Tell Me Mag N°9

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Gratuit | Ne pas jeter sur la voie publique

? e s l e t a h W


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Libérez vos envies ! NOTRE MÉTIER : LA VENTE SUR PLAN Symboles d’une nouvelle manière d’habiter la ville, les projets UP Site et Middelbourg Gardens illustrent notre passion pour les bâtiments d’exception.

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Implanté sur le marché de la vente sur plan, IMMOBILIER NEUF.BE est devenu, en l’espace de 20 ans, un des 3 plus grands leaders bruxellois de l’immobilier résidentiel neuf. Du studio trendy à la villa résidentielle en passant par l’appartement familial, l’agence propose, en moyenne, plus de 400 biens neufs par an. Pensés par des architectes de renom et des constructeurs de référence, tous les biens proposés à la vente sur plan sont conçus pour répondre à vos attentes les plus exclusives. Pour chaque projet, maquettes, plans et informations techniques vous permettent d’apprécier la qualité de nos réalisations. La flexibilité de la formule vous permet de choisir l’espace, le style, les finitions et le budget qui vous correspondent le mieux.

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L’heure des previews a sonné ! Si vous faites partie des plus chanceux, c’est encore la dolce vita sous des cieux plus cléments et il est encore temps de vous initier au glamping. Si pour vous, les vacances sont finies, vous avez probablement repris le chemin du travail et la page est tournée. Mais parce que, dans notre société, nous ne laissons pas assez le temps au temps, vous êtes probablement tous impatients de découvrir à quelle sauce la vie vous mangera dans les prochains mois. Au fil de ce numéro, nous vous présentons les nouvelles tendances repérées sur les podiums et les spots beauté dont vous ne pourrez bientôt plus vous passer. Exit le pessimisme ambiant. En matière économique, les débats sont toujours un peu houleux, mais la bonne volonté commence à payer. Après la longue période de turbulences que nous avons traversée, les créateurs donnent le la. A côté de quelques silhouettes minimalistes, histoire de se donner bonne conscience, le luxe reprend ses droits. Savoir se faire plaisir est la meilleure philosophie anti-stress, ne l’oublions pas. Et puis, nous vous rappelons aussi, qu’à Bruxelles, la rentrée s’inscrit sous le signe du design avec quelques grands rendez-vous à ne pas manquer.

Edition, publication et distribution assurées par 3D SOLUTIONS Zoning des Tuileries Rue du Grand Péril, 108 G4 7090 Hennuyères Tél: + 32.67.560.307 Fax: +32.67.334.207 info@tellme-mag.be

Commercial

Frédérique Knapen + 32.475.54.03.03 frederique@tellme-mag.be Collaboration commerciale: J and J Concept

Rédacteur en chef

Valérie Mary-Jane Defraeye mary-jane@tellme-mag.be

Community manager Olivier de Bruges olivier@tellme-mag.be

Administration - Marketing info@tellme-mag.be

Enfin, nous vous disons merci. Merci d’apprécier notre éclectisme et de nous le faire savoir par vos gentils messages d’encouragement. Oui, nous aimons vous parler de nos coups de cœur et nous aimons donner la parole à tous ceux qui participent à la vie culturelle : artistes, acteurs, écrivains, musiciens,…. Chacun, à leur façon, ils nous permettent de garder l’esprit ouvert, nous invitent à vivre de nouvelles expériences, sollicitent nos sens. Parce qu’ils développent encore et toujours des trésors de créativité, ils confèrent à nos pages un peu de légitimité. Nous existons pour le plaisir de vous informer.

Mise en page

Magali Eylenbosch

Remerciements à Emmanuel Deroubaix

GraphCom / CoyotePrint.com Nicolas Alexandre

Impression

Groupe Impresor Ariane

Journalistes

Magali Eylenbosch - Alice Lambert - Michel Paquot Sophie Mathieu - Quintessentially - Delphine Stefens Ondine Stenuit - Etienne Visart - Nancy Vanderweyden

Photographe Couverture du magazine: Peinture de Benjamin Spark

Edouard Janssens

Régie Media

Tél.: +32.67.560.307 Rejoignez-nous sur notre page Tell me... (facebook.com/tellmemagazine). Retrouvez également les actualités Tell Me sur www.smallzoute.be

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EDITO


s e i v x u e d Les K R a P S r e t s i de m Parisien émigré à Bruxelles, l’artiste Benjamin SPaRK est arrivé à la peinture par la contre-allée, après une première vie qui semblait toute tracée dans le monde de l’entrepreneuriat digital. Rencontre Sophie Mathieu

Infos: www.benjaminspark.com

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ême si ses toiles taguées et peuplées de super-héros convoquent tous les codes de la subculture urbaine, Benjamin SPaRK n’est pas un bad boy né sur les pavés du Bronx. Issu de la bourgeoisie parisienne, il s’est d’abord construit une vie de yuppie dans le domaine de l’informatique, qu’il croyait être celle pour laquelle il était né. Jusqu’à ce jour de 2001 où la machine bien huilée est tombée en rade. Une rupture finalement salvatrice qui l’a révélé à lui-même : comme extirpé du fil de son existence, Benjamin a décidé de devenir SPaRK. Et de se tourner vers l’art, une passion terrée quelque part au-dedans depuis l’enfance, lui qui préférait dessiner plutôt que de jouer au foot avec ses camarades. Sorte d’exutoire, ses œuvres explosent aujourd’hui de couleurs, d’énergie, de sentiments forts et de messages à peine dissimulés dans le chaos balafré de ces néo-fresques dans lesquelles l’artiste réunit une drôle de tribu composée de personnages issus de la BD, des mangas et autres comics. Ludiques et puissantes au

premier regard, ses toiles sont pourtant comme les protagonistes qu’il met en scène : sous le vernis de la caricature se révèle finalement une vérité très humaine … Et ne croyez pas que le cliché répandu de l’artiste bohème, vivant d’amour et d’eau fraîche, colle aux baskets de mister SPaRK : l’homme a la tête bien calée sur les épaules et porte un regard très lucide sur le marché et sur le statut d’artiste. Rencontre.


Que disent vos toiles ? Elles expriment la difficulté de vivre, de s’adapter aux tumultes du monde. Elles parlent de colère, d’envie, d’amour. Elles font aussi partie d’une sorte de quête spirituelle qui m’aiderait à trouver ma place, elles m’apprennent des choses sur moi-même. Mais je n’ai pas encore la conclusion…

Pourquoi cette imagerie en particulier ? C’est celle de notre société, bombardée d’images, et plus particulièrement celles qui ont baigné mon enfance avec la BD, les dessins animés, …

Comment se construit un tableau ? Je pars d’un personnage, puis toute une histoire en découle. Je travaille en général sur plusieurs toiles en même temps et j’utilise toutes sortes de techniques : gouache, acrylique, pastel, bombe, feutre, … Au départ, elles sont bien propres et je finis par les taguer, par les salir.

Votre super-héros préféré ? J’ai une tendresse particulière pour Batman : il n’a pas de super pouvoirs et doit donc se surpasser.

Des projets ? Devenir le chef des super-héros de la peinture intergalactique! (rires) Ceci dit, c’est important d’être ambitieux. Mais par dessus tout, mon projet est de vivre heureux. Sinon, j’ai créé une série de dessins pour une collection de tapis éditée par Didden&co. Et j’ai une expo prévue à Vichy en octobre qui s’intitule « SPaRK au carré ». J’ai aussi envie de tester différents supports, de m’essayer à la sculpture.

Quelle est votre vision de l’art aujourd’hui ? L’art actuel est une industrie « d’entertainment » et je l’assume. Il doit avoir un côté ludique. Je pense avoir une approche plus pragmatique, à l’anglo-saxonne. Evidemment, on vient tous de quelque part. Vous saviez que c’est Bach qui a inventé la structure du jazz ? Je pense qu’en ce qui concerne l’initiation, il ne faut pas gonfler les enfants avec l’art ancien. Il faut leur montrer du Jeff Koons et du Damien Hirst, et par la suite il y aura matière à remonter le temps. La notion d’héritage est toujours là : il n’y a qu’à voir par exemple ce que Wim Delvoye a fait avec les motifs de Delft …

Pourquoi avoir choisi Bruxelles ? Il y avait longtemps que je voulais quitter Paris, je ne m’y sentais plus très bien. Ma mère travaillait à Bruxelles et je suis tout de suite tombé amoureux de cette ville cosmopolite. Il y a beaucoup d’ondes négatives à Paris, l’échange est plus difficile qu’ici, où j’ai trouvé une certaine ouverture d’esprit. Et puis, on peut changer totalement de quartier et d’ambiance en deux minutes en scooter !

La déco chez vous, c’est « street art » ? Non ! Chez moi, j’ai besoin de blanc, je me prends déjà assez de couleurs dans la figure toute la journée !


somm Tell me qui il est

François Schuiten sort la Douce de sa réserve

Les étoiles de la toile Epinglés sur le web

« The Idealists » développent des projets « mode, design et food » dans une approche pragmatique et transversale

Mode-Décryptage

Repetto, renaissance du chic parisien Didier Vervaeren, un des derniers idéalistes ? Best-of mode féminine pour cet automne-hiver Mod’homme: Un avant-goût d’automne

B(eauté) to B(ien-être)

Beauté, 5 tendances à adopter dès la rentrée Spa, luxe et volupté, coups de coeur

Valeur du temps

A l’heure de la rentrée. Les bestsellers Joaillerie: Précieux Voyage au 13 rue de la Paix

Car’isme La montre Cartier Calibre en acier conjugue inventivité, puissance et excellence

Voitures électrique, le courant en poupe ! Le calendrier des grands rendez-vous des voitures de collection et d’exception

Autrement droit

Chiens de ta race ou le monopole de la Société Royale Saint-Hubert

Sport Addict

Soigner l’autisme avec les chevaux

Cocoon In & Out

Serge Bensimon, passeur de joie Salon Brussels design september 2012

«Le cheval possède sur nous un pouvoir très particulier, presque magique. L’homme peut être sauvé par cet animal.»

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ma ire Voyager autrement

Le glamping tisse sa toile Disneyland Resort Paris, mode d’emploi

Billet d’Humeur

Apocalypse now ! Petit inventaire avant la fin du monde

Culturo-scope

Pierre Lescure: « Les guignols amplifient l’image que l’on a d’une personne » Entrez dans l’histoire Filigranes sur la digue de Knokke A chaque moment son roman… La brocante pour les nuls

Ce qu’ILS aiment

Marc Lévy : « J’aime profondément écrire » Tell me TECH Les héritières de Georges Sand De Myriam la mannequin à Yumma Madra la bouddhiste Stanley et Stella, l’éthique en plus La Zoutestrand, c’est l’accueil à la plage

En quête de saveurs

Voir la vie en rosé Foodstock: «Sincérité des produits, service au client et respect de l’humain »

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Serge Bensimon est un touche à tout qui a décliné son univers mode en déco avec le concept Home autour du Monde

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L’essence même du glamping : proposer du « prêt-àcamper », vivre au plus près de la nature tout en jouissant de prestations hôtelières

En dernière minute

Charlotte Gainsbourg : « Le fait de devoir écrire des chansons est un pur cauchemar. Avec mon père, la barre est un peu haute… » TAMTAM Tell me. De l’actu,de la mode, les coups de coeur de la rédaction

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Jeux de Plages

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TELL ME en toute intimité

L’invité de la rédaction: Guillaume Musso

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« J’ai gagné en confiance à travers le regard des autres, de mon entourage professionnel et celui du public. »


Tell ME Qui il est

François Schuiten

sort la Douce de sa réserve


Dans son nouvel album, «La Douce», le dessinateur et scénographe belge rend hommage à une locomotive mythique dont l’un des six modèles de type 12 sera le clou du musée ferroviaire prochainement construit à Schaerbeek. C’est elle qui interroge celui qui lui offre une nouvelle vie. Par Michel Paquot - Photographe Edouard Janssens

Locomotive : Mon dernier trajet, je l’ai effectué il y a près de cinquante ans, en juillet 1962. C’était entre Bruxelles et Lille. Comment, après toutes ces années, m’avez-vous retrouvée? Schuiten : Je t’ai rencontrée après avoir remporté le concours lancé par la SNCB en vue de l’installation d’un musée consacré à l’histoire du chemin de fer. Afin de réfléchir à la scénographie de cet espace que je voudrais dynamique, véritablement mis en scène, je me suis rendu sur les différents sites où est entreposé le matériel. Et quand je t’ai vue, dans un entrepôt de Leuven, j’ai eu un véritable coup de foudre. J’avais le sentiment de vivre un moment de grâce.

rachètent une machine. Et pourtant, c’était un métier épuisant où l’on souffrait du froid et de la chaleur. C’est eux qui t’ont sauvée, et c’est d’ailleurs cela qui m’a donné envie de te mettre en scène.

Ils m’ont vraiment cachée au fond d’un hangar? C’est assez confus, plusieurs versions existent. Selon l’une d’elles, tu aurais été discrètement détachée d’un convoi en route vers le centre de démolition et cachée dans un dépôt. Et tu n’as été restaurée qu’en 1985, pour le 150ème anniversaire de la SNCB. On l’a oublié mais tu as souvent été utilisée par la compagnie dans sa communication: photos, dessins, montres, etc.

Qu’est-ce qui t’a séduit en moi? Tu es tellement hors norme par ton aérodynamisme, avec tes roues de plus de deux mètres de diamètre! Tu sembles être à la fois dans le passé et dans le futur. Tu es le fruit de ces moments historiques où l’on voit naître des objets donnant l’impression d’être en-dehors du temps. En termes d’ingénierie, de design, de sensualité, tu es d’un équilibre parfait. J’ai dessiné d’autres de tes semblables, l’Allemande, l’Anglaise, mais toi, tu atteins un sommet. Par exemple, chez toi, l’ouverture des roues a été conservée, ce qui permet d’admirer ton embiellage, alors que dans les autres locomotives, on ne voit plus rien.

Pourtant, je n’ai pas vécu longtemps, du printemps 1939 à l’été ‘62… C’est vrai, mais quelle histoire! Fruit d’une union entre un designer français et un ingénieur belge, construite près de Liège, tu racontes un moment particulier de l’histoire des machines dans les années ‘30, une décennie très riche en matière de formes et de design. Mais la guerre a cassé ton élan. Tu fais entrer le chemin de fer dans la modernité par ton impact visuel destiné à frapper les esprits et par ta vitesse – avec une pointe à 165 km/heure, en tirant cinq voitures, tu es la locomotive la plus rapide au monde. Tu as des démarrages foudroyants – 140 km/h en trois minutes -, ce qui ne manque pas d’impressionner les machinistes. Ils t’appellent d’ailleurs une coureuse.

Et aussi la Douce? Ah ! Non, désolé, tu étais la type 12004, c’est moi qui me suis autorisé cette familiarité. Pourtant, qu’est-ce qu’ils t’aimaient les cheminots! D’autant plus qu’ils conduisaient chacun leur propre machine. Ils avaient un lien organique avec toi, ils t’entendaient respirer, te sentaient vibrer. Ils te connaissaient intimement. Quitte à ne pas avoir de vie privée à côté. Il est même arrivé que certains d’entre eux

A la recherche de la Douce

L’album de François Schuiten n’est pas du tout un documentaire sur la locomotive de type 12 mais est au contraire totalement intégré dans l’univers imaginaire du dessinateur, même si, en l’absence du scénariste Benoît Peeters, il ne fait pas partie du cycle Les Cités obscures. L’histoire est celle d’un machiniste, Léon van Bel, qui ne peut se résoudre à voir sa Douce envoyée au rebut au moment où la région est progressivement recouverte par les eaux. Les autorités ont construit un gigantesque téléphérique qui va permettre au vieil homme, accompagné d’une jeune fille muette, de tenter de retrouver sa locomotive. La Douce est un album ample (82 pages) et somptueux dont le graphisme noir et blanc donne à cet univers, à la fois redoutable et poétique, une beauté exceptionnelle. Casterman

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LES étoiles de la toile

Epinglés

sur le WEB Google World Wonders Project Après avoir proposé des visites de musée virtuelles avec «Art Project», Google se lance dans la visite de sites historiques : grâce aux images capturées par les mêmes caméras à l’origine de la technologie à 360° Street View (que l’on retrouve dans Google Maps), le site propose aux visiteurs d’explorer les lieux qui constituent notre patrimoine mondial, tels que le château de Versailles, le centre historique de Prague, le Parc national de Yellowstone ou encore le Mémorial de la paix d’Hiroshima. Chaque site est complété d’informations, de vidéos et de photos, pour en savoir un peu plus sur le lieu visité. Plus de 130 sites historiques sont déjà en ligne, à découvrir dans 6 langues différentes, dont le français.

Allolunettes.com Comment un myope peut-il s’apprécier correctement dans le miroir en essayant de nouvelles montures, alors que sans verres à sa vue, il n’y voit justement rien ? Une start-up toulousaine a développé une technologie bluffante de réalisme qui permet de tester ses montures de lunettes, optiques ou solaires, soit à partir d’une photo, soit en temps réel (c’est-à-dire en mouvement), avec une caméra ou une webcam transformant l’écran de votre ordinateur en «miroir virtuel», grâce à la réalité augmentée. La solution s’adresse autant au consommateur à domicile sur internet, qu’en magasin, tout poste informatique de l’opticien pouvant faire l’affaire.


leapmotion.com Capteur de mouvement d’une précision extrême, Leap Motion permet d’interagir sans gants avec votre ordinateur en trois dimensions avec de simples mouvements de la main, rappelant certaines scènes futuristes du film ‘Minority Report’. De la taille d’un iPod, Leap Motion peut distinguer les mouvements individuels des doigts et peut tracer des gestes avec une précision allant jusqu’à un centième de millimètre, grâce à une technologie «deux-cent fois plus précise que n’importe quel autre dispositif disponible sur le marché, quel qu’en soit le prix», selon ses créateurs. Le Leap Motion sera disponible cet hiver mais les précommandes sont d’ores et déjà ouvertes au prix modique de … 70 dollars.

Pair Application iPhone et Android dédiée aux amoureux, l’idée de Pair est simple : permettre à deux personnes qui s’aiment de communiquer directement, facilement et de façon confidentielle en temps réel via une application mobile, et donc réunir en un seul point plusieurs moyens d’échanger. Une fois installée, plusieurs fonctionnalités sont disponibles : messagerie texte, photos, vidéos et un bouton ‘Thinking of you’ permettant de se rappeler au bon souvenir de l’être aimé d’un simple ‘touch’ à n’importe quel moment. Un autre bouton permet de basculer instantanément sur FaceTime (iPhone) ou Google Talk (Android) pour un appel vidéo. Cerise sur le gâteau, une fonction ‘thumbkissing’ fait apparaître les empreintes de doigts de votre moitié sur votre écran. Si vous touchez votre écran au même endroit, les deux téléphones vibrent à l’unisson.

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re p e t t o Mode-DĂŠcryptage

Š Matthieu de Martignac

Renaissance du chic parisien


Si aujourd’hui les Repetto sont partout, dans les rues et les pages des magazines, l’histoire a bien failli s’arrêter brusquement, il y a quelques années. Par Ondine Sténuit

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’est dans un tout petit atelier, rue de la Paix, que Rose Repetto crée sa première paire de ballerines à pointes, à la demande de son fils Roland Petit. Nous sommes juste après la guerre et le succès est immédiat. Les plus grands noms de la danse se bousculent pour acheter les ballerines et les accessoires développés par Repetto. Quelques années plus tard, pour Brigitte Bardot, Rose imagine le modèle « Cendrillon », véritable star du film Et Dieu créa la Femme. Et voilà, la mode est lancée ! Les ballerines quittent alors les salles de danse pour envahir les rues. Dans les années ‘70, Repetto est non seulement synonyme de chic et d’élégance mais aussi d’un certain Paris intellectuel et bobo. Serge Gainsbourg, meilleur ambassadeur de la marque, portera pendant des années presqu’exclusivement des Richelieu « Zizi », noires ou blanches. Ce modèle imaginé par Rose pour sa belle fille Zizi Jeanmaire, est d’ailleurs revenu très à la mode ces dernières années.

Serge Gainsbourg en Zizi

Malheureusement, au décès de Rose en 1984, Roland Petit n’a aucun don pour les affaires ni aucune envie de reprendre l’entreprise familiale. Il l’a vend donc à un grand groupe américain qui poussera la marque au bord de la faillite. Quand Jean Marc Gaucher reprend les rennes, cinq ans plus tard, l’entreprise est au plus mal. Pour cet homme d’affaires, passé chez Reebok, la danse est un monde totalement inconnu. Mais son idée n’est pas de faire de Repetto le fournisseur numéro un des danseurs, plutôt une marque glamour et chic, à porter dans la rue. En quelques années, il va littéralement faire exploser la petite entreprise, multiplier les points de vente et l’exporter partout dans le monde! Aujourd’hui, on s’arrache les ballerines, les Richelieu et les escarpins Repetto dans 37 pays différents, du Canada à l’Arabie Saoudite, de la Corée à l’Australie...

Richelieu Zizi

Son secret est très simple. Il a revu entièrement les modes de production, les usines et les fournisseurs mais il a gardé l’essence même de la marque, la fabrication française. Avec un positionnement très haut de gamme, il a su exporter le “savoir faire” français. L’histoire et le patrimoine de Repetto ont été utilisés comme un outil marketing. Malgré l’énorme production, il a réussi à associer dans l’imaginaire collectif, la marque Repetto à un mode de fabrication artisanal. On s’imagine encore Rose Repetto, aidée de deux apprentis, travaillant au fond de son petit atelier, rue de la Paix. Et ça marche! Aujourd’hui Repetto a fêté ses 60 ans d’existence et fait (définitivement ?) partie des grandes marques haut de gamme. Une seule question se pose encore, à quand une boutique à Bruxelles? www.repetto.com

Ballerines BB Pixel


Mode-DĂŠcryptage

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Didier Vervaeren

un des derniers idéalistes ? Ancien directeur de la création chez Delvaux, fondateur du cours d’Accessoires de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre, directeur créatif de Modo Brussels, Didier Vervaeren multiplie les casquettes (toujours noires) pour mettre en avant la création et l’imagination belge. Interview Ondine Stenuit

Depuis 1994, le Parcours Modo est devenu une véritable institution à Bruxelles. D’où est venue cette idée? Bruxelles manquait-elle de visibilité pour ses créateurs? La première mission de Modo est la création et le maintien d’une image de marque pour le secteur de la mode à Bruxelles. Pour ça, il faut communiquer, organiser des événements, faire de la représentation, de la mise en réseau, de la consultance, bref, faire du bruit autour de la Mode bruxelloise. Il y a le parcours Modo qui, chaque année, met en lumière les créateurs ; le Prix Modo qui récompense un talent bruxellois innovant et les ventes de créateurs, organisées chaque saison.

En plus de Modo, vous sortez à peine de l’organisation du Défilé de la Cambre, vous êtes chaque semaine dans « Bang Bang » sur Pure FM, vous gérez le cours d’accessoires de La Cambre, vous venez de lancer un nouveau projet gastronomico-déco-événementiel et vos chroniques hantent les magazines de mode, seriez-vous un rien hyperactif? Il faut être un peu hyperactif pour faire ce métier… Le grand public ne le sait pas trop, car on voit souvent le côté glam’ de la mode mais c’est vraiment un métier multiple. Dès le début si on veut arriver à trouver sa petite place il faut arriver à faire des tas de choses ! En plus de la création, il faut produire, livrer, communiquer donc cela signifie qu’il faut tous les jours jouer avec des casquettes différentes. Tout ça forme le caractère et offre aussi de nouvelles possibilités dont on n’est pas toujours conscient quand on a « la tête dans le guidon ». La mode ce n’est pas seulement dessiner des vêtements, c’est toute une image et une organisation . Aujourd’hui je profite donc un peu plus de toutes ces choses que j’ai apprises ; toujours pour parler de mode mais d’une manière plus transversale. Et c’est un vrai plaisir d’être dans la transmission.

plus riche dans mon travail, même si j’ai un statut plus difficile à expliquer que quand je faisais partie de la Maison Delvaux. Je fais des choses très différentes comme par exemple le re-looking des uniformes de la Ville de Bruxelles ou la préparation d’une future expo sur la Mode, en passant par du conseil auprès de créateurs…

Et votre projet “The Idealists” entre décoration, événement et gastronomie, qu’est-ce que c’est ? C’est un collectif bruxellois fondé par Laurence Soetens (qui est aux manettes du restaurant Kika), Nathalie Pollet (graphiste) et moi même… «The idealists» développent des projets « mode, design et food » dans une approche pragmatique et transversale. On cherche à donner forme à des idées en croisant des univers et des systèmes de pensée, pour sortir des sentiers battus et proposer des concepts inédits. On est un peu protéiformes : on fait de la mode, des expositions, des concepts de restaurants éphémères et de la production d’événements. J’aime dire qu’un idéaliste est une personne qui, remarquant que les roses sentent meilleur que le chou, peut se demander si ça ne ferait pas un meilleur potage.

