N°2682 Le 15 Juin 2009
L’innovation, moteur de la compétitivité des entreprises
Sommaire ACTUALITÉ
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«Business Opportunities PME». Conférence de presse, le 17 juin CMPP/ONUDI : Réunion avec l’Ambassadeur de la Suisse à Rabat FÉDÉRATION
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Tourisme. Partenariat public-privé pour faire face à la crise mondiale M. El Mustapha Sajid nouveau patron de l’AMITH ÇA NOUS INTÉRESSE
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FOCUS
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DOSSIER
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ACTU CGEM
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Lutte contre la corruption. Matrice des risques marchés (Secteur de l’électricité)
Renforcement des capitaux propres des PME ? INTERNATIONAL
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Maroc-Argentine. Rencontres «B to B» pour le renforcement des échanges Offshoring. Inauguration des nouveaux locaux de “Logica” à Casablanca Les LBO, l’autre bombe financière FOIRES & SALONS « Secu’Expo ». Salon international de la sécurité
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APPEL A CANDIDATURE
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FOCUS
CMPP-MED TEST. Appel à candidature pour les entreprises de la région de Tanger
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L’OCDE s’enquiert du Climat des affaires auprès du secteur privé
ACTUALITÉ CGEM
Innovation. Positionner le Maroc dans le club des pays producteurs de technologie
M
ettre la recherche au service du développement socio-économique, à travers la création de “ponts d’excellence” entre universités et entreprises est le principal message retenu à l’issue des travaux du premier Sommet de l’innovation, organisé, le 5 juin 2009 à Skhirat sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI. Une démarche qui, selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, M. Ahmed Réda Chami, permettra à la fois de valoriser la recherche et de faire profiter les entreprises du savoir et des idées issues des universités et centres de recherche et de développement. Même constat développé par le président de la CGEM, M. Mohamed Horani, qui a estimé que l’innovation est un impératif majeur pour le développement de l’économie. Selon lui, il ne s’agit pas seulement de créer de nouveaux produits et services mais d’effectuer une percée à travers de nouveaux procédés d’affaires. L’innovation sousentend la création de valeur ajoutée à travers la création de nouvelles opportunités, de nouvelles approches d’implémentation et de nouvelles manières d’attaquer les marchés, en passant le plus rapidement possible de la conceptualisation à la commercialisation. M. Horani a également exprimé la disposition de la CGEM à renforcer les liens entre l’entreprise et les pouvoirs publics
pour “opérationnaliser un véritable pacte de mobilisation positive” visant à investir dans des industries innovantes et de développer de nouvelles approche de développement en partenariat avec les différents acteurs.A retenir que neuf conventions de coopération et de partenariat dans le domaine de la Recherche-Développement (R&D) ont été signées en marge de ce sommet notamment pour la mise en place des “Trophées de l’innovation”, convention signée entre le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, la CGEM et l’Association marocaine pour la recherche et développement. Cette initiative vise à identifier, mettre en valeur et communiquer sur des cas de réussite et de bonnes pratiques développés par les entreprises engagées dans une stratégie d’innovation. • La CGEM, le Groupe OCP et le Ministère du Commerce de l’Industrie et des Nouvelles Technologies organisent, les 23 et 24 juin 2009 au Centre de Conférences Mohammed VI de Skhirat, les journées «Business Opportunities PME» en vue de créer des opportunités d’affaires entre les PME marocaines et les fournisseurs étrangers. A cette occasion, une conférence de presse aura lieu, le 17 Juin 2009 à 17 H à l’Hôtel Royal Mansour de Casablanca pour présenter le contexte, les objectifs et le programme de cet événement. • La Fédération Héllénique des Entreprises (SEV) organise, les 8, 9 et 10 juillet 2009 au Divani Apollon Palace & Spa d’Athènes, un forum euro-méditerranéen des affaires. A cette occasion, la CGEM organise, le 18 juin 2009 à 11H, une conférence de presse pour présenter cet événement. Pour plus d’informations, contactez la CGEM au 0522 99 70 15 ou visitez le site Web : (www.athensmedforum.gr).
Directeur de publication : Mohamed HORANI Redacteur en chef : Mustapha MOULAY Administration et Rédaction : 23, bd Mohamed Abdou, Palmiers - Casablanca. Tél : 05 22 99 70 00 Fax : 05 22 98 39 71 E-mail : cgeminfos@cgem.ma Régie publicitaire : Agence AUTOGRAPH, Bd Brahim Roudani (ex Route d’El Jadida). Rés. Al Fath Tél : 05 22 98 29 64 /75 Fax : 05 22 98 29 82 E-mail : contact@autograph.ma Abonnement : Malika Charafi, E-mail : charafi@cgem.ma ISSN : 0851-123X D.L : 214/99 Web : www.cgem.ma Impression : IMPRIMAHD 4
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Événement
La CGEM et le PAAP avec le soutien de la Commission Nationale Gouvernance d’Entreprise organise, le 18 juin 2009 à 16h 30 au siège de la Confédération, une rencontre pour la présentation du Code de bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise et de son annexe spécifique aux PME et entreprises familiales.
Lutte contre la corruption. Matrice des risques marchés (Secteur de l’électricité) sionnaires, industriels,…) et la volonté affichée par ces derniers de s’engager dans cette voie. L’élaboration d’une carte des risques dans la passation et l’exécution des marchés dans le secteur de l’électricité, a été adoptée comme premier jalon dans ce processus. Ce travail répond, avant tout : • à la nécessité de disposer d’une méthodologie pouvant être adoptée dans d’autres secteurs ; • au besoin d’un cadre pour débattre et formuler des propositions concertées. C’est dans cet esprit, que les principaux acteurs du secteur de l’électricité ont été invités à élaborer une carte des risques de corruption dans la passation et l’exécution des contrats d’études et de travaux d’électricité. Un groupe de travail a ainsi été constitué. Le présent rapport synthétise les résultats du groupe de travail chargé de mener cette réflexion. Ce guide donne la synthèse de cette démarche. Il met l’accent sur les éléments de méthodologie et sur l’approche de son élaboration. Il présente l’analyse qui a consisté en l’identification des situations de risques de corruption, leur évaluation et l’identification des actions de prévention.
