Gratuit | Ne pas jeter sur la voie publique
e f i L r u o y p u Color-
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
Edition, publication et distribution assurées par Y a-t-il toujours une relation entre l’atmosphère extérieure et notre humeur ? Sans doute ! En tout cas, pour célébrer le printemps, la rédaction s’est mise au diapason de la mode et de l’art, en privilégiant une explosion de couleurs. Nous avons rencontré Delphine Boël, une artiste atypique et intègre, qui défend ses valeurs à grands coups de…. peinture. Nous avons aussi fait un petit tour du côté des podiums. Les créateurs ont misé sur mille et une palettes de teintes franches ou pastel, destinées à nous booster le moral… quel que soit notre tour de taille ! Les rondes déclinent aussi leur garde-robe sous le signe de la séduction. Tell Me est décidément le magazine de tous les paradoxes ! Nous aimons le plaisir, la légèreté, l’insouciance. Nous sommes parfois sérieux, solidaires, concernés par ce qui se passe, ici et ailleurs. Nous tirons notre chapeau à ceux qui, souvent au péril de leur vie, nous informent, mais parce qu’il faut savoir rompre avec le quotidien qui use, nous vous emmenons en voyage à New York, pour trois francs six sous,…ou presque ! Nous vous invitons également à découvrir les meilleures adresses ardennaises. Le sud du pays revient sur le devant de la scène avec des plans résolument tendances. Enfin, force est de constater que la musique crée des liens intergénérationnels. Gérard Lenorman revisite quelques-uns de ses plus grands tubes en compagnie de Zaz, Shy’m, Amaury Vassili et Joyce Jonathan, quatre jeunes talents. Julien Clerc nous épate avec un nouveau CD et, même si l’on vous a déjà tout dit à son sujet, nous avons eu envie de vous parler de l’envers du décor de CLOCLO. C’est sans prétention, mais avec enthousiasme, que nous avons envie de vous distraire, de vous étonner, de partager avec vous, cette petite tranche de vie. Bonne lecture !
Magali Eylenbosch
Couverture du magazine: Delphine Boël phographiée par Wim Van Den Genachte
3D SOLUTIONS Zoning des Tuileries Rue du Grand Péril, 108 G4 7090 Hennuyères Tél: + 32.67.560.307 Fax: +32.67.334.207 info@tellme-mag.be
Commercial
Frédérique Knapen + 32.475.54.03.03 frederique@tellme-mag.be Collaboration commerciale: W-agency sprl représentée par Elodie Andriveau J and J Concept
Rédacteur en chef
Valérie Mary-Jane Defraeye mary-jane@tellme-mag.be
Community manager Olivier de Bruges olivier@tellme-mag.be
Administration - Marketing info@tellme-mag.be
Mise en page
GraphCom / CoyotePrint.com Nicolas Alexandre
Impression
Groupe Impresor Ariane
Journalistes
Alexandra Donner - Bernard Roisin - Etienne Visart Magali Eylenbosch - Michel Paquot - Nancy Vanderweyden Ondine Stenuit - Quintessentially - Sophie Mathieu Thierry Cloës Remerciement tout particulier à Claude et Magali
Photographe
Edouard Janssens
Régie Media Rejoignez-nous sur notre page Tell me... (facebook.com/tellmemagazine). Retrouvez également les actualités Tell Me sur www.smallzoute.be
Tél.: +32.67.560.307
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EDITO
r o f g n Looki Delphine
Boël Une immense photographie signée Wim Van Den Genachte où l’artiste pose, rayonnante, couverte de peinture de couleurs vives - notre couverture - . Sa fantaisie, sa joie de vivre et sa générosité s’y reflètent.
© 2011 Henk van Cauwenbergh
D
Deux expositions à ne pas manquer : Du 21 avril au 20 mai 2012, «Superstition: 13 painters and me.» Galerie Valérie Bach, Rue Ernest Allard 43 à 1000 Bruxelles www.galerievaleriebach.com Du 26 avril au 27 mai 2012, Galerie Dany Liehrmann, Boulevard Piercot 4, 4000 Liège - www.galerie-liehrmann.be
Par Nancy Vanderweyden
elphine Boël est une énigme. Entière et anticonformiste, elle aime la culture anglo-saxonne mais vit aujourd’hui en Belgique. Si elle fait preuve d’un sens de l’autodérision propre aux Belges, elle aime la provocation toute britannique et avoue jurer dans la langue de Shakespeare…« J’aime jurer en anglais, c’est vivant, ça me libère, d’ailleurs mes enfants y sont habitués et le font aussi » (rires) avoue-t-elle, « mais en ce qui concerne les textes écrits en anglais sur mes tableaux, c’est Jim, mon mari, d’origine américaine, qui s’en charge. Par contre, j’ai écrit ceux en français ». Si l’humour est toujours présent dans ses œuvres, il y a plusieurs lectures possibles. Au premier abord, elles semblent assez enfantines et très colorées mais elles délivrent toujours un message très profond. L’envie d’une rencontre avec l’artiste s’est imposée, histoire d’en savoir plus. Nous l’avons rencontrée en novembre dernier à l’occasion d’une rétrospective de son œuvre dans une galerie bruxelloise. Une première surprise : son âge ! 44 ans mais toujours cette impression de candeur, présente dans ses toiles. Toute son oeuvre la ramène à l’enfance. Petite, elle se promenait toujours avec ses crayons et adorait colorier. « Depuis, j’ai bien entendu évolué mais je fais la même chose en plus sophistiqué ! Mon art est très méticuleux et obsessif ! », lâche-t-elle en souriant.
Vous avez étudié l’art en Angleterre mais Wim Delvoye dit que vous faites partie de la scène artistique belge… C’est vrai que mon art est un peu Brit’belge mais nous avons beaucoup de choses en commun avec les Anglais : le sens de l’humour, le second degré, le fait de ne pas se prendre au sérieux. Et puis, j’aime beaucoup les artistes belges, nous en avons de très grands comme Wim Delvoye.
Une ville qui vous inspire… New York et Londres mais Londres est ma ville favorite pour y vivre… On peut y être vraiment soi. L’excentricité et l’originalité y sont très appréciées. En Belgique, il faut rentrer un peu plus dans le moule, même dans la manière dont on s’habille. D’ailleurs, j’ai complètement changé de garde-robe depuis que je vis ici. Pas à cause de ce que les gens pensent, ça je m’en fous, mais je n’aime pas qu’on se retourne sur moi dans la rue parce que je porte des vêtements un peu bizarres. A Londres, ça n’arrive pas ou alors, si on vous regarde, c’est plutôt parce que c’est « Hey, that’s fun ! ». Et puis il y a 35 000 groupes de gens différents, on peut rencontrer des niveaux sociaux et des nationalités différentes, ça se mélange. Malheureusement, les choses sont devenues plus compliquées et la ville hors de prix…
Love Child (2008) - Sculpture néon d’une série de L80cmxH36cmxD14cm Photo par Jean François de Witte
Est-ce pour cette raison que vous êtes partie ? Non, c’est pour les enfants. Je voulais qu’ils connaissent leur pays d’origine, leurs racines. La Belgique est vraiment magnifique : c’est un cocon où tout le monde se connaît un petit peu, donc ça me rassure en tant qu’enfant unique et parce que j’ai peu de famille. Je me dis que, si nous devions quitter le pays et qu’un de mes enfants y revienne bien plus tard, il se pourrait qu’on lui dise « oui , j’ai bien connu ta mère… ».
Votre secret pour vous ressourcer ? Je fais beaucoup de jogging, c’est ma meilleure manière de méditer. Par tous les temps, je cours une heure par jour. C’est le moment où toute l’inspiration sort, où je respire.
Et les vacances ? Je suis très ville. Visiter Barcelone, y marcher des heures, un bonheur. J’aime aussi Paris et Venise. Jim et moi adorons nous perdre, découvrir des endroits que les touristes ne fréquentent pas. En Belgique, la police m’a retrouvée Gare du Nord et m’a raccompagnée : je m’y promenais, en petite jupe, avec ma fille pour un repérage vidéo, jamais, je ne me serais doutée qu’il y avait un meurtre par jour !
Un sens lié à l’enfance ? Un parfum avec Anaïs Anaïs de Cacharel, je le mets depuis toute petite et souvent, les hommes disent que je sens comme leur première copine ! Mais surtout la couleur.
Ne me dites pas que ça ne se fait pas (2012) - Pastels à l’huile 80cmx60cm Photo Jean François De Witte
Le fait d’être maman a-t-il changé votre vision des choses ? Je suis devenue plus forte, ça m’a rendue plus sensible aussi et c’est mieux pour la création.
Des adresses à partager ? Je ne fais jamais de shopping, je déteste ça et, si j’en fais, c’est à l’étranger car ici je n’ai pas le temps. Quand aux restaurants que j’aime, ils sont thaïlandais, japonais ou alors je vais dans un « bui bui » plutôt low profile. J’aime ce qui est simple !
Shut Up & Listen blabla (2010) White, black & red Peinture acrylique et encre indienne sur canvas 150cmx150cm Photo par George Coppers
somm Actualité sous la loupe
Solidarité et Internet. Au coeur d’un réseau qui a du coeur
Tell me qui il est
Julien Clerc est-il fou? Peut-être…
Les étoiles de la toile CAPA: « Partir de France à tout prix », pour sauver sa peau de photographe de guerre
Epinglés sur le web Les sites de l’absurde. Le cas Kafka
Grands Reporters
CAPA le - Parisien: le plus grand photographe-reporter de guerre
Hier, Aujourd’hui, Demain Nostal’Chic
Mode : décryptage
Carnets de mode: héritage, migration, oxygène, nature et preppy La mode des rondes Mode Bijoux: précieuse Nature Mod’ Homme: denim, haut en couleurs et tout en nuances
B(eauté) to B(ien-être)
Make-up: variations de Saison Focus Teint: BB creams Soin visage: les Jardiniers de la beauté Parfums de mémoire, mémoire de parfums Parfums de mémoire: en 1927, Jeanne Lanvin crée un parfum pour sa fille musicienne qui exclame : « On dirait un arpège! »
Valeur du temps
Mon Salon International de la Haute Horlogerie Rencontre Fabrice Losfeld: une belle histoire de montres
Finances
La procédure de réorganisation financière ( PRJ )
Car’isme
Saab, la marque à part Salon de Genève, rendez-vous incontournable! Car’essai: Lexus CT 200h, fiscalement plus favorable
Sport Addict
Bouger en musique Sport is an art…
Le coupé F12 Berlinetta est la voiture de série la plus puissante et la plus performante jamais produite par Ferrari
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ma ire La maison au(x) parfum(s) La déco se fait une toile
Voyager autrement
New York Low Cost Les vacances en Ardennes, version Déco!
Billet d’humeur To buy or not to buy
Culturo-scope
Rencontre Comte-Sponville: l’amour est une invention de la femme Romans belges au féminin Focus: la littérature venue d’Asie Rencontre Marek Halter: du Maccarthysme au Birobidian La BD à l’assaut du Sablon BIP 2012: l’amour à Liège Rencontre designer: Skender Hyseni, entre puissance et légèreté Expositions: l’Art ici et ailleurs… Découverte : Ego, le nouveau visgae pop-rock de la scène belge
Ce qu’ILS aiment
Armelle, côté Coulisse & côté Scène Les passe-temps pas « Bobonne» Tell me Tech Bruno Masure dans la peau de Sarkozy Bienvenue dans le monde de Quintessentially
En quête de saveurs
Bruxelles 2012, une ville à croquer ! Pain et Beurre, deux classiques revisités Les beaux plateaux d’Ardenne
En dernière minute
Claude François Jr., la mémoite de son père TAMTAM Tell me. De l’actu,de la mode, des people
TELL ME en toute intimité
L’invité de la rédaction: Gérard Lenorman
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New York en famille pour pas cher, je l’ai fait ! Chronique d’un voyage et des bons plans
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© Pierre et Gilles
Cocoon In & Out
L’éblouissement ? Voilà bien ce que la BIP 2012, débordante de beauté superlative, livre avec passion.
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Un rêve: partir un jour droit devant, mains dans les poches. Un regret: ne pas l’avoir déjà fait!
Actualité sous la loupe
Solidarité et Internet
Au coeur d’un réseau qui a du coeur
La solidarité à grande échelle dispose de jalons mémorables dans l’histoire contemporaine. À commencer sans doute par l’appel de l’Abbé Pierre (Hiver 1954, « L’insurrection de la bonté ») et suivi, bien plus tard par l’initiative des Restos du Coeur de Coluche (Hivers 1985) dont l’appel aux médias s’inspirait clairement du premier. Par Thierry Cloës
A
ujourd’hui, le Web remplace avantageusement la radio par son coût comparativement insignifiant et sa diffusion à toutes échelles. Là où la transmission télévisée ou radiophonique reste coûteuse et donc peu accessible, ce qui la réserve généralement à des actions de grande ampleur nationale ou internationale, Internet permet un accès à tout un chacun en tant que rédacteur et l’on voit régulièrement naître de nouvelles initiatives relayées par des pages Facebook de particuliers. L’action est plus rapide et l’action locale accessible. Un appel à l’aide au niveau d’une ville, d’une commune, voire même d’un quartier peut déjà s’envisager avec une efficacité redoutable. Loin de son utilisation parfois superficielle et régulièrement critiquée, le Web 2.0 nous démontre son côté utile, pour ne pas dire indispensable, même dans un contexte de solidarité humaine. Le citoyen devient acteur du changement, témoin des injustices et promoteur de solutions. Il peut à son échelle pointer du doigt ce qui ne va pas, proposer des solutions immédiates et les relayer habilement en sachant qu’il pourra compter sur une réaction rapide d’une multitude d’internautes. On se rend alors compte que ces derniers ne sont pas des zombies, qu’ils sont bien vivants et alors que l’on craignait que l’ère numérique n’isole définitivement les humains, on découvre au contraire qu’il rapproche et sert de relai incomparable aux élans de solidarité dans un monde bien réel. Qui aurait parié, il y a 10 ans, que l’action du Web « in real life » supplanterait nos déambulations dans des mondes virtuels tels que le moribond « Second Life » ? Qu’on ne s’y trompe pas, si la Croix Rouge, Médecins sans frontières et des centaines d’O.N.G. humanitaires passent aujourd’hui par Internet pour récolter des fonds et relayer leurs actions, c’est que la communication par ce vecteur est devenue incontournable. Et chaque vecteur d’information, en relayant les autres, tisse un immense filet de protection contre la misère humaine. Il reste sans doute à fuir le phénomène de modes encore trop présentes, qui se rappellent à nous au coeur de moments dramatiques pour se faire très vite oublier au profit d’une actualité plus brûlante. S’il est génial d’abriter ou de nourrir les personnes en détresse sociale, rappelons-nous qu’un humain doit se nourrir, s’abriter et se soigner toute l’année et pas uniquement quand le vent glacé qui s’insinue au travers des mailles de nos lainages et manteaux, nous rappelle que d’autres n’en possèdent pas.
Solidarité et Internet : quelques liens utiles Fondation Emmaüs : www.emmaus-france.org Les Restos du Coeur : www.restosducoeur.org Veosearch (moteur de recherche donnant 50% de ses recettes publicitaires à des oeuvres caritatives) : http://www.veosearch.com ADN (Agence du Don en Nature : lutte contre l’exclusion par la redistribution d’excédents alimentaires) : www.adnfrance.org/prehome Solidarité: un groupe Facebook reconstruit votre logement gratuitement : www.facebook.com/groups/146645235454968 Consortium belge pour les situations d’urgence : http://www.1212.be
À l’époque du tout numérique, il est bon de se rappeler le sens des 3 lettres célèbres, S.O.S., qui survivent au Morse aujourd’hui obsolète : Save Our Souls ! (Sauvez nos âmes). Mais qui lance cet appel au secours ? Car après tout, en aidant les autres, les âmes que nous sauvons sont aussi les nôtres.
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Tell ME Qui il est
Julien Clerc est-il fou ? Peut-être…
tional, le 26 mai à Forest Na Julien Clerc reviendra ue… niq pho sym stre l’orche toujours accompagné de Fou, peut-être (EMI)
On a tous en tête au moins une chanson de Julien Clerc, “Femmes je vous aime”, “Ma Préférence” ou encore “Ce n’est rien”... Ce grand artiste, qui enchaîne les succès depuis plus de 40 ans est avant tout un musicien, un compositeur amoureux de la musique, du jazz au classique, de la pop au folk... Il est actuellement en tournée avec son nouvel album “Fou, peut-être”, accompagné sur scène par un orchestre symphonique. Le 24 février dernier, il a enflammé Forest National lors d’un concert exceptionnel, rencontre avec un éternel jeune homme plein de charme et de simplicité. Interview Ondine Sténuit – Photos: Benoit Peverelli
Sur scène, on ne voit que des instruments plutôt classiques, pas de batterie ni de guitare électrique, pourquoi un choix aussi surprenant? C’est assez naturel en fait, j’ai une formation de piano classique et depuis mon enfance, j’ai été bercé par cette musique qui était omniprésente à la maison. D’ailleurs on le sent dans toutes mes premières chansons, elle a influencé mes arrangements, surtout pendant les 15 premières années de ma carrière. En fait, c’est plus un retour aux sources qu’un vrai changement. Et puis sur scène, c’est assez magique, l’orchestre me porte littéralement et le résultat est un vrai, grand spectacle. Le challenge était de rester cohérent et pour ça, on a évité les instruments électriques. Mais le tout est sonorisé comme un orchestre pop.
Nous sommes quelques heures avant le concert et vous avez l’air très zen. Votre loge est baignée de notes de jazz et ça sent le thé parfumé... Vous êtes toujours aussi détendu avant de monter sur scène ? Oui, j’adore ces moments. J’en profite souvent pour jouer un peu avant le concert, il m’arrive même de composer de nouvelles mélodies. J’écoute un morceau de classique ou du jazz, Nat King Cole ou Billie Holiday. En fait, je me sens très bien en tournée…
Vous êtes un habitué des salles belges mais vous souvenez-vous de votre premier concert ici? Oh oui très bien! C’est une histoire complètement surréaliste. Je faisais les premières parties de Salvatore Adamo, avant de faire celles de Bécaud puis de chanter dans « Hair », il y a donc quelques temps de ça... Je voulais absolument être accompagné de musiciens, j’ai rencontré un groupe de jazz à l’Ancienne Belgique et ils m’ont suivi. Bien sur, on dormait à trois dans une chambre minuscule et je leur donnais toute ma paie... Mais le premier soir, pendant les répétitions, le bassiste (qui était le concierge de l’A.B.), me dit que son truc c’est plutôt Duke Ellington et il ajoute « Moi, vous voyez, je ne suis pas Beat »... A quelques heures du premier concert, plus de bassiste ! On a fini par lui trouver un remplaçant au tout dernier moment et ça s’est très bien passé. Ce sont des souvenirs que je ne suis pas prêt d’oublier !
Pour ce nouvel album, vous êtes entouré aussi bien de complices de toujours que de nouveaux talents comme Julien Doré. Que vous apportent ces styles très différents ? Travailler avec différents talents, c’est comme découvrir de nouvelles façons de parler, d’autres styles, d’autres utilisations du Français. Comme des auteurs de romans, les chanteurs ont chacun un monde à eux et pour moi, c’est très inspirant. Pour ce qui est de Julien, j’étais curieux de voir ce qu’un jeune homme issu d’une émission de téléréalité allait proposer quand il sortirait son propre disque. J’étais attiré tant par son univers poétique que par l’image qu’il renvoyait. Je me suis dit qu’il serait intéressant de lui confier quelques mélodies pour qu’il mette ses mots dessus.
Justement, que pensez-vous de cette nouvelle génération d’artistes ? Je me dis que tout doit être beaucoup plus compliqué qu’à mes propres débuts. Je pense qu’aujourd’hui le travail des artistes doit répondre à pratiquement à des commandes imposées par les radios ou les maisons de disques. C’est forcément difficile à accepter lorsqu’on veut défendre un univers personnel. Moi, lorsque j’ai fait mon audition, Pathé Marconi m’avait proposé un contrat de sept ans ! C’était énorme à l’époque et pourtant, l’ensemble du système jouait le jeu. Les radios disposaient d’excellentes équipes de programmation. Aujourd’hui, la logique est différente. Or, il est prouvé que les plus belles carrières ont été réalisées par des artistes ayant démarré lentement, comme Brel ou Gainsbourg. Ce qui est rassurant, c’est que sur scène, vous pouvez vraiment proposer au public ce que vous avez vraiment envie de faire.
Vous êtes à nouveau papa d’un petit Léonard de trois ans. Avoir un cinquième enfant à 60 ans, ce ne serait pas un peu « Fou, peut-être » ? Si bien sur mais c’est aussi une cure de jouvence, c’est vivifiant ! Et 60 ans ou pas, je suis un « jeune » papa comblé !
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LES étoiles de la toile
Epinglés
sur le WEB
Amex invente la carte de crédit synchronisée à Twitter American Express vient de dévoiler un partenariat avec Twitter qui permet à ses clients de synchroniser leur carte Amex avec leur profil Twitter (sous la forme d’une application) afin d’obtenir des rabais lors de leurs achats chez une série de commerçants. Le principe est simple : une fois les deux comptes synchronisés, il suffit de poster un tweet contenant un certain hashtag (mot-clé sur Twitter) : par exemple, si le client tweete #AmexWholeFoods, il obtiendra un rabais de 20 dollars sur ses prochains achats à partir de 75 dollars dans un magasin Whole Foods. L’initiative ne concerne pour le moment que les clients américains d’American Express.
Siri embarqué dans une voiture Mercedes-Benz l’a fait. Le constructeur allemand a présenté une Class A équipée du système de reconnaissance vocale de l’iPhone 4S lors du salon de Genève. Grâce à cette option, Mercedes permet à l’utilisateur de dicter des SMS ou des emails sans avoir à toucher à son téléphone. Dans le panel des possibilités, on peut également commander la musique stockée dans l’iPhone et consulter la météo. Pour profiter de cette fonction, il faut disposer d’un iPhone 4S. Connecté au réseau COMAND de la Class A, il permet l’utilisation des fonctionnalités étendues de Siri dans le véhicule. Mercedes a bien pensé son projet. Un emplacement est prévu pour accueillir l’iPhone dans l’accoudoir central. Une fois le smartphone branché sur son dock, l’utilisateur aura tout le loisir de le commander via une commande déportée sur le volant.
myMoleskine Nouveau lieu de rencontre, librement accessible aux communautés et aux individus amateurs des célèbres carnets Moleskine partout dans le monde, MSK 2 est la nouvelle plate-forme conçue par Moleskine pour vous permettre de créer votre carnet digital et de le partager avec qui vous voulez. Vous pouvez choisir les dimensions et le format, insérer du texte et des images, utiliser les thèmes proposés et importer vos propres contenus. Avec le nouveau format MSK, vous pouvez personnaliser vos contenus et les transférer sur votre carnet. Ou encore imprimer vos créations et les coller dans n’importe quelle version papier de la collection Moleskine.
ONLIT éditions créent les ONLIT Books Six ans après avoir lancé ONLIT EDITIONS, site 100% numérique où peuvent être lus gratuitement une centaine de textes, Benoît Dupont et Pierre de Muêlenaere créent les ONLIT BOOKS. Soit des livres à bas prix (entre 0 et 4,99 €), multi-formats (ePub, Mobipocket, PDF), sans DRM et commercialisés via l’ensemble des librairies en ligne : Amazon Store, iBooksStore (Apple), FNAC, Feedbooks, ePagine et son large réseau de librairies numériques. Quatre titres font partie de cette première salve:
deux courts romans de Jacques Mercier (L’Orage, dont le héros fait le vide dans sa bibliothèque après avoir acheté une tablette numérique) et de Patrick Delperdange (Mirador), Bruxelles Midi, un recueil de nouvelles signées Delperdange, Edgar Kosma, François Bon ou Régine Vandamme et un bouquin très drôle composé de «365 sentences définitives», Corentin Candi ne s’est pas fait en un jour (d’après sa mère), l’histoire, très drôle, de la personnalité d’un homme à travers ses multiples statuts sur facebook.
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LES étoiles de la toile
Les sites de l’absurde Le cas Par Thierry Cloës
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Kafka
otre beau pays aime cultiver le surréalisme dont les plus fervents défenseurs demeurent nos représentants politiques. Nous collectionnons ainsi les superlatifs peu enviables comme « La plus longue crise politique », « Le pays le plus lourdement taxé », « Le plus grand nombre de représentants politiques par habitant ». Nous sommes aussi dans le peloton de tête de la lourdeur administrative, héritage d’une politique aveugle de compression des statistiques du chômage par la démultiplication de postes administratifs aussi inutiles que créatifs. Que l’on veuille faire quelque chose (créer une entreprise, se marier, avoir des enfants, déménager...) ou au contraire ne rien faire (cessation d’activité, pension, chômage, retraite monacale...), aucun domaine ne semble préservé de ces formulaires, démarches et autres absurdités dont seule la grande administration peut comprendre le sens. Après avoir « multiplié » les « guichets uniques », ou remplacé des formulaires complexes par une multitude de pages non moins hermétiques, nos autorités ont eu une sympathique initiative pleine d’autodérision sous la forme d’un site Web destiné à collecter les plaintes des administrés abusés, afin d’évaluer le poids de la paperasse et envisager des solutions de simplification. Son petit nom : www.kafka.be, du patronyme de cet auteur célèbre qui mettait en scène de pauvres hères face à l’écrasante machine de l’administration aveugle. Il fallait oser. Ils l’ont fait. On peut regretter le manque de visibilité de ce projet (j’ai questionné 10 personnes au hasard et pas un seul n’en avait entendu parler), malgré une campagne de pub assez “humour noir”. Le projet, aujourd’hui terminé, s’est étalé sur 4 ans et a accouché d’un rapport de 80 pages (téléchargeable sur le site) reprenant la liste « des plus de 200 lois et décrets ayant simplifié notre vie ». Si l’on a progressé sur certains points (e-government, tax-On-Web, Intervat, etc.), n’est-ce pas une goutte d’eau dans un océan de papiers ? Tricoter d’un côté ce qu’on détricote de l’autre ne sert pas à grand-chose. Les plaintes persistantes dans toutes les activités imaginables étouffées par une administration dévorante, désavouent l’enterrement si rapide d’une initiative enfin porteuse d’espoirs. On s’étonnera donc que ce projet, déclaré fructueux par ses promoteurs, soit aujourd’hui abandonné. Peut-être fut-il jugé « trop » efficace ? L’ASA, « Agence pour la Simplification Administrative » a pris le relais, www.simplification.fgov.be, mais cette dernière semble fonctionner plutôt en circuit fermé et laisse moins la parole aux citoyens. Kafka peut encore reposer tranquillement... Ses oeuvres resteront sans doute encore longtemps d’une étonnante actualité.
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Notre métier : la vente sur plans
Un concept unique en Belgique
Un quartier en pleine expansion
Des appartements sur mesure
Des vues à couper le souffle
45 % d’économies d’énergie
Des services haut de gamme
Contemporain et raffiné, UP-site est en passe de devenir le reflet emblématique d’un nouveau style de vie urbain, chic et actif. Avec sa tour résidentielle de 140 m de haut et sa gamme de services exclusifs, Bruxelles n’a plus rien à envier à aucune autre ville.
À l’instar des grandes capitales d’Europe, le quartier du Canal vit une extraordinaire métamorphose : magasins et restaurants branchés, sites culturels avant-gardistes, nouveaux parcs, mobilité multimodale optimisée.
Du pied-à-terre trendy au penthouse d’exception ou à l’appartement familial, chaque espace de vie s’ouvre sur une magnifique terrasse. La flexibilité des surfaces et des finitions vous permet de choisir le style et le budget qui vous correspondent le mieux.
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Venez découvrir notre «LOBBY ROOM UP-site», un espace de présentation convivial juste en face du projet UP-site, qui vous permettra d’apprécier la qualité des finitions des appartements que nous vous offrons. L’occasion aussi de vous expliquer en détails, sur base de notre maquette, les plans ainsi que les informations techniques et juridiques. Pour un rendez-vous, veuillez nous contacter : Gilbert L. Aelbrecht: +32 496 56 96 96 Tour & Taxis - Entrepôt Royal - 1000 Brussels - Tel +32 2 423 00 00 - info@immobilierneuf.be - www. immobilierneuf.be
www.concerto.be
Eveillez-vous à la vie citadine. UP-site, le nouveau « place-to-live ».
GRANDS REPORTERS
CAPA le-Parisien 18
Un nouveau livre retrace, pour la première fois, les débuts de la carrière du célèbre photo-reporter à Paris Par Alexandra Donner
O
n l’oublie souvent. Sans Paris, Robert Capa n’aurait pas été ce qu’il a été. C’est à Paris qu’il commence sa carrière de photo-reporter. C’est à Paris, qu’il rencontre la femme qu’il a le plus aimé, Gerda Taro, photographe elle aussi. Et c’est à Paris, qu’il crée sa célèbre agence de photo, Magnum. En septembre 1933, Endre Friedman (vrai nom de CAPA), 20 ans, s’exile en France. Il fuit le nazisme, l’antisémitisme et la crise, dans son pays d’origine, la Hongrie. Il débarque à Paris sans le sou. “En cinq années de travail acharné, le “clochard” débarqué gare de l’Est va devenir “le-plus-grandphotographe-de-guerre-au-monde”, écrivent Bernard Lebrun et Michel Lefèbvre, auteur du remarquable “Robert Capa. Traces d’une Légende”, paru cette année, aux Editions de “La Martinière”. Pour la première fois, les deux historiens-journalistes décrivent ces premières années parisiennes de débrouille. CAPA vit dans des hôtels miteux et a du mal à “rester présentable”. Dans une lettre écrite à sa mère -réfugiée aux Etats-Unis-, il lui demande de lui ramener des habits pas chers et neufs et trois paires de bas marron taille 35 pour Gerda. Ces lettres, précieusement gardées à l’ICP (International Center of Photography) à New York sont rarement mises à la disposition des chercheurs et encore plus rarement publiées. Deux d’entre elles, pourtant, ont été retraduites pour le livre. CAPA et Gerda se rencontrent à Montparnasse en septembre 1934. C’est la jeune femme qui a l’idée de le faire passer pour un photographe américain. Sous son nouveau nom, Robert Capa, il pourra facturer ses photos plus cher. L’astuce marche ! CAPA multiplie les reportages, notamment en Espagne, pendant la guerre civile. Gerda et CAPA partent ensemble sur le front.
Gerda Taro photographiée par CAPA, probablement dans une chambre d’hôtel à Paris. © International Center of Photography/Magnum Photos
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Début 1937, CAPA installe un atelier au 37 rue de Froidevaux, dans le XIVème arrondissement. C’est la première fois que le jeune photographe loue un endroit à lui, à Paris. “Quand nous y sommes allés, en 2010, c’était bouleversant” raconte Bernard Lebrun. Au fond d’une cour, à droite... le bâtiment n’a pas changé. Au deuxième étage, un petit studio d’artiste: un beau volume, une grande baie vitrée, un escalier en colimaçon qui mène à une mezzanine qui court sur toute la longueur de la pièce. Celui qui nous y accueille est l’actuel propriétaire, un peintre qui, jusqu’il y a peu, ignorait tout de l’illustre locataire qui l’y a précédé. C’est ici que CAPA développe et gère la vente de ses photos ainsi que celles de plusieurs de ses amis, pour la presse française et étrangère, notamment le Life américain.
«Le plus de guerre
En octobre 1939, l’avancée des nazis jette à nouveau le jeune reporter sur le chemin de l’exil. Avant de quitter Paris, pour les Etats-Unis, CAPA laisse des trésors à différentes personnes. Il confie une partie de ses négatifs, tirages et objets personnels à son voisin, Emile Muller qui habite dans la maison en face, dans la même cour. Muller les cache dans son grenier, pour éviter que l’occupant nazi ne tombe sur ces compromettantes photos de la guerre d’Espagne...
Le visa de sortie de Capa date du 19 septembre 1939; il est signé par le Consul chilien Pablo Neruda © International Center of Photography/Magnum Photos
L’Atelier de CAPA, au 2e étage du 37, rue Froidevaux, dans le XIVe arrondissement à Paris (photographié en 2011). C’est le premier studio que le jeune photographe a les moyens de louer. La première agence-coopérative qu’il lance de 1937 à 1939. Photos Bernard Matussière
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grand photographe au monde !»
Négatifs de la Guerre d’Espagne, et de manifs à Paris et à Marseille, retrouvés dans le grenier d’un voisin de CAPA. Ci-dessus, photo d’une femme milicienne qui s’entraîne près de Barcelone (publié dans le VU du 29 août 1936) Photo Bernard Matussière – Robert Capa © International Center of Photography/Magnum Photos, collection Bernard Matussière
CAPA donne aussi une valise de 4500 négatifs, à son ami Csiki Weisz qui part de la rue Froidevaux vers Bordeaux (ou Marseille, selon les sources). Avant d’être arrêté, Csiki a le temps de confier son “colis” à un ancien combattant de la guerre d’Espagne qui le remet, à son tour, à des diplomates chiliens (ou mexicains). La suite du voyage reste mystérieuse. Ce que l’on sait c’est que la valise se retrouve entre les mains d’un général mexicain, puis dans celles de son neveu, Benjamin Tarver, qui contacte le frère de CAPA à New York. Les négociations durent pendant plus de dix ans, avant d’aboutir en 2007. La “valise mexicaine” est désormais conservée à New York. Pour le plus grand plaisir des “capa-ologues”, son contenu a été présenté au public: exposition, catalogue, film et ce livre, qui publie, pour la première fois, certains de ces clichés. Ils ont permis d’élucider quelques énigmes, mais pas la plus célèbre, celle du “Falling Soldier”, cette fameuse photo d’un milicien républicain, tué dans le sud de l’Espagne, devant l’objectif de CAPA.
