LE POUVOIR , LA TECHNOLOGIE ET LA DEMOCRATIE

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LE POUVOIR , LA TECHNOLOGIE ET LA DEMOCRATIE Par Ahmed JEBRANE


La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie; une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où grâce à la consommation et aux divertissements, les esclaves auraient l'amour de leur servitude. Aldous Huxley

La légitimité du pouvoir s’exprime généralement sous sa forme la plus particulière, l’autorité. Or le pouvoir ne s’approprie qu’en quantité limitée dans la mesure où il peut être facilement comparé à la quantité de sable d’un sablier. Plus il y en a d’un côté, moins il y en a dans l’autre. Si j’exerce de l’autorité sur une entité ou une personne, lui donner davantage de pouvoir signifie que j’en perdrai moi-même ; Ce pouvoir repose donc sur des rapports de domination-subordination mutuellement exclusifs. Finalement, Il est impossible de dire que quelqu’un a du pouvoir, sans préciser par rapport à quoi, sur qui… La notion de ce pouvoir de nos jours, est concentrée entre les mains, d’une part d’un nombre de plus en plus réduit de personnes, que nous appellerons les élus ou élite sociale politique, et d’autre part d’intérêts commerciaux et financiers gérés par ceux que nous appellerons les golden boys de wall street. Dans ce contexte de pouvoir, il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de défendre la liberté de pensée, ce que les jeunes de nos jours auront peut-être beaucoup de difficulté à reconquérir. Si auparavant, les politiciens annonçaient leurs opinions au peuple pour que les citoyens procèdent à l’élection de ceux qui, selon eux, représenteraient le mieux les intérêts de leur pays. De nos jours, le contraire devient vrai: les politiciens étudient les opinions de l'électorat et adaptent les leurs en conséquence. Si la nouvelle ère numérique promet d'améliorer l'efficience, l'efficacité, la transparence et l'ouverture de la gouvernance, de promouvoir la durabilité et d'accroître la responsabilité et la participation civile, dans le même temps, les technologies numériques présentent des risques pour la démocratie, notamment en ce qui concerne le respect de la vie privée,


la protection des données en général et privées en particulier, ainsi que le monitoring data de la population dans toutes ses formes. Montesquieu disait dans son livre de l’esprit des lois, tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser, et pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. De ce fait, si les nouveaux régimes techno-autoritaires ne sont pas contrôlés, ils peuvent éventuellement surpasser les démocraties en subordonnant les nouvelles technologies pour faire avancer leurs objectifs politiques, augmentant la probabilité que la démocratie puisse perdre sa compétition idéologique au profit de sociétés totalitaires mises en place, de manière encore plus forte que celles prévues par Aldous Huxley et George Orwell. Les forces obscures de la politique mondiale telles que l’illibéralisme, nationalisme populiste et le protectionnisme, se sont récemment ré-affirmées et menacent de subvertir la démocratie libérale et l'ordre mondial fondé sur des règles. Ces courants sociopolitiques fondamentaux posent des défis au système démocratique. Cependant, ce qui est moins souvent reconnu ou analysé, c'est l'effet de l’impact de la technologie sur la politique. Les décideurs et les politiciens ont tendance à ne pas tenir compte de l'importance de la technologie dans la définition de l'avenir du système sociopolitique. La révolution numérique a posé des défis sans précédent, qui bouleversent certaines des idées fondamentales de la démocratie. Explorer à la fois les dangers et les opportunités représentés par l'intelligence artificielle, est donc essentiel pour assurer la vitalité future de la démocratie et sauvegarder l'ordre mondial contemporain. Dans le passé, les effets des nouvelles technologies se sont déroulés relativement lentement, laissant aux gouvernements le temps de s'adapter et d’adapter les rambardes légales de protection de la société démocratique. Cependant, le rythme de la révolution technologique en cours, boosté par l'intelligence artificielle et la robotique, est non seulement beaucoup plus rapide, mais s'accélère avec le temps, au détriment et dépassant malheureusement les régulateurs qui ne réalisent souvent pas pleinement les