A
doptant une approche sectorielle, la Commission Lutte contre la Corruption a initié l’élaboration de Pactes d’Intégrité par secteur d’activité. Ces Pactes ont l’ambition d’aller au delà des déclarations de principe pour proposer et s’engager sur des actions à même de circonscrire les risques de corruption et de limiter ses effets dévastateurs. Le pacte d’intégrité marque l’engagement des opérateurs d’un secteur donné à limiter et à prévenir les risques de corruption. Ses objectifs sont : • Prévenir toute manifestation de corruption dans le secteur ; • Construire de hauts standards d’éthique et de bonne gouvernance ; • Développer des plans d’action spécifiques. Le secteur de l’électricité a été choisi comme premier domaine pour l’élaboration d’un tel Pacte. Ce choix est motivé par le niveau d’organisation du secteur, la diversité de ses acteurs (donneurs d’ordre publics, conces-
• M. Saïd Mouline et Mme. Hanan Hanzaz, respectivement président et directrice du Centre Marocain de Production Propre ainsi que M. Jean-Luc Bernard, représentant de l’ONUDI au Maroc ont tenu, le 2 juin 2009 à Rabat, une réunion avec M. Bertrand Louis, Ambassadeur de la Suisse au Maroc. Lors de cette entrevue, les représentants du CMPP et l’ONUDI ont présenté leurs vifs remerciements à la Coopération Suisse à travers le Secrétariat d’Etat à l’Economie Suisse (Seco) pour le soutien financier aux activités du Centre Marocain de Production Propre depuis sa création. Ils ont signalé également que les réalisation du CMPP, durant ses huit années, ont consacré les besoins importants pour la sensibilisation, l’accompagnement, la formation et le conseil d’un chantier industriel national en pleine expansion et mutation et aussi dans un contexte international global avec ses exigences en matière notamment d’environnement, d’économie d’énergie et de responsabilité sociale. Par ailleurs, les perspectives de renforcement de la coopération avec la Suisse dans le domaine de l’environnement et des énergies renouvelables ont été également évoquées. CGEM INFOS 15 Juin 2009
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ACTUALITÉ CGEM
Fédération
Tourisme. Partenariat public-privé pour faire face à la crise
L
e gouvernement et la Fédération nationale du tourisme ont signé, le 9 juin 2009 à Rabat, une convention de partenariat visant à formaliser les engagements pris dans le cadre du Comité de veille stratégique pour aider le secteur du tourisme à faire face aux effets de la crise mondiale. Cette convention se veut un plan d’action et une réponse concertée des secteurs public et privé à l’impact de la crise internationale sur le secteur du tourisme. Elle comporte des mesures visant essentiellement la prospection de nouveaux marchés et le maintien des parts dans les marchés prioritaires à savoir la France, l’Espagne, le Royaume-uni, l’Italie, l’Allemagne et le Benelux et de la croissance des arrivées touristiques. En vertu de ce partenariat, des mesures conjoncturelles seront mises en place en vue de soutenir l’action de l’Office national marocain du tourisme par l’allocation d’une dotation supplémentaire de 300 millions DH pour la promotion de la destination Maroc et le développement de la desserte aérienne touristique. Ce plan d’action est décliné en plusieurs mesures portant notamment sur le renforcement de la communication, l’ouverture en 2009 de nouvelles stations du plan Azur (Saidia et Mazagan), la consolidation de la croissance du secteur du transport aérien, la mise en place d’un plan de relance dédié à la destination Marrakech et le lancement de campagnes promotionnelles avec les Tours opérateurs. Les professionnels s’engagent à contribuer activement à la promotion du tourisme, notamment interne, développer les actions de formation continue au profit du personnel, maintenir l’emploi et s’adapter à l’évolution des canaux de distribution sur les principaux marchés, en renforçant leur présence sur Internet.
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L’Etat s’engage, pour sa part, à mettre en place un mécanisme incitatif pour le développement du résidentiel touristique à usage locatif favorisant le développement de la capacité litière classée et permettant de poursuivre la mise en Âœuvre du plan Azur. Il s’engage également à mettre en place des mécanismes d’appui à l’investissement pour accompagner la réalisation de projets touristiques conventionnés et à la rénovation des établissements hô teliers pour accompagner la mise à niveau du parc et améliorer la qualité du produit touristique.
Brèves • M. El Mustapha Sajid est le nouveau patron de l’Association marocaine des industries de textile et habillement (Amith) succédant ainsi à M. Mohamed Tamer, élu vice-président général de la CGEM. Le conseil d’administration de l’Amith, tenu le 6 juin 2009 à Fès, a officialisé ce choix. A signaler que le volume des échanges du Maroc avec les cinq principaux donneurs d’ordre (France, Espagne, Italie, Allemagne, et Royaume-Uni) a baissé de 15,2%. Pour le mois d’avril, une petite hausse a été constatée au niveau des commandes de l’Espagne et du Royaume-Uni avec simultanément +2 et +5%.
ÇA NOUS
INTÉRESSE
Rencontre avec des opérateurs roumains A l’occasion de la visite au Maroc de M. Constantin NITA, ministre roumain des PME, du Commerce et du Milieu des Affaires du 14 au 18 juin 2009, la CGEM organise une rencontre entre les opérateurs marocains et les membres de la délégation roumaine, le mardi 16 juin 2009 à partir de 09h30 au siège de la Confédération. La délégation roumaine est composée de sociétés opérant dans le secteur automobile conduite par ACAROM (Association des Constructeurs Automobiles de Roumanie), formée de 136 sociétés commerciales qui déploient des activités dans l’industrie automobile (homologue de l’AMICA). La majorité des entreprises roumaines participantes font partie du panel de fournisseurs Dacia Renault et sont dans les évidences de la Direction d’Achats de Dacia et de Renault France.