Etes vous un idéaliste? Complètement ! Il faut ce grain de folie pour avoir sans cesse envie d’imaginer les lendemains.

Ça ne vous manque pas la création pure? D’avoir votre collection ou de travailler pour une marque comme Delvaux? Non pas vraiment… D’abord parce que je n’ai pas trop le temps d’y penser mais aussi parce que la notion de création est présente dans mon travail de tous les jours. Aujourd’hui je me sens plus libre et

www.modobrussels.be www.theidealists.be

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Mode-Décryptage

Best-of mode pour cet automne-hiver Par Delphine Stefens

L’été pointe à peine le bout du nez qu’on se demande déjà ce que la saison prochaine nous apportera. Qu’on se rassure, côté mode, l’hiver sera doux voire chaud. Il nous enveloppera dans des matières feutrées et des couleurs minérales; nous embellira avec des broderies et des pierres. Certes le look militaire évoque une certaine austérité mais il n’exclut pas pour autant la fantaisie ni l’ornement, loin de là… Et plus loin encore, une invitation au voyage, en Orient plus particulièrement. Ou dans le temps, en passant des années ‘20 aux années ‘80, pour un look néanmoins ultra contemporain. Parmi les dessus oversized et dessous moulants, la dentelle et le lamé, le matelassé et la transparence, le noir et blanc, le cuir et le vinyle, la ceinture XL et les brides à gogo… Voici notre best of des tendances. Le tout non sans une certaine légèreté car si la bourse fait la moue, la mode, tel un conte merveilleux, fait rêver!

Le Petit Chaperon rouge La plus jolie qu’on a it pu voir…

Diane von Furstenberg

18 Ackermann Haider

Ralph Lauren Collection

Carven


Les Fées Il vous sortira de la bouche ou u ne Fleur, ou une Pierre précieuse…

Dior

Emilio Pucci Lanvin

Stella McCartney

Erdem


© Jean-François José

Mulan Légende, tissage et combat...

Hermès

Dries Van Noten

Dior

© P. Stable

Lisbeth Salander Héroïne moderne et gothique... version chic!

Céline 20

Yves Saint Laurent

Jean Paul Gauthier

Haider Ackermann


Le Vaillant Petit Tailleur RevisitĂŠ avec basques, godets et superpositions...

Chanel

Fendi

Stella McCartney

Dries Van Noten

Lanvin 21


Le Petit Prince Son long manteau, ses épaulettes et sa ceinture dorée…

Barbara Bui

Salvatore Ferragamo

Givenchy by Riccardo Tisci

Gucci


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Mod’Homme

Un avant goût

d’automne

Exit les idées reçues, la mode est aussi une affaire d’hommes. Ceux-ci sacrifieront d’ailleurs de bonne grâce à la séquence shopping de la rentrée. Si les grands classiques demeurent incontournables, ils se déclinent désormais avec une grande liberté. Par Magali Eylenbosch

Le monde qui crée les tendances, trop souvent nébuleuses pour que l’on puisse aisément les décoder, a décrété, que l’esprit de la saison 2012-2013 sera placé sous le signe du « revival » avec un petit coup de cœur pour les années 50. Tout cela s’exprime essentiellement dans les coupes, mais aussi dans la structure des silhouettes. J’ai envie de dire : « Messieurs, amusez-vous ! »

Hermès

Boss Black

Le manteau signe son grand retour. Les plus audacieux le choisiront long, voire très long, comme chez HUGO, les plus sages le préfèreront sans doute plus court (Marc O’Polo), mais peu importe. Tout n’est finalement qu’une question de style. Paul Smith nous en fait

Hugo

Marc O’Polo

Du velours, du velours, encore du velours ! Souvent lisse, mais parfois côtelé, il a su titiller l’imagination des créateurs qui se l’approprient chacun à leur façon. Chic chez Hermès, élégant chez Boss Black et décontracté chez Diesel, on est loin du cliché gentleman-farmer.

Diesel

une excellente démonstration. Par contre, on est intransigeant du côté des matières. Lainages et sublimes cachemires font la différence. Côté couleur, on a encore une fois répété que le gris détrône le noir. Je préfère dire qu’ils ont défilé côte à côte.

Paul Smith


Le pantalon à carreaux a le vent en poupe. On en a notamment repéré sur les podiums d’Hackett, de Kenzo et d’Ermenegildo Zegna. Ils n’attendent que vous pour arpenter le bitume. Evitez de jouer la carte du total look. Le confort fait partie des codes de la saison et les gros pulls seront de sortie. La maille se fait généreuse et les épaules s’arrondissent.

Kenzo

Ermenegildo Zegna

… s e r i o s s e c Et côté ac

Hackett

Plectrum by Ben Sherman

Plectrum by Ben Sherman

Floris Van Bommel

Gant

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B(eauté) to B(ien-être)

Beauté :

5 tendances à adopter dès la rentrée Par Nancy Vander Weyden

Une beauté bien huilée

Plébiscitées depuis toujours pour leurs vertus nourrissantes, protectrices et régénérantes, les huiles de beauté ont fait un retour en force cet été et ne quitteront pas notre salle de bain à la rentrée. A la croisée des chemins entre expertise et sensorialité, ces huiles nouvelle génération sont non grasses et légères et se déclinent aussi en soins pour la peau et en produits capillaires.

Pour le visage, l’Huile Orchidée bleue de Clarins Pour le corps : Nutriextra Oil de Vichy, Huile sublime Bois d’orange de Roger & Gallet Pour les cheveux : Oilixir à l’huile d’argan bio de L’Oréal Professionnel Série Nature-Exquisite Oil de Matrix- Huile sèche au Tamanu Phytodess de Dessange Paris- l’Huile Prodigieuse de Nuxe qui fête ses 20 ans cette année.

Le regard en ligne de mire

La zone du regard est fragile et complexe. Particulièrement fine et constamment sollicitée, elle concentre les signes de fatigue et de l’âge les plus visibles. Dont les cernes, préoccupation N°1 des femmes. Pas étonnant donc que les laboratoires travaillent sans relâche pour développer des cosmétiques qui les ciblent plus particulièrement.

Prodigy Powercell Eye Urgency d’Helena Rubinstein et Maestro Eraser de Giorgio Armani, deux anticernes hybrides alliant soin et maquillage, Apigenine A08 d’Etat Pur, Smile’N Repair de Givenchy et les très bluffant Even Better Eyes Dark Circle Corrector et Even Better Concealer de Clinique.

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Le teint ? Lumineux et parfaitement flouté

Pores minimisés, ridules floutées, teint infusé de lumière et matité maîtrisée, bref, du naturel sans petits défauts visibles et sans nécessairement se maquiller. Les bases intelligentes se multiplient.

Sérum Perfectionist CP+R de Estée Lauder, un soin sérum surdoué qui lisse la peau et double sa production de collagène en seulement une semaine, la base lissante Global Perfect Pore Minimizer de Sisley et Mister Smooth qui rejoint la gamme des super « Mister » chez Givenchy pour une préparation du teint sur-mesure.

Jungle urbaine

Un vent d’exotisme soufflera sur la rentrée, c’est certain. Dans la jungle des tendances, motifs fauves, gravures reptiliennes et imprimés animaliers viennent se faufiler dans nos palettes ou habillent flacons et boîtiers. Les aventurières du vernis apprécieront les laques qui, associées à une base, reproduisent un effet croco. Palette Couture d’Yves Saint Laurent, Palette Golden Jungle et Golden Jungle Nail-Art de Dior, Phyto-Blush Eclat de Sisley, Swarovski Edition (en édition limitée).

La it-couleur : le Khaki Arty

Cet automne, le khaki, loin de servir de camouflage, se révèle couleur universelle. Il vient éclairer nos prunelles, se marie au bronze ou à l’or et se glisse jusque sur nos ongles. Les autres couleurs de saison ? Les tons prune et le bleu nuit, sans hésitation !

Les bleus et les prune : Collection Violet Underground d’Estée Lauder, Prisme Yeux Acoustic Harmony et vernis please Acoustic Purple de Givenchy, Rouge Coco ‘Caractère’, Crayon à lèvres ‘ Amarante’ et vernis ‘Vertigo’ de Chanel

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B(eauté) to B(ien-être)

Spa, luxe et volupté : coups de cœur ! Par Nancy Vander Weyden

Le Mas de Pierre

Quand l’art, la nature et la beauté ne font qu’un…

Au pied des remparts de Saint-Paul-de-Vence, là où toute agitation touristique se fait oublier, se dresse un petit coin de paradis 5 étoiles : le Mas de Pierre. Niché dans un domaine où sculptures, jardins, fontaines et terrasses s’articulent en toute harmonie, ce Relais & Châteaux aux couleurs provençales propose à ses hôtes de conjuguer beauté et sérénité au cœur de son spa de charme. Dans cet écrin enveloppé de senteurs subtiles et de douce musique, ils découvriront un hammam, un sauna, un salon de repos, une salle de fitness ainsi que deux salles de massage, chacune prolongée de sa terrasse privative. Et que dire des soins qui y sont dispensés !

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Signés Payot et Filorga, faisant la part belle au naturel, les soins et rituels proposés au spa du Mas de Pierre ont été étudiés pour apporter tant la beauté qu’un relâchement total du corps et de l’esprit. Pour sortir en douceur de cette parenthèse enchantée, il suffira ensuite de faire quelques pas, que cela soit pour s’installer confortablement dans l’une des cabines de toile qui bordent la piscine musicale, de déguster un rafraîchissement maison, à moins de préférer se laisser bercer par les lents remous du jacuzzi en plein air. Idyllique ! Le Mas de Pierre - Tél.+ 33 4 93 59 00 10 - www.lemasdepierre.com

Dessange

Un écrin pour célébrer la beauté dans sa globalité A quelques pas de l’avenue de Louise, installé dans hôtel de maître répertorié au patrimoine architectural de Bruxelles, l’endroit se dévoile et Au pied des remparts de Saint-Paul-de-Vence, là où toute agitation touimpressionne. Imaginez plutôt : deux étages habillés de blanc et de noir ristique se fait oublier, se dresse un petit coin de paradis 5 étoiles : le Mas que ponctuent quelques touches de champagne, un cadre à l’esprit néde Pierre. Niché dans un domaine où sculptures, jardins, fontaines et oclassique contrasté par un aménagement design et apaisant, des materrasses s’articulent en toute harmonie, ce Relais & Châteaux aux coutières nobles tels que le bois et le marbre …Pas de doute, nous sommes leurs provençales propose à ses hôtes de conjuguer beauté et sérénité bien chez Dessange : tous les codes sont là, mais il y a quelque chose de au cœur de son spa de charme. Dans cet écrin enveloppé de senteurs différent, quelque chose en plus. Vous ne vous trompez pas : vous n’êtes subtiles et de douce musique, ils découvriront un hammam, un sauna, pas dans un simple salon, vous êtes à l’institut Dessange Place Stéphaun salon de repos, une salle de fitness ainsi que deux salles de massage, nie, un temple dédié à la beauté dans sa globalité. En effet, soucieuse de chacune prolongée de sa terrasse privative. Et que dire des soins qui y prendre soin du visage, du corps et de l’esprit autant que des cheveux, sont dispensés ! la maison Dessange avait déjà élaboré une gamme de soins et de maquillage. Aujourd’hui, elle a va encore plus loin et propose désormais des rituels de beauté en cabine : massages inspirés par les meilleures techniques venues des quatre coins du monde, soins à base de pierres précieuses et d’huiles rares, foot spa et bien entendu, un spa du cheveu. Une véritable bulle de bien-être en pleine ville ! Dessange, 12a place Stéphanie à 1050 Bruxelles - 02/512.94.72


Le massage tantrique au féminin, une odyssée sensorielle Vous ne l’imaginiez réservé qu’aux messieurs jeunes ou moins jeunes à la recherche de sensations, aux libertines et aux couples en panne d’imagination ? Sa réputation sulfureuse vous effraie un peu ? Balayez vos préjugés ! Dans ce nouveau centre de soin dédié à une clientèle exclusivement féminine, le massage tantrique prend une toute autre dimension : divine, en un mot. Par Nancy Vander Weyden

Atteindre les portes du Nirvana sans passer par le KâmaSûtra, s’éveiller à la sensualité sans sexualité proposée par des mains expertes dans une ambiance raffinée et feutrée… que l’on soit célibataire ou non, c’est à une expérience de massage peu conventionnelle mais aux multiples bienfaits que vous invitent, Winny et Yara, les conceptrices du Blue Boy.

Au féminin et SANS tabou Pratique à la réputation sulfureuse, par méconnaissance associée à des prestations sexuelles tarifées habilement déguisées, le massage tantrique n’a pourtant rien d’une invitation à un quelconque jeu licencieux, que du contraire. Si elle évoque le massage érotique car se pratiquant nu, cette technique est l’une des facettes du Tantra et puise donc ses racines dans la spiritualité; plus précisément, dans des traditions hindoues et chinoises fortes de plus de mille ans. Prôné par ses adeptes, cet art du massage ancestral est une véritable expérience érotique et sensorielle où chaque partie du corps, même la plus intime, est stimulée et caressée par chaque partie du corps de l’autre, …sans masturbation, s’entend. Ainsi tendrement touchés, comme enveloppés par de lents mouvements, les corps sont amenés à s’épanouir pleinement, les tensions et les nœuds émotionnels se dénouent, l’esprit et le corps - les deux étant étroitement liés dans cette philosophie- se reconnectent, se revitalisent lors d’un moment de lâcherprise et de détente totale, dans la confiance et l’intimité. Or, en Occident, le corps, le toucher tout comme la nudité et la sexualité ont longtemps été brimés tant par des règles morales que religieuses. Et chez les femmes plus encore que chez l’homme ! Bien entendu, les mentalités évoluent…mais pas tant que ça, comme l’explique Winny, l’une des instigatrices du « Blue Boy » : « De nos jours, la société, la littérature et les medias prônent la liberté sexuelle des femmes mais quand on y regarde de plus près, on se rend compte que ce n’est pas si vrai que ça. Beaucoup de femmes ont encore peur du sexe car elles ne connaissent pas leur corps. Elles se sentent inhibées, voire frigides, s’imaginent que de se faire du bien leur est inaccessible et renoncent à l’idée, qu’un jour, elles peuvent accéder au plaisir et à la sensualité.

Certaines, femmes mariées depuis longtemps n’éprouvent plus de désir pour leur conjoint, voire même, expriment un certain dégoût pour leur corps, d’autres déplorent que leur partenaire soit maladroit et méconnaissance les caresses qui les stimuleraient.
Enfin, il y aussi beaucoup de femmes pensant que le plaisir est réservé aux filles de petite vertu ».
 C’est donc pour démontrer aux femmes que le plaisir est à leur portée, sans nécessairement passer par la sexualité, que Winni et Yara ont imaginé le Blue Boy. Pour que l’endroit soit parfait, elles s’y sont investies jours et nuits. En commençant par rechercher un lieu qui refléterait l’esprit de leur projet : chic et discret. Elles l’ont trouvé en un splendide hôtel de maître, face au Parc Tenbosch.

LUXE, CALME, DISCRETION Elles ont aménagé les 500m2 que compte cette superbe maison dans les moindres détails, avec goût, charme et harmonie; ont privilégié une hygiène irréprochable et ont transformé les lieux en un écrin chaleureux et féminin où chaque pièce dispose de sa propre salle de bain et de son linge de toilette monogrammé. Aujourd’hui, ce sanctuaire dédié au bien-être reçoit une clientèle de femmes de tous horizons, assumant joyeusement leur liberté et leur autonomie et qui s’autorisent pleinement à vivre ou à apprendre à vivre leur sensualité. Elles profitent totalement du bien-être offert à leur corps par les mains expertes et bienveillantes de leur masseur. Bref, elles sont en «de bonnes mains», chacun des masseurs ayant été formé par une massothérapeute, clientèle féminine oblige. Des masseurs recrutés pour leurs qualités et leur savoir-faire. L’équipe de Blue Boy offre donc aux femmes toutes les garanties de découvrir le massage tantrique dans les meilleures conditions de sécurité et d’apaisement. Et pourquois pas entre amies ! Enterrements de vie de jeune fille, anniversaires ou heureux événement à célébrer sont autant de bons prétextes pour que les maîtresses des lieux organisent à la demande un petit moment « woman only » des plus exquis. Une jolie idée à partager ou à offrir, originale et différente!

Blue Boy - Rue des Mélèzes – 1050 Bruxelles 00.32.(0)472.34.88.17 Du lundi au vendredi de 10h30 à 20h, le samedi de 11 à 17h


LA PREMIèRE MAISON DE MASSAGE TANTRIQUE POUR FEMMES ET CURIEUX WWW.BLUE-BOY.BE I 0032 (0) 472 34 88 17 I RUE dEs MéLèzEs 1050 BRUXELLEs (PROCHE dE L’AVENUE LOUIsE)


Valeur du temps

Les bestsellers de la rentrée

En horlogerie, comme dans tout autre secteur de la mode ou du design, chaque marque a un modèle culte. Et si ceux-ci sont très régulièrement revisités et modernisés, ils traversent le temps avec une belle insouciance. Par Magali Eylenbosch

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Baume & Mercier

a rentrée s’inscrit encore cette année dans un climat de sagesse et de retenue. Sans pousser l’exercice jusqu’à analyser les tendances du marché, la simple logique nous incite à penser que le consommateur lambda choisira une montre en privilégiant la raison plutôt que le coup d’éclat, tenant d’abord compte de la légitimité de la marque. Rolex et Cartier sont incontournables, mais il nous faut également citer d’autres grands noms : Baume & Mercier, Jaeger-LeCoultre, IWC,…. L’intemporalité du modèle a certainement son importance. Seuls les plus avertis sont capables de dater les grands classiques, et des versions vintages en éditions limitées les remettent régulièrement au goût du jour. Les collectionneurs ne sont pas légion et la montre fait encore partie des rares objets, avec l’instrument d’écriture, qui nous définissent réellement et nous suivent au fil du temps. Enfin, la lisibilité et l’élégance du cadran sont des atouts majeurs. La principale destination d’un garde-temps n’est-il pas de donner l’heure ?

En ville, mais face à la mer

Archétype de la montre de plongée, l’Oyster Perpetual SUBMARINER de Rolex, présentée à Basel world 2012, s’offre de nouveaux atours pour mieux exalter sa personnalité iconique. Avec son boîtier subtilement redessiné, sa nouvelle lunette et son nouveau bracelet bénéficiant tous deux des récentes innovations de Rolex, cette SUBMARINER de dernière génération s’inscrit avec force et cohérence dans la continuité du modèle historique lancé en 1953. Elle pose de nouveaux jalons en termes de robustesse, de lisibilité et de fiabilité, renforçant ainsi son statut de montre d’action à l’allure intemporelle. La nouvelle SUBMARINER est équipée du calibre 3130, un mouvement mécanique à remontage automatique entièrement développé et manufacturé par Rolex. Comme tous les mouvements PERPETUAL, le 3130 est certifié Chronomètre suisse, un titre réservé aux montres de précision supérieure ayant passé avec succès les tests du Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC). Parce qu’il conjugue esthétique vintage, lisibilité et différentes fonctions, aussi sympas qu’inutiles comme mesurer la vitesse d’un véhicule ou la distance du point de chute de la foudre grâce à ses échelles tachymétriques et télémétriques, le chronographe Capeland 10006 de Baume & Mercier attire l’attention avec une indéniable classe. Inspiré d’un chronographe mono-poussoir de 1948, son boîtier de 44 mm est doté d’un mouvement manufacture automatique (La JouxPerret 8147-2). Un garde-temps étanche à 50 m qui incarne parfaitement le mode de vie décontracté cher à la marque.

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Rolex



Cartier

L’odyssée de Cartier

Chez Cartier, la montre Calibre en acier, présentée en 2010, fait désormais partie des modèles phares de la Maison. Conjuguant inventivité, puissance et excellence, elle est le parfait reflet de l’esprit Cartier. Elle a été dotée du premier mouvement mécanique à remontage automatique 100 % Cartier. On retrouve sur le cadran les codes de la marque, notamment les fameux chiffres romains. Présentée ici en acier, bracelet acier et cadran noir, son boîtier de 42 mm, épouse parfaitement le poignet des messieurs. Du côté des dames, c’est la Ballon bleu en acier, dotée d’un boîtier de taille moyenne (36 mm), qui remporte de nombreux suffrages. Pas tout à fait ronde, ni tout à fait féminine, ni résolument masculine, entre classicisme et futurisme, elle joue le jeu des paradoxes. Signe distinctif : son remontoir orné d’un saphir cabochon protégé d’une arche de métal précieux.

La Reverso, iconique et revisitée

Si Jaeger LeCoultre a bien évidemment encore décliné ce modèle mythique dans des versions plus passe-partout, je n’ai pas résisté à l’envie de parler de la Grande Reverso Calendar. Dotée d’un mouvement mécanique à remontage manuel 843 avec, en plus, la fonction horaire, le jour de la semaine, le jour du mois, le mois et l’indication de phase de lune, elle affiche de généreuses dimensions (48,5 mm x 29,5 mm). Les finitions satinées verticales du cadran encadrent un guilloché réalisé à la main, dont le décor rappelle les montres de poche classiques.

Girard Perregaux

Une vision contemporaine d’une montre intemporelle Classique et avant-gardiste à la fois, la collection Vintage 1945 est un symbole d’horlogerie contemporaine que Girard-Perregaux a pris soin de parfaire. Puisant ses lignes fortes dans la mouvance Art Déco, le nouveau modèle Vintage 1945 Grande Date Phases de lune intègre un design emblématique. Son boîtier aux formes savamment courbées dans les deux sens abrite un mouvement mécanique à remontage automatique Girard-Perregaux qui affiche, sur un cadran également bombé, une grande date et une phase de lune. L’un de mes coups de cœur !

Pour fêter dignement ses 40 ans

La ligne des modèles Royal Oak Automatique d’Audemars Piguet prend du corps avec cette nouvelle référence aux dimensions inédites. Son boîtier en acier gagne en proportions et affiche désormais un diamètre de 41 mm (contre 39 mm précédemment). Ce boîtier affichant une taille très contemporaine garde cependant tous les attributs qui ont fait de la Royal Oak une collection mythique de l’horlogerie moderne. La carrure, la lunette, la couronne, le bracelet et la boucle déployante sont réalisés en acier, à l’instar du modèle qui a bouleversé l’univers de la haute horlogerie il y a 40 ans. Le jeu subtil et l’alternance des surfaces satinées et polies sont toujours d’actualité, de même que les 8 vis hexagonales de la lunette octogonale sont en or gris, un matériau inchangé depuis la première Royal Oak. Etanche à 50 mètres et dotée d’une couronne vissée, le boîtier est rehaussé d’une glace et d’un fond saphir traités anti-reflets. Le bracelet, parfaitement intégré au boîtier, présente cette esthétique unique propre à la collection caractérisée par un assemblage parfait de maillons et plots intermédiaires décroissants. Une nouvelle boucle déployante Audemars Piguet à triple lame caractérisée par un système de fermeture à double sécurité fait son apparition.

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Jaeger LeCoultre

Audemars Piguet


www.adna-watch.com

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Valeur du temps

Précieux voyage au

13 rue de la Paix Du 14 au 23 septembre 2012, Cartier s’imposera en joaillier souverain de la 26ème Biennale des Antiquaires. En avant première, Jacqueline Karachi, Directrice de la création pour la Haute Horlogerie de la Maison, nous a présenté les joyaux de la nouvelle collection.

Par Magali Eylenbosch - Photos : Vincent Wulveryck © Cartier 2012

Aux frontières du possible

Jacqueline Karachi nous a expliqué que chacune de ces pièces, réalisées dans la grande tradition joaillière Maison, a nécessité jusqu’à deux années de travail, en faisant appel à tous les savoir-faire ainsi qu’aux métiers d’art de la gravure et de la sculpture sur pierre. Virtuose de la haute joaillerie, elle ose les associations inédites et ne bride pas la créativité de ses collaborateurs.

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résent depuis 1964 parmi les exposants les plus prestigieux de ce rendez-vous de l’excellence, Cartier, d’édition en édition, renouvelle sa fidélité à la Biennale des Antiquaires.

Un événement culturel de rayonnement international, vitrine parisienne des arts décoratifs du monde entier, qui déploie ses fastes durant dix-sept jours sous la coupole du Grand Palais. Avec un stand de 250 m2, le plus grand parmi l’ensemble des exposants de cette édition 2012, Cartier révèlera à la Biennale sa souveraineté joaillière. Confié au talent du designer français Tristan Auer, connu pour son approche raffinée et sur mesure de la décoration, ce spectaculaire écrin sera à l’image de l’envergure, de la puissance créative et de la légitimité du roi des joailliers, qui présentera simultanément 148 pièces de haute joaillerie ainsi que 12 objets précieux et une sélection de pièces de la collection Cartier Tradition.

