Cgem Infos N°2696 du 16 Novembre 2009

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11 nouvelles entreprises dĂŠcrochent le Label CGEM

N°2696 du 16 Novembre 2009



Sommaire ACTUALITÉ

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Forum MENA-OCDE des entreprises, le 22 novembre à Marrakech Forum Classe Export. 2 840 rendez-vous, 277 experts et 41 pays représentés Semaine du Global Entrepreneurship FÉDÉRATION

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Artisanat. Première réunion du bureau de la FEA

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AMLOG. Visite du port de Tanger Med

INTERNATIONAL

UNION RÉGIONALE

Rencontres B to B entre hommes d’affaires marocains et chinois

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«Forum Entreprendre Régions» au Palais des Congrès de Skhirat Assemblée Générale Ordinaire Elective de l’Union Régionale de Souss MassaDraa Assemblée Générale Ordinaire Elective de l’Union Régionale du Centre FOCUS

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DOSSIER

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Rapport Mondial sur la Corruption 2009. Pour une plus grande transparence dans le monde des affaires INTERNATIONAL

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Les entreprises continuent d’investir dans la R&D FOIRES & SALONS

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Première édition du salon Maroc Design ANPME. APPEL A PROJET

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FOCUS

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Le Maroc, une réelle sortie de crise pour les PME françaises


ACTUALITÉ CGEM

11 nouvelles entreprises obtiennent le Label CGEM pour la responsabilité sociale . Il s’agit de Auto Hall et ses filiales Scama, Diamond Motors, Sobema et Somma, Jet Sakane, Maghreb Steel, PACK SOUSS, Phone Assistance et Phone Serviplus et Tanger Free Zone.

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a CGEM a organisé, le 12 novembre 2009, une cérémonie de remise du Label CGEM à onze nouvelles entreprises pour leur responsabilité sociale. Lors de cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence notamment du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Jamal Rhmani, du Président de la CGEM, M. Mohamed Horani, le Label CGEM a été remis à Auto Hall et ses filiales Scama, Diamond Motors, Sobema et Somma opérant dans le montage et la distribution de différentes marques de véhicules et d’équipement. Ce Label a bénéficié également à l’entreprise Jet Sakane, opérant dans la promotion immobilière, à Maghreb Steel, leader dans le secteur de la métallurgie, à Phone Assistance et Phone Serviplus, deux centres de contact en délocalisation et à Tanger Free Zone, une entreprise chargée de l’aménagement, du développement, de la gestion et de la commercialisation de la zone franche de Tanger et PACK SOUSS 4

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opérant dans le conditionnement et exportation des agrumes. Le Label CGEM est décerné sur la base d’une conformité de la gestion globale de l’entreprise avec la charte de responsabilité sociale de la Confédération. L’objectif de ce Label est d’encourager les entreprises pour qu’elles adoptent une démarche de développement durable et de responsabilité sociale dans leur stratégie managériale. L’Administration des Douanes et impôts indirects, la Caisse nationale de la sécurité sociale, la Banque marocaine pour le commerce et l’industrie, le Crédit agricole et le Groupe Banques populaires se sont associés à la CGEM pour promouvoir ce Label en accordant aux entreprises labellisées des avantages spécifiques. La souscription des entreprises à cette politique de responsabilité sociale renforce leur mise à niveau et accroît leur compétitivité. Elle constitue aussi une condition essentielle pour améliorer l’attractivité de l’investissement direct étranger dans un contexte économique mondialisé.


Événement

La CGEM organise, le 22 novembre 2009 à Marrakech, un Forum MENA-OCDE des entreprises sous le thème « Au-delà de la crise : placer les entreprises et les citoyens au centre des réponses politiques ». Une opportunité unique qui permettra aux responsables du monde des affaires de participer à différents panels afin de formuler des stratégies économiques régionales.

Forum Classe Export. 2 840 rendez-vous, 277 experts et 41 pays représentés pavillon marocain a ainsi enregistré une affluence extrêmement importante de la part des entrepreneurs; mais aussi des membres de la communauté marocaine établie à l’étranger désirant investir au Maroc ou nouer des partenariats avec des entreprises marocaines. L’équipe Banque Populaire fut accompagnée d’une dizaine d’entreprises clientes en quête de futurs partenaires pour assurer leur développement à l’international dans un environnement concurrentiel très acerbe. Le stand Maroc a enregistré plus de 80 rendez-vous et plus de 180 visiteurs venus s’informer des nouveautés du catalogue d’offre aux Entreprises du Groupe. De même qu’une présentation a permis de mettre en lumière, les opportunités d’investissements ans le cadre du partenariat conclu entre le aux Maroc à travers les diverses politiques Groupe Banque Populaire et la Commission sectorielles (Plan Emergence, Plan Azur, Plan PME, la Banque populaire a participé à la Maroc Vert, Maroc Numéric…), ainsi que l’Offre 2ème édition du forum International Classe Export, Financière du Groupe Banque Populaire en terme qui s’est tenu le 06 octobre 2009 à Paris. Un Forum de financement de l’investissement. A noter que la qui se veut un espace de rencontres afin de générer France est le 1er partenaire commercial du Maroc du business et de concrétiser des partenariats entre (1er fournisseur et 1er client) avec 20 % du total les différents participants. Des rencontres B2B des échanges qui ont atteint 8 milliards d’euros en programmées, d’une durée de 30 minutes chacune, 2008. Elle est également le 1er investisseur dans ont été organisées entre les entreprises. En effet, le Royaume (40,1 % des IDE globaux), avec 6 ce Forum est le rendez-vous des entreprises qui se milliards d’euros. développent à l’International et compte plus de 2 800 visiteurs, 2 840 rendez-vous, 277 experts et 41 • La semaine du Global Entrepreneurship Week est un pays représentés, dont le Maroc qui fut à l’honneur évènement annuel mondial en faveur du développement cette année et qui jouit actuellement d’un attrait de l’entrepreneuriat relayé au Maroc par le Centre des Jeimportant auprès de ces entreprises du fait qu’il unes Dirigeants (CJD). Cet évènement se déroulera cette présente de réelles opportunités d’investissements. année du 16 au 22 Novembre 2009. Cette manifestation De même, le Maroc, qui ne cesse d’attirer des PME vise à cultiver chez la jeunesse le goût d’entreprendre. françaises, compte 540 filiales françaises dont la Elle a pour objectif d’inspirer la prochaine génération quasi-totalité des entreprises du CAC 40, ainsi que d’entrepreneurs en inculquant aujourd’hui les connais337 sociétés à capitaux français ou détenues par sances, les compétences et, surtout, les valeurs nécessaires la croissance innovante et durable des entreprises ; le tout une personne physique de nationalité française. Ce àdans une perspective d’amélioration aussi bien de leur aveForum a été également une occasion unique pour nir que celui de leur pays. Compte tenu de l’intérêt porté les PME marocaines de nouer des contacts à travers au développement de l’Entrepreneuriat, la CGEM a le des rencontres B to B avec leurs futurs partenaires plaisir d’être partenaire du CJD à l’occasion de cet évènefrançaises. Le dynamisme du Maroc dans des secteurs ment et initiera des activités (visites d’entreprises, success de pointe comme l’Aéronautique, les TIC ainsi que stories, conférences) en faveur des lycéens et étudiants tout dans les secteurs traditionnels comme l’automobile le long de la semaine. Par ailleurs, la CGEM animera un et l’agriculture offre des opportunités importantes stand du 16 au 18 Novembre 2009 à l’Espace d’Exposition de coopération pour les entreprises françaises. Le au Théatre Mohammed VI de Casablanca.

