Oservice dusac

« aux ordres du SAC », Serge Ferrand, G. Lecavelier, éditions Albin Michel 1982 ; 1968 : le Sac compte parmi ses membres fondateurs Jacques Foccart, Alexandre Sanguinetti, Roger Frey, Charles Pasqua, Jean Bozzi, Jean Bernasconi. Son président national est alors Paul Comiti, son v-p national Pasqua ; Tiné est secrétaire général pour la province, Seigneuret pour la région parisienne Rachid Bougouffa : membre du SAC, responsable d’un groupe d’action appelé « les gueules noires », qui sont tous kabyles ou noirs musulmans ; il est champion de france militaire de boxe, en contact directe avec Foccart et le général de Bénouville Sac de Marseille : lors d’une campagne pour l’UDR à Marseille le SAC qui « protège » des colleurs d’affiches de l’UDR tirent sur des ouvriers ; parmi les membres du SAC de Marseille, un malien du nom de Cissoko.

1957 : le groupe appelé Volontaire pour l’Union Française, dont l’objet est entre autre le maintien de l’Algérie française et la prise du pouvoir par De Gaulle, rassemble de nombreux fascistes et nationalistes français, parmi lesquels Jean-Marie Le Pen, André Goulay (« militant gaulliste de choc ») et Pierre Lemarchand (ex-membre du service d’ordre du RPF, membre du commando noir sous les ordres du colonel Barberot, recruteur de barbouzes anti-AOS ) En Côte-d'Ivoire, l’un des principaux membres du Sac, Charly Lascorz et ses amis, disposent d’un restaurant – club privé ; point de chute des barbousards gaullistes dans la région.

1970 : les membres du SAC occulte, dont Charly Lascorz, s’intéressent fortement à l’ordre des Templiers OSMJT, héritier des ordres templiers des croisades, recrutant dans les hautes sphères de l’Etat et de la banque dans le monde entier, alors dirigé (depuis 1960) par le grand maître portugais le comte Pinto Pereira Da Souza Fontès, très introduit dans les milieux de la PIDE (la police politique portugaise) ; le SAC retourne l’OSMJT en y plaçant ses pions et en écartant Da Souza Fontès de la « grande maîtrise » au niveau européen de l’ordre.

L’ACUF : Association des Combattant de l’Union Française, dirigée par le colonel Buchoud, se donne officiellement pour but de « reclasser » les militaires de carrière au chômage ; en fait, elle recrute beaucoup d’anciens mercenaires, pour le compte du parti gaulliste UNP. Le recrutement se fait dans un milieu de mercenaires et de barbouzes émargeant quasiment tous à l’extrême-droite. Il s’agit de créer des milices patronales, les mercenaires étant recrutés comme « ouvriers » dans des entreprises françaises comme Peugeot, etc. un des agents et recruteurs, Michel Delfau, en lien avec la DST, le ministère de l’intérieur, el Sac et Comiti, dirige en outre une société, la Compagnie Européenne d’Organisation, spécialisée dans l’envoi de personnel casseur de grève et barbouze, en particuliers en Nouvelle-Calédonie pour Péchiney, Peugeot, Colgate-Palmolive, les mines de nickel, etc. Au total 1.000 « intérimaires » dont 100 ouvriers espions.