A la tête du studio de création, elle nous fait, encore une fois, une démonstration inouïe, celle d’une haute joaillerie inventive, d’une très grande technicité, qui parcourt le monde au fil d’un paysage changeant, tantôt luxuriant, solaire, boréal ou urbain. « Chez Cartier, tout part de la pierre. J’ai la chance de participer au choix et à l’achat des nouvelles pierres. Je n’impose jamais à mes collaborateurs de travailler sur telle ou telle pierre, mais je sais, avant même de les leur soumettre, le choix que chacun va faire. Les joailliers travaillent à partir du dessin du bijou. Pour répondre aux impératifs créatifs, ils déploient des trésors d’ingéniosité et un savoir-faire incomparable. Nous suivons nos créations pas à pas, tout au long de leur élaboration. » Cartier défie encore une fois les frontières du style à travers la maîtrise d’un bestiaire en trois dimensions quand la panthère fait le jeu d’une bague ou d’une source arctique, quand l’aigue-marine taille briolette se givre de filaments de glace de diamants. Enfin, un voyage dont la force et la modernité se matérialisent à travers la créativité d’un dessin radical, de jeux d’optiques en noir et blanc, de constructions à l’image d’édifices urbains contemporains. « Les pièces d’apparence les plus simples sont souvent les plus compliquées à réaliser. » Enfin, si vous n’avez jamais eu l’occasion d’admirer les magnifiques reflets roses-orangés des saphirs Padparadja (ou Padparadscha), la Biennale sera l’occasion rêvée de le faire !


Collier en platine, une aiguemarine de 236,27 carats, une perle fine, boules facettÊes d’aigue-marine, diamants baguette, brillants Bague en platine, deux diamants forme triangle de 3,2 et 3,03 carats, diamants baguette, brillants

Bague en platine, un saphir taille coussin, taches et truffe en onyx, yeux en ĂŠmeraude, brillants

Collier or gris, un diamant briolette, cristal de roche et brillants Bracelet en or gris, onyx et brillants


car’ ISME

Voitures électriques: le courant en poupe ! La deuxième décennie du 21ème siècle sera-t-elle celle de l’avènement de la voiture électrique ? Même si tout le laisse à penser avec l’apparition de plusieurs propositions sérieuses sur le marché, quelques récentes expériences démontrent qu’il y a encore loin de la coupe aux lèvres… Par Etienne Visart – Photos : archives constructeurs

A

ux côtés des voitures dites hybrides dont la technologie est désormais éprouvée, on distingue deux catégories de voitures dites électriques : celles qui le sont à 100% et celles qui bénéficient d’un moteur thermique qualifié pudiquement de « prolongateur d’autonomie ». La Chevrolet Volt et sa cousine germaine l’Opel Ampera, récemment couronnées ensemble du trophée européen de « Voiture de l’Année 2012 », ainsi que la Fisker Karma appartiennent à cette deuxième catégorie : un moteur à essence fournit de l’énergie au moteur électrique via un générateur lorsque les batteries sont vides pour vous permettre de parcourir encore plusieurs centaines de kilomètres. La « triplette » Citroën C-Zéro, Mitsubishi i-Miev et Peugeot Ion, la Nissan Leaf (élue « Voiture de l’Année 2011 »), la Renault Twizy et la Renault Fluence-e (bientôt rejointe par les très attendues Renault Zoé et Smart Electric) s’inscrivent dans la première, qui ne vous offre aucun salut quand les batteries sont vides. Et elles se vident vite…

Fisker Karma

Zéro émission ! L’avantage des voitures à cent pour cent électriques est de n’émettre aucune émission quand elles roulent. Évidemment, quand on les recharge, l’électricité qu’elles vont emmagasiner provient de centrales qui, elles, émettent des émissions polluantes, mais nous n’entamerons pas ce débat ici. Pas plus que nous ne traiterons des menaces qui pèsent sur l’approvisionnement en électricité dès 2014, tout en relevant que si 1/10ème du parc automobile belge roulait aujourd’hui à l’électricité, c’est dès maintenant que la production électrique serait très largement insuffisante : on se retrouverait sans lumière, sans réfrigérateur, sans télévision… Zéro émission et zéro bruit ! Du moins à l’extérieur, car certaines voitures électriques sont bruyantes à l’intérieur, l’absence de son du moteur mettant en exergue d’autres sources sonores : les bruits de roulement, de vent, de mobilier, de transmission sont plus ou moins importants d’une voiture à l’autre, mais le silence est impressionnant dans les voitures les mieux insonorisées comme la Nissan Leaf ou la Renault Fluence dans la première catégorie. Cette absence de bruit peut par contre surprendre des piétons ou des cyclistes quand on circule à vitesse assez basse, le son des pneus sur le revêtement étant alors pratiquement inaudible. En quelques semaines d’utilisation de voitures électriques, nous avons été à un doigt de renverser une dame et un cycliste qui ne nous avaient pas entendu venir. La Nissan Leaf veille sur les « distraits » avec son système AVSP (Approching Vehicle Sound for Pedestrians) qui émet divers sons en fonction des situations. À rendre obligatoire, à notre avis…


Renault Zoe

Autonomie limitée ! Dans leurs communications, les constructeurs de voitures électriques mettent en avant que l’automobiliste moyen parcourt moins de 50 km par jour, prouvant ainsi que l’autonomie procurée par les batteries est largement suffisante : de 80 à 175 km selon les cas. En pratique, ces chiffres sont fort optimistes, même un mois d’avril complètement pourri n’a pas permis une utilisation dans des conditions idéales : nous n’avons jamais eu plus de 135 km d’autonomie dans le meilleur des cas et nous ne disposions que d’à peine 50 km dans les moins bons. Statistiquement, les risques de tomber en panne de courant sont néanmoins très faibles, mais, forcément, quand cela vous arrive, c’est comme quand on crève un pneu : loin de tout, sous la pluie et dans le noir… Et une voiture électrique est plus lourde qu’il n’y paraît ! L’autonomie peut cependant être supérieure ou inférieure en fonction de différents facteurs, comme l’utilisation de la climatisation, les conditions de circulation, la vitesse moyenne ou le comportement du conducteur. En général, plus on adopte une conduite souple, plus l’autonomie est importante. La plupart du temps, un écran au tableau de bord affiche les données de la batterie, avec l’autonomie maximale, la puissance et le courant de régénération. Dans certains cas, le système de récupération d’énergie au freinage augmente également l’autonomie du véhicule. Au freinage ou au lever de pied de l’accélérateur, le moteur électrique agit en générateur, convertissant l’énergie qui serait autrement perdue pour alimenter la batterie. Pour augmenter la capacité de régénération au freinage, le conducteur dispose parfois d’un mode Eco qui modifie également le paramétrage de la climatisation et de la puissance disponible pour améliorer ainsi l’autonomie en circulation urbaine de 10% environ.

Nissan Leaf

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Renault Fluence ZE

Long temps de recharge ! À moins de disposer chez soi ou à son bureau d’un système de recharge rapide qui permet de recharger les batteries à hauteur de 60 à 80% de leur capacité totale, le temps de recharge complète sur une borne de recharge domestique prend facilement entre 7 à 8 heures. Le faire de nuit permet de profiter des tarifs dégressifs du courant, mais il faut surtout pouvoir disposer d’un emplacement privé, couvert ou non, avec une prise proche et facilement accessible pour effectuer le branchement adéquat. En Belgique, à quelques rares exceptions, aucune infrastructure de stations de recharge publiques n’est, pour le moment, installée, au contraire d’autres pays, et cela ne semble pas être une priorité pour nos différents gouvernements… À lire tout ce qui précède, on pourrait croire que nous faisons le procès de la voiture électrique. Force est de reconnaître qu’il y a effectivement encore de sérieux efforts à fournir pour en améliorer la praticité, mais, au bout de quelques jours, on parvient à mieux en profiter et même à y prendre un certain plaisir. C’est surtout vrai avec la Renault Twizy, sorte de scooter à 4 roues, à 2 places et disposant d’un pare-brise, d’un toit et de portes latérales (en option, mais sans vitre !) : elle est vraiment marrante ! Certes, il est déconseillé de rouler sur autoroute (la vitesse de pointe est d’environ 80 km/h et l’autonomie fond alors comme neige au soleil) et il est conseillé de bien se protéger quand il pleut des hallebardes, mais elle est vive, alerte et sûre, tout en étant forcément plus encombrante qu’un scooter. Les autres sont finalement des berlines assez classiques, avec tout ce que cela suppose en matière d’agrément, de confort et de sécurité, avec du silence en plus et une répartition du poids moins équilibrée. Elles permettent de circuler aisément sur tous les types de parcours, même si la Nissan Leaf et, surtout, la Renault Fluence sont assez encombrantes pour un usage en milieu urbain.

Opel Ampera


Prestige et écologie. Outre l’aspect fiscal très avantageux pour le moment, le principal attrait du moteur électrique est le couple fabuleux qu’il procure dès les plus bas régimes et sans la moindre interruption puisque tous les moteurs électriques sont d’office liés à une boîte à variation continue. Pour démarrer, il suffit au conducteur d’appuyer sur un bouton pour alimenter en courant le moteur électrique. Le conducteur choisit ensuite la position « D » sur le sélecteur électrique de vitesse et la voiture commence à avancer. C’est aussi simple que cela. La position « R » permet de reculer, « N » correspond au point mort et « P » au mode parking ! La voiture la plus impressionnante en la matière est la Fisker Karma, qui fait rimer prestige (elle a les dimensions, le prix et le luxe d’une Porsche Panamera) et écologie (selon les nouvelles normes européennes, elle est homologuée à 2,4 l/100 km !). Comme les récentes Chevrolet Volt et Opel Ampera, la Fisker Karma est en effet une voiture électrique à portée étendue et pas une voiture hybride comme celles de la concurrence. Cela signifie que la propulsion de la voiture est toujours assurée, ici, par les deux moteurs électriques placés à l’arrière et qu’il n’y a donc aucune connexion entre le moteur à essence placé à l’avant et les roues motrices arrière. Le moteur à 4 cylindres de 2 litres de cylindrée et de 260 chevaux (le bloc de l’Opel GT) se contente en effet de fournir de l’énergie aux moteurs électriques, qui leur est transmise via un alternateur.

Smart ED Electric

Renault Twizy

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Tazzari Zéro Zen Car

Résultats impressionnants ! Même si elle peut couvrir environ 80 kilomètres uniquement en mode électrique, sur papier, les performances de la Fisker Karma sont assez quelconques : il faut un délai de 5,9 secondes pour accélérer de 0 à 100 km/h en mode « Sport ». La Fisker Karma permet en effet au conducteur de sélectionner manuellement deux modes de conduite : le mode « Stealth » maximise le rendement, tandis qu’en mode « Sport », le moteur à essence active l’alternateur pour fournir assez d’électricité pour un système délivrant 403 chevaux au total. En réalité, on est bluffé par les capacités d’accélérations et de reprises de la voiture : la boîte à un seul rapport offre une réponse instantanée et sans rupture ni à-coup à la moindre sollicitation de la pédale de droite, permettant de profiter pleinement du couple énorme (1.330 Nm dès 0 tr/min !) que les deux moteurs électriques fournissent dans un léger sifflement. Quant à la vitesse de pointe (limitée électroniquement à 200 km/h), elle est purement symbolique et à moins de circuler régulièrement sur certaines autoroutes allemandes (les portions sans limitation de vitesses deviennent de moins en fréquentes). Les résultats sont par ailleurs très convaincants dans pratiquement tous les autres domaines. Sur la route, la Fisker Karma impressionne également par son comportement très stable et très sûr, la voiture virant parfaitement à plat, sans manifester le moindre mouvement désagréable de roulis et de tangage. Enveloppant les batteries lithium-ion sur toute la longueur de l’habitacle, le tunnel central est cependant assez encombrant tant en largeur qu’en hauteur et n’offre de la place que pour 4 personnes. À l’arrière, l’habitabilité est en outre un peu limitée pour de très grands gabarits, sans parler d’une impression de claustrophobie émise par certains. Enfin, à cause des deux moteurs électriques qui réclament beaucoup d’espace, le volume du coffre est très réduit : à peine 200 litres ! Ce sont cependant des défauts visibles au premier coup d’œil et l’achat éventuel se fera donc en connaissance de cause.

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Zen Car, le concept à temps partagé ! Alors que le monde entier s’efforce de réduire le CO2 et les autres émissions de gaz à effet de serre, les technologies dites « à zéro émission » figurent au programme de tous les constructeurs automobiles. La réduction continue de la taille des batteries sera une aubaine pour les automobiles qui se concevront désormais différemment. Aujourd’hui, alors que l’avenir du pétrole s’annonce incertain et que l’environnement est sous pression, il va sans dire que l’évolution de la technologie des batteries lithium-ion de type lamellaire correspond, entre autres, à une nécessité sociale de même qu’à un certain esprit d’entreprise. Reste à passer à l’acte et c’est moins facile ! C’est là que le concept Zen Car sert de « tampon » ! Certes, même si elle est très compacte (2,88 m de long !) et peut accueillir 2 occupants, la Tazzari Zéro n’est pas un modèle de confort, de commodité (elle propose néanmoins un coffre de 160 litres) et de sécurité, mais Zen Car compte élargir progressivement son offre. C’est la mission de Zen Car qui est surtout intéressante. Zen Car propose en effet un réseau de voitures électriques accessibles en libre-service et à temps partagé pour un prix très intéressant : un droit d’inscription à partir de 40 e, un abonnement mensuel à partir de 6 e et un coût horaire à partir de 7 e. Après avoir réservé sa voiture par Internet ou par téléphone, on en prend possession dans l’une des 20 zones de stationnement réservées (uniquement en région bruxelloise pour le moment). On roule dans le cadre de son activité privée ou professionnelle (l’autonomie est d’environ 120 km et les batteries se rechargent en 6 heures) en pouvant la garer dans des zones de stationnement dédiées. Et on la ramène quand on n’en a plus besoin. Seul bémol pour l’instant : il faut ramener la voiture à l’endroit où on l’a prise. Outre le fait de s’intégrer dans une communauté, l’avantage du système est de ne pas devoir investir dans l’achat d’une voiture électrique qui restera de toute façon toujours complémentaire à la voiture classique à moteur thermique pour de longs trajets, pour les déplacements en famille ou sur la route des vacances…


Quand on vous dit Volvo, vous pensez immédiatement à une voiture familiale très sûre, et vous avez raison. Des qualités que possède aussi indéniablement cette C70, un cabrio solide et racé, équipé d’un toit rigide. Et même quand le toit est ouvert, vous vous sentez parfaitement protégé grâce à son ingénieuse cellule de sécurité. Spacieux, il peut accueillir 4 adultes. Tantôt coupé, tantôt cabriolet : son toit isolé se rabat en trois parties en moins de 30 secondes. Votre sourire, lui, durera bien plus longtemps. Venez découvrir ces deux voitures de rêve en une chez votre distributeur Volvo. Votre Volvo C70, designed around you.

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car’ ISME

Les grands rendez-vous des voitures de collection et d’exception


Au cours des prochains mois, de début août à fin novembre 2012, les rendez-vous pour voitures de collection ou d’exception ne manquent pas, mais nous avons retenu ceux qui nous semblent « incontournables »… Par Etienne Visart – Photos : archives

Les épreuves de régularité 25 août - Ladies’Classic

15 septembre – GMT Vintage Rally 2012

Manifestation réservée exclusivement à des équipages féminins Voitures de sport et de prestige produites avant 1975 Rallye de régularité sur routes ouvertes Départ du boulevard de Waterloo à Bruxelles Infos : www.ladiesclassic.be - jf.devillers@trajectoire.be

Premier rallye GMT réservé aux voitures construites avant 1985 Un parcours insolite à travers les routes de campagne du Brabant Wallon et de la province de Namur. Départ chez August à Lasne et arrivée avec diner de gala au Chalet de la Forêt. Infos : info@gmt-chronographs.com

8 septembre - Douze Heures de Huy

Du 22 au 29 septembre - Toscane et Île d’Elbe

Toutes les voitures produites avant le 31 décembre 1974 Rallye de régularité sur routes ouvertes Départ avenue Delchambre à Huy Infos : www.12hdehuy.be

Toutes les voitures produites avant 1975 (limitation à 20 voitures) Randonnée sans moyenne imposée Départ de Pise et arrivée à San Gimignano Infos : www.gttour.be - info@gttour.be

5 et 6 octobre – The Zoute Grand Prix

Du 27 au 29 septembre - Rallye des Voiles

Toutes les voitures produites entre 1920 et 1965 (limitation à 150 voitures) Rallye de régularité sur routes ouvertes Départ et arrivée Albertplein au Zoute Infos : www.zoutegrandprix.be - info@zoute-events.be

Du 16 au 18 novembre - Tour de Belgique Toutes les voitures produites avant 1975 (« body cage ») Rallye de régularité sur routes ouvertes et épreuves de régularité sur circuits Départ du Circuit de Zolder et arrivée à Chaudfontaine Infos : www.tourdebelgique.com - rv@dgsport.eu

Les balades et randonnées 18 et 19 août - Summer week-end Outing Voitures de sport et de prestige produites avant 1975 Randonnée sans moyenne imposée Départ de Rhode-Saint-Genèse Logement au Château de Barive à Sainte-Preuve (France) Infos : www.driverclub.be - info@driverclub.be

Coupés et cabriolets des origines à nos jours (limitation à 60 voitures) Randonnée sans moyenne imposée et tours libres sur le circuit d’Albi Départ de Saint-Emilion et arrivée Saint-Tropez Infos : www.1000virages.com - laurence@1000virages.com

30 septembre - Rendez-vous roulant Coupés et cabriolets des origines à nos jours Balade sans moyenne imposée Départ place Dumont à Woluwé-Saint-Pierre (Stockel) Infos : www.rallyedebxl.be - info@rallyedebxl.be

2 octobre - Orthomobile & Orthomania Voitures et motos de plus de 25 ans d’âge pour la course de côte Véhicules sans limite d’ancienneté pour la balade touristique Départ route de Samrée à La Roche en Ardenne pour la course de côte Départ du village d’Ortho pour la balade touristique Infos : www.orthomobile.org - info@testacoda.be

26 août - Interclub Classic Toutes les voitures produites avant 1969 (limitation à 85 voitures) Randonnée sans moyenne imposée Départ à l’Abbaye Notre-Dame de Grandpré à Faulx-les-Tombes Infos: interclubclassic@gmail.com

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Les épreuves sur circuits 14 au 16 septembre - Goodwood Revival

Courses (12) de voitures et de motos historiques de compétition Circuit de Goodwood Estate (Chichester, West Sussex, England) Infos : www.goodwood.co.uk - exhibitions@goodwood.com

22 et 23 septembre - Spa Six Hours (20ème anniversaire) Courses (12) de voitures historiques de compétition Circuit de Spa-Francorchamps Infos : www.roadbook.be - spa@roadbook.be

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Un coin d’Angleterre sur

LAND ROVER WAVRE Chaussée de Namur, 240 1300 WAVRE Tel. 010-45 05 65 www.landroverwavre.be

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les hauteurs de Wavre

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JAGUAR WAVRE Chaussée de Namur, 240 1300 WAVRE Tel. 010-45 05 65 www.jaguarwavre.be

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Autrement droit

Chiens de ta race

ou le monopole de la SociĂŠtĂŠ Royale Saint-Hubert


Vous avez le droit de choisir votre fournisseur d’énergie. Si la couverture du réseau de votre opérateur ne vous convient pas, vous pouvez faire appel à la concurrence. Par contre, pour que Médor et sa progéniture obtiennent leurs papiers et montrent pattes blanches, il vous faudra sacrifier aux sacro-saints rituels de la S.R.S.H. Par Magali Eylenbosch – Photographe Edouard Janssens

Petit rappel Fondée en 1882, la S.R.S.H. a pour vocation de veiller au maintien et à l’amélioration des races canines en Belgique… plus accessoirement à leur bien-être. Elle est la seule société reconnue par la Fédération Cynologique Internationale. Parmi ses activités, elle tient le Livre des Origines Saint-Hubert, l’Annexe au Livre Saint-Hubert et le Registre Initial Saint-Hubert. Elle délivre les pédigrées dont la filiation est prouvée par analyse ADN, autorise les diverses manifestations canines officielles, dresse la liste des juges et organise des cours d’initiation à l’élevage de chiens LOSH. Si l’Union Cynologique SaintHubert (URCSH) a un pouvoir législatif, la SRSH est investie d’un pouvoir exécutif. Elle applique les règlements de l’Union, s’occupe des tâches administratives, représente l’Union à l’étranger.

Le b.a.-ba de l’élevage Il n’y a pas si longtemps, les chiots d’une nichée issue de deux chiens possédant un pédigrée reconnu par la FCI obtenaient de facto un pédigrée. Aujourd’hui, le parcours est radicalement différent et son coût n’est pas négligeable. Tout chien de race destiné à reproduire, même une seule fois, devra également posséder un Certificat d’Admission à l’Elevage LOSH. Pour l’obtenir, il devra être présenté à un juge belge, lors d’une exposition à CAC ou CACIB (± 50 e), à une spéciale de race à CAC sous un juge étranger « spécialiste de la race », ou encore lors d’une journée d’attestation organisée par la SRSH (35 e) et devra être gratifié au moins d’un « Bon ». Lors de la présentation, le chien doit marcher et être placé en statique, à l’instar des petites bêtes de ring que l’on peut admirer lors des expositions canines. Il devra également subir un test ADN (réalisé par le vétérinaire + 40 e SRSH) avant la saillie et, pour certaines races, un examen de la dysplasie (réalisé par le vétérinaire + 75 e SRSH, juste pour la hanche). Ce parcours du combattant a ses avantages et ses inconvénients. L’analyse ADN garantit à l’acheteur la provenance du chiot. Jadis, des éleveurs peu scrupuleux n’ont pas hésité à mélanger deux races, histoire d’accentuer une caractéristique. Le Certificat d’Admission à l’Elevage permet d’éliminer de la reproduction des chiens présentant une tare. Les toutous non entraînés et placés sur un ring nous offrent souvent une prestation version « swiffer ». Un grand moment de solitude pour le maître ! Mieux vaut se faire les dents en présentant le chien deux ou trois fois en exposition avant de tenter l’Admission à l’Elevage (50 e par exposition). D’autant que le chien n’a que deux chances d’être admis. Cette petite mise en jambes vous permettra aussi d’avoir une idée de la qualité de votre chien par rapport aux standards de sa race. Parce que pour vous, c’est certain, il est et doit rester le plus beau toutou du monde.

Inévitables dérapages Comme dans toutes les disciplines, quelques dérives sont inévitables et quelques juges (heureusement pas tous) sont partiaux ou incompétents. Je me suis vue refuser un Certificat à l’Elevage pour un chien, toujours qualifié d’ « Excellent » et bien souvent classé, par une juge qui, le même jour, l’a accordé à une petite chienne n’ayant que deux incisives en-dessous au lieu de six. Une aberration ! Heureusement, mon Jasper a gagné ses galons lors de la deuxième présentation. Au vu de ses résultats, difficile de les lui refuser ! Nous avons également constaté lors d’une exposition au Luxembourg que le juge avait déjà qualifié plusieurs chiens d’ « Excellent », dans un classeur qu’il ne lâchait pas, avant même de les avoir vus sur le ring. Des chiens issus bien entendu de l’élevage d’un confrère !!!! Et parce que ce monopole existe…. Il faut faire avec !

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Sport Addict

Soigner l’autisme avec les chevaux De plus en plus répandue, l’équithérapie a fait ses preuves. Rencontre avec l’un de ses plus célèbres ambassadeurs, Rupert Isaacson, auteur d’un livre et d’un film sur son voyage en Mongolie réalisés avec son fils autiste.

© Deborah Feingold

Par Michel Paquot

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Rupert Isaacson

elon la définition qu’en donne la Société française d’équithérapie, cette pratique thérapeutique est «un soin psychique médiatisé par le cheval et dispensé à une personne dans ses dimensions psychique et corporelle.» En d’autres mots, l’équithérapie touche au psychisme de l’individu, à son esprit, à son moral, de façon à augmenter son mieux-être et son sentiment de confort. De plus en plus répandue dans le monde, elle vient en aide à de nombreux malades atteints de troubles psychiques plus ou moins graves, principalement l’autisme. L’un de ces plus fameux ambassadeurs sur la planète est Rupert Isaacson. Né en 1967 d’une mère artiste sud-africaine et d’un père architecte zimbabwéen, ce journaliste a grandi en Angleterre. Après avoir passé plusieurs années en Afrique, il vit aujourd’hui au Texas où il a fondé une association de défense des droits humains, principalement ceux des Bushmen au Botswana (pays où il est d’ailleurs interdit). C’est à vingt-huit mois, en avril 2004, que son fils Rowan est diagnostiqué autiste, confirmant ce qui lui et son épouse Kristin soupçonnaient depuis quelques temps par l’observation de nombreux signes comportementaux déviants. Vainement, le couple recourt à de multiples thérapies, parfois très chères. C’est au contact de chamanes-guérisseurs réunis pour une convention dans les Big Bear Mountains que le comportement de l’enfant se modifie. Pour la première fois, il parvient à prononcer des mots. Mais c’est surtout au contact des chevaux qu’il n’est plus le même.