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ACTUALITÉ

Artisanat. Première réunion

Fédération

du bureau de la FEA

des membres afin de mieux connaitre leurs attentes vis-à-vis de la Fédération. Séminaire sur la certification des produits s marocains En partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour la Recherche et la Sauvegarde de l’Arganier, un séminaire de formation sur les outils de protection à l’échelle européenne des produits spécifiquement marocains, formation qui fait suite à la sensibilisation qui avait été organisée les 29 et 30 avril dernier en partenariat avec Medibtikar et avec le soutien de Maroc Export. Les experts européens ont intervenus du 09 au 14 Novembre au siège annexe de la Fondation sis au Service de Pharmacologie et Toxicologie de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat, Quartier des Hôpitaux.

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uite à l’élection du nouveau président et bureau de la Fédération des Entreprises d’Artisanat, le 17 septembre 2009 à Marrakech, et dans le but d’élaborer les priorités du plan d’action pour l’année 2009-2010, la FEA a tenu, le 30 octobre 2009 au siège de la CGEM, sa première réunion du Bureau dans le cadre de son 2ème Mandat sous la présidence de M. Saad SEFRIOUI avec à l’ordre du jour l’organisation et la prise de contact ainsi que la mise en place de la stratégie à adopter et du plan d’action. Les membres du bureau de la FEA ont activement échangé autour des priorités stratégiques de la Fédération des Entreprises d’Artisanat et ont montré une volonté et une cohésion positives pour mener à bien le secteur de l’artisanat dans son volet entreprise. Les prochaines réunions du bureau de la FEA sont arrêtées pour le dernier vendredi de chaque mois. La FEA va à la rencontre de ses membres Dans le but de renforcer la proximité des actions de la FEA avec les attentes de ses membres, M. Saâd SEFRIOUI, président de la FEA à lancé un sondage auprès

• L’association marocaine pour la Logistique (AMLOG) a organisé à l’intention de ses membres et partenaires, le 4 novembre 2009 en collaboration avec TMSA, une visite du port de Tanger Med. Cette visite s’inscrit dans le cadre du partenariat de l’AMLOG avec TMSA pour promouvoir le Port de Tanger Med et son hinterland et faire connaître aux opérateurs nationaux et internationaux l’importance stratégique du port et des zones d’activités logistiques ainsi que les possibilités d’investissement dans ces zones. Les infrastructures réalisées pour l’ensemble du projet Tanger Med, y compris la zone logistique, font que la plateforme de ce port est devenue une des plus importantes de la Méditerranée. Lors de cette visite, les invités de l’AMLOG (industriels, banquiers, prestataires de services logistiques et transports, assureurs, agents maritimes, etc.) ont eu l’occasion d’apprécier sur place l’ampleur de l’investissement, les réalisations de TMSA ainsi que les projets en cours. Des précisions leur ont été données par les différents responsables sur des questions multiples et sur les opportunités de s’installer dans les zones aménagées par TMSA.

Directeur de publication : Mohamed HORANI Redacteur en chef : Mustapha MOULAY Administration et Rédaction : 23, bd Mohamed Abdou, Palmiers - Casablanca. Tél : 05 22 99 70 00 Fax : 05 22 98 39 71 E-mail : cgeminfos@cgem.ma Régie publicitaire : Agence AUTOGRAPH, Bd Brahim Roudani (ex Route d’El Jadida). Rés. Al Fath Tél : 05 22 98 29 64 /75 Fax : 05 22 98 29 82 E-mail : contact@autograph.ma Abonnement : Malika Charafi, E-mail : charafi@cgem.ma ISSN : 0851-123X D.L : 214/99 Web : www.cgem.ma Impression : IMPRIMAHD 6

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«Forum Entreprendre Régions» au Palais des Congrès de Skhirat