Microsoft Imagine Cup 2009
Une équipe d’étudiants ingénieurs de l’Université Al Akhawayn représentera le Maroc à la finale de la compétition mondiale Miscrosoft Imagine Cup 2009, prévue du 3 au 7 juillet au Caire. Cette même équipe avait gagné la finale nationale de la compétition Microsoft Imagine Cup 2009, dans la catégorie conception de logiciel, qui a eu lieu mi-mai à Rabat. Lors de cette compétition nationale, l’équipe de l’Université Al Akhawayn a surclassé celles de l’école marocaine des sciences de l’ingénieur, de l’institut supérieur du génie appliqué et de l’institut national des postes et télécommunications, en présentant un projet intitulé “Smart Water Efficiency System”. Pour assurer une multiplicité de projets technologiques et permettre aux étudi8
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commande des procédés industriels, sera implantée prochainement à Casablanca. L’annonce de la création de l’Institut de régulation et automation Afrique (IRA Afrique), a été faite lundi soir à Casablanca lors d’une cérémonie de signature d’un accord-cadre entre M. Francis Guillot, Président de la Chambre de commerce et d’industrie du pays d’Arles Provence-Alpes-Côte d’Azur et M. Ahmed El Arja, Directeur général de la société CIM d’équipement. La création de cet institut vise à répondre aux besoins en compétences des projets structurants de l’économie nationale et à contribuer à la formation professionnelle et au développement des compétences en Afrique. L’IRA, créé en 1967 par la Chambre de commerce et d’industrie du pays d’Arles Provence-Alpes-Cô te d’Azur, est un organisme de formation et centre de transfert des technologies qui a pour mission d’accompagner les entreprises industrielles dans le développement de leur savoir-faire et leur compétence dans les métiers du contrô le commande industriel. L’IRA apporte une solution en matière de formation pour répondre aux problématiques techniques des industriels et à la gestion des ressources humaines. Son implantation au Maroc est une première en Afrique.
ants participant à l’Imagine Cup de développer leur créativité, Microsoft a mis en place neuf catégories dédiées au numérique à savoir conception de logiciel, développement de systèmes embarqués, mashup et Web, robots virtuels, design d’interface, développement de jeux vidéo, système et réseaux, photographie et court-métrage. Imagine Cup est une compétition de renommée mondiale, ouverte aux étudiants dans les domaines de la technologie et de l’innovation. Elle encourage les meilleurs étudiants ingénieurs du monde à s’attaquer aux défis majeurs que connaît le monde actuellement. La thématique de cette septième édition d’Imagine Cup “Imaginez un monde où la technologie nous aide à répondre aux enjeux cruciaux de notre société” s’inspire des Objectifs du Millénaire pour le développement fixés par l’ONU. Ces objectifs consistent notamment à assurer l’éducation primaire pour tous, promouvoir l’égalité des sexes, combattre le sida, le paludisme et d’autres maladies, et envisager Conférence ministérielle de l’OMC un environnement durable. La Conférence ministérielle de
L’IRA ouvre à Casablanca
Une antenne africaine de l’Institut de régulation et automation (IRA), organisme français leader en formation dans le domaine du contrôle-
l’Organisation mondiale du commerce se tiendra du 30 novembre au 2 décembre 2009 à Genève sur décision des 153 Etats membres. Organe suprême de décision de l’OMC, la conférence ministérielle doit se tenir tous les deux ans, mais
depuis l’échec du cycle de Doha (Qatar 2001) pour la libéralisation des échanges, aucune réunion ne s’était tenue à part celle de Hong Kong en 2005 qui n’avait pas permis de faire évoluer les négociations. “Le système de commerce multilatéral et l’environnement économique mondial actuel” sera le thème de la Conférence de Genève.
Séminaire de formation en médiation commerciale
Un séminaire de formation en médiation commerciale sera organisé les 17 et 18 juin 2009 à Rabat à l’initiative du Centre international de médiation et d’Arbitrage de Rabat (CIMAR). Destiné aux conseillers juridiques et fiscaux membres de l’IMACOF et autres acteurs professionnels et juridique, ce séminaire, qui se tiendra au siègèe de la chambre de commerce, d’industrie et de services de Rabat, sera encadré par un expert international, assisté par des co-formateurs locaux. Le séminaire vise l’initiation de ce public professionnel à la médiation commerciale en abordant plusieurs thématiques avec une démarche interactive et participative. Initiée en collaboration avec le programme amélioration du climat des affaires au Maroc de l’USAID, cette rencontre constituera une opportunité pour les participants pour découvrir
de près les avantages que peut offrir la médiation comme outil de résolution des conflits et d’assimiler les «ForAction» différences techniques nécessaires à Le Groupe l’Etudiant Marocain organise la 7e édition du Forum la réussite de la médiation. des Masters et de la Formation Continue « ForAction » à la Foire Blé tendre. Internationale de Casablanca. Du Les importations taxées 2 au 5 juillet 2009, diplômés, cadà 135% res, bac+4, bac+3 expérimentés, L’Administration des douanes et DRH et Dirigeants d’entreprises... impôts indirects (ADII) a indiqué seront en contact direct avec plus que les importations de blé tendre 180 participants nationaux et insont taxées à 135 % au lieu de 50 ternationaux : universités, offices, % entre le 1er juin et le 31 décem- grandes écoles, cabinets de formabre 2009. L’ADII fait ainsi rétablir tion … pour connaître toutes les la perception du droit d’importation offres de cycles supérieurs : Masapplicable au blé tendre après la ters, MBA, Doctorat et s’enquérir bonne campagne céréalière enregis- des différentes opportunités trée au Maroc, dans le but de proté- d’accompagnement et de financeger les agriculteurs marocains de la ment en matière d’ingénierie ou concurrence internationale. Selon d’action de formation continue. Le débat sera également engagé grâce au cycle de conférences programmées au long de l’événement. Les professionnels seront présents pour orienter les choix des 20.000 visiteurs attendus et répondre à leurs questionnements quant aux « Masters recherchés par les recruteurs », « la valeur ajoutée de la double compétence», « la validation des acquis professionnels », « les outils au développement de la Formation Continue ». A l’heure où le Maroc entame un tournant stratégique par le lancement de plusieurs chantiers l’ADII, ce droit de douane devrait d’envergure, le FORACTION enretrouver son taux de 50 % à partir tend continuer à valoriser la formadu 1er janvier 2010. Concernant tion pour répondre aux défis de la le blé dur, le droit d’importation performance de nos ressources huest fixé à 170 % durant les mois de maines. Adaptation, amélioration juin et juillet 2009. Selon l’Office de la productivité, promotion de national interprofessionnel des céré- carrières, compétitivité… ales et légumineuses (ONICL), la collecte des céréales a atteint, au 15 avril 2009, quelque 13,4 millions de quintaux, dont 13,1 millions de blé tendre. Ce total s’est inscrit en hausse de 162 % par rapport à la période correspondante de 2008 et en baisse de 16 pc par rapport à la moyenne quinquennale (20032007), selon l’Office. CGEM INFOS 15 Juin 2009
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FOCUS
L’OCDE s’enquiert du Climat des affaires auprès du secteur privé Dans le cadre de l’étude sur le Climat des Affaires au Maroc, des experts de l’OCDE se sont rendus au Maroc en début du mois de juin pour s’entretenir avec les responsables marocains du secteur privé. Le but de cette visite est de collecter les appréciations des experts marocains sur les différentes dimensions de cette stratégie.
