Partenaires en immobilier - mai 2020 by Tijd - Echo Connect

PARTENAIRES EN IMMOBILIER SUPPLÉMENT DU 14 MAI 2020

De nouvelles dynamiques de quartier Grâce à la reconversion de notre patrimoine historique

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TENDANCES

“La meilleure protection, c'est la reconversion”

L'immobilier après le coronavirus

Une initiative d’Echo Connect. Excluant la responsabilité de L’Echo.

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“LA MEILLEURE PROTECTION, C’EST LA RECONVERSION” Auparavant, les bâtiments vieux ou vides étaient souvent détruits pour laisser place à de nouvelles constructions. La vision actuelle de l’aménagement du territoire privilégie la réaffectation de sites post-industriels et autres lieux historiques. “Par la reconversion, nous faisons preuve de respect envers notre patrimoine et encourageons le recours à des méthodes de construction durables.”

PARTENAIRES EN IMMOBILIER / 14 MAI 2020

Éléments importants de l’identité d’une ville ou d’une région, les anciens bâtiments de caractère sont davantage revalorisés qu’auparavant et contribuent désormais à dynamiser de nouveaux quartiers. Ces projets sont souvent réalisés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) complexes, avec plusieurs propriétaires et des interactions stratégiques entre organismes publics, studios d’architecture, promoteurs immobiliers et investisseurs. C’est le cas du site autrefois ferroviaire de Tour et Taxis à Bruxelles, où des édifices monumentaux issus du passé côtoient l’architecture contemporaine du bâtiment passif de Bruxelles Environnement, notamment. En Wallonie, on peut citer l’ambitieuse transformation du site sidérurgique des Forges de Clabecq en zone d’habitat, de commerces et de bureaux. CASERNE LÉOPOLD La reconversion de la caserne Léopold à Gand, qui fut pendant des années une importante base de l’armée belge, est le fruit d’une intense collaboration. La Province de Flandre-Orientale, les promoteurs Ciril et Matexi, l’entrepreneur Democo, trois studios d’architecture et un architecte spécialisé en protection du patrimoine transforment le site en zone urbaine multifonctionnelle et durable. Avec des logements, des bureaux, un hôtel, des espaces verts partagés et une nouvelle place qui reliera l’ensemble au centre de Gand.

“Le plus difficile, dans ces projets de développement urbain, est d’aligner les points de vue

de toutes les parties prenantes”, estime Michel De Vos, qui suit le projet et sa mise en œuvre en tant qu’architecte en chef de la Province de Flandre-Orientale. “L’obtention des autorisations fut ainsi un périlleux exercice d’équilibriste. Mobilité, patrimoine, espaces verts, sans compter les ambitions des promoteurs immobiliers de logements et bureaux et du propriétaire de l’hôtel: l’harmonisation de toutes ces dimensions a représenté un véritable tour de force.” Filip Watteeuw, échevin de la mobilité, des espaces publics et de l’urbanisme de la Ville de Gand, se souvient de discussions épiques. “La Ville a mené des entretiens approfondis avec la Province autour de la nouvelle façade du site côté Ring. Il s’agit d’un quartier important pour Gand, entre l’université, les musées et le Citadelpark. Il était indispensable que nous fassions valoir notre vision de ce projet.” ÉQUILIBRE ENTRE PASSÉ ET MODERNITÉ Tous les critères imposés ont été respectés lors du concours d’architecture. Malgré tout, Michel De Vos juge que le projet aurait été plus captivant encore si la reconversion de la caserne Léopold avait comporté davantage d’éléments modernes. “À l’heure actuelle, on a tendance à se montrer trop conservateur en matière de patrimoine, alors que les projets de reconversion offrent une excellente opportunité d’intégrer des touches de modernité dans les bâtiments anciens. Pour la caserne Léopold, nous sommes finalement parvenus à un compromis.”