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e Club Entreprendre lance son nouveau concept «Forum Entreprendre Régions». Objectif : réfléchir sur les opportunités de développement des régions, sur les mesures d’accompagnement et d’encouragement à l’investissement. Le Club Entreprendre entame son premier forum avec la région de Témara-Skhirat, le mardi 17 novembre 2009 au Palais des Congrès de Skhirat de 8h00 à 18h00. En partenariat avec les autorités de la région, le «Forum Entreprendre Régions» aura pour objectif également de présenter la région, montrer ses potentialités et susciter l’intérêt des investisseurs pour son développement économique et social. Le forum rassemblera des chefs d’entreprise, des présidents d’association, les ministères, les élus de la région ainsi que les investisseurs intéressés par la région. La journée s’articulera autour d’une conférence plénière pour la présentation de la région avec des ateliers thématiques et des rencontres B to B. En marge du forum, un salon d’exposition sera également organisé pour permettre aux entreprises de présenter et valoriser leurs produits. Pour participer à cette manifestation contactez-nous au 05 22 98 97 69/71. E-mail: sb.clubentreprendre@gmail. com • Dans le cadre de son programme de mobilisation des compétences marocaines à l’étranger, le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger (MCMRE) organise, en partenariat avec le Réseau des compétences germano-marocain et en collaboration avec l’Ambassade du Royaume du Maroc à Berlin, les 20 et 21 novembre prochain à l’hôtel Jnane Palace à Fès la première Université d’Automne des Compétences Marocaines en Allemagne (UCMA). Cette rencontre a notamment pour objectif de tirer profit de l’expérience et du savoir de ces compétences, notamment dans les technologies de pointe tels les technologies de l’information, l’aéronautique, l’Automobile, les énergies renouvelables et l’environnement, la médecine, et le développement social et économique durable.

Union régionale

Assemblée Générale Ordinaire Elective de l’Union Régionale du Centre Monsieur le Président de la CGEM informe l’ensemble des entreprises de l’Union Régionale du Centre et leurs associations professionnelles que l’Assemblée Générale Ordinaire Elective de l’Union Régionale se tiendra le Jeudi le 03 décembre 2009 à 16h 30 au Complexe Le DAWLIZ sis, avenue PRINCE HERITIER - Rive Droite Bouregreg, Salé, afin d’élire le Président et le bureau de l’Union Régionale du Centre. Conformément aux statuts, seuls les membres à jour de leurs cotisations peuvent prendre part au vote lors de cette assemblée. ••••••••••••••••••

Assemblée Générale Ordinaire Elective de l’Union Régionale de Souss MassaDraa Monsieur le Président de la CGEM informe l’ensemble des entreprises de l’Union Régionale de Souss Massa-Draa et leurs associations professionnelles que l’Assemblée Générales Ordinaire Elective de l’Union Régionale se tiendra le Lundi le 23 Novembre 2009 à 15h00 au siège de l’Union Régionale, sis à Agadir, Salle des Conférences - OFPPT – Taddart., afin d’élire le Président et le bureau de l’Union Régionale de Souss MassaDraa. Conformément aux statuts, seuls les membres à jour de leurs cotisations peuvent prendre part au vote lors de cette assemblée.

Cette annonce tient lieu de convocation. CGEM INFOS 16 Novembre 2009

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ÇA NOUS

INTÉRESSE

MEDays. Participation de 9 patronats La deuxième édition du forum MEDays 2009, placé sous le haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, se tiendra du 19 au 21 novembre 2009 à Tanger, avec la participation des dirigeants de 9 patronats et plus de 200 entreprises. Par la variété de ses intervenants et de son ouverture sur des questions prioritaires, ce forum est un espace de dialogue et de débats “inédits et sans équivalent” dans les pays du Sud, indique la même source, ajoutant que le Forum MEDays de Tanger ambitionne de devenir le rendez-vous incontournable des décideurs politiques et économiques de la région EMEA (Europe, MoyenOrient, Afrique). Tanger redeviendra ainsi pour quelques jours, un “village global”, le lieu unique et privilégié du dialogue du Sud avec le Nord. Ainsi, les délégations de la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de la confédération algérienne du patronat (CAP), de la confederacion espanola de organizaciones empresariales (CEOE), , de la confadraçdo da industria portuguasa (CIP), du Department of Economic Development des Emirats Arabes Unis (DED), du Economic development Board du Bahrain (EDB), du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) et de la Qatar Businessmen Association (ABA), se déplaceront au Forum MEDays 2009. Véritable institution pour un dialogue Nord-Sud en Méditerranée, et haut lieu de rencontre et d’échange des acteurs mondiaux des 8

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sphères géostratégiques, politiques, économiques et sociales, les MEDays 2009 seront dédiés au “Codéveloppement responsable”. Cette édition, qui rassemblera une communauté de plus de 150 intervenants de très haut niveau (chefs d’Etat et de gouvernement, décideurs politiques, chefs d’entreprises, représentants de la société civile), abordera notamment la nécessité d’étendre la coopération “NordSud” à l’Afrique, tout en l’incluant de manière opérationnelle aux différents processus politiques en cours dans la région.

Gulfinvest La deuxième édition de la rencontre des investisseurs des pays arabes du Golfe au Maroc (Gulfinvest) sera organisée les 19 et 20 novembre 2009 à Rabat. Initiée par l’Organisation arabe pour le développement industriel et des mines (OADIM) et l’agence “Arab Gulf for Media and Communication”, la rencontre se penchera sur les perspectives d’investissement au Maroc et les répercussions de la crise économique mondiale sur les économies des pays

du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et du Maroc. Gulfinvest réunira des hommes d’affaires du Maroc et des pays membres du CCG, outre des experts et les représentants de plusieurs sociétés commerciales et d’investissements.Le Maroc sera présenté à cette occasion en tant que destination alternative aux investisseurs des pays du CCG, après les difficultés rencontrées aux niveaux européen et américain. Les Conseils régionaux d’investissements saisiront cette occasion pour présenter les opportunités prometteuses d’investissement qu’offre le Maroc. Les organisations financières et les fonds d’investissements procéderont également à la présentation des nouvelles perspectives d’investissements au Maroc. Le rôle de l’investissement pour alléger l’impact de la crise financière internationale sur le secteur industriel, les pays du CCG face à la crise et le rô le de l’investissement pour dépasser les répercussions de la crise, figurent parmi les thématiques proposées au débat.