conséquences de leur léthargie face aux nouvelles technologies et n'adoptent en conséquence les réformes nécessaires qu'après que le ressac négatifs soient devenu évident. La quatrième révolution industrielle ne sera pas un événement unique, ce sera une réaction en chaîne, une cascade de changements énormes et radicaux de notre société, avec des perturbations se produisant à un rythme toujours plus rapide, forçant l'humanité et ce qui lui reste de démocratie à se réinventer constamment en réponse aux multiples vagues des séismes technologiques. Ce livre est une humble approche de recherches, visant à expliquer les liens de causalité entre l'évolution de la technologie numérique et l’avenir de cette gouvernance démocratique, car tel un astéroïde lancé à une vitesse vertigineuse, le numérique sous toutes ses facettes, impacte de plein fouet tous les aspects de notre vie quotidienne, grâce aux progrès en termes de puissance de calcul, de connectivité, de disponibilité accrue des données et des capacités de leur traitement. A travers ces lignes, il faudrait garder en mémoire que les mêmes technologies numériques qui connectent les gens et permettent un libre échange, d'idées sont au quotidien utilisées par des acteurs malveillants pour polariser et renverser la politique des sociétés démocratiques. Dans leur propre pays, les regimes autoritaires exploitent ces technologies pour approfondir leur emprise interne et porter atteinte aux droits humains fondamentaux, à l'étranger, ils cherchent à répandre leurs pratiques illibérales au-delà de leurs frontières et à miner la confiance du public dans les sociétés ouvertes, une sorte de Stasi numérique. A travers l’histoire de l’humanité, l’homme a toujours inventé des causes pour justifier ses fins et dérouler ses moyens. La guerre contre le terrorisme depuis l’aube du 11 septembre, a permis aux services de l’ordre d’utiliser toutes les panoplies imaginables de technologies créant de nouveaux systèmes sociotechniques pour le contrôle des citoyens.


Le Patriot Act a été adopté six semaines seulement après le 11 septembre, alors que les législateurs se sont efforcés de corriger les défaillances du renseignement qui ont permis à des terroristes connus d'entrer aux États-Unis et d'exécuter le complot le plus meurtrier de l'histoire américaine. L'acte controversé a autorisé des changements radicaux dans la façon dont les agences de renseignement nationales comme le FBI menaient la surveillance. Des règles de longue date destinées à protéger les Américains contre les « perquisitions et saisies abusives » ont été assouplies ou rejetées au nom de la sécurité nationale. La crainte, encore une fois, était que les attentats du 11 septembre n'étaient que le début et que davantage de cellules terroristes étaient actives dans les villes américaines et attendaient l'ordre de frapper. Afin de trouver ces « terroristes », le Congrès a donné au FBI et à la NSA de nouvelles capacités pour collecter et partager des données. Par exemple, le Patriot Act a donné aux agences de renseignement le pouvoir de rechercher les dossiers de la bibliothèque d'un individu et l'historique des recherches sur Internet avec peu de contrôle judiciaire. Les agents pourraient fouiller une maison sans en informer le propriétaire et mettre une ligne téléphonique sur écoute sans établir la cause probable. Alors que les groupes de défense des libertés civiles se sont battus contre ce qu'ils considéraient comme des violations inconstitutionnelles de la vie privée en vertu du Patriot Act, une loi encore plus controversée a été adoptée en 2008, la FISA Amendments Act . Cette loi a donné à la NSA des autorités presque incontrôlées pour écouter les appels téléphoniques, les SMS et les e-mails américains sous prétexte de viser des ressortissants étrangers soupçonnés de terrorisme.

