, connue de c h a c u n , o u , tout au m o i n s , de faire leurs offres sous pli f e r m é .
ROUMANIE Un
petit
conseil.
— On nous informe que
certains bien
établies cherchent à i m p o r t e r des articles de luxe ou
statistiques
du
Ministère
merce i n d i q u e n t u n e n o t a b l e a m é l i o r a t i o n .
du
com-
L'excès
des i m p o i l al i o n s , tel q u ' i l se m a n i f e s t a i t
au
cours
de l ' a n n é e 1 9 2 3 , s ' e s t r é d u i t s e n s i b l e m e n t .
En
sep-
t e m b r e , l es e x p o r t a t i o n s o n t m ô m e d é p a s s é d e 4 m i l lions d e c o u r o n n e s l e s i m p o r t a t i o n s . O n d o i t l ' a t t r i buer à la s i t u a t i o n e x c e l l e n t e d u m a r c h é des b e u r r e s , des œ u f s e t d e l a v i a n d e d e p o r c . L a S u i s s e e s t des
meilleurs
clients
du
deve-
Danemark ;
l i e n t le s i x i è m e r a n g d a n s s o u c o m m e r c e
elle
d'expor-
tation, t a n d i s q u ' e l l e n ' o c c u p e q u e la s e i z i è m e p l a c e p a r m i ses f o u r n i s s e u r s . Tout i n d i q u e d a n s le D a n e m a r k u n m a r c h é d ' a v e nir p o u r n o t r e h o r l o g e r i e s o i g n é e : le d é v e l o p p e m e n t des e x p o r t a t i o n s d a n o i s e s , l ' a c c r o i s s e m e n t d e l a p r o s périté g é n é r a l e d o i v e n t e n g a g e r n o s f a b r i c a n t s
élevée s établies p a r le
gouverne-
Il se p o u r r a i t q u e c e r t a i n s d e n o s f a b r i c a n t s
d'hor-
logerie ou de bijouterie de p r e m i e r r a n g r e ç o i v e n t la v i s i t e de ces p r é t e n d u s
commerçants,
manderont
contre
l'expédition
qui leur
de-
remboursement
à
une g a re r o u m a i n e de la f r o n t i è r e p o l o n a i s e , t c h è q u e ou h o n g r o i s e . C o m m e l e s m a r c h a n d i s e s , u n e fois a r r i v é e s à c e l t e gare, seron t l'objet de m a n œ u v r e s pectes,
leur
réexpédition
deviendra
sus-
extrêmement
difficile. Nous
engageons
donc
nos
lecteurs
à
n'expédier
leurs m a r c h a n d i s e s en R o u m a n i e q u ' à l ' a d r e s s e d'un c o m m e r ç a n t p a t e n t é , à la r a i s o n de c o m m e r c e ment
dû-
enregistrée.
CHILI Les derniers rapports signalent une
à
y
dépenses publiques, sans r e l è v e m e nt
accentuation
renseignant,
avant
d'y
envoyer
On estime indispensable, pour parer à cette situat i o n , d e m e t Ire d e l ' o r d r e d a n s l e s f i n a n c e s p u b l i q u e s , en r é t a b l i s s a n t l ' é q u i l i b r e d u b u d g e t p a r u n e r é d u c tion
frais
de
l'administration,
une
perception d'une
c i r c u l a t i o n m o n é t a i r e n o r m a l e et le d é v e l o p p e m e n I de l'industrie nationale. Diverses mesures sont prév u e s : elles n e s a u r a i e n t
eomporler
une
exécution
immédiate. Ces t e m p s d e r n i e r s , le c o û t de la v i e a c o n t i n u é à augmenter.
La
capacité
d'achat
de
la
population
reste limitée. Les exportateurs d'horlogerie pratiqueront utilement une stricte prudence dans leurs envois et dans leurs relations
d'affaires.
AUSTRALIE S e l o n le r a p p o r t du consul de Suisse à M e l b o u r n e
a g e n t s , s u r l es d i s p o s i l i o n s d e la n o u v e l l e l o i s u r les
(3
voyageurs de c o m m e r c e , . , q u i l i m i t e t r è s
été
la t r a n s m i s s i o n d e s p a t e n t e s c o m m e r c i a l e s .
des
a c t i v e et s é v è r e des i m p ô t s , le r é t a b l i s s e m e n t
des
slricteinenl
correspondant
des r e c e l t e s .
c o n s t i t u e r d e s a g e n c e s s é r i e u s e s . Ils s e r o n t b i e n i n s se
le s t a x e s
m e n l , de réaliser des bénéfices très i m p o r t a n t s .
de la crise financière, causée p a r l ' a u g m e n t a t i o n des
DANEMARK Les d e r n i è r e s
en
le
-
s
éludent
adresse l'avis s u i v a n t :
un
que
d e d e m i - l u x e e n R o u m a n i e , c e q u i l e u r p e r m e t , s'ils
direction
l'Union
ont
lundis
pas 22 millions de livres.
le
ALLEMAGNE
pirés
millions de livres sterling,
se
videur.
nue
atteint 33 %
im-
Les p r e m i è r e s
négociants sans nationalité et sans qualification
Nos abonnés,
La
un e x c é d e n t c o n s i d é r a b l e des
s u r le s e x p o r t a t i o n s .
L a s i t u a t i o n est d o n c l o i n d ' ê t r e
pratique. su
portations
m e
t r i m e s t r e de 1 9 2 4 ) , la s i t u a t i o n é c o n o m i q u e dominée
par
l'excès
des
importations
sur
a les
e x p o r t a t i o n s , c e q u i a l o u r d i t s i n g u l i è r e m e n t le m a r -
12
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
ché et cause de sérieuses préoccupations.
ET DE c)
Heureu-
BIJOUTERIE
a v e c b o î t e en a r g e n t , en m é t a l
commun
s e m e n t , les c o n s é q u e n c e s e n s e r o n l a t t é n u é e s p a r les
doré ou a r g e n t é ou p l a q u é d'or ou d'ar-
bonnes récoltes qu'il est p e r m i s d ' a t t e n d r e , de fortes
g e n t : s a v o n n e t t e s 3 , 5 0 c 2, a u t r e s
c h u t e s de pluie a y a n t f a v o r i s é les dernières semailles.
c2, d)
D é j à , les p r o d u i t s l a i t i e r s s o n t j e t é s en a b o n d a n c e s u r le m a r c h é i n t é r i e u r . Les
droits
1106
d'entrée
« a n t i - d u m p i n g »,
introduits
2.—
a u t r e s 1 . — c 2.
Montres compliquées
(répétition, secondes in-
dépendantes, etc.), chronographes,
montres-
depuis quelque t e m p s , f r a p p e n t d u r e m e n t les i m p o r -
quanlièmes, montres-réveils :
t a t i o n s d e p a y s à c h a n g e d é p r é c i é . Ils n ' o n t p a s , j u s -
a)
a v e c b o î t e en p l a t i n e 2 5 , — c 2,
qu'ici, a t t e i n t les a r t i c l e s suisses, qui n e
b)
a v e c b o î t e en or : s a v o n n e t t e s 2 0 , — c 2,
concurren-
c e n t p a s les p r o d u i t s a u s t r a l i e n s ou qui, lorsqu'ils les
a u t r e s 1 2 , 5 0 c 2,
concurrencent,
c)
sont
d'un
prix plus élevé
et
d'une
qualité supérieure.
a v e c b o î t e en a r g e n t , en m é t a l
commun
doré ou a r g e n t é ou p l a q u é d'or ou d'argent :
Les m i n e s d'or i n d i q u e n t
une extraction
légère-
s a v o n n e t t e s 7 , 5 0 c 2, a u t r e s 6 , — e 2,
m e n t i n f é r i e u r e à celle d e l ' a n n é e d e r n i è r e . Les gisem e n t s s ' é p u i s e n t p e u à p e u , e t les frais de p r o s p e c t i o n
d) 1107
autres 4,— c 2 ;
Boîtes de m o n t r e s et c a r r u r e s de boîtes de m o n -
et de m i s e en œ u v r e s o n t tels q u e les sociétés r e n o n -
tres : d r o i t s et coefficients des m o n t r e s , selon
cent à exploiter de nouvelles mines.
l'espèce ;
Le consulat
recommande
aux
industriels
suisses
1108
M o u v e m e n t s d e m o n t r e s , s a n s b o î t e s ni c a r r u -
1109
Fournitures
d é s i r e u x de l a n c e r l e u r s p r o d u i t s sur le m a r c h é a u s tralien l'établissement de catalogues en langue
an-
res, c o m p l e t s ou i n c o m p l e t s : e x e m p t s ;
glaise, a v e c p r i x anglais. P o u r gagner du t e m p s , nos f a b r i c a n t s f e r o n t bien de confier a u c o n s u l a t le t e x t e
pour
horlogerie
petit
volume :
exemptes ; 1 1 1 0 Bracelets
fixés
ou d e s t i n é s à ê t r e fixés à
d'une a n n o n c e (recherche de r e p r é s e n t a n t s ) qui sera
montres, par pièce :
i n s é r é e p a r ses s o i n s d a n s l e s m e i l l e u r s o r g a n e s c o m -
a)
en p l a t i n e ( 1 0 % a d v a l . ) 1 5 , — c 2,
merciaux du pays. L'annonce devra être
accompa-
b)
en o r ( 1 0 % a d v a l . ) 2 , 5 0 c 2,
g n é e d ' u n e s o m m e q u i suffise à c o u v r i r l e s f r a i s . Il e n
c)
s e r a d e m ê m e , t o u t e s les fois q u ' u n i n d u s t r i e l suisse sollicitera du c o n s u l a t des r e n s e i g n e m e n t s
en a u t r e s
métaux
(10 à
15 %
ad
des
val.)
— , 5 0 c 2,
commer-
d)
ciaux sur une maison australienne.
en a u t r e s m a t i è r e s (15 % ad val.) régime des o u v r a g e s , selon l'espèce. Note. — L e s m o n t r e s o u m o u v e m e n t s d e
Renseignements.
montres appliqués à certains objets tels que : albums, cannes, carnets, parapluies,
BELGIQUE Le nouveau
tarif
douanier.
porte-
feuilles, presse-papiers, etc., s u i v e n t la tarili-
— L e Moniteur
belge
cation
du
de ces
objets.