Programme “Tremplin Maroc” L’Association “Maroc Entrepreneurs”, créée en 1999 par des étudiants et des jeunes diplômés marocains de grandes écoles en France, vient de lancer la 4e édition de son programme phare “Tremplin Maroc”. Cet événement se veut un programme d’accompagnement à la création d’entreprises permettant à de jeunes entrepreneurs de transformer leurs idées de création d’entreprises au Maroc en un véritable projet. Le concours “Tremplin Maroc” s’adresse à tous ceux, Marocains ou étrangers, étudiants ou diplômés, qui se sentent motivés par l’aventure de l’entrepreneuriat et qui sont prêts à s’impliquer pour porter un projet dans lequel ils croient. Il est destiné à épauler des personnalités ambitieuses dont le projet de vie au Maroc s’accompagne d’une création d’entreprise.


égyptiennes, algériennes, tunisiennes, libyennes, jordaniennes, syriennes, libanaises et turques. Ce forum se donne pour ambition de développer les échanges commerciaux et les partenariats dans plusieurs secteurs dont l’agroalimentaire, les biens de consommation, le bâtiment et la décoration, le commerce, la franchise, l’artisanat, l’énergie, l’environnement, les technologies de l’information et les équipements industriels. Le Forum, initié par l’Agence française pour la promotion internationale des entreprises, et la Mission Economique près l’Ambassade de France en Egypte, en partenariat avec la Chambre de Commerce Française en Egypte (CCFE) offre aussi aux participants l’occasion de rencontrer des partenaires potentiels lors d’un programme de rendez-vous. Le “ Village Experts “ organisé autour des lieux permettra de rencontrer les professionnels spécialisés lors de ce forum, dont les deux premières éditions ont été organisées à Casablanca Au programme, sessions de cours en 2007 et à Tunis en 2008. La 4ème théoriques et coaching personnalisé édition du Forum se tiendra à Alger en dispensés par des professionnels pour 2010. permettre à ces candidats de mener à terme leurs projets dans des conditions idéales. L’accompagnement à la réalisation de ces projets prendra fin par une cérémonie au cours de laquelle seront récompensés les meilleurs projets. Le Prix du meilleur projet dossier de candidature devra être dé- de R&D posé en ligne au plus tard le 4 janvier L’Université Mohammed V-Agdal de 2010, précise l’Association qui a pour Rabat (UM5A) organise, au mois de mission notamment de contribuer au décembre 2009, la première édition développement économique du Roy- du prix du meilleur projet de recheraume en incitant la diaspora maro- che et développement (R&D) au profit caine à rentrer au pays pour y créer du monde socio-économique. une entreprise ou intégrer une société Ce prix a pour objectif d’encourager les activités de recherche et dévelexistante ou en création. oppement au profit du tissu socioéconomique à même de contribuer à l’émergence d’un marché national de Forum méditerranéen R&D et d’innovation, facteur clé de la des entreprises Le troisième Forum méditerranéen de compétitivité de l’économie mondialipartenariats des entreprises (MED-AL- sée. Le prix du meilleur projet de R&D LIA) sera organisé, les 7 et 8 décembre concerne les disciplines des sciences 2009 au Caire, avec la participation de et techniques, des lettres et sciences plus de 400 entreprises représentant humaines et des sciences juridiques, plusieurs pays, dont le Maroc. Outre économiques et sociales. la présence d’entreprises françaises, ce Peut être proposé à ce prix tout pro“forum multisectoriel” verra la par- jet de R&D réalisé, durant ou après ticipation d’entreprises marocaines, l’année 2007, au profit du monde soAprès une première sélection des projets les plus innovants et réalisables à court ou moyen terme, les candidats retenus auront l’opportunité de suivre en quatre mois les formations “Tremplin Maroc” à Paris.

cio-économique par une ou plusieurs structures de recherche accréditées à l’UM5A. Un seul prix d’un montant de 30.000 DH sera octroyé au meilleur projet de R&D retenu dans chaque champ disciplinaire. Les candidats doivent déposer leur dossier de candidature à la présidence de l’Université Mohammed V-Agdal, avant le 30 novembre 2009 à 15 heures. Le dossier de candidature est à télécharger sur le site web de l’université : http:/www. um5a.ac.ma Les prix seront décernés lors de la journée de la recherche et de l’innovation de l’UM5A prévue en décembre 2009.

Caravane Export en Afrique Maroc Export organise une mission d’hommes d’affaires commerciale et de partenariat sous le thème « Caravane à l’export » respectivement à Tripoli, Libreville, Abidjan et Dakar du 04 au 12 décembre 2009. Cette mission qui sera présidée par le Ministre du Commerce Extérieur, a pour objectif le renforcement des échanges commerciaux avec ces pays d’une part et le développement d’un partenariat équilibré basé sur les complémentarités entre les sociétés marocaines et leurs homologues libyennes, gabonaises, Ivoiriennes et Sénégalaises d’autre part. Cette caravane concerne le secteur du BTP et matériaux de construction, le secteur électrique, le secteur pharmaceutique, parapharmaceutique et médical, le secteur des TIC, le secteur de l’agroalimentaire et le secteur bancaire. Cette manifestation comportera, dans chacun des pays, les volets suivants : - Forums économiques sur les relations bilatérales et les opportunités de partenariat économique et commercial entre le Maroc et ces pays. - Rencontres d’affaires individualisées. Pour plus d’informations sur les modalités de participation, prière de contacter : M. Hassan NASR ou Mlle Sofia BENBELAID Tél : 05 22 30 22 10 ; Fax : 05 22 30 17 93 nacer@marocexport.ma benbelaid@marocexport.ma CGEM INFOS 16 Novembre 2009

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FOCUS

Le Maroc, une réelle sortie de crise pour les PME françaises Le Maroc représente une réelle opportunité de sortie de crise pour les PME françaises désireuses de retrouver le chemin de la croissance. C’est ce qui ressort de la conférence organisée par le Cercle d’Amitié Franco-Marocain, avec le soutien de l’ambassade du Maroc en France et de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP), le 5 novembre 2009 à Paris, les intervenants à une conférence sur le thème “France-Maroc: Ensemble comment sortir de la crise?” et à laquelle a pris part M. Mohamed Horani, Président de la CGEM.