“La meilleure façon de préserver notre patrimoine est de l’ancrer dans notre manière de vivre actuelle.” MICHEL DE VOS, architecte en chef de la Province de Flandre-Orientale

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NOUVELLE DYNAMIQUE Les bâtiments historiques donnent leur âme aux villes et les rendent attrayantes, acquiesce Filip Watteeuw. “C’est pourquoi nous devons protéger le patrimoine historique. Et la meilleure façon de le protéger est de lui donner une autre affectation. Cela permet de créer une nouvelle dynamique dans les quartiers.” Par ailleurs, l’offre importante de bâtiments vides compense en partie la hausse de la demande d’immobilier résidentiel et commercial. “Les projets de reconversion réduisent le nombre de bâtiments vides et aident à résoudre la pénurie de logements, de bureaux et d’espaces commerciaux”, confirme Filip Watteeuw. “Par la même occasion, nous faisons preuve de respect envers notre patrimoine et encourageons le recours à des méthodes de construction durables.” TECHNIQUES DE CONSTRUCTION DURABLES Les pouvoirs publics peuvent aussi en récolter les

La Province et la Ville défendent d’une seule voix l’idée qu’il faut continuer à investir dans des sites et bâtiments anciens et inoccupés. “La meilleure manière de conserver notre patrimoine est de l’ancrer dans la vie contemporaine”, résume Michel De Vos. “Le laisser dépérir n’a aucun sens, à l’instar du couvent des Carmes, vide depuis des années et en attente d’une prime des autorités en charge du patrimoine. Ces bâtiments historiques participent de l’identité du quartier.”

fruits en utilisant ces bâtiments pour leurs propres équipes. Ainsi, la Province de Flandre-Orientale s’installera dans la caserne Léopold fin 2022. Tout comme pour les autres bâtiments du site, la Province adopte des techniques de construction durables: panneaux solaires, pompes à chaleur et géothermie couvrent 70% des besoins énergétiques. Un bel exemple de la manière dont l’ancien et le neuf peuvent harmonieusement cohabiter.

CREATING SMART SPACES OURS Une initiative d’Echo Connect. Réalisation : Content Republic - Tél. +32(0)2 423 47 14 Annonces : Trustmedia, Kathleen Hoquet - Tél. +32 (0)2 422 05 67 E-mail: kathleen.hoquet@trustmedia.be Éditeur responsable : Frederik Delaplace, Avenue du Port 86C, bte 309, 1000 Bruxelles Echo Connect offre aux entreprises, organisations et organismes publics l’accès au réseau de L’Echo, pour partager leur vision, leurs idées et leurs solutions avec la communauté de L’Echo. Excluant la responsabilité de L’Echo.

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“Notre pays a besoin de parcs d’activités économiques durables et bien pensés”

RÉGION BRUXELLOISE La situation d’un bien est une notion capitale pour BVI.BE, toujours à la recherche d’emplacements attrayants d’un point de vue tant économique que logistique. Tout comme le Business Park Gate 7 à Kontich et le grand site de Mont-Saint-Guibert, Wavre est d’un accès aisé. “Notre tout nouveau Parc de l’Europe offre plus de 25.000 m² de surface pour les PME dans des bâtiments quasi neutres en énergie (QNE)”, poursuit Michel Meers. “Nous répondons ainsi aux besoins des entrepreneurs et des investisseurs de la région. En outre, la mise en service de ce site créera plus de 500 emplois.”

ACHAT, LEASING OU LOCATION BVI.BE offre aux entreprises le choix entre l’achat, le leasing et la location d’espaces. Pour chaque solution, un spécialiste examine les avantages fiscaux en fonction de la situation de l’entreprise. Le promoteur satisfait de cette manière les besoins spécifiques de chaque candidat. “Nous accompagnons nos clients du début à la fin du processus”, résume Michel Meers. “Nous réalisons même certains espaces entièrement sur mesure, par exemple une salle d’exposition, un laboratoire de recherche ou un lieu de stockage industriel.” COLLABORATIONS STRUCTURELLES “Ces environnements multifonctionnels, modernes et bien pensés encouragent la collaboration entre les entreprises”, juge Michel Meers. “Trois entreprises de menuiserie ont ainsi établi leur siège dans un de nos parcs. Au début, elles craignaient de se faire concurrence; désormais, elles collaborent et se renforcent mutuellement. Elles organisent ensemble le transport de bois et partagent un chariot élévateur, réduisant au passage leurs coûts de logistique et de fonctionnement. Elles vont jusqu’à réaliser de concert certains projets: une entreprise se charge de la menuiserie extérieure, une autre des finitions et la troisième de la fabrication des meubles.”