“CAPA, c’est comme le petit poucet...” explique Bernard Lebrun. “Il a laissé des traces, des énigmes partout. A chaque trésor retrouvé, c’est un épisode de son histoire qui se révèle, se précise... Mais certains mystères restent entiers. C’est ça le charme de CAPA !”. Comme tous les reporters de guerre, CAPA se croyait, sans doute, immortel. Ni lui, ni sa compagne Gerda, tuée lors de la bataille de Brunete (Espagne, en 1937) n’ont fini de nous étonner... Le 25 mai 1954, en Indochine, une mine emporte, à jamais, CAPA et ses secrets.
Photomontages utilisant des photos de CAPA et Gerda, dans le numéro spécial Espagne de News Chronicle (1938). Au centre, le fameux «Falling soldier», un soldat photographié par CAPA au moment où il est tué.
© International Center of Photography/Magnum Photos, collection Michel Lefebvre
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Hier, Aujourd’hui, Demain
Nostal’CHIC
Si la mode nous a habitué à voyager dans le temps, force est de constater que le rétro a de plus en plus la cote en dehors des défilés
Par Nancy Vanderweyden
P
anne d’inspiration, fascination pour les icônes du passé ou besoin de se réconforter face à l’incertitude du temps présent ? Nul ne sait, mais une chose est certaine: cette vague de chic nostalgie (« oldschool ») n’est pas prête de s’arrêter. Distinguons toutefois le vintage du style rétro, le premier étant une pièce authentique, le second s’étant juste inspiré d’un style ayant marqué une époque.
Kiehl’s Musk
Si les années folles ont tenté une incursion dans les tendances de cette saison, nul doute que les années ‘50 et ‘60 sont les âges d’or en la matière... En témoigne encore ce printemps-été, marqué en mode et en beauté par la réapparition de robes Courrèges, de cols Claudine, d’imprimés nostalgiques et de looks baby doll à la Twiggy. En parfumerie, certaines essences oubliées se voient rééditées tandis que d’autres cosmétiques jouent une image retro fun ou authentique, on citera notamment Joy de Patou, les Parfums Exclusifs « Maison Lancôme » et les marques telles que Kiehl’s ou Benefit. La renaissance retro se glisse aussi dans la garde-robe des hommes : le polo s’affirme, les Vans et autres sneakers vintage n’ont jamais eu autant de succès, les montres les plus emblématiques sont relancées et le mocassin revient avec un twist contemporain, à l’instar de la New Yorker de J.M. Weston et Maison Kitsuné, …
Parfum Mille & une Roses, Maison Lancôme
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Guerlain Météorites Pucci
VANS Authentic red
J.M. Weston
Corneliani
Petit bateau
SodaStream designĂŠ par Karim Rashid
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Aquamass Sixties
Peut-être serait-ce pour que ces silhouettes décalées dans le temps s’associent parfaitement au look de notre Fiat 500 ou de notre Mini, deux mythiques qui ont parfaitement réussi leur lifting ? La déco et les designers succombent aussi aux sirènes du passé avec des papiers peints que nos parents n’auraient pas dénigrés, des objets aux couleurs pastel ou Pop art, et des rondeurs très fifties/sixties (la « Retro Collection » de Gorenje et la gamme « Années 50 » de Smeg n’ont jamais eu un tel succès !).
Gorenje Retro Collection
Mais là où l’on sourit, c’est du côté de la technologie ! A l’heure du numérique, les Lomo et les photomatons sont devenus on ne peut plus hype, le bon vieux Polaroid bénéficie d’une seconde vie trendy grâce à « the Impossible Project » et on ne compte plus le nombre d’applications pour smartphones qui permettent de retoucher vos photos effet « retour vers le passé » (Seventy, Old photo, Pixlromatic, Poladroid, Super 8…). La musique et le téléphone n’échappent pas à la tendance : bons vieux combinés, cornet énorme à brancher sur l’iPhone et autre tourne-disques numériques font tourner la tête des (pas ex-)fans des sixties…
Une conclusion s’impose : pour être moderne, il faut être sacrément rétro !
Mini
Fiat 500
The Impossible Project PX 680 Color Shade FF
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www.musthave.be Kustlaan, 11a  8300 Knokke-Heist Lichttorenplein, 11  8300 Knokke-Heist
Mode-DĂŠcryptage Par Nancy Vanderweyden
Sonia Rykiel
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Broche Mexx
Twin Set
Super « nature »
Ce printemps-été, c’est sur nos vêtements qu’éclosent les fleurs et qu’explosent leurs couleurs. A l’opposé de la tendance Liberty, une nature luxuriante se greffe sur nos vêtements avec des fleurs géantes et des motifs végétaux extravagants. Tops, robes, pantalons, toute tenue est prétexte à cultiver un style d’un exotisme printanier. Sac Christian Lacroix pour Desigual Line
Geox
Diane Von Furstenberg Foulard 3 Suisses Forget Me Not
Voyage ethnique
Passés maîtres dans l’art du métissage, les créateurs fusionnent les continents et invitent à la migration. Loin de toute caricature tribale, nombre d’entre eux ont transcendé avec talent ces influences venues d’ailleurs en les tempérant par le biais de coupes occidentales. D’autres ont préféré croiser les imprimés et les matières ou incorporer dans leurs silhouettes des couleurs plus douces et plus terriennes. Mais tous ont dessiné un nouvel itinéraire dont le point de départ est clairement l’Afrique et dont l’arrivée se situerait quelque part entre l’Inde et les Amériques. Ainsi, graphismes animaliers et abstraits, dessins navajos ou incas, franges d’indiens, tissages de raphia et plumes colorées viennent enhardir des pièces sages pour leur donner une élégance et à la fois contemporaine et sauvage. Foulards Ugg
Boucles d’oreilles Sacha Accessoires
Collier Fiona Paxton chez Coton Cachemire Soie
Boss Orange
Lancel Premier flirt
Marc Jacobs
Tommy Hilfiger
Valentino
Vivienne Westwood
Tendres réminiscences
Pile dans la tendance romantique et bucolique du moment, broderies anglaises, dentelles et imprimés fleuris s’emparent de nos penderies. Le Liberty se marie au denim, s’associe à des pièces masculines ; la dentelle prend des couleurs, s’incruste subtilement au fil de détails délicats ou se fait parfois voler la vedette par la guipure et la dentelle de coton. Parmi les illustrations de cet esprit vintage, on a vu aussi le retour de silhouettes très « années folles », la toile de Jouy sortir de son boudoir et se faufiler sur de longs jupons gipsy et le crochet quitter les guéridons de nos grands-mères pour se tailler en robes mini ou mini-shorts. Vous avez dit nostalgie ?
Chapeau Boss Collier Filippa K
Short Pepe Jeans
Yves Saint Laurent
Broche Francis Pi
Delvaux
Louis Vuitton Dolce et Gabanna Louis Vuitton
Chanel
Bellerose
Transparences savantes
Mousselines vaporeuses, tulles, voiles et gazes de soie savamment superposés ont obtenu leur laissez-passer pour le printemps-été. Dans ce vestiaire qui laisse filtrer la lumière, misez sur les transparences habillées de tons nacrés pour vous inventer une silhouette plus aérienne que jamais. Trop angélique, pas assez contemporaine, dites-vous ? Détournez la fausse innocence de la transparence en optant pour un nuancier peps et des imprimés. Mieux encore, soufflez le chaud et le froid, en privilégiant une coupe basique, un peu stricte, qu’encanaille la sensualité d’une étoffe diaphane: un chemisier aux empiècements bien placés, une tunique ou une robe minimaliste seront parfaits.
Malene Birger
So pretty in preppy !
Débarqué tout droit des Preparatory schools fréquentées par la jeunesse dorée américaine, remis au goût du jour– et mis en parfum- par Tommy Hilfiger, anobli par Ralph Lauren, revisité, entre autres, par Lacoste et Maison Kitsuné, le style preppy n’en finit plus de faire parler de lui. Pour copier le look de ces lycéennes mondaines, sortez vos manuels: non, il ne s’agit pas uniquement d’un dressing purement BCBG mais d’un style doté d’un esprit à la fois classique et espiègle. Car, s’il inscrit à ses codes des basiques élégants, gages d’un look qui reflète des origines chics et raffinées - pull bleu marine, chemise Oxford, cardigans à gogo, veste en tweed ou matelassée,..-, il doit néanmoins se ponctuer d’un brin d’originalité pour ne pas tomber dans le cliché « campus US » : pantalons chino de couleurs vives, jupettes mutines, imprimés foulard, rayures, pièces masculines détournées seront parmi les favoris de la garde-robe de la preppy girl. Et pour casser cette allure parfois trop sage, on dit oui aux perles mais non aux serre-têtes si on a plus de 30 ans, oui aux mocassins, oui au foulard impeccable, oui à la marinière mais portée sur un slim, et oui aussi au chemisier d’écolier mais décolleté et porté sous un blouson de cuir cintré.
Baskets Fred Perry
Cabas Still Life Chanel Chemisier Van Laack
10 Feet
Heschung
Sac Delvaux
Mode-Décryptage
La mode des
Vous faites partie de la légion de femmes aux formes généreuses ? Sachez qu’il ne faut pas forcément être une brindille pour s’habiller tendance. Tout est question d’harmonie et de proportions. Par Magali Eylenbosch
rondes « Merci Karl ! » Depuis plusieurs décennies, le créateur fait régner la terreur en imposant le culte de la…maigreur ! Au-dessus de la taille 38, une femme n’a semble-t-il pas le droit d’exister. N’oublions pas que le monsieur n’est finalement qu’un ancien gros repenti. Et si nous, nous aimions les formes et les rondeurs ? Il n’y a pas si longtemps, la belle Marianne James, égérie pour la ligne Taillissime de La Redoute, m’a confié qu’elle avait été mince, un temps. Et qu’elle ne s’était jamais sentie aussi mal. « C’est un peu comme si on m’avait vidée de ma substance. Je ne me reconnaissais pas ! » Bien sûr, notre but n’est pas de faire l’apologie du surpoids, sachant qu’il vaut mieux, pour la santé, afficher un indice de masse corporelle correct. Nous préférons vous dire : « Ok, vous ne ressemblerez peut-être jamais à un haricot vert, mais ça ne vous empêche ni d’être belle, ni de séduire. » L’été, on se dévoile d’avantage. Ayez donc envie de mettre vos formes en valeur ! Exit les vêtements informes et les coupes très approximatives. Vous méritez mieux !
La petite robe de l’été Votre poitrine est généreuse, vos fesses rebondies et votre taille peu marquée ? Préférez l’uni ou des imprimés qui allongent la silhouette. Les tons foncés amincissent d’avantage, mais c’est l’été donc, lâchez-vous ! Misez sur une coupe fluide, genre tunique, mais pas sur une forme sac qui ne cacherait hélas que votre désir de paraître mince. Les formes cache-cœur, avec un joli décolleté, sont particulièrement glamour. Osez, si vous le désirez, marquer la taille avec une ceinture, fine, que vous ne serrez pas, ou large pour mettre vos atouts en valeur. Fuyez définitivement les robes moulantes en stretch. Les carreaux ou les imprimés genre « grands tournesols », et les robes trop courtes.
Marianne James pour La Redoute
Le jean parfait Evitez à tout prix le modèle slim et taille basse. Pour cacher vos petites poignées d’amour. Le bon modèle est taille haute, plutôt droit, mais pas trop large. Portez-le, par exemple, avec la sandale en corde signée Marina Rinaldi. Idéale pour allonger la jambe. Pour le haut, un top forme trapèze fera parfaitement l’affaire. Laissez le tee-shirt moulant dans la garde-robe.
Divins accessoires Ils ont tout simplement été créés pour vous. Les accessoires ajoutent une touche peps aux tenues un peu strictes. Inutile de vous ruiner. Les bijoux de pacotille, les foulards, les chapeaux vous permettront de varier les plaisirs. Votre luxe à vous : les sacs et les chaussures. Rondes et minces jouent dans la même cour à la hauteur des petons. Il y a déjà moins de soucis à se faire. Faites un petit tour chez H&M, la chaîne qui pense que Big is beautiful. A côté de cette ligne bien conçue, une tonne d’accessoires sympas vous donneront l’occasion de faire une razzia à prix doux.
Des sous-vêtements zéro défaut William Carnimolla, styliste, mannequin et animateur dans l’émission Belle toute nue, diffusée sur M6, a créé une collection de lingerie pour La Redoute destinée à toutes les femmes quelles que soient leurs courbes. Une belle initiative ! A l’instar de celle-ci, Marina Rinaldi a lancé Shape, une nouvelle ligne de lingerie spécialement étudiée pour le respect et la mise en valeur de la morphologie des femmes rondes. Quatre modèles, soutien-gorge, culotte, panty et body sont déclinés en coton à l’intérieur, pour le confort, et en nylon stretch, à l’extérieur, pour le maintien et l’élasticité. Ces pièces sont proposées en trois coloris et sont en vente dans toutes les boutiques Marina Rinaldi.
Marina Rinaldi
H&M
William Carnimolla’s collection
Marina Rinaldi, Shape
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Mod’BIJOUX
Précieuse Nature Dans les vitrines des joailliers, le printemps arrive, annoncé par le chant d’oiseaux imaginaires et l’éclosion de bouquets étincelants que viennent butiner des insectes flamboyants. Une invitation au jardin qui ne se refuse pas… Par Nancy Vanderweyden
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oses, marguerites, orchidées exotiques,… la nature inspire un jardin précieux aux plus grandes maisons et l’on ne sait qu’admirer dans ce parterre : la générosité du règne végétal, la somptuosité du minéral ou le savoir-faire des maîtres d’art ? Probablement les trois ; mais une chose est certaine : transposées en éternelles parures, ces merveilles de la nature garderont toujours leur fraîcheur et leur éclat. Et c’est là, tout le secret des joailliers.
Si le camélia ne peut qu’être synonyme de Chanel, le trèfle et le papillon de Van Cleef & Arpels, évoquez la rose, et c’est une myriade de créations signée Victoire de Castellane pour Dior Joaillerie qui apparaît. Fleur fétiche du couturier, la Directrice Artistique l’a déclinée, du pétale à la tige, au fil de nombreuses collections. Précisons que, dès ses débuts dans la maison, la créatrice a fait sensation avec ses compositions florales originales. Pour s’en convaincre, nul besoin de dégainer votre carte bleue, déjà mythiques, ses créations pop et poétiques sont aujourd’hui mises en image dans un magnifique ouvrage : « Dior Joaillerie » aux éditions Rizzoli. www.dior.com, www.chanel.com, www.vancleef-arpels.com Chanel collier Fil de Camélia
Dior Joaillerie Bague Bal Champêtre
Plus épurées, préférant la grâce à l’apparat, les délicates créations de Valérie Messika s’épanouissent en toute légèreté. Ici point de bouquet opulent, mais un parterre scintillant comme la rosée du matin sous l’éclat des pétales de diamants et des entrelacs d’or blanc. www.messika-joaillerie.com
Et quand l’âme des fleurs envahit la place Vendôme, c’est un florilège de créations aussi oniriques que précieuses qui sort des ateliers Cartier, rue de la Paix. Signature de la Maison, la nature y est célébrée sous toutes ses formes, de la flore à la faune. Loin de représenter la fleur de façon classique, ces bouquets éblouissants la saisissent dans un naturalisme des plus saisissants, telles ses orchidées fantasmées, parfaite illustration de ce talent. www.cartier.fr Pour terminer cette promenade bucolique, c’est dans un jardin aux formes organiques que Bulgari nous invite. Avec Mediterranean Eden, une collection dont les joyaux sont directement inspirés des formes et couleurs des littoraux de la mer. www.bulgari.com
Le bestiaire des diamantaires Coccinelles rutilantes, abeilles flamboyantes, papillons colorés et oiseaux de paradis …quand le jardin des joailliers fleurit, c’est une ménagerie enchantée qui apparaît sur nos bagues, pendants, colliers et bracelets. A l’instar de grandes maisons telles Cartier et Boucheron, Delfina Delettrez en a fait l’un de ses thèmes de prédilection. Renseignements : www.delfinadelettrez.com Boucheron, à La Maison du Diamant, 10, Boulevard de Waterloo, 1000 Bruxelles www.boucheron.com
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Mod’homme
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La toile denim est et restera une matière culte. Les baroudeurs de charme s’apprêtent à arpenter le bitume avec une belle nonchalance. Par Magali Eylenbosch
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1. Silhouette décontractée signée Marc O’Polo. Infos : 00800.667.72537. - 2. Plutôt black ou plutôt blue ? Mélange des genres chez MCM, Marlboro Classics. Infos : 02.203.55.71 ou www.marlboroclassics.com. - 3. La veste en jean version 2012, Gant Rugger. Infos : 02.538.17.10. - 4. Le denim se fait léger chez State of Art. Infos : 02.479.15.13. - 5. L’incontournable fourre-tout, Plectrum by Ben Sherman. Infos : tél. 02/478.78.00. - 6. Quand Converse décline le denim avec le modèle Chuck Taylor All Star Distressed Denim. Infos : www.converse.nl/be. - 7. Cette saison, chez Ray-Ban, le célèbre modèle Wayfarer revisite la culture pop. Le Color-Block, inspiré de Mondrian, bénéficie d’une nouvelle technologie de façonnage de l’acétate qui permet d’obtenir une transparence sur l’ensemble de la monture. Infos : www.luxottica.com. - 8. Echarpe, Zilton. Infos : 051/74.01.10. - 9. Une version très estivale du stetson, MCS Marlboro Classics. Infos : 02.203.55.71 ou www.marlboroclassics.com. 38
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Hissez les couleurs Exit le gris et autres « nouveaux noirs ». On voulait de la couleur, c’est chose faite. Cet été, le rouge, le bleu klein, le vert, le jaune, tout est permis !
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1. Van Bommel crée la surprise. Infos : tél. 02/479.15.60 ou www.florisvanbommel.com. 2. Lunettes, Lacoste. Infos : www.marchon.com. 3. Ice-Watch dédie une collection au bleu magnifié par Klein avec, notamment, le modèle Ice-Blue Chrono. Infos : 02/387.31.09. 4. L’eau de Lacoste L .12.12, une nouvelle fragrance énergique et épicée, Lacoste. 5. Vu sur le podium du défilé Kenzo. Infos : www.kenzo.com. 6. Le mocassin imperméable original, un must have de l’été signé Sperry Top-Sider. Infos : 03.281.69.90. 7. Pour les jours de pluie, une veste Marc O’Polo. Infos : www.marc-o-polo.com. 8. La nouvelle série BFD de Nautica colore l’été avec un boîtier de 50 mm et une étanchéité allant jusqu’à 100 mètres de profondeur. Infos : 02/772.25.50.
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Révélez l’homme romantique qui sommeille en vous en adoptant toutes les palettes de teintes pastel qui ont défilé sur les podiums. Par Magali Eylenbosch
1. Stricte, mais pas trop, H&M. Infos : www.hm.com. 2. En sortant de Yale, Gant. Infos : 02/538.17.10. 3. Jean, tee-shirt et espadrille, le trio de l’été par Pepe Jeans. Infos : www.pepejeans.com. 4. La derby, Filippa K. Infos : 03.232.67.48. 5. Echarpe, Zilton. Infos : 051/74.01.10. 6. Un pull signé Tommy Hilfiger. Infos : 02.456.17.40. 7. Pantalon, COS. Infos : www.cosstores.com. 8. Le modèle classique, toujours in the mood, Swatch. Infos : www.swatch.com. 9. Le fourre-tout idéal, COS. Infos : www.cosstores.com. 40
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Photo : Serge Anton
Les AteLiers
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CA m b r e
852 chaussée de Waterloo à Uccle – tél : 02.375.76.46 Lighting Collection by Stéphane Davidts – www.davidts.com
B(eauté) to B(ien-être)
Variations de
saison
Les collections maquillage de l’été oscillent entre invitation au jardin, voyage au long cours et glamour revisité. Petit tour d’horizon de quelques tendances qui vous feront frissonner de plaisir.
Par Nancy Vanderweyden
Givenchy
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Déjeuner sur l’herbe Regard nimbé de nuances végétales, pommettes à fleur de peau et bouche rose pétale ; cette saison, les palettes des maquilleurs semblent tout droit venues d’un jardin en fleurs. En parfait écho au bouquet pastel que l’on a vu éclore sur les podiums, citons l’ensemble des collections « Instant Bucolique » de Givenchy, « Garden Party » chez Dior et « Roseraie des Délices » de Lancôme mais aussi les éditions limitées telles que les palettes pour le teint « Orchidée » de Sisley et « Cruel Gardénia » de Guerlain.
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Œil de biche Entre innocence et envoûtement, le regard se souligne façon oeil de biche. Ses armes fatales ? Le mascara bien sûr, mais surtout les faux-cils et l’eye-liner qui signent leur grand retour et que l’on tempère en posant un fard de couleur claire, mat ou irisé, sur toute la paupière.
Guerlain
Lancôme Backstage Dior
La bouche fatale A première vue, la bouche rouge paraît en décalage total. Au final, ce grand classique s’impose face au rose tendre ( it-couleur du printemps, faut-il encore le répéter ?) lorsqu’il joue la carte du flashy, de la brillance sorbet ou quand il se teinte d’un zeste d’orange façon coquelicot. Pour être pile dans le ton de la saison, il s’associera à un teint clair et lumineux.
Esprit croisière A mi-chemin entre nos envies printanières et les tendances estivales, chauds-froids et collections au parfum d’escale nous font du charme. Si les joues et le teint restent frais comme si l’on débarquait d’une balade en mer, les yeux se font lumière. A l’instar d’Armani chahutant ses pastels d’or patiné et de couleurs terres brûlées avec sa collection « Luce », de Clarins bordant nos yeux de vagues de bleus et d’irisés avec son look Colour Breeze. Chez Estée Lauder, ce sont les couleurs de L’Arizona qui ont inspiré la collection Topaz, une pépite !
Yves Saint Laurent
Vernis, l’indispensable accessoire Incontournable, le vernis se décline à l’infini. Lancôme séduit les fashionistas toujours pressées avec ses « Vernis in Love », une palette de 24 tons qui réinvente l’application : en un seul passage, le tour est joué ! Parmi la pléiade de propositions, Dior et O.P.I. créent la surprise. Le premier avec deux vernis parfumés à la rose, en édition limitée ; le second, avec GelColor, un vernis gel décliné en trente couleurs qui a le don de tenir jusqu’à trois semaines. A se faire poser par une professionnelle comme un vernis traditionnel. Il épatera les nail-addicts par sa brillance exceptionnelle. (Uniquement disponible dans les nail bar OPI)
Essie
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Phénomène culte tout droit débarqué de Corée, quasiment inconnu il y a encore quelques mois, la BB Cream séduit aujourd’hui les Occidentales. Par Nancy Vanderweyden
Initiales BB Ni inspirées de Brigitte Bardot, ni promesses d’une peau de bébé retrouvée, les initiales BB sont tout simplement l’abréviation de « Blemish Balm », soit « baume anti-imperfections ». La pionnière: la BB Cream de Garnier
A l’origine de la BB Cream Conçue par un dermatologue allemand, le Blemish Balm est en réalité un produit de traitement post-opératoire utilisé en médecine esthétique afin de permettre aux femmes de reprendre une vie sociale tout à fait normale à peine sorties de leur séance de laser ou de peeling. Importée en Corée, la crème est découverte par les actrices locales qui le détournent de son usage premier et n’hésitent pas à partager le secret de leur teint de porcelaine. Le buzz planétaire est lancé : la crème 5 en 1 qui fait tout vite et bien devient culte en moins d’une décennie en Asie. On connaît la suite : les « beautystas » américaines leur emboîtent le pas, l’Europe suivra.
Anti-âge et hydratante : la BB Crème Hydra Life de Dior, un « Beauty Balm » à la fois soin et fond de teint unifiant
Hybridation occidentale A la différence des Asiatiques qui cherchent à obtenir le teint le plus clair possible et préfèrent les textures plus couvrantes, les Occidentales sont plutôt adeptes d’une bonne mine naturelle, légèrement hâlée. Il fallait donc adapter les BB crèmes aux peaux caucasiennes. Pour les « occidentaliser », pigments, textures et degré de couvrance ont donc été réévalués. Rassurez-vous cependant, les BB Creams de chez nous ont conservé leurs qualités premières et sont bien des soins multifonctions : elles combinent à elles seules les avantages d’une crème apaisante et hydratante, d’un soin anti-âge, d’une protection solaire, d’un correcteur de teint, d’une base de maquillage qui matifie et masque parfaitement nos imperfections tout unifiant le teint en transparence et en lui donnant de l’éclat… Bref un produit 5 en 1 ! Rien que ça ! Et même plus encore : elles sont une alternative parfaite au fond de teint jugé souvent trop couvrant et leurs nuances naturelles s’adaptent à la plupart des carnations tels des caméléons. On les attend impatiemment : Giorgio Armani, Clinique, Néovadiol Lumière de Vichy (une BB destinée aux peaux ménopausées !)… et ce n’est pas fini !
Anti-oxydante : la Daywear BB Creme d’Estée Lauder, une « Beauty benefit Creme » dont le complexe anti-oxydant prévient des méfaits des agressions environnementales et du vieillissement
Le Soin Parfait d’Iroisie, certifié «Ecologique et Biologique» par Ecocert, a été formulé autour d’un bio complexe breveté qui protège la peau et l’arme pour lutter contre les mécanismes du vieillissement
Cosmétiques naturels et bio Compléments nutritionnels Phytotérapie Gemmothérapie Aromathérapie Apithérapie Fleurs de Bach...
Librairie (ouvrages spécialisés dans le domaine de la santé et
© Serge Anton
de l’anti-âge)
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B(eauté) to B(ien-être)
Les jardiniers
beauté
de la
Et si on appliquait la règle des « 5 fruits et légumes par jour » pour nourrir notre peau au propre comme au figuré ? Brocolis, concombres, bananes, kiwis, tomates…Riches en antioxydants, vitamines, minéraux et oligo-éléments, ils ont quitté les étals des marchés pour se glisser dans nos cosmétiques, du plus naturel ou plus scientifique. Notre credo ? Tout comme pour notre alimentation, suivons le rythme des saisons du potager au verger ! Par Nancy Vanderweyden
Le concombre
Très riche en vitamines C, en acides aminés et sels minéraux, à la fois astringent, adoucissant, revitalisant, cicatrisant et hydratant, il est le meilleur ami des peaux grasses mais aussi des teints en berne. Ajoutons que son parfum frais a également été l’objet de toutes les convoitises, notamment chez Estée Lauder qui en a fait la signature de la gamme Daywear.
La carotte
Souvent on ne voit en elle qu’un allié d’un teint ensoleillé. Ce n’est pas faux mais ce serait dommage de limiter ses bienfaits au bêta-carotène qu’elle contient et qui permet de préparer et d’accélérer le bronzage tout en protégeant la peau des rayons u.v. Riche en vitamine A, elle est également détoxifiante, nourrissante et empêche la perte de fermeté. Vegetable Garden, Velouté hydratant
Sisley Crème Hydratante au concombre
Daywear d’Estée Lauder
Le brocoli
Pas vraiment l’aliment préféré des enfants mais un véritable régal pour les peaux en manque d’énergie ! Rarement utilisé en cosmétique car très difficile à stabiliser dans une formule, l’extrait de brocoli est l’un des meilleurs actifs pour lutter contre la fatigue cutanée. C’est également un puissant antioxydant. Biotherm a réussi à l’encapsuler dans un soin inédit.
Skin.Ergetic
L’avocat
Fétiche chez les Aztèques et les Mayas, l’avocat, aux propriétés hydratantes, nourrissantes, restructurantes et anti-oxydantes, est un véritable remède pour la peau… et les cheveux. Ce fruit favorise également la synthèse de collagène.
Kiehl’s Avocado Eye Cream (www.kiehls.be )
La banane Multi-Régénérante Jour Crème Lift Anti-Rides de Clarins
Riche en sucres, vitamines et minéraux, la banane est synonyme de bonne mine. Elle est utilisée pour ses propriétés nourrissantes, adoucissantes, calmantes et cicatrisantes. Quant à l’extrait de banane verte, il favorise la synthèse de collagène et la réorganisation de l’architecture dermique et a des vertus raffermissantes.
Mythic Oil de L’Oréal Professionnel
Le kiwi Diabolique Tomate de Garancia
La tomate
Clarifier les peaux à tendance acnéique, adoucir, stimuler l’hydratation et combattre les signes de l’âge... La tomate aide la peau sur tous les fronts. La source de ses multiples actions cosmétiques : sa teneur en minéraux, en vitamines et en oligo-éléments tel que le sélénium mais, surtout, la présence d’un des carotènes les plus précieux : le lycopène de tomate. Hautement anti-oxydant, il protège la peau du vieillissement et des radicaux libres.
Notre peau l’aime tant pour sa pulpe que pour ses pépins. La première, source puissante de vitamine C, d’acides de fruits, de minéraux offre hydratation, éclat, protection et est anti-oxydante. Quant à l’huile extraite de ses pépins, elle contient une large proportion d’Oméga 3 qui aide à lutter contre les signes de l’âge et s’avère apaisante pour les peaux sensibles et dévitalisées. Notons également que le kiwi est un doux exfoliant. Ki-Crème- Hydratation & Eclat de Kibio
La mangue
Son parfum exotique nous ravit déjà mais c’est le beurre extrait de son noyau qui intéresse notre peau : riche en acide gras, il protège de la déshydratation, nourrit l’épiderme et rend la peau plus souple et plus lumineuse.
Exfoliating Shower Smoothie « I love …Mango&Papaya » de I love Cosmetics
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B(eauté) to B(ien-être)
Parfums de mémoire, mémoires de parfum Les parfums naissent souvent d’une réminiscence, celle de l’odeur d’une femme croisée dans la rue, d’un voyage, d’un souvenir d’enfance,.. D’autres emprisonnent l’air du temps et symbolisent une époque. Mais tous ont ce pouvoir de marquer les mémoires. Par Nancy Vanderweyden
Atypique, inspiré, volubile… Louison Libertin le « passion-nez » Venu présenter à sa boutique, « Technique indiscrète », sa dernière création, on se surprend à penser aux précédentes tant leur histoire est omniprésente. Ainsi, pour « Santa Subita », s’est-il littéralement imprégné des odeurs d’une église orthodoxe de Bruxelles et pour « Safran Nobile », des parfums qu’il respirait lors du mariage de son ami en Inde. « Plaisir d’Amour » lui a été soufflé par le film « Belle de jour » et « Veloutine » est née dans son atelier en pensant à Barbara Cartland. Le mielleux « Délivre-moi » raconte l’histoire de cette reine des abeilles prise au piège dans sa propre ruche et qu’il fallu libérer…Tant le nom que la complexité d’ « Omniprésence », le petit dernier, nous laissent deviner qu’un souffle divin a l’inspiré. A peine l’avions-nous quitté, encore enivrées de tant de parfums nés de sa mémoire, que nous n’avions qu’une envie : redécouvrir les parfums dont l’origine ne se limite pas à un plan marketing.
Chez Guerlain, tout souvenir devient parfum
De génération en génération, les Guerlain ont créé des parfums de mémoire, et Thierry Wasser, parfumeur attitré de la maison depuis 2008, est en ce sens un héritier digne de ce nom. « Jicky », composé en 1889 par Aimé Guerlain suite à un chagrin d’amour pour une belle anglaise, « Vol de Nuit » du nom du roman éponyme de Saint-Exupéry, ami de longue date, « Nahema » de Jean-Paul Guerlain créé pour Catherine Deneuve ou « Samsara » pour sa muse -belge, de surcroît- Dacia de Pauw et enfin, « Shalimar » Parfum Initial composé par Thierry Wasser en pensant à sa filleule de 17 ans. Dans un autre registre, « l’Heure Bleue », « Après l’Ondée » et toutes les « Aqua Allegoria » sont autant de moments, de lieux et de souvenirs conservés dans de jolis flacons emplis de souvenirs.
@Garjan Atwood
« Aimée ou admirée. Chacun de mes parfums est le portrait d’une femme. » Jean-Paul Guerlain
Coco, le parfum inspiré de l’appartement de Gabrielle Paris, 1984, Jacques Polge, nez de la maison Chanel, visite l’appartement de Gabrielle, rue Cambon. Frappé par l’esprit baroque et sensuel qui y règne, loin de tout chic minimaliste, il décide de dévoiler cette facette encore inexplorée de la styliste pour son nouveau parfum, ce sera « Coco ».
Angel,un parfum de l’enfance
Elie Saab, le Liban rayonnant Lorsqu’il est question de parfum, le couturier libanais le plus cosmopolite revient à ses racines telles des effluves de paradis perdu: ceux de sa maison d’enfance, malheureusement disparue avec la guerre. Un endroit magique où le sillage du jasmin poussant sur la terrasse s’entremêlait à celui des orangers du jardin.