Toutefois,
en
ce
qui
5 n o v e m b r e c o n t e n a i t , la p r o m u l g a t i o n d e l a l o i d u
c o n c e r n e l e s b r a c e l e t s - m o n t r e s , il y a l i e u d e
8 m a i 1 9 2 4 , r e v i s a n t le tari f des d o u a n e s . V o i c i les
faire suivre s é p a r é m e nt
m o d i f i c a t i o n s i n t e r v e n u e s d a n s les p o s i t i o ns q u i i n t é -
m o n t r e les t a r i f i c a t i o n s q u i l e u r s o n t p r o p r e s .
ressent
particulièrement
nos
lecteurs.
Les
chiffres
1113
e n t r e p a r e n t h è s e s e x p r i m e n t le r é g i m e p r é c é d e n t . Orfèvrerie,
bijouterie,
1114 argent
( 1 0 % ) 1 0 % ad val. ; Ëx866
Orfèvrerie,
bijouterie
et joaillerie
en
or
et
boîtes
de
p l a t i n e ( 1 0 % ) 1 0 % ad v a l . //
précédent : montres
1115 1116
b)
a v e c b o î t e en or : s a v o n n e t t e s 1 2 , 5 0 c 2, a u t r e s 6 , — c 2.
sonnerie,
de
bord,
y
compris
la
huile,
Régulateurs
d e p r é c i s i o n , b a t t a n t la
seconde,
M o u v e m e n t s de pendules, d'horloges, de réveils, jouets
mécaniques,
de
télégraphes,
de
mouve-
m e n t s dits d'horlogerie, non d é n o m m é s
ail-
m o t e u r , a d val. (5 % ) 5 % . Phonographes,
pris les c o m p t e u r s de p o c h e de t o u t genre) : a v e c b o î t e en p l a t i n e 2 5 , — c 2,
ou
leurs, c o m p l e t s ou incomplets, a v e c ou sans
tres exemptes.)
a)
musique
c o m p t e u r s , et, en général, tous les
M o n t r e s sans c o m p l i c a t i o n de s y s t è m e (y c o m p a r pièce :
sans
15 % ;
ad val. (15 % ) 1 5 % ;
m o n t r e s 1 0 % ad val., fournitures p o u r m o n 1105
Chronomètres
de et
ou
(exempts) exempts ;
orlogerie.
(Régime
avec
ad val. (15 % )
etc.
F . x 8 6 5 O r f è v r e r i e , b i j o u t e r i e et j o a i l l e r i e en
Réveils
a u b r a c e l e t et à la
1131
etc.
P h o n o g r a p h e s , gramophones et machines
par-
l a n t e s s i m i l a i r e s (a d v a l . 2 0 % ) 1 7 5 . — c 5 ; 1132
C y l i n d r e s , disques ou galettes p o u r
phonogra-
p h e s , g r a m o p h o n e s et m a c h i n e s s i m i l a i r e s :
JOURNAL a)
SUISSE
non enregistrés (20 %
D'HORLOGERIE
ad val.)
:
régime
des o u v r a g e s selon l'espèce, b)
ET DE BIJOUTERIE
13
ceux de métal, c o m m e bijoux, ceux en cuir
seront
t a x é s c o m m e objets en c u i r ; q u a n t a u x bracelets en
enregistrés (ad v a l . 2 0 % ) 1 7 5 . — c 5 ;
1 1 3 4 Boîtes à m u s i q u e de t o u t e espèce (ad v a l . 2 0
s o i e , i l s s o n t c o n s i d é r é s c o m m e c o n f e c t i o n e n s o i e et, %)
20 %.
par conséquent sont prohibés à
l'importation.
3° Les m o n t r e s a v e c o r n e m e n t s en pierres précieu-
HONGRIE Service
des mandats
messagerie.
—
de poste
Suivant
l'Administration
des
et des
une
postes
ses o u i m i t a t i o n s s o n t t a x é e s c o m m e m o n t r e s d ' a p r è s remboursements-
communication
hongroises,
le
de
le n ° 7 6 0 d u t a r i f d o u a n i e r , à r a i s o n d e 6 L e i o r l a pièce (180 Lei papier).
service
des m a n d a t s - p o s t e de la Hongrie p o u r la Suisse, de m ê m e q u e celui des r e m b o u r s e m e n t s - m e s s a g e r i e la S u i s s e p o u r l a H o n g r i e , s o n t d e n o u v e a u à dater du 1 l'r.
septembre 1924. Montant
e r
de
autorisés
maximum,
Fabrication mécanique de la montre, p a r W . BULLE.
300. Les remboursements-lettres
et les
recouvrements
de la Suisse p o u r la Hongrie ne sont, jusqu'à
nouvel
E. Magron, éditeur,
L ' é t e n d u e d ' u n t e l s u j e t, c o m p o r t a i t u n e c e l l e d e s a v o i r le l i m i t e r a u
FAVRE-
Bienne. difficulté,
c h o i x des p r o c é d é s
les
p l u s t y p i q u e s e t les p l u s r e p r é s e n t a t i f s u t i l i s é s d a n s
avis, pas encore admis.
la fabrication m o d e r n e . D a n s u n d o m a i n e aussi c o m -
LETTONIE
p l i q u é q u e celui de la m a c h i n e - o u t i l , les p e r f e c t i o n n e -
Une c o n v e n t i o n c o m m e r c i a l e a é t é signée le 4 dé c e m b r e , à Berlin, entre la Suisse et la Lettonie.
Elle
ments
modifient
chaque
année
non
seulement
règle les r e l a t i o n s é c o n o m i q u e s des d e u x p a y s e t le
fl s ' a g i s s a i t d o n c d e c h o i s i r j u d i c i e u s e m e n t .
régime applicable à leurs ressortissant s et leurs socié-
nous
tés ; le t o u t sur la c l a u s e de la n a t i o n la plus
sujets traités, et son v o l u m e d o n n e u n e idée
favo-
la
m a c h i n e , m a i s p a r f o i s , et d u t o u t a u t o u t , le p r o c é d é , paraît
avoir
sélectionné
très
L'auteur
habilement
les
exacte
d u p o i n t c u l m i n a n t a t t e i n t d a n s les p r i n c i p a l e s p h a -
risée. E n particulier, le t r a i t e m e n t de la n a t i o n la favorisée
a été c o n v e n u
en m a t i è r e
plus
d'importation,
ses d e la f a b r i c a t i o n m é c a n i q u e d e la m o n t r e . L'auteur
d é b u t e p a r des considération s
générales
d'exportation, de réexportatio n et de transit de m a r -
s u r les i n s t r u m e n t s de m e s u r e , b a s e de t o u t e
chandises. Les v o y a g e u r s de c o m m e r c e qui ne recher-
cation i n t e r c h a n g e a b l e , et décrit n o t a m m e n t de façon
fabri-
c h e n t des c o m m a n d e s q u ' a u p r è s de personnes procé-
très claire le p r o c é d é dit des c o o r d o n n é e s
d a n t à la r e v e n t e ou faisant un usage
laires a p p l i q u é à la c o n s t r u c t i o n g r a p h i q u e d u c a l i b r e
des
marchandises
bénéficient
offertes
également
du
professionnel
(voyageurs régime
de
en
la
gros)
nation
la
rectangu-
de la m o n t r e . Cette m é t h o d e , mise en p r a t i q u e M. W i l l i a m
Perrenoud,
autrefois
constructeur
par dans
réexportation
l e s f a b r i q u e s « L e P h a r e », e s t d e p l u s e n p l u s a d o p t é e
d a n s le délai r é g l e m e n t a i r e , les é c h a n t i l l o n s i m p o r t é s
e t m a r q u e u n e é t a p e i m p o r t a n t e d a n s les n o m b r e u x
par
p r o g r è s r é a l i s é s ces d e r n i è r e s a n n é e s . M.
plus
favorisée. les
Sous
voyageurs
franchise.
réserve de
de leur
commerce
seront «admis
E n r e v a n c h e , les d e u x p a y s se
en
réservent
examine
ensuite,
pièce
après
pièce,
Favre-Bulle
les
multiples
une entière liberté d'action r e l a t i v e m e n t a u x indus-
o p é r a t i o n s q u e c o m p o r t e la f a b r i c a t i o n de t o u t e s les
tries a m b u l a n t e s , au c o l p o r t a g e et à la r e c h e r c h e de
parties de la m o n t r e : découpage, fraisage,
commandes
de
de la p l a t i n e et des p o n t s , f a b r i c a t i on du barillet et
r é c i p r o c i t é , il f a u t n o t e r c e p e n d a n t q u e l a S u i s s e n e
de son a r b r e , taillage de tous les m o b i l e s , sans négli-
peut
auprès
prétendre
Lithuanie
à
de particuliers.
aux
concessions
d'autres
Etats
En
matière
accordées
baltiques
par
la
(Finlande,
E s t h o n i e , L i t h u a n i e ) o u à l a R u s s i e , q u e si c e s a v a n L a c o n v e n t i o n doit ê t r e e n c o r e a p p r o u v é e p a r les p a r l e m e n t s des d e u x É t a t s .
f a c i l i t é fa t â c h e d e l ' a u t e u r e n m e t t a n t à s a
ont
dispo-
h e n s i o n d e s p r o c é d é s d é c r i t s . Ce v o l u m e , e x e m p t
de
t o u t e s p r i t d e r é c l a m e , c o m p l è t e l ' œ u v r e ejui d é b u t a p a r « l e C a l i b r e », p u i s « l ' É b a u c h e » d u m ê m e a u t e u r .
ROUMANIE de certaines
ger les o p é r a t i o n s accessoires, polissage, a d o u c i s s a g e , r e m o n t a g e , etc. Les c o n s t r u c t e u r s de m a c h i n e s
sition d e s c r i p t i o n s et clichés nécessaires à la c o m p r é -
tages sont concédés aussi à un a u t r e E t a t .
Dédouanement
pointage
pièces
d'horlogerie.