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. Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies a rappelé à cette occasion que bien que les banques marocaines aient été épargnées par la crise financière mondiale, le Maroc a été rattrapé par la récession globalisée qui s’est traduite par la baisse des recettes touristiques et des transferts des Marocains résidant à l’étranger ainsi que celle des exportations. En revanche le Maroc dispose de “moteurs assez importants lui permettant de continuer” à renforcer sa compétitivité et à développer ses infrastructures quel que soit l’environnement. M. Chami a invité les entreprises françaises désireuses de renforcer leur part de marché à venir s’installer au Maroc d’où elles peuvent servir, à la fois, le marché local et le marché international. Pour ce qui est du marché local, M. Chami a fait état d’une demande intérieure en forte croissance, précisant que le PIB par habitant est passé de 2.000 euros en 2000 à 3.000 euros en 2008, soit une croissance de 50 %. S’agissant du marché international, M. Chami a souligné que le Maroc, seul pays au monde à avoir signé des accords de libre-échange à la fois avec l’Union européenne (UE) et les Etats Unis, outre ceux conclus avec la Turquie et quatre pays arabo-méditerranéens, offre une importante plate-forme d’exportation pouvant desservir un marché de plus de 700 millions d’habitants. Partenariat gagnant-gagnant Abondant dans le même sens, M. Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi s’est dit entièrement satisfait de l’investissement de son groupe dans Maroc Telecom, opérateur à travers lequel l’entreprise française a pu atteindre le marché africain estimant, à cet égard, que le couple francomarocain représente un “excellent vecteur de développement en Afrique”, grâce à la fois au savoir-faire français et aux ressources humaines marocaines qui sont “internationalement compétitives”. Le même témoignage a été livré par M. Guy Moreau, président de BM Electronic Systems Maroc, qui a plaidé en faveur d’investissements qui permettent le transfert des technologies et non pas ceux qui cher-

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chent à profiter d’une main d’œuvre moins chère. Pour sa part, le Président de la CGEM, M. Mohamed Horani, qui a passé en revue les différentes mesures mises en œuvre par le patronat et le gouvernement marocains pour faire face à la crise, a indiqué que l’objectif a été de “profiter de cette conjoncture pour renforcer nos compétitivités”. Résultat: les entreprises ont résisté à la crise et l’impact sur l’économie du pays a été minime. “La crise est aussi une opportunité qu’il faut saisir pour développer la collaboration entre les PME des deux pays”, à travers des partenariats dans des secteurs comme celui de l’énergie solaire, a-t-il dit, rappelant dans ce cadre le méga-projet solaire lancé par S.M. le Roi Mohammed VI récemment à Ouarzazate. Pour Thierry Courtaigne, vice-président directeur général de MEDEF international, l’accès au financement des PME au Maroc est le meilleur par rapport à plusieurs pays du sud de la Méditerranée. La crise nécessite une réponse politique mondialisée D’autres intervenants ont, par ailleurs, débattu des différentes mesures prévues par les deux pays pour la période post-crise. A cet égard, le PDG du Groupe Banque Populaire, M. Mohamed Benchaaboun, a souligné la nécessité d’accroître le taux de bancarisation et de renforcer l’accès au financement, plaidant, par ailleurs, en faveur de la réduction des écarts entre le Nord et le Sud. Pour M. Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale française, cette crise “mondialisée et systémique”, nécessite une réponse politique mondialisée pour remettre de l’ordre dans le système financier et a plaidé pour que le groupe G20 soit fusionné avec le Conseil de sécurité afin d’unifier les structures de la gouvernance mondiale. Clôturant les travaux de cette conférence, l’ambassadeur du Maroc à Paris, M. El Mostapha Sahel, a souligné que la résilience dont a fait preuve le Maroc face à la crise ainsi que la performance de son économie est aussi le fruit de la confiance que les opérateurs économiques français ont su placer aux autorités marocaines, une confiance qui ne s’est jamais démentie.



DOSSIER

Rapport Mondial sur la Corruption 2009.