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C’est pourquoi, en 2007, la famille se lance dans la traversée de la Mongolie où, il y a six mille ans, cet animal a été pour la première fois domestiqué et où le chamanisme est, avec le bouddhisme, une religion d’Etat. Ce périple en camionnette a donné lieu à la fois à un livre traduit dans de nombreuses langues, L’Enfant cheval, et à un documentaire portant le même titre et largement diffusé. «Ma famille est africaine, pas anglaise, rappelle Rupert Isaacson que nous avons rencontré lors d’un bref passage en Belgique. Mes premières guérisons chamaniques, je les ai vues à sept ans au Zimbabwe sur la ferme de mon grand-père dont les ouvriers, qui ne bénéficiaient pas de soins médicaux, étaient soignés avec succès par des guérisseurs. Depuis lors, rencontrant de nombreux chasseurs-cueilleurs africains, j’ai été témoin de nombreuses guérisons grâce à cette pratique spirituelle. »

«Le contact avec le cheval est irrationnel.» «Quant au cheval, poursuit-il, il possède sur nous un pouvoir très particulier, presque magique. Même dans notre société. L’homme peut, dans certaines situations, être sauvé par cet animal de manière inexplicable. Il existe de très nombreux cas qui le prouvent. Il ne faut pas s’opposer à cette dimension irrationnelle, la plupart de nos décisions ou comportements ne sont-ils d’ailleurs pas irrationnels? L’amour, par exemple.» Ce sont principalement les chevaux dominants qui nouent une relation très particulière avec les personnes atteintes de troubles psychiques. «Dans les troupeaux sauvages, il y a souvent deux dominants, un mâle et une femelle, précise Rupert. Mais l’étalon ne reste pas, il est bientôt remplacé par un autre, tandis que la jument occupe cette place pendant quinze ou vingt ans. C’est elle qui trouve des solutions pour le troupeau, qui le guide. Et Betsy, la jument de mon voisin avec laquelle Rowan a tissé un lien très fort, était dans cette position. Cet animal intelligent peut être un peu méchant avec les gens normaux mais il sait faire la différence entre les enfants et a compris que Rowan avait besoin de protection. Un enfant vulnérable ne demande rien, c’est le cheval qui donne de lui-même.»


De ce voyage de trois mois, Rowan est revenu totalement différent, l’hyperactivité, l’anxiété, les colères l’ayant complètement quitté. Sans que l’on puisse pour autant parler de guérison. «Faire une chose aussi bizarre, aussi radicalement différente de la vie quotidienne ne peut qu’avoir des incidences imprévisibles, commente son père. Pourquoi ne pourrait-il pas nager entre deux mondes?». Dans sa ville, Rupert Isaacson a ouvert un centre d’équitation pour enfants atteints de troubles envahissants du développement ainsi que pour leurs proches. «Il ne faut pas seulement soigner l’enfant, explique-t-il, mais aussi porter son attention à toute la famille qui est dans une détresse immense. On peut soigner la mère par les mêmes chemins sensoriels que ceux pris par son enfant. Ce qui marche pour un autiste marchera pour les autres car un autiste ne ment jamais. C’est aussi un lieu où les familles peuvent échanger leurs expériences en sachant qu’elles ne seront pas jugées.» Rowan, qui a dix ans, lance cet automne une chaîne de télévision sur Internet qui parlera des animaux en danger partout sur la planète. «Il a un point de vue autiste, remarque encore son père, mais il est plus créatif que je l’étais à son âge. Il est la preuve que l’autisme n’est pas nécessairement une catastrophe, pas du tout. Je ne le regarde d’ailleurs pas comme une maladie mais comme un type de personnalité qui recèle d’extraordinaires bénéfices et de grandes richesses intellectuelles.»

Rupert Isaacson, L’Enfant cheval, Albin Michel

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Conférence

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Cocoon in & Out

Serge

Bensimon passeur de joie Né dans les fripes et les surplus militaires, Serge Bensimon a développé à partir de la mode un univers riche et très personnel. Il y a 30 ans, ce grand optimiste a décidé de re-colorier la vie de ses congénères et nous, on adhère à 100% ! Par Sophie Mathieu

S

on monde, il l’a construit en partie grâce à de simples chaussures de toiles –les fameuses tennis Bensimon-, qui sont désormais des must-have restés accessibles à tous. L’humilité imposée par ses débuts dans l’affaire familiale de commerce de fripes est sans doute l’un des éléments fondateurs de son identité d’homme de mode: Serge Bensimon s’est bien gardé de viser les étoiles artificielles des podiums, préférant consacrer son énergie et son enthousiasme à faire briller la vraie vie des gens. Avec beaucoup d’humanité, cet autodidacte passionné, curieux patenté et globe-trotter invétéré, habille aujourd’hui les hommes et les femmes de 7 à 77 ans, les parfume, les chausse, les aide à mieux voyager, décore leur sweet homes et réveille même leur bibliothèque. En fait, on peut dire qu’il existe un art de vivre à la Bensimon, lui qui a donné ses lettres de noblesse au terme ‘casual’, et mis depuis le tout premier jour de la couleur, du style et de la bonne humeur dans le quotidien.

Serge Bensimon et Charlotte, sa compagne depuis plus de 20 ans, largement impliquée dans l’aventure

Ce touche à tout ne s’est pas cantonné à la mode : outre son réseau de boutiques de prêt-à-porter, il a décliné son univers en déco avec le concept Home autour du Monde et a même créé récemment à Paris une galerie dédiée à la promotion de jeunes designers – la Gallery S. Bensimon-. Il a même racheté une librairie d’art, Artazart.


Coup de génie transgénérationnel avec ses célèbres tennis, qu’on trouve aujourd’hui tant aux pieds des ados branchées que des quinquas bien dans leur temps…

A travers un petit questionnaire de Proust, nous avons voulu en savoir un peu plus sur ce personnage aux multiples facettes: Si vous étiez… un livre « Inconnu à cette adresse » de Kressmann Taylor. C’est un beau livre sur la relation entre deux amis qui doivent se séparer… »

Un objet usuel « Je suis très attaché à mon porte-mine en aluminium, toujours le même depuis 15 ans. Sinon, j’ai une tendresse particulière pour ma montre, une Omega. C’est le modèle qui a été sélectionné par la Nasa pour accompagner les astronautes sur la lune avec Apollo 11. »

Eté comme hiver, la couleur est le fil rouge d’une mode chic mais sans esbroufe, facile à porter. Plus loin, on peut dire que Serge Bensimon a décidé de ne pas broyer de noir : il n’en met pratiquement jamais dans ses collections !

Un musicien « James Taylor. Cette culture country américaine a bercé ma jeunesse. Il a une belle sensibilité, son public est inoxydable depuis ses débuts et ses chansons me donnent l’envie de voyager. »

Un parfum « J’aime le patchouli, la myrrhe, l’ambre,… Ces effluves évoquent pour moi le voyage mais aussi l’idée des Rois mages. J’ai notamment mis ces ingrédients dans ma « Cologne 1993 », le premier parfum que j’ai commercialisé et que je porte depuis des années.»

Un personnage célèbre « Robin des Bois ! (rires). Sinon, je serais Jaume Plensa, un ami sculpteur. J’aime sa philosophie de vie, sa belle réflexion et sa gentillesse. »

Ses adresses parisiennes préférées:

Une ville

Un musée

« Difficile à dire…. Quand je suis à Tokyo, j’adore Tokyo, quand je suis à New York, j’adore New York. Je prends le côté positif de chaque ville, mais c’est vrai que j’aime particulièrement Paris et son côté romantique. »

Le Musée Rodin : « J’y ai vu l’une des plus belles expos de dessins de ma vie, d’une modernité incroyable. Et le jardin du musée est magnifique ». www.musee-rodin.fr

Un film « Tant qu’il y aura des hommes » : j’ai été très touché par ces histoires d’amour-amitié.

Un autre métier « Mécanicien. Quand j’étais jeune, j’ai fait des études pour devenir mécanicien de course. C’était une grande passion. Aujourd’hui, je trouve que l’électronique a pris trop d’importance. J’ai eu la chance de rencontrer Jim Clark ou encore Giacomo Agostini. J’habitais à Nice à l’époque. Avec mes amis, on assistait aux grandes courses et on s’arrangeait pour aller visiter les paddocks : comme on n’avait pas d’argent, on fabriquait des fausses cartes de presse ! »

Une boutique La librairie Artazart : « J’apprécie cette librairie d’art et de design depuis longtemps. Je ne voulais pas qu’elle disparaisse : je l’ai rachetée pour la sauver d’une mauvaise posture ». www.artazart.com

Un resto Le bistrot Paul Bert : « J’adore les restos bistrots et notamment celui-ci, qui propose une belle gastronomie. » 18, rue Paul Bert 75011 Paris. + 33 1 43 72 24 01

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Cocoon in & Out

Brussels Design September 2012

Design September – Rue du Belvédèrestraat, 28 – 1050 Brussels – Delphine Vercauteren – delphine@best.be – T +32 (0)2 349 35 95 –

M +32 (0)497 30 79 85 – F +32 (0)2 349 35 97

© Julien Carretero

Rendez-vous annuel et incontournable des passionnés du genre, Design September englobe plus de 100 événements culturels et commerciaux. Une sixième édition qui ne manquera pas d’intérêt.

D

ans une formule réactualisée, l’événement transforme la ville en une plateforme de rencontre de nombreux designers belges et internationaux. Il met en valeur les différentes applications du design et les relations multidisciplinaires à travers le design : mobilier, architecture, objets, mais aussi tout particulièrement cette année, graphisme et textile. Expositions, conférences, marché du design, Pecha Kucha et visites d’ateliers permet-

tront aux afficionados de parfaire leurs connaissances et aux néophytes de faire connaissance avec un univers résolument excitant. Durant tout le mois, les magasins participants, pop-ups stores et flagship stores emblématiques du design, feront une mise en scène particulière autour d’une marque et/ou d’un designer et de ses nouveaux produits. Les éditions limitées, les prototypes et les produits de luxe feront partie du paysage.


Chaussée de Bruxelles 423 1410 Waterloo T 02 354 10 03 info@insign.be www.insign.be

Interior architecture

Design objects & furniture

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b e l g i a n

f u r n i t u r e

Curiosities Gallery Private & corporate projects

Made to measure

Waterloo - London - Genève - Lyon - Moscow - Monaco - Lille - Madrid - Salzburg - Conthey - St Etienne - Méribel


© Jérome Spriet

© 354 Photographers

HOPOP studio Détail kit

Matali Crasset

Une plateforme de rencontre (D-Platform) Une plateforme de rencontre et de discussion prendra place au TAG city organisée par KNUT. Discussions, rencontres, expos, workshops permettront de discuter des événements proposés par le festival et des nouveautés autour d’un verre. Ambiance conviviale garantie.

Le Design Belge émergeant La D-Plateform, point central du festival, sera entourée par 12 autres galeries pour l’exposition New Exhibit Design. TAG city, situé au passage Rogier, met 12 galeries à disposition de designers émergeants et engagés, sélectionnés suite à un appel à candidature. Une autre exposition d’un collectif de designers émergeant « Homologie » aura lieu, quant à elle, à l’espace Wallonie.

Une grande institution accueille des projets variés Le Civa (Centre International pour la Ville, l’Architecture et le Paysage) sera le théâtre de quatre événements autour de la thématique du design : exposition d’architecture, de textile, de pavillon et une discussion autour du design graphique. Un thème qui sera également mis à l’honneur tout au long du festival.

Des conférences à Flagey Cinq conférences permettront également au public de rencontrer plusieurs grands noms du Design : Michael Young (17/09), Minna Kemell Kutvonen et Maija Louekari, respectivement créative director et textile designer pour Marimekko (19/09), Matali Crasset (25/09), Benjamin Hubert (26/09) et Ionna Vautrin (27/09).

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Michael Young


Photo : Serge Anton

Les AteLiers

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852 chaussée de Waterloo à Uccle – tél : 02.375.76.46 Lighting Collection by Stéphane Davidts – www.davidts.com


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du Belvé mber – Rue

Design Septe

Brussels Design Market

Brussels Design Market Les samedi 8 et le dimanche 9 septembre, une centaine d’exposants, professionnels et amateurs éclairés, venus de Belgique, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Angleterre, d’Autriche et d’Italie, déballeront leurs meubles et objets des années 50, 60, 70 et début 80 dans un esprit décontracté de grande brocante. Rendez-vous est donné au public, aux marchands et collectionneurs dans le cadre historique et exceptionnel de l’Ancienne Gare Maritime de Tour & Taxis, 86c av du Port à 1000 Bruxelles (entrée par le site de Tour & Taxis). A côté des pièces rarissimes plutôt destinées aux collectionneurs chevronnés, les exposants amènent aussi de très belles pièces « meublantes » plus courantes et donc très abordables : chaises de Eames ou de Panton, tables Knoll, fauteuils de Bertoia, etc. Des meubles scandinaves, belges, français, italiens, américains, côtoient de la céramique et du verre, des collectors, des accessoires en plastique, métal, bois ou en bakélite.

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Samedi 8 septembre : preview payante au « cul du camion », histoire de laisser à tout le monde la même chance d’acquérir l’objet de ses rêves. Nous attendons les marchands, les amateurs éclairés et les collectionneurs.14h précise: sirène/ouverture des portes simultanément aux exposants et visiteurs.
18h : fin de la première journée. Entrée: 20 euros. Dimanche 9 septembre : journée grand public dans un esprit de grande brocante - Entrée: gratuite! 8h : arrivée des visiteurs > 16h : fin et remballage Lieu: Ancienne Gare Maritime de Tour & Taxis, 86c av du Port à 1000 Bruxelles. Parking directement sur le site. Notons également que le tout nouveau Brussels Design September Magazine sera distribué dans une centaine de lieux participants. Vous y découvrirez de beaux articles, des interviews et des nouveautés en relation avec le programme.


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un réseau qui fait la différence TRIOR est un nouveau groupe immobilier généraliste qui a pour objectif de tisser un réseau d’agences de proximité couvrant le triangle d’or formé par Bruxelles et le Brabant wallon. En moins de deux ans, il a réussi à imposer une nouvelle vision du métier. Michaël Delattre, fondateur du groupe, nous en parle. Interview Magali Eylenbosch

Michael Delattre

La présence de TRIOR est de plus en plus remarquée sur le marché immobilier. Nous avons ouvert la première agence bruxelloise, au cœur de l’avenue Louise en janvier 2011. L’agence de Rixensart a suivi quelques mois plus tard, celle de Waterloo a ouvert ses portes en mai dernier et le lancement de deux nouvelles agences sur le Brabant wallon est planifié dans les 12 prochains mois. Chacune de ces agences a pour vocation d’être spécialiste de sa zone géographique.

Avant la création de ce réseau, vous aviez déjà mis le pied à l’étrier… Effectivement, nous étions déjà présents à Rixensart, mais sous une autre enseigne (Crescendimmo,ndlr). Nous avions déjà une solide expérience, l’équipe, la structure et le portefeuille de biens. Mais pour développer notre vision du métier, nous avons voulu créer une nouvelle enseigne et aménager nos propres locaux.

Vous vous êtes implantés à Bruxelles et à Waterloo, deux zones où de nombreuses agences sont très actives. Cette concurrence ne vous fait pas peur ? Nous respectons nos concurrents, mais nous estimons qu’il y aura toujours de la place pour des agences de qualité. Chez TRIOR, nous avons développé une méthode de travail qui a fait ses preuves. Nos clients sont pour la plupart très satisfaits de notre service et ne manquent pas de le répéter. Vous connaissez l’efficacité du bouche à oreille…

Qu’est-ce qui fait la différence entre TRIOR et les autres agences ? L’efficacité de notre réseau est démultipliée par une réelle synergie entre ses agences. Chacune gère une zone exclusive et il n’y a donc ni conflit territorial, ni concurrence entre elles. Un programme informatique central, une base de données commune d’environ 5000 personnes en recherche active d’un bien et des principes de collaboration préalablement fixés garantissent un service optimum à nos clients. Chaque agent travaille son propre secteur au sein d’une même zone afin que chaque client propriétaire soit assuré de n’avoir qu’un seul interlocuteur, de la prise de mandat à la signature du compromis. Cet agent est le plus à même de vendre son bien dans les meilleures conditions grâce à sa connaissance du marché local.

Les propriétaires craignent souvent d’être bloqués par un contrat exclusif. Quelle est votre politique en la matière ? Je vais probablement vous surprendre, mais lorsqu’un propriétaire nous confie la vente de son bien, s’il le souhaite, nous lui laissons la possibilité de vendre le bien par lui-même. Il signe alors une convention qui l’engage à ne travailler qu’avec notre réseau, mais s’il trouve lui même un acheteur, il ne nous devra aucune commission. Pour lui, le facteur « risque » est nul. Par contre, de notre côté, nous investissons du temps, de l’énergie et faisons de la publicité pour son bien. En quelque sorte, nous mettons les bouchées doubles. Nos clients constatent rapidement la plus value que peut apporter un agent immobilier de qualité, dont la neutralité, le sens du relationnel et le savoir-faire sont des atouts majeurs pour conclure une transaction. Je pense qu’il est impératif de redorer le blason de notre métier en donnant du sens à cet autre triangle d’or que forment les relations entre vendeur, agent et acheteur.


TRIOR est un groupe immobilier spécialisé dans le triangle d'or couvrant Bruxelles et le Brabant wallon. Déjà composé de 3 agences bien implantées dans cette zone, TRIOR travaille avec un système informatique central permettant de partager en temps réel le portefeuille de biens et la base de données clients entre toutes les agences! Collaborer avec TRIOR, c'est bénéficier des avantages d'un vrai réseau tout en conservant les atouts d'une agence locale.

Découvrez toutes nos pépites sur:

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TRIOR Bruxelles

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02/640.22.35

02/652.50.50

02/354.49.11

Avenue Louise, 270 louise@trior.be

Avenue de Mérode, 4 rixensart@trior.be

Passage Wellington waterloo@trior.be


Voyager AUTREMENT

Le glamping tisse sa toile

Oublié le cliché du vieux camping caricaturé dans le film éponyme ; aujourd’hui l’heure est au « glamping » ! Néologisme issu de la contraction de glamourous et camping, le glamping est devenu en moins d’une décennie un nouvel art de voyager qui n’a plus rien à voir avec le camping traditionnel. Ou presque. Par Nancy Vanderweyden

Vous avez dit « camping » ? Il est loin le temps où le camping était ce lieu rustique, sans électricité ni eau courante, où chacun venait planter sa tente, promiscuité et sanitaires communs à la clé. En comprenant les envies des néocampeurs, les glampers, l’hôtellerie de plein air a évolué avec son temps. Depuis, les nuits à la belle étoile cèdent, peu à peu, la place aux nuits en campements étoilés.

Le glamper, cet être simple et raffiné A mi-chemin entre le camping traditionnel et l’hôtellerie de luxe, le glamping gagne chaque année du terrain. Ainsi, la location de tipis, tentes safari, écolodges, yourtes, avec sol en dur, déco raffinée et salle de bain privée ont remplacé la canadienne à monter soi-même ; les matelas gonflables et sacs de couchage ont été remisés au pla-

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card au profit de lits douillets et, pour cuisiner, tout est étudié pour délaisser les conserves et consommer sain et frais. En résumé, l’esprit « vacances en plein air » est conservé mais il se voit agrémenté de tout le confort moderne et peut friser le luxe à l’état pur. Car c’est cela l’essence même du glamping : proposer du « prêt-àcamper », vivre au plus près de la nature tout en jouissant de prestations hôtelières, parfois très haut de gamme. Spa, piscine chauffée, fitness, restaurant gastronomique, « room » service, …et, pourquoi pas, jacuzzi privatif et majordome attitré ? Non, vous ne rêvez pas. Du simple confort amélioré à la quintessence du raffinement, la palette de propositions ne cesse de s’étoffer et la clientèle se diversifie. Bobo hédoniste, jet setter blasé, citadin chic en manque de rustique ou petite famille en quête d’air pur …le glamper n’a pas qu’un seul visage. Et le glamping se décline tant sur le (paysage de) fond que sur la forme.


01 étoiles 0 1 ts n e m e p m a Des c Un thé au Sahara Décoration digne de figurer dans les plus magazinesce qui est souvent le cas-, fine cuisine et services hors du commun…Au El Khiam Ahlam, le ‘Campement des Rêves’, le luxe rustique n’est plus un oxymore. En tête à tête, au cœur du désert marocain, vous savourerez

votre splendide isolement, confortablement installés sur la terrasse de votre bivouac, un thé à la menthe ou … une coupe de champagne millésimé à la main. Relais & Châteaux oblige. www.maisondesrêves.com et www.relaischateaux.com


A quelques encablures de Venise Dès l’arrivée, vous ne serez pas étonné d’apprendre que ce lieu est devenu l’un des plus prisés des glampers raffinés et discrets. Niché en pleine campagne, à 13 km de la Sérénissime, là où les doges et les familles de la noblesse vénitienne avaient leurs résidences d’été, le Lodge Resort Canonici di San Marco interpelle tant par sa décoration luxueuse mais non conventionnelle, que par son souci du détail, son service personnalisé et sa table raffinée. Un véritable havre de paix! (à partir de 120 e/ nuit pour 2 personnes) www.viacanonici.com


Green Glamping L’art de concilier écologie, confort et tourisme L’Afrique insolite Surplombant le désert de granit du Damaraland, en Namibie, le Mowani Mountain Camp est un eco-lodge qui vit en parfaite osmose avec son environnement ; de la piscine creusée à même les rochers aux tentes sur pilotis offrant une vue époustouflante. Outre les nombreuses activités qu’il propose – safari à la recherche des éléphants du désert, découverte des peintures rupestres de Twyfelfontein, vol en montgolfière, …- ce camp de charme séduit tant par son étonnante architecture, sa gastronomie que par les multiples attentions offertes aux convives, tel le rituel de l’apéritif au coucher de soleil-un must ! (à partir de 189 e) www.mowani.com

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L’Algarve, verte et loin des masses L’Eco-Lodge Brejeira, au Portugal, c’est l’histoire de deux jeunes passionnés partis à l’aventure et tombés amoureux de ce paysage plutôt sauvage. Depuis, ils s’y sont installés, l’éco-lodge a vu le jour, petit à petit et la famille s’est agrandie. Ici, soleil et vent fournissent l’électricité, l’eau vient de leur propre source, le potager est biologique et presque tous les meubles ont été chinés aux puces. Une démarche écologique affirmée pour le plus grand plaisir de qui cherche le confort dans un manteau de simplicité. ( www.eco-lodgebrejeira.com - à partir de 250 e / semaine pour 2 personnes. )


xagone e ’H l e d s in is o v nos En famille, chez Vue sur mer Confort, valorisation du site et développement durable sont les maîtres-mots d’Original Camping, soit trois domaines exclusifs à Noirmoutier et bientôt un quatrième en Méditerranée, à Leucate. Fleuron de ce concept imaginé par Alain-Dominique Perrin, ex-PDG de Cartier, le Domaine Les Moulins incarne à la perfection le concept du glamping porté à son apogée : écolodges, tipis, tentes de toiles et de bois élégants y sont proposés en formule « prêt-à-habiter » (certains ont un jacuzzi privé), un espace bien-être avec hammam, massages et spa attend les vacanciers et le tout se voit compléter par un restaurant gastronomique et des prestations dignes des meilleurs hôtels. So chic ! www.camping-les-moulins.com

Vintage Glamping Au Belrepayre Airstream & Retro camping, face aux Pyrénées, seuls les caravanes et camping cars de plus de 30 ans ont droit de cité. C’est donc bien entouré que vous serez en louant l’une des 10 authentiques caravanes américaines vintage Airstream. www.airstreameurope.com


Chic rustique C’est dans le Lot-et-Garonne, près de Bergerac, que s’est établi le Camping Les Ormes. Ici, le chic règne en maître des lieux, mais l’esprit camping traditionnel a néanmoins été conservé pour plus de convivialité : il vous faudra donc partager les sanitaires communs avec d’autres « vrais » campeurs. Un détail vite oublié une fois installé dans l’une des « tentes du désert » proposées à la location : leur décoration tout en meubles chinés et détails raffinés a fait l’objet de nombreux échos dans la presse spécialisée. Sans oublier que la nature qui leur sert d’écrin est tout aussi charmante que les multiples attentions qui vous attendent. www.campinglesormes.com


Zen Attitude Envie de faire le plein d’énergie positive ? De lézarder, de découvrir la région en Vespa ou de participer à multiples activités originales, seul, entre amis ou en famille ? « Simply Canvas » à Saint Jean de Duras, un petit village du Lot et Garonne, est sans aucun doute l’endroit idéal ! A la fois lieu de vacance (piscine et aire de jeu raviront les plus petits) et lieu de retraites et de stages autour du développement personnel (« semaine culinaire en famille », « yoga pour enfants »,…), ce petit paradis zen, n’accueille jamais plus de 20 visiteurs à la fois dans son gîte et ses luxueuses « tentes d’hôtes » décorées selon différents thèmes. Vous y serez reçu de manière écologique et chaleureuse par Sandra et Santi, deux passionnés de bouddhisme, de nature et de bien vivre mais aussi par les volontaires qui y travaillent gracieusement, dans un esprit de partage. www.simplycanvas.eu

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Back to the roots Des activités pour redécouvrir les joies simples de la vie à la ferme, au rythme de ceux qui y vivent chaque jour, un spa sans gaz ni électricité et du « manger sain et bon » avec des plats à mitonner sur un feu de bois …C’est à la fois un retour à la terre et un voyage hors du temps que vivent les hôtes des campements « Un Lit au Pré », soit maximum 6 grandes tentes disséminées autour de fermes, sises au cœur des plus belles campagnes de France. www.unlitaupre.fr


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Voyager AUTREMENT

mode d’emploi

Par Ondine Sténuit – Photos©Disney

Pour en profiter à fond, évitez les files d’attente ! La différence entre 10 minutes et deux heures d’attente à chaque attraction ? Les jours féries! La meilleure solution pour aller voir Mickey sans perdre patience est bien sûr d’éviter les jours de vacances, surtout françaises. Pensez aux jours de délibération par exemple… Et si vous n’avez pas d’enfant scolarisé, choisissez deux jours en pleine semaine, vous profiterez à coup sur de promos intéressantes sur les séjours 2 jours 1 nuit. Autre arme quasi magique contre les files d’attentes, le « Fast Pass ». Une fois dans le parc, vous pourrez prendre des tickets Fast Pass devant chacune des attractions les plus populaires. Ils vous donneront une heure de passage et vous entrerez presque directement. Attention, pensez impérativement à la prendre tôt le matin, ils partent comme des petits pains !