—
Des c i r c o n s t a n c e s i m p r é v u e s , la g u e r r e
notamment,
puis
mécaniques
la
rapide
évolution
des
procédés
1 ° L e s m o n t r e s d o n t les b r a c e l e t s s o n t en or, en p l a -
v e r s u n e précision p l u s g r a n d e , e x i g é e s u r t o u t p a r la
tine ou en a r g e n t sont t a x é e s c o m m e b i j o u x
fabrication
selon
le m é t a l d o n t elles s o n t f a b r i q u é e s . 2° Les bracelets de montre s importés isolément
en série de l a p e t i t e pièce, o n t
retardé
c e t t e p u b l i c a t i o n , m a i s o n t p e r m i s aussi de p r é s e n t e r (en
c u i r , en s o i e , e n m é t a l ) , s o n t t a x é s d ' a p r è s l a m a t i è r e ,
u n t r a v a i l plus c o m p l e t et élevé au n i v e a u des perfectionnements
actuels.
14
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE
BIJOUTERIE
eftatytique fivrtcyéwOù s'en vont nos montres et nos mouvements. Un coup d'œil sur les statistiques officielles de notre exportation horlogère dans les trois premiers trimestres de 1924 fournit des perspectives intéressantes sur la destination de nos divers genres de montres et de nos mouvements expédiés seuls. Dans cet ensemble, les montres métal représentent un groupe de 6.014.882 pièces. C'est la Grande-Bretagne qui en a absorbé la plus grosse part, à savoir 1.765.874, dont plus d'un million et demi de montres de poche. C'est dire assez que l'exportation de montres-bracelets métal en Grande-Bretagne représente, à côté de celle des pièces de poche, un contingent assez faible. Pour les montres métal, il faut citer encore les ÉtatsUnis (229.624 pièces), la Chine (772.742 pièces, la grosse part en montres-bracelets), le Japon (459.780 pièces), la France (103.736 pièces), et l'Allemagne, à titre d'indication : 80.353 pièces. Les montres argent sont au nombre de 1.518.841, expédiées pour la plupart en Grande-Bretagne (353.431 pièces) et au Japon (379.834). Il faut encore citer la Chine (137.374), les États-Unis (22.787), l'Allemagne (104.647) et la France (23.899). Parmi les marchés qui, d'ordinaire, éveillent moins vivement notre curiosité, il faut noter l'expansion assez forte de nos montres argent en Argentine et en Australie, soit 31.500 pièces pour chacun d'eux. Mais l'Argentine nous a acheté surtout des montres de poche argent, tandis que la Fédération australienne importait essentiellement nos montres-bracelets du même métal. Enfin, 848.636 montres or ont été expédiées de Suisse au cours de ces trois trimestres, dont plus des trois quarts en pièces-bracelet. Dans cette catégorie, la Grande-Bretagne a été notre plus forte cliente (238.520 pièces, la plupart bracelets). Citons encore la Chine (104.066 pièces), l'Italie (52.025 pièces, la plupart de poche ) , les États-Unis (8399), l'Allemagne (23.672), et la France (17.129). Le Japon, si fort acheteur de nos pièces métal et argent, ne vient, dans la catégorie des montres or, qu'avec 6.206 pièces. Par une récapitulation sommaire, on constate que la Grande-Bretagne vient au premier rang de nos
acheteurs et que, dans une large mesure, le marché chinois a compensé le déficit d'achats signalé sur plusieurs de nos marchés traditionnels, celui des États-Unis tout particulièrement. Selon toutes vraisemblances, l'année présidentielle n'aura pas été favorable, outre Atlantique, à la vente des montres suisses. Pour les mouvements expédiés seuls (3.401.944 pièces), ce sont les États-Unis qui nous en ont acheté la plus grande partie (1.894.450). Viennent ensuite le Japon (506.184), l'Allemagne (328.061) et le Canada (171.221). En septembre 1924, nos bureaux de contrôle des ouvrages d'or et d'argent ont contrôlé 919 boîtes platine, 96.381 boîtes or — dont 7464 à bas titres contremarquées — et 125.631 boîtes argent, soit 134 boîtes platine de moins, 3549 boîtes or et 24.917 boîtes argent de plus qu'en septembre 1923. Diminution de 32.089 pièces sur le mois précédent. Pour le mois d'octobre, le contrôle a porté sur 1274 boîtes platine, 97.154 boîtes or — dont 5019 à bas titres contremarquées — et 154.636 boîtes argent, ce qui représente une augmentation de 30.133 pièces par rapport au mois précédent. Au mois de novembre dernier, on a contrôlé 1179 boîtes platine, 97.388 boîtes or — dont 3599 à bas titres contremarquées — et 141.973 boîtes argent, soit 108 boîtes platine, 31.151 boîtes or et 18.917 boîtes argent de moins qu'en novembre 1923. Le nombre des boîtes de montres contrôlées pendant le troisième trimestre 1924 est le suivant : BOITES Juil.-Sept.
Platine
Or
Argent
Total
1924 1923
3376 4015
304.806 287.737
435.114 328.057
743.296 619.809
Différence»
—639
+ 17.069
+ 107.057
+
123.487
Pendant le même trimestre, il a été poinçonné 268.749 (209.760 en 1923) objets de bijouterie et d'orfèvrerie et fait 4101 (3782) essais de lingots d'or et d'argent.
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE BIJOUTERIE
15
e u x de connaître quelles sont les exigences modernes
Nous avons reçu : La boîte de montre, p a r L . T B I N C A N O .
et les conditions nouvelles des é p r e u v e s sportives. E. Magron,
L ' a u t e u r n e s'est p a s p l a c é u n i q u e m e n t
au point
éditeur, Bienne.
d e v u e d u s p o r t , il n o u s d o n n e e n c o r e u n a p e r ç u d e s
M. L . T r i n c a n o , d i r e c t e u r d e l ' é c o l e d ' h o r l o g e r i e d e
a p p l i c a t i o n s d u c h r o n o g r a p h e a u x essais d ' a r m e s à
Besançon, publie avec la collaboration de quelques
feu, à la science médicale, à l'art d e l'ingénieur et à la
spécialistes ce p e t i t o u v r a g e destiné, d a n s l a p e n s é e
chronométrie.
de l ' a u t e u r , boîtes
a u x élèves
horlogers
de l'établissement
qu'il
et monteurs
dirige.
de
Son travail
atteindra certainement u n n o y a u de lecteurs
beau-
Ajoutons
qu'il n e s'est p a s e n g a g é
dans
l'étude
technique de l'instrument lui-mêm e ; le sujet à traiter, limité a u x applications, était déjà
suffisamment
c o u p p l u s é t e n d u , c a r il e s t c o n ç u a v e c m é t h o d e e t
v a s t e , et c e t o u v r a g e est, c r o y o n s - n o u s , le plus c o m -
reste essentiellement pratique. L a fabrication de la
plet q u e nous possédions actuellement.
boîte
de montre
nous
introduit
dans
un
monde
« à p a r t », d a n s u n m o n d e q u i a c o n s e r v é l a t r a d i t i o n et n o u s p a r a î t d e v o i r l a c o n s e r v e r l o n g t e m p s e n c o r e . Les t e r m e s technique s s e r v a n t à désigner les pièces c o m p o s a n t fa b o î t e s o n t , à e u x seuls, t o u t e u n e é t u d e , et le profane sera quelquefois surpris d u p i t t o r e s q u e qu'on rencontre
d'outils,
pendants,
et anneaux,
couronnes
komplizierter Taschenuhren, par
B r u n o HILLMANN. Deuxième édition, r e v u e et augm e n t é e , a v e c 1 0 0 figures d a n s le t e x t e e t 5 p l a n c h e s . É d i t i o n d e l a Deutsche
Uhrmacher-Zeitung,
Berlin.
De nom-
La r é p a r a t i o n des m o n t r e s complicjuées exige des
de boîtes,
connaissances très étendues, une main expérimentée et
constituent une
la c o n n a i s s a n c e a p p r o f o n d i e d e s lois d e la m é c a n i q u e .
dans cette terminoiogie.
breuses illustrations
Die Reparatur
G. A . B .
de formes
un
L ' o u v r a g e d e M. H i l l m a n n a c o m b l é u n e l a c u n e e t
e x p o s é des lois d e c o n t r ô l e e n F r a n c e , en Suisse e t en
rendu d'appréciables services à tous les rhabilleurs,
divers autres pays.
c a r l a m o n t r e c o m p l i q u é e n ' e s t p a s r a r e , e t c o m m e il
documentation
Nous
précieuse
regrettons
« douzième » soit
(pie c o m p l è t e
encore
avec
l'auteur
que l'usage
encore
enraciné
si
dans cette fabrication
du
profondément
spéciale, mais nous
croyons
q ue seules les écoles d'horlogerie a r r i v e r o n t , a v e c le t e m p s , p a r les élèves m o n t e u r s de boîtes qu'elles form e r o n t , à c e t t e n o r m a l i s a t i o n si d é s i r é e d e s u n i t é s d e mesure.
Le chronographe et ses applications, p a r H. C H A PONNIÈIÎE. E. Magron, éditeur, Bienne.
autrefois
presque
exclusivement
était
aux
doit
en être faite soigneusement.
Qu'if s ' a g i s s e d e m o n -
tres-réveils,
de chrouographes,
de quantièmes,
montres à répétition, le rhabilleur
de
trouvera dans le
l i v r e d e M. H i l l m a n n d e s e x p l i c a t i o n s claires c o n c e r n a n t leurs défauts e t la manière de les corriger ; ces explications,
illustrées
lui r e n d r o n l
le travail r e l a t i v e m e n t
par de nombreuses
ligures,
facile e t r é m u -
nérateur. Nul d o u t e q u e c e t t e seconde édition n e s'épuise
Le chronographe enregistreur, destiné à la mesure précise de la durée d ' un p h é n o m è n e ,
s'agit s o u v e n t de pièces de choix, la r é p a r a t i o n
aussi r a p i d e m e n t
réservé intense
L. D .
La situation de la France.
expériences
scientifiepies e t d e l a b o r a t o i r e . L a p r a t i q u e
que la première.