Le Business Park Gate 7 à Kontich accueille tant des PME que des laboratoires et des showrooms.

“Notre pays a besoin de parcs d’activités économiques durables et bien pensés”, estime Michel Meers, fondateur et CEO de BVI.BE. “Nos parcs sont de véritables écosystèmes où les entreprises peuvent collaborer et s’inspirer mutuellement. Au sein d’un même parc, nous tentons de trouver un équilibre entre les bureaux, les salles d’exposition, les espaces de coworking et les laboratoires. Bon nombre de start-up, grandes entreprises, universités, intercommunales et incubateurs sont complémentaires. Ces sociétés sont parfois aussi clientes les unes des autres ou partagent leurs connaissances.”

“Nous offrons aux entreprises belges la possibilité de se développer dans un cadre professionnel intelligent, respectueux de l’environnement et multifonctionnel”, précise Michel Meers, CEO du promoteur immobilier BVI.BE. “Dans les parcs d’activités économiques composés d’un mix équilibré de bâtiments et de services, les entreprises peuvent mutuellement s’inspirer.”

“De nombreuses entreprises sont complémentaires. Elles sont parfois aussi clientes les unes des autres ou partagent leurs connaissances.” MICHEL MEERS, fondateur et CEO de BVI.BE

GESTIONNAIRES DE PARCS EXPÉRIMENTÉS Les concepteurs ont également pensé au bienêtre des travailleurs en prévoyant des zones de repos, des infrastructures sportives et des lieux de rencontre “au vert”. “Nous travaillons en collaboration avec des gestionnaires de parcs expérimentés qui assurent un bon entretien des terrains”, conclut Michel Meers. “Cela nous permet d’offrir aux entreprises et à leurs collaborateurs les meilleures conditions possibles pour qu’ils puissent travailler et se développer.”

PARTENAIRES EN IMMOBILIER / 14 MAI 2020

TENDANCES

QUATRE TENDANCES IMMOBILIÈRES POUR L’APRÈS-CORONAVIRUS Stefaan Leliaert, président de l’Institut professionnel des agents immobiliers (IBI), pose un regard expert sur les principales tendances de l’immobilier d’aujourd’hui et de demain. À ses yeux, “le coronavirus a démontré l’intérêt des campus transgénérationnels". Stefaan Leliaert en a la conviction: à présent que de nombreuses entreprises et organisations ont goûté – parfois à contrecœur – au travail à domicile, il leur sera impossible de faire machine arrière. “Elles prennent conscience que cette manière de travailler ne porte pas préjudice à la productivité. Je prévois un certain maintien du travail à domicile à plus long terme. Par conséquent, de nombreuses entreprises pourront se contenter de bureaux moins vastes. Les immeubles de bureaux pourraient dès lors diminuer de taille.” Ou faire l’objet d’aménagements plus flexibles. Grâce à l’augmentation du télétravail, une entreprise qui emploie 50 personnes pourrait n’avoir besoin d’espace que pour 40 postes de travail permanents. TRAVAILLER EN DÉPLACEMENT L’essor du travail nomade – sans lieu ni horaire fixe – ne signifie pas nécessairement que nous allons travailler plus massivement depuis notre domicile. “Je prédis un nouvel essor des Third Places, ces ‘tiers-lieux’ entre le bureau à domicile, le poste de travail attitré et des visites sur place. Des haltes où il sera possible de travailler un moment, avant de poursuivre ses activités et rendez-vous à un autre endroit. Ce pourrait être après l’heure de pointe du matin, entre deux visites de clients ou de manière à combiner ses agendas professionnels et privés. Ces tiers-lieux ne se résument pas à des coffee-shops équipés de Wi-Fi. On pourrait imaginer des bureaux qui louent des postes de