C
es rencontres ont été la base d’une première évaluation et d’un cadrage du climat des affaires. Les dimensions qui ont fait l’objet de discussion concernent notamment la lutte contre la corruption, le droit, la fiscalité et le transport.
DROIT Après un commentaire global des grands piliers de droit des affaires par M. MOUTTAQUI, vice-président de la Commission Droit de la CGEM, un constat a été dégagé dans les débats, caractérisant le corpus juridique avec la multiplicité des textes et lois régissant le climat des affaires, et qui peuvent régir un seul domaine posant le problème de transparence de ces textes. Malgré les avancées réalisées au niveau de la rédaction des lois, ceux-ci présentent des difficultés au niveau de leur mise en application, comme le cas de la procédure de création des entreprises qui reste assez lourde et contraignante, d’où l’importance d’une réforme globale et cohérente, intégrant le droit des affaires modernisé relatif aux marchés dérivés, tout en se focalisant sur le suivi de la mise en application des textes pour réaliser les résultats escomptés de leur adoption. LUTTE CONTRE LA CORRUPTION M. Abdessamad SADDOUQ , président de la Commission Lutte contre la Corruption a présenté les différents axes d’intervention de la Commission et expliqué la stratégie adoptée par celle-ci et qui consiste en une approche sectorielle à travers l’élaboration de pactes d’intégrité sectoriels. Ces pactes qui vont au-delà des déclarations de principe pour s’engager sur des actions concrètes pour lutter contre la corruption. En s’appuyant sur le guide « Matrice des risques marchés » - dans le secteur de l’électricité, élaboré en mai 2009 par la Commission, M. SADDOUQ a exposé la méthodologie adoptée pour sa réalisation, son impact sur l’amélioration de la transparence dans le processus de passation et l’exécution des marchés dans ledit secteur. Il a été mentionné, par ailleurs, l’engagement du gouvernement, de la société civile et du secteur privé pour agir ensemble pour lutter contre ce fléau. FISCALITE M. TOUMI de la Commission Fiscalité a, par ailleurs, présenté les avancées réalisées au niveau de la fiscalité au Maroc avec l’élaboration du Code Général des Impôts en 2007, principale réforme dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires. Ce code matérialise l’ouverture de l’économie nationale aux engagements pris par le Maroc vis-vis des instances internationales et aux différents accords de libre échange. M. TOUMI a abordé aussi les efforts réalisés au niveau de la baisse des taux d’imposition par la réduction de l’impôt sur les sociétés qui est passé de 35% au 30% pour les entreprises de droit commun, et l’impôt sur le revenu qui est passé de 44% à 42% en 2007 et à 40% en 2009 pour la tranche supérieure de revenu. Ces éléments indispensables à la promotion de l’économie reflètent la volonté des pouvoirs publics et du secteur privé pour le développement des investissements nationaux et internationaux. La mise en place de la fiscalité locale présente également un autre point de réforme. Cependant le chantier fiscal reste à développer notamment avec la mise en place des procédés régissant la fiscalité des groupes et l’amélioration de la Taxe sur la Valeur Ajoutée. TRANSPORT La dimension relative aux infrastructures et plus précisément le transport a été développée par M. HIFDI, président de la Fédération du Transport. M. HIFDI a présenté l’étendu du chantier de la réforme des transports concrétisé par les différents plans de l’Etat (Rawaj, Emergence, Azur Pacte vert). Il a insisté sur la nécessité d’harmoniser les éléments de ces plans et de mettre en place un schéma directeur qui les regroupe. Parmi les avancées dans le domaine du transport, il y a lieu de noter le lancement du chantier du TGV et la réforme portuaire. M. HIFDI a également exposé les différentes statistiques des réseaux routier, ferroviaire, maritime et aérien. Ces réseaux constituent le pilier des affaires au Maroc. Ils seront encore développés avec la signature prochainement d’un contrat-programme avec l’Etat. 10
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DOSSIER
Renforcement des capitaux propres des PME ? Le capital d’une entreprise constitue un élément important de son succès. Il facilite son développement et contribue à assurer sa pérennité et sa solidité. Pour acquérir ses actifs et réaliser ses opérations, l’entreprise contracte habituellement des obligations ou des emprunts qu’elle doit respecter. En effet, dans son activité, il ne suffit pas de générer des fonds, mais que ces derniers soient suffisants pour couvrir : - Le remboursement du capital sur la dette - Le remplacement des actifs actuels - L’achat d’immobilisations nouvelles - Et la constitution du besoin de fonds de roulement nécessaire au développement
L
e renforcement des capitaux propres de l’entreprise est, de ce fait, le moyen le plus direct d’accroitre sa capacité à faire face à ses propres choix et de maintenir son autonomie de gestion. Il est le patrimoine financier de l’entreprise et est constitué de somme investie par les actionnaires et par l’accroissement d’excédent et bénéfice laissés sous forme de réserves à la disposition de l’entreprise.