Pendant ce temps, les institutions censées protéger la liberté, tel que le journalisme, sont réduits à un silence amplifié par le vacarme médiatique pollué sur le net. En effet, on assiste médusés sur YouTube et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres applications


social media, à une perversion quotidienne du journalisme, par des chaînes personnelles à la solde de l’application, qui loin de relater un sujet constructif et bénéfique, s’entretuent pour un ‘’buzz’’ afin de récolter le maximum de ‘’like’’ pour une rémunération conséquente. Comme disait Nietzsche, encore un siècle de journalisme, et tous les mots pueront... Le système qui régit la relation entre le monde politique, la presse numérique et la société civile est déterminant pour la construction de ce qui est communément appelé le discours de presse. Les médias sont des filtres qui laissent paraître une réalité souvent considérée comme « La » réalité. Finalement ce ne sont que des prismes à travers lesquels émerge un filet tronqué de lumière de la sphère sociale et du monde politique ainsi que les interactions qui se créent à l’intérieur même de ce prisme. Les gouvernements démocratiques sont confrontés à des défis uniques pour maximiser les avantages de la technologie numérique tout en minimisant ses menaces pour leurs sociétés plus ouvertes. La protection d'élections équitables, les droits fondamentaux en ligne et les approches multipartites de la gouvernance de l'internet sont trois priorités interdépendantes essentielles pour défendre des démocraties fortes à une époque d'insécurité croissante, de restrictions croissantes et de concurrence géopolitique. Les défis croissants auxquels les démocraties sont confrontées dans la gestion des dimensions complexes de la technologie numérique sont devenus une question de politique intérieure et étrangère déterminante avec des implications directes pour les droits de l'homme et la santé démocratique des nations. La numérisation progressive de presque toutes les facettes de la société et la nature transfrontalière inhérente à Internet, soulèvent une foule de problèmes difficiles lorsque les informations publiques et privées en ligne sont soumises à la manipulation, au piratage et au vol. L'exploitation malveillante de la technologie peut également affecter la sécurité physique des individus et des États. Les cyberattaques de gouvernements autoritaires et d'acteurs non étatiques, constituent une menace claire et croissante pour les démocraties du monde entier en


raison de leur ingérence dans des élections libres et équitables. Ces attaques prennent de nombreuses formes et peuvent saper et déstabiliser les processus démocratiques et la gouvernance de nombreuses manières. La numérisation accrue des deux dernières décennies a créé un «effet dissuasif» sur la liberté d'expression, où les citoyens de certains pays se sentent moins en sécurité pour faire valoir leurs opinions sur le net, sachant que leurs données personnelles sont surveillées ou archivées à de sombres fins ; Grâce au suivi de localisation, aux réseaux sociaux et aux failles d'Internet, les problèmes de sécurité en ligne deviennent également des problèmes physiques, permettant aux opposants à la démocratie et aux droits de l'homme de menacer la sécurité physique de leurs cibles présumées. Il y a bien longtemps, beaucoup pensaient qu'Internet engendrerait une utopie démocratique numérique : une prise de décision harmonieuse et transfrontalière, reflétant la liberté et l'égalité dans une communauté mondiale de citoyens. Aujourd'hui, malheureusement, nous assistons au vol d'identité, à la cyber intimidation, à l'analyse manipulatrice, aux fausses nouvelles et à la surveillance autoritaire, piratage d'élections et à la polarisation des sociétés ouvertes. La démocratie d'aujourd'hui survivra-t-elle aux assauts de la malveillance livrée par la technologie ? Oui, peut-être: mais seulement si nous arrêtons d’une part de continuer à blâmer les bits et les octets, et d’autre part nous attaquer aux déficits structurels de nos systèmes représentatifs actuels d'autonomie nationale en mettant de côté la démocratie mondiale. Cette polémique confirme bien que le problème des sociétés civiles occidentales n'est pas tant de se défendre contre une utilisation hostile et abusive de la technologie, mais consolider les structures de notre société qui s’effritent par notre égoïsme natif. En effet, il y a une caractéristique de la numérisation qui corrompt la démocratie en entravant notre capacité à récolter des connaissances véritables à partir de ces nouvelles technologies ; C’est la tendance à segmenter et compartimenter ce que nous cherchons à savoir.