Chaque hôtel est un petit monde en soi Qu’on aime les paysages de Western, les forêts de Séquoias ou l’ambiance des buildings newyorkais, chaque hôtel offre un style très différent. Après les avoir tous essayés, pas de doute, le Séquoia Lodge est mon grand coup de cœur. Entouré d’une forêt de Séquoias, il est moins grand que le Newport Bay, plus charmant que le New York, moins cher que le Disneyland Hôtel et plus confortable que le Cheyenne. Mais pour un séjour en famille sans casser sa tirelire, le Cheyenne reste un excellent rapport qualité/prix, avec une ambiance plus vraie que nature qui plait beaucoup aux plus petits.

Des programmes adaptés à vos goûts Le site de Disneyland Paris est assez bien fait pour pouvoir facilement préparer un programme pour votre séjour. Pourquoi faire ? Et bien pour éviter de marcher 82 kilomètres par jour entre les attractions préférées de vos enfants, situées aux quatre coins du Parc. En plus, il vaut mieux découvrir chaque « monde » du parc à la fois, passer la mâtiné chez les cowboys, déjeuner avec Aladin, faire un tour dans le futur puis finir en douceur dans un monde de poupées avant la grande parade du soir. Et le lendemain, à l’attaque du deuxième parc, Walt Disney Studio, dédié au Cinéma et aux Cartoons. Vous pourrez aussi définir les attractions les mieux adaptées à l’âge de vos enfants ou à vos goûts. Car croyez-moi, il y a monde entre le Big Thunder Montain ; gentille petite montagne russe et le Rock n’ Roller Coaster ; véritable machine à sueurs froides, de très loin ma préférée ! Un conseil, même si vous n’êtes pas friand de sensations fortes, essayez la Tour de la Terreur, c’est une expérience vraiment amusante !


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Billet d’humeur

Petit inventaire avant l’apocalypse

(non exhaustif )

Le calendrier maya est formel : le 21 décembre prochain, tous, de la Terre, nous disparaîtrons. Que l’on y croie ou pas, imaginer la fin du monde peut être source de réflexion. Et vous, que feriez-vous s’il ne vous restait que quelques mois à vivre sur notre belle planète ? Envies folles, actions déjantées, … voici déjà quelques idées. Par Nancy Vanderweyden

Préparer son kit de survie

Kits de survie Just in

case

Cela peut sembler banal, voire inutile, mais l’espoir fait vivre dit-on. Dès lors, à vous conserves, bouteilles d’eau, lampe de poche dynamo et autres ustensiles nécessaires aux besoins primaires. …A moins de préférer acheter un kit tout prêt sur le net : depuis l’annonce de la fin du monde, l’apocalypse est devenue un véritable business.


Se loger apocalyptique Du Doomsday Shelter, immeuble enfoui sous terre au Kansas à 2 millions de $ aux Emergency Rooms, en passant par une place dans un luxueux bunker souterrain implanté dans le désert de Mojave ou les sous-marins privés (Ocean Pearl, C-Quester 3 ou OrcaSub) ; c’est à croire que seuls les nantis ont droit de survie. Quant à ceux qui n’auraient pas les moyens de s’offrir bunkers, navettes blindées et autres abris fortifiés, soyez rassurés : on ne compte plus les sites internet et les guides consacrés à la vie post-apocalyptique. Nous y avons même déniché des plans de construction d’abris antiatomiques. A vous de piocher.

Réserver son vol sur Virgin Galactic pour le jour J Comment, vous n’avez toujours pas réservé votre place au chaud dans la navette spatiale de Sir Branson pour survivre à la fin du monde ? Dommage…Non seulement, vous ne serez pas sur Terre à la date fatidique mais, en plus, vous jouirez d’une vue inédite, confortablement installé. Bon, pour le retour, c’est une autre histoire, on vous l’accorde : il suffit de revoir la fin du film « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick pour être vacciné.

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© Oscar Oliva Mugaritz à San Sebastian

Dîner dans les meilleurs restaurants du monde Ça tombe bien : selon le classement de la revue britannique « Restaurant», parmi les 10 premiers établissements, beaucoup se situent en Europe ! Pour votre city trip gastronomique, ce sera donc, au choix : 1. Le Danemark et le célèbre Noma à Copenhagen (n°1 pour la troisième année consécutive), 2. L’Espagne qui place trois de ses restaurants dans le top 10 : « El Celler de Can Roca » à Gérone, n°2, le « Mugaritz » à San Sebastian, n°3, et l’ « Arzak », n°8, dont la chef, Elena Arzak, a été récompensée par le prix Veuve Clicquot de la Meilleure femme chef du monde. 4. L’Italie avec l’ Osteria Francescana de Modène qui obtient la 5ème place et enfin 5. Londres avec le « Dinner by Heston Blumenthal» placé en 9ème position. ( la liste complète sur : www.theworlds50best.com)

Dinner by Heston Blumenthal à Londres

S’offrir un instant de pure anarchie/folie Lors un contrôle de police, répondre ‘ciseaux’ quand l’agent vous adresse un « papiers, svp », envoyer paître big boss, piquer une tête dans la fontaine municipale, courir nu sur un terrain de foot, tagger la voiture du voisin qui se gare systématiquement sur votre emplacement réservé, rouler sans phare sur l’autoroute, insulter un inconnu dans la rue juste pour rire, … Si pas d’idées, revoir au hasard, les dvd de Lafesse ou du Morning live.

S’exiler à Bugarach Ce petit village de l’Aude maudit encore ceux qui ont prédit qu’il serait épargné, grâce au pic qui le domine, point culminant des Corbières, dont la géologie protégerait la région. Depuis, ils sont des milliers à vouloir l’envahir, convaincus que le cataclysme final ne passera pas par là. Pourquoi pas nous ? Après tout, ce n’est pas très éloigné et prendre le bon air n’a jamais fait de mal à personne ! 80

Louez une Ferrari ou une le 20 décembre

Rolls avec chauffeur

…avec un peu de chance (si l’on peut dire), vous ne devrez pas rendre les clés le jour d’après.


Jouer les Robinson amoureux sur une île privée … en tête à tête ou corps à corps avec son amoureux. Aux Maldives, sur l’île de Madivaru, le Banyan Tree déploie le long d’un ruban de sable immaculé, 6 tentes dont la décoration a été inspirée par Robinson Crusoé. Mais on est bien loin du confort sommaire de ce héros de roman : chaque tente-villa possède sa piscine privée et jouit d’un accès au spa. Un restaurant complète l’ensemble mais dîners ou déjeuners privés peuvent aussi être organisés sur les bancs de sable déserts. www.banyantree.com

S’envoyer en l’air pour de vrai En montgolfière, en hélicoptère, …Parce qu’à force de voir les reportages « La Terre vue du ciel », on se dit qu’avant qu’elle ne disparaisse, il est grand temps de faire de même.


Dormir dans une chambre avec une vue époustouflante Se réveiller face à l’Ayers Rock en Australie au Longitude 131. Voir le jour se lever sur les chutes Victoria au Victoria Falls Hotel, un monument historique à lui tout seul. Prendre le petit-déjeuner au lit en admirant le volcan Arenal au Costa Rica mais bien protégé dans sa suite du Nayara Resort ou, encore, voir le Fujiyama émerger des brumes de sa chambre du Kozantei Ubuya. Et, pourquoi pas, dormir au pied des temples d’Angkor Vat dans un des campements de l’Hotel Heritage ou du Machu Picchu Sanctuary Lodge au Pérou. En Europe, on pourra se poser au Danieli à Venise avant qu’il ne sombre sous les eaux, ou tout simplement, à Paris, au Shangri-La, face à la tour Eiffel.

Longitude 131

Machu Picchu Sanctuary Lodge

Bannir le virtuel

Nayara Resort

Sérieusement, vous croyez que votre Smartphone et votre ordi afficheront un « you’ve got mail » le jour d’après ? A quelques mois de la fin du monde, revenir au réel et à ses joies saines (courir dans l’herbe pieds nus, sentir le vent dans ses cheveux, passer une journée en famille, …) offre de multiples bienfaits. On vire donc Slow Tech pendant quelques mois : éteindre son portable pendant plus de 24h, ne pas surfer tout un week-end, rencontrer ses amis autrement que sur Facebook… Croyez-nous, même s’il n’y a point de fin du monde à l’horizon, vous aurez au moins redécouvert qu’il y avait une vie à l’extérieur.


Découvrir les beautés sauvages ailleurs qu’au zoo Osez dévoiler le fond de ses pensées De l’emmerdeur au bureau à la belle-mère acariâtre, on se lâche ! Après avoir osé leur dire leurs quatre vérités, vous serez de toute façon soulagé …et vous aurez la paix pendant quelques mois -tirage de gueule, oblige- même si la fin du monde n’a pas lieu.

Nager avec les dauphins, partir en safari à la découverte des Big 5, visiter tout le Costa Rica (1/3 du pays étant une réserve naturelle), …Mieux encore, se prendre pour un prince moghol d’un autre temps et rencontrer les tigres à la lisière du Parc National de Ranthambore, au Rajasthan, en logeant sur place dans l’une des fabuleuses tentes de l’Aman-i-Khás. (A partir de 1025 $, info : www.amanresorts.com)

Ne pas oublier de dire « Je t’aime » à tous ceux que vous aimez.

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Culturo-Scope

Pierre Lescure : © bertini

« Les Guignols amplifient l’image que l’on a d’une personne. »


Identifié à Canal + dont il fut l’un des fondateurs puis le directeur, Pierre Lescure retrace son parcours dans un livre dont le titre reflète son esprit définitivement jeune, rock et frondeur, «In the baba». Interview Michel Paquot

A

bientôt 67 ans, Pierre Lescure, qui s’est vu récemment confier par le nouveau président français une mission de réflexion sur la loi Hadopi réprimant le téléchargement illégal, vient de publier un livre de souvenirs écrit avec la journaliste Sabrina Champenois, In the Baba. L’occasion d’une rencontre.

Après des études de journaliste, vous êtes successivement passé par la presse écrite et la radio avant d’intégrer la télévision. Qu’est-ce qui vous guidait? Mon trajet est d’abord le fruit d’opportunités. A la télé au début des années 1970, je présentais le journal mais je me suis rendu compte que ce n’était pas pour moi. On m’a alors confié un grand service d’info générale et de culture où j’ai créé différents concepts. En 1974-75, après l’éclatement de l’ORTF par Giscard, je suis revenu à la radio où les choses se passaient vraiment. Je suis ensuite repassé à Antenne 2 comme producteur puis comme patron de la rédaction. Et c’est là qu’on est venu me chercher pour la création d’une chaîne à péage, Canal +, un concept totalement nouveau auquel personne ne croyait vraiment alors que j’avais vu ce qui se faisait avec succès aux Etats-Unis.

Pourquoi Les Enfants du rock, magazine culturel que vous avez créé sur Antenne 2 début 1982 et où apparaissaient Alain Chabat, Antoine de Caunes, Alain de Greef ou encore Philippe Manœuvre, a-t-il à ce point marqué la télévision et les esprits? Il n’y en avait pas avant et il n’y en a plus depuis à la télévision française. C’est de la paresse de la part des chaînes. Car si, évidemment, ce type d’émission de musique ou de cinéma ne fait pas des scores mirobolants, il procède aussi de l’image de la chaîne. C’est une valeur ajoutée, un indice de personnalité. Pour cette émission, je m’étais inspiré d’un livre de Fitzgerald, Les Enfants du jazz, où l’on ne parle pas de musique mais où le lecteur a tout le temps l’impression d’un big bang qui swingue. Je voulais que le téléspectateur ait la même sensation.

C’est quoi l’esprit Canal qui a notamment imprégné les Nuls, Nulle part ailleurs, Groland, etc.? Je ne pense pas qu’on puisse le modéliser. On a eu la chance infinie de démarrer sur une page blanche et de tous se choisir. C’était une équipe extrêmement jeune où j’étais le plus âgé qui devait se défoncer pour que les gens aient envie de payer. A cette époque où le marketing n’avait pas le dernier mot, on a voulu faire des émissions qui nous plaisaient et dont on était fiers. Ce n’était pas le tout dérision mais la volonté de s’amuser.

L’une des plus éclatantes réussites restent les Guignols… Ils ont mis un an et demi avant de décoller. A l’origine, ils s’appelaient Les Arènes de l’info et ce n’était pas terrible. Puis les marionnettes et les imitations sont devenues très bien mais, pour les textes, il a fallu attendre l’arrivée de Benoît Delépine (aujourd’hui l’âme de Groland), Bruno Gaccio et Jean-François Halin (auteur des scénarios des deux OSS117). Ils ont installé une vraie satire politique.

Vous leur laissiez carte blanche? On n’a jamais rien bloqué a priori mais on pouvait critiquer a posteriori. Quitte à s’engueuler sévèrement. Vous ne pouvez pas, par exemple, quand vous avez l’impact des Guignols, détourner une personnalité. Comme caricaturistes, ils partent des faits réels et amplifient la perception plus ou moins affirmée que l’on a d’un personnage.

Pierre Lescure, In the baba Grasset

Participer à la naissance de Canal+, dont vous avez été viré en 2002, ça vous laisse quels souvenirs près de trente ans plus tard? J’avais 38 ans à l’époque et j’avais encore pas mal d’inconscience. C’était de l’excitation, de l’angoisse, de la pétoche. On disait que c’était une télé socialiste, une télé pour riches qui ne marcherait jamais. A la fin d’une première année assez difficile, on nous a donné l’extrême-onction. Et pourtant les abonnés se sont réabonnés à près de 90%. Et on s’est aperçu qu’un grand nombre d’entre-eux le faisaient pace qu’ils amenaient chez eux du cinéma et du football qu’ils ne pouvaient pas payer à leur famille. Et la multidiffusion leur offrait une grande souplesse.

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Culturo-Scope

Entrez dans

l’histoire Par Michel Paquot

Le Maître de Waha Admirateur d’une sculpture en bois représentant Saint Sébastien exposée au Musée de la Famenne à Marche dont il est le conservateur, Luc Templier donne vie à son auteur connu sous le nom du Maître de Waha et qui vécut dans cette région vers 1500. Il suit cet orphelin à Marche, où il apprend son art et se marie, puis à Metz, où il manque d’être mis à mort, et enfin de nouveau dans sa ville natale où il est chargé de réaliser un retable. L’amour, la jalousie, le courage et d’autres sentiments habitent ce livre peuplé de personnages solidement bâtis et porté par une écriture riche et prenante. Editions Mols

L’argent du bon Dieu Dans son nouveau thriller, Jean-Louis du Roy tape fort en se penchant sur la mort aussi inopinée que mystérieuse, après 33 jours et 6 heures de pontificat, de Jean-Paul Ier… qui avait menacé de mettre de l’ordre dans les affaires de la Curie romaine. Il est question ici, par le biais du fils d’un banquier genevois héritier d’une très grosse fortune de provenance douteuse, de l’argent sale du Vatican mais surtout de ses accointances avec la mafia. Un thriller comme on les aime. Et Belge en plus! Le Cri

La Sibylle et le marquis Les passionnés de suspenses historiques, pour autant qu’ils n’aient pas l’âme trop sensible, seront à la fête avec ce nouvel épisode des enquêtes de la voyante MarieAdélaïde Lenorman, alias la Sibylle, signées Nicolas Bouchard. En 1797, sous un Directoire corrompu, des femmes sont assassinées dans des circonstances atroces qui paraissent inspirées par le Marquis de Sade dont les œuvres sont publiées sous le manteau. L’écrivain sulfureux se voit d’ailleurs confié l’écriture d’un opéra… fort peu commun. Belfond

Les quatre journées d’Amerigo Vespucci Le rôle du navigateur florentin (1454-1512) dans la découverte de l’Amérique est aujourd’hui encore soumis à discussion. C’est sur la foi de lettres dont l’authenticité est mise en doute que le cartographe allemand Martin Waldseemüller a donné son prénom à ce nouveau continent. Dans ce roman très documenté de Roger Ikor, passionnante plongée dans la Renaissance naissante où l’on croise Colomb, Vasco de Gama ou Bartolemeu Diaz, Amerigo Vespucci raconte luimême sa jeunesse et ses quatre voyages entre 1497 et 1504 - mais le premier reste contesté. Robert Laffont

Gringos Locos Cette BD de Schwartz et Yann aurait pu ne jamais paraître. On y suit l’épopée de trois géants belges du 9ème art partis aux Etats-Unis en 1948, Jijé embarquant femme et enfants par crainte d’une guerre nucléaire, suivi par Franquin et Morris souhaitant se faire embaucher aux studios Disney. Mais ça ne marche pas et, à la frontière mexicaine, les trois amis, qui envoient régulièrement leurs planches chez Dupuis, sont séparés. Le ton irrévérencieux et parodique n’a pas plu à certains de leurs descendants qui, à défaut de l’interdiction de l’œuvre, ont obtenu qu’y soit glissé un avertissement. Si d’un point de vue historique, cet album est intéressant, son traitement est vraiment trop léger, on frise parfois le n’importe quoi, et les dialogues tombent souvent dans un humour facile. Dupuis 86


By Bristol Food & Wine 02 890 95 52

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Culturo-Scope

Filigranes sur la digue de Knokke Devenu un lieu incontournable de la capitale belge, la librairie Filigranes n’en finit pas d’essaimer. Après avoir créé deux magasins à Uccle et Ixelles, son fondateur, Marc Filipson vient d’ouvrir un nouvel espace sur la digue de Knokke.

Marc Filipson

Propos recueillis par Michel Paquot

I

mpossible de la louper! Quel que soit le sens dans lequel on empreinte la Zeedijk qui longe la mer, du Zwin au centre-ville, on ne peut que passer à côté de Corman by Filigranes, la seule librairie du coin. Et, qui plus est, francophone – même si l’on y vend également des ouvrages en néerlandais. C’est la quatrième librairie ouverte par l’ambitieux et entreprenant Marc Filipson. La première, bien connue de tous les Bruxellois et ouverte sept jours sur sept, il l’a inaugurée en 1988 avenue des Arts, à côté de l’actuelle. Mais, les premières années, les lecteurs potentiels ne se pressaient pas dans ce quartier peu propice aux promenades dominicales. Son coup de génie fut de déménager sur une surface plus grande et d’ouvrir son nouveau magasin le samedi 11 novembre 2000. En cette fête commémorative où quasiment tous les commerces étaient fermés, surtout les librairies, la sienne ne désemplit pas. En une décennie, son chiffre d’affaires va passer de 250.000 e à 1.000.000 e mensuels. Ce n’est pas seulement la plus grande librairie de Bruxelles, Filigranes est aussi la plus dynamique. Plusieurs fois par semaine, elle accueille autour de son bar des auteurs belges ou français pour des rencontres publiques diffusées ensuite sur Internet sur filigranes.tv. En cours d’années, elle organise aussi des soirées caritatives au profit d’associations qui reçoivent 25% des recettes de la soirée. Outre des livres regroupés par genres dans des espaces bien identifiés, dont un rayon anglais dans l’ancienne salle des coffres de ce bâtiment qui fut jadis une banque, on y trouve des bandes dessinées, de la presse, une carterie, des CD et DVD, un espace ludique pour enfants, des gadgets et autres bibelots. Et même du vin! Et, évidemment, un «comptoir numérique» où sont mises en vente des liseuses. Par le biais de son site www.filigranes.be, il est possible de télécharger des centaines d’ouvrages dans tous les domaines. Et, avec ifiligranes, la librairie dispose d’une application sur iPhone et iPod Touch. Fort de ce succès, son fondateur a ouvert en 2010 deux nouvelles librairies judicieusement placées à Bruxelles. L’une, Filigranes Corner, sur l’une des plus belles artères d’Ixelles, dans l’un de ses quartiers les plus en vogue entre les places Brugmann et du Châtelain. L’autre, Le Petit Filigranes, fait face à l’église Saint-Pierre sur le parvis du même nom dans le bas d’Uccle, non loin de la Maison communale. Enfin, last but not least, Corman by Filigranes a été inauguré le 9 juin dernier par une 1ère Digue des Auteurs où s’est retrouvée une trentaine d’auteurs et de personnalités belges diverses, de l’auteur brugeois de polars Peter Aspe au chocolatier Pierre Marcolini, en passant par Pierre Mertens, Barbara Abel, Véronique Biefnot, Frédéric Janin ou Stéphane Liberski.

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Coups de cœur Maxence Fermine, Noces de sel, Albin Michel Un Roméo et Juliette camarguais où le secret est une fleur vénéneuse. On y retrouve la couleur des salines, les raseteurs, les taureaux,... « Si tu ne t’enfuis pas à tout jamais de cette ville, ton sang se répandra bientôt sur le sable. Tu as vécu un seul amour, un bel amour, et tu n’en connaîtras jamais d’autres ». Jean Christophe Ruffin, Le grand cœur, Gallimard Jacques Cœur, natif de Bourges comme l’auteur, ouvre l’Orient à la France, transforme les croisades en commerce, la conquête en échanges. Et n’a qu’un seul amour: Agnès Sorel. Fils d’un modeste pelletier, il devient l’homme le plus riche de France et permet à Charles VII de terminer la Guerre de Cent Ans. Il connaît ensuite la chute, la déchéance, la torture. Antonio Pennacchi, Canal Mussolini, Liana Levi A la fois saga familiale et fresque historique, voici cinquante ans de l’histoire de l’Italie racontée par dix-sept frères et sœurs ultra pauvres émigrés du nord au sud pour des raisons économiques. Ils prennent part à la réalisation du « Canal Mussolini » et à l’assèchement des marais Pontins au sud de Rome. C’est pittoresque, truculent, et tous les clichés de l’Italie d’avant et d’immédiat aprèsguerre défilent. Filigranes, Avenue des Arts 30-40, 1040 Bruxelles Filigranes Corner, Avenue Lepoutre 21, 1050 Bruxelles Le Petit Filigranes, Parvis Saint-Pierre, 10,1180 Bruxelles info@lepetitfiligranes.be - www.filigranes.be Corman by Filigranes, Zeedijk 777, 8300 Knokke-Le-Zoute info@cormanbyfiligranes.be


A chaque moment son

roman Quoi, où et comment ? Voilà les questions qu’il est important de se poser lorsque nous déambulons entre les rayons de notre librairie préférée. Par Magali Eylenbosch

A 8 h, dans le bus ou le train, des envies d’Amélie L’inventaire des personnages extraordinaires qui hantent les livres d’Amélie Nothomb a de quoi nourrir notre imaginaire. Que cache le monsieur assis juste en face de vous ? Si les histoires de notre compatriote ont le mérite d’être atypiques, elles ont aussi quelque chose de très universel. Dans son style clair, incisif et efficace qui ne s’encombre pas de fioritures inutiles, elle nous emmène chaque année dans son univers. Au mois d’août, plongez-vous dans Hygiène de l’assassin, Stupeur et tremblements ou Ni d’Ève ni d’Adam. Le 23 août, ne zappez pas la sortie de Barbe bleue, le 20ème roman de l’écrivaine. A-t-elle revisité le célèbre conte de Charles Perrault ? Peut-être ! Barbe bleue, Amélie Nothomb - Albin Michel

N

ous aurions pu vous parler des meilleurs romans à emporter en vacances. C’est un point de vue qui se défend. Chaque année, sur chaque transat, on passe de l’enduisage d’huile solaire à la lecture de quelques best-sellers. Il y a eu l’année du Da Vinci Code, celle du Diable s’habille en Prada et, cet été, Le Quadrille des Maudits de Guillaume Prévost a certainement remporté un beau succès d’estime à côté de Si c’était à refaire de Marc Levy. Seulement, pour la majorité d’entre nous, les vacances sont terminées ou solidement entamées. Et lire, c’est un plaisir quotidien auquel nous ne dérogeons pas.