Retombées de l’accroissement du capital Toutes les entreprises tirent des avantages financiers et stratégiques à se doter d’un capital solide. Une entreprise qui a suffisamment de capital dispose des avantages suivants : - Elle améliore de façon marquée sa viabilité financière en ce sens qu’elle est en mesure d’absorber les aléas à très court terme qui peuvent survenir et qui peuvent réduire sa capacité à dégager des excé-
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dents tels que la diminution des revenus, l’arrivée d’un nouveau concurrent, la hausse des coûts (par exemple : augmentation du prix des matières premières), la hausse des taux d’intérêts… - Elle est en mesure de respecter l’ensemble de ses obligations financières telles que le remboursement en capital de ses dettes, le remplacement des immobilisations, le soutien des besoins de fonds de roulement dans un contexte de croissance. - Elle peut saisir les occasions telles que le lancement d’un nouveau produit ou service, acquisition rapide d’actifs, obtention des ressources nécessaires pour assurer une croissance des revenus, que ce soit à l’interne (ressources humaines, marketing, équipement, point de service, etc.) ou à l’externe (acquisition), réalisation d’une fusion. Il est à noter qu’une entreprise qui est en mesure de respecter ses obligations financières réduit sensiblement le temps consacré par les dirigeants à la gestion des problèmes financiers de même que l’insécurité du personnel. L’énergie de tous est alors consacrée à la réalisation de la mission de l’entreprise. Elle bénéficie de ce fait d’une liberté d’action, accroît son autonomie pour négocier avec ses partenaires financiers et réduit le coût des opérations de l’entreprise, favorisant ainsi la production d’excédents ou la capacité d’investir dans l’accessibilité des services.
Construire le capital Pour constituer son capital, la PME peut faire recours à différentes méthodes. On peut citer entre autre : - La constitution d’apport par les actionnaires. - La mise en place d’une politique de financement et d’investissement. Le choix des projets qui sont retenus par l’entreprise et la manière de les financer doivent accroître la rentabilité de l’entreprise et protéger à moyen terme son capital. - La gestion des opérations courantes qui doit permettre de générer des excédents. En cas de non distribution de ces derniers, le capital de l’entreprise accroît. - La gestion du fonds de roulement. C’est l’un des outils que les gestionnaires peuvent utiliser pour dégager des excédents menant à une saine capitalisation. L’accumulation de liquidités permet de réduire les frais financiers et d’obtenir de meilleures conditions d’achat, menant à des excédents supplémentaires. - La mise en place d’une politique de distribution et d’affectation des fonds générés qui devra solidifier l’entreprise à long terme. Tout en se donnant des moyens de croissance (immobilisations) et en motivant les acteurs de l’entreprise (redistribution prudente des résultats), l’entreprise doit retenir une part significative des excédents pour le renforcement de son capital. En ce qui concerne le financement, il est soit interne en provenance des actionnaires et ceux en provenance de l’activité de l’entreprise (utilisation des excédents), soit externe par le biais du concours bancaire ou crédit. Plusieurs formules se présentent ainsi à l’entreprise pour ce dernier type de financement: - L’appui financier indirect des PME concrétisé par la création et le déblocage de fonds de garanCGEM INFOS 15 Juin 2009
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DOSSIER ties à caractère général (FOGAM, PAIGAM, FOGAFAM, FOMAN) et sectoriel (FODEP I et II, RENOVOTEL, FORTEX, Fonds de Garantie de la Bourse et Fonds de Garantie des Industries Culturelles). - Les formules de crédits bancaires développées pour répondre aux besoins des entreprises, tels que les crédits court, moyen et long termes, les crédits spécifiques à la mise à niveau et le crédit-bail. - Les crédits d’aide à l’auto-emploi (Crédits Jeunes Promoteurs, Crédits Jeunes Entrepreneurs et Programme d’aide à l’auto-emploi) mis en place afin d’encourager l’intégration des jeunes dans la vie active et de réduire le chômage. - La mise en œuvre, dans le cadre du programme de mise à niveau, de lignes de crédits bilatérales (française, italienne, espagnole et portugaise) et la contribution financière de la Banque Islamique de Développement viennent alimenter les ressources nationales de financement et dynamiser leur déploiement en faveur du développement de la PME.
Les facteurs influant l’accroissement du capital Pour réaliser les objectifs de capitalisation que l’entreprise vise, le meilleur moyen est de planifier la construction de celle-ci. Certaines étapes sont nécessaires avant de déterminer l’objectif d’une entreprise en l’occurrence la connaissance de son environnement et du niveau du risque dans lequel elle évolue. Le niveau de risque d’une entreprise est mesuré par la régularité des entrées et des sorties d’argent de celleci en excluant les événements non récurrents. Un mouvement monétaire stable et en légère croissance démontre généralement un niveau de risque peu élevé alors que des entrées monétaires inégales, où se succèdent des excédents élevés et des déficits importants, laissent entrevoir un niveau de risque élevé. De plus, la constitution ou la reconstitution du capital d’une entreprise dépend de l’étape où elle se situe dans son cycle de vie. En effet, une entreprise en démarrage peut difficilement viser le même niveau de capitalisation qu’une entreprise en exploitation et en phase de maturité, peu importe le niveau de risque de chacune. En raison de cette difficulté, il est d’autant plus important de porter attention au taux de capitalisation au démarrage. L’objectif du capital à atteindre n’est pas statique, et il sera d’autant plus difficile à respecter. Ainsi, une entreprise croyant disposer d’un niveau de capitalisation adéquat parce que, entre autres choses, ses immobilisations sont «amorties» mais qu’elles doivent être renouvelées, ou qui a un projet d’investissement important à réaliser à court terme, devra réévaluer complètement sa situation. Le montage du plan de capitalisation diffère donc selon les besoins des entreprises. Les critères suivants peuvent être pris en considération lors de l’établissement du plan en question.