La numérisation est, littéralement, une stratégie épistémologique qui divise, voire polarise, en optant de préférence pour les octets que pour les connaissances générales. Le digital crée des niches de connaissances pour les marchés de niche et personnalise les données de manière à être plus ou moins utiles aux individus, mais ne fait pas grand-chose pour le groupe. Pour les démocrates plébiscitaires, cela peut aider à séparer les individus les uns des autres afin que leur communauté puisse être monopolisée par un tyran populiste, mais pour les mêmes raisons, la numérisation fait obstacle à la recherche d'un terrain d'entente nécessaire à la démocratie représentative et indispensable à une démocratie forte. Dans le vortex de la sécurité, le spectre répressif est un véritable gouffre sans fin, et son horizon tend à nous contraindre à la délation, pour nous enrôler tous dans l’idéologie mortifère du Tout sécuritaire. En fait, on est bien loin d’utiliser la technologie pour redécouvrir ce que la démocratie devrait être pour l'État-nation moderne. En l’occurrence, des citoyens participant personnellement au débat public et ayant leur mot à dire dans les décisions politiques qui les concernent, sans le rôle déformant et corruptible des mandataires législatifs ou des responsables des agences élitistes. Finalement, si nous voulons défendre et maintenir en vie la démocratie aujourd'hui, nous avons besoin d'une réelle révolution athénienne. Depuis les débuts du World Wide Web, l'idée d'utiliser les nouveaux médias pour la participation politique et les pratiques démocratiques, a été présentée comme nouvelle, moderne et hautement innovante. Si ces affirmations semblent justifiées au regard des technologies de l'information et de la communication, qui permettent des processus démocratiques basés sur Internet, il est important de garder à l'esprit que les différentes propositions de démocratie électronique s'appuient, explicitement ou implicitement, sur des concepts bien établis de la théorie démocratique. En ce sens, les points de vue, les objectifs et les approches normatifs représentés par les différentes conceptualisations de la démocratie électronique sont fondés sur les principes fondamentaux de la théorie démocratique et peuvent ainsi être retracés.


Comme c'est le cas pour toute conception normative de la démocratie, chaque variante de la démocratie basée sur Internet est motivée et inspirée par une compréhension spécifique d'une vision idéal-typique de la communauté politique et du processus de prise de décision politique. Les principaux objectifs de la démocratie, selon la position normative, sont très différents. Certaines conceptions de la démocratie mettent principalement l'accent sur un degré élevé de représentativité, d'autres promeuvent la protection des droits et libertés fondamentaux, tandis que d'autres s'efforcent d'une participation inclusive et globale des citoyens. Dans le but de clarifier ces relations conceptuelles et normatives, ce qui suit donnera un bref aperçu des principaux modèles de démocratie. La plupart des systèmes démocratiques du monde reposent sur des éléments clés du modèle libéral. L'une des principales caractéristiques de ce modèle est sa forte emphase sur les procédures. Au lieu d'essayer de réaliser une forme de société prédéfinie, ce modèle se concentre sur des processus et des institutions qui garantissent une prise de décision généralement contraignante. Dans l'ensemble, le processus démocratique est conceptualisé comme une concurrence de type marché entre des acteurs stratégiques, tels que des groupes d'intérêt, des partis politiques et des élites. Le citoyen est conceptualisé comme un consommateur dont la participation politique se limite plus ou moins à l'expression périodique des préférences individuelles. Les processus de formation de la volonté politique, basés sur le débat public et l'apprentissage, ne reçoivent pas une attention accrue dans ce modèle. Ainsi, la volonté politique de l'entité démocratique est comprise comme le résultat de l'interaction d'intérêts concurrents et de l'agrégation des préférences individuelles des électeurs. Dans le modèle libéral, le statut du citoyen et sa sphère privée sont protégés par un certain nombre de droits fondamentaux défensifs contre l'intrusion arbitraire de l'État. Comparé au modèle libéral, le modèle participatif de démocratie est très exigeant pour ses citoyens. Cela nécessite une communauté qui partage un large éventail de valeurs communes et des citoyens