D a n s s o n d e r n i e r b u l l e t i n m e n s u e l ( n o v e m b r e ) , la
des s p o r t s , c o m m e aussi le g o û t très m a r q u é d e s fou-
Chambre
les p o u r l e « r e c o r d », o n t a m e n é l e s s p o r t s m e n à d e s
série d'articles consacrés à u n e x a m e n d e la situation
luttes
économique et financière de la France. Des graphi-
si s e r r é e s cpie t r è s s o u v e n t
des fractions de
de commerce
suisse
en France
inaugure une
seconde p e u v e n t seules différencier les r é s u l t a t s . L e
ques
chronographe actionné simplement à la main est donc
d'apprécier d'un seul c o u p d'œil les é t o n n a n t s progrès
devenu
un instrument
insuffisant
e t les épreuves
sportives actuelles exigent des m o y e n s plus Les appareils
utilisés
varient
selon
qu'il
courses hippiques, pédestres, d'épreuves
précis.
s'agit d e d'automo-
très simples, mais
très éloquents,
des e x p o r t a t i o n s françaises
permettent
dans les derniers
mois,
ainsi q u e les p l u s - v a l u e s r e m a r q u a b l e s d u r e n d e m e n t des i m p ô t s . Dans ce m ê m e
numéro,
on lira
a v e c i n t é r ê t vin
biles, de l u t t e , de b o x e , de football, d e courses cyclis-
article de tête sur le c o m p r o m is d'arbitrage dans la
tes ou d e n a t a t i o n .
question
des 'zones,
sur « L e meilleur
client de la
M. C h a p o n n i è r e , q u i e s t c h r o n o m é t r e u r officiel d e
F r a n c e : l a S u i s s e », s u r « L e c h a n g e s u r l a F r a n c e e t
l ' A u t o m o b i l e C l u b suisse, a d e p a r ses f o n c t i o n s é t é
l ' i n d u s t r i e s u i s s e », s u r « L e f u t u r p a v i l l o n s u i s s e d u
appelé
t o u r i s m e à l ' e x p o s i t i o n d e s a r t s d é c o r a t i f s », e t c .
à « chronométrer » maintes
épreuves
spor-
tives. L ' o u v r a g e qu'il publie a u j o u r d ' h u i e s t le fruit
Ce n u m é r o s e r a a d r e s s é g r a t u i t e m e n t à t o u t e p e r -
d e s es e x p é r i e n c e s ; i l i n t é r e s s e r a n o n s e u l e m e n t l e s
sonne q u i en fera la d e m a n d e à l a C h a m b r e d e c o m -
gens d e s p o r t , m a i s aussi t o u s n o s f a b r i c a n t s d ' h o r l o -
merce suisse en F r a n c e , 6 1 , a v e n u e
gerie, p a r c e qu'il e s t d e p r e m i è r e i m p o r t a n c e
nuel I I I , Paris
pour
(VIII ). e
Victor-Emma-
16
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE
BIJOUTERIE
Comment on accordait un brevet... en 1750. De jour en jour s'allonge la liste des brevets. établissement consacré à la fabrication de ses horAussi bien dans les pays d'examen préalable que loges. dans les autres, les demandes pleuvent. Et à voir Dans ces horloges, il employait des pendules à la quantité de ceux qui sont accordés dans les con- lentilles très lourdes, ayant par suite des oscillations trées où la garantie du gouvernement se monnaie extrêmement petites, un échappement à rochet très en de copieuses et progressives annuités, on pour- élémentaire et communiquant avec la tige du penrait croire que Salomon — ou son confrère — était dule par une simple fourchette, et une suspension un grand menteur, et que jamais Phébus Apollon à couteau. Il compensait les effets de la tempéran'a vu tant de nouveau en se levant chaque matin! ture par une verge en forme de canon de fusil, dans C'est par centaines de mille que nous comptons laquelle passait une tige d'une certaine composition maintenant les inventions, ou du moins les brevets métallique dont il entendait conserver le secret. Ses machines marchaient un an avec un ressort d'invention garantis ou non à l'abri des antériorités. Heureusement, le temps, notre grand régis- ordinaire de pendule ou un poids qui pouvait desseur, se charge de sélectionner tout ce fatras, cet cendre jusqu'à un kilo. Lorsque de Rivaz introduisit sa demande de priépouvantable fouillis de nouveautés et de pseudonouveautés, et de consacrer de sa marque et de son vilège, le corps des horlogers s'émut. Le ministre comte d'Argenson chargea l'Acasceau ce qui est vraiment bon et utile. Il faut bien en convenir, ce n'est point chose démie des Sciences de lui faire un rapport sur la commode aujourd'hui que d'apprécier la valeur demande du mécanicien valaisan. L'Académie nomma quatre commissaires à cet d'une invention au point de vue nouveauté. Et les examinateurs seraient assez excusables de com- effet. Ces quatre commissaires n'étaient pas les mettre quelques erreurs. Ils sont décidément trop, premiers venus. Ils se nommaient d'Ons-en-Bray, les inventeurs ou ceux qui se croient inventeurs au Camus, de la Condamine et Desparcieux. vingtième siècle. Et peut-être serait-il bon, dans Pajot d'Ons-en-Bray était un amateur réputé de l'intérêt de nombre d'entre eux, de relever les bar- mécanique et de machines. Camus avait, quelques rières qui permettent l'accès de la pelouse du champ années auparavant, donné la théorie des engrede courses des patentes ! nages. La Condamine s'occupait d'études sur le Il y a cent soixante-quinze ans, ce n était, au réglage depuis de longues années. Il avait participé contraire, pas une petite affaire que l'obtention aux travaux entrepris du côté de l'Equateur pour d'un brevet, d'un privilège de quinze ans, comme la détermination de la longueur du pendule et venait précisément de proposer celle du penon disait alors. dule équinoxial comme mesure universelle de lonOn se fera une idée des formalités que le demangueur. Quant à Déparcieux, mathématicien de deur en privilège pouvait avoir à remplir en lisant le Mémoire écrit en 1751 par le célèbre mécanicien grande envergure, son goût pour l'horlogerie datait de Rivaz, en réponse à un Mémoire anonyme où de loin. Il avait en effet commencé sa carrière en établissant des cadrans solaires qui lui procurèrent l'on critiquait ses inventions en horlogerie.' Homme de haute valeur, génie souple et péné- sa première aisance. Les commissaires se mirent à l'œuvre et fourtrant, de Rivaz était venu à Paris pour y fonder un nirent le 16 août 1749 un rapport très élogieux pour L'anonyme qui écrivit contre Rivaz n'était autre que Pierre le demandeur. Le Roy. Quelque» années plu» tard Pierre Le Roy se faisait ceLe ministre chargea l'Académie de dresser le pendant couronner lui-même par l'Académie qui avait approuvé projet du privilège qu'il avait l'intention d accorRivaz. 1
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
der. Ce travail donna lieu à un second examen, qui fut confié à M M . Duhamel et Bouguer. Bouguer, comme la Condamine, avait beaucoup travaillé la question du pendule. Pour Duhamel du Monceau, c'était un savant prodigieux dont la réputation n'est point éteinte. Les deux nouveaux commissaires s'acquittèrent de leur mission avec le soin le plus scrupuleux. Ils examinèrent minutieusement toutes les réclamations du corps des horlogers et n'hésitèrent point à se transporter partout où ceuxci leur avaient signalé les antériorités ou des apparences d'antériorités aux inventions que revendiquait de Rivaz. Dans leur rapport, on trouve d'intéressants renseignements sur les œuvres d'un certain nombre d'horlogers réputés. Nous y voyons, par exemple, que Gourdain et Galonde avaient chacun chez soi une horloge dont le pendule avait des oscillations inférieures à 2 degrés, que l'Hôtel d'Antin possédait une pièce dont le balancier n'avait qu'une course de un degré et demi, que l'abbé Soumille avait un long pendule faisant seulement un degré. Au point de vue du poids des lentilles, les académiciens rapporteurs constatèrent que M . de Montmartel possédait une horloge de Lebon, avec lentille de 30 à 40 livres, et que Gourdain faisait fonctionner une pièce dont le balancier paraissait peser de 50 à 60 livres. Ils notèrent également que les académiciens, dans leur voyage au nord, avaient une lentille de 30 livres, que Galonde en avait une de 50 livres battant la double seconde. Toutes ces constructions constituaient, d'après les horlogers, des antériorités. Toutefois les rapporteurs refusent de les considérer comme telles parce que, disent-ils, M . de Rivaz a été attentif à ne point augmenter la force motrice, au contraire de diminuer tellement les efforts des roues que leur action sur le pendule devienne insensible, et parce qu'il est le premier qui ait appliqué les grosses lentilles et les petites vibrations aux petits pendules. La corporation des horloger„ fut fort vive dans La lutte contre de Rivaz. Les mémoires qu'elle publia à cette occasion, et celui que Pierre Le Roy ne dédaigna pas d'écrire, ont eu pour objet essentiel de
ET DE BIJOUTERIE
17
prouver que le Suisse n'avait rien inventé du tout et n'avait fait en définitive que copier et défigurer des ouvrages qui avaient été faits avant lui. II est intéressant de parcourir ces mémoires qui témoignent de l'acharnement avec lequel les corporations défendaient leurs droits contre les intrus! Ces messieurs s'y montrent fort irrévérencieux envers l'Académie et les académiciens. Ils servent à l'académie tout un lot d'inventions approuvées par elle et qui ont mal tourné dans la pratique. Ils se gaussent — parfois de façon piquante — des contradictions fréquentes reconnues entre la théorie et la pratique. A titre d'échantillon de leur manière, je rapporterai quelques lignes de ce qu'ils disent par rapport à la montre de nouvelle construction, d'Henry Sully, qu'ils reconnaissent d'ailleurs comme un homme « vrayement de mérite ». « L'Académie, écrivent-ils, éblouie de la montre et du Mémoire (qui l'accompagnait) nomma des commissaires, savoir un moine, un professeur en philosophie, un astronome et un géomètre, pour faire l'examen de cette montre. L'avis d'un bon horloger aurait été beaucoup meilleur. » « Quelque éclairée que l'on suppose l'Académie, elle n'est point infaillible, ajoutent les horlogers, s'appropnant l'avis de Fontenelle. C'est, affirment-ils ailleurs, son usage de donner des éloges à tous les ouvrages qui luy sont présentés, pour récompenser l'émulation des auteurs. » Le célèbre Huyghens est fort maltraité par la corporation horlogère ; sa cycloïde et son spiral sont tournés en ridicule et on lui conteste tout mérite dans l'application du pendule aux horloges! Qu'il y ait des exagérations, des erreurs et beaucoup d'acrimonie dans ces pages qui firent échouer le brevet de Rivaz, comme celui de Julien Le Roy avait fait échouer celui de Sully, comme celui de l'abbé Hautefeuille avait fait échouer celui de Huyghens, c'est incontestable. Néanmoins, ces pages sont précieuses pour l'histoire des inventions horlogères. Elles prouvent une fois de plus que ce qui était vérité — ou mode — hier devient souvent erreur aujourd'hui, quitte à reprendre demain son caractère de l'avant-veille. Léopold REVERCHON.