Joy ne connaît plus la crise Concours de circonstances ou pur hasard, c’est en cette année de crise que Joy de Patou se voit relancer. Créé au lendemain du krach boursier de 1929, ce parfum de légende naît d’une idée : nos riches clientes américaines dont la désormais célèbre Joy - sont ruinées et n’ont plus les moyens de se déplacer à Paris pour assister à nos défilés ? Offrons-leur le parfum le plus cher du monde, tel un antidote à la déprime. L’un des plus beaux pieds de nez de la parfumerie face à la crise !
Au firmament depuis 20 ans, « Angel » raconte les souvenirs d’enfance de Thierry Mugler. Depuis ce sont des millions de femmes qui de par le monde déploient un sillage de notes gourmandes, réminiscences de l’odeur des goûters de sa grand-mère et du parfum des fêtes foraines, un mélange de pomme d’amour et de barbe à papa. Il le nichera dans un flacon étoile inspiré par la voûte céleste qu’il observait, enfant, couché dans l’herbe.
Ricci : La liberté en héritage 1948 : Paris, Robert Ricci a envie d’offrir aux femmes une fragrance pure et légère au lendemain de la guerre, un parfum célébrant la paix, la liberté et l’amour. Ce sera « L’air du Temps », un jus très différent des parfums capiteux de l’époque.
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Valeur du temps
Mon Salon International de la Haute Horlogerie La 22ème édition du SIHH a ouvert ses portes du 16 au 20 janvier 2012. Les dix-huit marques présentes ont suscité, comme à l’accoutumée, de vives émotions. La rédaction m’a demandé de parler de mes coups de cœur. Un exercice difficile lorsqu’il s’agit de « juger » le travail des artisans de l’exception. Par Magali Eylenbosch
U
Un avis est bien souvent subjectif ! Face au travail des horlogers, designers et autres acteurs qui œuvrent dans les plus prestigieuses manufactures, on se doit de faire preuve d’une grande humilité. L’exercice de la « critique » me semble donc extrêmement périlleux.
Première présentation, premier coup de cœur ! Tout au long de son histoire, la manufacture Lange & Söhne a respecté le culte d’une simplicité élégante mêlé à une quête perpétuelle du progrès. Avec des dimensions revisitées et un nouveau cœur qui l’anime, la Grande Lange 1 incarne la perfection. Le calibre à remontage manuel L095.1, entièrement redéveloppé, permet, grâce à un agencement approprié des composants, de reprendre l’architecture équilibrée du cadran de la Lange 1 pour le modèle de plus grande dimension. Les affichages des heures, des minutes et des secondes, ainsi que la grande date et l’indicateur de la réserve de marche sont placés sur le cadran en argent massif sans se chevaucher. Afin que l’harmonie du cadran puisse être conservée jusque dans les moindres détails, la taille de la grande date Lange a été augmentée exactement dans les mêmes proportions que celle du cadran.
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Depuis quelques années, les prouesses de Piaget créent l’événement. Tant mieux, nous sommes loin d’être blasés. Cette année la Manufacture relève un nouveau défi avec la nouvelle Piaget Altiplano Squelette Extra Plate. Imaginez-vous le travail qui consiste à squeletter le mouvement automatique le plus plat du monde. Graver et évider ce chef-d’œuvre sans influer sur sa rigidité – donc sur sa bonne marche – est réservé aux meilleurs artisans. En amont, un patient travail de conception et de calcul a été nécessaire pour dessiner le squelette du mouvement automatique le plus plat du monde sans altérer sa résistance et sa fiabilité. Pour donner à ce calibre Piaget 1200S la meilleure rigidité possible, le design a été mis à contribution : de longues courbes traversant la platine et les ponts viennent harmonieusement apporter la rigidité nécessaire à l’ensemble.
Parmi les grandes complications, j’avoue avoir un petit faible pour la répétition minute. À l’origine, l’invention des montres à répétition répondait au besoin de disposer d’une indication sonore de l’heure pendant la nuit, à une époque où l’éclairage électrique n’existait pas. Aujourd’hui, le charme de la sonnerie à la demande des heures, des quarts et des minutes en fait l’une des complications les plus appréciées des amateurs de belle horlogerie. Girard-Perregaux a présenté un véritable chef d’œuvre : la Girard-Perregaux 1966 Répétition Minutes. Ses mérites acoustiques et la pureté de ses lignes résument merveilleusement plus de 220 ans de tradition.
Plutôt réservée aux collectionneurs les plus exigeants, la montre Duomètre à Sphérotourbillon imaginée par la Manufacture JaegerLeCoultre réconcilie performance technique inégalée, élégance et complication démonstrative. C’est un spectacle fascinant qu’offre, au travers du cadran ajouré, le tourbillon qui effectue un mouvement de rotation tout à fait inhabituel. En plus de la révolution autour de l’axe de sa cage en titane, le tourbillon tourne autour d’un deuxième axe, incliné de 20°. La combinaison de ces deux rotations distinctes et rapides (respectivement 30 et 15 secondes) permet d’affranchir la montre des effets de la gravité.
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Cartier mise également sur l’un de ses modèles mythiques. Née en 1922, la montre Tank Louis Cartier fait désormais partie des classiques de l’horlogerie Maison. Elle symbolise avec une extrême rigueur la contribution marquante que Louis Cartier apporte au style moderne plus tard appelé Art déco : les lignes fières et tendues du carré et du rectangle s’adoucissent, la géométrie des angles s’atténue. Les traits sont cette fois accentués à travers une version XL extra-plate qui fait d’elle la montre la plus fine de la collection : 5,1 mm d’épaisseur. Dotée d’un mouvement manufacture à remontage manuel, elle s’affirme comme un comble de raffinement. Elle est présentée dans la collection masculine, mais sa finesse sied parfaitement aux dames.
Saviez-vous qu’il y a 40 ans, au moment de la création de la Royal Oak, le coût de fabrication d’un boîtier en acier coutait plus cher que de le fabriquer en or. Audemars Piguet était précurseur en ce domaine, convaincu que le matériau ne prend de la valeur que par le travail que l’on fournit pour le sublimer. Pour célébrer dignement cet anniversaire, la Maison a créé, en édition limitée à 40 exemplaires, le Tourbillon Royal Oak Extra-Plat Squelette. Réalisée en platine, cette pièce anniversaire présente un boîtier de 41 mm de diamètre, une taille inédite dans la gamme Royal Oak. Elle abrite le nouveau calibre 2924, un mouvement tourbillon à remontage automatique extra-plat (4.46 mm) entièrement conçu, mis au point et produit par la manufacture Audemars Piguet. Ce mouvement tourbillon parmi les plus fins du marché dispose d’une réserve de marche de 70 heures pour une fréquence de 21’600 alternances/heure (3 Hz).
Le coup du dragon Plusieurs Manufactures ont tenu à rendre hommage à l’un des plus importants marchés en célébrant, à leur manière l’année du Dragon. Je n’y ai vu qu’une petite surenchère « bling-bling » qui m’a laissée de marbre. Dommage ! Le Dragon et la Perle du Savoir par Parmigiani.
Le Poinçon de Genève Le label, créé en 1886 pour protéger l’horlogerie genevoise et très convoité par les grandes manufactures, a fêté ses 125 ans en durcissant encore ses critères d’obtention. Aux 12 critères historiques qui restent inchangés, non seulement le mouvement mais également la montre dans sa globalité sera certifiée grâce aux critères supplémentaires liés à son habillage et au contrôle de ses performances.
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GIRARD-PERREGAUX 1966 Petite Seconde Boîtier en or rose, fond saphir, mouvement mécanique à remontage automatique Girard-Perregaux. Heure, minute et petite seconde.
Manalys - Boulevard de Waterloo 11 - 1000 Bruxelles ColMan - eierMarkt 7 - 2000 anvers | Ginotti - aPPelManstraat 3 - 2018 anvers
Valeur du temps
TheWatchCollectors.com, une belle histoire de montres Quand Fabrice Losfeld crée son site www.thewatchcollectors.com, il surfe sur la nouvelle vague Internet. Aujourd’hui, on le considère comme une véritable référence dans le segment des garde-temps vintage et de collection. Un domaine extrêmement pointu en perpétuelle évolution. Interview Magali Eylenbosch
Quelle est la genèse du concept de www.theWatchCollectors.com ? Je travaillais dans le domaine de l’informatique et de l’audio-visuel. Il y a douze ans, je me suis tourné vers ma passion qui était l’horlogerie. En 2001, nous assistions à l’émergence d’Internet. J’ai fait partie des pionniers qui ont proposé un site en ligne. C’était à l’époque une véritable révolution pour les collectionneurs. Au lieu de faire des milliers de kilomètres pour trouver une belle pièce, il suffisait d’appuyer sur un bouton pour obtenir une réponse en quelques minutes. Après, il fallait naturellement pouvoir travailler dans un climat de confiance avec des correspondants étrangers, créer un réseau mondial et s’échanger les pièces en toute sécurité.
Quelles sont les demandes des clients ? Elles sont multiples. Il y a principalement trois volets dans notre activité. Certains sont à la recherche d’une montre d’occasion qu’ils désirent payer moins cher qu’en achetant un garde-temps neuf en boutique. D’autres collectionneurs recherchent des pièces très particulières et nous mandatent pour les trouver. Ça prend parfois un peu de temps parce qu’elles sont rares, très convoitées et les prix sont fixés en fonction d’une cote internationale orchestrée par les différentes salles de vente Christie’s, Sothebys, Bonhams et autres. Le troisième segment est celui des amateurs de pièces vintages, les années ‘50-‘60 et ‘70 sont très prisées.
Vous travaillez uniquement sur rendez-vous ? Exactement ! Et c’est justement l’originalité de ce concept. Les clients potentiels nous contactent et nous les rencontrons à leur meilleure convenance à Bruxelles, à Paris ou dans notre galerie située au cœur du Zoute. Cette approche nous permet de cibler parfaitement leur demande et cela, en toute confidentialité. L’achat d’une montre représente parfois un moment de leur vie. Les uns recherchent une pièce créée l’année de leur naissance. Les autres aimeraient trouver une montre portée par un acteur dans l’un de leurs films cultes…
Vous êtes aussi un grand passionné de belles voitures ? Ça peut vous sembler un peu caricatural, mais c’est effectivement mon deuxième grand centre d’intérêt.
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Il s’agit dans les deux cas de très belles mécaniques… Vous avez raison. Je ne me suis jamais posé la question, mais, en y pensant, c’est peut-être une évolution liée aux saisons. L’été, vous profitez pleinement d’une belle voiture. L’hiver, vous la rangez au garage et vous vous concentrez d’avantage sur les montres avec lesquelles on peut voyager en permanence.
Dans la voiture il y a aussi un rapport au temps ? Certainement. Et puis, dans un cas comme dans l’autre, il y a l’envie de posséder un objet qui a marqué l’histoire. N’oublions pas que nous sommes spécialisés dans les pièces qui ne rentrent pas dans une logique de production. 80 % des montres que nous avons en stock ou que nous recherchons pour nos clients ne sont plus produites en manufacture aujourd’hui. Elles font réellement partie du passé. J’entretiens d’ailleurs d’excellentes relations avec les boutiques qui distribuent les différentes marques. Je ne suis pas leur concurrent mais un véritable partenaire. Elles me proposent certaines pièces anciennes que les clients souhaitent revendre et je dirige vers elles ceux qui recherchent une nouvelle création.
Vous exposez de très belles pièces dans un célèbre show-room à Lasne-Ohain… Depuis le 16 janvier, une nouvelle vitrine nous permet en effet d’exposer certaines de nos pièces dans le Lounge Bar de chez August Classic Cars, spécialisé en Porsche Vintage & Modernes. Pierre Breda, Pierre Jambers et moi-même avons le même souci du détail et des belles choses !
Le marché de l’horlogerie est en pleine évolution… Avant, on achetait une montre pour la vie, une célèbre marque utilise d’ailleurs toujours le slogan « Vous ne serez jamais propriétaire d’une Patek Philippe mais juste son gardien pour les générations futures ». Le système de consommation a naturellement beaucoup changé, les collectionneurs possèdent souvent plusieurs montres ou les troquent fréquemment pour s’offrir un autre modèle, mais surtout, on a fait de l’horlogerie un produit financier. Plus de 50 % de notre clientèle est à la recherche de pièces qui constituent « aussi » un investissement. Ils me demandent de leur composer une petite collection cohérente qui prendra de la valeur avec le temps. Enfin, si le domaine de l’horlogerie demeure essentiellement masculin, les femmes s’y intéressent de plus en plus et c’est de très bon augure ! www.thewatchcollectors.com - Fabrice Losfeld - Tél. 0032.479.424.777 Limited Time SA - 132 Kustlaan - 8300 Knokke-Le-Zoute August Classics - 15 route de Genval - 1380 Ohain
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Finances
La procédure de réorganisation judiciaire :
vers une appréhension moderne de l’entreprise en difficulté
Par Philippe Szerer et Nicholas Ouchinsky, Avocats au Barreau de Bruxelles
Un petit peu d’histoire La conception infâmante du débiteur incapable de payer ses créanciers, qui caractérise traditionnellement les mentalités de notre vieux continent européen, remonte à l’Antiquité. Le droit romain considérait, en effet, l’insolvabilité comme à ce point grave qu’il la sanctionnait, au départ, de la peine de mort. Il a ensuite évolué vers des sanctions moins sévères telles la « prise de corps » (enfermement du débiteur jusqu’au remboursement de ses dettes) et la « venditio bonorum » (vente collective des biens du débiteur), le débiteur perdant en outre le droit de vote et d’éligibilité. Au Moyen Age, on assiste à l’émergence de nombreuses sanctions civiles et pénales contre l’insolvabilité, comme la prise de corps héritée du droit romain, l’excommunication ou le bannissement. Au XVème siècle apparait en Italie l’expression bancarotta, issue du latin médiéval banca rupta, la banca désignant à l’époque médiévale une planche de bois garnie de cases et permettant de changer les monnaies avant d’entrer dans une ville. Lorsque la personne exerçant ce commerce faisait faillite, elle devait publiquement rompre sa planche. L’infraction de banqueroute (bankruptcy) existe encore aujourd’hui dans nombreux systèmes juridiques et désigne plus spécifiquement l’organisation frauduleuse d’insolvabilité, notamment sanctionnée par certaines peines d’interdiction. C’est aux États-Unis qu’est apparu l’idée d’indulgence à l’égard du surendetté. A la fin du XVIIIème siècle, au lendemain de son indépendance, ce nouveau pays doit faire face à un grand nombre de crises financières et institue, dès lors, le droit de la faillite en une matière fédérale. Dès l’adoption des premières législations fédérales en matière de faillite, le droit de la faillite américain est emprunt d’un esprit de faveur portée à l’initiative commerciale, indispensable pour assurer l’essor économique du pays, le débiteur se voyant offrir un régime assoupli destiné à lui donner un nouveau départ en cas de déconfiture. Cette conception du droit de la faillite n’a plus quitté l’esprit du législateur américain, conscient de sa nécessité pour l’équilibre et l’essor économique du pays. Ainsi, lors de l’adoption du Bankruptcy Act de 1978, la terminologie change, scellant la conception moderne et nouvelle de la faillite : le failli (bankrupt) devient le débiteur (debitor). Ce code de la faillite prévoit deux types de procédures : la liquidation, organisée par le Chapitre 7 du Bankruptcy Act qui prévoit la désignation d’un curateur (trustee) pour liquider l’entreprise, et la réorganisation ou restructuration, organisée par le Chapitre 11. Cette dernière procédure a été très médiatisée lors de la crise économique de 2008, notamment marquée par le placement de la banque d’investissement Lehman Brothers Holdings Inc sous la protection du Chapitre 11, le 15 septembre 2008.
La modernisation de notre conception de la faillite Notre droit a adopté tardivement l’idée d’un sauvetage des entreprises. Il le fait pour la première fois dans la loi du 17 juillet 1997 sur le concordat judiciaire, dont l’objectif premier était de réduire de manière drastique le nombre de faillites, en permettant au commerçant en difficulté financière de bénéficier d’une certaine protection du tribunal le temps de mettre en place un plan de redressement à soumettre au vote de ses créanciers. Cette initiative de notre Législateur est cependant un échec, le concordat se voulant trop lourd et onéreux. De plus, cette mesure avait une connotation négative, les sociétés y ayant recours finissant la plupart du temps par être déclarée en faillite. Ainsi en 2006, 7.600 faillites ont été prononcées dans l’ensemble du royaume, pour 91 concordats judiciaires. 56
La loi sur la continuité des entreprises Marqué par le contexte économique de la crise de 2008, notre Législateur a alors entrepris de réformer le concordat judiciaire en adoptant une nouvelle loi propre à réellement sauver les entreprises. Tel est l’objectif poursuivi par la loi du 31 janvier 2009 sur la continuité des entreprises, entrée en vigueur le 1er avril 2009. Cette loi maintient et complète le système de dépistage et d’enquêtes commerciales consacré par la loi sur le concordat judiciaire et facilite la conclusion par le débiteur en difficulté d’un accord amiable extrajudiciaire avec certains créanciers en permettant la désignation d’un médiateur d’entreprise (art. 13), en excluant la remise en cause de ces accords pendant la période suspecte prévue en matière de faillite (art.15). Mais la grande révolution de la loi sur la continuité des entreprises concerne la procédure en réorganisation judiciaire qui permet au débiteur de réorganiser son entreprise sous la protection du tribunal (la période du sursis pouvant s’étendre jusqu’à 12 mois), qui le met à l’abri contre la faillite et les mesures d’exécution des dettes qu’il entend apurer grâce à la procédure (on parle de dettes sursitaires). La loi sur la continuité des entreprises consacre trois voies de réorganisation : l’accord amiable, l’accord collectif, le transfert sous autorité de justice. La réorganisation judiciaire par accord amiable permet au débiteur de négocier, pendant le sursis, un accord amiable avec deux ou plusieurs créanciers sur l’apurement de ces dettes. Le débiteur qui se trouve aux prises avec certains créanciers, plus agressifs ou importants que d’autres, peut ainsi négocier avec ceux-ci un accord amiable sur le remboursement de sa dette. Une fois l’accord conclu, il est homologué par le tribunal et a valeur de jugement. La réorganisation judiciaire par accord collectif constitue une amélioration de l’ancien concordat judiciaire, elle permet au débiteur de mettre en place un plan de redressement, fondé sur des critères économiques objectifs de préservation de la continuité de l’entreprise (création de certaines catégories de créanciers, abattements de créances, cession d’une partie de l’entreprise, rééchelonnement du paiement, conversion de créances en actions,…), destiné à être soumis au vote des créanciers affectés par le plan. Si le plan de redressement de l’entreprise recueille le vote favorable de la majorité des votants, représentant par leurs créances la moitié de toutes les sommes dues en principal, il est tenu pour approuvé et est soumis à l’homologation du tribunal, qui ne peut refuser de l’homologuer que dans des conditions très strictes. Le plan homologué a alors valeur de jugement. La réorganisation judiciaire par transfert sous autorité de justice permet enfin au débiteur de postuler la désignation d’un Mandataire de justice chargé d’organiser et de réaliser le transfert de tout ou partie de l’entreprise. Ce volet de la procédure offre ainsi au débiteur, qui reste aux commandes de l’entreprise jusqu’à la fin du transfert, la possibilité de valoriser la cession de son entreprise en going concern, ce qui n’était pas possible en matière de faillite (les curateurs prenant très rarement la responsabilité de poursuivre tous les contrats en cours). Une fois que le Mandataire de justice a pu négocier la cession de l’entreprise à un candidat repreneur, il soumet le projet de vente au tribunal qui l’autorise si elle satisfait au maintien de tout ou partie de l’activité de l’entreprise tout en ayant égard aux droits des créanciers et à la permanence de l’emploi. Les créanciers sursitaires sont ensuite désintéressés en fonction du prix de cession obtenu par le Mandataire de justice. Philippe SZERER & Nicholas OUCHINSKY Avocats au Barreau de Bruxelles LEXLITIS BRUSSELS, Dieweg, 274 B-1180 Bruxelles
Cette loi, qui présente certes encore quelques défauts de jeunesse, a donc le mérite d’exister et d’apporter à notre système juridique une procédure essentielle dans tout État soucieux de préserver l’équilibre et la pérennité de son système économique. Sans doute les esprits les plus archaïques abandonneront-ils bientôt la perception péjorative de l’agent économique surendetté, en n’exigeant plus qu’il rompe sa planche sur la place publique et en s’associant au redressement de ce maillon essentiel à notre système que constitue chacun des agents économiques de notre pays.
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car’ Histoire
La toute première Saab, en 1947, est largement inspirée par l’aéronautique
Concepts de Saab
la marque à part ! Il y a des disparitions qui laissent un goût plus amer que d’autres. C’est le cas de celle de Saab, une marque à part dans la longue histoire de l’automobile… Par Etienne Visart - Photos : archives Saab
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aut-il déjà définitivement enterrer Saab, ce petit constructeur suédois qui présentait sa toute première voiture, il y a 65 ans, en 1947 ? Partout à travers le monde, les très nombreux fans de la marque continuent toujours d’espérer que les curateurs parviennent enfin à trouver une solution avec des repreneurs potentiels. Mais plus le temps passe, plus les chances d’un sauvetage s’amenuisent. Des mesures ont été prises auprès de l’importateur en Belgique, Beherman European, et des 31 distributeurs agréés, afin de maintenir de petites équipes qui assurent les contacts avec les clients et fournissent les travaux d’entretien et de réparation : il y a environ 29.000 Saab en circulation en Belgique et au Luxembourg. Et la société indépendante Saab Automobile Parts (pièces) est la seule à avoir échappé à la mise en faillite le 19 décembre 2011…
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Une image créée par les rallyes ! À titre personnel, mes premiers contacts avec la marque Saab datent du début des années ‘60, lorsque cette petite voiture au profil très inhabituel pour l’époque faisait la nique à des sportives plus sophistiquées et plus connues sur les routes des plus grands rallyes de l’époque. Le bruit de crécelles de son moteur et, surtout, la stature imposante (tant en taille qu’en poids, plus de 2 mètres et plus de 100 kilos) de son pilote officiel, Erik Carlsson, ne sont sans doute pas étrangers à cet intérêt que manifestait l’adolescent que j’étais alors. Par la suite, à de multiples occasions lors de ma carrière journalistique, j’ai eu le plaisir de vivre quelques belles émotions lors d’expéditions sur des lacs gelés et des routes verglacées dans le Nord de la Suède ou de la Finlande aux côtés d’Erik qui s’occupait aussi des relations publiques de Saab.
Dès 1955, alors que la première voiture Saab n’était sortie de chaînes que 6 ans plus tôt, animée par un petit moteur 2 temps à deux cylindres d’origine DKW avec une boîte de vitesses à 3 rapports qui entraînait les roues avant, Erik Carlsson, marié à Pat Moss, la plus jeune sœur du champion anglais Stirling Moss, remportait son premier rallye sur une 92. À la 93 qui lui succéda, il offrit des victoires au Rallye des 1000 Lacs, au Rallye de Suède et au Rallye d’Allemagne. Avec la 96, il remporta ensuite le Rallye de Grande-Bretagne (RAC) à deux reprises, le Rallye de l’Acropole, le Rallye de Monte-Carlo à deux reprises et le Rallye de San Remo. Son palmarès compte encore plusieurs places d’honneur à l’East African Safari et au Marathon Liège-Rome-Liège. Tout cela contribua à créer une image très positive des Saab. Erik Carlsson (à qui l’on doit la technique de freinage du pied gauche) ouvrant la voie à une belle lignée de champions suédois : Stig Blomqvist et Per Eklund, entre autres.
Non aux Chinois ! La suite et, surtout, la fin sont moins « drôles ». En 1990, la société aéronautique Saab AB revend 50% de ses parts de Saab Automobile AB à General Motors, ce dernier prenant le contrôle total de la marque suédoise en 2000. Il est impossible de savoir aujourd’hui quel sort aurait connu Saab sans passer sous le contrôle de General Motors, mais il est évident que le géant américain a largement profité des compétences des ingénieurs suédois pour l’évolution de certains modèles Opel (et plus particulièrement la récente Insignia) avant de s’opposer, le 19 décembre 2011, à tout processus d’acquisition par des groupes chinois pour ne pas faire d’ombre à ceux avec lesquels il entretient des partenariats. Suite ou fin ?
Une histoire marquée par les innovations ! Les origines aéronautiques de Saab (acronyme de Svenska Aeroplan Aktiebolaget) ont très largement contribué à faire de la petite marque suédoise un pionnier dans de nombreuses innovations appliquées à l’automobile. Dès ses débuts, le profil très aérodynamique des voitures a puisé ses racines dans l’aviation. Les premiers ingénieurs de Saab étaient d’ailleurs tous issus de la division aéronautique et la légende prétend que, si tous volaient régulièrement, deux d’entre eux seulement possédaient un permis de conduire ! Sans vouloir détailler toutes les innovations introduites par les ingénieurs de Saab au cours de sa trop courte histoire, retenons, par exemple, qu’en 1958, la Saab GT 750 est la première voiture à être équipée de série de ceintures de sécurité à 2 points (juste avant la Volvo Série 120 qui sera dotée, elle, d’une ceinture à 3 points), équipement qui sera généralisé sur toute la gamme à partir de 1962. Saab inventera également l’allumage automatique des phares (1969), les pare-chocs auto réparateurs (1971), la protection contre l’impact latéral (1972), le filtre à pollen (1978), les plaquettes de frein sans amiante (1983), le marquage des pièces en plastique en vue du recyclage (1989), l’air conditionné sans CFC (chlorofluorocarbures) (1992), les appuis-tête actifs anti-coup-du-lapin SAHR (1996) et les sièges ventilés (1997). Saab donnera un coup de fouet à la technologie du moteur turbo en l’introduisant en grande série dès 1978. Stig Blomqvist fut le premier à offrir une victoire à une voiture turbo (la Saab 99) en championnat du monde des rallyes, au Rallye de Suède, en 1979, avant de s’imposer en Belgique, aux Boucles de Spa (championnat d’Europe), en 1980 et de rejoindre ensuite l’équipe officielle Audi Quattro.
Stig Blomqvist fut le premier à offrir une victoire à la Saab 99 Turbo en rallyes
Concepts de Saab
Avis correctif ! Dans notre précédent numéro (n° 7 de décembre 2011), en page 56, nous avons publié une photo de Paul Frère dans le cadre de l’article consacré aux pilotes belges qui entrent dans la légende, mais nous avons omis de citer la source de la photo. La voici : « Photo André Van Bever © Nicole Englebert », Francorchamps 1955. Paul Frère sur Aston Martin. » Nous présentons toutes nos excuses aux auteurs pour cette omission et les remercions de leur compréhension. (E.V.)
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car’ ISME
Salon de Genève
Rendez-vous
incontournable ! De tous les salons de l’automobile organisés dans le monde, celui de Genève est le seul qui se déroule chaque année. Cela en fait un rendez-vous incontournable pour tous les constructeurs, sans oublier sa position stratégique au bord du lac Léman… Texte : Etienne Visart - Photos : constructeurs
Audi A1 quattro
D
euxième ville la plus peuplée de Suisse et deuxième place financière du pays, Genève est, avec New York, l’un des deux centres de coopération les plus importants du monde, hébergeant près de 300 organisations internationales. Avec 700.000 visiteurs environ venus de tous les coins de la planète pendant une dizaine de jours pour arpenter les stands des 260 exposants, le Salon de Genève est également l’un des plus importants du monde, accueillant une soixantaine de nouveaux modèles qui débouleront dans les prochaines semaines chez tous les distributeurs du pays. Il faudrait au moins un numéro complet de TELL ME pour parler de toutes ces nouveautés, mais nous nous contenterons, ici, de ne lever un coin du voile que pour quelques-unes d’entre elles.
Parmi plusieurs nouveaux modèles et nouvelles versions (A3, RS4 Avant, A6 allroad quattro et TT RS Plus), Audi couronne sa série A1 (assemblée et montée à Forest) par une série limitée à 333 exemplaires en 2012 : l’A1 quattro. Le moteur 2.0 TFSI combine l’injection directe d’essence avec la suralimentation par turbo. Il se signale notamment par un arbre à cames d’admission variable et deux arbres d’équilibrage qui garantissent une marche silencieuse. Le couple maximal de 250 Nm est disponible de façon constante entre 2.500 et 4.500 tr/min et la puissance maximale de 256 ch est obtenue à 6.000 tr/min. La puissance du 2.0 TFSI est transférée à la transmission intégrale permanente quattro par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Son élément central est un embrayage à lamelles, régulé électroniquement et commandé hydrauliquement, qui comprend deux jeux de disques en bain d’huile. L’A1 quattro accélère de 0 à 100 km/h en 5,7 s et atteint la vitesse de pointe de 245 km/h. Elle sera disponible uniquement dans la teinte Blanc Glacier métallisé et son toit en coupole est noir brillant.
Audi A1 Quattro
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BMW Série 6 Gran Coupé
BMW M6
BMW M6 et Série 6 Gran Coupé Le constructeur munichois poursuit la diversification de, entre autres, sa Série 6 avec l’arrivée des versions M du coupé et du cabriolet ainsi que du modèle Gran Coupé. Cette troisième silhouette est le premier coupé à quatre portes dans l’histoire de la marque. Les proportions, le mouvement des lignes et les surfaces au modelé fluide confèrent un éclat tout particulier à la Série 6 Gran Coupé. Celle-ci dépasse la BMW Série 6 Coupé de 113 millimètres en longueur (5007 mm) et en empattement (2968 mm). Ce gain bénéficie essentiellement au confort d’assise des passagers arrière. La largeur de la voiture est de 1894 millimètres, sa hauteur de 1392 millimètres. Quant aux nouveaux Coupé M6 et Cabriolet M6, leur moteur V8 à 4,4 litres tournant à haut régime, doté de la technologie M TwinPower Turbo et développant 560 ch, la boîte de vitesses automatique M à double embrayage et sept rapports avec fonction Drivelogic, le différentiel actif M ainsi qu’une technique de liaisons au sol spécifique aux modèles, une parfaite répartition des masses et des propriétés aérodynamiques optimisées contribuent à l’incomparable sensation M.
Mercedes-Benz E300 BlueTec Hybrid
Mercedes-Benz E300 BlueTec Hybrid La marque de Stuttgart n’en est pas à son premier coup d’essai dans le domaine des voitures hybrides : la S400 Hybrid est déjà en vente depuis 2009 et vient d’être rejointe par la E400 Hybrid sur le marché américain avant d’être proposée dans d’autres pays ultérieurement. Le marché européen bénéficie par contre d’une exclusivité avec la E300 BlueTec Hybrid : c’est la première fois que Mercedes-Benz associe la technologie hybride à un moteur Diesel. Déclinée en versions Berline et Break, elle affiche de nouveaux records en matière de rendement énergétique. Ses valeurs de consommation sont en effet exemplaires (4,2 l/100 km, soit 15% de moins que la E250 CDI !) et ses performances restent pourtant impressionnantes. Son moteur à 4 cylindres Diesel et son moteur électrique développent respectivement 150 kW (204 ch) pour un couple de 500 Nm et 20 kW pour un couple de 250 Nm. La combinaison des deux crée un concept global cohérent, pour un modèle haut de gamme qui est aussi le plus économique au monde.
Renault Twingo R.S. Succédant au modèle lancé en septembre 2008 (plus de 10.000 ventes !), la nouvelle Renault Twingo R.S. continue à bénéficier de l’expertise de Renault Sport pour son moteur (1.6 16V de 133 ch et 160 Nm), son châssis et son freinage comme sa devancière. La nouvelle Twingo R.S., commercialisée dès maintenant, bénéficie par contre de la déclinaison sportive de la nouvelle image visuelle de Renault. Elle adopte la calandre à quatre phares et la lame F1 au sein de son bouclier avant. La face arrière est dotée d’un becquet sportif sur le hayon, d’un bouclier intégrant un diffuseur spécifique, ainsi que d’élargisseurs aérodynamiques sur les passages de roues arrière. Des surpiqûres jaunes font leur apparition à l’intérieur (sur le volant, les sièges et la casquette de planche de bord). La planche de bord et sa console radio, le boîtier de compte-tours et les aérateurs latéraux sont relevés d’inserts noir brillant. Le blanc est introduit sur le haut du volant, les assises et dossiers de sièges, le cerclage du compte-tours et les boutons de climatisation manuelle.
Renault Twingo R.S.
Fiat 500L
Fiat 500L
Les plus anciens lecteurs de TELL ME se souviendront de la 600 Multipla lancée par Fiat à la fin des années 50, les plus jeunes de la curieuse Multipla vendue pendant dix ans à partir de la fin des années 90. Surfant sur la vague du succès que rencontre la plus récente 500, le constructeur turinois annonce une version « L » (pour large !) de la 500, même s’il n’y a guère de points communs entre ces deux voitures, les moteurs et la transmission exceptés en plus de quelques très petits détails esthétiques. Sorte de grosse Panda en plus ronde, la 500L adopte un style presque monovolume et est destinée à accueillir facilement 5 personnes grâce à des dimensions généreuses : 414 cm en longueur, 178 cm en largeur et 166 cm en hauteur. Elle sera en vente après l’été prochain.