Pour une plus grande transparence dans le monde des affaires

Le «Rapport Mondial sur la Corruption 2009 : la corruption et le secteur privé» a été rendu public fin septembre 2009 par Transparency International. Ce rapport sur l’état de la corruption au titre de l’année 2008 sur environ 500 pages, donne la parole à plus de 75 experts qui examinent l’échelle mondiale, la portée et les conséquences dévastatrices de la corruption. Le rapport fait état notamment de l’effort juridique, procédurier, administratif, charte d’éthique, matrice des risques,… mené par les pouvoirs publics et les opérateurs privés au Maroc et loue notamment l’action de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc qui œuvre pour une plus grande transparence dans le monde des affaires et rappelle les principales initiatives menées par la CGEM dans ce sens. Le Rapport mondial sur la corruption 2009, étudient les outils les plus prometteurs pour combattre la corruption dans les entreprises, identifie les domaines à réformer et donne un aperçu de la façon dont les entreprises, les gouvernements, les investisseurs, les consommateurs et autres parties prenantes peuvent contribuer à améliorer l’intégrité des entreprises et à faire face aux défis que la corruption pose à une croissance économique et à un développement durables. L’analyse est complétée par 46 rapports nationaux approfondis, dont un réservé au Maroc, auxquels s’ajoutent une présentation de bonnes pratiques et des recommandations. Ce Rapport montre comment les pratiques de corruption forment une force destructrice qui affaiblit les bases d’une compétition équitable, étouffe la croissance économique et en fin de compte oblige l’entreprise à se saborder elle-même. Au cours des seules deux dernières années, les entreprises ont dû, à la suite de pratiques corrompues, s’acquitter d’amendes qui leur ont coûté des milliards de dollars. D’autres dégâts collatéraux s’ajoutent au coût financier, comme l’atteinte au moral des salariés et la perte de confiance parmi les consommateurs et les partenaires commerciaux potentiels. Le rapport fait état également de nombreux cas de cadres dirigeants, d’actionnaires majoritaires et d’autres intervenants de l’entreprise qui abusent du pouvoir qui leur a été confié à des fins personnelles, et ce au détriment des propriétaires, des investisseurs, des salariés et de la société dans son ensemble. Selon le Rapport Mondial sur la Corruption, dans les seuls pays en développement et en transition, les sociétés qui sont de connivence avec les politiciens corrompus et les fonctionnaires d’État ont accordé jusqu’à 40 milliards de dollars par an en pots-de-vin. . D’après les recherches effectuées dans le cadre du rapport, la moitié des cadres dirigeants des grandes entreprises internationales interrogées ont estimé que la corruption entraînait une augmentation des coûts de projet d’au moins 10 %. Et en fin de compte, c’est le citoyen qui en fait les frais : partout dans le monde, les consommateurs ont payé un surcoût approximatif de 300 milliards de dollars à près de 300 cartels privés internationaux découverts entre 1990 et 2005. Le rapport fait part d’un autre sujet d’inquiétude qui concerne la manière dont le pouvoir économique de certaines sociétés ou secteurs commerciaux se traduit par une influence abusive sur les prises de décision politiques. L’incapacité à réglementer de telles influences constitue la base des systèmes kleptocratiques et des croissances atrophiées. Les efforts de lobbying manquent souvent de transparence et ont tendance à évoluer à l’extérieur du système de contrepouvoir dont les entreprises dépendent pour prendre leurs décisions stratégiques. Autre pratique mise en cause dans le rapport, le pantouflage entre la fonction publique et le secteur privé qui ouvre subrepticement la voie à des transactions malhonnêtes dans les passations de marché public, où les appels d’offre non-concurrentiels et les procédés opaques mènent à un immense gâchis et à des services et des biens non fiables. L’étendue et la variété des pratiques de corruption qui entachent le secteur privé surpassent de loin les efforts des quelques sociétés qui mettent actuellement en place des systèmes destinés à freiner ces abus de pouvoir et ces plus-values illicites. Selon le rapport, près de 90 % des 200 sociétés les plus importantes dans le monde ont adopté un code de conduite applicable aux entreprises, mais moins de la moitié déclarent effectuer un contrôle de conformité. De nombreux pays se situant en bas de classement de l’Indice de Perception de la Cor12

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ruption publié chaque année par Transparency International, indice qui mesure dans plus de 170 pays les niveaux de perception de la corruption dans le secteur public, sont non seulement victimes de gouvernements sans scrupules, mais aussi de grandes sociétés qui sont plus que désireuses de s’acoquiner avec ces gouvernements. Ces enchevêtrements, qui supposent plus que De simples pots-de-vin, sont possibles parce que les sociétés sont persuadées qu’elles peuvent commettre ces pratiques criminelles en toute impunité. Autrement dit, vouloir baser l’avenir d’une société ou d’un fonds sur des relations personnelles et des systèmes imprévisibles ou bien fonctionner dans le noir sans subir de contrôle ni rendre des comptes, mène directement à l’échec assuré. A l’inverse, l’intégrité de l’entreprise est un choix payant. Les sociétés qui ont mis en place des programmes de lutte contre la corruption ainsi que des lignes de conduite éthiques subissent moitié moins d’incidents de corruption et sont moins susceptibles de perdre des opportunités commerciales que les autres sociétés. Les outils de lutte contre la corruption dans les entreprises sont largement et facilement disponibles mais les sociétés doivent accélérer le rythme de leur mise en œuvre. Le manque de confiance dans l’éthique d’entreprise, souligné par la crise économique actuelle, rend d’autant plus urgent le besoin de promouvoir les mécanismes de lutte contre la corruption, en tant que partie intégrante de la gestion d’une entreprise. Un peu partout dans le monde, des dirigeants d’entreprises prévoyants ont commencé à agir avec force contre la corruption et réduisent les risques afin de garantir une croissance économique durable en plaçant l’intégrité au cœur de leurs opérations. L’intégrité de l’entreprise, cependant, va bien au-delà de simples bénéfices ou retours sur investissement. Quand des entreprises sans scrupules pratiquent la corruption, les conséquences peuvent être terribles. La corruption occasionne des maux sans pareils : pénurie d’eau, conditions de travail déplorables, abattage illégal des arbres, production de médicaments dangereux ou encore bâtiments construits illégalement ou médiocrement et qui s’écroulent en engendrant des pertes humaines. Le secteur privé a un rôle crucial à jouer dans la prévention de ces conséquences, en agissant avec transparence et responsabilité à chaque fois qu’un profit se présente. Le cas du Maroc Concernant la partie relative au cas du Maroc, les auteurs ont souligné notamment l’importance de l’effort juridique, procédurier, administratif, charte d’éthique, matrice des risques,… mené par les pouvoirs publics et les opérateurs privés, chacun dans son espace d’intervention, pour les années 2007 et 2008. Cependant, un paradoxe est là. Si globalement l’effort mené au Maroc est, comparativement meilleur que dans la plupart des pays de la région MENA, il semble que les données aujourd’hui disponibles montrent que l’impact de ces efforts louables est faible quant la mesure de pratiques délictueuses encore fortes ici où là. La question de l’effectivité des textes se pose avec vigueur. L’exemple des améliorations apportées au décret sur les marchés publics en 2007 est symptomatique de ce paradoxe entre «textes adoptés» et «mise en rail de ces textes». CGEM INFOS 16 Novembre 2009