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CGEM INFOS 15 Juin 2009
- Entreprise aux revenus stables et dotée de fortes liquidités - Cycle de production long - Secteur aux longs termes de paiement - Marché stable - Environnement sectoriel en mutation - Fréquents besoins de renouvellement des immobilisations - Entreprise fonctionnant avec des revenus en argent comptant et de bons délais de paiement des matières premières - Activités comportant beaucoup de frais variables - Haut niveau de tolérance des partenaires financiers - Entreprise ayant besoin d’un gros fonds de roulement - Entreprise aux revenus garantis à long terme par l’État
Mesure incitative à la capitalisation La LF 2009 a introduit une mesure nouvelle consistant en une réduction de l’IS en cas d’augmentation de capital de certaines sociétés. En effet, les sociétés passibles de l’IS, existantes au 1er janvier 2009, qui réalisent un bénéfice ou enregistrent un déficit, et qui procèdent entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2010 inclus, à une augmentation de leur capital social bénéficient d’une réduction de l’IS égale à 20% du montant de l’augmentation du capital réalisée. La réduction de l’IS est subordonnée aux conditions suivantes : • l’augmentation du capital social doit être réalisée par des apports en numéraire ou de créances en comptes courants d’associés ; • le capital social tel qu’il a été augmenté doit être entièrement libéré au cours de l’exercice concerné ; • l’augmentation du capital ne doit pas avoir été précédée d’une réduction dudit capital depuis le 1er janvier 2008 ; • le chiffre d’affaires réalisé au titre de chacun des quatre derniers exercices clos avant le 1er janvier 2009 doit être inférieur à 50 millions DH hors TVA; • l’augmentation de capital opérée ne doit être suivie ni d’une réduction de capital ni d’une cessation d’activité de la société pendant une période de cinq ans courant à compter de la date de clôture de l’exercice au cours duquel a eu lieu l’augmentation de capital. Cette réduction est appliquée sur le montant de l’IS dû au titre de l’exercice au cours duquel a eu lieu l’augmentation de capital, après imputation, le cas échéant, sur ledit montant de l’impôt retenu à la source sur les produits de placements à revenu fixe de l’exercice concerné. Les acomptes provisionnels versés au titre de l’exercice de l’augmentation du capital sont imputables sur le montant de l’impôt dû après déduction du montant de la réduction de 20%. Si le montant de l’IS dû au titre de l’exercice s’avère insuffisant pour que la réduction d’impôt soit opérée en totalité, le reliquat est imputé d’office sur le ou les acomptes provisionnels dus au titre des exercices suivants. En cas de non respect de l’une des conditions précitées, le montant de la réduction d’impôt dont a bénéficié la société devient exigible et est rapporté à l’exercice au cours duquel a eu lieu l’augmentation de capital, sans préjudice de l’application de la pénalité et des majorations en vigueur. Lorsque l’exercice auquel doit être rapporté le montant de la réduction d’impôt est prescrit, la régularisation est effectuée sur le premier exercice de la période non prescrite. Ces opérations d’augmentation de capital sont, à titre dérogatoire, soumises seulement au droit d’enregistrement fixe de 1 000 DH et ce, dans les mêmes conditions et pour la même période. Plus une entreprise est financée, moins elle a d’obligation envers des partenaires financiers ; plus elle est libre de ses choix stratégiques et moins son financement est contraignant et coûteux. Le capital devient synonyme de liberté d’action, de capacité d’innover et de convaincre. C’est un levier permettant de réunir les ingrédients nécessaires à l’essor de l’entreprise et à la réalisation de projets sociaux plus ambitieux. C’est l’assise requise pour oser davantage sur des bases suffisamment stables d’initiatives pour le développement économique et social d’une entreprise, d’une communauté, d’une société. CGEM INFOS 15 Juin 2009
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I N T E R N AT I O N A L
Maroc-Argentine. Rencontres «B to B» pour le renforcement des échanges
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a CGEM a organisé, le 4 juin 2009, des rencontres B to B pour le compte d’une délégation d’hommes d’affaires argentins spécialisés dans les secteurs de l’industrie, du tourisme et de l’agro-alimentaire avec leurs homologues marocains. Lors de la séance d’inauguration, M. Said ALJ, président du conseil d’affaires maroco-argentin a souligné l’importance des relations qui lient le Royaume de Maroc et l‘Argentine. En effet, les échanges commerciaux connaissent une constante hausse d’année en année. En 2008, le Maroc a importé 11,70 milliards DH en produits alimentaires (viande, blé, maïs, fromage…), tabacs, médicaments, parfumeries…. L’Argentine a importé
Brèves Revue de presse Les LBO, l’autre bombe financière
Le journal français « La Tribune » a fait sa Une sur l’autre bombe financière qui devrait faire trembler après les “subprimes”: les LBO (Leverage difficultés de la firme Monier et de son propriétaire, le fonds d’investissement PAI Partners, illustrent la crise que traversent les acteurs du LBO, note le quotidien des affaires. PAI a en effet décidé de laisser les clés de cette société à ses créanciers, perdant au passage sa mise de 250 millions d’euros. 16
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405 millions DH en phosphates, engrais, conserves, chaussures, parfumerie et voiture de tourisme. M. ALJ a également précisé que le
conseil d’affaires maroco-argentin participe activement aux différentes rencontres organisées au Maroc et en Argentine. La dernière en date s’est
tenue le mois de mars où une délégation d’hommes d’affaires spécialisés dans le secteur de l’agro-alimentaire a accompagné M. Aziz AKHANNOUCH, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime lors de sa visite en Amérique Latine. Du côte argentin, M. Alberto DE NUNEZ, ambassadeur d’Argentine au Maroc a également insisté sur l’importance des échanges entre les deux pays en encourageant les opérateurs argentins à collaborer avec des partenaires marocains en qualifiant le Maroc de plateforme d’échanges avec les marchés africains, ayant signé plusieurs accords de libre échanges dont les opérateurs pourraient profiter.