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Bentley EXP 9 F Concept
Porsche Boxster Après la 911 en fin d’année dernière, c’est au tour du Boxster, le roadster à moteur central de Porsche, de recevoir un remaniement en profondeur. La toute nouvelle carrosserie se reconnaît immédiatement par des porte-à-faux plus courts, un pare-brise nettement plus avancé qu’auparavant, une silhouette plus ramassée et des lignes plus expressives. Tendue au-dessus des occupants, la capote, complètement repensée et entièrement électrique, fait désormais l’économie d’un couvercle de logement de capote. Caractérisé par un espace plus généreux, le concept de l’habitacle reflète la nouvelle ligne de Porsche avec sa console centrale « ascendante », empruntée à la Carrera GT. Un poids en nette baisse, un empattement plus long, une voie plus large, une servo-direction électromécanique et des roues plus grandes caractérisent encore cette nouvelle auto. Les nouveaux Boxster affichent tout à la fois des performances en hausse et
Porsche Boxster 66
une consommation en baisse de jusqu’à 15%. Selon le modèle, ils se contentent en effet d’une quantité de carburant largement inférieure à 8 l/100 km en moyenne. Les deux modèles sont propulsés par un moteur boxer six cylindres à injection directe d’essence dont l’efficacité énergétique a encore été accrue grâce au recours à la récupération d’énergie pour le réseau électrique de bord, à la gestion thermique et à la fonction « Stop-Start ». Le nouveau moteur du modèle de base tire 265 ch de ses 2,7 l, soit 10 ch de mieux que son prédécesseur, à la cylindrée plus forte. Il est désormais basé du point de vue technique sur le moteur boxer de 3,4 l du Boxster S, qui développe maintenant 5 ch de plus qu’auparavant. Les deux modèles sont dotés de série d’une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, la boîte automatisée Porsche à double embrayage (PDK) et à 7 rapports étant disponible en option. Le lancement de la nouvelle génération du Boxster est prévu pour avril 2012.
Bentley EXP 9 F Concept Si le projet EXP 9 F Concept a officiellement pour objet d’explorer de nouvelles pistes en terme de style, Bentley avoue qu’il a aussi pour mission d’évaluer les réactions du public en général et des clients potentiels face à une troisième série dans la gamme, aux côtés des Mulsanne et Continental. Directeur du Design de Bentley, le Belge Dirk van Braeckel s’est tout simplement attaqué à la réalisation d’un luxueux toutterrain de grand tourisme. Chez Bentley, on pense en effet que pour de nombreux clients, plus particulièrement en Asie et au Moyen-Orient, un SUV à transmission intégrale et au style exceptionnel, associant un habitacle spacieux et polyvalent à une position de conduite dominante et affichant la puissance, les performances, la technologie de pointe et le luxe artisanal propres à la marque, serait un choix naturel pour des déplacements sur route et hors des sentiers battus. L’extérieur se veut en tout cas dynamique et audacieux, avec des lignes résolument sportives et élégantes permettant d’éviter toute ressemblance avec un véhicule à caractère utilitaire. À l’arrière, la partie inférieure du double hayon s’ouvre de manière à servir de banc ou de table de pique-nique. Bien que l’étude EXP 9 F soit conçue autour du moteur Bentley W12 biturbo de 6 litres avec boîte de vitesses à 8 rapports, le V8 biturbo de 4 litres lancé récemment par le constructeur ou un mode d’entraînement hybride pourraient également faire l’affaire. Une affaire à suivre de très près…
Ferrari F12 Berlinetta
Ferrari F12berlinetta Si les premiers grands prix de la saison 2012 en championnat du monde de F1 semble bien laborieux pour la Scuderia Ferrari, le constructeur de Maranello présentait à Genève la version définitive de la nouvelle F12berlinetta. Équipé d’un moteur V12 de 6,3 litres développant 740 chevaux et fournissant 690 Nm, ce coupé est la voiture de série la plus puissante et la plus performante jamais produite par Ferrari. Si la vitesse de pointe de plus de 340 km/h est une valeur très académique pour un usage sur la route, les accélérations laissent pantois : le nouveau coupé V12 exige à peine 3,1 secondes pour accélérer de 0 à 100 km/h et la barre des 200 km/h est atteinte en tout juste 8,5 secondes ! D’autres chiffres impressionnent. Par rapport au modèle qu’elle remplace (la 599 GTB), la F12berlinetta consomme 30% de moins, est plus courte de 5 cm, pèse 165 kg
de moins et est plus aérodynamique (Cx de 0,299). Elle est aussi encore plus sophistiquée dans tous les domaines : transmission, freins, suspensions, matériaux de construction, équipements, tout a été optimisé pour garantir un usage à la hauteur des performances. Le dessin de la F12berlinetta, fruit de la collaboration entre le centre de style Ferrari et Pininfarina, cache par ailleurs une particularité inattendue sur une telle voiture : le coffre est accessible via un large hayon ! Une seule information manque pour le moment : le prix. Il sera, lui aussi, à la hauteur…
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Range Rover Evoque Cabriolet Concept Les responsables de la marque ont mis directement les choses au point : le Range Rover Evoque Cabriolet Concept n’est qu’une étude et aucun plan de production n’est confirmé. Dommage ! Ce serait en effet la première fois qu’un véhicule du segment tout-terrain serait disponible en décapotable ! Chez Range Rover, on évoque néanmoins que cette étude a été réalisée pour mesurer les réactions du public et évaluer le potentiel de ce qui pourrait bien être le produit d’un nouveau segment de marché… Développé à partir du coupé, ce cabriolet a fière allure avec son toit entièrement rétractable dont le mécanisme est entièrement dissimulé sous la ceinture de caisse. Cette étude est aussi, et surtout, destinée à mettre plus en avant encore l’Evoque dont le succès est incontestable et à montrer le savoir-faire des ingénieurs, des techniciens et des artisans de Land Rover dans le traitement, notamment, des matériaux et des peintures. Ce concept combine également habilement fonctionnalité et polyvalence grâce à son hayon rabattable et à ses quatre places confortables. Il ne nous reste plus qu’à manifester notre intérêt pour les convaincre de passer à l’acte…
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landrover.be/fr/
notreplanete
RANGE ROVER EVOQUE
12027 • www.jcdgraphique.be
THE POWER OF PRESENCE
LAND ROVER WAVRE Chaussée de Namur 240 - 1300 Wavre
Tél. 010/45.05.65
www.landrover.be
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car’ essai
CT 200h
Fiscalement plus favorable !
Grâce à la nouvelle législation en matières de voitures de société, le groupe Toyota, champion toutes catégories de véhicules hybrides avec un demi million de voitures livrées en Europe, bénéficie d’un joli coup de pouce. Et, forcément, Lexus et sa « petite » CT 200h en profitent directement… Par Etienne Visart - Photos: archives Lexus
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e 5 mai 2012, leurs prototypes hybrides nous mettront l’eau à la bouche lors des 6 Heures de Spa Francorchamps. En attendant le duel au sommet entre Audi et Toyota aux prochaines 24 Heures du Mans les 16 et 17 juin prochains, c’est sur le terrain de la vente que se livre surtout la bataille rangée entre les principaux acteurs du marché des voitures de société.
Le plus faible ATN ! Suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les voitures de société depuis le 1er janvier 2012, l’avantage toute nature (ATN) de chaque voiture est désormais calculé sur base de ses émissions de CO2, de son prix catalogue ainsi que de son ancienneté. Avec cette nouvelle formule, conduire une voiture de société devient donc plus cher pour une bonne partie des utilisateurs. Grâce à de faibles émissions de CO2 et à la combinaison d’un moteur à essence et d’un moteur électrique, l’impact sur les voitures hybrides de Toyota et de Lexus reste plus limité par rapport aux véhicules diesel équivalents qui constituent la majeure partie des flottes d’entreprises. La Lexus CT 200h, équipée d’un moteur à essence 1.800 couplé à un moteur électrique (comme les Toyota Auris hybride, Prius, Grand Prius+), profite même de l’ATN le plus faible, puisque son prix catalogue ne dépasse pas 35.000 e.
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Par rapport à ses concurrentes directes avec moteur diesel, elle permet ainsi aux employés et aux employeurs de payer beaucoup moins d’impôts. Il faut en effet compter « seulement » 4.800 e d’ATN pour quatre années d’utilisation pour l’employé, 816 e d’ATN pour quatre années d’utilisation pour l’employeur, 1.164 e de cotisation de CO2(émissions moyennes de 87 g/km de CO2 en « Base » et de 94 pour les autres versions) et une déductibilité fiscale de 90% ! Dans le segment des berlines compactes, personne ne fait mieux pour l’instant, sauf Toyota avec l’Auris Hybride, la Prius et la Grand Prius+, mais la Lexus CT 200h joue dans une autre catégorie, celle dite « premium » (ou de grand luxe).
GRAND LUXE, PETITS IMPÔTS. LA LEXUS CT 200h. Luxueuse, full hybride et compacte. Avec une expérience de conduite incomparable. Et un intérieur qui se vit jusqu’au bout des doigts. En tant que voiture de société, sa taxe de CO2 et ses coûts d’utilisation sont les plus bas de leur segment. Alors pourquoi faire l’économie du luxe quand vous pouvez économiser sur vos impôts ?
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136 87
ch
g/km CO2
THE FULL HYBRID CT 200h Lexus Waterloo — Chaussée de Nivelles 3 — 1420 Braine-l'Alleud — Tél.: 02 / 384 50 00 — info@lexuswaterloo.be CONSOMMATION MOYENNE ET ÉMISSIONS CO2 : 3,8-4,1 L/100 KM ET 87-94 G/KM Véhicule illustré avec options.
Une technologie éprouvée ! Il y a quinze ans Toyota proposait, au Japon, sa première automobile à motorisation hybride : le modèle Prius. Il faudra néanmoins attendre jusqu’en 2000 pour pouvoir l’acquérir en Europe et jusqu’en 2004 pour découvrir une deuxième génération plus jolie, plus habitable et plus pratique : elle sera élue « Voiture de l’Année 2005 ». C’est au même moment que Lexus, marque de luxe de Toyota créée en 1987, incorpore des versions hybrides dans sa gamme, le RX 400h d’abord, la GS 450h et la LS 600h ensuite, et, enfin, la CT 200h en 2010. En Europe, cette dernière représente aujourd’hui environ la moitié des ventes de Lexus et près de 70% des commandes « Hybrid Drive ». Le segment des berlines compactes est, de loin, le plus important du marché européen. Les versions de grand luxe connaissent une très nette progression, attirant une clientèle prête à renoncer aux voitures de plus grandes dimensions par « souci » d’écologie, mais pas à la qualité, au confort et à la sophistication. Dotée d’une technologie hybride largement éprouvée (à quelques détails près, elle est issue directement de celle qui anime les Toyota Prius et Auris), la Lexus CT 200h a été pensée pour les Européens qui ne souhaitent aucun compromis sur l’agrément de conduite et le raffinement. De l’extérieur, cela se vérifie par la ligne de la carrosserie compacte (à peine 432 cm de long, 177 de large et 143 de haut) et aérodynamique (Cx de 0,28), avec une allure radicalement différente et expressive. À l’intérieur, l’habitacle est élégant et spacieux (même à l’arrière), tandis que le volume du coffre est « normal » pour cette catégorie : de 375 (sièges arrière dressés) à 985 litres (sièges arrière repliés). Le poste de pilotage impressionne par son cockpit enveloppant et par son ergonomie bien agencée. La richesse des équipements montés de série justifie le prix demandé (surtout en ce qui concerne les systèmes d’aide à la conduite) et les options ne sont pas trop nombreuses.
Réapprendre à conduire ! Lexus annonce pour la CT 200h une puissance totale égale à la somme de la puissance du moteur thermique de 1,8 litre (73 kW) et de la charge de la batterie hybride (60 kW). Cela se traduit par une vitesse de pointe de 180 km/h, une accélération de 0 à 100 km/h en 10,3 secondes et une consommation en cycle mixte de 3,8 litres d’essence aux 100 kilomètres (d’où une autonomie proche de 1.200 kilomètres !). Pour arriver à ce résultat, il faut néanmoins réapprendre à conduire et, surtout, ne pas abuser du programme « sport » lié au style de conduite « Dynamic » (rétro éclairage en rouge du combiné d’instruments au lieu du bleu dans les autres modes). Dans ce dernier cas, on profite d’une réponse plus rapide aux sollicitations du conducteur et d’un comportement plus dynamique de la conduite, mais on perd le bénéfice « écologique » du système avec une consommation au moins doublée par rapport au chiffre officiel. On ne l’utilisera donc qu’épisodiquement, par exemple, lors d’un dépassement rapide et sûr d’un véhicule franchement plus lent. Dès le démarrage et jusqu’à 45 km/h, la CT 200h fonctionne automatiquement en mode EV et sollicite uniquement le moteur électrique. Mais le conducteur peut aussi sélectionner manuellement le seul mode EV. En fonction de l’autonomie de la batterie hybride, ce dernier permet une conduite en ville sans stress, sans bruit, et sans émissions de CO2, de NOX et de particules, sur une distance maximale de deux kilomètres. Ce n’est pas beaucoup, mais la coupure du moteur thermique dans le mode EV permet de réduire significativement la consommation en ville.
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EN MUSIQUE Vous avez cocooné tout l’hiver, là, il est temps de se bouger le popotin, histoire d’afficher une silhouette gracieuse et souple quand viendra l’heure d’enfiler bikinis et maillots. Par Magali Eylenbosch
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ouger fait partie des besoins fondamentaux. D’ailleurs, les personnes alitées développent bien souvent des lésions cutanées d’origine ischémique liées à une compression des tissus mous. Nous n’en sommes heureusement pas là, mais cet exemple tente juste à prouver l’importance du mouvement. Faites le calcul du nombre d’heures pendant lesquelles vous ne bougez quasi pas (au lit, en voiture, devant votre PC, à table, etc.). C’est parfois affolant. Alors, sitôt que vous en éprouvez le besoin ou que vous avez un moment, à la maison ou à l’extérieur, éclatez-vous. Il est bien connu que la musique adoucit les mœurs. Elle a bien d’autres vertus dont on parle beaucoup moins. De nombreuses expériences ont déjà été menées aux quatre coins de l’hexagone. Les Chinois avaient déjà compris, cinq siècles avant Jésus-Christ, que chaque organe interne de notre corps vibre à un rythme qui lui est propre et réagit donc aux sons de même fréquence. On a également découvert que la musique est un facteur important dans le domaine sportif. Elle peut booster les capacités physique et la tolérance à l’effort, aider à supporter la douleur engendrée par l’exercice mais aussi avoir un impact sur les performances.
De l’endurance à la relaxation Chez le sportif de niveau moyen, pratiquant un sport d’endurance anaérobie (par exemple la course à pied), la musique améliore les performances. En effet, le rythme est un facteur qui favorise probablement la régularité. Une musique rapide nuirait d’avantage l’effort qu’une musique plus douce, en détournant l’attention de la fatigue occasionnée par l’effort. Une étude menée au Japon a également révélé les effets positifs de la musique sur la forme, la fatigue et la coordination des mouvements. Autre élément positif, la musique est une précieuse aide à la relaxation. En effet, en agissant sur le système nerveux, elle permettrait de réduire les tensions en abaissant le taux de cortisol, une hormone responsable du stress et secrétée par le cortex de la glande surrénale. La musique interviendrait aussi sur la libération des endorphines, l’hormone du bonheur, réduisant ainsi la sensation de douleur tout en provoquant un état d’euphorie. Toutes ces hypothèses sont naturellement sujettes à discussion.
A la maison, le chat n’est pas là, les souris dansent
Vous aimez danser, mais n’avez pas forcément envie de vous rendre dans une salle de sport. Seule, avec des amies ou en famille, faitesvous plaisir. Sélectionnez un enchaînement de musiques entraînantes et lancez-vous. C’est plutôt l’enchaînement des mouvements que leur difficulté qui vous fera du bien. Ce n’est pas plus ridicule que de s’asseoir sur un vélo d’appartement ou de taper dans un sac de sable. En octobre dernier, un nouvel opus de la série Just Dance est sorti sur Wii ! On a le choix entre plus de 40 titres. Télécommande Wii en main, il suffit de reproduire les pas de danse à l’écran pour marquer des points. Dans quelques semaines, vous serez en mesure d’affronter n’importe quel dancefloor.
Le jogging Vous aimez courir, mais vous perdez rapidement rythme et motivation. Programmez sur votre i-Pod une liste de chansons bien adaptées à votre niveau. Commencez naturellement par un échauffement pas trop rapide. Enchaînez avec plusieurs titres qui vous mettent un chouia la pression et terminez par quelque chose d’ultra-relaxant.
Le BodyCombat Entraînement cardiovasculaire énergique, le BodyCombat est un programme d’une heure mélangeant les arts martiaux et le fitness, en s’appuyant sur des mouvements issus du karaté, de la boxe, du kung-fu, du kickboxing, de la boxe thaïlandaise et du Tai Chi Chuang. Il vous permettra d’améliorer vos performances cardiaques et pulmonaires. Cet enchaînement de mouvements, sur une musique endiablée, tonifie et sculpte le corps, améliore la densité musculaire et renforce les abdominaux. Infos : www.fitnesscity.be.
Nager en musique Plusieurs marques proposent des lecteurs Mp3 étanches (Speedo) ou simplement des étuis pour y glisser votre lecteur habituel.
La zumba fitness Vous n’avez plus le courage de vous mettre à la danse classique ! Créé il y a un peu plus de dix ans, le programme Zumba® combine danse et fitness sur des musiques essentiellement latines. Bien adapté à tous les niveaux et à tous les âges, il permet de brûler des calories et d’affiner sa silhouette de façon très agréable. C’est probablement pour cette raison qu’il compte, dans le monde, plus de 12 millions d’adeptes. Infos : info@zumbabelgique.com.
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Sport isan art… Sport Addict
✔ On peut toujours améliorer un record. On peut toujours faire mieux. Bruno Peyron ✔ Le sport est dépassement de soi, le sport est école de vie. Aimé Jacquet ✔ Pour faire un bon vainqueur il faut être bon perdant. Mika Hakkinen ✔ Le succès n’est jamais total, l’échec n’est jamais complet. Il n’y a que le courage qui compte. Ben Tilton ✔ Garde la tête haute, conduis-toi en champion. Paul Bryant
✔ Je ne connais pas de vainqueur que la victoire ait mis d’humeur chagrine Eric Tabarly
✔ Vous ne savez jamais ce dont vous êtes capable, jusqu’à ce que vous essayiez. Raoul Barrière
✔ Une des clés du succès est la confiance en soi ; une des clés de la confiance en soi est la préparation. Arthur Ashe
✔ Pour gagner, il faut accepter de perdre. Luis Fernandez
✔ When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea. Eric Cantona ✔ En compétition, il y a toujours un premier et un dernier, mais l’important est de ne pas être le second de soi-même. Luis Fernandez ✔ On apprend plus de ses propres défaites que des défaites des autres. Monica Seles ✔ J’essaie de perfectionner mes points forts et de cacher mes faiblesses. Billie Jean King ✔ Il faut se fixer des buts avant de pouvoir les atteindre. Michael Jordan ✔ Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner? Mark Spitz
✔ On ne naît pas vainqueur, on le devient. Andrew Williams ✔ Avant de pouvoir gagner un match, il faut commencer par ne pas le perdre. Chuck Noll ✔ Le vainqueur est celui qui fait une faute de moins que l’adversaire. Philippe Bergeroo ✔ Pas de bras, pas de chocolat ✔ Si certains sont en mal d’image, d’autres sont en mal d’efficacité, c’est autre chose. Roger Lemerre ✔ Donner, recevoir, partager: ces vertus fondamentales du sportif sont de toutes les modes, de toutes les époques. Elles sont le sport. Aimé Jacquet
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Cocoon in & Out
n o s i a m La au(x) ) s ( m u f r pa Embaumer la maison, … Après l’hiver, on a plus que jamais envie de lui donner un bon coup de fraîcheur et de l’envelopper des senteurs fleuries de la belle saison. Faites une fleur à vos narines! Par Sophie Mathieu
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lus qu’une simple flamme, une bougie parfumée, c’est une présence, une véritable signature qui magnifie un décor et lui donne du relief, au même titre qu’un parfum sublime une silhouette. Le choix des senteurs est aujourd’hui très large et libre, à chacun de moduler l’atmosphère olfactive selon le moment, l’humeur et les occasions.
Pour nous parler du parfum dans la maison, nous avons rencontré Elisabeth de Feydeau, historienne et grande spécialiste de la parfumerie
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La Française Elisabeth de Feydeau est devenue par passion l’une des plus importantes dépositaires de la mémoire et des techniques de la parfumerie. Auteure saluée, elle vient de sortir aux éditions Robert Laffont un ouvrage extrêmement riche aux allures de bible, mêlant un volet historique, des témoignages d’acteurs incontournables ainsi qu’un dictionnaire de mille et un mots. Elle vient également de créer une ligne de bougies parfumées, axée autour de Versailles et son histoire.
Elisabeth de Feydeau
Comment avez-vous conçu cette ligne?
Quelles sont les qualités d’une bonne bougie ?
Je travaille depuis 1 an pour la Ville de Versailles, notamment pour la création d’une « Maison des Parfums » au sein de la Cour des Senteurs qui sera inaugurée en mars 2013. J’ai donc eu l’envie de créer dans ce cadre une ligne de bougies dont chacune relate un morceau d’Histoire. Chaque senteur est le fruit d’une longue recherche olfactive : le « Rêve de la Reine » par exemple, évoque Marie-Antoinette habillée de mousseline au milieu de ses fleurs au Trianon. La bougie « Lux » suggère, quant à elle, l’atmosphère d’un hôtel particulier, ses odeurs de feu de cheminée, de bois ciré. J’y ai mis de l’encens pour la note sacrée, mystique, du bois d’Agar et des notes de miel.
D’abord, éviter celles dont la cire est à base d’huile de palme ; on parle beaucoup des cires végétales mais ce n’est pas forcément la panacée ! Utilisées seules, elles ne sont pas stables et nécessitent d’être très « grossier » dans les traits olfactifs. Il vaut mieux opter pour un mélange cirier composé à la fois de minéral et de végétal. Pour les mèches, elles doivent de préférence être en coton tissé main et le diamètre doit différer selon les parfums utilisés pour obtenir un bon brûlage et la meilleure restitution olfactive possible. Une bougie doit aussi être bien « coulée », en 2 temps. Le métier de cirier demande un vrai savoir-faire !
Parfumer sa maison, une mode récente ?
Et côté santé ?
Bien au contraire ! C’est même la première expression du parfum. Le nom de « parfum » est issu de l’expression latine per fumum, « à travers la fumée ». Dès l’Antiquité, on a brûlé des cassolettes d’encens dans les temples et les maisons. Cela les parfumait mais les purifiait également. Pour contrer les épidémies, on évitait d’aérer et l’encens, mélange destiné à être brûlé et constitué à partir de la résine d’Oliban, avait une action purificatrice. Au 18ème siècle sont apparus les pots-pourris qui ont remplacé les parfums à brûler. On parfumait même les théâtres pendant les représentations ! Ces habitudes ont été peu à peu oubliées au début du 20ème siècle qui a vu régner plus d’hygiène. Pionnier dans les bougies, la Maison Rigaud a développé dans les années ’50 une excellente bougie parfumée baptisée Cyprès, mais ce n’était pas aussi à la mode qu’aujourd’hui. On peut dire que c’est Diptyque qui a largement contribué à l’engouement actuel, avec leurs premières bougies « Aubépine », « Cannelle » et « Thé » en 1963 ».
Il existe aujourd’hui des normes spécifiques et des législations européennes sont actuellement en train d’être mises sérieusement en place. L’IFRA (International Fragrance association, ndlr) édicte des règles de sécurité et le programme REACh veille à réguler l’utilisation des matières premières.
Une mise en garde ? Personnellement, je déconseille l’utilisation de bâtons d’encens trouvés dans la grande distribution.
Quels sont vos conseils d’utilisation d’une bougie parfumée ? Elle doit brûler au moins 1 heure, surtout la première fois. Il faut en outre éviter de la mettre dans un courant d’air et impérativement couper la mèche avant chaque utilisation.
Que conseillez-vous comme senteurs pour le printemps ? On peut privilégier les notes vertes des herbacées, les fleuries, hespéridées ou fruitées comme la figue. La rose, l’aubépine, le basilic ou le thé sont d’excellentes options. Le spray est aussi une jolie manière de prolonger la bougie et de créer un écrin olfactif : on vaporise sur les rideaux, les coussins, …
Les bougies « Arty Fragrance by Elisabeth de Feydeau » sont en vente en Belgique à la parfumerie Place Vendôme, Menenstraat 2 8560 Wevelgem ou sur internet : www.jovoyparis.com . Infos : www.arty-fragrance.com
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Le vinaigre
Trucs et astuces 100% naturels pour désodoriser et assainir l’air intérieur Avant de penser à parfumer la maison et masquer une odeur désagréable, la première chose est d’en identifier la cause et de la traiter le cas échéant : humidité, aliments, animaux, … Ensuite, on aère correctement pour renouveler l’air intérieur : chaque jour, de préférence le matin en été et le soir en hiver. Oranges piquées de clous de girofle, sachets de lavande dans les armoires, zestes d’agrumes sur les radiateurs … Mieux que les désodorisants chimiques, il existe de nombreux « systèmes D » totalement naturels, qui purifieront l’atmosphère et donneront une bonne claque aux p’tites mauvaises odeurs !
Beaucoup utilisé dans les préparations culinaires et la conservation des aliments, on oublie trop souvent que ses propriétés –antibactériennes entre autres- peuvent s’avérer bien utiles ailleurs dans la maison et notamment pour neutraliser les mauvaises odeurs, dont celles provoquées par la cigarette. Il peut en outre s’utiliser sans danger dans les environnements où vivent des enfants. Le vinaigre blanc distillé est peu coûteux et facile à trouver. On le mélange à l’eau pour annihiler les émanations désagréables. Plus raffiné, on adore le Vinaigre de Toilette de chez Diptyque et ses délicats effluves d’épices, de bois et de plantes. Pour rafraîchir et assainir l’air d’une pièce, il suffit de mettre une cuillerée de Vinaigre de Toilette dans un bol, de verser un peu d’eau bouillante et de laisser le mélange évaporer.
Les huiles essentielles Essences volatiles extraites de plantes aromatiques, on confère aux huiles essentielles de nombreuses vertus selon les plantes utilisées. L’aromathérapie propose des usages spécifiques qui, outre le fait de procurer une sensation de bien-être, peuvent aider à lutter contre certains maux. Elles peuvent être aussi efficaces pour assainir l’air et/ou lui donner un léger parfum, en versant quelques gouttes sur les radiateurs par exemple. Pranarôm a par ailleurs développé plusieurs produits conçus pour purifier l’atmosphère intérieure, dont le tout nouveau spray Aromaforce. Les 12 huiles essentielles chémotypées qui entrent dans sa composition sont reconnues pour leurs propriétés assainissantes, ce qui permet d’étendre son utilisation à bien d’autres applications (sur un mouchoir pour faciliter la respiration ou dans les chaussures par exemple). La firme belge spécialisée en aromathérapie scientifique a également créé Cléo, un objet multifonction qui offre un réveil en douceur grâce à son ambiance sonore, lumineuse et olfactive. Il peut diffuser l’huile essentielle de votre choix, selon les besoins et envies. Infos : www.pranarôm.com
Sel et lavande Absorbeur d’odeurs : mélangez dans un joli pot 300 gr de sel, des brins de lavande fraîche et facultativement quelques gouttes d’huile essentielle de lavande, et déposez le tout dans la pièce à désodoriser. Remélangez au fur et à mesure, et quand l’effet aura disparu, n’hésitez pas à verser la mixture dans votre bain !
Citron et bicarbonate de soude Utilisée seule, la poudre de bicarbonate de soude peut être très efficace pour désodoriser tapis, matelas, poubelles, coussin du chien, … Accompagné de citron, on peut même fabriquer son propre spray désodorisant : faites fondre 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans un demi-litre d’eau chaude, ajoutez 125 ml de jus de citron, versez le tout dans un vaporisateur propre et sec et le tour est joué !
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Unforgettable Candle
T +32 (0)475 84 64 84 www.one-st-tropez.com
Ça sent bon !
Notre petit shopping spécial bonnes odeurs de saison ….
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La bougie « 1er mai » exhale des senteurs de muguet développées en hommage au parfum Diorissimo. Frédéric Malle. De 55 à 100e.
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Fraîche et délicate, bougie « French Lime Blossom » (bergamote, estragon, fleur de tilleul, rose, jasmin, muguet, cire d’abeille). Jo Malone. 50e.
Alternative à la bougie, cette «Fleur mécanique » diffuse les différents parfums édités par Frédéric Malle. Silencieuse, elle fonctionne sans fil et se recharge comme un téléphone portable. 200e.
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Basé sur le principe du papier d’Arménie, papier parfumé à brûler Lumière Noire (Rose, Cumin, Piment, Patchouli, Narcisse) avec ses allumettes. Francis Kurkdjian. 20e.
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Superbement habillé, spray « Odalisque » (citron, orange, fleur d’oranger, cade, vanille. Cire Trudon. 110e.
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Apaisante et romantique, bougie « Rosa Mundi » (Rose de mai et Rose de Damas). Diptyque. 45e.
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Bougie « Pivoine » (bergamote, rose, fleurs blanches, pêche, santal, muscs). Existe en différents formats et coloris. Alixx. De 19 à 65e.
Cocoon in & Out
La déco se fait une toile Le raz de marée digital englobe aujourd’hui tous les secteurs de la culture et de la consommation. La déco et le design n’y échappent pas. Sur le net, un tas d’infos se bousculent : e-shops, webzines, blogs, … Nous avons fait un tri pour vous. Par Sophie Mathieu
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etits espaces individuels créés par des passionnés de déco et de design (souvent des femmes) ou véritables structures rédactionnelles plus élaborées comptant plusieurs collaborateurs et commercialement rentables, les blogs sont devenus une importante source d’informations et d’inspiration pour les internautes, allant même jusqu’à concurrencer la presse spécialisée. S’il est impossible de parler de tous ceux qu’on aime, voici déjà quelques -bonnespistes.
Les « grosses machines » Design Sponge Mis en ligne par la journaliste new-yorkaise Grace Bonney en 2004, ce qui n’était à la base qu’un petit blog déco personnel est vite devenu un site institutionnel, comptant aujourd’hui plus de 20 contributeurs et consulté quotidiennement par près de 75.000 internautes. Accessible, sans prétention, très féminin et bourré d’idées, on aime ses « sneak peeks » -des reportages dans des intérieurs-, ses « avant/ après » et ses idées de Do It Yourself. Grace a même sorti deux livres couronnés de succès. www.designsponge.com 84
Remodelista Ici encore, ce sont des Américaines qui ont lancé au départ un petit blog entre copines, un mix de fondues de déco et de pros. Connaissant un large succès, il vient d’être repris par un groupe de presse spécialisé dans le digital tout en gardant en place l’équipe éditoriale de base. En plus des intérieurs, des shoppings thématiques et conseils divers, on y trouve aussi des city guides orientés déco.http://remodelista.com
Apartment Therapy Quatre millions de visiteurs par mois, des tonnes de contributeurs et une large présence commerciale : tout roule pour le décorateur Maxwell Gillingham-Ryan, créateur new-yorkais du très populaire blog Apartment Therapy. Cette nouvelle success story à l’américaine, démarrée il y a bientôt 8 ans, s’orientait à l’origine vers des solutions créatives et abordables pour la maison, avec d’excellentes idées pour les petits espaces. Le site a gardé le cap tout en élargissant ses sujets vers l’écologie, la santé, ... « Sauver le monde, une pièce à la fois » est son credo ! www.apartmenttherapy.com
Sleek design Formée en histoire & marché de l’art, avec une spécialisation en arts décoratifs et histoire du design, Elodie Palasse développe une vision plus conceptuelle du design, de l’art et de l’architecture. La Française propose sur son blog de nombreux focus sur l’actualité de ces secteurs qu’elle connaît bien. En français et en anglais. www.sleekdesign.fr
Studio Nord Voici un blog belge, créé par Marine Gobled, une expat’ française originaire du Havre fondue de déco, surtout en version vintage. Chineuse invétérée, grande bricoleuse et amatrice d’art au goût très juste, on aime son univers sensible, ses trouvailles, ses bons plans à Bruxelles, ses carnets de voyage … http://studionord31.blogspot.com
Girl from the corner table Ici, c’est surtout de l’inspiration qu’on va trouver : Hannah est une jeune étudiante finlandaise en architecture d’intérieur et elle poste ici un mix d’images poétiques trouvées au gré de ses recherches sur le net et de ses propres photos. Les textes –courts- sont en finnois (frustrant !), parfois en anglais. http://girlfromthecornertable.blogspot.com
Brown dress with white dots Dans le même genre mais encore plus poussé, la personne qui a créé ce blog cultive le mystère et n’offre en pâture que son regard très esthétique sur les choses: pas de profil, pas de texte, pas d’archives classées par thèmes. Juste des images associées, des couleurs, des textures, et beaucoup, beaucoup d’atmosphère. Un régal quotidien. http://browndresswithwhitedots.tumblr.com
Côté maison
Les blogs plus personnels La maison d’Anna G Anna Gustafsson est une super bloggeuse ayant un pied à Paris, l’autre en Suède. Passionnée par le design et le style scandinaves, son blog 100% déco est un vrai plaisir à consulter. On y trouve plein d’images très inspirantes déclinées dans des atmosphères lumineuses, graphiques et chaleureuses, des infos sur les nouveautés et un tas d’idées. Les textes sont bilingues, en français et en anglais. http://lamaisondannag.blogspot.com
Lotta Agaton Ici encore, la Scandinavie est à l’honneur : la Suédoise Lotta Agaton est styliste déco et son très beau blog exprime une vision personnelle très esthétique et « monochromaniaque » en gris, noir et blanc. Beaucoup d’images et peu de texte –en anglais-. Pour ceux qui aiment le style, c’est un vrai bijou ! http://lottaagaton.blogspot.com
The Selby Un tout autre genre ! Todd Selby est un globe-trotter branché qui, ayant modestement débuté dans son New-York natal, photographie aujourd’hui des intérieurs dans le monde entier, maisons atypiques de plasticiens, designers, musiciens, écrivains,… Ici, rien de trop léché ou de figé, on est dans la vraie vie, informelle comme ses courtes interviews, griffonnées sur un bout de papier. En anglais. www.theselby.com
Sous cette bannière se cache en réalité le groupe de presse qui édite les magazines déco français parmi les plus populaires : Maison Française, Maison Magazine, Côté Sud, Côté Ouest, Côté Paris, … On peut donc y trouver un condensé des informations de tous ces supports, qu’elles soient pratiques ou qu’elles fassent rêver. Ici encore, il faudra vous armer de patience et d’indulgence face à l’agressivité publicitaire… www.cotemaison.fr
Les plateformes digitales d’information design Designboom Créé il y a 13 ans, Designboom est le premier e-zine européen dédié au design, à l’art contemporain et à l’architecture. Extrêmement riche, il compile une impressionnante liste d’articles (près de 23.000 !) relatifs à des nouveaux produits et concepts, des interviews, des rapports de salons internationaux, …. Aujourd’hui devenu l’une des plus importantes sources d’infos, le site peut se targuer de compter pas moins de 4 millions de lecteurs. Très orienté professionnel, il s’adresse aux vrais mordus de design. En anglais. www.designboom.com
Dezeen Dezeen est également un magazine digital très apprécié des professionnels et fous de design. Créé à la base comme simple blog en 2006 par le journaliste britannique et fondateur de la revue papier ICON, Marcus Fair, il fait aujourd’hui figure de référence. A la différence de Designboom, Dezeen propose aussi une sélection d’intérieurs privés. En anglais. www.dezeen.com
Architonic Formidable index de produits liés au design et à l’architecture d’intérieur (mobilier, tissu, éclairage, revêtements de sol, ….), Architonic est une sorte d’immense vitrine sur les dernières nouveautés mais aussi une bonne source d’informations relatives à l’actualité du secteur. Son moteur de recherche travaille par marque, type de produit ou designer. En anglais. www.architonic.com
Les boutiques en ligne
Certains ont commencé avec une boutique « en chair et en os » et ont ouvert par la suite une vitrine digitale pour élargir leur clientèle potentielle, d’autres ont directement démarré sur la toile. Depuis 5 ans, le e-commerce est en plein boum, enregistrant chaque année une croissance exponentielle.