18
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE
BIJOUTERIE
Outillage et procédés nouveaux. La
maison
moment
une
Olto
Zaugg, à Berne,
nouveauté
brevetée
l a n c e e n ce en
outillage
m é c a n i q u e , t r è s i n t é r e s s a n t e p o u r t o u s les ateliers de la p a r t i e . P o u r l ' « u s i n a g e » s u r les m a c h i n e s de p i è c e s f a ç o n n é e s , il e s t t o u j o u r s difficile un b o n
serrage
au m o y e n de
du m a n d r i n à t r o i s chiens.
d'obtenir
l ' é t a u p a r a l l è l e ou
11 e s t s o u v e n t n é c e s -
s a i r e d e c o n s t r u i r e u n p o s a g e s p é c i a l et
coûteux.
L'apparei l u n i v e r s e l de serrage à mâchoire s réact i v e s , d i t Record,
r é s o u t la p l u p a r t des
difficultés
d e s e r r a g e , s o u s l a f o r m e d ' u n é t a u à v i s et d ' u n
M o n t a g e pour dresser les faces des broches de
m a n d r i n de t o u r à deux chiens.
L e s l i g u r e s 1 cl
2 en m o n t r e n t
l'emploi.
la c o n s t r u c t i o n
et
d'appui
micromètres.
(le montage donne le moye n (fig. 3) de tenir la broche du micromètre perpendiculairement au marbre I) en fonte qui est garni de potée d'émeri. Le montage A à collerette peut être pris dans un morceau de fonte quelconque. Il présente un trou central alésé de manière à ce que la butée micrométrique y coulisse g r a s s e m e n t , la périphérie H est naturellement dressée perpendiculairement à l'axe du trou. Il est préférable de percer le trou central et de dresser la périphérie B en un seul montag e dans un mandrin, quoique l'on puisse faire le dressage après p e r ç a g e du trou en emmanchant la pièce sur un mandrin tournant bien rond entre les pointes du tour. La broche C du micromètre est introduite dans le trou et poussée de façon que sa face d'appui dépasse le plan B ; en déplaçant le montage dans tous les sens sur le marbre D, on rode correctement la face d'appui. P o u r vérifier la précision du montage, on fait faire à la broche du micromètre un demi-tour dans celui-ci, après l'avoir rodé c o m m e nous l'avons dit.
F i g . 3. — M o n t a g e pour r o d e r les b u t é e s m i c r o m é t r i q u e s .
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
La fabrication des ressorts de barillet.
ET DE BIJOUTERIE
la s t r u c t u r e i n t i m e du m é t a l au m o y e n du m i c r o s c o pe
O n n e se r e n d p a s t o u j o u r s c o m p t e d e s e f f o r t s a u x -
métallographique. (Ing.
quels s o n t s o u m i s les r e s s o r t s de b a r i l l e t . Lorsqu'une lame de ressort
doit être pbée
seront
allongées
tandis
rieures sont raccourcies. La fibre
q u e les
fibre
fibres
inté-
du milieu, appelée
n e u t r e , c o n s e r v e sa l o n g u e u r p r i m i t i v e . L ' a l l o n -
g e m e n t des
fibres
extérieures correspond à un
effort
de t r a c t i o n c o n s i d é r a b l e , s u p é r i e u r à celui q u i r e p r é -
Uhrmaclier-Woclte,
G.-A. KRUMM, 22 n o v e m b re
pour
p r e n d r e la f o r m e c i r c u l a i r e , les fibres qui s o n t à l'extérieur
19
1924.)
Une montre qui se remet d'elle-même à l'heure. 11 s ' a g i t d ' u n e m o n t r e m i s e a u p o i n t p a r l e l i e u tenant,
John-W.
Isemann,
avec
application
à
des
c h r o n o m è l r e s de bord.
sente la l i m i t e d'élasticité. Les h o r l o g e r s s a v e n t bien que la limite d'élasticité est s o u v e n t dépassée lorsqu'ils e n r o u l e n t u n r e s s o r t d a n s son b a r i l l e t . E n effet, si o n l e s o r t d u b a r i l l e t , il n ' a p l u s l a m ê m e q u ' a u p a r a v a n t : il y a u n e d é f o r m a t i o n
forme
permanente.
C e l a e x p l i q u e p o u r q u o i le m é t a l d o n t e s t f a i t l e r e s sort doit être de p r e m i è r e qualité. L'acier des ressorts de barillet, d o i t c o n t e n i r u n p e u d e m a n g a n è s e , 1
%
de c a r b o n e et très peu de soufre, de p h o s p h o r e et de silicium.
L'acier
suédois
est
celui
qui
remplit
le
m i e u x ces c o n d i t i o n s . Les f a b r i q u e s de r e s s o r t r e ç o i v e n t l'acier en b a n d e s de 1 , 7 à 4 m m . d ' é p a i s s e u r e t de 3 0 à 1 5 0 m m .
de
l a r g e u r . Ces b a n d e s s o n t l a m i n é e s j u s q u ' à c e q u ' e l l e s aient l'épaisseur du
ressort.
L a t r e m p e des ressorts est u n e o p é r a t i o n très délicate. On t r e m p e de très l o n g u e s b a n d e s en les f a i s a n t p a s s e r d a n s un four qui les p o r t e a u r o u g e . A la s o r t i e
F i g . 1.
d u f o u r , elles p a s s e n t d a n s u n b a i n d ' h u i l e , p u i s e n t r e des coussinets qui e n l è v e n t l'huile a d h é r e n t e , et enlin d a n s u n s e c o n d f o u r à r e c u i r e . Les b a n d e s son t alors polies, puis découpées à la largeur voulue.
L'aiguille des m i n u t e s p o r t e une pièce t r i a n g u l a i r e (fig. 1 ) d o n t l a p o i n t e
Cette dernière opération laisse
des
bords t r a n c h a n t s qui sont arrondis p a r une m a c h i n e spéciale.
est d i a m é t r a l e m e n t
n e f a i t p a s p a r t i e de la m o n t r e , r e ç o i t les horaires.
signaux
Ceux-ci actionnent l'électro-aimant
Les signaux horaires sont au n o m b r e
Le ressort ne doit pas a v o i r la m ê m e d u r e t é
opposée
à l a s i e n n e . U n m i n u s c u l e a p p a r e i l d e r é c e p t i o n , cjui (3).
de 2 7 0 ,
le
sur
d e r n i e r é t a n t l a n c é e x a c t e m e n t , à m i d i p o u r le m a t i n
f o u l e sa l o n g u e u r : les e x t r é m i t é s d o i v e n t ê t r e m o i n s
e t à 2 2 h e u r e s p o u r l e s o i r . U n e r o u e d e 2 7 0 d e n t s (6)
dures, mais la d u r e t é doit v a r i e r i n s e n s i b l e m e n t
et
e s t a c t i o n n é e p a r u n c l i q u e t (5) e t a v a n c e d ' u n e d e n t
L ' e x t r é m i t é du ressort est intro-
à c h a q u e s i g n a l : l e l i m a ç o n (7) s o l i d a i r e d e l a r o u e
non brusquement .
duite entre d e u x m a n c h o n s c o n v e n a b l e m e n t cpti p e r m e t t e n t u n r e v e n u
chauffés
progressif.
dentée
exécute
temps. A la 2 7 0
Le l a b o r a t o i r e d'essais doit c o l l a b o r e r
activement
à l a f a b r i c a t i o n d e s r e s s o r t s . C'est à l u i q u ' i n c o m b e le
prochent l'une
l/270 e
e
de
tour
pendant
le
même
émission, les d e u x ressorts (10) r a p de l ' a u t r e les d e u x b a r r e s
formant
c i s e a u x . Ces b a r r e s p r e n n e n t la p o s i t i o n dessiné e e n
soin d e c o n t r ô l e r l a m a t i è r e p r e m i è r e e t d e l a s u i v r e
p o i n t i l l é en ( 1 2 ) e t o b l i g e n t l'aiguille des m i n u t e s à se
dans t o u t e s les t r a n s f o r m a t i o n s
p l a c e r s u r le c h i f f r e
que l'usine lui
fera
XII
du cadran.
La pièce
entre alors en action
rer la
coin e n t r e les becs des c i s e a u x ( 1 1 ) , r a m è n e le s y s -
d u r e t é , la
ténacité, la limite
d'élasticité,
la
c h a r g e d e r u p t u r e , l a r é s i s t a n c e a u c h o c et, il peut, v o i r
tème
à la position
et, s'introduisan t
de repos.
Un
comme
(14)
s u b i r . Il e s t d u r e s t e o u t i l l é p o u r c e l a ; il p e u t m e s u -
dispositif
un
spécial
20
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
e m p ê c h e t o u t e r a d i a t i o n a u t r e q u e celles p o u r
les-
quelles l'appareil a été accordé de p r o d u i re la moin-
une force
BIJOUTERIE
variable
au
balancier.
force c o n s t a n t e s u p p r i m e cet
d r e action sur l'électro. Ce s y s t è m e
ET DE
L'échappement
L'échappement à détente peut certainement
de mise à l'heure corrige aussi (L'Horloger,
l ' a v a n c e q u e le r e t a r d .
bien
octobre 1924.)