Après le 20 heures Dans son dernier ouvrage, L’Âme du monde, Frédéric Lenoir nous offre un conte initiatique. Pressentant l’imminence d’un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde, et issus de diverses religions et spiritualités, se réunissent à Toulanka, monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Un récit qui, loin des croyances dogmatiques, ouvre les portes d’un humanisme spirituel qui aide à vivre. L’Âme du monde, Frédéric Lenoir - Nil

Un week-end à la campagne

Pendant les heures d’insomnie

Après Trois jours chez ma mère et sept longues années, le roman Royal Romance de François Weyergans était très attendu, voire espéré ! Si l’histoire est somme toute relativement banale, nous devons nous enthousiasmer du style tellement propre à l’auteur. Nul ne peut nier son talent de portraitiste ou sa maîtrise de la digression. C’est ce qui fait tout l’intérêt de cette copie, probablement imparfaite, mais tellement touchante. Royal Romance, François Weyergans Julliard

Lorsque j’ai vu le bandeau de couverture du dernier livre de David Lelait-Helo, C’était en mai, un samedi, avec la photo de Dalida et la date du 2 mai 1987, j’ai eu quelques doutes. Encore une version de l’histoire de la chanteuse, racontée par un quelconque frère de l’oncle du cousin ? Et puis, on se laisse surprendre par ce magnifique livre traitant surtout de la solitude et de la détresse. Deux heures d’un dialogue qui n’a pas eu lieu, mais qui le sait, entre deux femmes que tout sépare, la chanteuse, heureuse d’être enfin anonyme et Sophie, une femme récemment divorcée et meurtrie par la trahison de son mari. C’était en mai, un samedi, David Lelait-Helo - Editions Anne Carrière


Culturo-Scope

La Brocante pour les nuls


« -Elle est dans son jus ma bergère… Je l’ai chinée au cul du camion ! -Pas mal, mais c’est pas ma came… Ceci dit, c’est un cho pin, tu devrais faire la culbute. -Un chopin ? Une Fl eur de coin oui ! » Si vous n’avez rien compris, c’est normal, c’est que vous n’êtes pas brocanteur ! Ces bons vivants parfois un peu bourrus utilisent un vocabulaire et un jargon très particulier. Voici deux ou trois choses à savoir et quelques règles à respecter avant de vous lancer dans le monde passionnant des brocantes. Par Ondine Stenuit

Choisissez votre brocante ! A Bruxelles, l’incontournable brocante, ce sont Les Puces. Tous les matins dès 5 heures, la Place du Jeu de Balle (dans le centre de Bruxelles) se couvre de brocanteurs et on y trouve de tout : du mobilier, des fringues, des cadres, de la vaisselle et même du design vintage. Mais tous les jours ne se valent pas et les « pro » y vont surtout le mardi et le jeudi. Tous les premiers dimanches du mois, filez à Woluwe, sur la Place Saint Lambert. C’est aussi une brocante très agréable si vous voulez vider votre grenier. (Dans ce cas, vous pouvez réserver votre emplacement à la maison communale.) Celle de Waterloo est une des plus grandes et des plus régulières. Chaque dimanche, elle envahit le parking du Carrefour de Waterloo et on trouve absolument de tout ! Pour trouver toutes les brocantes près de chez vous et les conditions de participation, surfez sur www.quefaire.be.

Intégrez quelques mots de vocabulaire indispensables :

• « Dans son jus » : se dit d’un meuble ou d’un objet qui n’a pas été restauré, repeint, réparé, qui est dans son état d’origine et si possible, en parfait état. • « Chiner au cul du camion » : trouver, dégoter des meubles ou des objets au moment même où le vendeur les sort du camion, dans des déballages ou des brocantes. Autrement dit, avoir été le premier à avoir vu l’objet. • « C’est pas ma came » : expression employée par les brocs lorsqu’ils ne veulent pas acheter un objet, ni à cause du prix ni de l’état mais simplement parce que ce n’est pas leur style de marchandise. • « Un chopin » : une aubaine, une affaire en or. (Dérivé du verbe chopper). • « Faire la culbute » : vendre l’objet au double du prix d’achat. (Ce qui ne peut se faire qu’après avoir fait un chopin…) • « Une fleur de coin » : se dit d’un objet absolument exceptionnel, véritable mouton à cinq pattes des brocanteurs.

N’oubliez pas de négocier ! Dans les déballages et les brocantes, on discute toujours le prix ! C’est moins vrai dans les magasins… Mais même au cul du camion, on n’est pas dans les Souks. Discutez gentiment, proposez un tout petit peu moins que le prix affiché ou alors choisissez deux objets et demandez au vendeur « Combien pour les deux ? ». C’est le meilleur moyen de voir les prix diminuer. Attention, quand un acheteur discute avec un vendeur, on ne surenchérit pas sur le même objet. On laisse toujours la vente se faire (ou ne pas se faire) et on attend son tour. Si un objet vous plait, prenezle ou gardez la main dessus jusqu’à la fin de la discussion, ça vous donnera la priorité.

Et souvenez-vous, antiquaires et brocanteurs ne sont pas des voleurs ! Pour avoir travaillé dans ce métier je peux vous le dire, la grande majorité des brocs sont des professionnels honnêtes et passionnés. Certains sont de vrais ours mal léchés, d’autres des comédiens franchement cabotins mais tous ont à cœur de bien faire leur métier, qui est de plus en plus difficile. Alors, si vous ne connaissez pas l’utilité d’un objet, l’origine d’un meuble ou encore son époque, n’hésitez pas à demander. Ce n’est que comme ça qu’on apprend !

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Ce qu’ils aiment

Marc

Levy

« J’aime profondément écrire. »


Décrié par une petite partie de la critique, plébiscité par des millions de lecteurs, traduit en plus de quarante langues, Marc Levy qui vit à New York après avoir longtemps habité Londres, publie son treizième roman, «Si c’était à refaire». Rencontre Michel Paquot

S

a tournée des librairies s’apparente à celles de pop-stars. En trois heures, un mot gentil toujours en bouche, il signe quelque deux cent livres en grand format ou en poche – certains fans n’hésitant pas à venir avec toute leur collection. Avec quelques autres – Guillaume Musso, Bernard Werber, Amélie Nothomb, EricEmmanuel Schmitt, Anna Gavalda, Fred Vargas -, Marc Levy figure en effet dans le peloton de têtes des écrivains francophones les plus vendus en français. Tout en étant attaqué par une partie de la critique (surtout parisienne) avec une constance et une hargne qui finissent par être grotesques. Nous avons voulu savoir comment il vivait cette double situation.

Depuis «Et si c’était vrai… en 2000, vous publiez un roman par an. Vous vous êtes imposé ce rythme ? J’aime profondément écrire. Je suis comme beaucoup de gens qui aiment leur métier, au bout de trois semaines de vacances, j’ai envie de m’y remettre. Mais je ne pourrais pas publier davantage. Si l’écriture représente quatre mois de travail, la recherche documentaire et la préparation demandent en amont sept mois de boulot.

Comment vivez-le tourbillon médiatique qui accompagne la sortie de chacun de vos livres ? Je n’aime pas me mettre en avant. Passer à la télévision me demande un véritable effort, ça me terrorise. Ce qui n’est pas le cas des rencontres avec mes lecteurs qui sont au contraire un vrai plaisir. Je refuse d’ailleurs d’aller dans certaines émissions de variétés où il faut apparaître pour paraître. Et si je dis parfois oui, c’est par respect pour ma maison d’édition et pour les journalistes.

Certains d’entre eux, comme Jérôme Garcin au Nouvel Observateur, semblent pourtant vous vouer une haine farouche… C’est assez ahurissant, tout le monde m’en parle comme quelque chose de caricatural. Mais c’est aussi très flatteur de provoquer une telle attention haineuse. Si j’ai beaucoup de respect pour la critique, je n’arrive pas à respecter celui ou celle qui se sert de son «pouvoir» à des fins personnelles. Quand je vois le responsable d’un service culturel instrumentaliser son journal pour régler ses propres frustrations, je me dis qu’il ferait mieux d’aller voir un psy.

Globalement, vous vous considérez mal aimé par la critique? Pas du tout. C’est une légende entretenue. Sur ce roman, comme sur mes précédents, Le Voleur d’ombres ou L’étrange voyage de Monsieur Daldry, j’ai eu des critiques extrêmement généreuses et gentilles. Parfois aussi des sévères, mais c’est très bien quand elles sont sincères, argumentées. C’est une formidable façon de progresser et d’avancer.

Vos idées vous viennent quand et comment? Il y a de tout. Parfois, elles viennent soudainement et de façon totalement inattendue, parfois de la conjonction de plusieurs idées. Parfois de la lecture d’un article, d’un fait de société. La vie a beaucoup plus d’imagination que tous les auteurs du monde.

Vous semblez aimer le surnaturel. Le héros de votre nouveau roman, par exemple, est assassiné puis se réveille trois mois plus tôt. Ce n’est pas surnaturel, même si certains éléments peuvent le laisser croire. J’ai été très impressionné par le cinéma de Capra et je prends plaisir à mettre mes personnages en décalage par rapport à une réalité ordinaire. Le travail d’écriture consiste alors à les y ramener.

Vos livres se passent dans des endroits différents, Los Angeles, Istanbul, Londres, aujourd’hui New York. Quelle importance donnez-vous aux lieux? Fondamentale, c’est un personnage à part entière. Istanbul, dans L’étrange voyage…, c’était pour ses parfums, ses senteurs, sa sensualité. Le quartier new-yorkais où évoluent les héros de Si c’était à refaire est le mien, le bistrot que fréquente Andrew, c’est ma cantine. C’est un clin d’œil amoureux, je me suis attaché à ce lieu.

Après la chute du Mur de Berlin ou la Deuxième Guerre mondiale dans d’autres de vos romans, l’Histoire est ici présente via la dictature argentine. Pourquoi ces ouvertures historiques? Il est très important, pour moi, de situer mes personnages dans un contexte, dans une époque qui les affecte. Nous sommes tous impactés par ce qui se passe autour de nous. D’un autre côté, je suis très sensible à la fragilité des démocraties. Les Argentins que j’ai interrogés m’ont dit qu’ils n’auraient jamais pu imaginer quelques mois auparavant la dictature qu’ils allaient connaître. Et, ayant la chance d’avoir aussi un lectorat assez jeune, je trouve important de le sensibiliser à ces questions.

Les deux problèmes d’Andrew Andrew Stilman, reporter au New York Times, a deux problèmes: d’une part, à quelques jours de son mariage avec une amie d’enfance retrouvée par hasard, il est «victime» d’un coup de foudre pour une femme croisée dans un bar; d’autre part, alors qu’il faisait son jogging, il est poignardé dans le dos. A son réveil, il s’aperçoit être revenu… trois mois plus tôt. Il va alors tenter de démasquer son assassin avant que celui-ci ne récidive. Cette histoire étrange, Andrew se souvenant évidemment de ce qui va arriver, est doublée d’une autre qui a pour cadre l’Argentine au temps de la dictature. Comme toujours, Marc Levy entraîne son lecteur dans un suspense bien mené où l’amour et l’amitié occupent une place prépondérante. Marc Levy, Si c’était à refaire, Robert Laffont

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TELL ME Ce qu’ils aiment

TECH

Audi e-bike

Le 16 mai dernier, Audi a présenté en Autriche un vélo électrique baptisé «e-bike Wörthersee». Ce prototype de bicyclette entièrement en carbone associe une propulsion électrique à la force musculaire. La signature lumineuse d’Audi est immédiatement reconnaissable aux bandes d’éclairage DEL qui habillent le cadre. Une batterie lithium-ion amovible de 48 volts (rechargée en deux heures) alimente un moteur électrique logé dans le boîtier de pédalier qui peut propulser l’engin jusqu’à 80 km/h avec une autonomie de 50 à 70 km selon que le cycliste aide ou non le vélo en pédalant. Sa connexion Wi-Fi permet de contrôler ses cinq modes de pilotage via un smartphone ou à partir de l’écran tactile intégré au tube supérieur du cadre, affichant mode de pilotage choisi, état de la batterie, vitesse, distance parcourue ou encore dénivelé. Les pilotes les plus aguerris peuvent aussi opter pour un contrôle à l’aide des mouvements du corps. Le principe est alors similaire à celui du gyropode Segway avec des gyroscopes couplés à des algorithmes qui contrôlent en permanence l’équilibre et la vitesse. L’e-bike accélère si le pilote se penche en avant et ralentit s’il déplace son poids vers l’arrière. L’Audi e-bike n’est pour le moment qu’une «étude de concept» et sa commercialisation n’est pas prévue.

Photojojo Lens Dial Case Avec ses trois lentilles fixées sur un socle métallique, ce boîtier/ étui à la forme galbée se fixe aisément au dos de votre iPhone 4/4S en l’équipant de trois lentilles amovibles montées sur un disque qu’il suffira de tourner pour passer du fisheye 0,33X (à distance focale très courte et angle de champ très grand) au paysage grand angle 0,7X en passant par un téléobjectif 1,5X.

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B&O BeoPlay A3 Prenant la forme d’une cale, le BeoPlay A3 est le compagnon idéal de votre iPad : doté d’un design ingénieux pour douze cent cinquante grammes, il permet de bénéficier d’un son exceptionnel sans le moindre compromis en termes de mobilité. Le secret de cet appareil réside dans une nouveauté Bang & Olufsen : l’Adaptive Stereo Orientation™. Quelle que soit l’orientation de l’iPad, le capteur de mouvements intégré sait où se trouvent le haut et le bas et adapte automatiquement l’expérience d’écoute en conséquence. Le woofer de deux pouces, omnidirectionnel, reste constamment actif et génère des basses étonnantes. Dans les trois autres coins se trouvent des tweeters d’un demi-pouce que le BeoPlay A3 active et désactive en fonction de l’orientation portrait ou paysage; sachant qu’il y en a toujours deux en fonctionnement, l’auditeur bénéficie en permanence d’aigus provenant de sources équidistantes, ce qui engendre un effet stéréo des plus impressionnants en dépit de la taille réduite de l’appareil.

Devium Dash Fondée en 2010 au Colorado par un ingénieur de Lockheed Martin, Devium est née avec l’idée de transformer votre iPhone en système d’infodivertissement pour votre voiture. Ne comportant qu’un seul bouton, celui du volume, il offre une utilisation sécuritaire et efficace des multiples fonctions de votre téléphone. Une fois installé, le Dash vous permettra d’y attacher de façon magnétique une façade interchangeable disponible en quatre couleurs moulant votre iPhone 4/4S (des façades pour certains téléphones Android et Windows Mobile sont en cours de développement). En plus de recharger votre iPhone, le dispositif de Devium, jumelé à la multitude d’applications disponibles sur l’App Store, vous permettra d’utiliser le GPS, d’envoyer des messages textes, d’écouter la radio, et plus encore…

Invoxia AudiOffice Habillé d’une large grille perforée et d’un bouton retro-éclairé en aluminium brossé pour régler le volume du bout des doigts, l’audiOffice affirme sa qualité acoustique dès le premier regard. Derrière son élégance discrète se cachent huit microphones numériques placés en périphérie et au centre du produit qui captent l’intégralité de l’ambiance sonore. Accompagné de huit haut-parleurs, l’ensemble procure un confort acoustique aujourd’hui inégalé sur un produit de téléphonie. En faisant le choix de l’interaction avec l’iPhone, vous réunissez dans un même objet entreprise et mobilité (vos contacts mobiles et ceux de votre entreprise sont unifiés dans un seul et même répertoire). La technologie ‘In Vivo Acoustic’ produit simultanément des sons semblant provenir de plusieurs directions de la pièce. Lors d’une conférence téléphonique, cela permet de mieux séparer les voix des participants distants. Ainsi, lors d’un appel à 3, le téléphone projette une personne à droite et l’autre à gauche. L’oreille étant très sensible à la spatialisation du son, vous serez surpris d’arriver à distinguer beaucoup plus facilement vos deux interlocuteurs.

Bowers & Wilkins P3 Conçu pour une utilisation nomade, ce casque construit en caoutchouc résistant et en aluminium délivre un son détaillé et naturel via ses deux écouteurs recouverts d’un tissu acoustique spécifique très fin. Le B&W P3, disponible en finition blanche ou noire, se replie pour être transporté facilement et voyagera en toute sécurité dans son étui de transport rigide contenant deux câbles, dont un doté d’une télécommande pour une utilisation spécifique avec un iPhone. Bénéficiant de près de 50 ans d’expérience en terme d’acoustique et de conception audio, le P3 constituera certainement une nouvelle référence dans l’univers des casques Hi-Fi mobiles et abordables.


Ce qu’elles aiment

Les héritières de

George Sand


Bien qu’encore minoritaires, les femmes sont de plus en plus nombreuses à apprécier le cigare. Rencontre avec deux dégustatrices passionnées à la Casa del Habano de Knokke Interviews Michel Paquot – Photographe Edouard Janssens

10%? 20%? Plus encore? S’il n’existe pas de statistiques précises, il est néanmoins confirmé que le cigare se conjugue de plus en plus souvent au féminin. Des femmes célèbres Madonna, Raquel Welch, Demi Moore, Christine Ockrent, Whoopi Goldberg, Claudia Schiffer n’hésitent pas à s’afficher dans des magazines spécialisés avec à la bouche un « barreau de chaise » jadis réservé aux hommes. Au XIXe siècle, George Sand leur a ouvert la voie, affirmant qu’« un bon havane est une des meilleures choses que je connaisse ». Ajoutant: « Après la dernière bouffée, quand vous le déposez et que se déroule sa dernière volute, qui peut ne pas être émerveillé par le travail, l’ardue entreprise dont le résultat est cette demi-heure de plaisir? » «C’est une relation de peau à peau, sensuelle», confirme Liliane Ceraulo, adepte de ce rituel depuis une quinzaine d’années. Au début en cachette. «A l’époque, je ne fumais même pas la cigarette, se souvient-elle. Je me suis retrouvée un jour dans un groupe de dégustation et ce fut un vrai coup de cœur. Aujourd’hui, je ne peux plus m’en passer. J’ai besoin d’un cigare chaque soir, seule ou accompagnée. C’est ma bulle. C’est d’abord une ambiance, un moment de paix, de détente. Et, comme dans le vin, il y a des saveurs qui vous parlent plus que d’autres. Mes préférées sont le cuir, la terre et l’épice.» Le cigare comble de multiples sens. La vue, d’abord. Les boutiques spécialisées, parfois appelées civettes, sont en général subtilement agencées, dégageant une atmosphère apaisante. Et les boîtes dans lesquelles les cigares sont parfaitement ordonnés, décorés d’une bague les identifiant, sont finement décorées. Le toucher et l’odorat, ensuite. Le fumeur apprécie la texture de l’objet, sa souplesse, et, avant de l’allumer, il le hume, le coupe et le chauffe légèrement. Le goûter, enfin, cet objet de plaisir offrant de multiples saveurs différentes: cuir, poivre vert, foin séché, épices, vanille, miel, fougère, bois de cèdre, noisette, etc. Selon Maya Selva, Auvergnate par sa mère, Hondurienne par son père, qui fabrique la Flor de Selva, les femmes apprécient différemment le cigare. « Pour un homme, fumer est surtout un geste rituel. Les femmes sont curieuses et ont un goût plus fin; elles dégustent vraiment les arômes », estime cette seule fabricante de cigares en France, lauréate de nombreux prix. Les femmes ont toujours eu des rapports proches avec le cigare. Ce sont elles qui le roulent à Cuba où elles sont de plus en plus productrices de tabac. Et c’est une femme, Norma Fernandez, qui a confectionné pendant 14 ans les longs Cohiba Lanceros de Fidel Castro. La marque cubaine Rome y Julieta, la deuxième la plus diffusée au monde, a d’ailleurs lancé sur le marché un « Julieta n°6 » aux arômes raffinés, de couleur claire,

fin et court (13 mm de diamètre et 120 mm de longueur), destiné à être « dégusté en peu de temps et suivre le rythme de vie des femmes d’aujourd’hui, sophistiquées et actives». Jean Clément, un Français installé en République dominicaine, a également créé en janvier 2003 une gamme de cigares «spécial femmes », La Casella. Pour Liliane Ceraulo, qui fait partie d’un club mixte – il en existe d’exclusivement féminins en Flandre et en France - se réunissant une fois par mois au Cercle de Lorraine à Bruxelles, le cigare est aussi un partage. Outre le plaisir de se retrouver ensemble pour un repas, souvent autour d’un orateur, l’objectif de ces réunions est de découvrir d’autres modules, d’autres saveurs, voire de nouvelles associations (avec le chocolat et le porto, par exemple). Cette convivialité n’est pas réservée aux afficionados, comme la jeune femme s’en rend compte lorsque, fumant en terrasse, elle voit s’installer auprès d’elle des hommes et femmes de tout âge, fumeurs ou non. « Et on termine souvent la soirée en faisant circuler mon cigare entre nous », sourit-elle. Humble et discrète elle oublie de me dire qu’elle a été élue première capitaine « femme » du club de cigare du Cercle de Lorraine. Dominique Gyselinck ne pourrait pas non plus se passer de son cigare quotidien. C’est il y a quinze ans, dans une civette uccloise, qu’elle a été touchée par la grâce. Et six mois plus tard, elle ouvrait un premier magasin à Gand, bientôt suivi d’un second à Knokke qui, depuis près de trois ans, s’appelle la Casa del Habano. Cette licence cubaine payante est accordée avec parcimonie – il y en a 142 dans le monde, dont deux seulement en Belgique (l’autre est à Anvers) et aucune en France - et est renouvelable annuellement. Elle est synonyme de qualité, d’exigence et garantit l’exclusivité de certains modules. C’est pourquoi, chaque, année, la dynamique Gantoise va passer des « examens » à Cuba. Et des inspecteurs viennent régulièrement lui rendre visite sur la côte belge pour s’assurer qu’elle reste « digne » de ce prestigieux label. Et que son chiffre d’affaires est suffisant. Son élégante boutique située dans l’une des principales rues commerçantes du centre-ville de Knokke est prolongée par deux salonsfumoirs. Ces lounges accueillent des amateurs belges, hollandais et même luxembourgeois qui viennent savourer au calme leur cigare, un verre de rhum ou de cognac à la main. « Tout le monde me connaît », assure sans forfanterie la propriétaire. Y compris en Chine d’où, via Internet, elle a récemment reçu une commande. La femme, pourrait-elle être l’avenir du cigare ?

Dominique Gyselinck à la Casa del Habano, Dumortierlaan 107B à 8300 Knokke. cigars@lacasadelhabano-knokke.be Liliane Ceraulo, capitaine Club Cigare Cercle de Lorraine, Place Poelaert 6 à 1000 Bruxelles www.cerclelorraine.be 97


Ce qu’elles aiment

De Myriam la mannequin à Yumma Mudra la bouddhiste 98


Trente et un ans après avoir promis sur des affiches publicitaires d’enlever le haut, puis le bas, Myriam dévoile sa vie hors du commun dans «La voie qui danse». Elle est aujourd’hui bouddhiste, s’appelle Yumma Mudra et vit à Bruxelles. Interview Michel Paquot – Photographe Edouard Janssens

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uelle vie! Née en 1961, fille du sculpteur hongrois Lazlo Szabo, Myriam est emmenée bébé aux Etats-Unis par sa mère qui se marie avec un Américain. Après avoir changé quatorze fois de domicile, la mère et sa fille reviennent en 1969 à Paris. Déjà, l’enfant rêve d’être danseuse étoile, tout en se posant des questions existentielles – « Où va-t-on après la mort? Où est Dieu ? » -, mais aussi plus terre à terre: « pourquoi ses parents se disputent-ils? » A 14 ans, Myriam quitte sa mère pour aller vivre avec son petit ami et, à partir de là, elle mettra longtemps à trouver une réelle stabilité matérielle et affective. C’est en 1980 qu’elle découvre le bouddhisme lors d’un voyage Inde, avant d’apparaître à moitié nue de face, puis totalement de dos, pour un annonceur «qui tient ses promesses». Mais ce monde ne l’intéresse pas et la voilà repartie pour une vie entre retraites spirituelles et fuites diverses, échecs amoureux et danses de rue. Jusqu’à son installation définitive à Bruxelles en 2005 où elle expérimente ce qu’elle appelle Danza Duende, la connaissance de soi par le mouvement.