Nos e-shops belges préférés Sit On Design Ces sympathiques Liégeois ont un pied dans leur boutique du centre de la Cité Ardente et l’autre dans leur e-shop dont on aime particulièrement le large assortiment et les choix très justes. De la bibliothèque à la vaisselle en passant par les tapis et luminaires, on y trouve des marques scandinaves pile poil dans les tendances comme Hay, Muuto ou Normann Copenhagen, mais aussi des créateurs et éditeurs plus confidentiels, à l’instar des Français de Adonde, Y’a Pas le Feu au Lac ou de l’Anglaise Donna Wilson. www.sitondesign.be
Objekten C’est le designer bruxellois Alain Berteau qui a lancé ce e-shop très design, dans lequel il propose des créations belles, fonctionnelles et eco-friendly, tant de sa propre conception que de celles d’autres designers comme Sylvain Willenz ou Mathieu Lehanneur. Ce qu’on préfère : son système de rangement « Sideboard » et sa lampe « Twist ». www.objekten.com
I/Object I/Object est une bonne e-boutique qui propose une sélection de créations d’excellents petits éditeurs et designers. Outre des objets et accessoires, on y trouve aussi des articles de papeterie délicieusement décalés, quelques techno-gadgets et un joli choix de livres, assez pointu. www.iobjectstore.com
Decovry Le principe de cette boutique virtuelle ? Des ventes privées (il faut s’inscrire, gratuitement), temporaires et thématiques : chaque semaine, une sélection d’objets, accessoires et mobilier design est proposée aux membres. Même si les thèmes diffèrent toutes les semaines, la philosophie du site reste axée autour de la créativité et du développement durable. Actuellement uniquement consultable en néerlandais et en anglais, on attend la version française, prévue prochainement. www.decovry.com
Maison Deco Julie Heger est d’origine danoise et vit en Belgique. Elle a créé sa boutique en ligne l’année dernière et y propose exclusivement du design scandinave : un peu de mobilier mais surtout des objets déco, du linge de lit, des stickers, …Le choix n’est pas encore très vaste mais nous, ce qu’on préfère chez elle, ce sont les boîtes en plexi coloré signées de la marque Nomess. www.maisondecoshop.be
En France Made in design Cette boutique en ligne est, dans le monde francophone, parmi les plus connues dans le secteur du design et de la déco. Créé il y a près de 13 ans par Catherine Colin, le site compte aujourd’hui plus de 20.000 références issues de grandes marques et, preuve du succès des cyberachats, sa croissance a été de pas moins de 50% en 2011. Des créations les plus pointues aux objets design intemporels, du meuble à la petite idée cadeau, le choix est large ! On aime sa facilité d’utilisation, les explications très claires et complètes sur chaque produit, sa rubrique « Actu design » et la disponibilité très rapide des dernières nouveautés mises sur le marché. www.madeindesign.com
Hartodesign L’idée de ce site est de ne vendre que des créations exclusives, proposées en direct du fabricant/designer au consommateur, ce qui évite pas mal de frais d’intermédiaires et permet de pratiquer les prix les plus justes. Vous ne retrouverez donc aucun de ces modèles ailleurs. Si l’entièreté de l’assortiment n’est pas absolument incroyable, il y a quand même quelques modèles très intéressants comme la table basse « Thérèse », le secrétaire mural « Gaston » ou encore le support pour papier toilette « Charles ». Des nouveautés arrivent régulièrement. www.hartodesign.fr
Un moteur de recherche pour des adresses belges Webdeco Vous êtes à la recherche d’un objet particulier, d’une entreprise, d’un magasin ou même d’un professionnel dans le domaine de la déco en Belgique ? Webdeco s’affiche comme un portail d’informations (avec actu et dossiers thématiques) doublé d’un moteur de recherche qui peut s’avérer bien utile. Loin d’être exhaustif, il vous donnera pourtant quelques bons tuyaux et idées. www.webdeco.be
Et n’oubliez pas de consulter régulièrement des sites comme eBay ou www.2ememain.be (entièrement gratuit, pour les vendeurs aussi)
Attention copies !
Même s’il est très tentant d’acquérir une copie d’un grand classique du design à moindre frais sur les nombreux sites qui en proposent, un minimum d’éthique s’impose. Et un peu de jugeotte aussi : prix bas et top qualité vont rarement ensemble …
B-200 ODL (Louvres)
B-300 ODL (Vouwdak)
B-400 ODL (Topscreen)
B-100 ODL (B-127 Pergola)
OUTDOOR LIVING (ODL)
Voyager AUTREMENT
LOW COST
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S’offrir une semaine à New York en famille pour pas cher ? C’est possible, je l’ai fait ! Tout chaud, tout frais, voici la chronique de notre voyage et nos bons plans. Par Sophie Mathieu
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os filles grandissant (bientôt 12 et 14 ans), l’idée de leur montrer la « Grosse Pomme » germe… En dehors de toute motivation altruiste ou pédagogique, c’est aussi l’occasion de nous faire plaisir à nous, les grands, et de revoir une ville qu’on adore. Le problème se situe plutôt au niveau du budget, qui est fin comme une peau de chagrin. Les billets sont devenus chers, je guette donc l’opportunité d’une bonne affaire sur le net et trouve finalement des billets à 372e pour les vacances de Carnaval (nous sommes à l’époque en juin), avec un vol direct et des horaires de rêve grâce aux Big Deals de Connections (www.connections.be)! Paiement illico presto et excitation générale … Nous sommes en pleine canicule printanière, et j’ai oublié un détail : Carnaval, c’est pas en plein hiver, ça ? J’hésite à ajouter la panoplie de ski pour 4 dans le budget. Le problème du logement pointe rapidement son nez. Je sonde les tarifs hôteliers moyens … et je ne me sens tout d’un coup pas très bien. Mais on ne va pas se laisser démonter par un simple petit souci d’intendance et on va montrer à tous qu’on a plus d’un tour dans sa cervelle de fauchée. La solution la moins chère ? Celle qui ne coûte rien ! Nous allons donc échanger le temps d’une semaine notre petit appartement (tout le monde va se l’arracher, c’est sûr) contre un grand loft arty. De préférence dans Meatpacking district. Inscription un peu laborieuse sur www.homeexchange.com , je m’emploie à poster les plus belles photos et à décrire notre lieu de vie et notre famille dans mon plus bel anglais, usant de moult superlatifs. tous mes espoirs les plus fous seront pourtant déçus au fil des semaines, aucune proposition ne se profilant à l’horizon… Entre-temps, je constate avec horreur que mon administration communale est devenue folle : 114 euros le passeport ! Et côté formalités, il nous en coûtera également 14 $ par personne pour notre inscription - obligatoire !- sur le site esta (https://esta.cbp.dhs.gov/ esta: attention, d’autres sites mentionnant ‘esta’ se proposent d’effectuer des enregistrements en ligne, mais ils ne sont pas officiels), qui exempte les ressortissants belges de l’obtention d’un visa, mais
pas de la stupidité d’un questionnaire totalement affligeant. Point positif tout de même: la perspective du voyage et du nombre de minutes –voire d’heures- passées chez Abercrombie est un excellent moyen de pression pour booster les résultats scolaires de mes ados. Pour le logement, la solution la plus raisonnable semble la location d’un petit appartement. L’idée de vivre comme de vrais New Yorkais me plaît. Une soirée à surfer sur différents sites, celui de Airbnb (www.airbnb.com) semble le mieux fait. Très agréable et pratique, on peut faire sa recherche selon différents critères : localisation, prix, recommandations… En quelques clics, on peut voir photos, descriptif, situation sur plan, commentaires des précédents locataires, disponibilité, prix net selon le nombre de personnes et réserver là, tout de suite. A nouveau, il faudra revoir nos exigences à la baisse. Tout ce qui se trouve sous la limite des Upper West et East Side est très surfait (y’a même des petits rigolos qui proposent des caves insalubres à 1.000 € la semaine). Dans l’accessible, il reste Brooklyn (mais les coins les moins biens) ou le nord de Harlem. On n’ira pas plus loin pour éviter de se taper deux heures de métro matin et soir. Et on évitera les colocations de chambres, je n’ai vraiment plus l’âge de vivre façon auberge espagnole. Finalement, je tombe sur ce qui m’a tout l’air d’être l’affaire du siècle (enfin, on n’y est pas encore) : un petit appartement 1 chambre avec un clic clac dans le salon, dans une rue calme et visiblement agréable (merci Street view) de Harlem pour un montant de ... 462e la semaine! (Ce qui nous fait moins de 500e par personne pour la semaine, vol et logement compris, … c’est quand même mieux qu’une semaine dans un club médiocre à Marbella, non ?). Joli plus, le métro est à deux pas (avant une location, n’oubliez pas de vérifier). C’est décidé, je me plonge dans le Routard, j’achète le Vogue US et je fais des exercices de diction anglaise devant la glace. Yes ! Départ le jour J dans le calme et la sérénité (nous sommes arrivés – incroyable- à boucler les valises pas trop tard la veille). Arrivée à Zaventem comme prévu deux heures à l’avance et finalement, nous n’aurons pas eu trop de temps à tuer à l’aéroport : entre les diverses files, enregistrement, questionnaires et passage par la sécurité, nous arrivons à la porte juste un quart d’heure avant l’embarquement. Le vol est très agréable, le personnel de chez Delta Airlines absolument charmant (je recommande chaudement cette compagnie). A JFK, le passage à l’immigration est un peu ardu, la file est longue et nous sommes au final fichés comme des bandits de grand chemin : empreintes digitales, photos et re-questionnaire inquisiteur. Depuis le 11 septembre, c’est clair, on ne rigole plus.
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Nous décidons ensuite de prendre le train interne à l’aéroport puis le métro jusqu’à notre appartement. Grand mal nous en a pris : à cause de travaux et incidents divers sur la ligne, nous mettrons près de 3 heures à atteindre notre destination. Un conseil donc : il existe un tarif fixe (« flat rate ») de 50 $ pour les taxis – attention, uniquement les « Yellow cabs »- entre JFK et n’importe quelle adresse dans Manhattan et, je vous le dis après coup, ça vaut vraiment la peine d’opter pour cette solution. Nous arrivons donc fourbus à notre appartement situé dans une petite rue calme du nord d’Harlem (quartier qui avait jusqu’à il n’y a pas si longtemps mauvaise réputation, mais qui s’avère aujourd’hui être parfaitement agréable et bon enfant). Les propriétaires, une famille discrète mais sympathique, vivent au-dessus et l’endroit correspond plutôt bien à la description du site. Basique mais correct, le rapport qualité/prix est assez juste.
La semaine sur place Durant cette folle semaine, nous aurons effectué un véritable trekking digne d’une randonnée de montagne, sillonné tout Manhattan quartier par quartier, de haut en bas et d’est en ouest avec plus d’une journée consacrée à Brooklyn, l’excellente surprise du voyage, le tout sous un ciel bleu pétant, une aubaine. J’avais préparé une petite liste d’adresses à visiter impérativement, et le Guide du Routard s’est, comme à chacun de nos déplacements, avéré un excellent compagnon. Question coût de la vie sur place, même avec la légère avance de l’euro sur le dollar, les prix sont aujourd’hui à peu près équivalents, peut-être même légèrement plus chers qu’en Belgique ; il ne faut pas oublier que les prix mentionnés sur les menus des restaurants par exemple ne comprennent ni la taxe, ni le service (calcul facile, il suffit de doubler le montant de la taxe pour obtenir le prix moyen du service), ce qui équivaut en gros à rajouter 25% au prix de base. A part quelques ‘coups de mou’ et appel au joker taxi, nous nous sommes déplacés pratiquement exclusivement en métro et en bus (plus lent mais plus agréable pour la vue). Le principe de lignes expresses et locales est assez perturbant au début, puis finalement très pratique. Il suffit d’être un peu vigilant. Le forfait de la Metrocard pour 7 jours est de 29 $.
Les bons plans
C’est gratuit Simplement marcher dans les rues et profiter du dépaysement ! Se balader sur la High Line, ancienne voie ferrée reconvertie en superbe promenade. On commence par l’un des accès situés au nord de la voie (voir carte sur www.thehighline.org), pour terminer dans le quartier très branché du Meatpacking, ses vastes boutiques chics et son hôtel « The Standard » (www.standardhotels.com) dont tout le monde parle. Pour manger sur le pouce dans le quartier, le Chelsea Market, une sympathique halle couverte, abrite plusieurs petits restos/snacks/épiceries fines. Ensuite, une bonne idée est d’emprunter la charmante Bleecker street à pied pour rejoindre SoHo, en visitant sur le chemin de jolies boutiques, dont celles de Marc Jacobs. Prendre le ferry pour Staten Island : la traversée permet de passer assez près de la statue de la liberté et d’apprécier l’impressionnant panorama sur Manhattan. Comptez une bonne heure pour l’aller/retour. S’en mettre plein les mirettes sur Times Square le soir: rien à faire, l’ambiance néons et affichages digitaux au format XXL, ça fait toujours son petit effet ! Emerveillement garanti pour les enfants. Nous ne l’avons pas fait, mais il paraît que l’on profite d’une vue imprenable depuis le bar de l’hôtel Marriott tout proche. Un fee de 7 $ est visiblement demandé à l’entrée… Nous n’avons pas non plus craqué pour un spectacle sur Broadway, bien que l’expérience en vaille très certainement la peine. Evidemment, une promenade (et si le temps le permet, un pique-nique) à Central park, près du réservoir, où l’on peut admirer des dizaines de joggeurs jouer à Marathon Man… S’exiler au moins une journée à Brooklyn, dans le quartier branché en plein essor de Williamsburg, longer la Bedford avenue et ses petites rues adjacentes pour sentir vibrer la vie de sa population bobo-arty. Très jolie balade à faire le long de l’East River. Retour le soir à Manhattan par la ligne de métro aérienne (station Marcy Avenue) en profitant de la vue. Toujours à Brooklyn mais plus au sud, on peut aussi déambuler dans le quartier naissant baptisé Dumbo, se promener le long des Brooklyn Heights et emprunter à pied le célèbre Brooklyn Bridge. Visiter la mythique gare de Grand Central, grouillante et impressionnante aux heures de pointe, que prennent comme décor de nombreux films et romans.
C’est pas cher : Le Metropolitan Museum. Cela pourrait être gratuit, mais comme on a un minimum d’éthique, on paye quand même une petite somme pour accéder à ce mythique musée bordant Central Park : fonctionnant sur un système de Fondation, un tarif de base est proposé (assez cher) mais au final, le visiteur a le choix de payer ce qu’il veut pour son ticket d’entrée. Et c’est applicable tous les jours d’ouverture. Presque même principe au Whitney museum, mais uniquement le vendredi de 18h à 21h : le musée consacré à l’art moderne américain applique la formule « Pay-whatyou-wish». Les entrées de musées sont, de manière générale, beaucoup plus chères qu’ici. Bon à savoir, les enfants de moins de 16 ans ne payent pas au MoMa. S’enfiler un hot dog dans la rue, une activité locale incontournable ! La ‘street food’ est ici très populaire et si on n’est pas très chien chaud, il existe dans la rue un large choix d’alternatives, jusqu’aux camionnettes proposant aujourd’hui des menus bio.
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Côté shopping On a été un peu déçus par la mode : soit très « cheap » soit ultra chic, les seules enseignes « mid market » que nous ayons trouvées sont quasiment toutes européennes : Comptoir des Cotonniers, A.P.C., …. Les ados se rueront évidemment sur les boutiques Abercrombie & Fitch et Hollister (même principe en un peu moins cher, et que l’on ne trouve pas en Belgique). Avec leur musique à fond et leur éclairage réduit au minimum, c’est un enfer pour les adultes ! Sinon, la chaîne American Eagle Outfitters (www.ae.com) a pas mal plu aux filles. Et passage obligé par l’un des nombreux magasins American Apparel pour les sweatshirts de couleur. Mais ce qui est vraiment intéressant, ce sont toutes les enseignes dédiées au sportswear : Converse, Adidas (la boutique de Broadway est à voir !), etc… Et près de Ground Zero (le site est en travaux), on trouve Century 21 (www.c21stores.com), une sorte de gigantesque DOD à la sauce new-yorkaise : quelques bonnes affaires à la clé, mais migraine assurée en sortant ! En remontant Broadway vers Chinatown, on trouve plusieurs outlets qui soldent des marques comme Ugg, Converse, Carhartt, Levi’s, Nike, …
Nos restos coup de cœur Nous avons opté pour des endroits qui pratiquent des prix moyens, oscillant généralement entre 20 et 30 $ par personne. Dans SoHo : le Broome Street Bar, 363 W Broadway : ambiance sombre et animée façon pub, très bons nachos et hamburgers. Dans Nolita : Cafe Gitane (www.cafegitanenyc.com), un lieu sans prétention, arty et sympathique. Idéal pour le petit déjeuner. Dans East Village : Le Westville East (www.westvillenyc.com), pour une bonne cure de légumes, divinement préparés! L’endroit est simple, agréable et situé dans un quartier animé, rempli de petits bars ouverts le soir. Dans Meatpacking : nous avons d’abord hésité à déjeuner au Standard Grill (http://thestandardgrill.com), situé sous la High Line et qui a très bonne presse mais, au vu des prix un peu élevés, nous nous sommes rabattus sur un bon vieux « Diner » (www.thedinernyc.com) au décor très old school. Dans Midtown : un peu plus cher et relié au Ace Hotel, l’un des hot spots de la ville, The John Dory Oyster Bar (http://thejohndory.com) vaut néanmoins le détour, autant pour les amateurs d’huîtres que de déco. Ceux qui n’aiment pas les fruits de mer se rabattront sur l’autre restaurant de l’hôtel, The Breslin (http://thebreslin.com). A Brooklyn : Williamsburg: Le Café Colette (79 Berry Street), très agréable, propose une carte simple et savoureuse qui revisite les classiques américains. Excellents sandwiches, salades et hamburgers. L’autre coup de cœur à Williamsburg, c’est Juliette (www.juliettewilliamsburg. com), un restaurant au décor rétro craquant, avec une cuisine qui tient bien la route. Parfait midi et soir. Par beau temps, la jolie terrasse est idéale ! Vinegar Hill (derrière Dumbo) : Vinegar Hill est un petit quartier étrange longeant la rivière, constitué de hangars, de petites artères désertes et d’une centrale électrique. Le traversant, on découvre la Hudson Avenue, une rue absolument improbable, surréaliste, bordée de petites maisons façon village de poupée. Au milieu de ce no man’s land, on trouve le Vinegar Hill House (www.vinegarhillhouse.com), un restaurant du soir où l’on peut aussi bruncher les midis du week-end (attention aux horaires stricts), ce que nous avons fait. Téléportée d’on ne sait où, la foule qui s’y presse est jeune et branchée, le décor « néo-country-récup’ » et la carte très correcte. Une belle découverte. Ce qui a changé depuis notre dernière visite ? Le sentiment de sécurité total, dans tous les quartiers. La politique de « tolérance zéro » du maire Rudy Giuliani dans les années ’90 a clairement porté ses fruits… Et l’émergence de nouveaux quartiers branchés, comme le Meatpacking ou Williamsburg entre autres. Le fait aussi que nous nous soyons rendu compte à quel point Bruxelles avait changé en 15 ans, la manière dont elle s’était internationalisée.
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Envie d’un week-end au vert? Pas de raison de ne profiter de la beauté qu’à l’extérieur … Voici six adresses de choix, pour des moments de détente aussi jolis dedans que dehors !
Par Sophie Mathieu
Gîtes de charme de Tintange (Fauvillers, Province du Luxembourg)
C’est comment ?
Récemment ouverts, les gîtes de charme de Tintange sont un vrai bonheur : les deux anciennes bâtisses entièrement rénovées, baptisées La Fontaine et Les Bruyères, sont en effet décorées simplement mais avec un goût très juste, entre bohème et vintage, par la décoratrice Stéphanie Parein. L’ambiance qui y règne est sereine et chaleureuse. Elles peuvent accueillir respectivement 8 et 7 personnes.
On y fait quoi ?
Le village est niché dans le Parc Naturel de la Haute-Sûre (www.parcnaturel.be) et, mis à part les balades et activités diverses dans la somptueuse forêt d’Anlier, on peut piquer une pointe vers le Luxembourg pour visiter le Mudam, un très bon musée d’art moderne et contemporain (www.mudam.lu). On peut aussi simplement profiter du sauna…
Combien ça coûte ?
Les prix plutôt démocratiques sont l’un des atouts du lieu : à partir de 289 e pour un week-end ou une demi-semaine en basse saison pour le gîte de 7 personnes.
Infos :
Rue des 2 Fontaines, 160 à 6637 Tintange Fauvillers. Nathalie@tintange.com
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L’Ardoisière (Alle-sur-Semois, Province de Namur)
C’est comment ?
Vrai coup de cœur pour ce lieu particulièrement original : entre gîte et suite hôtel, l’Ardoisière propose 6 mini-maisons au look décoiffant (mention spéciale pour la Suite Wonderland), entièrement équipées, qui peuvent accueillir jusqu’à 7 personnes chacune. Le domaine est magnifique, le confort parfait, le service sympathique et informel tout en restant ultra efficace.
On y fait quoi ?
Piquer une tête dans la grande piscine couverte et, impérativement, une promenade à cheval, accompagnée ou non (les débutants sont bienvenus), à partir du manège tout proche. Bien que les cuisines soient parfaitement équipées, les plus paresseux pourront goûter à la cuisine des maîtres des lieux et commander de délicieux petitsdéjeuners, pique-niques ou dîners préparés sur place et livrés devant la porte.
Combien ça coûte ?
625e la Suite de 7 personnes pour le week-end ou la demi-semaine.
Infos :
Rue de Sedan, 2 à 5550 Alle-sur-Semois. www.compagniedesbois.be
Château de la Poste (Maillen, Province de Namur)
C’est comment ?
Ce très beau château construit à la fin du 19ème siècle pour la fille de Léopold II, devenu par la suite un lieu de villégiature destiné aux employés de la Poste, s’est vu reconverti avec bonheur en hôtel chic il y a trois ans. Tandis que son resto, ses salons et ses 42 chambres affichent une déco contemporaine et raffinée mais pas guindée, son superbe parc abrite aujourd’hui de nouveaux nids insolites : une cabane en bois perchée dans un arbre (4 pers.), des tentes de trappeurs (6 pers.) et un « LoftCube » (2 pers.), sorte de micro-maison new-age conçue par l’Allemand Werner Aisslinger.
On y fait quoi ?
On se la joue néo-Robinson romantique, pour un week-end sauvage et délicieusement isolé, en version rustique ou futuriste. Marre de la vie recluse ? Le site offre un impressionnant panel d’activités in- et outdoor : tennis, VTT, basket, volley, pétanque, mini golf, football, … Et les enfants adoreront la plaine de jeux.
Combien ça coûte ?
A partir de 110e pour les chambres standard du château, hors petit déjeuner. Le LoftCube est à 300e la nuitée, la cabane à 150e et les tentes à 120e.
Infos :
Ronchinne, 25 à 5330 – Maillen. www.chateaudelaposte.be
Odette (Ardennes françaises)
C’est comment ?
Situé en France à quelques encablures de la frontière belge, on ne se lasse pas de l’atmosphère « casual chic » de cet hôtel contemporain et très élégant décliné dans des teintes sombres, qui a pris la place en 2004 d’un café de village tenu durant de nombreuses années par la charmante Odette. Le cuir et le bois dominent une déco chaleureuse et haut de gamme, à l’image du service affable et ultra compétent.
On y fait quoi ?
Evidemment, de superbes promenades, les visites de l’Abbaye d’Orval -sa fromagerie et sa brasserie mythiques- ou du château de Sedan, plus grand château fort d’Europe. Mais l’un des clous du lieu est sans aucun doute son restaurant gastronomique (et sa cave !) -orchestré par le chef Cédric Lamkin-, dont vous nous direz des nouvelles !
Combien ça coûte ?
A partir de 170e la chambre double, hors petit-déjeuner.
Infos :
Rue de l’Ancien Lavoir, 18 à 08110 Williers, France. www.chez-odette.com
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La Classe (Ahnée, Province de Namur)
C’est comment ?
Cette ancienne école reconvertie en gîte se distingue d’abord par sa façade gris souris, une couleur plutôt atypique en région rurale. Mais le visiteur est loin d’être au bout de ses surprises. Ce gîte haut de gamme (4 épis) profite en effet d’une déco contemporaine hors du commun, orchestrée par les maîtres des lieux, Anne et Jean-Luc Laloux, photographes spécialisés en architecture. 100% confort, il compte 7 chambres et 7 salles de bains, pour une capacité de 19 à 21 personnes.
On y fait quoi ?
Au programme des plaisirs indoor, séances de cinéma dans la salle spécialement conçue à cet effet, super apéros au bar de la vaste salle de séjour, sessions jeux de sociétés dans l’espace enfants, parties de kicker, … Et si l’envie de sortir vous prend quand même, vous n’êtes pas loin de quelques-uns des plus beaux villages de Wallonie : Crupet, Mozet, …
Combien ça coûte ?
A partir de 1.970e le week-end.
Infos :
Tienne Piot 1 à 5537 Denée. www.laclasse.be
Le Pré du Cerf (Smuid, Province du Luxembourg)
C’est comment ?
On pourrait facilement croire que cette belle maison en pierre du pays a toujours été là. Elle est pourtant toute neuve et a été sobrement décorée dans un style néo-rustique qui fait la part belle au bois et à la pierre. Réellement pensé comme une maison de famille –ce qu’il est à la base- Le Pré du Cerf est un gîte très agréable pouvant accueillir jusqu’à 14 personnes. Et on adore le dortoir de 6 lits !
On y fait quoi ?
Fatigué de la superbe nature environnante ? On profite alors simplement des amis et de la vie de famille autour d’une belle flambée ou de la grande table à dîner. Avec (ou sans !) les enfants, on peut aussi passer un bon moment à l’Euro Space Center (www.eurospacecenter.be) tout proche, ou opter pour une orgie de livres chez les nombreux bouquinistes du village de Redu.
Combien ça coûte ?
A partir de 640e le week-end.
Infos :
Rue de Libin, 11 à 6890 Smuid. www.lepreducerf.be
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Billet d’humeur
TO BUY OR NOT TO BUY? Les temps sont durs ? Assouplissezvous ! Lasses d’angoisser à l’idée de lendemains moins enchanteurs, les femmes font désormais preuve d’imagination et positivent face à la crise. Du pain quotidien à l’achat plaisir, elles ne manquent pas d’idées et l’on assiste à l’apparition de nouveaux modes de consommation. Petite liste non exhaustive de pistes à suivre. Par Nancy Vanderweyden
Un peu de parcimonie par ici, un peu de jugeote par là
Avec leur kakebo, les Japonaises ont tout compris depuis longtemps : noter la moindre dépense permet de maîtriser son budget. On fait donc ses comptes systématiquement et on les reporte sur cette sorte d’agenda-livre de comptes. Une véritable thérapie !
« Social shopping » ou shopping collaboratif www.groupon.be, www.gossipzone.be, www.shedeals.be, …On surfe sur LA tendance du moment : le « social shopping » ou shopping collaboratif. Acheter groupé pour payer moins cher : le phénomène existe depuis longtemps. La nouveauté ? Aujourd’hui, le groupement d’achats touche aux domaines du bien-être et des loisirs, le prix a déjà été négocié pour vous et il ne reste plus qu’à valider le « deal » pour que la (bonne) affaire soit réglée.
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Déstockages et ventes privées Des grandes marques et même des voyages à prix réduits mis en vente pendant seulement quelques jours, tel est le principe des ventes privées. En Belgique, le Comptoir Caméléon est une institution et son site Snapstore by Caméléon en est la prolongation outlet sur le net. Deux autres sites belges occupent également le marché, Vente-Exclusive et Outlet-Avenue, mais de nombreux sites étrangers proposent une livraison sur notre territoire, notamment The Outnet, le pendant outlet du topissime site Net-a-porter. Les nombreux magasins d’usines, chez nous ou dans le Nord de la France, sont également une piste à suivre.
Echange, solidarité et recyclage, les rois mages de la conso 2.0 ? Troquer des cours de langues contre des heures de jardinage, se garder mutuellement les enfants ou aider les personnes âgées qui nous entourent, faire réparer nos objets usagés, échanger sur Internet les objets devenus inutiles, …depuis la crise on a vu l’émergence d’une solidarité nouvelle avec des portails web d’échange de services, les SELs ( Systèmes d’Echange Local- www.sel-lets.be), les plateformes de partage de compétences, l’entraide intergénérationnelle et le troc. La solidarité ? Un aspect positif de la crise ! Tout comme le recyclage : vente d’objets et de vêtements usagés et achat en seconde main ont la cote. Et même le domaine du luxe est concerné, il suffit pour en juger de faire un petit tour sur les sites www.vestiairedecopines.com ou www.instantluxe.com: de véritables vide-dressing griffés !
passé ue de ers le plats plutôt q er v r u Reto r de bons petits surgelés, cultiv
es et s, troCuisine nfiture conserv o r c e s f f e s u aire e amis récha tager, f er entr o în p d i n in me de tre u un m synony to con s t e n r ie v le e . quer crise d vivialité time…la à la con t e n plus in io dit à la tra retour …
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Culturo-Scope
André Comte-Sponville
l’amour est une invention de la femme
Dans son nouvel essai, «Le sexe ni la mort», le philosophe observe que, pour durer, l’amour-passion doit se transformer en un amour-amitié. Interview Michel Paquot
La sexualité, est-ce un bon sujet philosophique? J’ai déjà parlé de l’amour dans « Petits traités des grandes vertus » et, dix-sept ans plus tard, j’avais envie d’y revenir de façon plus concrète, moins austère, en prolongeant ma réflexion et en parlant de sexualité. Il y a en effet peu de sujet qui soit aussi majeur pour chacun d’entre nous et pourtant les philosophes l’ont peu traité.
En revanche, ils s’intéressent à l’amour… Les Grecs avaient des mots différents pour désigner l’amour, éros et philia. Eros, c’est l’amour passion exposé par Platon dans « Le Banquet ». L’amour est désir et le désir est manque. On aime celui ou celle que l’on n’a pas, mais si on arrive à le/la séduire, il n’y a plus de manque, donc plus désir, donc plus d’amour. On tombe alors dans l’ennui. Mais il existe aussi des couples heureux. Un couple heureux n’a pas trouvé le secret pour faire durer la passion amoureuse indéfiniment mais une autre façon d’aimer, la philia, que l’on pourrait traduire un peu platement par l’amitié. C’est se réjouir de l’existence de l’autre.