être
perfectionné et appliqué sans i n c o n v é n i e n t a u x m o n tres de poche. H E L W I G , Deutsche
(A.
Perfectionnement du chronomètre?
Uhrmacher-Zeitung,
22 novembre
D e p u i s l ' i n t r o d u c t i o n des aciers a u nickel d a n s la
1924.)
La suspension du pendule.
c h r o n o m é t r i e , personne n'envisage plus la possibilité de p e r f e c t i o n n e r le b a l a n c i e r des c h r o n o m è t r e s .
à
inconvénient.
L a suspension du p e n d u l e n'a pas s e u l e m e n t
Ce-
pour
p e n d a n t on c o n s t r u i t encor e b e a u c o u p de balancier s
b u t de s o u t e n i r la l e n t i l l e et la tige d u p e n d u l e : elle
d o n t l a s e r g e e s t p e r c é e en s o n p o i n t d e
d o i t a u s s i s o u s t r a i r e ce d e r n i e r à l ' i n f l u e n c e d u m o u -
rencontre
a v e c le b r a s . Or, c'est l à le p o i n t faible de la serge.
v e m e n t terrestre, lequel tend
C e l l e - c i a g i t m i e u x si e l l e n ' e s t p a s p e r c é e p r è s
d'oscillation de la lentille.
du
la l a t i t u d e d u lieu d ' o b s e r v a t i o n et v a r i e s u i v a n t
trifuge sont meilleures. figure
plan
L a force q u i p r o d u i t cet effet est p r o p o r t i o n n e l l e à
b r a s ; la c o m p e n s a t i o n et la r é s i s t a n c e à la force cenLa
à faire v a r i e r le
1 représente un balancier moderne cons-
truit à G l a s h u t t e , tandis que la
figure
2
représente
longueur
du
p e n d u l e ; elle
est
heureusement
p e t i t e e t , d a n s l e s s u s p e n s i o n s h a b i t u e l l e s , il y a g é n é r a l e m e n t u n f r o t t e m e n t i m p o r t a n t qui s'oppose
un balancier anglais.
la
très
oscillations
aux
transversales.
La suspension à ressort
of-
fre de s é r i e u x a v a n t a g e s .
Ce-
p e n d a n t le poids de la lentille et
de
sa
tige
est
souvent
c o n s i d é r a b l e e t le r e s s o r t , b i e n qu'il ne soit p a s t e n d u au-delà d e la l i m i t e d ' é l a s t i c i t é ,
peut
subh
que
des
modifications
P o u désigne p a r le t e r m e
de
« f a t i g u e ». Les oscillations du p e n d u l e avec suspension
sont pas isochrones ;
F i g . 2.
Fig. 1.
un L e s a v a n t a g e s d u p r e m i e r s u r le s e c o n d s o n t s u i v a n t s : les vis r é g l a n t e s ne s o n t p a s
fixées
les
au point
de s o u d u r e de la serge et des b r a s ; le b a l a n c i e r
est
c r e u s é d e s d e u x c ô t é s ; l e b r a s n ' e s t p a s a f f a i b l i e u c. Peut-on
améliorer
le
spiral ?
Cela
difficile. P o u r t a n t il n ' e s t p a s d i t q u e l a
semble
bien
proposition
de M. V e t t e r l e i n d ' o b t e n i r le d é v e l o p p e m e n t c o n c e n trique du spiral a u m o y e n de pinces placées sur le spiral, ne c o n t r i b ue pas à améliorer le réglage chronomètres bijouterie,
( v o i r Journal
suisse
d'horlogerie
des et île
1 9 2 4 , p. 1 2 1 ) .
L a théorie des courbes terminales n'est pas encore p a r f a i t e : elle n e t i e n t p a s c o m p t e des f a c t e u r s
qui
d é t r u i s e n t l ' i s o c h r o n i s m e , tels q u e la force c e n t r i f u g e , le d é g a g e m e n t de la r o u e d ' é c h a p p e m e n t , les f r o t t e ments, l'impulsion. On peut certainement
perfectionner
les
engrena-
ges. L e s profils é p i c y c l o ï d a u x s o n t s a ns d o u t e destinés à d i s p a r a î t r e de l'horlogerie, au m o i n s de l'horlogerie de
gros
volume.
Les engrenages à profils d é f e c t u e u x
à ressort
remplaçant
rouleau
se
déplaçant
déterminée,
on
peut
sur
obtenir
une
le ressort surface
par
courbe
l'isochroM
msme.
L u r é a l i t é , c e t t e s u r f a c e e s t dif-
ficilement
réalisable,
parée
qu'elle
est
peu différente d'une surface cylindrique. On
peut
par
un pla n
remplacer
chronisme
(lig .
est
la surfac e
1) ; mais
sacrifié
d'appui
alors
et l'on
l'iso-
se
rap-
p r o c h e de la s u s p e n s i o n à c o u t e a u .
Pour
calculer la d u r é e d'oscillation d'un
pen-
d u l e d e c e g e n r e , il f a u t m o d i f i e r
légè-
rement
généralement
em-
de déterminer
l'axe
la
formute
ployée. Il e s t i m p o r t a n t
d e r o t a t i o n d ' u n p e n d u l e , p u i s q u e d e sa position d é p e n d celle de l'axe de r o t a t i o n de l'ancre. P o u r l a s u s p e n s i o n à r e s s o r t , il e x i s t e un
point
P situé
à l'intersection
de la
v e r t i c a l e M M a v e c le p r o l o n g e m e n t de la tige d u
transmettent
en
F i g . 1.
ne
L
M -pig. 2.
LL
p e n d u l e (fig. 2 ) . Ce p o i n t P , q u i e s t à
p e u p r è s fixe p o u r d e p e t i t e s o s c i l l a t i o n s d u p e n d u l e ,
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE BIJOUTERIE
21
p e u t être considéré c o m m e le centre de r o t a t i o n de la l e n t i l l e . U n e f o r m u l e p e r m e t d e c a l c u l e r l a d i s t a n c e h qui sépare P du point d'encastrement supérieur du ressort. la distance
h est
égale a u tiers de la longueur d u ressort, mais
cette
On
admet
généralement
que
h y p o t h è s e n e correspond p a s a u x résultats d u calcul. Il e n f a u t p a s o u b l i e r q u e l e r e s s o r t d e
suspen-
sion agit sur le p e n d u le d a n s le m ê m e sens q u e l a pesanteur.
Pour que cette influence
soit constante ,
il f a u t
q u e le m é t a l f o r m a n t le r e s s o r t a i t u n
ficient
thermo-élastique nul.
( D H. R O C K , Uhrmacher-Woche, r
coef-
Brevets suisses. N° 99986. Support pour contre-pivot de balancier d'échappement. Brevet principal. (Demande déposée : 6 janvier 1922). Classe 71 f Joseph Brun, la Chaux-de-Fonds. m
Revendication 8 novembre 1924•)
: Support pour contre-pivot de ba-
lancier d'échappement, en
forme
d'étoile,
comportant
qui maintient
un ressort
plat
élastiquement
le
La quatrième convention de l'Horological Institute of America, à Washington. C'est, l e 1 4 m a i q u e s ' e s t o u v e r t e , s o u s l a p r é s i d e n c e d e M. H u f n a g e l , l'Horological dans
la quatrième
Institute
les n o u v e a u x
séance annuelle
of A m e r i c a ,
bâtiments
à
de
Washington,
de l ' A c a d é m i e
des
Sciences e t du Conseil n a t i o n a l des r e c h e r c h e s scientifiques. Les b u t s q u e s'est p r o p o s é e c e t t e A s s o c i a t i o n s o n t les s u i v a n t s : 1.
Faire progresser la science c h r o n o m é t r i q u e ;
2.
D é v e l o p p e r les écoles d'horlogerie ;
3.
P r o v o q u e r dans les écoles d ' e n t r a î n e m e n t m a -
nuel l'établissement de cours brefs et pratiques d'horlogerie ; 4.
E t u d i e r les m o y e n s p r a t i q u e s
certificats 5.
de délivrer des
de capacité a u x horlogers ;
F a i r e u n e c a m p a g n e d ' é d u c a t i on du public en
v u e de le c o n v a i n c r e de l'intérêt q u e présente
pour
lui l ' h o r l o g e r i e e x a c t e ; G.
Faire
progresser
la
cause
de l'horlogerie
en
Amérique ; 7.
U n i r d a n s u n e o r g a n i s a t i o n n a t i o n a l e toutes les
personnes intéressées à l'art horloger ; 8.
Etablir
américaine
un
quartier
à Washington,
National Research
général
de
l'horlogerie
en c o o p é r a t i o n
avec
le
Council.
L e q u a l r i è m e , le s e p t i è m e e t le h u i t i è m e de ces b u t s s o n t d é j à a t t e i n t s . L ' a n d e r n i e r , il a é t é d é l i v r é , a u B u r e a u of S t a n d a r d ' s , 3 3 4 c e r t i f i c a t s d e
«junior
w a t c h m a k e r s » e t 1 0 2 d e « c e r t i f i e d w a t c h m a k e r s », P a r m i les c o m m u n i c a t i o n s faites à la c o n v e n t i o n , c i t o n s celle d e M. H a s h k a r e l a t i v e à l ' é t a b l i s s e m e n t d ' u n office d e d o c u m e n t a t i o n b i b l i o g r a p h i q u e e t d e publication
sommaire
des brevets
sur l'horlogerie.
M. H a s h k a a p r é c o n i s é , à c e s u j e t , l e s y s t è m e d ' é c h a n ges i n t e r n a t i o n a u x . M . N a t t a n f a i t r e m a r q u e r
qu'il
est à désirer qu'une Association internationale
réu-
nisse t o u s les g r o u p e m e n t s n a t i o n a u x d u genre d e 1
H
'
A
'
1
(L'Horloger,
juillet
1924.)
c o n t r e - p i v o t , les e x t r é m i t é s d e s b r a n c h e s d e ce r e s sort étant engagées dans une bague de fixation, dans l e b u t d e p r o t é g e r l e p i v o t , et, l e c o n t r e - p i v o t
contre
les d o m m a g e s d u s à d e s chocs. Sous-revendication
: Support
suivant
la
revendi-
cation, caractérisé en ce q u e ledit c o n t r e - p i v o t est constitué p a r une pierre enchâssée dans un chaton à bosse centrale, cette bosse é t a n t engagée dans u n e ouverture centrale du ressort susmentionné.