Pourquoi vous êtes-vous installée à Bruxelles après avoir notamment vécu dans le sud de la France, Portugal et en Espagne? Je n’avais plus rien, plus d’argent suite à l’incendie de ma maison au Portugal. Le choc était tellement grand que j’ai décidé de ne rien décider. Pendant deux ans, j’allais de stages en stages en vivant chez les gens. Au moment où j’ai choisi d’aller à Barcelone, on m’a encouragé à m’installer plutôt à Bruxelles où j’ai tout de suite reçu des soutiens. Aujourd’hui, je donne des cours, j’anime des stages, tout en continuant à faire des retraites. Yumma Mudra, La voie qui danse, François Bourin Editeur Site de l’auteure: www.danzaduende.org

Finalement, l’affiche publicitaire ne constitue qu’une parenthèse dans votre existence… Vu son énorme exposition, elle a quand même compté! Et j’ai dû batailler pour imposer ma décision de ne plus faire de publicité. Le mannequinat ne m’intéressait pas du tout. Tous ceux qui en ont parlé, principalement la presse, ont montré leur incompréhension profonde. Or je pense aujourd’hui que, si j’avais suivi la voie de la célébrité, j’aurais mal tourné. En 1982, vous avez aussi été à deux doigts de tourner une adaptation d’Une vie de Maupassant sous la direction de René Féret… J’avais lu plusieurs scénarios, dont celui de L’Eté meurtrier, et le projet de Féret m’intéressait. Nous avons travaillé le rôle ensemble mais je lui ai demandé de reporter de quinze jours le tournage parce que je faisais un séminaire au Portugal. Il a refusé et le film ne s’est pas fait.

Après une retraite d’un an dans une cabane en Provence, vous êtes retombée dans votre vie décousue. Quelle fut l’importance de cette année? Enorme. Pour apprendre quelque chose et bien le faire, on met dix, voire quinze ans. Il était donc normal que toute la texture de mes réactions ne soit pas changée en aussi peu de temps. Par ce livre, je voulais décrire mon parcours de transformation personnelle qui ne fut pas forcément facile. Mais ce n’est pas parce que l’on suit ce parcours-là que l’on arrête d’être qui on est. C’est vrai que je me suis brûlé les ailes, c’était dans mon tempérament fougueux. La vraie difficulté a été d’accepter le monde dans lequel j’étais née. Et je trouve finalement que je ne m’en suis pas trop mal sortie.

Davina aussi Héroïne télévisuelle dans les années 80 avec Gym Tonic, émission d’aérobic qu’elle animait avec Véronique, Davina Delor a également suivi la voie bouddhiste. Dans son livre qui se veut concret et pratique, Le Bonheur selon Bouddha, elle donne des pistes pour travailler sur ses défauts et réaction néfastes afin de moins souffrir et tenter d’être heureux. Michel Lafon


Ce qu’ils aiment

Stanley & Stella,

l’éthique en plus

Des tee-shirts prêts à imprimer, il y en a d’autres, nous direz-vous ! Si la griffe Stanley & Stella a convaincu la rédaction, c’est parce qu’elle propose une collection premium et un service d’impression de pointe, tout en respectant notre belle planète. Nous avons rencontré Jean Chabert, créateur de la marque. Par Magali Eylenbosch

Vous êtes à l’origine du projet Stanley & Stella ? J’avais déjà de l’expérience dans le domaine de l’impression textile et l’envie d’envisager cette activité dans une optique différente. Si les conditions de travail ont positivement évolué dans de nombreuses régions, elles sont encore très variables d’une entreprise à l’autre. Dès le départ, j’ai voulu privilégier la notion de travail équitable et aussi un esprit d’équipe, au sens le plus large du terme. Du fournisseur de matières premières, au transporteur et à l’imprimeur, les valeurs que nous défendons sont prises en considération. Nous croyons en une approche holistique de la durabilité, avec une conscience environnementale à tous les niveaux. Il arrive que nous y perdions parfois. Par exemple, au niveau de la créativité, nous ne proposons pas de produits dits « vintages », parce que pour donner cet aspect au textile il faut impérativement utiliser des produits qui sont très corrosifs. Nous essayons de trouver des solutions différentes. Ça prend plus de temps, ça coûte plus cher, mais le jeu en vaut la chandelle.

Parlez-nous de la gamme de produits disponibles… Pour l’instant, nous avons créé une gamme de tee-shirts, des sweats et des polos, qui sont travaillés dans différents styles, différentes matières, le coton mais aussi le Tencel, une fibre artificielle produite à base de pulpe de bois, et une palette de couleurs. L’an prochain, nous proposerons aussi du lin. Nous avons d’autres projets comme des vestes et différents accessoires.

Et l’impression… Tout ce que nous faisons, nous essayons de le faire certifier. Notre processus de teinture respecte toutes les exigences des standards GOTS. Les produits chimiques répondent aux critères les plus stricts, tant au niveau toxicologique qu’environnemental. Nous veillons à minimiser l’usage de l’eau et 100 % des eaux usées sont traitées et recyclées. Tout ça entraîne de nombreux investissements, mais c’est un challenge important.

Le marché du bio est porteur... Détrompez-vous, le marché du bio ne touche actuellement que 2% des consommateurs. Il y a encore beaucoup à faire, notamment proposer des articles tendances et veiller à maintenir un coût acceptable. Lorsque ces deux facteurs sont pris en compte, la demande ne peut que se développer.

Vos produits sont-ils uniquement destinés aux grandes sociétés ? Pas du tout. Les quantités peuvent être adaptées. Infos: www.stanleystella.com 100

Jean Chabert


L A B E L

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E X C E L L E N C E

THE MOST EXCLUSIVE MASSAGE PARLOUR

La Châtelaine www.lachatelaine.be • Rue de Tenbosch 1050 Bruxelles • 0032 (0) 471 502 932 (proche de l’Avenue Louise)


Ce qu’ils aiment

c’est l’accueil à la plage Par Michel Paquot

Patrick, Karl, Jordan et Michel

« Nous avons une clientèle très fidèle qui est composée, dans sa majorité, d’amis proches.»


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a Zoutestrand s’étend le long de la Zeedijk peu avant d’arriver au Zwin. Ce qui frappe d’emblée, c’est le judicieux ordonnancement de ce vaste lieu divisé en différents modules structurant l’ensemble autour des étendues sablonneuses: des cabines blanches à l’ancienne avec douches intérieures et extérieures, une petite plaine de jeux pour les enfants, 4 pistes pour les jeux de boules, des espaces couverts pour des réunions ou des présentations de produits, des bancs en bois joliment travaillés, et enfin des tables jouxtant le bar installé en bordure de la plage. Le tout ayant été ré-agencé avec l’aide de la société Atelier 3D. Derrière cette réussite devenue un lieu incontournable de Knokke, il y a un homme, Michel Dhondt. Et pas n’importe lequel: son arrière-grand-père fut en effet l’un des premiers plagistes de cette cité élégante balnéaire, mais sur une autre plage. C’était dans les années 1910. Son grand-père est devenu hôtelier, son père restaurateur, tout comme lui. «J’ai toujours eu en tête l’idée d’avoir une plage, confie-t-il. J’ai achetée celle-ci que j’ai totalement transformée. J’ai notamment agrandi le bar, ce qui permet à une clientèle mondaine du Zoute et d’ailleurs de venir prendre l’apéro. Nous y rencontrons des gens venant de différentes régions de la Belgique mais aussi un public fidèle venant de Hollande, du Luxembourg, de l’Allemagne et même nos Amis Français. Nous n’avons comme unique satisfaction que le bien-être et le « bon-vivre »,en un mot « l’hospitality » tout en respectant l’intimité ( l’espace de la plage y pourvoit ). Nous avons d’ailleurs une clientèle très fidèle qui vient le week-end et qui est composée, dans sa majorité, d’amis proches.»

Karl, l’ancien plagiste public relation Karl est le plus ancien plagiste de la Zoutestrand qu’il a rejoint à son ouverture il y a six-sept ans. «C’est la plus belle plage de Knokke, s’enthousiasme-t-il, et nous avons une belle clientèle. Mon rôle, c’est d’accueillir les gens. Ce que j’aime surtout, ce sont les contacts avec les clients dont beaucoup sont devenus des amis. Ils me connaissent et viennent pour moi aussi. Le plus important, c’est l’accueil. J’ai la chance d’être très physionomiste, je reconnais tout le monde, j’appelle chacun par son nom.» La preuve que les gens sont contents: ils reviennent chaque année.»

Jordan, le nouveau gérant «Certaines personnes viennent aussi chez nous pour des réunions professionnelles. D’autant plus que nous disposons d’un port wifi.»


ANTWERPEN BRASSCHAAT GENT HASSELT KNOKKE KORTRIJK LEUVEN MOL NIEUWPOORT ST.TRUIDEN WAREGEM WIJNEGEM MORE SHOPS: 09/385 30 72 - WWW.TERREBLEUE.BE - WWW.FACEBOOK.COM/TERREBLEUE - Š Kurt Anthierens - Concept: Focus Advertising

Summertime Ă la Zoutestrand‌ Au programme de la belle Zoutestrand: la PĂŠtanque avec des challenges organisĂŠs tous les après-midi des weekends de juillet et aoĂťt dans une ambiance musicale dĂŠcontractĂŠe ; un dĂŠfilĂŠ enfants en partenariat avec la marque Terre Bleue et autres divertissements‌ De plus, la plage est devenue le rendez-vous des passionnĂŠs de cigare; une cave Ă cigares les attend tout l’ÊtĂŠ. Petit clin d’œil aux partenaires exclusifs de la plage : les montres uniques ADNA et GMT Chronographs, les vĂŞtements Terre Bleue, Zen Car, la bière ‘Islena’, et aussi ÂŤ Les fromages de Suisse Âť qui viendront animer la plage le weekend du 4 et 5 aoĂťt le temps d’un ÂŤSuisse-sur-mer Âť Et n’oublions pas le petit cabanon ÂŤ Sweetzoute Âť sur la digue face Ă la plage qui offre cet ĂŠtĂŠ en plus des glaces, gaufres et popcorn de dĂŠlicieux cornets de pâtes et des salades bio avec quatre recettes exclusives venant de chez Mum’s Kitchen ! TBD_W2012_220x290.indd 1

Cette plage nous surprendra toujours‌ Infos : Inscriptions pÊtanques sur la plage ou par mail: zoutestrand0@gmail.com. DÊcouvrez toutes les activitÊs de l’ÊtÊ sur la page facebook : Zoute Strand

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9/07/12 15:18


Quand Knokke-Le Zoute

devient Suisse-sur-Mer… L’été est là et, avec lui, la saison des apéros entre amis, des longues soirées sur la plage et des moments inoubliables en famille. La fête nationale Suisse ?? C’est le 1er août qu’elle est célébrée. Et c’est à cette occasion que la station balnéaire de Knokke-Le-Zoute portera les couleurs de la Suisse le week-end des 3, 4 et 5 août. Les festivités commenceront donc le 3 août avec la Nuit du Zoute. Les Fromages de Suisse vous donnent d’ores et déjà rendez-vous chez Flamant (Kustlaan, 110- 114 – 8300 Knokke-Heist) pour une dégustation d’Emmentaler AOC suisse. De plus, plusieurs partenaires, choisis pour être des ambassadeurs proposeront également une dégustation de fromages afin de partager avec vous un moment convivial. Les 4 et 5 août, ce sera le Mini-Golf Swiss Trophy (Prins-Filiplaan,1 - 8300 Knokke-Heist), qui fera le bonheur des petits et des grands. Ce tournoi de mini-golf, composé de 18 trous, est organisé en partenariat avec les Fromages de Suisse. Tout au long du parcours, vous pourrez également y déguster l’Emmentaler AOC. Vous aurez également l’occasion de gagner des vélos exclusifs aux couleurs helvétiques ainsi que d’autres cadeaux. Nos ambassadeurs offriront également des invitations exclusives aux familles, leur donnant un accès gratuit au Mini-Golf Swiss Trophy. Les 4 et 5 août, à l’heure de l’apéritif, venez déguster de l’Emmentaler AOC Suisse sur trois plages sélectionnées : la Zoutestrand, notre plage partenaire entièrement décorée aux couleurs de la Suisse, la River Woods Beach Club, et la Siësta Beach. Les enfants repartiront les papilles en ébullition, avec de magnifiques casquettes et des lunettes solaires rouges et ornées de croix blanches qui les protègeront tout au long de l’été. Par ailleurs, un tournoi de pétanque sera organisé sur la Zoutestrand durant ces deux journées avec de magnifiques vélos à la clé. Pour que chacun puisse trouver son bonheur, les Fromages de Suisse vous proposent plusieurs sortes d’Emmentaler suisses, à déguster lors de ce weekend : l’Emmentaler AOC Classic, l’Emmentaler des Grottes ainsi qu’une nouvelle variété qui vient idéalement compléter l’offre : le Rahmtaler, incomparablement doux et crémeux à souhait. Vous pourrez le retrouver dans toutes les meilleures fromageries dès la rentrée 2012.

ENViE DE DéCOuVRiR LA VALLéE DE L’EMME ? Dès le 15 septembre, soyez attentif, l’Emmentaler AOC suisse vous donnera l’occasion de gagner une semaine à la découverte de la route de l’Emmentaler AOC pour 4 personnes, ainsi que des vélos pliables. Retrouvez-nous sur : www.emmentaler.be

Les Fromages de Suisse. Suisse. Naturellement.

www.lesfromagesdesuisse.be


EN QUETE de Saveurs

Voir la vie en

rosé Il est loin le temps où les vins rosés n’avaient droit de cité qu’à l’heure de l’apéro. Grâce à de nouvelles techniques de vinification, ces nectars dégagent d’avantage d’arômes et ont résolument gagné en finesse. Les plus grands Chefs étoilés osent d’ailleurs les proposer pour accompagner de grands classiques de la gastronomie. Autre avantage, leurs délicates robes séduisent le regard, sans faire l’impasse sur le goût. Et, vous le savez certainement, on boit aussi avec les yeux. Par Nancy Vander Weyden - Photos : CIVP/ F. MILLO

Un vin de plus en plus apprécié Globalement moins bien valorisés que les autres couleurs, les rosés ont réussi à redorer leur blason en quelques années. Bien plus complexes qu’on ne le pense, les voici désormais reconnus par les connaisseurs comme des vins à part entière et la haute gastronomie lui ouvre désormais ses portes. Les chiffres le prouvent : alors que la production de vin est en légère baisse depuis 2005, celle de vin rosé a cru de 13% depuis 2002. On ne sera pas étonné d’apprendre que la France est le premier producteur de vin rosé. Elle est suivie par l’Italie, les Etats-Unis et l’Espagne, qui, avec la France, représentent à eux seuls 75% de la production mondiale. En tête des régions productrices de vins rosés AOC : la Provence (40%) suivie par la Loire, le Rhône et Bordeaux.* (*source : Etude statistique internationale du vin Rosé, Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence (CIVP) et FranceAgriMer)

Le rosé, un vin de qualité Le vin rosé est toujours produit à base de raisins noirs et n’est pas un mélange de vin rouge et de vin blanc. Cette pratique est interdite en Europe – exception faite pour le Champagne - mais on la rencontre aux Etats-Unis et dans les pays émergents. Donc, gare aux idées reçues : produire un bon rosé exige autant d’attention et de soins qu’un autre vin, voire plus. Pour l’élaborer, deux méthodes coexistent : par pressurage direct ou par saignée. La première méthode consiste à presser directement les raisins pour que la couleur se diffuse rapidement. Le jus reste peu de temps au contact des peaux et il est ensuite vinifié comme les vins blancs. La méthode par saignée est plus complexe. Elle consiste à faire macérer les raisins pendant quelques heures après les vendanges et de surveiller attentivement chaque stade pour déterminer la couleur et les arômes. Ce premier jus, ainsi appelé «rosé de saignée», est recueilli et on laisse ensuite se poursuivre la fermentation pour produire du vin rouge.

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Domaine Lafage Distinction

8 Médailles au Concours général agricole de Paris 2012 Un record national pour un viticulteur en cave particulière

Contact : Philippe Mélon info@melba.be 107


Un vin d’été ? Synonyme de fraîcheur et de convivialité, le rosé se boit le plus souvent bien frais en été. Normal, léger, il est parfait en apéritif ou et il s’adapte bien aux plats de saison, salades et grillades par temps de grosse chaleur. Cependant sa consommation évolue : on le voit peu à peu prendre sa place sur nos tables toute l’année durant afin de remplacer des vins plus alcoolisés. Un succès qui s’affirme auprès des plus jeunes et de la gent féminine.

Le cubi, sans perdre la boule Avouons-le : si le cubi s’avère très pratique, côté image, il n’est pas vraiment chic. La solution ? Elle vient de Belgique et a pour nom « Laboul ». Conçu par Cédric Boulanger, ce «cache-cubi » s’avère idéal pour garder le vin, ainsi que toutes vos boissons Bag-in-Box, bien au frais. Mieux encore : des poches vides ont été prévues. Vous pourrez les remplir vous-même avec du jus de fruits ou un cocktail maison.

Comment choisir un rosé ? Comme les vins blancs, les rosés contiennent davantage de sulfites. Certaines personnes peuvent donc développer une intolérance (céphalées, indigestion…). On veillera donc à choisir un très bon vin, tel qu’on le ferait pour un vin rouge. Nous avons rencontré Bernard De Vriendt, Sommelier Conseil, qui a orienté nos choix vers trois bouteilles qui méritent le détour et provienent de domaines respectueux de la nature. - Le Château Sainte Marguerite est un Cru Classé Côtes de Provence mis en bouteille dans le magnifique domaine familial situé sur le terroir de La Londe Les Maures. - Le Château Puech-Haut Prestige Rosé est un vin provenant du domaine très réputé de Saint-Drézéry, au nord-est de Montpellier. Ce Coteaux-du-Languedoc séduira les palais les plus exigeants et accompagnera à merveille viandes et poissons. - Le Rosé Miraflors du Domaine Lafage est un excellent vin du Roussillon. Plus frais et plus minéral, il fait des merveilles à l’apéritif.

LABOUL est le nouvel invité indispensable de votre table pour tous vos moments gourmands entre amis et en famille cet été. Le concept: des boules pleines de couleurs dans lesquelles on insère le sac à vin d’un cubi BIB rosé, blanc ou rouge. Le tout est rafraîchi par un sac réfrigérant. Des poches vides seront également vendues pour les remplir de jus de fruits, cocktails,.. C’est beau, c’est fun, c’est belge et cela vaut 49 Eur en magasins. Infos sur www.laboul.com


Restaurant Cuisine italienne et française Rue du Croiseau, 159 - 1460 Ittre T. 067 / 64 60 73 - F. 067 / 64 72 78 www.acasavostra.be Ouvert tous les jours de l’année de 12h00 à 14h30 & de 18h30 à 22h30 SAUF LE MARDI (toute la journée) et LE SAMEDI MIDI. 109


EN QUETE de Saveurs

Foodstock :

« Sincérité des produits, service au client légendaire et respect de l’humain. » Dédié aux amoureux du bon goût, Foodstock est, à Waterloo, un nouveau type de magasin offrant ce qu’il y a de meilleur dans chaque secteur nutritif. Avec en bonus un restaurant géré par le grand chef danois belge d’adoption, Kasper Kurdahl. Interview Michel Paquot

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iqueur au spéculoos. Glace au spéculoos. Spéculoos à la vanille. Ou vrais spéculoos, bien sûr. Les amateurs de ce biscuit typiquement belge seront heureux de le retrouver sous de multiples facettes chez Foodstock. Dans ce vaste espace de 350 m2, tout est bon, tout est frais et tout est beau. Ce nouveau temple de la gourmandise et du bon goût situé à l’entrée de Waterloo en venant de Bruxelles aimerait être à la nourriture ce que Filigranes est à la librairie: un lieu où l’on prend plaisir à flâner d’un rayon à l’autre, qui séduit aussi par sa variété visuelle et d’où l’on ressort toujours gagnant, fort de la garantie d’avoir trouvé le meilleur dans chaque domaine.

Derrière ce nouveau concept, positionné entre les commerces bio et la grande distribution aujourd’hui déclinée sous des formats différents, se trouve un homme issu de l’événementiel, Jean-Patrick Scheepers. Ce quadragénaire n’est pas à sa première initiative puisque c’est lui qui, il y a dix ans, a créé Mmmm!, des cours de cuisine à une époque où ce n’était pas encore «tendance». «Je me suis rendu compte que, dans le monde de la cuisine, bien des choses ont été réinventées ces dernières années – les cours, les livres, les émissions télé –, sauf une, les magasins, explique-t-il. Si les choses commencent à évoluer dans quelques pays – Italie, France, Hollande -, en Belgique, il n’y a rien. Celui qui veut trouver des aliments de qualité doit passer une demi-journée à aller d’un commerce à un autre avec des problèmes d’embouteillage, de parkings, etc. D’où l’idée de rassembler en un même lieu des produits bons, sincères et gourmands.» «Gourmand», c’est le maître mot de cette nouvelle aventure. Contraint à l’excellence, son initiateur connaît la provenance de chaque produit, ce qu’on appelle la traçabilité. Le poisson arrive au jour le jour et il a confié le rayon viande à l’un des meilleurs connaisseurs du secteur, le boucher parisien Yves-Marie Le Bourdonnec. Foodstock ne propose bien sûr que des fruits et légumes de saison et, autant que possible, locaux. Mais sans qu’ils soient forcément bios – même s’il y en a.

Foodstock, 58, chaussée de Bruxelles, 1410 Waterloo www.foodstock.be - facebook/foodstockbrussels Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 20h D’une part, parce que les produits bios ne sont pas systématiquement savoureux. D’autre part, afin de ne pas décourager un public parfois intimidé par ces enseignes spécialisées qui, de toute façon, drainent une clientèle fidèle et quasi militante. Et enfin, pour rester compétitif sur les prix. Si ceux-ci sont, dans leur majorité, légèrement supérieurs à la grande distribution – la qualité a un prix -, ils ne sont pas hors de portée. Foodstock veut prouver que qualité ne rime pas avec cherté mais avec accessibilité. Chaque rayon du magasin a été pris en main par un spécialiste. En témoignent par exemple la grande variété de fromages, dont beaucoup de belges, qui raviront les plus exigeants, la diversité des alcools, dont quelques raretés, ou encore la richesse de la cave à vin. «Notre sommelier a fait une carte avec cent cinquante vins, se réjouit Jean-Patrick Scheepers. Pas toujours hyper-connus mais pointus. On doit pouvoir se créer des extravagances, proposer aussi des choses qui sortent des sentiers battus.» Le centre de ce très bel espace, où l’on peut également se procurer des ustensiles de cuisine design, est occupé par un restaurant de trente couverts dirigé par le chef d’origine danoise Kasper Kurdahl qui, après avoir créé ses propres restaurants à Anvers, a suivi JeanPatrick Scheepers à Mmmm! Proposant des plats savoureux et délectables, ce lieu sobre et convivial, déjà complet le week-end, est devenu, après un moins d’existence, le meilleur restaurant du coin. A ces deux associés est venu s’ajouter un troisième: Anthony Huerta, spécialiste du cinéma 3D qui a conçu la scénographie de l’ensemble. Jean-Patrick Scheepers se donne dix-huit mois avant de rentabiliser son entreprise. Tout en fourmillant d’idées, notamment faire son propre pain, ouvrir un fumoir ou installer une chambre d’affinage à fromages. Bref, Foodstock est promis à un bel avenir. On n’a pas fini d’en entendre parler !