On touche là à la question du bonheur. Le bonheur n’est pas un absolu. C’est, au fond, quand on n’est pas malheureux. On peut être malheureux dans la passion amoureuse, ce sont des moments d’angoisse, de jalousie, d’adaptation. Et inversement, il y a dans la vie des couples, des familles, ce bonheur relatif. Je préfère m’intéresser au bonheur réel qu’à ces amours mythiques que l’on veut nous faire prendre pour la réalité. Mieux vaut un peu d’amour réel que beaucoup d’amour rêvé. Le couple est le lieu d’une aventure spirituelle car il nous permet d’apprendre la vérité de l’autre, d’offrir à l’autre la vérité de ce que l’on est.
Pourquoi écrivez-vous que l’amour est une invention de la femme? Une humanité purement masculine n’aurait jamais inventé l’amour. Le sexe, la guerre, le football et le business auraient suffi. Par merveille, pour les femmes, ça ne suffit pas. Les hommes mettent l’amour au service de la sexualité. Alors que pour la plupart des femmes, c’est l’inverse, l’amour est le but, le sexe n’est qu’un moyen. Les films pornographiques sont en majorité faits par des hommes. L’amour y est triste, vulgaire. C’est parce que les femmes existent que les hommes ont appris à aimer.
Comment définiriez-vous l’érotisme? Il y a, comme le dit Georges Bataille, de la transgression dans l’érotisme, un petit goût peut-être pas de péché mais de forfait. Jouir du corps de l’autre n’est moralement jamais totalement innocent, c’est aussi pour cela qu’il est délectable. Mais il n’y a pas que cela. Il y a aussi ce que j’appelle le re-travail du désir par lui-même. De même que la gastronomie commence quand on ne mange pas seulement pour se nourrir, pour supprimer la faim, de même l’érotisme commence quand on ne fait pas seulement l’amour pour l’orgasme. Il s’agit de faire durer le désir. L’érotisme est moins un art de jouir que de désirer. Donc l’érotisme touche à l’esprit. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’érotisme animal. André Comte-Sponville, Le sexe, ni la mort, trois essais sur l’amour et la sexualité. Albin Michel 100
Romans belges
au féminin Par Michel Paquot
Les veilleurs de chagrin, Nicole Roland Pour son premier roman, Kosaburo 1945, la Namuroise Nicole Roland a reçu le Prix Première et a été finaliste pour le Rossel. La narratrice de son nouveau livre est anthropologue. Si elle dialogue avec «les êtres venus du passé», c’est plus difficile avec son psy et impossible avec sa mère qui a perdu la tête. Pour mettre de la distance avec cette vie douloureuse, mais aussi par souci d’humanité, elle se rend au Kosovo afin d’identifier les corps de charniers récemment découverts. Cette mission la renvoie évidemment à ses propres angoisses. L’écriture, magnifique de rigueur et de pudeur, parle avec force de ces douleurs que l’on ne cesse de porter en nous. Actes Sud
La chienne de Naha, Caroline Lamarche Le nouveau roman de Caroline Lamarche (Le Jour du chien, L’Ours, Karl et Lola) parle d’une expérience partiellement autobiographique. Séparée de son ami, la narratrice rejoint au Mexique Maria, la fille de sa «deuxième» mère espagnole. Elle la retrouve à Oaxaca avant de se rendre à Copala, village des indiens Triquis réputés violents, où elle loge chez des religieuses. Et dont une légende, La Chienne de Naha, raconte la naissance de l’humanité à travers l’histoire d’une femme débarrassée de sa peau de chienne puis coupée en deux par l’homme qui la voulait à son service. Dans ce bout du monde en proie à des combats internes et soumis au couvre-feu, la jeune femme observe, écoute, laissant remonter quelques souvenirs d’enfance. Gallimard
Nos mémoires apprivoisées, Valérie Cohen «Mettre à la une, le temps d’un soir, la précarité», c’est l’objectif de Miss SDF belge, élection organisée à Bruxelles. En ce mois de septembre 2001, la gagnante est une jeune fille de vingt ans, Audrey. Parmi les spectateurs se trouve Jacques, un sexagénaire qui, contrairement à ses parents, a échappé à la déportation en 1944. Installé dans un village près de Nice, il séjourne chez sa fille journaliste qui veut faire un film autour de la nouvelle coqueluche des médias originaire de… Nice. C’est donc sous le soleil du midi que vont se rencontrer ces deux écorchés de la vie, tissant une amitié belle et rare. Ce deuxième roman de Valérie Cohen, riche et prenant, est une magnifique découverte. Luce Wilquin
Le ravissement des femmes, Corinne Hoex Elisabeth, célibataire de 45 ans, participe à une journée autour du développement personnel – thème: la Présence, «participation aux frais»: 200 euros. Sans dire pourquoi, cette agnostique revendiquée se met à suivre dans ses déplacements le Père Constantin et sa cour enthousiaste. Un samedi elle est à Genève (Le Parfum de l’Etre), un autre à Dijon (L’Union mystique), un autre à Nice (Très Haut Amour). Elle participe même à une retraite de quinze jours dans un monastère orthodoxe. Que cherche-t-elle au juste? Jusqu’où veut-elle aller dans sa relation avec cet homme énigmatique? Et lui, qu’en attend-il? Dans une langue épurée, Corinne Hoex pose ainsi la question du libre-arbitre et de sa perméabilité. Grasset
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FOCUS :
la littérature venue d’Asie
Souvent très poétique, la littérature asiatique commence à se frayer un chemin jusqu’à nos bibliothèques. Si Haruki Murakami est devenu, ces dernières années, l’auteur chouchou des Occidentaux, ils sont nombreux, moins connus, à posséder ce talent aussi subtil que dépaysant. Voici une sélection de romans qui vous feront voyager, au fil des mots, de Java à Calcutta, de Kyoto aux rives du Gange… Par Ondine Sténuit
Le Dieu des Petits Riens Arundhati Roy – 1997 – Inde
Véritable ovni dans le petit monde de l’édition, Arundhati Roy a défrayé la chronique en recevant le « Booker Price » (la récompense littéraire la plus prestigieuse de Grande-Bretagne) pour son tout premier roman ; « Le Dieu des Petits Riens ». Alors qu’elle n’avait jamais quitté son Inde natale et écrit son roman dans le plus grand secret, elle s’est vue immédiatement courtiser par les agents les plus influents et saluée unanimement par les critiques… « Le Dieu des Petits Riens » est l’histoire de jumeaux, Rahel et Estha, séparés depuis l’enfance et dont les destins vont être bousculés par ces tout petits riens, qui peuvent changer le déroulement d’une vie. Ce portrait ultra réaliste de l’Inde des années ‘60 est aussi (et surtout) un grand roman, charnel, sensuel et bouleversant.
Arundhati Roy
Un Océan de Pavots Amitav Ghosh – 2010 – Inde
Né à Calcutta en 1956, Amitav Ghosh a bourlingué toute son enfance : Birmanie, Bangladesh, Malaisie. Et après des études à Oxford, il s’installe à New York et se distingue grâce à six romans récompensés par de très nombreux prix ! Fables initiatiques sur arrière-plans historiques, ses livres regorgent de références à sa propre histoire et s’inspirent de ses voyages.
Amitav Ghosh
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Avec « Un Océan de Pavots », premier opus d’une trilogie, Ghosh décrit l’odyssée de quelques déshérités qui fuient l’Inde du XIXème pour l’île Maurice, à bord de l’Ibis. Véritable épopée romanesque, à mi-chemin entre Tolstoï et Kipling, ce livre vous emportera dans une savante mécanique, de Calcutta à Ghazipur, de tempêtes en nuits d’amour et de palais flottants en paysages marins…
Gadis Pantai, La Fille du Rivage
Pramoedya Ananta Toer – 1962 – Indonésie Considéré comme un des plus grands auteurs indonésiens, Ananta Toer (pour faire simple) est né à Java. Toute sa vie, il s’est battu pour la démocratie et a passé au total plus de quatorze années en prison, d’abord sous le régime colonial des Pays-Bas, puis sous le joug militaire du général Suharto. A la chute de celui-ci, son œuvre – interdite jusqu’alors - sera enfin publiée. Il sera plusieurs fois pressenti pour le Prix Nobel et salué par la critique internationale. Disparu depuis 2006, Ananta Toer laisse derrière lui de nombreux ouvrages majeurs, dont « Gadis Pantai, la Fille du Rivage ». Pramoedya Ananta Toer
Ce portrait d’une jeune villageoise sous la houlette des colons hollandais est aussi dur que réaliste mais aussi plein d’espoir que de poésie. La jeune Gadis Pantai, repérée à quatorze ans pour sa beauté, devra quitter son village de pêcheurs pour épouser un noble de la ville, pratiquant un Islam rigoureux. L’opposition farouche de cette jeune fille impuissante, face aux nombreux visages de l’oppression, rappelle bien sûr le combat que l’auteur a lui-même mené toute sa vie… Une histoire captivante et une superbe leçon d’espoir.
1Q84
Haruki Murakami – 2009 - Japon Haruki Murakami est sans conteste un très grand auteur contemporain ! Né à Kyoto en 1949, il reçoit le Prix Gunzo pour son premier roman « Ecoute la Voix du Vent » puis voyage en Europe et aux Etats Unis. Il enseigne à Princeton et devient le traducteur de Scott Fitzgerald et John Irving avant de retourner au Japon. Avec « 1Q84 », il ajoute un best-seller mondial à ses multiples récompenses…
Haruki Murakami
Murakami nous avait habitués à des titres pleins de poésie ; « La ballade de l’Impossible », « Kafka sur le Rivage », « L’Éléphant s’évapore »… Avec « 1Q84 », premier volet d’une trilogie, le ton est très différent. Pour bien comprendre le titre, dites vous que le son « Kyu » (Q en anglais) est le même son que le 9 en japonais. La référence au « 1984 » de Georges Orwell devient donc évidente. Que vous connaissiez ou non son œuvre passée, vous serez surpris et décontenancé par « 1Q84 ». L’univers du livre oscille entre hyper réalisme et fantasmagorie complète. On bascule dans l’étrangeté permanente avec d’autant plus de plaisir que le style est, comme toujours, magistral !
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Marek Halter, du Maccarthysme au Birobidjan
L’héroïne de «L’inconnue du Birobidjan», le nouveau roman de l’auteur de « La Mémoire d’Abraham » est accusée par la Commission des activités anti-américaines menée par le sénateur McCarthy de l’assassinat d’un agent américain au Birobidjan. Instructif et passionnant. Interview Michel Paquot – Photo Jean-Marie Périer
Qu’est-ce que le Birobidjan? Une république juive de 36000 km² créée par Staline au fin fond de la Sibérie, non loin de la frontière chinoise – et qui existe encore aujourd’hui. C’est là qu’arrive en janvier 1943 Marina Gousseïeva, une comédienne qui, pour avoir passé avec Staline la nuit du 8 au 9 novembre 1932 au cours de laquelle la femme du dictateur soviétique s’est suicidée, a tout fait pour se faire oublier. Dans cet «oblast autonome» dont la langue officielle est le yiddish, elle rencontre un médecin américain qui va devenir son mari, Michaël Apron. Au moment où commence le livre, en juin 1950, elle comparait devant la redoutable commission américaine pour le meurtre supposé de celui qui était en réalité un agent secret. Un journaliste du New York Post, présent aux séances, va tenter de prouver son innocence.
Est-ce par antisémitisme que Staline a inventé le Birobidjan? Il est devenu de plus en plus antisémite au fil du temps. Au moment où il prend le pouvoir à la mort de Lénine, en 1924, il y a cinq millions de juifs en Union soviétique. Après la Révolution de 1917, tous les cadres juifs ont fui la Russie et les juifs lettrés qui étaient restés occupaient, d’après Staline, une place trop importante. Il craignait que cela nuise à l’idée de la révolution. Au lieu de les envoyer au goulag, il a décidé de leur donner une république, la plus lointaine possible.
Pourquoi situez-vous votre livre pendant le maccarthysme? Sous Staline, les théâtres étaient l’un des rares endroits où l’on pouvait encore contester l’Etat. Les Russes adorent le théâtre et à Moscou, même pendant les bombardements allemands, ils faisaient la queue pour y aller. Mais certains acteurs figuraient sur une liste noire qui m’a renvoyé à une autre, celle mise en place à Hollywood où figuraient des acteurs et metteurs en scène accusés de subversion communistes tels Chaplin, Lauren Bacall, Arthur Miller, etc., qui ne pouvaient plus travailler. Et à cette commission, où siégeait notamment Nixon, personne n’osait s’opposer. Cela signifie que la tentation totalitaire peut aussi toucher nos démocraties. Mon héroïne passe ainsi d’une liste noire à une autre.
Pourquoi avez-vous pris comme narrateur un journaliste? Je voulais montrer que, dans chaque situation désespérée, il y a toujours quelqu’un qui veut rechercher la vérité, qui sauve l’innocent. Et en prenant un narrateur, j’échappe au roman classique où l’auteur est Dieu, le maître de tous les destins et où tout passe par le regard des autres. C’est donc lui qui décide à ma place. Et je vais jusqu’à lui faire dire qu’il écrit un roman appelé « L’inconnue du Birobidjan ». Marek Halter, L’inconnu de Birobidjan, Robert Laffont
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La
à l’assaut du
Réputée pour ses galeries d’art (et ses chocolatiers), le quartier du Sablon a vu apparaître ces dernières années de nouveau lieux consacrés au 9ème art. Au moment où la doyenne, Champaka, souffle ses deux bougies, Petits Papiers ouvre ses portes avec Geluck. Et, dans une optique très différente, le Village de la BD allie expo, librairie et restaurant. Petite balade. Par Michel Paquot
La galerie Champaka, la pionnière C’est le 24 mars 2010 que la Galerie Champaka, située dans une rue attenante à la place du Sablon, a été inaugurée avec une exposition consacrée au dessinateur bruxellois Yslaire. Aux manœuvres, deux enthousiastes quinquagénaires, Thomas Spitaels et Eric Verhoest. Si, pour le premier, à la tête de la société d’ingénierie belge, la bande dessinée est restée une passion, le second, depuis trois décennies, en a fait son métier. Après avoir travaillé avec les frères Didier et Daniel Pasamonik à la librairie Chick-Bull puis aux éditions Magic Strip, il fonde en 1983, déjà avec Thomas Spitaels, sa propre structure éditoriale, Champaka – nom d’une fleur himalayenne trouvé dans un roman de JK Huysmans, A rebours. Il se spécialise dans la microédition de porte-folios, sérigraphies, lithographies, tirages numérotés et signés, etc. Et c’est de cette fascination pour l’image que naîtra la galerie du même nom. Si, longtemps, les deux amis ont caressé l’idée d’ouvrir un lieu consacré exclusivement à la production éditoriale de Champaka, ce n’est que fin 2009 qu’elle prend vraiment corps – mais sous une autre forme. Assurant la coordination artistique de l’année BD qui regroupe plusieurs manifestations d’envergure à Bruxelles, principalement Regards croisés sur la bande dessinée belge aux Musées royaux, Eric Verhoest est en effet confronté à des centaines d’originaux «de haut vol». De cette expérience, naît la conviction chez lui que cet art convient à un «traitement muséal». Dans le quartier du Sablon, il trouve une vieille maison de maître alors occupée par une galerie d’art moderne et répartie sur deux niveaux d’une surface de 120 m2. Après deux mois de négociation, il prend possession des lieux le 1er mars 2010 et, trois semaines plus tard, il organise son premier vernissage. Après Yslaire, ont été
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exposés François Avril, Chaland, Serge Clerc, Loustal, Miles Hyman, François Schuiten, Cosey, Munoz et même Hergé. Et vont notamment suivre, d’ici l’été, Fremok, Schuiten-Plissart, Will (dessinateur de Tif et Tondu). «A côté de la bande dessinée, ces artistes possèdent souvent un jardin secret qui s’appelle illustration, peinture sur toile, etc. Ce sont des créateurs d’univers», synthétise Verhoest. Les œuvres accrochées sont en effet tantôt des planches originales, tantôt des agrandissements de cases ou des toiles, révélant un aspect souvent peu connu de l’artiste. Les prix varient entre quelques centaines et plusieurs milliers d’euros selon la «côte» de l’auteur. «Et encore, sourit le galeriste, ce n’est rien par rapport au dessin d’un artiste mondialement connu. Les premiers frissons se sont manifestés il y a une dizaine d’année mais ça s’est accéléré depuis 4-5 ans. Mais malgré tout le chemin est encore long avant d’égaler l’art contemporain.» Galerie Champaka, 27 rue Ernest Allard, 1000 Bruxelles. www.galeriechampaka.com - sablon@galeriechampaka.com José Muñoz
C’est justement sur ce terrain-là que se positionne résolument la Galerie Petits Papiers qui abandonne la Place Fontainas, dans l’hyper-centre de Bruxelles, y laissant néanmoins un magasin d’albums d’occasion, pour s’installer fin mars dans le haut du Sablon. Entièrement rénové, cet immeuble bien connu des Bruxellois pour avoir jadis abrité «La Vaisselle au kilo», entend proposer, sur les 300 m2 répartis sur trois niveaux, une «collaboration croisée» entre un dessinateur et un artiste contemporain. La frontière entre l’un et l’autre est d’ailleurs assez ténue: des peintres comme Picasso, Warhol, Lichtenstein ou Keith Haring ont multiplié les références au 9ème art tandis que les dessinateurs sont nombreux à avoir touché à la peinture ou à la sculpture. Cette mise en regard répond à une double volonté de décloisonner et d’abolir toute hiérarchisation entre les différentes formes artistiques. Projetant de mettre sur pied une grande exposition réunissant des auteurs BD et des artistes contemporains, Alain Huberty et Marc Breyne se sont aperçus que si les uns et les autres «partagent les mêmes interrogations sur le monde et la société», ils se connaissent parfois mal. Raison de plus pour les faire dialoguer dans leur nouvelle galerie dont l’ambition est de «soutenir le patrimoine historique de la bande dessinée franco-belge» en exposant notamment Maurice Tillieux et Jacques Martin, tout en faisant appel à «des auteurs prédisposés à s’approprier d’autres supports que la planche de BD traditionnelle», tels Baudoin, Loustal, Yslaire, François Avril, Schuiten ou Denis Deprez. Sans oublier de réserver un espace spécifique aux planches originales de nouveaux albums. Le 22 mars, c’est Geluck qui essuiera – seul – les plâtres. Lui succèderont Tillieux et le peintre José Garcia Cordero, Götting et le photographe Patrick Van Roy, Varenne et Pichard, Avril et Claude Villat, Gérard Manset, Druillet, Yslaire, Loustal, etc.
@ Lux Tourlouse
La Galerie Petits Papiers, le petit nouveau
Geluck à la galerie Petit Papiers «Le secteur s’est fortement professionnalisé, observent les galeristes. D’une bourse d’échanges entre collectionneurs passionnés, nous sommes arrivés à créer une véritable activité culturelle.» Les prix, quant à eux, leur semblent «sains et en adéquation avec le talent des artistes et le marché de l’art», les différences entres les marchés de la planche originale et de l’art contemporain ayant tendance à s’amenuiser. Galerie Petits Papiers, Place du Grand Sablon, 8-8a rue de Bodenbroeck, 1000 Bruxelles. www.petitspapiers.be - contacts@petitspapiers.be
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Le Village de la BD, à lire et à manger « Les acheteurs restent dans leur toute grande majorité des bédéphiles et non des amateurs d’art contemporain » remarque Marcel Wilmet, expert auprès de Sotheby’s pour l’œuvre d’Hergé et, depuis quelques temps, pour celle d’autres dessinateurs. C’est lui qui est chargé des relations publiques du Village de la BD situé dans le bas du Sablon, à côté de chez Wittamer. Et devant lequel s’élève une statue de Tintin. Ouvert en octobre 2011, ce dédale de 1500 m2 est véritablement conçu comme un village avec ses «ruelles» et recoins répartis sur différents niveaux. Mais son concept et sa philosophie sont très différents de ceux de Champaka et des Petits Papiers puisqu’il ne s’agit pas d’une galerie au sens strict mais plutôt d’un lieu réservé à un autre usage où sont exposées des œuvres. Les planches, dessins, plaques émaillées, etc., de Tintin, Spirou et Fantasio, Gaston, Largo Winch, Iznogoud, Corto Maltese ou du Chat de Geluck décorent en effet les murs d’une brasserie, le Comics Café, qui sert notamment un hamburger Obélix pour les très très grosses faims, d’un lounge donnant sur la place et de la librairie BD World où, derrière une vitre, on peut apercevoir le vrai bureau de Franquin, qui sont ornés – sans oublier un salon de lecture ouvert à tous, comme l’est d’ailleurs la galerie (il n’est pas nécessaire de «consommer»). Il s’agit de pièces – à vendre - appartenant à l’initiateur de ce Village, Francis Slomka. Ce chirurgien parisien spécialiste du genou, déjà propriétaire d’une galerie qui porte son nom à Paris, est en effet un passionné de BD, passé par le fanzine, Europe 1 et Antenne 2. Au fil des années, il s’est constitué une collection riche et diverse qui confère au lieu un charme particulier. Notamment la salle Hergé, une ancienne chapelle dont le mur du fond est entièrement recouvert d’une juxtaposition de plaques émaillées représentant l’alunissage de la fusée de Tintin. Le Village de la BD, 8, place du Grand Sablon, 1000 Bruxelles. www.comicscafe.be/accueil/le-village-de-la-bd
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L’amour à Liège La 8ième Biennale Internationale de la Photographie de Liège s’annonce plutôt ‘hot’ en ce début de printemps: l’événement propose en effet cette année d’explorer le thème de l’amour, au travers de nombreuses expositions toutes plus séduisantes les unes que les autres. Par Sophie Mathieu
C
ette biennale dédiée à la photographie et aux arts visuels –qui vient juste de démarrer à Liège sous l’acronyme BIP 2012- , s’affiche d’ores et déjà comme un excellent cru pour tous les amateurs. Organisé par le Centre culturel de Liège «Les Chiroux», l’événement met à l’honneur les multiples facettes de la photographie contemporaine en les confrontant à d’autres aspects de l’image d’aujourd’hui, en particulier la vidéo. Tant à travers le regard de jeunes artistes émergents que de créateurs de renommée internationale tels Nan Goldin, Erwin Olaf ou Pierre & Gilles entre autres, les sept expositions officielles et les quinze manifestations « Off » se concentrent aujourd’hui sur l’exploration du thème «Only You Only Me/ images de l’amour, amour de l’image». Un programme pour le moins alléchant, dont nous vous brossons ici les points forts : L’événement vaut déjà le voyage vers la Cité ardente, ne serait-ce que pour déambuler dans ses rues et admirer, dans les «sucettes Decaux» habituellement dévolues aux messages publicitaires, les touchants portraits en noir et blanc que Georges Thiry (1904-1994), photographe autodidacte liégeois, a réalisés dans les années ‘50/’60 des filles de joie qui furent ses confidentes et amies. L’espace public accueille également une autre sympathique initiative : baptisée «Y’a de l’amour en l’air», elle donne à voir, sous forme de drapeaux suspendus, les plus belles photos d’amour envoyées à l’organisateur par les habitants. L’exposition phare de BIP 2012, « Only You Only Me » investit, quant à elle, l’entièreté du MAMAC (Musée d’Art moderne et d’Art contemporain) jusque dans les sous-sols, qui abritent pour l’occasion des installations et des vidéos. Nan Goldin y est notamment mise à l’honneur avec une projection monumentale de son oeuvre majeure, un slide show de plus de 800 images intitulé «The Ballad of Sexual Dependency». L’artiste américaine y est entourée de grands noms, à l’instar d’Erwin Olaf, Sylvie Blocher, Jason Lazarus, JH Engström, Eric Rondepierre, Elina Brotherus ou Thomas Chable entre autres, qui exposent leur vision respective de l’amour, émouvante, déroutante, ravie ou mélancolique … Mamac et Cabinet des Estampes: Parc de la Boverie, 3 à 4020 Liège Le pays hôte d’honneur de BIP 2012 est la Hollande. Le Hangar B9, un ancien bâtiment industriel reconverti en lieu d’exposition sur le campus de l’Institut Supérieur des Arts Saint-Luc, accueille l’exposition « From Holland with love », conçue par Frits Gierstberg,
curateur principal du Nederlands Fotomuseum à Rotterdam. Il y propose un intéressant panorama de la création contemporaine photographique aux Pays-Bas (avec entre autres Useful Photography et Koos Breukel), autour de la figure tutélaire d’Ed van der Elsken, pour la première fois montré en Belgique. Hangar B9/Ecole supérieure des Arts St-Luc. Bld de la Constitution, 41 à 4020 Liège Au MADmusée, installé au cœur du parc d’Avroy et aujourd’hui dirigé par Pierre Muylle (venu de l’excellent SMAK à Gand), on peut voir l’exposition « Rumours/Rumeurs », créée autour des travaux de quatre personnalités totalement hors du commun : le Tchèque Miroslav Tichý, les Américains Morton Bartlett et Lee Godie, ainsi que la Liégeoise Loulou et ses étranges figurines en terre glaise. Madmusée. Boulevard d’Avroy à 4000 Liège Les Brasseurs Art contemporain / L’Annexe accueillent une exposition collective de huit artistes, dédiée au clan, au coeur et à la peau. «Next of (S)kin- A fleur de peau» est l’occasion de découvrir, entre autres, un panorama du travail de la jeune photographe liégeoise Lara Gasparotto, les portraits de famille de Anne-Catherine Chevalier ou encore une très belle sélection de quarante photographies de l’écrivain français Hervé Guibert, décédé du Sida à l’aube des années ‘90. Les Brasseurs / Art contemporain et L’Annexe. En Féronstrée, 105 à 4000 Liège Last but not least, «Amour au pluriel & Adoration » est une double exposition présentée à La Châtaigneraie / Centre wallon d’Art contemporain à Flémalle, dont le fil rouge est le travail du collectif belge de photographes Out of Focus. Pour le volet «Adoration», les membres du collectif ont proposé cinq reportages portant sur ce thème : une sélection de cinq points de vue, comme autant de regards sur la religion, au sens large, à travers le monde. Le volet « Amour au pluriel » est, quant à lui, le résultat de plusieurs workshops menés par Out of Focus avec des jeunes Belges et Haïtiens, en collaboration avec la Fédération des Maisons de Jeunes en Belgique Francophone. La Châtaigneraie / Centre wallon d’Art contemporain. Chaussée de Ramioul, 19 à 4400 Flémalle BIP 2012, jusqu’au 6 mai 2012. Infos : www.bip-liege.org
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Skender HysenI
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Entre puissance et légèreté
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Natif d’Albanie, Skender Hyseni sculpte le bois avec son âme. Un geste absolument vital pour un artiste aussi entier que ses œuvres. Interview Sophie Mathieu Photo Edouard Janssens
J
our de neige, jour de grève. Rendez-vous était pris dans l’atelier ixellois de l’artiste Skender Hyseni, un ancien garage aujourd’hui jonché de copeaux de bois où les scies, gouges et autres tronçonneuses ont remplacé les molettes et bidons d’huile. Ici, les amas de pneus ont fait place à d’étranges formes abstraites ; tandis qu’au centre du premier espace trône, émergé comme par magie du tapis de sciure, une imposante pièce faite d’une superposition de sections de poutres de récupération entièrement habillées d’une délicate pellicule d’or, le reste du lieu est peuplé de pièces de bois à différents stades de métamorphose. Sous l’apparente réserve de l’artiste, on sent une grande force intérieure. Et, derrière son œuvre de prime abord puissante, animée d’une présence qui s’impose même dans les petits formats, les nuances et la fragilité de ces monolithes à la poésie brute, essentielle, se lisent en filigrane, dans l’équilibre précaire d’une base, d’un point de gravité, dans la contorsion imposée aux fibres vivantes. Un beau travail, à la fois terrestre et aérien, simple et énigmatique.
Comment êtes-vous arrivé en Belgique ? Après des études à l’école des Beaux-arts de Shkoder, j’ai fait mon service militaire, loin dans les montagnes albanaises. C’était avant la chute du régime communiste, et nous commencions à manquer de tout. J’ai fini par partir. Je suis d’abord allé en Grèce où j’ai été tailleur de pierre, puis j’ai débarqué en Belgique où j’avais un ami d’enfance. Cela fait 19 ans que je suis ici. J’apprécie la qualité de vie et je suis surtout fasciné par la capacité des Belges à gérer des problèmes communautaires aussi graves sans en venir à la violence. Par contre, ce qui m’a frappé en arrivant, c’était le prix des fournitures artistiques ! Le communisme avait quand même quelques bons côtés puisque, par exemple, ce type de matériel était gratuit. J’ai par la suite continué à prendre des cours à l’Académie des Beaux-arts de Bruxelles.
D’où vient cette vocation pour la sculpture ? Je viens d’un petit village des montagnes, situé dans une région qui constituait la réserve de bois et de cuivre de tout les Balkans. Il y avait une grande scierie en face de chez moi, je la voyais de ma fenêtre. J’étais un enfant plutôt introverti, pas très doué à l’école, mais j’ai depuis toujours adoré dessiner. Ma mère, dans cette société à l’époque encore très conservatrice et patriarcale, y était … chauffeur de poids lourds, la seule du pays ! C’est elle qui nous a élevés. C’était une femme impressionnante, une sorte de chef indien. Mais elle m’a toujours poussé à lire, à faire ce que j’aimais vraiment. Elle avait du flair. Quand j’ai eu 13 ans, elle m’a présenté à un sculpteur. Les artistes étaient des gens respectés.
Vous ne sculptez pratiquement que le bois. Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce matériau ? Le bois a un côté vivant, une certaine énergie, c’est un matériau qui n’est pas mort comme peut l’être la pierre. J’aime aussi la taille directe par rapport au bronze par exemple, qui demande des étapes de moulage et de coulage. Le bois est par contre plus éphémère mais … ne sommes-nous pas nous-mêmes éphémères ? Pourquoi devraiton toujours penser en termes d’intemporalité, d’immortalité ?
En quoi consiste votre démarche, sur quelles bases travaillez-vous ? L’art, c’est d’abord un plaisir personnel, c’est même d’une certaine façon une démarche égoïste, narcissique. Tout est fait par rapport à soi-même. La sculpture est une affaire de dimensions. Je travaille dans un espace donné, réel ou imaginaire, et par rapport à une taille de référence -la mienne en l’occurrence-, et plus largement celle de l’humain. Ensuite, tout est une question de vides et de pleins. Le rapport à la lumière est très important, à l’équilibre aussi, aux limites de la gravité. Même quand je réalise mes dessins à l’encre de chine, finalement, c’est encore d’une certaine manière de la sculpture que je fais. Certaines choses servent de base à mon inspiration pour une série de projets, comme la tour de Babel ou la vis sans fin d’Archimède. Je ne décide pas du moment où une pièce est terminée, je sais quand le travail commence mais pour le reste … Certaines de mes sculptures sont depuis des mois, voire des années toujours en attente. A un moment donné, c’est une évidence, la pièce est finie. C’est en quelque sorte elle qui le décide. Skender Hyseni exposera du 26 avril au 26 mai chez Framing, rue Washington 150 à 1050 Bruxelles. Infos : www.skenderhyseni.com
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L’art Par Bernard Roisin
ici et ailleurs…
Do you think I’m sexy? Teintée d’un érotisme stupéfiant, mais aussi d’humour souvent, de violence parfois, et de provocation, toujours, les photographies d’Helmut Newton font l’objet d’une grande rétrospective, la première depuis sa mort en 2004. La commissaire n’en est autre que June son épouse qui présente au Grand Palais plus de deux cents tirages originaux, et ce dans un pays - la France - qui a grandement contribué à sa renommée notamment au travers de son travail pour le magazine Vogue. Un parcours rétrospectif et thématique qui illustre dans le cas de Newton, l’insoutenable légèreté des lois de la gravité... Helmut Newton du 24 mars au 17 juin au Grand Palais à Paris - www.rmngp.fr
Fashion Nova, Paris 1973 (© Helmut Newton Estate)
La «Torsion Chair» de Brian Long, 1971 (© V&A)
So British En ce début d’année olympique, le Victor et Albert Museum de Londres, temple des arts décoratifs, se devait d’organiser ses propres olympiades, celle du design britannique, dont il fait briller la médaille. L’expo prend pour point de départ les Jeux de Londres de 1948, ceux de l’austérité (comme ça la boucle ou plutôt l’anneau est bouclé), et présente des incontournables: de la Mini Morris jusqu’à l’Aquatic Center conçue par Zaha Hadid en passant par une réplique du Concorde, des oeuvres de David Hockney, des textiles de Laura Ashley, ou la pochette d’Alladin’sane, album mythique de David Bowie. 300 objets participent à cette compétition historique qui vaudra c’est sûr à la Grande-Bretagne sa médaille du design British Design 19482012. Innovation in the modern age, du 31 mars au 12 août au Victor & Albert Museum, Cromwell Road, Londres. www.vam.ac.uk
Mars Attacks!, l’un des chefs-d’œuvre de Tim Burton
Démons et merveilles Après David Lynch, il y a quelques années, Paris et sa cinémathèque en particulier accueillent une exposition consacrée au réalisateur Tim Burton dépositaire d’un univers et d’un imaginaire unique, mélange de gothique et de merveilleux. Graphiste et dessinateur de formation, l’auteur entre autres de Mars Attacks !, Beetlejuice ou de L’étrange Noël de Monsieur Jack proposera au cours de cette exposition qui fit courir les foules voici trois ans à New York plus de six cents oeuvres originales, variant d’extraits de ses films à des courts-métrages en passant par des dessins originaux, costumes et figurines qui démontreront si besoin l’était encore, le talent et la classe de l’oncle Tim... Exposition Tim Burton jusqu’au 5 août à la Cinémathèque de Paris, rue de Bercy 51 à Paris. www.cinematheque.fr
Cela se passe près de chez vous La troisième dimension Après avoir fait son cinéma, et avant d’envahir d’autres formes artistiques, la 3D a désormais son exposition, celle que lui consacre le Scientastic situé sous le métro Debrouckère. Dire que ce musée n’en fait pas une rame serait mentir, à voir l’énergie qu’il déploie pour expliquer aux petits comme aux grands, les secrets de cette technique au travers d’expériences proposées. Le mystère des stéréoscopes, des anaglyphes ou des hologrammes n’aura bientôt plus de secret pour vous ! Vous pourrez même, si vous le souhaitez, fabriquer une image en 3D. Bref, une expo qui ne manque pas de relief... La 3D expliquée au Scientastic, jusqu’au 31 juillet, Boulevard Anspach 72 dans la station de Tram, sous-sol, niveau -1, 1000 Bruxelles - www.scientastic.be
Scientastic ouvre les portes de la troisième dimension
Le grand Robert Né voici tout juste cent ans, Robert Doisneau fut à la photographie ce que Jacques Tati fut au cinéma, le chantre d’une certaine France à béret, d’un poésie parisienne et d’un humanisme espiègle. La très belle Abbaye de Stavelot lui rend hommage au travers notamment du fameux Baiser de l’Hôtel de Ville, mais aussi d’une galerie de portraits d’artisans, de personnages issus des entrailles de Paris aujourd’hui disparus, et même des photos couleurs de notre pays. En tricolore, sans doute... Un certain Robert Doisneau jusqu’au 30 septembre à l’Abbaye de Stavelot www.abbayedestavelot.be William Degouves de Nuncques: La maison aveugle (1892)
Robert Doisneau: Les frères, rue du Docteur Lecène, Paris 1934
Le symboliste mystérieux Aux côtés de Fernand Khnopff et même de Xavier Mellery, William Degouves de Nuncques fait figure d’oublié. Pourtant, c’est sans doute celui dont l’oeuvre résiste le mieux au temps… Une oeuvre il est vrai peuplée de paysages immobiles, de demeures sombres et pourtant éclairées. Ce peintre symboliste sort de l’ombre qu’il aime tant le temps d’une exposition au Musée Félicien Rops qui a réuni en collaboration avec le musée Kröller-Müller notamment une soixantaine de toiles carnets et dessins, issue d’une oeuvre qui a su traduire à merveille la ferveur mortuaire d’une Venise à l’agonie ou de Bruges-la-Morte... William Degouves de Nuncques, maître du mystère, jusqu’au 6 mai au Musée Félicien Rops, rue Fumal, 12 à 5000 Namur - www.museerops.be 115
Culturo - scope
Nouveau visage pop-rock de la scène belge,
le groupe
n’a pas fini de nous étonner ! Interview de Bruno, chanteur-guitariste par Mary-Jane – Photos Mathieu Bauwens
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Votre groupe porte le nom d’Ego. Pourquoi ce nom? N’est-il pas contraire au travail d’équipe (4 musiciens) que vous prônez ? Quelle est sa signification ?