• Le ministre de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies, M. Ahmed Réda Chami, a présidé, le 9 juin 2009 à Casablanca avec la participation de M. Mohamed Horani, président de la CGEM, la cérémonie d’inauguration des nouveaux locaux de “Logica”, fournisseur international des services informatiques. Logica, qui fête ses cinq ans d’existence au Maroc, est implantée sur une superficie de 3.500 m2, et accueille près de 300 collaborateurs, spécialistes de l’externalisation in-
formatique. Logica Maroc, qui fait partie du modèle mixte de Logica européenne, dit “Blended Delivery”, propose des prestations informatiques réalisées à partir de ressources localisées en différents centres de services qu’ils soient de proximité ou situés en nearshore ou en offshore. Le choix du Maroc a été motivé par les opportunités qu’offre le Royaume notamment la proximité, la qualité des ressources humaines, les incitations et les perspectives offertes dans le cadre du Plan “Emergence”.
France. 1 PME sur 5 menacée
USA. Les rémunérations des dirigeants surveillées
Len France, lavenir des PME n’est pas rose. Selon le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, qui dévoile à La Tribune les résultats de la consultation faite auprès d’un millier de chefs d’entreprises, “près d’une entreprise sur cinq craint pour sa survie”. Selon cette enquête, 6 entreprises sur 10 éprouvent des difficultés: problèmes de trésorerie dus à des défauts de paiement, annulation de commandes...
L’administration Obama envisage d’exiger des banques et entreprises ayant bénéficié du soutien de l’Etat de “soumettre toute modification des rémunérations des dirigeants à une nouvelle autorité fédérale”, indique le New York Times. Citigroup, Bank of America, AIG, General Motors et sa division financière GMAC se retrouvent au premier rang de ses nouvelles dispositions qui incluent également les traders.
FOIRES &
SALONS
BATEXPO 2009
La 4ème édition du salon du bâtiment et de l’habitat “BATEXPO 2009” aura lieu du 18 au 21 juin à Agadir, sous le thème ‘’Ensemble au service de l’Habitat’’. Organisé sous l’égide du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’espace, “BATEXPO 2009” se veut une plate-forme de découverte et de présentation des derniers produits et technologies du monde du bâtiment et de la construction, ainsi qu’un espace d’échange et de partenariats entre les professionnels nationaux et étrangers du secteur. Plus de 200 exposants, représentant notamment le Maroc, la France, la Belgique, l’Espagne, l’Italie et la Turquie, participeront à ce salon, qui s’articulera autour de 6 pô les thématiques, à savoir ‘’matériaux de construction’’, ‘’équipements techniques’’, ‘’matériel, outillage et sécurité’’, ‘’promotion immobilière’’, ‘’formation, sécurité et informatique’’, et ‘’décoration et ameublement’’. Un programme complet et diversifié est prévu lors de cette édition qui constitue également une occasion pour débattre des problématiques du secteur en présence d’opérateurs institutionnels, publics et privés.
Secu’Expo compte également devenir une plateforme de présentation du savoir faire des entreprises ou des expériences des villes marocaines qu’elles peuvent exporter vers les pays d’Afrique du nord et d’Afrique occidentale. Outre ce pôle d’animation, ce salon sera enrichi d’un espace consacré à l’exposition des technologies de production et du savoir-faire. Contacts & renseignements : Khadija Agoumy Agence Par Event –filiale Groupe Par3Tél. : 0522953838 – Fax : 0522361086
Maroc Offshore
La deuxième édition de “Maroc Offshore”, forum des acteurs de l’offshoring, aura lieu les 25 et 26 juin 2009 à Casablanca. “Maroc Offshore” est un rendez-vous qui réunira plus de 700 professionnels, marocains et étrangers, spécialistes dans les domaines des nouvelles technologies de l’information et de l’offshoring. Le forum, qui s’adresse à l’ensemble des dirigeants d’entreprises, se veut une plate-forme d’échange et de réflexion sur les pratiques de l’offshoring et tous les métiers connexes aux technologies de l’information. Co-organisé par le ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et SUPINFO (The International Institute of Information Technology), le forum permettra, également, d’amorcer un débat sur les divers enjeux, problématiques et perspectives du secteur.
« Maroc In Mode »
« SECU’EXPO 09 »
Un nouveau rendez-vous entièrement dédié à la sécurité voit le jour. Il s’agit de « Secu’Expo », le Salon international de la sécurité. Initié par l’agence ParEvent du Groupe PAR3 en partenariat avec le Centre régional d’investissement de Casablanca, la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance, et UK Trade et Investment, cet événement se tiendra du 28 au 29 septembre 2009 à l’hôtel Hyatt Regency de Casablanca. Avec notamment 20 000 accidents de travail graves par an, 240 000 affaires criminelles et le nombre grandissant de pirates informatiques, la sécurité est inscrite parmi les priorités de premier rang des entreprises, des banques et des collectivités. S’inscrivant dans cette mouvance à la fois nationale et internationale, « Secu’Expo » ambitionne de répondre aux besoins de plus en plus importants et pressants dans ce domaine. Les risques sont énormes et diverses et se doter des moyens pour les contrecarrer s’impose de toute évidence pour garantir un développement socio-économique soutenu et équilibré. De part l’originalité du concept et l’exhaustivité de ses champs de couverture, cette rencontre se distingue par une série d’ateliers techniques animés par des experts marocains et étrangers. Ayant pour thème central les meilleures pratiques dans le domaine, ils se sont fixés comme objectif de permettre une meilleure approche et assimilation des équipements, procédés et technologies disponibles.
