Français sous l'occupation

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Source : « la grande histoire des français sous l’occupation », T2 & 3, Henri Amouroux, Editions Robert Laffont, Paris 1978

Albert Rivière, député socialiste de la Creuse, entre dans le gouvernement Pétain le 16 juin 1940 avec l’accord de Blum. Bouthillier, ministre des finances sous la 3° république, participe au régime de Vichy. Devant l’avancée nazie, les ouvriers du livre fuient vers le sud, mais pas au hasard, vers des villes qui peuvent accueillir leurs activités, qui ont déjà une vocation d’imprimerie, d’édition. Marseille, 3 et 4 décembre 1940 : les élèves de l’école de sous-officiers de Saint-Maixent défilent devant le maréchal. Partisan de l’ordre moral vichyste, l’abbé Gandillon, curé de Fleuri dans la Vienne, termine son éditorial du bulletin paroissial de septembre 1940 par « payons, expions ». En zone nono, l’armée d’armistice de Pétain compte 8 division pour autant de régions militaires, dont la 12° division de Limoges, la 9° division de Châteauroux, la 17° division de Toulouse. En 1933, avec le député de Gironde Marquet, Déat adopte alors à la SFIO adopte la ligne « ordre, autorité, nation » ; il est exclu de la SFIO, Marquet avec lui. Il créé le Parti Socialiste de France. En avril 1939, il est élu député lors d’une partielle à Angoulême sous la bannière d’un « rassemblement anticommuniste », en faisant toute sa campagne sur le thème de la paix et du rapprochement francoallemand. Il estime aussi que la réoccupation de la Rhénanie par l’Allemagne est totalement légitime et ne justifie en rien la guerre. Sous Vichy, il fonde avec Deloncle le RNP en 1941. Dans le RNP, Deloncle met en place la Légion nationale populaire, composée quasi-exclusivement d’anciens cagoulards et d’adhérents au MSR. En zone occupée, le RNP a des permanences entre autres à Châteauroux et Toulouse. Dans le Loiret, le RNP ne parviendra pas à faire entre 1941 et 1943 plus de 210 adhésions, pas plus de 80 adhésions en Indre-et-Loire. Le RNP compte également quelques centaines de militants en Gironde et à Angoulême. En 1942, Doriot et le PPF font une tournée de meetings en france, entre autre à La Rochelle, Poitiers, Orléans, Bourges. Le 19 octobre 1941, Albert Clément (ancien du PCF, rédacteur en chef du « cri du peuple », il sera abattu par ses anciens camarades le 2 juin 1942) tient une réunion au nom du PPF à La Rochelle.



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