Investis dans une cause humanitaire pour les enfants orphelins du Kinshasa, pourquoi avoir fait le choix de s’associer à des œuvres caritatives?
(rires) Le choix du nom de groupe Ego n’est, en effet, pas innocent. Entre nous, le nom d’Ego vient d’une chanson importante de notre répertoire et qui s’appelle « Ego ». Que raconte-elle ? Dans le fond, l’histoire de nos vies à chacun… Le message de cette chanson invite à être attentif à nos besoins et désirs respectifs. A s’écouter, apprendre à se respecter, être simplement vrai et en harmonie avec soi… pour pouvoir l’être avec l’autre. En ce sens, la prise de conscience des sensibilités et ego respectifs facilitent sans doute les relations humaines, dont notre travail d’équipe.
Dès le début de Ego, nous avons choisi de soutenir l’ASBL Be Charity via notre ami Thibaut Deckers et sa belle équipe. Une des missions de Be Charity est de pousser tout un chacun à intégrer une dimension philanthropique dans son quotidien et c’est ce que nous essayons de faire à travers notre musique et nos concerts. C’est tout à fait normal pour nous et c’est la moindre des choses qu’on peut faire pour les autres.
Comment définiriez-vous votre musique ? D’où vient l’inspiration ?
(rires) Oui clairement. L’important est d’en avoir précisément conscience… C’est ce qui constitue une grande richesse pour Ego... Il y a, au-delà des différences, énormément de connivence, dans le choix des musiciens, dans les objectifs visés, les couleurs recherchées et les émotions.
Nous l’aimons colorée, arienne… Efficace. L’inspiration est diverse… Elle peut venir d’un son précis, d’un mot, d’un rythme, d’un riff de basse… Dans le registre de l’émotion, tout se construit vite et intuitivement. On dit que nous avons eu une influence plutôt pop rock mélodique. L’important réside dans la passion, le travail et l’énergie que nous mettons chacun pour chaque chanson…
Vous êtes quatre personnalités bien tranchées, les artistes ont tous un grain de folie: comment gérez-vous les différences entres vous?
Quelle est l’importance du texte dans vos mélodies ? Vous servez-vous du texte pour faire passer un message et si oui lequel ? L’un ne va pas sans l’autre. Un bon texte peut suggérer en lui-même une mélodie, par son phrasé, ses consonances. Un bon thème mélodique évoque déjà l’ambiance d’une histoire, un sentiment. Les chansons sont, en effet, des véhicules pour raconter des histoires, pour interpeller, rassembler… Les messages diffèrent évidemment au gré des chansons qui parleront tantôt de la passion amoureuse, tantôt des nos petits amis à Kinshasa, d’assumer ses défis le poing sur la table… Il y a tellement de choses interpellantes dans notre monde lorsqu’on le regarde…
Vous enregistrez votre premier album alors que vous avez déjà fait de nombreuses scènes en Europe. Est-ce difficile de parvenir à ce premier grand pas ? (rires) Non, blagues à part, c’est quelque chose que nous avons toujours eu envie de faire !
Repéré par un producteur de cinéma, Ego se voit confié la composition de la bande-son de son prochain film, «Les notes de l’espérance», une production Franco-Belge qui marquera entres autres le retour du comédien Pascal Duquenne sur grand écran (sortie prévue fin 2012). Leur premier album est prévu pour cette année. En attendant découvrez leurs morceaux enregistrés en version acoustique dans les studios de Twizz Radio.
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Ce qu’ELLEs aiment
ARMELLE CÔTÉ COULISSE &CÔTÉ SCÈNE 118
Armelle fait partie de ces belles personnes que l’on aime rencontrer. Un sourire, un mot gentil, elle traverse la vie et la scène avec une élégance naturelle. De passage à Bruxelles pour parler de la pièce de Laurent Ruquier, elle nous a aussi confié ses petits secrets beauté. Interview Magali Eylenbosch - Photographe Edouard Janssens
Tu joues dans la pièce de Laurent Ruquier ?
Quels sont tes petits rituels beauté ?
Oui ! C’est une pièce qui s’appelle Parce que je la vole bien. Laurent s’est inspiré de l’affaire Bettencourt. Nous l’avons jouée à Paris tout l’hiver dernier et depuis, nous sommes en tournée à travers la France.
J’ai découvert les vertus de l’huile et j’aime beaucoup l’Huile Régénératrice à la Grenade de Weleda. J’aime aussi les fards à joue et les poudres T.LeClerc et pour la scène, j’utilise les produits M.A.C. qui sont relativement bien chargés en pigments. Il ne faut pas en mettre beaucoup et à la fin de la représentation, c’est toujours nickel. Après le théâtre, je vais manger et je suis impeccable. Pas besoin de me démaquiller ! J’aime les maquillages assez naturels. Un peu de blush, du mascara, du gloss. Je voyage tout le temps, du coup j’ai fini par sélectionner peu de produits, mais des produits sur lesquels je peux vraiment compter. L’huile, c’est génial parce que ça sert à tout. Ça démaquille, ça hydrate la peau du visage et du corps et ça détend.
Tu as un lien de cœur avec la Belgique ? Tout à fait ! Je n’habite hélas plus Bruxelles mais j’y reviens souvent, d’autant que je présente Comme chez moi, une émission de cuisine sur la RTBF. Nous y mettons à l’honneur quelques grands talents de la gastronomie belge.
On t’a beaucoup vue ces derniers temps. Tu as aussi beaucoup tourné…
Ton parfum préféré ?
Oui et non. La pièce m’a pris énormément de temps. C’est vrai qu’il y a eu La Rafle, La Croisière, Fatal Bazooka avec Michael Young et plusieurs projets pour la télé. J’aime bien passer de la scène au cinéma. C’est ce qui fait la richesse de notre métier de comédien. Je fais aussi quelque chose de très nouveau pour moi avec l’Orchestre National du Pays de la Loire. Je participe au conte musical L’histoire de Babar sur une musique de Francis Poulenc. Je suis récitante et l’orchestre joue derrière moi. C’est magique !
Il y a un parfum que j’adore parce qu’il me rappelle mon enfance : Tilleul d’Orsay. Et j’ai aussi découvert récemment Bigarade Concentrée de Frédéric Malle. C’est extrêmement rafraîchissant. Par contre je n’aime pas les odeurs de géranium.
Tu as toujours aimé chanter ?
Tu es « addict » des soins en institut ?
C’est vrai, ça me rend très heureuse.
Pas vraiment. J’ai une excellente hygiène de vie donc je ne ressens pas le besoin de m’enfermer une heure en institut. Je ne m’expose pas au soleil, je ne fume pas et je mange beaucoup de fruits. Ça aide !
Qu’est-ce qui a fait que tu participes à une émission de cuisine. C’est encore un monde à part…
Et pour un homme ? C’est vraiment lié à la personne, mais j’aime beaucoup le Vétiver. C’est un grand classique !
Je ne me suis pas posé la question. Le producteur a pris contact avec moi et je me suis lancée dans l’aventure. Je suis extrêmement gourmande donc ça m’a plu. Je parcours toute la Belgique et je découvre des endroits que je n’aurais peut-être jamais connus.
Y a-t-il un Chef qui t’a particulièrement scotchée ? Je n’aime pas citer un Chef plutôt qu’un autre parce que ceux qui j’ai rencontrés avaient tous du talent. Disons que j’aime beaucoup Eric Lequeu du restaurant Parfums de cuisine à Namur. Il y a plein de bonnes choses. Après chaque tournage je suis obligée de me mettre un jour au bouillon ! (Rire)
Côté coulisse, qu’elles sont tes petites manies ? Entre deux scènes, si j’ai le temps, je déguste un morceau de chocolat. J’adore aussi, quand j’arrive au théâtre, qu’on me pose mes rouleaux chauffants. C’est génial. Il n’y a rien de mieux pour faire une mise en pli, on est très bien coiffée. Et puis c’est agréable parce que ça chauffe et plus on les garde, mieux ça tient. Je ne suis pas à l’abri d’oublier de les ôter un soir et de rentrer sur scène avec.
Le soin que nous conseillons à Armelle
L’huile Orchidée Bleue de Clarins La formule précieuse de ce produit mythique (1965) rééquilibre la peau et lui laisse un toucher satin incomparable. L’orchidée bleue redonne vitalité et éclat. Un must have !
Tu es stressée ? Oui et finalement ce sont ces petits rituels qui permettent de se détendre. J’ai tellement le trac que lorsque je joue au théâtre le soir, toute la journée est prise en otage par ça.
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Culturo - scope
LES PASSE-TEMPS PAS
« BOBONNE »
Plutôt que de se vautrer devant le 2350ème épisode des « Experts machin-truc », on oublie les vieux clichés et on se penche sur les passe-temps de nos grands-mères. Mieux, on se les approprie ! Par Magali Eylenbosch
Le crochet, une alternative sympa
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Parce qu’il est petit, maniable, et que nous pouvons l’emporter partout, le crochet devient vite une petite manie. Ne me dites pas que vous ne rêvez pas de jeter négligemment sur votre canapé un plaid aux allures totalement seventies, fait de petits carrés assemblés. Moi, j’adore !
isons-le les filles, nous sommes des filles « modernes » et nous préférons agoniser que d’avouer avoir un faible pour le tricot ou la broderie. C’est vrai qu’il y a toujours une petite peste dans l’assistance pour nous lancer, le regard méprisant : « Ah, tu as le temps de faire la file chez Véritas, toi ! » Non seulement, on y fait la file, mais, entre les différentes laines, les aiguilles, les fils multicolores et les petites perles, on s’éclate. On s’installe même un petit atelier sympa dans un coin de l’appartement. C’est tellement girly !
Le tricot, tout le monde en parle Depuis quelques années, les aiguilles ont regagné leurs lettres de noblesse. Un point à l’endroit, un point à l’envers, jusque-là, rien de bien compliqué. Il y a pourtant deux générations de femmes qui s’attaquent aujourd’hui à la confection d’un pull torsadé. Celles qui ont appris à l’école parce que, dans le temps, les cours de couture faisaient partie intégrante du programme, et celles qui, parce que c’est tendance, s’obligent courageusement à affronter le fil qui s’emmêle et les mailles qui tombent. Un moment les rassemble, celui où les copines tombent en pamoison parce que, ce pull-là, elles ne l’auront pas. Le pull oversize, genre tricoté main, on l’avait déjà repéré sur les podiums de l’hiver. Cet été, on l’a notamment retrouvé chez Stella Mc Cartney, dans un mélange de tons craquants. Il est encore temps de s’y mettre !
A lire
Cette semaine, je tricote… par Debbie Bliss Éditions Made in Marabout
L’auteur propose 52 projets, du printemps à l’hiver. Vous avez envie de réaliser un coussin ou une brassière, de customiser des cintres ou de fabriquer un sac de plage ? Alors amusez-vous ! Les explications sont simples et précises et cet ouvrage fera le bonheur des tricoteuses néophytes ou confirmées. 120
A lire
Mon Cours de Crochet Par Marion Madel Editions Marabout
En seulement 25 leçons, vous deviendrez la reine de la maille chaînette. De nombreuses illustrations vous permettront d’intégrer le b.a.ba sans vous prendre la tête.
Le patchwork, 100 % récup Je ne m’imagine personnellement pas assemblant des morceaux de tissus gnangnan pour réaliser un couvre-théière. Le truc inutile par excellence ! Tout est question de goût et de style. Je m’y suis mise avec des chutes de lin. Résultat : un superbe coussin 100 % fait maison.
A lire
Tout en patch’…
Par Corinne Crasbercu Editions Marabout Il faut déjà avoir des notions de couture et posséder une machine à coudre pour aborder les pièces intéressantes. Cet ouvrage manque peutêtre d’illustrations explicatives. Zappez le couvre théière et penchez-vous plutôt sur la réalisation d’un cabas.
napapijri.com
ch de nivelles 18 - 1420 Braine l’alleud - 02 384 31 55
TELL ME Ce qu’ils aiment
TECH Bang & Olufsen Beolit 12
Alliant excellente performance sonore (grâce à deux tweeters de 2 pouces, un woofer de 4 pouces pour une puissance globale de 120 watts) à un design distinctif à la forme minimaliste disponible en quatre coloris, cette enceinte est compatible avec la technologie AirPlay d’Apple permettant de diffuser la musique sans fil pendant 8 heures grâce à sa batterie rechargeable intégrée. Sa construction en aluminium, robuste mais légère, est surmontée d’une poignée en cuir permettant de le transporter aisément. Le Beolit 12 dispose également d’un port Ethernet pour être relié à votre réseau domestique.
Etui de sécurité Kensington BungeeAir BungeeAir exploite une technologie sans fil extrêmement économe qui établit instantanément une connexion entre votre iPhone 4/4S et un porte-clés compact. Lorsque vous vous éloignez de votre iPhone, son écran se verrouille automatiquement et envoie une alerte au porte-clés qui se met alors à vibrer et à émettre une alarme. Vous pouvez utiliser votre porte-clés pour désactiver l’alerte ou verrouiller votre téléphone. La distance à partir de laquelle l’attache est considérée comme coupée peut être adaptée à votre environnement (de 10 à 25 mètres) par une application complémentaire.
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Lytro Issu des recherches à l’université californienne de Stanford, cet appareil photo plénoptique d’un nouveau genre permet de sélectionner, après coup, les zones à rendre nettes sur ses photos. Il s’agit d’un procédé autorisant la prise de photos sans se soucier de la mise au point et de la profondeur de champs, le réglage de ces paramètres s’effectuant par logiciel après avoir pris la photo, par exemple pour choisir où la mise au point doit être faite. Disponible en trois couleurs (bleu, rouge et gris), il a la forme d’une longue vue, avec un zoom 8x d’un côté et un petit écran tactile de l’autre. Embarquant jusqu’à 750 photos, celles-ci se transfèrent grâce à une application pour Mac et bientôt pour Windows.
Maxell AirStash Enregistrez et accédez à vos fichiers sans fil ou bien branchez l’AirStash sur le port USB d’un ordinateur pour extraire vos fichiers. Cette clé, san fil, à mémoire flash de 8 ou 16Go, équipée d’un lecteur multimédia intégré et d’un système de transfert de fichiers, offre un espace de stockage expansible pour iPad, iPhone et iPod pour enregistrer des films, photos, musiques, livres électroniques et documents. Téléchargez des applications supplémentaires, transportez des dizaines de films ou des milliers de photographies et lisez-les sans aucune connexion filaire sur votre iPhone ou iPad. Fini l’envoi de fichier par courrier aux personnes qui sont dans la même pièce que vous !
Twelve South HoverBar Ce bras flexible en forme de L permet de relier votre iPad à un écran d’ordinateur pour en faire un écran secondaire, ou encore de fixer votre iPad dans votre cuisine ou à votre bureau. D’un côté, trois branches permettent de tenir de manière sécurisée la tablette tout en laissant une liberté de mouvement; de l’autre, une pince qui peut s’accrocher pratiquement n’importe où. Il possède également un socle rotatif qui permettra de choisir entre la position horizontale ou verticale.
Libratone Live Cette enceinte sans fil d’un nouveau genre diffuse la musique de la même manière qu’un instrument acoustique, en émettant des vagues de son dans toutes les directions et en les répercutant à partir de tous les murs de la pièce pour offrir un son FullRoom intégral à 360 degrés. L’application Libratone Live (disponible sur l’App Store d’Apple) vous permet de saisir des informations sur l’emplacement de votre enceinte et règle ensuite automatiquement le son en fonction de la superficie de la pièce.
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Ce qu’ils aiment
Masure Bruno dans la peau de
Sarkozy
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A travers le regard du président français, le célèbre journaliste rend compte de l’année 2010-2011. Depuis le déclenchement de l’affaire Bettencourt au coup de tonnerre DSK en passant par l’expulsion des Roms, le printemps arabe, Fukushima ou le remaniement ministériel, il passe tout au crible. Facétieux et caustique, «Journal d’une curée de campagne» touche à la vérité profonde d’un personnage que Masure connaît bien. Interview Michel Paquot
A
ux commandes du 20h pendant treize ans, de 1984 à 1997, sur TF1 d’abord puis sur Antenne 2 devenue France 2, Bruno Masure détonnait par son sourire en coin et son humour décalé, n’hésitant pas, au terme de son journal, à souhaiter un bon anniversaire à un tel ou une telle. Cette partie de sa vie de journaliste a été couronnée par cinq Sept d’Or, dont certains décernés par les téléspectateurs. Il a ensuite été chroniqueur télé à Vivement Dimanche prochain chez Michel Drucker sur la deuxième chaîne et radio au Fou du Roi de Stéphane Bern sur France Inter. Il est aussi l’auteur de quatorze livres, depuis La Télé rend fou… mais je me soigne à Journalistes à la niche, en passant par Leurre de vérité ou Enquête sur mon assassinat. Aujourd’hui, ce drogué de politique change de peau dans Journal d’une curée de campagne.
Vous regrettez la télévision? Franchement, non. Certains jours j’y allais d’ailleurs avec des pieds de plomb. C’est pourquoi quand on m’a montré la sortie, je ne me suis pas accroché au tapis. Dans ma tête j’avais envie que ça se passe comme ça. Pendant toutes ces années, j’ai vécu le basculement vers l’obsession de l’audience. Au début, pendant les conférences de rédaction, l’ambiance était déconneuse, on osait dire des bêtises. Puis c’est devenu des conseils d’administration, plus personne ne se serait risqué à lancer une idée iconoclaste. Surtout les jeunes, très formatés au mauvais sens du terme.
Vous ne pourriez plus faire de l’humour? Ça n’avait quand même rien d’héroïque même si, chez certains de mes confrères, c’était assez mal vu. C’est plutôt un état d’esprit qui a changé, ainsi que le poids de la concurrence, le fait qu’on s’angoisse si l’on perd 0,3 % d’audience. Aujourd’hui, avec « le minute par minute », on peut voir quand un journal perd de l’audience. Résultat: certains sujets moins «porteurs» sont écartés.
Pourquoi avoir vécu un an dans la peau de Sarkozy? Je suis parti des révélations autour de l’argent qu’il est accusé d’avoir touché de Liliane Bettencourt, m’imaginant la tête qu’il avait fait en l’apprenant, et je m’y suis tenu pendant un an. Ce qui est jouissif dans ce type de bouquin c’est que, par définition, on ne sait pas ce qui va arriver. Qui aurait pu imaginer une seconde ce qui allait arriver à DSK que l’on voyait déjà président? J’ai eu année d’une richesse incroyable, ça n’a pas arrêté. L’exercice m’amusait d’autant plus que je connais un peu le personnage pour l’avoir fréquenté avant qu’il soit président. Je l’ai même demandé en mariage lors d’une cérémonie des Sept d’or en 1995 car j’avais fait, quelques jours auparavant, une émission avec lui où il avait été éblouissant. Avec des camarades journalistes, je l’ai souvent vu pendant toutes ces années.
Votre livre n’est pas une satire. Vous vous mettez vraiment à sa place… Ce n’est pas les Guignols de l’Info. J’essaie d’écrire comme lui réagirait, de me mettre dans sa peau, de comprendre comment il fonctionne. Le personnage est assez spécial, il n’a aucun surmoi. Il exprime tout le temps tout ce qu’il pense. Etre ministre de Chirac ne l’empêchait pas, par exemple, de dire les pires horreurs sur Chirac. Il est éruptif. Un jour, il traite de tous les noms ses collaborateurs, ses conseillers, les ministres et les embrasse le lendemain.
Vous ne ménagez pas le milieu journalistique et télévisuel… Ce n’est pas moi, c’est lui! Il a un vrai mépris pour les journalistes. Il entretient un rapport un peu pervers avec eux, il les tutoie, les flatte, lâche beaucoup d’infos, mais avec un côté père fouettard, rappelant qu’il connaît bien leur patron. Il connaît très bien les rédactions, les inimitiés entre tel ou tel et il en joue. Plus globalement, je pense que l’interview du Président de la République est un exercice impossible, surtout à l’Elysée. Il est très difficile de le mettre devant ses contradictions. C’est dans nos gênes monarchiques. Et comme les gens ont toujours été habitués à voir des journalistes de télé très respectueux, dès qu’ils le sont un peu moins, ils se posent des questions.
Carla, c’est une chance pour lui? Et pour vous? J’en parle un minimum, je voulais éviter la vie privée. Mais elle aussi est un peu caricaturale. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de la brinquebaler comme il le fait. Pour sa base électorale, elle a eu une vie qui sent un peu le souffre, une série d’amants, une vie un peu légère, etc. Et puis on se fiche de la vie privée d’un candidat. On est sur une mauvaise pente. Bruno Masure, Journal d’une curée de campagne, Chiflet & Cie
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Quintessentially  Development   ?- 50! 5 #6!*-00!+!,4 ! 6-42! 02-)!4 (++- (*(!2 !4 5 35(6( ! ' ,4(!2 D2#,-6 4(-,= ,-56!**!3 -,3425 4(-,3 !4 0A 0 24!+!,43E> ,3 3? 22$4!2 * = * 3- (#4# 3/52 3?- 50! 533( ! 4-54!3 *!3 #+ 2 '!3 (,4!2+# ( (2!3 -++! *?- 4!,4(-, du  permis  de  bâtir.  Quintessentially  Development  peut  vous  aider  en  tant  que  coordinateur  (facility  management)  dans  toutes  les  Êtapes  de  vos  projets  immobiliers.  Â
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Quintessentially  Conciergerie  comme  valeur  ajoutĂŠe  pour  les  entreprises:  Deals  Corporate   Â
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?5,! 0 24= !3 0 24!, 2( 43 0!2+!44!,4 57 !,42!02(3!3 ?-%%2(2 *!3 6 ,4 &!3 !4 02(6(*"&!3 5(,4!33!,4( **8 57 #4!,4!523 ! * 24!> ? 542! 0 24= &2 ! !3 0 24!, 2( 43= *!3 !,42!02(3!3 #,#%( (!,4 ?5, (,3(&'4 !4 ?5,! +!(**!52! -+02#'!,A sion  des  modèles  de  dĂŠpenses  et  du  style  de  vie  de  leurs  Clients.  Leur  permettant  ainsi  de  mieux  adapter  leurs  services  et/ ou  produits  aux  exigences  de  leur  clientèle.  Â
En  offrant  un  abonnement  de  conciergerie,  les  entreprises  bĂŠnĂŠficient  de  Quintessentially  tant  comme  outil  de  prospection  que  de  fidĂŠlisation. Â
Quelques  exemples   Deals  Corporates  mondiaux  Â
Le  secteur  automobile.   Jaguar  B  UK  et  les  pays  scandinaves  B  *? ' 4 ?5,! &5 2 = = = *? 15#2!52 3! 6-(4 -%%2(2 5,! carte  de  Membre  Quintessentially.  Â
Le  secteur  bancaire.   Citibank  C  AmĂŠrique  Latine  C  Un  abonnement  est  offert  avec  la  carte  de  crĂŠdit  la  plus  exclusive.  HSBC  Private  Bank  C  Hong  Kong  C  Abonnement  co-Ââ€?brandĂŠ  est  offert  aux  Clients  de  la  banque  privĂŠe.  Â
Le  secteur  tĂŠlĂŠcom.  Â
Co-Ââ€?branded  Quintessentially  MasterCard Â
Mobily  B  Arabie  Saoudite  B  *? '#3(-, ?5, -,,!+!,4 53(,!33 - (*8= ' 15! *(!,4 2! -(4 5,! -04(-, concierge  Raqi  lui  donnant  accès  au  service  de  conciergerie  Quintessentially.  Une  touche  speed  dial  est  introduite  sur  son  portable  lui  permettant  de  contacter  le  service  de  conciergerie  en  un  clic.  Â
 British  Airways  B  Londres  et  New  York  City  B  Chaque  Client  de  première  classe  qui  transite  à  Londres  ou  New  York  se  voit  offrir  28  jours  au  service  de  conciergerie  Quintessentially.  Â
Le  secteur  Internet.   Google  B  USA  B  Abonnement  offert  au  Management  team.  Â
Le  secteur  immobilier.  5(,4!33!,4( **8 3?!34 33- (# 6! !24 (,3 !3 +!(**!523 !4 !3 0*53 02!34(&(!57 02-+-4!523 (++- (*(!23> --0#2 4(-, 3! fait  de  (%%#2!,4!3 + ,("2!3 !, 3? 04 ,4 4-5)-523 57 !+ , !3 5 *(!,4> Â
Un abonnement est offert et un concierge Quintessentially est ment. prĂŠsent sur place assurant ainsi un management on-site. Sino Land et Hong Kong Land Hong Kong Pan Peninsula Londres The Phillimores and Thornwood Gardens Londres Barbizon 63 Manhattan 20 Pine Street Manhattan Abercrombie & Kent Residence Club Mexique Shanghai Centre Luxury Apartments Shanghai Trump Ocean Club Panama
Quelques  exemples  Deals  Corporate  Benelux  Â
Le  secteur  automobile.   Audi  B  Service  et  programme  co-Ââ€? 2 , #3> ' 15! 02-02(#4 (2! ?5,! ,-56!**! 5 ( K 3! 6-(4 -%%2(2 5, -,,!+!,4 ?5, , '!9 5(,4!33!,4( **8  Â
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Le  secteur  immobilier.   Â
Le  projet  est  situĂŠ,  en  plein  centre  de  Bruxelles,  sur  la  Place  Brugmann,  un  des  quartiers  le  plus  recherchĂŠs  pour  la  qualitĂŠ  architecturale  de  ses  hĂ´tels  de  maĂŽtre  et  ses  immeubles  à  appartements  prestigieux.  Un  cadre  privilĂŠgiĂŠ  conjuguant  la  02-7(+(4# 5 ' 54 ! * 6(**! !4 *! *+! ?5, 15 24(!2 57 !30 !3 6!243>  Â
Le  projet  propose  une    rĂŠsidence  service    de  25  appartements  de  très  haut  standing,  avec  conciergerie,  piscine,  jacuzzi,  sauna  et  hammam,  salles  de  massages  etc.  Les  propriĂŠtaires  52-,4 *! 02(6(*"&! ! 2! !6-(2 I ,,#!3 ? -,,!+!,4 * -, (!2&!2(! 5(,4!33!,4( **8 *? ' 4 ?5, 00 24!+!,4> *3 52-,4 * 0-33( (*(A tĂŠ  de  profiter  du  service  ainsi  que  de  ses  avantages  dans  le  monde  entier  pour  tout  type  de  demande  et  ce  24/7  ;  grâce  à  leur  carte  de  Membre.  Un  Account  Manager  à  Bruxelles  leur  est  Êgalement  dĂŠdiĂŠ  pour  assurer  un  soin  de  service  personnalisĂŠ  à  leur  style  de  vie.  Les  rĂŠsidents  pourront  Êgalement  profiter  des  services  fournis  par  un  concierge  prĂŠsent  dans  la  propriĂŠtĂŠ  pour  toutes  les  pe-Ââ€? 4(43 4 '!3 4!**!3 15! * 2# !04(-, ! +!33 &!3 !4 -*(3= *?-2& ,(3 4(-, ! *!52 nettoyage  de  vĂŠhicule,  livraison  de  fleurs,  nettoyage  à  sec  etc.  Â
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EN QUêTE de Saveurs
© Tony Le Duc
Bruxelles 2012, une ville à croquer !
Gourmets et gourmands, révisez vos classiques ! Parce qu’à Bruxelles la gastronomie ne se limite pas qu’aux frites, la capitale propose en 2012 une série d’événements dédié à la (re)découverte de ses saveurs locales: Brusselicious. Rassemblés sous cette bannière aussi drôle qu’appétissante, des centaines d’initiatives émaillent cette année gourmande. Petite sélection de quelques incontournables. Par Nancy Vanderweyden
L’
aviez-vous remarqué ? Depuis quelques semaines, homard, moules et choux s’affichent partout dans Bruxelles habillés d’un cornet de frites. Et déjà ces images donnent le ton : de la gastronomie oui, il en sera bien question toute l’année, de l’ennui, non ! Sur les marchés et dans les restos étoilés, au coin des rues et dans les parcs, au cœur de lieux d’exception et dans les bistrots, que l’on ait envie d’explorer les racines culinaires bruxelloises ou de surfer sur les dernières tendances, partout l’art de vivre sera mis à l’honneur dans la capitale au fil d’un agenda on ne peut plus appétissant. Frites, chocolat, gaufres et bières seront bien entendu de la fête mais Brusselicious, c’est bien plus que cela : c’est une multitude d’expériences savoureuses et d’initiatives créatives qui font rimer tradition et innovation sur le sol bruxellois.
Icônes XXL Au pays de Magritte, pas étonnant que les aliments du quotidien revêtent parfois un visage surréaliste. Pour le découvrir, direction l’exposition à ciel ouvert Brusselicious XXL. Cette scénographie monumentale ne compte pas moins d’une cinquantaine de reproductions géantes des icônes de la gastronomie bruxelloise. Transformées par des artistes, elles sont disséminées dans les rues de Bruxelles depuis le 21 mars avant de rejoindre un lieu unique le 22 juin. Oeuvre de Eric Danhier
Sur les rails
La Tram Experience propose une découverte de Bruxelles hors du commun grâce à la complicité de la STIB et d’Electrolux : à bord d’un tram aux allures très design, 34 convives sillonneront Bruxelles en dégustant un délicieux et surprenant repas imaginé par un chef étoilé qui revisite les grands classiques de la gastronomie bruxelloise (toute l’année - départs de la place Poelaert - prix unique tout compris de 75 e- réservations sur www.brusselicious.be)
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La tête dans les étoiles ou Dinner in the sky : des repas signés par des chefs étoilés à déguster installé sur une plate-forme en suspension à 40 m au-dessus du sol, dans quatre lieux emblématiques de la capitale : l’Atomium, le bois de la Cambre, la place des Palais et l’esplanade du Cinquantenaire. www.dinnerinthesky.com
Une pointe de sens pratique Bruxelles sucré, Le comptoir des chocolats, Le grand tour des baraques à frites, Bruxelles et la gastronomie durable …Tous les goûts sont dans la nature. Pour suivre la piste de vos saveurs préférées, des plans à thème vous sont proposés. Plus d’info à retrouver sur le site.