travail flexibles inoccupés pour quelques heures, ou des emplacements uniques comme des musées et des clubs de sport.” MIX GÉNÉRATIONNEL La crise du coronavirus a démontré de manière parfois douloureuse qu’une vie isolée dans un centre de soins résidentiels n’apportait rien aux personnes âgées, affirme Stefaan Leliaert. “Nous devons aménager de nouveaux campus transgénérationnels. Des sites qui réunissent des appartements-services, des maisons familiales, des crèches, des magasins, des lieux de rencontre comme des restaurants, et une maison de repos. Des études internationales démontrent que le bien-être de toutes les catégories d’âge croît lorsque plusieurs générations se côtoient.” SUPERFICIES Pour terminer, Stefaan Leliaert n’entrevoit guère d’avenir pour les micro-appartements et les petits studios. “Bien sûr, il subsiste un public-cible pour de telles formes d’habitat. Mais ceux qui ont passé des semaines de confinement dans un logement exigu, seuls ou en famille, ont pu se rendre compte des inconvénients. La demande de maisons avec jardin devrait donc progresser. Les grands appartements et les lofts spacieux pourraient également gagner en popularité sur le marché immobilier.”

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“Je prévois un nouvel essor des Third Places, ces ‘tiers-lieux’ où il sera possible de travailler pendant quelques heures.” STEFAAN LELIAERT, président de l’Institut professionnel des agents immobiliers (IPI)

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Le certificat PEB sera bientôt obligatoire pour les parties communes des immeubles

LES DEMANDES AUGMENTENT Les propriétaires et associations de copropriétaires disposent de deux ans pour se mettre en conformité avec la nouvelle loi. “Afin d’éviter toute mauvaise surprise, nous leur conseillons de ne pas attendre pour demander la certification”, indique Arnoud Leën. “Le certificat PEB des parties communes peut être établi dès à présent. D’ailleurs, nous avons d’ores et déjà constaté une augmentation sensible des demandes.”

Les 17 spécialistes en énergie de Vastgoedexperts travaillent aussi bien en Wallonie qu’en Flandre et à Bruxelles. “Formés par Syntra, ils prennent eux-mêmes toutes les mesures sur place”, précise Arnoud Leën. “Un deuxième contrôle qualité est ensuite réalisé pour s’assurer que tous les certificats délivrés répondent aux normes fixées par les pouvoirs publics et à nos propres exigences de qualité. Nos agents fournissent par ailleurs des conseils aux propriétaires sur la manière dont ils peuvent améliorer la performance énergétique de leur bien, par exemple lors d’éventuels travaux de rénovation.” ÉVITER TOUTE ERREUR Il est plus important que jamais de disposer d’un certificat PEB de qualité pour les parties communes d’un immeuble à appartements. Ce premier certificat servira en effet de document de base pour les contrôles ultérieurs. “Les propriétaires peuvent demander une deuxième expertise lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec le résultat du certificat”, avance Arnoud Leën. “Pour les parties communes, néanmoins, les choses se passent différemment. Chaque expert établissant un certificat PEB devra se baser sur le premier rapport. Toute erreur peut donc avoir des conséquences importantes pour le futur.”

"Nos agents fournissent par ailleurs des conseils aux propriétaires sur la manière dont ils peuvent améliorer la performance énergétique de leur bien."

Cela fait plus de 10 ans qu’il est obligatoire de fournir un certificat PEB (performance énergétique des bâtiments) en cas de vente ou de location d’une maison ou d’un appartement. Dès 2022, cependant, il faudra également disposer de ce certificat pour les parties communes d’un immeuble à appartements en Flandre. Ces parties comprennent entre autres le toit, les murs extérieurs et le sol. Les fenêtres et les portes des parties communes, le hall d’entrée, les couloirs, les installations collectives de chauffage et d’eau et les systèmes de production d’énergie solaire sont aussi concernés, prévient Arnoud Leën, gérant de Vastgoedexperts, spécialiste en certification PEB et guichet unique pour les agences et courtiers immobiliers.

À partir du 1er janvier 2022, le certificat PEB sera obligatoire pour les parties communes de tous les bâtiments de deux logements ou plus en Flandre. “Les propriétaires et associations de copropriétaires risquent une amende s’ils ne disposent pas de ce certificat.”

“Pour éviter toute mauvaise surprise, nous conseillons aux propriétaires de ne pas attendre pour demander la certification.” ARNOUD LEËN, gérant de Vastgoedexperts

Vous avec besoin de plus d’informations ou d’un certificat PEB? Contactez Vastgoedexperts pour une offre sur mesure et sans engagement.

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