Tanger abrite, du 24 au 26 juin 2009, la 4e édition du Salon du prêt-à-porter “Maroc In Mode” (M-Mode), une manifestation dédiée à la présentation de l’offre et de la créativité des professionnels du secteur de la confection et de l’habillement.La manifestation, prévue à l’espace Movenpick sur une surface d’exposition de 4.000 m2, accueillera 120 exposants et 2.000 visiteurs professionnels, indiquent les organisateurs.Le Salon, organisé par l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH), se veut une plate-forme de référence pour présenter le savoir-faire et toute l’étendue de l’offre des professionnels marocains de l’habillement. Au menu des stands, la sous-traitance, la co-traitance et les produits finis (jeans, sportwear, prêt-à-porter, lingerie et tenues de travail). Il s’agit de présenter les collections et les services innovants et renouvelés en fonction des évolutions récentes des marchés en terme de qualité de services, de proximité, de savoir faire et de compétences. “Maroc In Mode” cible principalement des décideurs professionnels en matière d’achat et de sourcing, les enseignes et marques internationales. Les organisateurs ciblent notamment les marchés espagnol, français, allemand, italien et britannique. Au programme de cette rencontre entre professionnels business to business (B2B), la présentation d’une étude sur la stratégie de développement et de promotion des exportations du textile-habillement et une autre sur la compétitivité de l’offre marocaine. Le Salon sera aussi l’occasion de décliner les perspectives du secteur pour les années 2009 et 2010. CGEM INFOS 15 Juin 2009
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APPEL A CANDIDATURE
APPEL A CANDIDATURE CMPP-MED TEST. Appel à candidature pour les entreprises de la région de Tanger Le projet sur le transfert de meilleures technologies environnementales dans la région sud de la méditerranée (MED-TEST) est une initiative lancée par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) au niveau de trois pays de la rive sud du bassin méditerranéen à savoir : le Maroc, la Tunisie et l’Egypte. D’une durée totale de 3 ans, ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan d’Action Méditerranéen (PAM) vise à atténuer la pollution au niveau ce bassin. Le projet est cofinancé par le Fond de l’Environnement Mondial (FEM) et le gouvernement Italien et consiste en la réalisation d’études détaillées au profit d‘entreprises volontaires au niveau des trois pays portant principalement sur : • L’économie et la rationalisation de l’usage de l’eau ; • L’efficacité énergétique ; • La proposition des solutions de traitement des effluents liquides : • La mise en place d’un système de management environnemental (SME); • Le transfert de meilleures techniques et technologies environnementales. Ces études débaucheront sur l’élaboration d’avant projets détaillés pour la mise en place des solutions et recommandations avec la préparation des dossiers technico-économiques qui vont être présentés aux institutions financières et fonds de dépollution existants. La mise en œuvre de ce projet au Maroc a été confiée au Centre Marocaine de la Production Propre (CMPP), qui a désigné à cet effet une équipe d’experts nationaux en matière d’environnement et d’énergie afin d’assister 12 entreprises de la région de Tanger qui vont bénéficier de ce projet. Services offerts aux entreprises volontaires bénéficiaires du projet : • Introduction des solutions de production plus propre permettant de réaliser des économies d’eau et d’énergie ; • Optimisation et bonne gestion des flux de matières ; • Assistance à la mise en place d’un SME; • Initiation à la comptabilité environnementale ; • Formation des équipes projet au niveau des entreprises (3 sessions de formation); Accès à l’information environnementale ; • Transfert des meilleures techniques et technologies environnementales disponibles ; • Assistance pour la préparation des dossiers d’investissement et accès aux lignes de financement ; • Préparation des entreprises intéressées et motivées à la certification ISO 14001; Avantages pour les entreprises volontaires bénéficiaires du projet : • Améliorer la compétitivité de l’entreprise ; • Préparation de l’entreprise aux respects des exigences réglementaires ; 18
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• Veuille technologique ; • Image de marque de l’entreprise vis-à-vis de ces clients et ses partenaires ; • Création d’un dialogue avec les autorités locales et nationales en matière d’environnement; • Accès à des nouveaux marchés. Sélection des entreprises : critères d’éligibilité 12 entreprises de la région de Tanger seront sélectionnées pour bénéficier de l’ensemble des prestations offertes dans le cadre de ce projet. Les critères d’éligibilité suivants seront pris en considération pour la sélection des entreprises : - Engagement et motivation de la direction de l’entreprise ; - Entreprise de taille moyenne ; - Viabilité financière de l’entreprise - Potentiel d’amélioration : grande consommation d’eau et d’énergie - Disponibilité des données et le partage des informations - Volonté de cofinancement Méthodologie du projet Les activités du projet au niveau des 3 pays seront réalisées en trois étapes principales : Démarrage du projet et le renforcement des capacités : Cette étape comprend les activités suivantes: • Mise en place de points focaux nationaux / coordonnateur et sélection des partenaires nationaux ; • Formation initiale sur l’approche intégrée du projet au profit des équipes nationales, l’identification et la sélection des entreprises participantes ; • Conduite des premiers diagnostics et collectes de données au niveau des entreprises. Introduction de l’approche intégrée TEST au niveau des entreprises sélectionnés : Cette étape comprend : • La mise en œuvre d’une évaluation de la production plus propre(CP) ; • La réalisation de diagnostics énergétiques, • L’introduction des systèmes de management environnemental ; • L’introduction de l’EMA (Environnement Management Accounting) ; • L’introduction de la responsabilité Sociale des Entreprises (RSE); • L’étude des possibilités d’investissements et de transfert des technologies propres ; • L’organisation de 3 sessions de formation au profit des entreprises bénéficiaires. Diffusion des résultats du projet: Cette dernière étape du projet consiste en : • La publication des réalisations du projet au niveau nationale et internationale ; • L’organisation de séminaires de restitution nationaux ; • L’organisation d’un atelier régional.