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Action valable du 21 juin au 21 septembre 2012

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EN dernière Minute

Charlotte Gainsbourg « Le fait de devoir écrire des chansons est un pur cauchemar. Avec mon père, la barre est un peu haute… »

Charlotte Gainsbourg était fin mai à Bruxelles, à l’affiche des Nuits Botanique, pour présenter le plus bel album de sa carrière, Stage Whisper, accompagnée du musicien electro-pop Connan Mockasin, avant de démarrer, cet été, le tournage de son troisième film avec Lars von Trier. À 40 ans, Charlotte Gainsbourg est sur tous les fronts : comédienne, chanteuse, égérie. Aujourd’hui reconnue par ses pairs, rencontre avec celle qui restera toujours pour nous une fille à papa… Propos recueillis par Alice Lambert

Charlotte Gainsbourg, Stage Whisper- Because Music, Elektra Records


On a peur de trahir votre âge et pourtant vous évoquez vous-même vos 40 ans. Et à vous regarder, on se dit que le temps n’a pas de prise sur vous. Quel est votre secret ? Le fait que je reste une débutante en tout. C’est une posture que j’aime et que j’assume complètement. Multiplier les expériences, être toujours sur le fil et donc, se forcer à se concentrer, à apprendre. L’âge, c’est l’expérience, l’assurance. Or, je n’en ai pas, en rien. J’ai juste appris à vivre avec mes doutes. La seule chose qui pourrait me rappeler mon âge, ce sont mes enfants (Ben, 14 ans, Alice, 9 ans, et Joe, 9 mois). Que du bonheur, donc…

Vous entamez votre seconde tournée alors que vous avez toujours dit que monter sur scène vous angoissait terriblement… Je vous le confirme : si ça ne tenait qu’à moi, je ne monterais pas sur scène. Je suis tellement critique avec moi-même. Mais j’ai gagné en confiance à travers le regard des autres, de mon entourage professionnel et celui du public. J’accepte de ne plus relever de défi et de vivre plus sereinement, sans doute même de façon inconsciente, chacune de mes expériences de vie. La scène en est une et elle me procure beaucoup de plaisir. Vous savez, quand vous portez le nom de Gainsbourg, il faut un sacré courage pour oser suivre les traces de votre papa auquel, forcément, on va vous comparer. Il m’a fallu plus de vingt ans pour assumer l’envie de rechanter entre mon premier album, Charlotte for Ever, en 1986, et le second signé avec Air, en 2006.

Si vous y retournez, c’est que la scène vous procure du plaisir… En fait, j’étais terrorisée à l’idée de savoir si les gens allaient venir par curiosité, pour voir comment allait se débrouiller sur scène « la fille de ». Or, j’ai réalisé que ma musique avait un public. La scène a ce pouvoir de vous faire sentir que vous êtes ou non sur la bonne voie. Le stress du challenge passé, j’ai découvert le plaisir de partager ma musique avec le public. D’ailleurs, si j’y suis retournée aussi vite, c’est parce que plus je monte sur scène, moins j’ai d’inhibitions et donc, petit à petit, le plaisir prend le dessus sur mes peurs, ma timidité. La scène vous force à vous montrer telle que vous êtes et à accepter vos défauts. J’ai fait un vrai travail pour dépasser mes limites même si je reste très critique à l’égard de moi-même. Finalement, je me dis que le fait d’être mal à l’aise, maladroite, après tout, c’est moi et que je n’allais pas devenir d’un seul coup une bête de scène !

Pourtant, les critiques ont été plutôt élogieuses... Moi, je ne vois pourtant que la marge de progression qui est encore immense. Etre sincère dans sa démarche artistique, dans ses choix et s’appliquer à être convaincant, c’est le minimum requis sinon c’est de l’imposture. Après, ce n’est que du travail. D’ailleurs, lorsqu’on me demande si je suis davantage chanteuse qu’actrice de cinéma, je ne sais jamais quoi répondre. Monter sur scène pour chanter, c’est aussi un peu jouer la comédie. Et pourtant, je ne me considère toujours pas comme une chanteuse ni même comme une comédienne. Les critiques ont ceci d’agréable qu’elles vous confortent dans vos choix et qu’elles vous donnent de l’assurance.

Votre dernier album a été notamment composé par Beck, avec qui vous aviez déjà collaboré. Peut-on parler de binôme artistique ? Beck et moi, on se connaît bien. C’est évidemment plus simple de travailler avec quelqu’un qui vous connaît et qui peut faire sortir des choses que vous n’imaginiez même pas faire. J’ai toujours envie de progresser, notamment au niveau de la voix et de l’interprétation. Cette démarche était plus facile à réaliser avec Beck car j’étais en confiance et j’avais des repères de travail par rapport au précédent album. Nous savions l’un et l’autre où aller. Comme je n’écris pas, que je ne compose pas, c’était très rassurant. Vous savez, les artistes avec lesquels je collabore représentent avant tout des coups de cœur artistiques. Jarvis Cocker, Air, puis Beck et aujourd’hui Connan Mockasin sont des artistes que j’admire. En écoutant leurs albums, je me suis dit que leurs univers pouvaient correspondre au mien.

Oserez-vous un jour franchir le pas de créer vos propres chansons? Le fait de devoir écrire des chansons est un pur cauchemar. Mon héritage familial est tellement lourd à porter que je me sens totalement bloquée. J’aime trop ce que mon père a fait pour ne pas me comparer à lui. Dans tous les autres domaines, j’arrive à me dire que j’ai le droit d’être moins bien que lui, que ce n’est pas grave. Mais écrire des paroles... Ce n’est pas un excès d’humilité de ma part mais, avec mon père, la barre est un peu haute...

On retrouve avec vous sur scène Connan Mockasin. Comment êtes-vous arrivée à cette collaboration ? Depuis toujours, j’étais attirée par la musique de Connan Mockasin. Il m’a d’ailleurs écrit un titre pour l’album et c’est lui qui m’a accompagné en promo. Alors que je travaillais avec son groupe sur un showcase, ils ont réarrangé tous mes titres et j’aimais beaucoup ce que ça donnait. J’avais envie de profiter de cette rencontre et de continuer notre collaboration. Comme faire un nouvel album risquait de prendre trop de temps par rapport à mes projets de cinéma et qu’on était libres tous les deux en mai-juin, on a décidé de partir ensemble en tournée.

C’est un duo ? Pas vraiment, puisque ce sont mes chansons. Disons plutôt que je suis la chanteuse du groupe, ce qui m’arrange assez bien. Ensemble, on reprend les chansons que mon père avait écrites pour mon premier album. Le son très années quatre-vingt plaît beaucoup aux musiciens de Connan. Ça m’a donné envie de les redécouvrir. C’est un nouveau son, une nouvelle collaboration. Peut-être le démarrage d’autre chose…

Cet été, vous aller retourner avec Lars von Trier ? J’ai cette chance de pouvoir mener mes deux carrières de front, sans sacrifier de films, ni de projets musicaux. Cet été, je vais effectivement me consacrer plus au cinéma et, notamment, avec ce nouveau projet de Lars von Trier auquel je tiens beaucoup. Mais je voudrais aussi rapidement me remettre en studio avec Connan pour un nouvel album.

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EN dernière minute

TamTAM Tell Me De l’actu, de la mode, les coups de coeur de la rédaction Par Mary-Jane

ion y of confuSisle timbre chaleureux et t u a e b e h t For rprend. l’univers m Geike nous su

© Andrea Lennon

albu rendez-vous, Avec son nouvel est toujours au e us te an ch e jeun percutant de la et fascinant. utant. oie est différent pl dé se il el un univers déro qu dans le en voyage dans er en ante m ch em en us no irique, il Geike choisit de r sa justesse. On pa he uc routo dé il is l, onne rités parfo Inattendu. Pers voix et de sono de s ge cher ra pê vi s en se ns, dense pour par ses élévatio trer un univers né rez pé à uv co te vi dé in , il les yeux tantes. Profond, cachés. Fermez ns se ée s ill le st di et , s ns ie on d’émotio toutes les harm tant une palette flé s re de rs sir eu ai ul pl co le de guise pour une symphonie , virevolter à sa er ns da nt isa fa s r. par une artiste le d’ vient de sorti tre ier single ’Blinde rn de n concours sur no So au s. t ur an audite en particip ike Ge de s m bu 5 al Gagnez un des e. / tellmemagazin ok bo ce fa page

On craque pour... la collection « Fetish Box Clutch » de Diane Von Furstenberg, de petits sacs uniques pour accueillir tous nos secrets. Élégantes et mystérieuses, les minaudières sont fabriquées à la main en Italie, avec des matières luxueuses et raffinées allant du fil métallique délicatement brodé aux cristaux scintillants montés à la main. Ces pièces uniques sont un clin d’œil espiègle aux accents surréalistes qui ont inspiré la collection. D’un cœur rouge rayonnant perlé à la main en Inde, à une horloge magnifiquement travaillée à la
beauté intemporelle, chacune de ces pièces dignes d’un cabinet de curiosités portera un numéro de série. Disponible dans les boutiques DvF en août 2012.

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Pour le Gotha belge… Même équipe, même recette, même localisation, mais enseigne différente. Si le Gotha Club Knokke reprend quelques ingrédients de son prédécesseur, le VIP Room Knokke, il voit clairement les choses en plus grand. Plus d’artistes, plus de shows, plus d’ambiance encore. Petit frère du Gotha Club Cannes le Gotha Club Knokke, vous propose une programmation artistique exceptionnelle dans une atmosphère exclusive. Porté par son Beach Bar, ouvert à 18h chaque jour (sauf le lundi), le Gotha Club Knokke s’apprête donc à marquer l’été des clubbers belges, en attendant son ouverture bruxelloise, programmée pour les premiers mois de la rentrée. Gagnez 1 entrée pour 4 personnes accompagnée d’une bouteille de champagne cet été au Gotha en participant au concours sur notre page facebook / tellmemagazine.

Tout nouveau, tout sympa ! «pepete et ronron» est un bar à vins et à tapas mais également une épicerie de produits de qualité. C’est un lieu de ralliement, de retrouvailles, d’échanges et de bavardages. Sans prétention autre que le bonheur de vivre l’instant... sans modération ! Adresse : Rue Léon Lepage 53 – 1000 Bruxelles facebook/PepeteRonron

Les Apéros Vintage, on adore…

Westerns de légende Quasiment disparu du cinéma aujourd’hui, le western revit depuis quelques années en vidéo principalement grâce à la collection «Westerns de légende» animée par Bertrand Tavernier et Patrick Brion. «C’est un genre quasiment inépuisable, à la fois réaliste et métaphorique, qui parle du passé et d’une certaine manière du présent, explique le premier. La plupart des westerns aujourd’hui considérés comme des chefs d’œuvre ont été traités comme du tout-venant lors de leur sortie, sur un ton dérisoire.» Parmi la cinquantaine de films à son catalogue, cette collection recèle de multiples pépites: Quand les tambours s’arrêteront, La fureur des Apaches, l’un des derniers westerns classiques sorti en 1964, Tu seras jugé, réalisé par Jacques Tourneur, ou un oppressant huis-clos, Les bannis de la Sierra, l’un des rares westerns noirs. Plusieurs titres sont également disponibles en Blue Ray, tels Le jardin du diable de Henry Hathaway avec Gary Cooper ou L’Homme aux colts d’or d’Edward Dmytryk avec Henry Fonda.

L’apéritif est l’innovation sociale de ces dernières années. Il permet de réunir les riverains autour d’un apéritif chaque fin de semaine durant l’été. Rien de tel que de terminer sa semaine en famille, avec ses collègues, amis et voisins autour d’un “Walking Apero”. Les “Apéritifs Vintage” font revivre l’ancienne tradition de l’Apéro, mais au goût du jour. Les organisateurs mettent à la disposition des jeunes parents et/ou grands parents un mini-club pour les enfants. Music Live by [Q] avec un « son » Vintage et de mini-concerts. Et merci à Range Rover Wavre pour sa collaboration. Tous les vendredis de 17h à 22h et ce jusqu’au 07/09 dans les «Jardins de Sport Village». www.lesaperitifsvintage.be www.facebook.com/pages/Les-Apéritifs-Vintage-de-Lasne


5ème édition de Goûter Bruxelles Organisé par Karikol, le Convivium bruxellois de Slow Food, Goûter Bruxelles a pour ambition de montrer une autre image de Bruxelles, celle d’une capitale éco-gastronomique, d’une ville verte où il fait bon se promener, d’une ville à parcourir en tous sens pour le plaisir des sens, d’une ville à (re)découvrir et à goûter. L’évènement s’articule autour des principes suivants : la convivialité, les plaisirs de la table et l’éducation au goût, la protection de l’environnement, la défense de la biodiversité et du patrimoine. Vous pourrez notamment rencontrer des artisans et des producteurs, assister à des conférences, diverses animations et surtout… faire frémir vos papilles ! Infos : www.gouterbruxelles.be

© Robert Gligorov

Après le succès de sa 1ère édition parisienne, fotofever, foire de photographie contemporaine, s’agrandit et s’installe à Bruxelles début octobre 2012. Son but : conquérir l’Europe ! Défricheuse de talents et de nouveautés, fotofever explore les images d’aujourd’hui dans toute leur diversité, des talents les plus reconnus aux créateurs en devenir. Grâce à une sélection de 60 galeries et éditeurs issus de toute l’Europe, cette foire présente une belle variété d’artistes et de travaux, dans une ambiance chaleureuse et conviviale ! Et si l’art photographique y est développé sous toutes ses formes, fotofever donne également une place de choix aux arts numériques et vidéo. Elle présente aussi en exergue de ses 60 galeries, une collection privée inédite, l’exposition du lauréat du fotoprize (jeune talent européen), des plateformes de discussion, un espace vidéo, un salon vip, etc. Fotofever - du 4 au 7 octobre 2012 Tour & Taxis - Bruxelles www.fotofeverartfair.com

So Chic ! Après Amsterdam, et avant Londres et Paris, Ingrid Baars dévoile ses créations au Sablon au fil d’une exposition qui se tiendra jusqu’au 9 septembre dans le très beau cadre du Fine Art Studio : « l’Afrique c’est Chic ! ». Mais est-il seulement question de photographie ? Oui et non, comme l’artiste le souligne « J’ai commencé dans l’illustration, je suis allée ensuite vers la photographie. Aujourd’hui, je travaille mes clichés comme le ferait un sculpteur. Je passe des heures, parfois des jours, à retravailler l’image sur mon Mac, à la peaufiner. Pour certaines oeuvres, j’ai superposé plus de mille images avant d’être satisfaite. La photo n’est donc qu’un point de départ ». Ainsi, en jouant du contraste entre l’art africain classique et la création purement contemporaine, en travaillant digitalement le bois, le métal et le corps féminin, Ingrid Baars fascine et provoque l’émotion avec ses sculptures vivantes, puissantes, parfois abstraites, toujours sensuelles. Bruxelles, Sablon, Fine Art Studio jusqu’au 9 septembre ; Londres, Gallery Whitford, octobre 2012 ; Paris, Fine Art Studio, novembre 2012.

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© Frederic Fontenoy - Galerie Libertine

Le rendez-vous d’une autre scène photographique


On ne résiste pas… à un Sunset Long Drink Grand Marnier ® quand le soleil rougeoie à l’horizon. Nous avons testé l’une des recettes savoureuses, GRAND’O. Ce long drink pétillant apporte de la fraîcheur à un mélange parfait d’orange et de liqueur Grand Marnier ®. 4,5 cl liqueur Grand Marnier ® 6 cl jus d’orange frais 6 cl eau gazeuse 1 quartier de citron pressé (en option) Décor : 2-3 fruits rouges de saison 5 glaçons Mettez les glaçons dans un grand verre. Ajoutez la liqueur Grand Marnier ®, le jus d’orange puis l’eau gazeuse. Pressez au dessus du verre un zeste de citron. complétez d’une tranche dans le verre. Garnir avec des framboises de saison. Découvrez aussi l’effet Sunset pour vos photos ( rendu ensoleillé plus vrai que nature ) avec l’application Grand Marnier ® Sunset Taker à télécharger sur l’App Store ou sur : grand-marnier.com

On a testé pour vous Plus douce sera la nuit… Les Laboratoires Annayake ont longuement étudié les mécanismes naturels de régénération cellulaire à l’œuvre durant la nuit et conçu à partir de leurs observations, un soin de pointe, au fonctionnement exclusif, qui inscrit son action dans ce cycle biologique pour que la peau se réveille en beauté : le Soin de Nuit Extrême. Nous avons testé ce gel rosé et fondant. Bravo pour la texture extrêmement agréable qui procure une intense sensation de confort. Après quelques jours, la peau est visiblement plus éclatante, plus lisse, plus ferme. Un vrai bonheur ! Soin de Nuit Extrême - Pot de 50 ml - Prix public conseillé : 230 e

On a déniché pour la rentrée des classes… Des sacs craquants, fun, solides et colorés sous le nom de Tub Stopper®, une petite marque belge à qui on a envie de donner un coup de pouce ! Disponible en 10 coloris, du plus sobre au plus flashy, ils se déclinent en différents modèles: grand et petit sac-à-dos, besace ordinateur, cartable maternelle et grand cartable, et bien sûr le sac à main multifonctions et le sac weekend. Les prix sont plus qu’attractifs (de 5e à 38.95e). Parce qu’on ne veut plus se ruiner pour un sac fun. Infos : Catalina van der Straten + 32 (0)475.59.70.02 info@tubstopper.be - www.tubstopper.be


e g a l p e d x u e J - Mots fléchés - Sudoku - Mots dispersés

Jeux pour enfants Toutes les solutions se trouvent en page 129 120


Mots fléchés

Solution : voir page 129

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Complétez la grille de sorte que, pour chaque c et chaque car de neuf cases tous les chiffr de 1 à 9 soien utilisés.

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Mots fléchés

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Complétez la grille de sorte que, pour chaque c et chaque car de neuf cases tous les chiffr de 1 à 9 soien utilisés.

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Barrez dans l corresponden verticalemen À découvrir :

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HORIZONTALEMENT 1. Signe typographique. 2. À craindre lors du dégel. 3. Opium du peuple. Fournit le paleron. 4. Escamoter. 5. Il peut faire bégayer. Domaine de Vendredi. 6. Avec pas. On se dépêche ?

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HORIZONTALEMENT 1. Papillon nuisible au verger. 2. Géométrique avec l’astigmatisme. 3. Raplapla. Bonne clef. 4. Vient du latin « hic talis ». Mise de côté. 5. Il a fait « Boum ». 6. Ne saurait passer pour incapable. Qui risque de faire rougir. 7. Peut viser le pigeon. Ils ont été rejetés. 8. Docteur. Parmi les cinq premiers. 9. Un son précis. A des raisons de ne pas écluser. 10. Des dunes ! On devait y flatter les Krupp. VERTICALEMENT 1. C’est grotesque. 2. Montre au jeu. Freiner brusquement. 3. Et ainsi revu. 4. Peu au contraire. Rêve de retraité provençal. 5. Consulté pour un brin de muguet. Un plus. 6. Évalue la quantité de chaleur. Réfléchissez à ce symbole ! 7. La matière de base. Unités d’informaticiens. 8. Un « p ». Pas ordinaires. 9. Minimise. 10. Incommodés par des vapeurs. Avec la date prévue.

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HORIZONTALEMENT 1. Vous met un ver dans le fruit. 2. Idée folle. 3. Flapi. Dans la gamme. 4. Pareillement. Remplacée par un blanc. 5. Associé à l’air de « la Mer »... 6. Qui a les qualités requises. Gaulois. 7. Où faire des cartons. L’étoupe figure parmi eux... 8. L’homme de la Loi. Chiffre pour Henri. 9. Non loin d’Oléron. Qui ne boit pas d’alcool. 10. Étendues de sable. Sur la Ruhr. VERTICALEMENT 1. Tête de Faizant. 2. Fait l’affaire. Freiner sec. 3. Présente encore. 4. Souvent proche du peu. Ferme dans le Midi. 5. Médecin spécialiste. Est souvent demandé par de jeunes affamés. 6. Unité de mesure de chaleur. Points cardinaux. 7. Élément minuscule de matière. Des 1 et des 0 à volonté. 8. Lettre grecque. Dures à avaler. 9. Déprécie. 10. Guère dociles. Avant l’année.

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Sudoku

Solution : voir page 129

Complétez la grille de sorte que, pour chaque colonne et chaque carré de neuf cases, tous les chiffres de 1 à 9 soient utilisés.

Mots dispersés

Solution : voir page 129

Barrez dans la grille tous les mots que vous aurez repérés qui correspondent à la liste proposée. Cherchez-les horizontalement, verticalement et en diagonale. À découvrir : un mot de 6 lettres. AEROPHAGIE AGENDA ALLUME AMARRE ARCHAIQUE AUTONOMIE BOUVET COMPATIR COTIER COURGE

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DEMODE ENDIABLE ETRIQUE FROTTER GOSPEL HISPIDE HONNETE IMAGINAL MATRAQUER MISSEL

MISTRAL PARESSEUX PEUPLE PRISONNIER RADEAU REIMPRESSION RUBATO SAGESSE SATURANT SENSUEL

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Sudoku

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Complétez la grille de sorte que, pour chaque colonne et chaque carré de neuf cases, tous les chiffres de 1 à 9 soient utilisés.

Mots dispersés

Solution : voir page 129

Barrez dans la grille tous les mots que vous aurez repérés qui correspondent à la liste proposée. Cherchez-les horizontalement, verticalement et en diagonale. À découvrir : un mot de 5 lettres. ANTISISMIQUE BERGERE BIENVENIR BLEMIR BOIRE BONSOIR BOULANGER BRIMER CELLULAIRE

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Jeux de labyrinte

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Tell ME EN TOUTE INTIMITé

Guillaume

Musso Interview Michel Paquot

Quel a été le plus beau moment de votre vie? Ce sont ceux que l’on n’a pas encore vécus, le plus beau reste à venir. J’ai du mal à cristalliser un moment dans le passé, je me méfie de la nostalgie.

Quelle a été la chose la plus folle que vous ayez faite ? A 19 ans, je suis parti sac à dos à New York où je suis resté quatre mois, vivant de petits boulots. Je voulais avoir une vision de la société autre que celle glamour et un peu aseptisée présentées par les films. New York est une ville formidablement romanesque qui ne déçoit jamais.

Avez-vous un rêve et un regret ? Le regret, c’est de ne pas avoir fait d’études de médecine alors que c’était ce que je voulais faire. J’ai en effet eu un professeur en terminale qui m’en a dégoûté et je me suis alors tourné vers l’économie que j’ai enseigné plusieurs années. Mon rêve serait une adaptation de mon roman précédent, L’appel de l’ange, par David Cronenberg.

Que faites-vous quand vous n’avez pas le moral ? Soit relire des albums de Tintin pour le retour en enfance. Soit regarder l’une de ces comédies romantiques américaines des années 1940 avec Cary Grant et Katherine Hepburn, à la fois dynamiques et très modernes pour l’époque.

Qu’est-ce qui vous émeut ? Une attente très forte de quelque chose ou de quelqu’un qui déçoit.

Si vous étiez… Un acteur: John Hamm qui joue le personnage de Don Draper dans Mad Men, l’une des séries les plus intéressantes du moment. Pendant longtemps, comme romancier, les séries américaines m’ont inspiré par leur rythme. Une voiture : l’Aston Martin DB5 de James Bond. Je l’ai d’ailleurs mise en scène dans l’un de mes romans. Un animal : une tortue des Galápagos. J’aime leur côté minéral, très lent. Une matière : le mercure, j’aime que ce soit un métal liquide. Un film : Un cœur en hiver de Claude Sautet. Une ville: Manhattan, et plus précisément la Skyline vue du côté de Brooklyn. Un plat : la purée de pomme de terre de Joël Robuchon, absolument extraordinaire. Certains clients la prennent en dessert. Un sport : le polo. A l’étranger, quand je vois des retransmissions de matches de polo, je suis toujours impressionné même si je n’y ai jamais joué. Ce sport a un côté romanesque et mystérieux. Un intérieur de maison : le salon de la maison posée sur la cascade construite par Frank Lloyd Wright. Hitchcock s’en est inspiré dans La mort aux trousses. Une chanson : Strangers in the Night chantée par Sinatra. Mais en ce moment, je préfère Memories Are Made of This de Dean Martin. Un livre : forcément Belle du Seigneur d’Albert Cohen qui a tout bouleversé en moi lorsque je l’ai lu à 18 ans. Mais je citerais aussi un autre livre plus optimiste : Le prince des marées de Pat Conroy.

Qu’est-ce qui vous choque ? Toutes les situations où les plus faibles sont humiliés.

Avez-vous la « green attitude » ? A mon niveau, sans être un intégriste de l’écologie.

Que regardez-vous en premier chez une femme ? Ce que je cherche, c’est le pétillement de son regard parce que c’est cela qui traduit bien souvent l’intelligence et l’humour.

Vous y pensez en créant vos personnages féminins? Beaucoup. Les femmes volent d’ailleurs souvent la vedette aux hommes. Elles ont cet humour-là qui rend la vie plus légère. La fantaisie, le charme sont amenés par elles. Les hommes sont plus graves et plus sérieux.

Qu’avez-vous de plus « rock’n’roll » en vous ? Certaines de mes colères.

Quelle pensée/citation accompagne votre vie quotidienne ? Une citation extraite de L’Amour fou d’André Breton: «Ce que j’ai aimé, que je l’ai gardé ou non, je l’aimerai toujours.» Elle rejoint une phrase de Faulkner: «Le passé ne meurt jamais, il ne passe même pas.» Ces deux phrases que j’aime depuis des années ont un petit peu guidé l’écriture de mon dernier roman.

Trois adjectifs pour vous définir ? Fiable, fidèle et fier. Haletant thriller hitchcockien, 7 ans après... est son dernier livre. XO Editions


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