capables et désireux de surmonter la poursuite des intérêts individuels en faveur d'une orientation vers le bien commun. La compréhension du modèle du politique va bien au-delà des simples procédures de prise de décision collective. Au lieu de cela, le processus politique est conceptualisé comme le moyen central par lequel la société se constitue et prend conscience d'elle-même en tant que communauté. Le scepticisme du modèle libéral à l'égard de la participation politique est remplacé par la primauté de l'implication citoyenne. Les processus collectifs de formation de la volonté entre citoyens libres et égaux sont considérés comme une valeur en soi, et la participation est comprise comme une caractéristique holistique et intégrale de la vie. L'Etat est principalement chargé de garantir les processus d'implication inclusive et pas tant la protection des droits individuels. Le modèle délibératif est étroitement lié au modèle participatif mais incorpore des éléments importants du modèle libéral. Une compréhension spécifique et exigeante des conditions de communication dans lesquelles se déroulent les processus de formation de la volonté publique se trouve au centre de ce troisième modèle idéal-typique. Il résulte d'une analyse critique des modèles libéral et participatif: alors que le premier privilégie l'autonomie individuelle pour éviter la «tyrannie de la majorité», le second met la souveraineté populaire au centre de la scène. Au lieu de dresser les droits individuels et la souveraineté populaire les uns contre les autres, les deux objectifs reçoivent un poids égal dans le modèle délibératif. L'étape intégrative décisive est la mise en place de conditions sophistiquées pour une délibération publique rationnelle et équitable. Idéalement, ces conditions devraient inclure l'ouverture à tous les participants et points de vue potentiels, le raisonnement et l'égalité et la liberté d'expression. Contrairement au modèle participatif, cette orientation procédurale n'exige pas un accord de grande portée sur une certaine forme de société ou d'autres sources substantielles de légitimité, comme la nation ou un mythe fondateur. Les questions de savoir quelles normes devraient être constitutives pour la communauté sont renvoyées aux processus


de délibération publique. Dans le même temps, le modèle délibératif intègre le constitutionnalisme et la garantie des droits et libertés individuels. Ainsi, dans le modèle délibératif, le pouvoir politique reste lié aux institutions de l'État constitutionnel et à ses procédures établies de prise de décision. L'idée de souveraineté populaire se concrétise par des délibérations rationnelles dans la sphère publique et dans les réseaux des organisations de la société civile, qui exercent leur pouvoir de communication pour influencer le système de prise de décision politique. Depuis le début des années 1960, les futuristes et les universitaires ont annoncé que les nouvelles TIC portaient un potentiel énorme pour transformer les pratiques existantes de communication politique et les systèmes politiques. Au fil des ans, les réflexions ont donné lieu à un discours interdisciplinaire en expansion rapide et à un énorme corpus littéraire en croissance continue, qui traite d'un large éventail de questions et d'implications des TIC pour le processus politique tant en théorie qu'en pratique. Les termes génériques les plus souvent utilisés pour désigner le sujet sont «démocratie électronique ou e-démocratie», alors que l'utilisation des termes «télé démocratie», «démocratie virtuelle» ou la «cyberdémocratie» se limitait largement aux premières étapes du débat. La démocratie numérique peut être définie comme la poursuite et la pratique de la démocratie sous quelque point de vue que ce soit en utilisant les médias numériques dans la communication politique en ligne et hors ligne . La démocratie numérique est l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (Information and Communication Technology) et de la communication par ordinateur (Computer-Mediated Communication) dans tous les types de médias (par exemple, Internet, la radiodiffusion interactive et la téléphonie numérique) à des fins de renforcement de la démocratie politique ou de la participation des citoyens à la démocratie la communication.



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