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DOSSIER

Le rapport souligne, que dans ce sens, le coût estimé lié au manque de transparence dans la passation des marchés publics à un montant équivalent à environ 0,5 % du PIB dans la région du MoyenOrient et d’Afrique du Nord. A l’échelle du Maroc, cela signifie une perte annuelle de quelque 3,6 milliards de dollars (sur la base d’un PIB de 74 milliards de dollars en 2007). Il s’agit d’une part considérable des quelque 100 milliards de dirhams (13,8 milliards de dollars) consacrés chaque année au marchés publics au Maroc. En conséquence, une plus grande transparence et un renforcement de la concurrence dans le processus de passation des marchés publics auraient incontestablement un impact sur le taux de croissance annuel du pays. Hommage à l’action de la CGEM Le rapport fait état des efforts de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc qui œuvre pour une plus grande transparence dans le monde des affaires et rappelle les principales initiatives menées par la CGEM dans ce sens : - La mise en place de la commission lutte contre la corruption en 2006, - l’élaboration du « Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance d’Entreprise », dans le cadre du partenariat public privé, qui constitue un levier pour la promotion des valeurs éthiques, de transparence et de bonne gestion au sein de l’entreprise. - La confection d’une carte de risques marchés, dans le secteur de l’électricité – qui répertorie les risques liés à l’attribution et à l’exécution des contrats d’approvisionnement en électricité. Ce document permet d’identifier les risques existant afin de lutter efficacement contre la corruption. Le rapport souligne également la mobilisation des opérateurs privés et publics intervenant dans le secteur du bâtiment qui a pu conduire en 2008, durant le forum du Bâtiment et Travaux publics, à l’élaboration d’un pacte d’intégrité et d’engagement citoyen dans le BTP. Ce pacte repose sur trois principes, à savoir la lutte contre la corruption, la protection de l’environnement et la garantie de la qualité. Ses signataires sont en l’occurrence les professionnels du bâtiment, le ministère de l’Habitat, le ministère des Transports, les maîtres d’ouvrage, la Commission Lutte Contre la Corruption de la CGEM.

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Recommandations du rapport mondial 2009 de lutte contre la corruption Le rapport mondial fournit un certain nombre de propositions et d’orientations concrètes pour lutter contre la corruption dans le secteur privé en agissant de manière transversale au niveau des entreprises, les autorités et les organismes de réglementations et la société civile : Recommandations à l’attention des entreprises : • Communiquer sur les aspects fondamentaux concernant le comportement citoyen de l’entreprise • Rendre chaque engagement exécutoire, vérifiable et accessible aux contrôles de conformité • Ne pas agir de façon isolée, si possible, apporter le soutien aux normes et aux cadres d’action collective existants Recommandations à l’attention des autorités et des organismes de réglementation • Insister davantage sur l’application des règles, sur les ressources nécessaires, sur l’évaluation et sur les résultats de cette application • Utiliser et affiner encore davantage les outils novateurs de réglementation et d’application « intelligentes » • Renforcer la coopération internationale entre les organismes de réglementation et faites en sorte qu’elle devienne véritablement mondiale Recommandations à l’attention de la société civile • Placer l’intégrité des entreprises et l’évaluation de la lutte contre la corruption au cœur des initiatives de contrôle portant sur la responsabilité sociale et les performances des entreprises • Préconiser le développement, l’adoption généralisée et la protection juridique solide des mécanismes de dépôt de plaintes et de déclenchement d’alertes mis à la disposition des salariés du secteur privé • Former des coalitions élargies en matière d’intégrité d’entreprise et veillez à ce que les citoyens et leurs intérêts soient intégralement pris en compte.

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I N T E R N AT I O N A L

Rencontres B to B entre hommes d’affaires marocains et chinois

L

a CGEM a reçu, le 10 novembre 2009, une délégation d’hommes d’affaires chinois, conduite par M. Wan JIFEI, président du Conseil Chinois pour le Développement du Commerce International (CCPIT) et composée d’opérateurs dans les secteurs du commerce et services, BTP, électricité, chimie et parachimie, électronique, métallurgie, aéronautique, textile, immobilier, investissements, agro-alimentaire, NTIC... M. Taoufiq Joundy, président du Conseil d’affaires maroco-chinois et Mme Khalida AZBANE, membre du Conseil d’Administration de la CGEM, ont présidé la séance plénière et présenté les relations diplomatiques et commerciales

Brèves

qui lient le Royaume du Maroc à la République Populaire de Chine. Sur le plan commercial, les statistiques démontrent un développement constant avec un volume des importa-

tions marocaines s’élevant à près de 3,8 milliards de DH. La Chine

occupe aujourd’hui à la 5e place parmi les fournisseurs du Royaume. Toutefois, en termes d’importations chinoises, le Maroc exporte près de 243 millions de DH uniquement. Ce qui ne représente que 6.5% du volume global des échanges. M. Mohamed SOULAIMANI, directeur sectoriel à Maroc Export a ensuite présenté aux membres de la délégation le Maroc, en termes d’opportunités d’affaires et de grands chantiers d’avenir, allant des accords de libre échange aux différents plans sectoriels. Une quarantaine d’opérateurs économiques marocains ont ensuite pris part aux rencontres B to B organisées en vue d’étudier les possibilités d’éventuels partenariats.