N° 101208. Mouvement de montre. Brevet principal. (Demande déposée : 15 juillet 1922). Cl. 71 /. Fabrique des Longines, Francillon & C
S. A.
Revendication
: Mouvement
de montre,
dont
le
mécanisme de remontoir possède un rochet de barillet et u n rochet de couronne engrenant l'un avec l ' a u t r e , c a r a c t é r i s é en ce q u e ce r o c h e t de c o u r o n n e
JOURNAL
22
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE
BIJOUTERIE
est m o n t é , au m o y e n d'un rosillon, sur une plaque
seillichein K l a u c n a n k e r angeordnet ist, d é t a i l ,
assujettie à l'un des ponts de la cage du m o u v e m e n t .
d a s S c h w i n g u n g s z e n l r u m des l e t z t e r c n z w i s c h e n ei-
Sous-revendication
: Mouvement
de
montre
sui-
ner der kleinen Seiten liegt, welche
dass
des Kalibers u n d einer G e -
v a n t la r e v e n d i c a t i o n , caractérisé p a r le fait q u e la
raden
die Rotationsmittclpunkte
p l a q u e s u p p o r t a n t le r o c h e t de c o u r o n n e est disposée
U n r u h e u n d des A n k e r r a d e s miteinander
der
verbindet.
N° 101209. Mouvement de montre. Brevet principal. (Demande déposée : 22 août 1922). Cl. 71 / Pierre Caprara, Granges (Soleure). Revendication
: M o u v e m e n t de montre, caractérisé
en ce q u e la rou e de centre est disposée au-dessus du
barillet
et
que
l'axe
de
cette
roue
traverse
l i b r e m e n t l'arbre de barillet, dans une forure
axiale
de
étant
ce d e r n i e r , le p i g n o n de la r o u e d e c e n t r e
c o m m a n d é p a r u n pignon engrenant dans la denture du b a r i l l e t , p a r l ' i n t e r m é d i a i r e d ' a u m o i n s u n r e n v o i . FiG.l.
FIÔ.4
d a n s u n é v i d e m e n t m é n a g é d a n s l'épaisseur du pont d e b a r i l l e t et q u ' e l l e est f i x é e à c e d e r n i e r a u m o y e n de vis.
N° 101850. Remontoir-Ankeruhrwerk mit normalem Laufwerk fur Armbanduhren Schmuckhuren und dergleichen MiniaturZeitmesser. Brevet principal. (Demande déposée : 26 mai 1923.) Cl. 71 d. A. Schild S. A., Granges. Revendication
: Remontoir-Ankeruhrwerk mit nor-
malem Laufwerk fur A r m b a n d u h r e n ,
Schmuckuhren
Sous-revendications:
L
Mouvement
de
montre
s u i v a n t l a r e v e n d i c a t i o n , c a r a c t é r i s é p a r l e f a i t q u e le pignon engrenant dans la denture du barillet
com-
m a n d e le pignon de la roue de centre p a r l'intermédiaire de deux renvois. 2. M o u v e m e n t d e m o n t r e s u i v a n t la r e v e n d i c a t i o n , établi c o m m e d é c r i t en r e g a r d du dessin annexé'.
Cote du diamant brut (Cours
und
dergleichen
kenn/eichnet, Kaliber
Miniatur-Zeitmesser,
dass
langliche
auf einem Form
dadurch
Werkgestell,
gc-
dessen
b a t , (une H e m m u n g
mit
moyens
Diamant Éclats
des bourses pour grosses au comptant.)
Boart
diamant
Poudre de bruteur
quantités
Fr. 2 1 , — à 2 1 , 1 5 pur
»
20,80 à 2 1 , —
»
2,50
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
Fédération des Sociétés des anciens élèves
I. I. m .
Chaux-de-Fonds,
23
demandant
un
d a n s la p u b l i c a t i o n d u l i v r e t ; 2. l i s t e d e s
des écoles techniques de la Suisse occidentale.
délai
membres
(lech. de Bienne) ;
Genève. Le
A.
ET DE BIJOUTERIE
comité
central
de
la
FAETSO,
désireux
de
c)
l e t t r e d u Journal
naisse
d'horlogerie
et de
bijou-
t r a v a i l l e r en c o n t a c t é t r o i t a v e c t o u t e s les sections,
terie,
a décidé d a n s sa s é a n c e c o n s t i t u t i v e de p u b l i e r r é g u -
l e t t r e à M. L a v e s t (a. p . c.) ; M. D u f o u r n ' a y a n t
l i è r e m e n t le c o m p t e r e n d u d e ses s é a n c e s . D e
r e ç u d e c e d e r n i e r d e c o m m u n i c a t i o n s à ce s u j e t , n o u s
façon, chacun
pourra
se r e n d r e c o m p t e
du
cette
travail
effectué ; et, le cas é c h é a n t , p r é s e n t e r à t e m p s remarques
du
Séance
ouverte
David
Dufour,
6 novembre
à 3 h.
45
sous la p r é s i d e n c e
Dupuis, Camille Sordet,
Louis D u n a n t ,
de
cl
André
Larue,
René
membres
comité. MM.
John
Ronnclancc
Roussy
(oiïice
de
placement),
(service des problèmes)
et
P.-A.
Henri
(ancien présiden t central), sont é g a l e m e n t
Hess
présents.
Les charges du c o m i t é sont ainsi r é p a r t i e s : Président 1
e r
:
Cavour
1 ;
v i c e - p r é s i d e n t : M. E m i l e S c h i e s s , r u e N e u v e
du
Temple 1 ; 2 rue J a c q u e s
m
M.
m
c
Dufour,
Dalphin 11 ; 1
Larue, avenue 2
David
rue
v i c e - p r é s i d e n t : M. D a v i d
G
e r
Masméjan,
s e c r é t a i r e : M.
André
Henri Rordier 3 8 (Pctit-Saconnex) ;
s e c r é t a i r e : M. A l f r e d
Dupuis, rue du X X X I
Dé-
c e m b r e 5 9 ; t r é s o r i e r : M. C h a r l e s B o r n o z , r u e d e l a Scie
7;
membres
adjoints:
Grand-Lancy ; René
MM.
Ziircher,
Camille
Pinehat
Sordet,
s/Carougc ;
L o u i s D u n a n t , C h e m i n d e R o c h e s 7. Le c o m i t é
prend
acte d'une
remarque
c o l l è g u e S c h i e s s , s u r le r a p p o r t
définitif
de du
notre comité
s o r t a n l (mise à j o u r ) . Les
réunions
mercredi
de
du
comité auront
chaque
mois.
Sur
l i e u le d e u x i è m e
la
proposition
M. H e s s , o n p r é v o i t l a c o n s t i t u t i o n d ' u n
de,
bureau
se
r é u n i s s a n t p o u r t r a i t e r les s u j e t s s p é c i a u x . Séance
du comité
du 10
décembre
présents: Ch
s
de
MM.
D.
Dufour.
.1. R o u s s y .
I ).
Bornoz,
R.
Ziircher,
C.
P.
B o n n e l a n c e , A . L a r u e , E . J a q u e t L.
Sordet,
Dunant.
L e p r o c è s - v e r b a l d e l a p r é c é d e n t e s é a n c e e s t lu e t adopté. L e p r é s i d e n t d o n n e l e c t u r e de, l a
correspondance
échangée : a)
a v e c le c o m i t é c e n t r a l s o r t a n t ; p o u r l a r e m i s e
des a r c h i v e s , ainsi q u ' a u s u j e t des d é m a r c h e s h)
les diIférenIes sériions ; p o u r
l'envoi de
de
reçues
membres ;
les
réponses
d a n s l a q u e l l e s o n a e l i v i t é se m a n i f e s t a p a r
plusieurs
c o n f é r e n c e s d o n n é e s d a n s d i v e r s e s l o c a l i t é s (le L o c l e , la C h a u x - d e - F o n d s , B i e n n e ) , ainsi (pie de n o m b r e u s e s d é m a r c h e s p o u r les a n n o n c e s d u l i v r e t d e m e m b r e s . 11 e s t h e u r e u x d e c o n s t a t e r l ' a c c u e i l e m p r e s s é lui f u t f a i t cl, d e s m a r q u e s d e s y m p a t h i e
qui
témoignées
p a r nos collègues de l o u l e s les s c e l l o n s . G r â c e à ces précieux
a p p u i s , le r e g i s t re des a n n o n c e s
de
noire
livret de m e m b r e s a déjà pris une jolie a m p l e u r . M. R o u s s y est v i v e m e n t cl
son
dévouement
fédéral ion,
cl
activité dont
il
D u f o u r m e t e n s u i t e en discussion le projel
du
nous a donné M.
félicité p o u r son
à noire
une nouvelle preuve.
v o y a g e à Paris, p o u r v i s i t e r l ' e x p o s i t i o n des a r l s ind u s t r i e l s ; n o t r e p r é s i d e n t se m e t t r a en r a p p o r t
avec
le c o m i t é d e l a d i t e e x p o s i t i o n p o u r o b t e n i r t o u s l e s renseignements
utiles q u a n t a u x
l o g e m e n t s ; le co-
m i t é c e n t r a l r é u n i r a t o u t e s les i n d i c a t i o n s nécessaire s e t les c o m m u n i q u e r a
en
temps
opportun
aux
sce-
l l o n s . A l i t r e d ' i n d i c a t i o n , il s e m b l e r a i t q u e l a m e i l l e u r e d a l e s e r a i t lin j u i n , d é b u t d e j u i l l e t . L e v o y a g e a u r a i t lieu s o i t e u f é d é r a l i o n , s o i f e u s e c t i o n . L a p l u s g r a n d e l a t i t u d e s e r a i t l a i s s é e à ce s u j e t a u x s e c t i o n s . M. R o u s s y n o u s fait p a r t d e l ' a p p r o b a t i o n g é n é r a l e , m o n t r é e p a r n o s c o l l è g u e s q u a n t à ce p r o j e l .