Un zeste de culture On s’instruit aussi lors de Brusselicious ! Au fil de l’exposition « A table » et du parcours Brusselicious dans les Musées Royaux ou « Chez CINEMATEK », un cycle de 24 films autour du thème de la gastronomie. Mieux encore : culture et gastronomie font bon ménage lors des différents dîners à thème au cœur de lieux d’exception : un cocktail dînatoire prolongera l’exposition « Sensations » au Musée des sciences naturelles (le 14 juin) et sollicitera vos cinq sens à tour de rôle, participez au banquet donné en l’honneur de Victor Hugo (le 31 mai), rassemblez-vous lors du dîner « moules&frites » du 23 juillet. N’hésitez pas à consulter le programme !
En plein air Imaginez une chasse aux œufs géante, des centaines de pavillons lors du Brusselicious Festival et des pique-niques chaque week-end dans un parc de Bruxelles, …Manger à ciel ouvert dans des espaces verts, voici qui plaira au plus grand nombre.
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Une source d’inspiration Comme s’il était inscrit dans les gènes, le thème n’a pas manqué d’inspirer. De nombreux moments forts ponctueront cette programmation savoureuse et gourmande tout au long de l’année : Belgovino, la Fête du Port, le Week-end de la bière belge ou encore le festival Slow Food Goûter Bruxelles pour n’en citer que quelques-uns. Enfin, soulignons la création de deux produits spécialement dédiés à l’événement : la caraque, une praline de chocolat plein, aromatisée ou épicée et la bière Brusselicious, une bière de type faro.
Dates, infos et réservations: www.brusselicious.be www.visitbrussels.be www.belgium-tourism.be
EN QUETE de Saveurs
Pain et beurre,
Deux classiques revisités Oublié le déclin du pain et du beurre ! Marquées par le retour à l’authenticité et à la qualité, les années ‘90 avaient vu la réapparition du bon pain et l’arrivée de quelques artisans passionnés. Vingt ans plus tard, au tour du beurre de faire son come-back sur nos tables et en cuisine. Et cette reconquête dépasse de loin le champ de notre quotidien : aujourd’hui réinventés, ces deux basiques sont de plus en plus prisés par les chefs étoilés. Par Nancy Vanderweyden
Le pain n’est plus dans le pétrin Et pourtant...il en aura mangé du pain noir avant de revenir sur les plus belles tables ! En Belgique, c’est Alain Coumont qui, il y a 20 ans, crée l’événement avec l’ouverture de son premier « Pain Quotidien ». Après des décennies d’hégémonie de pain blanc bourré d’additifs et levé à la vite et l’avènement des baguettes cuites à partir de pâtons surgelés, ce passionné de saveurs simples et authentiques voulait redonner au pain la place qu’il méritait. Il revient donc avec un pain à l’ancienne, au levain – alors quasi oublié- puis passe au bio, une logique selon ce précurseur. Le succès est au rendez-vous : en accordant une attention toute particulière aux matières premières et au savoir-faire, son concept séduit, essaime et aujourd’hui, plus de 150 « Pain Quotidien » ont vu le jour à travers le monde. A la même époque, bon nombre de chefs réalisent également qu’il est difficile de trouver un vrai bon pain pour leur restaurant, certains décident même d’installer un fournil et de le fabriquer eux-mêmes pour offrir aux gourmets un pain digne de ce nom. Mais tous n’ont pas les mêmes moyens, ni le temps…Les consciences s’éveillent, celles d’artisans passionnés en particulier : il faut tirer la boulangerie vers le haut ! Bilan : vingt ans plus tard, les boulangers sont devenus des créateurs de goût qui s’aventurent sur de nouvelles pistes tout en restant fidèles aux techniques éprouvées du passé.
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Et vous… vous faites comment ?
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La vie au bureau, aller chercher la petite à la garderie, passer par le pressing, ce n’est pas toujours simple d’avoir le temps de cuisiner un repas savoureux. Ce soir, mon boss vient manger à la maison ; il faut que ce soit parfait ! Heureusement, j’ai un petit truc pour avoir chez soi des plats vite prêts, gourmands et simplement préparés comme à la maison !
“
Dans mon Delitraiteur, j’ai l’embarras du choix. Sans les embarras !
Je sais que je peux leur faire confiance.
Que ce soit pour un dîner en famille ou pour épater mon boss, je sais directement que je vais trouver ce qui fera plaisir. J’entre, je me dirige instinctivement vers mon rayon et je choisis parmi leur gamme de plats préparés Delitraiteur. Mmmhhh, de délicieux mets soigneusement cuisinés dans le respect des traditions de chacune des cuisines. Belgique, France, Italie, Inde ou Thaïlande… Qu’est-ce qui me tente ce soir ?
Maintenant, je connais la différence entre un plat industriel sous vide et un plat cuisiné de manière traditionnelle mis sous Atmos*. Cette technologie permet de conserver la fraîcheur et le goût des produits. Parce que chez Delitraiteur, je suis sûr que les ingrédients utilisés sont de qualité première et rigoureusement sélectionnés pour leur fraîcheur. Les viandes sont tendres, les poissons fondants, les féculents savoureux et les légumes encore croquants, même après les avoir réchauffés.
de Le meniur… ce so ent Assor tim aï s th d’ent rée
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colat x au cho Moelleu
Chacun des aliments qui composent le menu est cuit séparément de manière à obtenir une juste cuisson et un goût authentique. Un vrai délice à chaque bouchée ! Et de toute façon, il y a un détail qui ne me trompe pas : le Maître-Coq de Delitraiteur utilise du vrai beurre et de la vraie crème fraîche. Rien à voir avec ces plats industriels ! Il ne me reste plus qu’à dresser la table et les aliments cuisinés… sur les assiettes.
Et ma créativité, alors ? Il y a tout chez Delitraiteur pour la satisfaire. A ce menu délicieux, j’ai envie d’y ajouter une mise en bouche savoureuse et un dessert léger. Pas de soucis, les rayons de mon Delitraiteur bien achalandés regorgent d’idées en produits variés.
Delitraiteur, pour vos envies gourmandes et vos achats au quotidien. Il y en a toujours un situé à deux pas de chez vous. Pas envie ou pas le temps de cuisiner ce soir ? Des amis à l’improviste ? Vous y trouverez les produits classiques d’un magasin de proximité mais aussi des plats préparés, une offre large en boulangerie et viennoiserie, tout pour votre lunch… et une série d’innovations. Laissez-vous surprendre. Retrouvez le goût de la cuisine : la choisir, la préparer ou tout simplement la déguster ! Plus de 30 points de vente ouverts tous les jours jusqu’à 22h. Recherchez les adresses proches de chez vous sur
www.delitraiteur.be
*Atmos : emballage sous atmosphère modifiée afin de réduire les niveaux d’oxygène, et ainsi garder l’humidité de la nourriture et empêcher la croissance de microbes aériens.
Delitraiteur
Ittre Waterloo Faubourg Braine-l’Alleud Lillois
Rue des Digues, 6 Drève Richelle, 156 Chaussée de Bruxelles, 76A Chaussée Reine Astrid, 60 Grand Route 133
Tél. 067/553 702 Tél. 02/354 27 37 Tél. 02/354 03 36 Tél. 02/387 48 80 Tél. 02/385 16 29
Ouvert de 7h30 à 22h
Des associations se créent (www.dupainchaquejour.be -www. maitre-boulanger-patissier.be) et même nos supermarchés remplacent leurs terminaux de cuisson par de vrais boulangers. A l’instar de Rob, the Gourmets’ Market et de son Comptoir des Boulangers, devenu un véritable laboratoire du goût du pain grâce à sa collaboration avec les Moulins Bodson et leur farine d’exception. Elaboré pendant dix ans par un duo d’agronomes passionnés, Claude Bodson et Dominique Lepièce, ce mélange de céréales a été pensé pour « aider à produire du vrai pain pur ». Résultat : la farine artisanale qu’ils ont mise au point ne contient aucun additif, résidus de pesticide, ni graines étrangères toxiques. Elle est riche en fibres et en sélénium mais pauvre en graisse. Cerise sur le gâteau : cette farine est le fruit d’une agriculture raisonnée, ce qui n’est pas pour déplaire à nos consciences ni à notre santé. Depuis cette découverte, chaque jour, dès l’aube, les artisans-boulangers de Rob pétrissent et cuisent plus de 50 pains signature au cœur du magasin. Certains clients se déplaceraient même de Gand pour acheter leur désormais célèbre pain recuit, c’est dire ! Ajoutons, que disponible dans leurs rayons, la farine des Moulins Bodson fait également la plus grande joie des amateurs de pâtisseries à la maison.
Jean-Yves Bordier
Mais que serait le pain sans le beurre ? Lui aussi à de belles années devant lui après avoir été diabolisé et délaissé pour des produits dont le budget marketing était inversement proportionnel aux bienfaits. Revenu dans nos cœurs, il se voit aujourd’hui érigé au rang de produit gastronomique, réinventé par des aventuriers du goût, curieux de tout : de nouvelles saveurs mais aussi de savoir-faire ancestral. Voici donc venu le temps des « créateurs de beurre » dont le chef de file n’est autre que Jean-Yves Bordier, lui aussi présent chez Rob
avec ses « collections ». Pour révolutionner le beurre et donner ses lettres de noblesse à cet aliment du quotidien qu’il a réussi à placer sur les plus belles tables étoilées, Maître Bordier s’est replongé dans le passé. D’abord connu comme fromager affineur, ce Breton - et meilleur Artisan de France au Guide Pudloswski 2003 - est aujourd’hui sollicité par les meilleurs restaurateurs pour qui il fabrique des recettes sur-mesure : La Tour d’Argent, le Crillon, le Georges V ne sont que quelques-uns de ses clients. Un succès qui n’est pas dû au hasard mais à un travail de recherche sur le savoir-faire des anciens maîtres beurriers couplé à une créativité sans bornes. Son secret ? Il a remis au goût du jour le beurre de baratte (de grande qualité et fabriqué en Bretagne) et le malaxage, une technique du 19ème siècle qu’il a perfectionnée pour offrir au beurre une texture soyeuse et des arômes d’une belle complexité. Ses techniques de tapage et de façonnage du beurre ainsi que les nouvelles saveurs qu’il a développées - yuzu, algues, sel fumé, ...- sont aujourd’hui synonymes d’élégance de la table et d’authenticité matinée de modernité. Grâce à lui, le beurre devient du pain bénit pour les gourmets.
Restaurant Cuisine italienne et française Rue du Croiseau, 159 - 1460 Ittre T. 067 / 64 60 73 - F. 067 / 64 72 78 www.acasavostra.be Ouvert tous les jours de l’année de 12h00 à 14h30 & de 18h30 à 22h30 SAUF LE MARDI (toute la journée) et LE SAMEDI MIDI.
EN QUETE de Saveurs
Les beaux plateaux d’Ardenne Par Bernard Roisin
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Cure gastronomique
La « maison » du lac Le cœur du parc naturel des Hautes Fagnes abrite l’Hôtel des Bains qui vient de s’offrir une nouvelle cure de jouvence. Cette belle maison ce caractère était, au départ, une laiterie, puis un café avant de devenir un hôtel-restaurant. Jean-Pierre Robert y officie en cuisine. Patricia, son épouse, se réserve l’accueil qu’elle dispense avec une extrême gentillesse. Entièrement rénovées, les 13 chambres marient subtilement le charme des beaux meubles traditionnels à des lignes plus contemporaines et invitent au repos. L’espace détente dispose d’un sauna, d’un hammam, d’une piscine intérieure chauffée à 30°c avec cascade hydro-massante, un jacuzzi, d’un centre de soins mais aussi, d’une splendide terrasse avec vue sur le lac de Robertville et ses abords. Le restaurant propose une cuisine raffinée ainsi qu’une formule plus simple, de type brasserie pour les hôtes qui le désirent. Le menu demipension n’hésite pas à proposer des cannellonis de truites sashimi de Saint-Jacques, un succulent parmentier de joue de boeuf et enfin un sabayon mi-cuit le tout accompagné d’une carte des vins largement française. Mariant harmonieusement produits du terroir à d’autres plus exotiques, le Chef opte pour le local lorsqu’il s’agit de fromages. Sa sélection de Waismes, commune dont fait partie Robertville, est une formidable découverte. Tant l’assiette que ce cadre unique vous laisseront sans nul doute un souvenir inoubliable. Bref, à l’Hôtel des Bains, qu’on se la joue fainéante ou fagnarde, on se laisse tout simplement vivre... Hôtel des Bains, 2 Haelen à Robertville. info@hoteldesbains.be - www.hoteldesbains.be
Quoi de mieux qu’un Prieuré pour s’abandonner au péché de gourmandise? Aux confins de la botte du Hainaut, près de la France toute proche, situé en bord de vallon dans le ravissant village de Solre-SaintGéry, Le Prieuré du même nom est une belle bâtisse du dix-septième, abritant depuis les années ’60 un hôtel- restaurant où la sophistication et le naturel se côtoient dans une belle harmonie. Un cocon hédoniste décoré avec raffinement : quatre chambres et deux appartements s’orchestrent autour de la galerie de l’ancien prieuré. Un jardin de « curé » mêlant fleurs et herbes aromatiques achève d’apporter une note onirique à cette belle enseigne étoilée (une Etoile au Michelin). Si le charme de l’hostellerie nous a séduit, la table du Prieuré Saint-Géry réserve également son lot de belles surprises. La carte se décline en quelques suggestions, divers menus et autres promenades gourmandes, reflets de la cuisine sensible et inspirée de Vincent Gardinal, le maître des lieux aussi à l’aise avec ses convives que magistral derrière ses fourneaux. L’association créative des produits irréprochables et des ingrédients choisis avec rigueur sublime l’accord des saveurs d’une langoustine crue et cuite aux avocats algues et agrumes ou de coquilles Saint-Jacques aux truffes poireaux mimolette et pain perdu. Outre des assiettes méticuleusement travaillées, véritables plaisir pour les yeux, le souci du détail chez Vincent Gardinal se traduit aussi par la présence à table de deux types de sel, marin et blanc, l’autre noir et volcanique! Nous poursuivons, toujours avec finesse, par une sole et homard d’Europe, escortés d’un artichaut poivrade, rigatoni et coco de Paimpol aux parfums thaïs suivi d’un chevreuil, chou vert, girolle, céleri rave, fruits noirs… Sublime ! Un imposant chariot de fromages donne une place de choix aux productions belges et achève de nous combler avant de succomber à la farandole des desserts et autres mignardises, symboles de notre enfance. Le choix des vins met en relief ces mets étourdissants tel un Riesling Trimbach, un chardonnay du pays d’oc joliment intitulé Les clefs de Terre Dieu en chardonnay, un Clos des vins d’amour 2010 du Roussillon prénommé idylle en grenache blanc et gris ou encore, en rouge, un Chinon cuvée les terrasses 2009 en bio. La carte des vins de cet établissement somptueux est à la mesure du lieu, riche de découvertes et épaisse comme un missel. Le Prieuré Saint-Géry, rue Lambot 9 à 6500 Beaumont. leprieure@skynet.be - www.prieurestgery.be
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Le fourneau de Michel Surnommé la « perle de l’Ardenne », entouré par la Semois, le charmant village de Rochehaut surplombe Frahan, l’un des plus beaux panoramas de Belgique. Nichée dans cet écrin bucolique, calme et apaisant, l’Auberge de la Ferme accueille ses hôtes en toute saison. Une véritable success-story ardennaise pour Michel Boreux et son épouse, Patricia : animés par une volonté sans faille et un solide esprit d’entreprise, ils ont en effet transformé, avec un goût certain, la ferme familiale en une charmante auberge-hôtel proposant une excellente gastronomie de terroir où tout est préparé dans la maison. Travaillant la production traditionnelle locale, l’Auberge de la ferme contribue au maintien du tissu rural environnant. Traçabilité et personnalisation sont également les maîtres atouts de la table gastronomique. Le restaurant séduit autant par son assiette –notamment à travers son menu « Grande aventure » de sept services-, que par sa décoration très soignée. La cave à vins n’est pas en reste : elle recèle de nombreux flacons choisis avec discernement. Outre ses 40 000 bouteilles issues de divers vignobles français, Michel Boreux s’enorgueillit aussi de pouvoir proposer « son » vin grâce aux vignes, plantées voici sept ans sur les coteaux de Rochehaut. Une séance de dégustation dans leur cave constitue d’ailleurs une pause agréable durant le séjour. Egalement propriétaire d’un élevage de Limousin, l’Auberge de la ferme met à la carte sa propre viande, goûteuse et différente du traditionnel Blanc-Bleu Belge. Cette volonté de se démarquer tout en respectant les traditions anime cette famille ardennaise qui affiche une véritable ardeur d’avance. Auberge de la ferme, rue de la Cense 12 à Rochehaut-sur-Semois. www.aubergedelaferme.be - contact@aubergedelaferme.be
D’autres étoiles du Sud
L’Ardenne et ses provinces voisines regorgent de très belles maisons de bouche et autres enseignes que l’on n’oubliera pas de sitôt... A L’Eau vive par exemple situé dans un village magnifique et boisé. Ce moulin du 17e siècle jouit d’un environnement exceptionnel avec l’Abbaye de Floreffe et les jardins d’Annevoie pour charmants voisins. Après vingt ans de carrière, Pierre Résimont a vu son travail récompensé par une deuxième étoile au Michelin. Sa recette ? Sa cuisine inventive respectueuse des produits (les truffes en coque de pain ou le Lobe de foie gras de canard cuit dans l’argile accompagné de légumes primeurs dans un pot-au-feu à la truffe), un accueil charmant et un contraste étonnant entre une bâtisse d’époque réhabilitée avec goût et un espace contemporain aux chambres raffinées et complétées d’une magnifique piscine extérieure. Une adresse à recommander « vivement ». Autre lieu qui allie beauté des paysages et plaisirs de la table, Le Sanglier des Ardennes à Durbuy. Dirigée depuis 15 ans de mains de maître par Frédéric Cardinael, cette institution vient de s’offrir un lifting architectural et de nouvelles installations wellness tout en continuant de proposer une cuisine savoureuse (notamment son fameux jambon de sanglier et d’Ardenne, la truite au bleu ou 140
le meilleur du chevreuil à déguster à deux) basée sur des produits locaux de qualité. Aux confins de la Gaume, Torgny, le village le plus méridional du Royaume, compte parmi ses belles demeures, La Grappe d’Or, une adresse chaleureuse où vous accueilleront Clément Petitjean, Monia et son équipe. On retrouve le même savoir-faire et la même qualité d’accueil dans les deux autres enseignes de la famille : l’Empreinte du temps, situé dans la même rue et le tout nouveau Gastronome à Paliseul. Dépaysement garanti !
L’eau vive, chemin des seize pieds 5, 5170 Bois-de-Villers. www.eau-vive.be Le sanglier des Ardennes, rue Comte d’Ursel 14, 6940 Durbuy. www.sanglier-des-ardennes.be La grappe d’Or, rue de l’Ermitage 18, 6767 Torgny. www.lagrappedor.com
EN dernière Minute
Claude François Jr la mémoire de son père
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©Renaud Corlouerv
La première fois que j’ai croisé Claude François Jr, il devait avoir approximativement 6 ans et moi 14. À l’époque, je faisais partie du petit groupe de fans proches de son père… Interview de Claude François Jr par Magali Eylenbosch
a vie réserve parfois de belles surprises. En 2009, une attachée de presse me présente les nouvelles collections d’une marque française. Elle m’explique qu’elle est venue vivre à Bruxelles avec son compagnon. Il s’appelle Claude François. En quelques secondes, toute mon adolescence défile dans ma tête. C’est la femme de Coco ! J’ai très bien connu son père. Un midi, nous nous retrouvons tous les trois dans un restaurant de la place Saint-Job et nous évoquons mille et un souvenirs. Il planche sur un projet de biopic retraçant la vie de Cloclo.
Le film a été projeté hier, en avant première, quels en sont les premiers retours côté public ? Le public a passé un excellent moment. Les gens sont très touchés par la sensibilité du personnage. Ceux qui ont connu cette époque revivent leur enfance ou leur adolescence. Les autres, se retrouvent au travers de cette saga familiale. Ils y voient un petit bout de leur vie ou de leurs expériences personnelles. En plus, le tout se passe en chanson. On sait à quelle point la musique est fédératrice et réveille les mémoires. Je pense aussi que la qualité du film et le jeu de Jérémie Renier ne laissent pas indifférents. Ce matin j’ai reçu des textos genre : « Je me suis réveillé avec le film et j’y pense encore ! » On a mis la barre assez haut pour la réalisation et ça fait naturellement très plaisir.
Est-ce que le film change la vision qu’on avait du personnage ? La plupart des gens sont assez surpris. Le film permet de pénétrer réellement dans son vécu, de percevoir ses angoisses.
Quelle est la perception que Jérémie a de ce qu’était ton papa ? Ce n’était pas un homme facile à vivre, il faut bien l’avouer… Il n’y a personne qui, mieux que lui, peut répondre à cette question, mais, pour le peu qu’on en ait parlé, si le personnage avait paru trop lisse, trop fade, ou que le film avait été une biographie destinée à faire l’apologie de la vedette, il n’y serait pas allé. Il a vraiment fait un gros travail de préparation parce que justement il devait incarner un personnage très complexe. Il a rencontré plein de gens, a consulté beaucoup d’images d’archive. Il s’en est nourri pour y trouver sa vérité, mais elle était en parfaite adéquation avec celle du scénariste. Ce qui l’a peut-être d’avantage effrayé, c’était le chant et la danse qui relève d’une performance qui, à priori, ne lui était pas acquise.
J’ai recueilli le témoignage d’une fan que je connaissais bien à l’époque. Elle a peur de voir un film qui met encore une fois en exergue le « sale caractère de Claude » alors qu’il était bien plus. Qu’as-tu envie de répondre… Les fans ont peur que le film l’abime. C’est un peu comme avec un enfant qui a mauvais caractère ou un tempérament fort. On est toujours protecteur parce qu’on sait que néanmoins il a un bon fond. L’idée du film est de le représenter tel qu’il était, au public le plus large, et de faire découvrir le personnage aux nouvelles générations. Soyons fou : de le faire découvrir par un public international ! Il faut, à un moment donné, qu’il soit présenté avec ses faiblesses. C’est ce qui lui donne sa fragilité et ce qui fait sa dimension humaine. Ça le rend attachant. Le but n’était pas de parler d’une vedette qui était trop géniale, trop en avance, qui avait de trop beaux costumes.
Comment gérez-vous, Marc et toi, ce nouveau tourbillon médiatique ? Pour mon frère, le plus difficile est d’aller en parler, mais il est très heureux de voir ce qui se passe autour du film et il est fier de son père, comme n’importe quel enfant. Moi, le risque qui m’effraie toujours, c’est de susciter l’agacement. Néanmoins, le film est sans complaisance. Ça a été un peu dur pour ma maman au début, mais elle est d’accord sur l’ensemble.
Je connais la réponse, mais je te demande quandmême si, quand on est le fils de Claude François, on se prend la grosse tête ou pas ! On n’est pas obligé ! A priori, il n’y a aucune raison. Notre maman nous a apporté une véritable douceur de vivre. On a eu ce recul qui a fait de nous des gens très ordinaires, bien conscients, cependant, d’avoir eu un père extraordinaire !
Le film correspond à ce que tu attendais ? A la première vision, je n’étais pas satisfait. J’avais des doutes sur plein de choses, j’appréhendais certaines scènes. J’ai été libéré à la quatrième projection en fait ! C’était un peu comme une sculpture en terre cuite. Il a fallu le travailler et le retravailler pour arriver à ce résultat-ci.
Les critiques ont été quasi toutes excellentes. Hugues Dayez, mon collègue de la RTBF, reproche un manque de point de vue ? Celui du réalisateur était de partir du point de vue du personnage. C’est déjà un point de vue ! Les vrais biopics sont traités avec la sensibilité du réalisateur mais du point de vue du personnage. En ça, le film tient ses promesses.
J’ai aussi entendu Jacques Séguéla dire qu’il y a du Sarkozy en Claude François. C’est un peu le monde à l’envers non ! (Rire) On y croit ou pas, mais je pense qu’ils ont en commun les grandes lignes du signe du verseau. Et comme ils sont tous les deux un petit peu en-dessous de la moyenne au niveau de leur taille, c’est normal qu’on fasse la comparaison !
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Y a-t-il d’autres projets autour de la vie de ton père ? Pas vraiment. Il y aura un spectacle qui n’aura rien à voir avec son histoire ni avec la comédie musicale « Belles, belles, belles ».
Est-ce que le film va être projeté à l’étranger ? On a la chance d’avoir avec nous Studio Canal, qui est distributeur et revendeur international du film. Les responsables s’impliquent à fond dans l’idée de vendre, un peu partout dans le monde et particulièrement aux Etats-Unis, l’histoire de celui qui a écrit My way. Moi, je me suis investi dans ce projet pour deux raisons fondamentales. Laisser un film de famille à mes enfants et mes futurs petits enfants et permettre à mon père d’accéder à ce rêve qu’il avait et que la vie l’a empêché de concrétiser : conquérir un public international.
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TamTAM Tell Me Les coups de cœur de la rédaction Par Mary-Jane
De beaux «Wallons» Philippe Soreil explore le monde, le sien, celui de la Wallonie de son enfance à Wéris, village faisant partie de la commune de Durbuy, et puis celle qu’il aime et qu’il fait découvrir au travers de textes soutenus par les dessins et photographies magnifiques de Martine Noblet dans un joli livre intitulé «Ma Wallonie». Renaissance du livre
Pierre Rapsat, une biographie et un coffret Il y a tout juste dix ans, Pierre Rapsat mourrait d’un cancer. Dans une très belle et touchante biographie, Ses rêves sont en nous (Luc Pire Editions), Thierry Coljon raconte la vie de ce fils de père belge et de mère espagnole né à Dottignies, non loin de Mouscron, arrivé enfant dans la région de Verviers qu’il n’a plus quittée. Le journaliste tente de répondre à une question que l’on ne cessait de lui poser : pourquoi, contrairement à Arno, Maurane ou même Philippe Lafontaine avec Cœur de loup, n’a-t-il pas réussi à percer en France? Peut-être, avec son mélange de rock et de chanson française, est-il arrivé trop tôt? Mais surtout, cet artiste apprécié de tous ceux qui l’ont croisé n’a pas voulu aller vivre à Paris. L’ironie du sort veut qu’avec Dazibao, son ultime album sorti quelques mois avant sa disparition et disque d’or en Belgique, il était bien parti pour s’imposer outre-Quiévrain. Une compilation de 16 titres et un coffret de 3 CD réunissant 50 chansons (dont le choix est parfois étrange) retraçant les presque trente ans de carrière du chanteur à écouter en boucle. Viva Disc
Coup de cœur: la collection SUMMERLOVE de Bensimon Festival de couleurs et de matières, la nouvelle collection de HOME autour du monde installe la joie dans la maison. Couleurs vives ou naturelles, artisanat, matières brutes ou manufacturées, lignes épurées ou raffinées… Summer Love invite autant à la fantaisie qu’à la douceur et la facilité. Nous adorons M. Bensimon que vous découvrirez dans le prochain Tell Me ! Renseignements : Home autour du Monde 02/ 503 55 92 www.bensimon.com Red Cabine, Armoire Joyce en bois de cerisier Boutique : 70 Rue de Namur à 1000 Bruxelles et suspension couleur multi
GENEARTS, une association originale et unique en son genre! Cette ASBL est composée de passionnés de généalogie et d’art contemporain qui ont fait le pari fou de réunir les deux disciplines. L’association recherche vos ancêtres et vous propose un arbre personnalisé mis en scène dans une œuvre artistique. Les actes authentiques (naissance, mariage ou décès) sont reliés à la main dans un splendide ouvrage. Vous avez le choix de la filiation par le père (agnatique) sur 12 générations ou de la filiation par le père ET la mère (cognatique) sur 5 générations minimum. Les copies d’actes constituent la seule preuve tangible de la véracité des informations ; les fragments d’arbre distillés sur internet, souvent fort sommaires, risquent de vous diriger vers une famille qui n’est pas la vôtre ! Au programme, une œuvre originale ou sa reproduction. A vous de choisir… Renseignements: Jean-Louis Henno : +32 486 68 14 67 Ivan Paduart : +32 497 44 85 34 www.genearts.be
Le sac shopping de Galeria Inno: élégance rime avec écologie Dès maintenant, les magasins Galeria Inno proposent à leur clientèle un sac élégant et réutilisable à volonté : l’accessoire idéal du shopping confortable et… respectueux de l’environnement. Cette initiative a pour but de mettre fin à la prolifération des sacs jetables et de réduire ainsi l’empreinte écologique de votre shopping. A la fois pratique, chic et résistant, le sac emprunte son look aux campagnes visuelles de l’enseigne. Ainsi chaque nouvelle saison verra apparaître un nouveau sac décoré différemment. Vert, le sac l’est aussi en raison de sa matière : une composition R-Pet recyclée et recyclable. En plus de contribuer à créer un monde plus propre, l’initiative vise un autre bienfait : le sac est vendu 2 e, dont 1e est systématiquement reversé à l’UNICEF, l’organisation internationale d’aide à l’enfance.
Brussels Open 2012 La deuxième édition du Brussels Open, un tournoi WTA de catégorie Premier, la catégorie qui vient juste après les quatre épreuves du Grand Chelem, se déroulera du 20 au 26 mai sur les terrains du Royal Primerose Tennis à Bruxelles. Se disputant sur terre battue et doté de 618.000$, ce tournoi, inscrit dans le calendrier une semaine avant les Internationaux de France à Roland Garros, permet à la Belgique et à Bruxelles d’à nouveau posséder un grand tournoi du circuit professionnel. Tout comme en 2011, la direction du tournoi sera assurée par Dominique Monami. Espérons que les amateurs de tennis réserveront à ce tournoi un accueil tout aussi enthousiaste que lors de la première édition remportée en 2011 par la numéro 1 mondiale, Caroline Wozniacki. Pour toute information consultez www.wta-brusselsopen.com.
Tell ME EN TOUTE INTIMITé
Gérard
Lenorman Par Michel Paquot
Quel a été le plus beau moment de votre vie? Là, tout de suite je pense à certains moments forts de voyage, comme à Laguna Colorada en Bolivie par exemple. Des paysages de premier matin du monde comme je les appelle où j’ai pleuré d’émotion. Mais je pourrai aussi citer le jour où j’ai découvert que dans un sondage de Jacques Chancel pour «Le grand échiquier» que La balade des gens heureux était la troisième chanson du siècle. Mais il est difficile de répondre à cela; c’est une succession de petits bonheurs qui font un tout.
Quelle a été la chose la plus folle que vous ayez faite? Moi qui n’aime pas courir, j’ai couru une fois dans ma vie. C’était un marathon, j’ai tenu jusqu’au bout, je me suis pété un genou et je n’ai plus jamais couru.
Avez-vous un rêve et un regret? Un rêve: partir un jour droit devant, mains dans les poches. Un regret: ne pas l’avoir déjà fait!
Vous faites quoi quand vous n’avez pas le moral? Je vais dans ma campagne, je m’isole, je m’occupe de mes bêtes, je parle à mon chien, il m’écoute et ça va beaucoup mieux.
Qu’est-ce qui vous émeut? Tout! La nature, les gens, la faune, la flore, je suis sans cesse en état d’émotion. L’autre jour dans le train, j’ai vu un monsieur pleurer, je ne pouvais qu’être discret mais qu’est-ce que j’aurais aimé pouvoir le prendre dans mes bras.
Qu’est-ce qui vous choque? Les dits, les non-dits, tout ce qu’on nous cache, les mensonges, la méchanceté, la bêtise, la saleté des villes.
Avez-vous la «green attitude»? Oui, j’essaie du moins. Je fais tout ce que je peux. Mais quelquefois, je me sens démuni, j’ai la triste impression que cela ne sert pas à grand-chose. Je cultive mes fleurs, mes fruits, sans engrais. Mes bêtes ne mangent que ce que la nature leur offre.
Qu’avez-vous de plus «rock’n’roll» en vous? Ma voix et un parler vrai !
Quelle pensée/citation accompagne votre vie quotidienne? Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure…
Trois adjectifs pour vous définir? Fragile, honnête, impulsif.
Découvrez son nouvel album, Duo de mes chansons. En concert pour trois dates en Belgique : le 5 avril au Cirque Royal de Bruxelles, le 6 au Forum de Liège et le 16 mai au Palais des Beaux-Arts de Charleroi. http://facebook.gerard-lenorman.com - www.gerard-lenorman.com
Si vous étiez… Un acteur: Charlie Chaplin (il a tout inventé). Une voiture: électrique (en attendant mieux). Un animal: tous (la vie animal est un modèle de vie, celle dont on devrait s’inspirer).
Une matière: pas une matière mais toutes les matières naturelles. Un film: je ne peux pas n’en citer qu’un seul. Disons «Minuit dans le jardin du bien et du mal» «Papa est en voyage d’affaires», «21 grammes», «Beignet de tomates vertes», «Avril enchanté» Une ville: Luang Prabang au Laos. Un plat: simple et fait avec des ingrédients dont je connais l’origine. Un sport: la scène: sport d’endurance ! Un intérieur de maison: pur, ouvert sur l’extérieur, beaucoup d’espace et lumineux. Une chanson: une autre ! Une autre ! Une autre ! ... Un livre: ça dépend de l’humeur, de l’instant… Allez, je vous fais une petite liste, en vrac: Moi de Sabina Berman, La maison de mes pères de Jorn Riel, La tendresse des loups de Stef Penney, Le lièvre de Vatanem d’Arto Paasilinna, Tombouctou de Paul Auster. Et tiens là, je viens de terminer La Passion selon Juliette de Clara Dupont-Monod.
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