• Les exportations marocaines en produits finis de consommation ont atteint, au terme des neuf premiers mois de 2009, quelque 25,7 milliards de dirhams (MMDH) contre 26 MMDH une année auparavant, soit une baisse de 1,1 %, selon l’Office des changes du Maroc dans ses dernières statistiques sur les échanges extérieurs du Maroc. Ce recul s’explique essentiellement par les régressions enregistrées au niveau des ventes de vêtements confectionnés (-3,1% à 14,2 MMDH) et des articles de bonneterie (-1% à 5 MMDH). Malgré cette baisse, les produits finis de consommation se hissent au premier rang parmi les groupes de produits à l’exportation avec 30,8 % du total. En outre, les importations

de demi-produits ont totalisé, à fin septembre dernier, quelque 38,5 MMDH, s’inscrivant ainsi en baisse de 29,1 % par rapport au niveau enregistré une année auparavant. Cette baisse est imputable aux achats de fer et acier en blooms et ébauches (-54,5 %), de produits chimiques (-25,7 %), de fils, barres, palplanches, profilés en fer ou en acier (-50,1 %) et de matières plastiques artificielles (-18,6 %). Suite à cette évolution, les demi-produits reculent au 4e rang des groupes de produits à l’importation avec 19,9 % du total des expéditions nationales.Dans ce sens, le ministre a appelé au respect des dispositions de cet accord, notamment celles ayant trait aux règles d’origine.

Revue de presse

Les entreprises continuent d’investir dans la R&D

La récession n’a pas empêché les entreprises les plus innovantes d’augmenter leurs dépenses en recherche et développement en 2008. C’est ce que montrel’étude“GlobalInnovation1000”ducabinetBooz&Companyauprèsdes1.000entreprisesmondialescotéesayantleplusinvestienR&Dl’an dernier. Au total, l’investissement de ces entreprises en matière de R&D a atteint 532 milliards de dollars, soit une hausse de 5,7% par rapport à 2007. “ Cette augmentation en 2008 est certes moins spectaculaire que la forte poussée de 10 % constatée en 2007, mais elle n’est que très légèrement inférieure au taux de croissance annuel des dépenses R&D calculé sur cinq ans (7,2 %)”, note l’étude. De manière générale, plus des deux tiers des entreprises ont maintenu ou augmenté le niveau de leurs dépenses R&D en 2008, alors même que plus d’un tiers d’entre elles (34 %) rapportent une chute de leurs bénéfices l’an dernier. Le classement des entreprises par leurs dépenses de R&D place, comme l’an passé, Toyota sur la première marche du podium, avec 9 milliards de dollars investis. Mais ce chiffre est en net recul par rapport à 2007 (- 5,7 %). L’entreprise est désormais suivie de près par Nokia (8,73 milliards dedollars investis)etlelaboratoireRoche(8,16milliards). LeTop 20 necomptequ’uneseuleentreprisefrançaise: il s’agitdeSanofi Aventisquise classe au 10e rang. Viennent ensuite: Alcatel-Lucent (30è rang), Peugeot (44è rang), Renault (48è rang), France Télécom (88è rang), L’Oreal (128è rang) etAlstom(133èrang). 16

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FOIRES &

SALONS

Maroc Design 2009

La ville de Marrakech abritera du 18 au 20 décembre 2009 la première édition du salon Maroc Design. L’objectif des organisateurs de cette manifestation est de favoriser la création d’un rendezvous tous les deux ans, en alternance avec la biennale de Marrakech, et ce pour permettre aux designers de rencontrer des industriels, des galeries, des professionnels de l’architecture d’intérieur, les médias ainsi que public et les collectionneurs. Le Salon Maroc design se veut aussi comme une vitrine pour la création contemporaine en matière du design et vise la promotion et le rayonnement des réalisations et innovations des designers au Maroc. Parallèlement au Salon, une table ronde sera programmée à cette occasion. Elle permettra de faire l’état des lieux sur la Design au Maroc. Par ailleurs, des ateliers de réflexion traiteront de la manière de promouvoir le travail des designers au Maroc et l’ouvrir sur l’industrie et l’international. Contact : salonmarocdesign@gmail.com Tél : + 212 6 51169405

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Appel à projet

Prime à l’investissement

L’ANPME lance le Programme Imtiaz Dans le cadre du Pacte National pour l’Emergence Industrielle (PNEI), l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) lance un appel à projets relatif au Programme Imtiaz. Imtiaz vise à accompagner les entreprises nationales à fort potentiel de croissance, qui sont porteuses de projets de développement et nécessitant un appoint financier pour accéder au crédit bancaire. Le Programme Imtiaz devra permettre aux entreprises bénéficiaires: • d’atteindre des paliers supérieurs en termes soit de chiffre d’affaires, de valeur ajoutée, soit de création d’emplois, ou • d’introduire de nouvelles technologies, ou • d’induire un impact structurant sur les branches ou les filières dans lesquelles elles opèrent. Concrètement, l’Etat offre aux entreprises sélectionnées une prime à l’investissement qui complète le montage financier de leur projet. Cette prime est de 20% du montant de l’investissement total et peut atteindre jusqu’à 5 Millions de Dhs. Les entreprises retenues seront, quant à elles, tenues d’apporter au minimum 20% en fonds propres du financement du projet de développement, le reliquat étant octroyé par une banque partenaire du programme Imtiaz. Les banques partenaires pour cette première édition d’Imtiaz sont : Attijariwafa bank, Banque Populaire et BMCE Bank. 50 entreprises seront retenues chaque année pour bénéficier du Programme Imtiaz. Les entreprises intéressées peuvent retirer le dossier d’appel à projet sur le site de l’ANPME www. anpme.ma ou auprès de l’une des trois banques partenaires. Le dossier de candidature doit être déposé par l’entreprise auprès de sa banque partenaire qui doit le transmettre après examen et validation à l’ANPME, au plus tard le 15 janvier 2010 à 16H30. Pour tout renseignement complémentaire, contacter l’info centre de l’Agence Nationale pour la Promotion de la PME au 05 37 26 26 25. 18

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