D'autre
p a r t , il n o u s f o u r n i t d ' u t i l e s i n d i c a t i o n s s u r l e s a v a n garantie
p l u s (pic r e m b o u r s é p a r l a r é d u c t i o n d u p r i x d u b i l l e t de c h e m i n de fer (33 % ) , 2 0 entrée s à
l'exposition,
r é d u c t i o n s u r l e p r i x d e s s p e c t a c l e s , cl q u i e n
outre
p a r t i c i p e n t à u n t i r a g e à l o i s , cl s o n t t o u s r e m b o u r s é s (délai 7 5 ans). Les sections qui désireraient des r e n s e i g n e m e n t s et indications
peuvent
se m e t t r e
en
rapport
avec
le
comité central. Après
une discussion sur l'orientation
n e l l e , la s é a n c e e s t i e v é e à II
profession-
heures.
JJC secrétaire,
entre-
A.
L A nui:.
Jiienne.
prises p o u r la f o r m a t i o n de n o u v e l l e s s e c t i o n s ; listes
rapport
d e sa t o u r n é e p r è s d e s d i f f é r e n t e s s e c t i o n s ; t o u r n é e
lages p r o c u r é s a u x possesseurs de bons de
M. D a v i d D u f o u r , p r é s i d e n t . Sont
professionnelle).
d e c e l t e e x p o s i t i o n ( 5 0 IV. f r a n ç a i s ) d o n t le p r i x e s t
1924.
S é a n c e o u v e r l c à 2 1 h e u r e s s o u s la p r é s i d e n c e
Masméjan,
(orientation
M. J o h n R o u s s y n o u s p r é s e n t e e n s u i t e u n
Sont présents : MM. D a v i d Dufour, Emile Schiess,
du
lettre de l ' A S O R
cette association.
1924.
président.
Charles Bornoz, Alfred Ziircher,
d)
M. D . D u f o u r r e p r é s e n t e r a l a F A E T S O a u s e i n d e
(Extrait du procès-verbal.) M.
pas
n e s a v o n s p a s e n c o r e d e q u o i il s ' a g i t ;
les
nécessaires. Séance
d e m a n d a n t réponse, pour proposition faite par
leurs
sont :
L
La soirée-choucroûle remercions
encore
a pleinement réussie.
spécialement
notre
dévoué
Nous ami
24
JOURNAL
SUISSE
D'HORLOGERIE
ET DE
BIJOUTERIE
S c h m i d t el le comité de récréation, l'orchestre et tous
élu p r é s i d e n t . L e c o m i t é se c o m p o s e r a en o u t r e
les d o n a t e u r s . N o t r e t o m b o l a a laissé u n bénéfice de
MM.
5 0 fr. L a c o n f é r e n c e d e M . R o u s s y s u r l e M a r o c
Monnin, Valèrc Taillard et Auguste
a
v i v e m e n t intéressé, et nous profitons encore de celte occasion p o u r le r e m e r c i e r . Programme Le
lundi
pour
12
1925
:
janvier : conférence
sur
la
radio(Les
carte.)
L e s a m e d i 2 4 j a n v i e r : visite de la fonderie Osterw a l d c r ; r e n d e z - v o u s à 1 4 h. s u r l a
Place
centrale
(kiosque). L e s a m e d i 3 1 j a n v i e r : visite de l'atelier de dorag e et nickelage E s t o p p e y - R e b e r ,
Ruelle des A r m e s 7 ;
r e n d e z - v o u s à 1 4 h. d e v a n t l'usine. Nous espérons q u e t o u s les m e m b r e s s e r o n t
pré-
sents à nos rendez-vous pour profiter d'une occasion s'instruire. membres
actifs
:
MM.
Wilfred
Rorcr,
r o u t e d e B o u j e a n 2 9 a, e t R . V a l l o t o n , r u e D u f o u r 7 5 , à Bienne. Nouveau
membre
passif
: M. F e r n a n d
Engel,
rue
Franche 11, Bienne. La 10
générale
novembre.
présentait,
Vu
nous
Eimann,
de
Arthur
Wcnkcr.
statuts.
Les .statuts actuels,
élaborés
plus à nos besoins et nos tendances actuelles ; d'autre p a r t une situation assez m a l définie s'était créée depuis plusieurs années. Quelques horlogers, dont l'apprentissage n ' a v a i t pa s é l é fait à l'école d'horlogerie, mais qui c e p e n d a n t s'intéressaient à nos t r a v a u x d é s i r a i e n t p r o f i t e r des a v a n t a g e s q u e p r o c u r e
el
notre
société, s'en é t a i e n t fait r e c e v o i r ou a v a i e n t e x p r i m é l e d é s i r d e s ' e n f a i r e r e c e v o i r . P o u r n e p a s l es é l o i g n e r et p o u r c o n s e r v e r c e p e n d a n t à notre association son caractère
de
règlement
prévoit
Société
d'anciens
« membres
a m i s », d o n t
élèves,
une catégorie
le
nouveau
de m e m b r e s ,
dits
l es d r o i t s
les
il d é f i n i t
cl
o b l i g a t i o n s . Ce r è g l e m e n t a été a d o p t é à l ' u n a n i m i t é par l'assemblée, sans aucune A
propos
du
compte
modification.
rendu
de
notre
course
R e r l h o u d , n o u s a v o n s r e ç u de la m a i s o n
à
Schàublin-
Villeneuve, à Malleray, une petite note rectificative, signalant que cette maison avait exposé à Rerlhoud e t o b t e n u l a m é d a i l l e d ' o r . T o u t en r e g r e t t a n t v i v e -
Chaux-de-Fonds. L'assemblée
Georges
O n p a s s e à l a r e v i s i o n d u r è g l e m e n t e t à l ' a d o p l ion de n o u v e a u x
membres seront convoqués spécialement par
Nouveaux
Ducommun,
lors de la f o n d a t i o n de la Société, ne c o r r e s p o n d a i e n t
t é l é p h o n i e a v e c d é m o n s t r a t i o n p a r M. Mûller.
excellente de
Fritz
statutaire
l'intérêt avons
tout
regretté
a
eu lieu
lundi
particulier
qu'elle
qu'un
grand
plus
m e n t de n ' a v o i r p a s v i s i t é ce s t a n d c e r t a i n e m e n t très intéressanl, féliciter
nous
profitons
cette importante
de
l'occasion
pour
fabrique.
A.
en
W.
n o m b r e de m e m b r e s n'y ait pas participé. Notre délégué à la séance c o n s t i t u t i v e de la Société suisse de c h r o n o m é t r i e , M. A u g s b u r g e r , a d o n n é lect u r e de son très i n t é r e s s a nt et consciencieux r a p p o r t , à la suite d u q u e l n o u s décidon s de faire r e c e v o i r n o t r e Société
des
anciens
élèves
membre
de
la
Société
Office L'office
île
renseignements.
de renseignements
est g r a t u i t e m e n t
à la
d i s p o s i t i o n d e M M . l es c h e f s d ' i n d u s t r i e q u i o n t d e s p o s t e s à r e p o u r v o i r , il s ' o c c u p e u n i q u e m e n t d e s m e m -
suisse d e c h r o n o m é t r i e , ce q u i n ' e m p ê c h e r a p a s nos
bres de la Fédération. Adresser la correspondanc e à
m e m b r e s d'y adhérer
M. J o h n R o u s s y , 1 2 , G é n é r a l D u f o u r , G e n è v e . M e t t r e
personnellement.
D a n s son r a p p o r t sur l'activité de l'exercice écoulé,
u n t i m b r e p o u r la r é p o n s e .
n o t r e n o u v e a u p r é s i d e n t , M. G e o r g e s P e r r e t , t i e n t à relever
la
tâche
accomplie
par
son
prédécesseur,
Offres
de
places.
3 4 1 . U s i n e i m p o r t a n t e de la Suisse r o m a n d e cher-
M. L o u i s S c h l u n e g g e r , p e n d a n t l e s t r o i s a n n é e s d e s a
c h e un chef de fabrication
p r é s i d e n c e e t à lui a d r e s s e r les p l u s vifs
a p p r o f o n d i e s en m a t i è r e de p e t i t e m é c a n i q u e (décou-
remercie-
p o s s é d a n t des connaissance s
m e n t s . 11 r e l a t e l e s c o n f é r e n c e s , c o u r s e s , é t u d e s , e t c . ,
page, décolletage, taillage), p o u v a n t
des
prix
du p r é c é d e n t exercice et d o n n e l e c t u r e du p l a n d'acti-
de r e v i e n t et c a p a b l e de diriger t e c h n i q u e m e n t
une
vité de cette année-ci. Nous
avons
entreprise. Références de t o u t p r e m i er ordre exigées.
d'abord
un
cours
d'électricité
par
Demandes
M. W œ l l i , d i r e c t e u r - é l e c t r i c i e n ; celui-ci a d é j à c o m mencé
et
compte
41
faire
participants.
En
outre,
cinq
453.
de
places.
Technicien-mécanicien,
diplômé,
8
ans
de
conférences de MM. P a u l B e r n e r , directeur de l'école
p r a t i q u e c o m m e chef d'atelier, puis d i r e c t e u r
d'horlogerie, D
nique, désirant changement, cherche place analogue
r
Eugène R o b e r t , professeur de m a t h é -
matique au technicum, D
r
Mùgeli, du laboratoire de
r e c h e r c h e s h o r l o g è r e s , R. A n n e n , d i r e c t e u r d e l ' é c o l e d'horlogerie Wœlti,
el
de
électricien
mécanique à
de
Neuchâtel,
Saint-Imier, John
Roussy,
dans bureau ou usine de construction. 454.
ayant
connaissan-
ces techniepues, ainsi q u e la mise a u p o i n t des dessins
de
d e b r e v e t s , c h e r c h e p l a c e , S u i s s e ou é t r a n g e r . 460.
du comité.
Dessinateur-constructeur,
A.
Genève. Renouvellement
tech-
— M. G e o r g e s P e r r e t e s t
Ingénieur-électricien, diplômé, a y a n t
postes importants, cherche situation.
rempli